Il n'est pas cinq heures du matin et la cueilleuse, &eacute;quip&eacute;e d'une lampe frontale, n'est qu'un point lumineux dans l'obscurit&eacute; accompagn&eacute; d'un bruit saccad&eacute;: celui des feuilles que ses doigts pr&eacute;l&egrave;vent d'un coup sec &agrave; quelques centim&egrave;tres du sol. Un geste qu'elle et son mari, Fahim, r&eacute;p&egrave;teront tous les jours jusqu'&agrave; la fin de l'&eacute;t&eacute; sur leur exploitation du massif des Rhodopes, une r&eacute;gion &agrave; majorit&eacute; musulmane situ&eacute;e pr&egrave;s de la fronti&egrave;re grecque, d&eacute;marrant avant l'aube pour pr&eacute;server la fra&icirc;cheur de la feuille. "En comptant nos frais, nous travaillerons aujourd'hui juste pour une poign&eacute;e d'euros", explique le couple de quinquag&eacute;naires, les doigts jaunis par la plante.Plus de 25 ans apr&egrave;s le d&eacute;mant&egrave;lement de l'&eacute;conomie communiste, le secteur du tabac bulgare, qui fut l'un des fleurons agricoles et manufacturiers du pays, n'est plus que l'ombre de lui-m&ecirc;me, bien que les Bulgares continuent de figurer parmi les plus gros fumeurs de l'Union europ&eacute;enne. "Nous n'avons pas su reconstruire un syst&egrave;me comp&eacute;titif", explique Tsvetan Filev, pr&eacute;sident de l'association bulgare des cultivateurs de tabac.Les printemps &agrave; planter puis &agrave; surveiller "comme un b&eacute;b&eacute;" chacun des milliers de plants, les r&eacute;coltes courb&eacute;es en deux, les mois de s&eacute;chage pour que les feuilles prennent leur teinte dor&eacute;e, Fatmagul et son mari ont toujours connu. Mais une rentabilit&eacute; si faible, jamais.<h2>Monnaie d'&eacute;change</h2>Avec un prix du kilo attendu autour de 5 leva (2,50 euros), le couple esp&egrave;re r&eacute;aliser un chiffre d'affaires de tout juste 2.300 euros. Le revenu annuel net --quelques centaines d'euros chacun-- est si d&eacute;risoire que les Ali doivent le compl&eacute;ter avec un second emploi, elle dans une &eacute;picerie, lui comme postier. Introduit par les Ottomans lors de leur domination des Balkans, le "tjutjun", selon le mot turc toujours employ&eacute; aujourd'hui, est quasiment la seule plante &agrave; s'&eacute;panouir sur la terre aride du sud du pays.A partir de la fin du 19e si&egrave;cle, "le tabac fut une v&eacute;ritable monnaie d'&eacute;change pour le jeune Etat bulgare" qui obtint des cr&eacute;dits bancaires internationaux ou encore des machines-outils en monnayant son or vert, rappelle Nikola&iuml; Valkanov, &eacute;conomiste agricole. C'est aussi depuis toujours l'occupation principale des musulmans bulgares. Une activit&eacute; harassante et tr&egrave;s gourmande en main-d'oeuvre, le pays ayant rat&eacute; le virage de la m&eacute;canisation. La r&eacute;gion de Kirkovo affiche ainsi le plus grand nombre de cultivateurs de tabac de l'UE par habitant. Mais il est loin le temps o&ugrave; la Bulgarie s'&eacute;tait hiss&eacute;e, dans les ann&eacute;es 1970, au rang de premier exportateur mondial de cigarettes, quand le pays fournissait tout l'empire sovi&eacute;tique.D'un pic de plus de 100.000 tonnes de tabac &agrave; cette &eacute;poque, la production a d&eacute;gringol&eacute; &agrave; 16.250 tonnes en 2016, le pays oscillant d&eacute;sormais entre le 4e et le 5e rang des producteurs au sein de l'UE, loin derri&egrave;re le leader italien. Et le nombre de cultivateurs a quasiment &eacute;t&eacute; divis&eacute; par deux depuis 2014, selon Tsvetan Filev."Nous pensons &agrave; abandonner le tabac, &ccedil;a n'a plus de sens", confirme Fahim. "Autrefois, il y avait des champs de tabac partout, regardez maintenant", se lamente Hasansabri Mehmed, responsable r&eacute;gional de l'association des producteurs de tabac. "Si les prix n'augmentent pas, il n'y aura plus personne dans vingt ans".<h2>"Sans avenir"</h2>Parmi les quatre vari&eacute;t&eacute;s cultiv&eacute;es, l'oriental, un tabac blond appr&eacute;ci&eacute; pour ses ar&ocirc;mes, reste le produit phare, m&ecirc;me si la Bulgarie en assure d&eacute;sormais moins de 10% de la production mondiale, contre 20 &agrave; 30% dans l'entre-deux-guerres. Les syst&egrave;mes d'irrigation ont cess&eacute; d'&ecirc;tre entretenus, les semences ne sont plus fournies par l'Etat, le niveau de formation des cultivateurs est m&eacute;diocre. R&eacute;sultat: la productivit&eacute; est faible et "nous avons un probl&egrave;me de qualit&eacute; qui tire nos prix &agrave; la baisse", selon Tsvetan Filev.Les exploitations de toute petite taille aggravent le probl&egrave;me:&nbsp;"Il est difficile d'&eacute;tablir des standards avec autant de petits propri&eacute;taires", estime Nikola&iuml; Valkanov. Pour lui, des int&eacute;r&ecirc;ts politiques ne sont pas &eacute;trangers &agrave; la d&eacute;saffection de la fili&egrave;re. "Tout ce qui concerne le tabac passe par le parti" de la minorit&eacute; musulmane MDL, h&eacute;g&eacute;monique localement, rel&egrave;ve-t-il. Selon cet expert, la formation s'est notamment oppos&eacute;e &agrave; la privatisation et au redressement de la r&eacute;gie publique Bulgartabac. "Cultiver le tabac peut &ecirc;tre rentable, mais tel que la Bulgarie le fait actuellement, c'est sans avenir", estime-t-il.


Lorsque Fatmagul Ali a cueilli ses premières feuilles de tabac, elle avait sept ans et la production bulgare était fameuse dans le monde entier. Cinquante ans plus tard, elle se casse toujours le dos dans son modeste champ, mais la récolte ne rapportera rien.


Le tabac bulgare à bout de souffle   

"En France, sur le plan sanitaire, on est irr&eacute;prochable et il faut le rester, m&ecirc;me si c'est contraignant", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP la pr&eacute;sidente de la FNSEA, Christiane Lambert, d&eacute;non&ccedil;ant une "crise sanitaire en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, li&eacute;e &agrave; beaucoup de laxisme et de laisser-faire inacceptables", qui "ne se serait pas produite en France". "Nous avons une politique sanitaire beaucoup plus rigoureuse, que les agriculteurs trouvent parfois trop pointilleuse, mais n'emp&ecirc;che que pour le coup, on est bien meilleurs que les autres au plan sanitaire", a-t-elle ajout&eacute; pour enfoncer le clou.La pr&eacute;sidente de la FNSEA a estim&eacute; qu'il n'&eacute;tait "pas normal qu'un doute ressenti en novembre 2016 aux Pays-Bas n'ait pas fait l'objet de plus de pugnacit&eacute; dans la recherche du pourquoi et que ce soit seulement en juin que tout le monde se r&eacute;veille en disant ah, y a peut-&ecirc;tre un probl&egrave;me d'utilisation d'un produit qui peut faire qu'un insecticide, m&ecirc;me &agrave; faible dose, peut laisser des traces dans les oeufs ? Ce n'est pas normal du tout".Mme Lambert s'est &eacute;tonn&eacute;e que les Pays-Bas n'aient "pas &eacute;t&eacute; plus r&eacute;actifs pour prendre le sujet &agrave; bras le corps": "Moralit&eacute;, quand un probl&egrave;me sanitaire n'est pas pris d'embl&eacute;e, il se propage vite". "Je d&eacute;nonce le non-respect des r&egrave;gles europ&eacute;ennes et des protocoles europ&eacute;ens qui existent et qui font que chaque pays doit d&eacute;clarer quand il y a un probl&egrave;me, sinon les relations commerciales ne peuvent pas se faire sur des bases saines et loyales", a-t-elle ajout&eacute;."Il y a eu un tricheur, un industriel qui a mis du fipronil dans un produit &agrave; base d'huiles essentielles, pour traiter les poux rouges des poules", a-t-elle tenu &agrave; relativiser, &eacute;voquant un "acte de malveillance", un "scandale", mais demandant &agrave; ce qu'on ne fasse pas "un proc&egrave;s g&eacute;n&eacute;ral en sorcellerie, alors que c'est un tricheur qui a trich&eacute;".Regrettant que la France n'ait &eacute;t&eacute; inform&eacute;e que le 5 ao&ucirc;t, elle a soulign&eacute; le r&ocirc;le de "lanceur d'alerte" d'un &eacute;leveur du Pas-de-Calais qui avait signal&eacute; aux autorit&eacute;s que son &eacute;levage avait &eacute;t&eacute; contamin&eacute; et estim&eacute; qu'"en France, d&egrave;s que le probl&egrave;me est d&eacute;clar&eacute;, la surveillance &eacute;pid&eacute;miologique fonctionne"."Les oeufs coquille qu'on ach&egrave;te en supermarch&eacute;, sont &agrave; 98% des &oelig;ufs achet&eacute;s en France. C'est marqu&eacute; sur chaque bo&icirc;te, c'est marqu&eacute; sur chaque &oelig;uf ! On peut manger des oeufs fran&ccedil;ais, o&ugrave; jamais ce produit n'a &eacute;t&eacute; utilis&eacute;, en toute confiance", a-t-elle assur&eacute;, r&eacute;clamant qu'on ne fasse "pas de psychose". Elle s'est &eacute;galement appuy&eacute;e sur le rapport de l'Anses, pour appeler &agrave; "relativiser" le degr&eacute; de dangerosit&eacute;. Elle a enfin rappel&eacute; que la France, premier producteur d'oeufs en Europe, &eacute;tait "auto-suffisant" et que les flux d'importation repr&eacute;sentaient 5 &agrave; 7% de la consommation fran&ccedil;aise.


La France est "irréprochable" en matière sanitaire, a estimé Christiane Lambert, patronne du syndicat agricole FNSEA (majoritaire), à propos du scandale des oeufs contaminés, dénonçant un "laxisme" "inacceptable" de la part des pays incriminés.


Oeufs contaminés: "en France, on est irréprochable" (Lambert/FNSEA)

Ce concours repr&eacute;sente, pour les participants, une excellente opportunit&eacute; de promouvoir leurs travaux sur Tech-Ovin, mais aussi en amont et en aval via les importantes retomb&eacute;es presses qui accompagnent le Salon.Les innovations retenues par notre jury re&ccedil;oivent un Troph&eacute;e de l'Innovation Tech-Ovin 2017, qui permettra de d&eacute;marquer les laur&eacute;ats sur le Salon.Le jury, compos&eacute; d'&eacute;leveurs et de techniciens, a &eacute;tudi&eacute; les dossiers et a s&eacute;lectionn&eacute; 3 laur&eacute;ats parmi 3 crit&egrave;res&nbsp;: caract&egrave;re innovant&nbsp; - utilit&eacute; &ndash; diffusion&nbsp;Laur&eacute;ats&nbsp;:&nbsp;1er &nbsp;- Cialyn&laquo;&nbsp;Parc de travail r&eacute;glable&nbsp;&raquo;2&egrave;me - Pampaas&laquo;&nbsp;Vigifence&nbsp;&raquo; - Contr&ocirc;le des clotures &eacute;lectriques et alerte de l'&eacute;leveur via sms ou email.3&egrave;me - Elanco&laquo;&nbsp;Traitement anthelminthique&nbsp;&raquo; - Traitement et contr&ocirc;le des infections gatro-intestinales.&nbsp;pour plus d'informations :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/intrants/20-solution-azotee">http://www.pleinchamp.com/agenda/tech-ovin-2017</a>La remise des r&eacute;compenses aura lieu le jeudi 7 septembre &agrave; 12h sur le ring du salon.


APOSNO, association organisatrice du Salon Nation Ovin, a relancé son concours « Innovation » dans le cadre de la 10ème édition de Tech-Ovin.Le salon a pour objectif de promouvoir l’innovation et le dynamisme dans le secteur de l’élevage ovin.


Tech Ovin 2017 - Concours Innovation

Cette &eacute;tude d'une ampleur sans pr&eacute;c&eacute;dent, sur une cinquantaine d'ann&eacute;es, montre que les crues se produisent d&eacute;sormais avec plusieurs semaines d'avance dans l'ouest et le nord-est du Vieux continent. En Su&egrave;de, en Finlande et dans les pays Baltes, les crues interviennent souvent, un mois plus t&ocirc;t que dans les ann&eacute;es 1960 et 1970. Ceci s'explique par la fonte plus pr&eacute;coce des neiges en raison du r&eacute;chauffement climatique.L'&eacute;quipe men&eacute;e par G&uuml;nter Bl&ouml;schl, directeur de l'Institut d'ing&eacute;nierie hydraulique et de gestion des ressources en eau de l'Universit&eacute; de Technologie de Vienne, en Autriche, a analys&eacute; les donn&eacute;es recueillies dans plus de 4.200 stations hydrom&eacute;triques dans 38 pays europ&eacute;ens entre 1960 et 2010. Ils ont aussi compar&eacute; les pr&eacute;cipitations, l'humidit&eacute; des sols et les relev&eacute;s de temp&eacute;ratures pour d&eacute;tecter les d&eacute;clencheurs potentiels de ces changements dans les p&eacute;riodes de crues."Nous n'avons pas examin&eacute; l'amplitude des inondations pendant ces cinquante ans mais la p&eacute;riode durant laquelle elles se produisent g&eacute;n&eacute;ralement dans l'ann&eacute;e (...) et dans quelle mesure cela a chang&eacute; entre 1960 et 2010", a pr&eacute;cis&eacute; le professeur Bl&ouml;shl lors d'une conf&eacute;rence de presse t&eacute;l&eacute;phonique. "Nos r&eacute;sultats mettent en &eacute;vidence l'existence d'une signature claire du changement climatique dans les observations des crues &agrave; l'&eacute;chelle europ&eacute;enne (...) Mais l'impact diff&egrave;re selon les parties du continent", a-t-il conclu.Les changements les plus importants se sont produits en Europe de l'ouest, le long de la c&ocirc;te atlantique entre le Portugal et l'Angleterre, o&ugrave; la moiti&eacute; des stations hydrom&eacute;triques ont enregistr&eacute; des crues avec au moins quinze jours d'avance. Cela s'expliquerait par une plus grande humidit&eacute; du sol, alors que dans le nord-est de l'Europe, c'est la fonte des neiges qui se produit d&eacute;sormais au tout d&eacute;but du printemps.<h2>20 fois plus de risques</h2>"Cette nouvelle &eacute;tude sugg&egrave;re que la crue des rivi&egrave;res est sensible au climat &agrave; une large &eacute;chelle dans le nord-ouest de l'Europe et procure de nouvelles informations sur ce changement dans la dynamique des inondations", a point&eacute; Jamie Hannaford, un scientifique du Centre for Ecology and Hydrology en Grande Bretagne, un des principaux co-auteurs de l'&eacute;tude. "Nous devons continuer &agrave; surveiller les p&eacute;riodes des crues et les pics ainsi que leur fr&eacute;quence", a-t-il poursuivi.De tels changements dans la saisonnalit&eacute; des crues peuvent profond&eacute;ment affecter les rendements agricoles, la s&eacute;curit&eacute; des infrastructures,&nbsp;la production hydro&eacute;lectrique ainsi que l'alimentation en eau, soulignent Louise Slater et Robert Wilby, respectivement g&eacute;ographe et professeur d'hydroclimatique &agrave; l'Universit&eacute; de Loughborough au Royaume-Uni, dans un &eacute;ditorial dans Science.Les inondations de rivi&egrave;res en crue affectent un nombre plus important de personnes dans le monde que tout autre d&eacute;sastre naturel, avec des pertes annuelles moyennes estim&eacute;es &agrave; 104 milliards de dollars. Les co&ucirc;ts devraient continuer &agrave; augmenter &agrave; mesure que le changement climatique intensifie le cycle hydrologique et que la population augmente dans les plaines inondables. Le risque de crues d&eacute;vastatrices pourrait &ecirc;tre multipli&eacute; par vingt d'ici la fin du 21e si&egrave;cle, rendant indispensable "une am&eacute;lioration des donn&eacute;es et des estimations du changement saisonnier des inondations", pr&eacute;viennent ces deux scientifiques.


Le réchauffement climatique altère les crues des fleuves et des rivières à travers l'Europe, menaçant les activités agricoles et les infrastructures sur l'ensemble du continent, révèlent les conclusions d'une vaste étude publiée jeudi dans la revue américaine Science.


Climat: le réchauffement altère les crues des rivières en Europe (étude)

Selon le constructeur, les nouveaux mod&egrave;les T6.145, T6.155, T6.165 et T6.175 sont les seuls sur le march&eacute; &agrave; offrir une transmission semi-powershift &agrave; huit rapports, avec technologie &agrave; double embrayage Dual Clutch, similaire &agrave; celle de la transmission &agrave; variation continue Auto Command, ce ce qui garantit souplesse et rendement m&eacute;canique &agrave; la transmission semi-powershift &agrave; trois gammes et huit rapports sous charge. Deux embrayages d&eacute;di&eacute;s &agrave; la marche avant et &agrave; la marche arri&egrave;re garantissent ensuite une inversion de marche r&eacute;active et souple, m&ecirc;me en fortes pentes, tandis que le changement de gamme est enti&egrave;rement robotis&eacute;. Les pertes de puissance sont minimis&eacute;es par l'utilisation d'une pompe de lubrification &agrave; cylindr&eacute;e variable qui d&eacute;bite uniquement le volume d'huile n&eacute;cessaire, pour une consommation toujours optimale. Le T6 Dynamic Command s'ins&egrave;re entre le T6&nbsp; Electro Command &agrave; transmission semi-powershift &agrave; 4 rapports et le T6 Auto Command avec transmission &agrave; variation continue.<h2>8 automatismes</h2>Le T6 en version Dynamic Command arbore toute une panoplie d'automatismes&nbsp;:- Smart Range Shift&nbsp;: s&eacute;lectionne automatiquement le bon rapport lors d'un changement de gamme,- Brake to Clutch&nbsp;: freine puis stoppe le tracteur par appui continu de la p&eacute;dale de frein avant red&eacute;marrage par lib&eacute;ration de la p&eacute;dale- Auto Shift&nbsp;: &nbsp;1er niveau d'automatisation&nbsp;: l'utilisateur choisit jusqu'o&ugrave; le r&eacute;gime moteur peut descendre avant d'effectuer un changement de rapport.- Ground Speed Management&nbsp;: 2&egrave;me niveau d'automatisation&nbsp;: le r&eacute;gime moteur est &nbsp;r&eacute;gul&eacute; automatiquement, de mani&egrave;re &agrave; maintenir la vitesse cible tout en r&eacute;duisant la consommation de carburant au maximum.- Adjustable Shuttle Aggression&nbsp;: trois niveaux de r&eacute;activit&eacute; d'inversion de marche- IntelliShiftTM&nbsp;: analyse en boucle ferm&eacute;e du r&eacute;gime moteur, des r&eacute;gimes d'arbres de transmission, de la charge, de la vitesse d'avancement et de la temp&eacute;rature de l'huile pour changements de rapport souples- Kick Down&nbsp;: r&eacute;trogradation automatique par appui maxi sur la p&eacute;dale d'acc&eacute;l&eacute;ration- Transport Power Management&nbsp;: au-dessus de 22 km/h, le moteur passe automatiquement sur une courbe de puissance sp&eacute;cifique, pour maintenir la puissance maximale jusqu'au r&eacute;gime nominal du moteur<h2>2 choix d'accoudoir et de poign&eacute;e</h2>S'agissant des commandes du tracteur, les utilisateurs auront le choix entre deux versions de l'accoudoir SideWinder&nbsp;II, l'un avec distributeurs &eacute;lectrohydrauliques et l'autre avec distributeurs m&eacute;caniques. En version distributeurs m&eacute;caniques, le panneau de commande int&eacute;gr&eacute; ICP a &eacute;t&eacute; d&eacute;plac&eacute; vers l'avant de l'accoudoir afin de permettre un acc&egrave;s parfaitement d&eacute;gag&eacute; aux leviers des distributeurs m&eacute;caniques sur la console de droite. La poign&eacute;e multifonctions CommandGrip&nbsp;est &eacute;galement disponible en deux versions, une version fixe ou une version &agrave; impulsions, h&eacute;rit&eacute;e des tracteurs Auto Command. Il suffit de pousser la poign&eacute;e CommandGrip&nbsp;vers l'avant pour monter de rapport et vers l'arri&egrave;re pour descendre de rapport. En mode gestion de la vitesse d'avancement &laquo;&nbsp;Ground Speed Management&nbsp;&raquo;, il suffit de pousser la poign&eacute;e vers l'avant pour acc&eacute;l&eacute;rer le tracteur jusqu'&agrave; la vitesse cible souhait&eacute;e, ou de la tirer vers l'arri&egrave;re pour ralentir. Le T6 peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; du CustomSteer, un nouveau syst&egrave;me de direction &agrave; d&eacute;multiplication variable.


La semi-powershift Dynamic Command à 8 rapports complète l’Electro Command semi-powershift à 4 rapports et la variation continue Auto Command. La gamme compte 4 modèles d’une puissance maxi comprise entre 145 ch et 175 ch.


Une troisième transmission pour les T6 de New Holland

Ce terme astuce, regroupe tous les outils imagin&eacute;s par les &eacute;leveurs ovins, &agrave; un niveau individuel comme collectif dans le but d'am&eacute;liorer l'efficacit&eacute; du travail et les performances de l'&eacute;levage, et/ou de r&eacute;duire la p&eacute;nibilit&eacute; des t&acirc;ches. Ces astuces concernent les aspects mat&eacute;riels ou les aspects organisation du travail ou encore conduite du troupeau.Ce concours est dot&eacute; de 2&nbsp;000 &euro; de prix qui seront partag&eacute;s entre les auteurs des 3 meilleures astuces. Ces prix seront remis aux vainqueurs sur le Salon Tech-Ovin 2017.&nbsp;Le jury, compos&eacute; d'&eacute;leveurs et de techniciens, a &eacute;tudi&eacute; les 21 dossiers et a s&eacute;lectionn&eacute; 3 laur&eacute;ats parmi 3 crit&egrave;res&nbsp;: potentiel de diffusion&nbsp; - int&eacute;r&ecirc;t &ndash; durabilit&eacute;.Un prix sp&eacute;cial sera d&eacute;cern&eacute; au Lyc&eacute;e Agricole de Bressuire, car malgr&eacute; leur non-s&eacute;lection dans les 3 laur&eacute;ats, le jury a estim&eacute; que leur &laquo;&nbsp;astuce&nbsp;&raquo; m&eacute;ritait d'&ecirc;tre r&eacute;compens&eacute;e.Pour plus d'informations :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/intrants/20-solution-azotee">http://www.pleinchamp.com/agenda/tech-ovin-2017</a>&nbsp;Laur&eacute;ats&nbsp;:1er &nbsp;- GAEC du Petit Poirat (86)&laquo;&nbsp;Anti-passage cornadis&nbsp;&raquo; - Astuce permettant d'emp&eacute;cher les agneaux de sortir par les cornadis.2&egrave;me - M&eacute;lanie Chasseigne (18)&laquo;&nbsp;Accroche claie&nbsp;&raquo; - Astuce permettant d'accrocher les claies solidement &agrave; la barre d'auge.3&egrave;me - Eric Breynat (26)&laquo;&nbsp;Balise GPS&nbsp;&raquo; - Astuce permettant de localiser des animaux sur un smartphone via une balise gps.Prix sp&eacute;cial - Lyc&eacute;e Agricole de Bressuire (79)&laquo;&nbsp;Ovi Fresh&nbsp;&raquo; - Astuce permettant cr&eacute;er un ombrage artificiel pour les animauxLa remise des r&eacute;compenses aura lieu le Mercredi 6 Septembre &agrave; 16h30 sur le ring du salon.


APOSNO, association organisatrice du Salon Nation Ovin, a relancé son concours « Berger Futé » dans le cadre de la 10ème édition de Tech-Ovin.Il a pour objectif de récompenser et de promouvoir les astuces mises en place par les Bergers sur leurs exploitations. 


Tech Ovin 2017 - Concours Berger Futé

Dans son rapport mensuel sur l'offre et la demande de produits agricoles dans le monde, le minist&egrave;re am&eacute;ricain de l'Agriculture (USDA) diffusait pour la premi&egrave;re fois de l'ann&eacute;e des chiffres sur les rendements aux Etats-Unis bas&eacute;s non seulement sur des questionnaires envoy&eacute;s aux agriculteurs mais aussi sur des relev&eacute;s effectu&eacute;s directement sur le terrain. "Le moins que l'on puisse dire c'est que l'USDA a surpris le march&eacute;", a comment&eacute; Bill Nelson de Doane Advisory Services. Les chiffres sur le soja ont particuli&egrave;rement pris de court les investisseurs: malgr&eacute; la m&eacute;t&eacute;o erratique en juillet et les cons&eacute;quences qu'elle a pu avoir dans les champs, l'USDA a r&eacute;vis&eacute; &agrave; la hausse ses pr&eacute;visions de rendements et pr&eacute;voit d&eacute;sormais une r&eacute;colte de 4,38 milliards de boisseaux (119 millions de tonnes), un record. "Les rapports hebdomadaires sur la qualit&eacute; des r&eacute;coltes diffus&eacute;s ces derni&egrave;res semaines pointaient pourtant plut&ocirc;t vers une d&eacute;gradation", a remarqu&eacute; Bill Nelson. "Pour le rapport mensuel ils ont d&ucirc; comparer leurs donn&eacute;es avec celles de l'an dernier, quand les rendements ont atteint un niveau bien plus &eacute;lev&eacute; que ce qu'on avait jamais vu en raison des am&eacute;liorations apport&eacute;es par la g&eacute;n&eacute;tique ou les pratiques des agriculteurs", a-t-il avanc&eacute;. Alors que "les estimations des rapports hebdomadaires int&egrave;grent plus les tendances de long terme", a relev&eacute; le sp&eacute;cialiste. De plus, les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques sont devenues plus favorables depuis d&eacute;but ao&ucirc;t, mois le plus important pour le d&eacute;veloppement des gousses de soja.Du c&ocirc;t&eacute; du ma&iuml;s, l'USDA a bien r&eacute;vis&eacute; &agrave; la baisse son estimation des rendements, mais beaucoup moins qu'attendu par les march&eacute;s au vu des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques qui ont ponctu&eacute; juillet, p&eacute;riode la plus cruciale pour le d&eacute;veloppement de la c&eacute;r&eacute;ale. La production de ma&iuml;s est d&eacute;sormais attendue &agrave; 14,15 milliards de boisseaux (385 millions de tonnes). Les rendements pour le bl&eacute; de printemps ont aussi &eacute;t&eacute; revus &agrave; la baisse mais l&agrave; aussi moins qu'anticip&eacute; par les analystes alors que la c&eacute;r&eacute;ale, principalement cultiv&eacute;e dans les Etats du Dakota du Nord, du Dakota du Sud et de Montana, y a souffert d'un temps sec et chaud. "Il faut maintenant attendre de voir si ces estimations seront confirm&eacute;es dans les prochains rapports", a indiqu&eacute; Bill Nelson. "Les rendements seront surement abaiss&eacute;s au fur et &agrave; mesure que l'USDA int&eacute;grera dans ses calculs ce que les agriculteurs finiront vraiment par r&eacute;colter", a estim&eacute; Rich Nelson de la maison de courtage Allendale.&nbsp;Le boisseau de ma&iuml;s (environ 25 kg) pour livraison en d&eacute;cembre, le contrat le plus actif, a cl&ocirc;tur&eacute; jeudi &agrave; 3,7100 dollars contre 3,8625 dollars mercredi. Le boisseau de bl&eacute; pour septembre, contrat le plus &eacute;chang&eacute;, a termin&eacute; &agrave; 4,4050 dollars contre 4,5950 dollars &agrave; la pr&eacute;c&eacute;dente cl&ocirc;ture. Le boisseau de soja pour novembre, l&agrave; encore le plus actif, a fini &agrave; 9,4025 dollars contre 9,7325 dollars la veille.


Les cours du maïs, du blé et du soja ont nettement chuté jeudi après la parution de nouvelles estimations officielles prédisant des récoltes plus importantes que prévu malgré une météo peu favorable en juillet.


Chicago: un rapport prévoyant des récoltes abondantes fait chuter maïs, blé et soja


Pluie ou soleil sur les marchés agricoles ? Dans ce nouveau rendez-vous mensuel, les experts CACEIS, filiale du Crédit agricole, analysent l'évolution des marchés agricoles (céréales et oléoprotéagineux).


Météo des marchés : ciel plutôt terne sur les cours du blé et du maïs (août 2017) 

La FNSEA, JA, l'APCA et Irrigants de France&laquo;&nbsp;se f&eacute;licitent de la volont&eacute; exprim&eacute;e&nbsp;&raquo; par le ministre de la Transition &eacute;cologique et le ministre de l'Agriculture. &laquo;&nbsp;Dans un contexte d'&eacute;v&egrave;nements climatiques de plus en plus brutaux, caract&eacute;ris&eacute;s par une s&eacute;cheresse qui touche &agrave; ce jour de nombreux d&eacute;partements&nbsp;&raquo;, l'ensemble de ces organisations agricoles estiment que le stockage de l'eau est &laquo;&nbsp;une solution indispensable &agrave; la p&eacute;rennit&eacute; des exploitations&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Pertinence et durabilit&eacute; seront les ma&icirc;tres-mots&nbsp;&raquo; qui guideront la cr&eacute;ation de nouveaux projets, pr&eacute;cisent-elles dans un communiqu&eacute; commun.La FNSEA, JA, l'APCA et Irrigants de France sont favorables &agrave; la cr&eacute;ation d'une &laquo;&nbsp;cellule d'expertise&nbsp;&raquo; qui s'assurera de &laquo;&nbsp;lever les blocages&nbsp;&raquo; sur les projets en cours et l'&eacute;mergence de nouveaux. Toutes ces organisations attendent maintenant un&nbsp;&laquo;&nbsp;plan d'action quantifi&eacute;&nbsp;&raquo; et un&nbsp;&laquo;&nbsp;calendrier d&eacute;fini&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h2>L'irrigation, un gros mot&nbsp;?</h2>Les agriculteurs de la Coordination rurale sont pour leur part &laquo;&nbsp;tr&egrave;s d&eacute;&ccedil;us&nbsp;&raquo; par l'annonce minist&eacute;rielle. Au-del&agrave; du sujet des r&eacute;serves d'eau, le Gouvernement a rappel&eacute; sa volont&eacute; de d&eacute;velopper &laquo;&nbsp;une agriculture plus &eacute;conome en eau&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;L'irrigation semble un gros mot dans la communication gouvernementale&nbsp;&raquo; alors qu'elle constitue&nbsp;&laquo;&nbsp;la meilleure assurance r&eacute;colte&nbsp;&raquo; aux yeux du syndicat. La Coordination rurale craint qu'en d&eacute;veloppant &laquo;&nbsp;une agriculture plus &eacute;conome en eau&nbsp;&raquo;, on en vienne &agrave; cultiver encore plus de bl&eacute; en France au d&eacute;triment des surfaces en ma&iuml;s, sans parvenir &agrave; le vendre.Le syndicat rappelle que l'irrigation est utile pour produire du soja et donc r&eacute;duire le d&eacute;ficit prot&eacute;ique de la ferme France. Tout comme l'irrigation permet de vivre &laquo;&nbsp;&agrave; de nombreuses petites fermes&nbsp;&raquo; en mara&icirc;chage ou arboriculture. Ainsi, &laquo;&nbsp;la ressource en eau doit &ecirc;tre augment&eacute;e afin d'assurer la r&eacute;gularit&eacute; de la production agricole&nbsp;&raquo; pour la CR.<h2>Des r&eacute;serves &laquo;&nbsp;pour une poign&eacute;e de c&eacute;r&eacute;aliers&nbsp;&raquo;</h2>Du c&ocirc;t&eacute; de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, on estime les annonces d'hier&nbsp;&laquo;&nbsp;un peu d&eacute;cevantes&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les r&eacute;serves de substitution ne sont pas une r&eacute;ponse &agrave; la gestion quantitative de l'eau&nbsp;&raquo;, alerte Jean-Fran&ccedil;ois P&eacute;rign&eacute;, le secr&eacute;taire national de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne en charge de l'eau. Ce dernier pr&eacute;cise qu'&agrave; la diff&eacute;rence des retenues collinaires, les r&eacute;serves de substitution sont remplies&nbsp;&laquo;&nbsp;avec de l'eau qui est pomp&eacute;e pendant l'hiver dans les cours d'eau et les nappes phr&eacute;atiques&nbsp;&raquo;. Ce qui pourrait mettre en p&eacute;ril la recharge des nappes phr&eacute;atiques ou avoir des incidences n&eacute;gatives sur les productions maritimes.Jean-Fran&ccedil;ois P&eacute;rign&eacute; d&eacute;nonce le fait que ces r&eacute;serves soient&nbsp;&laquo;&nbsp;hyper subventionn&eacute;es&nbsp;&raquo; et qu'elles ne profitent qu'&agrave; &laquo;&nbsp;une poign&eacute;e de c&eacute;r&eacute;aliers&nbsp;&raquo;. &Agrave; ce titre, il r&eacute;clame &laquo;&nbsp;une r&eacute;vision de la gouvernance de la gestion de l'eau&nbsp;&raquo;.&nbsp;Selon lui, il est temps de&nbsp;&laquo;&nbsp;changer l'orientation de l'agriculture&nbsp;&raquo;, afin d'adapter les cultures au climat en &eacute;volution. &Agrave; la place du ma&iuml;s, ce dernier pr&eacute;conise de cultiver d'autres productions comme le sorgho ou les l&eacute;gumes secs.&nbsp;Pour en savoir plus : s&eacute;cheresse : "d&eacute;velopper une agriculture plus &eacute;conome en eau"


Alors que Nicolas Hulot et Stéphane Travert se sont prononcés en faveur des « projets de stockage hivernal de l’eau », les syndicats agricoles ont réagi différemment à cette annonce du Gouvernement.


Les agriculteurs divisés sur la question du stockage hivernal de l’eau

Il y a pr&egrave;s de deux si&egrave;cles, le loup &eacute;tait pr&eacute;sent sur la quasi-totalit&eacute; du territoire. Il a disparu &agrave; la fin des ann&eacute;es 1930 en raison d'une lutte technique, avec une am&eacute;lioration de l'efficience des armes &agrave; feu, des pi&egrave;ges et des dispositifs d'empoisonnement, mais aussi d'une lutte institutionnelle comprenant le versement de primes &agrave; l'abattage. Le loup est r&eacute;apparu naturellement en France dans les ann&eacute;es 90, par l'Italie.&nbsp;Le suivi du loup est entrepris en France depuis 1993 afin de d&eacute;terminer ses secteurs de pr&eacute;sence et la propagation de la population sur le territoire. Le loup est, en 2017, pr&eacute;sent dans 57 "zones de pr&eacute;sence permanente" (ZPP) contre 49 en 2016.<h2>Population</h2>D'apr&egrave;s les chiffres de la DREAL-Rh&ocirc;ne AURA, pour l'ann&eacute;e 2016, la population de loups &eacute;tait estim&eacute;e 295 t&ecirc;tes r&eacute;parties en 57 meutes. Pour 2017, l'Office national de la Chasse estime &agrave; 360 le nombre de loups, soit 65 de plus que l'ann&eacute;e pass&eacute;e. En 2016, 2 841 attaques ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;es,&nbsp;faisant 10 234 victimes dont 9 881 ont &eacute;t&eacute; indemnis&eacute;es. Sur les quatre premiers mois de l'ann&eacute;e 2017, les chambres d'agricultures d&eacute;nombrent d&eacute;j&agrave; 406 attaques et pr&egrave;s de 1&nbsp;600 victimes.&nbsp;<h2>Abattages&nbsp;</h2>Avec l'augmentation de la population de loups en France, beaucoup d'agriculteurs avaient espoir que le nombre d'abattages grandissent &eacute;galement. Pour l'ann&eacute;e 2017, Nicolas Hulot, ministre de la Transition &eacute;cologique et solidaire, et St&eacute;phane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, ont sign&eacute; un arr&ecirc;t&eacute; fixant &agrave; 40 le nombre maximal de loups dont le pr&eacute;l&egrave;vement pourra &ecirc;tre autoris&eacute; pour la p&eacute;riode 2017-2018. Ce chiffre est identique aux deux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes et repr&eacute;sente l'abattage de 11% de la population totale.Pourtant ces attaques ont un co&ucirc;t. On estime le "co&ucirc;t du loup" en prenant en compte les indemnit&eacute;s per&ccedil;ues pour les victimes et les aides pour la mise en place de moyens de protection. D'apr&egrave;s un communiqu&eacute; de presse de la FNSEA, pour l'ann&eacute;e 2016, "les mesures de protection du loup (auraient, ndlr) co&ucirc;t&eacute; environ 23 millions d'euros (donn&eacute;es connues en septembre 2016)" et l'indemnisation repr&eacute;senterait pr&egrave;s de 3,2 millions d'euros (dossiers instruits au 14 juin 2017) ce qui porte &agrave; un peu plus de 26 millions d'euros le "co&ucirc;t du loup" pour l'ann&eacute;e 2016.<h2>Evolution du "co&ucirc;t du loup" depuis 2004</h2>(source :&nbsp;<a href="https://regal-pro.fr/">http://www.leseleveursfaceauloup.fr/le-loup/le-cout-du-loup/</a>)<h2>Carte de la r&eacute;partition des loups (noir), lynx (jaune) et ours (brun) sur le territoire fran&ccedil;ais</h2>(Source :&nbsp;http://carmen.carmencarto.fr/38/Grands_carnivores_presence.map)D'apr&egrave;s l'observatoire du loup, le pr&eacute;dateur devrait poursuivre sa dispersion en France d'ici 2020. D'apr&egrave;s le site internet, les d&eacute;partements concern&eacute;s sont : le&nbsp;Pas-de-Calais, la Seine-Maritime, le Calvados, la Manche, l'Eure, l'Oise, la Somme, le Finist&egrave;re, la Mayenne, la Sarthe, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique et le Lot-et-Garonne.&nbsp;En vert : "Sous surveillance" : D&eacute;partements avec pr&eacute;sence al&eacute;atoire possible du canid&eacute;, en rouge : "Sous dispersion" : D&eacute;partements o&ugrave; le canid&eacute; disperse avant de s'&eacute;tablir d&eacute;finitivement, en orange : "Sous flux de dispersion permanent" : D&eacute;partements o&ugrave; le canid&eacute; est &eacute;tabli et se reproduit, en gris : "Sous dispersion probable" du loup gris europ&eacute;en d'origine allemande et en bleu : D&eacute;partements o&ugrave; l'absence du canid&eacute; est certaine.<h2>Et en Europe ?&nbsp;</h2>L'Europe compte environ 18 000 loups. C'est l'Espagne qui en comptabilise le plus, environ 2 000 b&ecirc;tes, en Italie la population se porte &agrave; 1 600 loups et au Portugal ils seraient pr&egrave;s de 180.&nbsp;<h2>Un nouveau Plan loup 2018/2020</h2>En concertation avec les repr&eacute;sentants des &eacute;leveurs et les organisations non gouvernementales, une &eacute;tude a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e pour mesurer l'efficacit&eacute; des tirs sur la pr&eacute;dation de l'animal vis-&agrave;-vis des troupeaux. Cette &eacute;tude servira &agrave; &eacute;tablir le prochain Plan Loup 2018/2022 mis en place d&egrave;s janvier 2018. Ce plan&nbsp;&laquo; adaptera l'utilisation des outils en place, d&eacute;veloppera les strat&eacute;gies de protection et de d&eacute;fense, ainsi que l'accompagnement des &eacute;leveurs, que ceux-ci soient localis&eacute;s dans les foyers d'attaque ou sur les zones o&ugrave; l'esp&egrave;ce tend &agrave; se d&eacute;velopper et &agrave; s'installer.&nbsp;&raquo;


Depuis son retour en France dans les années 90, la population de loups est en constante augmentation et le nombre d’attaques suit également cette courbe.


Le loup en chiffres 


Dénonçant l’opacité des analyses officielles, les éleveurs ont décidé de procéder, à leurs frais, à des prélèvements d’ADN sur les scènes de prédation. Résultats ? Les loups sont plus nombreux qu’annoncés officiellement et la proportion de croisés chiens/loups n’a plus grand chose à voir avec les objectifs de préservation de l’espèce.


Tests ADN, première contre-attaque des éleveurs face au loup (et à l’Etat)

La France a elle aussi regrett&eacute; le d&eacute;ficit d'informations dans ce dossier. "Quand un pays comme les Pays-Bas, un des plus gros exportateurs d'oeufs au&nbsp;monde, ne transmet pas ce genre d'information, &ccedil;a pose vraiment probl&egrave;me", a&nbsp;d&eacute;clar&eacute; le ministre de l'Agriculture belge, Denis Ducarme, lors d'une audition&nbsp;publique extraordinaire devant des d&eacute;put&eacute;s. Cette critique a &eacute;t&eacute; relay&eacute;e en creux par son homologue fran&ccedil;ais St&eacute;phane&nbsp;Travert, qui a &eacute;galement &eacute;gratign&eacute; la Belgique, en exprimant son souhait&nbsp;d'avoir &agrave; l'avenir "des &eacute;changes beaucoup plus fructueux et beaucoup plus&nbsp;rapides" avec ces pays en pareille situation. Des dizaines de millions d'oeufs ont &eacute;t&eacute; retir&eacute;s de la vente depuis la&nbsp;semaine derni&egrave;re dans plusieurs pays europ&eacute;ens apr&egrave;s les premi&egrave;res r&eacute;v&eacute;lations&nbsp;faites aux Pays-Bas d&eacute;but ao&ucirc;t. L'affirmation du ministre belge a &eacute;t&eacute; d&eacute;mentie par un haut responsable du&nbsp;NVWA, l'agence n&eacute;erlandaise de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire. "Le reproche que nous aurions eu vent en novembre 2016 de fipronil dans les&nbsp;oeufs ne correspond pas (&agrave; la v&eacute;rit&eacute;)", a d&eacute;clar&eacute; Rob van Lint, inspecteur&nbsp;g&eacute;n&eacute;ral du NVWA, cit&eacute; dans un communiqu&eacute;. <h2>Risque aigu</h2>"Un de ces signaux est arriv&eacute; en novembre 2016 comme tuyau anonyme aupr&egrave;s&nbsp;de la NVWA sur l'utilisation ill&eacute;gale de biocides (fipronil) lors du nettoyage&nbsp;de poulaillers pour lutter contre le pou rouge (un parasite qui s'attaque aux&nbsp;poules, NDLR). A ce moment-l&agrave;, il n'y avait aucune indication d'un risque aigu&nbsp;pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire. Il n'y avait pas d'indication que du fipronil&nbsp;pourrait se trouver aussi dans les oeufs", a-t-il soutenu. Somm&eacute; de venir s'expliquer, M. Ducarme a pr&eacute;sent&eacute; mercredi un rapport de&nbsp;l'agence f&eacute;d&eacute;rale pour la s&eacute;curit&eacute; de la cha&icirc;ne alimentaire (Afsca), que le&nbsp;gouvernement belge r&eacute;clamait afin de lever la confusion r&eacute;gnant autour de&nbsp;l'origine de la contamination. La Belgique avait &eacute;t&eacute; le premier pays de l'Union europ&eacute;enne (UE) &agrave; notifier&nbsp;le 20 juillet la Commission europ&eacute;enne via le syst&egrave;me d'alerte mis en place en&nbsp;cas de risque pour la sant&eacute; des consommateurs. L'Afsca indique dans son rapport que deux notes du NVWA adress&eacute;es au&nbsp;ministre n&eacute;erlandais lui ont &eacute;t&eacute; transmises "par hasard", a expliqu&eacute; Denis&nbsp;Ducarme, faisant "&eacute;tat du constat de pr&eacute;sence de fipronil au niveau des oeufs&nbsp;n&eacute;erlandais d&egrave;s la fin novembre 2016". Les notes elles-m&ecirc;mes datent de&nbsp;juillet, a-t-il pr&eacute;cis&eacute;. Si ces informations avaient &eacute;t&eacute; connues, "la vigilance par rapport au&nbsp;fipronil aurait &eacute;t&eacute; accrue, fortement accrue" en Belgique, a assur&eacute; M.&nbsp;Ducarme. Il a toutefois ajout&eacute; qu'il ne s'agissait pas de faire un proc&egrave;s &agrave;&nbsp;ses voisins.<h2>Chronologie</h2>Le rapport de l'agence belge revient sur la chronologie des &eacute;v&eacute;nements, sur&nbsp;lesquels une enqu&ecirc;te distincte a &eacute;t&eacute; ouverte le 19 juillet par le parquet&nbsp;d'Anvers. La premi&egrave;re alerte est donn&eacute;e &agrave; l'Afsca le 2 juin par un exploitant, qui&nbsp;constate lors d'un test d'auto-contr&ocirc;le la pr&eacute;sence de fipronil dans ses oeufs. L'agence lance alors une s&eacute;rie de tests et de contr&ocirc;les, bloque des lots et&nbsp;tente de remonter &agrave; la source de la contamination.En suivant la piste du traitement contre le pou rouge, elle &eacute;tablit un lien&nbsp;avec les Pays-Bas au travers d'une firme locale, jamais nomm&eacute;e par le&nbsp;ministre, mais identifi&eacute;e par les m&eacute;dias belges et n&eacute;erlandais comme&nbsp;l'entreprise ChickFriend. Cette firme a reconditionn&eacute; le produit "DEGA-16", cens&eacute; &ecirc;tre naturel,&nbsp;utilis&eacute; pour d&eacute;sinfecter les poulaillers. L'Afsca fait une premi&egrave;re demande d'information &agrave; son homologue&nbsp;n&eacute;erlandaise, d&egrave;s le 19 juin, a soulign&eacute; M. Ducarme, mais n'obtient une&nbsp;r&eacute;ponse que le 13 juillet. Cela est d&ucirc; au lancement d'une enqu&ecirc;te p&eacute;nale aux Pays-Bas, explique le&nbsp;rapport, apr&egrave;s l'interception d'un paquet &agrave; l'a&eacute;roport d'Amsterdam contenant&nbsp;du fipronil, envoy&eacute; par un producteur belge de DEGA-16 &agrave; une adresse aux&nbsp;Pays-Bas. "Nous n'avons pas pu avoir acc&egrave;s &agrave; la liste de clients de la firme&nbsp;hollandaise, &ccedil;a veut dire que l'agence n'a pas pu d&eacute;terminer plus t&ocirc;t avec&nbsp;pr&eacute;cision le p&eacute;rim&egrave;tre suspect" qui concerne 86 exploitations, a regrett&eacute; M.&nbsp;Ducarme qui s'est emport&eacute; contre ce d&eacute;lai d'un mois.&nbsp;&nbsp; L'Afsca de son c&ocirc;t&eacute; s'est d&eacute;fendue, au cours de la m&ecirc;me audition, d'avoir&nbsp;tard&eacute; &agrave; pr&eacute;venir le gouvernement belge, apr&egrave;s l'alerte lanc&eacute;e par&nbsp;l'exploitant, une parmi les centaines qu'elle re&ccedil;oit chaque ann&eacute;e. L'agence contacte l'UE le 20 juillet, apr&egrave;s des perquisitions: "c'est le&nbsp;premier moment o&ugrave; il y avait suffisamment d'informations" pour permettre aux&nbsp;Etats membres d'agir, a justifi&eacute; Herman Diricks,l'administrateur d&eacute;l&eacute;gu&eacute; de&nbsp;l'agence.


La Belgique a déploré mercredi le manque d'informations venant des Pays-Bas dans le scandale des oeufs contaminés, reprochant à ce pays de ne pas avoir informé plus rapidement ses voisins malgré la découverte dès novembre 2016 d'un insecticide dans des oeufs, une critique rejetée par La Haye.


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