<p>Pour encourager la plantation ou la r&eacute;novation de haies bocag&egrave;res ou de bosquets, les collectivit&eacute;s s&rsquo;associent chaque ann&eacute;e aux associations de boisement et la Chambre d&rsquo;agriculture de Normandie pour proposer &agrave; ses habitants de jeunes plants d&rsquo;arbres et d&rsquo;arbustes afin de maintenir le paysage bocager. Elles apportent une aide financi&egrave;re de 1 &euro; par plant command&eacute;. Il restera donc &agrave; la charge du planteur la somme de 0,60 &euro; par plant &agrave; r&eacute;gler.</p>

<p>En 20 ans, cette op&eacute;ration a permis la plantation de pr&egrave;s de 525&nbsp;000 arbres. On peut consid&eacute;rer que ce sont ainsi plus de 525 kilom&egrave;tres de haies bocag&egrave;res qui ont ainsi &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;s ou regarnis sur l&rsquo;ensemble du d&eacute;partement de la Manche.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/agroforesterie-10-ans-dexperience-prolonger" target="_blank">Agroforesterie : dix ans d&rsquo;exp&eacute;rience &agrave; prolonger</a></div>

<h3><strong>Quatre collectivit&eacute;s</strong></h3>

<p>Parmi les collectivit&eacute;s, Saint-L&ocirc; Agglo et Granville Terre et Mer. Sur Saint-Lo Agglo (61&nbsp;communes, 75 972 habitants, 819&nbsp;km<sup>2</sup>), il s&rsquo;agit de d&eacute;passer les 10 000 arbres. L&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, ce sont plus de 12 000 arbres qui ont &eacute;t&eacute; retir&eacute;s par 158 acheteurs. C&rsquo;est la seconde ann&eacute;e que la barre des 10 000&nbsp;plants est franchie, portant &agrave; 42&nbsp;000 plants en quatre ans.</p>

<p>Sur Granville Terre et Mer (32&nbsp;communes, 44 276 habitants, 283&nbsp;km<sup>2</sup>), l&rsquo;ambition est d&rsquo;atteindre les 5&nbsp;000&nbsp;plants. Ce qui a &eacute;t&eacute; le cas en 2021 avec 5&nbsp;285 plants command&eacute;s par 78 planteurs. Depuis 2017, ce sont 20&nbsp;000 jeunes arbres qui ont &eacute;t&eacute; plant&eacute;s, contribuant ainsi &agrave; maintenir le maillage bocager.</p>

<p>Deux nouvelles collectivit&eacute;s embo&icirc;tent le pas &agrave; savoir la Communaut&eacute; d&rsquo;agglom&eacute;ration le Cotentin et Villedieu Intercom. Elles appuient l&rsquo;op&eacute;ration et apportent une aide de 1&Auml; par arbre plant&eacute; sur leur territoire.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/bien-connaitre-ses-arbres-ses-haies" target="_blank">Bien conna&icirc;tre ses arbres, ses haies</a></div>

<h3><strong>Comment commander ?</strong></h3>

<p>Cette op&eacute;ration est ouverte &agrave; tous (propri&eacute;taires, agriculteurs, collectivit&eacute;s). Les commandes sont possibles &agrave; partir de 20&nbsp;plants pour toutes plantations champ&ecirc;tres telles que la cr&eacute;ation ou la r&eacute;novation de haies bocag&egrave;res, la plantation de bosquets&hellip; Le formulaire de commande est disponible dans les mairies, les antennes de la Chambre d&rsquo;agriculture, &agrave; Saint-L&ocirc; Agglo, &agrave; Granville Terre et Mer, Villedieu Intercom et dans les maisons du Cotentin, sur le <a href="www.normandie.chambre-agriculture.fr" target="_blank">site internet</a> de la Chambre d&rsquo;agriculture (rubrique environnement) et sur les sites des collectivit&eacute;s partenaires. Inscriptions jusqu&rsquo;au 6 Juillet 2022.</p>

<p>Les b&eacute;n&eacute;ficiaires se verront remettre leurs arbres lors des distributions organis&eacute;es par secteur en partenariat avec les associations locales de boisement (A.S.L.), entre le 26 novembre et le 10&nbsp;d&eacute;cembre 2022. Renseignements et inscriptions : 02.31.70.26.03 -&nbsp;Equipe boisement des Chambres d&rsquo;agriculture.</p>



La Chambre d’agriculture de Normandie et les associations locales de boisement organisent une nouvelle opération « commande d’arbres », et ce avant le 6 juillet 2022. Cette opération consiste en la fourniture de jeunes plants d’arbres d’essences bocagères adaptées au territoire. Grâce à ces opérations, 525 km ont été plantés en 20 ans.

Plantation d’arbres : commander avant le 6 juillet

<p>Louis Pasteur et ses contemporains savants du XIXe si&egrave;cle avaient parfaitement int&eacute;gr&eacute; ce concept qui a refait surface aux d&eacute;tours des ann&eacute;es 2000 &agrave; la faveur de la recrudescence et de l&rsquo;&eacute;mergence de maladies infectieuses&nbsp;: celui r&eacute;sum&eacute; par l&rsquo;OMS, l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute;, sous le slogan &ldquo;One ealth&rdquo; (&ldquo;une seule sant&eacute;&rdquo;) et destin&eacute; &agrave; promouvoir et intensifier une r&eacute;flexion et des actions communes entre des disciplines scientifiques qui se sont cloisonn&eacute;es au fur et &agrave; mesure qu&rsquo;elles se sp&eacute;cialisaient et accumulaient des connaissances toujours plus pointues. &ldquo;Nous fonctionnons chacun en silo&rdquo;, reconnaissent en ch&oelig;ur les docteurs F&eacute;vrier, v&eacute;t&eacute;rinaire lib&eacute;ral sur Saint-Mamet et pr&eacute;sident du syndicat des v&eacute;t&eacute;rinaires du Cantal, et Lachaze, m&eacute;decin g&eacute;n&eacute;raliste &agrave; Saint-Illide officiant &eacute;galement comme m&eacute;decin du travail &agrave; la MSA, tous deux invit&eacute;s &agrave; une table ronde sur ce concept lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du GDS 15. Si ces deux-l&agrave; ont eu r&eacute;guli&egrave;rement l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;changer sur des questions sanitaires, c&rsquo;est finalement le plus souvent en tant qu&rsquo;&eacute;lus de leurs communes respectives que comme professionnels, la faute... &agrave; un manque de temps.<br><strong>Maladies infectieuses : 60 % d&rsquo;origine animale</strong><br>Sans m&ecirc;me parler du Covid-19 dont l&rsquo;origine n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; officiellement identifi&eacute;e, les virus ebola, zika, de la grippe aviaire ou encore du sida d&eacute;montrent cette interaction entre sant&eacute;s animale et humaine et leurs &eacute;cosyst&egrave;mes. L&rsquo;Organisation mondiale pour la sant&eacute; animale (OMSA) rappelle que 60 % des maladies infectieuses humaines trouvent leur essence dans le r&egrave;gne animal, que 70 % sont transmises par la faune sauvage, que chaque ann&eacute;e cinq nouvelles maladies font leur apparition dont trois issues du monde animal... Des zoonoses potentiellement responsables de pand&eacute;mies dont l&rsquo;essor tient &agrave; la mondialisation des &eacute;changes, l&rsquo;intensification des transports, la d&eacute;gradation de l&rsquo;environnement (d&eacute;forestation, artificialisation des milieux naturels...) synonyme de destruction d&rsquo;habitats. Le tout favoris&eacute; par le changement climatique qui permet &agrave; certaines esp&egrave;ces vectrices (tiques, moustiques...) de conqu&eacute;rir de nouveaux territoires et qui rebat les cartes des flux migratoires.<br>Pour de nombreux experts internationaux, nous sommeillons sur une bombe &agrave; retardement, des virus comme ebola pouvant causer plusieurs dizaines de millions de morts en peu de temps.<br><strong>&Eacute;duquer, surveiller, d&eacute;pister, &eacute;changer</strong><br>Voil&agrave; le constat, pour le moins gla&ccedil;ant, pos&eacute;, la sonnette d&rsquo;alarme tir&eacute;e. Comment d&egrave;s lors se pr&eacute;munir de tels risques&nbsp;? En premier lieu par la formation des professionnels qu&rsquo;ils soient v&eacute;t&eacute;rinaires ou m&eacute;decins (peu de jeunes m&eacute;decins ont crois&eacute; les sympt&ocirc;mes d&rsquo;une brucellose...) et l&rsquo;&eacute;ducation du grand public. &ldquo;L&rsquo;hygi&egrave;ne a &eacute;t&eacute; le triomphe de la m&eacute;decine au XIXe si&egrave;cle, c&rsquo;est ainsi qu&rsquo;on a vaincu la tuberculose en amenant l&rsquo;eau potable&rdquo;, rappelle Fran&ccedil;ois Lachaze. Informer, pr&eacute;venir, surveiller aussi avec des &eacute;leveurs, v&eacute;t&eacute;rinaires, mais aussi des chasseurs, p&ecirc;cheurs, agents de l&rsquo;OFB (Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute;) en premi&egrave;re ligne de cet indispensable maillage de surveillance territoriale, fait valoir Florence Cottet, de la DDETSPP (direction d&eacute;partementale de l&rsquo;emploi, du travail, des solidarit&eacute;s et de la protection des populations). Encore faut-il que ces acteurs soient en nombre suffisant et bien r&eacute;partis sur le territoire&nbsp;: &agrave; cet &eacute;gard, &Eacute;ric F&eacute;vrier &eacute;voque des d&eacute;serts v&eacute;t&eacute;rinaires qui s&rsquo;&eacute;tendent en zones rurales. M&ecirc;me constat pour le docteur Lachaze&nbsp;: &ldquo;Les g&eacute;n&eacute;ralistes, il y en a&nbsp; de moins en moins dans les campagnes...&rdquo; De moins en moins et de plus en plus charg&eacute;s... Difficile dans ces conditions de prendre le temps d&rsquo;un dialogue concert&eacute; r&eacute;gulier...<br>Cette cha&icirc;ne de vigilance sanitaire associe &eacute;galement de plus en plus le maillon du d&eacute;pistage, au travers de laboratoires comme Terana, qui se penche aussi bien sur des maladies r&eacute;glement&eacute;es (avec par exemple des analyses toujours en vigueur pour d&eacute;celer des cas r&eacute;surgents d&rsquo;ESB sur des bovins &agrave; l&rsquo;&eacute;quarrissage ou en abattoir), de charbon symptomatique comme l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier, ou encore de trichinellose, une infection parasitaire transmise &agrave; l&rsquo;Homme par la consommation de viande contamin&eacute;e ou pas cuite.<br><strong>L&rsquo;&Eacute;tat appel&eacute; &agrave; (r&eacute;)investir</strong><br>Quid de l&rsquo;&Eacute;tat dans cette politique de s&eacute;curit&eacute; sanitaire&nbsp;? &ldquo;Avant, l&rsquo;&Eacute;tat intervenait en pompier, aujourd&rsquo;hui on est sur une politique de responsabilisation, de pr&eacute;vention au niveau des diff&eacute;rents acteurs et des &eacute;leveurs notamment&rdquo;, avance Florence Cottet. Un changement de paradigme pouss&eacute; trop loin &agrave; son extr&ecirc;me selon Jean-Michel Vigier, pr&eacute;sident du GDS Cantal, qui regrette ce d&eacute;sengagement des pouvoirs publics et le transfert de la charge financi&egrave;re vers les &eacute;leveurs. &ldquo;Le co&ucirc;t de cette sant&eacute; animale ne devrait-elle pas aussi &ecirc;tre &agrave; la charge de tout le monde, y compris du consommateur ?&rdquo;, interroge-t-il. &Eacute;ric F&eacute;vrier d&eacute;plore pour sa part que ce m&ecirc;me &Eacute;tat ait d&eacute;l&eacute;gu&eacute; aux entreprises de l&rsquo;agroalimentaire la mission de leurs propres autocontr&ocirc;les conduisant aux scandales sanitaires r&eacute;cents. &ldquo;On est &agrave; la veille d&rsquo;un d&eacute;faut de surveillance important&rdquo;, pr&eacute;vient le v&eacute;t&eacute;rinaire.<br>Au-del&agrave; des &eacute;changes locaux &agrave; intensifier, &Eacute;ric F&eacute;vrier croit aux vertus d&rsquo;une plate-forme d&rsquo;informations en cours de cr&eacute;ation &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale permettant &agrave; tous les intervenants en &eacute;levage d&rsquo;alimenter et d&rsquo;&eacute;changer des donn&eacute;es. Un moyen d&rsquo;alerter en temps direct.<br>&nbsp;</p>


Covid-19, Ébola, zika, Lyme... : les réservoirs de ces virus se situent dans la faune sauvage dont les contacts avec les animaux d’élevage ou l’Homme sont à l’origine de pandémies...

Des maladies... sans barrière d’espèces

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<p>Compagnons Cooperl d&eacute;marre sa troisi&egrave;me promotion, compos&eacute;e d&rsquo;une cinquantaine de compagnons, jeunes en formation ou adultes en conversion, accueillis chez 40 &eacute;leveurs &laquo;&nbsp;ma&icirc;tres compagnons&nbsp;&raquo;. Cette <a href="https://www.reussir.fr/porc/cooperl-recrute-des-compagnons-salaries" target="_blank">d&eacute;marche innovante a &eacute;t&eacute; lanc&eacute;e par la coop&eacute;rative en 2019 </a>&agrave; la suite du constat d&rsquo;un manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre et de repreneurs d&rsquo;&eacute;levages.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/donner-envie-aux-jeunes-de-travailler-dans-les-elevages-de-porcs" target="_blank">Donner envie aux jeunes de travailler dans les &eacute;levages de porcs</a></div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Le parcours personnalis&eacute; sur deux &agrave; trois ann&eacute;es, selon les objectifs fix&eacute;s, alterne une formation pratique, transmise par l&rsquo;&eacute;leveur d&rsquo;accueil, et th&eacute;orique via des experts m&eacute;tier de Cooperl</em>&nbsp;&raquo;, explique M&eacute;linda Buisson, responsable de la gestion des comp&eacute;tences du groupement Cooperl. &laquo;&nbsp;<em>Elle s&rsquo;adresse &agrave; tous les profils : des personnes en reconversion professionnelle, des &eacute;tudiants en apprentissage en CFA ou lyc&eacute;es agricoles ou des salari&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage.</em>&nbsp;&raquo; &laquo;&nbsp;<em>Cette d&eacute;marche se veut compl&eacute;mentaire &agrave; ce qu&rsquo;offrent les &eacute;coles, avec une approche tr&egrave;s terrain, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;immersion en &eacute;levage et une formation en interne tr&egrave;s cibl&eacute;e</em>, poursuit Yann Henry, directeur du groupement. <em>L&rsquo;objectif est que les compagnons soient 100&nbsp;% autonomes en fin de parcours.&nbsp;</em>&raquo; Les formations en interne ont lieu environ deux jours par mois et abordent 12 items &agrave; valider. S&rsquo;y ajoute une journ&eacute;e de visite par mois en groupe (dans une entreprise de Cooperl, un salon, un &eacute;levage&hellip;).</p>

<h3>Recruter des candidats hors milieu agricole</h3>

<p>Les compagnons b&eacute;n&eacute;ficient aussi d&rsquo;un accompagnement personnalis&eacute; d&rsquo;un technicien de la coop&eacute;rative, d&eacute;nomm&eacute; pilote Ressource humaine, soit un pour chacune des neuf zones g&eacute;ographiques. &laquo;&nbsp;<em>Son r&ocirc;le est aussi de recruter de nouveaux compagnons en pr&eacute;sentant la d&eacute;marche en &eacute;cole, en lyc&eacute;e agricole&hellip; voire sur les r&eacute;seaux sociaux. L&rsquo;id&eacute;e est de se faire conna&icirc;tre aupr&egrave;s de jeunes qui ne sont pas forc&eacute;ment du milieu agricole&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise M&eacute;linda Buisson.</p>

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<figure><img alt="" height="200" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO299_ELEV_TRAVAIL_COOPERL_NIV1_1.JPG" width="300" /><figcaption>M&eacute;linda Buisson, de Cooperl. &laquo;Le compagnonnage Cooperl est devenu une d&eacute;marche de r&eacute;f&eacute;rence pour former et accompagner les agents, techniciens et responsables d&rsquo;&eacute;levage de demain. &raquo; &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
Les deux premi&egrave;res promotions de&nbsp;2019 et&nbsp;2020 totalisent 90 compagnons, r&eacute;partis &eacute;quitablement entre hommes et femmes. Parmi ceux qui ont termin&eacute; leur parcours, 34 sont aujourd&rsquo;hui salari&eacute;s chez des &eacute;leveurs adh&eacute;rents Cooperl et quatre se sont install&eacute;s.

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<p>L&rsquo;ambition &agrave; terme du groupe Cooperl est d&rsquo;obtenir une certification de la d&eacute;marche Compagnons Cooperl. L&rsquo;objectif est d&rsquo;avoir un dipl&ocirc;me reconnu par l&rsquo;&Eacute;tat et de devenir plus attractif aupr&egrave;s des futurs candidats.</p>
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<h2>&laquo;&nbsp;Une formation tr&egrave;s pratique en &eacute;levage&nbsp;&raquo;</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO299_ELEV_TRAVAIL_COOPERL_ENCA.JPG" /><figcaption>Jean-Marie Qu&eacute;m&eacute;ner, &eacute;leveur ma&icirc;tre compagnon, aupr&egrave;s d&rsquo;&Eacute;lodie Seguet et Corentin Lavat, qui ont int&eacute;gr&eacute; en 2020 la d&eacute;marche Compagnons Cooperl. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>
&Eacute;lodie Seguet et Corentin Lavat sont compagnons chez Jean-Marie Qu&eacute;m&eacute;ner, install&eacute; &agrave; Kernascl&eacute;den dans le Morbihan sur un &eacute;levage de 250 truies et sa suite. Leur profil est diff&eacute;rent : &Eacute;lodie, 35 ans, est salari&eacute;e de l&rsquo;&eacute;leveur. De formation agricole, elle a d&rsquo;abord travaill&eacute; 9 ans en grande distribution. Corentin, 24 ans, est apprenti. Apr&egrave;s des &eacute;tudes en g&eacute;nie civil, il a chang&eacute; de voie pour se former &agrave; l&rsquo;&eacute;levage de porc. Apr&egrave;s une ann&eacute;e de bac pro CGEA qui a confirm&eacute; son choix, il termine un CS porc en apprentissage et deviendra salari&eacute; en fin d&rsquo;ann&eacute;e de Jean-Marie Qu&eacute;m&eacute;ner. Tous appr&eacute;cient la d&eacute;marche Compagnons Cooperl, qu&rsquo;ils ont int&eacute;gr&eacute;e durant l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2020. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est une formation tr&egrave;s technique et plus concr&egrave;te, compl&eacute;mentaire &agrave; ce que l&rsquo;on apprend en &eacute;cole</em>&nbsp;&raquo;, explique Corentin. &laquo;&nbsp;<em>Les journ&eacute;es de formation au sein de Cooperl permettent de perfectionner nos connaissances</em>, poursuit &Eacute;lodie. <em>J&rsquo;appr&eacute;cie aussi l&rsquo;insertion au sein de Cooperl et les rencontres avec les autres compagnons, pour tisser des liens et partager nos exp&eacute;riences.</em>&nbsp;&raquo; Pour Jean-Marie, la transmission des connaissances se fait aussi dans l&rsquo;autre sens. &laquo;&nbsp;<em>Cela permet de se tenir &agrave; jour des nouvelles techniques et de r&eacute;actualiser nos pratiques d&rsquo;&eacute;levage.&nbsp;L&rsquo;&eacute;quipe de salari&eacute;s est d&eacute;sormais au complet mais je referai volontiers ma&icirc;tre compagnons si j&rsquo;ai une demande d&rsquo;apprentissage.</em>&nbsp;&raquo;

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La démarche Compagnons Cooperl vise à attirer et à former des jeunes à l’élevage de porcs. Le parcours alterne formation théorique et formation pratique, chez un éleveur maître compagnon.

Une formation personnalisée des compagnons salariés des éleveurs Cooperl

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/XgOsfLXl7I4?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Comment limiter le d&eacute;veloppement de mauvaises herbes r&eacute;sistantes aux herbicides ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
</figure>
<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Alors que l’éventail des solutions phytosanitaires se réduit et que la pression sociétale augmente pour limiter leur usage, la gestion des adventices constitue un problème technique majeur pour les systèmes de grandes cultures. Face au développement de mauvaises herbes résistantes aux herbicides, certains agriculteurs se retrouvent aujourd’hui dans des impasses techniques. Pour limiter leur développement, la mise en œuvre d’une diversité de leviers d’action s’impose. Explications en vidéo

Comment limiter le développement d'adventices résistantes aux herbicides ?

<p>Trois axes de travail ont structur&eacute; l&rsquo;action du Ciirpo en 2021&nbsp;: am&eacute;liorer la comp&eacute;titivit&eacute; &eacute;conomique, am&eacute;liorer conditions de travail et bien-&ecirc;tre animal et d&eacute;velopper des pratiques agro&eacute;cologiques pour s&rsquo;adapter au changement climatique. Au total, trente-deux actions ont &eacute;t&eacute; conduites. Une grande partie d&rsquo;entre elles tournaient autour de l&rsquo;adaptation au changement climatique. Plusieurs actions ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es au sein de Cap Prot&eacute;ines, programme pilot&eacute; par l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et Terres Inovia et con&ccedil;u dans le cadre de France Relance. L&rsquo;objectif&nbsp;: acqu&eacute;rir des r&eacute;f&eacute;rences sur des cultures fourrag&egrave;res et prot&eacute;iques avec des tests sur la culture de d&eacute;rob&eacute;es en &eacute;t&eacute; et la r&eacute;novation de prairies permanentes. D&rsquo;autres &eacute;tudes sont &eacute;galement conduites sur ces plates-formes de d&eacute;monstration, notamment le projet FASTOche sur la limitation du parasitisme par l&rsquo;utilisation de plantes bio actives. Toujours sur le sujet du changement climatique, le projet OVICARBONE teste des pratiques &laquo; bas carbone &raquo; sur les exploitations des lyc&eacute;es de Bressuire et de Montmorillon et sur une mini ferme&nbsp;(35 ha avec un troupeau de 250 brebis) mise en place au Ciirpo. Il s&rsquo;agit d&rsquo;am&eacute;liorer l&rsquo;autonomie en fourrage des exploitations en p&acirc;turant des surfaces externes &agrave; l&rsquo;exploitation, en d&eacute;veloppant les prairies permanentes et le stockage de carbone dans les haies. L&rsquo;&eacute;levage ovin s&rsquo;int&eacute;resse &eacute;galement &agrave; l&rsquo;agroforesterie avec le projet CLIMAGROF qui &eacute;tudie la valeur agronomique du fumier issu de plaquettes de bois. En 2021, le Ciirpo a poursuivi des &eacute;tudes entam&eacute;es les ann&eacute;es pass&eacute;es&nbsp;: ASTROVIN sur l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions d&rsquo;astreinte des &eacute;leveurs, SO PERFECT sur le d&eacute;veloppement de solutions innovantes pour un &eacute;levage durable, une &eacute;tude sur la gestion des strongles et une sur le p&acirc;turage de surfaces additionnelles. Certains projets sont conduits au niveau europ&eacute;en comme EUROSHEEP qui a pris la suite de SHEEPNET. Le CIIRPO participe &eacute;galement &agrave; deux projets sur l&rsquo;&eacute;levage de pr&eacute;cision. L&rsquo;an pass&eacute;, le centre, premi&egrave;re Digiferme de France en 2017, a &eacute;t&eacute; labellis&eacute;e pour trois ann&eacute;es suppl&eacute;mentaires dans le but de participer &agrave; la mise au point de prototypes et de tester des outils connect&eacute;s. Sont actuellement &agrave; l&rsquo;&eacute;tude un outil d&rsquo;autopes&eacute;e et imagerie 3D&nbsp;(OTOP3D) ou encore des cl&ocirc;tures virtuelles. Des tests sur la RFID se poursuivent &eacute;galement en particulier sur l&rsquo;aspect g&eacute;olocalisation de l&rsquo;animal en b&acirc;timent pour &eacute;valuer son comportement. Enfin, le projet ICAERUS teste la surveillance de troupeau par drone. Pour de nombreux outils test&eacute;s, les questions d&rsquo;interop&eacute;rabilit&eacute; et de co&ucirc;t financier sont encore en suspend. L&rsquo;ensemble des &eacute;tudes et des actions conduites au Ciirpo ont fait l&rsquo;objet d&rsquo;une diffusion large en 2021 bien que contrainte par les restrictions impos&eacute;es par la covid&#8209;19. En conclusion, le pr&eacute;sident du Ciirpo, Fran&ccedil;ois Vannier est revenu sur deux sujets d&rsquo;actualit&eacute;, la pr&eacute;dation et l&rsquo;agrivolta&iuml;sme. &laquo; Il va falloir trouver des solutions car on peut adapter ici les solutions de protection qui existent en zone de montagne &raquo;, a rappel&eacute; le pr&eacute;sident au sujet des attaques de loup. Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, trois attaques, dont deux av&eacute;r&eacute;es, ont eu lieu sur le site du Mourier. S&rsquo;agissant de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme, le Ciirpo est r&eacute;guli&egrave;rement sollicit&eacute;. Pour le centre, il est n&eacute;cessaire de b&acirc;tir un cahier des charges pour cadrer la question et pouvoir participer &agrave; des actions de recherche-d&eacute;veloppement sur le sujet.</p>


Le 14 juin dernier, le Centre Interrégional d’Information et de Recherche en Production Ovine (Ciirpo) tenait son assemblée générale annuelle. Parmi tous les projets et études conduits sur l’année écoulée, deux thèmes phares : l’adaptation au changement climatique et le digital.

Le Ciirpo entre adaptation au changement climatique et digitalisation

<p>&nbsp;Cinquante ans apr&egrave;s la pose de la premi&egrave;re pierre, le Cr&eacute;dit Agricole Centre-France entame une nouvelle &egrave;re. Au pied de la place des Salins, poumon historique des organisations agricoles au c&oelig;ur de Clermont-Ferrand, le si&egrave;ge de la banque, rayonnant sur cinq d&eacute;partements (Allier, Cantal, Puy-de-D&ocirc;me, Creuse et Corr&egrave;ze), s&rsquo;ancre d&eacute;finitivement autour d&rsquo;un b&acirc;timent amiral imposant, apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; tent&eacute; par la d&eacute;localisation au nord de la capitale r&eacute;gionale du c&ocirc;t&eacute; de C&eacute;bazat. Un projet finalement abandonn&eacute;, il y a trois ans, alors que la possibilit&eacute; de racheter des b&acirc;timents attenants au si&egrave;ge, celui de la MSA notamment, devenait possible. Si les fa&ccedil;ades ont &eacute;t&eacute; conserv&eacute;es car class&eacute;es, l&rsquo;int&eacute;rieur a &eacute;t&eacute; revu de fond en comble avec un fil conducteur &laquo;&nbsp;l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions de travail des &eacute;quipes&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Fr&eacute;d&eacute;ric Baraut, directeur g&eacute;n&eacute;ral. Sur 17&nbsp;000 m&sup2; de surface, le b&acirc;timent s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve sur sept &eacute;tages, abritant un centre de formation, des bureaux modulables, des salles de r&eacute;union &eacute;volutives, des salles de pause, un auditorium de 130 places, un jardin en forme de gigantesque patio, et &eacute;videmment une agence<sup>(1)</sup> dont l&rsquo;organisation compte r&eacute;pondre aux nouveaux besoins des clients.<br><strong>Transition &eacute;nerg&eacute;tique et bien-&ecirc;tre au travail</strong><br>Co&ucirc;t des travaux r&eacute;alis&eacute;s &agrave; plus du tiers par des entreprises locales : 65 millions d&rsquo;euros, &laquo;&nbsp;soit deux fois plus que si nous avions investi sur le site de C&eacute;bazat. Mais cela correspond &agrave; un choix politique de rester &agrave; Clermont-Ferrand pour en faire bien plus qu&rsquo;un programme immobilier mais un vrai projet de territoire, en coh&eacute;rence avec nos valeurs&nbsp;&raquo;, poursuit le directeur g&eacute;n&eacute;ral. Au final, le b&acirc;timent abrite depuis le 27 juin, 500 collaborateurs qui &eacute;voluent au sein d&rsquo;un site ayant obtenu le niveau de certification Breeam<sup>(2)</sup> &laquo;&nbsp;excellent&nbsp;&raquo;. Les crit&egrave;res pris en compte sont notamment&nbsp;: la gestion de l&rsquo;&eacute;nergie, le niveau de pollution des b&acirc;timents, la gestion de l&rsquo;eau, la valorisation des d&eacute;chets, la sant&eacute; et le bien-&ecirc;tre des occupants. Dans ce cadre&nbsp;: 339 panneaux photovolta&iuml;ques et trois cuves de r&eacute;tention d&rsquo;eau ont &eacute;t&eacute; install&eacute;es, tandis que la r&eacute;duction &eacute;nerg&eacute;tique escompt&eacute;e est de l&rsquo;ordre de 30%. Cette r&eacute;novation d&rsquo;ampleur a &eacute;t&eacute; l&rsquo;occasion pour la caisse r&eacute;gionale de rapatrier toutes ses &eacute;quipes dont certaines travaillaient jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent sur plusieurs sites autour de Clermont. Outre les travaux r&eacute;alis&eacute;s au si&egrave;ge, le Cr&eacute;dit Agricole Centre-France a r&eacute;nov&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es, trois autres sites&nbsp;: Aurillac dans le Cantal, Naves en Corr&egrave;ze et Toulon-sur-Allier dans l&rsquo;Allier.<br><br><em>1. L&rsquo;agence ouvrira ses portes au public &agrave; compter du mois de septembre.<br>2. La certification britannique BREEAM, ou Building Research Establishment Environmental Assessment Method, cr&eacute;&eacute;e en 1990, est devenue le standard international pour &eacute;valuer l&rsquo;impact environnemental d&rsquo;un b&acirc;timent pour une architecture plus &eacute;cologique prenant en compte le bien-&ecirc;tre humain.</em></p>


Après trois ans et demi de travaux, le siège social du Crédit Agricole Centre-France vient d’entrer en service dans le quartier des Salins à Clermont-Ferrand.

Le Crédit Agricole Centre-France se dote  d’un bâtiment amiral d’envergure

<p>La temp&eacute;rature de Bordeaux&nbsp;en 1991-2020 &eacute;quivalente &agrave; celle de Pau en 1981-2010 tandis que la temp&eacute;rature du Bordeaux des ann&eacute;es 1981-2010 est d&eacute;sormais celle du Mans des ann&eacute;es 1991-2020&nbsp;:&nbsp;tels sont les analogues climatiques r&eacute;v&eacute;l&eacute;s par M&eacute;t&eacute;o-France &agrave; l&rsquo;occasion de la mise &agrave; jour des normales saisonni&egrave;res, que l&rsquo;&eacute;tablissement public r&eacute;alise tous les dix ans. Sans surprise, elles r&eacute;v&egrave;lent le changement climatique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre, ce que les analogues ont le don d&rsquo;imager. Dans la s&eacute;rie, en l&rsquo;espace d&rsquo;une d&eacute;cennie, la ville de Lyon est &laquo;&nbsp;remont&eacute;e &raquo; &agrave; Dijon, Clermont-Ferrand &agrave; Besan&ccedil;on, Rennes &agrave; Lille ou encore Lyon &agrave; Strasbourg. &laquo;&nbsp;<em>Le changement climatique, et la hausse des temp&eacute;ratures associ&eacute;e, s'est acc&eacute;l&eacute;r&eacute; ces derni&egrave;res d&eacute;cennies</em>, indique M&eacute;t&eacute;o-France. <em>&Agrave; leur&nbsp;rythme, les normales, utilis&eacute;es en climatologie comme outils statistiques pour calibrer les &eacute;pisodes, changent aussi. Ces normales, bien plus chaudes qu&rsquo;il y a trente ans,&nbsp;subissent les effets du changement climatique</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/meteo-un-debut-d-ete-marque-par-des-records-d-orages-et-de-chaleur" target="_blank" title="">M&eacute;t&eacute;o : un d&eacute;but d&rsquo;&eacute;t&eacute; marqu&eacute; par des records d&rsquo;orages et de chaleur</a>
</aside>
<h2>+1,7&deg;C sur 100 ans, +0,6&deg;C sur les 10 ans pass&eacute;s</h2><p>En termes de moyenne calcul&eacute;e sur 30 ans, la nouvelle normale de temp&eacute;rature calcul&eacute;e sur la p&eacute;riode 1991-2020 en France s&rsquo;&eacute;tablit pratiquement &agrave; 13&deg;C (12,97 &deg;C), en hausse de +0,42 &deg;C par rapport &agrave; 1981-2010. Depuis 1900, la temp&eacute;rature moyenne en France s&rsquo;est r&eacute;chauff&eacute;e de 1,7 &deg;C. Chaque d&eacute;cennie depuis 1970 est plus chaude que la pr&eacute;c&eacute;dente. Ces dix derni&egrave;res ann&eacute;es, durant la p&eacute;riode 2011-2020, la hausse atteint +0,6 &deg;C et marque la plus forte progression observ&eacute;e entre deux d&eacute;cennies en France depuis 1900.</p><p>La temp&eacute;rature moyenne sur la France m&eacute;tropolitaine est analys&eacute;e au jour le jour via un indicateur thermique prenant en compte les donn&eacute;es de 30 stations m&eacute;t&eacute;orologiques disposant d&rsquo;un historique ancien et r&eacute;guli&egrave;rement r&eacute;parties sur le territoire.</p><h2>Des pr&eacute;cipitations stables, mais avec des disparit&eacute;s</h2><p>En moyenne sur la France, les nouvelles normales de cumul annuel moyen agr&eacute;g&eacute; sur la France est stable : 935 mm sur 1981-2010, autant que sur 1991-2020. Ce constat cache de fortes disparit&eacute;s saisonni&egrave;res et r&eacute;gionales. En hiver, la moiti&eacute; sud du pays est plus arros&eacute;e qu&rsquo;auparavant, la moiti&eacute; nord plus s&egrave;che. Au printemps, les conditions sont plus s&egrave;ches sur l&rsquo;ensemble du pays alors qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute;, c&rsquo;est le contraire. &Agrave; l&rsquo;automne, les pr&eacute;cipitations sont plus importantes partout au sud de la Seine, notamment pr&egrave;s de la M&eacute;diterran&eacute;e.</p><p>Les nouvelles r&eacute;f&eacute;rences climatiques sont repr&eacute;sentatives d&rsquo;un climat centr&eacute; sur les ann&eacute;es autour de 2005. Elles pr&eacute;sentent un l&eacute;ger biais par rapport &agrave; la p&eacute;riode actuelle, pr&eacute;vient M&eacute;t&eacute;o-France.</p>


Calculées sur la période 1991-2020 et non plus sur 1981-2010, les nouvelles références climatiques de Météo-France témoignent d’une hausse de température de +0,42 °C. Les précipitations sont stables mais leur disparité s’accentue.

Les nouvelles normales saisonnières de Météo-France confirment le réchauffement

<div class="rendezvous">
<div class="question">
<h3>Comment&nbsp;a &eacute;volu&eacute; le march&eacute; mondial de la viande bovine en 2021 ?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>Caroline Monniot&nbsp;</strong>- Entre&nbsp;2020 et&nbsp;2021, le march&eacute; mondial &eacute;tait en demande de viande bovine et l&rsquo;offre n&rsquo;a pas pu y r&eacute;pondre pleinement. En effet, la production mondiale a tendance &agrave; stagner depuis 2018. Les volumes export&eacute;s par les onze principaux pays sur ce march&eacute; ont augment&eacute; de 168 kt&eacute;c en 2021, alors que la hausse des importations a cru deux fois plus vite, avec 384 kt&eacute;c. Les pays importateurs ont donc d&ucirc; se tourner vers d&rsquo;autres fournisseurs plus modestes.</div>

<div class="relance">On constate aussi qu&rsquo;en cinq ans, l&rsquo;Asie est devenue le &laquo;&nbsp;focus&nbsp;&raquo; de ce march&eacute; mondial. C&rsquo;est dans cette direction que sont dirig&eacute;s d&eacute;sormais les flux les plus importants. La Chine, avec 41&nbsp;% des volumes exp&eacute;di&eacute;s par les dix principaux pays vendeurs, a maintenant une influence consid&eacute;rable sur le march&eacute; mondial de la viande bovine.</div>

<div class="question">
<h3>Quelles sont les perspectives pour ce deuxi&egrave;me semestre 2022 sur le march&eacute; mondial ?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>C. M.&nbsp;-</strong> Sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021, les USA et le Canada &eacute;taient en phase d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de leur d&eacute;capitalisation mais devraient ralentir maintenant leurs ventes. Le Mexique poursuit sa croissance continue du cheptel, et avec elle celle de ses exportations. Les deux poids lourds du Mercosur -&nbsp;Br&eacute;sil et Argentine - ont connu un repli historique de leur production et &eacute;taient beaucoup moins pr&eacute;sents sur le march&eacute; mondial en 2021. Mais cette ann&eacute;e, ils sont de retour.</div>

<div class="relance">En Inde, la production abattue a repris sur 2021 ce qu&rsquo;elle avait perdu en 2020 &agrave; cause de la d&eacute;sorganisation des abattages. Elle pourrait poursuivre &agrave; la hausse sur 2022, mais les &eacute;pisodes de chaleurs extr&ecirc;mes rendent sa situation tr&egrave;s incertaine. L&rsquo;Australie &eacute;tait encore occup&eacute;e en 2021 &agrave; recapitaliser apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de s&eacute;cheresse, et elle devrait revenir significativement elle aussi sur le march&eacute; mondial cette ann&eacute;e.</div>

<div class="question">
<h3>La comp&eacute;titivit&eacute; relative des diff&eacute;rents grands pays du march&eacute; mondial a-t-elle &eacute;volu&eacute; ?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>C. M.&nbsp;-</strong> La hausse g&eacute;n&eacute;rale des prix &agrave; la production se poursuit depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2022. Si on compare les prix &agrave; la production sur le march&eacute; mondial, on constate que l&rsquo;Australie qui &eacute;tait la plus comp&eacute;titive il y a quelques ann&eacute;es a vu ses prix litt&eacute;ralement flamber depuis d&eacute;but 2020 et se retrouve maintenant largement au-dessus des autres.</div>

<div class="relance">Les prix aux USA ont eux aussi beaucoup augment&eacute; et ils ont rattrap&eacute; les prix europ&eacute;ens. Les prix au Br&eacute;sil et en Argentine augmentent de fa&ccedil;on extr&ecirc;me en monnaie locale, mais du fait de la d&eacute;pr&eacute;ciation de leurs monnaies, ils restent relativement comp&eacute;titifs par rapport &agrave; ceux des autres g&eacute;ants du march&eacute; de la viande bovine.</div>

<div class="question">
<h3>Dans ce contexte mondial, quelle est la situation de l&rsquo;Union europ&eacute;enne ?</h3>
</div>

<div class="relance"><strong>C. M.&nbsp;</strong>- L&rsquo;Union europ&eacute;enne est en situation de quasi-p&eacute;nurie. La baisse de production de viande bovine de l&rsquo;UE &agrave; 27 repr&eacute;sente 6&nbsp;% en cinq ans, avec sur&nbsp;2021 une petite baisse de 0,4&nbsp;%. Les pr&eacute;visions de production pour l&rsquo;UE en 2022 sont entre -1 et -2&nbsp;% mais la baisse sera peut-&ecirc;tre beaucoup plus forte.</div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/premiere-approche-de-la-nouvelle-pac-sur-des-cas-types-bovins-viande">Premi&egrave;re approche de la nouvelle PAC sur des cas-types bovins viande</a></div>

<div class="relance">&nbsp;</div>

<div class="relance">Les importations europ&eacute;ennes avaient chut&eacute; de 20&nbsp;% en 2020 avec la crise sanitaire, et l&rsquo;ann&eacute;e 2021 s&rsquo;est termin&eacute;e sur une nouvelle baisse, de 8&nbsp;%. En effet, quand la restauration a repris de l&rsquo;activit&eacute;, le march&eacute; mondial de la viande bovine &eacute;tait &laquo;&nbsp;&agrave; sec&nbsp;&raquo; et les restaurateurs ont eu bien du mal &agrave; se fournir en viande du Mercosur notamment. Depuis l&rsquo;an dernier, on observe une reprise des flux entre &Eacute;tats membres, mais ils ne sont pas au niveau de l&rsquo;avant crise du Covid.</div>

<div class="relance">Cette situation a conduit naturellement &agrave; une hausse des prix partout en Europe, emmen&eacute;e par l&rsquo;Allemagne, qui a &eacute;t&eacute; extr&ecirc;mement forte. Globalement, les prix europ&eacute;ens convergent depuis le deuxi&egrave;me semestre 2021. Ils commencent &agrave; plafonner dans diff&eacute;rents &Eacute;tats membres, &agrave; l&rsquo;image des prix des jeunes bovins en Espagne depuis fin mai. L&rsquo;inflation est une source d&rsquo;inqui&eacute;tude par rapport aux hausses de prix qu&rsquo;on pourrait passer sur le march&eacute; de la viande bovine par rapport au pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs.</div>

<div class="accroche">
<h2>Les cotations europ&eacute;ennes s&rsquo;essoufflent &agrave; cause de l&rsquo;inflation</h2>
</div>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<h2>En savoir plus</h2>

<p>L&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage a publi&eacute; en juin&nbsp;2022 un dossier consacr&eacute; au <a href="https://idele.fr/detail-article/marche-mondial-viande-bovine-annee-2021-perspectives-2022">march&eacute; mondial de la viande bovine, ann&eacute;e 2021 et perspectives 2022</a>.</p>
</div>

<div>
<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/lipampa-viande-bovine-calcule-sur-le-mois-davril-2022-est-publie">L'ipampa viande bovine calcul&eacute; sur le mois d'avril 2022 est publi&eacute;</a></div>
</div>



Depuis 2021, la faiblesse de la production des grands pays exportateurs mondiaux fait face à la vigueur de la demande. Le point avec Caroline Monniot, agroéconomiste à l’Institut de l’élevage.

« L’Europe est en quasi-pénurie de viande bovine »

<p>Le syst&egrave;me de guidage AutoTrac peut d&eacute;sormais &ecirc;tre utilis&eacute; sur tous les tracteurs dot&eacute;s de la fonction de guidage TIM certifi&eacute;e par l&rsquo;AEF (Agricultural Electronics Foundation). Les solutions existantes les plus connues pour le guidage des machines sur les flottes mixtes sont AutoTracTM Universal 300 et Reichhardt Green Fit. La nouvelle TIM AutoTracTM est une solution compl&eacute;mentaire et totalement int&eacute;gr&eacute;. Aaucun autre composant n&rsquo;est n&eacute;cessaire pour le volant ou le contr&ocirc;leur. La solution cible les agriculteurs et les entrepreneurs disposant de flottes mixtes qui souhaitent utiliser un syst&egrave;me de guidage universel, moyennant &nbsp;une console universelle Gen4 (4240 ou 4640) certifi&eacute;e par l&rsquo;AEF avec activation AutoTrac et un r&eacute;cepteur StarFireTM 6000 ou 7000.</p><h2>Lien avec le John Deere Operations Center</h2><p>De plus en plus de constructeurs &eacute;quipent leurs tracteurs de l&rsquo;interface TIM certifi&eacute;e AEF. Gr&acirc;ce aux fonctions ISOBUS, John Deere met son syst&egrave;me de direction &agrave; la disposition des tracteurs d&rsquo;autres fabricants certifi&eacute;s par l&rsquo;AEF pour le guidage TIM. Si la machine (quelle que soit sa marque) est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un modem JDLink, les donn&eacute;es peuvent &ecirc;tre &eacute;chang&eacute;es sans fil et gratuitement avec le John Deere Operations Center. Cela permet de cr&eacute;er, de planifier, de surveiller et d&rsquo;analyser les flux de travail dans un portail en ligne unique. En outre, les clients peuvent ainsi utiliser des fonctions d&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision, comme la cr&eacute;ation de cartes d&rsquo;application. Ces cartes peuvent ensuite &ecirc;tre envoy&eacute;es directement aux tracteurs sur le terrain gr&acirc;ce &agrave; la fonction John Deere AutoSetup. </p>


Les agriculteurs et les entrepreneurs qui exploitent des flottes de tracteurs composées de modèles de différentes marques peuvent désormais utiliser l’activation de la TIM (gestion d’équipement du tracteur) AutoTrac pour les consoles universelles Gen4.

L’AutoTrac de John Deere toujours plus compatible avec les flottes mixtes

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Agrosolutions vient d&rsquo;obtenir de Bureau Veritas le certificat de conformit&eacute; au Label bas-carbone (LBC) pour son outil Carbon Extract. Celui-ci permet de r&eacute;aliser un diagnostic complet (&eacute;missions de GES + stockage de carbone), de simuler l&rsquo;effet de changements de pratiques, d&rsquo;en comptabiliser les cr&eacute;dits carbone induits et ainsi de les faire valoir sur le march&eacute; de la compensation volontaire.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lbc-grandes-cultures-une-methode-deux-scenarios-et-des-co-benefices" target="_blank" title="">LBC grandes cultures&nbsp;: une m&eacute;thode, deux sc&eacute;narios et des co-b&eacute;n&eacute;fices</a>
</aside>
<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Agrosolutions, qui a particip&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;criture de la m&eacute;thode LBC en grandes cultures aux c&ocirc;t&eacute;s des instituts techniques (Arvalis, Terres Inovia, ITB), peut aussi s&rsquo;appuyer sur l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me num&eacute;rique de Bioline by InVivo &agrave; travers Smag, faisant office de passerelle pour automatiser l&rsquo;import des donn&eacute;es.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Carbon Extract est destin&eacute; aux structures de conseil (coop&eacute;ratives, chambres d&rsquo;agriculture, centres de gestion...). Pr&egrave;s 40 structures se sont d&eacute;j&agrave; rod&eacute;es &agrave; l&rsquo;outil, f&eacute;d&eacute;rant pr&egrave;s de 1500 agriculteurs. Agrosolutions s&rsquo;est fix&eacute; pour objectif d&rsquo;identifier 1 million de tonnes de CO2e &agrave; &eacute;viter et &agrave; s&eacute;questrer d&rsquo;ici &agrave; 5 ans.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les co-b&eacute;n&eacute;fices inclus dans la m&eacute;thode</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Carbon Extract rev&ecirc;t une double dimension &eacute;conomique. En premier lieu, l&rsquo;outil permet de simuler l&rsquo;impact &eacute;conomique des leviers d&rsquo;am&eacute;lioration du bilan carbone de l&rsquo;exploitation, ce qui permet&nbsp; de jauger l&rsquo;effort financier au regard de la valorisation escompt&eacute;e des cr&eacute;dits carbone g&eacute;n&eacute;r&eacute;s. En second lieu, Carbon extract int&egrave;gre un module de calcul automatique des indicateurs de co-be&#769;ne&#769;fices environnementaux. Les agriculteurs peuvent ainsi mesurer les impacts de leurs pratiques bas carbone sur la biodiversite&#769;, l&rsquo;eau, ou encore la qualite&#769; de l&rsquo;air, autant d&rsquo;arguments pour mieux n&eacute;gocier les cr&eacute;dits.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grand-est-grandes-cultures-3-t-ha-de-carbone-a-bonifier" target="_blank" title="">Grand Est, grandes cultures, grande d&eacute;carbonation</a>
</aside>



Forte de l’outil Carbon Extract certifié LBC, la filiale du groupe Bioline by InVivo escompte accompagner 20 000 exploitations dans la transition bas-carbone et ses co-bénéfices, simulateur économique à l'appui.

Agrosolutions : 1 million de tonnes de CO2 dans la balance d’ici à cinq ans

<p>Le mois de juin a poursuivi sur la lanc&eacute;e du mois de mai 2022, qui avait d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; tr&egrave;s chaud avec un exc&eacute;dent thermique de 2,7&deg;C &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la France. Nous l&rsquo;expliquions d&eacute;j&agrave; il y a quelques mois sur des contextes m&eacute;t&eacute;orologiques atypiques et persistants comme les r&eacute;guli&egrave;res conditions anticycloniques des mois de f&eacute;vrier &agrave; avril 2022, qui nous avaient apport&eacute; des temp&eacute;ratures r&eacute;guli&egrave;rement situ&eacute;es au-dessus des normales climatiques et de tr&egrave;s longues p&eacute;riodes s&egrave;ches (s&eacute;cheresse pr&eacute;coce).</p><h3><strong>Comment expliquer cette ch</strong><strong>aleur&nbsp;?</strong></h3><p>D&rsquo;un point de vue purement m&eacute;t&eacute;orologique, nous avons eu le positionnement d&rsquo;un syst&egrave;me d&eacute;pressionnaire entre les A&ccedil;ores et la P&eacute;ninsule Ib&eacute;rique, qui s&rsquo;est isol&eacute; du reste du flux perturb&eacute; oc&eacute;anique circulant sur le nord de l&rsquo;Atlantique Nord. Au mois de mai 2022, cette d&eacute;pression a &eacute;t&eacute; davantage positionn&eacute;e vers l&rsquo;archipel des A&ccedil;ores alors que pour ce mois de juin 2022, elle s&rsquo;est d&eacute;cal&eacute;e plut&ocirc;t vers l&rsquo;ouest imm&eacute;diat du Portugal. La cons&eacute;quence est qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;avant d&rsquo;un tel syst&egrave;me m&eacute;t&eacute;orologique, &agrave; la faveur d&rsquo;une courbure de hautes pressions, c&rsquo;est un vent de sud persistant qui s&rsquo;est mis en place et c&rsquo;est donc tout naturellement que l&rsquo;air tr&egrave;s (trop) chaud, pr&eacute;sent sur le nord de l&rsquo;Afrique du Nord, s&rsquo;est dirig&eacute; vers la P&eacute;ninsule Ib&eacute;rique puis vers la France.</p><p>R&eacute;sultat, nous avons v&eacute;cu une <strong>canicule exceptionnelle</strong> qui s&rsquo;est particuli&egrave;rement illustr&eacute;e par sa pr&eacute;cocit&eacute; car c&rsquo;est la premi&egrave;re fois qu&rsquo;une telle vague de chaleur se produit aussi t&ocirc;t au mois de juin et m&ecirc;me avant le solstice d&rsquo;&eacute;t&eacute; (d&eacute;but le 15 juin).</p><p>La journ&eacute;e du samedi 18 juin fut historique car <strong>16 stations m&eacute;t&eacute;orologiques ont battu leur record absolu (tout mois confondus) </strong>et pr&egrave;s de 190 autres leur record mensuel de chaleur. L&rsquo;indicateur thermique national (moyenne entre les valeurs minimales et maximales) a atteint les 27,38&deg;C, ce qui en fait la deuxi&egrave;me journ&eacute;e la plus chaude apr&egrave;s l&rsquo;historique 27 juin 2019 avec 27,95&deg;C. N&eacute;anmoins, ce fut l&rsquo;apr&egrave;s-midi la plus &eacute;touffante avec une moyenne des temp&eacute;ratures maximales de 36,18&deg;C contre 35,82&deg;C en 2019&nbsp;! Nous avons relev&eacute; des temp&eacute;ratures records culminant jusqu&rsquo;&agrave; 42,9&deg;C &agrave; Biarritz, 42,4&deg;C &agrave; Hossegor, 41,9&deg;C au Cap Ferret ou encore 40,6&deg;C &agrave; Carcassonne et 40,1&deg; &agrave; Niort&hellip;</p><h2>Des vagues de chaleur plus fr&eacute;quentes</h2><p class="MsoNoSpacing">On recense 43 vagues de chaleur en France depuis 1947. La derni&egrave;re vague de chaleur observ&eacute;e en France officiellement a eu lieu en ao&ucirc;t 2020. Les vagues de chaleur recens&eacute;es depuis 1947, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale, ont &eacute;t&eacute; sensiblement plus nombreuses au cours des derni&egrave;res d&eacute;cennies. Sur les 35 derni&egrave;res ann&eacute;es, elles ont &eacute;t&eacute; trois fois plus nombreuses que sur les 35 ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. Le nombre de jours de vagues de chaleur a &eacute;t&eacute; multipli&eacute; par 9. Enfin, il est clairement visible sur le graphique ci-dessous que les vagues de chaleur, au mois de juin, ont &eacute;t&eacute; plus fr&eacute;quentes lors des 20 derni&egrave;res ann&eacute;es (6 sur les 9 recens&eacute;s depuis 1947).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/3/6/1/4571632-1-fre-FR/e7b48616c5b9-vagues-chaleur-juin-png" alt="" height="937" width="1323" /></figure>

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<p>Cette situation est r&eacute;ellement inqui&eacute;tante dans le contexte de r&eacute;chauffement climatique. En effet, cela donne une id&eacute;e du potentiel possible une fin juillet/d&eacute;but ao&ucirc;t avec des masses d&rsquo;air bien plus chaudes, et si un d&ocirc;me de chaleur se mettait en place, comme en ao&ucirc;t 2003, les 50&deg;C seraient alors clairement envisageables en France ! Rappelons, qu&rsquo;en 2019, les chaleurs exceptionnelles ont provoqu&eacute; des temp&eacute;ratures de 46&deg;C dans le Gard&hellip;</p><p>Ce n&rsquo;est donc pas une surprise si ce mois de juin 2022 se termine avec un exc&eacute;dent de pr&egrave;s de 3 degr&eacute;s (2,5 degr&eacute;s si nous prenons en compte les normales climatiques calcul&eacute;es sur la p&eacute;riode 1991-2020) par rapport &agrave; la normale climatique et sur tout le pays (d&rsquo;1 &agrave; 2 degr&eacute;s sur le nord-ouest et de 3 &agrave; 5 degr&eacute;s sur les r&eacute;gions m&eacute;ridionales). <strong>Ce mois se classe &agrave; la troisi&egrave;me place derri&egrave;re juin 2017 et surtout juin 2003.</strong></p><h2>Pr&eacute;cipitations tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes</h2><p>Concernant les <strong>pr&eacute;cipitations</strong>, ce mois de juin a &eacute;t&eacute; assez profitable mais arrivant bien trop tard pour enrayer la s&eacute;cheresse d&eacute;but&eacute;e cet hiver 2021/2022. En effet, la France a subi deux &eacute;pisodes orageux marqu&eacute;s, le premier entre le 2 et le 5 juin et le second, mettant progressivement fin &agrave; la canicule, entre le 19 et le 26 juin.</p><p>A l&rsquo;&eacute;chelle du pays, les pr&eacute;cipitations sont au-dessus des normales mais, comme souvent lors d&rsquo;&eacute;pisodes orageux, les cumuls pluviom&eacute;triques sont tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes. R&eacute;sultat, nous avons encore d&rsquo;importants d&eacute;ficits dans le domaine m&eacute;diterran&eacute;en (0 mm &agrave; Ajaccio ou encore 5 mm &agrave; Marseille et 8 mm &agrave; Montpellier) alors que nous d&eacute;passons largement les 120 mm &agrave; Lyon et Dijon mais c&rsquo;est surtout sur le Massif-Central o&ugrave; les cumuls sont le plus cons&eacute;quents avec plus de 170 mm &agrave; Clermont-Ferrand par exemple.</p><div class="citation">
    <span>"Pour enrayer une s&eacute;cheresse, il faut surtout de la pluie en automne et en hiver"</span>
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<p>En tout cas, <strong>ce mois de juin met un terme &agrave; 5 mois cons&eacute;cutifs de d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques</strong>. Malgr&eacute; les bonnes quantit&eacute;s de pluie tomb&eacute;es, les arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux de restriction d'eau sont de plus en plus nombreux (143 arr&ecirc;t&eacute;s en cours &agrave; la date du 28 juin 2022). Rappelons que pour enrayer une s&eacute;cheresse, il faut surtout de la pluie en automne et en hiver afin que les pr&eacute;cipitations s&rsquo;infiltrent plus facilement dans l&rsquo;int&eacute;rieur des sols afin de s&rsquo;infiltrer jusqu&rsquo;au niveau des nappes phr&eacute;atiques. En effet, les pluies orageuses tombent trop fortement et ont donc tendance &agrave; ruisseler en s&rsquo;&eacute;vacuant trop rapidement dans les rivi&egrave;res, les fleuves ou en mer.</p><h2>Beaucoup d'orages et de d&eacute;g&acirc;ts</h2><p>A noter que ce mois de juin 2022 fut <strong>le plus orageux depuis 1989 au moins</strong>. Ces orages ont provoqu&eacute; de cons&eacute;quentes chutes de gr&ecirc;le. Cons&eacute;quence directe, le vignoble fran&ccedil;ais a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s fortement impact&eacute; comme le Bordelais (10% des vignes, soit 16&nbsp;000 ha), la r&eacute;gion de Cognac, le Sauternes, la Dordogne, le Roussillon, la Savoie ou encore la Touraine.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/3/6/1/4571635-1-fre-FR/ac55f56fa693-grele-juin-png" alt="" height="699" width="871" /></figure>

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<h3><strong>Quelles en sont les cons&eacute;quences po</strong><strong>ur les vignobles&nbsp;?</strong></h3><p>Sur le court terme, nous avons observ&eacute; une perte s&egrave;che de feuilles et des fruits qui va induire une nette baisse des rendements. A moyen et &agrave; plus long terme, cela va &eacute;galement entra&icirc;ner des cons&eacute;quences sur la prolif&eacute;ration de maladies par les l&eacute;sions provoqu&eacute;es par la gr&ecirc;le et il y aura un important impact sur les futurs bourgeons et donc pour la r&eacute;colte 2023.</p><p>Pour terminer ce bilan climatique tr&egrave;s riche de ce mois de juin 2022, <strong>l&rsquo;ensoleillement</strong> fut l&eacute;g&egrave;rement exc&eacute;dentaire. Globalement, il n&rsquo;y a pas beaucoup de diff&eacute;rences entre les r&eacute;gions et tout le monde a pu profiter d&rsquo;un bon ensoleillement sans r&eacute;els exc&egrave;s (+20% &agrave; Paris notamment) ni d&eacute;ficits (-25% &agrave; Ajaccio).</p><h3 class="MsoNoSpacing"><strong>Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques en France pour la premi&egrave;re d&eacute;cade de juillet&nbsp;?</strong></h3><p>Apr&egrave;s un dernier passage pluvieux et orageux pr&eacute;vu pour le dernier jour du mois de juin, les conditions anticycloniques se r&eacute;tabliront rapidement sur tout le pays d&egrave;s vendredi 1<sup>er</sup> juillet, ce qui devrait garantir un week-end ensoleill&eacute; et chaud mais sans exc&egrave;s (jusqu&rsquo;&agrave; 30&deg;C au nord, 33&deg;C au sud et tout de m&ecirc;me 35/36&deg;C pr&egrave;s de la M&eacute;diterran&eacute;e).</p><p>A partir du lundi 4 juillet, la France passera sous les effets d'une dorsale oc&eacute;anique qui prot&egrave;gera la moiti&eacute; nord du pays avec donc du soleil et quelques cumulus de beau temps sans cons&eacute;quence. Les temp&eacute;ratures maximales seront estivales avec une moyenne de 25/26&deg;C. En revanche, plus au sud, &agrave; l'exception des r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes, il fera nettement plus chaud mais les conditions seront &eacute;galement instables. R&eacute;sultat, des ond&eacute;es et des orages &eacute;clateront fr&eacute;quemment des Pyr&eacute;n&eacute;es au Massif-Central au Jura et aux Alpes jusqu&rsquo;en milieu de semaine prochaine. Sur ces r&eacute;gions, les temp&eacute;ratures maximales culmineront entre 28&deg;C et 33&deg;C mais les thermom&egrave;tres grimperont entre <strong>35&deg;C et 40&deg;C pr&egrave;s de la M&eacute;diterran&eacute;e o&ugrave; des records de chaleur mensuels seront possiblement battus !</strong></p>


Marqué par une vague de chaleur historiquement précoce, le mois de juin 2022 a été l’un des plus chauds jamais enregistrés en France, dans la lignée du mois de mai. Les nombreux orages ont mis un terme à 5 mois consécutifs de déficit pluviométrique mais les chutes de grêle ont lourdement impacté les productions agricoles. Le point avec Nicolas Le Friant, météorologiste chez DTN.

Météo : un début d’été marqué par des records d’orages et de chaleur

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">&laquo; La nature, mon futur, l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le slogan que la FNSEA va d&eacute;ployer lors des Tours de France cyclistes masculin (1<sup>er</sup>-24 juillet) et f&eacute;minin (24-31 juillet). Le syndicat a en effet d&eacute;cid&eacute; de financer et d&rsquo;animer une campagne de promotion des m&eacute;tiers. L&rsquo;attractivit&eacute; est &agrave; l&rsquo;agriculture ce que le Galibier (au menu le 13 juillet) est au Tour de France&nbsp;: un col hors cat&eacute;gorie. Le syndicat a d&eacute;cid&eacute; de gravir la falaise, alors que le pr&eacute;cipice d&eacute;mographique est porteur d&rsquo;une lourde menace &agrave; tr&egrave;s court terme, avec sa cascade d&rsquo;effets sur la capacit&eacute; productive, la souverainet&eacute; alimentaire, la vitalit&eacute; des territoires, sans oublier le mod&egrave;le familial, la nature ayant horreur du vide.</p><div class="citation">
    <span>"Les jeunes regardent le Tour de France, c&rsquo;est dans ce public que se trouvent les g&eacute;n&eacute;rations futures de l&rsquo;agriculture"</span>
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<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La FNSEA mise sur la surexposition m&eacute;diatique du tour&nbsp;: 3,8 millions de t&eacute;l&eacute;spectateurs en moyenne devant France 2 chaque jour pour une audience cumul&eacute;e de 42,4 millions de personnes, dont 4,8 millions de 15-24 ans. &laquo;&nbsp;<em>Non, le Tour de France n&rsquo;est pas regard&eacute; par les personnes les plus &acirc;g&eacute;es</em>, indique J&eacute;r&ocirc;me Volle, pr&eacute;sident de la Commission emploi de la FNSEA, comme pour pr&eacute;venir les critiques. L<em>es jeunes regardent le Tour de France, les jeunes sont amateurs de v&eacute;lo. C&rsquo;est dans ce public que se trouvent les g&eacute;n&eacute;rations futures de l&rsquo;agriculture</em>&nbsp;&raquo;. Il est vrai que le Tour de France d&eacute;barque aussi sur Netflix cette ann&eacute;e, un signe.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-pac-favorise-t-elle-le-renouvellement-des-generations" target="_blank" title="">La Pac favorise-t-elle le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations ?</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Une op&eacute;ration sur trois ans, un budget non d&eacute;fini</h2><p>La FNSEA ne mise pas que la petite (TV) et tr&egrave;s petite (smartphone) pour donner &agrave; voir les 100 facettes des m&eacute;tiers offert par l&rsquo;agriculture et toutes ses branches p&eacute;riph&eacute;riques. Elle va aussi mouiller le cuissard &agrave; chaque &eacute;tape, en accueillant le public sur un stand d&eacute;di&eacute;, anim&eacute; par ses r&eacute;seaux d&eacute;partementaux et ses partenaires (Anefa, Apecita...). &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;agriculture est attendue mais les m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture sont m&eacute;connus, et m&ecirc;me tr&egrave;s m&eacute;connus</em>&nbsp;&raquo;, argumente Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La communication autour du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations remonte &agrave; 2004 au sein de le FNSEA. L&rsquo;enr&ocirc;l&eacute;e dans le Tour de France marque une rupture avec les campagnes pr&eacute;c&eacute;dentes domin&eacute;es par ses affiches 4X3 m&egrave;tres. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons eu de la part des &eacute;quipes du Tour de France une aide extr&ecirc;mement pr&eacute;cieuse </em>&raquo;, poursuit la pr&eacute;sidente, qui souligne &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;attachement sinc&egrave;re et enracin&eacute; pour l&rsquo;agriculture</em>&nbsp;&raquo; de Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><sub>&laquo;&nbsp;Un investissement </sub><sub>pro</sub><sub>ductif&nbsp;&raquo;</sub></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La FNSEA n&rsquo;a pas communiqu&eacute; le budget allou&eacute; &agrave; l&rsquo;op&eacute;ration qui s&rsquo;&eacute;talera sur trois ans pour &ecirc;tre plus &laquo;&nbsp;<em>percutante</em>&nbsp;&raquo;. Les moyens mat&eacute;riels, tel le char int&eacute;gr&eacute; &agrave; la caravane, seront mis &agrave; profit lors d&rsquo;&eacute;v&eacute;nements d&eacute;di&eacute;s &agrave; la promotion des m&eacute;tiers dans les d&eacute;partements et sur les salons tels le Space et le Sommet de l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;<em>Il s&rsquo;agit d&rsquo;un investissement productif</em>&nbsp;&raquo;, a assur&eacute; Christiane Lambert, selon qui c&rsquo;est une &laquo;&nbsp;<em>chance</em>&nbsp;&raquo; de pouvoir accrocher un peloton aussi couru qu&rsquo;est le Tour de France en terme de communication.&nbsp;Le budget est pr&eacute;lev&eacute; sur le fonds de gestion pr&eacute;visionnelle de l&rsquo;emploi abond&eacute; par les employeurs agricoles. Les FDSEA concern&eacute;es par les &eacute;tapes le compl&egrave;tent par leur propre contribution.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La FNSEA jaugera le retour sur investissement et les effets tangibles de la campagne au moyen de sondages aupr&egrave;s des agriculteurs et du grand public. Les r&eacute;seaux sociaux, s&rsquo;agissant notamment du concours de fresques (14 sur le tour masculin, 4 sur le tour f&eacute;minin) feront aussi offices d&rsquo;indicateur, aux c&ocirc;t&eacute;s des relais presse.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;agriculture est attendue, ses m&eacute;tiers sont m&eacute;connus</em>&nbsp;&raquo;, a conclu Christiane Lambert.</p>


Le syndicat s’embarque dans la caravane des tours masculin et féminin. Dans sa besace : les 100 métiers salariés et non salariés offerts à tous les âges et à tous les niveaux de diplôme. Et aux deux sexes évidemment.

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