<p><strong>Conjoncture&nbsp;&ndash;</strong>&nbsp;Dans une Europe du Sud qui croule sous des chaleurs extr&ecirc;mes et o&ugrave; la moiti&eacute; des pays subissent un risque majeur de s&egrave;cheresse, l&rsquo;heure est &agrave; la protection des hommes et des animaux. Les ombrages, l&rsquo;abreuvement et la ventilation sont les actions prioritaires men&eacute;es par les &eacute;leveurs, quelle que soit la production engag&eacute;e. Les mouvements d&rsquo;animaux sont &eacute;galement fortement perturb&eacute;s avec une concentration sur les heures les moins chaudes de la journ&eacute;e et dans des camions adapt&eacute;s (ventilation et abreuvement) lors des longs transports. Cela amoindrit beaucoup les mouvements &agrave; l&rsquo;export. </p><p>Du c&ocirc;t&eacute; de la consommation, les pays du sud de l&rsquo;Europe sont comme le sud de la France sous des chaleurs extr&ecirc;mes, avec des consommateurs qui vont pr&eacute;f&eacute;rer un melon, une tranche de past&egrave;que ou des tomates &agrave; la place d&rsquo;une partie de barbecue. En Allemagne, la situation est &eacute;galement tendue avec un fort recul des commandes, notamment dans les jeunes bovins.&nbsp; En France, le niveau de l&rsquo;offre est limit&eacute; avec des &eacute;leveurs qui sont surtout pr&eacute;occup&eacute;s par les travaux de fenaison et des moissons qui remontent sur le nord du pays. </p><p>La saison estivale est bien lanc&eacute;e, avec une consommation tr&egrave;s diff&eacute;rente en fonction de l&rsquo;impact de la chaleur. Les temp&eacute;ratures caniculaires p&eacute;nalisent s&eacute;rieusement la consommation de viande rouge (le porc est &eacute;galement impact&eacute;) dans le sud du pays, alors qu&rsquo;un climat estival sans exc&egrave;s pr&eacute;vaut sur la moiti&eacute; nord. </p><p>Globalement, les ventes de produits &agrave; griller sont &agrave; la baisse, et les stocks gonflent sur les pi&egrave;ces arri&egrave;re. Les abattoirs proposent des produits &agrave; prix cass&eacute; pour &eacute;couler plus de produits avec des situations assez paradoxales dans certains magasins o&ugrave; le r&ocirc;ti de b&oelig;uf en promo se retrouve en dessous du steak hach&eacute;. </p><p>Les abattoirs ont des besoins limit&eacute;s face &agrave; une concurrence &agrave; l&rsquo;import f&eacute;roce, car si les tarifs des r&eacute;formes laiti&egrave;res se sont r&eacute;tract&eacute;s de 0,20 &agrave; 0,30&euro; en un mois, l&rsquo;&eacute;cart entre la vache O allemande et Fran&ccedil;aise reste de 0,60 &agrave; 0,80&euro;. Les prix continuent de baisser sur l&rsquo;ensemble des pays de l&rsquo;UE avec une majorit&eacute; des vaches O de conformation valoris&eacute;e entre 3,60 et 3,90&euro;. Cette tendance baissi&egrave;re est &eacute;galement observ&eacute;e dans les jeunes bovins avec toujours la Pologne et l&rsquo;Allemagne en bas de l&rsquo;&eacute;chelle avec des JB-R autour de 4,40&euro;. &nbsp;&nbsp;</p><p>Les &eacute;leveurs subissent avec une certaine impuissance cette guerre commerciale que se livrent les grands acteurs de ces march&eacute;s, sur fond de d&eacute;croissance de consommation. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne s&rsquo;explique tr&egrave;s bien par l&rsquo;envol&eacute;e des prix de 2022 o&ugrave; le march&eacute; de la viande avait connu le m&ecirc;me sort qu&rsquo;en 2013. Sauf que cette fois-ci, l&rsquo;inflation accentue ce d&eacute;s&eacute;quilibre. La cible vis&eacute;e par cette guerre commerciale est le minerai qui est la base de la consommation, que ce soit en steak hach&eacute; en France ou en boulette de viande dans d&rsquo;autres pays. Les races allaitantes sont pour le moment relativement &eacute;pargn&eacute;es, m&ecirc;me si la tension monte sur l&rsquo;entr&eacute;e de gamme dont le d&eacute;bouch&eacute; final est le passage au hachoir. Les Charolaises ont perdu quelques centimes, alors que les Limousines, Aubrac ou Blondes d&rsquo;Aquitaine r&eacute;sistent plut&ocirc;t bien. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>


L’Europe du Sud croule sous des chaleurs extrêmes avec une consommation de viande bovine qui s’effondre. La moitié nord du pays reste stable avec une météo estivale sans excès.

Qui mange de la viande sous 40°C ?

<p>Les semis ont &eacute;t&eacute; retard&eacute;s, dans la majorit&eacute; des secteurs de production du ma&iuml;s fourrage, en raison d&rsquo;un mois d&rsquo;avril plut&ocirc;t frais et relativement humide. On constate &eacute;galement un &eacute;talement important des dates de semis sur un m&ecirc;me secteur li&eacute; aux conditions climatiques et &agrave; la culture pr&eacute;c&eacute;dente. Cependant, le mois de juin fut chaud et a permis de compenser en partie le &laquo; retard &raquo; pris sur le d&eacute;but de cycle. Les premiers chantiers sont attendus avant le 15 ao&ucirc;t dans certains secteurs des Pays de la Loire, du nord de la Nouvelle-Aquitaine, de la Bourgogne-Franche-Comt&eacute; et du Rh&ocirc;ne-Alpes.</p><p>Dans ce contexte, rappelons que la floraison femelle reste un stade rep&egrave;re clef &agrave; noter. Le stade optimal de r&eacute;colte, lorsque le ma&iuml;s atteint 32% de mati&egrave;re s&egrave;che (MS) plante enti&egrave;re, se situe environ 600 degr&eacute;s-jours apr&egrave;s la floraison.</p><p>L&rsquo;objectif est de sensibiliser les &eacute;leveurs, les CUMA et les entreprises de travaux agricoles &agrave; l&rsquo;avancement de la maturit&eacute; des ma&iuml;s, afin de d&eacute;clencher les chantiers de r&eacute;colte &agrave; temps et ainsi &eacute;viter les ensilages &agrave; taux de mati&egrave;re s&egrave;che trop &eacute;lev&eacute;.</p><p>Une prochaine carte actualis&eacute;e sera publi&eacute;e d&eacute;but ao&ucirc;t.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/9/8/5678958-1-fre-FR/7cb423a5b699-carte-n-1-jpg" alt="" height="695" width="869" /></figure>

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<h3><strong>Comment est construite la carte ?</strong></h3><p>Pour chaque secteur, les experts d&rsquo;ARVALIS ont d&eacute;fini le groupe de pr&eacute;cocit&eacute; dominant et la date m&eacute;diane des semis 2023. Avec les donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques de l&rsquo;ann&eacute;e en cours et les donn&eacute;es statistiques sur les semaines &agrave; venir, il est possible de pr&eacute;voir une p&eacute;riode &agrave; laquelle le stade optimal de r&eacute;colte, autour de 32-33%&nbsp;de MS plante enti&egrave;re, sera atteint. Cette carte prend en compte la m&eacute;t&eacute;o r&eacute;elle jusqu&rsquo;au 17 juillet et 7 jours de m&eacute;t&eacute;o pr&eacute;visionnelle.</p><h3><strong>En cas de stress hydrique : visiter les parcelles pour v&eacute;rifier l&rsquo;&eacute;tat des ma&iuml;s</strong></h3><p>En situation de stress hydrique marqu&eacute;, le taux de mati&egrave;re s&egrave;che du ma&iuml;s peut &eacute;voluer tr&egrave;s rapidement et cette &eacute;volution est mal prise en compte par les mod&egrave;les de pr&eacute;vision. Il revient &agrave; chaque &eacute;leveur de v&eacute;rifier l&rsquo;&eacute;volution de ses ma&iuml;s en observant en c&oelig;ur de parcelle le gabarit des plantes, l&rsquo;&eacute;tat du feuillage, la pr&eacute;sence d&rsquo;&eacute;pis plus ou moins f&eacute;cond&eacute;s. &Agrave; noter qu&rsquo;un diagnostic fiable sur le nombre de grains ne peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; qu&rsquo;apr&egrave;s trois semaines de floraison.</p><h3><strong>Conditions climatiques contrast&eacute;es autour de la floraison des ma&iuml;s</strong></h3><p>Sur la p&eacute;riode du 15 juin au 15 juillet, la fa&ccedil;ade ouest et la bordure maritime nord-ouest sont moins arros&eacute;es que certaines r&eacute;gions plus continentales comme le Centre-Val de Loire, la Bourgogne-Franche-Comt&eacute; ou l&rsquo;Alsace, mais ces derni&egrave;res subissent des temp&eacute;ratures r&eacute;guli&egrave;rement plus &eacute;lev&eacute;es, entrainant une &eacute;vapotranspiration potentielle (ETP) plus forte. Malgr&eacute; des semis plus tardifs, les floraisons ont d&eacute;marr&eacute; d&eacute;but juillet au sud de la Loire et se d&eacute;roulent dans la normale &agrave; l&rsquo;exception de la Bretagne qui a fait face &agrave; un climat pluvieux jusqu&rsquo;au 15 mai &ndash; et des attaques importantes de g&eacute;omyze et de choucas entra&icirc;nant des ressemis &ndash;.</p><p><em><strong>Cartes</strong>&nbsp;: nombre de jours avec des temp&eacute;rature maximales &gt; 30&deg;C et cumul de pluie (mm) entre le 15/06 et le 16/07/2023, Source M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; ARVALIS</em></p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/9/8/5678961-1-fre-FR/e547e06c5da1-tmaxi15062023-150720232-jpg" alt="" height="1380" width="1380" /></figure>

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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/9/8/5678964-1-fre-FR/bcab83e9f231-pluie-15062023-150720232-jpg" alt="" height="1380" width="1380" /></figure>

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ARVALIS propose une première estimation des dates prévisionnelles de début des récoltes pour le maïs fourrage établie au 19/07/2023. La cartographie présentée ci-dessous permet de visualiser, par secteur, la période possible de début des chantiers de récolte.

Première estimation des dates de récolte pour le maïs fourrage 2023

<p class="MsoPlainText">Quelque 1.085 pr&eacute;-candidatures pour une prime &agrave; l'arrachage &agrave; 6.000 euros par hectare ont &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;es, a pr&eacute;cis&eacute; Allan Sichel, pr&eacute;sident du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), le 19 juillet lors d'un d&eacute;placement en Gironde du ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, consacr&eacute; aux d&eacute;g&acirc;ts provoqu&eacute;s par le mildiou.</p><p class="MsoPlainText">"Sur ces 1.085 dossiers, qui repr&eacute;sentent quand m&ecirc;me 20% des viticulteurs de Gironde, il y a 300 viticulteurs qui souhaitent arr&ecirc;ter compl&egrave;tement leur m&eacute;tier", a soulign&eacute; le dirigeant du CIVB. Le nombre des candidatures d&eacute;finitives, qui s'ouvriront en septembre, pourrait n&eacute;anmoins &eacute;voluer "avec cet &eacute;pisode de mildiou qui est tr&egrave;s destructeur", a-t-il ajout&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">La campagne d'arrachage, qui doit d&eacute;buter &agrave; l'automne apr&egrave;s les vendanges, pouvait aller jusqu'&agrave; 9.500 hectares sur un vignoble de 110.000 ha, soit une enveloppe de 57 millions d'euros cofinanc&eacute;e par l'&Eacute;tat et l'interprofession.</p><p class="MsoPlainText">Ce plan "sanitaire" destin&eacute; &agrave; lutter contre la flavescence dor&eacute;e, maladie qui menace les vignes laiss&eacute;es &agrave; l'abandon, permet indirectement de r&eacute;duire les volumes de production.</p><p class="MsoPlainText">"Manifestement, le dispositif a &eacute;t&eacute; appropri&eacute;", s'est f&eacute;licit&eacute; Marc Fesneau, alors qu'un collectif de vignerons girondins r&eacute;clamait davantage de surface arrach&eacute;e et une prime plus &eacute;lev&eacute;e.</p><p class="MsoPlainText">Concernant le mildiou, parasite mi-algue mi-champignon qui frappe de plein fouet les vignobles de Nouvelle-Aquitaine avec 90% des vignes touch&eacute;es selon les chambres d'agriculture de la r&eacute;gion, le ministre n'a pas annonc&eacute; d'aide particuli&egrave;re, disant privil&eacute;gier "le dispositif assurantiel". "Je vais r&eacute;unir les assureurs pour leur demander comment on fait", a-t-il d&eacute;clar&eacute;, laissant entendre que le mildiou, favoris&eacute; par l'humidit&eacute;, pourrait entrer dans les cas d'indemnisation li&eacute;s aux al&eacute;as climatiques.</p><p class="MsoPlainText">"Il y a pour moi des &eacute;l&eacute;ments (...) qui font la corr&eacute;lation entre la m&eacute;t&eacute;o (et le mildiou). On va regarder &ccedil;a avec (les assureurs) et vous aurez l'&Eacute;tat &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour cr&eacute;dibiliser le dossier", a dit le ministre, ajoutant que les pertes de r&eacute;coltes ne pourraient &ecirc;tre vraiment &eacute;valu&eacute;es qu'apr&egrave;s les vendanges.</p><p class="MsoPlainText">Parmi les autres mesures d'aide &agrave; la fili&egrave;re, un plan national de distillation des exc&eacute;dents, &agrave; hauteur de 160 millions d'euros pour 3 millions d'hectolitres, a &eacute;galement &eacute;t&eacute; lanc&eacute;, mais les demandes d&eacute;passent l'enveloppe allou&eacute;e.</p><p class="MsoPlainText">Les candidatures font &eacute;tat de 4,4 millions d'hectolitres &agrave; distiller, dont 2 millions dans le Languedoc et un million dans le Bordelais, selon J&eacute;r&ocirc;me Despey, pr&eacute;sident du conseil sp&eacute;cialis&eacute; vin de FranceAgriMer, qui plaide pour une rallonge de 40 millions d'euros.</p><p class="MsoPlainText">"Il faudra qu'on calibre bien les demandes de distillation par rapport au mildiou", a temp&eacute;r&eacute; Marc Fesneau, allusion aux vignerons qui pourraient renoncer &agrave; vider leurs chais en cas de mauvaise r&eacute;colte.&nbsp;De quoi revoir les volumes &agrave; distiller ? "Je pose juste la question de r&eacute;ajuster notre strat&eacute;gie", a poursuivi le ministre, assurant que l'enveloppe promise serait maintenue.</p>


Les viticulteurs bordelais ont sollicité l'arrachage de 9.251 hectares dans le cadre d'un plan d'aide au premier vignoble AOC français, plombé par la surproduction et frappé cet été par un intense épisode de mildiou, a annoncé l'interprofession.

Dans le Bordelais, plus de 9.000 hectares candidats à l'arrachage

<p>L&rsquo;objectif de cet arr&ecirc;t&eacute; est de fixer, en amont des situations critiques, le cadre juridique d&eacute;terminant, en fonction de la situation hydrologique, les mesures de restrictions permettant de garantir, au mieux, la distribution d&rsquo;eau aux usagers et pr&eacute;server les milieux dans le Calvados. Ce nouvel arr&ecirc;t&eacute;-cadre, du 27 juin 2023, permet :</p>

<h3>1 - UNE MEILLEURE LISIBILIT&Eacute;<br />
DU D&Eacute;COUPAGE DU TERRITOIRE.</h3>

<p>Le pr&eacute;c&eacute;dent d&eacute;coupage comptait six zones de bassins versants crois&eacute;es &agrave; cinq zones de masses d&rsquo;eau souterraine dont les noms renvoyaient aux couches g&eacute;ologiques des territoires. L&rsquo;actuel d&eacute;coupage compte sept secteurs concern&eacute;s avec une d&eacute;nomination connue du grand public (voir carte ci-contre).</p>

<h3>2 - UNE ADAPTATION<br />
DES MESURES<br />
DE RESTRICTION</h3>

<p>Les &eacute;volutions s&rsquo;inscrivent en coh&eacute;rence avec les orientations fix&eacute;es par le guide circulaire national de mise en &oelig;uvre des mesures de restriction des usages de l&rsquo;eau en p&eacute;riode de s&eacute;cheresse. Elles concernent principalement trois usages :</p>

<p>&bull; les entreprises qualifi&eacute;es d&rsquo;installations class&eacute;es pour la protection de l&rsquo;environne- ment (ICPE). Il est demand&eacute; aux ICPE, sauf d&eacute;rogations express&eacute;ment accord&eacute;es, de mettre en place des restrictions permettant de diminuer leurs pr&eacute;l&egrave;vements en eau de 5 % en p&eacute;riode d&rsquo;alerte, de 10 % en p&eacute;riode d&rsquo;alerte renforc&eacute;e et de 20 % minimum en p&eacute;riode de crise (hors &eacute;levages et usages permettant de satisfaire les exigences de sant&eacute; et de salubrit&eacute; publique) ;</p>

<p>&bull; l&rsquo;irrigation agricole : les restrictions d&rsquo;usage sont graduelles et sont fonction de la sobri&eacute;t&eacute; du syst&egrave;me d&rsquo;arrosage utilis&eacute; par l&rsquo;exploitant. &Agrave; titre d&rsquo;exemple : en p&eacute;riode d&rsquo;alerte, l&rsquo;irrigation par aspersion des cultures est autoris&eacute;e de mani&egrave;re limit&eacute;e de 18 h &agrave; 11 h, mais elle est autoris&eacute;e &agrave; toute heure pour les syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation localis&eacute;e de type goutte &agrave; goutte, micro aspersion ou rampes sprinkler. Toutefois, en p&eacute;riode de crise, tout syst&egrave;me d&rsquo;irrigation est inter- dit sauf pour quelques cultures comme les l&eacute;gumes de plein champ qui peuvent &ecirc;tre arros&eacute;s de 20 h &agrave; 9 h;</p>

<p><br />
&bull; le lavage de v&eacute;hicules : les restrictions ont &eacute;t&eacute; &eacute;tablies conform&eacute;ment aux orientations d&eacute;finies par le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique. En p&eacute;riode d&rsquo;alerte et d&rsquo;alerte renforc&eacute;e, le lavage des v&eacute;hicules en station n&rsquo;est autoris&eacute; que sur les pistes &eacute;quip&eacute;es de haute pression ou &eacute;quip&eacute;es de syst&egrave;me de recyclage (minimum 70 % d&rsquo;eau recycl&eacute;e) ou de portique programm&eacute; ECO sur ouverture partielle. Il est interdit dans les autres stations. En p&eacute;riode de crise, le lavage des v&eacute;hicules en stations est interdit. Il est, par ailleurs, rappel&eacute; que le lavage des v&eacute;hicules &agrave; domicile est interdit de mani&egrave;re permanente.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/gestion-de-leau-le-calvados-oeuvre-preserver-lor-bleu" target="_blank">Gestion de l&rsquo;eau : le Calvados &oelig;uvre &agrave; pr&eacute;server l&rsquo;or bleu</a></div>

<p>&Agrave; ce jour, l&rsquo;ensemble du d&eacute;partement a &eacute;t&eacute; plac&eacute; en &eacute;tat de vigilance depuis le 23 mars 2023. Depuis cette date, et compte tenu du d&eacute;ficit pluviom&eacute;trie de ces derniers mois, du niveau en baisse des cours d&rsquo;eau et des nappes souterraines toujours en vidange, l&rsquo;ensemble des Calvadosiens et des acteurs du territoire sont invit&eacute;s &agrave; faire preuve de sobri&eacute;t&eacute; en mati&egrave;re de consommation tout au long de l&rsquo;&eacute;t&eacute;.</p>

<div class="encadre"><strong>Le secteur de la Touques plac&eacute; en alerte s&eacute;cheresse</strong></div>

<div class="encadre">La situation hydrologique et hydrog&eacute;ologique continue de se d&eacute;grader, surtout &agrave; l&rsquo;Est du d&eacute;partement. Dans ce secteur, le d&eacute;bit du cours d&rsquo;eau la Touques a atteint un niveau particuli&egrave;rement faible. Le niveau des nappes phr&eacute;atiques est majoritairement bas &agrave; tr&egrave;s bas. Afin d&rsquo;&eacute;viter des tensions sur l&rsquo;alimentation en eau potable et de pr&eacute;server les milieux aquatiques, des mesures de restriction doivent &ecirc;tre renforc&eacute;es. Aussi, le secteur Touques est plac&eacute; en alerte s&eacute;cheresse. Le reste du d&eacute;partement reste en situation de vigilance. Cela induit (liste non exhaustive) pour le secteur de la Touques :</div>

<div class="encadre"><br />
&bull; l&rsquo;irrigation par aspersion des cultures agricoles est autoris&eacute;e entre 18 h et 11 h. L&rsquo;irrigation des cultures par syst&egrave;me d&rsquo;irrigation localis&eacute;e est autoris&eacute;e sans restriction d&rsquo;horaire ;<br />
&bull; l&rsquo;arrosage des pelouses, des espaces verts et des jardins publics et priv&eacute;s, des stades, des potagers, des pistes hippiques est interdit entre 11 h et 18 h ;<br />
&bull; l&rsquo;arrosage des terrains de golf est interdit sauf exceptions ;<br />
&bull; les pr&eacute;l&egrave;vements en eau des ICPE sont r&eacute;duits d&rsquo;au moins 5 % et un plan d&rsquo;action permettant de r&eacute;duire d&rsquo;au moins 10 % les pr&eacute;l&egrave;vements d&rsquo;eau est &eacute;tabli ;<br />
&bull; le nettoyage des fa&ccedil;ades, des murs, des toits et des terrasses est interdit sauf si r&eacute;alis&eacute; par une collectivit&eacute; ou une entreprise de nettoyage professionnel ;<br />
&bull; le lavage des voiries est interdit sauf si r&eacute;alis&eacute; par une collectivit&eacute; ou une entreprise de nettoyage professionnel ;<br />
&bull; l&rsquo;alimentation des fontaines publiques et priv&eacute;es en circuit ouvert est interdite ;<br />
&bull; la r&eacute;alisation et la mise en service de nouveaux fo- rages, pompages et retenues d&rsquo;eau, la vidange de plans d&rsquo;eau, les man&oelig;uvres des ouvrages hydrauliques et les rejets dans le milieu naturel sont soumis &agrave; autorisation circonstanci&eacute;e de la DDTM.</div>



À la suite de la situation critique que le Calvados a connue en 2022, le préfet du Calvados a pris un nouvel arrêté-cadre sécheresse afin de tenir compte du retour d’expérience de l’été 2022.

Sécheresse : la préfecture prend un nouvel arrêté-cadre

<p>Court-circuiter les interm&eacute;diaires pour mieux valoriser leurs produits, Jean-Michel et Val&eacute;rie Caldayroux (Gaec de Lugol &agrave; Mur-de-Barrez) y pensaient depuis quelques temps d&eacute;j&agrave;, une r&eacute;flexion plus que jamais attis&eacute;e par les confinements et le retour en force du local&nbsp;; le Gaec &eacute;levage Th&eacute;ron (Roannes-Saint-Mary) avait lui pos&eacute; ses premiers pas dans la d&eacute;marche, tandis que Sylvain et Olivier Rispal (Ferme des Cochons gourmands, Tanavelle) faisaient d&eacute;j&agrave; figure de r&eacute;f&eacute;rences en la mati&egrave;re. Le 25 juillet, les trois exploitations ouvriront leur magasin dans la zone commerciale de la Pon&eacute;tie &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e d&rsquo;Aurillac, en lieu et place de l&rsquo;ancienne enseigne Darty, dont la structure a &eacute;t&eacute; d&eacute;molie par leurs soins avant d&rsquo;y reconfigurer un magasin de producteurs de quelque 380 m2, dont 200 m2 de vente(1) sous pavillon &ldquo;La Ferme de chez nous&rdquo;.<br><strong>Des opportunit&eacute;s qui n&rsquo;attendent pas</strong><br>Un concept imagin&eacute; par Claude Batardi&egrave;re, fondateur de la cha&icirc;ne de bricolage et outillage Espace Emeraude, qui, une fois son entreprise c&eacute;d&eacute;e &agrave; ses enfants, a souhait&eacute; aider des clients agriculteurs devenus amis &agrave; mieux commercialiser leur production. La premi&egrave;re &ldquo;Ferme de chez nous&rdquo; voit ainsi le jour en 2013 pr&egrave;s de Cholet autour d&rsquo;un triptyque&nbsp;: 100 % de produits locaux, 100 % fermiers et 100 % de saison.<br>Cette philosophie s&eacute;duit imm&eacute;diatement Jean-Michel et Val&eacute;rie Caldayroux, &eacute;leveurs d&rsquo;aubrac et d&eacute;sormais aussi d&rsquo;angus, qui d&eacute;couvrent la franchise nationale au printemps 2021. Par des connaissances communes, le couple est mis en relation avec Beno&icirc;t, Mathieu et Jean-Louis Th&eacute;ron, qui visitent &agrave; leur tour le magasin de Saint-L&eacute;ger-sous-Cholet &agrave; l&rsquo;automne suivant. &ldquo;Un magasin de producteurs, &ccedil;a nous trottait dans la t&ecirc;te, mais on ne pensait pas franchir le pas si vite&rdquo;, confie Beno&icirc;t Th&eacute;ron, install&eacute; en avril 2020 avec son fr&egrave;re et son p&egrave;re, en d&eacute;veloppant un atelier mara&icirc;cher et une plantation de ch&acirc;taigniers en parall&egrave;le de l&rsquo;&eacute;levage de limousine. Mais il y a des opportunit&eacute;s qui n&rsquo;attendent pas les ind&eacute;cis, une maxime que partagent les Castanha&iuml;res et les Nord-Aveyronnais, qui proposent aux fr&egrave;res Rispal d&rsquo;entrer dans la boucle.<br><strong>Une gamme diversifi&eacute;e</strong><br>D&egrave;s lors, les &eacute;tapes s&rsquo;encha&icirc;nent : le site de la Pon&eacute;tie, dans une zone de forte affluence commerciale, pr&egrave;s d&rsquo;un coll&egrave;ge, et dot&eacute; d&rsquo;un parking, fait l&rsquo;unanimit&eacute;. Les travaux d&eacute;butent en juillet 2022, &ldquo;et un an plus tard, le b&eacute;b&eacute; est l&agrave;&rdquo;, sourit Beno&icirc;t Th&eacute;ron, m&ecirc;me si la disponibilit&eacute; de certains mat&eacute;riaux a retard&eacute; l&rsquo;ouverture esp&eacute;r&eacute;e en amont de la saison estivale.<br>Ce 11 juillet, &agrave; quelques jours de l&rsquo;ouverture, les associ&eacute;s de la SAS Catheris(2) ont troqu&eacute; les bottes pour la perceuse et le marteau pour finir d&rsquo;assembler les meubles et pr&eacute;sentoirs en palettes recycl&eacute;es conf&eacute;rant au magasin son c&ocirc;t&eacute; chaleureux. Un magasin, le septi&egrave;me de la franchise, o&ugrave; outre leurs propres productions (viande d&rsquo;aubrac, d&rsquo;angus, l&eacute;gumes, salaisons, viande de porc, terrines, p&acirc;t&eacute;s,...), les consommateurs pourront d&eacute;couvrir et appr&eacute;cier celles d&rsquo;une cinquantaine d&rsquo;autres producteurs fermiers (en d&eacute;p&ocirc;t-vente) offrant ainsi une palette des plus diversifi&eacute;es&nbsp;: viandes de b&oelig;uf, volailles, agneau, &oelig;ufs, l&eacute;gumes et fruits, pain, p&acirc;tes, fromages et produits laitiers, glaces, miels, confitures, vins(3), bi&egrave;res artisanales, biscuits, lentilles... le tout produit dans un rayon de 100 km, soit &ldquo;du sud de Clermont-Ferrand &agrave; Cahors et de Sarlat &agrave; Saugues&rdquo;, trace Jean-Michel Caldayroux, m&ecirc;me si une majorit&eacute; des produits de la Ferme de chez nous seront cantalous. &ldquo;On reste ouvert aux propositions d&rsquo;autres producteurs, notamment en fruits, mais aussi pour des truites&rdquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur aveyronnais, conscient que la cl&eacute; de la r&eacute;ussite r&eacute;sidera dans un magasin &ldquo;bien achaland&eacute;, toujours plein, avec une diversit&eacute; de produits locaux&rdquo;.<br>Et le savoir-faire d&rsquo;autres professionnels&nbsp;: un boucher et un apprenti boucher ont &eacute;t&eacute; recrut&eacute;s, de m&ecirc;me qu&rsquo;un traiteur et deux vendeuses (1,5 ETP), supervis&eacute;s par Val&eacute;rie Caldayroux, qui assurera la gestion administrative et une certaine polyvalence au sein de la structure.<br><strong>Un plat cuisin&eacute; diff&eacute;rent tous les midis</strong><br>Pour amortir sur dix ans cet investissement cons&eacute;quent, de 450 000 &euro; HT, l&rsquo;&eacute;tude de march&eacute; a tabl&eacute; sur un chiffre d&rsquo;affaires annuel d&rsquo;un million d&rsquo;euro et une fr&eacute;quentation journali&egrave;re de 110 &agrave; 120 clients &agrave; 30 &euro; de panier moyen. &ldquo;L&rsquo;&eacute;tude a montr&eacute; qu&rsquo;il y&nbsp; avait encore de la place pour un magasin de ce type sachant qu&rsquo;on ne repr&eacute;sentera que<br>1 % de l&rsquo;offre commerciale alimentaire du bassin aurillacois&rdquo;, fait valoir Beno&icirc;t Th&eacute;ron, qui, avec ses associ&eacute;s, a imagin&eacute; de doper cette fr&eacute;quentation par une offre de plats cuisin&eacute;s, &ldquo;chaque jour avec un produit diff&eacute;rent, du magasin&rdquo; que les clients pourront d&eacute;guster le midi sur place accompagn&eacute;s d&rsquo;un verre de vin. Les associ&eacute;s de la Ferme de chez nous, qui chacun assureront une demi-journ&eacute;e de pr&eacute;sence au magasin, programment &eacute;galement des animations (d&eacute;gustation matinale de tripoux...) dont la premi&egrave;re est fix&eacute;e le 16 septembre, date de l&rsquo;inauguration officielle du magasin avec cochon brais&eacute;-aligot au repas du midi.<br>Quant &agrave; la politique tarifaire, &ldquo;on ne sera pas plus cher que la grande surface, notre but c&rsquo;est que les producteurs se r&eacute;mun&egrave;rent mais que le consommateur y trouve aussi son compte&rdquo;, expose Beno&icirc;t Th&eacute;ron.<br><br>(1) La structure comprend en outre un atelier d&eacute;coupe, trois chambres froides, une cuisine, des vestiaires pour le personnel, un bureau...<br>(2) Pour Caldayroux/Th&eacute;ron/Rispal.<br>(3) Appellation Entraygues-Le Fel, de Marcillac, Cahors, c&ocirc;te d&rsquo;Auvergne...</p>


Les Gaec de Lugol, élevage Théron et Rispal S&O se sont associés pour ouvrir le 27 juillet un vaste magasin de produits locaux diversifiés à l’entrée d’Aurillac.

La Ferme de chez nous : 100% local, 100% producteurs, 100% de saison

<p><strong>Suspension&nbsp;de l&rsquo;accord c&eacute;r&eacute;alier&nbsp;: une issue in&eacute;vitable</strong></p><p>Le 16 mai 2023, apr&egrave;s de longues journ&eacute;es de n&eacute;gociation entre la Turquie, l&rsquo;ONU, la Russie et l&rsquo;Ukraine,&nbsp;<a href="https://fondation-farm.org/actualite/exportation-cereales-ukraine-corridor/" target="_blank">les parties s&rsquo;entendent&nbsp;<em>in extremis</em></a>&nbsp;pour prolonger de deux mois l&rsquo;accord c&eacute;r&eacute;alier en Mer noire. Un soulagement pour toutes les parties mais qui reste provisoire. Trois semaines plus tard, le 6 juin, la destruction d&rsquo;un pipeline d&rsquo;ammoniac russe (Togliatti-Odessa), essentiel pour l&rsquo;exportation des engrais,&nbsp;<a href="https://fondation-farm.org/actualite/cereales-ukraine-destructions-consequences/" target="_blank">marque un tournant</a>&nbsp;dans les relations entre Russes et Ukrainiens.</p><p>D&egrave;s le lendemain, Dmitri Peskov,&nbsp;le porte-parole du Kremlin, annonce des cons&eacute;quences &laquo;&nbsp;n&eacute;gatives&nbsp;&raquo; pour cet acte. Moscou r&eacute;clame &eacute;galement, en vain, plus de garanties pour ses propres exportations d&rsquo;engrais. Cette fois-ci, les diplomaties turque et onusienne n&rsquo;ont pas suffi pour convaincre Moscou de prolonger l&rsquo;accord c&eacute;r&eacute;alier.</p><p><strong>Peu de cons&eacute;quences &agrave; court terme&hellip;</strong></p><p>La suspension de l&rsquo;accord annonc&eacute; par Dmitri Peskov le 17 juillet ne devrait pas &agrave; court terme &ndash; c&rsquo;est &agrave; dire durant les prochaines semaines de l&rsquo;&eacute;t&eacute; &ndash; avoir d&rsquo;incidences sur le march&eacute; mondial. Ces derniers mois, le corridor a perdu de son int&eacute;r&ecirc;t.&nbsp;<strong>Depuis la derni&egrave;re reconduction le 16 mai, deux fois moins de produits alimentaires ont transit&eacute; par le corridor</strong>&nbsp;(pr&egrave;s de 40 000 tonnes/jour entre mai et juillet contre 90 000 t/jour entre mars et mai 2023). La fin de campagne de commercialisation en bl&eacute; et en ma&iuml;s d&rsquo;une part et la baisse du rythme d&rsquo;enregistrement et d&rsquo;inspection des navires par les autorit&eacute;s russes d&rsquo;autre part, peuvent aussi expliquer cette nette&nbsp;baisse.</p><p>Par ailleurs, le conseil de l&rsquo;UE n&rsquo;a pas attendu la fin de cet accord pour tenter de trouver des solutions alternatives permettant d&rsquo;accro&icirc;tre la capacit&eacute; des infrastructures des&nbsp;<a href="https://fondation-farm.org/actualite/cereales-ukraine-destructions-consequences/" target="_blank"><em>solidarity lanes</em></a>. Ces derni&egrave;res ont permis de faire transiter une part importante des c&eacute;r&eacute;ales ukrainiennes (<a href="https://fondation-farm.org/guerre-ukraine-cereales-bilan/" target="_blank">pr&egrave;s de 2 millions de tonnes par mois</a>) avant leur r&eacute;exportation partielle.</p><p><strong>&hellip; mais de nombreuses inqui&eacute;tudes &agrave; moyen terme</strong></p><p>Malgr&eacute; tout, les nombreux pays importateurs de c&eacute;r&eacute;ales ukrainiennes et russes vont intensifier leur suivi de l&rsquo;actualit&eacute; et de la m&eacute;t&eacute;o. En effet, si les r&eacute;coltes mondiales de ma&iuml;s et de bl&eacute; s&rsquo;annoncent bonnes dans une large partie de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re nord, il est difficile d&rsquo;&eacute;valuer les cons&eacute;quences de la s&eacute;cheresse qui s&eacute;vit actuellement dans les grandes plainesaux Etats-Unis et en&nbsp;<a href="https://fondation-farm.org/secheresses-mediterranee-agriculture-impacts/" target="_blank">M&eacute;diterran&eacute;e</a>. A plus long terme, l&rsquo;impact d&rsquo;El Ni&ntilde;o sur les cultures de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Sud est &eacute;galement source de fortes inqui&eacute;tudes.</p><p>Les prix vont-ils s&rsquo;envoler &agrave; la fin du mois d&rsquo;ao&ucirc;t&nbsp;? &nbsp;Pour l&rsquo;instant, la tendance reste baissi&egrave;re, en d&eacute;pit des doutes qui planaient autour de la suspension de l&rsquo;accord depuis plusieurs semaines.</p><p>La principale menace pour la s&eacute;curit&eacute; alimentaire mondiale reste la reprise des pressions inflationnistes sur les prix alimentaires. De nombreux pays d&eacute;pendants des importations de c&eacute;r&eacute;ales ont vu leurs &eacute;conomies mises &agrave; mal par les derniers &eacute;pisodes de crises li&eacute;s au Covid puis aux&nbsp;<a href="https://fondation-farm.org/etude-hausse-prix-agricultures-africaines/" target="_blank">cons&eacute;quences du conflit russo-ukrainien</a>.</p><p><a href="https://fondation-farm.org/ble-guerre-ukraine-afrique/" target="_blank">Le continent africain est le premier &agrave; &ecirc;tre impact&eacute;</a>, en particulier l&rsquo;Afrique du Nord et les grandes m&eacute;tropoles du continent. Les approvisionnements en bl&eacute; d&eacute;pendent, plus que jamais, de la capacit&eacute; de l&rsquo;Union europ&eacute;enne &ndash;&nbsp;<a href="https://fondation-farm.org/guerre-ukraine-cereales-bilan/" target="_blank">premier importateur du bl&eacute; ukrainien</a>&ndash; &agrave; &laquo;&nbsp;faire sortir&nbsp;&raquo; encore plus de c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;Ukraine, &agrave; les stocker dans de bonnes conditions puis &agrave; les r&eacute;exporter. Des d&eacute;fis de taille en perspective.</p>


Ce lundi 17 juillet, la Russie a mis fin à l’accord permettant à l’Ukraine d’exporter ses céréales par la mer Noire. Ce corridor, mis en place il y a un an, a permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens, en dépit du conflit. Quelles vont être les conséquences de cette suspension à court et moyen terme ? La Fondation FARM fait le point.

Céréales en Ukraine : suspension de l’accord, quelles conséquences ?

<p>A l&rsquo;aube de nouvelles aventures, Cindy Gelas, agricultrice en devenir, est nostalgique. A plus de quarante ans, la p&eacute;tillante Vahin&eacute;, n&eacute;e d&rsquo;un p&egrave;re normand (Cherbourg) et d&rsquo;une m&egrave;re polyn&eacute;sienne, souhaite se reconvertir &agrave; l&rsquo;&eacute;levage laitier dans le but de monter la premi&egrave;re ferme p&eacute;dagogique laiti&egrave;re de son &icirc;le d&rsquo;origine du Pacifique sud.</p>

<p>En attendant, c&rsquo;est &agrave; la Maison familiale rurale de Maltot, <a href="https://www.agriculteur-normand.com/calvados?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">dans le Calvados</a>, qu&rsquo;elle a pos&eacute; ses valises, en parall&egrave;le de son stage au Gaec de la Blanche Maison &agrave; Bricqueville-sur-Mer, dans la Manche. A l&rsquo;approche des examens finaux, elle revient sur cette aventure pas comme les autres.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/en-images-avec-cindy-gelas-le-savoir-faire-normand-sexporte-tahiti" target="_blank">[EN IMAGES] Avec Cindy Gelas, le savoir-faire normand s&rsquo;exporte &agrave; Tahiti</a></div>

<h3><strong>Une page se tourne</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Je me sens un peu triste, parce que je me rends compte que je m'en vais bient&ocirc;t&nbsp;&raquo;</strong>, confie Cindy Gelas. Loin de son &icirc;le natale et des siens, elle a trouv&eacute; une nouvelle famille.<em> </em><strong>&laquo;&nbsp;C'&eacute;tait une chance exceptionnelle d'&ecirc;tre ici. C'est un site vraiment magnifique&nbsp;&raquo;</strong>, s&rsquo;exclame-t-elle, le ch&acirc;teau en fond pour illustrer ce d&eacute;cor de r&ecirc;ve. Alors qu&rsquo;elle s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; voler de ses propres ailes apr&egrave;s un an de Brevet professionnel responsable d&rsquo;exploitation agricole (BP REA), elle estime avoir re&ccedil;u un enseignement &agrave; la mesure de l&rsquo;originalit&eacute; de son r&ecirc;ve&nbsp;: <strong>&laquo;&nbsp;Je sais que j'ai un projet hors des sentiers, mais j&rsquo;ai vraiment &eacute;t&eacute; tr&egrave;s bien conseill&eacute;e par mes formateurs.&nbsp;&raquo;</strong></p>

<p><strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est toujours int&eacute;ressant d&rsquo;avoir quelqu&rsquo;un avec un projet atypique parce que &ccedil;a nous permet de nous remettre en cause. On apprend de la typicit&eacute; du territoire polyn&eacute;sien. Cindy a &eacute;norm&eacute;ment travaill&eacute; &agrave; comprendre le fonctionnement des exploitations normandes&nbsp;&raquo;</strong>, reconna&icirc;t Sylvie Leray-Dean, formatrice.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/laura-meyer-une-journaliste-sachant-ecrire" target="_blank">Laura Meyer, une journaliste sachant &eacute;crire</a></div>

<h3><strong>Qualit&eacute; &amp; p&eacute;dagogie</strong></h3>

<p>Des profils atypiques, les &eacute;quipes p&eacute;dagogiques de Maltot en ont vu pass&eacute; d&rsquo;autres. <strong>&laquo;&nbsp;Au sein du public accueilli en BPREA, la moiti&eacute; vient dans le but de reprendre une structure familiale, quand le reste des &eacute;tudiants n&rsquo;est pas originaire du milieu. On a une diversit&eacute; de publics et de projets. On a d&eacute;j&agrave; eu, par exemple, &agrave; accompagner une installation en volailles en Afrique&nbsp;&raquo;</strong>, explique Sophie Theunynck, directrice de la MFR de Maltot.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_2_suite_rencontre_cindy_gelas_mfr_maltot.jpg?itok=4kRGYDlQ" width="747" height="498" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Entour&eacute;e de sa formatrice, Sylvie Leray-Dean, et de Sophie Theunynck, directrice de la MFR de Maltot.</div>
      
&copy;
    LM

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<p>&nbsp;</p>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Je retiens la qualit&eacute; et la p&eacute;dagogie. C&rsquo;est gr&acirc;ce &agrave; eux que j&rsquo;ai d&eacute;velopp&eacute; une expertise grandissante. Le meilleur, je l&rsquo;ai eu ici &agrave; Maltot gr&acirc;ce &agrave; leur bienveillance&nbsp;&raquo;</strong>, confirme Cindy Gelas.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/lalternance-la-force-du-reseau-mfr-en-normandie" target="_blank">L&rsquo;alternance, la force du r&eacute;seau MFR en Normandie</a></div>

<h3><strong>De nouvelles perspectives</strong></h3>

<p>Si elle avoue m&ucirc;rir son projet d&rsquo;installation de jour en jour, Cindy Gelas s&rsquo;appr&ecirc;te avant toute chose &agrave; vivre de nouvelles aventures laiti&egrave;res. <strong>&laquo;&nbsp;Je vais encha&icirc;ner aux Services de remplacement de la Manche. Je vais aller traire les vaches</strong>, se r&eacute;jouit-elle. <strong>C'est un moyen de continuer &agrave; se former. Je vais pratiquer tout ce que j'ai appris &agrave; l'&eacute;cole.&nbsp;&raquo;</strong> <em>&nbsp;</em>C&rsquo;est donc sur le terrain que Cindy va poursuivre ses envies de ferme locale tahitienne.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>Joyeux anniversaire &agrave; la MFR</strong></div>

<div class="encadre">A l&rsquo;occasion des 60 ans d&rsquo;existence de la MFR de Maltot, l&rsquo;&eacute;tablissement a organis&eacute;, vendredi 23 juin, une journ&eacute;e d&rsquo;&eacute;changes et de festivit&eacute;s &agrave; domicile. <strong>&laquo;&nbsp;On a valoris&eacute; les parcours d&rsquo;anciens &eacute;tudiants, leurs retours d&rsquo;exp&eacute;rience. Plusieurs personnes de formation commerciale, par exemple, ont pu t&eacute;moigner de leur parcours post licence pour montrer la diversit&eacute; des emplois trouv&eacute;s&nbsp;&raquo;</strong>, constate Julia Lewille, charg&eacute;e de communication et de d&eacute;veloppement &agrave; la MFR. Une centaine de personnes a fait le d&eacute;placement.</div>

<div class="encadre">&nbsp;</div>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img loading="lazy" src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/photo_3_encart_suite_rencontre_cindy_gelas_mfr_maltot.png?itok=qDqa7yC1" width="747" height="626" alt="" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La MFR de Maltot a r&eacute;uni d&rsquo;anciens &eacute;tudiants &agrave; l&rsquo;occasion des soixante ans de l&rsquo;&eacute;tablissement, vendredi 23 juin 2023. </div>
      
&copy;
    MFR de Maltot

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</div>



Les lecteurs de L’Agriculteur Normand ont découvert en mars 2023 le profil atypique de Cindy Gelas, polynésienne d’origine, en stage dans une ferme de la Manche. Depuis, l’ancienne analyste financière poursuit son chemin agricole. Bientôt, elle quittera le château de Maltot, où elle étudie, pour les tanks à lait de la Manche.

[Témoignage] Cindy Gelas, en route vers d’autres salles de traite

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/_oPsGJI9yRQ?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Ma&iuml;s fourrage : observer la sortie des soies pour d&eacute;terminer la date de r&eacute;colte - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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<p>&nbsp;</p><p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Une visite dans les parcelles au moment de la floraison permet d’estimer avec plus de précision ce stade important dans le cycle du maïs pour mieux anticiper la date de récolte. On pourra en profiter pour repérer les adventices passées au travers du programme de désherbage, et notamment la présence éventuelle de l’indésirable datura.

[Vidéo] Noter la date de floraison femelle du maïs pour prévoir la date d'ensilage

<p>La matin&eacute;e a &eacute;t&eacute; consacr&eacute;e &agrave; la pr&eacute;sentation du&nbsp;<a href="http://www.nouvelle-aquitaine.cuma.fr/sites/default/files/2022_rapport_activite_frna.pdf">rapport d'activit&eacute; 2022</a>&nbsp;par les salari&eacute;s de la FRCuma.<br>L'apr&egrave;s-midi a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par les assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales extraordinaire et ordinaire, au cours desquelles le nouveau pr&eacute;sident, le conseil d'administration et le bureau ont &eacute;t&eacute; &eacute;lus.</p><p>S&eacute;bastien Reynier, pr&eacute;sident de la FRCuma de 2019 &agrave; 2023, a soulign&eacute; l'importance de l'&eacute;quilibre entre l'agriculture et la production d'&eacute;nergie, mettant en avant la revitalisation des territoires et la dynamisation de la production agricole gr&acirc;ce &agrave; la production d'&eacute;nergie.</p><p>Mathieu Goehry, pr&eacute;sident de la FNCUMA, a mis en &eacute;vidence les enjeux de l'acceptabilit&eacute; sociale et professionnelle de la production d'&eacute;nergie en agriculture.&nbsp;Il a &eacute;galement soulign&eacute; des &eacute;v&eacute;nements marquants du r&eacute;seau, notamment le&nbsp;<a href="http://www.mecamais.cuma.fr/" target="_blank"><u>M&eacute;cama&iuml;s&nbsp;</u></a>&agrave; venir, l'&eacute;volution des statuts permettant la production d'&eacute;nergie photovolta&iuml;que en autoconsommation, ainsi que la campagne de communication visant &agrave; valoriser les actions du r&eacute;seau.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/4/8/5668468-1-fre-FR/d78152d74f93-banniere-mecamais-jpg" alt="" height="300" width="800" /></figure>

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<h2>Table ronde : La production d'&eacute;nergie, une solution pour une agriculture durable ?</h2><p>Une table ronde a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e sur le th&egrave;me de la production d'&eacute;nergie en agriculture, r&eacute;unissant diff&eacute;rents acteurs r&eacute;gionaux et nationaux.&nbsp;Mehdi MIFTAH, charg&eacute; de mission &eacute;nergie &agrave; la FNCUMA, a introduit le sujet en pr&eacute;sentant le dernier&nbsp;<a href="https://agriculture.gouv.fr/decarboner-100-de-lenergie-utilisee-en-agriculture-lhorizon-2050-cest-possible#:~:text=D%C3%A9carboner%20totalement%20les%20consommations%20%C3%A9nerg%C3%A9tiques,expertise%20fran%C3%A7aise%20en%20la%20mati%C3%A8re." target="_blank">rapport du CGAAER</a>&nbsp;qui propose des hypoth&egrave;ses et des sc&eacute;narios pour d&eacute;carboner l'&eacute;nergie utilis&eacute;e en agriculture d'ici 2050.</p><p>Virginie Lebraud, Conseill&egrave;re r&eacute;gionale Nouvelle-Aquitaine en charge de l'agriculture biologique, de la transmission et de l'installation, a r&eacute;affirm&eacute; son soutien au Cuma de Nouvelle-Aquitaine.</p><p>Sara BENYAKHLEF, Cheffe de projet Vitisolar chez EDF Renouvelables, a pr&eacute;sent&eacute; le projet collectif d'agrivolta&iuml;sme sur vigne.</p><p>Laurent LAMBERT, agriculteur &eacute;lu Valeurs Agri M&eacute;tha et r&eacute;f&eacute;rent m&eacute;thanisation CRANA, a partag&eacute; son exp&eacute;rience sur la diversification de ses revenus gr&acirc;ce &agrave; la production d'&eacute;nergie.</p><p>Pascal VINCENT, agriculteur et vice-pr&eacute;sident de la FRCuma, a &eacute;galement pr&eacute;sent&eacute; son parcours dans la transition &eacute;nerg&eacute;tique.&nbsp;</p><p>Antoine MALMEZAT, Responsable des transitions au Cr&eacute;dit Agricole Aquitaine, a soulign&eacute; les enjeux techniques, &eacute;conomiques, financiers et d'acceptabilit&eacute; li&eacute;s &agrave; ces projets.&nbsp;</p><p>Ga&euml;l GROSJEAN, Responsable adjoint de l'Agence Nouvelle Aquitaine chez TotalEnergies Renouvelables France, a pr&eacute;sent&eacute; les orientations du plan de valorisation fonci&egrave;re qui sera disponible &agrave; la fin de l'ann&eacute;e.</p><p>Cette journ&eacute;e a permis d'approfondir les discussions sur la production d'&eacute;nergie en agriculture et de partager des exp&eacute;riences et des r&eacute;flexions sur les d&eacute;fis et les opportunit&eacute;s qui se pr&eacute;sentent dans ce domaine.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image_webp/5/6/4/8/5668465-1-fre-FR/eb1f43703c17-5-photos-2-jpg" alt="" height="446" width="558" /></figure>

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L'assemblée générale de la FRCuma a réuni plus de 70 personnes le 6 juillet dans les locaux de l'Institut des Sciences de la Vigne et du Vin à Villenave d'Ornon.

Assemblée générale de la FRCUMA

<p class="MsoPlainText">"En l'absence de garanties de s&eacute;curit&eacute; appropri&eacute;es, certains risques" se sont fait jour, a averti le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que "si quelque chose doit &ecirc;tre &eacute;labor&eacute; sans la Russie, ces risques doivent &ecirc;tre pris en compte".&nbsp;Il r&eacute;pondait &agrave; une question sur la volont&eacute; exprim&eacute;e par l'Ukraine de continuer &agrave; exporter ses c&eacute;r&eacute;ales par la mer Noire, avec ou sans l'accord de Moscou sur la s&eacute;curit&eacute; des navires.</p><p class="MsoPlainText">En &eacute;cho, le ministre russe des Affaires &eacute;trang&egrave;res Sergue&iuml; Lavrov a d&eacute;clar&eacute; &agrave; son homologue turc, Hakan Fidan, que la fin de l'accord signifiait "le retrait des garanties de s&eacute;curit&eacute; de la navigation" faisant du nord-ouest de la mer Noire, par o&ugrave; les cargos circulent, une "zone provisoirement dangereuse". "Les ministres ont envisag&eacute; d'autres options pour fournir des c&eacute;r&eacute;ales aux pays les plus n&eacute;cessiteux", a soulign&eacute; la diplomatie russe dans un communiqu&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">La Russie a signifi&eacute; le 17 juillet son refus de maintenir l'accord c&eacute;r&eacute;alier sign&eacute; en juillet 2022 sous l'&eacute;gide des Nations unies et de la Turquie, et prolong&eacute; depuis &agrave; plusieurs reprises, d&eacute;non&ccedil;ant les entraves au commerce des engrais et des autres produits russes. Dmitri Peskov a &eacute;galement accus&eacute; l'Ukraine d'utiliser le couloir maritime ouvert dans le cadre de l'accord "&agrave; des fins militaires", apr&egrave;s que Kiev a frapp&eacute; la veille le pont strat&eacute;gique reliant le territoire russe &agrave; la p&eacute;ninsule ukrainienne annex&eacute;e de Crim&eacute;e.</p><h2 class="MsoPlainText">Frappes de repr&eacute;sailles</h2><p class="MsoPlainText">En repr&eacute;sailles, le minist&egrave;re russe de la D&eacute;fense a affirm&eacute;&nbsp;avoir d&eacute;truit par une vague de missiles "les installations o&ugrave; des actes terroristes contre la Russie &eacute;taient pr&eacute;par&eacute;s", ainsi que le lieu o&ugrave; sont fabriqu&eacute;s des drones navals.&nbsp;Avant l'aube, six missiles Kalibr et 21 drones explosifs de fabrication iranienne Shahed-136 envoy&eacute;s par la Russie sur Odessa (sud) ont &eacute;t&eacute; "d&eacute;truits" par la d&eacute;fense antia&eacute;rienne ukrainienne, a de son c&ocirc;t&eacute; indiqu&eacute; le gouverneur de la r&eacute;gion, Oleg Kiper, sur Telegram. "Les d&eacute;bris des missiles d&eacute;truits et l'onde de choc ont endommag&eacute; des infrastructures portuaires et plusieurs habitations priv&eacute;es", a-t-il ajout&eacute;, sans donner d'indications sur l'ampleur des d&eacute;g&acirc;ts.</p><p class="MsoPlainText">Odessa et sa r&eacute;gion abritent les trois ports par lesquels l'Ukraine pouvait, dans le cadre de l'Initiative c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re de la mer Noire, exporter ses produits agricoles malgr&eacute; la guerre et le blocus impos&eacute; par les Russes.&nbsp;En un an, l'accord a permis de sortir pr&egrave;s de 33 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales des ports ukrainiens, essentiellement du ma&iuml;s et du bl&eacute;, contribuant &agrave; stabiliser les prix alimentaires mondiaux et &agrave; &eacute;carter les risques de p&eacute;nurie.&nbsp;"M&ecirc;me sans la Russie, tout doit &ecirc;tre fait pour que nous puissions utiliser ce couloir (pour les exportations) en mer Noire. Nous n'avons pas peur", a affirm&eacute; le 17 juillet le pr&eacute;sident ukrainien Volodymyr Zelensky.</p><p class="MsoPlainText">Le refus de Moscou de prolonger cet accord a &eacute;t&eacute; d&eacute;nonc&eacute; par plusieurs chefs d'Etat occidentaux et par le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l'ONU, Antonio Guterres, selon lequel "des centaines de millions de personnes font face &agrave; la faim" et vont en "payer le prix".</p><h2 class="MsoPlainText">Progression russe sur le terrain</h2><p class="MsoPlainText">Pour l'heure, la Russie oppose une fin de non-recevoir aux appels &agrave; la reconduction de l'accord et Sergue&iuml; Lavrov a averti Hakan Fidan du d&eacute;mant&egrave;lement du centre de coordination ouvert &agrave; Istanbul dans ce cadre.</p><p class="MsoPlainText">&nbsp;Sur le front, l'arm&eacute;e russe a fait &eacute;tat&nbsp;d'une rare avanc&eacute;e d'un kilom&egrave;tre et demi pr&egrave;s de Koupiansk, dans le nord-est de l'Ukraine, une zone o&ugrave; Kiev a constat&eacute; une concentration de troupes russes et parle de combats acharn&eacute;s depuis plusieurs jours.</p><p class="MsoPlainText">Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a &eacute;voqu&eacute;&nbsp;sur Telegram une situation "difficile" mais "sous contr&ocirc;le" dans l'est.&nbsp;Sur le pont de Crim&eacute;e, "la circulation des v&eacute;hicules a &eacute;t&eacute; r&eacute;tablie en sens inverse" sur une voie du pont, a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;le vice-Premier ministre russe, Marat Khousnoulline.</p><p class="MsoPlainText">Une source au sein des services ukrainiens de s&eacute;curit&eacute; (SBU) avait d&eacute;clar&eacute;&nbsp;&agrave; l'AFP que l'attaque, qui a provoqu&eacute; la mort de deux civils, a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e par la marine et les services secrets ukrainiens &agrave; l'aide de drones navals.&nbsp;C'est la deuxi&egrave;me fois que ce pont, construit &agrave; grands frais peu apr&egrave;s l'annexion et symbolisant aux yeux du Kremlin le rattachement de la Crim&eacute;e &agrave; la Russie, est attaqu&eacute; par l'Ukraine.&nbsp;En octobre 2022, une explosion attribu&eacute;e par Moscou &agrave; un camion pi&eacute;g&eacute; avait fait d'importants d&eacute;g&acirc;ts et il avait fallu des mois de travaux pour le remettre pleinement en service.&nbsp;Lundi 17 juillet au soir, Vladimir Poutine a dit attendre "des propositions concr&egrave;tes pour am&eacute;liorer la s&eacute;curit&eacute; de cette infrastructure de transport importante et strat&eacute;gique".</p>


La Russie a mis en garde l'Ukraine contre ses velléités de poursuivre les exportations de céréales par la mer Noire, prévenant qu'il n'y avait plus de "garanties de sécurité" après l'expiration le 17 juillet de l'accord qui permettait de les transporter malgré la guerre.

La Russie avertit des "risques" en mer Noire après la fin de l'accord céréalier

<h2>S'installer avec FEVE</h2><p>C'est quoi cette histoire de F&egrave;ves encore ?<br>Et bien c'est tout simplement le nom affectueux que nous donnons &agrave; nos fermes agro&eacute;cologiques qui se sont install&eacute;es gr&acirc;ce &agrave; nos investisseurs responsables !</p><iframe src="https://player.vimeo.com/video/666016410?h=012780ab5f&color=E4B440&title=0&byline=0&portrait=0" width="640" height="360" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> <p><a href="https://vimeo.com/666016410">S&#039;installer avec FEVE - Reportage &agrave; Magnantru !</a> from <a href="https://vimeo.com/feve">Fermes En ViE - FEVE</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>
<p style="text-align:right;"><a href="https://www.feve.co/" target="_blank">FEVE - Fermes En Vie</a></p>


[Témoignage] Coup de cœur pour Camille et Raphaël pour la ferme Magnantru

<p class="MsoPlainText">Jusqu'&agrave; 80 millions de doses de vaccin contre la grippe aviaire - &agrave; raison de deux par animal - doivent &ecirc;tre inject&eacute;es aux canards &agrave; partir d'octobre et ce, dans "tous les &eacute;levages commerciaux", a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re, nommant aussi bien les "canards mulard" (&eacute;lev&eacute;s pour le foie gras) que "de Barbarie" ou "P&eacute;kin", sur l'ensemble du territoire m&eacute;tropolitain, Corse exclue.</p><p class="MsoPlainText">La vaccination est "interdite" dans les &eacute;levages de canards reproducteurs pour tous ceux dont la production est destin&eacute;e &agrave; l'exportation afin de "ne pas bloquer certains flux commerciaux". A contrario, pour les &eacute;tablissements visant le "commerce national exclusivement", le volontariat continuera de s'appliquer.</p><p class="MsoPlainText">Le minist&egrave;re a pr&eacute;vu de prendre en charge 85% du co&ucirc;t de la campagne de vaccination, selon un communiqu&eacute;.&nbsp;Il compte "r&eacute;duire progressivement la densit&eacute; de canards dans les &eacute;levages" pour "limiter le risque d'apparition d'une nouvelle vague &eacute;pizootique" dans 45 communes "les plus dens&eacute;ment peupl&eacute;es en palmip&egrave;des", dans la R&eacute;gion Pays-de-la-Loire et le d&eacute;partement des Deux-S&egrave;vres (Nouvelle-Aquitaine).</p><p class="MsoPlainText">A partir de juillet, l'introduction de nouveaux canards sur ces sites devra progressivement &ecirc;tre limit&eacute;e aux animaux vaccin&eacute;s. Et d&egrave;s octobre, tous les sp&eacute;cimens devront l'&ecirc;tre. "Une quarantaine" d'autres sites "strat&eacute;giques pour la g&eacute;n&eacute;tique aviaire" sont &eacute;galement vis&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-la-conf-contre-la-vaccination-obligatoire-en-elevage-paysan" target="_blank" title="">Influenza aviaire : la Conf&rsquo; contre la vaccination obligatoire en &eacute;levage paysan</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Les pertes occasionn&eacute;es par les &eacute;leveurs seront "prises en compte" par le minist&egrave;re, est-il pr&eacute;cis&eacute; dans le communiqu&eacute;.&nbsp;Pour "compl&eacute;ter le dispositif d'indemnisation", le minist&egrave;re annonce &eacute;galement que des avances seront accessibles &agrave; partir du 21 juillet&nbsp;pour les &eacute;leveurs touch&eacute;s, "&agrave; hauteur de 50% au maximum des pertes estim&eacute;es".</p><p class="MsoPlainText">Par ailleurs est pr&eacute;vu &agrave; l'automne 2023, sous condition de validation par la Commission europ&eacute;enne, une indemnisation de l'ensemble "des pertes d'exc&eacute;dent brut d'exploitation" li&eacute;es &agrave; l'&eacute;pizootie d'influenza aviaire "d&egrave;s lors que cette perte est sup&eacute;rieure &agrave; 20%" pour les exploitants.&nbsp;Une revalorisation des bar&egrave;mes d'indemnisation a par ailleurs &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e.</p><p class="MsoPlainText">Pendant la saison 2022-23, quelque 10 millions de volailles ont &eacute;t&eacute; abattues, selon un bilan du minist&egrave;re de l'Agriculture publi&eacute; fin juin.&nbsp;La grippe aviaire n'a toutefois pas totalement disparu de l'Hexagone : quelque 17.500 dindes ont &eacute;t&eacute; abattues d&eacute;but juillet apr&egrave;s qu'un foyer a &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute; dans un &eacute;levage &agrave; Airon-Notre-Dame (Pas-de-Calais).&nbsp;La France est &agrave; un niveau de risque "n&eacute;gligeable" depuis juillet 2023.</p>


Le ministère de l'Agriculture a annoncé le 17 juillet des mesures pour limiter les risques de propagation de l'influenza aviaire tout en préparant la campagne de vaccination et en accélérant l'indemnisation des éleveurs.

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