Le cuivre est depuis plus de 130 ans (1886) une mati&egrave;re active dont l&rsquo;efficacit&eacute; contre le mildiou de la vigne n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; prise en d&eacute;faut. Il est en outre le pilier de la lutte en agriculture biologique. Probl&egrave;me&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-a-bordeaux-en-une-semaine-on-est-passe-de-quelques-taches-a-la-quasi-destruction-de-recolte-sur-certaines-parcelles" target="_blank">la virulence du mildiou ne faiblit pas</a> et les m&eacute;thodes alternatives, relevant de la g&eacute;n&eacute;tique avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mildiou-oidium-les-cepages-resistants-gagnent-du-terrain" target="_blank">les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes</a>, des produits de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mycea-ou-quand-les-champignons-se-font-gicides" target="_blank">biocontr&ocirc;le</a> ou des m&eacute;thodes physiques, telles que les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/kubota-partenaire-d-uv-boosting-dans-le-vignoble-angevin" target="_blank">rayons UV-C d&rsquo;UV Boosting</a>, demeurent quantitativement restreintes.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/de-l-innovation-a-la-massification-un-ami-qui-veut-du-bien-a-la-transition-phytosanitaire" target="_blank" title="">De l&rsquo;innovation &agrave; la massification, un AMI qui veut du bien &agrave; la transition phytosanitaire</a>
</aside>
La r&eacute;p&eacute;tition des applications g&eacute;n&egrave;re une accumulation du m&eacute;tal dans les sols, pr&eacute;judiciable &agrave; leur qualit&eacute; biologique, &agrave; telle enseigne que la dose maximale autoris&eacute;e est pass&eacute;e de 6 &agrave; 4 kg/ha/an en 2019 (l&rsquo;AMM court jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2025), avec lissage sur 7 ans mais dans la limite de 6 kg/ha/an. Pour r&eacute;duire sinon contenir la concentration de cuivre dans les sols viticole, deux projets de recherche explorent la voie de la phytoextraction, consistant &agrave; cultiver entre les rangs des plantes potentiellement extractrices, avant d&rsquo;&ecirc;tre export&eacute;es en valoris&eacute;es par exemple en alimentation animale.<h2>Projet Vitalicuivre</h2>Dans le Val de Loire, le projet Vitalicuivre est port&eacute;e par l&rsquo;Universit&eacute; de Nantes UMR LPG, en partenariat avec l&rsquo;IFV, le BRGM, pour l&rsquo;&eacute;tude des sols, et Wisium, sp&eacute;cialiste de l&rsquo;alimentation animale. Lanc&eacute; en 2021, il consiste &agrave; jauger la capacit&eacute; extractrice de couverts inter-rangs &agrave; base d&rsquo;avoine, de chicor&eacute;e, de moutarde brune, de ray-grass et de sarrasin. Selon l&rsquo;IFV, la chicor&eacute;e est ressortie du lot, par sa capacit&eacute; &agrave; fixer le cuivre dans ses racines et son feuillage. Mais les capacit&eacute;s d&rsquo;extraction sont extr&ecirc;mement faibles, de l&rsquo;ordre de 1 &agrave; 2%, en raison de la faible production de biomasse inh&eacute;rente &agrave; un itin&eacute;raire sans apport ni d&rsquo;eau ni d&rsquo;engrais. La biomasse en question est susceptible d&rsquo;&ecirc;tre valoris&eacute;e en circuit court en tant que fourrage distribu&eacute; &agrave; des bovins.<h2>Projet Extracuivre</h2>Dans le bordelais, le projet extracuivre conduit par l&rsquo;INRAE avec le soutien financier du CIVB, c&rsquo;est le tr&egrave;fle incarnat qui est ressorti le plus int&eacute;ressant parmi toute une kyrielle de plantes telles que le p&eacute;largonium, le pourpier ou le s&eacute;dum, r&eacute;put&eacute;es accumulatrices, et des plantes qui produisent beaucoup de biomasse comme le tournesol. Mais les performances sont toutes relatives. Dans le meilleur des cas c&rsquo;est-&agrave;-dire en g&eacute;n&eacute;rant un rendement de 5 t/ha/an de mati&egrave;re s&egrave;che de tr&egrave;fle et accumulation de 60 mg de cuivre par kilo de mati&egrave;re s&egrave;che, l&rsquo;extraction annuelle s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 300 g de cuivre par hectare et par an, loin de la dose maximale et annuelle de 4 kg.

Deux projets de recherche tentent de jauger la capacité de couverts végétaux à piéger le cuivre s’accumulant dans les sols viticoles, avec des résultats mitigés, susceptibles au mieux de contenir les apports annuels.

L’écotoxicité du cuivre dans les sols viticoles à l’épreuve de la phytoextraction

A une cinquantaine de kilomètres de Nancy, dans le Grand-Est, Yves Lacroix a troqué ses vaches charollaises il y a quatorze ans pour des vaches de race Aubrac. Un choix atypique qui fait des émules dans la région.

Pourquoi les éleveurs devraient miser sur la race Aubrac ?

Dans nos 2 syst&egrave;mes, 2024 a &eacute;t&eacute; une ann&eacute;e compliqu&eacute;e pour les r&eacute;coltes d&rsquo;enrubannage d&ucirc; &agrave; la pluviom&eacute;trie excessive sur ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e. Afin de prioriser la qualit&eacute; des fourrages, des fauches ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es assez t&ocirc;t en saison (le 23 avril et le 9 mai) sur une surface d&rsquo;environ 8 ha sur chaque syst&egrave;me. &Agrave; la suite d&rsquo;une p&eacute;riode pluvieuse longue et importante en quantit&eacute;, la fauche a repris le 4 juin afin de constituer d&rsquo;autres stocks mais &eacute;galement pour avoir une repousse d&rsquo;herbe suffisante pour le p&acirc;turage de nos 2 cheptels. Pour&nbsp;les fauches pr&eacute;coces, en conventionnel le rendement est de 4.1 tMS/ha, soit un surplus de 0.7 tMS/ha en comparaison avec la moyenne sur les 15 derni&egrave;res ann&eacute;es. En agriculture biologique le rendement moyen est de 3 tMS/ha, soit un plus &eacute;lev&eacute; que celui de ces 15 derni&egrave;res ann&eacute;es. Les jeunes prairies exploit&eacute;es sur les 2 syst&egrave;mes ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;es tardivement et pr&eacute;sentent donc un rendement assez cons&eacute;quent mais un salissement tr&egrave;s important. Pour les fauches tardives les rendements sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s (5.8 tMS/ha en conventionnel et 6.5 tMS/ha en bio) mais avec une qualit&eacute; moindre d&ucirc; au stade de r&eacute;colte de celles-ci. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/4/7/6267489-1-fre-FR/4cbd7796d050-tab1-article2-png" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="582" width="2463" /></figure>

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Retrouvé les résultats de l'étude de la ferme Expérimentale des Bordes (36)

Quel est le bilan des récoltes en enrubannage

Des 2000 Dexta, 3000 Super Dexta, 4000 Major et 5000 Super Major en 1964, puis des Ford Force 2/3/4/5000 en 1968, puis les mod&egrave;les de la s&eacute;rie 10 (du 2610 de 44 ch au 8210 de 116 ch, introduisant des d&eacute;veloppements tels que la transmission synchronis&eacute;e SynchroShift, avant que l&rsquo;usine Ford New Holland ne passe dans le giron du groupe Fiat en 1991, pour produire aujourd&rsquo;hui les tracteurs New Holland. Tel est la tr&egrave;s succincte histoire de l&rsquo;usine de Basildon (Royaume-Uni) d&rsquo;o&ugrave; est sorti en juillet 2024 le 2 millioni&egrave;me tracteur, en l&rsquo;occurrence un T7.225 de 225 ch, au coloris bleu &eacute;lectrique in&eacute;dit et graphismes New Holland noir et argent rappelant l&rsquo;Union Jack, le drapeau britannique.<h2>Centre d&rsquo;excellence sur les carburants alternatifs</h2>La production de l'usine est export&eacute;e dans le monde entier et s'est enrichie des derniers mod&egrave;les aliment&eacute;s par des carburants alternatifs, tels que le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/new-holland-de-retour-au-sia-avec-le-t6-methanepower" target="_blank">m&eacute;thane</a> et le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-methane-power-de-new-holland-en-version-gnl" target="_blank">gaz naturel comprim&eacute;</a>. Ces produits sont le fruit d'un d&eacute;veloppement r&eacute;cent de l'usine, le Centre d'excellence sur les carburants alternatifs, un d&eacute;partement de R&amp;D sp&eacute;cialis&eacute; dans les propulsions alternatives.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quel-avenir-pour-le-biomethane-carburant" target="_blank" title="">Quel avenir pour le biom&eacute;thane carburant&nbsp;?</a>
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Inaugurée en 1964, l’ex-usine Ford héberge également le Centre d'excellence sur les carburants alternatifs, un département de R&D spécialisé dans les propulsions alternatives.

60 ans et 2 millions de tracteurs pour l’usine anglaise de New Holland

&laquo;&nbsp;Vous avez pens&eacute; au bien-&ecirc;tre de vos vaches avant de penser &agrave; votre propre bien-&ecirc;tre&nbsp;&raquo;. En disant cela, le conseiller b&acirc;timent d&rsquo;Am&eacute;lie et G&eacute;rard Courcoul, producteurs laitiers &agrave; Gu&eacute;men&eacute;-Penfao (44), ne pouvait pas leur faire plus plaisir, car c&rsquo;est effectivement la ligne de conduite de ces &eacute;leveurs : mettre leurs b&ecirc;tes dans les conditions optimales de bien-&ecirc;tre pour leur permettre d&rsquo;exprimer pleinement leur potentiel de production.La question de l&rsquo;optimisation du bien-&ecirc;tre de leur troupeau laitier, Am&eacute;lie et G&eacute;rard se la sont pos&eacute;e de fa&ccedil;on concr&egrave;te il y a 6 ans&nbsp;: avec deux autres exploitations, ils d&eacute;cident de regrouper leurs effectifs et leurs moyens de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-decapitalisation-bovine-la-region-normandie-prend-les-vaches-par-les-cornes" target="_blank" title="">production pour gagner en efficacit&eacute; et en qualit&eacute; de vie.</a> Ensemble, ils constituent le Gaec des Landelles, qui comprend 6 associ&eacute;s et produisent&nbsp;du lait, du porc, des taurillons et des c&eacute;r&eacute;ales.<h2>Retrouver le confort des p&acirc;tures en int&eacute;rieur</h2>Dans cette nouvelle organisation, Am&eacute;lie et G&eacute;rard se voient confier la responsabilit&eacute; principale de l&rsquo;atelier des vaches laiti&egrave;res&nbsp;: ils passent ainsi de la gestion d&rsquo;une cinquantaine de vaches produisant 500&nbsp;000 l de lait &agrave; celle de pr&egrave;s de 200 animaux, pour environ 2 millions de litres de lait &nbsp;!Pour loger tous ces animaux, un nouveau b&acirc;timent doit &ecirc;tre construit. Au vu du nombre d&rsquo;animaux, du parcellaire disponible et compte-tenu de l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/3-leviers-pour-reduire-la-consommation-electrique-en-elevage-laitier" target="_blank" title="">&rsquo;installation d&rsquo;une traite robotis&eacute;e</a>, les associ&eacute;s renoncent &agrave; la pratique du p&acirc;turage pour les vaches en production (les g&eacute;nisses et les taries vont cependant en p&acirc;ture). &laquo;&nbsp;On a alors envisag&eacute; notre b&acirc;timent en se disant qu&rsquo;il fallait que les vaches retrouvent en int&eacute;rieur le confort des prairies&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Am&eacute;lie.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~aquaclim-le-matelas-zoothermique" target="_blank" title="">Aquaclim, le matelas &laquo;&nbsp;zoothermique&nbsp;&raquo;</a>
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Dans cette optique, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-performance-technique-au-service-de-la-rentabilite" target="_blank" title="">les &eacute;leveurs souhaitent un couchage confortable pour les vaches en logettes</a>&nbsp;: &laquo; On s&rsquo;&eacute;tait d&eacute;cid&eacute;s pour des matelas &agrave; eau. Nous avons trouv&eacute; un fabricant local, Bioret Agri. C&rsquo;&eacute;tait un gros investissement, car nous voulions 200 matelas, et, au fil des discussions avec les &eacute;quipes, nous avons &eacute;tabli un partenariat pour tester &agrave; grande &eacute;chelle leur nouveau matelas &agrave; eau, Aquaclim. Nous &eacute;tions les premiers &eacute;leveurs &eacute;quip&eacute;s au monde de ce matelas&nbsp;!&nbsp;&raquo;, s&rsquo;enthousiasme Am&eacute;lie. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/5/7/6267539-1-fre-FR/348b737842f9-pcmatelas1-jpg" alt="&copy;CatherinePerrot" height="1948" width="2664" /><figcaption>Entre deux traites, les 200 vaches du Gaec des Landelles se reposent sur des matelas &agrave; eau r&eacute;frig&eacute;r&eacute;s par circulation d&rsquo;eau.</figcaption></figure>

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<h3>Des matelas latex &agrave; eau avec circuit de rafra&icirc;chissement</h3>Ces matelas en pur latex naturel comportent une poche &agrave; eau int&eacute;gr&eacute;e au sein de la mousse, dont les effets sont reconnus pour diminuer les points de compression et am&eacute;liorer la circulation sanguine des animaux&nbsp;: &laquo;&nbsp;C&rsquo;est l&rsquo;&eacute;quivalent des matelas anti-escarres pour les humains&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Am&eacute;lie. Mais les Aquaclim ont un plus&nbsp;: ils sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un syst&egrave;me de circulation d&rsquo;eau ext&eacute;rieure, capable de rafra&icirc;chir le matelas et donc d&rsquo;apporter un suppl&eacute;ment de confort thermique aux animaux.Tous les &eacute;leveurs le savent, les vaches laiti&egrave;res sont de v&eacute;ritables chaudi&egrave;res et leur temp&eacute;rature de confort est tr&egrave;s inf&eacute;rieure &agrave; celle des humains&nbsp;: 5 &agrave; 7 &deg;C avec un peu d&rsquo;air, c&rsquo;est leur id&eacute;al. &laquo; D&egrave;s 23 &deg;C, une vache peut fatiguer&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Emmanuelle Lacourpaille, conseill&egrave;re technico-commerciale chez Bioret Agri. En outre, plus les vaches sont productives, plus elles sont sensibles au stress thermique. Ce qui est le cas au Gaec des Landelles&nbsp;: &laquo;&nbsp;Notre moyenne d&rsquo;&eacute;table est &agrave; 11 800 litres, nos vaches sont des Formules 1&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume G&eacute;rard.<h3>Le r&eacute;chauffement climatique n&rsquo;est pas favorable &agrave; la production laiti&egrave;re</h3>Le facteur le plus pertinent pour &eacute;valuer le stress thermique d&rsquo;une vache est le THI (Temperature humidity index), qui combine temp&eacute;rature et humidit&eacute;. A 25 % d&rsquo;humidit&eacute;, une vache sera en stress s&eacute;v&egrave;re &agrave; partir de 35 &deg;C, mais si l&rsquo;atmosph&egrave;re est &agrave; 70 % d&rsquo;humidit&eacute;, c&rsquo;est d&egrave;s 28 &deg;C qu&rsquo;un stress majeur survient.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moins-de-vaches-pour-le-climat-le-monde-de-l-elevage-accuse-le-coup" target="_blank" title="">Avec le r&eacute;chauffement climatique, ces niveaux de THI deviennent de plus en plus fr&eacute;quents</a> et surtout, sur des dur&eacute;es de plus en plus longues&nbsp;: bon nombre d&rsquo;&eacute;leveurs voient d&eacute;sormais chuter la production de leurs animaux durant les p&eacute;riodes de chaleur. Mais le Gaec des Landelles est &agrave; peu pr&egrave;s &eacute;pargn&eacute; : &laquo; Le rafraichissement avec les matelas aident nos animaux &agrave; mieux garder le cap&nbsp;&raquo; estime G&eacute;rard.&laquo;&nbsp;Un &eacute;t&eacute;, la circulation d&rsquo;eau des matelas est tomb&eacute;e en panne et il a fait chaud juste apr&egrave;s. En 2 &agrave; 3 jours, chaque vache avait perdu 4 &agrave; 5 kg de lait quotidien. D&egrave;s qu&rsquo;on a remis en route la circulation, on a vite remont&eacute; de 3 kg. Aujourd&rsquo;hui, on a des chiffres, on se rend bien compte de la tendance, on peut prouver que ce syst&egrave;me est performant&nbsp;&raquo;.En tant que testeurs &agrave; grande &eacute;chelle de ces matelas, et dans le cadre du partenariat avec Bioret Agri, Am&eacute;lie et G&eacute;rard ont particip&eacute; &agrave; des essais, contribu&eacute; &agrave; des am&eacute;liorations techniques du produit, et accueilli beaucoup de visiteurs&nbsp;: &laquo;&nbsp;&nbsp;On a re&ccedil;u des centaines de personnes venues du monde entier&nbsp;&raquo;. Ces visites ont &eacute;t&eacute; efficaces puisque d&eacute;sormais les matelas Aquaclim &eacute;quipent plus de nombreuses exploitations, en France et dans plusieurs pays.Le couple d&rsquo;&eacute;leveurs a aussi tenu &agrave; ouvrir les portes de leur b&acirc;timent au grand public. &laquo;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-les-conditions-de-paturage-impactent-elles-les-performances-des-animaux" target="_blank" title="">&nbsp;On &eacute;tait conscients que notre syst&egrave;me avec des animaux qui ne sortent pas suscitait des interrogations</a>&nbsp;&raquo;, commentent Am&eacute;lie et G&eacute;rard. &laquo;&nbsp;Certaines personnes sont arriv&eacute;es avec des a priori. Mais quand ils ont vu les &eacute;quipements, comme les matelas &agrave; eau, mais aussi les brosses rotatives, les stations de grattage, les abreuvoirs&nbsp;en quantit&eacute; et les robots de traite qui permettent aux vaches d&rsquo;aller se faire traire quand elles en ressentent, ils ont qualifi&eacute; notre stabulation d&rsquo;&laquo;&nbsp;h&ocirc;tel 5 &eacute;toiles&nbsp;&raquo; pour les vaches&nbsp;!&nbsp;&raquo;

A Guémené-Penfao (44), Amélie et Gérard Courcoul ont installé des matelas à eau climatisés pour leurs vaches laitières : en plus de leur apporter du confort de couchage, ces équipements les aident à rester productives quand les températures montent en flèche.

Fortes chaleurs : « Nos vaches ruminent sur des matelas à eau climatisés »

558.5 mm de pluie sont tomb&eacute;s au cours du premier semestre de l&rsquo;ann&eacute;e. Le trimestre d&rsquo;avril &agrave; juin enregistre 55 % de cette pluviom&eacute;trie avec seulement 30 jours sans une seule goutte d&rsquo;eau. Autant dire que les conditions de p&acirc;turage dans les limons sableux hydromorphes du site du Domaine Neuf conduit en bio ont &eacute;t&eacute; compliqu&eacute;es. Il faut toutefois rester positif, les parcelles n&rsquo;&eacute;tant pas inondables, nous n&rsquo;avons pas eu &agrave; g&eacute;rer de crues comme sur le site des Bordes&nbsp;! A la mise &agrave; l&rsquo;herbe le 11 avril, les &laquo;&nbsp;volumes d&rsquo;herbe&nbsp;&raquo; &agrave; p&acirc;turer sont d&eacute;j&agrave; importants et les conditions de portances moyennes. Malgr&eacute; tout, le p&acirc;turage tournant est maintenu jusque vers fin juin. Suite &agrave; 4 jours de pr&eacute;cipitations qui ont cumul&eacute;s 76 mm, l&rsquo;ensemble des lots en bio est affourag&eacute; pendant 3 jours sur des &laquo;&nbsp;parcelles tampons&nbsp;&raquo; &agrave; partir du 21 juin. Dans ce contexte d&rsquo;exploitation de l&rsquo;herbe difficile, &agrave; quoi peut-on s&rsquo;attendre en termes de croissance des animaux&nbsp;? Avec des dates de naissance similaires, les veaux limousins n&eacute;s en 2024 sont en moyennes 15 kg plus lourds que ceux n&eacute;s de 2013 &agrave; 2023 &agrave; la fin de l&rsquo;hiver. A la fin du printemps les veaux 2024 accusent un d&eacute;ficit de gain de poids par rapport &agrave; leurs contemporains 2013-2023 de 8 kg pour les femelles et 10 pour les m&acirc;les. Les gain moyens quotidiens restants sup&eacute;rieurs &agrave; 1000 g/jour quelques soit le sexe (1023 g/jour pour les g&eacute;nisses et 1086 g/jour pour les m&acirc;les). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/4/7/6267434-1-fre-FR/56ef5d19d78e-tab1-article1-png" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="380" width="2117" /></figure>

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Gain de poids vif veaux limousins printemps 2024La reprise de poids des vaches allaitantes entre la pes&eacute;e de fin hiver (en b&acirc;timent) et celle de fin de printemps (&agrave; l&rsquo;herbe) est en moyenne de 22 kg au cours des 10 derni&egrave;res ann&eacute;es. Avec une diminution de 3 kg entre les deux pes&eacute;es pour cette campagne, on constate que les vaches, &laquo;&nbsp;privil&eacute;giant la production laiti&egrave;re&nbsp;&raquo;, n&rsquo;ont pas repris d&rsquo;&eacute;tat ce printemps.

Résultats de l'étude de la ferme Ferme Expérimentale des Bordes (36)

Comment les conditions de pâturage impactent-elles les performances des animaux !

<a href="https://paille-fumier.arvalis-infos.fr/" target="_blank" title="">Calculette d'&eacute;change Paille - fumier</a>La paille, jusqu' ici, sans r&eacute;elle valeur marchande et relativement peu commercialis&eacute;e a connu, depuis une dizaine d'ann&eacute;es, un essor fulgurant en termes de quantit&eacute;s vendues, et de volatilit&eacute; de son prix de vente. De plus, la paille traditionnellement destin&eacute;e au paillage des animaux, entre d&eacute;sormais en concurrence avec de nouvelles formes de valorisation : restitution de plus en plus syst&eacute;matique des pailles dans les parcelles par les c&eacute;r&eacute;aliers, demande croissante des pays frontaliers pour les r&eacute;gions de l'Est, valorisation industrielle sous forme de biocombustible, de p&acirc;te &agrave; papier ou de mat&eacute;riaux de construction et d'isolation.La pratique de l'&eacute;change paille &ndash; fumier tend &agrave; se d&eacute;velopper entre c&eacute;r&eacute;aliers et &eacute;leveurs. Cependant, il n'existe pas de bases de calcul homog&egrave;nes de l'&eacute;quivalence paille fumier &agrave; l'&eacute;chelle r&eacute;gionale ni nationale. La bibliographie fait &eacute;tat de diff&eacute;rentes mani&egrave;res de calculer la base d'&eacute;change: &eacute;quivalence bas&eacute;e sur les &eacute;l&eacute;ments fertilisants, sur les &eacute;l&eacute;ments fertilisants et l'humus ou sur les &eacute;l&eacute;ments fertilisants et la main d'&oelig;uvre...Devant ce manque, et &agrave; la demande des responsables professionnels de la Commission R&eacute;gionale Lorraine, ARVALIS avec l'appui financier de la R&eacute;gion Lorraine a souhait&eacute; cr&eacute;er un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision qui servirait de base de n&eacute;gociation simple et objective entre c&eacute;r&eacute;aliers et &eacute;leveurs.<h2>Comment sont r&eacute;alis&eacute;s les calculs</h2>L'outil permet de calculer 3 types d'&eacute;quivalence :Equivalence Humus :&nbsp;Cette &eacute;quivalence est calcul&eacute;e &agrave; partir du coefficient iso humique (K1) et de la teneur en carbone (R&eacute;f&eacute;rences ARVALIS) des pailles et des fumiers choisis.Equivalence &eacute;conomique en &eacute;l&eacute;ments fertilisants :&nbsp;la totalit&eacute; des &eacute;l&eacute;ments fertilisants majeurs : N, P2O5, K2O et MgO de la paille et du fumier sont pris en compte pour ce calcul ainsi que le co&ucirc;t des &eacute;l&eacute;ments fertilisants. Les valeurs sont donn&eacute;es par d&eacute;faut pour diff&eacute;rents types de pailles et d'engrais de ferme &agrave; partir des r&eacute;f&eacute;rences ARVALIS et COMIFER. Il est par contre possible d'indiquer ses propres valeurs de fumier et/ou de paille.Equivalence &eacute;conomique en &eacute;l&eacute;ments fertilisants + m&eacute;canisation + main d'&oelig;uvre :&nbsp;Equivalence pr&eacute;c&eacute;dente &agrave; laquelle sont ajout&eacute;es les charges li&eacute;es &agrave; la r&eacute;alisation des travaux de pressage et transport de la paille et de transport et d'&eacute;pandage du fumier, la main d'&oelig;uvre et le carburant. La distance entre la parcelle du c&eacute;r&eacute;alier et l'exploitation de l'&eacute;leveur sera &eacute;galement prise en compte. Les r&eacute;f&eacute;rences retenues sont issues du bar&egrave;me d'Entraide de la Chambre d'Agriculture 55.Cet outil laisse alors libre choix &agrave; l'utilisateur de prendre en compte les &eacute;l&eacute;ments de n&eacute;gociation qui lui semblent les plus appropri&eacute;s &agrave; sa situation. D'autres &eacute;l&eacute;ments non chiffrables peuvent &ecirc;tre &eacute;galement pris en compte dans le cadre de cette n&eacute;gociation :Les &eacute;l&eacute;ments fertilisants secondairesLe d&eacute;lai d'enl&egrave;vement des paillesLes conditions d'enl&egrave;vement des paillesLe taux initial de MO des sols

La calculette est un outil d'aide à la décision pour des négociations simples et objectives entre céréaliers et éleveurs. La calculette permet de déterminer 3 types d'équivalence : humique stricte, économique basée sur les valeurs en éléments fertilisants et l'équivalence globale (coût des éléments fertilisants, coût de main d'oeuvre et charges de mécanisation).

En savoir plus sur la Calculette d'échange Paille - fumier

13% de pommes de terre en plus avec 20% d&rsquo;eau et 20% d&rsquo;engrais azot&eacute; en moins&nbsp;: tel est le bilan comparatif entre aspersion et fertirrigation au goutte-&agrave;-goutte. Cette performance, McCain et Netafim l&rsquo;ont mise en &eacute;vidence deux ann&eacute;es successives (2022 et 2023) chez un producteur et sur deux parcelles de 4 ha, l&rsquo;une arros&eacute;e par enrouleur et l&rsquo;autre au moyen d&rsquo;un r&eacute;seau de goutte-&agrave;-goutte. Difficile de mieux conjuguer sobri&eacute;t&eacute; des ressources et productivit&eacute;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malgre-le-goutte-a-goutte-enterre-la-source-est-a-sec" target="_blank" title="">&laquo; Malgr&eacute; le goutte-&agrave;-goutte enterr&eacute;, la source est &agrave; sec &raquo;</a>
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<h2>Contrat &laquo; McCain Agriculture de R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration &raquo;</h2>Sur la base de ces r&eacute;sultats, McCain et Netafim souhaitent inciter les producteurs &agrave; convertir leur installation d&rsquo;irrigation en leur proposant un programme d&rsquo;accompagnement sur mesure. Netafim s&rsquo;appuiera sur partenaire distributeur Verhaeghe Irrigation, en proposant un programme d&rsquo;accompagnement exclusif aux agriculteurs partenaires de McCain en France.&nbsp;&laquo; En tant que leader et pionnier de l&rsquo;irrigation goutte-&agrave;-goutte, nous sommes engag&eacute;s pour accompagner les producteurs de pommes de terre dans le changement de pratiques d&rsquo;irrigation, d&eacute;clare Bruno Costa, agronome et ap&eacute;cialiste aomme de terre chez Netafim. Ce partenariat et l&rsquo;engagement de McCain &agrave; nos c&ocirc;t&eacute;s prouvent que l&rsquo;irrigation goutte-&agrave;-goutte est la solution d&rsquo;avenir &raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/1/7/6267102-1-fre-FR/db78f33546d4-interieur-jpg" alt="13% de pommes de terre en plus avec 20% d&rsquo;eau et 20% d&rsquo;engrais azot&eacute; en moins : tel est le bilan comparatif entre aspersion et fertirrigation au goutte-&agrave;-goutte" height="1366" width="2456" /><figcaption>13% de pommes de terre en plus avec 20% d&rsquo;eau et 20% d&rsquo;engrais azot&eacute; en moins : tel est le bilan comparatif entre aspersion et fertirrigation au goutte-&agrave;-goutte</figcaption></figure>

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De son c&ocirc;t&eacute;, McCain va mobiliser son contrat &laquo; McCain Agriculture de R&eacute;g&eacute;n&eacute;ration &raquo;, dispensant un accompagnement agronomique et technique personnalis&eacute; et gratifiant les agriculteurs d&rsquo;un pr&ecirc;t &agrave; 0% pour l&rsquo;investissement dans le mat&eacute;riel goutte-&agrave;-goutte.&nbsp;<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-1-11-30-de-subvention-pour-les-goutte-a-goutte-sondes-et-capteurs" target="_blank" title="">Planification &eacute;cologique (1/11) : 30% de subvention pour les goutte-&agrave;-goutte, sondes et capteurs</a>
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Dans le cadre de la Planification &eacute;cologique, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-1-11-30-de-subvention-pour-les-goutte-a-goutte-sondes-et-capteurs" target="_blank" title="">un guichet FranceAgriMer accorde en prime 30% de subvention </a>(+10 points pour les jeunes install&eacute;s et les Cuma) au goutte-&agrave;-goutte, moyennant un plafond de d&eacute;penses &eacute;ligibles de 40.000&euro;HT.En France, McCain est sous contrat avec avec 800 agriculteurs et op&egrave;re trois sites de production &agrave; Harnes (Pas-de-Calais), B&eacute;thune (Pas-de-Calais) et Matougues (Marne), auxquels s&rsquo;ajoutent un site de recherche et d&eacute;veloppement localis&eacute; au si&egrave;ge de la filiale fran&ccedil;aise &agrave; Villeneuve d&rsquo;Ascq (Nord).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/de-la-seine-olympique-a-la-sevre-niortaise-on-marche-sur-l-eau" target="_blank" title="">De la Seine olympique &agrave; la S&egrave;vre niortaise, on marche sur&hellip; l&rsquo;eau</a>
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Les leaders des frites surgelées et de l’irrigation de précision lancent un programme d’accompagnement, technique et financier, destiné à remplacer les enrouleurs par du goutte-à-goutte à l’efficience démultipliée, en eau mais aussi en azote.

McCain et Netafim veulent convertir les patatiers au goutte-à-goutte

Il y a quarante ans, en 1984, Jean-Fran&ccedil;ois Vergnault arrivait au lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res pour un poste d&rsquo;enseignant de gestion &agrave; mi-temps. Mais, c&rsquo;est en 1985 que l&rsquo;aventure d&eacute;bute vraiment. &Agrave; l&rsquo;&eacute;poque, le lyc&eacute;e comptait 400 &eacute;l&egrave;ves et avait d&eacute;j&agrave; des formations BTS.&nbsp;&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai eu l&rsquo;occasion d&egrave;s l&rsquo;ann&eacute;e suivante, en 1986, de m&rsquo;occuper de la gestion des BTS, et j&rsquo;ai donc remis en place une structure de formation sup&eacute;rieure compl&egrave;te. En 1994, le BTS Gestion et Ma&icirc;trise de l&rsquo;eau &eacute;tait le dernier &agrave; int&eacute;grer notre offre de formation. &raquo; En parall&egrave;le, Jean-Fran&ccedil;ois a continu&eacute; de donner des cours de gestion &agrave; mi-temps, afin de ne pas perdre le lien avec les &eacute;l&egrave;ves.En 1995 d&eacute;bute un des projets que Jean-Fran&ccedil;ois Vergnault a le plus aim&eacute; porter&nbsp;: la coop&eacute;ration internationale. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai eu la chance d&rsquo;accompagner tous les projets de voyage d&rsquo;&eacute;tudes, j&rsquo;ai r&eacute;dig&eacute; toutes les chartes Erasmus et les conventions de partenariats avec des lyc&eacute;es agricoles &eacute;trangers comme avec le Qu&eacute;bec, Sabac, Benevento, Barcelone, Freiburg...&nbsp;&raquo; Cette ann&eacute;e, ce sont 259 &eacute;l&egrave;ves qui ont profit&eacute; de ces partenariats pour aller &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger gr&acirc;ce aux aides Erasmus, aux fonds de dotations mais aussi la vente de produits afin de r&eacute;duire au maximum les prix pour les familles.&nbsp; &laquo;&nbsp;Ces partenariats ont permis &agrave; l&rsquo;&eacute;cole de s&rsquo;ouvrir &agrave; l&rsquo;international et de se cr&eacute;er un r&eacute;seau mondial.&nbsp;&raquo; Au cours de ces ann&eacute;es aux &Eacute;tabli&egrave;res, Jean-Fran&ccedil;ois a eu la chance de faire 35 voyages &agrave; l&rsquo;international dont un particuli&egrave;rement marquant.&nbsp;&laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait en 1991, soit deux ans apr&egrave;s la chute du mur &agrave; Berlin. Le directeur du lyc&eacute;e de Fulda nous avait invit&eacute;s &agrave; passer trois jours &agrave; Berlin. On a pu marcher sur la route du rideau de fer avec les miradors encore en place et nous avons pu garder un petit bout du mur qu&rsquo;on avait coup&eacute;.&nbsp;&raquo;Se r&eacute;inventerLes ann&eacute;es 2000 ont &eacute;t&eacute; un tournant pour le lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res et son directeur. &laquo;&nbsp;On a fait face aux crises agricoles et de l&rsquo;enseignement. On a d&ucirc; trouver des solutions pour &ecirc;tre plus attractif.&nbsp;&raquo; Des nouvelles formules ont alors fait leur apparition en d&eacute;veloppant les options&nbsp;: sport de pleine nature, agro&eacute;cologie, &eacute;quitation... &laquo;&nbsp;Ce sont des options qui correspondaient aux inspirations de la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration. On a &eacute;galement revu notre fa&ccedil;on de communiquer, avec une pr&eacute;sence plus marqu&eacute;e sur les r&eacute;seaux sociaux notamment.&nbsp;&raquo;&nbsp;Les ann&eacute;es 2000, c&rsquo;est aussi l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;Internet et du num&eacute;rique. &laquo;&nbsp;Le pr&eacute;sident de l&rsquo;&eacute;cole des &Eacute;tabli&egrave;res, Herv&eacute; Pillaud, est passionn&eacute; de num&eacute;rique et de nouvelles technologies. Il a ouvert des portes int&eacute;ressantes pour le lyc&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; notre grand projet num&eacute;rique de 2019.&nbsp;&raquo; C&rsquo;est le second grand projet de Jean-Fran&ccedil;ois Vergnault&nbsp;: toute l&rsquo;&eacute;quipe p&eacute;dagogique a &eacute;t&eacute; form&eacute;e aux outils num&eacute;riques. Aussi bien, que le 15 mars 2020, lors de l&rsquo;annonce du confinement, les enseignants &eacute;taient pr&ecirc;ts.&nbsp;&laquo;&nbsp;Sans le vouloir, on avait anticip&eacute; cet &eacute;v&eacute;nement, et les professeurs ont pu faire leurs cours sans difficult&eacute; et dans un esprit de coh&eacute;sion. Aujourd&rsquo;hui, les 850 &eacute;l&egrave;ves sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un Ipad qui leur permet d&rsquo;avoir acc&egrave;s aux cours, aux exercices mais aussi des articles que les enseignants mettent &agrave; disposition.&nbsp;Nous n&rsquo;avons plus de photocopies, et nous avons plus que trois salles informatiques pour le m&ecirc;me nombre d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves. Le Covid a boost&eacute; notre projet et nous sommes maintenant en vitesse de croisi&egrave;re.&nbsp;&raquo;Vers un nouveau chapitre&nbsp;&laquo;&nbsp;Au cours de ces ann&eacute;es, j&rsquo;ai rencontr&eacute; 1 300 &eacute;l&egrave;ves et&nbsp;d&egrave;s que je me d&eacute;place j&rsquo;en retrouve comme Brice Guyau, Guy Plissonneau, Laurent Favreau, Jordy Bouancheau... C&rsquo;est une fiert&eacute; de se dire qu&rsquo;on a form&eacute; des personnes qui ont des responsabilit&eacute;s au d&eacute;partement, aux caisses du cr&eacute;dit agricole ou du cr&eacute;dit mutuel, dans les coop&eacute;ratives agricoles, ou encore des chefs d&rsquo;entreprise.&nbsp;700 de mes &eacute;l&egrave;ves se sont install&eacute;s en tant qu&rsquo;agriculteurs &eacute;galement.&nbsp;&raquo; Mais, apr&egrave;s quarante ans d&rsquo;enseignement, il est temps pour Jean-Fran&ccedil;ois Vergnault de tourner la page sur sa vie de directeur du lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res et de s&rsquo;adonner &agrave; d&rsquo;autres activit&eacute;s. Entre les projets de voyage, son implication au sein d&rsquo;associations, notamment l&rsquo;Afdi, un nouveau projet pourrait na&icirc;tre. &laquo;&nbsp;Je suis un mordu de num&eacute;rique, et je m&rsquo;int&eacute;resse fortement au d&eacute;veloppement num&eacute;rique des &eacute;tablissements scolaires, et peut-&ecirc;tre qu&rsquo;un projet avec le CNEAP serait possible dans ce sens.&nbsp;&raquo; Ce qui est s&ucirc;r, c&rsquo;est que nous recroiserons Jean-Fran&ccedil;ois Vergnault sur les &eacute;v&eacute;nements forts de l&rsquo;agriculture vend&eacute;enne comme au Tech &Eacute;levage ou les f&ecirc;tes de l&rsquo;Agriculture.

Après quarante ans passés au lycée des Établières, Jean-François Vergnault, directeur du lycée, prend sa retraite aujourd’hui.

Le directeur du lycée des Établières tire sa révérence

La Cuma de l&rsquo;Arc-en-ciel f&ecirc;te ses 40 ans ! Et pour l&rsquo;occasion, elle a inaugur&eacute; son nouveau hangar le 14 juin, dont profite aussi l&rsquo;autre Cuma de Charnizay, la Cuma l&rsquo;Espoir. &laquo; Quand je me suis install&eacute; en 1998, il y avait 37 exploitations agricoles &agrave; Charnizay, a introduit le pr&eacute;sident de la Cuma de l&rsquo;Arc-en-ciel. Il en reste aujourd&rsquo;hui 29, l&rsquo;&eacute;rosion n&rsquo;est donc pas si importante par rapport &agrave; beaucoup d&rsquo;autres communes, et la pr&eacute;sence des Cuma n&rsquo;y est pas &eacute;trang&egrave;re. &raquo; Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu, pr&eacute;sident de la Cuma l&rsquo;Arc-en-ciel.<div class="citation">
 "La force de Charnizay, c&rsquo;est ce qu&rsquo;ont construit les anciens, estime Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu, alors construisons l&rsquo;avenir sur les fondements du pass&eacute;"
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La Cuma de l&rsquo;Arc-en-ciel compte aujourd&rsquo;hui 47 adh&eacute;rents, la Cuma l&rsquo;Espoir de Charnizay 52.&nbsp;&laquo; La force de Charnizay, c&rsquo;est ce qu&rsquo;ont construit les anciens, estime Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu, alors construisons l&rsquo;avenir sur les fondements du pass&eacute;. &raquo; Et c&rsquo;est avec cette logique que deux hangars ouverts sur une longueur ont &eacute;t&eacute; &eacute;difi&eacute;s pour stocker les mat&eacute;riels des deux Cuma.Le terrain a &eacute;t&eacute; achet&eacute; en 2014, il comportait une ancienne ch&egrave;vrerie. Le travail a commenc&eacute; en 2017 pour construire un hangar photovolta&iuml;que. Ce dernier sort de terre en 2019, avec une surface de 1 100 m2 et une production de 100 kWh. Une soci&eacute;t&eacute; par actions simplifi&eacute;e unipersonnelle a d&rsquo;ailleurs &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e pour porter l&rsquo;activit&eacute; de production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;.Le b&acirc;timent a repr&eacute;sent&eacute; un investissement de 215 000 euros, dont 98 000 euros d&rsquo;installation photovolta&iuml;que et de raccordement. Une subvention de 55 000 euros, obtenue via un dossier PCAE, est venue en d&eacute;duction.DEUX HANGARS &nbsp;DE 1 100 ET 1 800 M2<div class="citation">
 "On a estim&eacute; que la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; des deux toitures rapporterait 61 000 euros par an."
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Mais la Cuma a vite constat&eacute; qu&rsquo;elle manquait encore de place. La ch&egrave;vrerie sise sur le terrain a alors &eacute;t&eacute; enti&egrave;rement d&eacute;truite pour laisser la place &agrave; un deuxi&egrave;me hangar en 2023. &laquo; On est en production depuis d&eacute;but juin sous ce hangar &raquo;, a annonc&eacute; le pr&eacute;sident de la Cuma. Plus grand, ce deuxi&egrave;me b&acirc;timent de 1 800 m2 a co&ucirc;t&eacute; 572 000 euros, dont 272 000 euros d&rsquo;installation photovolta&iuml;que et de raccordement. Une subvention PCAE de 105 000 euros a &eacute;t&eacute; per&ccedil;ue.&laquo; On a estim&eacute; que la production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; des deux toitures rapporterait 61 000 euros par an &raquo;, ajoute Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu. La r&eacute;alisation de ce projet prouve &agrave; nouveau le dynamisme des Cuma de Charnizay et leur volont&eacute; de s&rsquo;adapter aux besoins des adh&eacute;rents.

A Charnizay, la Cuma de l’Arc-en-ciel dispose désormais d’un deuxième hangar pour mettre à l’abri son parc matériel et celui de la Cuma l’Espoir de Charnizay. Son inauguration a été l’occasion de fêter les 40 ans d’une Cuma pour le moins dynamique.

Un nouveau hangar pour les 40 ans de la Cuma de l’Arc-en-ciel

Le rendez-vous &eacute;tait fix&eacute; &agrave; 8&nbsp;h sur la place de l&rsquo;&eacute;glise de Bagneux, le 17 juillet et de nombreux agriculteurs du canton ont r&eacute;pondu pr&eacute;sent. Quasi tous touch&eacute;s par l&rsquo;&eacute;pisode de gr&ecirc;le du 11 juillet, ils avaient &agrave; c&oelig;ur d&rsquo;&eacute;changer sur le sujet avec Thibault Lanxade, pr&eacute;fet de l&rsquo;Indre et Rik Vandererven, directeur de la DDT 36.&nbsp;&nbsp;<h6>DES ANN&Eacute;ES POUR NETTOYER LES PARCELLES&nbsp;</h6>Pour entrer dans le vif du sujet, ils se sont rendus dans la parcelle de bl&eacute; sinistr&eacute; de Mickael Brisset.&nbsp;&laquo; Les moissons sont faites ! &raquo;,&nbsp;a r&eacute;sum&eacute; ce dernier am&egrave;rement. En effet, il ne reste que quelques &eacute;pis vaillants dans le champ, tous les grains &eacute;tant au sol et la paille bris&eacute;e.&nbsp;&laquo; On va promener la batteuse pour monter quelques grains et &eacute;liminer la paille. Paille qui &eacute;tait promise &agrave; un &eacute;leveur de chevaux &raquo;,&nbsp;a-t-il pr&eacute;cis&eacute; avant d&rsquo;ajouter&nbsp;&laquo; que le plus gros d&eacute;fi est &agrave; venir : g&eacute;rer les pailles que la batteuse n&rsquo;aura pas eues, les repousses de bl&eacute;, la structure des sols due &agrave; l&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;eau. Ce qui sous entend plusieurs passages d&rsquo;outils pour faire lever ce stock semencier, donc encore engager des frais, alors qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas et n&rsquo;y aura pas de tr&eacute;sorerie &raquo;.&nbsp;D&rsquo;autres agriculteurs du secteur ont partag&eacute; leurs craintes car&nbsp;&laquo; pour se remettre des cons&eacute;quences d&rsquo;un coup de gr&ecirc;le, cela va demander des ann&eacute;es. Ce sont plusieurs campagnes qui vont en p&acirc;tir &raquo;, ont-ils fait savoir. Pour &eacute;viter de salir encore plus les parcelles, d&eacute;j&agrave; envahies d&rsquo;adventices en raison des conditions climatiques de l&rsquo;ann&eacute;e, les responsables syndicaux ont demand&eacute; &agrave; avoir recours &agrave; l&rsquo;&eacute;cobuage,&nbsp;&laquo; comme cela se faisait il y a encore quelques ann&eacute;es. Cela permettrait dans les parcelles les plus touch&eacute;es de faciliter la gestion de la paille et des adventices. Cette pratique facilitera le travail du sol qui s&rsquo;en suivra &raquo;,&nbsp;a argument&eacute; J&eacute;r&ocirc;me Tellier, le pr&eacute;sident de la FDSEA. Id&eacute;e qui retient &agrave; l&rsquo;attention du pr&eacute;fet et des services de l&rsquo;Etat.&nbsp;<div class="citation">
 "&laquo; pour se remettre des cons&eacute;quences d&rsquo;un coup de gr&ecirc;le, cela va demander des ann&eacute;es. Ce sont plusieurs campagnes qui vont en p&acirc;tir &raquo;"
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&nbsp;<h6>DES FOINS INEXPLOITABLES</h6>&nbsp;Le foin de la parcelle voisine est couch&eacute; et est, pour l&rsquo;heure, inexploitable.&nbsp;&laquo; On a fait un test de fauche pour voir, &ccedil;a bourre en un rien de temps tellement tout est humide. Il faudra des semaines pour qu&rsquo;il s&egrave;che &raquo;,&nbsp;a t&eacute;moign&eacute; l&rsquo;exploitant de la parcelle. Sans parler de la perte de qualit&eacute; du fourrage.&nbsp;&laquo; Pour les &eacute;leveurs, c&rsquo;est la triple peine, cette ann&eacute;e, sur l&rsquo;ensemble du d&eacute;partement, a soulign&eacute; M&eacute;lanie Soulas-Barrault, pr&eacute;sident de JA36.&nbsp;En c&eacute;r&eacute;ales les rendements ne sont pas au rendez-vous, les foins ne sont pas de bonne qualit&eacute;, et de m&ecirc;me pour la paille car trop humide &raquo;.Le constat est alarmant pour toutes les fili&egrave;res animales : en bovin cela va jouer sur la reproduction, le poids et la sant&eacute; des animaux ; en caprin,&nbsp;&laquo; comme en bovin, l&rsquo;&eacute;quilibrage de la ration va &ecirc;tre un casse-t&ecirc;te. Il va falloir aller chercher des compl&eacute;ments ailleurs. Cela va influer sur la qualit&eacute; du lait, sur les TP et TB, et donc sur le prix du lait &raquo;, a illustr&eacute; Philippe Barrault, tr&eacute;sorier de la FDSEA 36. &nbsp;Conscients de l&rsquo;enjeu et de la perte de qualit&eacute; des fourrages au fil des intemp&eacute;ries, le pr&eacute;fet et la DDT ont mis en place une d&eacute;rogation sur la fauche des jach&egrave;res. Rappelons que pour l&rsquo;heure, seules les jach&egrave;res d&eacute;clar&eacute;es comme telles par des &eacute;leveurs peuvent &ecirc;tre fauch&eacute;es afin de constituer un stock fourrager pour leur cheptel.&nbsp;&laquo; Mais ce que nous voulons c&rsquo;est que cette d&eacute;rogation soit valable pour toutes les jach&egrave;res. Que les c&eacute;r&eacute;aliers puissent autoriser les &eacute;leveurs &agrave; faucher leurs jach&egrave;res pour sauver un peu plus de fourrage &raquo;, a lanc&eacute; un agriculteur.&nbsp;<div class="citation">
 "&quot; En caprin, comme en bovin, l&rsquo;&eacute;quilibrage de la ration va &ecirc;tre un casse-t&ecirc;te&quot;"
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&nbsp;<h6>DES VITICULTEURS TOUCH&Eacute;S</h6>Autre cri du c&oelig;ur : celui de Pascal Lacour, viticulteur en AOP valen&ccedil;ay et c&eacute;r&eacute;alier. &nbsp;Sur ses 25 ha de vignes, les 8 hectares implant&eacute;s sur la commune de Veuil ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s fortement impact&eacute;s par la gr&ecirc;le.&nbsp;&laquo; A Veuil, c&rsquo;est la gr&ecirc;le qui a port&eacute; le coup de gr&acirc;ce mais sur le reste du vignoble, le mildiou se r&eacute;gale des conditions climatiques de l&rsquo;ann&eacute;e, avec les exc&egrave;s d&rsquo;eau et d&rsquo;humidit&eacute;&nbsp;&raquo;, a-t-il t&eacute;moign&eacute;. En g&eacute;n&eacute;ral, jouant sur deux tableaux, une des productions arrive &agrave; compenser la perte de l&rsquo;autre.&nbsp;&laquo; Cette ann&eacute;e, on est perdant dans les deux cas &raquo;, a-t-il d&eacute;plor&eacute;.&nbsp;Durant plus de deux heures, devant des cultures hach&eacute;es par la gr&ecirc;le (bl&eacute;, ma&iuml;s), les agriculteurs ont discut&eacute; plus ou moins &agrave; tour de r&ocirc;le avec le pr&eacute;fet. Las des intemp&eacute;ries, ils ne cachent plus leur d&eacute;sarroi,&nbsp;&laquo; parfois on se sent d&eacute;sarm&eacute; &raquo;.&nbsp;Ils demandent des mesures concr&egrave;tes, rapides et tangibles pour passer ce mauvais moment sans y laisser plus que des plumes.

Le secteur entre Vicq-sur-Nahon et Valençay a été victime de violentes averses accompagnées d’un orage de grêle dévastateur, le 11 juillet en soirée. Face au désarroi des agriculteurs, la FDSEA et les JA 36 ont invité le préfet, le 17 juillet, à Bagneux pour constater les dégâts et entendre les doléances de la profession.

Grêle : « les moissons sont faites ! »

L e 3 juillet, la section avicole r&eacute;gionale de la FNSEA CVL invitait le Groupe LDC pour &eacute;changer sur le devenir de la fili&egrave;re avicole r&eacute;gionale, en particulier sur l&rsquo;avenir de l&rsquo;abattoir de Blancafort. Bruno Mousset, directeur du p&ocirc;le amont de LDC, s&rsquo;est pr&ecirc;t&eacute; au jeu face aux &eacute;leveurs &nbsp;repr&eacute;sentants du Centre-Val de Loire et Corn&eacute;lia Perrier, technicocommerciale chez Huttepain Aliments.LE MARCH&Eacute; DE LA DINDE EN FORT RETRAITLa fili&egrave;re dinde fran&ccedil;aise est en difficult&eacute; depuis vingt ans. Elle enregistre une baisse continue de la production, passant de &nbsp;2 millions de dindes produites en 2004 &agrave; 600 000 dindes en 2024. Le consommateur privil&eacute;gie le poulet qui repr&eacute;sente 80 % des achats de volailles, contre 13 % d&rsquo;achats de dinde. Cette &eacute;volution s&rsquo;explique par une forte progression de la g&eacute;n&eacute;tique &laquo; poulet &raquo; contribuant &agrave; un rendement de d&eacute;coupe difficilement accessible pour la dinde. Le march&eacute; international, essentiellement europ&eacute;en, n&rsquo;est &eacute;galement pas favorable &agrave; la dinde fran&ccedil;aise : &laquo; L&rsquo;Allemagne et la Belgique &eacute;l&egrave;vent des souches plus grosses et plus rentables car elles s&rsquo;adressent &eacute;galement au march&eacute; de la charcuterie, avec un meilleur &eacute;quilibre mati&egrave;re que la France &raquo;, pr&eacute;cise Bruno Mousset.Face &agrave; ce constat, le Groupe LDC, dont la politique d&rsquo;entreprise est avant tout une recherche de comp&eacute;titivit&eacute; et une sp&eacute;cialisation des sites pour am&eacute;liorer sa performance, s&rsquo;adapte en r&eacute;duisant son nombre d&rsquo;abattoirs de dindes (celui-ci est pass&eacute; de 10 en 2016 &agrave; 5 en 2025).UN MANQUE DE D&Eacute;BOUCH&Eacute;SLe Groupe LDC a rachet&eacute; l&rsquo;abattoir de Blancafort au Groupe Avril en 2015, et en a fait un site d&rsquo;abattage et de d&eacute;coupe primaire de dindes 100 % halal. Le site compte environ 130 salari&eacute;s permanents et une quarantaine d&rsquo;int&eacute;rimaires. Depuis 2018, l&rsquo;abattoir est en d&eacute;ficit de 27 millions d&rsquo;euros cumul&eacute;s, la perte s&rsquo;&eacute;levant de 800 000 &agrave; 1 million d&rsquo;euros par mois ces derniers temps. Les charges de structure ne sont plus couvertes et l&rsquo;abattoir est oblig&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre aliment&eacute; par les autres sites du groupe pour fonctionner. Le d&eacute;bouch&eacute; est le principal probl&egrave;me de ce site d&rsquo;abattage qui&nbsp;n&rsquo;a pas de ligne de transformation propre et travaille &agrave; 60 % pour les autres sites du groupe LDC. Le reste de sa production est &agrave; destination des grossistes en forte concurrence avec le march&eacute; europ&eacute;en.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Depuis 2018, l&rsquo;abattoir est en d&eacute;ficit de 27 millions d&rsquo;euros cumul&eacute;s, la perte s&rsquo;&eacute;levant de 800 000 &agrave; 1 million d&rsquo;euros par mois ces derniers temps.
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De plus, pour le Groupe LDC, le bassin de l&rsquo;emploi est d&eacute;pourvu de personnes pr&ecirc;tes &agrave; rester dans l&rsquo;entreprise, rendant l&rsquo;acquisition de comp&eacute;tences instable. Le groupe LDC a investi plus de 17 millions d&rsquo;euros depuis le rachat de l&rsquo;abattoir en 2015 et a recentr&eacute; l&rsquo;activit&eacute; uniquement sur de la d&eacute;coupe primaire pour s&rsquo;adapter aux comp&eacute;tences. Face aux pertes qu&rsquo;il ne peut plus absorber, il a envisag&eacute; plusieurs options strat&eacute;giques :&bull; la p&eacute;rennit&eacute; du dispositif &agrave; hauteur de 20 000 dindes produites par semaine, avec la r&eacute;duction du nombre de salari&eacute;s aux seuls permanents. &bull; la recherche d&rsquo;un autre acteur pour une reprise.&bull; et la fermeture du site.La possibilit&eacute; de se reconvertir en d&eacute;coupe de poulets &laquo; lourds &raquo; a &eacute;galement &eacute;t&eacute; envisag&eacute;e, mais n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; retenue compte-tenu des contraintes de cette production (deux sites d&rsquo;abattage : &nbsp;m&acirc;le et&nbsp;un femelle, approvisionnement de 700 000 poulets par semaine, 450 emplois CDI par abattoir). Le Groupe LDC pr&eacute;voit de prendre sa d&eacute;cision d&rsquo;ici la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2024.<div class="citation">
 "On a des &eacute;leveurs performants, une r&eacute;gion avec des forts potentiels, Blancafort est incontournable pour faire vivre cette fili&egrave;re"
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UN MAILLON INDISPENSABLE POUR LES &Eacute;LEVEURSLes &eacute;leveurs ne peuvent accepter ce manque de perspectives affich&eacute;es pour le maintien de l&rsquo;abattoir de Blancafort, avec un d&eacute;lai donn&eacute; de prise de d&eacute;cision si court. Le d&eacute;veloppement du parc de production avicole s&rsquo;est fait avec l&rsquo;ensemble des maillons de la fili&egrave;re, permettant la construction d&rsquo;un grand nombre de b&acirc;timents pour r&eacute;pondre aux besoins des op&eacute;rateurs.M&ecirc;me si Bruno Mousset assure que le Groupe LDC se sent engag&eacute; et ne laissera pas tomber les &eacute;leveurs, la possible fermeture de l&rsquo;abattoir de Blancafort va cr&eacute;er des zones blanches, dans lesquelles les &eacute;leveurs n&rsquo;auront plus de d&eacute;bouch&eacute;s. Le refus de transformer l&rsquo;abattoir en poulets&nbsp;(&laquo; lourds &raquo; ou standards) ou de remettre de la transformation sur le site pour favoriser les d&eacute;bouch&eacute;s n&rsquo;est pas recevable pour les &eacute;leveurs. &laquo; On a des &eacute;leveurs performants, une r&eacute;gion avec des forts potentiels, Blancafort est incontournable pour faire vivre cette fili&egrave;re &raquo;, r&eacute;agit Ludovic Giry, pr&eacute;sident de la section avicole FNSEA CVL.Les &eacute;changes ont &eacute;t&eacute; francs et importants. Toutefois, les responsables professionnels restent sceptiques et s&rsquo;att&egrave;lent &agrave; trouver des soutiens pour p&eacute;renniser l&rsquo;outil d&rsquo;abattage de Blancafort. Des actions aupr&egrave;s des &eacute;lus r&eacute;gionaux et d&eacute;partementaux seront engag&eacute;es dans les prochains jours

Le devenir de cet outil jugé indispensable pour la filière régionale inquiète très sérieusement les éleveurs. Et la FNSEA CVL reste sceptique sur la stratégie d’entreprise du Groupe LDC.

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