&laquo;&nbsp;Je veux venir &agrave; bout du fardeau normatif auquel sont soumis les agriculteurs et dont ils r&eacute;clament d&rsquo;&ecirc;tre lib&eacute;r&eacute;s depuis des mois&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;a fait savoir la ministre de l&rsquo;Agriculture &agrave; l&rsquo;occasion de la visite d&rsquo;une exploitation dans le Loiret ce samedi.Apr&egrave;s le &laquo;&nbsp;choc&nbsp;&raquo; de simplification annonc&eacute; le 31 octobre avec l&rsquo;instauration d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/simplification-un-controle-unique-par-exploitation-et-par-an" target="_blank">contr&ocirc;le unique par exploitation et par an</a>, c&rsquo;est en quelque sorte&nbsp;les premi&egrave;res r&eacute;pliques qu&rsquo;Annie Genevard a d&eacute;voil&eacute;es, tout en affirmant que la premi&egrave;re s&eacute;rie de simplifications annonc&eacute;es ce jour &laquo;&nbsp;sera suivie de beaucoup d&rsquo;autres &raquo;. Ces annonces interviennent &agrave; l&rsquo;issue d&rsquo;une nouvelle vague&nbsp;de mobilisations, les r&eacute;seaux FNSEA et JA ayant choisi cette semaine la th&eacute;matique des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-un-climat-de-rivalite-tendue-les-agriculteurs-poursuivent-leur-mobilisation" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;entraves&nbsp;&raquo; et des &laquo;&nbsp;normes&nbsp;&raquo;</a>, avant de s&rsquo;attaquer &agrave; la question <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-les-entraves-le-revenu-au-centre-des-prochaines-actions-de-la-fnsea-et-des-ja" target="_blank">des revenus les 9 et 10 d&eacute;cembre</a>, &agrave; l'amorce des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi" target="_blank">n&eacute;gociations commerciales entre industriels et grande distribution</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-la-boulette-bresilienne-la-concorde-nationale-et-le-big-mac-trumpien" target="_blank" title="">UE-Mercosur&nbsp;: la boulette br&eacute;silienne, la concorde nationale et le Big Mac trumpien</a>
</aside>
De son c&ocirc;t&eacute;, la Coordination a multipli&eacute; les coups d&rsquo;&eacute;clats dans de nombreux d&eacute;partements tandis que la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a poursuivi ses actions contre le Mercosur et &laquo;&nbsp;pour la d&eacute;fense du revenu paysan&nbsp;&raquo; et la transition agro&eacute;cologique.<h2>&laquo;&nbsp;Rendez-vous mensuel&nbsp;de la simplification &raquo; et &laquo;&nbsp;Dites-le-nous une fois &raquo;</h2>Pour d&eacute;montrer son activisme en la mati&egrave;re,&nbsp;le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce convoquer les organisations agricoles aux futurs &laquo; Rendez-vous de la simplification &raquo;&nbsp;que la ministre s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; renouveler tous les mois &laquo;&nbsp;jusqu&rsquo;&agrave; ce que ce travail permette de venir &agrave; bout m&eacute;thodiquement de tous les freins &agrave; la production, d&egrave;s lors qu&rsquo;ils ne sont pas justifi&eacute;s par les exigences li&eacute;es &agrave; la sant&eacute; humaine ou &agrave; la qualit&eacute; de l&rsquo;environnement, non n&eacute;gociables&nbsp;&raquo;.Le minist&egrave;re inaugurera par ailleurs au premier trimestre 2025 le dispositif&nbsp; exp&eacute;rimental &laquo; Dites-le-nous une fois &raquo;, &eacute;vitant aux diff&eacute;rentes administrations de redemander aux agriculteurs une pi&egrave;ce dont l&rsquo;une dispose d&eacute;j&agrave;.<h2>Pac&nbsp;: versement des acomptes align&eacute; sur la r&eacute;glementation europ&eacute;ene</h2>En ce qui concerne les aides de la Pac, le minist&egrave;re indique que &laquo;&nbsp;les acomptes des aides PAC seront vers&eacute;s &agrave; tous les agriculteurs d&egrave;s la date permise par la r&eacute;glementation communautaire, y compris en cas de contr&ocirc;le&nbsp;&raquo;. Cet ajustement ouvre potentiellement la voie au versement des aides bio en octobre (comme les DPB, paiement redistributif, &eacute;cor&eacute;gime, aide compl&eacute;mentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs, aides bovine, ovine et caprine, ICHN), et non plus entre mai et juin de l&rsquo;ann&eacute;e suivante, une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-et-le-nouveau-gouvernement-une-petite-foi-de-grosses-attentes" target="_blank">revendication r&eacute;it&eacute;r&eacute;e r&eacute;cemment par la FNAB</a>. Par ailleurs, les informations Telepac relatives &agrave; l&rsquo;admissibilit&eacute; des parcelles seront d&eacute;sormais doubl&eacute;es d&rsquo;un envoi par mail.<h2>OFB&nbsp;: cachez cette arme que je ne saurais voir</h2>Voil&agrave; une annonce symbolique qui signe une grande victoire pour la profession au risque de faire grincer des dents du c&ocirc;t&eacute; des d&eacute;fenseurs des causes environnementales, mais sans exclusive : &laquo;&nbsp;Il est demand&eacute; au directeur g&eacute;n&eacute;ral [de l&rsquo;OFB] d&rsquo;assurer de mani&egrave;re imm&eacute;diate la&nbsp;dissimulation des armes&nbsp;lors des contr&ocirc;les en exploitation&nbsp;&raquo; au moyen d&rsquo;&laquo; &eacute;tuis inside &raquo;. Par ailleurs, l&rsquo;usage de cam&eacute;ras pi&eacute;ton sera d&eacute;ploy&eacute; progressivement, ce qui, selon le minist&egrave;re &laquo;&nbsp;contribuera &agrave; apaiser les choses&nbsp;&raquo;. Sur ce point, les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de la Transitons &eacute;cologique annoncent une mission flash de six semaines&nbsp;avec l&rsquo;objectif de faire des propositions op&eacute;rationnelles pour&nbsp;&laquo;&nbsp;am&eacute;liorer les relations entre cet &eacute;tablissement [l&rsquo;OFB] et le monde agricole&nbsp;&raquo;. L&rsquo;OFB se voit au passage rappeler l&rsquo;inclusion de ses missions de contr&ocirc;le dans le p&eacute;rim&egrave;tre du contr&ocirc;le unique, sous-entendant une coordination au sein des Missions inter-services agriculture (MISA).<h2>Phytos&nbsp;: acc&eacute;l&eacute;rer les proc&eacute;dures d&rsquo;autorisation et de reconnaissance mutuelle</h2>Afin de pallier les usages orphelins ou mal pourvus d&rsquo;une part, et d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;examen des demandes de&nbsp;reconnaissance mutuelle d&rsquo;autorisation de mise sur le march&eacute; d'autre part, le minist&egrave;re va demander &agrave; l&rsquo;Anses de prioriser les demandes d&rsquo;autorisation de mise sur le marche de produits phytosanitaires, sur la base de recommandations coll&eacute;giales (incluant&nbsp;les repr&eacute;sentants agricoles, l'INRAE et les instituts techniques), dans le respect des &laquo;&nbsp;pr&eacute;rogatives&nbsp;&raquo;, de l'&laquo;&nbsp;expertise&nbsp;&raquo; et de l&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;ind&eacute;pendance&nbsp;&raquo; de l&rsquo;agence sanitaire.&nbsp;A cet effet, un &laquo;&nbsp;Conseil d&rsquo;orientation pour la protection des cultures&nbsp;&raquo; sera cr&eacute;&eacute; par d&eacute;cret.L&rsquo;annonce devrait satisfaire les agriculteurs mais aussi les firmes. Au cours de sa conf&eacute;rence de presse annuelle il y a quelques semaines, BASF France ne r&eacute;clamait pas autre chose. &laquo;&nbsp;La reconnaissance mutuelle n&rsquo;est pas &agrave; son fort au niveau fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, d&eacute;clarait Lucie Meyer, directrice du D&eacute;partement innovation, durabilit&eacute; et r&eacute;putation), citant des retards de mise ne march&eacute; de &laquo;&nbsp;deux, trois ou quatre ans&nbsp;&raquo; par rapport &agrave; des pays comme l&rsquo;Espagne ou l&rsquo;Italie, induisant des situations de &laquo;&nbsp;concurrence d&eacute;loyale&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;d&rsquo;imports parall&egrave;les&nbsp;&raquo;. L&rsquo;entreprise &eacute;voquait &eacute;galement des process &laquo;&nbsp;peu flexibles&nbsp;&raquo; s&rsquo;agissant du d&eacute;p&ocirc;t des dossiers d&rsquo;homologation &laquo;&nbsp;Si on d&eacute;pose des nouvelles donn&eacute;es, c&rsquo;est comme si on recommen&ccedil;ait le processus &agrave; z&eacute;ro, pour cinq, six ans&nbsp;&raquo;.<h2>Plan d&rsquo;action nitrates&nbsp;: vers des assouplissements</h2>Par circulaire, le minist&egrave;re demande aux pr&eacute;fets de R&eacute;gion de &laquo;&nbsp;mobiliser tout le champ des&nbsp;d&eacute;rogations&nbsp;qui leur est offert&nbsp;&raquo; et d&rsquo;engager avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e un processus de r&eacute;vision des&nbsp;Plan d&rsquo;action r&eacute;gionaux (PAR),&nbsp;avec pour objectif, sous quatre&nbsp;mois, de rendre le&nbsp;PAR plus &laquo; lisible&nbsp;&raquo; et plus &laquo; compr&eacute;hensible &raquo;&nbsp;par les agriculteurs et plus &laquo; efficace &raquo;&nbsp;au regard des objectifs environnementaux.<h2>Gestion de l&rsquo;eau&nbsp;: guichet unique et guide p&eacute;dagogique</h2>Les minist&egrave;res de la Transition &eacute;cologique et de l&rsquo;Agriculture vont cr&eacute;er un&nbsp;guichet unique d&rsquo;information&nbsp;d&eacute;di&eacute; &agrave; la profession tandis qu&rsquo;un guide p&eacute;dagogique sortira d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, &laquo;&nbsp;afin de faciliter la compr&eacute;hension de la r&eacute;glementation qui s&rsquo;applique &agrave; l&rsquo;entretien des cours d&rsquo;eau et des foss&eacute;s&nbsp;&raquo;. Les demandes de simplification exprim&eacute;es par la profession seront relay&eacute;es dans la prochaine Conf&eacute;rence nationale sur l&rsquo;eau annonc&eacute;e par le Premier ministre dans son discours de politique g&eacute;n&eacute;rale.<h2>ICPE&nbsp;: booster les instructions</h2>Concernant le r&eacute;gime des installations class&eacute;es pour l&rsquo;environnement (ICPE), le minist&egrave;re indique qu&rsquo;une circulaire va &ecirc;tre adress&eacute;e aux pr&eacute;fets pour&nbsp;optimiser les capacit&eacute;s d&rsquo;instruction des projets d&rsquo;&eacute;levage, raccourcir les d&eacute;lais et privil&eacute;gier les contr&ocirc;les &agrave; vocation p&eacute;dagogique pour les r&eacute;cents install&eacute;s.<h2>Calendrier des travaux agricoles&nbsp;: territorialiser le cadre juridique</h2>Concernant la d&eacute;concentration des d&eacute;cisions relatives aux travaux agricoles, le minist&egrave;re entend d&eacute;l&eacute;guer au niveau local la fixation des dates autoris&eacute;es pour r&eacute;aliser les chantiers, &laquo; au maximum de ce que permet la r&eacute;glementation communautaire &raquo;.

Après le « choc » du contrôle unique, le ministère de l'Agriculture a fait plusieurs annonces en guise de premières répliques, avec en prime les « Rendez-vous mensuels de la simplification », avant l’instauration de l’outil numérique « Dites-le-nous une fois », permettant aux administrations de ne pas redemander une pièce dont l’une dispose déjà.

Eau, phytos, nitrates, OFB… : après le « choc » de simplification, les répliques

Avec une humidit&eacute; quasi constante au niveau des prairies, l&rsquo;ann&eacute;e 2024 est favorable &agrave; une infestation parasitaire &eacute;lev&eacute;e des animaux. Depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000 la strat&eacute;gie de lutte mise en place sur la station est bas&eacute;e sur le diagnostic pour n&rsquo;utiliser un traitement que si n&eacute;cessaire. Les tests sanguins concernent les veaux (grande douve et strongles gastro-intestinaux) et les animaux de 18 mois (strongles gastro-intestinaux). Des analyses coprologiques sont r&eacute;alis&eacute;es en automne sur les vaches pour principalement suivre l&rsquo;infestation en paramphistome. Chaque s&eacute;quence de contr&ocirc;le concerne 5 individus par cat&eacute;gorie.R&eacute;sultats des tests sanguinsLa s&eacute;rologie grande douve s&rsquo;&eacute;tant av&eacute;r&eacute;e n&eacute;gative pour les veaux charolais et limousins, aucun traitement ne sera effectu&eacute;. L&rsquo;absence de grande douve depuis plusieurs ann&eacute;es dans les foies des animaux abattus nous conforte dans notre choix. Concernant les strongles gastro-intestinaux, la situation d&rsquo;infestation est diff&eacute;rente suivant les cheptels. En agriculture biologique les r&eacute;sultats des tests r&eacute;alis&eacute;s en d&eacute;but d&rsquo;&eacute;t&eacute;, sur les animaux alors &acirc;g&eacute;s de 16 mois suite &agrave; une suspicion d&rsquo;infestation, montraient des taux assez &eacute;lev&eacute;s de pepsinog&egrave;ne sanguin sur quelques individus. Les retours d&rsquo;analyses sur les veaux (20 % pr&eacute;sentent un taux &eacute;lev&eacute;) nous conduisent &agrave; la mise en place d&rsquo;un traitement sur les broutards et animaux en deuxi&egrave;me&nbsp;&nbsp; ann&eacute;e&nbsp;&nbsp; de&nbsp; p&acirc;turage.&nbsp; Celui-ci&nbsp;&nbsp; a&nbsp;&nbsp; &eacute;t&eacute;&nbsp;&nbsp; r&eacute;alis&eacute;&nbsp;&nbsp; d&eacute;but octobre avec un antiparasitaire &agrave; action imm&eacute;diate sans r&eacute;manence (L&eacute;vamisol) avec retour au p&acirc;turage des bovins. En agriculture conventionnelle, les veaux sont faiblement infest&eacute;s et l&rsquo;immunit&eacute; en cours d&rsquo;installation. Les g&eacute;nisses de 18 mois non pas &eacute;t&eacute; pr&eacute;lev&eacute;es car aucuns signes ext&eacute;rieurs ne permettent de suspecter une infestation. Leur p&acirc;turage estival s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute; essentiellement sur des cultures annuelles (sorgho, moha, teff grass) ce qui r&eacute;duit fortement le risque de contamination. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/4/3/6433469-1-fre-FR/057b4876cc06-graphe-article1-png" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="324" width="471" /></figure>

</div>
R&eacute;sultats des coprologiesLes comptages r&eacute;alis&eacute;s dans les bouses des vaches charolaises ne mettant aucun risque parasitaire en &eacute;vidence (notamment paramphistome). Aucun traitement ne sera effectu&eacute;. Les vaches limousines n&rsquo;ont pas encore &eacute;t&eacute; pr&eacute;lev&eacute;es.

L'année 2024 présente un risque élevé d'infestation parasitaire chez les animaux d'élevage, avec des situations variées selon les cheptels, nécessitant une approche diagnostique personnalisée pour déterminer les traitements appropriés.

Parasites en élevage : un défi aux multiples visages

Apr&egrave;s deux premi&egrave;res s&eacute;quences de mobilisation, la premi&egrave;re <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-s-agricole-s-mercosur-la-france-derriere-les-agriculteurs-mais" target="_blank">aux accents anti-Mercosur</a> et la seconde visant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-un-climat-de-rivalite-tendue-les-agriculteurs-poursuivent-leur-mobilisation" target="_blank">les &laquo;&nbsp;entraves&nbsp;&raquo; et les &laquo;&nbsp;normes&nbsp;&raquo;</a>, la FNSEA et les JA ont programm&eacute; un troisi&egrave;me temps de mobilisation, les 9 et 10 d&eacute;cembre prochain, conform&eacute;ment &agrave; leur &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quatre-urgences-et-quatre-semaines-de-mobilisation-pour-les-ja-et-la-fnsea" target="_blank">feuille de route&nbsp;</a>&raquo; &eacute;nonc&eacute;e &agrave; la mi-novembre. Ce troisi&egrave;me temps ciblera la question du revenu, au moment o&ugrave; les n&eacute;gociations commerciales entre industriels et distributeurs vont entrer dans le vif du sujet, conditionnant une partie de la r&eacute;mun&eacute;ration, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/promotions-penalites-rapports-de-force-ce-que-change-la-loi-egalim-3" target="_blank">les lois Egalim</a> &eacute;tant cens&eacute;es sanctuariser le prix de la mati&egrave;re premi&egrave;re agricole par la prise en compte d&rsquo;indicateurs de co&ucirc;ts de production pour un certain nombre de fili&egrave;res, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/surtaxes-chinoises-mercosur-les-filieres-animales-sur-le-qui-vive" target="_blank" title="">dont la viande bovine, parmi les plus vuln&eacute;rables</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-ue-mercosur-un-ocean-de-distorsions-de-concurrence-et-de-differentiels-de-competitivite" target="_blank" title="">[Dossier] UE-Mercosur : un oc&eacute;an de distorsions de concurrence et de diff&eacute;rentiels de comp&eacute;titivit&eacute;</a>
</aside>
Toutefois, le groupe de suivi des lois Egalim du S&eacute;nat, qui a publi&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi" target="_blank">son rapport d&rsquo;&eacute;valuation relatif aux n&eacute;gociations de l&rsquo;hiver dernier</a>, fait le constat que la construction du prix en marche avant fait plut&ocirc;t du sur-place, appelant le gouvernement &agrave; faire appliquer la loi et &agrave; &laquo;&nbsp;syst&eacute;matiser les sanctions&nbsp;&raquo; en cas de manquement, avant de songer &agrave; l&eacute;gif&eacute;rer &agrave; nouveau via <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank">une loi Egalim 4</a>.<h2>Le risque d&rsquo;une remise &agrave; &laquo;&nbsp;z&eacute;ro&nbsp;&raquo;</h2>Encore faudra-t-il que le gouvernement ait une assise durable pour porter devant la repr&eacute;sentation nationale la reprise et la poursuite de l&rsquo;examen du projet de loi d&rsquo;orientation agricole, et &agrave; plus court terme, le vote du projet de loi de finances et celui du financement de la s&eacute;curit&eacute; sociale, interf&eacute;rant notamment avec la r&eacute;forme des retraites agricoles. Sur les ondes de RMC vendredi, le pr&eacute;sident de la FNSEA a dit craindre les cons&eacute;quences d&rsquo;une &eacute;ventuelle censure du gouvernement de Michel Barnier, susceptible d&rsquo;entraver les chantiers de r&eacute;forme en cours, craignant une remise &agrave; &laquo;&nbsp;z&eacute;ro&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas tenable&nbsp;&raquo;, a&nbsp;lanc&eacute; Arnaud Rousseau &agrave; l&rsquo;adresse des d&eacute;put&eacute;s de toutes sensibilit&eacute;s.

Les deux syndicats appellent de nouveau à des actions les 9 et 10 décembre, tout en s’inquiétant d’un risque de censure du gouvernement, qui pourrait tout remettre à « zéro ».

Après les « entraves », le revenu au centre des prochaines actions de la FNSEA et des JA

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les sorties hivernales sont plus &eacute;toff&eacute;es avec des &eacute;leveurs qui se s&eacute;parent des animaux avant la rentr&eacute;e en b&acirc;timent pour l&rsquo;hiver. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste cependant assez r&eacute;guli&egrave;re avec des engraisseurs qui adaptent leur position en fonction de la r&eacute;sistance &agrave; la baisse des diff&eacute;rentes cat&eacute;gories d&rsquo;animaux. Les tr&egrave;s bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousines ou Charolaises r&eacute;sistent mieux que les crois&eacute;es avec un tri plus sensible dans la moyenne marchandise &agrave; finir tardivement sur l&rsquo;hiver ou au printemps.Broutards &ndash; Les volumes commercialis&eacute;s cette semaine sont plus &eacute;lev&eacute;s, avec une progression de l&rsquo;offre en animaux vaccin&eacute;s, en fonction des r&eacute;gions et de l&rsquo;implication des &eacute;leveurs dans la protection de leurs troupeaux. Cette gamme de marchandise est pris&eacute;e par les exportateurs, notamment vers un march&eacute; espagnol qui a &eacute;t&eacute; priv&eacute; de marchandises pendant de longues semaines. Les broutards vaccin&eacute;s dopent le march&eacute; et entra&icirc;nent les autres gammes de marchandise d&eacute;pist&eacute;e pour l&rsquo;export vers le march&eacute; italien. Les niveaux de prix sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s et engendrent de nombreuses questions chez les engraisseurs italiens qui b&eacute;n&eacute;ficient pourtant de tarifs tr&egrave;s r&eacute;mun&eacute;rateurs dans le jeune bovin. En quelques mois, le march&eacute; a chang&eacute; d&rsquo;&eacute;chelle avec des tarifs 0,80&euro;/kg vif au-dessus de l&rsquo;an pass&eacute;. Les prix actuels sont au niveau des co&ucirc;ts de production, diffus&eacute;s par l&rsquo;institut de l&rsquo;&eacute;levage, voire au-dessus dans les Limousins et les Blonds d&rsquo;Aquitaine.Le commerce est fluide sur l&rsquo;ensemble des march&eacute;s, avec une saine concurrence entre les diff&eacute;rents acteurs de l&rsquo;export, et la demande int&eacute;rieure. Les tarifs se maintiennent sans difficult&eacute; dans les Charolais, Limousins, Blonds d&rsquo;Aquitaine, Aubracs ou Salers, avec des &eacute;carts de valorisation qui sont n&eacute;anmoins observ&eacute;s en fonction du statut sanitaire des animaux. L&rsquo;animation commerciale est &eacute;galement assez r&eacute;guli&egrave;re dans le b&eacute;tail plus commun, m&ecirc;me si les acheteurs se montrent plus r&eacute;ticents dans les sujets l&eacute;gers (plus faciles). Dans les femelles, l&rsquo;activit&eacute; commerciale reste fluide avec des tarifs toujours tr&egrave;s attractifs dans les bonnes Charolaises pr&eacute;par&eacute;es pour l&rsquo;export.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les sorties saisonni&egrave;res vont entra&icirc;ner un tri plus sensible dans le b&eacute;tail de second choix. Le bon maigre va se maintenir. Broutards&nbsp;: L&rsquo;offre en sujets vaccin&eacute;e progresse, mais elle restera insuffisante pour la demande. Cela sera moins le cas sur le d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Les tarifs resteront tr&egrave;s attractifs pour les &eacute;leveurs.&nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Les broutards vaccinés dope le marché.

Bovins de boucherie &ndash; Sur les march&eacute;s conventionnels, le niveau de l&rsquo;offre permet de tenir les prix dans les femelles haut de gamme ou de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Ces animaux ont des co&ucirc;ts &eacute;lev&eacute;s de production, notamment chez les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont subi la forte progression des prix dans le maigre. Le commerce garde un certain &eacute;quilibre avec des tarifs qui se tiennent dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Aubracs, Limousines ou les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re, mais &eacute;galement dans les vaches R correctement finies. Le commerce est plus calme dans le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme avec une meilleure couverture des besoins &agrave; cette saison o&ugrave; les &eacute;leveurs trient les animaux qu&rsquo;ils ne veulent pas hiverner.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les ventes de viande hach&eacute;e fra&icirc;che sont s&eacute;rieusement impact&eacute;es en cette fin de mois par les achats non alimentaires. Le surgel&eacute; r&eacute;siste mieux avec un prix souvent plus abordable pour les familles. Les viandes d&rsquo;importation sont de nouveau dans le collimateur des &eacute;leveurs qui souhaitent une plus grande proportion de viande fran&ccedil;aise notamment dans les fast-foods. De leur c&ocirc;t&eacute;, les grands groupes font valoir leur grande implication sur le march&eacute; fran&ccedil;ais avec de nombreux contrats mis en place, mais qui ne repr&eacute;sentent qu&rsquo;une partie de leurs besoins. Apr&egrave;s une semaine, o&ugrave; les abatteurs soucieux du recul de l&rsquo;offre avaient relev&eacute; leurs prix, les volumes se sont renforc&eacute;s notamment dans les r&eacute;gions touch&eacute;es par la neige. Les sorties ont &eacute;t&eacute; plus abondantes sur la Normandie. Les industriels ont stabilis&eacute; leurs tarifs pour cette semaine sur les vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes.Jeunes bovins &ndash; Les disponibilit&eacute;s restent insuffisantes avec des abatteurs qui se pr&eacute;parent pour couvrir les besoins &agrave; l&rsquo;export &agrave; l&rsquo;approche des f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Les volumes mis en place pour cette p&eacute;riode devraient &ecirc;tre plus &eacute;toff&eacute;s avec des &eacute;leveurs qui veulent profiter de tarifs tr&egrave;s soutenus. La tendance reste haussi&egrave;re dans l&rsquo;ensemble des Charolais, Limousins, Blonds d&rsquo;Aquitaine ou des autres races allaitantes. En Italie, la p&eacute;nurie d&rsquo;offres engendre une grande fermet&eacute; des prix.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: La viande de qualit&eacute; bouch&egrave;re sera fournie par les nombreux concours. Les prix seront stables sur les march&eacute;s dans les femelles viand&eacute;es. Le tri sera plus sensible dans le b&eacute;tail d&rsquo;entr&eacute;e de gamme avec plus de sorties saisonni&egrave;res. &nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le march&eacute; sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des cours stables.&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: La tendance haussi&egrave;re de ces derni&egrave;res semaines va s&rsquo;amoindrir pour arriver &agrave; une stabilisation sur la mi-d&eacute;cembre. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Grande fermeté des prix pour les jeunes bovins

Il n&rsquo;y aura pas de quatri&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration sur la ferme familiale. Pascal et Anne Moll&eacute;, respectivement 58 et 54 ans, mari et femme associ&eacute;s au sein du Gaec Le Marronnier &agrave; Grosbreuil (85), ont d&eacute;sormais bien int&eacute;gr&eacute; le fait qu&rsquo;aucun de leurs trois enfants n&rsquo;est int&eacute;ress&eacute; par le m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur. Ni m&ecirc;me leur famille &eacute;largie ou leur entourage&nbsp;: personne ne semble tent&eacute; par la reprise de leur ferme de 100 hectares, 100 vaches et 800&nbsp;000 litres de lait livr&eacute;s &agrave; la coop&eacute;rative Terra Lacta.Pas question cependant pour le couple de renoncer &agrave; la transmission de leur ferme, dans laquelle ils se sont investis depuis 37 ans pour Pascal et 25 ans pour Anne. En plus de la production laiti&egrave;re, Pascal y a d&eacute;velopp&eacute; sa passion pour la g&eacute;n&eacute;tique Prim&rsquo;Holstein. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une passion qui dure&nbsp;&raquo;, assure-t-il.<h2>S&rsquo;arr&ecirc;ter avant d&rsquo;&ecirc;tre us&eacute;s</h2>Ce qui ne va pas durer, en revanche, en tout cas, pas trop longtemps, c&rsquo;est leur carri&egrave;re professionnelle&nbsp;: &laquo;&nbsp;On a envie de repos, on veut s&rsquo;arr&ecirc;ter avant d&rsquo;&ecirc;tre us&eacute;s et on veut transmettre dans les meilleures conditions&nbsp;&raquo;. Le &laquo;&nbsp;d&eacute;clic&nbsp;&raquo; de cette envie commune, ils l&rsquo;ont eu il y a un an, alors <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/j-adore-mon-metier-d-eleveur-mais-a-55-ans-j-ai-envie-de-faire-autre-chose" target="_blank">qu&rsquo;un de leurs amis t&eacute;moignait dans le cadre du salon Tech&rsquo;&eacute;levage de La Roche sur Yon (85)</a>. Et c&rsquo;est dans ce m&ecirc;me salon, qui fait toujours une large place &agrave; l&rsquo;installation et la transmission, qu&rsquo;ils ont, &agrave; leur tour, t&eacute;moign&eacute; de leur parcours vers la transmission.&laquo;&nbsp;On a pas mal anticip&eacute;, on voulait &ecirc;tre proactifs. On pense que plus on s&rsquo;y met t&ocirc;t, plus on aura de leviers &agrave; notre disposition&nbsp;&raquo;. Point d&rsquo;orgue de ce cheminement dans leur projet&nbsp;: une formation collective &agrave; la transmission, r&eacute;alis&eacute;e sur 4 journ&eacute;es espac&eacute;es sur 2 mois. Cette formation leur a permis de faire le point sur l&rsquo;ensemble des aspects de la transmission&nbsp;: juridiques, fiscaux, financiers&hellip;, mais aussi sur ce que cherchent les candidats &agrave; l&rsquo;installation, ou encore sur les fa&ccedil;ons de pr&eacute;senter leur ferme.<div class="citation">
 "Le jour de la transaction, tout sera &agrave; jour&nbsp;"
</div>
&laquo;&nbsp;&Ccedil;a nous a fait ressortir ce qui nous manquait, raconte Pascal, par exemple, on s&rsquo;est aper&ccedil;u qu&rsquo;on avait laiss&eacute; filer des choses qui peuvent peser sur la transmission, comme les anciens comptes associ&eacute;s ou l&rsquo;absence de baux sur certaines surfaces&hellip;&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;On n&rsquo;avait pas encore fait ces d&eacute;marches. Mais le jour de la transaction, tout sera &agrave; jour&nbsp;&raquo;, ajoute Anne.<h2>B&acirc;tir une annonce s&eacute;rieuse et attractive</h2>&laquo;&nbsp;On a aussi appris &agrave; savoir se vendre, poursuit Anne, comment on fait une annonce s&eacute;rieuse et attractive, comment on accueille les candidats, comment on se pr&eacute;sente. Dans la formation, on fait des jeux de r&ocirc;les. On a compris ce qu&rsquo;il fallait am&eacute;liorer pour satisfaire les candidats et les points sur lesquels se caler entre nous et avec l&rsquo;entourage&nbsp;&raquo;.Se mettre d&rsquo;accord en amont sur les points critiques est en effet tr&egrave;s important : entre c&eacute;dants, ou entre c&eacute;dants et associ&eacute;s qui restent&nbsp;: ce n&rsquo;est pas le jour de la visite d&rsquo;un &eacute;ventuel repreneur qu&rsquo;il faut afficher un d&eacute;saccord ou une h&eacute;sitation. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est pour cela que c&rsquo;est mieux de venir ensemble &agrave; la formation&nbsp;&raquo;, estime Pascal.Un des points sur lesquels on observe le plus de d&eacute;saccords, c&rsquo;est le devenir de la maison d&rsquo;habitation. Pour les Moll&eacute;, m&ecirc;me si cela a heurt&eacute; certains membres de leur famille, la d&eacute;cision est prise&nbsp;: la maison d&rsquo;habitation sera vendue en m&ecirc;me temps que la ferme. &laquo;&nbsp;Elle va avec l&rsquo;exploitation, assure Pascal. Certes, c&rsquo;est un patrimoine familial, mais ce que l&rsquo;on transmet, c&rsquo;est une entreprise agricole, un outil de travail. Et la maison en fait partie&nbsp;&raquo;. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/4/6/6436495-1-fre-FR/a0daa0965ade-pctechelevaage1-jpg" alt="" height="1942" width="2445" /><figcaption>&laquo; On a envie de repos, on veut s&rsquo;arr&ecirc;ter avant d&rsquo;&ecirc;tre us&eacute;s et on veut transmettre dans les meilleures conditions &raquo; (photo : Gaec Le Marronnier).</figcaption></figure>

</div>
<h2>Un foncier s&eacute;curis&eacute;&nbsp;: un atout &eacute;norme</h2>Autre sujet souvent sensible&nbsp;: le foncier et sa s&eacute;curisation &agrave; long terme. Sur ce point, Pascal Moll&eacute; n&rsquo;a pas eu besoin de la formation pour s&rsquo;y int&eacute;resser&nbsp;: il si&egrave;ge depuis plusieurs ann&eacute;es au sein de la Commission d&eacute;partementale d&rsquo;orientation de l&rsquo;agriculture (CDOA 85), en charge notamment d&rsquo;&eacute;mettre des avis sur les dossiers d&rsquo;installation, et il sait &agrave; quel point le foncier est fondamental. &laquo;&nbsp;Depuis deux ans, nous avons rachet&eacute; 40 hectares. On a contact&eacute; nos propri&eacute;taires, certains n&rsquo;auraient pas pens&eacute; vendre, ou avaient encore des attaches, mais ils ont fini par &ecirc;tre d&rsquo;accord et saisir l&rsquo;opportunit&eacute; de vendre. Aujourd&rsquo;hui, nous sommes propri&eacute;taires de 80 % de notre surface, que nous pourrons louer au futur repreneur&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "On a plein de projets&nbsp;"
</div>
Encore un peu &laquo;&nbsp;jeunes&nbsp;&raquo; pour la transmission, les Moll&eacute; se voient partir &laquo;&nbsp;d&rsquo;ici 3 &agrave; 4 ans&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Mais si on a un acheteur avant, on est pr&ecirc;ts&nbsp;&raquo;. Le couple est &eacute;galement tr&egrave;s souple sur l&rsquo;accompagnement du repreneur&nbsp;: &laquo;&nbsp;S&rsquo;il le souhaite, on lui donnera un coup de main. Mais sinon, on coupera. On a plein de projets&nbsp;&raquo;.Quant au plus &laquo;&nbsp;beau diamant&nbsp;&raquo; de l&rsquo;exploitation, le patrimoine g&eacute;n&eacute;tique du troupeau, Pascal Moll&eacute; est aussi pr&ecirc;t &agrave; le laisser &agrave; une valeur plus proche de sa valeur d&rsquo;usage que de sa valeur r&eacute;elle. &laquo;&nbsp;Les acheteurs de g&eacute;n&eacute;tique d&rsquo;&eacute;lite sont rares&nbsp;&raquo;. Mais achat du troupeau ou pas, Pascal sait que son travail perdurera : l&rsquo;un de ses taureaux vient juste de rentrer en station. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai commenc&eacute; &agrave; acheter de la g&eacute;n&eacute;tique en 1988. Et aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est moi qui en vends. Pour un &eacute;leveur, c&rsquo;est le graal&nbsp;: notre g&eacute;n&eacute;tique va &ecirc;tre diffus&eacute;e&nbsp;&raquo;.

Transmettre leur exploitation constitue une étape importante dans la vie des agriculteurs. Au lieu de la voir comme une fin de carrière, il est possible d’envisager cette transmission comme un nouveau projet, que l’on prépare des années à l’avance. Eleveurs laitiers en Vendée, Anne et Pascal Mollé se mettent en ordre de marche pour transmettre leur ferme d’ici quelques années.

Transmission : « On ne sait pas quand on va céder, mais on est prêts »

+44% en Centre Val de Loire, + 43% dans le Grand-Est, +40% en en Ile-de-France et en Pays de la Loire, +38% en Bourgogne Franche-Comt&eacute;&nbsp;: tels sont les exc&eacute;dents de pousse enregistr&eacute;s cette ann&eacute;e, des exc&eacute;dents g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;s &agrave; toutes les r&eacute;gions administratives et &agrave; 92% des r&eacute;gions fourrag&egrave;res, repr&eacute;sentatives de 96% de surfaces hexagonales en prairies permanentes. En moyenne nationale, l&rsquo;exc&eacute;dent s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; +31% selon le bilan statistique final du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/1/4/6/6436416-1-fre-FR/617afd79aadf-courbe1-png" alt="Evolution de la production des prairies permanentes au 20 novembre (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="788" width="1868" /><figcaption>Evolution de la production des prairies permanentes au 20 novembre (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

</div>
Merci la pluie, &agrave; la fois <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-pluviometrie-excedentaire-de-40-en-octobre-les-normales-annuelles-deja-depassees" target="_blank">fournie et relativement bien distribu&eacute;e tout au long du cycle v&eacute;g&eacute;tatif</a>, parfois excessive au point de perturber les chantiers de r&eacute;colte sinon la valorisation au p&acirc;turage. Au cours de cette ann&eacute;e 2024 marqu&eacute;e par des mauvaises r&eacute;coltes en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne" target="_blank">grains</a> et en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945" target="_blank">raisins</a>, l&rsquo;herbe est la rare production &agrave; tirer son &eacute;pingle du jeu, avec une exception notable dans les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-octobre-les-nappes-au-bleu-fixe" target="_blank">Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>, marqu&eacute;es par une s&eacute;cheresse que n&rsquo;ont pas att&eacute;nu&eacute;e les pluies automnales. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/4/6/6436419-1-fre-FR/e58057231c8f-barres-png" alt="Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion au 20 novembre 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="784" width="1872" /><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion au 20 novembre 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

</div>
Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies) associant M&eacute;t&eacute;o-France, l&rsquo;INRAE et le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.

La production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 31% à la moyenne observée sur la période 1989-2018, la deuxième meilleure performance en 35 ans, après 2007.

En 2024, l’herbe jamais plus verte, ou presque

Conjoncture &ndash; La semaine du Black Friday et le Cyber Monday enregistrent une masse gigantesque de transactions pour les achats de No&euml;l. Sur cette p&eacute;riode, les ventes de d&eacute;tail progressent de fa&ccedil;on tr&egrave;s significative avec 7&nbsp;Fran&ccedil;ais sur 10&nbsp;qui ont profit&eacute; des belles promotions pour faire des achats qui se concentrent sur les produits technologiques, la mode ou la beaut&eacute;. En contrepartie, les ventes alimentaires ralentissent et la viande est l&rsquo;un des produits les plus touch&eacute;s. Les caddys se remplissent de cadeaux et non de viande.Les industriels g&egrave;rent un trop-plein de disponibilit&eacute; d&rsquo;aloyau &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Les promotions de viande &agrave; griller sont nombreuses dans les magasins, mais la saison est plus au pot-au-feu qu&rsquo;&agrave; la c&ocirc;te de b&oelig;uf grill&eacute;e. Avec l&rsquo;&eacute;pisode neigeux de la semaine pass&eacute;e, les animaux sont rentr&eacute;s dans les b&acirc;timents pour l&rsquo;hiver. Les &eacute;leveurs, qui vont arr&ecirc;ter leur activit&eacute; au 31&nbsp;d&eacute;cembre, vendent leurs derniers animaux souvent dans le secteur maigre. Les bonnes femelles viand&eacute;es, ne sont pas en suroffre sur le march&eacute;, avec des op&eacute;rateurs conscients de la n&eacute;cessit&eacute; de maintenir des niveaux de prix corrects pour maintenir le niveau de production chez les &eacute;leveurs.C&rsquo;est dans ce paysage un peu tendu, que vont d&eacute;buter les grands concours d&rsquo;animaux de boucherie, les vendeurs font le tour de leurs client&egrave;les pour conna&icirc;tre leurs besoins pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Rien ne filtre, au niveau des distributeurs, m&ecirc;me si les magasins habitu&eacute;s au haut de gamme feront encore une mise en avant de ces animaux pour renforcer leur communication afin de doper leurs ventes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. La viande de b&oelig;uf restera pour de nombreuses familles un incontournable, avec les volailles festives sur la table du r&eacute;veillon ou des f&ecirc;tes de famille qui vont entourer No&euml;l.La majorit&eacute; des concours se d&eacute;roule entre le 28&nbsp;novembre et le 7&nbsp;d&eacute;cembre. Achet&eacute;s environ trois semaines avant les f&ecirc;tes pour une bonne maturation, ces bovins d&rsquo;exception devraient offrir des viandes succulentes pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Au niveau, commercial, il ne faut rien attendre d&rsquo;exceptionnel, mais le recul des volumes devrait permettre de confirmer la bonne tenue des prix de P&acirc;ques avec des tarifs compris entre 6,50 et 9,00&euro;/kg selon les cat&eacute;gories (hors grand prix). Il devrait y avoir pr&egrave;s de 2000 animaux haut de gamme qui devraient &ecirc;tre commercialis&eacute;s pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e.Sur le march&eacute; de la viande bovine et ovine, de nombreux op&eacute;rateurs sont tr&egrave;s pr&eacute;occup&eacute;s de l&rsquo;impact des maladies vectorielles (FCO et MHE) sur l&rsquo;&eacute;volution du cheptel fran&ccedil;ais. La d&eacute;croissance, d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s prononc&eacute;e, va s&rsquo;accro&icirc;tre avec de tr&egrave;s gros impacts r&eacute;gionaux. La r&eacute;gion du Sud-Ouest et des Pays de la Loire sont impact&eacute;s par la MHE, le Nord du pays par la FCO3, et les d&eacute;partements du Cantal et de l&rsquo;Aveyron par la FCO8. La surmortalit&eacute; des vaches adultes est estim&eacute;e entre 31 et 33&nbsp;% sur ces r&eacute;gions tr&egrave;s impact&eacute;es. Les d&eacute;g&acirc;ts sur la mortalit&eacute; de veaux, la perte de croissance et de fertilit&eacute; sont &eacute;galement tr&egrave;s importants.Dans un pays o&ugrave; la consommation baisse moins vite que le cheptel, l&rsquo;autosuffisance alimentaire reste aux c&oelig;urs des pr&eacute;occupations des industriels. Si &agrave; un moment, les importations &eacute;taient le fruit d&rsquo;une concurrence tarifaire, le futur sera-t-il celui de la couverture de la demande&nbsp;? La renationalisation de la production de jeunes bovins &oelig;uvre dans le renforcement de la production nationale, mais la disparition du cheptel m&egrave;re est beaucoup moins rassurante.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Les animaux de haute qualité bouchère sont achetés environ trois semaines avant les fêtes pour une bonne maturation. Ces bovins d’exception vont offrir des viandes succulentes pour les fêtes de fin d’année.

Conjoncture : Les concours pour Noël se préparent

La &laquo;&nbsp;grande qualit&eacute;&nbsp;&raquo;, la &laquo;&nbsp;saveur&nbsp;&raquo;, le &laquo;&nbsp;respect des normes&nbsp;&raquo; : nous ne sommes pas &agrave; la table des jur&eacute;s du Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole qui, dans quelques mois saliveront sur un aloyau de Limousine, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-limousine-race-egerie-du-salon-de-l-agriculture-2025">race &eacute;g&eacute;rie du prochain Salon de l&rsquo;agriculture</a>. Ces louanges, ce sont celles formul&eacute;es cette semaine par Carrefour &agrave; l&rsquo;encontre de la viande bovine br&eacute;silienne. Gare &agrave; la dysphagie. Quelques jours plus t&ocirc;t, le distributeur s&rsquo;&eacute;tait pourtant engag&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;ne commercialiser aucune viande en provenance du Mercosur&nbsp;&raquo;. Motif&nbsp;: le &laquo;&nbsp;risque de d&eacute;bordement sur le march&eacute; fran&ccedil;ais d'une production de viande ne respectant pas ses exigences et ses normes&nbsp;&raquo;.<h2>Un bon point pour la RSE, moins pour l&rsquo;actionnariat</h2>La sortie du PDG de Carrefour a eu pour effet de d&eacute;clencher la menace d&rsquo;un boycott dans les magasins br&eacute;siliens de l&rsquo;enseigne, qui g&eacute;n&egrave;rent le quart (23%) de son chiffre d&rsquo;affaires. La boulette. D&rsquo;o&ugrave; la r&eacute;gurgitation du distributeur, qui se fait le grand chevalier blanc de la viande rouge tricolore (que personnellement j&rsquo;appr&eacute;cie bleue), en revendiquant 96% d&rsquo;origine France, invitant au passage la restauration &agrave; domicile &agrave; se joindre &agrave; son &laquo;&nbsp;engagement&nbsp;&raquo;, &ccedil;a ne mange pas de pain (fran&ccedil;ais). Une viande tricolore sans arri&egrave;re-go&ucirc;t d&rsquo;anabolisants mais peut-&ecirc;tre pas sans celle de tranquillisants, de ceux que les &eacute;leveurs peuvent &ecirc;tre enclins &agrave; avaler, rudoy&eacute;s qu&rsquo;ils sont par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-vache-laitiere-le-steak-hache-et-l-oligopole-fossoyeurs-de-l-elevage-allaitant-selon-la-fnh" target="_blank">l&rsquo;oligopole de la grande distribution</a>, confinant &agrave; la spoliation des producteurs, sur fond d&rsquo;avachie de pouvoirs publics peu prompts &agrave; faire appliquer ses propres lois.<h2>Concorde politique et syndicale</h2>C&rsquo;est en tout cas ce qu&rsquo;ont d&eacute;nonc&eacute; les s&eacute;nateurs il y a quelques jours dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-1-2-3-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi-appliquer-la-loi" target="_blank">un rapport du groupe de suivi des lois Egalim</a>. Sur le front du Mercosur, les m&ecirc;mes s&eacute;nateurs ont cette semaine <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-le-senat-dit-non-les-manifestations-se-poursuivent" target="_blank">donn&eacute; quitus au gouvernement</a> pour s&rsquo;opposer au projet d&rsquo;accord de libre-&eacute;change &laquo;&nbsp;en l&rsquo;Etat&nbsp;&raquo;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-d-accord-commercial-ue-mercosur-une-large-majorite-de-deputes-dit-non" target="_blank">emboitant le pas aux d&eacute;put&eacute;s</a>. Un rare moment de concorde nationale en ces temps politiquement si incertains, auquel s&rsquo;ajoute un encore plus rare consensus syndical, qu&rsquo;il faudrait n&eacute;anmoins nuancer entre une Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne consubstantiellement pourfendeuse de tels accords mais qui se fait doubler par sa droite par les JA, la FNSEA et la CR, lesquels ne s&rsquo;interdisent pas de &laquo;&nbsp;commercer&nbsp;&raquo; moyennant des clauses miroirs et des clauses de sauvegarde. Dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mercosur-pourquoi-la-france-n-impose-t-elle-pas-son-droit-de-veto" target="_blank">ce d&eacute;bat qui pourrait se clore tr&egrave;s prochainement</a>, avec la r&eacute;union du Mercosur &agrave; Montevideo (Uruguay), une voix dissonante et non des moindres s&rsquo;est invit&eacute;e, en la personne d&rsquo;un ancien directeur de l&rsquo;OMC, le Fran&ccedil;ais Pascal Lamy, qualifiant le projet d&rsquo;accord de libre-&eacute;change entre l'UE et des pays du Mercosur de &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-un-accord-correct-pour-l-agriculture-francaise-selon-l-ex-directeur-de-l-omc" target="_blank">correct pour l'agriculture fran&ccedil;aise</a> &raquo;. Gare &agrave; la dysphagie (bis).<h2>En attendant Trump</h2>L&rsquo;OMC justement, cette organisation moribonde &agrave; laquelle le prochain locataire de la Maison blanche pourrait porter l&rsquo;estocade, sur fond de guerres commerciales &agrave; tout-va. Le pr&eacute;sident am&eacute;ricain &eacute;lu a qualifi&eacute; r&eacute;cemment le droit de douane de &laquo;&nbsp;plus beau mot du dictionnaire&nbsp;&raquo;, faisant peser la menace d&rsquo;une taxe de 10 &agrave; 20% sur les produits europ&eacute;ens entrant aux &Eacute;tats-Unis. Pendant sa campagne &eacute;lectorale, le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/trump-le-retour-d-un-carnivore-en-politique" target="_blank">carnivore Donald Trump</a> s&rsquo;&eacute;tait m&ucirc; en &eacute;quipier d&rsquo;une c&eacute;l&egrave;bre enseigne de fast-food, distribuant des frites et confectionnant des burgers, des burgers bleu-blanc-rouge cela va sans dire comme les couleurs de la banni&egrave;re &eacute;tasunienne, nantie de 50 petites &eacute;toiles blanches. Pas des Michelin. De celles qui pourraient bien sonner le monde entier &agrave; compter du 20 janvier.

[Edito] Sur fond de concorde politique et syndicale anti-Mercosur, le PDG de Carrefour a dû ravaler une boulette pour s’éviter un boycott au Brésil, son 2ème marché après la France. En attendant le come-back d’un grand carnivore.

UE-Mercosur : la boulette brésilienne, la concorde nationale et le Big Mac trumpien

Des broutards crois&eacute;s &agrave; plus de 4 &euro; le kilo&nbsp;? Que les &eacute;leveurs cantaliens n&rsquo;ont-ils entendu que jamais le prix du maigre ne d&eacute;passerait les 3 &euro;... Deux ans &agrave; peine ont pass&eacute;, la d&eacute;capitalisation redout&eacute;e a fait son &oelig;uvre, tout comme la loi Egalim et voil&agrave; l&rsquo;impossible devenu r&eacute;alit&eacute; avec certaines cat&eacute;gories de bovins tangentant m&ecirc;me les 5 &euro;. &ldquo;Les Italiens comme d&rsquo;autres se battent aujourd&rsquo;hui pour avoir les veaux, la demande est forte aussi pour la repro, preuve de la valeur g&eacute;n&eacute;tique reconnue de nos animaux...&rdquo;&nbsp;: vendredi dernier, lors de la derni&egrave;re session de la mandature de la Chambre d&rsquo;agriculture, Jo&euml;l Piganiol n&rsquo;a pas boud&eacute; sa satisfaction de voir les rapports de force&nbsp; s&rsquo;inverser dans la fili&egrave;re bovin viande et des animaux enfin pay&eacute;s &agrave; des cours proches de leur co&ucirc;t de production. Seul b&eacute;mol&nbsp;: le march&eacute; des animaux de boucherie qui plafonne et qui pourrait bien conduire &agrave; des arbitrages strat&eacute;giques des &eacute;leveurs aux d&eacute;triments des fili&egrave;res de finition. Pas question d&rsquo;en rester l&agrave; pour Patrick B&eacute;n&eacute;zit, pr&eacute;sident de la FNB, pour qui il faut continuer &agrave; passer des caps tarifaires et am&eacute;liorer encore la loi Egalim.Non au Mercosur, oui &agrave; la simplification M&ecirc;me constat d&rsquo;un palier sur le prix du lait avec des cours certes mieux orient&eacute;s qu&rsquo;en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e mais encore bien en-de&ccedil;&agrave; du prix de revient &eacute;tabli par le Cniel &agrave; 571 &euro;/1 000 l. &ldquo;Il y a aussi un sujet sp&eacute;cifique, celui du taux de transformation fromag&egrave;re sur nos AOP, on s&rsquo;&eacute;tonne de voir celui-ci stabilis&eacute; &agrave; 50 % alors que la collecte a plut&ocirc;t recul&eacute; et que le march&eacute; des fromages se tient quand m&ecirc;me...&rdquo;, a relev&eacute; le syndicaliste FDSEA. Se f&eacute;licitant d&rsquo;une ann&eacute;e 2024 enfin favorable pour la constitution de stocks fourragers, il n&rsquo;a cependant rien &eacute;lud&eacute; des ravages de la FCO sur les &eacute;levages ovins ni de la menace que fait peser un possible accord UE-Mercosur sur l&rsquo;&eacute;levage bovin tricolore. &ldquo;Notre mobilisation a permis de faire mesurer aux politiques le niveau de risque avec, dans la foul&eacute;e, la proposition d&rsquo;un vote solennel &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale qui est pertinente&rdquo;, a estim&eacute; le pr&eacute;sident de la FDSEA, pour qui ce projet d&rsquo;accord d&eacute;passe une cause corporatiste et s&rsquo;impose comme une probl&eacute;matique soci&eacute;tale. &ldquo;Les attentes des consommateurs sont &agrave; l&rsquo;oppos&eacute; de ces produits d&rsquo;Am&eacute;rique du sud&nbsp;!&rdquo; &ldquo;On ne peut imaginer une autre issue que la non ratification&nbsp;!&rdquo;, a encha&icirc;n&eacute; Patrick B&eacute;n&eacute;zit. Tout en ajoutant la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;avancer sur l&rsquo;ensemble des&nbsp; revendications port&eacute;es en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e lors des blocages&nbsp;: un plan pour l&rsquo;&eacute;levage mais aussi sur les volets sanitaire, climatique et en faveur de la simplification administrative permettant d&rsquo;entreprendre sereinement en agriculture. Ces deux dossiers, Mercosur et simplification, ont fait chacun l&rsquo;objet d&rsquo;une motion d&eacute;pos&eacute;e par la FDSEA et adopt&eacute;e &agrave; l&rsquo;unanimit&eacute; lors de cette session. Session &agrave; laquelle le pr&eacute;fet Loos assistait pour la premi&egrave;re fois et dont a profit&eacute; Patrick Escure pour remercier l&rsquo;ensemble des &eacute;lus et collaborateurs qui ont permis l&rsquo;accompagnement durant ces six ann&eacute;es de nombreux (futurs) agriculteurs dans leur projet tout autant que la mise en &oelig;uvre de multiples initiatives et d&eacute;marches retrac&eacute;es dans un film et un document de bilan de mandature. Et ce, tout en assurant un - certes d&eacute;licat mais bien r&eacute;el - &eacute;quilibre financier. Dans son intervention finale, Patrick Escure a enfin exhort&eacute; le monde paysan &agrave; rester uni et solidaire.

Les cours de certaines catégories de bovins dépassent en ce mois de novembre leur prix de revient. Une juste rémunération des éleveurs affichée comme l’objectif de la mandature de la Chambre d'agriculture cantalienne.

Des bovins au coût de production : une réalité économique en devenir

<h2 style="text-align:justify;">Meteomatics, un fournisseur fiable dot&eacute; des r&eacute;f&eacute;rences les plus solides</h2>En septembre, nous avons franchi une &eacute;tape importante pour vous offrir <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-meteo-pleinchamp-evolue">le meilleur des pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques</a> en changeant de fournisseur pour <a href="https://www.meteomatics.com/">Meteomatics</a>, une soci&eacute;t&eacute; suisse dot&eacute;e de solides r&eacute;f&eacute;rences dans de nombreux secteurs d&rsquo;activit&eacute;s&nbsp;: &eacute;nergie, a&eacute;ronautique et bien s&ucirc;r agriculture. Total, Engie, Toyota, la NASA, Cargill, Baywa&hellip; ont fait confiance &agrave; Meteomatics&nbsp;: Pleinchamp est fier de s&rsquo;inscrire &agrave; leurs c&ocirc;t&eacute;s&nbsp;!Leurs pr&eacute;visions sont calcul&eacute;es &agrave; partir des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques actuelles et historiques provenant de diverses sources dans le monde entier. Elles comprennent des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques, tels M&eacute;t&eacute;o-France, UK Met Office, Centre europ&eacute;en CEPMMT&hellip;, ainsi que des donn&eacute;es satellitaires, des informations radar sur les pr&eacute;cipitations, des donn&eacute;es oc&eacute;aniques et des observations de stations m&eacute;t&eacute;orologiques.<h2 style="text-align:justify;">Des pr&eacute;visions compl&egrave;tes et enrichies</h2>Service de pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques professionnelles con&ccedil;u pour les agriculteurs, la m&eacute;t&eacute;o agricole de Pleinchamp fournit des donn&eacute;es essentielles sur la temp&eacute;rature, l'&eacute;tat du ciel, le vent, l'hygrom&eacute;trie et la pluviom&eacute;trie, permettant une planification optimale des travaux agricoles. Ces donn&eacute;es sont disponibles avec des pr&eacute;visions de haute pr&eacute;cision&nbsp;: heure par heure, &agrave; 36 heures et jusqu&rsquo;&agrave; 15 jours.A l&rsquo;occasion de l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;apparence de notre m&eacute;t&eacute;o, nous avons enrichi de nouveaux param&egrave;tres&nbsp;: le risque de gel, les degr&eacute;s jours de croissance (calcul&eacute;s depuis le 1er janvier), la teneur en eau du sol &agrave; 5 cm et 50 cm, ou encore humectation des feuilles (pr&eacute;sent&eacute;e dans un tableau heure par heure). Ces nouvelles donn&eacute;es viennent compl&eacute;ter l&rsquo;ensemble des informations m&eacute;t&eacute;orologiques que Pleinchamp met &agrave; votre disposition. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/2/5/6435251-1-fre-FR/fb47d633d6bd-dddz-jpg" alt="Pleinchamp" height="602" width="1553" /></figure>

</div>
Enfin, nos pr&eacute;visions ultra-locales sont actualis&eacute;es plusieurs fois par jour. Elles sont accompagn&eacute;es d&rsquo;un suivi des pr&eacute;cipitations en temps r&eacute;el et pour les 2h30 &agrave; venir gr&acirc;ce &agrave; notre radar de pluie pour vous permettre d&rsquo;&ecirc;tre au plus pr&egrave;s des exploitations ou des parcelles !Cependant, nous rappelons qu&rsquo;il s&rsquo;agit de&hellip; pr&eacute;visions&nbsp;! Bien que nous nous efforcions de les rendre les plus pr&eacute;cises que possible, un &eacute;cart avec une observation &laquo;&nbsp;terrain&nbsp;&raquo; est possible, m&ecirc;me si nous l&rsquo;esp&eacute;rons le plus r&eacute;duit possible. N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous signaler toute anomalie que vous rel&egrave;veriez, nous appr&eacute;cions vos retours bienveillants.<h2>Des pr&eacute;visions plus lisibles</h2>Gr&acirc;ce aux retours de nos utilisateurs, recueillis &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;changes de vive voix avec des agriculteurs ou via vos prises de contacts avec notre service d&rsquo;assistance, nous avons souhait&eacute; am&eacute;liorer la lisibilit&eacute; de nos tableaux de pr&eacute;visions. En effet, une critique revenait de fa&ccedil;on r&eacute;currente&nbsp;: un manque de contraste dans les tableaux, les rendant difficiles &agrave; lire dans certaines conditions ext&eacute;rieures. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/2/5/6435254-1-fre-FR/ec94d9f9f0cd-meteo-jpg" alt="Pleinchamp" height="689" width="1732" /></figure>

</div>
Pour am&eacute;liorer votre exp&eacute;rience, nous avons travaill&eacute; avec des sp&eacute;cialistes en ergonomie pour vous offrir une meilleure lecture des donn&eacute;es : chiffres encadr&eacute;s, d&eacute;filement facilit&eacute;, boutons plus visibles, etc. Nous esp&eacute;rons que ces changements vous plairont, d&rsquo;autant plus que nous avons essay&eacute; de ne pas bouleverser vos habitudes de navigation, mais de la faciliter.L&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;quipe Pleinchamp a &agrave; c&oelig;ur de vous proposer un service de qualit&eacute; optimale : restez connect&eacute;s, Pleinchamp pr&eacute;pare des nouveaut&eacute;s pour les prochains mois !

Eclairer, valoriser, informer : fidèle à ses valeurs Pleinchamp souhaite offrir le meilleur à son audience. C’est pour cela que l’apparence des prévisions de votre météo agricole vient d’évoluer afin de vous proposer des prévisions encore plus lisibles et complètes !

Pleinchamp fait évoluer sa météo agricole pour un suivi optimal !

Une centaine d'agriculteurs ont &eacute;rig&eacute; ce jeudi 28 novembre, dans le calme, un mur en cartons pour bloquer symboliquement l'entr&eacute;e de l'agence sanitaire Anses &agrave; Maisons-Alfort (Val-de-Marne), apr&egrave;s avoir men&eacute; une action similaire &agrave; l'aube, mais avec des parpaings, &agrave; Paris, devant l'Inrae, l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement.A Nice, des agriculteurs ont d&eacute;vers&eacute; au petit matin du fumier et de la laine de mouton devant les grilles de la pr&eacute;fecture des Alpes-Maritimes pour manifester leur col&egrave;re. A Toulouse, c'est de la paille que les agriculteurs ont d&eacute;pos&eacute;e sur les marches de la cit&eacute; administrative, avant de souder un portail pour bloquer l'acc&egrave;s &agrave; un b<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-agriculteurs-mobilises-contre-les-entraves-debat-sur-le-mercosur-a-l-assemblee-nationale" target="_blank" title="">&acirc;timent h&eacute;bergeant une agence de l'eau et l'antenne locale de l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB).&nbsp;</a> "L'administration nous entrave, on les enferme", a comment&eacute; sur Instagram la branche haut-garonnaise de la FNSEA, qui a organis&eacute; ces actions avec le syndicat Jeunes Agriculteurs (JA). <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/toujours-des-mots-rien-que-des-maux-les-1eres-annonces-de-la-ministre-de-l-agriculture" target="_blank" title="">La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard</a>, a condamn&eacute; "avec la plus grande fermet&eacute; toute atteinte aux personnes et aux biens, qui nuit aux revendications l&eacute;gitimes des agriculteurs", dans une d&eacute;claration &agrave; l'AFP.<div class="citation">
 "Que des contraintes"
</div>
Des agriculteurs franciliens, emmen&eacute;s par l'alliance syndicale majoritaire, ont d&eacute;pos&eacute; des bo&icirc;tes en carton vides devant le si&egrave;ge de l'Anses pour inciter l'agence "&agrave; d&eacute;m&eacute;nager &agrave; Bruxelles, pour qu'elle arr&ecirc;te de contredire les r&eacute;glementations europ&eacute;ennes", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Cyrille Milard, pr&eacute;sident de la branche de la FNSEA dans la Seine-et-Marne.&nbsp; A l'aube, les m&ecirc;mes manifestants avaient exprim&eacute; leur "ras-le-bol" en &eacute;rigeant un mur en parpaings devant l'Inrae, dans le septi&egrave;me arrondissement de la capitale. Tagu&eacute; en orange sur le mur d'environ deux m&egrave;tres de haut, on pouvait lire "INRA escrolos", tandis qu'une banderole affichait: "A vendre, ne sert plus &agrave; rien - Bail &agrave; c&eacute;der - Economie r&eacute;alis&eacute;e: 1,1 Milliard EUR". "On finance un institut national &agrave; un milliard d'euros par an qui ne nous rapporte que des contraintes", a d&eacute;clar&eacute; Donatien Moyson, copr&eacute;sident des JA Ile-de-France Ouest, aupr&egrave;s de l'AFP. "On est l&agrave; pour lutter contre les entraves &agrave; l'agriculture", a-t-il dit. En th&eacute;orie, "des instituts comme l'Inrae peuvent nous donner des moyens de remplir notre fonction de producteurs", or "ce n'est plus le cas. Depuis des ann&eacute;es, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pesticides-au-robinet-2-4-comment-preserver-les-aires-d-alimentation-de-captage" target="_blank" title="">c'est la d&eacute;croissance qui est organis&eacute;e</a>", a lanc&eacute; avec un haut-parleur Pascal Verri&egrave;le, secr&eacute;taire adjoint de la FDSEA Seine-et-Marne. L'Inrae a estim&eacute; dans un communiqu&eacute; que "les critiques" dont il fait l'objet "ne rendent pas compte" des r&eacute;sultats obtenus par ses chercheurs, ing&eacute;nieurs et techniciens, et a assur&eacute; "poursuivre ses recherches au meilleur niveau pour concevoir des syst&egrave;mes de production agricoles et alimentaires durables et r&eacute;mun&eacute;rateurs".<h2>La ministre mobilis&eacute;e</h2>La ministre de l'Agriculture doit recevoir jeudi apr&egrave;s-midi le pr&eacute;sident de l'Institut "pour &eacute;voquer l'enjeu de la simplification pour les agriculteurs, le r&ocirc;le de l'Institut et trouver des r&eacute;ponses communes aux trop nombreuses contraintes administratives", d&eacute;taille son minist&egrave;re. Vendredi matin, elle recevra "&agrave; sa demande les organisations syndicales pour avancer sur des mesures concr&egrave;tes qui visent &agrave; simplifier le quotidien de nos agriculteurs", ajoute son cabinet. Mercredi, 28 actions ont eu lieu dans 24 d&eacute;partements, ont recens&eacute; les autorit&eacute;s, impliquant 1.600 personnes et 479 engins agricoles, et ciblant davantage les b&acirc;timents publics. L'alliance FNSEA-JA avait plac&eacute; sa premi&egrave;re semaine de mobilisation sous le signe de l'opposition <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-le-senat-aussi-dit-non-les-manifestations-se-poursuivent" target="_blank" title="">au projet d'accord de libre-&eacute;change entre l'UE et des pays du Mercosur</a>. Mais, pour sa deuxi&egrave;me semaine d'actions coordonn&eacute;es, elle vise plus particuli&egrave;rement ce qu'elle consid&egrave;re comme des "entraves" au travail des agriculteurs: des pr&eacute;fectures, agences de l'eau ou bureaux de l'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;.&nbsp;

La mobilisation des agriculteurs ciblant des établissements publics se poursuit jeudi, devant les sièges franciliens de l'Anses et de l'Inrae, mais aussi à Nice et à Toulouse, pour demander une halte aux "entraves" administratives.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17357)

Les actualités (17329)

L'agenda (7)

Les outils (6)

Les guides (15)