R&eacute;duire le soja import&eacute; issu de la d&eacute;forestation, accroitre la part des prot&eacute;ines locales (ou europ&eacute;ennes), mais aussi r&eacute;duire, gr&acirc;ce &agrave; la formulation des aliments, les &eacute;missions de m&eacute;thane...&nbsp; Autant de solutions que la nutrition animale peut mettre en &oelig;uvre pour r&eacute;duire les &eacute;missions des GES et, donc, d&eacute;carboner les fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levages.

Pourtant ces actions ne sont ni reconnues ni int&eacute;gr&eacute;es dans les calculs de l&rsquo;impact carbone de ces derni&egrave;res a estim&eacute; La Coop&eacute;ration Agricole Nutrition animale le 4 novembre. Ce maillon de la chaine alimentaire pourrait pourtant permettre une &eacute;conomie de 1,4 Mt &eacute;quivalent carbone. L&rsquo;organisation ouvre donc deux chantiers.

<h3>La Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale travaille sur deux axes</h3>

Le p&ocirc;le Nutrition animale de la Coop&eacute;ration agricole vient de lancer une &eacute;tude de faisabilit&eacute; pour identifier des valorisations du soja non d&eacute;forestant par des cr&eacute;dits carbone. Il faut&nbsp; mettre d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute; de la balance les 20 &agrave; 70 M&euro; de surco&ucirc;ts d&rsquo;une telle modification de l'approvisionnement pour les fili&egrave;res fran&ccedil;aises, chiffr&eacute;s par le C&eacute;r&eacute;opa pour Duralim. Sur l&rsquo;autre plateau se trouvent les r&eacute;ductions potentielles. &laquo;&nbsp;Les r&eacute;sultats de cette &eacute;tude de faisabilit&eacute; devraient &ecirc;tre connus au premier semestre 2021&nbsp;&raquo;, estime Val&eacute;rie Bris, directrice de la Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale.

Par ailleurs, l&rsquo;organisation veut accompagner l&rsquo;int&eacute;gration des donn&eacute;es d&rsquo;&eacute;mission de gaz &agrave; effet de serre dans les outils comme Cap2ER ou GEEP, qui mesurent l&rsquo;impact carbone des fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage. Pour l&rsquo;instant ces outils affectent une valeur standard &agrave; l&rsquo;aliment qui repr&eacute;sente pourtant 60 &agrave; 70% de l&rsquo;impact carbone d&rsquo;un animal d&rsquo;&eacute;levage sachant que les mati&egrave;res premi&egrave;res p&egrave;sent 80% de l&rsquo;impact carbone de l&rsquo;aliment. &laquo;&nbsp;Nous voulons aller travailler main dans la main avec les fili&egrave;res d&rsquo;&eacute;levage pour que les potentielles am&eacute;lioration via l&rsquo;aliment soient reconnues et b&eacute;n&eacute;ficient &agrave; l&rsquo;&eacute;leveur&nbsp;&raquo; r&eacute;sume Jean-Luc Cade, pr&eacute;sident de Coop&eacute;ration agricole Nutrition animale. Plusieurs outils sont d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; disponibles pour affiner les valeurs comme la base GLFI d&eacute;ploy&eacute;e par la Fefac au niveau europ&eacute;en.

<a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/les-prix-des-matieres-premieres-grimpent-pour-la-nutrition-animale-depuis-la-recolte" target="_blank" title="Les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res grimpent pour la nutrition animale depuis la r&eacute;colte">Lire aussi : Les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res grimpent pour la nutrition animale depuis la r&eacute;colte</a>

<a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/nutrition-animale-leurope-flanche-en-2020" target="_blank" title="Nutrition animale, l&rsquo;Europe flanche en 2020">Lire aussi : Nutrition animale, l&rsquo;Europe flanche en 2020</a>

La Nutrition Animale veut être reconnue pour ses efforts de décarbonation. La Coopération Agricole Nutrition animale estime à 1,4 Mt équivalent carbone sa possible contribution. Encore faut-il que ses efforts soient valorisés pour ne pas pénaliser sa compétitivité.

Nutrition animale : 1,4 Mt équivalent carbone économisables selon la Coopération agricole

S&egrave;che et chaude, 2020 a mis &agrave; rude &eacute;preuve les cultures. Pourtant le ma&iuml;s ne s&rsquo;en sort pas si mal. En moyenne nationale, les rendements sont corrects, &agrave; 11,9 tonnes de MS, contre 12,4 t pour la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es (donn&eacute;es Agreste-Arvalis). &laquo;&nbsp;C&rsquo;est meilleur que ce qu&rsquo;on pensait au 1er ao&ucirc;t, reconnait Michel Moquet, sp&eacute;cialiste du ma&iuml;s fourrage pour Arvalis. Moins de temp&eacute;ratures tr&egrave;s hautes et un retour des pluies sur la deuxi&egrave;me quinzaine d&rsquo;ao&ucirc;t ont limit&eacute; la casse&nbsp;&raquo;.

N&eacute;anmoins, il y a une grande variabilit&eacute; entre r&eacute;gions, de 5 &agrave; 6 tonnes de MS &agrave; 18/20 tonnes, avec une fracture Ouest/Est. La bordure maritime Ouest et Nord a &eacute;t&eacute; relativement &eacute;pargn&eacute;e par les stress hydriques et les rendements y sont corrects. Alors que le d&eacute;ficit hydrique autour de la floraison a &eacute;t&eacute; plus marqu&eacute; dans le Centre et le Nord-Est, avec un impact fort sur le nombre de grains et une tr&egrave;s forte h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de rendement. Comme il n&rsquo;y a pas eu de retour significatif des pluies en ao&ucirc;t et septembre, le remplissage des grains a &eacute;t&eacute; moins bon, alors que le taux de mati&egrave;re s&egrave;che a progress&eacute; rapidement, plut&ocirc;t par dessication que maturation physiologique.

Arvalis a chiffr&eacute; les variations de rendement par rapport &agrave; 2019 &agrave; -17% en Rh&ocirc;ne Alpes, -14% en Bourgogne Franche Comt&eacute;, -5% en basse-Normandie mais +1% en Bretagne et +4% dans les Pays de la Loire.

<h2 class="fieldlq1918c">Un cru correct &agrave; l'Ouest, tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne du Centre &agrave; l'Est</h2>

En terme de valeur alimentaire, le cru 2020 s&rsquo;en sort aussi plut&ocirc;t mieux que ce que l&rsquo;on craignait mais toujours avec de fortes disparit&eacute;s r&eacute;gionales. &laquo;&nbsp;L&rsquo;ensilage 2020 est tr&egrave;s proche de celui de l&rsquo;an dernier, il y a juste un peu moins d&rsquo;amidon&nbsp;&raquo;, synth&eacute;tise Hugues Chauveau Arvalis a chiffr&eacute; les variations de rendement par rapport &agrave; 2019 &agrave; -17% en Rh&ocirc;ne Alpes, -14% en Bourgogne Franche Comt&eacute;, -5% en basse-Normandie mais +1% en Bretagne et +4% dans les Pays de la Loire.

, ing&eacute;nieur valorisation des fourrages chez Arvalis. Les r&eacute;coltes se sont pass&eacute;es dans de bonnes conditions. &laquo;&nbsp;On arrive &agrave; une moyenne nationale de 33,5% de mati&egrave;re s&egrave;che, d&eacute;taille l&rsquo;ing&eacute;nieur. Mais dans 37% des chantiers, le ma&iuml;s avait une teneur sup&eacute;rieure &agrave; 35%. C&rsquo;&eacute;tait souvent le cas dans le Centre et l&rsquo;Est. Ces plantes dess&eacute;ch&eacute;es donnent des silos difficiles &agrave; tasser, donc &agrave; conserver&nbsp;&raquo;.

Si la teneur en MAT est &eacute;quivalente &agrave; celle de 2019, en moyenne 7,5%, elle est influenc&eacute;e par un effet rendement. &laquo;&nbsp;Un bon rendement a tendance &agrave; diluer le taux de mati&egrave;res azot&eacute;es, explique Hugues Chauveau. Dans la zone &laquo;&nbsp;bord de Manche&nbsp;&raquo;, les rendements sont plut&ocirc;t &eacute;lev&eacute;s mais le taux MAT est &agrave; 7%. Dans le Centre et l&rsquo;Est, les rendements sont moins bons mais les MAT sont sup&eacute;rieures d&rsquo;un point&nbsp;&raquo;.

<h2 class="fieldlq1918c">Moins riches en amidon mais plus digestibles</h2>

Comme la floraison a eu lieu &agrave; une p&eacute;riode s&egrave;che, les ma&iuml;s sont moins riches en amidon, 28,3% contre 30% en 2019. &laquo;&nbsp;Mais la digestibilit&eacute; est plut&ocirc;t bonne avec 53% dNDF. Les dates de r&eacute;colte pr&eacute;coces ont permis des ma&iuml;s moins lignifi&eacute;s donc plus digestibles, explique Hugues Chauveau. Cette ann&eacute;e a encore montr&eacute; que des ma&iuml;s stress&eacute;s lignifient moins. Il y a certes moins de rendement mais une meilleure digestibilit&eacute; des fibres&nbsp;&raquo;.

Rendu auge, cela donne un ma&iuml;s avec une valeur moyenne de 0,91 UFL/kg MS, soit 0,01 de moins qu&rsquo;en 2019. &laquo;Cette moyenne cache une forte h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute;, pr&eacute;vient Hugues Chauveau. Il y a quand m&ecirc;me un tiers des ma&iuml;s &agrave; moins de 0,9 UFL. Dans certains secteurs du Centre et de l&rsquo;Est, la baisse de rendement et de qualit&eacute; aboutit &agrave; une production d&rsquo;UFL par hectare divis&eacute; par deux &raquo;.

En sortie de silo, les &eacute;leveurs devront faire avec des ma&iuml;s moins riches en &eacute;nergie et plus encombrants. &laquo;&nbsp;Pour une ration avec 12 kg MS d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, &ccedil;a repr&eacute;sente 0,23 UFL de moins par jour, soit &frac12; kilo de lait perdu&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient l&rsquo;ing&eacute;nieur. L&rsquo;ajustement de la compl&eacute;mentation sera crucial.

<div alt="rendement ma&iuml;s" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="eeb3a119-646c-4ca9-8326-a7d3e820b776" title="rendement ma&iuml;s" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/lait/sites/lait/files/tableau%20ma%C3%AEs.png" alt="rendement ma&iuml;s" typeof="foaf:Image" /></div>
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2020 aura été une année culturale difficile. D'après le bilan de campagne dressé par Arvalis mi-novembre, à l’Ouest, le maïs s’en sort plutôt bien. La situation est moins positive à l’Est de la France.

Arvalis: Bilan contrasté pour la récolte de maïs fourrage 2020

L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste favorable aux &eacute;leveurs, avec une offre saisonni&egrave;re qui se r&eacute;tracte et une faible pression de l&rsquo;import. La consommation est peu soutenue, mais les conditions sont r&eacute;unies pour une bonne tenue des prix dans les bons agneaux, notamment pour ceux sous signe de qualit&eacute;. En brebis, le commerce est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des tarifs stables dans les bonnes brebis. La demande est peu soutenue dans les ordinaires.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: L&rsquo;offre sera plus &eacute;toff&eacute;e ce qui devrait permettre aux acheteurs de corriger la flamb&eacute;e des prix de cette semaine sur certains march&eacute;s. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Les agneaux restent bien valorisés

Ovin : analyse commerciale sem 46-2020

Veaux&nbsp;: M&ecirc;me si l&rsquo;offre tend &agrave; reculer, elle demeure largement suffisante pour les besoins d&rsquo;un march&eacute; qui ne retrouvera pas d&rsquo;&eacute;quilibre avant le printemps.&nbsp; Les int&eacute;grateurs ont r&eacute;duit leurs mises en place en profitant de cette semaine &eacute;court&eacute;e du 11 novembre. Cela n&rsquo;a pas d&rsquo;impact sur des tarifs d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s bas dans les Holsteins, Normands ou Montb&eacute;liards convenables, mais cela renforce les exp&eacute;ditions sur le march&eacute; espagnol, et des reports dans les fermes. De nombreux veaux ne trouvent pas preneurs. La tendance reste lourde dans les crois&eacute;s avec une qualit&eacute; qui ne correspond pas aux besoins du march&eacute;. Seuls, les sujets de bonne conformation U restent correctement valoris&eacute;s.Veaux de boucherie&nbsp;: Cette seconde vague de confinement laisse une partie de la RHF ouverte notamment dans les cantines, et contrairement au mois de mars, on n&rsquo;observe pas d&rsquo;afflux massif de veau hollandais sur notre march&eacute;. L&rsquo;ensemble de la production a r&eacute;duit sa production ce qui permet de tenir un certain &eacute;quilibre malgr&eacute; le recul de la demande. Les tarifs ont retrouv&eacute; des niveaux de r&eacute;mun&eacute;ration convenables et en corr&eacute;lation avec les co&ucirc;ts de production.&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;: La demande restera limit&eacute;e alors que les volumes seront plus importants en compensation de cette semaine. Le commerce sera tr&egrave;s difficile. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de race &agrave; viande&nbsp;: La progression de l&rsquo;offre va permettre aux acheteurs de mettre la pression sur les prix. &nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande devrait permettre de tenir les prix malgr&eacute; une r&eacute;duction des volumes d&rsquo;abattage. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Recul des mises en place pour les vacances de Pâques

Veau : analyse commerciale sem 46-2020

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: Le commerce des broutards a &eacute;t&eacute; fortement perturb&eacute; en d&eacute;but de semaine par le f&eacute;ri&eacute; du 11 novembre. N&eacute;anmoins, cette modestie de l&rsquo;offre ne permet pas aux &eacute;leveurs de relever la t&ecirc;te, dans un commerce export compl&egrave;tement scl&eacute;ros&eacute;. Les cl&eacute;s du commerce restent les m&ecirc;mes depuis des semaines, avec des flux convenable vers le march&eacute; italien, mais des prix toujours tr&egrave;s bas en lien avec le commerce de la viande. Les bons Charolais ou Limousins pr&eacute;par&eacute;s pour une pluralit&eacute; de march&eacute; (vaccin&eacute;s 4/8 &agrave; plus de 60 jours) trouvent preneurs, mais la vente est souvent partielle dans les autres cat&eacute;gories de m&acirc;les. Dans les femelles, l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande reste en revanche tr&egrave;s favorable, avec des tarifs qui restent &agrave; des niveaux tr&egrave;s convenables dans les bonnes Charolaises ou Limousines pr&eacute;par&eacute;es pour le march&eacute; italien. Les bonnes non vaccin&eacute;es trouvent &eacute;galement preneur, m&ecirc;me si les niveaux de prix sont inf&eacute;rieurs. Les exp&eacute;ditions sur l&rsquo;Espagne sont r&eacute;duites ce qui engendre un commerce plus compliqu&eacute; dans les ordinaires.&nbsp; En bovins maigres + 18 mois&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste convenable dans les animaux lourds et bien conform&eacute;s qui restent recherch&eacute;s de la part des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s. Les transactions sont plus calmes, mais avec des tarifs stables pour la grande majorit&eacute; du cheptel de moyenne qualit&eacute;. Le b&eacute;tail bas de gamme est en revanche malmen&eacute; ou trouve preneur pour des tarifs tr&egrave;s bas.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: Les volumes seront plus &eacute;toff&eacute;s, pour une demande qui restera impact&eacute;e par la faiblesse des tarifs des jeunes bovins. &nbsp;&nbsp;Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande restera cibl&eacute;e sur le bon maigre avec des cours stables. &nbsp;

Semaine perturbée par le 11 novembre

Bovins maigres : analyse commerciale sem 46-2020

Bovins races allaitantes&nbsp;: Sur les march&eacute;s, le recul du nombre d&rsquo;animaux mis &agrave; l&rsquo;engraissement permet un assez bon &eacute;quilibre commercial dans les animaux de race &agrave; viande, malgr&eacute; une demande r&eacute;duite et impact&eacute;e par les cons&eacute;quences du Covid 19. Avec le f&eacute;ri&eacute; du 11 novembre, les abattoirs ont r&eacute;duit leur niveau d&rsquo;activit&eacute;. Le commerce est calme, mais les tarifs se maintiennent dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Aubracs, Limousines ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Dans ces derni&egrave;res, la gamme de prix reste n&eacute;anmoins tr&egrave;s large en fonction des abatteurs. Les allaitantes de choix secondaire et les crois&eacute;es se maintiennent avec plus de difficult&eacute; avec un tri plus s&eacute;v&egrave;re. L&rsquo;entr&eacute;e de gamme subit la pression ressentie dans les laiti&egrave;res.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les industriels restent confront&eacute;s &agrave; des disponibilit&eacute;s abondantes et un manque de finition. Pour de nombreux &eacute;leveurs, la priorit&eacute; est le lait et non la viande, notamment dans les grosses unit&eacute;s avec des robots. La tendance reste pesante y compris dans les bonnes vaches viand&eacute;es. La pression et le tri dans les abattoirs restent marqu&eacute;s sur les animaux P1 ou P2. La fermeture d&rsquo;une partie de la RHF fait plonger les prix des laiti&egrave;res en Allemagne.&nbsp;Jeunes bovins &ndash; Toujours pas de lumi&egrave;re au bout du tunnel, avec une ambiance qui reste d&eacute;pressive sur l&rsquo;ensemble des places europ&eacute;ennes. Y aura-t-il une am&eacute;lioration pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, sur un march&eacute; italien compl&egrave;tement scl&eacute;ros&eacute; ?&nbsp; Dans ce marasme, les prix peinent &agrave; se maintenir dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine avec des industriels qui n&eacute;anmoins ont fait le choix de ne pas accentuer la d&eacute;tresse des &eacute;leveurs.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins races allaitantes&nbsp;: La demande restera r&eacute;serv&eacute;e dans le domaine des races &agrave; viande, mais les tarifs pratiqu&eacute;s ne devraient pas trop &eacute;voluer. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Bovins races laiti&egrave;res&nbsp;: La tendance restera baissi&egrave;re. &nbsp;&nbsp;Jeunes bovins&nbsp;: Le commerce sera tr&egrave;s compliqu&eacute; avec des tarifs difficilement reconduits. &nbsp;

Les laitières restent malmenées

Bovin de boucherie : analyse commerciale sem 46-2020

Cette fin d&rsquo;ann&eacute;e sera une nouvelle fois anim&eacute;e par les traditionnels concours d&rsquo;animaux de boucherie. Mais les contraintes covid font que ces f&ecirc;tes destin&eacute;es &agrave; promouvoir la viande haute de gamme se feront essentiellement &agrave; huis clos et entre professionnels. Le public et les &eacute;leveurs ne pourront d&eacute;ambuler sur les foirails pour admirer ces beaux sp&eacute;cimens. Le but premier de ces concours &eacute;tant la valorisation de la viande haut de gamme, les responsables se concentrent sur l&rsquo;essentiel (plus de discours, ni de repas festif, bar et surtout pas de public). Les &eacute;leveurs affinent la pr&eacute;paration de leurs championnes. Achet&eacute;s environ trois semaines avant les f&ecirc;tes pour une bonne maturation, ces bovins d&rsquo;exception devraient offrir des viandes succulentes pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e. La grande inconnue r&eacute;side dans le positionnement des grands distributeurs vis-&agrave;-vis de ces animaux de concours. Chacun attend un assouplissement des mesures covid pour accro&icirc;tre le flux de consommateur dans les magasins. Avec une politique de plus en plus affin&eacute;e sur la qualit&eacute; des produits et le renforcement du lien avec les &eacute;leveurs, ces derniers souhaitent que la demande soit au rendez-vous. De leur c&ocirc;t&eacute;, la boucherie traditionnelle restera un animateur privil&eacute;gi&eacute; des ventes, m&ecirc;me si le gros des volumes va vers les GMS. Un certain nombre de manifestations sont annul&eacute;es (Parthenay (79), Torigny les Villes (50), Montmarault (03), Saint Yrieix la Perche (87), mais des plaques &laquo;&nbsp;S&eacute;lection de qualit&eacute; bouch&egrave;re&raquo; seront remises aux &eacute;leveurs. Les concours de Cholet (49),&nbsp;Charolles (71) d&eacute;localis&eacute; sur le foirail Saint-Christophe en Brionnais, Evron (53), Arras (62),&nbsp;Rabastens-de-Bigorre (65), Landivisiau (29) ou Laissac (12), restent programm&eacute;s au plus grand soulagement des &eacute;leveurs.&nbsp;De nombreuses promotions de viande sont en cours dans les magasins, avec des tarifs attractifs pour les consommateurs. Avec le reconfinement partiel, les m&eacute;nages vont vers des achats plaisir pour les longs week-ends, mais cela est malheureusement insuffisant pour compenser l&rsquo;absence de d&eacute;bouch&eacute; de la restauration. Le souci vient toujours dans la vente des pi&egrave;ces nobles avec des stocks qui demeurent importants dans les abattoirs. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne est &eacute;galement observ&eacute; dans les viandes Bio, malgr&eacute; la mont&eacute;e en puissance de ces gammes de produits.Les produits transform&eacute;s (hach&eacute;s) restent la base de la consommation de viande bovine en France et si la majorit&eacute; est de la viande fra&icirc;che d&rsquo;origine fran&ccedil;aise, les &eacute;changes intra-europ&eacute;ens montrent encore une part non n&eacute;gligeable de produits import&eacute;s.&nbsp;

Des concours pour Noël

Bovin : conjoncture sem 46-2020

Le compte &agrave; rebours est enclench&eacute;. D&rsquo;ici &agrave; 2025, la France s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; r&eacute;duire de 50% l&rsquo;usage des produits phytosanitaires, comparativement &agrave; 2008, ann&eacute;e de lancement du premier Plan Ecophyto. L&rsquo;Europe pousse &agrave; la roue. Dans le cadre de sa Strat&eacute;gie Biodiversit&eacute;, la Commission europ&eacute;enne s&rsquo;est fix&eacute;e pour objectif de r&eacute;duire de 50% d&rsquo;ici &agrave; 2030 l&rsquo;utilisation et la nocivit&eacute; des pesticides.Si la sobri&eacute;t&eacute; phytosanitaire embrasse de tr&egrave;s nombreuses pistes (s&eacute;lection vari&eacute;tale, diversification des assolements, alternatives m&eacute;caniques...), le recours &agrave; des macro-organismes (n&eacute;matodes, insectes, invert&eacute;br&eacute;s, vert&eacute;br&eacute;s&hellip;), &agrave; des micro-organismes (bact&eacute;ries, levures, champignons, virus&hellip;), &agrave; des m&eacute;diateurs chimiques (kairomones et ph&eacute;romones) ou encore &agrave; des substances d&rsquo;origine naturelle (v&eacute;g&eacute;tale, animale, min&eacute;rale), autrement dit au biocontr&ocirc;le, s&rsquo;av&egrave;re indispensable. Probl&egrave;me&nbsp;: l&rsquo;offre est encore restreinte et la sensibilisation des agriculteurs largement perfectible.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Accro&icirc;tre l&rsquo;offre</h1>L&rsquo;un des axes de la Strat&eacute;gie nationale de d&eacute;ploiement du biocontr&ocirc;le va consister &agrave; soutenir la recherche et l&rsquo;exp&eacute;rimentation de nouvelles solutions, dans le but d&rsquo;&eacute;toffer le catalogue. Actuellement, celui-ci 40% des usages, toutes cibles confondues (herbicides, fongicides insecticides). L&rsquo;objectif est d&rsquo;atteindre les 60% d&rsquo;ici &agrave; 2025. Pour y parvenir, le plan porte un dispositif d&rsquo;accompagnement des TPE / PME port&eacute; par la Banque publique d&rsquo;investissement et dot&eacute; d&rsquo;un budget d&rsquo;un million d&rsquo;euros. En filigrane, le Plan souhaite voir &eacute;merger sur le territoire national des outils de productionLes entreprises b&eacute;n&eacute;ficieront d&rsquo;autres formes de soutien, en mati&egrave;re de recherche de financement et de demande d&rsquo;autorisation de mise sur le march&eacute;. A ce sujet, Paris compte aussi &oelig;uvrer aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne pour proposer des simplifications en mati&egrave;re de mise sur le march&eacute;.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Accro&icirc;tre la diffusion</h1>Pour d&eacute;jouer la m&eacute;connaissance qui peut entourer ces solutions novatrices, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture cible un certain nombre d&rsquo;actions en direction des utilisateurs&nbsp;: renforcer la formation initiale et le Certiphyto, d&eacute;velopper les formations continues, accompagner la prise de risque due &agrave; la r&eacute;duction des produits phytosanitaires et l&rsquo;utilisation des solutions de biocontr&ocirc;le. A compter de 2021, le biocontr&ocirc;le trouvera ainsi avec la mise en place du conseil strat&eacute;gique &agrave; l&rsquo;utilisation de produits phytopharmaceutiques ind&eacute;pendant de la vente, un faire-valoir tout trouv&eacute;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/phytos-la-separation-de-la-vente-et-du-conseil-effective-au-1er-janvier-2021" target="_blank" title="">Phytos : la s&eacute;paration de la vente et du conseil effective au 1er janvier 2021</a>
</aside>
<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Apr&egrave;s une progression de 24 % en 2018, l&rsquo;utilisation des produits de biocontr&ocirc;le a enregistr&eacute; une hausse des ventes de 8,5% en 2019, selon IBMA France, l&rsquo;association fran&ccedil;aise des producteurs de produits de biocontr&ocirc;le. L&rsquo;association, qui compte 42 membres, repr&eacute;sente 90 % du march&eacute; du biocontr&ocirc;le en France. Le chiffre d&rsquo;affaires atteint ainsi 217 millions d&rsquo;euros, faisant la part belle aux substances naturelles (65 %), devant les m&eacute;diateurs chimiques (16 %), le macro-organismes (10 %) et les micro-organismes (9 %). Les insecticides concentrent 41% des ventes, devant les fongicides (39%), les herbicides (14%) et les anti-limaces (5%).
</aside>

Le ministère de l’Agriculture entend lever les freins au déploiement des solutions de biocontrôle, en soutenant la recherche, en simplifiant la réglementation et en facilitant leur appropriation par les agriculteurs. La mise en place du conseil stratégique le 1er janvier 2021 devrait y contribuer.

Le biocontrôle a son plan

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/2/0/3560242-1-fre-FR/82ea87f24571-maisnov2020-png" alt="" height="595" width="941" /><figcaption>Graphique Ma&iuml;s novembre 2020</figcaption></figure>

</div>
<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>Les prix des ma&iuml;s fran&ccedil;ais ont d&eacute;j&agrave; bien mont&eacute; et doivent rester comp&eacute;titifs pour maintenir leur demande &agrave; l&rsquo;export vers l&rsquo;UE </td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>La hausse des prix pourrait reprendre quand il n&rsquo;y aura plus de disponibilit&eacute;s dans les pays de la mer Noire et si le d&eacute;ficit hydrique persiste en Am&eacute;rique du Sud </td> </tr> </table> </div> 
<h2>Les prix fran&ccedil;ais ont continu&eacute; leur hausse</h2>Les prix de la r&eacute;colte 2021 ont une nouvelle fois augment&eacute; sur un mois, de 10 &euro;/t environ. Le ma&iuml;s fob Rhin atteint ainsi 203 &euro;/t le 13 novembre (base juillet, &eacute;ch&eacute;ance janvier/juin 2021) et le ma&iuml;s fob Atlantique s&rsquo;est rench&eacute;ri &agrave; 198,25 &euro;/t (base juillet, &eacute;ch&eacute;ance janvier/mars 2021). Les prix fran&ccedil;ais ont &eacute;t&eacute; entrain&eacute;s par le fort rench&eacute;rissement des prix ukrainiens. Il faut y voir l&rsquo;int&eacute;gration par le march&eacute; des mauvais r&eacute;sultats de r&eacute;colte dans ce pays. Les ma&iuml;s fran&ccedil;ais se sont cependant rench&eacute;ris plus mod&eacute;r&eacute;ment que les ma&iuml;s de la zone mer Noire, et ont donc gagn&eacute; en comp&eacute;titivit&eacute;. <h2>Le bilan mondial de ma&iuml;s 2020/21 continue l&rsquo;all&egrave;gement amorc&eacute; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente et les ma&iuml;s US vont devoir satisfaire la demande mondiale </h2>En cette mi-novembre, les r&eacute;coltes de ma&iuml;s grains entraient dans leur phase terminale dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Nord. Comme pr&eacute;vu, la r&eacute;colte ukrainienne s&rsquo;av&egrave;re d&eacute;cevante (aux environs de 30 millions de tonnes). C&rsquo;est &eacute;galement le cas dans l&rsquo;UE, avec des rendements bas en France, Roumanie et Bulgarie. De son c&ocirc;t&eacute;, la r&eacute;colte aux Etats-Unis devrait s&rsquo;&eacute;tablir entre 365 et 375 millions de tonnes, un niveau correct mais n&eacute;anmoins un peu bas au regard des bonnes conditions de croissance qui pr&eacute;valaient au milieu de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les regards sont maintenant tourn&eacute;s vers l&rsquo;Am&eacute;rique du Sud, et notamment l&rsquo;Argentine, o&ugrave; les craintes de stress hydrique sont pr&eacute;gnantes, &agrave; cause du ph&eacute;nom&egrave;ne La Ni&ntilde;a. C&rsquo;est dans ce contexte de productions amoindries que d&eacute;bute la campagne 2020/21 de ma&iuml;s. C&ocirc;t&eacute; demande, des inflexions devraient &ecirc;tre observ&eacute;es dans le secteur de la consommation animale et de l&rsquo;&eacute;thanol aux Etats-Unis et dans l&rsquo;UE, cons&eacute;quences de la crise sanitaire et &eacute;conomique actuelle. N&eacute;anmoins, la demande animale au Proche-Orient et en Asie, et surtout en Chine, reste soutenue. Avec des exportations depuis l&rsquo;Ukraine mais aussi probablement depuis l&rsquo;Argentine qui s&rsquo;annoncent limit&eacute;es, les Etats-Unis vont avoir fort &agrave; faire pour satisfaire la demande mondiale. Le niveau d&rsquo;exportations US pourrait atteindre un niveau record (plus de 65 millions de tonnes). Au final, le bilan mondial devrait de nouveau perdre des stocks sur cette campagne 2020/21.<h2>Le bilan UE 2020/21 s&rsquo;annonce fragile sur fond d&rsquo;importations en provenance des pays tiers tr&egrave;s limit&eacute;es </h2>L&rsquo;UE va devoir rationner ses importations en provenance des pays tiers, surtout en provenance d&rsquo;Ukraine puisque la r&eacute;colte de cette derni&egrave;re ne va pas permettre d&rsquo;exporter les niveaux habituels (9,2 millions de tonnes attendus vers l&rsquo;UE contre 11,1 millions tonnes la campagne pr&eacute;c&eacute;dente). Le Br&eacute;sil, la Serbie et le Canada pourraient augmenter leurs exports vers l&rsquo;UE, mais cela ne suffira pas pour compenser la baisse ukrainienne. Pour pallier ce manque de disponibilit&eacute;s, le ma&iuml;s devrait continuer &agrave; perdre de la demande animale au sein de l&rsquo;UE, au profit des autres c&eacute;r&eacute;ales. Ce mouvement est d&eacute;j&agrave; enclench&eacute; car hausse r&eacute;cente des prix du ma&iuml;s a &eacute;t&eacute; plus forte que celle du bl&eacute; et de l&rsquo;orge ces derni&egrave;re semaines. Dans ce contexte d&rsquo;importations attendues en baisse en provenance des pays tiers et de mauvaises r&eacute;coltes en Bulgarie et Roumanie, les ma&iuml;s fran&ccedil;ais devraient &ecirc;tre tr&egrave;s demand&eacute;s, notamment vers l&rsquo;Espagne, le Benelux et l&rsquo;Allemagne. En effet, les ma&iuml;s fran&ccedil;ais s&rsquo;av&egrave;rent comp&eacute;titifs. En outre, malgr&eacute; de mauvais rendements, la r&eacute;colte fran&ccedil;aise s&rsquo;affiche en hausse (&agrave; 13,8 millions de tonnes, ma&iuml;s humide compris) par rapport &agrave; 2019 gr&acirc;ce &agrave; un niveau d&rsquo;emblavements &eacute;lev&eacute;. La France pourrait ainsi exporter des niveaux record de ma&iuml;s vers la Belgique et l&rsquo;Allemagne notamment. La Hongrie, gr&acirc;ce &agrave; sa bonne r&eacute;colte, devrait &ecirc;tre bien sollicit&eacute;e &eacute;galement vers l&rsquo;Allemagne mais surtout vers l&rsquo;Italie. La Pologne, mais aussi la Croatie, l&rsquo;Autriche et la Slovaquie devraient &eacute;galement jouer un r&ocirc;le important dans les exportations au sein de l&rsquo;UE. Au final, l&rsquo;UE devrait terminer la campagne 2020/21 dans une situation tout juste &eacute;quilibr&eacute;e. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Les prix des ma&iuml;s fran&ccedil;ais, d&eacute;j&agrave; comp&eacute;titifs par rapport aux ma&iuml;s de la zone mer Noire, devraient rester fermes. Ils pourraient m&ecirc;me monter si les ma&iuml;s ukrainiens repartent &agrave; la hausse. </li>

Les maïs français sont compétitifs et les prix devraient rester fermes dans le sillage des maïs ukrainiens

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Les maïs français vont être bien sollicités au sein de l’UE

Dans le contexte de la crise de la Covid-19 et de ce second confinement, <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-ventes-de-lanaud-passent-lheure-du-100-numerique">la race Limousine a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;organiser une nouvelle fois une vente aux ench&egrave;res enti&egrave;rement en ligne</a>. Disponible sur tous les supports num&eacute;rique (ordinateurs, tablettes et smartphones), ce dispositif permettra aux acheteurs fran&ccedil;ais comme internationaux d&rsquo;ench&eacute;rie &agrave; distance pour chaque reproducteur, avec un ordre de passage et dans un temps imparti, pour une vente d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;e qui se d&eacute;roulera exactement comme<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/chiffre/top-price-lanaud"> les ventes habituelles propos&eacute;es dans le ring</a>. La 1&egrave;re vente aux ench&egrave;res de la campagne 2020-2021 se d&eacute;roulera le mercredi 18 novembre pour les &laquo; Espoirs &raquo; et le jeudi 19 novembre pour les &laquo; RJ &raquo;.

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<h3>154 jeunes taureaux seront propos&eacute;s &agrave; la vente</h3>

<a href="https://www.interlim.com/">Dans cette premi&egrave;re s&eacute;rie quasiment la moiti&eacute; des veaux ont obtenu la qualification &laquo; RJ &raquo;</a>. &laquo;&nbsp;Ce sont 154 jeunes taureaux qui seront propos&eacute;s &agrave; la vente (70 RJ, 80 Espoirs et 4 Non Qualifi&eacute;s) et proviennent de 121 &eacute;levages issus de 36 d&eacute;partements. Avec 22 jeunes taureaux les &eacute;leveurs haut-viennois sont les plus repr&eacute;sent&eacute;s devant les aveyronnais et les corr&eacute;ziens (18 animaux chacun). Cette s&eacute;rie est compos&eacute;e dans sa tr&egrave;s grande majorit&eacute; d&rsquo;animaux de type mixte avec, toutefois, quelques-uns plus pr&eacute;coces et d&rsquo;autres plus tardifs, comme &agrave; l&rsquo;accoutum&eacute;e, un large choix de lign&eacute;es &eacute;tant ainsi propos&eacute;&nbsp;&raquo;, apprend-on dans un communiqu&eacute; de presse de la station de Lanaud.

Un tiers des jeunes taureaux propos&eacute;s &agrave; la vente disposent du label g&eacute;nomique qui distingue ceux ayant les meilleures pr&eacute;dispositions g&eacute;nomiques sur leurs qualit&eacute;s maternelles par rapport &agrave; la population Limousine de r&eacute;f&eacute;rence : 8 jeunes taureaux ont &eacute;t&eacute; labellis&eacute;s &laquo; Facilit&eacute; de Naissance &raquo; et &laquo; Aptitude au v&ecirc;lage &raquo;, 20 l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; en &laquo; Facilit&eacute; de Naissance &raquo; et 24 sur &laquo; Aptitude au v&ecirc;lage &raquo;. A noter &eacute;galement, 7 jeunes<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/selectionner-plus-efficacement-des-limousines-sans-cornes"> taureaux g&eacute;n&eacute;tiquement &laquo; sans cornes &raquo; </a>ont &eacute;t&eacute; qualifi&eacute;s et seront propos&eacute;s &agrave; la vente.

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<h3>Une information g&eacute;nomique sur les qualit&eacute;s maternelles des jeunes taureaux</h3>

Par ailleurs, les scores g&eacute;nomiques des jeunes taureaux seront disponibles pour tous les acheteurs. &laquo;&nbsp;Sur la base de ces scores, et pour faciliter leur utilisation, les jeunes reproducteurs les plus remarquables pour leur profil facilit&eacute; de naissance/aptitude au v&ecirc;lage ont &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence. Ils sont identifi&eacute;s sur le catalogue par l&rsquo;estampille &laquo; V&ecirc;lage + &raquo;, compl&eacute;t&eacute;e par l&rsquo;aptitude dominante de l&rsquo;animal. Au total, 52 jeunes taureaux ont ainsi &eacute;t&eacute; labellis&eacute;s.&nbsp;&raquo;

Les nouveaux index g&eacute;nomiques IBOVAL, plus pr&eacute;cis pour les jeunes animaux n&rsquo;ayant pas encore de descendance, sont d&eacute;sormais pr&eacute;sents dans le catalogue, pour chaque jeune taureau propos&eacute; &agrave; la vente.

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Pour en savoir plus&nbsp;:

- Le catalogue avec les indicateurs techniques, photos et commentaires est disponible sur simple demande aupr&egrave;s d&rsquo;Interlim g&eacute;n&eacute;tique servies (t&eacute;l. 05 55 06 46 46). Il est &eacute;galement consultable sur le s<a href="https://www.limousine.org/">ite internet de la limousine</a> ou via <a href="https://www.facebook.com/InterlimGenetiqueService/">la page Facebook Interlim g&eacute;n&eacute;tique Service</a>.

- A la disposition des &eacute;leveurs &eacute;galement, un catalogue technique <a href="https://alavente.interlim.com/">consultable en ligne sur le site de la race</a>, ainsi que les technico-commerciaux de l&rsquo;Union de coop&eacute;ratives G&eacute;n&eacute;tiques Service (t&eacute;l. 05 55 06 46 46 ou interlim@limousine.org).

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La première vente aux enchères de la campagne 2020/2021 de la station nationale de qualification de Lanaud se déroulera 100% sur internet via un site d’enchères en ligne dédié, le mercredi 18 novembre pour les « Espoirs » et le jeudi 19 novembre pour les « RJ ».

Vente 100 % en ligne pour les Limousines de la 1ère série de la campagne 2020-2021 de la station de Lanaud

Install&eacute; en novembre 2018 par le pr&eacute;sident de le R&eacute;publique, le Haut Conseil pour le climat (HCC), compos&eacute; d&rsquo;experts de la science du climat, de l&rsquo;&eacute;conomie, de l&rsquo;agronomie et de la transition &eacute;nerg&eacute;tique, est charg&eacute; d&rsquo;apporter un &eacute;clairage ind&eacute;pendant sur la politique du gouvernement en mati&egrave;re de climat. Chaque ann&eacute;e, il publie un rapport rendant compte du respect de la trajectoire de baisse des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre (GES) et de la s&eacute;questration de carbone. Publi&eacute; en juillet dernier, son rapport 2020 est sans appel&nbsp;: les &eacute;missions de GES ont baiss&eacute; de 0,9% en 2019, loin de l&rsquo;objectif de 1,5% par an sur la p&eacute;riode 2019-2023, inscrit dans la Strat&eacute;gie nationale bas carbone (SNBC). Apr&egrave;s 2023, il faudra viser un taux annuel de r&eacute;duction de 3,2% pour atteindre l&rsquo;objectif de la neutralit&eacute; carbone en 2050. Ce sont les retards accumul&eacute;s dans les secteurs du transport (31% des GES) et du b&acirc;timent (18% des GES), qui p&egrave;sent le plus sur les objectifs finaux. De leur c&ocirc;t&eacute;, les &eacute;missions de l&rsquo;agriculture stagnent et le secteur a ravi au b&acirc;timent la seconde place des secteurs les plus &eacute;metteurs en 2019, avec 19% des &eacute;missions.<h1>S&rsquo;emparer de la Pac</h1>L&rsquo;agriculture n&rsquo;est pas structurellement engag&eacute;e vers la trajectoire bas-carbone, constate le Haut conseil pour le climat. L&rsquo;&eacute;levage et les cultures se partagent les responsabilit&eacute;s, avec respectivement 48% et 41% des &eacute;missions du secteur. En &eacute;levage, ce sont celles de m&eacute;thane (CH4), dues &agrave; la fermentation ent&eacute;rique et aux effluents, au pouvoir de r&eacute;chauffement global 28 fois plus important que celui du C02, qui plombent le bilan. En cultures, c&rsquo;est le protoxyde d&rsquo;azote (N2O), g&eacute;n&eacute;r&eacute; par la fertilisation min&eacute;rale et organique, qui est incrimin&eacute;. Son pouvoir de r&eacute;chauffement global est 265 fois sup&eacute;rieur &agrave; celui du C02.Le Haut conseil pour le climat recommande au secteur agricole de s&rsquo;emparer des effets de levier de la future Pac. La valorisation du stockage de carbone dans les sols, le d&eacute;veloppement d&rsquo;une strat&eacute;gie pour les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, les pratiques agro&eacute;cologiques en &eacute;levage ou encore la modification de l&rsquo;offre des produits alimentaires sont autant d&rsquo;actions r&eacute;alisables dans le cadre europ&eacute;en de la Pac et du Green Deal. Selon le HCC, elles permettraient d&rsquo;engager la France sur la bonne trajectoire &agrave; l&rsquo;horizon 2030, sans compter ses co-b&eacute;n&eacute;fices (biodiversit&eacute;, lutte contre la d&eacute;forestation import&eacute;e, nutrition et sant&eacute; etc.).<h1>Les regards vers l&rsquo;extincteur</h1>Plusieurs des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, que le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; mettre en &oelig;uvre, ciblent pr&eacute;cis&eacute;ment le Plan strat&eacute;gique national, transposition fran&ccedil;aise de la Pac et que la France doit soumettre &agrave; la Commission europ&eacute;enne en 2021. Le gouvernement devra aussi prendre en compte les conclusions du d&eacute;bat ImPACtons, attendues au plus tard le 7 janvier prochain, et qui ne devraient pas d&eacute;juger celles de la Convention citoyenne pour le climat. Il est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; act&eacute; que la Pac 2021-2027 r&eacute;servera entre 20% et 30% des aides directes aux actions environnementales et climatiques. Elles pourraient m&ecirc;me &ecirc;tre assorties d&rsquo;obligations de r&eacute;sultat. Un sujet inflammable.&nbsp;&laquo;&nbsp;Notre maison br&ucirc;le et nous regardons ailleurs&nbsp;&raquo;, disait Jacques Chirac en 2002. D&eacute;sormais, le regard des scientifiques, des citoyens et des responsables politiques converge vers l&rsquo;extincteur. Un autre pr&eacute;sident, am&eacute;ricain celui-l&agrave;, Joe Biden, a promis de rallier l&rsquo;accord de Paris sit&ocirc;t son investiture en janvier 2021, apr&egrave;s que son pr&eacute;d&eacute;cesseur, plut&ocirc;t enclin &agrave; souffler sur les braises, en soit sorti. Et pourtant, selon les pr&eacute;visions de l&rsquo;EIA, l&rsquo;Agence am&eacute;ricaine d&rsquo;information sur l&rsquo;&eacute;nergie, les &Eacute;tats-Unis devraient r&eacute;duire leurs &eacute;missions de C02 de 10% cette ann&eacute;e. Washington, premi&egrave;re de cord&eacute;e&nbsp;climatique ?

Joe Biden, le président américain élu, s’est engagé à réintégrer l’accord de Paris sur le climat dès son investiture. La France ne tient pas la corde en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Transport, bâtiment, agriculture, industrie : tous les secteurs sont à la peine. Le Haut conseil pour le climat recommande à l’agriculture de s’emparer des effets de levier de la future Pac. Une corde raide, sensible mais à saisir.

[Edito] La corde de Paris

&nbsp;<figure style="text-align: center;">
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 <figcaption>conjoncture laiti&egrave;re novembre 2020</figcaption>
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Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde au mois de novembre 2020. Le tournage de cette vidéo a eu lieu le 10 novembre 2020.

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