L'indice FAO des prix des produits alimentaires publi&eacute; chaque mois, "affichait une moyenne de 176,4 points en octobre, soit une baisse de 1,3% depuis septembre, mais une hausse de 2,5% par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re", indique l'organisme bas&eacute; &agrave; Rome, dans un communiqu&eacute; re&ccedil;u &agrave; Paris.Les cotations internationales du beurre et du lait entier en poudre "ont baiss&eacute; en octobre alors que les importateurs ont frein&eacute; leurs achats dans l'attente de nouveaux approvisionnements en provenance d'Oc&eacute;anie, tandis que la baisse de la demande alli&eacute;e &agrave; la quantit&eacute; importante de stocks d'intervention dans l'Union europ&eacute;enne ont contribu&eacute; &agrave; faire baisser les prix de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;", explique la FAO.Autres indices &agrave; avoir baiss&eacute;, celui des prix des huiles v&eacute;g&eacute;tales a recul&eacute; de 1,1% depuis septembre, tout comme les prix de l'huile de palme et de soja, celui des prix du sucre a baiss&eacute; de 0,7% en raison de la faiblesse de la monnaie br&eacute;silienne, le premier exportateur, et de la hausse de la production de betteraves dans l'Union europ&eacute;enne, et enfin celui de la viande a recul&eacute; de 0,9% en raison d'une "intensification de la comp&eacute;tition entre exportateurs pour la viande de porc" et du "ramollissement de la demande d'importation". En revanche, l'indice FAO des prix des c&eacute;r&eacute;ales a mont&eacute; de 0,4% en octobre, en raison de la hausse des prix du riz, et malgr&eacute; les cotations g&eacute;n&eacute;ralement faibles du bl&eacute;.La FAO a soulign&eacute; que le niveau exceptionnel de la production de c&eacute;r&eacute;ales cette ann&eacute;e "hisse les stocks de fin de campagne &agrave; un niveau record en 2017-2018". "Le volume total de l'offre devrait &ecirc;tre sup&eacute;rieur au niveau de la demande pr&eacute;vu et les stocks devraient augmenter", indique la FAO.En 2017, le niveau de la production mondiale de c&eacute;r&eacute;ales devrait &ecirc;tre l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieur, &agrave; 2,61 milliards de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, au pic de 2,6 milliards atteint en 2016, ajoute la FAO. Pour le seul bl&eacute;, la FAO a revu &agrave; la hausse sa pr&eacute;vision concernant la production mondiale qui devrait s'&eacute;lever en 2017 &agrave; 752,8 millions de tonnes contre 750,1 millions estim&eacute; d&eacute;but octobre. En 2016, la production mondiale de bl&eacute; s'&eacute;tait &eacute;lev&eacute;e &agrave; 760,2 millions de tonnes. Pour le riz, la derni&egrave;re estimation de la FAO fait &eacute;tat d'une production mondiale attendue de 500,8 millions de tonnes en 2017 contre une production de 500,7 millions de tonnes estim&eacute;e en septembre, et de 501 millions de tonnes r&eacute;alis&eacute;e en 2016 dans le monde.


Les prix mondiaux des produits alimentaires ont chuté en octobre, pour la première fois depuis mai, en raison du recul des prix des produits laitiers, dû lui-même à une baisse des achats, a indiqué jeudi l'agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).


Les prix alimentaires baissent en octobre grâce aux produits laitiers (FAO)

Depuis son &eacute;lection en juin dernier, la profession agricole souhaitait rencontrer son nouveau d&eacute;put&eacute;, Jean-Baptiste Moreau, agriculteur lui aussi. Cet entretien eu lieu dans les locaux de la FDSEA, vendredi 27 octobre 2017 en pr&eacute;sence du pr&eacute;sident Thierry Jamot, de la premi&egrave;re vice-pr&eacute;sidente, Pascale Durudaud, et du secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral, Christian Arvis.&#65279;&Agrave; l'ordre du jour de cette r&eacute;union, l'actualit&eacute; agricole et notamment les efforts &agrave; fournir pour que demain, l'agriculture creusoise existe toujours&thinsp;! Les probl&eacute;matiques au c&oelig;ur des discussions ont &eacute;t&eacute; le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations avec 50&thinsp;% des exploitants agricoles &acirc;g&eacute;s de plus de 50 ans, &laquo;&thinsp;pousser &agrave; l'agrandissement n'est pas la solution, il y a un gros travail &agrave; mener sur la transmission de nos exploitations, sinon des secteurs entiers vont se fermer &agrave; l'agriculture, ce sont &eacute;galement nos paysages qui vont se fermer&thinsp;&raquo; explique Thierry Jamot. Jean-Baptiste Moreau le rejoint compl&egrave;tement : &laquo;&thinsp;Rien n'a &eacute;volu&eacute; depuis l'&eacute;poque de nos installations et sans r&eacute;mun&eacute;ration digne de ce nom, nous ne motiverons pas les jeunes &agrave; s'installer&thinsp;&raquo;.&nbsp;Il faut aussi que les programmes de l'enseignement agricole soit revus, les &eacute;tudiants en sortant de leurs &eacute;tudes doivent &ecirc;tre en capacit&eacute; de g&eacute;rer une entreprise.Concernant la cr&eacute;ation d'un prix r&eacute;mun&eacute;rateur et du partage de la valeur ajout&eacute;e annonc&eacute;e le 11 octobre par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, Emmanuel Macron, la profession se r&eacute;jouit que la situation qu'elle d&eacute;nonce depuis des ann&eacute;es soit enfin r&eacute;v&eacute;l&eacute;e et que le Gouvernement se penche sur le probl&egrave;me. Toutefois, Christian Arvis tient &agrave; pr&eacute;ciser : &laquo;&thinsp;Nous resterons vigilants sur aboutissement de ces ordonnances pr&eacute;vues courant 2018&thinsp;&raquo; Le d&eacute;put&eacute; a tenu &agrave; rassurer les repr&eacute;sentants de la profession : &laquo;&thinsp;Nous avons conscience de l'urgence mais il faut prendre le temps de faire les choses correctement. Un cadre l&eacute;gislatif est incontournable pour encadrer la construction du prix&thinsp;&raquo;. Des n&eacute;gociations sont en cours entre la France et l'Europe pour obtenir une d&eacute;rogation au droit &agrave; la concurrence pour le secteur agricole. Quant &agrave; la fiscalit&eacute; agricole, la FDSEA et le d&eacute;put&eacute; sont d'accord &laquo;&thinsp;le syst&egrave;me actuel ne convient pas, il faut mettre en place de vraies &eacute;pargnes d&eacute;fiscalis&eacute;es permettant de mieux s'en sortir en p&eacute;riodes de crises&thinsp;&raquo;. Quant au sujet de la suradministration notamment sur la complexit&eacute; des d&eacute;clarations PAC (difficult&eacute;s pour acc&eacute;der au site T&eacute;l&eacute;pac, incompr&eacute;hension dans les versements des aides et des avances de tr&eacute;sorerie...) le constat est identique de la part des deux parties, les agriculteurs n'arrivent plus &agrave; s'y retrouver, il faut de la simplification et acter le droit &agrave; l'erreur. &laquo;&thinsp;C'est inadmissible qu'un &eacute;leveur se voit refuser une aide car il a oubli&eacute; de cocher une case&thinsp;&raquo; t&eacute;moigne Christian Arvis. Jean Baptiste Moreau insiste : &laquo;&thinsp;Lorsque vous rencontrer ce genre de cas concret n'h&eacute;sitez pas &agrave; me le faire remonter ceci nous aide &agrave; faire avancer les dossiers&thinsp;&raquo;. Tous ces sujets &eacute;mergent des auditions nationales et des enqu&ecirc;tes locales r&eacute;alis&eacute;es dans le cadre des &Eacute;tats G&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation et de l'Agriculture, cheval de bataille de notre d&eacute;put&eacute; creusois.Le bilan de cette premi&egrave;re prise de contact est plut&ocirc;t positif, le pr&eacute;sident de la FDSEA, Thierry Jamot conclut : &laquo;&thinsp;Se fut une rencontre enrichissante, bas&eacute;e sur un dialogue ouvert qui pr&eacute;sage une collaboration future.&thinsp;&raquo;


Première rencontre entre la FDSEA et Jean-Baptiste Moreau, député de la Creuse, pour aborder l’avenir de l’agriculture creusoise.


Rencontre optimiste entre la FDSEA et le député de la Creuse

Le budget 2018, d'un montant global de 5,23 milliards d'euros, est en hausse de 1,6 % par rapport &agrave; 2017. Il comprend notamment une provision de 300 millions d'euros pour am&eacute;liorer la gestion des al&eacute;as &eacute;conomiques, climatiques et sanitaires ainsi que pour couvrir "les refus d'apurements" des aides de la politique agricole commune (PAC) par l'Union europ&eacute;enne."L'agriculture fran&ccedil;aise doit aujourd'hui se transformer en profondeur pour relever trois d&eacute;fis majeurs: la transition &eacute;cologique, la r&eacute;ponse aux exigences renforc&eacute;es des consommateurs et des citoyens, et la r&eacute;silience dans un monde d'instabilit&eacute; croissante, d'al&eacute;as et de crises", a fait valoir le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert."Ce budget commence &agrave; r&eacute;pondre aux besoins de transformation de l'agriculture fran&ccedil;aise", mais "il faudra d'autres budgets pour r&eacute;pondre aux besoins de changement du monde agricole et des citoyens", a comment&eacute; Yves Daniel pour le groupe La R&eacute;publique en marche. Le pr&eacute;sident Emmanuel Macron a promis un financement de 5 milliards d'euros pour la modernisation de l'agriculture fran&ccedil;aise, mais le versement de cette somme est li&eacute; aux conclusions des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, qui s'ach&egrave;veront en fin d'ann&eacute;e.<h2>"Un budget d'attente"</h2>"Il n'y a pas de pinc&eacute;e de sel, pas de mesure forte pour relever ce budget fade", a pour sa part estim&eacute; J&eacute;r&ocirc;me Nury, repr&eacute;sentant le groupe Les R&eacute;publicains. Pour lui, c'est "un budget d'attente qui s'inscrit dans le cadre des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation qui se traduiront, on l'esp&egrave;re, par des mesures l&eacute;gislatives concr&egrave;tes", car "il ne faut pas d&eacute;cevoir les agriculteurs".Si Andr&eacute; Chassaigne, pour le groupe Gauche d&eacute;mocrate et r&eacute;publicaine, a trouv&eacute; "appr&eacute;ciable" de voir le budget "en l&eacute;g&egrave;re progression (...) au regard des baisses successives de ces derni&egrave;res ann&eacute;es", il a constat&eacute; des "absences", notamment le d&eacute;sengagement du gouvernement pour les aides au maintien de l'agriculture biologique.&nbsp;Un seul amendement a d'ailleurs &eacute;t&eacute; vot&eacute;: il concerne une demande de rapport pour juin 2018 sur l'avenir du financement pour 2019 et 2020 de certaines aides comme l'indemnit&eacute; compensatoire de handicap naturel (ICHN) et les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) dont les enveloppes ont d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; largement &eacute;corn&eacute;es.


L'Assemblée nationale a adopté jeudi, en première lecture, le projet de budget 2018 pour l'agriculture, les députés saluant une légère hausse tout en rappelant l'importance des conclusions des états généraux de l'alimentation qui se tiennent actuellement.


L'Assemblée nationale a voté le budget de l'agriculture

Dans un communiqu&eacute;, les ministres de la Transition &eacute;cologique et de l'Agriculture d&eacute;taillent les missions qui seront d&eacute;volues &agrave; cette cellule d'expertise&nbsp;: &laquo;&nbsp;examiner les projets en cours&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;identifier les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es et les solutions susceptibles d'am&eacute;liorer le dispositif g&eacute;n&eacute;ral&nbsp;&raquo; ainsi qu'&nbsp;&laquo;&nbsp;am&eacute;liorer la qualit&eacute; des projets et acc&eacute;l&eacute;rer leur r&eacute;alisation&nbsp;&raquo;.<h2>Un repr&eacute;sentant pour la profession agricole</h2>La cellule est plac&eacute;e sous la responsabilit&eacute; du pr&eacute;fet Pierre-&Eacute;tienne Bisch. Elle est compos&eacute;e d'un membre du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l'environnement et du d&eacute;veloppement durable&nbsp;; d'un membre du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux&nbsp;; d'une personnalit&eacute; repr&eacute;sentant la profession agricole et d'une personnalit&eacute; repr&eacute;sentant les associations de protection de la nature.Le communiqu&eacute; pr&eacute;cise que la cellule s'appuiera &laquo;&nbsp;en cas de besoin&nbsp;&raquo; sur l'Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture), l'Inra, l'Agence Fran&ccedil;aise pour la biodiversit&eacute;, le Centre d'&eacute;tudes et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilit&eacute; et l'am&eacute;nagement, ainsi que sur les services de l'&Eacute;tat.<h2>L'enjeu du stockage hivernal de l'eau</h2>&laquo;&nbsp;Le changement climatique nous met face &agrave; un v&eacute;ritable d&eacute;fi sur la pr&eacute;servation de notre patrimoine commun qu'est la ressource en eau. Ses effets rendront difficile le maintien du bon &eacute;tat des eaux si nous ne faisons pas appel &agrave; l'expertise des territoires qui connaissent leurs probl&eacute;matiques locales et les initiatives qui ont d&eacute;j&agrave; fait leurs preuves pour une gestion plus durable de la ressource &raquo;, estime Nicolas Hulot.De son c&ocirc;t&eacute;, St&eacute;phane Travert plaide en faveur &nbsp;d'&nbsp;&laquo;&nbsp;une agriculture moins gourmande en eau et une optimisation de la ressource via l'utilisation des pluies hivernales pour prot&eacute;ger les ressources en &eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;.Cette annonce intervient quelques mois apr&egrave;s la pr&eacute;sentation d'une premi&egrave;re s&eacute;rie de mesures par les ministres de la Transition &eacute;cologique et de l'Agriculture, concernant la gestion de l'eau. Il avait notamment &eacute;t&eacute; question d'encourager les projets de stockage de l'eau. Ce premier signal avait alors &eacute;t&eacute; tr&egrave;s bien per&ccedil;u par la FNSEA, JA, l'APCA et Irrigants de France.&nbsp;"La cr&eacute;ation de nouvelles ressources est une des solutions d'avenir. C'est pourquoi la FNSEA, Jeunes Agriculteurs, l'APCA, Coop de France et Irrigants de France souhaitent que cette cellule d'expertise, interminist&eacute;rielle, examine de fa&ccedil;on pragmatique les blocages nationaux et locaux actuels affectant de nombreux porteurs de projet. Ils s'impatientent car il y a eu trop de retards incompr&eacute;hensibles", d&eacute;clarent dans un communiqu&eacute; commun la FNSEA, Jeunes agriculteurs, l'APCA, Coop de &nbsp;France et Irrigants de France. Ces organisations agricoles regrettent&nbsp;cependant le retard de mise en&nbsp;place de cette cellule d'expertise: "Cette instance devait, comme indiqu&eacute; par les ministres St&eacute;phane Travert et Nicolas Hulot, rendre ses conclusions le 31 octobre. Nous n'avons cess&eacute; de d&eacute;noncer au plus haut niveau le retard de mise en &#156;oeuvre concr&egrave;te.&nbsp;Il s'agit cependant d'un premier pas qui r&eacute;affirme la volont&eacute; du gouvernement d'avancer sur le sujet".&nbsp;


Nicolas Hulot et Stéphane Travert ouvrent une cellule d’expertise pour « résorber durablement les situations de tension hydrique » et « associer les territoires » à la gestion de la ressource. 


Gestion de l’eau en agriculture : une cellule d’expertise est lancée 


Selon les cultures intermédiaires, certains modes de destruction sont plus adaptés que d'autres. Tour d’horizon des possibilités : la destruction chimique, le broyage, l’enfouissement par le labour, l’action du climat sur des espèces gélives, le roulage sur gel ou la destruction par des outils de travail du sol.


Opter pour la technique de destruction des couverts la plus appropriée

Cr&eacute;&eacute;e en 2007, Fruit Tec Adolf Betz est une entreprise allemande sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication d'&eacute;claircisseuses pour haies fruiti&egrave;res. L'&eacute;claircissage est provoqu&eacute; par des cordes de 60 cm de long, dispos&eacute;s en &eacute;toile autour d'une broche &agrave; axe vertical. La rotation de l'axe a pour effet de tendre les cordes et de provoquer la chute des fleurs au fur et &agrave; mesure de l'avancement du tracteur le long de la haie fruiti&egrave;re. Sous l'appellation Darwin, les &eacute;claircisseuses comptent de nombreuses variantes adapt&eacute;es &agrave; diff&eacute;rents attelages, esp&egrave;ces fruiti&egrave;res et configurations de haies fruiti&egrave;res.<h2>Assistance par cam&eacute;ra et GPS</h2>Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, l'intensit&eacute; de l'&eacute;claircissage &eacute;tait plus ou moins empirique, la variable d'ajustement &eacute;tant la vitesse de rotation de l'axe supportant les cordes. Avec la Darwin SmaArt, le constructeur a introduit un syst&egrave;me d'&eacute;valuation de la densit&eacute; de fleurs, interagissant automatiquement sur la vitesse de rotation. Depuis la cabine, l'op&eacute;rateur d&eacute;termine sur le moniteur d&eacute;di&eacute; une valeur cible, que l'&eacute;claircisseuse et sa cam&eacute;ra se chargent d'atteindre en proc&eacute;dant aux ajustements d'intensit&eacute;. En option, le syst&egrave;me peut &ecirc;tre combin&eacute; avec un r&eacute;cepteur GPS permettant d'enregistrer les donn&eacute;es propres &agrave; chaque arbre (nombre de fleurs, vitesse de la broche) et de les comparer ult&eacute;rieurement avec les donn&eacute;es de rendement.


Spécialiste de l’éclaircissage mécanique des haies fruitières, Fruit Tec asservit l’intensité de l’éclaircissage à la densité de fleurs. Médaille d’argent à l’Agritechnica 2017.


L’éclaircissage mécanique assisté par caméra

Ce logo sera accol&eacute; sur la base du volontariat sur le devant des produits,&nbsp;avec cinq lettres -A, B, C, D et E- assorties d'un d&eacute;grad&eacute; de couleur allant&nbsp;du vert au rouge orang&eacute;, qui permettront d'informer sur la qualit&eacute;&nbsp;nutritionnelle des produits alimentaires en magasin.&nbsp;Cet &eacute;tiquetage r&eacute;pond &agrave; trois objectifs: "renseigner le consommateur sur la&nbsp;qualit&eacute; globale des aliments, inciter les industriels &agrave; am&eacute;liorer la qualit&eacute;&nbsp;de leurs aliments en les reformulant, et faciliter le conseil nutritionnel&nbsp;pour les cadres de sant&eacute;", a expliqu&eacute; Agn&egrave;s Buzyn, ministre des Solidarit&eacute;s et&nbsp; de la Sant&eacute;, lors d'une conf&eacute;rence de presse.La ministre a sign&eacute; mardi l'arr&ecirc;t&eacute; relatif au Nutri-score en compagnie de&nbsp;St&eacute;phane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, et de&nbsp;Benjamin Griveaux, Secr&eacute;taire d'&Eacute;tat aupr&egrave;s du Ministre de l'&Eacute;conomie et des&nbsp;Finances, apr&egrave;s que la Commission europ&eacute;enne a statu&eacute; fin octobre sur sa&nbsp;conformit&eacute; &agrave; la r&eacute;glementation de l'UE.&nbsp;"Ce syst&egrave;me &eacute;tant d&eacute;sormais jug&eacute; conforme &agrave; la r&eacute;glementation europ&eacute;enne",&nbsp;&nbsp;l'Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) a d&eacute;cid&eacute; de&nbsp;soutenir ce syst&egrave;me en "accompagnant les entreprises (...) qui d&eacute;cident de&nbsp;s'engager dans la mise en place d'un syst&egrave;me d'information nutritionnel&nbsp;simplifi&eacute; compl&eacute;mentaire".Les distributeurs Intermarch&eacute;, Leclerc et Auchan, ainsi que les groupes&nbsp;agroalimentaires Fleury Michon, Mc Cain et Danone se sont d&eacute;j&agrave; engag&eacute;s &agrave;&nbsp;mettre en place Nutri-score sur l'ensemble des produits de leurs marques.&nbsp;Selon le groupe Auchan, "les premiers produits pr&eacute;sentant le Nutri-Score&nbsp;sur leur emballage seront commercialis&eacute;s en d&eacute;cembre 2017" en magasin, et&nbsp;toute la gamme de produits &agrave; marque Auchan portera le logo en 2019.<h2>Convaincre d'autres groupes</h2>Pour Fleury Michon, l'objectif "est d'arriver &agrave; avoir 100% de nos produits&nbsp;&eacute;tiquet&eacute;s avec le label avant la fin 2018", assure Barbara Bidan, responsable&nbsp;sant&eacute; et nutrition.&nbsp;Mais l'entreprise de charcuterie veut aller plus loin: "globalement, nous&nbsp;nous sommes fix&eacute; l'objectif de parvenir &agrave; 85% de notre offre en A ou B d'ici&nbsp;2022", assure-t-elle, contre 29% aujourd'hui, avec "par exemple la r&eacute;duction&nbsp;de sel".Il faut maintenant que le gouvernement convainque d'autres groupes de faire&nbsp;de m&ecirc;me, car le syst&egrave;me est bas&eacute; sur le volontariat.&nbsp;"L'&eacute;mulation naturelle entre les marques aboutira &agrave; ce que ce logo soit&nbsp;promu et choisi par les industriels", assure Mme Buzyn, qui &eacute;voque aussi un&nbsp;"vecteur de pression par le consommateur".&nbsp;Il reste cependant une difficult&eacute; suppl&eacute;mentaire: en mars, les poids lourds&nbsp;du secteur agroalimentaire Coca-Cola, Nestl&eacute;, Mars, Mondelez, Pepsico et&nbsp;Unilever avaient annonc&eacute; leur intention d'utiliser leur propre syst&egrave;me&nbsp;d'&eacute;tiquetage, leur Nutri-couleurs.&nbsp;"Nous avons &eacute;tendu l'utilisation d'un syst&egrave;me qui a cours depuis plusieurs&nbsp;ann&eacute;es au Royaume-Uni et en Espagne", et qui d&eacute;finit l'apport journalier&nbsp;recommand&eacute; apport&eacute; par le produit en terme de sel, sucre, gras et acides gras,&nbsp;ainsi que le niveau de kilocalories, a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP J&eacute;r&ocirc;me Fran&ccedil;ois,&nbsp;directeur g&eacute;n&eacute;ral marketing et nutrition de Nestl&eacute; France.&nbsp;S'il estime le syst&egrave;me Nutri-couleurs&nbsp;"plus incitatif" que Nutri-score qui&nbsp;"r&eacute;duit un produit &agrave; une note", M. Fran&ccedil;ois ne souhaite pas opposer les deux&nbsp;mod&egrave;les car alors "on conforterait les entreprises qui ne veulent rien faire"&nbsp;dans leur immobilisme. &nbsp;"Je veillerai &agrave; ce que le Nutri-score soit &agrave; terme le seul logo d&eacute;velopp&eacute;",&nbsp;a pourtant clam&eacute; la ministre face &agrave; ce concurrent lanc&eacute; par des g&eacute;ants&nbsp; mondiaux.&nbsp;Alain Bazot, pr&eacute;sident d'UFC-Que Choisir, a pour sa part indiqu&eacute; que&nbsp;l'association de consommateurs&nbsp;"se retrouvait" dans ce logo Nutri-score et a&nbsp;d&eacute;nonc&eacute; la cacophonie caus&eacute;e par l'existence d'un syst&egrave;me alternatif plus&nbsp;complexe qu'il qualifie de "manoeuvre de diversion".L'interprofession laiti&egrave;re (Cniel)a, pour sa part, pris acte de cette&nbsp;signature mais&nbsp;"s'interroge sur un syst&egrave;me d'&eacute;tiquetage r&eacute;duit &agrave; un logo&nbsp;susceptible de stigmatiser certains aliments", plut&ocirc;t que de "resituer la&nbsp;contribution &agrave; un r&eacute;gime alimentaire &eacute;quilibr&eacute; de chaque aliment pris dans sa&nbsp;globalit&eacute;".


Le gouvernement a lancé officiellement mardi le nouveau dispositif d'étiquetage nutritionnel "Nutri-score", pariant sur son adoption volontaire par les professionnels et sa capacité à faire face à un concurrent lancé par des géants internationaux de l'agroalimentaire.


Le gouvernement parie sur le dispositif d'étiquetage nutritionnel  "Nutri-score"

Pour sortir du conflit commercial qui oppose la distribution et les&nbsp;industriels sur le prix du beurre, le ministre, interrog&eacute; sur RTL mardi matin,&nbsp;sugg&egrave;re de s'en remettre &agrave; "l'esprit des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation"&nbsp;(Egalim) en cours depuis juillet, et consacr&eacute;s pr&eacute;cis&eacute;ment au "juste prix" qui&nbsp;doit &ecirc;tre pay&eacute; par chaque maillon de la cha&icirc;ne alimentaire. "C'est une situation in&eacute;dite, il y a une forme de blocage entre les&nbsp;transformateurs et les distributeurs" a-t-il reconnu, "je ne peux &ecirc;tre que&nbsp;contre cette guerre des prix". "Il n'y a pas de p&eacute;nurie &agrave; proprement parler"&nbsp;a-t-il dit. Le cabinet Nielsen, sp&eacute;cialis&eacute; dans les &eacute;tudes de consommation, a montr&eacute;&nbsp;samedi dans une &eacute;tude comment la "p&eacute;nurie" de beurre &eacute;voqu&eacute;e depuis la rentr&eacute;e&nbsp;par les boulangers puis par les m&eacute;dias, &eacute;tait amplifi&eacute;e par des achats de&nbsp;pr&eacute;caution de consommateurs: les ruptures de stocks constat&eacute;es en grande&nbsp;surface sont d&ucirc;es "&agrave; une forte hausse de la demande qui a atteint +19% en&nbsp;volume durant la semaine du 16 au 22 octobre, par rapport &agrave; la m&ecirc;me semaine de&nbsp;2016" selon le cabinet.&nbsp;&nbsp; <h2>"L'intox" de la "p&eacute;nurie"</h2>En fin de semaine derni&egrave;re, les producteurs laitiers, avaient pour leur&nbsp;part d&eacute;nonc&eacute; "l'intox" de la "p&eacute;nurie", en soulignant qu'il n'y avait pas de&nbsp;p&eacute;nurie de lait et en pointant du doigt la responsabilit&eacute; de la grande&nbsp;distribution qui ne veut pas payer le "juste prix", tandis que les industriels&nbsp;pr&eacute;f&egrave;rent exporter leur beurre plut&ocirc;t que de le vendre &agrave; la grande&nbsp;distribution fran&ccedil;aise. "La crainte de la p&eacute;nurie cr&eacute;e la p&eacute;nurie (...) Beaucoup de consommateurs&nbsp;ont achet&eacute; du beurre en suppl&eacute;ment par rapport &agrave; leur habitude de consommation&nbsp;et le stockent. Le beurre au cong&eacute;lateur ce n'est pas forc&eacute;ment meilleur" a&nbsp;soulign&eacute; le ministre. Apr&egrave;s avoir cit&eacute; "Super U", le ministre a dit avoir re&ccedil;u un mail de la part&nbsp;de l'enseigne Auchan "qui a fait savoir qu'ils acceptaient ces augmentations"&nbsp;de tarif sur le beurre . "C'est plut&ocirc;t de bonne augure" a-t-il dit. Le bras de fer commercial sur le beurre, est "un test grandeur nature" pour&nbsp;les Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation en cours, a ajout&eacute; M. Travert.Retrouvez notre dossier complet :&nbsp;<h2>P&eacute;nurie de beurre : info ou intox ?</h2>


La "crainte de la pénurie créée la pénurie", a souligné mardi le ministre de l'Agriculture Stephane Travert, en admettant que le manque de beurre constaté dans certains supermarchés relève d'abord d'un bras de fer entre industriels et distribution, alimenté par des achats de précaution des consommateurs.


Beurre: "la crainte de la pénurie crée la pénurie" (Travert)

Mardi matin, vers 8H15, "les gendarmes ont &eacute;t&eacute; inform&eacute;s de la d&eacute;couverte de&nbsp;cinq corps dans une maison". Ces corps avaient &eacute;t&eacute; d&eacute;couverts par "trois&nbsp;salari&eacute;s du p&egrave;re de famille, inquiets de ne pas le voir sur l'exploitation&nbsp;agricole", a indiqu&eacute; le parquet de Laon dans un communiqu&eacute;.&nbsp;"Les premi&egrave;res investigations r&eacute;alis&eacute;es permettent de s'orienter vers la&nbsp;th&egrave;se du drame familial : le p&egrave;re de famille aurait abattu son &eacute;pouse et ses&nbsp;enfants avec un fusil de chasse avant de retourner l'arme contre lui", a&nbsp;indiqu&eacute; le parquet. Toutefois, "aucun &eacute;crit n'a &eacute;t&eacute; retrouv&eacute; sur place" et "le mobile reste en&nbsp;l'&eacute;tat inconnu". &nbsp;Selon une source proche de l'enqu&ecirc;te, le p&egrave;re, un &eacute;leveur de porcs de 47&nbsp;ans, aurait d'abord tu&eacute; ses deux gar&ccedil;ons et sa fille &acirc;g&eacute;s respectivement de&nbsp;20, 12 et 18 ans, puis sa femme, &acirc;g&eacute;e comme lui de 47 ans, avant de se&nbsp;suicider avec son arme. Les secours ont tent&eacute; en vain de r&eacute;animer deux des victimes. En d&eacute;but d'apr&egrave;s-midi, les gendarmes &eacute;taient toujours sur place pour&nbsp;s&eacute;curiser l'imposante propri&eacute;t&eacute; familiale avec d&eacute;pendance en briques rouge, au&nbsp;fond d'une rue sans issue, derri&egrave;re la for&ecirc;t, a constat&eacute; une journaliste de&nbsp;l'AFP. Les volets &eacute;taient ouverts et du linge s&eacute;chait sur un fil.<h2>'Pas de probl&egrave;mes d'argent'</h2>Une proche de la m&egrave;re de famille s'&eacute;tait rendue devant le domicile familial&nbsp;mardi, inqui&egrave;te de ne pas avoir de nouvelles de son amie. "C'&eacute;tait son&nbsp;anniversaire hier, je lui avais envoy&eacute; un texto et elle ne m'a pas r&eacute;pondu",&nbsp;a-t-elle d&eacute;clar&eacute; aux journalistes, pr&eacute;cisant que la m&egrave;re &eacute;tait &eacute;galement&nbsp;agricultrice. "Le couple n'avait pas de probl&egrave;mes d'argent", et venait m&ecirc;me&nbsp;d'acheter plusieurs centaines d'hectares de terrain, a-t-elle aussi pr&eacute;cis&eacute;. Selon une riveraine, il s'agissait "de gens tr&egrave;s sympathiques", "bien&nbsp;connus du village", du fait "de l'activit&eacute; d'&eacute;leveur de porcs du mari".&nbsp;"C'&eacute;taient de bons voisins qui habitaient dans le village depuis plusieurs&nbsp;ann&eacute;es", selon un autre riverain.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Cette exploitation appartient au hameau de Pont-&agrave;-Bucy, dans le sud de la&nbsp;commune. Selon la chambre d'agriculture du d&eacute;partement, le couple d'exploitants&nbsp;&eacute;tait install&eacute; l&agrave; depuis longtemps, poss&eacute;dait au moins 250 hectares de&nbsp;cultures et des ateliers industriels porcins. Il employait plusieurs salari&eacute;s.&nbsp;"Nous recevons des appels de confr&egrave;res abasourdis, choqu&eacute;s", a d&eacute;clar&eacute; le&nbsp;directeur de la chambre d'agriculture, Airy Darbon. "Ils faisaient souvent&nbsp;appel &agrave; nos services, mais je n'avais pas connaissance de difficult&eacute;s&nbsp;particuli&egrave;res". Une enqu&ecirc;te a &eacute;t&eacute; ouverte pour "homicides volontaires aggrav&eacute;s" et confi&eacute;e&nbsp;&agrave; la brigade de recherches de la gendarmerie de Laon ainsi qu'&agrave; la section de&nbsp;recherches d'Amiens. &nbsp; &nbsp;Le maire de cette petite commune de 520 habitants,&nbsp;Thierry Lecomte, n'a souhait&eacute; faire aucun commentaire.


Un père de famille, sa femme et ses trois enfants ont été découverts tués par balle mardi matin dans une ferme de la petite commune rurale de Nouvion-et-Catillon, dans l'Aisne, un massacre qui pourrait avoir été commis par le chef de famille qui aurait ensuite mis fin à ses jours, selon les premiers éléments de l'enquête.


Un exploitant agricole, sa femme et ses trois enfants retrouvés morts dans l'Aisne

Am&eacute;liorer le confort et la capacit&eacute; de traction&nbsp;: c'est la synth&egrave;se promise par Claas avec l'Axion 900 Terra Trac, la version semi-chenill&eacute;e de l'Axion 900, les tracteurs conventionnels les plus puissants de la marque comptant cinq mod&egrave;les d'une puissance comprise entre 325 ch et 445 ch (moteur FPT Cursor 9 &agrave; 6 cylindres 8,7 litres, transmission ZF-Terramatic, finitions Cebis et Cis+, &eacute;chelle &agrave; glissi&egrave;re universelle &agrave; 6 possibilit&eacute;s d'attelage...). H&eacute;rit&eacute;es des moissonneuses-batteuses Lexion, les chenilles plates Terra Trac ont la particularit&eacute; d'&ecirc;tre suspendues, ce qui, combin&eacute; &agrave; l'essieu avant lui aussi suspendu, permet d'optimiser le confort de conduite de l'Axion 900, sur route comme au champ.Empreinte plus longueLe constructeur met par ailleurs en avant la capacit&eacute; de traction de son concept. Comparativement aux chenilles triangulaires en usage chez d'autres constructeurs ou &eacute;quipementiers, les chenilles plates de l'Axion Terra Trac affichent un d&eacute;veloppement en longueur plus important, assorti d'une meilleure r&eacute;partition du poids entre l'avant et l'arri&egrave;re. Cependant, les tracteurs dot&eacute;s de chenilles triangulaires les arborent &agrave; l'avant et &agrave; l'arri&egrave;re, ce qui m&eacute;riterait d'analyser plus en d&eacute;tail l'impact sur la transmission de puissance des deux concepts. L'Axion 900 Terra Trac est homologu&eacute; &agrave; 40 km/h.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Des chenilles pour les Axion 900 Terra Trac, le t&eacute;l&eacute;gonflage pour les Axion 900 (et autres mod&egrave;les)&nbsp;: telle est l&#039;alternative offerte par Claas qui vient d&#039;acqu&eacute;rir son compatriote sp&eacute;cialis&eacute; R&amp;M Landtechniksysteme. La charge et la vitesse sont les deux param&egrave;tres conditionnant la pression de gonflage des pneumatiques. Probl&egrave;me&nbsp;: un tracteur et sa tonne &agrave; lisier par exemple, &agrave; vide ou &agrave; plein, sur route ou au champ, voient ces deux param&egrave;tres conna&icirc;tre d&#039;&eacute;normes variations dans un laps de temps tr&egrave;s court. R&eacute;sultat&nbsp;: le compromis passe par l&#039;adoption d&#039;une pression moyenne. Le t&eacute;l&eacute;gonflage permet d&#039;ajuster la pression aux conditions de travail et de circulation des ensembles agricoles. Enjeux&nbsp;: s&eacute;curit&eacute;, respect des sols, consommation de gazole, usure des pneumatiques.
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L’essieu arrière est doté des chenilles plates Terra Trac, qui se distinguent des chenilles triangulaires par leur suspension et leur empreinte au sol supérieure. Médaille d’argent à l’Agritechnica 2017.


Le Claas Axion 900 semi-chenillé et suspendu intégralement

Venus de diff&eacute;rentes r&eacute;gions de France&nbsp;et de Belgique, les 74 militants de l'association 269Life Lib&eacute;ration Animale&nbsp;ont &eacute;t&eacute; interpell&eacute;s dans l'apr&egrave;s-midi par une centaine de policiers et de CRS&nbsp;qui les ont conduits dans les commissariats de Saint-Etienne, Firminy et&nbsp;Saint-Chamond pour y &ecirc;tre plac&eacute;s en garde &agrave; vue. Une nacelle &eacute;l&eacute;vatrice a &eacute;t&eacute; utilis&eacute;e pour ramener sur la terre ferme une&nbsp;trentaine d'entre-eux qui refusaient de descendre du toit o&ugrave; l'association&nbsp;avait install&eacute; des tentes pour dormir, a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP No&euml;lle Deraime,&nbsp;directrice d&eacute;partementale de la s&eacute;curit&eacute; publique dans la Loire.&nbsp;&nbsp;&nbsp;Les interpell&eacute;s doivent &ecirc;tre auditionn&eacute;s dans le cadre d'une enqu&ecirc;te&nbsp;ouverte pour&nbsp;"violation de domicile et d&eacute;gradation de bien priv&eacute; en r&eacute;union",&nbsp;avant d'&ecirc;tre remis en libert&eacute; avec une convocation devant le tribunal&nbsp;correctionnel de Saint-Etienne le 30 avril prochain, a d&eacute;clar&eacute; pour sa part le&nbsp;parquet st&eacute;phanois. &nbsp;"Nous demandons l'arr&ecirc;t total de l'abattage des animaux", avait d&eacute;clar&eacute;&nbsp;dimanche &agrave; l'AFP une participante de l'occupation.&nbsp;&nbsp; Selon elle, l'action, pr&eacute;sent&eacute;e comme une "premi&egrave;re", visait aussi &agrave;&nbsp;soutenir deux dirigeants de 269Life Lib&eacute;ration Animale, r&eacute;cemment condamn&eacute;s &agrave;&nbsp;deux ans de prison avec sursis &agrave; la suite d'autres blocages d'abattoirs."A travers cette action, ce sont une nouvelle fois les pratiques d'&eacute;levage&nbsp;et d'abattage fran&ccedil;aises qui sont remises en cause par quelques extr&eacute;mistes&nbsp;antisp&eacute;cistes", a r&eacute;agi lundi soir dans un communiqu&eacute; la F&eacute;d&eacute;ration&nbsp;d&eacute;partementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de la Loire.&nbsp;"(...) Les bonnes pratiques des &eacute;leveurs ne doivent pas &ecirc;tre salies par une&nbsp;poign&eacute;e d'extr&eacute;mistes dont le seul objectif r&eacute;side dans l'abolition de toute&nbsp;forme d'&eacute;levage", a t-elle ajout&eacute;.


Plusieurs dizaines de militants de la cause animale, qui occupaient depuis dimanche après-midi le toit de l'abattoir Sicarev à La Talaudière (Loire), ont été délogés par la police lundi, a-t-on appris auprès de sources concordantes.


Loire: des militants de la cause animale délogés d'un abattoir

Les &eacute;levages sont r&eacute;partis sur 3 bassins : le Grand-Ouest, le Massif Central (Cantal) et le bassin Charolais &amp;quot;historique&amp;quot; (Sa&ocirc;ne et Loire). Le suivi des exploitations est r&eacute;alis&eacute; gr&acirc;ce aux partenariats durables, entretenus avec 4 centres comptables : AFOCG, AS71, Cerfrance Alliance Massif Central et COGEDIS. Pr&egrave;s de 900 comptabilit&eacute;s d'exploitations, en bovins lait et bovins viande, constituent l'&eacute;chantillon des cl&ocirc;tures d'hiver (octobre-d&eacute;cembre) analys&eacute; entre 2014 et 2016. Les r&eacute;sultats sont analys&eacute;s en moyenne, par zone g&eacute;ographique puis par groupes de niveau d'endettement (3 groupes).<h2>La tr&eacute;sorerie des exploitations laiti&egrave;res toujours en d&eacute;gradation</h2>La situation difficile des exploitations laiti&egrave;res, mise en &eacute;vidence les ann&eacute;es pass&eacute;es continue de s'aggraver. En lien avec un prix du lait toujours plus bas, l'EBE d&eacute;j&agrave; insuffisant est encore en baisse en fin d'ann&eacute;e 2016 : - 65 &euro; d'EBE/1000 litres en 2 ans (soit -35%) dans le Grand-Ouest et -54 &euro; d'EBE/1000 litres en Montagne (-27%). Les annuit&eacute;s sont toujours &eacute;lev&eacute;es et le revenu disponible des exploitations reste faible : moins de 15 000 &euro; annuel par UTH familiale. Les exploitations n'ont aucune marge de s&eacute;curit&eacute; depuis 2 ans. Dans le m&ecirc;me temps, les investissements diminuent et les dettes court-terme augmentent. Les &eacute;leveurs du Grand-Ouest ont recours aux emprunts pour refinancer leurs investissements pass&eacute;s et leur tr&eacute;sorerie (montant des emprunts &agrave; long et moyen terme r&eacute;alis&eacute;s dans l'ann&eacute;e sup&eacute;rieur aux investissements nets). Les annuit&eacute;s seront donc en hausse les prochaines ann&eacute;es, et il faudra de nombreuses ann&eacute;es pour que les exploitations retrouvent une situation financi&egrave;re saine. Ainsi, 40% des exploitations de l'&eacute;chantillon (tous bassins) sont dans une situation critique : endett&eacute;es &agrave; long et moyen terme et avec une tr&eacute;sorerie nette globale n&eacute;gative. Cette proportion s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; 51% dans le Grand-Ouest.<h2>Aucune am&eacute;lioration pour les exploitations allaitantes</h2>La situation &eacute;conomique et financi&egrave;re des exploitations allaitantes se stabilise, mais ne s'am&eacute;liore pas en 2016. En moyenne, l'EBE est constant depuis 3 ans, voire en faible hausse. Malgr&eacute; des annuit&eacute;s qui n'augmentent pas, le revenu disponible annuel reste faible : moins de 17 000 &euro; dans le Grand-Ouest et en Montagne et moins de 24 000 &euro; par UTH familiale dans le bassin Charolais historique, malgr&eacute; une am&eacute;lioration (en partie due aux versements d'indemnisations s&eacute;cheresse). Ainsi les pr&eacute;l&egrave;vements priv&eacute;s restent faibles (moins de 15 000 &euro; dans le Grand-Ouest) et sont utilis&eacute;s comme variable d'ajustement pour conserver une petite marge de s&eacute;curit&eacute;. Le niveau de dettes court terme et fournisseurs est tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; (plus de 70 000 &euro; dans le bassin Charolais). Depuis 3 ans, les exploitations en situation critique (endett&eacute;es &agrave; long et moyen terme et avec une tr&eacute;sorerie nette globale n&eacute;gative) repr&eacute;sentent 13% de l'&eacute;chantillon.Ainsi, cet observatoire permet de mettre en &eacute;vidence plusieurs difficult&eacute;s auxquelles les exploitations bovines peuvent &ecirc;tre confront&eacute;es. Aujourd'hui, la probl&eacute;matique principale &agrave; laquelle les exploitations bovines peuvent &ecirc;tre confront&eacute;es concerne l'endettement, qui s'explique surtout par une insuffisance structurelle de r&eacute;sultats, un fort impact des effets conjoncturels, ou encore des questions de gestion-financement des investissements. Les donn&eacute;es montrent que, suite aux crises r&eacute;centes, ces probl&eacute;matiques concernent un nombre croissant d'exploitations, et les impactent plus durement.T&eacute;l&eacute;charger le diaporama complet de l'&eacute;tude


L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries permet d’avoir un suivi régulier des résultats des exploitations bovines depuis 2013. Deux échantillons, représentant 2 périodes de clôture (hiver et été), sont suivis annuellement. 


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