Dans un communiqu&eacute; du 31 juillet, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie annonce qu'il autorise les &eacute;leveurs directement affect&eacute;s par la s&eacute;cheresse &agrave; utiliser les surfaces en jach&egrave;re pour faire p&acirc;turer leurs troupeaux ou fauche . "Ils b&eacute;n&eacute;ficieront d'une reconnaissance de circonstances exceptionnelles et les jach&egrave;res d&eacute;clar&eacute;es en tant que surface d'int&eacute;r&ecirc;t &eacute;cologique (SIE) pourront continuer &agrave; &ecirc;tre comptabilis&eacute;es comme SIE pour l'octroi du paiement vert". 47 d&eacute;partements sont concern&eacute;s:

<ul><li>tous les d&eacute;partements des r&eacute;gions Haut-de-France, Grand Est et Ile-de-France ;</li>
	<li>pour la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes : Ain (01), Loire (42), Rh&ocirc;ne (69), Is&egrave;re (38), Ard&egrave;che (07), Dr&ocirc;me (26) ;</li>
	<li>pour la r&eacute;gion Bourgogne-Franche-Cont&eacute; : C&ocirc;te-d'Or (21), Ni&egrave;vre (58), Sa&ocirc;ne-et-Loire (71), Yonne (89) ;</li>
	<li>pour la r&eacute;gion Normandie : Orne (61) ; Seine-Maritime (76), Calvados (14), Eure (27)</li>
	<li>pour la r&eacute;gion Centre &ndash; Val de Loire : Cher (18), Eure-et-Loire (28), Loir-et-Cher (41), Loiret (45) ;</li>
	<li>pour la r&eacute;gion Pays-de-la-Loire : Mayenne (53), Sarthe (72) ;</li>
	<li>pour la r&eacute;gion Occitanie : Aveyron (12), Lot (46), Tarn-et-Garonne (82).</li>
</ul><h2>Une disposition &agrave; effet imm&eacute;diat</h2>

Le d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations qui a touch&eacute; au printemps une large partie du territoire s'est accentu&eacute; ces derni&egrave;res semaines avec un mois de juillet tr&egrave;s sec au niveau national. Cette s&eacute;cheresse vient aggraver une situation d&eacute;j&agrave; difficile, suite &agrave; des stocks de fourrages diminu&eacute;s &agrave; la r&eacute;p&eacute;tition des s&eacute;cheresses. D'apr&egrave;s la note de conjoncture Prairies du minist&egrave;re du du 31 juillet, la pousse cumul&eacute;e d'herbe est en recul de 10 points par rapport &agrave; la pousse de r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode. Plus de 40% des r&eacute;gions fourrag&egrave;res sont d&eacute;ficitaires&nbsp; et 25% sont en d&eacute;ficit important. La situation est particuli&egrave;rement pr&eacute;occupante dans le quart nord-est.

Pour b&eacute;n&eacute;ficier de cette disposition, il faut adresser un courrier &agrave; la DDT (Direction d&eacute;partementale des territoires) " en expliquant les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es en raison de la s&eacute;cheresse et la n&eacute;cessit&eacute; d'utiliser les jach&egrave;res et demandant en cons&eacute;quence la prise en compte des circonstances exceptionnelles," pr&eacute;cise le communiqu&eacute;.

"La r&eacute;p&eacute;tition de ces &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse nous renvoie &agrave; la question de l'adaptation de notre agriculture au<a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-vers-une-hausse-des-temperatures-et-des-episodes-de-secheresse" title="Changement climatique : vers une hausse des temp&eacute;ratures et des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse"> changement climatiqu</a><a href="https://www.reussir.fr/lait/changement-climatique-vers-une-hausse-des-temperatures-et-des-episodes-de-secheresse" title="Changement climatique : vers une hausse des temp&eacute;ratures et des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse">e</a>. Cette adaptation sera au coeur de notre plan de relance. ", souligne le ministre.

La France autorise l'utilisation des jachères pour les éleveurs des départements touchés par la sécheresse.

Sécheresse: l'utilisation des jachères autorisée dans 47 départements

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&laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas souvent qu&rsquo;on commence la r&eacute;colte fin juillet&nbsp;&raquo;, s&rsquo;exclame Renaud No&euml;l, responsable commercial pour les mirabelles de Lorraine. L&rsquo;alternance de grand soleil &agrave; la floraison puis de pluies &laquo;&nbsp;a fait que tous les crit&egrave;res de l&rsquo;IGP ont &eacute;t&eacute; rapidement atteints&nbsp;&raquo;.

La mirabelle de Lorraine est cette ann&eacute;e particuli&egrave;rement parfum&eacute;e. Les volumes de r&eacute;colte sont estim&eacute;s &laquo;&nbsp;entre ceux de 2018, o&ugrave; la r&eacute;colte &eacute;tait particuli&egrave;rement bonne et ceux de 2019, o&ugrave; les vergers avaient &eacute;t&eacute; touch&eacute;s par le gel, entre 6&thinsp;000&nbsp;et 7&thinsp;000 t&nbsp;&raquo;, &eacute;value Renaud No&euml;l.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/annee-exceptionnelle-pour-la-reine-claude-label-rouge" target="_blank">Ann&eacute;e exceptionnelle pour la reine-claude label Rouge</a>

La campagne 2020 est particuli&egrave;re &agrave; plus d&rsquo;un titre&thinsp;: par sa pr&eacute;cocit&eacute; &laquo;&nbsp;qui change un peu change un peu la donne commercialement, selon Renaud No&euml;l. D&rsquo;habitude, la mirabelle est le fruit de la rentr&eacute;e&thinsp;; cette ann&eacute;e, elle ne sera pas dans les cartables, on la d&eacute;gustera sur les plages&nbsp;&raquo;.

Ann&eacute;e particuli&egrave;re aussi au moment de la r&eacute;colte o&ugrave; l&rsquo;on a observ&eacute; aussi, comme pour d&rsquo;autres fruits et l&eacute;gumes, beaucoup de jeunes locaux (bacheliers, &eacute;tudiants davantage rest&eacute;s &agrave; la maison) dans les rangs des saisonniers, une main-d&rsquo;&oelig;uvre &agrave; fid&eacute;liser&hellip; &laquo;&nbsp;Une aubaine pour nous et pour eux&nbsp;&raquo;, estime Renaud No&euml;l.

<h3>Communication digitale et nouveaux packs</h3>

Ann&eacute;e particuli&egrave;re aussi enfin c&ocirc;t&eacute; communication. Depuis 2018, la mirabelle de Lorraine est distribu&eacute;e lors du festival Rock-en-Seine en &Icirc;le-de-France&nbsp;qui n&rsquo;aura pas lieu cette ann&eacute;e, crise sanitaire oblige. &laquo;&nbsp;On s&rsquo;adapte, continue Renaud No&euml;l, on privil&eacute;gie une communication digitale, dans l&rsquo;air du temps actuellement, pour laquelle on propose par exemple des recettes car les Fran&ccedil;ais cuisinent beaucoup plus depuis le confinement. Une communication que l&rsquo;on retrouve aussi en magasin&thinsp;: on propose des emballages avec des recettes par exemple mais &eacute;galement de nouveaux packs, des colis de 2&nbsp;kg, plus destin&eacute;s &agrave; la cuisine pour faire des tartes, compotes et autres confitures&hellip;&nbsp;&raquo;

<div class="accroche">
<h2>&laquo;&nbsp;D&rsquo;habitude, la mirabelle est le fruit de la rentr&eacute;e&thinsp;; cette ann&eacute;e, on la d&eacute;gustera sur les plages. &raquo;</h2>
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Récolte et commercialisation en avance, nouveaux modes de consommation, main-d’œuvre plus jeune, festival annulé… 2020 est un millésime particulier pour la mirabelle de Lorraine.

Année particulière pour la mirabelle de Lorraine IGP

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La saison des reines-claudes label Rouge est en avance, comme c&rsquo;est le cas pour beaucoup de fruits et l&eacute;gumes cette ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Nous avons d&eacute;marr&eacute; les r&eacute;coltes au 14&nbsp;juillet, soit avec quinze jours d&rsquo;avance par rapport &agrave; une ann&eacute;e normale, confirme Fabienne Ruamps, animatrice de l&rsquo;organisme de d&eacute;fense et de gestion du label Rouge reine-claude. C&rsquo;est du jamais vu en termes de pr&eacute;cocit&eacute; depuis que le label Rouge existe.&nbsp;&raquo; Pour rappel, pour la reine-claude, le label Rouge a &eacute;t&eacute; obtenu en 1998. Il avait &eacute;t&eacute; demand&eacute; pour bien diff&eacute;rencier la &laquo;&nbsp;vraie&nbsp;&raquo; reine-claude, aux qualit&eacute;s gustatives bien sp&eacute;cifiques, d&rsquo;autres prunes vertes.

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/annee-particuliere-pour-la-mirabelle-de-lorraine-igp" target="_blank">Ann&eacute;e particuli&egrave;re pour la mirabelle de Lorraine IGP</a>

L&rsquo;avance pour la r&eacute;colte est due &agrave; la douceur du climat au printemps et en hiver notamment. &laquo;&nbsp;Sur le potentiel de 1&thinsp;200&nbsp;t, on esp&egrave;re aller cette ann&eacute;e au-del&agrave; de 600&nbsp;t sous label Rouge&nbsp;&raquo;, affirme Fabienne Ruamps. Les autres ann&eacute;es, on en comptabilise entre 400 et 500&nbsp;t. Des temp&eacute;ratures propices au bon grossissement des fruits et une charge plus faible des arbres (les volumes repr&eacute;sentent 50 &agrave; 60&nbsp;% d&rsquo;une ann&eacute;e normale) ont favoris&eacute; le grossissement des fruits. &laquo;&nbsp;Les reines-claudes ont largement atteint les 35&nbsp;mm de calibre exig&eacute;s par le cahier des charges du label Rouge&nbsp;&raquo;, explique Fabienne Ruamps. Les conditions d&rsquo;ensoleillement et les temp&eacute;ratures des mois de juin et juillet ont aussi permis &agrave; la reine-claude d&rsquo;atteindre des taux de sucre bien sup&eacute;rieurs au 17&deg; Brix&nbsp;exig&eacute; pour le label Rouge et d&rsquo;optimiser leur niveau de coloration (vert tournant jaune pour les reines-claudes dor&eacute;es). &laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, on observe aussi sur l&rsquo;&eacute;piderme de certains fruits une petite pigmentation rouge, gage d&rsquo;une haute valeur gustative&nbsp;&raquo;, d&eacute;veloppe l&rsquo;animatrice qui annonce aussi &laquo;&nbsp;une demande int&eacute;ressante sur le produit. Le march&eacute; se passe bien pour le moment, les prix sont fermes&nbsp;&raquo;, affirme-t-elle.

<div class="accroche">
<h2>On esp&egrave;re aller cette ann&eacute;e au-del&agrave; de 600&nbsp;t de reines-claudes label Rouge, contre 400 &agrave; 500&nbsp;t habituellement.</h2>
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Les volumes de reines-claudes label Rouge, en avance cette année et d’une très bonne qualité, seront sans doute supérieurs aux autres années.

Année exceptionnelle pour la reine-claude label Rouge

Bayer fait &eacute;tat d'une perte nette importante de 9,5 milliards d'euros au deuxi&egrave;me trimestre 2020, contre un b&eacute;n&eacute;fice de 404 millions d'euros &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2019. Cette forte baisse est notamment le r&eacute;sultat de "l'effet exceptionnel" caus&eacute; par "l'accord majeur conclu dans le cadre des proc&eacute;dures contre Monsanto", indique le groupe dans un communiqu&eacute;.L'entreprise s'est r&eacute;solue &agrave; signer en juin un accord entre 8,8 et 9,6 milliards de dollars pour solder plus de 125.000 requ&ecirc;tes aux Etats-Unis contre le Round'up. Les plaignants am&eacute;ricains accusaient l'herbicide d'avoir caus&eacute; la maladie dont ils souffrent.Le groupe de Leverkussen a aussi largement &eacute;t&eacute; touch&eacute; par la pand&eacute;mie, qui a plomb&eacute; ses activit&eacute;s au deuxi&egrave;me trimestre, apr&egrave;s avoir eu un effet positif au premier trimestre. Bayer conna&icirc;t une baisse de son chiffre d'affaires ajust&eacute; de 2,5%, &agrave; 10,7 milliards d'euros.La division pharmaceutique, avec une perte op&eacute;rationnelle (EBITDA) de 7,1%, a particuli&egrave;rement &eacute;t&eacute; touch&eacute;e. "Les mesures de restriction des contacts introduites partout dans le monde &agrave; cause de la pand&eacute;mie de coronavirus, ont conduit au [...] report de nombreux traitements", commente le groupe pour expliquer ce recul.La division agrochimique, moteur de la croissance du groupe ces derniers trimestres, fait tout de m&ecirc;me &eacute;tat d'une hausse de son chiffre d'affaires corrig&eacute; des effets de changes et de march&eacute;s de 3,2%.La pand&eacute;mie de Covid-19 conduit le groupe &agrave; revoir &agrave; la baisse ses objectifs 2020 : Bayer pr&eacute;voit d&eacute;sormais un chiffre d'affaires "entre 43 et 44 milliards", alors qu'il attendait "entre 44 et 45 milliards" pr&eacute;c&eacute;demment, en f&eacute;vrier dernier.


Le groupe chimique allemand Bayer a fait état d'une importante perte nette au deuxième trimestre, plombé par l'accord signé en juin aux Etats-Unis pour solder les procédures contre le glyphosate, et par la pandémie de Covid-19, qui l'ont conduit à abaisser ses prévisions pour 2020.


Bayer : le glyphosate et la pandémie pèsent sur le deuxième trimestre

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Le confinement a &eacute;t&eacute; favorable &agrave; l&rsquo;ail fran&ccedil;ais. &laquo;&nbsp;Il y a eu des demandes plus importantes de 20&nbsp;% par rapport &agrave; d&rsquo;habitude&nbsp;&raquo;, annonce Christiane Pieters, pr&eacute;sidente de l&rsquo;Aniail. Un ph&eacute;nom&egrave;ne qu&rsquo;elle explique par le fait que les Fran&ccedil;ais se sont remis &agrave; cuisiner, mais aussi sans doute &laquo;&nbsp;parce que dans la t&ecirc;te des consommateurs, l&rsquo;ail est un antiseptique&nbsp;&raquo;, sourit-elle. On a not&eacute; une tr&egrave;s forte demande aussi dans les pays du Maghreb (Tunisie, Maroc, Alg&eacute;rie).

La r&eacute;colte s&rsquo;est faite cette ann&eacute;e une dizaine de jours d&rsquo;avance. En ail blanc, les calibres sont plut&ocirc;t moyens cette ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Au total, c&rsquo;est une ann&eacute;e plut&ocirc;t normale, pr&eacute;cise Christiane Pieters. L&rsquo;an dernier, on avait plut&ocirc;t de gros calibres. Les bulbes sont sains. En ail violet, on observe un petit manque de coloration.&nbsp;&raquo; Pour l&rsquo;ail rose &ndash; dont la r&eacute;colte a commenc&eacute; plus tard &ndash;, cela se passe plut&ocirc;t bien.

En revanche, pour l&rsquo;ail bio, les rendements sont 40 &agrave; 50&nbsp;% inf&eacute;rieurs. Les calibres sont plus petits. &laquo;&nbsp;Le mois de mai a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s sec et c&rsquo;est s&ucirc;rement d&ucirc; &agrave; un manque d&rsquo;eau au moment de la bulbaison&nbsp;&raquo;, analyse la pr&eacute;sidente. &laquo;&nbsp;Nous comptons sur la fili&egrave;re aval pour communiquer jusqu&rsquo;au consommateur&nbsp;&raquo;, ajoute, pour sa part, Philippe Quaranta, repr&eacute;sentant les metteurs en march&eacute;.

<h3>Moins d&rsquo;ail espagnol surf le march&eacute;</h3>

En Espagne, la r&eacute;colte a &eacute;t&eacute; difficile. Il y a eu beaucoup d&rsquo;eau et des difficult&eacute;s lors du s&eacute;chage. La coloration est plut&ocirc;t grise. &laquo;&nbsp;On va avoir besoin de l&rsquo;ail fran&ccedil;ais et c&rsquo;est plut&ocirc;t bien, d&rsquo;autant qu&rsquo;on part avec z&eacute;ro stock dans les frigos&nbsp;&raquo;, s&rsquo;exclame la pr&eacute;sidente.

Une saison qui commence donc plut&ocirc;t bien. Seul regret de la pr&eacute;sidente, &laquo;&nbsp;la GMS est de plus en plus exigeante, mais elle n&rsquo;est pas tr&egrave;s demandeuse en signes de qualit&eacute; sauf peut-&ecirc;tre pour ce qui est du label Rouge, constate-elle. Je le regrette sinc&egrave;rement. En revanche, c&rsquo;est la course au z&eacute;ro r&eacute;sidu de pesticides et &agrave; la HVE, certification qui parle moins au consommateur et tr&egrave;s difficile &agrave; obtenir pour les exploitations en polyculture comme c&rsquo;est souvent le cas pour les producteurs d&rsquo;ail&nbsp;&raquo;.

<div class="accroche">
<h2>Pendant le confinement, les demandes en ail ont fortement augment&eacute;, de l&rsquo;ordre de 20&nbsp;%.</h2>
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C’est le début de la campagne de l’ail français. Une année plutôt bonne, sans stock dans les frigos avec moins d’ail espagnol. Petite ombre au tableau : en bio, on a de petits calibres.

« On va avoir besoin de l’ail français »

<div class="OutlineElement Ltr SCXW245206419 BCX9">
Le Comt&eacute; AOP est aujourd&rsquo;hui accus&eacute; de polluer les cours d&rsquo;eau de Franche-Comt&eacute;, la Loue&nbsp;principalement. <a href="https://www.lemonde.fr/videos/article/2020/07/27/pourquoi-le-comte-est-accuse-de-polluer-les-prairies-et-rivieres-de-franche-comte_6047374_1669088.html" target="_blank" rel="nofollow noopener">Marc&nbsp;Bettinelli, journaliste du Monde,&nbsp;a&nbsp;men&eacute;&nbsp;son enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de scientifiques, militants &eacute;cologistes et agriculteurs.&nbsp;&nbsp;</a>

&nbsp;
</div>

<iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" height="315" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Flemonde.fr%2Fvideos%2F284772066083430%2F&amp;show_text=0&amp;width=560" width="560"></iframe>

<div class="OutlineElement Ltr SCXW245206419 BCX9">
<h3 class="normal">Une lettre ouverte&nbsp;d&eacute;nonce les agriculteurs de Franche-Comt&eacute;&nbsp;</h3>
</div>

<div class="OutlineElement Ltr SCXW245206419 BCX9">
&laquo;&#8239;Les activit&eacute;s agricoles sont la cause num&eacute;ro 1 de la d&eacute;gradation des rivi&egrave;res comtoises&#8239;&raquo;, d&eacute;nonce&nbsp;une&nbsp;<a class="Hyperlink SCXW245206419 BCX9" href="https://www.soslrc.com/2020/06/18/lettre-ouverte-aux-affineurs-de-la-zone-aop-comte/" rel="nofollow noopener" target="_blank">lettre ouverte</a>&nbsp;publi&eacute;e&nbsp;en juin 2020&nbsp;par &laquo;&#8239;une vingtaine d&rsquo;associations&#8239;&eacute;cologistes&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise&nbsp;le&nbsp;reportage. Les militants de l&rsquo;environnement se sont r&eacute;f&eacute;r&eacute;s &agrave; une&nbsp;<a class="Hyperlink SCXW245206419 BCX9" href="https://www.soslrc.com/wp-content/uploads/2020/06/Bilan-synthe%CC%81tique-du-programme-Fev-2020.pdf" rel="nofollow noopener" target="_blank">&eacute;tude scientifique</a>&nbsp;parue&nbsp;en&nbsp;f&eacute;vrier 2020.&nbsp;Dans son interview vid&eacute;o,&nbsp;Pierre-Marie&nbsp;Badot, chercheur en biologie et l&rsquo;un de ses auteurs, affirme qu&rsquo;&agrave; &laquo;&#8239;l&rsquo;heure actuelle, la Loue s&rsquo;est en partie d&eacute;sertifi&eacute;e.&#8239;&raquo; D&rsquo;apr&egrave;s le&nbsp;journal le&nbsp;Monde, &laquo;&#8239;l&rsquo;&eacute;tude montre une disparition de 50 &agrave; 80% de poissons et 50% d&rsquo;insectes.&#8239;&raquo;&nbsp;L&rsquo;analyse des donn&eacute;es assure aussi que &laquo;&#8239;les&nbsp;exc&egrave;s d&rsquo;azote contaminants la Loue avait essentiellement une origine agricole.&#8239;&raquo;&nbsp;&nbsp;

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/une-cave-qui-peut-contenir-36000-meules-de-comte" target="_blank" title="Une cave qui peut contenir 36000 meules de Comt&eacute;">Une cave qui peut contenir 36000 meules de Comt&eacute;&nbsp;</a>
</div>

<div class="OutlineElement Ltr SCXW245206419 BCX9">
<h3 class="normal">Les producteurs de comt&eacute; prennent la parole&nbsp;&nbsp;</h3>
</div>

<div class="OutlineElement Ltr SCXW245206419 BCX9">
&laquo;&#8239;D&eacute;truire notre sous-sol, c&rsquo;est d&eacute;truire notre avenir&#8239;&raquo;,&nbsp;confie&nbsp;Alain Mathieu, agriculteur et pr&eacute;sident du&nbsp;<a class="Hyperlink SCXW245206419 BCX9" href="http://www.comte.com/decouvrir/une-filiere-organisee-et-solidaire/le-comite-interprofessionnel-de-gestion-du-comte-cigc.html" rel="nofollow noopener" target="_blank">CIGC</a>&nbsp;(comit&eacute;&nbsp;interprofessionnel de gestion du comt&eacute;),&nbsp;au Monde.&nbsp;L&rsquo;agriculteur explique au journaliste que <a href="https://www.reussir.fr/la-filiere-comte-valide-des-mesures-complementaires-pour-le-futur-cahier-des-charges" target="_blank" title="La fili&egrave;re Comt&eacute; valide des mesures compl&eacute;mentaires pour le futur cahier des charges">&laquo;&#8239;les producteurs de comt&eacute; sont encadr&eacute;s par un&nbsp;cahier des charges tr&egrave;s pr&eacute;cis&#8239;&raquo;</a> et r&eacute;cemment renforc&eacute; pour &laquo;&#8239;mieux tenir compte des impacts sur l&rsquo;environnement.&#8239;&raquo;&nbsp;En voici des exemples concrets&#8239;: la &laquo;&#8239;production maximale des exploitations limit&eacute;e &agrave; 1,2 millions litre/an&#8239;&raquo;<a href="https://www.reussir.fr/le-futur-comte-encadrera-plus-son-modele" target="_blank" title="Le futur comt&eacute; encadrera plus son mod&egrave;le "> et les &eacute;pandages d&rsquo;engrais&nbsp;sont&nbsp;plus encadr&eacute;s</a>.&nbsp;&nbsp;

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En juin 2020, les militants de l’environnement dénoncent les producteurs de Comté AOP de polluer les rivières de Franche-Comté à travers une lettre ouverte. Le journal le Monde propose un reportage vidéo sur cette problématique.   

[VIDEO] Le Comté AOP accusé par des écologistes de polluer les rivières

<div class="field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item">
Les prix du lait recueillis par le r&eacute;seau LTO Nederland, European dairy farmers et Zuivel NL, montrent un prix du lait standard (1) en juin 2020 &agrave; 322,4 &euro;/t en moyenne sur 16 transformateurs laitiers europ&eacute;ens enqu&ecirc;t&eacute;s, quasiment stable (+ 0,4 &euro;/t) par rapport &agrave; la moyenne du mois pr&eacute;c&eacute;dent. Compar&eacute; &agrave; juin 2019, le prix moyen est inf&eacute;rieur de 12,6 &euro;/t.

En juin, en Europe, quelques laiteries ont encore baiss&eacute; leur prix du lait par rapport &agrave; mai : DMK (-15 &euro;/t), Lactalis (-11 &euro;/t), Hochwald (-10 &euro;/t), FrieslandCampina (- 5 &euro;/t). D'autres l'ont augment&eacute; : les trois coop&eacute;ratives irlandaises (+8 &agrave; +15 &euro;/t), Sodiaal (+9 &euro;/t), Savencia (+5 &euro;/t).

Les annonces pour juillet et ao&ucirc;t font &eacute;tat d'une hausse pour FrieslandCampina (+5 &euro;/t pour juillet, +10 &euro;/t pour ao&ucirc;t), Savencia (+5 &euro; en juillet) et Lactalis (+1 &euro; en juillet, +5 &euro; en ao&ucirc;t). Par contre, Arla a annonc&eacute; -8 &euro;/t en juillet, stable pour ao&ucirc;t, apr&egrave;s des mois de relative stabilit&eacute;. Pour autant, "malgr&eacute; les incertitudes qui p&egrave;sent sur les march&eacute;s, le prix moyen du lait devrait encore augmenter dans les prochains mois", selon le r&eacute;seau LTO Nederland. En lien avec la r&eacute;duction saisonni&egrave;re de la production laiti&egrave;re, et une situation du march&eacute; l&eacute;g&egrave;rement am&eacute;lior&eacute;e, en partie gr&acirc;ce &agrave; une reprise prudente de la demande en restauration hors foyer.

Aux Etats-Unis, le prix du lait fait les montagnes russes. La class III, apr&egrave;s une baisse importante ces derniers mois (-112 &euro;/t entre f&eacute;vrier et mai 2020), remonte fortement en juin (+183 &euro;/t), &agrave; 460,9 &euro;/t de lait standard.

En Nouvelle-Z&eacute;lande, Fonterra a abaiss&eacute;, en juillet dernier, d'environ 2 &euro; les pr&eacute;visions de prix du lait pour la campagne 2019/20 par tonne de lait standard. Pour la nouvelle saison 2020/21 - qui a d&eacute;but&eacute; en juin - le prix pr&eacute;visionnel du lait a &eacute;t&eacute; augment&eacute; de 11 &euro;/t.
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En Europe, le prix moyen du lait devrait encore augmenter dans les prochains mois, selon le réseau LTO Nederland.

En Europe, la baisse du prix du lait semble stoppée en juin 2020

Suivi de flotte en temps r&eacute;el, transfert de donn&eacute;es, partage de lignes de guidage ou encore de r&eacute;glages, formation &agrave; distance, gestion de l'entretien, analyse r&eacute;trospective des chantiers... Les possibilit&eacute;s offertes par la t&eacute;l&eacute;matique &ndash; l'&eacute;change en temps r&eacute;el des donn&eacute;es machine &ndash; sont nombreuses. L'une des plus &eacute;videntes n'est autre que le transfert direct des cartes de rendement et d'humidit&eacute;, &eacute;vitant de recourir &agrave; une cl&eacute; USB. Soit le remplacement d'une op&eacute;ration &laquo;&nbsp;manuelle&nbsp;&raquo; &agrave; r&eacute;p&eacute;ter (trop?) fr&eacute;quemment, et susceptible d'induire une perte de donn&eacute;es. Mais malgr&eacute; les b&eacute;n&eacute;fices potentiels, le niveau d'adoption de cette technologie reste encore faible.

Peu de cartographie et de suivi de flotte

Quand les trois quarts des moissonneuses-batteuses vendues disposent d&eacute;sormais d'un capteur de rendement, seuls 4 % des agriculteurs en consultent les cartes&nbsp;(source&nbsp;: Observatoire des usages de l'agriculture num&eacute;rique, AgroTIC). Leur usage complexe (&eacute;talonnages, transfert des fichiers, faible valorisation, manque d'outils d&rsquo;interpr&eacute;tation) et l&rsquo;accompagnement insuffisant des r&eacute;seaux de distribution freinent le d&eacute;veloppement de cette &eacute;tape de l&rsquo;agriculture de pr&eacute;cision susceptible de d&eacute;gager 6 euros par hectare, selon John Deere. Alors que, suivant les constructeurs et le nombre de machines en parc, l'abonnement au service de t&eacute;l&eacute;matique est factur&eacute; entre 300 et 800 euros par an.

Le suivi de flotte &ndash; localisation et &eacute;tat de fonctionnement des machines &ndash; avait aussi &eacute;veill&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t des entrepreneurs de travaux agricoles&nbsp;: pour aider leurs salari&eacute;s &agrave; trouver une parcelle, ou encore pr&eacute;dire le ravitaillement en gazole. On imaginait aussi l'int&eacute;r&ecirc;t des r&eacute;glages &agrave; distance pour aider un conducteur peu exp&eacute;riment&eacute;, la t&eacute;l&eacute;matique permettant m&ecirc;me de les partager et/ou les r&eacute;pliquer dans des situations analogues. Le partage des lignes de guidage semble d&eacute;sormais s&eacute;duire davantage. &laquo;&nbsp;La demande augmente avec la taille des exploitations et le travail partag&eacute;&nbsp;&raquo; note Kevin &Eacute;tienne, chez John Deere, tout en d&eacute;plorant comme ses concurrents que le taux d'utilisation peine encore &agrave; d&eacute;coller. &laquo;&nbsp;Je ne connais pas encore une seule ETA qui analyse tous les matins les donn&eacute;es, comme cela peut &ecirc;tre le cas dans l'industrie. Les entrepreneurs suivent encore leurs machines chez le client, note Aur&eacute;lien Pichard, chez New Holland. La t&eacute;l&eacute;matique est souvent retenue en test. Mais le moindre param&eacute;trage &agrave; faire aux champs est source d'abandon. On le voit avec les capteurs de rendement et d'humidit&eacute;.&nbsp;&raquo;

Un service en &eacute;troite liaison

Certes, la temporalit&eacute; des moissons &ndash; une p&eacute;riode o&ugrave; la perte de temps n'est pas tol&eacute;r&eacute;e - n'aide pas. Aur&eacute;lien Pichard esp&egrave;re alors que le nouveau portail de visualisation des cartes de rendement (issu du rachat d'AgDNA par CNH en 2019) permettra d'am&eacute;liorer le taux d'utilisation de la t&eacute;l&eacute;matique pour sa marque. A l'usine des moissonneuses-batteuses New Holland de Zedelgem, o&ugrave; l&rsquo;on aimerait connecter toutes les machines, l'enjeu est encore plus grand&nbsp;: &laquo;&nbsp;On remonte les codes d'erreurs, et on a actuellement deux personnes qui les analysent. Un concessionnaire fran&ccedil;ais est engag&eacute; dans un projet pilote, avec une personne qui suivra toutes les machines en parc pendant la saison 2020. Chez Iveco &agrave; Turin, le groupe a d&eacute;j&agrave; une &eacute;norme salle de contr&ocirc;le o&ugrave; l&rsquo;on visualise tous les camions d'Europe, pour d&eacute;tecter les anomalies et en avertir les propri&eacute;taires. C'est ce qui va arriver avec les moissonneuses-batteuses. Nos solutions &laquo;&nbsp;24 heures&nbsp;&raquo; lanc&eacute;es en janvier rejoignent cette id&eacute;e&nbsp;&raquo;, explique Aur&eacute;lien Pichard.

Claas ne d&eacute;placera plus les m&eacute;caniciens de concession pour assurer les mises &agrave; jour des Lexion&nbsp;: &laquo;&nbsp;Avec la fonction Remote Service, on demande seulement au client de d&eacute;marrer la machine dans sa cour &agrave; un moment donn&eacute;&nbsp;&raquo;, note le sp&eacute;cialiste de la marque Thibault Lef&egrave;vre. Quant &agrave; John Deere, qui offre actuellement cinq ans de connectivit&eacute; au service JD Link Connect (transfert de donn&eacute;es sans fil et acc&egrave;s distant &agrave; la console), le constructeur en profite aussi pour g&eacute;rer l'entretien&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les codes pannes sont disponibles sur le t&eacute;l&eacute;phone portable du client, et s'il le souhaite, sur le tableau de bord de l&rsquo;atelier r&eacute;f&eacute;rent. Le technicien peut partir en d&eacute;pannage avec des pi&egrave;ces et &eacute;viter des d&eacute;placements inutiles. Les outils de diagnostic &agrave; distance permettent de faire des gains estim&eacute;s pour une flotte de mat&eacute;riels &agrave; 1,40 euro par hectare&rdquo;, note Kevin &Eacute;tienne, sp&eacute;cialiste produit, avant d'&eacute;voquer le dispositif d'anticipation des pannes Expert Alert : &laquo; Remplacer pr&eacute;ventivement une pi&egrave;ce comme un &eacute;changeur EGR permet de gagner 4 heures en saison. Pour un entrepreneur qui peut faire 300 euros de chiffre d&rsquo;affaires par heure, cet exemple repr&eacute;sente un gain de productivit&eacute; de 1 200 &euro;.&nbsp;&raquo;

Du global au local

&Agrave; moyen terme, la t&eacute;l&eacute;matique permettra aux concessionnaires de mieux cerner les attentes de leurs clients&nbsp;: &laquo;&nbsp;Alors qu'en France, on n'a jamais vendu autant de chevaux par m&egrave;tre de barre de coupe, la t&eacute;l&eacute;matique permet d'objectiver la m&eacute;canisation. L'analyse de la charge moteur pourra aider &agrave; pr&eacute;coniser le bon mod&egrave;le&nbsp;&raquo;, remarque Thibault Lef&egrave;vre. Et si la t&eacute;l&eacute;matique laissait esp&eacute;rer il y a quelques ann&eacute;es, la possibilit&eacute; du r&eacute;glage &agrave; distance par un expert, la multiplication des capteurs et le d&eacute;veloppement d'automatismes chez toutes les marques semblent avoir rendu cette fonctionnalit&eacute; obsol&egrave;te. Car, la remont&eacute;e de masses de donn&eacute;es a justement permis d'am&eacute;liorer les algorithmes, donc la pertinence des pr&eacute;conisations automatiques. &laquo;&nbsp;D&egrave;s 2021 sur les nouvelles Lexion, nous proposerons aux concessionnaires des r&eacute;glages d'origine adapt&eacute;s &agrave; leur secteur&nbsp;&raquo; annonce Thibaut Lefevre chez Claas. Avec la t&eacute;l&eacute;matique, celui qui partage ses r&eacute;glages et les r&eacute;sultats qui en d&eacute;coulent, participe d&eacute;sormais &agrave; am&eacute;liorer les performances de toutes les moissonneuses-batteuses, dans la parcelle d'&agrave; c&ocirc;t&eacute;, comme sur un autre continent.

Les principaux leviers pour faire adopter la télématique ne sont plus le transfert des cartes de rendement ou l'affichage du niveau de carburant de la moissonneuse-batteuse. Les arguments se tournent désormais vers l’amélioration du service des concessionnaires.

Télématique sur les moissonneuses-batteuses : des données en quête de débouché

Bien que toujours en recul, la consommation de lait par les m&eacute;nages fran&ccedil;ais a &eacute;t&eacute; moins prononc&eacute;e en 2019 que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. C'est ce qui ressort d'une analyse de FranceAgriMer bas&eacute;e sur les donn&eacute;es du panel de consommateur Kantar. En 2019, les Fran&ccedil;ais ont consomm&eacute; 2,14 millions de litres de lait, soit 1,5% de moins qu'en 2018, contre -3,4% entre 2018 et 2017. Les laits de vache repr&eacute;sentent toujours l'&eacute;crasante majorit&eacute; des volumes (99,4%).Apr&egrave;s une forte croissance en 2018 (+22,7%), la tendance s'est invers&eacute;e pour les laits de ch&egrave;vre (-6,4%) suite &agrave; une d&eacute;gradation de l'ensemble des variables : &laquo;&nbsp;moins d'acheteurs, des achats moins fr&eacute;quents et de moindres quantit&eacute;s achet&eacute;es &agrave; chaque acte&nbsp;&raquo;, indique l'&eacute;tude publi&eacute;e le 29 juillet 2020.Au contraire, les volumes de laits de brebis ont doubl&eacute;, gagnant m&ecirc;me des parts sur les jus v&eacute;g&eacute;taux, &laquo;&nbsp;des produits dont la croissance s'est arr&ecirc;t&eacute;e en 2019 : les volumes achet&eacute;s ont recul&eacute; de 3,7%&nbsp;&raquo;.<h2></h2>De leur c&ocirc;t&eacute;, les achats de beurre, de cr&egrave;me et de fromages ont progress&eacute; en volume. &laquo;&nbsp;Les achats de cr&egrave;me conditionn&eacute;e ont continu&eacute; &agrave; se d&eacute;velopper : ils ont enregistr&eacute; une hausse de 1,7% en volume et de 7,1% en valeur gr&acirc;ce &agrave; une revalorisation du prix moyen (+5,3%), qui s'est &eacute;tabli &agrave; 3,6&euro;/kg en moyenne en 2019&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit l'&eacute;tude. La croissance des volumes a &eacute;t&eacute; transversale &agrave; toutes les marques et tous les types de cr&egrave;me.C&ocirc;t&eacute; fromages, quel que soit le type de lait, les achats ont tous progress&eacute; en volume en 2019. &laquo;&nbsp;La hausse des volumes achet&eacute;s par les m&eacute;nages a &eacute;t&eacute; plus importante sur les fromages de ch&egrave;vre et brebis (respectivement +3,3% et +3,5%)&nbsp;&raquo;, est-il pr&eacute;cis&eacute;. Cependant ces deux cat&eacute;gories ne repr&eacute;sentent que 7,4% et 3,9% du total des fromages achet&eacute;s.Les achats des m&eacute;nages en produits ultra-frais toutes cat&eacute;gories confondues (yaourts, fromages blancs, desserts frais...) sont rest&eacute;s stables en volume par rapport &agrave; 2018. Ils ont en revanche progress&eacute; de 3,2% en valeur, le prix moyen ayant &eacute;t&eacute; de 2,59&euro;/kg (+3,2% sur le prix par rapport &agrave; 2018).<h2></h2>&Agrave; l'instar des autres aliments, la consommation de produits laitiers biologiques a explos&eacute; au cours des derni&egrave;res ann&eacute;es (+22% pour le lait bio entre 2016 et 2019, +79% pour la cr&egrave;me, +70% pour le beurre...). La progression est beaucoup moins nette pour les fromages AOP, dont l'offre &laquo;&nbsp;est plus clivante que le bio&nbsp;&raquo;, d'apr&egrave;s Kantar. &laquo;&nbsp;En effet, dans 61% des foyers acheteurs de fromages AOP, la personne responsable des achats a plus de 50 ans, alors que ce taux est de 54% pour le biologique et de 52% pour l'ensemble des fromages&nbsp;&raquo;.Entre 2016 et 2019, les quantit&eacute;s achet&eacute;es par les m&eacute;nages en fromages AOP toutes cat&eacute;gories confondues ont augment&eacute; de 2%, soit une &eacute;volution du m&ecirc;me ordre de grandeur que l'ensemble des fromages sur la m&ecirc;me p&eacute;riode (+1,6%).


La consommation de lait décroît moins que les années précédentes, révèle une étude de FranceAgriMer, qui dresse le bilan détaillé des achats des ménages français en produits laitiers à base de lait de vache, chèvre, brebis, bio et AOP, pour leur consommation à domicile en 2019. 


Produits laitiers : la consommation résiste en France

Bas&eacute;e &agrave; Verneuil-sur-Avre (Eure), Translyre est sp&eacute;cialis&eacute;e depuis 195 dans le transport de mat&eacute;riels agricoles, au services des constructeurs, des importateurs, des concessionnaires ou encore des particuliers. Gr&acirc;ce au groupe, il livre &agrave; J+2 dans l'Ouest et &agrave; J+4 dans toutes la France des mat&eacute;riels agricole de tous gabarits, y compris des moissonneuses-batteuses, des ensileuses, des arracheuses et des gros pulv&eacute;risateurs automoteurs, gr&acirc;ce &agrave; une flotte de remorques surbaiss&eacute;es traditionnelles avec rampes, de remorques surbaiss&eacute;es extra basses &agrave; col de cygne d&eacute;boitable, de &nbsp;porteurs remorqueurs surbaiss&eacute;s extensibles ainsi que de porteurs remorqueurs d&eacute;boitable extensibles. Au dernier Sima, Translyre avait pr&eacute;sent&eacute; une semi-remorque &agrave; plancher s'&eacute;largissant hydrauliquement entre 1,60 m et 3,70 m. Le transporteur est apte &agrave; r&eacute;aliser des convois exceptionnels en 1&egrave;re cat&eacute;gorie (jusqu'&agrave; 2.55 m&egrave;tres de large) et en 2&egrave;me cat&eacute;gorie (de 3 m&egrave;tres &agrave; 4 m&egrave;tres de large).<h2>Stockage, manutention, montage</h2>En parall&egrave;le de son m&eacute;tier de fret historique, Translyre a mis sur pied un &eacute;ventail de prestations de stockage, de manutention et m&ecirc;me d'assemblage de certaines familles de mat&eacute;riels agricoles. L'objectif&nbsp;? R&eacute;pondre &agrave; un vrai besoin logistique des constructeurs et pallier les &eacute;ventuelles difficult&eacute;s de recrutement de m&eacute;caniciens en atelier. Transmyre dispose d'une &eacute;quipe de trois personnes d&eacute;di&eacute;es &agrave; cette activit&eacute;, qui compte d&eacute;j&agrave; comme clients des marques comme Berthoud, BVL, Dalbo, G&uuml;ttler, Krone ou P&ouml;ttinger. Selon Translyre, outre le service rendu, cette prestation est aussi le moyen, pour les constructeurs et les importateurs de mat&eacute;riels, de conna&icirc;tre pr&eacute;cis&eacute;ment l'impact de ce poste sur le co&ucirc;t global de la machine une fois livr&eacute;e chez le concessionnaire ou l'agriculteur. La prestation de montage va &ecirc;tre &eacute;tendue aux outils de travail du sol.


Le transporteur routier de matériel agricole propose aux constructeurs et importateurs des prestations de stockage, de manutention et d’assemblage avant livraison.


Translyre, un transporteur qui se fait assembleur de matériel

L&rsquo;&eacute;tude de FranceAgriMer est bas&eacute;e sur le panel de consommateurs de Kantar World Panel. Celui-ci fournit les donn&eacute;es de consommation de 20&nbsp;000&nbsp; foyers fran&ccedil;ais, d&rsquo;apr&egrave;s les relev&eacute;s d&rsquo;achat. Parmi eux, 12&nbsp;000 d&eacute;clarent &eacute;galement leurs achats hors grandes surfaces. Les donn&eacute;es sont compil&eacute;es dans un document d&rsquo;une centaine de pages, accessible <a href="https://www.franceagrimer.fr/Actualite/Filieres/Lait/2020/NOUVELLE-PUBLICATION-La-consommation-de-produits-laitiers-en-2019 " target="_blank" rel="nofollow noopener">ici</a>.

<figure role="group"><div alt="Consommation des produits laitiers &agrave; base de lait de brebis en France en 2019" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="de3864cb-6c48-4db8-9ea0-8bff02864b70" title="Consommation des produits laitiers &agrave; base de lait de brebis en France en 2019" data-langcode="fr" class="embedded-entity"> <img src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/conso%20produit%20laitier%20brebis.JPG" alt="Consommation des produits laitiers &agrave; base de lait de brebis en France en 2019" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>Consommation des produits laitiers &agrave; base de lait de brebis en France en 2019 - Source : Kantar World Panel</figcaption></figure>Suivant une tendance de fond ces derni&egrave;res ann&eacute;es, c&rsquo;est sans surprise que les produits laitiers de brebis et de ch&egrave;vre affichent un beau dynamisme. Plus pr&eacute;occupant mais t&eacute;moin d&rsquo;une &eacute;volution de la soci&eacute;t&eacute;, l&rsquo;ultra-frais v&eacute;g&eacute;tal est en plein essor. Cependant, les jus v&eacute;g&eacute;taux ont perdu des parts de march&eacute; au profit du lait de brebis conditionn&eacute;. Les volumes commercialis&eacute;s de ce dernier ont d&rsquo;ailleurs doubl&eacute; entre 2018 et 2019.&nbsp;L&rsquo;ultra-frais de brebis affiche quant &agrave; lui une hausse de volume de 5,4 % par rapport &agrave; 2018, ainsi qu&rsquo;une fr&eacute;quence d&rsquo;achat des m&eacute;nages plus &eacute;lev&eacute;e (+3,8 %) avec un prix prix moyen stable. Le&nbsp; brebis reste pour autant marginal en termes de pourcentage du volume total d&rsquo;ultra-frais puisqu&rsquo;il ne repr&eacute;sente que 1,3 %.

Les quantit&eacute;s de fromage de brebis achet&eacute;es en 2019 ont augment&eacute; de 3,5 % par rapport &agrave; 2018, mais le fromage de brebis ne repr&eacute;sente encore que 3,9 % du total de fromages achet&eacute;s, tous laits confondus. Ce sont les fromages de brebis &agrave; p&acirc;te molle qui se d&eacute;marquent du lot en d&eacute;passant les 13 % d&rsquo;augmentation de volume. Ces bons chiffres s&rsquo;expliquent par une progression du taux de p&eacute;n&eacute;tration et de la fr&eacute;quence d&rsquo;achat des m&eacute;nages fran&ccedil;ais. Les p&acirc;tes press&eacute;es non cuites affichent 4,1 % de progression entre 2018 et 2019 &agrave; l&rsquo;instar des fromages de type feta, tandis que le roquefort est, lui, rest&eacute; stable.

Les achats de fromages AOP &agrave; base de lait de brebis repr&eacute;sentent 10 % des volumes globaux des AOP laiti&egrave;res commercialis&eacute;es en France (contre 86,5 % en lait de vache et 3,5 %&nbsp; en lait de ch&egrave;vre).&nbsp;Au sein des fromages de brebis, les AOP repr&eacute;sentent 44 % des volumes achet&eacute;s et presque 45 % de la valeur. Les Fran&ccedil;ais ach&egrave;tent en moyenne 200 grammes de fromage de brebis AOP ou non AOP par acte d&rsquo;achat et ach&egrave;tent en moyenne un peu moins de&nbsp; cinq fois par an du fromage de brebis AOP ou non.

Globalement et tout type de produit laitier &agrave; base de lait de brebis confondu, les m&eacute;nages consommateurs sont plut&ocirc;t ais&eacute;s et compos&eacute;s de personnes de 54 ans et plus. C&rsquo;est dans le quart sud-est de la France que le lait de brebis, sous toutes ses formes, est le plus pl&eacute;biscit&eacute;. Il est principalement achet&eacute; en grandes surfaces.

FranceAgriMer a publié les chiffres de consommation des ménages français en termes de produits laitiers. Côté brebis, le marché est en plein essor.

Les Français aiment de plus en plus le fromage de brebis

"Il y a actuellement peu d'urgence &agrave; commercialiser les grains (bl&eacute; tendre et orges), et les stocks &agrave; la ferme sont importants", explique dans une vid&eacute;o du 31 juillet Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Soufflet N&eacute;goce. En d'autres termes, les vendeurs font de la r&eacute;tention, et l'offre s'av&egrave;re donc plut&ocirc;t rare pour les exportateurs, surtout sur l'hinterland de La Pallice, o&ugrave; les primes ont bien mont&eacute;. La raison principale : une plus faible r&eacute;colte hexagonale cette ann&eacute;e, incitant les agriculteurs &agrave; la prudence.&nbsp;Ainsi, les informations remont&eacute;es par les courtiers depuis quelques semaines se confirment. Selon l'expert, "les march&eacute;s sont un peu bloqu&eacute;s voire plut&ocirc;t fermes, pour ne pas dire plus. Cette situation devrait durer jusqu'&agrave; la fin de l'ann&eacute;e 2020, un peu avant no&euml;l. Les disponibilit&eacute;s reviendraient sur le march&eacute; avec l'arriv&eacute;e des r&eacute;coltes de l'h&eacute;misph&egrave;re sud".

Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py s'attend &agrave; ce que les prix de l'orge soient soutenus par la demande chinoise, susceptibles d'entra&icirc;ner dans leur sillage ceux du bl&eacute; tendre. Et ce sur la premi&egrave;re partie de campagne.&nbsp;"L'acteur chinois est sur un mode d'achats, toutes c&eacute;r&eacute;ales, tr&egrave;s importants. Il constituera un facteur important du march&eacute; dans les prochaines semaines et prochains mois de soutien des prix, au moins de l'orge dans un premier temps, et potentiellement du bl&eacute; tendre, puisqu'un flux d'export fran&ccedil;ais vers cette destination est en train de se dessiner", d&eacute;taille-t-il. Sachant que les surfaces et les rendements hexagonaux sont en baisse entre les campagnes commerciales 2019/2020 et 2020/2021. Attention toutefois aux variations de l'euro face au dollar. Actuellement, la monnaie europ&eacute;enne se renforce face au billet vert, p&eacute;nalisant la comp&eacute;titivit&eacute; des productions de l'UE sur la sc&egrave;ne mondiale, et pesant sur les cours. L'&eacute;volution de l'euro lors de la campagne 2020/2021 sera donc essentielle.

<h3>Disponible exportable russe &agrave; 34-35 Mt</h3>

Bien que le sud de la Russie connaisse certains d&eacute;boires, la r&eacute;colte de bl&eacute; tendre pourrait s'&eacute;lever &agrave; 75-76 Mt, estime Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py, donnant "un beau disponible exportable, d'au moins 34-35 Mt". En Ukraine, la moisson a &eacute;t&eacute; ralentie par l'exc&egrave;s d'humidit&eacute;, surtout dans le centre et l'ouest du pays. La r&eacute;colte est attendue &agrave; 25 Mt, un chiffre inf&eacute;rieur &agrave; l'an dernier (26,5 Mt selon l'USDA en juillet), "mais c'&eacute;tait attendu", pr&eacute;cise Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py. Ce dernier table sur "un disponible exportable de 17 Mt, avec une qualit&eacute; &agrave; surveiller". Au Kazakhstan, la situation est "source d'inqui&eacute;tude, puisqu'une partie est tr&egrave;s s&egrave;che". En Roumanie et en Bulgarie, les r&eacute;coltes d'orges et de bl&eacute; tendre devraient reculer par rapport &agrave; l'an dernier d'au moins 3 &agrave; 4 Mt.

Le march&eacute; du ma&iuml;s s'annonce beaucoup plus lourd, la r&eacute;colte &eacute;tant attendue comme pl&eacute;thorique en Ukraine. "La situation m&eacute;t&eacute;o est presque id&eacute;ale en Ukraine, qui devrait conna&icirc;tre des rendements sup&eacute;rieurs &agrave; l'an dernier, qui &eacute;taient d&eacute;j&agrave; records", alerte Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py. La r&eacute;colte est attendue &agrave; plus de 38 Mt d'apr&egrave;s lui, pour un disponible exportable de 32-33 Mt pour 2020/2021. "Nos amis Roumains et Bulgares vont &eacute;galement avoir une belle r&eacute;colte de ma&iuml;s, puisqu'ils ont un climat assez similaire &agrave; l'Ukraine", soutient le directeur g&eacute;n&eacute;ral de Soufflet N&eacute;goce. En France, le potentiel de production est un peu entam&eacute; par la s&eacute;cheresse estivale, temp&egrave;re-t-il.

Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py<a href="https://www.soufflet.com/fr/bilan-marche-juillet-2020" rel="nofollow noopener"> conclut sa vid&eacute;o en lan&ccedil;ant un message aux agriculteurs</a>: "si vous avez de la marchandise et que les prix vous conviennent, vendez, car le march&eacute; a besoin d'&ecirc;tre aliment&eacute;". Sachant que l'expert ne sait pas de quoi sera fait la seconde partie de campagne.

Les prix de l'orge et potentiellement du blé tendre pourraient trouver du soutien auprès de la demande chinoise, d'après Jean-François Lépy, directeur général de Soufflet Négoce. Le marché mondial du maïs s'annonce très offert.

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