Une rencontre a eu lieu entre la commandante du groupement de gendarmerie d&eacute;partementale de l&rsquo;Allier et le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier. Le point sur leurs &eacute;changes.Pourquoi avoir provoqu&eacute; cette rencontre&nbsp;?&nbsp;Isabelle Or&eacute;fice&nbsp;:&nbsp;Je suis arriv&eacute;e dans le d&eacute;partement de l&rsquo;Allier &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021 et il m&rsquo;&eacute;tait important de rencontrer tous les acteurs de ce territoire. M&rsquo;entretenir avec le repr&eacute;sentant du secteur agricole qu&rsquo;est le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier &eacute;tait pour moi une &eacute;vidence. Nous nous &eacute;tions d&eacute;j&agrave; rencontr&eacute;s lors d&rsquo;une des r&eacute;unions de secteur organis&eacute;es par la Chambre &agrave; Villefranche-d&rsquo;Allier. Nous avions, &agrave; ce moment l&agrave;, convenu de nous revoir afin de pouvoir &eacute;changer davantage.&nbsp;Qu&rsquo;&eacute;voque, pour vous, le secteur agricole&nbsp;?I.O&nbsp;:&nbsp;Vous savez, j&rsquo;ai d&eacute;j&agrave; une certaine connaissance du monde agricole, notamment par ma pr&eacute;c&eacute;dente exp&eacute;rience dans le d&eacute;partement du Finist&egrave;re, marqu&eacute;, lui aussi, par l&rsquo;importance de cette fili&egrave;re. Ces premi&egrave;res rencontres m&rsquo;ont, toutefois, permis d&rsquo;appr&eacute;hender davantage les particularit&eacute;s bourbonnaises.Quelle a &eacute;t&eacute; la teneur de vos &eacute;changes avec le pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;Allier&nbsp;?I.O&nbsp;:&nbsp;Tout d&rsquo;abord, nous sommes revenus sur nos parcours respectifs. Ensuite, nous avons &eacute;voqu&eacute; nos probl&eacute;matiques communes et les diff&eacute;rentes mani&egrave;res de les aborder ensemble. J&rsquo;ai demand&eacute; au pr&eacute;sident s&rsquo;il acceptait de s&rsquo;associer &agrave; certains projets pour lesquels, vous comprendrez bien qu&rsquo;il ne m&rsquo;est pas possible d&rsquo;en dire plus. Je peux simplement r&eacute;sumer en disant qu&rsquo;ensemble,&nbsp; nous serons toujours plus forts et nous irons toujours plus loin, au b&eacute;n&eacute;fice de tous.Quels ponts existent-ils entre agriculteurs et gendarmes&nbsp;?I.O&nbsp;:&nbsp;Il est tr&egrave;s important que les agriculteurs et les gendarmes se connaissent v&eacute;ritablement et non pas de mani&egrave;re superficielle. Sans connaissance mutuelle, nous ne pouvons pas avancer. Cela va au-del&agrave; de la convention &eacute;tablie dans le cadre du dispositif D&eacute;m&eacute;ter. Nous allons d&eacute;velopper nos relations. Le mode op&eacute;ratoire est en construction.Apr&egrave;s quelques mois, install&eacute;e en Bourbonnais, que pensez-vous de ce territoire&nbsp;?I.O&nbsp;:&nbsp;C&rsquo;est un d&eacute;partement tr&egrave;s attachant qui poss&egrave;de de nombreuses richesses. Ses habitants sont tr&egrave;s chaleureux, tr&egrave;s agr&eacute;ables et j&rsquo;ai beaucuop de plaisir &agrave; &eacute;changer avec eux. Nous pouvons y travailler en bonne intelligence.

Une rencontre a eu lieu entre la commandante du groupement de gendarmerie départementale de l’Allier et le président de la Chambre d’agriculture de l’Allier. Le point sur leurs échanges.

"Etre plus fort, aller plus loin ensemble"

L&rsquo;indice FAO (Organisations unies pour l&rsquo;alimentation et l&rsquo;agriculture) des prix des huiles v&eacute;g&eacute;tales, en bondissant de 4,14 % et de 7,4 points &agrave; 185,9, a atteint son plus haut niveau historique en janvier 2022. Ce faisant, il a pes&eacute; sur la hausse g&eacute;n&eacute;rale de l&rsquo;indice FAO des prix alimentaires mondiaux sur ce m&ecirc;me mois&nbsp;: 135,7 points (+ 1,1 % par rapport &agrave; d&eacute;cembre 2021).

&laquo;&nbsp;La jauge des prix mondiaux des produits alimentaires a progress&eacute; en janvier, en grande partie en raison des contraintes sur le plan de l&rsquo;offre qui p&egrave;sent sur les huiles v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&raquo;, a indiqu&eacute; la FAO dans ses commentaires sur l&rsquo;indice publi&eacute; ce jeudi 3 f&eacute;vrier. &laquo;&nbsp;Les cours de toutes les principales huiles ont augment&eacute;, &eacute;galement sous l&rsquo;effet de la hausse des prix du p&eacute;trole brut. L&rsquo;&eacute;volution des prix de l&rsquo;huile de palme est en grande partie imputable aux craintes concernant la possible diminution des disponibilit&eacute;s exportables en Indon&eacute;sie, le premier exportateur mondial. Les prix de l&rsquo;huile de soja ont quant &agrave; eux &eacute;t&eacute; soutenus par d&rsquo;abondants achats &agrave; l&rsquo;importation, en particulier de la part de l&rsquo;Inde, tandis que les prix de l&rsquo;huile de colza ont &eacute;t&eacute; port&eacute;s par la poursuite du resserrement de l&rsquo;offre. Concernant l&rsquo;huile de tournesol, le resserrement de l&rsquo;offre et la hausse de la demande mondiale &agrave; l&rsquo;importation se sont r&eacute;percut&eacute;s sur les cours&nbsp;&raquo; peut-on &eacute;galement lire.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/le-cout-des-importations-de-produits-alimentaires-un-niveau-record-en-2021-selon-la-fao" target="_blank" title="Le co&ucirc;t mondial des importations de produits alimentaires &agrave; un niveau record en 2021, selon la FAO">Le co&ucirc;t des importations de produits alimentaires &agrave; un niveau record en 2021 selon la FAO</a></div>

Pour Boubaker Ben-Belhassen, directeur de la division des march&eacute;s et du commerce de la FAO, &laquo; la diminution des disponibilit&eacute;s exportables, qui s&rsquo;ajoute &agrave; d&rsquo;autres contraintes sur le plan de l&rsquo;offre, en particulier le manque de main-d&rsquo;&oelig;uvre et les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques d&eacute;favorables, est en grande partie &agrave; l&rsquo;origine de cette augmentation des prix. On craint que les r&eacute;percussions de ces contraintes perdurent un certain temps. &raquo;

C&ocirc;t&eacute; c&eacute;r&eacute;ales, l&rsquo;indice FAO a l&eacute;g&egrave;rement augment&eacute; en janvier (+ 0,1 %) par rapport &agrave; d&eacute;cembre. Les prix du ma&iuml;s &agrave; l&rsquo;exportation ont progress&eacute; de 3,8 % &laquo;&nbsp;sous l&rsquo;effet de craintes concernant la persistance du temps sec en Am&eacute;rique du Sud&nbsp;&raquo;. Les prix mondiaux du bl&eacute; ont recul&eacute; de 3,1 % &laquo;&nbsp;en raison de l&rsquo;abondance des r&eacute;coltes en Australie et en Argentine&nbsp;&raquo;.

Nouvelles pr&eacute;visions de production pour les c&eacute;r&eacute;ales

Par ailleurs, la FAO a mis &agrave; jour ses pr&eacute;visions (Bulletin de la FAO sur l&rsquo;offre et la demande de c&eacute;r&eacute;ales) concernant la production mondiale de c&eacute;r&eacute;ales en 2021, qui s&rsquo;&eacute;tablissent d&eacute;sormais &agrave; 2&nbsp;793 millions de tonnes, soit une hausse de 0,8 %par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. Pour 2022, &laquo;&nbsp;on pr&eacute;voit une expansion des superficies emblav&eacute;es au niveau mondial, sous l&rsquo;effet de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques en grande partie favorables dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Nord, bien que les prix &eacute;lev&eacute;s des intrants puissent emp&ecirc;cher une expansion plus importante. Les perspectives concernant le ma&iuml;s sont solides, les prix &eacute;lev&eacute;s indiquant une superficie plant&eacute;e record en Argentine et au Br&eacute;sil&nbsp;&raquo;.

L&rsquo;utilisation mondiale de c&eacute;r&eacute;ales en 2021-2022 devrait augmenter de 1,6 % en glissement annuel, ce qui entra&icirc;nerait une baisse du rapport stocks/utilisation de c&eacute;r&eacute;ales au niveau mondial, qui s&rsquo;&eacute;tablirait &agrave; 28,7 %,&nbsp;&laquo;&nbsp;un niveau en l&eacute;g&egrave;re baisse par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, mais satisfaisant du point de vue historique&nbsp;&raquo;. Enfin, toujours selon ces nouvelles pr&eacute;visions, les &eacute;changes mondiaux de c&eacute;r&eacute;ales en 2021&#8209;2022 s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 481 millions de tonnes, soit + 0,4 % par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente. &laquo;&nbsp;Cette hausse s&rsquo;explique par l&rsquo;augmentation pr&eacute;vue de 2 % des &eacute;changes mondiaux de bl&eacute; et de pr&egrave;s de 4 % du volume des &eacute;changes mondiaux de riz.

La prochaine actualisation des indices et des pr&eacute;visions de production est pr&eacute;vue pour le 3 mars 2022.

L’organisme des Nations-Unies a également remis à jour ces prévisions de production 2021 et des surfaces semées pour 2022.

Le prix des huiles végétales tire l’indice FAO des prix des produits alimentaires vers le haut en janvier

Apr&egrave;s une l&eacute;g&egrave;re baisse en d&eacute;cembre, l'indice FAO des prix alimentaires a augment&eacute; en janvier de 1,1% par rapport au mois pr&eacute;c&eacute;dent, &agrave; 135,7 points contre 133,7, indique un communiqu&eacute; de l'organisation. Ce rebond de l'indice, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de produits alimentaires de base, "s'explique en premier lieu par la hausse de 4,2% en glissement mensuel de l'indice FAO des prix des huiles v&eacute;g&eacute;tales".Les cours de toutes les principales huiles ont augment&eacute;, notamment sous l'effet de la hausse des prix du p&eacute;trole brut, au plus haut depuis octobre 2014 &agrave; la Bourse de New York, mais aussi du fait d'une demande mondiale toujours plus robuste.L'&eacute;volution des prix de l'huile de palme est en grande partie imputable aux "craintes concernant la possible diminution des disponibilit&eacute;s exportables en Indon&eacute;sie, le premier exportateur mondial", explique la FAO. Les prix de l'huile de soja ont quant &agrave; eux &eacute;t&eacute; soutenus par d'"abondants achats &agrave; l'importation, en particulier de la part de l'Inde", tandis que les prix de l'huile de colza comme de tournesol ont &eacute;t&eacute; port&eacute;s par "la poursuite du resserrement de l'offre".La hausse mondiale des prix est aussi imputable &agrave; celle des produits laitiers, dont l'indice a progress&eacute; de 2,4% en janvier, "sa cinqui&egrave;me hausse mensuelle cons&eacute;cutive", les plus fortes hausses &eacute;tant &agrave; mettre au compte du lait &eacute;cr&eacute;m&eacute; en poudre et du beurre.En cause : la "r&eacute;duction des disponibilit&eacute;s exportables en provenance de l'Europe de l'Ouest" et le fait que l'on attende "une production en dessous de la moyenne en Oc&eacute;anie dans les mois &agrave; venir". Des facteurs qui "ont contribu&eacute; au resserrement des march&eacute;s mondiaux des produits laitiers, tout comme les retards dans le traitement et le transport dus au manque de main d&rsquo;&oelig;uvre li&eacute; &agrave; la Covid-19".<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conjoncture-laitiere-janvier-2022-envolee-des-prix-des-produits-laitiers-industriels" target="_blank" title="">[Conjoncture Laiti&egrave;re - janvier 2022] Envol&eacute;e des prix des produits laitiers industriels !</a>
</aside>
La hausse est en revanche rest&eacute;e mod&eacute;r&eacute;e pour les c&eacute;r&eacute;ales (+0,1%), en d&eacute;pit de tensions sur le ma&iuml;s, dont les prix &agrave; l'exportation ont progress&eacute; de 3,8% sous l'effet de craintes de la persistance d'un temps sec en Am&eacute;rique du Sud. Les prix du bl&eacute; ont eux recul&eacute; de 3,1% en raison de l'abondance des r&eacute;coltes en Australie et en Argentine. La FAO note que les prix du riz ont eux progress&eacute; de 3,1% en un mois, sous l'effet d'une "baisse des r&eacute;coltes" conjugu&eacute;e &agrave; "la stabilit&eacute; des achats r&eacute;alis&eacute;s par les acheteurs asiatiques".L'indice des prix de la viande a aussi l&eacute;g&egrave;rement augment&eacute; en janvier, du fait du "niveau record" de la viande bovine, tandis que celui du sucre a recul&eacute; de 3,1%, notamment en raison de "perspectives de production favorables dans des pays exportateurs majeurs, l'Inde et la Tha&iuml;lande".Pour 2022, la FAO pr&eacute;voit "une expansion des superficies emblav&eacute;es au niveau mondial, sous l'effet de conditions m&eacute;t&eacute;orologiques en grande partie favorables dans l'h&eacute;misph&egrave;re Nord", et en d&eacute;pit des prix &eacute;lev&eacute;s des engrais.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires sont repartis à la hausse en janvier, tirés par la poussée des huiles végétales dans le sillage du pétrole, a annoncé l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) le 3 février.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires repartent à la hausse en janvier

"Les OP et leurs &eacute;leveurs, menac&eacute;s par la perspective imm&eacute;diate de remise en cause de leurs contrats de fourniture d&rsquo;oeufs aux centres de conditionnement et aux casseries, refusent d&rsquo;&ecirc;tre la variable d&rsquo;ajustement en cas d&rsquo;&eacute;chec total des n&eacute;gociations annuelles en cours", alerte Eric Guellaff, pr&eacute;sident de la section oeuf de l'UGPVB, qui f&eacute;d&egrave;re les organisations de producteurs d'oeufs de Bretagne, Pays de la Loire et Normandie. "Les producteurs sont pr&ecirc;ts &agrave; se faire entendre si cela devient une question de survie. "

Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/les-couts-dalimentation-des-poules-non-repercutes-en-2021" target="_blank">Les co&ucirc;ts d&rsquo;alimentation des poules non r&eacute;percut&eacute;s en 2021</a>

Malgr&eacute; la Loi Egalim 2, les centres de conditionnement et les industriels des ovoproduits ont toujours des difficult&eacute;s &agrave; obtenir une revalorisation de leurs prix de vente en tenant compte de la hausse du co&ucirc;t alimentaire.&nbsp;

"Certains distributeurs (Auchan, Carrefour, Casino et Aldi) refusent toutes prises en compte de cette revalorisation minimum impos&eacute;e par l&rsquo;application de la loi", fustigeait Eric Guellaf dans le communiqu&eacute; du jeudi 3 f&eacute;vrier. "C&rsquo;est incoh&eacute;rent puisque leurs f&eacute;d&eacute;rations (FCD, FCA) ont particip&eacute; &agrave; la construction des indicateurs du co&ucirc;t de production et &agrave; leur validation au sein de l&rsquo;Interprofession de l&rsquo;OEuf."

Lundi 7 f&eacute;vrier, l'UGPVB&nbsp; a apport&eacute; un rectificatif en pr&eacute;cisant qu'Aldi avait "contractualis&eacute; avec ses fournisseurs d&rsquo;&oelig;ufs en int&eacute;grant la part aliment sacralis&eacute;e par la loi Egalim 2."

Pour tenir compte de la hausse du co&ucirc;t des mati&egrave;res premi&egrave;res (+32.5% depuis l'&eacute;t&eacute; 2020 soit + 80&euro;/tonne) et d'autres charges (emballage, transport, &eacute;nergie...), la fili&egrave;re oeuf demande une hausse de 2 cts par oeufs cage, sol et plein air et de 5 cts par oeuf biologique. Ce dernier &eacute;tant &eacute;galement impact&eacute; par les co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires li&eacute;s &agrave; la nouvelle<a href="https://www.reussir.fr/volailles/ce-qui-change-pour-la-filiere-oeuf-avec-le-nouveau-reglement-bio" target="_blank"> r&eacute;glementation bio depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e</a>.&nbsp;

&nbsp;

Les négociations annuelles en cours inquiètent les producteurs d'oeufs au plus haut point. Certains distributeurs refusent de revaloriser suffisamment les prix de vente pour tenir compte du coût de production, indique la section oeuf de l'UGPVB.

 

[Mise à jour ] Prix de l'oeuf : Des négociations très tendues avec la GMS 

<div>
Avec l&rsquo;&eacute;volution r&eacute;glementaire sur la commercialisation d&rsquo;aliments m&eacute;dicamenteux, la pompe doseuse devient un &eacute;quipement de secours indispensable pour r&eacute;aliser un traitement curatif aupr&egrave;s des animaux malades, en particulier en post-sevrage. Plus complexe &agrave; mettre en &oelig;uvre pour l&rsquo;&eacute;leveur (contraintes d&rsquo;&eacute;quipement et de r&eacute;glage), la voie d&rsquo;administration par l&rsquo;eau de boisson avec une pompe doseuse ne manque pas d&rsquo;atouts.

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/porc/bien-choisir-sa-pompe-doseuse" target="_blank">Les cinq points cl&eacute;s pour bien choisir sa pompe doseuse</a></div>

Elle permet une action rapide d&egrave;s les premiers sympt&ocirc;mes et une consommation plus s&ucirc;re, l&rsquo;animal malade continuant de boire plus longtemps qu&rsquo;il ne mange.

Elle donne de la souplesse pour adapter le traitement, tout en ciblant les animaux &agrave; traiter par salle ou par demi-salle.

Mais attention, toutes les pompes doseuses ne sont pas adapt&eacute;es &agrave; un usage pour de la m&eacute;dication en post-sevrage.

<h3>Un dosage d&rsquo;au moins 5&nbsp;%</h3>

Le premier crit&egrave;re de choix est le r&eacute;glage du dosage de la pompe qui doit atteindre au moins 4-5&nbsp;%. Ces gros dosages sont n&eacute;cessaires pour s&rsquo;adapter aux limites de solubilit&eacute; de certains antibiotiques, souvent pr&eacute;sent&eacute;s sous forme de poudre. Plus le produit sera concentr&eacute; dans le bac de la solution m&egrave;re (et le dosage faible), plus il risque de pr&eacute;cipiter, d&rsquo;autant plus dans le cas d&rsquo;une eau dure. Ces dosages &eacute;lev&eacute;s sont aussi recommand&eacute;s lors d&rsquo;une vaccination des porcelets par voie orale (contre l&rsquo;il&eacute;ite, E.&nbsp;coli&hellip;) ou pour certaines sp&eacute;cialit&eacute;s en poudre (vitamines, probiotiques, antidouleurs&hellip;).

Deux autres param&egrave;tres &agrave; v&eacute;rifier sont les d&eacute;bits minimal et maximal d&rsquo;eau admissibles par la pompe, la consommation d&rsquo;eau variant fortement durant la journ&eacute;e et selon l&rsquo;&acirc;ge des porcelets.

<h3>Un d&eacute;bit maximal suffisant</h3>

La pompe doit avoir un d&eacute;bit maximal compatible avec le d&eacute;bit au pic d&rsquo;abreuvement. Il est calcul&eacute; ainsi : nombre d'abreuvoirs du circuit &agrave; traiter x d&eacute;bit par abreuvoir x 70%. Si la capacit&eacute; de la pompe n&rsquo;est pas suffisante, le risque est d&rsquo;avoir un sous-dosage du traitement, de r&eacute;duire son efficacit&eacute; avec un impact sur le risque d&rsquo;antibior&eacute;sistance. Les pompes hydrauliques de type Dosatron ont des d&eacute;bits maximaux jusqu&rsquo;&agrave; 2 500 litres par heure, adapt&eacute;s &agrave; la plupart des installations. Variable selon le type de pompe &eacute;lectrique, ce param&egrave;tre doit &ecirc;tre v&eacute;rifi&eacute; sur la notice.

Le d&eacute;bit d&rsquo;eau minimum est pour sa part li&eacute; &agrave; l&rsquo;actionnement d&rsquo;un seul abreuvoir, c&rsquo;est-&agrave;-dire 60&nbsp;litres par heure en post-sevrage. Enfin, il est important de garantir une bonne homog&eacute;n&eacute;it&eacute; du traitement en sortie de pompe, pour que chaque animal re&ccedil;oive la bonne dose. Un bocal d&rsquo;homog&eacute;n&eacute;isation&nbsp;s&rsquo;av&egrave;re souvent n&eacute;cessaire en sortie de pompe.

<h3>Hydraulique ou &eacute;lectrique</h3>

Les constructeurs et distributeurs de pompes doseuses interrog&eacute;s pr&eacute;sentent leurs mod&egrave;les de pompes doseuses, adapt&eacute;es &agrave; une utilisation pour la m&eacute;dication en post-sevrage (voir tableau ci-dessous). Elles sont class&eacute;es en deux grandes cat&eacute;gories :

<ol><li>Les pompes hydrauliques. De type Dosatron et dominant le march&eacute;, elles utilisent la force motrice de l&rsquo;eau pour actionner un piston qui lib&egrave;re un volume de solution m&egrave;re dans la pompe. Leur point fort est la qualit&eacute; d&rsquo;homog&eacute;n&eacute;isation. Le m&eacute;lange se fait directement dans le corps de la pompe hydraulique. &laquo;&nbsp;L&rsquo;injection est proportionnelle au d&eacute;bit d&rsquo;eau. Le dosage est constant, ind&eacute;pendant des variations de d&eacute;bit et de pression d&rsquo;eau&nbsp;&raquo;, explique Xavier Cherhi, de Dosatron.&nbsp; 
	&nbsp;</li>
	<li>Les pompes &eacute;lectriques &agrave; membrane ou p&eacute;ristaltique. Elles fonctionnent avec un compteur d&rsquo;eau &agrave; impulsion ou d&eacute;tecteur de flux. Il envoie un message au moteur de la pompe, qui injecte un volume de solution dans le circuit d&rsquo;eau. Certains mod&egrave;les ont des plages de dosage tr&egrave;s larges, leur permettant d&rsquo;avoir une double fonction, pour la m&eacute;dication (dosage d&rsquo;incorporation &eacute;lev&eacute;) ou pour l&rsquo;acidification &agrave; faible dosage, par exemple.</li>
</ol>Quel que soit le mod&egrave;le utilis&eacute;, le pr&eacute;-r&eacute;quis au traitement par pompe doseuse est d'avoir une eau potable aux niveaux&nbsp; bact&eacute;riologique et chimique (pas d'exc&egrave;s de fer ni de mangan&egrave;se...). Les pompes hydrauliques sont plus&nbsp;exigeantes sur le respect de l&rsquo;entretien et de la qualit&eacute; de l&rsquo;eau pour maintenir la pr&eacute;cision du dosage au fil des ans notamment pour des petits d&eacute;bits.&nbsp;Les compteurs d'eau ou d&eacute;bitm&egrave;tres, indispensables aux pompes &eacute;lectriques, s'usent &eacute;galement avec la qualit&eacute; de l'eau et doivent &ecirc;tre v&eacute;rifi&eacute;s r&eacute;guli&egrave;rement.&nbsp;

Un rin&ccedil;age de la pompe doseuse doit &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; apr&egrave;s chaque utilisation.&nbsp;

&nbsp;

<div class="clearl">
<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/styles/normal_size/public/RPO295-DOSS-POMPES_TAB.jpg.webp?itok=ZAnAzTAn" width="747" height="427" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
</div>
</div>

<figure>&nbsp;</figure>&nbsp;
</div>

<div class="souspapier__wrapper">
<h2>Des &eacute;quipements autour de la pompe</h2>

Les fournisseurs de pompes doseuses innovent pour faciliter la mise en &oelig;uvre de la m&eacute;dication par l&rsquo;eau de boisson.

&nbsp;

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO295_DOSS_POMPES_SPP.JPG" /><figcaption>Les vannes de couleur aident &agrave; visualiser les circuits d'eau claire et trait&eacute;e. &copy; A. Puybasset</figcaption></figure>&nbsp;

Au-del&agrave; des caract&eacute;ristiques de la pompe en elle-m&ecirc;me, les fournisseurs mettent en avant les &eacute;quipements en amont et en aval pour garantir la r&eacute;ussite du traitement.

Beaucoup proposent un tableau de distribution d&rsquo;eau complet, pr&ecirc;ts &agrave; poser (<a href="https://www.cerati.fr/gamme-dosage" target="_blank">Cerati</a>, Aquadis&hellip;). &laquo;&nbsp;On a beaucoup travaill&eacute; sur l&rsquo;environnement de la pompe doseuse (r&eacute;ducteur de pression, filtre &agrave; 20 microns, d&eacute;tecteur de flux en amont, vanne de remplissage du bac, bocal d&rsquo;homog&eacute;n&eacute;isation en aval&hellip;)&nbsp;&raquo;, confirme Fabien Vautrin, de <a href="http://www.calipro-online.com/index.php" target="_blank">Calipro</a>. Son tableau Distridose modulable (pour 2 jusqu&rsquo;&agrave; 20 salles) permet de visualiser clairement les circuits d&rsquo;eau claire et trait&eacute;e. &laquo;&nbsp;On pr&eacute;conise un circuit de distribution par salle. L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t est d&rsquo;avoir un traitement bien cibl&eacute; tout en &eacute;vitant le risque de contamination crois&eacute;e. Cela facilite le rin&ccedil;age du r&eacute;seau d&rsquo;eau apr&egrave;s traitement et permet de maintenir la d&eacute;sinfection de l&rsquo;eau dans les autres salles.&nbsp;&raquo;

&nbsp;

<h3>Vers des pompes connect&eacute;es</h3>

D&rsquo;autres innovations portent sur les bacs de solution m&egrave;re pour maintenir une bonne homog&eacute;n&eacute;it&eacute; en amont, tels que le bac &agrave; fond inclin&eacute; Optidos 100&nbsp;d&rsquo;<a href="https://www.ocene.fr/ " target="_blank">Ocene</a> ou l&rsquo;agitateur magn&eacute;tique de Synth&egrave;se &Eacute;levage.

Chez <a href="https://aquadis-aldor.com/" target="_blank">Aquadis</a>, la grande majorit&eacute; de ses pompes Aqua3 sont d&eacute;sormais commercialis&eacute;es avec le coffret iDose. &laquo;&nbsp;Il ajuste la dose &agrave; partir du d&eacute;bit d&rsquo;eau mesur&eacute; par le compteur &eacute;metteur d&rsquo;impulsion et permet une plus grande amplitude de dosage. Il apporte un confort d&rsquo;utilisation et facilite la surveillance gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;affichage de d&eacute;faut et d&rsquo;alerte clignotante&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Philippe Allioux.

<a href="https://www.syntheseelevage.com/" target="_blank">Synthese &Eacute;levage</a> propose une version de la pompe p&eacute;ristaltique Select connectable avec son bo&icirc;tier de collecte de donn&eacute;es TX-Box. &laquo;&nbsp;Il permet de surveiller la consommation d&rsquo;eau ainsi que celle du produit pomp&eacute;, pour v&eacute;rifier le bon d&eacute;marrage du traitement&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Franck Verron.

<a href="https://www.dosatron.com/fr-fr" target="_blank">Dosatron</a> va encore plus loin dans la connectivit&eacute;, avec sa pompe <a href="https://www.reussir.fr/volailles/smart-dosing-la-pompe-doseuse-connectee-du-futur-0#:~:text=Smart%20Dosing%2C%20la%20pompe%20doseuse,Sans%20engagement." target="_blank">Smart Dosing</a> commercialis&eacute;e par Ocene. Associ&eacute;e au logiciel d&rsquo;analyse de donn&eacute;es Smart-Link, elle facilite le suivi en temps r&eacute;el des courbes de consommation, l&rsquo;enregistrement les traitements effectu&eacute;s et la s&eacute;lection d&rsquo;alarmes de fonctionnement et de maintenance.
</div>

L’administration par l’eau de boisson devient une voie privilégiée pour réaliser un traitement médicamenteux des porcelets malades. Elle nécessite l’utilisation d’une pompe doseuse adaptée.

S’équiper d’une pompe doseuse pour la médication en post-sevrage

&laquo; Le Paris Grain Day Consensus&nbsp;&raquo; affiche ainsi une tendance neutre &agrave; haussi&egrave;re pour l&rsquo;ann&eacute;e civile 2022 avec une note de 3,87 sur 5 (5 &eacute;tant tr&egrave;s haussier). Il est sup&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;indicateur de 2021 qui, d&eacute;j&agrave; assez haussier, s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 3,63. Issu du vote de l&rsquo;ensemble des acteurs internationaux de la fili&egrave;re des grains, il refl&egrave;te leur perception actuelle sur l&rsquo;&eacute;volution des cours des mati&egrave;res premi&egrave;res agricoles.Selon les experts pr&eacute;sents, l&rsquo;agitation des march&eacute;s qui s&rsquo;est acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e depuis 2 ans avec la crise du Covid est partie pour durer. &laquo;&nbsp;La vigueur de la reprise dans les &eacute;conomies avanc&eacute;es est bien plus importante que pr&eacute;sag&eacute;e il y a un an&nbsp;&raquo;, indique-t-on chez Agritel. Un d&eacute;calage est ainsi apparu entre une reprise forte et brusque de la demande et une production sous-dimensionn&eacute;e pour faire face &agrave; ce surplus de consommation.En cons&eacute;quence de cette situation, une inflation galopante a d&eacute;marr&eacute; sur les &eacute;nergies et les mati&egrave;res premi&egrave;res et se d&eacute;place d&eacute;sormais vers les prix &agrave; la consommation. &laquo;&nbsp;Elle met &agrave; mal les pays &eacute;mergents qui restent en retrait avec des s&eacute;quelles plus profondes et durables de la crise&nbsp;&raquo;, poursuit Agritel.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-tension-sur-les-marches-reste-palpable-pour-la-recolte-2022" target="_blank" title="">[Le point des march&eacute;s] La tension sur les march&eacute;s reste palpable pour la r&eacute;colte 2022</a>
</aside>
<h2>Chine et Russie au centre des tensions</h2>L&rsquo;insuffisance de l&rsquo;offre de p&eacute;trole face &agrave; la hausse de la demande illustre bien le contexte actuel. Les tensions sont encore bien plus fortes en gaz o&ugrave; s&rsquo;entrem&ecirc;lent des consid&eacute;rations climatiques sur l&rsquo;ann&eacute;e 2021 et une dimension g&eacute;opolitique avec au centre de l&rsquo;&eacute;chiquier la Russie et la Chine. Ces deux grandes puissances bouleversent en effet le march&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res&nbsp;: &laquo;&nbsp;Sur les grains, les achats massifs de la Chine d&eacute;marr&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2020 continuent et siphonnent les stocks des grands exportateurs qui malgr&eacute; des productions record n&rsquo;arrivent pas &agrave; se reconstituer, analyse-t-on chez Agritel. Dans le m&ecirc;me temps, les restrictions russes &agrave; l&rsquo;export soutiennent les prix des c&eacute;r&eacute;ales sur le march&eacute; mondial et &agrave; contrario handicapent les producteurs russes. Or c&rsquo;est la Russie, d&eacute;sormais 1er exportateur de bl&eacute;, qui depuis 20 ans tient le r&ocirc;le de locomotive dans la croissance des &eacute;changes mondiaux de bl&eacute;. Tout plafonnement de l&rsquo;offre russe menace le march&eacute; mondial alors que la consommation de bl&eacute; devrait encore progresser de 80Mt d&rsquo;ici 2030&nbsp;&raquo;.<h2>Flamb&eacute;e des engrais</h2>Pour 2022 c&rsquo;est &eacute;galement la flamb&eacute;e des cours des engrais, eux aussi emport&eacute;s par l&rsquo;envol&eacute;e du gaz, par des probl&egrave;mes de logistique et par la g&eacute;opolitique, qui vient menacer l&rsquo;offre mondiale de c&eacute;r&eacute;ales.Les experts pr&eacute;sents lors du Paris Grain Day ont voulu temp&eacute;rer leurs discours tant sur l&rsquo;inflation, l&rsquo;&eacute;nergie, les engrais ou les grains avec la perspective d&rsquo;un r&eacute;&eacute;quilibrage des march&eacute;s d&rsquo;ici la fin 2022. Mais les incertitudes sont telles et &agrave; tout niveau que les tensions peuvent tr&egrave;s vite repartir. C&rsquo;est donc de nouveau dans un contexte de volatilit&eacute; exacerb&eacute;e que les march&eacute;s vont &eacute;voluer en 2022.

Pour sa 6ème édition, le Paris Grain Day, organisé par Agritel les 27 et 28 janvier 2022, a rassemblé 150 acteurs et experts internationaux dans une formule hybride en présentiel et distanciel, permettant d’échanger sur les différents « drivers » du marché des matières premières agricoles. Dans un contexte de forte hausse de prix depuis 18 mois, ils ont conclu à un avis neutre à haussier pour 2022.

Marché des matières premières agricoles : un indicateur neutre à haussier pour 2022

"Demain je transmets, demain je m'installe". Le nouveau format test&eacute; l&rsquo;an pass&eacute; a trouv&eacute; son public. La formule est donc relanc&eacute;e, cette ann&eacute;e, en proposant un &eacute;v&egrave;nement commun aux repreneurs et aux c&eacute;dants pour s&rsquo;informer et &eacute;changer. Futurs c&eacute;dants avec ou sans successeur et candidats &agrave; l&rsquo;installation avec ou non une exploitation, sont invit&eacute;s mardi 8 f&eacute;vrier 2022 &agrave; Flers et vendredi 18 f&eacute;vrier 2022 &agrave; Mortagne-au-Perche

<h3>L&rsquo;anticipation comme fil conducteur</h3>

Pour r&eacute;pondre aux questionnements des participants, les Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Orne ont sollicit&eacute; l&rsquo;intervention de conseillers sp&eacute;cialis&eacute;s. Ainsi, la Chambre d&rsquo;Agriculture, le CER France Orne et la MSA seront pr&eacute;sents pour &eacute;voquer tous les aspects de la transmission et de la reprise, que ce soit d&rsquo;ordre &eacute;conomique, fiscal, juridique ou social. En toile de fond, un ma&icirc;tre mot : l&rsquo;anticipation. En effet, la r&eacute;flexion en amont est ce qui permettra une pr&eacute;paration sereine et une transmission/ reprise r&eacute;ussie. Des t&eacute;moins seront &eacute;galement pr&eacute;sents pour &eacute;voquer leur parcours et apporter leurs points de vigilance.

<h3>Des outils &agrave; disposition lors des forums</h3>

En compl&eacute;ment de ces informations, les dispositifs facilitant les installations d&icirc;tes hors cadre familial tels que le R&eacute;pertoire D&eacute;part Installation ou encore le Contrat de Parrainage seront d&eacute;taill&eacute;s. Les participants pourront aussi poser leurs questions aux intervenants pour faire le point sur leur situation et poursuivre ensuite leurs d&eacute;marches.

<div class="encadre">Lire aussi notre dossier <a href="https://www.agriculteur-normand.com/dossier/sur-le-chemin-de-la-transmission-en-normandie-1" target="_blank">Sur le chemin de la transmission en Normandie</a></div>

<h3>Mesures sanitaires en vigueur</h3>

Les mesures sanitaires annonc&eacute;es sont celles en vigueur au moment de la r&eacute;daction de l&rsquo;article, jeudi 13 janvier 2022. 
- Inscription obligatoire 
- Pass sanitaire valide 
- Port du masque (en pr&eacute;voir un) 
- Distanciation sociale 
- Mise &agrave; disposition de gel hydroalcoolique.

&nbsp;

<div class="encadre">Pratique : 
Informations et inscription bureau des Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Orne au 02.33.31.48.39 
&bull; Mardi 8 f&eacute;vrier, &agrave; 13h30, &agrave; la salle du pont f&eacute;ron, 1 all&eacute;e Claude Chappe, &agrave; Flers 
&bull; Vendredi 18 f&eacute;vrier, &agrave; 13h30, &agrave; la salle des f&ecirc;tes de Mortagne-au-Perche.</div>

L’édition 2022, organisée en février, prend la direction du Perche et retourne dans le Bocage. Les JA de l’Orne veulent répondre à la forte demande de l’année passée, qui n’avait pu être comblée en raison des restrictions sanitaires.

Installation-transmission : deux forums en février 2022

Quel est l&rsquo;objectif des nombreuses r&eacute;unions organis&eacute;es sur le terrain par la F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine ces derni&egrave;res semaines ? 

Il s&rsquo;agit de rencontrer le plus possible d&rsquo;&eacute;leveurs pour leur expliquer la philosophie de la loi Egalim 2 et son corollaire li&eacute; &agrave; l&rsquo;obligation de contractualisation. On met &agrave; disposition des participants les indicateurs de march&eacute;, les diff&eacute;rents indicateurs de couts de production produits par l&rsquo;interprofession pour les diff&eacute;rentes cat&eacute;gories de bovins afin qu&rsquo;ils puissent remplir leur contrat. Ce travail est nouveau donc forc&eacute;ment un peu fastidieux.

Pourquoi des exemples fictifs de contrats pr&eacute;remplis n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; diffus&eacute;s par votre r&eacute;seau pour aider les &eacute;leveurs&nbsp;&agrave; r&eacute;aliser le leur ? 

La loi sur la concurrence nous l&rsquo;interdit car cela pourrait &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute; comme une entente sur les prix. C&rsquo;est pour cela que l&rsquo;on se contente de mettre &agrave; disposition des &eacute;leveurs tous les &eacute;l&eacute;ments et c&rsquo;est ensuite &agrave; eux de faire des propositions de contrat &agrave; leur(s) premier(s) acheteur(s). Au cours de la premi&egrave;re quinzaine de janvier, des &eacute;leveurs ont envoy&eacute; les premiers contrats et leurs acheteurs ont un mois pour leur r&eacute;pondre. Il faut que cela se mette progressivement en place. Les mesures coercitives ne seront pas mises en place tout de suite, mais il ne faut pas trainer pour autant.

A qui les &eacute;leveurs peuvent s&rsquo;adresser pour se faire aider ? 

Nos r&eacute;unions sont ouvertes &agrave; tous les &eacute;leveurs, syndiqu&eacute;s ou non et quel que soit leur syndicat. Pour tous les &eacute;leveurs l&rsquo;enjeu est le m&ecirc;me. Plusieurs chambres d&rsquo;agriculture proposent un accompagnement. Idem pour les OPNC (Elvea). Aujourd&rsquo;hui la plupart des &eacute;leveurs savent qu&rsquo;ils ont ce contrat &agrave; remplir et &agrave; proposer &agrave; leurs premiers acheteurs et sont donc plus r&eacute;ceptifs aux r&eacute;unions. A terme, plus personne ne pourra acheter de gros bovins sans un contrat. En revanche, foires et march&eacute;s, concours d&rsquo;animaux de boucherie et animaux reproducteurs en sont exempt&eacute;s. L&rsquo;&eacute;leveur a la libert&eacute; de signer son contrat avec qui il veut. Il peut signer plusieurs contrats pour la m&ecirc;me cat&eacute;gorie d&rsquo;animaux avec plusieurs acheteurs. Autrefois le prix se d&eacute;cidait au moment de la vente. Maintenant le prix se fait en amont quand on lance la production de fa&ccedil;on &agrave; donner de la lisibilit&eacute; au producteur.

Certains<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-negociants-en-bestiaux-affichent-clermont-ferrand-leur-opposition-egalim-2"> &eacute;leveurs et acheteurs (priv&eacute;s comme coop&eacute;ratifs) ren&acirc;clent face &agrave; cette obligation</a>. Que leur r&eacute;pondez-vous&nbsp;?

Lors de ces r&eacute;unions de terrain nous expliquons d&rsquo;abord pourquoi nous avons besoin de cette loi. Je d&eacute;marre toujours sur cinq grands chiffres qui traduisent l&rsquo;urgence de conforter nos prix de vente et la n&eacute;cessit&eacute; de les faire &eacute;voluer pour prendre compte l&rsquo;&eacute;volution de nos co&ucirc;ts de production. Premi&egrave;rement la d&eacute;capitalisation du cheptel avec un recul de recul de 330 000 vaches allaitantes et 250&nbsp;000 vaches laiti&egrave;res au cours de ces quatre derni&egrave;res ann&eacute;es. Deuxi&egrave;mement la baisse de 31% du nombre de d&eacute;tenteurs de vaches allaitantes entre les RGA 2010 et 2020. Troisi&egrave;mement le revenu moyen annuel de 8 600 &euro; en 2020 pour un &eacute;leveur allaitant. Quatri&egrave;mement le fait que 50% des vaches allaitantes fran&ccedil;aises sont actuellement d&eacute;tenues par des &eacute;leveurs de plus de 55 ans. Et enfin cinqui&egrave;mement la concurrence du v&eacute;g&eacute;tal li&eacute;e &agrave; la progression du prix des c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux ces derniers mois. Dans les zones o&ugrave; c&rsquo;est encore possible c&rsquo;est une incitation suppl&eacute;mentaire pour r&eacute;duire encore davantage le nombre de bovins et accroitre la part des cultures de vente dans les assolements. Le fonctionnement actuel de la fili&egrave;re doit changer. Si on a l&rsquo;ambition de continuer &agrave; avoir des vaches et de la viande bovine fran&ccedil;aise dans ce pays, il est imp&eacute;ratif que tous les acteurs de l&rsquo;aval changent leur fusil d&rsquo;&eacute;paule. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs ce qui a motiv&eacute; le ministre pour faire passer cette loi et &ecirc;tre stricte dans les semaines et mois &agrave; venir pour veiller &agrave; sa bonne application. Nous esp&eacute;rons qu&rsquo;elle responsabilisera les acteurs de l&rsquo;aval pour redonner de vraies perspectives aux &eacute;leveurs et surtout aux futurs &eacute;leveurs pour enrayer la spirale baissi&egrave;re &eacute;voqu&eacute;e plus haut.

Quand on voit ces chiffres ils devraient interpeller n&rsquo;importe quelle coop&eacute;rative ou n&eacute;gociant. Nous aussi en tant qu&rsquo;&eacute;leveurs nous avons des entreprises &agrave; faire tourner et p&eacute;renniser. Nous ne voulons plus travailler &agrave; perte&nbsp;!

Pour le maigre bien des op&eacute;rateurs soulignent la difficult&eacute; &agrave; contractualiser avec des op&eacute;rateurs &eacute;trangers &hellip;.

Quant au dernier Sommet de l&rsquo;&eacute;levage j&rsquo;ai entendu certains d&rsquo;entre eux m&rsquo;expliquer que le contexte &eacute;tait tendu en Italie et que le commerce allait &ecirc;tre compliqu&eacute; pour le broutard l&rsquo;automne dernier et cet hiver, cela avait un c&ocirc;t&eacute; r&eacute;voltant. On a plus le droit de dire des choses pareils avec la d&eacute;capitalisation que l&rsquo;on constate sur le terrain et surtout quand on connait les prix du JB italien cet hiver. On a plus le droit d&rsquo;&ecirc;tre dans le d&eacute;ni et le mensonge. En ce d&eacute;but d&rsquo;hiver, le prix du JB italien atteint des sommets avec des niveaux de prix quasi historiques. Et il y a quelques mois certains acheteurs annon&ccedil;aient dans les cours de ferme que la situation &eacute;tait tr&egrave;s tendue pour n&eacute;gocier les prix des broutards &agrave; la baisse. Compte tenu du contexte, ce genre de comportement me r&eacute;volte.

&nbsp;

&nbsp;

Lire aussi

La<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-federation-nationale-bovine-incite-les-eleveurs-proposer-au-plus-tot-des-contrats-leurs"> F&eacute;d&eacute;ration Nationale Bovine incite les &eacute;leveurs &agrave; proposer au plus t&ocirc;t des contrats</a> &agrave; leurs acheteurs

David Moisan, &eacute;leveur en Loire Atlantique <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/jai-envoye-mes-propositions-de-contrats-mes-negociants-et-vous">&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai envoy&eacute; mes propositions de contrats &agrave; mes n&eacute;gociants. Et vous&nbsp;?&nbsp;&raquo;</a>

Des <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-negociants-en-bestiaux-affichent-clermont-ferrand-leur-opposition-egalim-2">n&eacute;gociants en bestiaux affichent &agrave; Clermont-Ferrand leur opposition</a> &agrave; Egalim 2

&nbsp;

&nbsp;

La contractualisation est « le » sujet du moment pour la production de viande bovine. Il cristallise bien des discussions sur le terrain. Le point avec Bruno Dufayet, Président de la Fédération Nationale Bovine.

« Nous ne voulons plus travailler à perte »

<div>
&laquo;&nbsp;En 2020, sur environ 900 parcelles enqu&ecirc;t&eacute;es, 19&nbsp;% pr&eacute;sentaient du mildiou avec jusqu&rsquo;&agrave; 80&nbsp;% de la parcelle touch&eacute;e. En 2021, la maladie a &eacute;t&eacute; moins pr&eacute;sente (9&nbsp;% de parcelles atteintes), sans doute gr&acirc;ce &agrave; un printemps plus sec et des temp&eacute;ratures basses&nbsp;&raquo;, rapporte Emmanuelle Mestries, sp&eacute;cialiste du mildiou &agrave; Terres Inovia. Mais depuis 2019, des attaques assez significatives de mildiou sont signal&eacute;es sur des vari&eacute;t&eacute;s RM9, r&eacute;sistantes aux neuf races du pathog&egrave;ne reconnues en France. Pr&eacute;occupant ! &laquo; 77 parcelles ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;es avec ce contournement au total depuis 2018, ce qui reste modeste sur l&rsquo;ensemble de la sole tournesol, rassure Emmanuelle Mestries. Un peu moins de 30 vari&eacute;t&eacute;s sont concern&eacute;es avec pr&eacute;cis&eacute;ment le contournement du g&egrave;ne Pl8 de r&eacute;sistance par un isolat de la race 714 du mildiou. D&rsquo;autres vari&eacute;t&eacute;s demeurent r&eacute;sistantes gr&acirc;ce &agrave; une construction g&eacute;n&eacute;tique avec plusieurs g&egrave;nes ou sans le g&egrave;ne Pl8.&nbsp;&raquo; Ces vari&eacute;t&eacute;s sont identifi&eacute;es sur <a href="https://www.myvar.fr/" target="_blank">le site myvar.fr</a>.

<div class="lireaussi">Le point sur | <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/tournesol-larme-varietale-toujours-efficace-contre-les-maladies">Tournesol : l&rsquo;arme vari&eacute;tale, toujours efficace contre les maladies</a></div>

Contre le mildiou, la lutte repose sur les vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes mais aussi sur des mesures agronomiques, avec un retour du tournesol dans la rotation au maximum une ann&eacute;e sur trois. Par ailleurs, des produits de traitement de semences sont disponibles contre le mildiou pour la prochaine campagne : Apron (m&eacute;talaxil) et Lumisena (oxathiapiproline). Une d&eacute;rogation est attendue pour un autre produit. Terres Inovia a &eacute;dit&eacute; un tableau r&eacute;capitulant les mesures &agrave; prendre selon le risque mildiou sur sa parcelle (voir ci-dessous). Les d&eacute;partements les plus touch&eacute;s sont le Gers et la Haute-Garonne. Sur ce territoire, la part des parcelles o&ugrave; le tournesol revient tous les deux ans est &eacute;lev&eacute;e.

&nbsp;

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/_TabTournesolMildiou.jpg" /><figcaption>&copy; Terres Inovia</figcaption></figure>&nbsp;
</div>

L’utilisation de variétés résistantes, de leviers agronomiques et des traitements de semences permettent de lutter efficacement contre le dangereux mildiou. Mais des attaques sur des variétés résistantes aux neuf races de ce pathogène ont été signalées.

Maladies du tournesol : le mildiou refait parler de lui

<div class="page__title title ">Julien Denormandie salue une excellente nouvelle pour la fili&egrave;re bovine.</div>

La fermeture du march&eacute; aux bovins fran&ccedil;ais avait &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute;e en d&eacute;cembre 2020 par les autorit&eacute;s alg&eacute;riennes suite &agrave; la crise sanitaire de la Covid-19 qui avait emp&ecirc;ch&eacute; d&rsquo;effectuer l&rsquo;agr&eacute;age des animaux import&eacute;s, rappelle le communiqu&eacute; de presse du 18 janvier 2022.

<div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden">
<div class="field-items">
<div class="field-item even">Le minist&egrave;re alg&eacute;rien a pr&eacute;cis&eacute; les nouvelles modalit&eacute;s et r&egrave;gles auxquelles les exportations fran&ccedil;aises seront soumises. Pour les bovins &agrave; engraisser, l&rsquo;&acirc;ge maximum est de 14 mois et le poids maximum est de 450 kg, apr&egrave;s une p&eacute;riode de transition de janvier &agrave; mars 2022 durant laquelle l&rsquo;&acirc;ge maximum est de 18 mois sans indication de poids. 
&nbsp;</div>

<div class="field-item even">Cette r&eacute;ouverture concerne &eacute;galement les g&eacute;nisses laiti&egrave;res d'&eacute;levage, ce qui devrait faciliter le remplissage des bateaux.</div>

<div class="field-item even">&nbsp;</div>

<div class="field-item even">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/leger-recul-de-lexport-de-bovins-vifs-sur-lalgerie-en-2020" target="_blank"> L&eacute;ger recul de l&rsquo;export de bovins vifs sur l&rsquo;Alg&eacute;rie en 2020</a></div>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/export-de-bovins-vivants-lalgerie-permet-de-maintenir-la-dynamique-des-prix" target="_blank">Export de bovins vivants : l&rsquo;Alg&eacute;rie permet de maintenir la dynamique des prix</a></div>
</div>
</div>

Dans un communiqué du 18 janvier 2022, le ministère de l'Agriculture informe de la réouverture, après près d'un an de suspension, du marché algérien.

L'Algérie rouvre ses portes aux broutards

<div>&nbsp;</div>

<div class="encadre__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Aur&eacute;lien Ragot, en Mayenne</h3>
</div>

<h2>OUI</h2>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA365_DEBAT_BIO_RAGOT.jpg" /><figcaption>Aur&eacute;lien Ragot, &eacute;leveur en Mayenne &copy; A. Ragot</figcaption></figure>Mon objectif est de produire 530 000 litres de lait avec 75 vaches. Je groupe la majorit&eacute; des v&ecirc;lages entre juillet et septembre, et quelques-uns ont lieu jusqu&rsquo;en d&eacute;cembre. L&rsquo;objectif est qu&rsquo;il ne reste quasiment plus de v&ecirc;lage d&eacute;but janvier. Je produis du lait d&rsquo;hiver pour r&eacute;pondre &agrave; la demande de mon collecteur Biolait qui a <a href="https://www.reussir.fr/lait/lait-bio-des-appels-moderer-la-production-du-printemps" target="_blank">trop d&rsquo;exc&eacute;dents au printemps</a>. Il y a un &eacute;cart de prix du lait de plus de 100 euros pour 1 000 litres entre le printemps et l&rsquo;automne-hiver. Je produis &agrave; l&rsquo;inverse du cycle naturel de l&rsquo;herbe, mais cela me convient car je n&rsquo;ai pas de contention &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur et je r&eacute;alise les ins&eacute;minations en b&acirc;timent d&rsquo;octobre &agrave; mars. Par ailleurs, l&rsquo;exploitation a toujours eu une strat&eacute;gie de stocks. Aujourd&rsquo;hui, c'est du ma&iuml;s &eacute;pi au lieu de l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, de l&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe et du triticale-f&eacute;verole toast&eacute; &agrave; la ferme. Le co&ucirc;t de l&rsquo;alimentation hivernale est plus que compens&eacute; par la diff&eacute;rence de prix du lait.
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Bruno Pinel, en Loire-Atlantique</h3>
</div>

<h2>OUI</h2>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA365_DEBAT_BIO_PINEL.jpg" /><figcaption>Bruno Pinel, &eacute;leveur en Loire-Atlantique &copy; C. Pruilh</figcaption></figure>J&rsquo;ai choisi d&rsquo;organiser deux p&eacute;riodes de v&ecirc;lage pour mes 100 vaches. La moiti&eacute; des v&ecirc;lages a lieu en mars et avril et l&rsquo;autre moiti&eacute; court de mi-juillet &agrave; mi-octobre, avec le gros des troupes qui passent entre mi-ao&ucirc;t et mi-septembre. Cela donne une courbe de production de lait assez lin&eacute;aire sur l&rsquo;ann&eacute;e, avec un l&eacute;ger creux sur mars et un petit pic sur novembre. Je pr&eacute;f&egrave;re grouper pour un travail plus efficace &agrave; une p&eacute;riode donn&eacute;e et des p&eacute;riodes plus cool le reste de l&rsquo;ann&eacute;e, et pour g&eacute;rer des lots homog&egrave;nes de g&eacute;nisses. Avoir deux p&eacute;riodes par rapport &agrave; une seule permet de ne pas subir les vaches qui se d&eacute;calent et de ne pas &ecirc;tre oblig&eacute; d&rsquo;&eacute;lever plus de g&eacute;nisses de renouvellement. Le choix des p&eacute;riodes est li&eacute; &agrave; la pousse de l&rsquo;herbe et &agrave; la valorisation maximale du p&acirc;turage ; sur ma zone, on a un trou de la pousse sur juillet-ao&ucirc;t. La saisonnalit&eacute; du prix du lait est tr&egrave;s marqu&eacute;e chez Agrial ; 130&nbsp;&euro;/1 000 l d&rsquo;&eacute;cart entre le mois de mai et celui d&rsquo;ao&ucirc;t. Avec ma production lin&eacute;aire sur l&rsquo;ann&eacute;e, je ne subis pas l&rsquo;impact de la saisonnalit&eacute; du prix du lait.
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Vincent Delargilli&egrave;re, dans l&rsquo;Oise</h3>
</div>

<h2>NON</h2>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/_RLA365_DEBAT_BIO_DELARGILLIERE.jpg" /><figcaption>Vincent Delargilli&egrave;re et Claire Blas, &eacute;leveurs dans l'Oise &copy; V. Delargilli&egrave;re</figcaption></figure>Avec Claire, nous groupons les v&ecirc;lages : &agrave; 85&nbsp;% sur f&eacute;vrier et mars, et le reste jusqu&rsquo;au 15-20 avril. La production des 100 vaches (4 000 l/VL) est donc maximale en mai au moment o&ugrave; le prix du lait est le plus bas, elle repr&eacute;sente encore 22&nbsp;% de la production annuelle en juillet et ao&ucirc;t quand le prix est le plus &eacute;lev&eacute; (plus de 120&nbsp;&euro; d&rsquo;&eacute;cart entre mai et ao&ucirc;t). La salle de traite est ferm&eacute;e pendant six semaines en d&eacute;cembre-janvier, ce qui r&eacute;pond &agrave; notre objectif de temps libre. C&rsquo;est rentable car notre syst&egrave;me est tr&egrave;s &eacute;conome et autonome, avec z&eacute;ro concentr&eacute; pour les laiti&egrave;res. Le p&acirc;turage est valoris&eacute; au maximum au printemps quand la ressource est la plus abondante et de qualit&eacute;. Les exc&eacute;dents de printemps servent &agrave; compl&eacute;menter les vaches au p&acirc;turage quand l&rsquo;&eacute;t&eacute; est sec et en hiver. Il y a tr&egrave;s peu de stocks sur la ferme, ce qui repr&eacute;sente aussi une &eacute;conomie. Notre g&eacute;n&eacute;tique est en cours d&rsquo;&eacute;volution, mais nous fonctionnons d&eacute;j&agrave; avec des kiwis (Holstein x Jersiais) et s&eacute;lectionnons la fertilit&eacute;. C&rsquo;est essentiel pour parvenir &agrave; nos objectifs de 24 mois d&rsquo;&acirc;ge au 1er v&ecirc;lage et de v&ecirc;lages group&eacute;s sur trois &agrave; quatre mois, tout en limitant le taux de renouvellement. Par ailleurs, l&rsquo;allaitement des veaux consomme du lait quand il est le moins cher.

Lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/un-marche-bio-desequilibre" target="_blank">Un march&eacute; bio d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;</a>
</div>

Le pic de production printanier est très marqué en bio. Essayez-vous de répondre à l’incitation de votre laiterie en produisant plus sur l’automne-hiver ?

En bio, produisez-vous du lait d’hiver ?

L&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage en collaboration avec cinq centres comptables analyse les <a href="https://idele.fr/detail-article/observatoire-de-lendettement-et-des-tresoreries-des-elevages-bovins-lait-et-viande-ete-2021">r&eacute;sultats &eacute;conomiques de 296 &eacute;levages bovins viande</a> r&eacute;partis sur trois zones&nbsp;: bassin allaitant, grand-ouest, et montagne. Ici sont pr&eacute;sent&eacute;s les r&eacute;sultats des deux derni&egrave;res ann&eacute;es pour des &eacute;levages dont la cl&ocirc;ture comptable est en mars, avril, mai ou juin.

&laquo;&nbsp;Entre 2019 et 2021, le produit brut est globalement stable dans l&rsquo;&eacute;chantillon d&rsquo;&eacute;levages par rapport &agrave; la p&eacute;riode pr&eacute;c&eacute;dente, sauf en montagne, o&ugrave; il augmente de 4 % avec notamment le versement d&rsquo;aides conjoncturelles (s&eacute;cheresse 2019 et 2020)&nbsp;&raquo; pr&eacute;sente l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage. Les charges sont en hausse sur les trois zones d&rsquo;&eacute;levages&nbsp;: + 75 euros/UGB dans le grand-ouest, + 15 euros/UGB dans le bassin allaitant, et +22 euros/UGB en montagne entre 2019 et 2021. Aussi, l&rsquo;EBE diminue dans le grand-ouest et le bassin allaitant mais reste en l&eacute;g&egrave;re hausse en montagne.

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/la-flambee-des-charges-gache-lamelioration-de-la-conjoncture" target="_blank">La flamb&eacute;e des charges g&acirc;che l&rsquo;am&eacute;lioration de la conjoncture</a></div>

&laquo;&nbsp;Dans le m&ecirc;me temps, les annuit&eacute;s sont stables ou en l&eacute;g&egrave;re hausse sur les trois zones.&nbsp;&raquo; Elles sont &agrave; un niveau &eacute;lev&eacute; par rapport &agrave; l&rsquo;EBE (entre 55 et 65 %) dans le grand ouest et en montagne, et un peu moins lourdes dans le bassin allaitant (autour de 40 %). En cons&eacute;quence, le revenu disponible est orient&eacute; &agrave; la baisse dans le grand-ouest et le bassin allaitant. En zone montagne, il augmente apr&egrave;s une ann&eacute;e 2020 particuli&egrave;rement mauvaise et en lien aux produits exceptionnels s&eacute;cheresse.

<div class="align-center">
 
 
 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/styles/normal_size/public/RBV301_obsendettement.JPG.webp?itok=1BOsmYDQ" width="747" height="312" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
 
&copy;
 Institut de l'Elevage

</div>
&nbsp;

&laquo;&nbsp;Quelle que soit la zone, le revenu disponible de l&rsquo;&eacute;chantillon reste faible, &agrave; 15 500 euros annuels par UTH familiale (en moyenne toutes zones), en variant de 13&nbsp;000 euros &agrave; 25&nbsp;000 euros&nbsp;&raquo;. Les pr&eacute;l&egrave;vements priv&eacute;s repr&eacute;sentent environ 19&nbsp;000 euros par UTH familiale. &laquo;&nbsp;Aucune marge de s&eacute;curit&eacute; n&rsquo;est d&eacute;gag&eacute;e, sauf dans le bassin allaitant o&ugrave; elle est insuffisante.&nbsp;&raquo;

Dans cet &eacute;chantillon, la part des exploitations endett&eacute;es &agrave; long et moyen terme et avec une tr&eacute;sorerie n&eacute;gative &ndash; en situation critique - repr&eacute;sente toujours pr&egrave;s de 30 % des &eacute;levages suivis. &laquo; A noter une diff&eacute;rence importante sur ce crit&egrave;re selon la zone&nbsp;: seulement 5 % des &eacute;levages du bassin allaitant, dans cet &eacute;chantillon, sont en situation critique, alors que c&rsquo;est le cas de 39 % des exploitations dans le grand ouest (en baisse) et 30 % en montagne."

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/charges-de-mecanisation-en-bovins-viande-des-variabilites-sources-deconomies" target="_blank">Charges de m&eacute;canisation en bovins viande : des variabilit&eacute;s, sources d&rsquo;&eacute;conomies</a></div>

Globalement, les dettes court-terme sont stables mais &eacute;lev&eacute;es&nbsp;: elles repr&eacute;sentent entre 220 et 370 euros /UGB alors que les charges op&eacute;rationnelles sont entre 270 et 380 euros/UGB. La tr&eacute;sorerie nette globale se d&eacute;t&eacute;riore dans le grand ouest et en montagne, elle se maintient dans le bassin allaitant. &nbsp;

&laquo;&nbsp;Pour les exploitations en difficult&eacute;, encore plus que pour les autres, les impacts des s&eacute;cheresses de 2018, 2019, et 2020 cumul&eacute;es ne sont pas sans cons&eacute;quences techniques, &eacute;conomiques et financi&egrave;res. Heureusement que la r&eacute;colte fourrag&egrave;re de 2021 s&rsquo;est faite en quantit&eacute;. Pour tous les &eacute;levages, la hausse globale des charges (mati&egrave;res premi&egrave;res alimentaires, &eacute;nerg&eacute;tiques, m&eacute;caniques&hellip;) initi&eacute;e d&eacute;but 2021, et qui se poursuit, ne sera pas sans cons&eacute;quences sur les tr&eacute;soreries et les r&eacute;sultats&nbsp;&raquo; analyse l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage.

L&rsquo;Observatoire de l&rsquo;endettement et des tr&eacute;soreries, instaur&eacute; en 2015, permet d&rsquo;avoir un suivi r&eacute;gulier des r&eacute;sultats des exploitations bovines depuis 2013. Le suivi est r&eacute;alis&eacute; annuellement sur la base de deux &eacute;chantillons, repr&eacute;sentant chacun une p&eacute;riode de cl&ocirc;ture : les cl&ocirc;tures dites &laquo; d&rsquo;hiver &raquo; (octobre - d&eacute;cembre) et celles &laquo; d&rsquo;&eacute;t&eacute; &raquo; (mars - juin). Les &eacute;levages sont r&eacute;partis sur quatre bassins : le &laquo; Grand-Ouest &raquo;, le Cantal (zone &laquo; Montagne &raquo;), la Sa&ocirc;ne et Loire (en bovins viande, pour le bassin Charolais &lsquo;&rsquo;historique&rsquo;&rsquo;) et la Dordogne (en bovins lait). Le suivi des exploitations est r&eacute;alis&eacute; gr&acirc;ce aux partenariats durables, entretenus avec 5 centres comptables : AS BFC, Cerfrance Alliance Massif Central, Cerfrance Dordogne, COGEDIS et GIE Entr&rsquo;AS.

L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries a livré son analyse sur la période 2019-2021 pour les élevages qui sont en clôture d’été. Le revenu disponible reste faible, et 29 % des exploitations de l’échantillon sont en situation critique.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16898)

Les actualités (16866)

L'agenda (13)

Les outils (5)

Les guides (14)