
<p>Dans un terminal quasi-vide de l'a&eacute;roport Boryspil de Kiev, Iouri attend de pouvoir s'enregistrer pour son vol vers Helsinki. Comme lui, des centaines d'Ukrainiens partent travailler dans des exploitations agricoles d'Europe, malgr&eacute; la fermeture des fronti&egrave;res due &agrave; la pand&eacute;mie du coronavirus. Son vol est une rarissime exception depuis que Kiev a ferm&eacute; ses fronti&egrave;res et suspendu les liaisons a&eacute;riens r&eacute;guli&egrave;res en mars pour ralentir la progression de la pand&eacute;mie, bloquant chez eux les ouvriers saisonniers qui devaient partir travailler en Europe.</p><p>Craignant de voir leur fruits et l&eacute;gumes pourrir dans les champs, les agriculteurs de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et la Finlande, ont fini par affr&eacute;ter des vols charters pour les ouvriers. <em>"Les salaires en Ukraine sont trop bas. Tu ne peux rien faire avec"</em>, explique &agrave; l'AFP Iouri, 35 ans, qui part pour la troisi&egrave;me fois en Finlande. Pendant cinq mois, il y r&eacute;coltera des laitues et des brocolis pour gagner au total 7 500 euros, soit environ quatre fois ce qu'il aurait gagn&eacute; comme conducteur de chariot &eacute;l&eacute;vateur, son travail habituel.</p><h2></h2><p>Iouri fait partie des dizaines de milliers de travailleurs saisonniers ukrainiens qui travaillent dur chaque ann&eacute;e dans des exploitations agricoles d'Europe occidentale faute de pouvoir trouver des emplois bien r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s chez eux. </p><p>Ex-r&eacute;publique sovi&eacute;tique d'environ 40 millions d'habitants, l'Ukraine est l'un des pays les plus pauvres d'Europe et les retomb&eacute;es &eacute;conomiques de la pand&eacute;mie de coronavirus risquent d'aggraver davantage les difficult&eacute;s financi&egrave;res de sa population. Le pays, qui a commenc&eacute; la semaine derni&egrave;re un all&eacute;gement graduel du confinement, avait enregistr&eacute; lundi 18 616 cas de coronavirus, dont 535 mortels.</p><p>Le d&eacute;part des ouvriers ukrainiens intervient au moment o&ugrave; plusieurs capitales europ&eacute;ennes se sont mises &agrave; leur tour &agrave; rouvrir prudemment les fronti&egrave;res et all&eacute;ger leur confinement pour relancer une &eacute;conomie paralys&eacute;e. Helsinki a ainsi autoris&eacute; ces vols m&ecirc;me si ses fronti&egrave;res restent partiellement ferm&eacute;es, car les autorit&eacute;s <em>"se sont rendues compte que nous aurons besoin de certains ouvriers &eacute;trangers"</em>, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP l'ambassadrice finlandaise en Ukraine, Paivi Laine.</p><p>Environ 1 500 travailleurs saisonniers ont re&ccedil;u une autorisation d'entr&eacute;e, dont deux tiers d'Ukrainiens, consid&eacute;r&eacute;s comme des travailleurs <em>"fiables"</em> par les agriculteurs finlandais, a-t-elle pr&eacute;cis&eacute;.</p><h2></h2><p>Kiev &eacute;tait d'abord r&eacute;ticent &agrave; laisser partir ses travailleurs, estimant que les voyages posaient un risque pour leur sant&eacute;. Les autorit&eacute;s pensaient aussi qu'il y avait suffisamment de travail dans le pays, m&ecirc;me pour les quelque deux millions d'Ukrainiens rentr&eacute;s au pays, selon le gouvernement, depuis le d&eacute;but de la pand&eacute;mie. <em>"Cela semble illogique d'affr&eacute;ter des charters pour le d&eacute;part massif d'Ukrainiens"</em> vers l'Europe alors que le pays s'efforce d'organiser le rapatriement de ses citoyens bloqu&eacute;s &agrave; l'&eacute;tranger, a estim&eacute; en avril le chef de la diplomatie, Dmytro Kouleba.</p><p>En avril, un vol transportant des ouvriers saisonniers vers Londres a m&ecirc;me &eacute;t&eacute; retard&eacute; de neuf heures, les autorit&eacute;s a&eacute;riennes ayant refus&eacute; d'autoriser le d&eacute;collage. Mais une avalanche de commentaires furieux sur les r&eacute;seaux sociaux accusant le gouvernement de r&eacute;duire ses citoyens &agrave; <em>"l'esclavage"</em> a contribu&eacute; &agrave; changer la politique de Kiev.</p><p>Le vice-Premier ministre Vadym Prysta&iuml;ko a indiqu&eacute; en mai que des dizaines d'entreprises autrichiennes attendaient l'arriv&eacute;e de plus de 800 travailleurs ukrainiens. Il a admis que les salaires &eacute;taient meilleurs &agrave; l'&eacute;tranger ajoutant que Kiev n&eacute;gociait l'envoi de <em>"milliers"</em> d'Ukrainiens en Finlande. </p><p>Attendant lui aussi le vol pour Helsinki, Mykola, 32 ans, salue ce changement de ton. Maintenant que la politique et la bureaucratie ont c&eacute;d&eacute;, <em>"il est temps d'aller travailler, de gagner de l'argent, puis de rentrer heureux"</em>, a-t-il d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP</p>



Craignant pour leurs récoltes et malgré la pandémie, certains pays comme le Royaume-Uni ou la Finlande ont fini par affréter des vols charters pour les ouvriers étrangers. Parmi eux, un bon nombre d'Ukrainiens qui reviennent chaque année faute de pouvoir trouver des emplois bien rémunérés chez eux.


Malgré le virus, des Ukrainiens partent sauver les récoltes en Europe 


<p>Un abonnement de trois ans au tarif compris entre 650 &euro; et 1050 &euro; selon le nombre de receveurs &eacute;quip&eacute;s, soit un co&ucirc;t annuel compris entre 216 &euro; et 350 &euro;, incluant les cartes Sim multi-op&eacute;rateurs M2M&nbsp;: telle est en substance l'offre de Case IH &agrave; destination des exploitations ou entreprises sollicitant le guidage RTK sur plusieurs automoteurs. A titre indicatif, l'offre classique est propos&eacute;e &agrave; 550 &euro;/an ou 1250 &euro; pour un engagement de trois ans. L'offre AFS TRK+ repose sur une transmission de signal par GSM coupl&eacute;e &agrave; un r&eacute;seau de balises RTK propres au constructeur, au nombre de 170 sur la France. Le tout assure une correction de pr&eacute;cision RTK de 1,5 cm en horizontal et 2 cm en vertical, compatible avec diff&eacute;rents formats (RTCM3, CRM et CRM+).</p><h2>Appli mobile</h2><p>L'offre AFS RTK+, est assortie d'une appli mobile permettant de suivre en temps r&eacute;el les machines et de visualiser leur statut RTK. De nouvelles fonctionnalite&#769;s permettent de cre&#769;er des alertes par la de&#769;finition de pe&#769;riodes de travail et ainsi d'en e&#770;tre informe&#769; par notification si un mouvement est constate&#769; en dehors des p&eacute;riodes pr&eacute;-&eacute;tablies, faisant craindre une suspicion de vol. Cette fonctionnalite&#769; est comple&#769;te&#769;e par une application de ge&#769;o-repe&#769;rage pour cr&eacute;er des zones de surveillance des machines.</p>



Baptisé AFS RTK+, le nouvel abonnement intègre des tarifs dégressifs adaptés aux flottes d’automoteurs. L’appli mobile associée permet de suivre les machines en temps réel.


De nouvelles offres RTK dans le réseau Case IH


<p>Pour faire face &agrave; la perte des d&eacute;bouch&eacute;s pour la viande de veau dans le contexte du confinement, l'interprofession a mis en place un plan de communication au mois d'avril afin d'inciter les consommateurs &agrave; cuisiner du veau.<em> &laquo;&nbsp;Pour que cette communication soit une r&eacute;ussite, il &eacute;tait convenu que les distributeurs devaient proposer une offre claire, vari&eacute;e et attrayante du produit&nbsp;&raquo;</em>, indique-t-on &agrave; la F&eacute;d&eacute;ration nationale bovine (FNB). Or, selon la FNB, <em>&laquo;&nbsp;encore trop de magasins ne proposent pas le produit veau, ou en font une proposition timide au consommateur&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 18 mai, la f&eacute;d&eacute;ration regrette que <em>&laquo;&nbsp;la coh&eacute;sion de la fili&egrave;re en faveur de l'autonomie alimentaire&nbsp;&raquo; de la France [soit] du pur affichage&nbsp;&raquo;</em> et appelle &agrave; un <em>&laquo;&nbsp;sursaut collectif&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;En pleine semaine de promotion du veau, les abattages ont subi une baisse de 13,5 % alors m&ecirc;me que les ventes de toute viande brute ont progress&eacute; de 10% depuis le d&eacute;but du confinement chez les distributeurs&nbsp;&raquo;</em>, &eacute;crit le syndicat, qui qualifie d'<em>&laquo;&nbsp;irresponsable&nbsp;&raquo;</em> le comportement de ces derniers.</p><p>La situation des &eacute;leveurs se d&eacute;grade, rappelle la FNB : <em>&laquo;&nbsp;allongement des dur&eacute;es d'&eacute;levage et chute des prix d'achat des animaux sur les 8 derni&egrave;res semaines. R&eacute;sultat : les &eacute;leveurs de veaux perdent actuellement environ 16% de leurs produits annuels bruts sur 2020 par rapport 2019&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;Les &eacute;leveurs demandent clairement &agrave; ce que les acteurs de la distribution utilisent les outils qui leur sont fournis, et qu'ils mettent en avant la viande de veau dans tous les points de vente en prenant en compte le co&ucirc;t de production des &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;</em>, &eacute;crit la FNB dans son communiqu&eacute;. La f&eacute;d&eacute;ration assure que les &eacute;leveurs sont pr&ecirc;ts &agrave; r&eacute;aliser des op&eacute;rations<em> &laquo; v&eacute;rit&eacute;s &raquo;</em> aupr&egrave;s des consommateurs sur les comportements des principales enseignes.</p>



Par la voix de la Fédération nationale bovine (FNB), les éleveurs de veau appellent les acteurs de la distribution à mettre en avant la viande de veau dans tous les points de vente. Ils indiquent être prêts à réaliser des opérations « vérités » auprès des consommateurs dans les principales enseignes. 


Veaux : la FNB appelle à un "sursaut collectif" de la filière


<p>Dans un abattoir des C&ocirc;tes-d'Armor, o&ugrave; six cas avaient &eacute;t&eacute; signal&eacute;s le 15 mai, <em>"les r&eacute;sultats des tests font appara&icirc;tre ce jour 63 cas positifs Covid-19 suppl&eacute;mentaires, portant le total des cas confirm&eacute;s &agrave; 69. Ces personnes sont isol&eacute;es &agrave; leur domicile et leur suivi sera assur&eacute; par l'ARS Bretagne"</em>, a indiqu&eacute; l'Agence r&eacute;gionale de sant&eacute; (ARS) dans un communiqu&eacute; le 17 mai. L'ARS et l'assurance maladie doivent identifier <em>"l'ensemble de leurs cas contacts &agrave; risque afin d'appliquer le dispositif de quatorzaine pour ces personnes, ainsi que la prescription d'un test et de masques sanitaires"</em>, indique le communiqu&eacute;.</p><p>Dans le Loiret, ce sont quelque 400 salari&eacute;s d'un abattoir de Fleury-l&egrave;s-Aubrais, o&ugrave; un <em>"cluster"</em> de 34 cas de Covid-19 a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;, sans cas grave, qui subiront un d&eacute;pistage d'ici &agrave; mardi 19 mai, selon l'ARS Centre/Val-de-Loire. <em>"Compte tenu de l'importance de la circulation du virus"</em> dans l'abattoir, l'ARS de Centre-Val de Loire a d&eacute;cid&eacute; de<em>&nbsp;"proc&eacute;der au d&eacute;pistage de l'ensemble des salari&eacute;s de l'entreprise au-del&agrave; de la seule unit&eacute; de d&eacute;coupe qui &eacute;tait l'objet des investigations premi&egrave;res"</em>, a d&eacute;clar&eacute; Laurent Habert, directeur g&eacute;n&eacute;ral de l'ARS Centre-Val de Loire, lors d'une conf&eacute;rence de presse le 17 mai.</p><p>Ce d&eacute;pistage, qualifi&eacute; <em>"d'assez consid&eacute;rable"</em>, organis&eacute; jusqu'&agrave; mardi gr&acirc;ce aux unit&eacute;s mobiles du CHR d'Orl&eacute;ans,<em>&nbsp;"va permettre de faire un &eacute;tat des lieux exhaustif et pr&eacute;cis de la pr&eacute;sence et de la circulation du virus au sein de l'entreprise"</em>, selon M. Habert.</p><p>Pierre Pouessel, pr&eacute;fet du Loiret et de la r&eacute;gion Centre-Val de Loire, a estim&eacute; qu'il s'agissait d'un <em>"important cas group&eacute; Covid".</em> Le pr&eacute;fet a d&eacute;cid&eacute; de fermer l'entreprise jusqu'au lundi 25 mai.<em>&nbsp;"Selon la DRH de l'entreprise, il y avait bien les masques, les gels, les prises de temp&eacute;rature &agrave; l'entr&eacute;e de l'abattoir et il semble que le protocole ait &eacute;t&eacute; respect&eacute;"</em>, a dit M. Pouessel.</p><p>De son c&ocirc;t&eacute;, la maire de Fleury-les-Aubrais, Marie-Agn&egrave;s Linguet, a annonc&eacute; sur le site de la mairie la fermeture, &agrave; partir de lundi 18 mai et pour toute la semaine, les &eacute;coles, accueils de loisirs et cr&egrave;ches.</p><p>L'abattoir Tradival a une capacit&eacute; de 55 000 tonnes par an, ce qui en fait <em>"le plus important abattoir d'animaux de boucherie, sp&eacute;cialis&eacute; dans la fili&egrave;re porcine, de la r&eacute;gion Centre-Val de Loire".</em> Cet abattoir, qui se caract&eacute;rise<em>&nbsp;"par son obsolescence"</em> selon le pr&eacute;fet, et qui compte trois unit&eacute;s (abattage, d&eacute;coupe, transformation), appartient &agrave; la Sicarev.</p><h2></h2><p>Ces deux nouveaux<em>&nbsp;"clusters"</em> prenant naissance dans un abattoir s'ajoutent &agrave; plusieurs cas &agrave; l'&eacute;tranger. Aux Etats-unis, plusieurs abattoirs sont devenus des foyers de contagion du Covid-19. En Allemagne, dans le Schleswig-Holstein, r&eacute;gion frontali&egrave;re du Danemark, un abattoir avait enregistr&eacute; 109 cas de contamination au 8 mai, jetant la suspicion sur l'ensemble de la fili&egrave;re dans le pays.</p><p>Interrog&eacute; sur la possible difficult&eacute; d'appliquer les gestes barri&egrave;re dans les abattoirs, M. Habert a estim&eacute; que les 34 cas confirm&eacute;s, dans un lieu o&ugrave; travaillent 160 personnes, montraient<em>&nbsp;"qu'il y a eu beaucoup de contacts et d'&eacute;changes dans cette unit&eacute; au sein des personnels". "Peut-&ecirc;tre qu'il faudra qu'on regarde &eacute;galement, et ce sera un des buts de l'enqu&ecirc;te, les conditions dans lesquelles les agents et les personnels sont ensemble, y compris en dehors des chaines de production. Il faudra voir si les gestes barri&egrave;re et de distance physique ont &eacute;t&eacute; ou non appliqu&eacute;s".</em></p>



Plus de cent personnes étaient positives au Covid-19 dans deux "clusters" au sein de deux abattoirs, l'un près d'Orléans et l'autre près de Saint-Brieuc, ont annoncé le 17 mai les autorités de santé.


Coronavirus : plus de 100 personnes contaminées dans deux abattoirs en France


Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés ; bovins, ovins et porcins et publie des informations de conjoncture.Voir les pièces jointes : Semaine 19 (du 04 mai 2020 au 10 mai 2020)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par France AgriMer semaine 19


<p>Flattant l'autonomie de chantier, la polyvalence (fertilisation localis&eacute;e associ&eacute;e) ou encore l'&eacute;quilibre des masses, les tr&eacute;mies frontales s'imposent dans le paysage. Carr&eacute; l'a parfaitement int&eacute;gr&eacute; et adapte en cons&eacute;quence son semoir &agrave; dents Pentasem, propos&eacute; dans une version sans tr&eacute;mie mais pas sans t&ecirc;te de distribution (ADS). Le semoir se caract&eacute;rise par ses cinq rang&eacute;es de dents, lesquelles sont distantes de 15 cm mais de 75 cm sur une m&ecirc;me poutre, avec une hauteur sous ch&acirc;ssis de 45 cm. Propos&eacute; en 6 m repliable, le Pentasem peut semer des c&eacute;r&eacute;ales et du colza dans diff&eacute;rentes situations telles que semis simplifi&eacute;, labour nivel&eacute;, sols pierreux, y compris en fin de saison dans des sols humides, moyennant une puissance contenue &agrave; 150 ch et jusqu'&agrave; une vitesse pouvant atteindre 12 km/h.</p><h2>Semis &eacute;conomique</h2><p>Les semoirs &agrave; dents constituent une solution d'implantation &eacute;conome &agrave; l'achat et &agrave; l'usage. Les dents, attenantes chacune &agrave; un tube de descente des graines, sont en effet des &eacute;l&eacute;ments m&eacute;caniques rudimentaires, fix&eacute;es sur un ch&acirc;ssis rigide lui-m&ecirc;me &eacute;l&eacute;mentaire. Il y a n&eacute;anmoins une contrepartie. D&eacute;pourvus de contr&ocirc;le de profondeur ind&eacute;pendant, les semoirs &agrave; dents exigent un bon nivellement du sol. Outre le fait de favoriser le contact sol-graine, les rouleaux dispos&eacute;s &agrave; l'arri&egrave;re jouent un r&ocirc;le important dans le contr&ocirc;le de la profondeur de semis qui, sans eux, va d&eacute;pendre pour beaucoup du r&eacute;glage au niveau du 3<sup>&egrave;me</sup> point. A l'arri&egrave;re, le Pentasem peut recevoir un rouleau &agrave; bandage de 330 mm de diam&egrave;tre ou un rouleau Farmflex de 310 mm de diam&egrave;tre, dans les deux cas &agrave; r&eacute;glage m&eacute;canique.</p>



Le semoir permet de valoriser une trémie frontale déjà présente sur l’exploitation. Le Pentasem aligne cinq rangées de dents semeuses pour une largeur de 6 m.


Pentasem, le semoir à dents et sans trémie de Carré


<p>Pour assurer l'approvisionnement des fran&ccedil;ais malgr&eacute; l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19, l'activit&eacute; &eacute;conomique agricole doit perdurer "dans le strict respect des r&egrave;gles de s&eacute;curit&eacute; &eacute;mises par le gouvernement" et les march&eacute;s aux bestiaux ne font pas exception.&nbsp;D'apr&egrave;s la FMBV, F&eacute;d&eacute;ration Nationale des March&eacute;s aux Bestiaux,&nbsp;<em>"une &eacute;valuation des risques a &eacute;t&eacute; men&eacute;e au niveau de chaque march&eacute; en lien avec la Pr&eacute;fecture : certains ont d&eacute;cid&eacute; de fermer leurs portes et d'autres se maintiennent ouverts pour assurer l'&eacute;coulement des animaux et l'approvisionnement des outils de la fili&egrave;re."</em> Et d'ajouter&nbsp;<em>"les march&eacute;s qui restent ouverts se r&eacute;organisent et mettent tous les moyens en &oelig;uvre pour assurer la s&eacute;curit&eacute; de leurs salari&eacute;s et des op&eacute;rateurs."&nbsp;</em></p><p>Dans la carte interactive ci-dessous, retrouvez les march&eacute;s aux bestiaux, ouverts (vert) et ferm&eacute;s (rouge). Elle sera r&eacute;actualis&eacute;e en chaque d&eacute;but de semaine.&nbsp;</p><p><strong>Pour la semaine du 18 mai, 40 march&eacute;s sont ouverts et 3 sont ferm&eacute;s.</strong></p><iframe src="https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1dpZDXNlNxmZJBd-tplxDRjM7D6-7zo3P&hl=fr" width="640" height="480"></iframe>




Les marchés aux bestiaux font partie des filières agroalimentaires "prioritaires" qui doivent maintenir une activité, malgré l'épidémie de coronavirus. Suite à une évaluation des risques menés dans chaque marché, certains sont restés ouverts quand d'autres ont pris la décision de fermer leurs portes. Le point sur les ouvertures et fermetures. 


[Carte interactive] Le point sur les marchés aux bestiaux ouverts et fermés


<p><em>&laquo;&nbsp;Les donn&eacute;es mesur&eacute;es au niveau national durant le mois d'avril &ndash; d&eacute;bits des rivi&egrave;res, recharge des nappes, humidit&eacute; des sols, quantit&eacute; de pluie tomb&eacute;e, ainsi que les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques saisonni&egrave;res &ndash; ont permis d'identifier les zones &agrave; risques pour cet &eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;</em>, indique le minist&egrave;re de l'Ecologie, qui a publi&eacute; le 15 mai une carte classant les d&eacute;partements fran&ccedil;ais selon leur risque de s&eacute;cheresse cet &eacute;t&eacute;. Les r&eacute;gions Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Bourgogne Franche-Comt&eacute;, Grand-Est, Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine pourraient plus particuli&egrave;rement connaitre des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse. Le niveau de risque est maximal pour 11 d&eacute;partements&nbsp;: Haut-Rhin, Haute-Sa&ocirc;ne, Sa&ocirc;ne-et-Loire, Ain, Allier, Rh&ocirc;ne, Loire, Haute-Loire, Puy-de-D&ocirc;me, Ard&egrave;che et Is&egrave;re.</p><p></p><p>Afin d'&eacute;viter les p&eacute;nuries d'eau telles que la France en a connu l'&eacute;t&eacute; dernier, le minist&egrave;re appelle &agrave; <em>&laquo;&nbsp;am&eacute;liorer les points de faiblesses identifi&eacute;s l'an dernier dans le dispositif de gestion de crise&nbsp;&raquo;</em>. En 2019, treize d&eacute;partements avaient subi des ruptures d'approvisionnement de longue dur&eacute;e (jusqu'&agrave; 100 jours en Ari&egrave;ge ou en Haute-Sa&ocirc;ne), sur des portions &eacute;tendues de leur territoire (la moiti&eacute; de la Creuse par exemple).</p><p>Le minist&egrave;re a ainsi demand&eacute; aux pr&eacute;fets <em>&laquo;&nbsp;de mieux harmoniser les mesures de restriction des usages de l'eau &agrave; l'&eacute;chelle des bassins hydrographiques, en veillant &agrave; utiliser des seuils coh&eacute;rents de d&eacute;clenchement des mesures&nbsp;&raquo;</em>. Ils devront &eacute;galement renforcer l'utilisation des donn&eacute;es disponibles sur la ressource en eau, les pr&eacute;l&egrave;vements et celles provenant des gestionnaires des r&eacute;seaux d'eau potable.</p><p>M&ecirc;me si la recharge hivernale des nappes phr&eacute;atiques a &eacute;t&eacute; <em>&laquo;&nbsp;nettement sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne, du fait de pluies efficaces pr&eacute;coces et cons&eacute;quentes&nbsp;&raquo;</em>, selon le bureau g&eacute;ologique national (BRGM), les d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques enregistr&eacute;s de mi-mars &agrave; fin avril, conjugu&eacute;s &agrave; des temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es, <em>&laquo;&nbsp;se font ressentir rapidement sur les niveaux des eaux souterraines&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;L'absence de pr&eacute;cipitation notable, la reprise de la v&eacute;g&eacute;tation et l'augmentation de l'&eacute;vapotranspiration &agrave; partir de mi-mars ont eu pour cons&eacute;quence de mettre un terme &agrave; la p&eacute;riode de recharge&nbsp;&raquo;</em>, indique le bureau.</p><p>D'autre part, M&eacute;t&eacute;o-France pr&eacute;voit pour le trimestre &agrave; venir un temps <em>&laquo;&nbsp;plus chaud que la normale&nbsp;&raquo;</em> sur toute l'Europe, avec des pr&eacute;cipitations qui devraient &ecirc;tre <em>&laquo;&nbsp;d&eacute;ficitaires&nbsp;&raquo;</em> sur le nord-ouest du continent.</p>



Le ministère de l’Ecologie a réuni le 14 mai le comité national de l’eau afin de mieux anticiper les difficultés liées aux épisodes de sécheresse à venir. La majorité des départements de France métropolitaine ont été identifiés comme des zones à risque. 


Sécheresse : les zones à risque estival identifiées


Nos experts suivent au plus près l'évolution de la situation des filières viande et lait dans ce contexte épidémique. Pendant la durée du confinement, Tendances Lait &amp;amp; Viande devient ebdo ! Retrouvez chaque semaine dans des numéros hors-séries spéciaux, créés tout spécialement, leurs analyses actualisées sur les marchés français et européens.


La viande bovine en France et en Europe toujours dans la tourmente du Covid-19


<p>Profondeur de travail maximale avec des virages dans la parcelle, combinaison avec des semoirs &eacute;quip&eacute;s de grosses tr&eacute;mies, fonctionnement dans des sols pierreux&nbsp;: les nouvelles herses rotatives ont &eacute;t&eacute; soumises, des milliers d'heures durant, &agrave; des tests d'endurance dans des carri&egrave;res de pierres localis&eacute;es en Norv&egrave;ge, l&agrave; o&ugrave; le constructeur met &agrave; l'&eacute;preuve les aciers de ses charrues. R&eacute;sultats&nbsp;: les herses rotatives des s&eacute;ries M (70 &agrave; 140 ch, 2,50 m et 3,00 m), H (85 &agrave; 180 ch, 3,00 m, 3,50 m et 4,00 m) et S (100 &agrave; 250 ch, 3,50 m, 4,00 m et 4,50 m) ont satisfait aux tests, moyennant l'adoption d'un nouveau caisson, reposant sur une fabrication par pliage afin d'&eacute;viter les soudures. Elles b&eacute;n&eacute;ficient &eacute;galement de roulements &agrave; rouleaux coniques de taille sup&eacute;rieure et plus &eacute;cart&eacute;s. En prime, les s&eacute;ries H et S h&eacute;ritent d'un caisson double paroi permettant de r&eacute;partir les efforts tout au long du lamier, le tout avec un poids all&eacute;g&eacute; de 15%. Le positionnement h&eacute;lico&iuml;dal des dents avec un nombre de quatre rotors par m&egrave;tre permet de r&eacute;duire les &agrave;-coups sur les organes de transmission, tout en favorisant l'&eacute;miettement et en limitant le besoin de puissance.</p><h2>Dents Quick-Fit</h2><p>Tous les mod&egrave;les sont &eacute;quip&eacute;s de dents standards mais peuvent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de dents actives ou recevoir un traitement carbure mont&eacute; d'usine. Les dents actives avec angle d'attaque plus important sont &eacute;tudi&eacute;es pour une p&eacute;n&eacute;tration optimale pour travailler sur des sols difficiles ou en direct. Les dents Quick-Fit, &agrave; d&eacute;montage rapide et sans outil, &eacute;quipent en standard les s&eacute;ries H et S. Sur ces deux mod&egrave;les, le porte-dents est boulonn&eacute; directement sur le carter et l'&eacute;tanch&eacute;it&eacute; est r&eacute;alis&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; un joint d'&eacute;tanch&eacute;it&eacute; multil&egrave;vres.</p><p>La t&ecirc;te d'attelage a &eacute;galement &eacute;t&eacute; redessin&eacute;e pour une plus grande robustesse. Elle permet d'atteler les semoirs e-drill ainsi que les combin&eacute;s tr&eacute;mie frontale DF1 de la marque gr&acirc;ce &agrave; l'attelage Euro. Il est &eacute;galement possible d'atteler un semoir sur la herse gr&acirc;ce au triangle Accord ou &agrave; l'aide du relevage arri&egrave;re trois points.</p><p>Outre les rouleaux cage et packer sont propos&eacute;s les cracker et actipack dont les couteaux permettent de r&eacute;aliser un &eacute;miettement.</p>



Elles héritent d’un caisson à la fois renforcé et allégé. Elles sont déclinées en trois séries M-H-S balayant une puissance comprise entre 70 ch et 250 ch, avec une largeur maxi pointant à 4,50 m.


Kverneland renouvelle ses gammes de herses rotatives fixes


<h3>Webinaire du jeudi 14 mai Les march&eacute;s du lait, dont le lait bio toujours dans la tourmente du COVID-19</h3><p>Retrouvez ci-dessous la pr&eacute;sentation du webinaire du 14 mai, anim&eacute; par G&eacute;rard You et Beno&icirc;t Baron,<br>respectivement responsable du Service Economie - GEB de l'Institut de l'Elevage&nbsp;et&nbsp;chef de projet conjoncture laiti&egrave;re.</p><p>T&eacute;l&eacute;chargez la pr&eacute;sentation de ce s&eacute;minaire</p><h2>Zooms sp&eacute;ciaux par fili&egrave;re </h2><h4>Viandes bovines</h4><h4></h4><p>Le d&eacute;confinement a d&eacute;j&agrave; commenc&eacute; dans certains &Eacute;tats membres mais la restauration y reste extr&ecirc;mement limit&eacute;e. RHD &agrave; l'arr&ecirc;t depuis presque 9 semaines, achats des m&eacute;nages par &agrave;-coups, les op&eacute;rateurs naviguent &agrave; vue. Le hach&eacute; reste le produit phare, certaines pi&egrave;ces nobles restent difficiles &agrave; vendre et ceci d&eacute;grade la valorisation des carcasses. Le retard dans les sorties en JB se chiffre &agrave; une semaine d'abattages.</p><p>La demande italienne en broutards se maintient. L'aide au stockage priv&eacute; a &eacute;t&eacute; ouverte par la Commission europ&eacute;enne et des demandes pour 706 tonnes ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;es.</p><p>&nbsp;</p><h4>Lait de vache :</h4><h4></h4><p>Si une hirondelle ne fait le pas le printemps, quelques signaux repassent &agrave; l'orange sur les march&eacute;s. Les cours des ingr&eacute;dients laitiers (beurre et poudre maigre) sont mieux orient&eacute;s apr&egrave;s avoir d&eacute;croch&eacute; de mars &agrave; la mi-avril. La consommation de produits laitiers est tr&egrave;s dynamique notamment en produits laitiers &laquo;&nbsp;bio&nbsp;&raquo;, dans la plupart des pays europ&eacute;ens. En France, pendant le confinement, les achats suppl&eacute;mentaires de produits laitiers ont &eacute;t&eacute; globalement sup&eacute;rieurs, au moins en volume, aux moindres ventes en RHD. Les principales victimes demeurent les fromages AOP dont les ventes ne sont pas encore r&eacute;tablies.</p><p>Faute de donn&eacute;es suffisantes, nous ne sommes pas encore en mesure d'&eacute;valuer l'impact du Covid-19 sur les &eacute;changes ext&eacute;rieurs, m&ecirc;me si les exportations fran&ccedil;aises de produits laitiers sont demeur&eacute;es dynamiques en mars.</p><p>&nbsp;</p><h4>Viande ovine :</h4><h4></h4><p>En France et au Royaume-Uni, la situation reste inhabituelle&nbsp;: les cours ont rebondi apr&egrave;s P&acirc;ques. D&eacute;but mai, la cotation des agneaux irlandais a en revanche chut&eacute;, illustrant un engorgement du march&eacute;. En Espagne, d'importants envois de vifs vers les pays arabes, pour le Ramadan, soulagent ponctuellement les &eacute;leveurs. En Oc&eacute;anie, tandis que la cotation australienne continue de s'appr&eacute;cier malgr&eacute; un impact certain du Covid-19 sur les exports, le cours n&eacute;oz&eacute;landais poursuit sa chute. [R&eacute;dig&eacute; le 7 mai et mis &agrave; jour le 14 mai]</p><h4>&nbsp;</h4><h4>Lait de ch&egrave;vre et viande :</h4><h4></h4><p>Les mesures de confinement, g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es en France mais aussi au Portugal et en Italie quelques semaines avant les f&ecirc;tes pascales, ont provoqu&eacute; un effondrement des commandes de viande chevreau par les distributeurs.&nbsp;Ceux-ci tablaient sur une r&eacute;duction des achats par les m&eacute;nages qui ne pouvaient pas f&ecirc;ter normalement en famille cette f&ecirc;te religieuse. Or cette p&eacute;riode concentre en temps normal la moiti&eacute; des ventes annuelles de chevreaux. (r&eacute;dig&eacute; le 23 avril)</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Tendances vise &agrave; &eacute;clairer les d&eacute;cideurs &eacute;conomiques et professionnels, les op&eacute;rateurs, les m&eacute;diateurs sur les &eacute;volutions probables &agrave; court terme. L&#039;inscription est libre et gratuite.Une fois inscrit sur le site, vous pouvez consulter et t&eacute;l&eacute;charger chaque mois des diaporamas sectoriels.Acc&eacute;dez directement au Hors-s&eacute;rie sp&eacute;cial covid19 Mai 2020 &ndash; Hebdo n&deg;2</p>
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Nos experts suivent au plus près l'évolution de la situation des filières viande et lait dans ce contexte épidémique. Pendant la durée du confinement, Tendances Lait &amp; Viande devient hebdo ! Retrouvez chaque semaine dans des numéros hors-séries spéciaux, créés tout spécialement, leurs analyses actualisées sur les marchés français et européens.


Les filières laitières, dont le lait bio, toujours dans la tourmente du COVID-19


<p>La semaine derni&egrave;re, l'annonce par le ministre de l'Int&eacute;rieur Christophe Castaner de <em>"d&eacute;rogations suppl&eacute;mentaires"</em> pour franchir la fronti&egrave;re avec un pays europ&eacute;en, notamment <em>"un motif &eacute;conomique imp&eacute;rieux"</em> pour les travailleurs saisonniers agricoles, a &eacute;t&eacute; accueillie avec soulagement par les exploitants agricoles en manque de main-d'&oelig;uvre.</p><p>Elle tarde toutefois &agrave; se concr&eacute;tiser. Lundi 11 mai, 200 saisonniers espagnols ont &eacute;t&eacute; refoul&eacute;s &agrave; la fronti&egrave;re avec les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, a confirm&eacute; &agrave; l'AFP le pr&eacute;fet Philippe Chopin. La semaine pr&eacute;c&eacute;dente, 73 Bulgares - dont certains venaient travailler dans le mara&icirc;chage - avaient &eacute;t&eacute; refoul&eacute;s &agrave; l'a&eacute;roport de Roissy. Alors des exploitants tr&eacute;pignent.</p><p>Apr&egrave;s la fermeture des fronti&egrave;res pour freiner l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19, les besoins en main-d'&oelig;uvre agricole saisonni&egrave;re n'ont &eacute;t&eacute; que partiellement couverts par l'appel aux personnes en ch&ocirc;mage partiel &agrave; rallier les champs, en d&eacute;pit de l'afflux de candidatures sur la plateforme d&eacute;di&eacute;e. Les agriculteurs eux-m&ecirc;mes &eacute;taient r&eacute;ticents &agrave; recruter des n&eacute;ophytes dont la disponibilit&eacute; n'&eacute;tait pas garantie au-del&agrave; du confinement.</p><p>Pour faire tourner ses exploitations mara&icirc;ch&egrave;res, arboricoles et ses vignobles, la r&eacute;gion Provence-Alpes-C&ocirc;te d'Azur est particuli&egrave;rement impatiente de retrouver la main-d'oeuvre &eacute;trang&egrave;re. D'ordinaire, plus de la moiti&eacute; de ses saisonniers ne sont pas des r&eacute;sidents fran&ccedil;ais, selon le pr&eacute;sident de la Chambre r&eacute;gionale d'agriculture et vice-pr&eacute;sident de Chambres d'agriculture France, Andr&eacute; Bernard : il s'agit d'Europ&eacute;ens (Espagnols, Portugais, Roumains, Bulgares...), mais aussi de Tunisiens et Marocains recrut&eacute;s via les contrats de l'Office fran&ccedil;ais de l'immigration et de l'int&eacute;gration (OFII).</p><p>Concernant ces "contrats OFII", aucune d&eacute;rogation n'est attendue et<em> "environ 5 000 personnes n'ont pas la capacit&eacute; de venir"</em> en PACA, souligne Andr&eacute; Bernard. Quant aux Europ&eacute;ens,<em> "il tarde qu'ils puissent arriver. &Ccedil;a a &eacute;t&eacute; annonc&eacute;, il faut que &ccedil;a se d&eacute;bloque rapidement"</em>, insiste-t-il.</p><h2></h2><p>Mercredi matin sur RTL, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a annonc&eacute; un arbitrage<em> "dans la journ&eacute;e ou demain car nous avons besoin de cette main-d'oeuvre pour faire tourner l'agriculture fran&ccedil;aise". </em>Les d&eacute;rogations concerneraient <em>"les ressortissants d'un pays membre de l'Union europ&eacute;enne munis d'un contrat de travail (...) avec une exploitation agricole &eacute;tablie en France"</em>, a-t-il ajout&eacute;.</p><p><em>"Les conditions dans lesquelles les exceptions aux restrictions de circulation &agrave; nos fronti&egrave;res pourraient s'&eacute;tendre aux travailleurs saisonniers sont encore &agrave; l'&eacute;tude"</em>, a pr&eacute;cis&eacute; de son c&ocirc;t&eacute; le minist&egrave;re de l'Int&eacute;rieur &agrave; l'AFP.</p><p>Alban Lambertin cultive du raisin de table dans le Vaucluse. Pensant que le feu vert des autorit&eacute;s &eacute;tait acquis, il a voulu faire venir d&egrave;s lundi quatre Espagnols dot&eacute;s d'un contrat de travail <em>"et &ccedil;a ne s'est pas pass&eacute; du tout comme pr&eacute;vu". </em>A la fronti&egrave;re, <em>"ils leur ont dit de rentrer chez eux et de ne pas se repr&eacute;senter"</em>, d&eacute;crit-il.<em> "Ce sont des gens peu ais&eacute;s, c'est un co&ucirc;t pour eux d'aller en France. J'ai pris en charge l'h&ocirc;tel mais &ccedil;a reste compliqu&eacute;." </em>D'autant, ajoute-t-il, que <em>"la v&eacute;g&eacute;tation a dix, quinze jours d'avance, &ccedil;a commence &agrave; devenir critique"</em> pour les producteurs.</p><p>Egalement dans le Vaucluse, Fr&eacute;d&eacute;ric V&egrave;ve esp&egrave;re voir arriver d'Andalousie une quinzaine de travailleurs pour r&eacute;colter ses cerises et pr&eacute;parer ses vignes : <em>"On les attend avec impatience. Ils connaissent tout par coeur et on les appr&eacute;cie beaucoup."</em> Jusqu'ici, Fr&eacute;d&eacute;ric V&egrave;ve avait r&eacute;ussi &agrave; combler ses besoins avec des gens du coin. Surveillante scolaire, cantini&egrave;re, charpentier...<em> "J'ai embauch&eacute; une dizaine de Fran&ccedil;ais qui n'avaient jamais vu de vignes de leur vie et qui ont fait un travail super."</em> Mais la plupart des personnes en ch&ocirc;mage partiel vont progressivement reprendre leur activit&eacute; avec le d&eacute;confinement. Et, m&ecirc;me avec la meilleure volont&eacute;, ces novices n'&eacute;galaient pas la productivit&eacute; des &eacute;trangers aguerris, rench&eacute;rissant le co&ucirc;t des fruits et l&eacute;gumes.</p><p><em>"Quand on a l'habitude de faire la cueillette de fraises, on fait les bons choix, on les d&eacute;pose dans la barquette de la bonne fa&ccedil;on... Celui qui d&eacute;barque t&acirc;tonne un peu, il y a moins de volumes et besoin de contr&ocirc;ler davantage"</em>, rel&egrave;ve Raymond Girardi, vice-pr&eacute;sident du Modef, estimant que la r&eacute;colte revient <em>"un tiers plus cher"</em> avec les n&eacute;o-saisonniers. Pour lui comme pour Andr&eacute; Bernard, il faudra revaloriser ce travail pour renouer durablement avec la main-d'oeuvre fran&ccedil;aise, et esp&eacute;rer pr&eacute;tendre &agrave; l'ind&eacute;pendance agricole pr&ocirc;n&eacute;e au sommet de l'Etat.</p>



"On les attend avec impatience" : les agriculteurs français espèrent voir rapidement les frontières rouvrir pour les saisonniers étrangers, la pénurie de main-d'oeuvre s'aggravant à l'aube de la pleine saison des récoltes. 


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