Apr&egrave;s l&rsquo;annulation du concours national en 2020 et une <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/un-concours-national-parthenais-restreint-mais-pas-denue-de-qualite" target="_blank">&eacute;dition en format r&eacute;duit en 2021</a>, c&rsquo;&eacute;tait les retrouvailles pour le grand &eacute;v&egrave;nement de la race Parthenaise &agrave; Chemill&eacute; dans le Maine-et-Loire, lors&nbsp;du Festi&rsquo;&eacute;levage les 3 et 4&nbsp;septembre 2022.

Les juges Christophe Baribault, Dominique Bourasseau et Julien Caillon ont eu 161 animaux &agrave; d&eacute;partager, tous bien pr&eacute;par&eacute;s malgr&eacute; les conditions particuli&egrave;res de l&rsquo;ann&eacute;e, et tous bien dress&eacute;s.

Le Gaec Maison Guillemet s&rsquo;est distingu&eacute; avec deux prix de championnat (g&eacute;nisse et vache gestante), les 1er prix de famille par la m&egrave;re et par le p&egrave;re et le 1er prix d&rsquo;ensemble. Sept &eacute;levages participaient pour la premi&egrave;re fois au concours national.

<h3 class="field_LQ5307C">Une nouvelle &eacute;quipe pour France Parthenaise</h3>

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/contenu_demi_largeur/public/rbv307_parthenaise_lylianbabin.jpg?itok=P0yCPWCk" width="370" height="247" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Lylian Babin, pr&eacute;sident de France Parthenaise, ici avec Benoit Cesbron,pr&eacute;sident de Festi'&eacute;levage </div>
 
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 S.Bourgeois

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Apr&egrave;s l&rsquo;arriv&eacute;e en mars de son directeur Gr&eacute;gory Peni&egrave;re, France Parthenaise a &eacute;lu en juillet&nbsp;2022 son nouveau pr&eacute;sident&nbsp;: Lylian Babin, &eacute;leveur &agrave; Vernoux-en-G&acirc;tine, succ&egrave;de &agrave; Didier Dupuis.

De nombreux projets sont lanc&eacute;s pour la race.&nbsp;"Nous manifestons la volont&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre beaucoup plus &agrave; l&rsquo;&eacute;coute, pour l&rsquo;orientation raciale, des attentes des &eacute;leveurs qui sont hors berceau", pr&eacute;sente Gr&eacute;gory Peni&egrave;re.

Ces &eacute;leveurs sont install&eacute;s dans un large croissant allant de Nantes &agrave; Lille, et jusqu&rsquo;&agrave; la Belgique, et aussi en Aveyron et dans le Tarn. Ce sont ces "hors berceau" qui font progresser les effectifs de la race ces derni&egrave;res ann&eacute;es, avec des types g&eacute;n&eacute;tiques diff&eacute;rents de celui des &eacute;leveurs du berceau de race.

<h3 class="field_LQ5307C">Un programme sans cornes et des tests g&eacute;nomiques</h3>

D&rsquo;autre part, un programme sans cornes&nbsp;va &ecirc;tre engag&eacute; officiellement par l&rsquo;organisation raciale. "Nous travaillons actuellement sur la gestion de la variabilit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de la parthenaise. C&rsquo;est important de prendre les devants par rapport &agrave; la rapidit&eacute; de l&rsquo;&eacute;volution des effectifs", explique aussi Gr&eacute;gory Peni&egrave;re.

Et la conception de tests g&eacute;nomiques est lanc&eacute;e, avec l&rsquo;objectif qu&rsquo;ils soient disponibles d&eacute;but 2024. Par ailleurs, une section pour la vente de reproducteurs est mise en place au sein de l&rsquo;organisation raciale. Le site internet de France Parthenaise sera d&rsquo;autre part rafra&icirc;chi dans le cours de l&rsquo;automne.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/normal_size/public/meilleure_bouchere_label_rouge_la_parthenaise_-_gaec_le_bout_du_monde.jpg.webp?itok=q34qV3pF" width="747" height="560" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Prix de la meilleure bouch&egrave;re Label Rouge "La Parthenaise" : Gaec Le bout du monde</div>
 
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 France Parthenaise

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Le palmar&egrave;s 

Prix de conformation jeunes femelles : Samba, EARL Goudeau Edouard (79)

Prix de conformation jeunes m&acirc;les : Titanic, GAEC La Guilloti&egrave;re (79)

Prix du meilleur m&acirc;le issu de la station : Philitheos, Copropri&eacute;t&eacute; Gaec Bodin (79) et &eacute;levage Morin (79)

Prix de la meilleure jeune descendante d'IA : Switch, Elevage Morin (79)

Prix du meilleur jeune descendant d'IA : Rappeur, Gaec La Guilloti&egrave;re (79)

Prix de synth&egrave;se femelles : Marionette, SCEA Picauville (79)

Prix de synth&egrave;se m&acirc;les : Layon, Gaec l'Oval (49)

Prix de championnat g&eacute;nisses : Roulotte, Gaec Maison Guillemet (49)

Prix de championnat jeunes taureaux : Rankine, Gaec Delion (79)

Prix de championnat vaches gestantes : Nanette, Gaec Maison Guillemet (49)

Prix de championnat vaches suit&eacute;es : Nacelle, Gaec La Guilloti&egrave;re (79)

Prix de championnat taureaux adultes : Optimum, Gaec La For&ecirc;t Bonamy (49)

Prix de famille par la m&egrave;re : Gaec Maison Guillemet (49)

Prix de famille par le p&egrave;re : Gaec Maison Guillemet (49)

Prix de l'avenir : Gaec Delion (79)

1er prix d'ensemble : Gaec Maison Guillemet (49)

Meilleure bouch&egrave;re Label Rouge "La Parthenaise" : Gaec Le bout du monde (79)

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/salon-de-lagriculture-2022-marquis-et-illico-sont-les-champions-aubrac" target="_blank">[Salon de l'agriculture 2022] Marquis et Illico sont les champions Parthenais</a></div>

Lire aussi :&nbsp;

Avec un retour à la normale après les "années Covid" pour les concours et une nouvelle équipe à la tête de France Parthenaise, la race lance de nombreux projets.

Concours national de la race Parthenaise - Une édition sous le signe du renouveau

Dans&nbsp; le cadre de sa traditionnelle f&ecirc;te de la Saint-Barth&eacute;lemy, la ville de Nice fait cette ann&eacute;e la part belle &agrave; l&rsquo;agriculture. L&rsquo;objectif est de promouvoir l&rsquo;attractivit&eacute; des m&eacute;tiers et de valoriser les productions alimentaires. Tr&egrave;s sp&eacute;cifiquement, cette ann&eacute;e, l&rsquo;agriculture urbaine fera l&rsquo;objet d&rsquo;un coup de projecteur.

Le 10 septembre, sur la Promenade du Paillon, du Square Leclerc jusqu&rsquo;au bout de la Bourgada, une soixantaine d&rsquo;exposants attendront les visiteurs. Une occasion, par exemple, de d&eacute;couvrir pour certains le cougourdon, cucurbitac&eacute;e non comestible mais tr&egrave;s d&eacute;coratif, embl&eacute;matique de la culture ni&ccedil;oise.

Par ailleurs, un programme de tables rondes est pr&eacute;vu autours de l&rsquo;agriculture urbaine&nbsp;: &laquo; L'Agriculture urbaine : solution face au changement climatique&nbsp;&raquo;, &laquo; L&rsquo;Agriculture urbaine : solutions pour d&eacute;velopper gastronomie et &eacute;conomie circulaire&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;Solutions op&eacute;rationnelles en Agriculture urbaine : les exemples sur Nice et r&eacute;gion Sud Est&nbsp;&raquo; etc&hellip; L&rsquo;Association fran&ccedil;aise d&rsquo;agriculture urbaine professionnelle (AFAUP), le Min de Nice ou encore la Chambre d&rsquo;Agriculture des Alpes Maritimes font partie des intervenants. &nbsp;A cette occasion aussi, les projets en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture de la cit&eacute; des Anges seront pr&eacute;sent&eacute;s.

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Une série de tables rondes fera le point sur les enjeux de l’agriculture urbaine dans la cité des Anges et son développement.   

Alpes-Maritimes : Nice fête l’agriculture urbaine 

Comme pr&eacute;vu par un <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044592711" target="_blank">arr&ecirc;t&eacute; du 16 d&eacute;cembre 2021</a>, tous les &eacute;levages professionnels de porcs et de volailles doivent avoir d&eacute;sign&eacute; un r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre animal depuis le 1er janvier. &Eacute;leveur ou salari&eacute;, celui-ci doit suivre une formation obligatoire en &eacute;levages de porcs et de volailles.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/bien-etre-animal-litavi-forme-les-referents-des-elevages-avicoles" target="_blank">L'Itavi forme les r&eacute;f&eacute;rents Bien-&ecirc;tre animal</a></div>

Le module &agrave; distance r&eacute;cemment finalis&eacute; est une des composantes de ce parcours. Financ&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, il &laquo; rappelle notamment les fondamentaux du bien-&ecirc;tre animal qui s&rsquo;appuient sur les derni&egrave;res avanc&eacute;es scientifiques et qui reposent sur les cinq libert&eacute;s, grands principes directeurs de bientraitance &raquo; d&eacute;taille le communiqu&eacute; du minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture du 5 septembre.

Les r&eacute;f&eacute;rents peuvent suivre l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; du module &agrave; distance sur<a href="https://www.reussir.fr//formation-referent-bien-etre-animal.fr" target="_blank"> </a><a href="http://email.agra.fr/c/eJwVj8uOhSAQRL9GNkbTNM-7YOEs5j9AmrkkiqbF_x9NandSOVUUpLWoQaMEkYOOpVhRAwIifMBIb6x2s5zxB8A4BxLkgg7NoCH-cZwLi2_IORnnFaanRD6u6oPkXUqrVHaVTok9aOmt015s4dv7eQ1qGfD3STl4j70ebWIqxNT6lCq1iTrTFFvd4_Y6OJzzRvm4I9f2uJnu66r8oh6WZ0ip25jv0Y4XnZ32xDS-H_4BfkBChw">https://formation-referent-bien-etre-animal.fr</a>.

La deuxi&egrave;me composante de ce parcours consiste en une formation &laquo; labellis&eacute;e &raquo; d&rsquo;au moins sept heures, avec possibilit&eacute; d&rsquo;&eacute;quivalence pour les formations en bien-&ecirc;tre animal suivies depuis 2018 ou pour certains dipl&ocirc;mes agricoles. Vivea (chefs d&rsquo;exploitations) ou Ocapiat (salari&eacute;s) prennent en charge, selon disponibilit&eacute;s, les formations labellis&eacute;es bien-&ecirc;tre animal.

Dans le cadre de la formation obligatoire des référents bien-être animal, le module de formation à distance est disponible depuis le 1er septembre.

Référents bien-être animal : le module de formation à distance est disponible

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Les producteurs de fruits &agrave; cidre sont inquiets de la hausse globale des co&ucirc;ts &laquo;&nbsp;qui p&egrave;se tr&egrave;s lourdement sur les structures et met en question leur avenir &agrave; la veille de la prochaine r&eacute;colte&nbsp;&raquo;, mentionne un communiqu&eacute; des producteurs de fruits &agrave; cidre. Alors que leur production se n&eacute;gocie en moyenne &agrave; 90&nbsp;euros la tonne, les professionnels s&rsquo;alarment du silence de la grande distribution sur la revalorisation des contrats alors qu&rsquo;elle &eacute;coule 60&nbsp;% de la production de cidre fran&ccedil;aise. La fili&egrave;re cidricole fran&ccedil;aise compte 15 000 acteurs dont plus de 12 000 producteurs et plus de 2000 emplois directs. La France est le plus grand verger mondial de pommes &agrave; cidre avec 9 000&nbsp;ha et 250 000 tonnes r&eacute;colt&eacute;es en moyenne par an, notamment en Bretagne et Normandie.
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<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/la-necessite-de-se-faire-entendre" target="_blank">Thomas Pelletier, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des producteurs de fruits &agrave; cidre : &laquo; Nous souhaitons cr&eacute;er une Association d&rsquo;organisations de producteurs &raquo;</a></div>

La hausse des coûts de production pèse très lourdement sur les exploitations de pommes à cidre.

Pomme à cidre : Les producteurs inquiets de la hausse des coûts

Le vendredi 30 septembre et le samedi 1er octobre &agrave; Lille, toute la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes des Hauts-de-France sera pr&eacute;sente pour la premi&egrave;re &eacute;dition du festival &laquo;&nbsp;Le go&ucirc;t en couleurs&nbsp;&raquo; sur le march&eacute; de gros Euralimentaire de Lomme. L&rsquo;objectif d&rsquo;un tel &eacute;v&eacute;nement est double&nbsp;: d&rsquo;une part, agir concr&egrave;tement aupr&egrave;s du grand public pour dynamiser la consommation de fruits et l&eacute;gumes frais et, d&rsquo;autre part, de renforcer les liens entre les diff&eacute;rents acteurs de la fili&egrave;re nordiste.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/node/60623" target="_blank">La fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes r&eacute;gionale donne rendez-vous sur le march&eacute; de gros de Lomme</a>

&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/node/44990" target="_blank">Nouveau d&eacute;part pour le march&eacute; de gros de Lomme</a>

Organis&eacute; par le comit&eacute; r&eacute;gional Interfel, ce rendez-vous d&eacute;veloppe un programme riche d&rsquo;activit&eacute;s et de rencontres. Celles-ci seront organis&eacute;es en plusieurs parcours. Par exemple, celui intitul&eacute; &laquo;&nbsp;en route vers le futur&nbsp;&raquo; s&rsquo;attachera &agrave; pr&eacute;senter les diff&eacute;rents modes de production des fruits et l&eacute;gumes en r&eacute;gion, valoriser les SIQO &nbsp;du territoire mais aussi mettre en exergue les travaux de recherche et exp&eacute;rimentation et d&rsquo;innovation en cours&nbsp;: huit start-up d&rsquo;Euralimentaire exposeront au c&ocirc;t&eacute; de Bio en Hauts-de-France, le CTIFL et Aprifel, l&rsquo;OpenLab Interfel, ou encore le p&ocirc;le L&eacute;gumes R&eacute;gion Nord entre autres. Un autre parcours sera d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;emploi afin de se faire rencontrer jeunes, demandeurs d&rsquo;emplois et entreprises.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/capture_decran_2022-09-01_105600.jpg?itok=Th-M4pLe" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Plusieurs parcours th&eacute;matiques composent le festival "Le Go&ucirc;t en couleurs".</div>
 
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 Comit&eacute; Interfel Hauts de France 

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<h2>Une forte repr&eacute;sentation des entreprises</h2>

Le village des entreprises sera un espace d&eacute;di&eacute; afin que les acteurs &eacute;conomiques de la fili&egrave;re viennent pr&eacute;senter aux visiteurs leurs savoir-faire, leurs produits et leurs innovations. Il a aussi pour objectif de mettre en lumi&egrave;re d&rsquo;autres entreprises que celles du march&eacute; de gros (qui seront ouvertes sur les 2 jours) et se veut &ecirc;tre repr&eacute;sentatif de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes frais.

De ce point de vue, l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement a convaincu&nbsp;: des distributeurs (Intermarch&eacute;, Auchan, Match), des soci&eacute;t&eacute;s de production ou d&rsquo;exp&eacute;dition (Negonor, Champs de L&eacute;gumes, Perle du Nord, Fruits Rouges and Co, Natur&rsquo;Coop, Wostin&rsquo;, Bayard, Mara&icirc;chers des Hauts-de-France, Fruidor), des grossistes (Rib&eacute;groupe, Pomona) mais aussi des associations comme Demain la Terre ou les Vergers &eacute;coresponsables en Hauts-de-France ont r&eacute;pondu positivement &agrave; l&rsquo;invitation. A noter aussi que les voisins belges de BelOrta et de REO Veiling seront aussi pr&eacute;sents.&nbsp;

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/styles/normal_size/public/img_3068.jpg?itok=_Rui_63E" width="800" height="550" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">Les grossistes du march&eacute; resteront ouverts pendant les deux jours du festival.</div>
 
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 Philippe Gautier-FLD

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<h2>Finale des meilleurs apprentis Primeur</h2>

Une nouvelle promotion de 12 jeunes primeurs vont tenter d'obtenir le prestigieux titre d&rsquo;&laquo; Un des Meilleurs Apprentis de France &raquo; dans la cat&eacute;gorie Primeur, le vendredi 30 septembre. Supervis&eacute; par Brigitte Delanghe, Meilleur Ouvrier de France Primeur et ex-pr&eacute;sidente des MAF Hauts-de-France, la finale se d&eacute;roulera cette ann&eacute;e dans le cadre de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement.

Durant plus de 4 heures, les apprentis seront not&eacute;s sur toutes les facettes du m&eacute;tier depuis les connaissances en fruits et l&eacute;gumes, en passant par la relation client, la cr&eacute;ativit&eacute; jusqu&rsquo;aux tendances du moment que sont la fra&icirc;che d&eacute;coupe ou l&rsquo;anti-gaspillage. L'annonce des r&eacute;sultats sera faites &agrave; l&rsquo;issue des &eacute;preuves, &agrave; 15 heures.

Les grossistes se f&eacute;licitent de l&rsquo;initiative Xavier Martin PDG de Lagache : &laquo; La mission ultime du festival est de promouvoir la consommation des fruits et l&eacute;gumes en Hauts-de-France. C&rsquo;est une occasion d&rsquo;expliquer que les fruits et l&eacute;gumes ne sont pas si chers que cela, en regard d&rsquo;autres aliments. Qu&rsquo;ils ont &agrave; la fois vertueux et go&ucirc;teux. Mais &laquo; Le go&ucirc;t en couleurs &raquo; est aussi un formidable tremplin pour montrer l&rsquo;importance du march&eacute; de gros, une source &eacute;conomique incroyable, aupr&egrave;s des institutionnels et des politiques &raquo;.

Yves Mustel, PDG de Sital : &laquo; Ce festival trombe l&rsquo;ann&eacute;e o&ugrave; le march&eacute; de gros c&eacute;l&egrave;bre son cinquanti&egrave;me anniversaire. Un film relatant le parcours du march&eacute; des gros de Lomme est d&rsquo;ailleurs tourn&eacute; &agrave; cette occasion. Aujourd&rsquo;hui, depuis l&rsquo;&eacute;volution du statut du march&eacute;, il y a une alliance nouvelle qui se forge entre grossistes et start-up. Le festival est l&rsquo;occasion r&ecirc;v&eacute;e de mettre en avant le produit et la profession mais aussi de rassembler tous les acteurs de la fili&egrave;re r&eacute;gionale&nbsp;&raquo;.

<h2>Une journ&eacute;e d&eacute;di&eacute;e au grand public</h2>

Le samedi 1er octobre, le march&eacute; de Lille ouvrira exceptionnellement ses portes au grand public. Le d&eacute;sormais bien connu Food truck Interfel proposera d&eacute;gustations, v&eacute;lo smoothie, photoboost, quiz&hellip; Quatre di&eacute;t&eacute;ticiennes Interfel seront aussi pr&eacute;sentes. Plusieurs animations sont aussi pr&eacute;vues tout comme des rencontres avec les professionnels. Ainsi, par exemple des arboriculteurs Vergers Ecoresponsables des Hauts-de-France viendront &agrave; la rencontre du grand public&nbsp;; des actions &eacute;cocitoyennes &nbsp;seront pr&eacute;sent&eacute;es par l&rsquo;association &laquo; C&rsquo;est un truck de foo&rsquo;d &raquo;.

Par ailleurs, ce m&ecirc;me jour, les visiteurs pourront profiter d&rsquo;un &laquo;&nbsp;march&eacute; dans le march&eacute;&nbsp;&raquo; pour faire quelques emplettes fruits et l&eacute;gumes. Cette animation sera organis&eacute;e l&rsquo;Ecole des March&eacute;s, association dont le but est de faire d&eacute;couvrir (ou red&eacute;couvrir) aux enfants, adolescents et parents la diversit&eacute; et la saisonnalit&eacute; des produits frais du march&eacute;. Il est &agrave; noter que les invendus seront redistribu&eacute;s &agrave; une association caritative locale via SOLAAL Hauts-de-France.

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Le festival « Le goût en couleurs », organisé par le comité régional Interfel des Hauts-de-France, va animer le marché de gros de Lille à Lomme, pendant deux jours, le 30 septembre et le 1er octobre. En voici le programme.

Hauts-de-France : « Le goût en couleurs », grand rendez-vous de la filière fruits et légumes régionale

Alors que la r&eacute;forme de l&rsquo;assurance multirisques climatiques (MRC) entame sa derni&egrave;re ligne droite avant son entr&eacute;e en application le 1er janvier prochain, les &eacute;leveurs de ruminants mettent la pression sur le gouvernement. Et pour cause. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ce-que-contient-la-loi-sur-l-assurance-recolte" target="_blank">Si l&rsquo;architecture &agrave; trois &eacute;tages, &agrave; savoir auto-assurance, MRC et solidarit&eacute; nationale, est fix&eacute;e dans la loi promulgu&eacute;e le 2 mars dernier</a>, les seuils de d&eacute;clenchement de la MRC (taux de franchise) et de la solidarit&eacute; nationale (seuil de pertes exceptionnelles), ainsi que les taux d&rsquo;indemnisation des pertes, seront fix&eacute;s chaque ann&eacute;e par d&eacute;cret. Ils sortiront du chapeau de la Commission d&rsquo;orientation et de d&eacute;veloppement de l'assurance r&eacute;colte (Codar), r&eacute;unissant toutes les parties prenantes (Etat, assureurs, organisations professionnelles).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-j-ensile-la-chaume-d-avoine-pour-nourrir-les-betes" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;: &laquo;&nbsp;J&rsquo;ensile la chaume d&rsquo;avoine&nbsp;pour nourrir les b&ecirc;tes &raquo;</a>
</aside>
<h2>Des seuils pas d&eacute;connect&eacute;s de ceux &eacute;voqu&eacute;s dans la loi</h2>Selon la FNB, de la FNEC, de la FNO et de la FNPL, nous serions &laquo;&nbsp;&agrave; quelques jours des arbitrages gouvernementaux&nbsp;&raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2022-un-ete-digne-de-2050-selon-meteo-france" target="_blank">Dans un contexte de s&eacute;cheresse historique et g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e &agrave; l&rsquo;ensemble du territoire ou presque</a>, ces quatre organisations ont auto-fix&eacute; leurs seuils. Elles r&eacute;clament un d&eacute;clenchement de l&rsquo;assurance prairie d&egrave;s 20% de pertes constat&eacute;es, assortie d&rsquo;une prise en charge a&#768; 70% par l&rsquo;Etat du co&ucirc;t de l&rsquo;assurance, et un d&eacute;clenchement de la solidarit&eacute;&nbsp;nationale d&egrave;s 30% de pertes et une indemnisation au niveau maximal possible : 90% des pertes pour les assur&eacute;s et de 45% des pertes pour les non assur&eacute;s. Elles demandent &eacute;galement que les expertises de terrain puissent se substituer aux indices satellitaires, au &laquo;&nbsp;manque de fiabilit&eacute; criant&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-les-premieres-mesures-d-urgence" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse : les premi&egrave;res mesures d&rsquo;urgence</a>
</aside>
Dans un rapport annex&eacute; &agrave; la loi, le seuil de 30% de d&eacute;clenchement de la solidarit&eacute; nationale &eacute;tait mentionn&eacute; pour les cultures pour lesquelles les offres assurantielles sont peu de&#769;veloppe&#769;es, contre 50% pour les autres. Avec un taux d&rsquo;assurance de 1% en 2020, il se trouve que les prairies figurent en queue de peloton, loin derri&egrave;re la vigne (34%), les grandes cultures (33%), les l&eacute;gumes frais et d&rsquo;industrie (28%), les plantes &agrave; parfum, aromatiques et m&eacute;dicinales (6%), l&rsquo;arboriculture (3%) et horticulture (3%).Les taux de 20% (franchise) et 70% (subvention &agrave; la MRC) correspondent quant &agrave; eux aux seuils fix&eacute;s par le r&egrave;glement europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;Au regard de l&rsquo;acce&#769;le&#769;ration brutale de la baisse de production de lait et de viandes aggrave&#769;e par la se&#769;cheresse de cet e&#769;te&#769;, la prise en compte, par l&rsquo;Etat, de l&rsquo;ensemble de ces exigences est la seule re&#769;ponse a&#768; me&#770;me d&rsquo;inciter les e&#769;leveurs a&#768; mieux se prote&#769;ger contre les ale&#769;as climatiques, tout en tenant ses engagements politiques en matie&#768;re de souverainete&#769; alimentaire et de transition agroe&#769;cologique&nbsp;&raquo;, concluent la FNB, de la FNEC, de la FNO et de la FNPL.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reforme-de-l-assurance-recoltes-ce-qui-va-changer-pour-les-agriculteurs" target="_blank" title="">VIDEO -&nbsp;R&eacute;forme de l&rsquo;assurance r&eacute;coltes : ce qui va changer pour les agriculteurs</a>
</aside>

Le déclenchement de l’assurance dès 20% de pertes et celui de la solidarité nationale dès 30%, assortie d’une prise en charge de 90% des pertes pour les assurés contre 45% les non assurés : telles sont les revendications de la FNB, de la FNEC, de la FNO et de la FNPL.

Assurance prairie : les éleveurs fixent les seuils de déclenchement

A l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fendt-presente-le-700-vario-nouvelle-generation" target="_blank">des nouveaux 700 Vario, 7&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration du nom depuis leur apparition en 1998</a>, Fendt&nbsp;a annonc&eacute; la sortie de deux nouvelles r&eacute;f&eacute;rences de chargeurs frontaux, avec le Cargo 6.100 et le Cargo Profi 6.100. La hauteur de levage atteint 4,85 m. Le nouveau Fendt 700 Vario disposant de distributeurs s&eacute;par&eacute;s, d&eacute;di&eacute;s sp&eacute;cifiquement au chargeur frontal, tous les distributeurs sont disponibles &agrave; tout moment, &agrave; l'arri&egrave;re comme &agrave; l'avant.Le nouveau multicoupleur r&eacute;duit les pertes de pression, il dispose d'une fonction d'ouverture automatique et il prot&egrave;ge contre l'encrassement &agrave; l'&eacute;tat d&eacute;saccoupl&eacute;. L'affichage automatique sur le terminal signale les intervalles de maintenance. Ces deux fonctions pr&eacute;servent le chargeur et garantissent une dur&eacute;e de vie sup&eacute;rieure.<h2>Joystick 3</h2>Le chargeur frontal b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une commande efficace et ergonomique avec le joystick 3L, propos&eacute; en option. L'avantage de la touche d'inversion du sens de marche int&eacute;gr&eacute;e devient &eacute;vident lors de travaux impliquant de fr&eacute;quents changements de direction, comme ceux de manutention. La combinaison du Fendt Cargo 6.100 et du joystick 3L permet, lors des travaux avec un godet multifonction, d'ex&eacute;cuter simultan&eacute;ment trois fonctions. La troisi&egrave;me fonction est command&eacute;e avec le pouce sur le joystick 3L. Ainsi, par exemple, le godet multifonction peut &ecirc;tre soulev&eacute;, bascul&eacute; et le grappin ouvert simultan&eacute;ment.

Le Cargo Profi 6.100 a été entièrement conçu pour la catégorie de puissance de la nouvelle série Fendt 700 Vario Gen7.

Fendt complète son offre de chargeurs frontaux Cargo

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Les Mousquetaires (Intermarch&eacute;, Agromousquetaires&hellip;) ont r&eacute;pondu favorablement aux demandes de l&rsquo;organisation de producteurs livrant &agrave; la laiterie Saint-P&egrave;re appartenant au groupement. Du moins pour septembre.

&laquo;&nbsp;En tant qu&rsquo;industriel transformateur, la Laiterie Saint-P&egrave;re d&rsquo;Agromousquetaires a confirm&eacute; aux repr&eacute;sentants de l&rsquo;organisation de producteurs Saint-P&egrave;re le prix du lait demand&eacute; par les &eacute;leveurs pour le mois de septembre, soit 463&nbsp;&euro;/1&nbsp;000&nbsp;L prix de base et 513&nbsp;&euro;/1&nbsp;000&nbsp;L en moyenne toutes primes comprises (lait conventionnel p&acirc;tur&eacute; sans OGM)&nbsp;&raquo;, apprend-on dans un communiqu&eacute; du 5&nbsp;septembre.

Quelques jours plus t&ocirc;t, l&rsquo;OP regrettait peiner &agrave; conclure un accord. &laquo;&nbsp;L&rsquo;industriel d&eacute;cide seul du prix du lait, qui reste insuffisant par rapport &agrave; nos co&ucirc;ts de production et &agrave; l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;Ipampa&nbsp;&raquo;, indiquait Elodie Ricordel, pr&eacute;sidente de l&rsquo;organisation. Le prix de base d&rsquo;ao&ucirc;t s&rsquo;est &eacute;tabli &agrave; 420&nbsp;&euro;/1000 l, et depuis janvier, le prix de base moyen est de 397&nbsp;&euro;/1000 l, ce qui en fait un des prix du lait les plus bas par rapport aux autres laiteries.

<div class="lireaussi">Pour retrouver toutes les informations&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait-lop-saint-pere-exasperee-par-les-mousquetaires" target="_blank">l&rsquo;OP Saint-P&egrave;re exasp&eacute;r&eacute;e par Les Mousquetaires</a></div>
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<h2>Une brique &agrave; 0.95 &euro;/l</h2>

Les enseignes Intermarch&eacute; et Netto ont annonc&eacute; s&rsquo;engager &laquo;&nbsp;tendre vers un &laquo;&nbsp;prix public conseill&eacute;&nbsp;&raquo; plancher &agrave; 0.95 &euro;/l, un prix proche des demandes de la FNPL.
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Alors que l’organisation de producteurs Saint-Père regrettait de ne pas obtenir de revalorisation du prix du lait, Les Mousquetaires viennent d’annoncer une hausse pour le mois de septembre.

Prix du lait : les Mousquetaires promettent 513€/1000 l à leurs producteurs

<div>&laquo;&nbsp;Il faut que le <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait">prix du lait</a> rejoigne les 500&nbsp;euros les 1000 litres&nbsp;&raquo;, a soutenu Pascal Le Brun pr&eacute;sident de la Coop&eacute;ration laiti&egrave;re le 5&nbsp;septembre devant la presse.&laquo;&nbsp;La r&eacute;mun&eacute;ration de nos adh&eacute;rents est notre premi&egrave;re pr&eacute;occupation&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur normand arguant que le prix du lait standard conventionnel pay&eacute; aux producteurs a augment&eacute; de 21&nbsp;% sur les six derniers mois en comparaison &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2021. Malgr&eacute; tout, les coop&eacute;ratives doivent trouver un &laquo;&nbsp;juste &eacute;quilibre &eacute;conomique&nbsp;&raquo; et les hausses se font encore attendre.<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait-la-pression-monte-pour-des-hausses-salutaires" target="_blank">Prix du lait&nbsp;: la pression monte pour des hausses salutaires</a></div>En cause&nbsp;notamment, les r&eacute;ticences de la grande distribution &agrave; augmenter leurs tarifs d&rsquo;achat. &laquo;&nbsp;La grande distribution nous &eacute;trangle. Nous faisons tampon depuis plusieurs mois et cela devient insupportable&nbsp;&raquo;, alerte Pascal Le Brun. Les coop&eacute;ratives demandent une revalorisation de leurs tarifs de 15&nbsp;% au titre de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 &laquo;&nbsp;pour pouvoir remonter rapidement la valeur aux coop&eacute;rateurs et dans leurs outils industriels.&nbsp;&raquo; Et pour 2023, des chiffres de 20 &agrave; 25&nbsp;% de hausse sont d&eacute;j&agrave; avanc&eacute;s.<div class="lireaussi">En savoir plus&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait-les-eleveurs-francais-simpatientent" target="_blank">Prix du lait&nbsp;: Les &eacute;leveurs fran&ccedil;ais s&rsquo;impatientent</a></div></div>

Lors de sa conférence de presse de rentrée, les coopératives membres de la Coopération laitière ont assuré vouloir augmenter significativement le prix du lait.

Prix du lait : les coopératives visent 500 €/1000 litres

&laquo;&nbsp;Je crois que c'est la meilleure &eacute;quipe de vendangeurs que j'ai eue depuis 7 ans que je suis salari&eacute;e au domaine. Ils sont du tonnerre, ils bossent super bien. En plus, tout le monde s'entend bien, &ccedil;a rigole beaucoup dans les vignes&nbsp;! &raquo;. En ce 1er septembre, Gwen attaque son huiti&egrave;me jour de vendanges sur le domaine Br&eacute;geon, &agrave; Gorges, un petit domaine de 9 hectares&nbsp;conduit en agriculture biologique, qui produit des muscadets et gros plants r&eacute;put&eacute;s dans le monde entier.Seule salari&eacute;e de l'exploitation, Gwen a appris avec son patron, Fred Lailler, tout le travail de la vigne et du vin. Et la passion qui va avec. &laquo;&nbsp;Ces vignes, je m'en occupe toute l'ann&eacute;e. Alors, au moment des vendanges, je suis au taquet&nbsp;! J'ai &eacute;court&eacute; mes vacances pour revenir pr&eacute;parer les cuves, m&ecirc;me si Fred n'&eacute;tait pas d'accord&nbsp;! &raquo;.<h2 class="Standard">&laquo;&nbsp;Quand &ccedil;a va pas, il faut le dire... quand &ccedil;a va bien aussi&nbsp;&raquo;</h2>Le temps de la r&eacute;colte, Gwen se transforme en chef d'&eacute;quipe de vendangeurs, organisant le travail, g&eacute;rant les horaires, distribuant instructions et conseils, supervisant les rangs vendang&eacute;s... &laquo;&nbsp;Certains ont l'habitude des vendanges, d'autres pas. Alors, on leur apprend&nbsp;&agrave; couper les grappes, &agrave; respecter la vigne, le mat&eacute;riel et le sol. Par exemple, le baquet dans lequel on d&eacute;pose les grappes ne doit pas &ecirc;tre pouss&eacute; mais soulev&eacute; avec le pied, pour ne pas ab&icirc;mer la terre&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit-elle. &laquo;&nbsp;Les qualit&eacute;s que doit poss&eacute;der un bon vendangeur&nbsp;: &ecirc;tre consciencieux, courageux, bosseur, endurant et ponctuel. C'est sur ce point que parfois, le matin, c'est difficile pour certains&nbsp;!&nbsp;&raquo;, s'amuse-t-elle. &laquo;&nbsp;Quand &ccedil;a va pas, il faut le dire, Mais quand &ccedil;a va bien, il faut le dire aussi. Et en ce moment, &ccedil;a va bien, &ccedil;a carbure&nbsp;!&nbsp;&raquo;.Au d&eacute;but de l'&eacute;t&eacute;, Gwen s'est occup&eacute;e en grande partie du recrutement de l'&eacute;quipe. Un casse-t&ecirc;te pour tous les vignerons qui vendangent &agrave; la main, mais Gwen a &laquo;&nbsp;ses trucs&nbsp;&raquo;&nbsp;: des copains, des voisins, la famille de Fred et de son &eacute;pouse Maud, et, surtout, le groupe Facebook des saisonniers agricoles sur lequel elle a post&eacute; une annonce. &laquo;&nbsp;C'est pas toujours facile, car on leur demande de se rendre disponibles pour des dates qui ne sont pas fix&eacute;es &agrave; l&rsquo;avance&nbsp;: autour de fin ao&ucirc;t, mais &ccedil;a peut varier d'une semaine. Cette ann&eacute;e, c'&eacute;tait particuli&egrave;rement t&ocirc;t, mais ce n'est pas nous qui commandons, c'est la nature&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;On avait pr&eacute;vu 30 personnes&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Gwen. Mais apr&egrave;s quelques d&eacute;sistements, et 4 jeunes qui ont d&ucirc; reprendre le lyc&eacute;e le 1er septembre, il ne reste plus qu'une vingtaine de personnes dans les vignes. Gwen ne se plaint pas : l'un de ses voisins a vu toute son &eacute;quipe de vendangeurs roumains lui faire d&eacute;faut au dernier moment... 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/0/2/4672087-1-fre-FR/fea1b9fcdd60-pcvendanges3-jpg" alt="" height="2106" width="1185" /><figcaption>L&#039;une des t&acirc;ches les plus physiques des vendanges consiste &agrave; hisser les portoires sur le plateau de la remorque du tracteur. Photo Catherine Perrot.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Un travail tr&egrave;s physique, au Smic horaire</h2>&laquo;&nbsp;En ce moment, nous avons quatorze coupeurs, deux porteurs et deux volants&nbsp;&raquo;. Les coupeurs sont pay&eacute;s au Smic horaire, &agrave; raison d'environ 8 heures par jour (parfois plus). Les porteurs, qui naviguent constamment entre les rangs pour r&eacute;cup&eacute;rer les baquets des coupeurs et les vider dans les portoires, et les &laquo;&nbsp;volants&nbsp;&raquo;, qui s'occupent en plus de monter les portoires sur le plateau de la remorque, sont pay&eacute;s un euro de plus &agrave; l'heure, car leur travail est plus physique. &laquo;&nbsp;Mais pour tout le monde, le dos est mis &agrave; rude &eacute;preuve&nbsp;&raquo;.Cette &eacute;quipe qui s'entend &laquo;&nbsp;super bien&nbsp;&raquo;, est pourtant tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;roclite. C'est d'ailleurs sans doute cela qui en fait tout l'int&eacute;r&ecirc;t. &laquo;&nbsp;On rencontre des gens tr&egrave;s diff&eacute;rents, c'est riche&nbsp;!&nbsp;&raquo;, confie Christian, salari&eacute; agricole habitant le Finist&egrave;re, qui se d&eacute;place peu &agrave; peu vers l'est au rythme des r&eacute;coltes d'&eacute;chalote, de raisin, de pomme ou de miel...Martine, quant &agrave; elle, est une &laquo;&nbsp;locale&nbsp;&raquo;, qui refait des vendanges apr&egrave;s une interruption de plus de 30 ans&nbsp;! &laquo;&nbsp;J'en ai fait dans ma jeunesse, mais apr&egrave;s, j'ai &eacute;t&eacute; employ&eacute;e de restauration scolaire. Aujourd'hui, 1er septembre, c'est mon premier jour officiel de retraite. C'est agr&eacute;able de retourner dans les vignes et de voir que je n'ai pas perdu la main&nbsp;! Et &ccedil;a permet de gagner un peu d'argent&nbsp;&raquo;. M&ecirc;me situation pour Philippe, jeune retrait&eacute; et &laquo;&nbsp;tonton&nbsp;&raquo; de Maud, l'&eacute;pouse du vigneron. &laquo;&nbsp;Quand je travaillais, je ne pouvais pas participer aux vendanges. Aujourd'hui, j'en profite, j'aime bien&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/0/2/4672081-1-fre-FR/f788aff22243-pcvendange2-jpg" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Martine, voisine du domaine, passe son premier jour de retraite officiel, dans les vignes. &laquo; Apr&egrave;s 30 ans, je n&#039;ai pas perdu la main &raquo;. Photo Catherine Perrot.</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">&laquo;&nbsp;On est rustiques, on trouve toujours du boulot&nbsp;&raquo;</h2>Deborah, quant &agrave; elle, est une pro des vendanges&nbsp;: &laquo;&nbsp;Avec elle, on sait que le baquet est toujours vite rempli&nbsp;&raquo;, soulignent les porteurs. &laquo;&nbsp;Je fais des vendanges depuis 7 ans&nbsp;&raquo;, confirme la jeune femme. Cette ann&eacute;e, elle a entra&icirc;n&eacute; &laquo;&nbsp;Poch&nbsp;&raquo;, son compagnon de route et ancien m&eacute;canicien auto, chez Fred Lailler&nbsp;: &laquo; On vit sur la route, on se d&eacute;place pour la r&eacute;colte des raisins, des pommes, ou pour des saisons touristiques, on trouve toujours du boulot&nbsp;&raquo;, assure t-elle. &laquo;&nbsp;On est tr&egrave;s recherch&eacute;s parce qu'on est rustiques&nbsp;&raquo;, s'amuse, quant &agrave; lui Poch.&laquo;&nbsp;En Beaujolais, ou en Bourgogne, on est mieux pay&eacute;s qu'ici&nbsp;&raquo;, reconna&icirc;t Deborah. Mais pour elle, le tarif n'est pas le premier crit&egrave;re de choix d'un domaine&nbsp;: &laquo;&nbsp;J'ai bien aim&eacute; l'annonce marrante sur Facebook. Et puis on a vu qu'on pouvait emmener nos chiens, c'est important pour nous&nbsp;&raquo;.Avec ou sans chien, accueillir du monde autour de la cave, en toile de tente, camping-car, ou camion, n'est en effet pas un probl&egrave;me, au contraire, pour Fred Lailler. Lui et Gwen aimeraient d'ailleurs &laquo;&nbsp;en faire plus&nbsp;&raquo; pour leurs vendangeurs. &laquo;&nbsp;On les aime bien, on a envie qu'ils reviennent. On sait qu'on ne pourrait rien faire sans eux...&nbsp;&raquo;.&nbsp;Fred et Gwen souhaiteraient notamment leur fournir le repas de midi, comme cela se fait dans d'autres vignobles&nbsp;: &laquo;&nbsp;Mais &agrave; la cave, on n'a pas les &eacute;quipements pour cuisiner et un traiteur, cela co&ucirc;te trop cher&nbsp;&raquo;. En attendant une solution, caf&eacute;, brioche, et &eacute;videmment, muscadet, sont &agrave; volont&eacute;... Et cela remporte un succ&egrave;s certain&nbsp;: &laquo;&nbsp;On ne compte pas les bouteilles&nbsp;! &raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/0/2/4672084-1-fre-FR/82e71b735012-pcvendange4-jpg" alt="" height="2942" width="1812" /><figcaption>Deborah, saisonni&egrave;re agricole : &laquo; &Ecirc;tre bien accueillis, cela compte beaucoup &raquo;. Photo Catherine Perrot.</figcaption></figure>

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Après plusieurs années de récoltes amputées par le gel, la vendange 2022 est superbe en Vignoble nantais. Pour les exploitants qui ont fait le choix d'une récolte manuelle, le recrutement d'une équipe de vendangeurs constitue une condition sine qua non de la valorisation de ces beaux fruits. A Gorges, Fred Lailler, vigneron, et Gwen, sa salariée, ont bien compris que cette main d’œuvre saisonnière était précieuse.

« Les vendangeurs, on ne pourrait rien faire sans eux ! »

Cet &eacute;t&eacute;, la &laquo;&nbsp;tr&ecirc;ve&nbsp;&raquo; des contaminations d&eacute;cel&eacute;es dans l&rsquo;avifaune sauvage n&rsquo;a pas eu lieu, bien au contraire. Des milliers de cadavres d&rsquo;oiseaux marins (Go&eacute;lands et Fous de Bassan notamment) ont &eacute;t&eacute; d&eacute;couverts sur l&rsquo;ensemble des c&ocirc;tes fran&ccedil;aises allant de la Belgique &agrave; l&rsquo;ile de R&eacute;.

&laquo;&nbsp;Cette situation n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; rencontr&eacute;e en France, du fait de son ampleur et de la p&eacute;riode o&ugrave; les d&eacute;tections ont cours&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare ce lundi matin le minist&egrave;re de l&rsquo;agriculture sur son site internet.

Le recensement officiel arr&ecirc;t&eacute; fin aout est loin d&rsquo;&ecirc;tre exhaustif. Depuis la mi-mai, il concerne 97 &eacute;v&eacute;nements confirm&eacute;s totalisant environ 1500 oiseaux retrouv&eacute;s dans 16 d&eacute;partements. Pour la saison 2021-2022, le chiffre s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 72 &eacute;v&egrave;nements.

Ce constat &eacute;voque une installation des virus dans la faune r&eacute;sidente, alors qu&rsquo;auparavant c&rsquo;&eacute;tait les migrations descendantes ou remontantes qui apportaient les virus avec elles.

<h3>Une dizaine d&rsquo;&eacute;levages et basse-cours contamin&eacute;s en France </h3>

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Bien que le niveau de risque reste r&eacute;glementairement au niveau &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;le risque d&rsquo;introduction du virus dans les &eacute;levages de volailles peut survenir &agrave; la faveur de mouvements de d&eacute;cantonnement de populations d&rsquo;oiseaux sauvages&nbsp;&raquo; d&eacute;clare la DGAL.

Effectivement, la dizaine de foyers d&eacute;tect&eacute;s depuis le mois de juillet l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; dans des d&eacute;partements c&ocirc;tiers ou des lieux proches de plans d&rsquo;eau.

En &eacute;levage, 7 foyers ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s depuis la fin juillet (jusqu'au 5 septembre) : 

Un dans la Manche (Bricquebec courant juillet), un dans la Somme (Feuill&egrave;res fin juillet), deux dans le Morbihan (Plo&euml;rmel et M&eacute;n&eacute;ac, deuxi&egrave;me quinzaine d&rsquo;ao&ucirc;t), un en Ille-et-Vilaine (fin ao&ucirc;t &agrave; Lanrelan), deux dans l&rsquo;Ain (St Nizier le d&eacute;sert, Saint Paul de Varax d&eacute;but septembre).

Trois foyers ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s dans des basses-cours (Ille-et-Vilaine fin ao&ucirc;t, Somme d&eacute;but septembre) et chez des oiseaux appelants (Somme).

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Ce bilan aurait peut-&ecirc;tre pu &ecirc;tre plus lourd si les communes proches des cas sauvages n&rsquo;avaient pas &eacute;t&eacute; plac&eacute;es en zones de contr&ocirc;le temporaire (ZCT). Par ailleurs, la DGAL a d&eacute;cid&eacute; de mettre toute la Bretagne en ZCT d&egrave;s le 10 ao&ucirc;t. Cette mesure a &eacute;galement &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; en Loire Atlantique quelques jours plus tard apr&egrave;s la d&eacute;couverte de go&eacute;lands &agrave; la Turballe. M&ecirc;me d&eacute;cision prise en Vend&eacute;e le 2 septembre.

<h3>D&rsquo;autres pays europ&eacute;ens en premi&egrave;re ligne</h3>

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Cette augmentation des foyers en &eacute;levage s&rsquo;&eacute;tend aux autres pays de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, essentiellement dans des &eacute;levages proches des c&ocirc;tes.

Sont particuli&egrave;rement concern&eacute;s le Royaume Uni (12 foyers depuis d&eacute;but aout), notamment touch&eacute; dans le Devon, r&eacute;gion face &agrave; la Bretagne, et les Pays Bas (12 foyers &eacute;galement).

En Allemagne, les 7 foyers se sont d&eacute;clar&eacute;s en Basse-Saxe, proche de la mer Baltique.

Le sud de l&rsquo;Europe n&rsquo;est pas en reste avec 2 foyers dans le sud de l&rsquo;Espagne et 2 au sud du Portugal.

  En France, comme en Europe, le nombre de foyers d’influenza H5N1 hautement pathogène va grandissant, en lien avec des contacts avec l’avifaune sauvage très largement contaminée.

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