<div>
<p>Le bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais consomm&eacute; en France sert, comme chacun sait, &agrave; fabriquer du pain et des biscuits. Il alimente aussi une industrie cl&eacute; de l&rsquo;industrie agroalimentaire fran&ccedil;aise : l&rsquo;amidonnerie. Quatre industriels &mdash; Cargill, ADM, Roquette et Tereos &mdash; exploitent et d&eacute;veloppent dix sites de production, g&eacute;n&egrave;rent plus de 5 000 emplois directs et r&eacute;alisent 3,1 milliards d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires annuel, dont 75 % &agrave; l&rsquo;exportation.<strong> Aujourd&rsquo;hui encore, la France reste un champion dans ce secteur : l&rsquo;amidonnerie fran&ccedil;aise occupe le quatri&egrave;me rang mondial</strong>, derri&egrave;re la Chine, les &Eacute;tats-Unis et le Br&eacute;sil.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-proteines-vegetales-nouveau-moteur-de-lamidonnerie">les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, nouveau moteur de l&rsquo;amidonnerie</a></div>

<h3>Un bl&eacute; fran&ccedil;ais de qualit&eacute; meuni&egrave;re</h3>

<p>Pour les fili&egrave;res bl&eacute; tendre et ma&iuml;s, il s&rsquo;agit l&agrave; d&rsquo;un d&eacute;bouch&eacute; cons&eacute;quent : en 2019, pas moins de 2,1 millions de tonnes (Mt) de ma&iuml;s et 2,7 Mt de bl&eacute; tendre ont ainsi &eacute;t&eacute; transform&eacute;es, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 250 000 hectares de ma&iuml;s et 350 000 hectares de bl&eacute;. Une surface qui correspond &agrave; la sole de bl&eacute; tendre des d&eacute;partements de l&rsquo;Aisne et de l&rsquo;Oise r&eacute;unis. <strong>Les volumes de bl&eacute; destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;amidonnerie ont repr&eacute;sent&eacute; 18 % des utilisations int&eacute;rieures</strong> pour la campagne 2019-2020. Un chiffre qui monte &agrave; 30 % pour le ma&iuml;s.</p>

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<p>Les bl&eacute;s n&eacute;cessaires aux process industriels sont souvent cultiv&eacute;s dans les r&eacute;gions de production o&ugrave; sont implant&eacute;es les usines. Celle de Lillebonne en Seine-Maritime, appartenant &agrave; Tereos, consomme annuellement 700 000 tonnes de bl&eacute;s et s&rsquo;approvisionne &agrave; 40 % aupr&egrave;s de la coop&eacute;rative r&eacute;gionale Natup. L&rsquo;organisation de la collecte permet d&rsquo;ailleurs aux adh&eacute;rents de conna&icirc;tre la destination de leur bl&eacute;. &laquo; <em>Chaque ann&eacute;e, la moiti&eacute; de ma production de bl&eacute; alimente l&rsquo;usine de Lillebonne</em>, illustre Jean-Luc Dru, agriculteur &agrave; Riville et administrateur de Natup.<em> Je conduis la fertilisation avec Farmstar car, pour satisfaire aux exigences de Tereos, il faut combiner bons rendements, bons PS et haute teneur en prot&eacute;ines, alors que je suis situ&eacute; dans une zone de captage</em>. &raquo;</p>

<h3>Une grande diversit&eacute; de produits issus de l'extraction</h3>

<p>&Agrave; Lillebonne comme ailleurs, le process consiste &agrave; s&eacute;parer les constituants du bl&eacute; pour en extraire une diversit&eacute; de produits : amidons natifs, amidons modifi&eacute;s, sirop de glucose, dextrose, maltodextrose, etc. Sch&eacute;matiquement, le bl&eacute; est d&rsquo;abord transform&eacute; en farine, laquelle est m&eacute;lang&eacute;e &agrave; de l&rsquo;eau.</p>

<p><strong>L&rsquo;op&eacute;ration permet de s&eacute;parer l&rsquo;amidon du gluten</strong>, qui fait partie de la d&eacute;sormais fameuse famille des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Cet amidon directement issu du grain est dit natif. Les autres types d&rsquo;amidon, obtenus par hydrolyse de l&rsquo;amidon, sont dits amidons modifi&eacute;s. Tous sont largement utilis&eacute;s par les artisans de bouche pour leurs propri&eacute;t&eacute;s &eacute;paississantes.<strong> Le secteur alimentaire consomme la moiti&eacute; des 3,1 Mt d&rsquo;amidon produit annuellement</strong>. Les boulangers p&acirc;tissiers, les producteurs de confitures et de conserves de fruits, de confiseries et de cr&egrave;mes glac&eacute;es repr&eacute;sentent les premiers march&eacute;s alimentaires de l&rsquo;amidon.</p>
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<div class="encadre">
<h2>Botte secr&egrave;te des confiseurs</h2>

<p><strong>Le sirop de glucose est un sucre d&eacute;riv&eacute; de l&rsquo;amidon</strong>, utilis&eacute; en confiserie et en p&acirc;tisserie pour ses qualit&eacute;s culinaires et nutritionnelles. C&rsquo;est lui qui permet aux &eacute;clairs au chocolat de briller et aux madeleines de conserver volume et moelleux. &Agrave; l&rsquo;instar du saccharose, il &eacute;vite la cristallisation, en particulier dans les cr&egrave;mes glac&eacute;es. Il assure bonne conservation, qualit&eacute; de texture et transparence des bonbons.</p>

<p class="sequence">Lire aussi : "<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/des-bonbons-au-ble-et-la-betterave">nous fabriquons &agrave; la ferme nos bonbons au bl&eacute; et &agrave; la betterave</a>"</p>

<p>Mais <strong>le premier march&eacute; de l&rsquo;amidon est l&rsquo;industrie papeti&egrave;re</strong>. Il est utilis&eacute; &agrave; diff&eacute;rents stades de fabrication du papier et permet de renforcer la coh&eacute;sion des fibres. &nbsp;Il entre aussi dans la fabrication du carton ondul&eacute;, qui conna&icirc;t d&rsquo;ailleurs un v&eacute;ritable boom avec le succ&egrave;s des ventes en ligne et des livraisons de colis &agrave; domicile.</p>

<p>L&rsquo;industrie pharmaceutique et chimique est &eacute;galement un gros consommateur d&rsquo;amidon, qu&rsquo;elle utilise comme excipient, c&rsquo;est-&agrave; dire comme support des mati&egrave;res actives pour la plupart des g&eacute;lules et comprim&eacute;s m&eacute;dicamenteux. Les p&acirc;tes de dentifrices et les cosm&eacute;tiques en utilisent &eacute;galement. Bref, l&rsquo;amidon est partout dans notre quotidien.</p>
</div>



C’est un débouché mal connu de nos céréales : l’amidon. Largement exporté, il est indispensable dans des domaines comme l’agroalimentaire, la pharmacie et le carton.

Filière : l'amidon, un débouché pour 350 000 hectares de blé

<div>
<p><strong>Les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales constituent des produits &agrave; haute valeur ajout&eacute;e</strong> et un relais de croissance clairement identifi &eacute; par les industriels, qui multiplient les investissements sur ce segment. Le march&eacute; progresse en moyenne de 13 % depuis 2012. 500 000 tonnes de prot&eacute;ines sont produites annuellement, dont la moiti&eacute; est export&eacute;e.</p>

<p>Sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, <strong>40 % de la production est consomm&eacute;e en alimentation humaine et 60 % en alimentation animale</strong>, laquelle est tir&eacute;e par les march&eacute;s de l&rsquo;aquafeed et des petfoods. &laquo; <em>La prot&eacute;ine de bl&eacute; est une base de plus en plus importante pour l&rsquo;alimentation des poissons d&rsquo;&eacute;levage et la fabrication des aliments pour animaux domestiques. La demande des fabricants est forte </em>&raquo;, pr&eacute;cise F&eacute;r&eacute;ol Mazard, directeur de Tereos Lillebonne. En aquaculture, ces aliments &eacute;vitent de pr&eacute;lever des stocks de poissons sauvages.</p>

<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/350-000-hectares-de-ble-pour-lamidon">l'amidon, un d&eacute;bouch&eacute; pour 350&nbsp;000 hectares de bl&eacute;</a></div>

<h3>40 % de croissance attendue sur vingt ans</h3>

<p><strong>L&rsquo;alimentation humaine est un autre gisement de croissance</strong>. &laquo;<em> Il faut encourager l&rsquo;alimentation humaine vers moins de viande et plus de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</em> &raquo;, exprime par exemple Genevi&egrave;ve Pons, du think-tank Institut Jacques Delors. &laquo;<em> La population mondiale ne cesse d&rsquo;augmenter et nous avons la n&eacute;cessit&eacute; de consommer moins de ressources </em>&raquo;, rappelle Thomas Gautier, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;Usipa. Entre 2010 et 2030, la croissance de la demande &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale devrait atteindre 43 %.</p>

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<p>La tendance s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re : pour la premi&egrave;re fois cette ann&eacute;e, une &eacute;tude Topo Lab pour le GEPV et Prot&eacute;ines France met en lumi&egrave;re une perception des Fran&ccedil;ais sur les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales comme &eacute;tant &laquo; <em>de meilleure qualit&eacute; que les prot&eacute;ines animales d&rsquo;un point de vue environnemental et pour la sant&eacute;</em> &raquo;. Dans<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/plan-de-relanceagriculture-12-milliard-deuros-pour-la-souverainete-agroalimentaire-francaise"> le plan de relance annonc&eacute; par le gouvernement, une enveloppe de 100 millions d&rsquo;euros a &eacute;t&eacute; allou&eacute;e aux prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales</a>. Une somme cons&eacute;quente mais jug&eacute;e insuffisante au regard des besoins en recherche et d&eacute;veloppement du secteur.</p>
</div>



Le process de l’amidon permet de valoriser chaque composante du grain et de multiplier les coproduits : glucose, éthanol mais aussi drêches et protéines.

Les protéines végétales, nouveau moteur de l’amidonnerie

<p>D&eacute;crit pour la premi&egrave;re fois en Inde sur des plans de tomates, le virus ToLCNDV est actuellement pr&eacute;sent dans plusieurs pays europ&eacute;ens (Espagne, Portugal, Italie, Gr&egrave;ce, Estonie), o&ugrave; il cause des dommages sur les cultures de courgettes, concombres et melons. <em>&laquo;&nbsp;Signal&eacute; en France par des professionnels, la pr&eacute;sence du ToLCNDV vient d&rsquo;&ecirc;tre confirm&eacute;e suite aux analyses de l&rsquo;Anses dans quatre zones de production de courgettes, en r&eacute;gions Occitanie et Provence-Alpes-C&ocirc;te-d&rsquo;azur&nbsp;&raquo;</em>, a fait savoir l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire le 27 octobre.</p><p>L&rsquo;Anses pr&eacute;cise que ce virus est transmis principalement par une mouche blanche, l&rsquo;aleurode Bemisia tabaci, un insecte vecteur consid&eacute;r&eacute; comme tr&egrave;s efficace pour diss&eacute;miner la maladie. <em>&laquo;&nbsp;Cet insecte vecteur acquiert le virus en 15 &agrave; 30 minutes lorsqu&rsquo;il ponctionne la s&egrave;ve de plantes infect&eacute;es. Il conserve ensuite le virus &agrave; vie et peut ainsi le diss&eacute;miner pendant plusieurs jours en infectant des plantes saines&nbsp;&raquo;</em>, indique l&rsquo;Agence.</p><p>En consid&eacute;rant la situation des pays o&ugrave; il a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;, le virus est susceptible d'infecter un tr&egrave;s grand nombre d&rsquo;esp&egrave;ces v&eacute;g&eacute;tales telles que la pomme de terre, la tomate, la courgette, l'aubergine, le melon, le concombre, le poivron, les courges, en causant d&rsquo;importants dommages aux cultures. </p><h2>Plants rabougris</h2><p>Sur les courgettes, les plants sont rabougris, chlorotiques. Les feuilles sont d&eacute;form&eacute;es, enroul&eacute;es et pr&eacute;sentent des mosa&iuml;ques plus ou moins marqu&eacute;es. </p><p>En cas de suspicion, la culture est &agrave; signaler aupr&egrave;s de la F&eacute;d&eacute;ration de d&eacute;fense contre les organismes nuisibles de la r&eacute;gion concern&eacute;e (FDGDON, FREDON) ou de votre service r&eacute;gional de l&rsquo;alimentation (SRAL).</p><h2>La pr&eacute;vention avant tout</h2><p><em>&laquo;&nbsp;Comme pour tous les virus des plantes, il n&rsquo;existe pas de moyen de lutte connu pour gu&eacute;rir une plante infect&eacute;e</em>, rappelle l&rsquo;Anses. <em>Pour &eacute;viter sa propagation, la pr&eacute;vention est donc essentielle avec l&rsquo;utilisation de mat&eacute;riel v&eacute;g&eacute;tal ou de plants sains, l&rsquo;&eacute;limination des plantes malades et le contr&ocirc;le des populations de l&rsquo;insecte vecteur&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;Il s&rsquo;agit d&rsquo;un organisme de quarantaine devant faire l&rsquo;objet d&rsquo;une lutte obligatoire au titre de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne relative &agrave; la sant&eacute; des v&eacute;g&eacute;taux, </em>informe de son c&ocirc;t&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. <em>Des mesures conservatoires ont &eacute;t&eacute; mises en &oelig;uvre afin d&rsquo;emp&ecirc;cher toute diss&eacute;mination du virus par les outils de taille ou par l&rsquo;interm&eacute;diaire de son insecte vecteur&nbsp;&raquo;</em>. La destruction des plants selon un protocole s&eacute;curis&eacute; est organis&eacute;e sous contr&ocirc;le des services de l&rsquo;Etat dans les parcelles contamin&eacute;es.</p><p>Le minist&egrave;re pr&eacute;cise par ailleurs qu&rsquo;une enqu&ecirc;te est en cours afin de d&eacute;terminer l&rsquo;origine de la contamination, et qu&rsquo;une surveillance renforc&eacute;e sera mise en &oelig;uvre pour la prochaine campagne culturale afin de confirmer l&rsquo;&eacute;radication du virus sur notre territoire.</p><p>En f&eacute;vrier 2020, l&rsquo;Anses avait alert&eacute; sur un nouveau virus &eacute;mergent particuli&egrave;rement dangereux pour les tomates, le ToBRFV.<em> &laquo;&nbsp;S&rsquo;il a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; en f&eacute;vrier 2020 en Bretagne, aucun nouveau foyer n&rsquo;a depuis &eacute;t&eacute; identifi&eacute;,</em> pr&eacute;cise l&rsquo;Agence. <em>Les mesures prises en Europe ont amen&eacute; &agrave; renforcer la surveillance du virus sur le territoire national, men&eacute;e par les services de l&rsquo;Etat et leurs d&eacute;l&eacute;gataires, ce qui a permis de limiter sa propagation&nbsp;&raquo;. </em></p>


La présence du Tomato leaf curl New Delhi virus (ToLCNDV), un virus provoquant des dommages importants dans les cultures de courgettes, vient d’être identifiée en France, alors que le pays en était jusqu’à présent indemne.

Un nouveau virus menace courgettes, concombres et melons en France

<div>
<p>Le confinement a eu un impact positif, faible mais durable, sur les pratiques culinaires des Fran&ccedil;ais, ceux-ci cuisinant davantage, en particulier les parents de jeunes enfants, souligne une &eacute;tude Interfel/Ifop*. Ainsi, 25&nbsp;% des parents d&rsquo;enfants de moins de 15 ans affirment cuisiner davantage aujourd&rsquo;hui qu&rsquo;avant le confinement, contre 14&nbsp;% des Fran&ccedil;ais. Mais ce ne sont pas forc&eacute;ment les fruits et l&eacute;gumes frais qui sont cuisin&eacute;s&thinsp;! Seuls quatre Fran&ccedil;ais sur dix d&eacute;clarent en pr&eacute;parer quotidiennement (neuf sur dix de mani&egrave;re hebdomadaire). Ce sont les plus &acirc;g&eacute;s, les m&eacute;nages ais&eacute;s et les t&eacute;l&eacute;travailleurs qui cuisinent le plus les fruits et l&eacute;gumes frais. <em>&laquo;&nbsp;La transmission joue &eacute;galement un r&ocirc;le&thinsp;: ceux qui ont cuisin&eacute; avec leurs parents sont &eacute;galement ceux qui cuisinent davantage de fruits et l&eacute;gumes frais (54&nbsp;% pour la pratique quotidienne)&nbsp;&raquo;, </em>insiste l&rsquo;&eacute;tude.</p>

<h3>Les enfants, les nouveaux influenceurs</h3>

<p>Point important soulign&eacute;&thinsp;: la transmission culinaire interg&eacute;n&eacute;rationnelle constitue un ph&eacute;nom&egrave;ne r&eacute;cent et est loin de d&eacute;cro&icirc;tre. Parmi les parents d&rsquo;aujourd&rsquo;hui, 84&nbsp;% d&eacute;clarent cuisiner avec leurs enfants. <em>&laquo;&nbsp;Mais les pratiques restent occasionnelles, et on ne transmet pas forc&eacute;ment toujours ce qu&rsquo;il y a de mieux en termes d&rsquo;habitudes alimentaires&nbsp;&raquo;,</em> regrettent les auteurs de l&rsquo;&eacute;tude.</p>

<p>Enfin, <em>&laquo;&nbsp;les enfants deviennent des influenceurs des repas&nbsp;&raquo;, </em>souligne l&rsquo;&eacute;tude, puisque <em>&laquo;&nbsp;les trois quarts des parents d&eacute;clarent s&rsquo;inspirer des demandes de leurs enfants pour cuisiner, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de plats d&eacute;couverts &agrave; la cantine ou ailleurs en dehors du foyer, une inspiration rejointe par des &eacute;missions de cuisine et tutos sur internet pour 69&nbsp;% d&rsquo;entre eux&nbsp;&raquo;.</em> Trois quarts des parents les incluent aussi dans le choix des produits achet&eacute;s lors des courses, 72&nbsp;% dans le choix des ingr&eacute;dients cuisin&eacute;s &agrave; la maison et 69&nbsp;% dans la cuisine des fruits et l&eacute;gumes frais.</p>

<div class="note">* &laquo;&nbsp;Les Fran&ccedil;ais et la transmission culinaire&nbsp;&raquo;, sondage online par l&rsquo;Ifop pour le programme European Fra&icirc;ch&rsquo;Fantasy, aupr&egrave;s d&rsquo;un &eacute;chantillon de 1&thinsp;014 personnes, les 6 et 7&nbsp;octobre 2020.</div>

<div class="accroche">
<h2>Ceux qui ont cuisin&eacute; avec leurs parents, sont ceux qui cuisinent davantage de fruits et l&eacute;gumes frais.</h2>
</div>
</div>



La transmission culinaire générationnelle permet d’inscrire durablement l’habitude de cuisiner les fruits et légumes frais. Et les enfants influencent le choix des menus et des courses.

La transmission culinaire générationnelle en croissance depuis le confinement

<p class="MsoPlainText"><em>"On travaille sur toutes les esp&egrave;ces que nous s&eacute;lectionnons, &agrave; contrer les cons&eacute;quences du changement climatique, &agrave; la fois la s&eacute;cheresse et &eacute;galement les nouveaux ravageurs qui apparaissent &agrave; cause du changement"</em>, explique Fran&ccedil;ois Desprez, pr&eacute;sident du semencier nordiste Florimond-Desprez. Ce semencier a mis &agrave; disposition de son partenaire argentin Bioceres ses <em>"lign&eacute;es conventionnelles de bl&eacute; pour qu'il les transforme, en y incorporant un trait g&eacute;n&eacute;tique de r&eacute;sistance".</em> Ainsi, il a permis &agrave; Bioceres de proposer sur le march&eacute; le premier OGM de bl&eacute; mondial.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-argentine-devient-le-premier-pays-a-autoriser-du-ble-ogm" title="">L'Argentine devient le premier pays &agrave; autoriser du bl&eacute; OGM</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Mais sauf exception, la culture de semences issues de ce proc&eacute;d&eacute; de transg&eacute;n&egrave;se - qui consiste &agrave; introduire un g&egrave;ne ext&eacute;rieur &agrave; la plante - est interdite en Europe.</p><p class="MsoPlainText">En France, tous les travaux de recherche des semenciers se font donc <em>"en s&eacute;lection conventionnelle"</em>, en cherchant des sources de tol&eacute;rance, de r&eacute;sistance, par croisement, explique M. Desprez, &eacute;galement pr&eacute;sident de l'interprofession des semences en France, le Gnis. Ce type de s&eacute;lection vari&eacute;tale classique prend du temps : sept &agrave; dix ans pour mettre au point une nouvelle vari&eacute;t&eacute;.</p><h2 class="MsoPlainText">Un prix Nobel pour les ciseaux mol&eacute;culaires</h2><p class="MsoPlainText">D'o&ugrave; un int&eacute;r&ecirc;t croissant pour de nouvelles techniques dites de mutag&eacute;n&egrave;se dirig&eacute;e, qui consistent, contrairement aux OGM, non pas &agrave; introduire un g&egrave;ne ext&eacute;rieur, mais &agrave; modifier directement le g&eacute;nome de la plante. Cette technique est rendue accessible par la mise au point d'outils comme les ciseaux mol&eacute;culaires Crispr/Cas9, qui ont valu r&eacute;cemment le prix Nobel de chimie &agrave; la Fran&ccedil;aise Emmanuelle Charpentier et &agrave; l'Am&eacute;ricaine Jennifer Doudna.</p><p class="MsoPlainText">Or, en juillet 2018, la cour de justice europ&eacute;enne a d&eacute;j&agrave; object&eacute; que tout organisme issu de ces nouvelles techniques rel&egrave;ve aussi des OGM, et doit donc &ecirc;tre soumis aux m&ecirc;mes r&egrave;gles. Un avis auquel s'est rang&eacute; en France le Conseil d'Etat en f&eacute;vrier dernier. Le 12 octobre, deux mois apr&egrave;s l'&eacute;ch&eacute;ance du d&eacute;lai accord&eacute; &agrave; l'Etat pour adapter la l&eacute;gislation fran&ccedil;aise, les opposants aux OGM et aux techniques d'&eacute;dition du g&eacute;nome ont de nouveau saisi le Conseil d'Etat.</p><p class="MsoPlainText"><em>"On demande des astreintes jusqu'&agrave; ce que le gouvernement applique ces d&eacute;cisions"</em>, a indiqu&eacute; Guy Kastler, responsable de la commission OGM &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, &agrave; l'origine de cette derni&egrave;re saisine avec huit autres organisations. <em>"Quand on travaille au niveau de la cellule, on provoque tout un tas de recombinaisons g&eacute;n&eacute;tiques qui ne se font pas en respectant les lois naturelles de l'&eacute;volution"</em>, affirme M. Kastler, craignant des risques pour la sant&eacute; et l'environnement.</p><h2 class="MsoPlainText">&nbsp;Rouvrir la directive OGM ?</h2><p class="MsoPlainText">Contact&eacute; par l'AFP, le minist&egrave;re de l'Agriculture se d&eacute;fend de tout immobilisme et affirme que <em>"devant un risque potentiel de contentieux au niveau europ&eacute;en"</em>, le gouvernement a lui aussi sollicit&eacute; l'avis du Conseil d'Etat sur les modalit&eacute;s d'ex&eacute;cution de sa d&eacute;cision.</p><p class="MsoPlainText">Pour sortir de l'imbroglio juridique, <em>"&agrave; l'avenir, le d&eacute;bat de la profession semenci&egrave;re va peut-&ecirc;tre &ecirc;tre de rouvrir la directive europ&eacute;enne sur les OGM pour repr&eacute;ciser les choses"</em>, estime Daniel Jacquemond, dirigeant de Vilmorin &amp; Cie, quatri&egrave;me semencier mondial.</p><div class="citation">
    <span>"Si la soci&eacute;t&eacute; veut moins de produits chimiques, il ne faut pas qu&#039;elle tue l&#039;outil qui peut lui apporter des alternatives aux produits chimiques."</span>
</div>
<p class="MsoPlainText"><em>"Une grande partie de ces technologies n'ont rien &agrave; voir sur le plan scientifique avec les OGM"</em>, assure-t-il, en regrettant qu'elles soient<em> "interdites sur le v&eacute;g&eacute;tal"</em> (par la d&eacute;cision de la cour de justice, NDLR), alors qu'elles sont jug&eacute;es <em>"extraordinaires"</em> pour <em>"travailler sur l'humain"</em>, &agrave; r&eacute;soudre des maladies rares notamment.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Si la soci&eacute;t&eacute; veut moins de produits chimiques, il ne faut pas qu'elle tue l'outil qui peut lui apporter des alternatives aux produits chimiques en permettant de d&eacute;velopper plus vite des semences plus r&eacute;sistantes aux maladies, &agrave; la s&eacute;cheresse ou aux insectes"</em> r&eacute;sume un autre grand semencier europ&eacute;en, qui requiert l'anonymat.</p><p class="MsoPlainText">Si la d&eacute;cision de l'Etat fran&ccedil;ais est encore inconnue, le ministre de l'Agriculture semble avoir une id&eacute;e claire du sujet : <em>"je ne suis absolument pas oppos&eacute; aux nouvelles technologies, mais alors absolument pas",</em> a d&eacute;clar&eacute; en juillet Julien Denormandie devant la commission des Affaires &eacute;conomiques de l'Assembl&eacute;e nationale, en privil&eacute;giant une <em>"approche de sant&eacute;".</em></p>


Après le feu vert argentin au premier blé OGM jamais conçu, les semenciers européens aimeraient utiliser des outils de sélection génétique plus rapides pour adapter les plantes au changement climatique et à la sécheresse, mais cela reste interdit dans l'UE.

Les semenciers décidés à pousser l'Europe vers de nouvelles techniques génétiques

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L&rsquo;accoudoir Multicontroller avec boutons configurables et joystick avec contr&ocirc;le de la transmission et boutons personnalisables. Un nouveau syst&egrave;me de chauffage, ventilation et climatisation (HVAC). Un syst&egrave;me de direction avanc&eacute; avec des ratios de direction r&eacute;glables pour tourner plus rapidement dans les fourri&egrave;res. Un pack d'&eacute;clairage &agrave; 360 degr&eacute;s programmable en fonction des pr&eacute;f&eacute;rences de l'utilisateur, un nouvel affichage dans le montant droit. Telles les &eacute;volutions apport&eacute;es par le constructeur &agrave; ses gammes de tracteurs articul&eacute;es.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Outre l&rsquo;am&eacute;lioration du confort, le constructeur a port&eacute; l&rsquo;accent sur la connectivit&eacute;, laquelle passe par le r&eacute;cepteur AFS Vector Pro (WAAS, AFS 1, AFS 2, RTK et AFS RTK+), le syst&egrave;me d'exploitation AFS Vision Pro avec interface smartphone/tablette et l'&eacute;cran AFS Pro 1200 de 12 pouces &agrave; quatre cam&eacute;ras et technologie Bluetooth. Le tout dote les tracteurs des services de t&eacute;l&eacute;matique et d&rsquo;&eacute;changes de donn&eacute;es avec le portail AFS Connect.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/1/7/3537152-1-fre-FR/f051c6a55501-quadtrac-jpg" alt="La nouvelle cabine des Quadtrac et Steiger Case IH (Cr&eacute;dit photo Case IH)" height="1510" width="2266" /><figcaption>La nouvelle cabine des Quadtrac et Steiger Case IH (Cr&eacute;dit photo Case IH)</figcaption></figure>

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<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Powershift PowerDrive et CVXDrive</h1><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les Quadtrac et Steiger sont dot&eacute;s d&rsquo;un moteur FPT Cursor 13 turbo 6 cylindres de 12,9 litres avec intervalle de vidange de 600 heures. C&ocirc;t&eacute; transmission, les articul&eacute;s sont propos&eacute;s avec la Powershift PowerDrive et son syst&egrave;me de gestion automatique de la productivit&eacute; (APM), sinon avec la variation continue CVXDrive (Steiger 420/470/500 et Quadtrac 470/500/540), qui s&eacute;lectionne automatiquement la combinaison r&eacute;gime moteur/rapport la plus &eacute;co-&eacute;nerg&eacute;tique.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">L'intervalle entre les vidanges d'huile est de 600 heures et tous les points d'entretien quotidien sont accessibles depuis le sol. Les nouveaux r&eacute;servoirs lat&eacute;raux en option augmentent la capacit&eacute; totale de 44 % qui passe ainsi de 1 230 &agrave; 1 779 litres. Ces nouveaux tracteurs seront livr&eacute;s en 2021.</p>


Les tracteurs articulés intègrent des technologies de connectivité bi-directionnelles. Les tracteurs à chenilles Quadtrac AFS Connect comptent huit modèles de 525 ch à 692 ch, contre trois de 469 ch à 558 ch pour les Steiger AFS Connect à pneus.

Une nouvelle cabine pour les Quadtrac et Steiger de Case IH

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<p><strong>Farmstar Eco</strong> et <strong>Farmstar N&eacute;o</strong>&thinsp;: l&rsquo;outil Farmstar bas&eacute; sur des <strong>images satellites</strong> pour piloter ses apports d&rsquo;azote notamment se d&eacute;cline en deux services &agrave; compter de 2021. L&rsquo;offre Farmstar Eco est simple&thinsp;: un conseil sur une parcelle pour le <strong>pilotage du troisi&egrave;me apport d&rsquo;azote</strong> sur bl&eacute; et une pr&eacute;conisation pour l&rsquo;apport d&rsquo;azote total sur colza. Ce service s&rsquo;adresse aux agriculteurs qui ne veulent pas se compliquer la t&acirc;che.</p>

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<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/de-nouvelles-methodes-pour-piloter-lapport-dazote-en-temps-reel">de nouvelles m&eacute;thodes pour piloter l'apport d'azote en temps r&eacute;el</a></div>
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<p>L&rsquo;offre Farmstar N&eacute;o vise les producteurs plus pointus, en <strong>agriculture de pr&eacute;cision</strong>. &laquo;&nbsp;<em>Pour chaque parcelle de son exploitation, l&rsquo;agriculteur a en direct le niveau de d&eacute;ficit azot&eacute; (gr&acirc;ce au mod&egrave;le CHN), ce qui lui permet de prioriser ses actions et de planifier ses op&eacute;rations</em>, explique Charlotte Postma, responsable du portefeuille agriculture &agrave; Airbus. <em>En ce sens, il peut recevoir des alertes sur son portable. Le service prend mieux en compte la diversit&eacute; du sol et l&rsquo;objectif de rendement intraparcellaire.</em>&nbsp;&raquo;</p>

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<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/comment-bien-mesurer-son-reliquat-sortie-dhiver-dazote">bien mesurer son reliquat sortie d'hiver d'azote</a></div>
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<p>Sur chaque service, les tableaux r&eacute;glementaires avec les pratiques de fertilisation peuvent &ecirc;tre ais&eacute;ment export&eacute;s. L&rsquo;offre N&eacute;o se limitera aux situations de <strong>colza associ&eacute;</strong> en 2021 alors que celle Eco portera sur bl&eacute;, colza et colza associ&eacute;. En 2022, <strong>un nouveau portail</strong> Farmstar proposera une offre N&eacute;o &eacute;largie aux m&ecirc;mes cultures que l&rsquo;Eco. L&rsquo;offre N&eacute;o devrait &ecirc;tre propos&eacute;e au m&ecirc;me tarif que la prestation Farmstar aujourd&rsquo;hui. En 2020, Farmstar a &eacute;t&eacute; utilis&eacute; sur 600&thinsp;000 hectares (380&thinsp;000 en bl&eacute;, 140&thinsp;000 en orge, 80&thinsp;000 en colza) pour <strong>13&thinsp;000 agriculteurs</strong> via 47 distributeurs. Le ma&iuml;s a &eacute;t&eacute; retir&eacute; des services Farmstar pour cause de manque de valeur ajout&eacute;e.</p>
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Mis au point par Airbus avec le concours des instituts technique Arvalis et Terres Inovia, l’outil d’aide à la décision Farmstar va faire l’objet de deux offres adaptées aux besoins des agriculteurs à compter de 2021.

Pilotage de l’azote : l’outil Farmstar se renouvelle pour 2021

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<h2>Taux de prot&eacute;ines</h2>

<p><strong>La moyenne nationale atteint 11,6&nbsp;%, un score proche de l&rsquo;an pass&eacute; et plut&ocirc;t bon</strong> pour le bl&eacute; fran&ccedil;ais, souvent &agrave; la tra&icirc;ne sur ce point face &agrave; la concurrence internationale. C&rsquo;est notamment la cons&eacute;quence des rendements bas, qui ont entra&icirc;n&eacute; un ph&eacute;nom&egrave;ne de concentration, et de la bonne valorisation du troisi&egrave;me apport d&rsquo;azote. Plus de la moiti&eacute; de la collecte fran&ccedil;aise s&rsquo;&eacute;tablit au-dessus de 11,5&nbsp;% de prot&eacute;ines.</p>
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<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/la-teneur-en-proteines-critere-fondamental-pour-le-debouche-meunier-du-ble">la teneur en prot&eacute;ines, crit&egrave;re fondamental pour le d&eacute;bouch&eacute; meunier du bl&eacute;</a></div>

<div class="encadre">
<h2>Poids sp&eacute;cifiques</h2>

<p><strong>Carton plein pour les PS, avec une moyenne nationale de 79,2&nbsp;kg/hl. </strong>La quasi-totalit&eacute; de la collecte d&eacute;passe les 76&nbsp;kg/hl, norme minimale pour les contrats Incograin. Ce bon r&eacute;sultat pour la masse volumique d&eacute;coule de la fin de cycle favorable pour ce crit&egrave;re (absence de pluie avant la r&eacute;colte), qui a permis de concr&eacute;tiser le potentiel qui s&rsquo;&eacute;tait mis en place au d&eacute;but du remplissage.</p>
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<div class="encadre">
<h2>Force boulang&egrave;re</h2>

<p><strong>La force boulang&egrave;re, ou W, est proche de la moyenne quinquennale, &agrave; 196 en moyenne.</strong> Pr&egrave;s des trois quarts des bl&eacute;s conduisent &agrave; un W sup&eacute;rieur &agrave; 170, crit&egrave;re pour un bl&eacute; panifiable sup&eacute;rieur. Sans &ecirc;tre exceptionnelle, la valeur boulang&egrave;re est bonne et r&eacute;pond aux attentes de la panification fran&ccedil;aise. Le W fait partie des mesures utilis&eacute;es pour pr&eacute;dire l&rsquo;aptitude d&rsquo;un bl&eacute; &agrave; la panification.</p>
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<div class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/choix-varietal-la-suprematie-des-bles-bps-bien-partie-pour-durer">la supr&eacute;matie des bl&eacute;s BPS, bien partie pour durer</a></div>

<div class="encadre">
<h2>Humidit&eacute;</h2>

<p><strong>Le taux d&rsquo;humidit&eacute; des grains &eacute;tait en moyenne de 12,7&nbsp;%. C&rsquo;est moins bien qu&rsquo;en 2019</strong> (12,1&nbsp;%), ann&eacute;e qui &eacute;tait sp&eacute;cialement bonne sur ce crit&egrave;re, mais aussi que 2018. La part des bl&eacute;s affichant plus de 14&nbsp;% d&rsquo;humidit&eacute; est toutefois nettement plus faible que pour la moyenne quinquennale. Ce sont les r&eacute;gions au bord de la Manche qui p&acirc;tissent des valeurs les plus &eacute;lev&eacute;es.</p>
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<div class="encadre">
<h2>Indice de chute de Hagberg</h2>

<p><strong>L&rsquo;indice de chute de Hagberg, comme le PS, a profit&eacute; des conditions s&egrave;ches de fin de cycle. </strong>Avec 95&nbsp;% de la collecte qui affiche au moins 240 secondes, ce crit&egrave;re ne posera aucun probl&egrave;me &agrave; la commercialisation cette ann&eacute;e. Un indice trop faible trahit une activit&eacute; enzymatique excessive, synonyme de p&acirc;tes collantes et de pain qui manque de tenue. Ce crit&egrave;re est important, car compte tenu du caract&egrave;re non additif du Hagberg : <strong>une faible quantit&eacute; de bl&eacute; avec un indice bas suffit &agrave; d&eacute;classer tout le lot</strong>. <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/mauvaise-chute-pour-le-hagberg">Cela avait cr&eacute;&eacute; de tr&egrave;s gros probl&egrave;mes avec la r&eacute;colte de 2013</a>.</p>
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Si la production de blé tendre française est très décevante en volume, la qualité est satisfaisante. Les conditions de fin de cycle préjudiciables au rendement dans de nombreuses régions ont favorisé plusieurs critères qualitatifs.

Une récolte française de blé 2020 de bonne qualité

<p>Selon l&rsquo;observatoire C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs de FranceAgriMer, pr&egrave;s de la moiti&eacute; des bl&eacute;s tendres &eacute;taient sem&eacute;s au 19 octobre, contre &agrave; peine 30% &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode l&rsquo;an dernier. M&ecirc;me constat pour l&rsquo;escourgeon&nbsp;: 60% des orges d&rsquo;hiver sont sem&eacute;s, contre &agrave; peine 50% en 2019. Les semis d&eacute;butent tout juste en bl&eacute; dur, avec 5% des surfaces pr&eacute;vues selon FranceAgriMer.</p><p>La Lorraine est particuli&egrave;rement avanc&eacute;e dans les semis, avec 82% de bl&eacute; tendre r&eacute;alis&eacute; et 81% d&rsquo;orge.</p><h2>Production de ma&iuml;s d&eacute;cevante</h2><p>C&ocirc;t&eacute; r&eacute;coltes, la moisson de ma&iuml;s grain se poursuit&nbsp;: au 19 octobre, 77% des parcelles &eacute;taient r&eacute;colt&eacute;es, contre 42% &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2019. <em>&laquo;&nbsp;La date m&eacute;diane de ce stade pr&eacute;sente une avance de 9 jours par rapport &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es et de 17 jours par rapport &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise FranceAgriMer.</p><p>La Bretagne est la r&eacute;gion la moins avanc&eacute;e dans les r&eacute;coltes avec moins de la moiti&eacute; des surfaces de ma&iuml;s grain moissonn&eacute;es.</p><p>L&rsquo;Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de ma&iuml;s estime &agrave; 50&nbsp;000 hectares le transfert de ma&iuml;s grain vers le ma&iuml;s fourrage cette ann&eacute;e. Au total, la production fran&ccedil;aise de ma&iuml;s grain est estim&eacute;e &agrave; 13,5 millions de tonnes, une d&eacute;ception au regard de la hausse de surfaces par rapport &agrave; l&rsquo;an dernier.</p><p>L'AGPM estime le rendement moyen &agrave; 89,4 qx/ha, proche de celui de l&rsquo;an dernier (89,3 qx/ha) mais inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne quinquennale (93,1 qx/ha).&nbsp;<em>&laquo; Comme pour 2019, les ma&iuml;s irrigu&eacute;s remontent la moyenne&nbsp;: l&rsquo;irrigation ne concerne que 35% du ma&iuml;s grain mais 45% de la production &raquo;, </em>pr&eacute;cise le syndicat.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-point-des-marches-les-cours-du-mais-s-envolent" target="_blank" title="">[Le point des march&eacute;s] Les cours du ma&iuml;s s'envolent</a>
</aside>



Tour de plaine : malgré les conditions pluvieuses, les semis d’automne avancent bien. La récolte de maïs grain se poursuit sur fond de résultats plutôt décevants.

Semis et récoltes d'automne mieux avancées que l’an dernier

<p>Pour 2020, la r&eacute;colte de pommes de terre dans les cinq principaux pays producteurs europ&eacute;ens (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas) est annonc&eacute;e &agrave; 27,9 millions de tonnes, en hausse de 4,5%, soit un million de tonnes de plus que l&rsquo;an dernier.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Cela, si toutes les pommes de terre encore au champ sont effectivement r&eacute;colt&eacute;es</em>, nuance le groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest europ&eacute;en (NEPG). <em>La r&eacute;colte est plus tardive que d'habitude avec tous les risques que cela implique tant en quantit&eacute; qu&rsquo;en qualit&eacute;, et il y a encore des milliers d&rsquo;hectares de pommes de terre &agrave; r&eacute;colter dans les zones humides et difficiles de l'Ouest de la Belgique et en Grande-Bretagne&nbsp;&raquo;.</em></p><p>En France, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce une r&eacute;colte des pommes de terre de conservation et de demi-saison &agrave; pr&egrave;s de 7 millions de tonnes, en hausse de 6,3% par rapport &agrave; 2019 en raison d&rsquo;une l&eacute;g&egrave;re augmentation des rendements et d&rsquo;une hausse des surfaces.</p><p>Mais derri&egrave;re cette offre abondante, la demande ne suit pas.<em> &laquo;&nbsp;En raison du Covid-19, la demande mondiale de produits transform&eacute;s &agrave; base de pommes de terre a diminu&eacute; et la demande r&eacute;elle de mati&egrave;re premi&egrave;re des usines est d'environ 85% par rapport &agrave; la saison pr&eacute;c&eacute;dente avant la pand&eacute;mie,</em> fait savoir le NEPG. <em>Le faible niveau actuel des prix aux producteurs pour la transformation des pommes de terre sur le march&eacute; libre confirme cet &eacute;tat de fait&nbsp;&raquo;.</em></p><h2>Le d&eacute;fi du stockage longue dur&eacute;e</h2><p>Le syndicat alerte aussi sur le fait que les transformateurs de pommes de terre europ&eacute;ens et nord-am&eacute;ricains <em>&laquo;&nbsp;disposent de stocks importants de produits finis dans leurs entrep&ocirc;ts frigorifiques et semblent avoir besoin de moins de mati&egrave;re premi&egrave;re pour une assez longue p&eacute;riode&nbsp;&raquo;. </em></p><p><em>&laquo;&nbsp;On s'attend &agrave; ce qu'ils r&eacute;duisent le volume de leurs contrats avec les producteurs l'ann&eacute;e prochaine et n'ont gu&egrave;re d'int&eacute;r&ecirc;t pour les pommes de terre libres&nbsp;&raquo;,</em> poursuit le syndicat. Sans compter qu&rsquo;un deuxi&egrave;me confinement c&rsquo;est pas &agrave; exclure. </p><p>Pour ces raisons, le NEPG consid&egrave;re que les producteurs devraient planter au moins 15% de pommes de terre en moins au printemps prochain.</p><p>Le syndicat pointe &eacute;galement le d&eacute;fi technique que constitue le stockage de longue dur&eacute;e en l&rsquo;absence du chlorprophame (CIPC), antigerminatif d&eacute;sormais interdit dans l&rsquo;Union europ&eacute;enne. <em>&laquo;&nbsp;La disponibilit&eacute; de certains antigerminatifs est inf&eacute;rieure aux besoins des producteurs, et leur utilisation est plus co&ucirc;teuse et techniquement plus difficile (hangars adapt&eacute;s, &eacute;quipements de &laquo; gazage &raquo;, etc.) qu'avec le CIPC&nbsp;&raquo;</em>, estime le NEPG, qui s'attend &agrave; ce que <em>&laquo;&nbsp;moins de producteurs optent pour le stockage extr&ecirc;mement long&nbsp;&raquo;</em> et conseille fortement <em>&laquo;&nbsp;de recalculer le prix de revient avant de signer tout contrat de livraison tardive&nbsp;&raquo;.</em></p>


La production de pommes de terre est en hausse en Europe mais ce n’est pas le cas de la demande, plombée par le Covid-19 et les perspectives de reconfinement. Selon le groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-ouest européen (NEPG), les emblavements de 2021 devraient baisser de 15% pour aligner l’offre avec la demande.

Pommes de terre : planter moins pour maîtriser plus

<p class="MsoPlainText"><em>"Le virus influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne H5N8 a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; le 20 octobre sur deux cygnes tubercul&eacute;s aux Pays-Bas"</em>, indique le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute;, pr&eacute;cisant que <em>"ces cas alertent sur le risque d'introduction en France &agrave; partir de la circulation du virus dans les couloirs de migration actuellement emprunt&eacute;s par les oiseaux sauvages".</em></p><p class="MsoPlainText">Le ministre Julien Denormandie<em> "appelle au strict respect des mesures de bios&eacute;curit&eacute; et &agrave; surveillance accrue de la part des acteurs professionnels, des particuliers d&eacute;tenteurs d'oiseaux et des chasseurs"</em>, indique le communiqu&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Des mesures de pr&eacute;vention seront obligatoires &agrave; partir de lundi 26 octobre <em>"dans les communes situ&eacute;es dans des zones dites &agrave; risque particulier (ZRP), c'est-&agrave;-dire abritant des zones humides fr&eacute;quent&eacute;es par les oiseaux migrateurs"</em>, selon la m&ecirc;me source. La liste des communes concern&eacute;es est d&eacute;finie par l'<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000032320490" target="_blank" title="">arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 16 mars 2016.</a> </p><p class="MsoPlainText">Elles consistent en la <em>"claustration ou protection des &eacute;levages de volailles par un filet avec r&eacute;duction des parcours ext&eacute;rieurs pour les animaux"</em>, l<em>'"interdiction de rassemblement d'oiseaux"</em> dans des concours ou des expositions par exemple, ou encore de <em>"transports et l&acirc;chers de gibiers &agrave; plumes"</em> et <em>"d'utilisation d'appelant"</em> par les chasseurs.</p><p class="MsoPlainText">Sur tout le territoire, la surveillance clinique quotidienne dans les &eacute;levages commerciaux est rendue obligatoire et les comp&eacute;titions de pigeons voyageurs au d&eacute;part ou &agrave; l'arriv&eacute;e d'un d&eacute;partement cit&eacute; sont interdites. Et la vaccination est <em>"obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant &ecirc;tre confin&eacute;s ou prot&eacute;g&eacute;s sous filet".</em></p><p class="MsoPlainText">Le minist&egrave;re pr&eacute;cise qu'<em>"&agrave; ce jour, la France est indemne d'influenza aviaire"</em> et que la <em>"consommation de viande, foie gras et oeufs ne pr&eacute;sente aucun risque pour l'homme".</em></p><p class="MsoPlainText">Le virus H5N1 en 2015-2016 et le H5N8 lors de l'hiver 2016-2017 ont d&eacute;cim&eacute; des millions de canards, abattus pour freiner la propagation du virus dans plusieurs d&eacute;partements du Sud-Ouest. La fili&egrave;re a depuis mis en place une batterie de mesures de s&eacute;curit&eacute; sanitaire pour &eacute;viter de nouvelles &eacute;pid&eacute;mies. </p>


Le ministre de l'Agriculture a décidé de renforcer à compter de lundi 26 octobre les mesures de prévention dans les élevages de volailles contre le virus influenza aviaire, dont le risque d'introduction en France par les oiseaux migrateurs passe de "négligeable" à "modéré".

Renforcement des mesures de prévention contre la grippe aviaire en France

<p style="text-align:left;">Apr&egrave;s avoir renouvel&eacute; sa s&eacute;rie M7003 (130 ch, 150 ch et 170 ch), Kubota compl&egrave;te son offre de quatre cylindres avec la nouvelle s&eacute;rie M6002. Celle-ci compte trois mod&egrave;les &agrave; moteur Kubota 6,1 l conforme &agrave; la norme Stage V, moyennant les technologies SCR et FAP, l&rsquo;intervalle de remplacement du filtre &agrave; particules (FAP) atteignant 6.000 heures. Le M6002 affiche 6 t sur la balance avec une r&eacute;partition &eacute;gale du poids entre l&rsquo;avant et l&rsquo;arri&egrave;re pour un empattement de 2,69 m. Chaque mod&egrave;le est dot&eacute; d&rsquo;une surpuissance de 20 ch au transport.</p><h2 style="text-align:justify;">Nouvelle transmission Powershift</h2><p style="text-align:left;">La s&eacute;rie &eacute;trenne une nouvelle transmission Powershift &agrave; trois gammes robotis&eacute;es offrant au total 24 rapports avant et 24 rapports arri&egrave;re (32/32 rampantes en option). Le changement de rapport s&rsquo;op&egrave;re au choix &agrave; partir du levier multifonctions ou d&rsquo;un bouton situ&eacute; sur le c&ocirc;t&eacute; gauche de l&rsquo;accoudoir. Un commutateur permet de r&eacute;gler la r&eacute;ponse dynamique de la transmission en fonction de la vitesse de conduite. Ceci vous permet par exemple de r&eacute;agir de mani&egrave;re flexible au poids d'une charge fix&eacute;e, comme une remorque vide ou pleine ou une tonne &agrave; lisier.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/9/5/3535980-1-fre-FR/84b45d187591-cabine-jpg" alt="Levier multifonction et joystick" height="1054" width="1500" /><figcaption>Levier multifonction et joystick</figcaption></figure>

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<p style="text-align:left;">Pens&eacute;e pour les t&acirc;ches r&eacute;p&eacute;titives telles que le chargeur et la distribution, la fonction &laquo; Xpress restart &raquo; permet d'arr&ecirc;ter le tracteur sans utiliser l'embrayage, par simple appui sur la p&eacute;dale de frein. Elle s&rsquo;active et se d&eacute;sactive par pression sur un bouton d&eacute;di&eacute;. C&ocirc;t&eacute; hydraulique, la s&eacute;rie M6002 est &eacute;quip&eacute;e de s&eacute;rie d'une pompe hydraulique CCLS (Closed Centre Load-Sensing, &agrave; d&eacute;tection de charge &agrave; centre ferm&eacute;). Ce syst&egrave;me fournit un d&eacute;bit de 115 l/min d'huile aux distributeurs hydrauliques et aux relevages avant et arri&egrave;re.</p><p style="text-align:left;">Le M6002 est &eacute;quip&eacute; de s&eacute;rie de trois distributeurs m&eacute;caniques (un suppl&eacute;mentaire en option). La capacit&eacute; de relevage s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 3.260 kg &agrave; l&rsquo;avant et &agrave; 7.000 kg &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re. Quatre vitesses de prise de force sont disponibles&nbsp;: 540, 540 &eacute;co, 1 000 et 1 000 &eacute;co.</p><h2 style="text-align:justify;">Trois suspensions, cinq chargeurs</h2><p style="text-align:left;">Les M6 sont &eacute;quip&eacute;s de s&eacute;rie d&rsquo;un pont avant suspendu, d&rsquo;une cabine suspendue (1,66 m de largeur) et d&rsquo;un si&egrave;ge pneumatique. Le pont avant offre un rayon de braquage de 55&deg;. En activant la fonction Bi-speed, la vitesse de rotation des roues avant augmente automatiquement par rapport &agrave; celle des roues arri&egrave;re lorsque l'angle de braquage d&eacute;passe environ 35&deg;, alliant capacit&eacute; de traction et maniabilit&eacute;. Le rayon de braquage est alors de 4,5 m.</p><p>Kubota assortit sa nouvelle s&eacute;rie d&rsquo;une gamme sp&eacute;cifique de cinq chargeurs, dont les commandes sont centralis&eacute;es sur le joystick. Outre un mod&egrave;le de base (U), la gamme LK compte deux mod&egrave;les &agrave; parall&eacute;logramme m&eacute;canique (M) et deux mod&egrave;les &agrave; parall&eacute;logramme hydraulique (H), d&rsquo;une capacit&eacute; de levage de 2.100 kg et 2.400 kg. Ils offrent les fonctions Auto-Level (repositionnement du godet sur une position pr&eacute;s&eacute;lectionn&eacute;e d'une simple pression sur un bouton, Auto-Unload (mouvement simultan&eacute; du grappin et du godet) et Speed-Link System (attelage/d&eacute;telage automatique des &eacute;quipements et des fonctions hydrauliques et &eacute;lectriques). Le cadre porte outil rapide du chargeur frontal est compatible avec les outils MX, Euro ou SMS.</p><p>La cabine int&egrave;gre un toit vitr&eacute; et dix feux de travail Led, 6 autres &eacute;tant propos&eacute;s en option pour une visibilit&eacute; &agrave; 360&deg;, aux c&ocirc;t&eacute;s de deux feux de r&eacute;p&eacute;tition (chargeur, relevage avant).</p><p>Propos&eacute; en option, le K-Monitor (7 pouces) offre des fonctionnalit&eacute;s suppl&eacute;mentaires (choix de la vitesse de red&eacute;marrage, choix de la plage des powershifts en mode auto, engagement automatique de la PDF, r&eacute;glage de la sensibilit&eacute; de l&rsquo;engagement de la PDF, cam&eacute;ra, Isobus, automatisation des actions en bout de champ e-Turn). 11 montes de pneus sont homologu&eacute;es dans les types R34/R24, R38/R24 et R38/R28. Une monte &eacute;troite et une monte industrielle sont aussi possibles.</p>


Léger et compact, le M6002 intègre des spécificités propres aux applications au chargeur et au transport. La série compte trois modèles avec une transmission Powershift à 8 rapports sous charge et une surpuissance de 20 ch.

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