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Avoir tout ce qui est n&eacute;cessaire &agrave; l&rsquo;hygi&egrave;ne de traite sous la main&nbsp;: lingettes, produits de trempage et de traitement... Les d&eacute;placer facilement. Bref, ne pas perdre de temps &agrave; leur courir apr&egrave;s. Tel est l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t d&rsquo;une servante de salle de traite. La r&eacute;f&eacute;rence en la mati&egrave;re, c&rsquo;est la soci&eacute;t&eacute; Cosnet La G&eacute;e, qui propose deux mod&egrave;les&nbsp;: une servante roulante et une servante suspendue. La premi&egrave;re est plus adapt&eacute;e aux petites salles de traite. Tr&egrave;s maniable, elle permet de d&eacute;placer le mat&eacute;riel d&rsquo;hygi&egrave;ne dans la fosse. La seconde, suspendue sur un rail, convient mieux aux grandes salles de traite, type TPA notamment. Elle permet d&rsquo;avoir le mat&eacute;riel &agrave; hauteur des intervenants sans encombrer le sol pour le nettoyage. La servante roulante est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un seau de 16 litres renforc&eacute; pour les lavettes propres, d&rsquo;un bac inf&eacute;rieur pour les lavettes sales et d&rsquo;un bac &agrave; poign&eacute;e pour les produits d&rsquo;hygi&egrave;ne. Sur la servante suspendue, tous ces &eacute;quipements sont doubl&eacute;s. Toutes deux sont construites avec un ch&acirc;ssis galvanis&eacute;. Elles sont distribu&eacute;es principalement dans des magasins physiques, coop&eacute;ratives et autres Lisa. On les trouve aussi sur quelques sites Internet. Prix&nbsp;: moins de 300 &euro; HT pour la servante roulante&nbsp;; &nbsp;autour de 400 &euro; HT pour la servante suspendue.

<a href="https://www.reussir.fr/lait/des-astuces-pour-la-securite-et-le-confort-en-salle-de-traite" target="_blank" title="Des astuces pour la s&eacute;curit&eacute; et le confort en salle de traite">Lire aussi : Des </a><a href="https://www.reussir.fr/lait/des-astuces-pour-la-securite-et-le-confort-en-salle-de-traite" target="_blank" title="Des astuces pour la s&eacute;curit&eacute; et le confort en salle de traite">astuces pour la s&eacute;curit&eacute; et le confort en sale de traite</a>
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La servante de salle de traite, roulante ou suspendue, permet d’avoir le matériel d’hygiène à portée de main.

La servante de salle de traite pour ne pas perdre de temps

En 2021, le guide de lecture fran&ccedil;ais de l&rsquo;Agriculture biologique, dont le but est de pr&eacute;ciser les vides laiss&eacute;s par le r&egrave;glement bio europ&eacute;en, va &eacute;voluer sur les aspects fertilisations. Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, l&rsquo;Agriculture biologique ne pouvait pas utiliser les effluents organiques provenant d&rsquo;&eacute;levages dits &laquo;&nbsp;industriels&nbsp;&raquo;, sans pour autant qu&rsquo;il y ait une d&eacute;finition de ce type de fermes.Le Comit&eacute; national d&rsquo;agriculture biologique (Cnab) a donc fix&eacute; des seuils qui devraient, sauf retournement de situation de derni&egrave;re minute, entrer en application le 1er janvier prochain. En volaille, la limite est fix&eacute;e &agrave; 60 000 poules en cages. Pour les porcs, elle est de 3000 places pour l&rsquo;engraissement et 900 places pour les truies.Cette limitation pourrait particuli&egrave;rement poser probl&egrave;me aux fabricants d&rsquo;engrais. &laquo;&nbsp;Ce sont principalement ces &eacute;levages qui fournissent les fientes pour la composition des engrais organiques, car ils sont &eacute;quip&eacute;s de s&eacute;choirs et ne disposent pas toujours des surfaces d&rsquo;&eacute;pandages ad&eacute;quates&nbsp;&raquo;, explique Laurent Largant, le directeur du Syndicat professionnel des fabricants ou metteurs en march&eacute; d&rsquo;intrants agricoles (Afaia).L&rsquo;organisme estime qu&rsquo;en 2021, le manque pourrait s&rsquo;&eacute;lever &agrave; 4800 tonnes en azote, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de la fertilisation de 50 000 hectares de c&eacute;r&eacute;ales bio, et 5000 tonnes en phosphore.<h2 class="Standard">R&eacute;flexions autour de syst&egrave;mes autonomes</h2>Pour r&eacute;pondre &agrave; cette possible situation de p&eacute;nurie, les fili&egrave;res grandes cultures bio recherchent des solutions. L&rsquo;une d&rsquo;elles serait de mettre au point des syst&egrave;mes autonomes en fertilisants, tout en limitant l&rsquo;impact sur les rendements. Une qu&ecirc;te du Graal qu&rsquo;a entam&eacute;e la Coordination agrobiologique (Cab) des Pays-de-la-Loire, avec une &eacute;tude qui recense plusieurs solutions test&eacute;es dans la r&eacute;gion.La restitution d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments par les couvert v&eacute;g&eacute;taux est l&rsquo;une des premi&egrave;res pistes explor&eacute;es. Dans une exploitation agricole de Vend&eacute;e, la m&eacute;thode MERCI a permis d&rsquo;estimer cette restitution. Elle se chiffre &agrave; hauteur de 55 kg/ha d&rsquo;azote, 33 kg/ha de phosphate et 170 kg/ha de potassium pour un couvert de radis chinois, phac&eacute;lie, avoine d&rsquo;hiver et tr&egrave;fle incarnat sem&eacute; le 15 septembre et ayant produit 4,4 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che par hectare (t/MS/ha). L&rsquo;&eacute;tude pr&eacute;voit une perte des restitutions d&rsquo;azote de 25% en cas de travail simplifi&eacute; ou de semis direct du fait de la volatilisation.<h2 class="Standard">L&rsquo;herbe ensil&eacute;e comme fertilisant</h2>Technique moins courante que les couverts v&eacute;g&eacute;taux, l&rsquo;&eacute;tude de la Cab a recens&eacute; un test de fertilisation par un &eacute;pandage d&rsquo;herbe r&eacute;colt&eacute;e sur l&rsquo;exploitation c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re. Sur cette structure situ&eacute;e en Mayenne, l&rsquo;agriculteur a fauch&eacute;, pr&eacute;-fan&eacute; et ensil&eacute; les deux premi&egrave;res coupes d&rsquo;herbe &agrave; un stade peu avanc&eacute;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/0/1/3541027-1-fre-FR/d639e3a927db-img-2152-jpg" alt="" height="1632" width="2449" /><figcaption>La prairie comme fertilisant possible pour les grandes cultures bio.</figcaption></figure>

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La troisi&egrave;me coupe de ses 11 hectares de prairie, compos&eacute;e &agrave; 70% de gramin&eacute;es et 30% de tr&egrave;fles, a &eacute;t&eacute; laiss&eacute;e sur place pour fertiliser la parcelle en elle-m&ecirc;me. L&rsquo;ensilage a ensuite &eacute;t&eacute; apport&eacute; le 18 septembre &agrave; hauteur de 10t/ha sur orge, soit autant que la quantit&eacute; de fumier &eacute;pandu sur la deuxi&egrave;me moiti&eacute; de la parcelle d&rsquo;essai.Alors que l&rsquo;&eacute;tude de la Cab est sorti avant la moisson, elle fait tout de m&ecirc;me &eacute;tat d&rsquo;un d&eacute;veloppement &eacute;quivalent de la culture en mai entre les modalit&eacute;s avec fumier et avec herbe. &laquo;&nbsp;Selon les retours de l&rsquo;agriculteur apr&egrave;s r&eacute;colte, le rendement &eacute;tait &eacute;quivalent dans les deux parcelles&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Florent Matouk, l&rsquo;auteur de l&rsquo;&eacute;tude. Sur ma&iuml;s, l&rsquo;agriculteur mayennais a reproduit le m&ecirc;me test mais avec des quantit&eacute;s d&rsquo;herbe l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieures, &agrave; hauteur de 13 &agrave; 14 t/ha.D&rsquo;apr&egrave;s ces r&eacute;sultats, Florent Matouk calcule qu&rsquo;avec un rendement de 8,2 t/MS/ha/an, il faudrait 1,25 hectare de prairie pour fertiliser 1 hectare d&rsquo;orge. En prenant en compte le fermage des surfaces en prairie n&eacute;cessaire, il d&eacute;termine un co&ucirc;t de 26,6&euro;/t d&rsquo;herbe &eacute;pandu, soit 3,75 &euro; par unit&eacute; d&rsquo;azote apport&eacute;.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La situation tendue du march&eacute; des engrais organiques ouvre grand la porte &agrave; l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;innovations produits. C&rsquo;est le cas de l&rsquo;Azopril N13. Comme son nom l&rsquo;indique il contient 13% d&rsquo;azote et entre 25 et 30% de soufre. Son apport d&rsquo;azote rapidement disponible en fait un outil int&eacute;ressant pour la qualit&eacute; et le rendement des cultures de c&eacute;r&eacute;ales bio, notamment en bl&eacute; dur. &laquo; Il va permettre de d&eacute;velopper de nouvelles cultures qu&rsquo;il n&rsquo;&eacute;tait pas possible de faire en bio aujourd&rsquo;hui &raquo;, souligne Laurent Pasquier, le directeur approvisionnement de la Cavac. Un engouement qui n&rsquo;est pourtant pas partag&eacute; par tous : certains fabricants d&rsquo;engrais &eacute;voquent un risque de distorsion de concurrence concernant les mati&egrave;res premi&egrave;res utilis&eacute;es pour la conception de ce produit chinois.
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À partir de janvier 2021, les fabricants d’engrais pourraient être privés d’une partie de leurs approvisionnements en fientes destinées à la fabrication des amendements bio. Cette situation a poussé la Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire à envisager des systèmes de grandes cultures auto-suffisants sur l’aspect fertilisation.

Les grandes cultures bio en quête de nouvelles solutions de fertilisation

Et c&rsquo;est reparti pour un tour. Cette nouvelle vague, celle que l&rsquo;on voyait venir au loin mais que l&rsquo;on a tent&eacute; d&rsquo;ignorer dans la torpeur de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, se fracasse sur toute la France et sur toute l&rsquo;Europe.La faute &ndash; en partie &ndash; aux affres de la m&eacute;t&eacute;o. Apr&egrave;s la douceur estivale qui a perdur&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; la mi-septembre, offrant du r&eacute;pit aux activit&eacute;s en plein air, les pluies et le froid ont fait leur apparition &agrave; la fin du mois. Les trois premi&egrave;res semaines de l&rsquo;automne 2020 sont d&rsquo;ailleurs les plus fra&icirc;ches depuis 1974&nbsp;! R&eacute;sultat&nbsp;: davantage de r&eacute;unions en int&eacute;rieur et moins d&rsquo;a&eacute;ration, et un nouveau pic de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie conduisant au reconfinement.Un deuxi&egrave;me confinement cependant moins strict que le premier, dans un souci d&rsquo;&eacute;viter l&rsquo;effondrement de l&rsquo;&eacute;conomie et les faillites trop nombreuses d&rsquo;entreprises. Mais pour le secteur agricole, la fermeture des restaurants, des salons ou encore des activit&eacute;s de tourisme impactent fortement certaines productions, qui peinent &agrave; se remettre du premier confinement. Il en est ainsi des fili&egrave;res viticoles, cidricoles, brassicoles, piscicoles, pommes de terre, viandes, foie gras, fromages, etc.Heureusement cette fois-ci, les march&eacute;s alimentaires, couverts ou de plein vent, pourront se maintenir. Un soulagement pour la profession, qui avait appel&eacute; de fa&ccedil;on unanime &agrave; leur r&eacute;ouverture au mois de mars.<blockquote class="twitter-tweet"><a href="https://twitter.com/hashtag/COVID19?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#COVID19</a> Continuons &agrave; manger des produits frais fran&ccedil;ais. Toute la cha&icirc;ne alimentaire est pleinement mobilis&eacute;e pour assurer, partout, les approvisionnements. <a href="https://t.co/C8DvV7yY0V">pic.twitter.com/C8DvV7yY0V</a>&mdash; Julien Denormandie (@J_Denormandie) <a href="https://twitter.com/J_Denormandie/status/1321892438089281536?ref_src=twsrc%5Etfw">October 29, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
<h2>Achats massifs de produits de base</h2>Du premier confinement, plusieurs grandes tendances sont &agrave; retenir concernant l&rsquo;&eacute;volution des comportements alimentaires des Fran&ccedil;ais. Les produits de base (farine, p&acirc;tes, riz, &oelig;ufs&hellip;) ont connu une v&eacute;ritable fr&eacute;n&eacute;sie d&rsquo;achats. Un comportement qui a d&rsquo;ailleurs d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; constat&eacute; cette semaine dans certains points de vente. Les steaks hach&eacute;s et les produits surgel&eacute;s ont aussi &eacute;t&eacute; tr&egrave;s pris&eacute;s.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouveau-confinement-nouveau-defi-logistique-pour-la-chaine-alimentaire">Nouveau confinement, nouveau d&eacute;fi logistique pour la cha&icirc;ne alimentaire</a>
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Les produits bio ont &eacute;galement connu une croissance tr&egrave;s dynamique. Mais c&rsquo;est surtout la tendance au &laquo;&nbsp;locavorisme&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire &agrave; la consommation de produits locaux, qui semble &ecirc;tre clairement sortie renforc&eacute;e de cette crise. La vente directe &agrave; la ferme et les drives fermiers ont d'ailleurs connu un grand succ&egrave;s.D&rsquo;apr&egrave;s une enqu&ecirc;te Kantar r&eacute;alis&eacute;e lors du premier confinement, 92% des r&eacute;pondants d&eacute;claraient privil&eacute;gier les produits d&rsquo;origine France et 87% disaient essayer d&rsquo;acheter des produits locaux aussi souvent que possible.D&egrave;s l&rsquo;annonce du reconfinement mercredi soir, des appels au &laquo;&nbsp;patriotisme alimentaire&nbsp;&raquo; ont &eacute;t&eacute; lanc&eacute;s par la profession agricole, aupr&egrave;s des consommateurs, mais aussi des collectivit&eacute;s et des distributeurs, afin de favoriser l&rsquo;origine France. Histoire que ces belles intentions se concr&eacute;tisent en v&eacute;ritables actes d&rsquo;achat, dans un contexte difficile de chute du pouvoir d&rsquo;achat. &nbsp;

[Edito] Le reconfinement instauré en raison de la deuxième vague du Covid-19 s’accompagne d’une relance des appels à consommer français de la part de la profession agricole et agroalimentaire. Mais malgré les bonnes intentions affichées par les consommateurs, le défi reste entier en cette période où le pouvoir d’achat a globalement baissé.

L’alimentation « made in France » à l’épreuve du reconfinement

La D&eacute;p&ecirc;che-Le Petit Meunier&thinsp;: Quelle tendance observez-vous en termes de demandes de vos clients par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, au niveau mati&egrave;res premi&egrave;res et process&thinsp;?

Pierre-Tristan Fleury&thinsp;: Plusieurs grandes tendances se dessinent actuellement dans la BVP. En toile de fond, le principe de naturalit&eacute; et de clean label domine partout avec comme outil pr&eacute;dominant le nutri-score. En meunerie, cela se manifeste par l&rsquo;abandon progressif des correcteurs et du gluten pour s&rsquo;int&eacute;resser davantage &agrave; la qualit&eacute; des bl&eacute;s et &agrave; ce qu&rsquo;ils peuvent apporter comme particularit&eacute;s technologiques sp&eacute;cifiques &agrave; la farine. La place des bl&eacute;s anciens et des l&eacute;gumineuses augmente. On observe le &laquo;&nbsp;retour&nbsp;&raquo; de l&rsquo;usage des graines. R&eacute;glementairement, la diminution du sel dans le pain interpelle, les pouvoirs publics ayant perdu patience sur ce point. Le travail des fermentations est une tendance croissante avec l&rsquo;usage des levains et l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;mergent pour le microbiote. Ces sujets sont naturellement abord&eacute;s dans notre offre de formation. La signature d&rsquo;une convention nationale d&rsquo;objectif avec la caisse nationale d&rsquo;assurance maladie pour quatre ans nourrit la r&eacute;flexion sur la sant&eacute; des boulangers-p&acirc;tissiers. La pulv&eacute;rulence des farines et des enzymes fait d&eacute;bat. Raison pour laquelle nous avons lanc&eacute; des projets de recherches d&eacute;di&eacute;s depuis trois ans et proposons la mesure de l&rsquo;indice de pulv&eacute;rulence des farines et correcteurs ainsi que le contr&ocirc;le des nouvelles machines en BVP.

LD-LPM&thinsp;: Comment les entreprises de transformation des c&eacute;r&eacute;ales peuvent-elles valoriser davantage leurs produits&thinsp;?

P.-T. F.&thinsp;: Il existe une batterie de leviers pour valoriser nos m&eacute;tiers. Les acteurs font preuve d&rsquo;inventivit&eacute; &agrave; tous niveaux. Certains diront que les choses sont plus complexes qu&rsquo;il y a vingt ans. Pour ma part je le vois diff&eacute;remment. Si le pain n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; aussi bon et divers aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est bien parce que nous avons pris conscience de la richesse et du c&ocirc;t&eacute; technologique de nos m&eacute;tiers. Et que nous commen&ccedil;ons, enfin, &agrave; le faire savoir. Il reste un foss&eacute; abyssal entre l&rsquo;image per&ccedil;ue et la r&eacute;alit&eacute; de notre fili&egrave;re. Lorsque je dis que je suis biochimiste et meunier, mon entourage continue de m&rsquo;imaginer assis sur un sac de bl&eacute; au pied des ailles d&rsquo;un moulin. C&rsquo;est dire le travail d&rsquo;explication &agrave; faire pour renvoyer une image de&nbsp;fili&egrave;re moderne, riche, attractive et cr&eacute;atrice d&rsquo;emploi.

LD-LPM&thinsp;: Votre activit&eacute; a-t-elle fait les frais de la pand&eacute;mie de Covid-19&thinsp;? Si oui, dans quelle mesure&thinsp;?

P.-T. F.&thinsp;: Comme pour toutes les entreprises fran&ccedil;aises, la situation sanitaire de notre pays et du monde pr&eacute;occupe. Elle bouscule les habitudes, mais permet aussi de se r&eacute;inventer et stimule l&rsquo;esprit. Un profond regret cependant, elle met malheureusement en exergue l&rsquo;impossibilit&eacute; du monde &agrave; r&eacute;pondre de mani&egrave;re harmonis&eacute;e &agrave; une crise qui touche pourtant tout le monde.

Dirigeant du laboratoire d’essai des matériels et des produits alimentaire (Lempa) basé à Rouen, Pierre-Tristan Fleury nous présente les grandes tendances actuelles en Boulangerie-Viennoiserie-Pâtisserie (BVP).

« Naturalité et clean label dominent partout »

La lutte pr&eacute;ventive s&rsquo;appuie notamment sur la destruction des repousses et des gramin&eacute;es sauvages qui constituent des r&eacute;servoirs &agrave; virus. Ensuite, il est recommand&eacute; d&rsquo;&eacute;viter un <a href="https://www.arvalis-infos.fr/augmenter-la-densite-pour-les-semis-tardifs-@/view-14030-arvarticle.html" target="_blank">semis pr&eacute;coce</a> entra&icirc;nant une plus grande concomitance entre la p&eacute;riode de forte sensibilit&eacute; de la c&eacute;r&eacute;ale et la p&eacute;riode d'activit&eacute; des cicadelles. Mais retarder le semis ne constitue pas toujours une mesure pleinement efficace quand les conditions climatiques de l&rsquo;automne restent longtemps <a href="https://www.arvalis-infos.fr/quels-sont-les-facteurs-favorables-a-cette-maladie-et-a-sa-nuisibilite--@/view-17263-arvarticle.html" target="_blank">favorables &agrave; l'activit&eacute; des insectes</a> sur la parcelle.&nbsp;Un semis tardif n&rsquo;affranchit donc nullement &agrave; la surveillance des cultures &agrave; l&rsquo;automne !<h2>Surveiller pour intervenir en v&eacute;g&eacute;tation</h2>Depuis le retrait des traitements de semences &agrave; base d&rsquo;imidaclopride, la protection insecticide s&rsquo;appuie uniquement sur des traitements en v&eacute;g&eacute;tation. Agissant par contact, ils doivent donc &ecirc;tre positionn&eacute;s en fonction de la pr&eacute;sence des cicadelles et non pas d&rsquo;un stade ou d&rsquo;une date.L&rsquo;observation des insectes dans la parcelle, durant les premi&egrave;res phases de d&eacute;veloppement des c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver, est donc essentielle pour d&eacute;clencher le traitement insecticide au moment le plus opportun.<h2>Intervenir d&egrave;s 30 cicadelles captur&eacute;es chaque semaine</h2>Pour raisonner l&rsquo;intervention insecticide, il est recommand&eacute; de disposer des pi&egrave;ges chromatiques, plaques jaunes englu&eacute;es de format A4, sur le sol avec une inclinaison d&rsquo;environ 30&deg; (pour favoriser l&rsquo;&eacute;coulement de l&rsquo;eau) &agrave; plus de 20&nbsp;m&egrave;tres de la bordure de la parcelle. Le pi&egrave;ge doit &ecirc;tre mis en place d&egrave;s le semis et la surveillance peut &ecirc;tre arr&ecirc;t&eacute;e apr&egrave;s 2&nbsp;semaines cons&eacute;cutives sans capture.Les pi&egrave;ges doivent &ecirc;tre lus chaque semaine, voire 2 fois par semaine (ce qui facilite la d&eacute;termination et le d&eacute;nombrement des cicadelles). Il est conseill&eacute; de r&eacute;aliser un traitement insecticide en v&eacute;g&eacute;tation si le nombre de captures hebdomadaires est sup&eacute;rieur ou &eacute;gal &agrave; 30 cicadelles P. alienus.Tant que les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques sont douces (temp&eacute;rature sup&eacute;rieure &agrave; 12&deg;C) et ensoleill&eacute;es, m&ecirc;me apr&egrave;s une premi&egrave;re intervention, il est recommand&eacute; de poursuivre les observations sur pi&egrave;ges pour renouveler le traitement si n&eacute;cessaire.<h2>Sans pi&egrave;ge, surveiller les parcelles aux heures les plus chaudes d&rsquo;une journ&eacute;e ensoleill&eacute;e</h2>En l&rsquo;absence de pi&eacute;geage, une observation directe des cicadelles P. alienus sur la parcelle peut &eacute;galement &ecirc;tre pratiqu&eacute;e en p&eacute;riode ensoleill&eacute;e, la plus chaude de la journ&eacute;e, pour d&eacute;clencher le traitement. Si une forte activit&eacute; est observ&eacute;e (observations sur 5 endroits de la parcelle faisant sauter devant soi au moins 5 cicadelles pour chaque endroit), le traitement est &agrave; r&eacute;aliser. Cette op&eacute;ration de quelques minutes pourra &ecirc;tre renouvel&eacute;e autant de fois que n&eacute;cessaire.Si tout le territoire est potentiellement concern&eacute;, la maladie des pieds ch&eacute;tifs est plus fr&eacute;quemment observ&eacute;e dans les r&eacute;gions centre et nord-est de la France. Une vigilance est particuli&egrave;rement n&eacute;cessaire dans ces larges secteurs.Enfin, ne pas oublier que les conditions favorables &agrave; l&rsquo;activit&eacute; des cicadelles le sont bien souvent aussi pour les <a href="https://www.arvalis-infos.fr/pucerons-d-automne-detecter-leur-presence-pour-traiter-en-vegetation-@/view-8157-arvarticle.html" target="_blank">pucerons</a>. Les pucerons peuvent &ecirc;tre actifs plus longtemps sur les parcelles, la surveillance est alors &agrave; prolonger <a href="https://www.arvalis-infos.fr/ne-pas-baisser-la-garde-contre-les-pucerons-@/view-14339-arvarticle.html" target="_blank">en cas d&rsquo;automne doux</a>.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Comment reconna&icirc;tre la cicadelle Psammotettix alienus ?L&rsquo;adulte, de couleur beige clair, a une taille d&rsquo;environ 4 mm et pr&eacute;sente de nombreuses &eacute;pines sur le tibia post&eacute;rieur. La pr&eacute;sence de 6 bandes beiges larges et de 5 bandes blanches &eacute;troites sur le thorax est l&rsquo;une des caract&eacute;ristiques de l&rsquo;esp&egrave;ce. La coloration des &eacute;lytres est &eacute;galement caract&eacute;ristique, avec notamment des nervures dorsales &eacute;claircies &agrave; leur interaction et la pr&eacute;sence de zones sombres au bord des nervures, sauf &agrave; la toute extr&eacute;mit&eacute; de l&rsquo;aile o&ugrave; la macule est enti&egrave;rement brune. La larve apt&egrave;re (5 stades larvaires) est semblable &agrave; l&#039;adulte mais plus petite et plus claire sauf lors du dernier stade.
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<h2>Les traitements insecticides disponibles en v&eacute;g&eacute;tation</h2>Les quelques pyr&eacute;thrino&iuml;des utilisables contre les cicadelles (tableau 1) agissent par contact. Ces traitements sont donc &agrave; appliquer en pr&eacute;sence des cicadelles vectrices, et au besoin &agrave; renouveler face &agrave; de nouvelles infestations. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/8/9/3539884-1-fre-FR/16869401df81-tableau1-jpg" alt="." height="463" width="834" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Les cicadelles de l’espèce Psammotettix alienus transmettent les virus de la maladie des pieds chétifs en piquant les plantes. Aucun moyen de lutte n'est disponible contre ces virus quand la plante est infectée. La lutte repose donc sur des techniques culturales préventives et sur la lutte insecticide en végétation.

Ravageurs d’automne : observer les cicadelles pendant la période la plus chaude de la journée

Si ce plafond, identique &agrave; celui fix&eacute; pour 2020, est atteint avant la fin de l'ann&eacute;e civile, il pourra &ecirc;tre port&eacute; &agrave; 21% pour les seuls tirs de d&eacute;fense, pr&eacute;cise le texte. Ces chiffres avaient &eacute;t&eacute; propos&eacute;s en juin par la pr&eacute;fecture d'Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, charg&eacute;e de la gestion du loup au plan national, qui s'&eacute;tait f&eacute;licit&eacute;e &agrave; cette occasion d'une stabilisation du nombre d'attaques sur les troupeaux perp&eacute;tr&eacute;es par les loups en 2019.En 2019, le quota, fix&eacute; initialement &agrave; 90 loups pouvant &ecirc;tre abattus, avait &eacute;t&eacute; relev&eacute; &agrave; 100. Pour 2020, le plafond est fix&eacute; &agrave; 98 loups. Au 20 octobre, 94 loups avaient d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; abattus, selon les chiffres de la pr&eacute;fecture en charge.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/proteger-le-loup-et-les-eleveurs-le-vaeu-de-la-ministre-de-l-ecologie" target="_blank" title="">"Prot&eacute;ger le loup et les &eacute;leveurs", le v&oelig;u de la ministre de l'Ecologie</a>
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L'Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) avait estim&eacute; en juin la population de loups gris en France &agrave; 580 animaux adultes, contre 530 un an plus t&ocirc;t. Le rythme de progression de cette esp&egrave;ce menac&eacute;e - et donc prot&eacute;g&eacute;e - a toutefois ralenti compar&eacute; &agrave; 2019, pour des raisons devant encore &ecirc;tre &eacute;tudi&eacute;es.Le Conseil national de protection de la nature avait donn&eacute; en juillet un avis d&eacute;favorable &agrave; cet arr&ecirc;t&eacute;, estimant notamment qu'il "traduit la volont&eacute; de l'Etat, non pas d'utiliser les possibilit&eacute;s d&eacute;rogatoires pour pr&eacute;venir les dommages, mais de maximiser les destructions de loups pour freiner le d&eacute;veloppement de sa population".

Le gouvernement a reconduit pour 2021 le plafond de tirs d'abattage de loups de 19% de la population estimée en France, soit une centaine d'animaux environ, selon un arrêté publié le 29 octobre au Journal officiel.

Le nombre d'abattages possibles de loups reconduit pour 2021

Un r&eacute;cent rapport de la Cour des comptes europ&eacute;enne, en date du 5 juin 2020, souligne l&rsquo;impact n&eacute;gatif de l&rsquo;actuelle PAC sur la biodiversit&eacute;. En substance, la PAC ne favoriserait pas la biodiversit&eacute;. Le rapport pr&eacute;cise que les mesures dite &laquo; vertes &raquo; (conditionnalit&eacute;, aide verte, MAEC&hellip;) ne contribuent pas &agrave; emp&ecirc;cher le d&eacute;clin rapide de la biodiversit&eacute; dans la mesure o&ugrave; elles ne sont ni suffisamment exigeantes ni assez attractives.<h2>La r&eacute;forme de la PAC</h2>Attendue pour 2023, la r&eacute;forme de la PAC porte des ambitions plus &eacute;lev&eacute;es en mati&egrave;re d&rsquo;environnement. En premier lieu, la conditionnalit&eacute; des aides est renforc&eacute;e en int&eacute;grant les crit&egrave;res de l&rsquo;aide verte (diversit&eacute; d&rsquo;assolement, maintien de surfaces d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique et maintien des prairies permanentes). Si l&rsquo;aide verte dispara&icirc;t, ses crit&egrave;res deviennent obligatoires pour percevoir l&rsquo;aide PAC. Les MAEC sont maintenues, leur budget propre et leurs cahiers des charges restant &agrave; d&eacute;finir.L&rsquo;apparition d&rsquo;un syst&egrave;me de &laquo; programmes &eacute;cologiques &raquo; appara&icirc;t comme la grande nouveaut&eacute; de la r&eacute;forme de la PAC. Le contenu de ces programmes &ldquo;facultatifs&rdquo; sera d&eacute;fini par chaque Etat membre avec des objectifs communs sur la protection de la biodiversit&eacute;, le d&eacute;veloppement des puits de carbone (prairies, zones humides) ou la r&eacute;duction des fuites d&rsquo;intrants. M&ecirc;me si ces programmes &eacute;cologiques sont volontaires, les agriculteurs devront forc&eacute;ment s&rsquo;y int&eacute;resser car ce sera l&rsquo;un des seuls moyens pour compenser la baisse des aides PAC, li&eacute;e &agrave; la suppression de l&rsquo;aide verte.<h2>Les propositions de la Commission dans le cadre du Pacte Vert</h2>Suite &agrave; la pr&eacute;sentation du <a href="https://www.cogedis.com/actualites/green-deal-pacte-vert/" target="_blank">Pacte Vert</a> en d&eacute;cembre 2019, les propositions de la Commission Europ&eacute;enne en terme de biodiversit&eacute; ont &eacute;t&eacute; &eacute;nonc&eacute;es en mai 2020 au sein du document &laquo; Strat&eacute;gie de l&rsquo;UE en faveur de la biodiversit&eacute; &agrave; l&rsquo;horizon 2030 - Ramener la nature dans nos vies &raquo;. Les objectifs de ce document devront obligatoirement &ecirc;tre int&eacute;gr&eacute;s aux r&eacute;flexions des Etats membres dans la d&eacute;finition de leur Plan Strat&eacute;gique National, d&eacute;clinaison locale de la r&eacute;forme de la PAC.Il s&rsquo;agit soit de mesures contraignantes comme la r&eacute;duction des pesticides, engrais et antimicrobiens, respectivement de 50%, 20% et 50% d&rsquo;ici 2030, qui pourraient entrer dans la future conditionnalit&eacute; des aides ou devenir la base de programmes &eacute;cologiques volontaires.Il est &eacute;galement question d&rsquo;un seuil de 10% de la SAU pour les &ldquo;surfaces en particularit&eacute;s topographiques &agrave; haute diversit&eacute; biologique&rdquo;, s&rsquo;apparentant aux actuelles Surfaces d&rsquo;Int&eacute;r&ecirc;t &Eacute;cologiques (SIE). Enfin, il y a la tr&egrave;s forte ambition de la part de la Commission europ&eacute;enne en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture biologique, avec un objectif &agrave; 2030, de passer 25 % de la SAU europ&eacute;enne en bio, qui est de nature &agrave; renforcer les MAEC conversion dans la future PAC.Les &Eacute;tats membres de l&rsquo;UE sont en train d'&eacute;laborer leur Plan Strat&eacute;gique National qui sera livr&eacute;e d&rsquo;ici fin 2020, d&eacute;but 2021. C&rsquo;est &agrave; cet horizon que l&rsquo;on en saura plus sur le contenu &ldquo;vert&rdquo; de la prochaine PAC.

Sous la pression de la société et avec le déploiement du Pacte vert, la PAC est réformée pour une meilleure prise en compte de la biodiversité.

La préservation de la biodiversité fera partie de la future PAC

<figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/7/2/7/9/2839727-1-fre-FR/3642feccc4d7-606436d0-4074-48d4-b6fc-13dc90f33df2-jpeg" alt="" height="1202" width="577" /><figcaption>&Eacute;tape 1</figcaption></figure>




 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/0/3/7/9/2839730-1-fre-FR/635181b7d8c4-ff7af756-ed69-4ac4-9821-a4ce6acf75e8-jpeg" alt="" height="1200" width="588" /><figcaption>&Eacute;tape 2</figcaption></figure>




 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/3/3/7/9/2839733-1-fre-FR/c9bfac33be79-96839574-b534-4948-bc80-81775fbf325e-jpeg" alt="" height="856" width="589" /><figcaption>&Eacute;tape 3</figcaption></figure>

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&laquo;&nbsp;Les d&eacute;g&acirc;ts de sangliers augmentent d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e sur les cultures de ma&iuml;s, de bl&eacute; et de colza. &Agrave; deux personnes, nous avons mis une journ&eacute;e pour poser 2,5 kilom&egrave;tres de cl&ocirc;tures qui nous permettent de prot&eacute;ger 30 hectares. Je les laisse en place toute l&rsquo;ann&eacute;e car les dommages peuvent survenir du semis &agrave; la r&eacute;colte.

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/degats-de-sanglier-un-fleau-croissant-difficile-endiguer-en-grandes-cultures">les sangliers, un fl&eacute;au croissant difficile &agrave; endiguer en grandes cultures</a></div>

J&rsquo;ai sign&eacute; une convention avec la FDC du Loiret, qui me pr&ecirc;te le mat&eacute;riel et m&rsquo;indemnise &agrave; hauteur de 0,25&nbsp;euro par m&egrave;tre lin&eacute;aire. Les sangliers sont des animaux tr&egrave;s rus&eacute;s qui s&rsquo;acclimatent rapidement &agrave; leur environnement.

<h3>Pas de solution alternative face aux sangliers</h3>

Pour que les cl&ocirc;tures soient le plus efficaces possibles, il faut effectuer un suivi et un entretien r&eacute;gulier, ce qui me prend en moyenne une heure par semaine. Je m&rsquo;interroge sur la gestion de l&rsquo;enherbement sous les cl&ocirc;tures avec l&rsquo;arr&ecirc;t programm&eacute; de glyphosate.

Nous n&rsquo;avons pas de solution alternative. Sur la campagne 2019, les dommages caus&eacute;s par le sanglier ont repr&eacute;sent&eacute; 8&nbsp;% de ma sole en ma&iuml;s, 12&nbsp;% en bl&eacute; et 10&nbsp;% en colza&thinsp;!&nbsp;&raquo;

<div class="note">165 hectares de grandes cultures et &eacute;levage avicole.</div>
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Cyrille Pressoir est agriculteur à Langesse, dans le Loiret. Il a mis en place des clôture pour protéger les cultures des sangliers. Une précaution coûteuse en temps, au moment de l'implantation puis en raison de l'entretien régulier indispensable.

« Contre les sangliers, 2,5 km de clôtures protègent 30 hectares de cultures »

Apr&egrave;s les V6000, capables de r&eacute;aliser des balles d&rsquo;un diam&egrave;tre maxi de 1,68 m, McHale repousse les limites avec les V8, dont le diam&egrave;tre peut atteindre 1,90 m. La s&eacute;rie compte deux machines, &agrave; savoir la V8940 exempte de couteaux, et la V8950 comptant 15 couteaux (25 en option). La nouvelle gamme reprend l&rsquo;ensemble des composants qui caract&eacute;risent les presses McHale, &agrave; savoir le bo&icirc;tier renvoi d&rsquo;angle &agrave; double sortie, la cha&icirc;ne haute r&eacute;sistance, le rotor h&eacute;lico&iuml;dal &agrave; double doigt et 4 pointes pour assurer un flux de fourrage r&eacute;gulier et enfin la trappe de d&eacute;bourrage escamotable.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Nouveau syst&egrave;me de liage</h1>Les V8 sont dot&eacute;es d&rsquo;un pick-up d&rsquo;une largeur de 2,10 m, muni de 5 rang&eacute;es de dents avec 2 renforts interm&eacute;diaires. L&rsquo;alimentation de la chambre de pressage est assur&eacute;e par un rotor de 540 mm de diam&egrave;tre, combin&eacute; &agrave; un fond de canal &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une suspension active (fond du canal mont&eacute; sur silentbloc) permettant d&rsquo;absorber les &agrave;-coups de mati&egrave;re.Entre le pick-up et le rotor, les machines sont &eacute;galement &eacute;quip&eacute;es d&rsquo;une plaque de t&eacute;flon mont&eacute;e sur suspension qui s&rsquo;ajuste automatiquement au volume de fourrage pour assurer un acheminement optimal dans toutes les conditions.Les V8 inaugurent un nouveau syst&egrave;me de liage permettant d&rsquo;&eacute;tirer le filet gr&acirc;ce &agrave; un frein hydraulique r&eacute;glable &agrave; partir du bo&icirc;tier en cabine, sans recourir &agrave; une barre de pr&eacute;-tension. Il est possible d&rsquo;utiliser du filet jusqu&rsquo;&agrave; 1300 mm de large et 4500 mm de longueur et de stocker 2 rouleaux de filet en r&eacute;serve sur la plateforme.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Boitier Expert Plus</h1>Les V8 se pilotent au moyen du boitier de commande Expert Plus permettant de r&eacute;gler la taille du noyau et de la balle, la densit&eacute; du noyau et de la balle, le nombre de tours de filet, le taux d&rsquo;&eacute;tirement du filet, l&rsquo;activation des couteaux, l&rsquo;abaissement de la trappe de d&eacute;bourrage si besoin. Son compteur de balles offre 10 comptages temporaires auxquels s&rsquo;ajoutent un permanent.Elles sont &eacute;quip&eacute;es de s&eacute;rie du graissage centralis&eacute; de tous les roulements&nbsp;(graissage automatique en option sur la V8950) et du freinage hydraulique en standard. Parmi les options figurent un kit sp&eacute;cial chanvre du liage ficelle, le freinage pneumatique ou encore un capteur d&rsquo;humidit&eacute;.

Les nouvelles presses à chambre variable sont proposées en deux versions, avec ou sans couteaux. Elles acceptent un filet jusqu’à 1300 mm de large et 4500 mm de longueur.

Une chambre de 0,70 m à 1,90 m pour les V8 de McHale

Les d&eacute;fenseurs de la viande ont perdu leur bataille face au v&eacute;g&eacute;tal. La Commission Europ&eacute;enne a statu&eacute; sur le fait que le burger v&eacute;g&eacute;tal n&rsquo;induit pas le consommateur &agrave; la confusion et permet donc l&rsquo;utilisation des d&eacute;nominations utilis&eacute;es pour la viande dans le secteur v&eacute;g&eacute;tal. Ce coup dur n&rsquo;aura pas d&rsquo;impact imm&eacute;diat dans le comportement des m&eacute;nages, mais l&rsquo;encrage se fera sur le long terme.Le climat commercial se durcit au rythme des restrictions Covid. Les industriels ont peu de besoins et se retrouvent avec de gros stocks d&rsquo;aloyaux. Le reconfinement impacte tr&egrave;s fortement la restauration qu&rsquo;elle soit traditionnelle, sp&eacute;cialis&eacute;e viande ou dans les fast-foods. De grosses op&eacute;rations sont effectu&eacute;es dans les GMS, mais cela reste insuffisant pour d&eacute;sengorger les frigos. Une partie de ces stocks passe au hachoir pour la fabrication de minerai, y compris pour les faux-filets d&rsquo;entr&eacute;e de gamme qui ne trouvent pas preneur &agrave; cette saison. Cette crise laisse encore la part belle aux distributeurs qui ont &eacute;t&eacute; d&eacute;valis&eacute;s les magasins, comme en mars. Des stocks de p&acirc;tes, farines, PQ, mais de steak hach&eacute; ont &eacute;t&eacute; reconstitu&eacute;s. Ce mouvement est &eacute;galement observ&eacute; dans la viande Bio qui enregistre &eacute;galement un recul des ventes sur les parties nobles au profit de la viande hach&eacute;e.

Le reconfinement bouleverse le commerce.

Bovin : conjoncture sem 44-2020

En broutards&nbsp;et taurillons 12-18 mois&nbsp;: Le commerce reste sous une tr&egrave;s forte tension sur le march&eacute; du broutard avec une offre plus importante apr&egrave;s une semaine d&eacute;di&eacute;e aux semis de bl&eacute; et &agrave; la r&eacute;tention d&rsquo;animaux chez certains &eacute;leveurs. La demande italienne se tasse face &agrave; un nombre de places moins important en raison du recul des abattages (couvre-feux, confinement et fermeture des restaurants).&nbsp; L&rsquo;absence de relais sur les autres destinations limite la concurrence sur les march&eacute;s Les transactions sont tendues avec des tarifs revus &agrave; la baisse dans les Charolais et les crois&eacute;s. De nombreux invendus ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s, avec des &eacute;leveurs qui ne veulent plus brader leurs animaux, mais qui se trouvent pris en &eacute;taux entre les co&ucirc;ts plus &eacute;lev&eacute;s de production (paille, c&eacute;r&eacute;ales&hellip;) et des places qu&rsquo;il va falloir lib&eacute;rer pour rentrer les m&egrave;res &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e de l&rsquo;hiver.&nbsp; Dans les femelles, si les bonnes vaccin&eacute;es restent recherch&eacute;es et correctement valoris&eacute;es, la situation est plus compliqu&eacute;e dans les ordinaires ou l&eacute;g&egrave;res.En bovins maigres + 18 mois&nbsp;: L&rsquo;offre saisonni&egrave;re reste &eacute;toff&eacute;e, mais la qualit&eacute; tend en revanche &agrave; baisser. L&rsquo;animation commerciale reste correcte sur les march&eacute;s ou les cadrans pour le bon maigre d&rsquo;embouche qui se valorise encore tr&egrave;s correctement au regard de l&rsquo;ambiance qui r&egrave;gne dans la viande. La qualit&eacute; de l&rsquo;offre reste en revanche amoindrie par la s&eacute;cheresse dans le milieu de gamme. La demande saisonni&egrave;re se r&eacute;tracte dans le b&eacute;tail &agrave; finir tardivement sur l&rsquo;hiver, car les frais de nourriture sont plus importants.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Broutards&nbsp;: Le commerce restera li&eacute; au niveau d&rsquo;activit&eacute; dans le jeune bovin, or celui-ci reste p&eacute;nalis&eacute;e par le covid.Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les bonnes femelles resteront correctement valoris&eacute;es. La vente restera s&eacute;lective dans les animaux l&eacute;gers ou trop maigres.

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