Avec l&rsquo;arriv&eacute;e des TB2, Alpego compl&egrave;te sa gamme de broyeurs destin&eacute;s au secteurs viticoles et arboricoles. Sp&eacute;cialement &eacute;tudi&eacute;s pour &eacute;voluer dans des espaces restreint, ils sont dot&eacute;s d&rsquo;une transmission lat&eacute;rale basse autorisant des travaux tr&egrave;s proche des plantations sans risque de les accrocher. L&rsquo;ensemble du broyeur a &eacute;t&eacute; dessin&eacute; sans angle vifs et avec des carters et boulons profiler pour permettre &agrave; la v&eacute;g&eacute;tation de glisser sur l&rsquo;ensemble de la machine et pr&eacute;server les plants. Les TB2 int&egrave;grent la chambre de broyage &agrave; volume variable SSA permettant de moduler le retour de r&eacute;sidus dans le rotor et obtenir le meilleur compromis entre qualit&eacute; d&rsquo;affinage et puissance requise. Les rouleaux de terrage des TB2 sont &eacute;quip&eacute;s de s&eacute;rie des nouveaux paliers Longlife autolubrifiant sans graisseurs. Les broyeurs sont disponibles en 1m, 1,6m, 1,8m et 2m.

Leur transmission latérale autorise un travail au plus près des plantations. Ils sont disponibles en 1m, 1,6m, 1,8m et 2m.

Alpego présente les broyeurs viti-arbo TB2

La Teste Primeurs, leader de la distribution de fruits et l&eacute;gumes frais sur le Bassin d'Arcachon, vient Pomona TerreAzur. Cela va permettre &agrave; ce dernier de renforcer son ancrage local et d&eacute;velopper sa qualit&eacute; de service&nbsp;: sept tourn&eacute;es de livraisons et un service de d&eacute;pannage quotidien en fruits et l&eacute;gumes sont pr&eacute;vus.

Situ&eacute; &agrave; La Teste de Buch (Gironde), La Teste Primeurs dispose d&rsquo;une entrep&ocirc;ts de 600 m2. Sa client&egrave;le se compose essentiellement de primeurs et de p&acirc;tissiers. &nbsp;

Gironde : La Teste Primeurs rejoint Pomona TerreAzur

Dans le contexte de la transition &eacute;nerg&eacute;tique, Engie Green, acteur de r&eacute;f&eacute;rence des &eacute;nergies renouvelables en France, explore les possibilit&eacute;s offertes par l&rsquo;agrivolta&iuml;sme. Depuis un an, le groupe travaille avec l&rsquo;Herbip&ocirc;le de l'INRAe (unit&eacute; qui rassemble les installations exp&eacute;rimentales de ruminants en AuRA) qui a accept&eacute; d&rsquo;installer sur une de ses parcelles un d&eacute;monstrateur in&eacute;dit en France&nbsp;:<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 9 haies compos&eacute;es de 252 panneaux solaires verticaux dans des prairies d&rsquo;&eacute;levage bovin. Durant trois ans, les deux groupes pourront v&eacute;rifier leurs pr&eacute;dictions concernant la production &eacute;lectrique et les impacts environnemental, agronomique et zootechnique de l&#039;installation.
</aside>
<h2>&Eacute;viter les p&eacute;nuries de fourrages</h2>L&rsquo;INRAe &eacute;tudiera l&rsquo;impact de l&rsquo;installation sur les prairies permanentes en termes de qualit&eacute; de l&rsquo;air, de tassement des sols (d&ucirc; au chantier), de v&eacute;g&eacute;tation et de comportement animal.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Pour Catherine Picon-Cochard, directrice de recherche &agrave; l&rsquo;Institut, &laquo; l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ce projet photovolta&iuml;que r&eacute;side dans sa capacit&eacute; &agrave; pallier au manque de fourrage en &eacute;t&eacute; et &agrave; att&eacute;nuer les effets de la s&eacute;cheresse &raquo;. En plus de cr&eacute;er une ombre favorable &agrave; l&#039;enherbement et aux b&ecirc;tes, la position verticale des panneaux arrang&eacute;s en haies permet le passage des machines agricoles.
</aside>
Deux &eacute;cartements sont test&eacute;s&nbsp;: l&rsquo;un de&nbsp;12 m et l&rsquo;autre de 18 m. &Agrave; terme, un seul &eacute;cartement sera choisi pour &ecirc;tre dupliqu&eacute; sur les exploitations qui souhaiteront mettre en place ce syst&egrave;me. &laquo;&nbsp;Chaque projet photovolta&iuml;que doit &ecirc;tre adapt&eacute; au contexte agricole auquel il s&rsquo;adosse&nbsp;&raquo; explique Aline Chapulliot, responsable du service nouvelles offres chez Engie, qui &eacute;voque une forte demande &eacute;manant des exploitants. Ce qui motive les agriculteurs selon la responsable, c'est la recherche de moyens pour lutter contre les al&eacute;as climatiques, valoriser leurs terrains et cr&eacute;er de nouveaux revenus. Si l&rsquo;installation de panneaux solaires en position verticale peut para&icirc;tre contre-intuitive, Aline Chapulliot annonce un &eacute;cart de production &eacute;lectrique minime (5 &agrave; 10% en moins) par rapport aux panneaux inclin&eacute;s classiques, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;utilisation de panneaux bifaciaux (sensibles sur les deux faces).&nbsp;Leur orientation est-ouest leur permet de recevoir la lumi&egrave;re du matin et du soir,&nbsp;contrairement aux panneaux solaires inclin&eacute;s majoritairement expos&eacute;s en milieu de journ&eacute;e. &laquo; On fait souvent le reproche au solaire de tout envoyer au m&ecirc;me moment sur le r&eacute;seau. L&rsquo;enjeu est d&rsquo;injecter un nouveau profil de production, compl&eacute;mentaire &raquo; explique Aline Chapulliot. L&rsquo;&eacute;quipe technique d&rsquo;Engie aura 3 ans pour apporter des ajustements &agrave; l'installation afin d'optimiser la r&eacute;ception de la lumi&egrave;re en fonction des observations r&eacute;alis&eacute;es sur le terrain.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Au total, les haies devraient produire 100 kW/an (l&rsquo;&eacute;quivalent de la consommation &eacute;lectrique de 25 foyers moyens sur un an).
</aside>
<h2>L&rsquo;altitude, propice au solaire</h2>Pour qu&rsquo;un panneau solaire produise de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, seule la lumi&egrave;re compte. Paradoxalement, plus la chaleur est &eacute;lev&eacute;e, moins le panneau produira d'&eacute;lectricit&eacute;. Avec ses temp&eacute;ratures mod&eacute;r&eacute;es en &eacute;t&eacute;, la montagne repr&eacute;sente donc un terrain favorable &agrave; l&rsquo;implantation de projets photovolta&iuml;ques. C&rsquo;est pourquoi le site de Laqueuille, situ&eacute; &agrave; 1&nbsp;000 m&egrave;tres d&rsquo;altitude, est particuli&egrave;rement adapt&eacute; pour le d&eacute;monstrateur.

Le vendredi 14 octobre, Engie Green et l’INRAe inauguraient le projet Camelia, un démonstrateur agrivoltaïque installé à Laqueuille (63) ayant pour vocation de tester pendant 3 ans des haies solaires dans des prairies d’élevage.

Haies solaires : une première en France !

&laquo;&nbsp;Est consid&eacute;r&eacute; comme avortement, un avortement infectieux avec expulsion d&rsquo;un f&oelig;tus ou d&rsquo;un animal mort-n&eacute; ou succombant dans les 12 heures suivant la naissance, &agrave; l&rsquo;exclusion des avortements d&rsquo;origine manifestement accidentelle&nbsp;&raquo;. Tous les &eacute;levages sont concern&eacute;s et on estime &agrave; 2 % les femelles qui avortent chaque ann&eacute;e.<h2 style="text-align:justify;">Une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement (police sanitaire de la brucellose)</h2>Le 1er signe de la brucellose est l&rsquo;avortement d&rsquo;o&ugrave; une d&eacute;claration obligatoire de tout avortement chez les bovins ou tout &eacute;pisode abortif chez les petits ruminants (3 avortements ou plus sur une p&eacute;riode de 7 jours ou moins) &agrave; son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire avec une prise en charge par l&rsquo;Etat des frais li&eacute;s &agrave; ce contr&ocirc;le brucellose (frais de d&eacute;placement et d&rsquo;intervention du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, frais d&rsquo;analyses). Des causes multiples d&rsquo;o&ugrave; un diagnostic d&eacute;licatDe nombreux facteurs peuvent interrompre une gestation&nbsp;: traumatisme de la m&egrave;re en fin de gestation, anomalie du f&oelig;tus d&eacute;clenchant son expulsion, probl&egrave;me alimentaire, maladies... La plupart des avortements sont accidentels et cela explique que sur un avortement isol&eacute;, la probabilit&eacute; d&rsquo;en trouver la cause est faible. En revanche, lors d&rsquo;avortements multiples et rapproch&eacute;s, la cause infectieuse est plus probable. Les manifestations cliniques observ&eacute;es et les caract&eacute;ristiques &eacute;pid&eacute;miologiques peuvent parfois orienter vers une suspicion mais le recours au laboratoire est le plus souvent indispensable. Des crit&egrave;res ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finis pour d&eacute;terminer &agrave; partir de quel moment le recours &agrave; l&rsquo;analyse devient int&eacute;ressant (cf. Avortements - Seuils d&rsquo;intervention).De nombreux agents infectieux incrimin&eacute;sLa liste des bact&eacute;ries, virus ou parasites responsables d&rsquo;avortements est longue. Citons parmi les plus fr&eacute;quents l&rsquo;ehrlichiose, la BVD, la fi&egrave;vre Q, la n&eacute;osporose pour les bovins, la chlamydiose, la fi&egrave;vre Q, la toxoplasmose ou la salmonellose pour les petits ruminants. Certains de ces agents infectieux sont redoutables car&nbsp;contagieux et dou&eacute;s d&rsquo;un grand pouvoir d&rsquo;expansion intra et inter &eacute;levages. Ils sont souvent difficiles &agrave; combattre (&eacute;checs th&eacute;rapeutiques) et persistants par les animaux porteurs asymptomatiques et excr&eacute;teurs avec, pour certains, un risque pour l&rsquo;humain et, plus encore, la femme enceinte (fi&egrave;vre Q, toxoplasmose).Un diagnostic direct en PCR&hellip;Le diagnostic des avortements dans les &eacute;levages bovins, ovins et caprins se fait par mise en &eacute;vidence du pathog&egrave;ne &agrave; l&rsquo;aide de la PCR ou par culture bact&eacute;rienne pour la salmonellose et la list&eacute;riose. La pr&eacute;cocit&eacute; d&rsquo;intervention est d&eacute;terminante&nbsp;avec pr&eacute;l&egrave;vement d&egrave;s le deuxi&egrave;me avortement dans les 48 heures maximum. Cela garantit des &eacute;chantillons de qualit&eacute; pour le laboratoire et augmente le taux d&rsquo;&eacute;lucidation. &hellip; et indirect en s&eacute;rologiePour compl&eacute;ter le diagnostic, il est indispensable d&rsquo;effectuer des recherches compl&eacute;mentaires s&eacute;rologiques sur les avort&eacute;es et les cong&eacute;n&egrave;res. Cela permet de limiter les d&eacute;fauts de sensibilit&eacute; et de sp&eacute;cificit&eacute; des diagnostics directs, tout en donnant une image globale du troupeau concern&eacute; par les avortements.Un kit avortement avec l&rsquo;aide de la mutuelle sanitaire FRGDS Nouvelle-AquitaineDans le cadre d&rsquo;une harmonisation r&eacute;gionale, le kit avortement s&rsquo;adapte avec des fonds de la FRGDS Nouvelle-Aquitaine. Il met l&rsquo;accent sur les pathologies les plus rencontr&eacute;es dans chaque esp&egrave;ce. L&rsquo;aide aux analyses effectu&eacute;es sur l&rsquo;avort&eacute;e est de 50 %, compl&eacute;t&eacute;e par une prise en charge &agrave; 100 % des analyses effectu&eacute;es sur les cong&eacute;n&egrave;res (cf. Kit diagnostic GDS Creuse &ndash; FRGDS NA). Si cette premi&egrave;re &eacute;tape ne permet pas de d&eacute;terminer la cause des avortements, le v&eacute;t&eacute;rinaire peut &eacute;largir la recherche &agrave; d&rsquo;autres pathog&egrave;nes, en prenant en compte les &eacute;l&eacute;ments &eacute;pid&eacute;miologiques dont il dispose. Par exemple, un aspect &laquo;&nbsp;marbr&eacute;&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;cartonn&eacute;&nbsp;&raquo; du placenta peut orienter vers un avortement mycosique li&eacute; &agrave; l&rsquo;ingestion de fourrages contamin&eacute;s par Aspergillus.Une forte pr&eacute;valence de l&rsquo;ehrlichiose chez les bovins, une attention particuli&egrave;re vis &agrave; vis de la fi&egrave;vre QSur la campagne 2021 - 2022, 66 kits avortements bovins ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en Creuse. Le taux d&rsquo;&eacute;lucidation est de 30 % avec une forte pr&eacute;valence de l&rsquo;ehrlichiose (12 cas), de la fi&egrave;vre Q (3 cas) et de la n&eacute;osporose (4 cas). Pour les petits ruminants, 24 kits ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s avec un taux d&rsquo;&eacute;lucidation de 50 % (3 chlamydioses, 2 fi&egrave;vres Q, 5 toxoplasmoses). La FRGDS NA a particip&eacute; financi&egrave;rement sur la p&eacute;riode du 01/07/2021 au 30/06/2022 sur l&rsquo;utilisation de ces kits &agrave; hauteur de 2.310,00 &euro;. Lors de tout r&eacute;sultat positif, un courrier d&rsquo;explication concernant la maladie identifi&eacute;e (ces fiches sont disponibles sur notre site, onglet actions par esp&egrave;ce &ndash; avortements) vous est envoy&eacute; avec copie &agrave; votre v&eacute;t&eacute;rinaire. Une attention particuli&egrave;re est &agrave; apporter vis &agrave; vis de la fi&egrave;vre Q, maladie contagieuse &agrave; l&rsquo;homme (zoonose). Pour plus d&rsquo;informations, consultez la plaquette &laquo;&nbsp;Fi&egrave;vre Q &ndash; Mieux la conna&icirc;tre&nbsp;&raquo; sur notre site.Le diagnostic, premi&egrave;re &eacute;tape de la gestion d&rsquo;un &eacute;pisode abortifLe r&eacute;sultat obtenu doit &ecirc;tre interpr&eacute;t&eacute; avec son v&eacute;t&eacute;rinaire pour confirmer l&rsquo;&eacute;tiologie de l&rsquo;avortement. Au niveau de l&rsquo;&eacute;levage, la gestion sanitaire des avortements implique une application stricte de certaines mesures par le couple &eacute;leveur/v&eacute;t&eacute;rinaire afin d&rsquo;en limiter l&rsquo;impact sur le cheptel et l&rsquo;environnement (cf. Encadr&eacute;), un point annuel &laquo;&nbsp;performances de reproduction&nbsp;&raquo; devant &ecirc;tre fait pendant le Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;&nbsp;

Avortements : L’apparition d’avortements est source d’inquiétude et pénalise la productivité des élevages. Si la cause reste parfois inconnue, les outils de diagnostic permettent d’élucider un certain nombre de cas.

Avortements des ruminants. Une méthodologie précise à appliquer

Selon les premi&egrave;res estimations de l&rsquo;institut technique des ol&eacute;oprot&eacute;agineux Terres Inovia, la r&eacute;colte de tournesol 2022 s&rsquo;&eacute;tablirait &agrave; 1,7 millions de tonnes, soit pr&egrave;s de 5% de moins qu&rsquo;en 2021. Des chiffres qui d&eacute;&ccedil;oivent forc&eacute;ment dans un contexte d&rsquo;augmentation importante du nombre d&rsquo;hectares implant&eacute;s au printemps. Selon les donn&eacute;es des services Agreste du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture, les surfaces de tournesol avaient progress&eacute; de 23% sur un an. &laquo;&nbsp;&Agrave; l&rsquo;&eacute;poque des semis, il y a eu un mouvement important de motivation avec de gros espoir de production car les cultures de printemps n&rsquo;&eacute;taient pas en place lorsque le conflit ukrainien a d&eacute;but&eacute;. Les surfaces et les semences &eacute;taient disponibles&nbsp;&raquo;, retrace Gautier Le Molgat chez Agritel.<h2 class="Standard">Des rendements en berne</h2>Mais cette hausse importante des surfaces n&rsquo;a pas permis de compenser la baisse des rendements en lien avec le manque de pr&eacute;cipitations estivales. Le minist&egrave;re estime le rendement &agrave; 21,3 q/ha contre 27,4 q/ha en 2021. &laquo;&nbsp;Les situations sont tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. En nouvelle Aquitaine, les rendements se situent dans une fourchette entre 15 et 36 q/ha dans les sols les plus profonds ou qui ont pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;irrigations. En Occitanie le rendement moyen est faible et avoisine les 17 q/ha avec des situations extr&ecirc;mes de quelques quintaux par hectare de r&eacute;colte. Le rendement moyen est de 24 q/ha en r&eacute;gion Centre val de loire et de 20 q/ha dans le Grand Est avec dans les deux r&eacute;gions des variations entre 15 et 40q/ha&nbsp;&raquo;, commente Afsaneh Lellahi, directrice de l&rsquo;action r&eacute;gionale chez Terres Inovia. Dans les Landes, la Cuma Adour-Prot&eacute;oil, qui produit de l&rsquo;huile de tournesol &agrave; partir de la r&eacute;colte de ses adh&eacute;rents, confirme cette analyse. &laquo;&nbsp;Les rendements sont en baisse de 20 &agrave; 30%. Nous avons moins de volume apport&eacute; par les adh&eacute;rents. De ce fait nous allons devoir acheter &agrave; d&rsquo;autres agriculteurs ou &agrave; des organismes stockeurs&nbsp;&raquo;, confie Julien Saint Palais, le directeur de la structure. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/6/9/8/4938967-1-fre-FR/3b208713333b-istock-1345110321-jpg" alt="" height="836" width="1254" /><figcaption>Le minist&egrave;re estime le rendement moyen en tournesol &agrave; 21,3 q/ha contre 27,4 q/ha en 2021.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Pas de risque de p&eacute;nurie &agrave; l&rsquo;horizon</h2>Malgr&eacute; cette baisse de production et la crise ukrainienne qui se poursuit, la situation de 2022 avec des rayons vides d&rsquo;huile de tournesol et des industriels inquiets pour leurs approvisionnements ne devrait pas se reproduire. &laquo;&nbsp;Cela faisait longtemps que nous n&rsquo;avions pas eu une succession de deux r&eacute;coltes &agrave; ce niveau &eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;, rappelle Fran&ccedil;oise Labalette, responsable du p&ocirc;le amont au sein de Terres Univia, l&rsquo;interprofession des huiles et prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Selon les chiffres Agreste du minist&egrave;re, la production 2022 est effectivement en hausse de 19,6% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale.En tournesol ol&eacute;ique, les volumes fran&ccedil;ais devraient &ecirc;tre suffisants pour approvisionner les outils de triturations nationaux. &laquo;&nbsp;Compte tenu du contexte international, il devrait y avoir une augmentation de la trituration &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle fran&ccedil;aise ainsi qu&rsquo;un recours plus important &agrave; la production domestique. Il devrait m&ecirc;me y avoir des volumes export&eacute;s d&rsquo;huile de tournesol ol&eacute;ique&nbsp;&raquo;, se f&eacute;licite Fran&ccedil;oise Labalette. Elle rappelle &eacute;galement que le tournesol est partiellement d&eacute;cortiqu&eacute; dans un certain nombre de sites fran&ccedil;ais. &laquo;&nbsp;La coque peut &ecirc;tre utilis&eacute;e comme un biocombustile. Vu le contexte actuel de l&rsquo;&eacute;nergie, ce sera un vrai avantage&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la responsable de p&ocirc;le de Terres Univia.<h2 class="Standard">Vers des nouvelles provenances en tournesol linol&eacute;ique</h2>C&ocirc;t&eacute; tournesol linol&eacute;ique, la situation est un peu plus compliqu&eacute;e. La production fran&ccedil;aise ne sera probablement pas suffisante pour r&eacute;pondre &agrave; la demande et les imports d&rsquo;huile ukrainienne, qui repr&eacute;sentaient 120&nbsp;000 tonnes, n&rsquo;atteindront pas ce niveau en 2022. Faute de provenance ukrainienne, les imports d&rsquo;huile pourraient venir d&rsquo;autres pays de la mer Noire comme la Roumanie ou de Bulgarie. &laquo;&nbsp;La France est un producteur historique de tournesol ol&eacute;ique. Actuellement il est plus facile pour l&rsquo;Ukraine d&rsquo;exporter en grain vers les pays d&rsquo;Europe de l&rsquo;Est voisins qui ont eux les capacit&eacute;s de trituration&nbsp;&raquo;, analyse Fran&ccedil;oise Labalette. Elle &eacute;voque &eacute;galement des possibles compl&eacute;ments de provenances plus lointaines, type Afrique du Sud ou Argentine. &laquo;&nbsp;Mais il est encore trop t&ocirc;t pour confirmer ces hypoth&egrave;ses&nbsp;&raquo;, nuance-t-elle. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/7/9/8/4938970-1-fre-FR/fecac00e3777-istock-1211784651-jpg" alt="" height="836" width="1254" /><figcaption>Malgr&eacute; la baisse de production en France et la crise ukrainienne qui se poursuit, la situation de 2022 avec des rayons vides et des industriels inquiets pour leurs approvisionnements ne devrait pas se reproduire.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Le colza en substitution</h2>Le manque d&rsquo;huile de tournesol durant le printemps 2022 a engendr&eacute; un ph&eacute;nom&egrave;ne de substitution avec d&rsquo;autres huiles qui pourraient bien se poursuivre. &laquo;&nbsp;Avec les prix du tournesol qui ont augment&eacute; tr&egrave;s fortement et la tr&egrave;s bonne r&eacute;colte de colza, il y a une situation de compensation avec des acteurs qui se tournent vers cette production. La vraie question actuellement, c&rsquo;est celle du r&eacute;equilibrage entre les deux graines&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve Gautier Le Molgat. De son c&ocirc;t&eacute;, Fran&ccedil;oise Labalette confirme le potentiel de ce ph&eacute;nom&egrave;ne de substitution. &laquo;&nbsp;Il y a m&ecirc;me des usages dans des pays m&eacute;diterran&eacute;ens qui se tournent vers l&rsquo;huile de colza alors qu&rsquo;ils n&rsquo;en avaient jamais utilis&eacute; auparavant&nbsp;&raquo;, souligne-t-elle.<h2 class="Standard">Quid des surfaces en 2023&nbsp;?</h2>Si l&rsquo;approvisionnement fran&ccedil;ais en tournesol a &eacute;t&eacute; assur&eacute; par l&rsquo;augmentation des surfaces en 2022, la question se pose de la sole qui sera implant&eacute;e en 2023. &laquo;&nbsp;Les pr&eacute;visions actuelles sont favorables. Les intentions de semis s&rsquo;&eacute;l&egrave;vent &agrave; 900 000 hectares&nbsp;&raquo;, affirme Afsaneh Lellahi. D&rsquo;autant plus que les mauvais r&eacute;sultats en ma&iuml;s ne devraient pas encourager l&rsquo;augmentation de l&rsquo;assolement de cette c&eacute;r&eacute;ale l&rsquo;an prochain. &laquo;&nbsp;Vu le contexte de l&rsquo;ann&eacute;e, le tournesol a prouv&eacute; sa capacit&eacute; &agrave; r&eacute;sister malgr&eacute; la baisse des rendements&nbsp;&raquo;, confirme la directrice des affaires r&eacute;gionales chez Terres Inovia. Mais ces pr&eacute;visions pourraient fluctuer en fonction de l&rsquo;&eacute;volution des cours. &Agrave; sa petite &eacute;chelle, la Cuma Adour Proteoil craint d&eacute;j&agrave; l&rsquo;impact des niveaux de prix atteints cette ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Le co&ucirc;t de l&rsquo;huile va augmenter de par le prix de la graine mais aussi de l&rsquo;&eacute;nergie. Est-ce que &ccedil;a va passer avec le consommateur&nbsp;?&nbsp;&raquo;, s&rsquo;interroge Julien Saint Palais

Après une année 2022 qui a laissé planer le doute sur une potentielle pénurie d’huile de tournesol suite au déclenchement de la guerre en Ukraine, l’exercice à venir s’annonce plus serein. Terres Univia prévoit plus de trituration sur le territoire, ainsi qu’une utilisation accrue de graines française.

Tournesol : pas de risque de pénurie malgré des volumes en baisse

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 <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o.</figcaption>
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&ldquo;Sans la g&eacute;opolitique, les bilans sont lourds sur le bl&eacute;, le ma&iuml;s et le colza&rdquo;, indique C&eacute;dric Renault, qui envisage des perspectives baissi&egrave;res si le corridor maritime en Ukraine n&rsquo;est pas reconduit.&nbsp;Outre l&rsquo;&eacute;volution de la guerre entre la Russie et l&rsquo;Ukraine, les op&eacute;rateurs surveillent &eacute;galement de pr&egrave;s la situation en Chine, qui doit g&eacute;rer plusieurs crises : &eacute;conomique, immobili&egrave;re, sanitaire et g&eacute;opolitique avec le dossier de Taiwan.<aside class="read-also">
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VIDEO - Le corridor maritime permettant d’exporter des grains d’Ukraine prend fin le 19 novembre prochain. Comment vont évoluer les cours des matières premières agricoles pour la fin de l’année ? Éléments de réponse avec Cédric Renault, expert en matières premières chez Caceis.

[Météo des marchés agricoles] Les marchés suspendus au sort du corridor maritime

Ovins &ndash; Dans un contexte assez tendu au niveau des ventes en magasin, les abatteurs se montrent tr&egrave;s r&eacute;serv&eacute;s dans leurs achats. Les tarifs se maintiennent n&eacute;anmoins dans les bons agneaux de moins de 44kg, mais la vente est plus compliqu&eacute;e dans les lourds. Le niveau des prix &agrave; l&rsquo;import est tr&egrave;s comp&eacute;titif pour p&eacute;n&eacute;trer le march&eacute; fran&ccedil;ais. En brebis, les tarifs restent &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables, faute d&rsquo;offre suffisante dans les bonnes brebis. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le recul de la consommation sera tr&egrave;s p&eacute;nalisant pour le maintien des prix<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Manque de consommation

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;animation sur le march&eacute; du petit veau reste douloureuse avec toujours trop de v&ecirc;lage pour les besoins de mise en place dans les ateliers d&rsquo;engraissement fran&ccedil;ais. De nombreux veaux restent dirig&eacute;s vers l&rsquo;Espagne avec un march&eacute; &eacute;galement satur&eacute;. M&ecirc;me si les tarifs se maintiennent, les transactions demeurent s&eacute;lectives dans les Holsteins ou Normands avec une qualit&eacute; souvent tr&egrave;s commune. Les veaux de moindre conformation ou sans potentiel restent invendables, faute de d&eacute;bouch&eacute;s. La d&eacute;pression commerciale reste marqu&eacute;e dans les taupes, gris, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation. Les crois&eacute;s U lourds et les bons Limousins se maintiennent. Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;Les abattoirs parviennent encore &agrave; vendre leurs produits &agrave; un prix relativement &eacute;lev&eacute;, notamment gr&acirc;ce &agrave; la disponibilit&eacute; limit&eacute;e de lots pr&egrave;s &agrave; l'abattage. S&rsquo;il y a encore de la marge dans la progression des prix pratiqu&eacute;s, les abattoirs s'inqui&egrave;tent de la mont&eacute;e en fl&egrave;che de l'inflation qui impacte fortement le pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: M&ecirc;me le niveau de l&rsquo;offre restera exc&eacute;dentaire pour la demande. Les tarifs ne devraient n&eacute;anmoins plus bouger. Veaux de boucherie&nbsp;: La demande saisonni&egrave;re devrait progresser, d&egrave;s que les temp&eacute;ratures vont chuter<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Commerce difficiles, mais les prix se stabilisent.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; La fonte du cheptel m&egrave;re et le niveau &eacute;lev&eacute; des prix qui a aspir&eacute;, tout l&rsquo;&eacute;t&eacute; des animaux semi-finis dans les abattoirs compliquent le travail des engraisseurs qui de leur c&ocirc;t&eacute; doivent faire face &agrave; une hausse constante du prix des aliments et des &eacute;leveurs qui continuent de profiter de conditions climatiques convenables pour garder les animaux dans les prairies. Le commerce reste actif et anim&eacute; par les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont de gros besoins de rotation face &agrave; la demande des abattoirs dans la viande. Le commerce est souvent tr&egrave;s fluide sur les march&eacute;s pour des tarifs qui restent tr&egrave;s fermes que ce soit dans les animaux lourds &agrave; finition rapide ou dans le cheptel convenable plus l&eacute;ger &agrave; prolonger sur l&rsquo;hiver. La demande est peu soutenue dans le b&eacute;tail de moindre conformation ou m&eacute;diocre.Broutards &ndash; Alors que les offres saisonni&egrave;res sont en progression, le commerce reste assez fluide face &agrave; de nombreux d&eacute;bouch&eacute;s exports ou int&eacute;rieurs. La demande cible toujours les bons m&acirc;les Charolais ou Limousins U de conformation qui est le gage d&rsquo;une bonne croissance dans les ateliers. Les niveaux des prix restent &eacute;lev&eacute;s dans l&rsquo;ensemble des broutards de qualit&eacute;. &nbsp;Dans les plus l&eacute;gers, la demande pour l&rsquo;engraissement est &eacute;galement suivie pour la belle marchandise, mais la moyenne marchandise qui est plus nombreuse et a de plus en plus de mal &agrave; trouver preneur sans d&eacute;bouch&eacute; sur le march&eacute; espagnol pour les non-vaccin&eacute;s. Dans les femelles, l&rsquo;ambiance commerciale reste favorable face &agrave; une offre mesur&eacute;e qui couvre juste les besoins exprim&eacute;s que ce soit sur l&rsquo;Italie ou la France.&nbsp;&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les volumes auront tendance &agrave; progresser &agrave; l&rsquo;approche de l&rsquo;hiver. Broutards&nbsp;: M&ecirc;me si l&rsquo;offre tend &agrave; progresser, les tarifs resteront tr&egrave;s attractifs dans les bons broutards. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – La belle marchandise reste recherchée.

Bovins races allaitantes - Sur les march&eacute;s en vif, le climat commercial est un peu plus calme avec un plafonnement des prix dans le domaine des bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re avec un recul de la demande dans les tr&egrave;s bonnes Blondes d&rsquo;Aquitaine ou Parthenaises.&nbsp; Les tarifs se stabilisent dans les Limousines ou les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les Charolaises et l&rsquo;ensemble des g&eacute;nisses et vaches R de conformation se maintiennent sur un march&eacute; &eacute;quilibr&eacute;, mais qui tend &agrave; se durcir, faute de d&eacute;bouch&eacute;s suffisants dans le secteur aval.&nbsp; R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les sorties sont modestes face au recul global de la production et &agrave; la demande dans une production laiti&egrave;re qui voit ses tarifs revaloris&eacute;s. Ces volumes viennent se confronter &agrave; une demande qui se tasse s&eacute;rieusement avec les vacances et une fin de mois qui s&rsquo;annonce tr&egrave;s difficile dans les ventes. Les tarifs se maintiennent pour le moment dans les vaches Frisonnes, Normandes ou Montb&eacute;liardes convenables, mais la tendance se durcit avec un report de livraison dans certains abattoirs et un tri qui s&rsquo;annonce plus s&eacute;v&egrave;re dans les vaches de milieux de gamme et bas de gamme. La demande reste r&eacute;serv&eacute;e dans les taureaux de r&eacute;formes. Jeunes bovins &ndash; Les composantes du commerce des jeunes bovins restent inchang&eacute;es avec un niveau de l&rsquo;offre assez &eacute;lev&eacute;, mais qui correspond aux besoins des diff&eacute;rents march&eacute;s. Le march&eacute; int&eacute;rieur reste demandeur ainsi que l&rsquo;Allemagne. Le placement reste compliqu&eacute; sur l&rsquo;Italie. Les tarifs pratiqu&eacute;s sont sans grande &eacute;volution. . Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: Le recul des ventes dans les boucheries et les GMS sera p&eacute;nalisante avec des tarifs qui vont plafonner.&nbsp; Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: Faute de besoins suffisants, la tendance va s&rsquo;infl&eacute;chir avec un tri plus sensible dans les vaches de milieux et bas de gamme. Jeunes bovins&nbsp;: le commerce sera r&eacute;gulier pour des tarifs sans grand changement. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Commerce plus calme.

Bovins de boucherie &ndash;&nbsp;Alors que l&rsquo;ensemble des Fran&ccedil;ais voit s&rsquo;envoler le prix des &eacute;nergies et des mati&egrave;res premi&egrave;res, ces hausses p&eacute;nalisent &eacute;galement l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res &eacute;conomiques. Le bois, les m&eacute;taux ou les composants &eacute;lectroniques ont flamb&eacute; en quelques mois. Cet embrasement a des r&eacute;percussions importantes notamment sur les transports. Cela induit des changements majeurs dans les flux d&rsquo;approvisionnement. Dans le transport des animaux, les co&ucirc;ts sont &eacute;galement en forte hausse, et cela pour l&rsquo;ensemble des maillons de la fili&egrave;re&nbsp;: du ramasseur de veau aux livraisons de viande par les abattoirs dans les magasins. Dans un sch&eacute;ma de r&eacute;duction de la production, cela va engendrer des changements, avec une r&eacute;duction des mouvements inter r&eacute;gions et une plus grande attention dans l&rsquo;optimisation des transports et de leurs chargements.&nbsp;&nbsp; Le niveau &eacute;lev&eacute; du prix des carburants est &eacute;galement une lourde charge pour les implantations des cultures d&rsquo;automne, qui s&rsquo;ajoute au prix des engrais, du mat&eacute;riel, de l&rsquo;entretien et de tous les intrants. Dans le secteur animal, les charges sont &eacute;galement &eacute;lev&eacute;es&nbsp;: en un an, l&rsquo;indice IPAMPA viande est pass&eacute; de 104 &agrave; 136. Dans le m&ecirc;me temps, le prix des vaches Charolaises R est pass&eacute; de 4,10 &agrave; 5,27&euro; et le lait est pass&eacute; de 420&euro;/1000 l &agrave; 490&euro; annonc&eacute; derni&egrave;rement par le groupe Lactalis. Malgr&eacute; ces revalorisations de prix, la ferme France maigrit. Le recul de la production nationale se faire ressentir et inqui&egrave;te les grands op&eacute;rateurs du lait ou de la viande. Le fait le plus r&eacute;v&eacute;lateur est le niveau &eacute;lev&eacute; du prix des r&eacute;formes laiti&egrave;res &agrave; la veille des vacances de la Toussaint, alors que tous les pays de l&rsquo;UE sont &agrave; la baisse. Les n&eacute;gociations commerciales qui vont reprendre entre les industriels et les distributeurs seront une nouvelle fois tr&egrave;s rudes avec des hausses qui devront in&eacute;vitablement &ecirc;tre pass&eacute;es pour garder en vie notre tissu d&rsquo;&eacute;levage et de transformation. La revalorisation des prix de la viande ne peut pas &ecirc;tre pass&eacute;e que par le steak hach&eacute; qui est le seul produit indispensable aux familles. Les viandes de qualit&eacute; souffrent face &agrave; des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s, et des tarifs peu attrayants sur les &eacute;tals. Malgr&eacute; une communication active sur les Labels et les viandes rac&eacute;es, la consommation s&rsquo;&eacute;rode au profit des ventes dans le hach&eacute; (notamment surgel&eacute;). Une grande partie des viandes d&eacute;di&eacute;es aux fast-foods ou &agrave; la restauration sp&eacute;cialis&eacute;e en viande est d&rsquo;origine fran&ccedil;aise avec une volont&eacute; d&rsquo;afficher une bonne image aupr&egrave;s des &eacute;leveurs et des consommateurs. Les produits de l&rsquo;UE sont en revanche tr&egrave;s pr&eacute;sents dans la RHD, face aux &eacute;carts &eacute;normes de valorisation des pi&egrave;ces nobles. L&rsquo;activit&eacute; commerciale est un peu plus compliqu&eacute;e sur le march&eacute; de la viande avec des industriels qui doivent g&eacute;rer l&rsquo;ad&eacute;quation entre une demande qui se tasse &agrave; la veille des vacances et la fermeture des cantines, et une offre affaiblie par les travaux d&rsquo;implantation des c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver, mais &eacute;galement par des temp&eacute;ratures douces qui permet de retarder la rentr&eacute;e des animaux dans les b&acirc;timents. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

L’activité commerciale est un peu plus compliquée sur le marché de la viande avec des industriels qui doivent gérer l’adéquation entre une demande des ménages qui se tasse et des disponibilités amoindries par les travaux de saison.

Viande bovine : le recul des ventes calme les esprits

Le GIEE REGEN'AIR SOL en voyage d'&eacute;tudes au CanadaAfin de r&eacute;pondre &agrave; la demande des agriculteurs, la Chambre d'agriculture du&nbsp;Loiret a mont&eacute; en 2020 le Groupement d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique et environnemental (GIEE) R&eacute;g&eacute;n&rsquo; Air Sol. &laquo; Ce groupement a &eacute;t&eacute; initi&eacute; pour formaliser le groupe d&rsquo;agriculteurs travaillant d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; sur l&rsquo;agriculture de conservation dans le d&eacute;partement, explique Justin Guyard, charg&eacute; de projets &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture 45 et r&eacute;f&eacute;rent du groupement. Il s&rsquo;agissait au pr&eacute;alable d&rsquo;un groupe informel que nous avons voulu rassembler afin d&rsquo;aller plus loin sur ce th&egrave;me. &Agrave; l&rsquo;heure actuelle, vingt-cinq agriculteurs sont membres du GIEE R&eacute;g&eacute;n&rsquo;Air Sol.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/1/4/7/4937417-1-fre-FR/592c92dd7faa-canada-jpg" alt="" height="159" width="318" /></figure>

L'agriculture de conservation peu pratiqu&eacute;e en France En plus de se r&eacute;unir pour &eacute;changer sur leurs itin&eacute;raires techniques respectifs, les membres du GIEE souhaitaient en apprendre plus sur les pratiques de leurs homologues &eacute;trangers. &raquo; Ils voulaient b&eacute;n&eacute;ficier de v&eacute;ritables retours d&rsquo;exp&eacute;rience, pr&eacute;cise S&eacute;bastien Quentin, conseiller en grandes cultures au sein de la Chambre d&rsquo;agriculture 45 et second r&eacute;f&eacute;rent du GIEE. Il nous a alors sembl&eacute; int&eacute;ressant de pouvoir organiser un voyage&nbsp;d&rsquo;&eacute;tudes dans un pays o&ugrave; l&rsquo;agriculture de conservation est r&eacute;pandue depuis longtemps &laquo; . Selon Justin Guyard, &raquo; seulement 3 &agrave; 5 % des surfaces fran&ccedil;aises sont soumises &agrave; l&rsquo;agriculture de conservation. Au Canada, ce syst&egrave;me cultural est pratiqu&eacute; sur 40 % des surfaces agricoles.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/5/4/7/4937457-1-fre-FR/c35945a4b8e5-canada2-jpg" alt="" height="536" width="716" /></figure>

S'approprier les pratiques culturalesDix membres du GIEE se sont donc rendus au Canada durant une semaine, du 19 au 24 septembre dernier, pour obtenir les t&eacute;moignages d'agriculteurs pratiquant depuis pr&egrave;s de trente ans l&rsquo;agriculture de conservation. &laquo; Le but de ce voyage &eacute;tait d&rsquo;analyser les diff&eacute;rences r&eacute;glementaires et techniques pour que les agriculteurs Loir&eacute;tains puissent se les&nbsp;approprier et les adapter &agrave; leur syst&egrave;me &raquo;, pr&eacute;cise S&eacute;bastien QUENTIN.&nbsp; &Agrave; l'avenir, de nouveaux voyages d'&eacute;tudes devraient &ecirc;tre propos&eacute;s. Et &agrave; Ch&acirc;tillon-Coligny, durant la pr&eacute;sentation de la plateforme Adarel le 2 juin prochain, un essai comparatif des diff&eacute;rences technico-&eacute;conomiques d&rsquo;implantation d&rsquo;un bl&eacute; apr&egrave;s du ma&iuml;s grain sera pr&eacute;sent&eacute; afin de d&eacute;voiler les modalit&eacute;s d&rsquo;implantation conduites en agriculture de conservation.


 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/9/4/4/7/4937449-1-fre-FR/a1339d11ead4-groupe-jpg" alt="" height="537" width="954" /></figure>

+d'infos :Pour tout renseignement sur l'agriculture de conservation et le GIEE R&eacute;g&eacute;n'Air Sol,contacter S&eacute;bastien Quentin au 02.38.92.53.63 ou Justin Guyard au 02.38.92.20.70.&nbsp;

Afin de répondre aux attentes des agriculteurs, la Chambre d’agriculture du Loiret a créé en 2020, le Groupement d’intérêt économique et environnemental Régén’Air Sol.

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