<h2>Les d&eacute;rogations</h2>

<p><strong>Neemazal TS</strong> a re&ccedil;u une AMM 120 jours valable <strong>jusqu&rsquo;au 17 juin 2022</strong>, sur <strong>pommier</strong>, <strong>poirier </strong>et <strong>cerisier </strong>contre les <strong>pucerons</strong>. Il s&rsquo;emploie &agrave; la dose maximale de 2 l/ha sur pommier et poirier (3 l/ha sur cerisier), en 2 applications maximum. Ce produit est autoris&eacute; en AB.</p>

<p><strong>O&iuml;kos </strong>est autoris&eacute; par d&eacute;rogation <strong>jusqu&rsquo;au 16 juin 2022</strong> sur <strong>pommier </strong>contre les <strong>pucerons</strong>. Il s&rsquo;utilise &agrave; la dose de 1,5 l/ha en 2 applications maximum. Ce produit est autoris&eacute; en AB.</p>

<p><strong>Exirel </strong>a obtenu une d&eacute;rogation valable <strong>du 1<sup>er</sup> avril 2022 au 30 juillet 2022</strong>, pour lutter contre <strong><em>Drosophila suzukii</em><em> </em></strong>sur cultures de <strong>cerises</strong>, <strong>myrtilles </strong>et <strong>groseilles</strong>. Il s'emploie en 2 applications (10 jours d'intervalle entre les applications), &agrave; la dose maximale de 1,125 l/ha sur cerisier et de 0,75 l/ha sur myrtillier et groseillier.</p>

<p><em>Source : <a href="https://agriculture.gouv.fr/produits-phytopharmaceutiques-autorisations-de-mise-sur-le-marche-dune-duree-maximale-de-120-jours" target="_blank">minist&egrave;re de l'Agriculture</a></em></p>

<p>&nbsp;</p>

<h2>Les produits retir&eacute;s</h2>

<p><strong>Springbok </strong>ne peut plus &ecirc;tre utilis&eacute;<strong>&nbsp;</strong>pour le<strong> d&eacute;sherbage du poireau</strong> depuis le <strong>28 f&eacute;vrier 2022. </strong><a href="https://ephy.anses.fr/ppp/springbok" target="_blank">Ses autres usages</a> restent autoris&eacute;s.</p>

<p><strong>Starane 200 </strong>ne peut plus &ecirc;tre utilis&eacute;<strong>&nbsp;</strong>pour le<strong> d&eacute;sherbage des cultures de fruits &agrave; p&eacute;pins</strong> &agrave; partir du <strong>16 mars 2022. </strong><a href="https://ephy.anses.fr/ppp/starane-200" target="_blank">Ses autres usages</a> restent autoris&eacute;s.</p>

<p><em>Source : <a href="https://ephy.anses.fr/" target="_blank">Anses, plateforme e-phy</a></em></p>



Deux produits ont obtenu des dérogations contre les pucerons sur cultures fruitières. Exirel sera utilisable d'avril à juillet contre <em>Drosophila suzukii </em>sur cerisiers, myrtilliers et groseilliers.

L'actu phyto : une dérogation contre Drosophila suzukii

<p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/grandes-cultures" target="_blank" title="">Les cours des c&eacute;r&eacute;ales</a> ont poursuivi leur envol&eacute;e de la veille, alors que la crise s'installe : les ports ukrainiens sont toujours bloqu&eacute;s et la demande est forte, avec <em>"des acheteurs qui cherchent des solutions"</em> pour remplacer les cargaisons ukrainiennes sur lesquelles ils esp&eacute;raient pouvoir compter, a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP Damien Vercambre, courtier pour le cabinet Inter-Courtage. <em>"Rien n'a vraiment chang&eacute; aujourd'hui, mais les march&eacute;s commencent &agrave; prendre la mesure de la situation : les exportations totalement &agrave; l'arr&ecirc;t en provenance d'Ukraine et l'urgence de trouver de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s"</em>, a-t-il poursuivi.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/guerre-ukraine-russie-des-consequences-severes-pour-les-engrais" target="_blank">Guerre Ukraine-Russie : des cons&eacute;quences s&eacute;v&egrave;res pour les engrais</a>
</aside>
<p>L'Egypte, qui cherche depuis trois jours &agrave; acheter du bl&eacute;, <em>"a une nouvelle fois annul&eacute; son appel d'offres, jugeant probablement les prix trop &eacute;lev&eacute;s"</em>, a relev&eacute; le cabinet Agritel.</p><p>La situation est tr&egrave;s tendue sur le ma&iuml;s : <em>"A ce jour l'Ukraine a export&eacute; 18,7 millions de tonnes de ma&iuml;s sur un total attendu d'ici la fin de campagne &agrave; plus de 33 millions de tonnes"</em>, rappelle Agritel.</p><p>Alors que le conflit s'installe, nul ne sait quand le moindre grain pourra sortir d'Ukraine. <em>"La Chine attendait 4 &agrave; 5 millions de tonnes de ma&iuml;s ukrainien et cherche &agrave; s'approvisionner ailleurs"</em>, a indiqu&eacute; M. Vercambre.</p><p>En bl&eacute;, le pr&eacute;c&eacute;dent record avait &eacute;t&eacute; battu le 28 f&eacute;vrier, avec une tonne cl&ocirc;turant &agrave; 322,50 euros sur l'&eacute;ch&eacute;ance de mars 2022 sur Euronext. Sur le march&eacute; europ&eacute;en, le pr&eacute;c&eacute;dent record pour le ma&iuml;s remontait au 4 ao&ucirc;t dernier : le cours avait alors atteint les 320 euros en cl&ocirc;ture.</p><p>Depuis le d&eacute;but du conflit, le march&eacute; des huiles reste &eacute;galement tr&egrave;s nerveux, et ancr&eacute; <em>"dans une dynamique haussi&egrave;re sans pr&eacute;c&eacute;dent,</em> indique Agritel. <em>En effet, le commerce mondial des huiles v&eacute;g&eacute;tales se trouve rogn&eacute; de 10% par l&rsquo;incapacit&eacute; des pays de la mer Noire &agrave; exporter l&rsquo;huile de tournesol"</em>. La demande en huiles stimule la demande en graine de colza, dont les cours ont atteint 825,75 &euro;/t sur l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance mai 2022, en hausse de 70,25 &euro;.</p>


Les prix du blé meunier et du maïs ont clôturé le 1er mars à un nouveau record sur le marché européen, respectivement à 351,25 et 340 euros la tonne sur l'échéance de mars 2022, galvanisés par la crise russo-ukrainienne. Les cours des huiles et du colza s’envolent également.

Nouveaux records pour les prix du blé et du maïs

<p>Apr&egrave;s deux ann&eacute;es blan-ches, les adh&eacute;rents de SDR63 avaient semble-t-il plaisir &agrave; se retrouver pour &eacute;changer sur l&rsquo;activit&eacute; et l&rsquo;actualit&eacute; de leur service de remplacement. Laurine Graive, responsable administrative de la structure, s&rsquo;est attel&eacute;e &agrave; dresser le bilan des activit&eacute;s 2020 et 2021 marqu&eacute; par un maintien global du nombre de journ&eacute;es de remplacement, soit 11&nbsp;944 en 2020 et 11 919 en 2021. Les remplacements pour motifs cong&eacute;s, sant&eacute; et cong&eacute;s maternit&eacute;/paternit&eacute; constituent toujours le trio gagnant, soit en moyenne 42% pour les cong&eacute;s, 33,5% pour la sant&eacute; et 19,5% pour maternit&eacute; et paternit&eacute;. Les cong&eacute;s pour compl&eacute;ment de main-d&rsquo;&oelig;uvre, mandat professionnel et formation se partagent les 4 &agrave; 5% restants de l&rsquo;activit&eacute; remplacement.&nbsp;Le contexte sanitaire n&rsquo;a pas &eacute;pargn&eacute; le fonctionnement des remplacements en 2020 et 2021, obligeant parfois &agrave; d&eacute;caler des interventions chirurgicales, abandonner ou reporter des cong&eacute;s, des r&eacute;unions ou formations.<br><strong>Subtilit&eacute; du cong&eacute; paternit&eacute;</strong><br>Les collaborations de SDR63 avec ses partenaires s&rsquo;inscrivent dans la continuit&eacute;. La Chambre d&rsquo;agriculture du Puy-de-D&ocirc;me met &agrave; disposition des locaux et prend en charge une partie des salaires de l&rsquo;&eacute;quipe administrative. La R&eacute;gion poursuit son aide &agrave; la prise de responsabilit&eacute; aupr&egrave;s des agriculteurs adh&eacute;rents au SDR63, &eacute;lus au sein de collectivit&eacute;s locales. Le D&eacute;partement accompagne financi&egrave;rement les adh&eacute;rents SDR dans la formation de sapeur-pompier.<br>Enfin, une convention annuelle avec le Cr&eacute;dit Agricole Centre-France soutient l&rsquo;action du Service de Remplacement.<br>De son c&ocirc;t&eacute;, la MSA poursuit son aide en cas de maladie ou d&eacute;c&egrave;s, dans les m&ecirc;mes conditions qu&rsquo;auparavant. Un changement est intervenu dans le cadre de la prise en charge du cong&eacute; paternit&eacute; r&eacute;form&eacute; depuis le 1<sup>er</sup> juillet dernier. La dur&eacute;e maximale est d&eacute;sormais de 25 jours (vs 11 jours). La subtilit&eacute; de la r&eacute;forme tient &agrave; l&rsquo;obligation pour le p&egrave;re de &laquo;&nbsp;prendre obligatoirement 7 jours d&egrave;s la naissance de l&rsquo;enfant, au risque sinon de perdre la totalit&eacute; du versement de l&rsquo;allocation de remplacement de paternit&eacute;&nbsp;&raquo; explique Laurine Graive. &laquo;&nbsp;Une condition qui peut vite se transformer en casse-t&ecirc;te si la demande n&rsquo;est pas suffisamment anticip&eacute;e, alerte Jean-Luc Tourreix responsable du secteur de Rochefort-Montagne. D&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;importance d&rsquo;&ecirc;tre pro-actif sur le montage du dossier et de l&rsquo;envoyer au moins 2 mois avant la date pr&eacute;sum&eacute;e de l&rsquo;accouchement. &raquo;<br>Le partenariat avec Groupama a aussi &eacute;volu&eacute; au 1<sup>er</sup> janvier 2021 &agrave; travers la r&eacute;vision du contrat d&rsquo;assurance groupe pour le remplacement en cas de maladie, accident ou d&eacute;c&egrave;s. Trois options sont d&eacute;sormais propos&eacute;es avec pour chacune un nombre annuel de jours et d&rsquo;heures et un tarif. &laquo;&nbsp;Ce contrat permet de minimiser le co&ucirc;t du remplacement qui est pris en charge &agrave; partir du 1<sup>er</sup> jour de l&rsquo;arr&ecirc;t de travail sans aucun jour de carence &raquo; assure Laurine Graive.<br><strong>Pr&eacute;server les emplois</strong><br>Autre th&egrave;me &eacute;voqu&eacute; &agrave; l&rsquo;occasion de l&rsquo;assembl&eacute;e&nbsp;: l&rsquo;emploi. Un sujet sensible qui renvoie &agrave; la notion d&rsquo;engagement au sein du collectif. &laquo;&nbsp;Nous devons veiller &agrave; cr&eacute;er de l&rsquo;activit&eacute; pour garder et fid&eacute;liser nos salari&eacute;s&nbsp;&raquo; explique Daniel Morel, pr&eacute;sident du secteur de Bourg Lastic. Cela suppose que l&rsquo;adh&eacute;rent s&rsquo;engage &agrave; prendre 4 &agrave; 6 jours de remplacement par an pour avoir toujours un ou plusieurs salari&eacute;s qui connaissent l&rsquo;exploitation en cas de coups durs&nbsp;; qu&rsquo;il optimise sa tr&eacute;sorerie via le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &laquo;&nbsp;cong&eacute;s&nbsp;&raquo; ; qu&rsquo;il apprenne &agrave; manager son remplacement et fasse partie d&rsquo;un collectif d&rsquo;agriculteurs.<br>&nbsp;La cr&eacute;ation au 1<sup>er</sup> octobre 2021 de l&rsquo;association Terre d&rsquo;emplois 63 dans laquelle le Service de remplacement est partie prenante aux c&ocirc;t&eacute;s de la chambre d&rsquo;agriculture, la Fdcuma63, Agri emploi 63, la Fnsea et JA, constitue un autre moyen de &laquo;&nbsp;pallier le manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre inqui&eacute;tant en agriculture&nbsp;&raquo; souligne Olivier Cohadon, pr&eacute;sident du secteur de Pontgibaud. L&rsquo;objectif de terre d&rsquo;emplois63 est avant tout de promouvoir les m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture aupr&egrave;s d&rsquo;un public &eacute;loign&eacute; du milieu agricole.</p>


Top départ des assemblées de secteur du service de remplacement du Puy-de-Dôme. La première d’entre elles se tenait le 28 février à Cisternes la Forêt et regroupait Pontgibaud, Pontaumur, Bourg Lastic et Rochefort-Montagne.

"S'engager pour mieux être remplacé"

<p>Depuis le 26 f&eacute;vrier 2022, le Salon international de l&rsquo;agriculture a ouvert ses portes &agrave; Paris. Sous le pavillon Normandie, la Manche rayonne &agrave; nouveau, et plus particuli&egrave;rement les producteurs qui se relaient tout au long des neuf jours pour proposer une v&eacute;ritable vitrine des produits manchois. <strong>&laquo; Nous sommes heureux de retrouver ce salon et de participer &agrave; cette &eacute;dition des retrouvailles, aux c&ocirc;t&eacute;s de nos &eacute;leveurs et producteurs manchois&nbsp;&raquo;, </strong>d&eacute;bute Jean Morin, pr&eacute;sident du conseil d&eacute;partemental de la Manche.</p>

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/sia-fier-detre-normand" target="_blank">SIA : la fiert&eacute; de l'agriculture normande &agrave; Paris</a></div>

<h3>Des produits de qualit&eacute;</h3>

<p>Cette ann&eacute;e, &agrave; nouveau, le D&eacute;partement met gracieusement son espace &agrave; disposition de 23 producteurs manchois afin qu&rsquo;ils puissent exposer leurs produits. C&rsquo;est le cas pour les produits cidricoles, produits &agrave; base de canard, saumon, produits fum&eacute;s et produits laitiers.&nbsp; Des produits qui participent <strong>&laquo;&nbsp;au renforcement de l&rsquo;attractivit&eacute; et de la notori&eacute;t&eacute; du territoire &raquo;,</strong> se r&eacute;jouit Jean Morin. Le SIA est &eacute;galement l&rsquo;occasion de mettre en valeur le travail de celles et ceux qui &oelig;uvrent au quotidien pour<strong> &laquo; la qualit&eacute; des produits que nous mangeons &raquo;,</strong> ajoute-t-il.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.agriculteur-normand.com/sites/agriculteur-normand/files/styles/normal_size/public/50%20SIA%20Edouard%20Philippe_0.jpeg?itok=gXh0OXnR" width="747" height="560" alt="SIA stand Manche, Edouard Philippe" typeof="foaf:Image" /></div>
      
            <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La visite de l&rsquo;ancien Premier ministre, &Eacute;douard Philippe, sur le stand Manche n&rsquo;est pas pass&eacute;e inaper&ccedil;ue, ici aux c&ocirc;t&eacute;s de S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale d&rsquo;agriculture de Normandie et Jean Morin, pr&eacute;sident du conseil d&eacute;partemental de la Manche. </div>
      
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    DR

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<h3>Des premi&egrave;res r&eacute;compenses au concours g&eacute;n&eacute;ral agricole</h3>

<p>D&egrave;s cette premi&egrave;re journ&eacute;e de concours, des m&eacute;dailles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;croch&eacute;es aussi bien du c&ocirc;t&eacute; de chez les &eacute;leveurs que les producteurs : le titre de <a href="https://www.agriculteur-normand.com/lazone-la-bienheureuse-des-cahorel" target="_blank">grande championne pour Lazone</a>, vache Normande du Gaec Cahorel, une m&eacute;dialle d&rsquo;or pour le pommeau de Louis de Thezy du ch&acirc;teau de Chanteloup ou encore le bronze pour les rillettes de Val&eacute;rie Bazire, la ferme des Landes de Saint-Quentin-sur-le-Homme. Cela pourrait n&rsquo;&ecirc;tre qu&rsquo;un d&eacute;but.</p>

<div class="encadre"><strong>Fr&eacute;d&eacute;ric P&eacute;rissat, pr&eacute;fet de la Manche, &laquo; impressionn&eacute; &raquo;</strong><br />
&laquo;&nbsp;C&rsquo;est la premi&egrave;re fois que je viens au Salon de l&rsquo;agriculture. C&rsquo;est tr&egrave;s impressionnant de voir la qualit&eacute; et la pr&eacute;cision de pr&eacute;paration, la diversit&eacute; des produits agricoles qu&rsquo;offre la Manche. Il y a une v&eacute;ritable foison de productions. Il ne faut pas oublier que l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise sert &agrave; nourrir au quotidien la population, &agrave; entretenir les paysages. Elle est aussi solidaire. Alors, je veux rester &agrave; la fois vigilant et optimiste pour l&rsquo;avenir &raquo;.&nbsp;&nbsp;</div>



Le premier dimanche du Salon international de l’agriculture est toujours aux couleurs de la Manche. Dimanche 27 février 2022, les élus du département, avec la Chambre d’agriculture, vont à la rencontre des producteurs et des éleveurs, qui ont décroché d’ores et déjà des récompenses dès les premiers jours.

Eleveurs et producteurs : une fierté manchoise

<div>
<p>L&eacute;gumes de France s&rsquo;inqui&egrave;te de la <em>&laquo;&nbsp;hausse des charges sans pr&eacute;c&eacute;dent&hellip; aucun poste n&rsquo;est &eacute;pargn&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, mentionne un communiqu&eacute;. Selon le syndicat, le co&ucirc;t de l&rsquo;&eacute;nergie a ainsi connu une augmentation fulgurante : <strong>+&nbsp;600&nbsp;% en un an pour le gaz naturel, et +&nbsp;300&nbsp;% pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; rien que sur le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2022.</strong> Celui-ci s&rsquo;attend &eacute;galement &agrave; une hausse de 30 &agrave; 40&nbsp;% pour les caisses en carton et craint une p&eacute;nurie de ce mat&eacute;riau. Les engrais ont aussi connu une hausse de 100&nbsp;% et les plastiques agricoles ont augment&eacute; de 35&nbsp;% en douze mois.</p>

<h3>Y aura-t-il encore des producteurs demain ?</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;A la hausse du co&ucirc;t de nos mati&egrave;res premi&egrave;res, s&rsquo;ajoute l&rsquo;impact de la hausse du Smic, + 3,1&nbsp;% depuis janvier&nbsp;2020, avec une nouvelle hausse &agrave; pr&eacute;voir prochainement&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise l&rsquo;organisation. <strong>L&rsquo;ensemble de ces surco&ucirc;ts entra&icirc;ne, selon les produits, une augmentation de 15 &agrave; 30&nbsp;% des co&ucirc;ts de production.</strong> <em>&laquo;&nbsp;Nous nous retrouvons &agrave; devoir les assumer seuls, ce qui est inacceptable et conduira in&eacute;luctablement &agrave; la disparition de notre profession&nbsp;&raquo;</em>, s&rsquo;inqui&egrave;te Jacques Rouchauss&eacute;, pr&eacute;sident de L&eacute;gumes de France, car selon lui, <em>&laquo; la grande distribution s&rsquo;obstine &agrave; refuser de prendre en compte ces hausses dans le prix pay&eacute; aux producteurs sous couvert de d&eacute;fense du pouvoir d&rsquo;achat des consommateurs &raquo;</em>.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/repondre-aux-attentes-en-legumes-francais">Le syndicat L&eacute;gumes de France veut r&eacute;pondre aux attentes en l&eacute;gumes fran&ccedil;ais</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;Le Gouvernement ferme les yeux sur ces agissements et est aux abonn&eacute;s absents pour accompagner concr&egrave;tement la profession dans son d&eacute;veloppement&nbsp;&raquo;</em>, poursuit-il. Quant &agrave; la question, <em>&laquo;&nbsp;y aura-t-il encore des producteurs de l&eacute;gumes fran&ccedil;ais demain ?&nbsp;</em>&raquo;... <strong><em>&laquo; Au rythme o&ugrave; vont les choses, la r&eacute;ponse est non&nbsp;&raquo;</em></strong>, alerte le syndicat, qui assure qu'il continuera &agrave; d&eacute;fendre la profession <em>&laquo; jusqu&rsquo;&agrave; notre dernier souffle &raquo;</em>.</p>
</div>



Légumes de France s’inquiète de la hausse des charges, de leur manque de répercussion sur le prix de vente des légumes et des risques encourus par certains producteurs.

Production de légumes : une inquiétante hausse des charges

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/rcG8Lc2dtws?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>&laquo; Je serai v&eacute;t&eacute;rinaire en milieu rural &raquo;</figcaption>
</figure>
<p>Il y a les d&eacute;serts m&eacute;dicaux et il y a les d&eacute;serts v&eacute;t&eacute;rinaires. Si le m&eacute;tier de v&eacute;t&eacute;rinaire fait toujours autant r&ecirc;ver une partie de la jeunesse, certains territoires manquent de praticiens, en particulier dans les zones rurales. La situation p&eacute;nalise les &eacute;leveurs mais &eacute;galement les v&eacute;t&eacute;rinaires en place dont les conditions de travail se d&eacute;gradent. Un cercle vicieux que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture tente de d&eacute;jouer, en lien les organisations professionnelles et v&eacute;t&eacute;rinaires et agricoles, au travers d&rsquo;une feuille de route visant &agrave; am&eacute;liorer le maillage territorial des v&eacute;t&eacute;rinaires en zones rurales.</p><p>Les &eacute;leveurs et leurs animaux pourront bient&ocirc;t compter sur le renfort de Pauline. Ag&eacute;e de 23 ans, sans rien sous-estimer les difficult&eacute;s d&rsquo;exercice du m&eacute;tier, la jeune femme se destine &agrave; exercer en milieu rural une fois son dipl&ocirc;me en poche.</p><p>L&rsquo;autre le&ccedil;on du cas de&nbsp;Pauline, c&rsquo;est qu&rsquo;il est possible d&rsquo;acc&eacute;der au m&eacute;tier par des voies parall&egrave;les, ouvrant potentiellement la profession &agrave; un plus large &eacute;ventail de candidats.</p>


[SIA 2022] Après son BTS PA, Pauline Bois a suivi une voie parallèle pour devenir vétérinaire. Non issue du milieu agricole, elle se destine à exercer en milieu rural. Une double leçon revigorante.

« Je serai vétérinaire en milieu rural »

<div>
<p><strong>Une fertilisation azot&eacute;e min&eacute;rale du ma&iuml;s, avec un co&ucirc;t de deux euros l&rsquo;unit&eacute; d&rsquo;azote, n&rsquo;est r&eacute;ellement justifi&eacute;e que si elle est calcul&eacute;e sur un rendement r&eacute;alisable</strong> qui tient compte notamment du risque de stress hydrique. <em>&laquo;&nbsp;S&rsquo;il fait sec, les besoins en azote seront forc&eacute;ment plus faibles que pr&eacute;vu. Une impasse d&rsquo;apport min&eacute;ral est&nbsp;envisageable dans les terres o&ugrave; le ma&iuml;s revient tous les deux &agrave; trois ans avec des apports organiques r&eacute;guliers</em>, explique Flore Saint-Andr&eacute;, conseill&egrave;re en agronomie &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de la Loire. <em>Gr&acirc;ce &agrave; la min&eacute;ralisation des engrais de ferme, la r&eacute;serve du sol est suffisamment pourvue en &eacute;l&eacute;ments min&eacute;raux pour r&eacute;pondre aux besoins de la culture.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Piloter correctement la fertilisation min&eacute;rale azot&eacute;e</h3>

<p>En ce qui concerne le ma&iuml;s irrigu&eacute;, avec un potentiel de 16 &agrave; 18 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che par hectare, une fertilisation min&eacute;rale r&eacute;partie en deux apports reste courante, la r&eacute;ponse &agrave; l&rsquo;azote &eacute;tant assez importante.<em> &laquo;&nbsp;Dans ce contexte &eacute;conomique difficile, <strong>je pr&eacute;conise de privil&eacute;gier la fertilisation du ma&iuml;s irrigu&eacute;</strong>, que la production soit vendue ou consomm&eacute;e sur l&rsquo;exploitation, <strong>quitte &agrave; r&eacute;duire les doses d&rsquo;apport sur les c&eacute;r&eacute;ales</strong>, surtout si elles sont autoconsomm&eacute;es&nbsp;&raquo;</em>, conclue Flore Saint-Andr&eacute;.</p>

<div class="lireaussi">En savoir plus sur les &eacute;quipements : <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/quelles-solutions-techniques-pour-economiser-lengrais">Quelles solutions techniques pour &eacute;conomiser l&rsquo;engrais ?</a></div>

<p>Michel Moquet, animateur des fili&egrave;res fourrages chez Arvalis, pr&eacute;cise que l&rsquo;agriculteur peut &eacute;galement <strong>r&eacute;aliser une &eacute;conomie de 100&nbsp;&euro;/ha en supprimant l&rsquo;apport de 100&nbsp;kg/ha d&rsquo;engrais starter, type 18-46-00</strong>. Localis&eacute; au semis, cet engrais n&rsquo;a de r&eacute;el int&eacute;r&ecirc;t que pour le phosphore qu&rsquo;il apporte et convient dans des situations de conditions de d&eacute;marrage&nbsp;de la culture d&eacute;favorables (temps froid apr&egrave;s le stade sevrage).&nbsp;Il n&rsquo;a pas d&rsquo;effet sur la lev&eacute;e du ma&iuml;s.</p>

<h3>Optimiser les conditions d&rsquo;apport des engrais de ferme</h3>

<p>Sur une exploitation de polyculture &eacute;levage, le sol est g&eacute;n&eacute;ralement bien pourvu en &eacute;l&eacute;ments fertilisants &agrave; condition que les apports de mati&egrave;re organique soient r&eacute;partis r&eacute;guli&egrave;rement sur les surfaces &eacute;pandables et utilis&eacute;s &agrave; bon escient. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;impasse d&rsquo;une fertilisation min&eacute;rale azot&eacute;e peut-&ecirc;tre envisag&eacute;e pour du ma&iuml;s fourrage dans le cas d&rsquo;un apport de lisier de porcs ou de fumier de volailles dont l&rsquo;azote est rapidement assimilable</em>, souligne Michel Moquet. <em>Par contre, <strong>l&rsquo;utilisation d&rsquo;un fumier de bovins n&eacute;cessite un compl&eacute;ment min&eacute;ral</strong> pour que la parcelle atteigne son potentiel.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>&laquo;&nbsp;Il y a encore des marges de progr&egrave;s quant &agrave; l&rsquo;optimisation des engrais de ferme<em>,</em> indique l&rsquo;animateur.<em> Mal valoris&eacute;s, ils n&eacute;cessitent parfois des compl&eacute;ments min&eacute;raux qui co&ucirc;tent cher. Dans l&rsquo;id&eacute;al,<strong> il faudrait anticiper l&rsquo;apport des fumiers de 1,5 &agrave; 2 mois avant le semis de ma&iuml;s. C&rsquo;est le temps n&eacute;cessaire pour la transformation de l&rsquo;azote de la forme organique &agrave; la forme nitrates, assimilable par les racines du ma&iuml;s.</strong> Un apport trop proche du semis peut m&ecirc;me cr&eacute;er un effet d&eacute;pressif sur la culture, surtout si le fumier est tr&egrave;s pailleux.&nbsp;&raquo;</em> Quant aux lisiers, riches en azote ammoniacal, une incorporation rapide dans les 2 &agrave; 3&nbsp;heures qui suivent l&rsquo;&eacute;pandage et un enfouissement sur 10&nbsp;cm de profondeur sont indispensables pour limiter les pertes par volatilisation et par cons&eacute;quent optimiser leur valeur fertilisante.</p>

<div class="lireaussi">Pour aller plus loin : <a href="https://www.reussir.fr/lait/fertilisation-la-ferme-de-trevarez-est-en-quasi-autonomie">Fertilisation : La ferme de Tr&eacute;varez est en quasi-autonomie</a></div>
</div>

<div>&nbsp;</div>

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<div class="surtitre">
<h3>Avis d'&eacute;leveur : Bertrand Denis, 525 000 litres de lait dans la Loire, 124&nbsp;ha dont 20&nbsp;ha de ma&iuml;s irrigu&eacute;s</h3>
</div>

<h2>R&eacute;duire sans p&eacute;naliser les rendements</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA366_ELEV_FERTILISATION_MAIS_BDenis.jpg" /><figcaption>Bertrand Denis, producteur laitier dans la Loire &copy; B. Denis</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;Chaque parcelle de ma&iuml;s re&ccedil;oit 30&nbsp;t/ha de fumier de bovins et 300&nbsp;kg/ha d&rsquo;ur&eacute;e 46, dont un tiers est appliqu&eacute; au semis et le restant au stade 6 feuilles. Cette dose d&rsquo;engrais min&eacute;ral est plus faible que la dose calcul&eacute;e par le&nbsp;plan pr&eacute;visionnel de fumure, soit 20 unit&eacute;s de moins par hectare.&nbsp;Je consid&egrave;re que cette pratique me permet de r&eacute;aliser des &eacute;conomies sans pour autant&nbsp;p&eacute;naliser mes rendements (20&nbsp;t MS/ha pour le ma&iuml;s fourrage et 135&nbsp;q/ha pour le ma&iuml;s grain). Je maintiens cette strat&eacute;gie pour 2022 mais, avec le contexte &eacute;conomique actuel, j&rsquo;ai pr&eacute;vu de diminuer les apports sur certaines prairies ayant re&ccedil;u des engrais organiques. Pour compenser l&rsquo;augmentation des charges d&rsquo;engrais, j&rsquo;ai aussi engag&eacute; des volumes de bl&eacute; et de colza pour la r&eacute;colte 2022, le prix de vente &eacute;tant attractif.&nbsp;&raquo;

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<div class="surtitre">
<h3>Avis d'&eacute;leveur : Jean-Paul Rivi&egrave;re, 430 000 litres de lait dans le Tarn-et-Garonne, 90&nbsp;ha dont 35&nbsp;ha de ma&iuml;s (50&nbsp;% irrigu&eacute;s)</h3>
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<h2>Un investissement fort mais essentiel</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA366_ELEV_FERTILISATION_MAIS_JPRiviere.JPG" /><figcaption>Jean-Paul Rivi&egrave;re, producteur laitier dans le Tarn-et-Garonne &copy; J.-P. Rivi&egrave;re</figcaption></figure>
&laquo;&nbsp;Sur mon exploitation, je ne dispose de fumier que pour couvrir 50&nbsp;% voire 75&nbsp;% de ma sole en ma&iuml;s, soit 20 &agrave; 25&nbsp;t/ha, enfouies lors du labour d&rsquo;automne. Je compl&egrave;te avec de l&rsquo;ur&eacute;e 46, &agrave; savoir 160 &agrave; 200 unit&eacute;s par hectare pour le ma&iuml;s irrigu&eacute; et 160 unit&eacute;s par hectare pour le ma&iuml;s sec. Avec un co&ucirc;t de l&rsquo;unit&eacute; d&rsquo;azote 2,5 fois plus &eacute;lev&eacute; que l&rsquo;an dernier, l&rsquo;impact &eacute;conomique est fort. Pourtant, malgr&eacute; des apports r&eacute;guliers de produits organiques, je ne ferai pas l&rsquo;impasse d&rsquo;une fertilisation min&eacute;rale, consid&eacute;rant le risque trop important. Elle garantit ma production de ma&iuml;s qui repr&eacute;sente la base du stock alimentaire pour l&rsquo;ann&eacute;e. J&rsquo;attends que le co&ucirc;t de l&rsquo;ur&eacute;e diminue avant d&rsquo;investir, j&rsquo;essaye de calculer au plus juste. Dans le contexte &eacute;conomique actuel, l&rsquo;id&eacute;al aurait &eacute;t&eacute; de substituer le ma&iuml;s par du sorgho, moins gourmand en intrants. Mais pour cela, il aurait fallu modifier l&rsquo;assolement et revoir la composition de la ration.&nbsp;&raquo;

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La flambée des prix des engrais minéraux demande de faire des arbitrages. En irrigué, mieux vaut ne pas faire d’impasse. Et une meilleure maîtrise des conditions d’utilisation des engrais de ferme permet des économies substantielles.

Face à la flambée des prix, optimiser au mieux la fertilisation du maïs

<p>La pr&eacute;paration du lit de semences est r&eacute;alis&eacute;e au moyen d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants jumel&eacute;s Ants. L&rsquo;outil est &eacute;quip&eacute; de deux rang&eacute;es de disques de 410 mm de diam&egrave;tre permettant d&rsquo;ameublir et niveler le lit de semences, &agrave; une profondeur maximale de 10 cm, r&eacute;glable hydrauliquement depuis la cabine. Au niveau du dosage, le semoir est &eacute;quip&eacute; d&rsquo;un doseur &eacute;lectrique permettant de moduler la dose de semis en cours de travail depuis la cabine. Gr&acirc;ce &agrave; diff&eacute;rentes cannelures, il est possible de semer toutes sortes de graines : des petites telles que le colza mais aussi des plus grosses graines comme la f&egrave;verole. </p><h2>Doubles disques et roue de rappui</h2><p>C&ocirc;t&eacute; distribution, l&rsquo;Aquila est dot&eacute; d&rsquo;une turbine &agrave; entrainement hydraulique avec un manom&egrave;tre de contr&ocirc;le. Le contr&ocirc;le du jalonnage s&rsquo;effectue gr&acirc;ce &agrave; une t&ecirc;te de r&eacute;partition unique &agrave; 24 sorties. Les graines sont m&eacute;lang&eacute;es gr&acirc;ce au flux d&rsquo;air du tube ascensionnel vers la t&ecirc;te de r&eacute;partition, garantissant la pr&eacute;cision de la r&eacute;partition de la semence.</p><p>La rampe re&ccedil;oit des &eacute;l&eacute;ments semeurs doubles disques, pr&eacute;c&eacute;dant une roue de rappui caoutchouc type Farmflex pour un bon contact terre-graine. Enfin, une rang&eacute;e de herses r&eacute;glable en plusieurs positions sera dispos&eacute;e &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re de l&rsquo;outil. La pression de ligne de semis se g&egrave;re hydrauliquement. </p><p>Enfin, l&rsquo;Aquila peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; de diff&eacute;rents types de rouleaux : trap&eacute;zo&iuml;dal, packer ou caoutchouc.</p>


Issu d’Agro-Masz, le semoir pneumatique aligne deux rangées de disques indépendants. Doté d’un doseur électrique, d’une tête de répartition de 24 sorties et d’une trémie de 1500 litres, il est proposé en 3 mètres.

L’Aquila, le nouveau combiné de semis d’Agripartner

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<p>&Agrave; l&rsquo;occasion de l&rsquo;inauguration du Salon de l&rsquo;Agriculture, sur fond de guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a pr&eacute;venu&thinsp;: <em>&laquo;<strong>&nbsp;Ce que nous sommes en train de vivre ne sera pas sans cons&eacute;quences sur le monde agricole et les fili&egrave;res qui sont les v&ocirc;tres&nbsp;&raquo;</strong></em>. La fili&egrave;re laiti&egrave;re devrait &ecirc;tre un peu plus pr&eacute;serv&eacute;e que d&rsquo;autres en termes de march&eacute; et d&rsquo;export. L&rsquo;aide humanitaire pourrait m&ecirc;me marginalement tirer la demande. Mais la d&eacute;stabilisation des march&eacute;s de c&eacute;r&eacute;ales et des difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement en intrants sont &agrave; anticiper.</p>

<h3>Arbitrer entre c&eacute;r&eacute;ales et lait</h3>

<p>Premi&egrave;re cons&eacute;quence particuli&egrave;rement visible&thinsp;depuis le d&eacute;but de la guerre en Ukraine&thinsp;: les march&eacute;s mondiaux c&eacute;r&eacute;aliers sont extr&ecirc;mement d&eacute;stabilis&eacute;s. <strong>Les cours des c&eacute;r&eacute;ales s&rsquo;envolent</strong>. En cause&thinsp;: la part massive de l&rsquo;Ukraine dans les &eacute;changes internationaux et dans les importations europ&eacute;ennes (le quart des c&eacute;r&eacute;ales dont la moiti&eacute; rien que pour le ma&iuml;s). Sur les march&eacute;s physiques hexagonaux, les prix du bl&eacute; tendre (306&euro;/t), de l&rsquo;orge fourrag&egrave;re (300&euro;/t) et du ma&iuml;s (282&euro;/t) ont bondi, gagnant entre 21&nbsp;&euro;/t et 23&nbsp;&euro;/t&nbsp;sur la seule journ&eacute;e du lundi 28&nbsp;f&eacute;vrier, illustre la D&eacute;p&ecirc;che.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/guerre-en-ukraine-vers-nouveau-bond-des-couts-de-production-des-filieres-animales">Guerre en Ukraine&thinsp;: vers un nouveau bond des co&ucirc;ts de production des fili&egrave;res animales&thinsp;?</a></div>

<p>Dans le secteur de polyculture &eacute;levage, <strong>la question de vendre sa production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re plut&ocirc;t que de l&rsquo;autoconsommer pour les vaches peut se poser</strong>. <em>&laquo;&nbsp;D&rsquo;autant que la viande bovine issue du troupeau laitier se vend plut&ocirc;t bien&nbsp;en ce moment&nbsp;&raquo;</em>, explique Thierry Roquefeuil, pr&eacute;sident de la FNPL.</p>

<h3>Menaces sur les approvisionnements d&rsquo;intrants</h3>

<p>Autre cons&eacute;quence&thinsp;: l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie mais aussi des intrants qui pr&eacute;sentaient d&eacute;j&agrave; sur une tendance fortement haussi&egrave;re en 2021. <em>&laquo;&nbsp;Nous ne savons pas o&ugrave; cela va nous mener. <strong>La hausse des charges risque de s&rsquo;amplifier</strong>&nbsp;&raquo;,</em> d&eacute;plore Ghislain de Viron, premier vice-pr&eacute;sident du syndicat. <em>&laquo;&nbsp;Au-del&agrave; du prix, la question de l&rsquo;acc&egrave;s va finir par se poser&nbsp;&raquo;</em>, rench&eacute;rit Yohann Barbe, tr&eacute;sorier. De plus, <strong>l&rsquo;Ukraine est un important producteur de semences de ma&iuml;s</strong>. <em>&laquo;&nbsp;Pour cette ann&eacute;e, cela devra aller. Mais quelles cons&eacute;quences si le conflit dure&thinsp;?&nbsp;&raquo;</em>, s&rsquo;interroge Samuel Bulot, vice-pr&eacute;sident &agrave; la FNPL.</p>

<p>Plus &agrave; l&rsquo;aval de la fili&egrave;re, les tensions que connaissent d&eacute;j&agrave; les laiteries &agrave; cause de la pand&eacute;mie de Covid-19 sur leur approvisionnement en mati&egrave;re premi&egrave;re comme le plastique, pourraient de nouveau s&rsquo;amplifier.</p>

<div class="lireaussi">Pour aller plus loin&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/guerre-en-ukraine-quelle-situation-pour-les-sites-de-production-de-lactalis">Guerre en Ukraine&thinsp;: quelle situation pour les sites de production de Lactalis&thinsp;?</a></div>

<div class="lireaussi">En savoir plus sur les march&eacute;s des c&eacute;r&eacute;ales : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/guerre-russie-ukraine-un-enjeu-de-securite-alimentaire-considerable">VIDEO - Guerre Russie-Ukraine&thinsp;: &laquo;&nbsp;un enjeu de s&eacute;curit&eacute; alimentaire consid&eacute;rable&nbsp;&raquo;</a></div>
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La guerre en Ukraine ne sera pas sans conséquences pour les élevages laitiers déjà bien bousculés par la hausse des charges.

Céréales, engrais, semences : quelles conséquences de la guerre en Ukraine pour les élevages laitiers ?

<p>&laquo;&nbsp;<em>Moi ce que je veux pour l&rsquo;agriculture, c&rsquo;est des prix, pas des primes&nbsp;</em>&raquo;, d&eacute;clare Romain Poignard, futur &eacute;leveur laitier dans le Doubs. &laquo;&nbsp;<em>On est bien d&rsquo;accord</em>&nbsp;&raquo;, lui a emboit&eacute; Julien Denormandie. Le ministre de l&rsquo;Agriculture &eacute;tait de passage &agrave; la salle de traite du Salon de l&rsquo;agriculture ce 1<sup>er</sup> mars, au moment o&ugrave; Romain, 26 ans, trayait Javeline, sa montb&eacute;liarde en 6<sup>&egrave;me</sup> ann&eacute;e de lactation.</p><p>Pour Romain, le compte &agrave; rebours a d&eacute;marr&eacute;&nbsp;: apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; salari&eacute; pendant cinq ans dans une exploitation, le temps de l&rsquo;installation est venu. Le 1<sup>er</sup> avril, il rejoindra le Gaec de ses parents &agrave; Bouclans (Doubs).</p><div class="citation">
    <span>"La passion ne fait pas tout, on se bat pour Romain et tant d&rsquo;autres pour am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration&nbsp;"</span>
</div>
<p>Le futur &eacute;leveur est totalement conscient de la &laquo;&nbsp;<em>chance</em>&nbsp;&raquo; qu&rsquo;il a de pouvoir s&rsquo;installer en rejoignant une exploitation &laquo;&nbsp;<em>tr&egrave;s bien tenue</em>&nbsp;&raquo;, peu endett&eacute;e et produisant du lait pour la fili&egrave;re comt&eacute;, un mod&egrave;le s&rsquo;il en est.&nbsp;Le comt&eacute; a en effet tout compris, pour ne pas dire tout &laquo;&nbsp;comprix&nbsp;&raquo;.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/4/8/4368421-1-fre-FR/22f0a800ba48-capture-d-e-cran-2022-03-01-a-10-21-49-jpg" alt="&laquo; Moi ce que je veux pour l&rsquo;agriculture, c&rsquo;est des prix, pas des primes &raquo; : un jeune &eacute;leveur et un ministre en phase, au Salon de l&rsquo;agriculture" height="1048" width="1984" /><figcaption>&laquo; Moi ce que je veux pour l&rsquo;agriculture, c&rsquo;est des prix, pas des primes &raquo; : un jeune &eacute;leveur et un ministre en phase, au Salon de l&rsquo;agriculture</figcaption></figure>

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<p>&laquo;&nbsp;<em>La passion ne fait pas tout, on se bat pour Romain et tant d&rsquo;autres pour am&eacute;liorer la r&eacute;mun&eacute;ration</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Julien Denormandie. Pour le ministre, cette date du 1<sup>er</sup> mars est tout sauf anodine puisqu&rsquo;elle marque la fin des n&eacute;gociations commerciales, sous tension comme jamais. La loi Egalim 2 est cens&eacute;e sortir les agriculteurs de l&rsquo;&eacute;tau dans lequel l&rsquo;enserre la distribution et par ricochet l&rsquo;industrie. Le verdict est imminent.</p><div class="citation">
    <span>"Pas d&rsquo;agrandissement, pas de travail par-dessus la t&ecirc;te, c&rsquo;est pas l&rsquo;objectif&nbsp;"</span>
</div>
<p>A chacun ses d&eacute;fis. Celui de Romain, c&rsquo;est de perp&eacute;tuer l&rsquo;exploitation familiale. Le jeune &eacute;leveur va chausser les bottes de ses parents, en s&rsquo;appuyant sur les aplombs, &agrave; commencer par le maintien en l&rsquo;&eacute;tat actuel de l&rsquo;effectif (40 vaches) et de la surface (100 ha). &laquo;&nbsp;<em>Pas d&rsquo;agrandissement, pas de travail par-dessus la t&ecirc;te, c&rsquo;est pas l&rsquo;objectif</em>&nbsp;&raquo;, argumente Romain Ce n&rsquo;est pas la derni&egrave;re vertu de la fili&egrave;re comt&eacute; que de contenir la course &agrave; l&rsquo;agrandissement.&nbsp;&laquo;<em> Mais il y a toujours mati&egrave;re &agrave; progresser sur la qualit&eacute;, la qualit&eacute; des fourrages, la qualit&eacute; du lait, la qualit&eacute; du travail&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"Le juge de paix de la souverainet&eacute; alimentaire, c&rsquo;est l&rsquo;installation des jeunes, il faut absolument que l&rsquo;on r&eacute;ussisse"</span>
</div>
<p style="text-align:left;">Face au jeune &eacute;leveur, le ministre d&eacute;fend son bilan sur le plan de l&rsquo;installation, avec notamment la revalorisation du paiement jeunes agriculteurs &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023 ou encore le renforcement de la r&eacute;gulation du foncier par l&rsquo;encadrement des cessions de parts sociales. &laquo;&nbsp;<em>Le juge de paix de la souverainet&eacute; alimentaire, c&rsquo;est l&rsquo;installation des jeunes, il faut absolument que l&rsquo;on r&eacute;ussisse</em>&nbsp;&raquo;, argumente Julien Denormandie. Selon le ministre, la &laquo;&nbsp;<em>grande loi d&rsquo;orientation et d&rsquo;avenir&nbsp;</em>&raquo;, annonc&eacute;e par Emmanuel Macron lors de l&rsquo;inauguration du Salon de l&rsquo;agriculture reposera sur &laquo; <em>le triptyque&nbsp;r&eacute;mun&eacute;ration, formation, installation</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Avec son BTS Acse, son Certificat de sp&eacute;cialisation en &eacute;levage, son installation imminente et s&eacute;curisante, Romain coche toutes les cases.</p>


A J-30 de son installation dans le Doubs, Romain Poignard a reçu le soutien du ministre de l’Agriculture, au « cul » de Javeline. Pour Julien Denormandie, l’installation des jeunes sera « le juge de paix de la souveraineté alimentaire ».

Romain et Julien (Denormandie) : « On veut des prix, pas des primes »

<p><em>&laquo;&nbsp;Le bien-&ecirc;tre animal est une attente forte de la soci&eacute;t&eacute;. Cela ne nous pose aucun probl&egrave;me car nous sommes tr&egrave;s &agrave; l&rsquo;aise avec les pratiques que l&rsquo;on a en France&nbsp;&raquo;</em>, affirme Emmanuel Bernard, pr&eacute;sident de la section bovine d'Interbev. A l&rsquo;occasion du Salon de l&rsquo;agriculture, l&rsquo;interprofession du b&eacute;tail et de la viande a annonc&eacute; le lancement de l&rsquo;application digitale Boviwell pour l&rsquo;&eacute;valuation du bien-&ecirc;tre animal dans les &eacute;levages. </p><p>L&rsquo;outil Boviwell existe depuis 2018 et est utilis&eacute; dans certaines fili&egrave;res lait et viande. &Eacute;labor&eacute; &agrave; l&rsquo;origine par l&rsquo;entreprise Moy Park, qui produit des steaks hach&eacute;s pour McDonald&rsquo;s, l&rsquo;outil a &eacute;t&eacute; construit en lien avec des chercheurs, des organisations agricoles ainsi que des ONG. Il est bas&eacute; sur les cinq libert&eacute; fondamentales du bien-&ecirc;tre animal&nbsp;: ne pas souffrir de faim ni de soif, ne pas souffrir d&rsquo;inconfort, ne pas souffrir de douleurs, ne pas &eacute;prouver de peur ou de d&eacute;tresse, et pouvoir exprimer des comportements normaux pour son esp&egrave;ce. </p><p>Le diagnostic dans les &eacute;levages se fait avec un technicien (350 techniciens ont &eacute;t&eacute; form&eacute;s &agrave; l&rsquo;outil dans 120 structures) en trois &eacute;tapes. Dans un premier temps, un entretien a lieu avec l&rsquo;&eacute;leveur dans son bureau, pour recueillir les caract&eacute;ristiques de l&rsquo;exploitation ainsi que la vision de l&rsquo;&eacute;leveur sur les attentes soci&eacute;tales. Puis, le technicien effectue une s&eacute;rie de mesures dans l&rsquo;&eacute;levage (points d&rsquo;abreuvement, densit&eacute;, &eacute;tat des animaux&hellip;) et observe les animaux dans leur environnement. Enfin, le technicien interpr&egrave;te les r&eacute;sultats calcul&eacute;s par l&rsquo;outil et identifie avec l&rsquo;&eacute;leveur ses bonnes pratiques et ses axes de progr&egrave;s. L&rsquo;&eacute;leveur peut &eacute;galement comparer ses r&eacute;sultats &agrave; l&rsquo;ensemble des autres &eacute;leveurs ayant r&eacute;alis&eacute; le diagnostic. <em>&laquo;&nbsp;Le lancement de l&rsquo;application mobile va permettre de faciliter les &eacute;changes entre l&rsquo;&eacute;leveur et le technicien&nbsp;&raquo;</em>, indique Emmanuel Bernard.</p><h2>Int&eacute;gration au Label rouge</h2><p>A ce jour, pr&egrave;s de 5000 diagnostics ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s dans des &eacute;levages laitiers et allaitants, dont 1000 en Label Rouge. <em>&laquo;&nbsp;93% des &eacute;levages ont &eacute;t&eacute; diagnostiqu&eacute;s "sup&eacute;rieurs" ou "excellents"&nbsp;&raquo;</em>, indique Emmanuel Bernard. L&rsquo;objectif de la fili&egrave;re est d&eacute;sormais de g&eacute;n&eacute;raliser la r&eacute;alisation du diagnostic Boviwell pour l&rsquo;ensemble des 16&nbsp;000 &eacute;levages bovins en Label Rouge, et de l&rsquo;inclure dans le processus de certification. Le diagnostic devra &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; tous les trois ans.</p><p>A terme, l&rsquo;outil pourrait &ecirc;tre utilis&eacute; sur toutes les exploitations bovines, dans l&rsquo;objectif d&rsquo;alimenter une base de donn&eacute;es nationale offrant une photographie du niveau de bien-&ecirc;tre des bovins dans les &eacute;levages fran&ccedil;ais. Il permettra &eacute;galement de d&eacute;cider des axes de progr&egrave;s collectifs &agrave; piloter par les interprofessions, si des points de faiblesse sont constat&eacute;s. <em>&laquo;&nbsp;Le but n&rsquo;est pas de juger ou de punir, mais de pouvoir aider les &eacute;leveurs &agrave; s&rsquo;am&eacute;liorer&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Emmanuel Bernard, qui pr&eacute;vient&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;nous ne voulons pas que la GMS s&rsquo;en serve comme outil de segmentation&nbsp;&raquo;. </em></p>


Interbev entend généraliser le déploiement du diagnostic de bien-être animal Boviwell dans les élevages bovins laitiers et allaitants, à commencer par les exploitations Label rouge.

L’élevage bovin français se place en pointe sur le bien-être animal

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<p>L&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine par la Russie fait grimper les prix des engrais. Les prix de l&rsquo;ur&eacute;e et du DAP ont &eacute;t&eacute; multipli&eacute;s par trois depuis d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, alors m&ecirc;me que les prix ont doubl&eacute; en 2021. L&rsquo;ur&eacute;e vaut d&eacute;sormais 777&nbsp;&euro;/t (livraison mars) et le DAP 895&nbsp;&euro;/t. Et ce n&rsquo;est probablement pas fini&thinsp;: les sanctions &eacute;conomiques prises &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de la Russie et de la Bi&eacute;lorussie vont p<strong>river l&rsquo;agriculture mondiale de volumes d&rsquo;engrais consid&eacute;rables</strong>, qui font craindre de profonds bouleversements. <em>&laquo;&nbsp;La Russie r&eacute;alise 13&nbsp;% du commerce de produits interm&eacute;diaires d&rsquo;engrais (ammoniac, roche de phosphate, soufre) et 16&nbsp;% des &eacute;changes d&rsquo;engrais finis&nbsp;&raquo;</em>, rappelle Marc Zribi, chef de l&rsquo;unit&eacute; Grains de FranceAgriMer, le 28&nbsp;f&eacute;vrier 2022, en conf&eacute;rence sp&eacute;ciale lors du Salon de l&rsquo;Agriculture.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/russie-ukraine-la-guerre-entre-les-deux-geants-cerealiers-fait-senvoler-les-prix">Guerre Russie-Ukraine, flamb&eacute;e historique des cours des c&eacute;r&eacute;ales</a></div>

<p>Les regards des observateurs se tournent vers l&rsquo;Am&eacute;rique Latine. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Le Br&eacute;sil ach&egrave;te pr&egrave;s de 60&nbsp;% des volumes d&rsquo;engrais azot&eacute;s russes</strong>. Il y a une question sur les semis de ma&iuml;s &agrave; venir, avec un risque de rupture d&rsquo;approvisionnement&nbsp;&raquo;</em>, s&rsquo;inqui&egrave;te Marc Zribi. Une sous-fertilisation des 20&nbsp;millions d&rsquo;hectares de ma&iuml;s cultiv&eacute;s par le troisi&egrave;me producteur mondial ne serait pas sans cons&eacute;quences sur le march&eacute;. Le ma&iuml;s n&rsquo;est pas la seule culture concern&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Les engrais azot&eacute;s sont &eacute;galement indispensables aux c&eacute;r&eacute;ales, &agrave; la canne &agrave; sucre et &agrave; la betterave&nbsp;&raquo;</em>, rappelle l&rsquo;expert.</p>

<p>La Russie est &eacute;galement un grand exportateur d&rsquo;engrais P et K&thinsp;: elle fournit 17&nbsp;% du march&eacute; des engrais phosphat&eacute;s. Pour la potasse, <strong>Russie et Bi&eacute;lorussie assurent 42&nbsp;% des exportations mondiales</strong>. L&agrave; aussi, le premier acheteur est &ndash; de loin &ndash; le Br&eacute;sil. <em>&laquo;&nbsp;Une rupture des volumes achet&eacute;s par le Br&eacute;sil ne pourrait &ecirc;tre compens&eacute;e par le Canada, l&rsquo;Allemagne, Isra&euml;l et la Jordanie&nbsp;&raquo;</em>, alerte Marc Zribi. Et les carences en potasse p&eacute;nalisent rapidement les rendements des betteraves ou des pommes de terre.</p>

<p>En France, les effets de la crise sur les disponibilit&eacute;s pourraient &eacute;galement se faire sentir. La France importe la moiti&eacute; de sa consommation d&rsquo;engrais. Dans l&rsquo;imm&eacute;diat,<em> </em>les acteurs se retirent du march&eacute; et attendent de voir l&rsquo;&eacute;volution du conflit.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/engrais-azotes-des-prix-eleves-partis-pour-durer">Des prix d&rsquo;engrais &eacute;lev&eacute;s et partis pour durer&thinsp;?</a></div>

<p>Parmi les engrais min&eacute;raux, seul l&rsquo;ammonitrate est fabriqu&eacute; en France et en Europe&hellip; &agrave; partir d&rsquo;un gaz d&eacute;sormais hors de prix. Pour r&eacute;duire sa d&eacute;pendance &agrave; cette mati&egrave;re premi&egrave;re, notamment en provenance de Russie, et proposer <strong>des engrais <em>&laquo;&nbsp;d&eacute;carbon&eacute;s&nbsp;&raquo;</em>,</strong> l&rsquo;industriel Yara, leader mondial des engrais min&eacute;raux azot&eacute;s, vient d&rsquo;annoncer que 30&nbsp;% de ses ammonitrates seront issus de l&rsquo;hydrolyse de l&rsquo;eau &ndash; et non de gaz - &agrave; compter de 2023. Cette <em>&laquo;&nbsp;technologie de rupture&nbsp;&raquo;</em>, qui n&eacute;cessite des investissements massifs, co&ucirc;te toutefois 4 &agrave; 5 fois plus cher.</p>

<div class="note">
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            <div class="field field--name-field-media-video-embed-field field--type-string field--label-hidden field__item"><iframe src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/media/oembed?url=https%3A//www.weloveagri.fr/watch%3Fv%3Dfchy5uoq&amp;max_width=854&amp;max_height=480&amp;hash=NWjHW7-2u-k1pjy4WSYFnMGBthDxB9BUB5hKoKrVfEI" frameborder="0" allowtransparency="" width="854" height="480" class="media-oembed-content" title="Guerre en Ukraine : Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident d'Interc&eacute;r&eacute;ales fait le point"></iframe>
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<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;agriculture et l&rsquo;agroalimentaire sont extr&ecirc;mement strat&eacute;giques et doivent revenir au premier plan des trajectoires de notre pays&nbsp;&raquo;,</em> mart&egrave;le Jean-Fran&ccedil;ois Loiseau, pr&eacute;sident de la commission International de FranceAgriMer. <em>&laquo;&nbsp;<strong>Nous avons laiss&eacute; l&rsquo;industrie des engrais nous &eacute;chapper</strong>. Il faut d&eacute;sormais se pencher sur la r&eacute;industrialisation du complexe agricole et agroalimentaire de l&rsquo;Europe&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<div class="lireaussi">Lire &eacute;galement&thinsp;: <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/le-point-franceagrimer-et-intercereales-sur-les-consequences-du-conflit-entre-la-russie-et-lukraine">J.F. Loiseau appelle &agrave; "r&eacute;armer l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et europ&eacute;enne"</a></div>

<p>L&rsquo;&eacute;lu, &eacute;galement pr&eacute;sident de l&rsquo;interprofession c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re et pr&eacute;sident de l&rsquo;une des premi&egrave;res coop&eacute;ratives fran&ccedil;aises, appelle l&rsquo;Union Europ&eacute;enne &agrave; abandonner&nbsp;en l&rsquo;&eacute;tat la strat&eacute;gie Farm to Fork. <em>&laquo;&nbsp;Devant la situation, parler de moins de terres arables et moins d&rsquo;innovation, c&rsquo;est inconcevable. La transition &eacute;cologique c&rsquo;est bien mais i<strong>l faut remettre nos int&eacute;r&ecirc;ts strat&eacute;giques au-dessus de la pile</strong>&nbsp;&raquo;</em>.</p>
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Le conflit en Ukraine entraîne une forte hausse des prix des engrais minéraux. La Russie est un acteur incontournable du marché et son isolement économique devrait induire des ruptures d’approvisionnement.

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