Face au manque d'eau, 64 d&eacute;partements connaissent &agrave; ce jour des restrictions &agrave; divers&nbsp;degr&eacute;s. 21 d&eacute;partements sont partiellement en situation de crise, notamment la Vend&eacute;e, les Deux-S&egrave;vres, la Vienne, le Loir-et-Cher, l'Indre, le Cher, l'Allier et m&ecirc;me enti&egrave;re pour la Creuse. Dans ce cas,&nbsp;l'eau ne peut &ecirc;tre pr&eacute;lev&eacute;e que pour les "usages prioritaires" (sant&eacute;, s&eacute;curit&eacute;&nbsp;civile, eau potable, salubrit&eacute;). L'abreuvement du b&eacute;tail reste autoris&eacute; mais l'irrigation des cultures est interdite.&nbsp;"Nous avons un vrai probl&egrave;me de ressource d'eau", a reconnu le 16 juillet le ministre&nbsp;de l'Agriculture Didier Guillaume sur RTL, plaidant pour la cr&eacute;ation de retenues d'eau. "On ne peut pas regarder l'eau tomber du ciel pendant six mois et en chercher les six autres mois de l'ann&eacute;e", a-t-il fait valoir, pr&eacute;cisant qu'il avait lanc&eacute; "un grand chantier avec le monde agricole au niveau des Assises de l'eau".&nbsp;<h2>Pas de pluie depuis le 21 juin</h2>"Depuis juillet 2018, la pluviom&eacute;trie sur la France est marqu&eacute;e par un&nbsp;d&eacute;ficit qui perdure notamment sur les r&eacute;gions du Grand-Est, de la&nbsp;Bourgogne-Franche-Comt&eacute; ainsi qu'en Auvergne", indique M&eacute;t&eacute;o-France.&nbsp;"Au mois de juin, les pr&eacute;cipitations, encore d&eacute;ficitaires sur le Nord-Est,&nbsp;l'Occitanie, la r&eacute;gion Provence-Alpes-C&ocirc;te d'Azur et la Corse, ont &eacute;t&eacute; en&nbsp;revanche fr&eacute;quentes et abondantes sur l'ouest du pays". Cette ann&eacute;e, "du 1er au 10 juillet, les pluies ont &eacute;t&eacute; quasi absentes sur&nbsp;la moiti&eacute; nord", poursuit M&eacute;t&eacute;o-France, alors que des orages ont touch&eacute; les&nbsp;r&eacute;gions des Pyr&eacute;n&eacute;es au sud du Massif central ainsi que localement en r&eacute;gion&nbsp;PACA et sur le nord de la Corse. "Certaines villes dans le Nord n'ont eu aucune goutte de pluie depuis le&nbsp;d&eacute;but de l'&eacute;t&eacute; le 21 juin", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Patrick Galois, pr&eacute;visionniste&nbsp;chez M&eacute;t&eacute;o-France.&nbsp;<h2>Ass&egrave;chement des sols</h2>Si l'humidit&eacute; des sols superficiels &eacute;tait proche de la normale jusqu'&agrave;&nbsp;juin, la canicule a contribu&eacute; &agrave; ass&eacute;cher les sols. Depuis, "on reste&nbsp;dans des temp&eacute;ratures relativement &eacute;lev&eacute;es avec du vent, ce qui favorise&nbsp;l'&eacute;vapo-transpiration", explique le pr&eacute;visionniste. Selon l'indicateur de s&eacute;cheresse de M&eacute;t&eacute;o-France, calcul&eacute; depuis 1958, "on&nbsp;est en septi&egrave;me position des ann&eacute;es les plus s&egrave;ches", apr&egrave;s des ann&eacute;es de&nbsp;s&eacute;cheresse historiques comme 1976 et 2003.Concernant les nappes souterraines, au 1er juillet, &agrave; l'exception de la&nbsp;Corse, mieux lotie, les niveaux des nappes "se situ(aient) g&eacute;n&eacute;ralement autour&nbsp;ou en-dessous des niveaux moyens des mois de juin", selon le dernier bulletin&nbsp;du Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM).&nbsp;Ces niveaux traduisent une recharge des nappes 2018-2019 peu abondante, du&nbsp;fait des pr&eacute;cipitations faibles et parfois tardives durant l'automne et&nbsp;l'hiver.Aucun changement notable n'est attendu dans les jours &agrave; venir, hormis une&nbsp;"petite d&eacute;gradation dans la journ&eacute;e de jeudi avec possibilit&eacute; de quelques&nbsp;pluies mais faibles dans une petite moiti&eacute; Nord", pr&eacute;cise Patrick Galois. A&nbsp;partir de dimanche, le beau temps devrait r&eacute;gner sur l'ensemble de l'Hexagone,&nbsp;avec des temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es, poursuit-il.


Interviewé sur les mesures prises pour faire face à la sécheresse, le ministre de l’Agriculture reconnaît que la France a un "problème de ressource en eau" et se dit favorable pour la création de retenues collinaires. 


Didier Guillaume : "nous devons créer des retenues d’eau" 


En maïs fourrage, la date de floraison donne une première estimation de la date de récolte. Dès qu'une plante sur deux porte des soies au niveau des futurs épis, la parcelle a atteint le stade floraison. Observez, en vidéo accélérée, la sortie des soies.


Repérer le stade floraison du maïs pour prévoir la date de récolte

Une id&eacute;e originale et innovante issue d'une r&eacute;flexion commune entre 4 jeunes agriculteurs vient de voir le jour avec l'ouverture de la premi&egrave;re boutique creusoise de produits fermiers &agrave; Gouzon. Cette r&eacute;flexion, n&eacute;e il y a un an entre Kevin Dorot et Thomas Duluc vient de se concr&eacute;tiser,&nbsp; samedi 6 juillet dernier avec la cr&eacute;ation du premier magasin de producteurs en Creuse d&eacute;nomm&eacute; &laquo;&thinsp;Au Pr&eacute; Creusois&thinsp;&raquo;. Une initiative qui aura mis du temps &agrave; se mettre en &oelig;uvre et qui aujourd'hui se r&eacute;alise pour ces quatre jeunes agriculteurs pleins d'entrain et de dynamisme. Avec pour chacun, avec&nbsp; leurs sp&eacute;cificit&eacute;s dans leurs domaines de production, quasiment toutes les productions agricoles seront d&eacute;sormais pr&eacute;sentes sur les rayons de ce commerce alimentaire. Pour Kevin Dorot, membre d'un Gaec du m&ecirc;me nom, exploite &agrave; Puy-Malsignat des &eacute;levages bovins et ovins, charolais et limousin pour la partie bovine et texel et charollaise pour la partie ovine. Si pour Kevin &laquo;&thinsp;l'objectif premier est de raccourcir la fili&egrave;re pour &eacute;viter les interm&eacute;diaires, les circuits courts correspond davantage &agrave; nos attentes, car nous sommes en prise directe avec les consommateurs, mais aussi pour tirer un revenu d&eacute;cent&thinsp;&raquo;. Quant &agrave; Thomas Duluc, cousin de Kevin, il est en cours d'installation &agrave; Puy-Malsignat et produira, sous peu de la volaille, des &oelig;ufs et des lapins. Son objectif est &laquo;&thinsp;de commercialiser sa production &agrave; 100&thinsp;% en vente directe. Cette id&eacute;e est n&eacute;e d'une r&eacute;flexion commune avec Kevin et pour laquelle j'adh&egrave;re totalement. Je reste intimement convaincu que ce type de commerce r&eacute;pond compl&egrave;tement &agrave; une bonne partie des consommateurs d'aujourd'hui&thinsp;&raquo;. Mais au fil de la r&eacute;flexion sont venus se &laquo;&thinsp;greffer&thinsp;&raquo; deux autres associ&eacute;s dans cette SARL, avec A&iuml;da Massot, productrice de plantes aromatiques et m&eacute;dicinales en agriculture biologique depuis quelques ann&eacute;es &agrave; Boussac-Bourg. Elle propose toute une gamme de produits bio&thinsp;; tisanes, produits cosm&eacute;tiques et autres plantes m&eacute;dicinales, d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sente sur les march&eacute;s creusois et sur Internet. Et pour ce qui concerne les produits laitiers, ils seront assur&eacute;s par Claire Boubet, install&eacute;e en Gaec&nbsp;(de Tumulus) depuis le 1er&nbsp;janvier dernier, en proposant des yaourts, des fromages, du beurre et de la cr&egrave;me, issue de son troupeau laitier d'une douzaine de vaches jersiaises. L'implantation de ce commerce n'est pas li&eacute;e au hasard. La commune de Gouzon a su r&eacute;pondre pr&eacute;sente &agrave; la proposition de ces jeunes agriculteurs. Le point de vente, situ&eacute; en plein centre du bourg, saura sans aucun doute s&eacute;duire la population gouzonnaise, alors que Gu&eacute;ret avait refus&eacute; cette proposition. Mais au-del&agrave; du choix du site, l'aide au d&eacute;marrage accord&eacute; par la communaut&eacute; de commune de Creuse Confluence leur aura permis d'acqu&eacute;rir des vitrine r&eacute;frig&eacute;r&eacute;es et un v&eacute;hicule destin&eacute; aux livraisons futures, d&egrave;s septembre prochain pour servir les comit&eacute;s d'entreprises et les particuliers sur des points relais.

Un commerce de proximité pour 4 jeunes agriculteurs

Le constructeur poursuit l'int&eacute;gration des mat&eacute;riels de fenaison, cons&eacute;cutive au rachat de Kongskilde en 2017. La gamme de faucheuses &agrave; disques s'enrichit de trois nouvelles faucheuses DuraDis d'entr&eacute;e de gamme, d'une largeur de travail comprise entre 2,0&nbsp;m et 2,8&nbsp;m. La Nouvelle gamme MegaCutte pr&eacute;sent&eacute;e pour la premi&egrave;re fois en dynamique est une faucheuse triple disponible en deux versions, avec ou sans conditionneur, pour une largeur de travail r&eacute;glable de 8,4 m &agrave; 8,6 m. Elle est &eacute;quip&eacute;e en standard de s&eacute;curit&eacute; m&eacute;canique en cas de collision avec les lamiers, d'une suspension hydraulique et, pour les MegaCutter P, du dispositif Top-Dry permettant par une simple action sur un levier, de passer d'une d&eacute;pose du fourrage en andain &agrave; un &eacute;pandage large.<h2>Technologies exclusives</h2>New Holland ajoute &eacute;galement &agrave; son catalogue trois faneuses ProTe et cinq andaineurs ProRotor d'entr&eacute;e de gamme, trois mod&egrave;les &agrave; mono-rotor et deux &agrave; double rotor. Lanc&eacute; fin 2018, le ProRotor L640T est un mod&egrave;le double rotor train&eacute; offrant la possibilit&eacute; de former un andain lat&eacute;ral ou deux andains individuels. La largeur de travail s'ajuste hydrauliquement de 3,6 m &agrave; 6,35 m. Le ch&acirc;ssis exclusif Multi-Link et la suspension cardanique des rotors, procurent stabilit&eacute; dans les pentes et suivi du sol en toute libert&eacute;. La version ProRotor L640T Auto-Steer, exclusive elle aussi, est &eacute;quip&eacute;e d'un dispositif de recentrage du rotor arri&egrave;re dans les courbes, ceci permettant d'&eacute;viter les bandes non ramass&eacute;es entre les deux rotors. Le syst&egrave;me ne n&eacute;cessite aucune intervention du chauffeur.


Le constructeur propose trois nouvelles faucheuses d’entrée de gamme DuraDisc, deux faucheuses triples MegaCutter, trois faneuses ProTed, cinq andaineurs ProRoto d’entrée de gamme, dont trois modèles à mono-rotor et deux à double rotor.


New Holland complète ses gammes fenaison


Comment évoluent les récoltes de blé en Russie, en Ukraine et dans l’Union européenne ? A quel point la canicule a-t-elle eu un impact sur les rendements ? Eléments de réponse avec Bastien Fromentin, analyste chez Agritel. 


Russie : les rendements déçoivent

Pour cela les constructeurs ont mis sur le march&eacute; de nouvelles technologies. Le premier syst&egrave;me, qui est apparu, se base sur le principe de changement automatique de buses sur un m&ecirc;me porte-jet. Evrard fut le premier constructeur &agrave; mettre le syst&egrave;me sur ses pulv&eacute;risateurs &agrave; savoir quatre buses de calibres diff&eacute;rents qui fonctionnent ensemble ou s&eacute;par&eacute;ment selon la vitesse et la dose/ha programm&eacute;es. Ceci permet de traiter &agrave; une pression constante quelle que soit la vitesse d'avancement. Depuis 2018 on peut m&ecirc;me moduler la dose par tron&ccedil;on.L'autre syst&egrave;me propos&eacute; est bas&eacute; sur la modulation de fr&eacute;quence d'ouverture/fermeture des buses. Cela s'appelle le PWM (Pulse Width Modulation). En couplant ce syst&egrave;me avec la coupure buse par buse, le pulv&eacute;risateur peut travailler de 8 &agrave; 18 km/h en gardant toujours la m&ecirc;me pression et la dose constante avec une seule buse par porte-jet.Les prochains syst&egrave;mes (Kuhn, Amazone) qui arriveront sur le march&eacute; permettront de d&eacute;tecter en temps r&eacute;el les adventices et d'appliquer la juste dose sur les mauvaises herbes. Mais pour cela il faut encore am&eacute;liorer l'analyse et la reconnaissance d'images en temps r&eacute;el gr&acirc;ce &agrave; des algorithmes complexes. &nbsp; Olivier Mauduit &nbsp; &nbsp;Rendez-vous au Salon aux champs &nbsp;les 18 et 19 septembre prochains &agrave; Broons S&eacute;vignac &nbsp;en Bretagne dans les C&ocirc;tes d'Armor &nbsp; &nbsp;Retrouvez le programme de l'&eacute;v&eacute;nement ici


En matière d’intervention phytosanitaire, l’agriculteur a dès aujourd’hui à sa disposition des équipements de grande précision pour lui permettre d’aborder le tournant vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement et plus performante économiquement. 


La bonne dose au bon endroit au bon moment

"Le secteur doit s'adapter au nouvel environnement de march&eacute;", a lanc&eacute; Phil&nbsp;Hogan lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave; l'issue d'une r&eacute;union des ministres de&nbsp;l'Agriculture de l'UE &agrave; Bruxelles. "Je ne suis pas favorable &agrave; un soutien suppl&eacute;mentaire au travers d'aides",&nbsp;a ajout&eacute; le commissaire.Malgr&eacute; une restructuration qui a co&ucirc;t&eacute; pr&egrave;s de 5,5 milliards d'euros dans&nbsp;le cadre de la r&eacute;forme du secteur sucrier en 2006, la transition est toujours en&nbsp;cours, note un rapport d'experts des Etats membres, un document qui &eacute;tait sur&nbsp;la table des ministres le 15 juillet. Selon ce rapport, le march&eacute; du sucre est plomb&eacute; par une "surproduction&nbsp;substantielle", y compris une hausse de 25% de la production de l'UE dans la&nbsp;premi&egrave;re ann&eacute;e suivant la fin des quotas. Les prix restaient bas malgr&eacute; une&nbsp;production plus faible en 2018/2019."Nous constatons que le march&eacute; est en train de se relancer apr&egrave;s une longue&nbsp;p&eacute;riode durant laquelle les prix &eacute;taient assez faibles", a expliqu&eacute; Phil&nbsp;Hogan, reconnaissant tout de m&ecirc;me que cela ne se traduisait pas encore par une&nbsp;hausse des prix pour les cultivateurs. Mais "nous pensons que les prix vont&nbsp;s'am&eacute;liorer", a-t-il assur&eacute;.


Le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan a déclaré le 15 juillet qu'il n'était "pas favorable" dans l'immédiat à des aides temporaires pour soutenir le marché du sucre, en difficulté après la fin des quotas, estimant que celui-ci était encore en train de s'adapter.


Sucre : la Commission européenne n'est "pas favorable" à des aides 

Longtemps consid&eacute;r&eacute;e comme une solution de valorisation des pneus usag&eacute;s, la technique de lestage des silos agricoles avec des pneus se cherche une porte de sortie. Une &eacute;tape a &eacute;t&eacute; franchie lundi 15 juillet avec la signature, sous la houlette du minist&egrave;re de l'Ecologie, d'une charte visant &agrave; recycler les pneus de ferme. La secr&eacute;taire d'Etat Brune Poirson s'est rendue le 15 juillet dans la Creuse, sur l'exploitation de l'&eacute;leveur et d&eacute;put&eacute; LREM Jean-Baptiste Moreau, pour annoncer cette signature.Avec cet accord, manufacturiers,&nbsp;constructeurs automobiles et distributeurs de pneus s'engagent &agrave; collecter et&nbsp;valoriser jusqu'&agrave; 15 000 tonnes par an, l'&eacute;quivalent de 2,3 millions de pneus&nbsp;d'ensilage. Ils financeront &agrave; 50% les op&eacute;rations selon un principe de guichet,&nbsp;et mettront &agrave; disposition leurs ressources op&eacute;rationnelles.Cette op&eacute;ration, baptis&eacute;e "Ensivalor" et op&eacute;rant sur un mode associatif,&nbsp;sera r&eacute;serv&eacute;e en priorit&eacute; aux exploitants cessant leur activit&eacute; (pour &eacute;viter&nbsp;des stocks orphelins) puis &agrave; ceux optant pour une autre technique.Pour recycler la totalit&eacute; des pneus de ferme, l'op&eacute;ration devra cependant durer de nombreuses ann&eacute;es. La quantit&eacute; &agrave; collecter est en effet estim&eacute;e &agrave;&nbsp;plusieurs centaines de milliers de tonnes (800 000 tonnes, estimait en 2006&nbsp;l'Ademe, l'Agence de ma&icirc;trise de l'&eacute;nergie, qui doit faire une mise &agrave; jour).<blockquote class="twitter-tweet"> C'est sign&eacute; en Creuse! Devant <a href="https://twitter.com/brunepoirson?ref_src=twsrc%5Etfw">@brunepoirson</a> et le <a href="https://twitter.com/Min_Ecologie?ref_src=twsrc%5Etfw">@Min_Ecologie</a> la fili&egrave;re pneumatique s'engage &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer &agrave; ses frais les pneus usag&eacute;s sur les exploitations agricoles pour mettre fin &agrave; la pollution des champs et &agrave; l'ingestion de ces d&eacute;chets par les vaches <a href="https://twitter.com/hashtag/EconomieCirculaire?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EconomieCirculaire</a> <a href="https://t.co/XPplba8tAJ">pic.twitter.com/XPplba8tAJ</a>&mdash; Jean Baptiste Moreau (@moreaujb23) <a href="https://twitter.com/moreaujb23/status/1150789752997761025?ref_src=twsrc%5Etfw">July 15, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Les entreprises de la filière pneus usagés ont signé le 15 juillet une charte pour recycler les pneus présents sur les exploitations agricoles. 


Une charte pour recycler les pneus d'ensilage

Comme chaque ann&eacute;e, GDS Creuse, lors de son bureau du 11 juillet, en tant qu'associ&eacute; unique de Farago Creuse, a &eacute;tudi&eacute; le bilan et les perspectives de sa filiale.<h2>Une filiale au service des &eacute;leveurs, collectivit&eacute;s, entreprises et particuliers</h2>Il y a 25 ans, GDS Creuse a cr&eacute;&eacute; une filiale de services, avec pour objectifs la continuit&eacute; des prestations, leur renforcement et &eacute;largissement afin d'am&eacute;liorer la pr&eacute;vention sanitaire, le bien-&ecirc;tre des animaux et faciliter les interventions. Depuis, l'&eacute;volution est constante avec un passage de 1 &agrave; 9 salari&eacute;s et de 70.000 &agrave; 1.130.000 &euro; de chiffre d'affaires. Les activit&eacute;s ont &eacute;volu&eacute; avec de nouvelles offres et une diversification de la client&egrave;le hors &eacute;levages (collectivit&eacute;s, mairies, entreprises et particuliers). Le magasin vous propose un panel de produits qui &eacute;volue constamment en fonction de vos besoins avec une recherche d'un rapport qualit&eacute;/prix optimum.<h2>Des actions historiques en fort d&eacute;veloppement</h2>Le nombre de parages est pass&eacute; de moins de 2.500 en 2002 &agrave; plus de 6.000 en 2018. Une gestion plus pr&eacute;ventive avec plus d'animaux par passage est observ&eacute;e (cf. article du 06/02/2019). Pour l'&eacute;cornage des bovins adultes, l'activit&eacute; est constante avec 1.450 &eacute;cornages r&eacute;alis&eacute;s en 2018. L'&eacute;cornage veaux poursuit sa progression. Cette prestation est destin&eacute;e &agrave; vous accompagner avant que vous r&eacute;alisiez l'&eacute;cornage vous-m&ecirc;mes (cf. article du 08/12/2017). Comme pour toutes les activit&eacute;s de Farago Creuse, le service ou le mat&eacute;riel (kit &eacute;cornage) vous sont propos&eacute;s.<h2>Une reconnaissance pour la d&eacute;ratisation, une sensibilisation pour la d&eacute;sinfection, une d&eacute;sinsectisation en forte hausse</h2>Les activit&eacute;s 3D (d&eacute;ratisation, d&eacute;sinsectisation, d&eacute;sinfection) refl&egrave;tent notre expertise en hygi&egrave;ne avec plus de 45 % du chiffre d'affaires. En d&eacute;ratisation (cf. article du 21/11/2018), le nombre de contrats (800) augmente (+ 6,00 % en 2018) avec une reconduction proche de 100 %, t&eacute;moin d'une satisfaction avec un apport vis-&agrave;-vis de l'impact sanitaire et des autres cons&eacute;quences (consommations et souillures d'aliments, d&eacute;gradations de mat&eacute;riels et des b&acirc;timents).Les d&eacute;sinfections des b&acirc;timents d'&eacute;levage restent insuffisamment utilis&eacute;es malgr&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t majeur pour les &eacute;levages avec une pathologie identifi&eacute;e et une prise en charge de 50 % par GDS Creuse (cf. article du 15/05/2019). Face &agrave; cette situation, la sensibilisation par GDS Creuse s'est poursuivie avec un envoi d'un SMS &agrave; tous les &eacute;leveurs d&egrave;s le l&acirc;cher des animaux ce printemps.Le service d&eacute;sinsectisation conna&icirc;t un succ&egrave;s (CA 2018 de 50.000 &euro; multipli&eacute; par 2 par rapport &agrave; 2017) avec le d&eacute;veloppement des interventions sur puces et punaises de lits et des destructions de nids de gu&ecirc;pes et de frelons avec pr&egrave;s de 400 nids d&eacute;truits (cf. article du 19/06/2019). Pour ce dernier service, le mat&eacute;riel permet d'intervenir jusqu'&agrave; 30 m&egrave;tres de haut, hauteur r&eacute;guli&egrave;rement rencontr&eacute;e pour les nids de frelons asiatiques, ennemis des apiculteurs.<h2>Tubulaire, contention, cl&ocirc;ture&nbsp;: des gammes compl&egrave;tes pour manipuler vos animaux</h2>Avec le mat&eacute;riel de contention (vente ou location) ou la promotion de la cl&ocirc;ture &eacute;lectrique permanente, la manipulation de vos animaux est am&eacute;lior&eacute;e. Pour faciliter les op&eacute;rations de contention, le co&ucirc;t de la location du couloir est pris en charge &agrave; 50 % par GDS Creuse. L'activit&eacute; vente progresse fortement (CA multipli&eacute; par 2). C&ocirc;t&eacute; tubulaire, la gamme de produits pour l'am&eacute;nagement des b&acirc;timents d'&eacute;levages se d&eacute;veloppe avec de nombreuses r&eacute;alisations &agrave; visiter sur le d&eacute;partement. La gamme de petit mat&eacute;riel d'&eacute;levage s'est enrichie r&eacute;guli&egrave;rement en fonction du besoin des &eacute;leveurs et des remont&eacute;es terrain. Elle conna&icirc;t un large succ&egrave;s avec votre reconnaissance en mati&egrave;re, d'une part, de qualit&eacute; et de prix et, d'autre part, de conseils techniques.<h2>Le magasin, une fr&eacute;quentation en constante augmentation, des gammes confirm&eacute;es comme le &laquo;&nbsp;mat&eacute;riel apicole&nbsp;&raquo;</h2>Afin de r&eacute;pondre &agrave; vos demandes et besoins, l'&eacute;quipe de Farago Creuse et les membres du bureau de GDS Creuse &oelig;uvrent pour vous proposer des produits de qualit&eacute; et adapt&eacute;s &agrave; vos &eacute;levages et aux diff&eacute;rents syst&egrave;mes de production. Il vous est possible de profiter de la large gamme actuellement propos&eacute;e dans le magasin (alimentation canine et f&eacute;line, mat&eacute;riel de cl&ocirc;ture, rodonticides, insecticides, petit mat&eacute;riel d'&eacute;levage ...), situ&eacute; au 26 rue Alexandre Guillon &agrave; Gu&eacute;ret. De nouveaux produits sont venus compl&eacute;ter la gamme apr&egrave;s demande des clients comme le &laquo;&nbsp;mat&eacute;riel apicole&nbsp;&raquo; qui conna&icirc;t un r&eacute;el succ&egrave;s depuis 3 ans ou encore plus r&eacute;cemment une gamme de nettoyeurs haute pression, aspirateurs professionnels et dans un autre registre une gamme d'effaroucheurs pour oiseaux.<h2>Une sensibilisation de nos actions en fonction des saisons et des publics</h2>Nous adaptons et &eacute;toffons notre communication. La page d'accueil de notre site internet, l'espace d'exposition du magasin et le panneau ext&eacute;rieur sur le parking &eacute;voluent au gr&eacute; des saisons, cela permet de vous proposer des &eacute;l&eacute;ments d'actualit&eacute;s. Nos portes ouvertes du 09 mars 2019 ont accueilli plus de 500 personnes. La journ&eacute;e commerciale d'automne se d&eacute;roulera le vendredi 29 novembre. Nous sommes &eacute;galement pr&eacute;sents sur les r&eacute;seaux sociaux avec notre page Facebook. De plus, en lien avec certains de nos articles techniques, un SMS d'information (d&eacute;sinsectisation, d&eacute;sinfection, d&eacute;ratisation, lutte contre les taupes, ...) vous est transmis. Un catalogue cl&ocirc;ture et &eacute;levage vous a &eacute;t&eacute; envoy&eacute; ce printemps. Enfin, nos missions s'orientent aussi vers le hors-agricole, c'est pourquoi vos mairies, collectivit&eacute;s, les m&eacute;tiers de bouche... re&ccedil;oivent des informations pour les sensibiliser &agrave; nos actions.<h2>GDS Creuse et Farago Creuse &agrave; votre &eacute;coute afin de mieux r&eacute;pondre &agrave; vos besoins</h2>La mission premi&egrave;re en &eacute;levage de Farago Creuse reste la possibilit&eacute; pour chaque &eacute;leveur de pouvoir disposer au choix, d'une part, de services ou, d'autre part, de produits, pour la mise en place et la r&eacute;alisation des objets des missions sanitaires de GDS Creuse. Toute remont&eacute;e d'information concernant un secteur particulier ou de nouveaux besoins sera b&eacute;n&eacute;fique afin d'am&eacute;liorer les actions, n'h&eacute;sitez donc pas &agrave; nous contacter.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Afin de r&eacute;pondre &agrave; une demande croissante des &eacute;leveurs et plus particuli&egrave;rement de la jeune g&eacute;n&eacute;ration, Farago Creuse disposera d&#039;un site de vente en ligne &agrave; partir du 1er janvier 2020, &laquo;&nbsp;Le carr&eacute; farago.com&nbsp;&raquo;. Nous retrouverons au sein de celui-ci un panel de produits &eacute;toff&eacute;s avec plus de 1.000 r&eacute;f&eacute;rences avec des gammes nouvelles en surprises. Afin de valoriser et de compl&eacute;ter ce nouvel outil, un nouveau catalogue de 200 pages sera &agrave; votre disposition pour vous accompagner au quotidien avec l&#039;appui de vos techniciens de secteur et de votre responsable magasin. Ce site de vente en ligne, r&eacute;alis&eacute; et con&ccedil;u en collaboration avec d&#039;autres filiales membres du r&eacute;seau Farago France permettra &agrave; chacun de b&eacute;n&eacute;ficier de larges gammes de produits garantissant innovation, qualit&eacute; et tarifs comp&eacute;titifs.
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Suivi de Farago Creuse =&gt; GDS Creuse a fait le bilan annuel d’activité de sa filiale de services, Farago Creuse. Sa mission première est de faciliter la réalisation des missions sanitaires de GDS Creuse.


Farago Creuse, filiale de GDS Creuse. Des services et gammes de produits reconnus

Consulter et t&eacute;l&eacute;charger les manuels d'utilisation des machines, identifier une pi&egrave;ce de rechange, connaitre sa disponibilit&eacute; et la commander chez son distributeur, acc&eacute;der aux applications de d'entretien et de r&eacute;glage, transf&eacute;rer les cartes de modulations en un clic (EasyTransfer), recevoir des alertes de maintenance (InstaCare), g&eacute;olocaliser ses mat&eacute;riels (InstaFleet), g&eacute;rer ses ordres de chantiers et rapport de travail (Next machoien Management) &nbsp;: telles sont les principales propri&eacute;t&eacute;s de l'espace digital accessibles aux clients de la marque, moyennant l'ouverture d'un compte sur la plateforme web MyKuhn.fr.<h2>Conseils d'experts</h2>Le constructeur poursuit ainsi son incursion dans le num&eacute;rique, d&eacute;j&agrave; &agrave; l'&oelig;uvre avec avec diff&eacute;rentes applications d&eacute;di&eacute;es aux semoirs (PreciSeed), aux distributeurs d'engrais (SpreadSet), aux buses, aux fourrages (ForageExpert), aux m&eacute;langeuses (Click &amp; Mix) ou encore aux r&eacute;glages de mat&eacute;riel (RedVista). L'espace MyKuhn.fr permet aussi de b&eacute;n&eacute;ficier de conseils d'experts, techniques et agronomiques, d'&ecirc;tre inform&eacute; en avant-premi&egrave;re des offres sp&eacute;ciales, des campagnes d'am&eacute;lioration produits, des &eacute;v&eacute;nements et nouveaut&eacute;s propos&eacute;s par Kuhn et son r&eacute;seau.


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Pr&eacute;sent&eacute; comme une "saga familiale" portant "un point de vue humain sur l'&eacute;volution du monde agricole de ces 40 derni&egrave;res ann&eacute;es", le film Au nom de la terre expose avec une justesse bouleversante les difficult&eacute;s que rencontrent malheureusement bien trop d'agriculteurs&nbsp;: l'endettement, l'isolement, le travail, sans cesse le travail, sans vacances ni weekends. Si le r&eacute;alisateur Edouard Bergeon filme tout ceci avec r&eacute;alisme, c'est qu'il raconte en partie son histoire. Ou plut&ocirc;t celle de son p&egrave;re, "malade de travail", qui s'est donn&eacute; la mort &agrave; 45 ans sur sa ferme.&nbsp;Dans le film, ce p&egrave;re, c'est Pierre Jarjeau, &eacute;leveur de ch&egrave;vres en Mayenne, incarn&eacute; &agrave; l'&eacute;cran par l'acteur Guillaume Canet. Ce sont les ann&eacute;es 1990 et la "modernisation" des fermes bat son plein. La production de chevreaux n'apportant plus suffisamment de tr&eacute;sorerie, Pierre s'endette pour construire un nouveau b&acirc;timent&nbsp;: 20 000 poulets, des lots de 35 jours, la distribution automatis&eacute;e. "Je suis un entrepreneur, moi&nbsp;!", r&eacute;torque-t-il &agrave; son p&egrave;re qui se qualifie de "paysan". Entre les deux g&eacute;n&eacute;rations, le dialogue n'existe pas. M&ecirc;me dos au mur, rong&eacute; par les dettes, Pierre n'osera jamais demander &agrave; son p&egrave;re un d&eacute;lai pour le fermage, qu'il lui paie depuis la reprise de l'exploitation quinze ans plus t&ocirc;t. Sa femme, Claire, cumule un emploi de salari&eacute;e &agrave; l'ext&eacute;rieur ("qui permet de remplir le frigo") et la comptabilit&eacute; de l'exploitation. Le couple est soud&eacute;, la famille est unie, mais Pierre sombre peu &agrave; peu. Leurs deux enfants, adolescents, assistent impuissants &agrave; sa d&eacute;ch&eacute;ance.&nbsp;&nbsp;<h2>"Un moment intense"</h2>"On voit qu'Edouard Bergeon a vraiment v&eacute;cu tout cela de tr&egrave;s pr&egrave;s",&nbsp;constate Patrick Bougeard, ancien &eacute;leveur laitier en Ille-et-Vilaine et&nbsp;pr&eacute;sident de l'association Solidarit&eacute; Paysans. Il&nbsp;salue "la justesse incroyable des acteurs" et "le r&eacute;alisme de la vie sur l'exploitation". "Les situations mises en sc&egrave;ne dans le film sont au coeur du quotidien de Solidarit&eacute; Paysans",&nbsp;t&eacute;moigne-t-il. Avec 1000 b&eacute;n&eacute;voles et 80 salari&eacute;s &agrave; l'&eacute;chelle nationale, l'association accompagne chaque ann&eacute;e 3000 agriculteurs dans leurs difficult&eacute;s quotidiennes. Le film a &eacute;t&eacute; projet&eacute; lors de l'universit&eacute; d'&eacute;t&eacute; de Solidarit&eacute; Paysans, qui s'est tenue du 9 au 11 juillet dans les C&ocirc;tes-d'Armor. "Il y avait 750 personnes dans la salle,&nbsp;raconte Patrick Bougeard. C'&eacute;tait un moment intense". Le r&eacute;alisateur Edouard Bergeon et l'acteur principal Guillaume Canet &eacute;taient pr&eacute;sents pour d&eacute;battre avec le public. "Ils se sont tous les deux beaucoup impliqu&eacute;s pour communiquer autour de la d&eacute;tresse agricole et ont apport&eacute; une plus grande visibilit&eacute; &agrave; notre association", confie Patrick Bougeard.<h2>Un message politique</h2>Les donn&eacute;es r&eacute;centes sur les suicides agricoles, publi&eacute;s par la MSA le 8 juillet, ont confirm&eacute; "une surmortalit&eacute; par suicide des assur&eacute;s au r&eacute;gime agricole" par rapport &agrave; l'ensemble de la population. Les chiffres les plus r&eacute;cents pr&eacute;sent&eacute;s dans cette &eacute;tude datent de 2015. Cette ann&eacute;e-l&agrave;, 292 agriculteurs et 80 agricultrices s'&eacute;taient suicid&eacute;s. C'est plus d'un par jour. Pour le pr&eacute;sident de Solidarit&eacute; Paysans, il est urgent de "trouver des alternatives au mod&egrave;le productiviste" et de mettre en place des syst&egrave;mes agricoles "plus r&eacute;silients". Ce mod&egrave;le productiviste, c'est celui que l'on retrouve dans Au nom de la terre. Le r&eacute;alisateur admet d'ailleurs que son film a un message politique. Mais "dans le sous texte", pr&eacute;cise-t-il. "C'&eacute;tait tr&egrave;s important de ne pas surligner mais d'&ecirc;tre pr&eacute;cis dans la reconstitution des d&eacute;cors, du mat&eacute;riel, des pratiques de l'&eacute;poque, fait-il savoir. Si le film pouvait &eacute;veiller la conscience de nos concitoyens, ce serait formidable".<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/gcD73DvN1r0" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
La sortie officielle du film est pr&eacute;vue pour le 25 septembre, mais une large tourn&eacute;e d'avant-premi&egrave;res a lieu cet &eacute;t&eacute;, notamment dans les salles rurales. Dans toutes les avant-premi&egrave;res, un accompagnant de Solidarit&eacute; Paysans sera pr&eacute;sent pour d&eacute;battre avec le public et l'&eacute;quipe du film.&nbsp;


Le réalisateur Edouard Bergeon porte sur grand écran la détresse agricole dans un long-métrage inspiré de sa propre histoire familiale, Au nom de la terre. Avant sa sortie officielle le 25 septembre, le film est présenté en avant-première dans de nombreuses villes. Engagé avec l’association Solidarité Paysans, qui accompagne depuis près de 30 ans les agriculteurs en difficulté, le réalisateur en appelle à un éveil des consciences. 


Au nom de son père, agriculteur

"Bordeaux souffre en ce moment. Nos ventes ont fortement recul&eacute;, sous&nbsp;l'effet conjoncturel de la r&eacute;colte 2017 (-40% en raison du gel, ndlr), mais&nbsp;aussi en raison d'effets structurels propres &agrave; notre fili&egrave;re et aux &eacute;volutions&nbsp;des modes de consommation", a d&eacute;clar&eacute; le nouveau pr&eacute;sident du Conseil&nbsp;interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB), Bernard Farges.&nbsp;Elu lors de cette assembl&eacute;e, il a cit&eacute; "des probl&egrave;mes d'image aux origines&nbsp;multiples" : l'environnement, l'image de vins chers "alors que seuls quelques&nbsp;vins de Bordeaux sont chers", "certains vins d'entr&eacute;e de gamme ne sont pas&nbsp;dans le style des vins attendus par le consommateur"...&nbsp;Le pr&eacute;sident sortant Allan Sichel a, lui, r&eacute;it&eacute;r&eacute; les chiffres qu'ils avait&nbsp;annonc&eacute;s en avril : les exportations ont cr&ucirc; en valeur de 4% gr&acirc;ce aux vins&nbsp;haut de gamme mais la baisse des volumes d'exportations est importante : -13%&nbsp;sur un an en raison d'une faible r&eacute;colte 2017, un march&eacute; chinois en berne, des&nbsp;difficult&eacute;s dans la grande distribution qui repr&eacute;sente plus de 50% des ventes&nbsp;de vin de Bordeaux en France et une certaine d&eacute;saffection pour les vins rouges.&nbsp;"Les tendances de consommation &eacute;voluent : les Fran&ccedil;ais pl&eacute;biscitent le ros&eacute;,&nbsp;le vin blanc, le cr&eacute;mant. Une tendance qui d&eacute;passe les fronti&egrave;res, partag&eacute;e&nbsp;par des destinations prioritaires de la fili&egrave;re des vins de Bordeaux, comme&nbsp;aux Etats-Unis", a-t-il &eacute;galement d&eacute;velopp&eacute;.&nbsp;Des solutions ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es aux viticulteurs et n&eacute;gociants pr&eacute;sents &agrave;&nbsp;cette AG : d&eacute;veloppement rapide des ventes en grande distribution avec des bons&nbsp;de promotions distribu&eacute;s jusqu'&agrave; la fin de l'ann&eacute;e et une tourn&eacute;e des vins de&nbsp;Bordeaux pour la Saint-Vincent tournante, patron des vignerons, fin janvier. &nbsp;Sur le long terme, l'interprofession entend &eacute;galement &eacute;voluer en terme de&nbsp;communication pour atteindre la jeune g&eacute;n&eacute;ration et sortir Bordeaux de ses&nbsp;clich&eacute;s.


Les vins de Bordeaux ont moins la cote : tel est le constat de l'interprofession qui a exposé le 15 juillet plusieurs solutions pour sortir de cette "crise brutale" lors de son assemblée générale. 


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