
<p>L'&eacute;levage dans son ensemble est aujourd'hui tr&egrave;s abusivement accus&eacute; de tous les maux&nbsp;: bien-&ecirc;tre animal bafou&eacute;, empreinte &eacute;cologique n&eacute;gative, consommation de produits carn&eacute;s n&eacute;faste pour la sant&eacute;. Les m&eacute;dias et surtout les r&eacute;seaux sociaux servent de caisse de r&eacute;sonnance &agrave; des publications sensationnalistes ou &agrave; des mouvements marginaux, mettant en avant des arguments parfois fallacieux. Cet article fait un point sur la situation.</p><h2><strong>L'homme et l'animal, une histoire en mutation</strong></h2><p>L'&eacute;volution d&eacute;mographique de ces cent derni&egrave;res ann&eacute;es s'est accompagn&eacute;e d'une urbanisation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e, renforc&eacute;e par la politique de m&eacute;tropolisation r&eacute;cente. Le rapport &agrave; l'animal de compagnie modifie le prisme de vision des consommateurs urbains. L'homme s'est &eacute;loign&eacute; progressivement de son contact quotidien avec les animaux d'&eacute;levage et a une perception d&eacute;form&eacute;e, voire id&eacute;alis&eacute;e, des rapports humain-animal. C'est oublier d'o&ugrave; nous venons et l'importance historique des interactions avec le monde animal.</p><h2><strong>Depuis 10.000 ans, l'homme est un &eacute;leveur</strong></h2><p>Les chasseurs-cueilleurs ont s&eacute;curis&eacute; leur ressource alimentaire en d&eacute;veloppant un mode de vie nomade, suivant les migrations des troupeaux sauvages. Rapidement, l'homme s'est s&eacute;dentaris&eacute;, d&eacute;veloppant l'agriculture et la domestication des premiers ruminants. Cela fait 10.000 ans que l'homme vit au contact de ces animaux. Partout sur la plan&egrave;te, des peuples ont d&eacute;velopp&eacute; l'&eacute;levage, prenant soin de leur b&eacute;tail, s&eacute;lectionnant les individus et utilisant les ressources qu'ils offraient. Les interactions avec les animaux d'&eacute;levage sont ancr&eacute;es au plus profond de nous et occupent une place centrale dans les soci&eacute;t&eacute;s humaines.</p><h2><strong>Un impact environnemental &agrave; nuancer</strong></h2><p>Comme toute activit&eacute; humaine, l'&eacute;levage a un impact environnemental. Le d&eacute;veloppement du transport a&eacute;rien, d'impact majeur, ne fait pas l'objet de la m&ecirc;me controverse. L'&eacute;levage des ruminants joue un r&ocirc;le important dans l'am&eacute;nagement du territoire, les zones allaitantes notamment ne pouvant &ecirc;tre exploit&eacute;es pour d'autres productions. Les ruminants sont les seuls &agrave; pouvoir valoriser l'herbe, par leur existence, ils servent &agrave; stocker le CO2 fix&eacute; par les prairies. On peut lire qu'il faut 3 &agrave; 4 kg de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales pour produire un kilo de prot&eacute;ine animale, pour l'herbe, c'est de la ressource qui aurait de toute fa&ccedil;on &eacute;t&eacute; inexploit&eacute;e. Au final, le bovin est un producteur net de prot&eacute;ines car on chiffre &agrave; moins de 10 % la part de prot&eacute;ines ing&eacute;r&eacute;es qu'un humain aurait pu consommer.</p><h2><strong>L'homme, un mammif&egrave;re omnivore</strong></h2><p>L'homme moderne, comme tous les hominid&eacute;s, est un omnivore. Son syst&egrave;me digestif est adapt&eacute; &agrave; la consommation de fruits, l&eacute;gumes, c&eacute;r&eacute;ales et prot&eacute;ines animales. Nos anc&ecirc;tres se nourrissaient de ce qu'ils trouvaient dans leur environnement imm&eacute;diat. D'apr&egrave;s des &eacute;tudes scientifiques, le d&eacute;veloppement du cerveau qui fait la sp&eacute;cificit&eacute; de l'esp&egrave;ce humaine serait en relation avec l'accroissement de sa consommation de viande. La maitrise du feu, outre son aspect s&eacute;curitaire, a ensuite permis la cuisson de la viande, la rendant plus s&ucirc;re et plus digeste.</p><h2><strong>Une consommation de viande &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir</strong></h2><p>La consommation de viande assure &agrave; l'organisme des apports essentiels en prot&eacute;ines, fer, s&eacute;l&eacute;nium, vitamines B3, B6, B12... Ces produits, &agrave; l'exception de la vitamine B12, peuvent se retrouver dans d'autres aliments, mais en quantit&eacute;s moindres et la digestibilit&eacute; des prot&eacute;ines animales est plus performante que celle des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Cette consommation a augment&eacute; de mani&egrave;re spectaculaire au vingti&egrave;me si&egrave;cle, atteignant parfois des exc&egrave;s. Cela ne doit pas remettre en cause le principe m&ecirc;me d'en manger&nbsp;! Les productions de nos r&eacute;gions r&eacute;pondent aux aspirations soci&eacute;tales actuelles&nbsp;: animaux &eacute;lev&eacute;s principalement en plein-air, nourris &agrave; l'herbe, avec un suivi sanitaire important. Il est temps de repenser sa consommation, avec de la viande de qualit&eacute;, assurant un revenu aux exploitants, et surtout, mot souvent absent des discussions, pour le plaisir gustatif.</p><h2><strong>Des consommateurs tr&egrave;s vari&eacute;s</strong></h2><p>Une &eacute;tude nationale (cf. illustration) a analys&eacute; les comportements des fran&ccedil;ais vis-&agrave;-vis de leur consommation de viande. Si leur impact m&eacute;diatique est important, les v&eacute;g&eacute;tariens repr&eacute;sentent moins de 4 % des consommateurs, au sein desquels les v&eacute;gans sont encore moins nombreux. Cela signifie que plus de 96 % des fran&ccedil;ais mangent de la viande&nbsp;! Dans cette large majorit&eacute;, on note une augmentation des &laquo;&nbsp;flexitariens&nbsp;&raquo;, personnes ayant d&eacute;cid&eacute; de diminuer leur consommation globale pour privil&eacute;gier la qualit&eacute;. Cela pourrait inverser la tendance actuelle qui voit une baisse globale de la consommation de viande rouge, elle-m&ecirc;me soutenue par le steak hach&eacute; qui ne permet pas une bonne valorisation de nos animaux. La tendance au &laquo;&nbsp;moins mais mieux&nbsp;&raquo; est une r&eacute;elle opportunit&eacute;. A 86 %, les consommateurs jugent que les &eacute;leveurs produisent de la viande de qualit&eacute;. La fili&egrave;re bovin allaitant gagnerait &agrave; communiquer pour se d&eacute;marquer comme un produit de haute qualit&eacute;, comme la production viticole a r&eacute;ussi &agrave; le faire.</p><h2><strong>Un bassin de production unique</strong></h2><p>Le Massif Central, et la zone allaitante plus largement, est un lieu de production unique en Europe et rare dans le monde. On y retrouve des terrains adapt&eacute;s &agrave; cette production, des &eacute;leveurs ayant un savoir-faire reconnu et des races s&eacute;lectionn&eacute;es depuis des g&eacute;n&eacute;rations. Ce n'est pas un hasard si des march&eacute;s historiques comme l'Italie ou l'Espagne continuent &agrave; &ecirc;tre nos premiers clients. Notre syst&egrave;me de production pourrait &ecirc;tre &eacute;conomiquement plus performant si on arrivait &agrave; fixer la plus-value sur nos territoires, en favorisant la commercialisation d'animaux finis ou directement de viande, des initiatives vont dans ce sens sur notre d&eacute;partement.</p><h2><strong>Une n&eacute;cessaire ouverture &agrave; d'autres march&eacute;s...</strong></h2><p>Le march&eacute; de la viande est d&eacute;sormais mondialis&eacute; avec une augmentation de la demande en relation avec l'accroissement du pouvoir d'achat des populations des pays &eacute;mergents. La consommation globale de viande progresse de 2,3 % par an au niveau mondial. En Chine, elle a &eacute;t&eacute; multipli&eacute;e par 7 en 40 ans. Notre fili&egrave;re &laquo;&nbsp;ruminant&nbsp;&raquo; a &eacute;galement un potentiel de d&eacute;veloppement dans les pays musulmans qui ne consommeront pas de porc, qu'ils soient proches comme le Maghreb ou la Turquie, ou plus lointains comme les pays du Golfe ou l'Indon&eacute;sie. Il y a l&agrave; un vrai gisement commercial qui assurera de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s et une concurrence permettant de tirer les prix vers le haut.</p><h2><strong>... avec des exigences sanitaires</strong></h2><p>L'exportation d'animaux vivants ou de viande impose de se plier aux exigences sanitaires des acheteurs. On l'a vu historiquement avec l'IBR, plus r&eacute;cemment avec la FCO, dont la circulation 2018 a caus&eacute; l'annulation de certains march&eacute;s et les demandes en mati&egrave;re de BVD vont augmenter. Nos op&eacute;rateurs commerciaux sont r&eacute;guli&egrave;rement confront&eacute;s &agrave; des refus de paiement d'animaux IPI morts dans les ateliers d'engraissement. C'est pourquoi le futur arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel visant &agrave; l'&eacute;radication de la BVD pourrait s'av&eacute;rer d&eacute;terminant afin de faciliter les &eacute;changes.</p><h2><strong>Une situation difficile mais un r&eacute;el espoir</strong></h2><p>La situation de l'&eacute;levage est actuellement difficile, entre attaque soci&eacute;tale, baisse de la consommation de viande ou crises sanitaires. Mais comme nous l'avons vu, de nombreux &eacute;l&eacute;ments laissent esp&eacute;rer un avenir favorable. Dans tous les cas, sachez que GDS&nbsp; Creuse se tient &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour vous aider &agrave; prot&eacute;ger et assainir vos troupeaux. Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou les services v&eacute;t&eacute;rinaires de la DDCSPP en charge des exportations.</p>



La viande et les consommateurs =&gt; Chaque début d’année, nous vous proposons un article qui dépasse notre strict cadre sanitaire. Dans le contexte actuel de remise en cause de l’élevage, notre choix s’est porté sur la production de viande et ses enjeux.


Produire de la viande. Pourquoi ? Pour qui ?


<p>&laquo;&nbsp;<em>Sachez que dans le cadre des n&eacute;gociations 2019, E. Leclerc, via son alliance internationale, et Danone Produits Frais ont trouv&eacute; un accord tarifaire pleinement coh&eacute;rent avec les contrats pluriannuels mis en place entre Danone et les organisations de producteurs, int&eacute;grant l'&eacute;volution des co&ucirc;ts de production des &eacute;levages laitiers dans le prix du lait. On est loin du petit symbole avec un tel accord !</em>&nbsp;&raquo;. Telle est l'annonce faite mercredi 2 janvier par Michel-&Eacute;douard Leclerc sur son blog. L'accord conclu avec Danone (Danette, Activia...) permet au PDG de l'enseigne de distribution d'&ecirc;tre &laquo;&nbsp;<em>pleinement en ligne avec les objectifs de meilleure r&eacute;mun&eacute;ration de l'amont agricole, tels que d&eacute;finis dans le cadre des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation</em>&nbsp;&raquo;.</p><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://t.co/ltJeDHpOQm">https://t.co/ltJeDHpOQm</a> (via son alliance internationale) et Danone PF ont trouv&eacute; un accord tarifaire pleinement coh&eacute;rent avec les contrats pluriannuels liant Danone et les organisations de producteurs, int&eacute;grant l'&eacute;volution des co&ucirc;ts de production dans le prix du lait. <a href="https://t.co/9H55gdT3qy">pic.twitter.com/9H55gdT3qy</a></p>&mdash; Michel-Edouard Leclerc (@Leclerc_MEL) <a href="https://twitter.com/Leclerc_MEL/status/1080441899692052480?ref_src=twsrc%5Etfw">2 janvier 2019</a></blockquote>
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<h2>Plus cher que le prix de march&eacute;</h2><p>Ni le distributeur ni l'industriel n'ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; le prix auquel seront pay&eacute;s les &eacute;leveurs. Selon <em>Les Echos</em>, E. Leclerc paiera plus cher que le prix de march&eacute; du lait et plus cher que l'ann&eacute;e derni&egrave;re pour les m&ecirc;mes produits. Le contrat s'&eacute;tend sur un an. Les deux parties peuvent toutefois revenir &agrave; la table des n&eacute;gociations si l'&eacute;volution du cours du lait l'impose, indique encore le journal &eacute;conomique. En d&eacute;cembre, Intermarch&eacute; avait conclu un accord avec Bel (Vache qui rit, Babybel, Kiri...) avec 800 &eacute;leveurs au prix de 371 &euro;/t et avec Savencia (Caprice des Dieux, Saint-Agur, Tartare...) au prix de 375 &euro;/t. L'accord conclu entre E. Leclerc et Danone concerne les 2300 &eacute;leveurs laitiers organis&eacute;s en cinq organisations de producteurs livrant les cinq laiteries fran&ccedil;aises de l'industriel. E. Leclerc affirme r&eacute;aliser 25% des ventes de Danone en France (soit 200 M &euro;), une part que Danone situe de son c&ocirc;t&eacute; &agrave; 20%. &laquo;&nbsp;<em>Je suis convaincu que d'autres partenaires industriels auront &agrave; c&oelig;ur de d&eacute;velopper des accords similaires avec l'enseigne</em>&nbsp;&raquo;, conclut Michel-&Eacute;douard Leclerc.</p>



La centrale et l’industriel ont conclu un accord commercial sans toutefois révéler le prix du lait auquel seront payés les 2300 éleveurs livrant les cinq laiteries de Danone en France.


Les coûts de production, base d’un accord entre E. Leclerc et Danone


Quels ont été les éléments marquants de l’année 2018 ? Michel Portier, Directeur d’Agritel, décrypte pour Pleinchamp ce qui a marqué le marché des céréales et celui des oléagineux.Sur l’année civile 2018,  « on a eu une augmentation du cours des céréales relativement importante» précise Michel Portier, Directeur d’Agritel. Il insiste : « la palme revient à l’orge » qui a progressé de 37% sur l’année 2018, suivi du blé qui a augmenté d’environ 30% et « le petit dernier », le maïs, « a quand même fait une performance honorable de +17%. » Les oléagineux, quant à eux, « sont un peu les parents pauvres de l’année 2018 » précise Michel Portier, ils ont connu « une faible performance ». En colza, la hausse est « timide » : +3%. Le tournesol FOB Argentine a même « retrouvé les plus bas de 2007 ».


Point des marchés : rétrospective 2018 


<p>Depuis le 1<sup>er</sup> janvier, conform&eacute;ment &agrave; la r&eacute;glementation europ&eacute;enne n&deg; 2016/1628 du 14 septembre 2016, les v&eacute;hicules non routiers d&eacute;veloppant une puissance comprise 50 ch &agrave; 76 ch d'une part, et 176 ch &agrave; 761 ch d'autre part, doivent satisfaire la norme anti-pollution Stage V. Celle-ci s'appliquera aux engins d'une puissance comprise entre 76 ch et 176 ch &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2020. Comparativement &agrave; Stage IV, datant de 2014, la norme Stage V restreint les &eacute;missions de particules &agrave; 15 mg/kWh contre 25 mg/kWh auparavant. Le seuil des rejets de monoxyde d'azote (NOx) reste quant &agrave; lui inchang&eacute;, &agrave;&nbsp;400 mg/kWh. S'agissant des particules, la norme Stage V ajoute &agrave; la contrainte de masse une nouvelle contrainte d'ordre num&eacute;rique, avec une limite &agrave; ne pas d&eacute;passer&nbsp;: 1 million de particules de plus de 23 manom&egrave;tres par kWh. Outre la r&eacute;duction de masse des particules et l'introduction de leur comptage, la norme Stage V inaugure par ailleurs une nouvelle obligation, consistant &agrave; contr&ocirc;ler les &eacute;missions des machines en cours de travail et plus seulement &agrave; poste fixe au banc d'essai.</p><h2>Vers un contr&ocirc;le embarqu&eacute; des &eacute;missions</h2><p>L'objectif est de commencer &agrave; constituer une base de donn&eacute;es d'&eacute;missions au cours des cycles repr&eacute;sentatifs de l'usage des machines, le tout devant aboutir &agrave; une ultime norme Stage VI &agrave; l'horizon 2025. Pour les motoristes, la r&eacute;duction des &eacute;missions emprunte plusieurs voies&nbsp;telles que la densification de puissance (augmentation de l'injection, multi-injection), l'am&eacute;lioration des syst&egrave;mes de post-traitement (SCR, DOC, EGR, FAP) ou encore de nouvelles technologies turbo, le tout sans gonfler les capots, la consommation et si possible les tarifs. En 2011, l'introduction du GNR visait &agrave; r&eacute;duire les &eacute;missions de soufre, cent fois moins concentr&eacute; dans le gazole non routier que dans l'ex-gasoil rouge. Aujourd'hui, l'UE fait figure de proue en la mati&egrave;re, les &Eacute;tats-Unis en restant pour l'instant &agrave; Tier 4 Final, &eacute;quivalent &agrave; Stage IV, le processus &eacute;tant loin d'&ecirc;tre harmonis&eacute; au plan mondial.</p>



La réglementation européenne impose aux véhicules non routiers une nouvelle restriction des émissions de particules ainsi que leur comptage. Elle intronise par ailleurs un contrôle des émissions en conditions réelles d’utilisation, objet de la future norme Stage VI.


La norme anti-pollution Stage V entre en vigueur

Les membres du conseil d&rsquo;administration de Terrena, r&eacute;unis le 21 d&eacute;cembre &agrave; Ancenis, ont &eacute;lu Olivier Chaillou, pr&eacute;sident du conseil d&rsquo;administration du Groupe. Il &eacute;tait jusqu&rsquo;ici vice-pr&eacute;sident, membre du bureau et pr&eacute;sidait le p&ocirc;le v&eacute;g&eacute;tal sp&eacute;cialis&eacute;.<br />
<strong>La Nouvelle agriculture</strong><br />
Olivier a 47 ans, il est mari&eacute; et p&egrave;re de 3 enfants. Agriculteur sur la commune de Brissac-Loire-Aubance (Maine et Loire), il produit des semences potag&egrave;res, fourrag&egrave;res et ma&iuml;s, des &eacute;chalotes et des c&eacute;r&eacute;ales. Il &eacute;l&egrave;ve &eacute;galement des poules pondeuses plein air.<br />
S&rsquo;exprimant &agrave; l&rsquo;issue du Conseil, Olivier Chaillou a tout d&rsquo;abord souhait&eacute; rendre un hommage appuy&eacute; au travail accompli par Hubert Garaud au cours de ses treize ann&eacute;es de pr&eacute;sidence. Il a ensuite partag&eacute; sa volont&eacute; de poursuivre la transformation de Terrena : &laquo;<strong><em> Nous sommes rassembl&eacute;s autour d&rsquo;un projet commun, celui de La Nouvelle Agriculture&reg; &raquo;.</em></strong><br />
Par ailleurs, Dominique Charg&eacute;, 55 ans, vice-pr&eacute;sident de Terrena, vient d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;lu &agrave; la pr&eacute;sidence de Coop de France.<br />
Pour le conseil d&rsquo;administration, ces deux &eacute;lections constituent une belle reconnaissance du travail des &eacute;lus, de leur engagement au service du projet coop&eacute;ratif et de la performance des fili&egrave;res agricoles et alimentaires. Ils ont contribu&eacute; &agrave; une dynamique de progr&egrave;s qui b&eacute;n&eacute;ficie aujourd&rsquo;hui &agrave; l&rsquo;ensemble du monde coop&eacute;ratif, &agrave; l&rsquo;agriculture et &agrave; l&rsquo;alimentation de nos territoires.<br />
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&nbsp;



Olivier Chaillou succède à Hubert Garaud à la présidence de Terrena. Par ailleurs, Dominique Chargé, vice-président de la coopérative ancenienne, a été élu à la présidence de Coop de France.

Loire-Atlantique - Nouvelle année, nouveau président pour Terrena


<p>Impos&eacute;s par la directive Nitrates de 1991, des programmes de surveillance des eaux superficielles et souterraines doivent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s tous les quatre ans par chaque &Eacute;tat membre de l'UE. Ils &eacute;valuent la concentration en nitrates des eaux douces ainsi que l'&eacute;tat d'eutrophisation des eaux douces superficielles, c&ocirc;ti&egrave;res et d'estuaires. La 7<sup>&egrave;me</sup> campagne de surveillance a d&eacute;marr&eacute; le 31 octobre dernier et s'ach&egrave;vera le 30 septembre prochain. Elle s'appuie sur 2.621 points de pr&eacute;l&egrave;vement pour les eaux souterraines et 3.316 pour les eaux superficielles. Les programmes de surveillance des nitrates ont pour but r&eacute;actualiser la carte des zones vuln&eacute;rables et d'&eacute;valuer l'efficacit&eacute; l'efficacit&eacute; des programmes d'actions mis en &oelig;uvre dans ces m&ecirc;mes zones vuln&eacute;rables. Les donn&eacute;es brutes seront communiqu&eacute;es &agrave; l'Agence fran&ccedil;aise de biodiversit&eacute; d'ici le 31 janvier 2020, avant d'&ecirc;tre analys&eacute;es au sein d'un rapport d'&eacute;valuation que la France doit transmettre &agrave; la Commission europ&eacute;enne au plus tard en juin 2020.</p><h2>Valeurs de r&eacute;f&eacute;rence</h2><p>Jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, seuls les &eacute;l&eacute;ments issus des effluents d'&eacute;levage faisaient l'objet de la surveillance. Celle-ci s'applique d&eacute;sormais aussi aux les &eacute;l&eacute;ments azot&eacute;s issus des fertilisants de synth&egrave;se, ce qui signifie que ces derniers seront aussi concern&eacute;s par les mesures de r&eacute;duction en cas de d&eacute;passement des valeurs de r&eacute;f&eacute;rences. Le d&eacute;cret publi&eacute; au Journal officiel du 28 d&eacute;cembre distingue deux classes d'exploitations. Pour celles de la premi&egrave;re classe dont la pression d'&eacute;pandage est au plus &eacute;gale &agrave; la valeur de r&eacute;f&eacute;rence, la pression d'&eacute;pandage doit rester en dessous d'un plafond &eacute;gal &agrave; la valeur de r&eacute;f&eacute;rence. Pour les exploitations ou &eacute;levages dont la pression d'&eacute;pandage est sup&eacute;rieure &agrave; la valeur de r&eacute;f&eacute;rence, l'effort de r&eacute;duction sera proportionn&eacute; &agrave; leur contribution au d&eacute;passement.&nbsp;Le m&ecirc;me d&eacute;cret instaure par ailleurs l'obligation, pour les personnes physiques ou morales, de d&eacute;clarer les quantit&eacute;s de fertilisants azot&eacute;s d&eacute;tenues, c&eacute;d&eacute;es ou commercialis&eacute;es &agrave; titre professionnel.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les &eacute;levages situ&eacute;s dans une nouvelle zone vuln&eacute;rable ont deux ans pour se conformer aux normes du programme d&#039;action aff&eacute;rent. Elles doivent cependant s&#039;engager dans un projet d&#039;accroissement de leurs capacit&eacute;s de stockage au plus tard le 30&nbsp;juin suivant l&#039;entr&eacute;e en application du programme d&#039;actions. Un d&eacute;lai qui peut &ecirc;tre prolong&eacute; d&#039;un an dans certaines conditions.&nbsp;</p>
</aside>




Le programme de surveillance des nitrates dans les eaux superficielles et souterraines concerne désormais l’azote minéral au même titre que l’azote issu des effluents d’élevage. Les vendeurs ont par ailleurs l’obligation de déclarer l’azote de toutes origines, au même titre que les agriculteurs.


L’azote minéral aussi sous surveillance


<p>&laquo;&nbsp;En 2019, soyons les acteurs du vivre ensemble dans la R&eacute;publique (...), r&eacute;concilions l'agriculteur et le citoyen (...) r&eacute;concilions les territoires urbains et les territoires ruraux (...) r&eacute;concilions tous les fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;. Tels sont les appels lanc&eacute;s par Didier Guillaume dans un message d'un peu plus de deux minutes post&eacute; sur le r&eacute;seau Twitter mardi 1<sup>er</sup> janvier.</p><blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Mes voeux pour l'agriculture, pour les territoires, pour la France et pour les Fran&ccedil;ais. Tr&egrave;s belle ann&eacute;e 2019 et tr&egrave;s bonne sant&eacute; &agrave; toutes et &agrave; tous.<a href="https://twitter.com/gouvernementFR?ref_src=twsrc%5Etfw">@gouvernementFR</a> <a href="https://twitter.com/Min_Agriculture?ref_src=twsrc%5Etfw">@Min_Agriculture</a> <a href="https://twitter.com/ElyseeInfos?ref_src=twsrc%5Etfw">@ElyseeInfos</a> <a href="https://twitter.com/EmmanuelMacron?ref_src=twsrc%5Etfw">@EmmanuelMacron</a> <a href="https://twitter.com/EPhilippePM?ref_src=twsrc%5Etfw">@EPhilippePM</a> <a href="https://t.co/8z7L3dtw6k">pic.twitter.com/8z7L3dtw6k</a></p>&mdash; Didier GUILLAUME (@dguillaume26) <a href="https://twitter.com/dguillaume26/status/1080164267981238272?ref_src=twsrc%5Etfw">1 janvier 2019</a></blockquote>
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<h2>Grand d&eacute;bat national</h2><p>La crise des &laquo;&nbsp;gilets jaunes&nbsp;&raquo; est pass&eacute;e par l&agrave; et le ministre entend bien mettre &agrave; profit le Grand d&eacute;bat national annonc&eacute; par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique pour mener &agrave; bien cette entreprise de r&eacute;conciliation multipartite. Didier Guillaume n'a pas occult&eacute; les probl&eacute;matiques plus sp&eacute;cifiques au monde agricole. &laquo;&nbsp;R&eacute;ussissons les transitions &eacute;conomiques et sociales afin d'am&eacute;liorer durablement le revenu des agriculteurs en r&eacute;partissant mieux la valeur ajout&eacute;e (...) L'&Eacute;tat accompagnera chacun et ne laissera aucun agriculteur sans solution&nbsp;&raquo;, a-t-il &eacute;nonc&eacute;. Ou encore&nbsp;: &laquo;&nbsp;transformons la Pac vers plus de protection et de solidarit&eacute;&nbsp;&raquo;.</p>



Dans un message posté sur Twitter, le ministre de l’Agriculture et de l’alimentation réitère son appel à en finir avec « l’agri-bashing ». 


Des vœux sous le signe de la réconciliation


<p><strong>L'utilisation de l'eau en agriculture est un sujet qui reste sensible, parfois m&ecirc;me controvers&eacute;. Quelle est aujourd'hui l'ambition politique sur la question ?</strong></p><p>Il semble qu'il y ait une certaine prise de conscience de la n&eacute;cessit&eacute; de l'eau en agriculture mais elle reste faible et &agrave; concr&eacute;tiser. Le changement climatique conduit nos d&eacute;cideurs &agrave; se pencher davantage sur la question, notamment celle du stockage de l'eau. D'ailleurs en ao&ucirc;t 2017, la volont&eacute; commune de Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition &Eacute;cologique et Solidaire, et de St&eacute;phane Travert, alors ministre de l'Agriculture, d'encourager la cr&eacute;ation de nouveaux projets de stockage allait dans la bonne direction. Ils ont cr&eacute;&eacute; une cellule d'expertise sur la gestion de la ressource en eau dans le domaine agricole, plac&eacute;e sous la responsabilit&eacute; du pr&eacute;fet Pierre-&Eacute;tienne Bisch. Cette cellule avait pour mission d'examiner les projets en cours, d'identifier les difficult&eacute;s rencontr&eacute;es, d'am&eacute;liorer la qualit&eacute; des projets et d'acc&eacute;l&eacute;rer leur r&eacute;alisation. L'id&eacute;e &eacute;tait int&eacute;ressante mais incompatible avec la politique des agences de l'eau qui conditionnent leurs financements aux projets de retenues de substitution et aux agriculteurs qui s'engagent &agrave; r&eacute;duire de 10% leur irrigation... Ce qui partait donc d'une bonne intention est devenu insens&eacute;. La question qui se pose aujourd'hui c'est le lien entre cette cellule d'expertise et les assises de l'eau qui se sont ouvertes r&eacute;cemment. Que va-t-il en sortir ? Nous attendons les r&eacute;sultats.<br><strong>N'y a-t-il pas urgence pour les exploitations ?</strong></p><p>&Agrave; l'&eacute;chelle d'une exploitation, l'eau est effectivement essentielle. C'est un gage de production de qualit&eacute;, de durabilit&eacute; et de transmissibilit&eacute; de l'exploitation. C'est aussi un &eacute;l&eacute;ment important pour l'agriculture biologique et le d&eacute;veloppement des circuits courts. On le voit en Limagne, l'irrigation a permis de cr&eacute;er et conforter des fili&egrave;res et maintenir des productions vari&eacute;es. D'ailleurs, il y a 20 ans, le d&eacute;veloppement de l'irrigation gr&acirc;ce &agrave; l'eau recycl&eacute;e de la station d'&eacute;puration de Clermont-Ferrand reste une r&eacute;f&eacute;rence pour tous les irrigants. C'est un dossier important sur lequel nous travaillons pour que demain ce mod&egrave;le puisse se d&eacute;velopper au niveau national.&nbsp;<br>Plus globalement, la probl&eacute;matique de l'eau reste locale. Elle doit s'adapter &agrave; chaque territoire et &agrave; ses particularit&eacute;s. Et tous les projets m&eacute;ritent d'&ecirc;tre examin&eacute;s.<br><strong>La th&eacute;matique de l'eau d&eacute;passe nos fronti&egrave;res.</strong><br><strong>Quelles relations avez-vous avec vos homologues europ&eacute;ens ?</strong></p><p>Depuis cette ann&eacute;e irrigants de France s'est structur&eacute; au niveau europ&eacute;en avec l'Espagne, le Portugal et l'Italie. Nos quatre pays repr&eacute;sentent 80% de l'irrigation dans l'UE. Notre ambition est de travailler ensemble sur l'adaptation de nos agricultures face au changement climatique qui aujourd'hui n'est pas suffisamment pris en compte au niveau europ&eacute;en. C'est pourtant un &eacute;l&eacute;ment majeur dans la gestion et la maitrise de l'eau, laquelle rev&ecirc;t aujourd'hui un enjeu g&eacute;opolitique fort.<br>En France, nous avons la chance d'avoir de l'eau en abondance ; en quantit&eacute;, nous sommes le 2&egrave;me pays europ&eacute;en derri&egrave;re la Norv&egrave;ge. En revanche nous n'utilisons et stockons l'eau qu'&agrave; hauteur de 15%, ce qui nous place au dernier rang des pays de l'UE. Un paradoxe incompr&eacute;hensible quand on sait l'&eacute;norme potentiel en eau dans notre pays...<br><strong>Quel est le r&ocirc;le d'une chambre d'agriculture dans la conduite d'une politique d'irrigation sur son territoire ?</strong></p><p>Le r&ocirc;le central de la chambre d'agriculture est d'accompagner les agriculteurs dans le d&eacute;veloppement de leurs exploitations. L'eau n'est pas seulement un outil de travail, elle devient aussi un outil de durabilit&eacute; des exploitations, des productions, des fili&egrave;res et des territoires.&nbsp;<br>Encore une fois, c'est un &eacute;l&eacute;ment majeur de d&eacute;veloppement qui doit absolument &ecirc;tre pris en consid&eacute;ration par les &eacute;lus de la chambre. Sinon que va-t-il se passer ? On va se retrouver face &agrave; l'impossibilit&eacute; de produire, et donc oblig&eacute;s d'importer davantage de produits qui n'ont pas les m&ecirc;mes cahiers des charges. L'exemple de la volaille est flagrant : en 2010 nous importions 10 000 poulets, en 2017 : 40 000...&nbsp;<br>Chaque Chambre d'agriculture doit avoir un service eau performant et comp&eacute;tent qui travaille en lien avec les structures d'irrigation locales.</p><p>Propos recueillis par C.Rolle<br>*Irrigants de France repr&eacute;sente l'ensemble des agriculteurs irrigants sur le territoire fran&ccedil;ais.&nbsp;<br>Il y a 75 000 irrigants en France sur 1,5 million d'ha de surfaces irrigu&eacute;es.</p>



Éric Frétillère, président des irrigants de France*, regrette la faible ambition de la politique de stockage dans notre pays qui bénéficie pourtant d’une forte disponibilité en eau.


L’eau, un élément majeur pour la qualité et la durabilité des exploitations


<p>L'Ademe estime aujourd'hui la part de l'agriculture dans la production des &eacute;nergies renouvelables en France &agrave; plus de 20 %. Elle pourrait atteindre 30 % en 2050. En effet l'agriculture est d&eacute;sormais capable de produire de l'&eacute;nergie, gaz et &eacute;lectricit&eacute;, mais aussi de la chaleur gr&acirc;ce &agrave; ses installations photovolta&iuml;ques, &eacute;oliennes et de m&eacute;thanisation. Elle exploite &eacute;galement son bois &eacute;nergie provenant de l'entretien des haies et produit du biocarburant gr&acirc;ce &agrave; des cultures de plantes dites &eacute;nerg&eacute;tiques.</p><h2>S&eacute;questration du carbone dans le sol</h2><p>Les terres agricoles sont mises &agrave; profit pour capter les &eacute;missions exc&eacute;dentaires de CO2 car le sol comporte au moins deux fois plus de carbone organique que l'atmosph&egrave;re. Les sols couverts et riches en mati&egrave;re organique assurent ainsi pleinement ce r&ocirc;le de &laquo;&nbsp;puits de carbone&nbsp;&raquo;. Il est donc int&eacute;ressant de d&eacute;velopper les surfaces en herbes et le p&acirc;turage, g&eacute;n&eacute;raliser les cultures interm&eacute;diaires ou encore implanter des haies.</p><h2>Optimisation de la fertilisation azot&eacute;e</h2><p>Les agriculteurs mettent en place diff&eacute;rentes actions afin de limiter les &eacute;missions de protoxyde d'azote (N2O)&nbsp;: ce gaz est d&eacute;gag&eacute; dans l'atmosph&egrave;re lors de l'&eacute;pandage d'engrais azot&eacute; et repr&eacute;sente une pollution 298 fois plus importante que le CO2. Une meilleure valorisation des d&eacute;jections animales, l'utilisation d'outil de pilotage de la fertilisation, le fractionnement des apports ou l'implantation de l&eacute;gumineuses limite le rel&acirc;chement de N2O dans l'atmosph&egrave;re.</p><h2>&Eacute;conomie d'&eacute;nergie</h2><p>L'optimisation de l'utilisation des engins agricoles par une adaptation &agrave; la conduite (&eacute;co-conduite) ainsi que le recours &agrave; des &eacute;quipements performants et &eacute;conomes agissent sur la consommation d'&eacute;nergie fossile. Le poste b&acirc;timent est aussi un point cl&eacute; &agrave; &eacute;tudier dans une exploitation agricole&nbsp;: isolation, &eacute;changeur de chaleur, r&eacute;gulation... L'investissement peut &ecirc;tre on&eacute;reux, mais les &eacute;conomies d'&eacute;nergie engendr&eacute;es peuvent s'av&eacute;rer toute aussi importante et r&eacute;duire la facture de l'exploitation li&eacute;e au b&acirc;timent.</p><h2>Am&eacute;lioration de la nutrition animale</h2><p>En production animale, l'autonomie prot&eacute;ique permet de limiter l'empreinte carbone li&eacute;e &agrave; l'importation d'aliments comme le soja. Les &eacute;leveurs d&eacute;veloppent alors des cultures et des fourrages riches en prot&eacute;ines et cherchent &agrave; optimiser les p&acirc;turages. Ces pistes favorisent aussi l'ind&eacute;pendance alimentaire des &eacute;leveurs et peuvent s'av&eacute;rer b&eacute;n&eacute;fiques &eacute;conomiquement. Il est aussi possible de r&eacute;duire les &eacute;missions de m&eacute;thane par les bovins avec par l'introduction notamment de graine de lin. La fili&egrave;re Bleu blanc c&oelig;ur exploite pleinement cette piste.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En France, l&#039;agriculture se classe au 3e rang des secteurs &eacute;conomiques pour ses &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, apr&egrave;s le transport et le r&eacute;sidentiel, avec une contribution de 17% des &eacute;missions totales. Cependant, contrairement &agrave; beaucoup de secteurs qui ont peu de moyens d&#039;action, l&#039;agriculture dispose de marges de man&oelig;uvre importantes pour, d&#039;une part, r&eacute;duire ses &eacute;missions, et, d&#039;autre part, de les compenser via le stockage du carbone.</p>
</aside>




L’agriculture dispose d’atouts décisifs pour réduire son empreinte carbone et aller plus loin grâce au stockage du carbone. Ces solutions peuvent également apporter un gain économique à l’exploitation.


L’agriculture en action pour réduire son empreinte carbone 


<p>Faut-il le rappeler&nbsp;: la mise en place du Pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source (PAS) est une r&eacute;forme du mode de collecte et non des r&egrave;gles de calcul et des montants dus. L'objectif est de mettre fin au d&eacute;calage d'un an entre la perception des revenus et le paiement de l'imp&ocirc;t. A compter de cette ann&eacute;e, l'imp&ocirc;t est pay&eacute; sit&ocirc;t le revenu per&ccedil;u. Le taux appliqu&eacute; correspond au montant d'imp&ocirc;t pay&eacute; en 2018 sur les revenus 2017. Automatique et s&eacute;curis&eacute;, le pr&eacute;l&egrave;vement s'op&egrave;re sur le compte bancaire 12 mois sur 12 pour les salari&eacute;s et retrait&eacute;s. Les agriculteurs et autres ind&eacute;pendants pouvaient opter, &agrave; l'automne 2018, pour une trimestrialisation des acomptes (15 f&eacute;vrier &ndash; 15 mai &ndash; 15 ao&ucirc;t &ndash; 15 novembre).</p><p><strong>Modulation des acomptes</strong></p><p>Pour tenir compte de la variabilit&eacute; interannuelle des revenus des agriculteurs (volatilit&eacute; des cours, al&eacute;as climatiques, sanitaires...), l'Administration fiscale r&eacute;servait &eacute;galement aux agriculteurs la possibilit&eacute; d'opter pour un calcul des acomptes mensuels ou trimestriels bas&eacute; sur les trois derniers exercices et non l'unique dernier exercice. En cours d'exercice, il est du reste possible, pour tout contribuable (salari&eacute;, retrait&eacute;, agriculteur) de modifier le montant des acomptes &agrave; la baisse comme &agrave; la hausse, moyennant la fourniture d'&eacute;l&eacute;ments justificatifs. Cette possibilit&eacute; de modulation, avec une incidence minimum de 10% et/ou 200 &euro;, permet par ailleurs d'int&eacute;grer un changement du quotient familial, induit par exemple par la naissance d'un enfant.</p><p><strong>D&eacute;claration sur avril-juin, actualisation en septembre</strong></p><p>Au printemps 2019, tous les contribuables rempliront leur d&eacute;claration de revenus comme par le pass&eacute;, afin de faire le bilan de l'ensemble des revenus et de prendre en compte les &eacute;ventuels cr&eacute;dits et r&eacute;ductions d'imp&ocirc;ts. Sur la base des revenus d&eacute;clar&eacute;s et per&ccedil;us en 2018, le montant de l'acompte sera actualise&#769; &agrave; compter de septembre 2019 pour les 12 mois suivants. En cas de difficult&eacute;s justifi&eacute;es, il est possible de demander, sous conditions, le report d'au maximum trois &eacute;ch&eacute;ances sur l'&eacute;ch&eacute;ance suivante en cas de paiement mensuel, ou d'une &eacute;ch&eacute;ance sur la suivante dans le cas de l'acompte trimestriel. Ces reports ne peuvent en aucun cas aboutir a&#768; reporter l'ann&eacute;e suivante une partie des versements dus au titre de l'ann&eacute;e en cours.</p><p><strong>Retraites agricoles</strong></p><p>Le PAS &eacute;tant une r&eacute;forme du mode de collecte de l'imp&ocirc;t et non de l'imp&ocirc;t lui-m&ecirc;me, les retrait&eacute;s non impos&eacute;s avant le PAS le demeurent. En cas de perception de plusieurs retraites, chaque caisse de retraite assure le pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source sur la base du taux d'imposition, proportionnellement aux revenus vers&eacute;s. Si le montant de la retraite change, le pr&eacute;l&egrave;vement s'adapte automatiquement au montant per&ccedil;u sans d&eacute;marche aucune.</p><p><strong>Prestations MSA</strong></p><p>Les revenus de remplacement vers&eacute;s aux exploitants agricoles, tels que la rente Atexa (accident du travail, maladie professionnelle) ou la pension d'invalidit&eacute; Amexa, sont soumises au pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source. Les indemnit&eacute;s journali&egrave;res Atexa et Amexa (hors affection longue maladie) ne sont pas soumises au pr&eacute;l&egrave;vement &agrave; la source mais elles demeurent imposables. Il est en de m&ecirc;me pour les allocations de remplacement maternit&eacute; (y compris cong&eacute; pathologique) et paternit&eacute; uniquement si elles sont directement vers&eacute;e &agrave; l'exploitant(e), l'allocation de remplacement adoption et l'allocation journali&egrave;re d'accompagnement fin de vie. Ne sont pas imposables les indemnit&eacute;s journali&egrave;res Amexa affection longue maladie, les alocations de remplacement maternit&eacute; (y compris cong&eacute; pathologique) et paternit&eacute; uniquement si elles sont directement vers&eacute;es &agrave; un service de remplacement, le frais fun&eacute;raires vers&eacute;s aux non salari&eacute;s dans le cadre de l'Atexa et enfin la rente Atexa vers&eacute;e aux ayants droit.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>- sur www.impots.gouv.fr&nbsp;: acc&eacute;der &agrave; votre espace particulier- par courriel&nbsp;: utilisez votre messagerie s&eacute;curis&eacute;e dans votre espace particulier- par t&eacute;l&eacute;phone&nbsp;: 0809 401&nbsp;401 (service gratuit + prix d&#039;appel) du lundi au vendredi de 8h30 &agrave; 19h00- sur place&nbsp;: rendez-vous &agrave; votre centre des finances publiques</p>
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Le prélèvement à la source (PAS) s’applique désormais au régime des bénéfices agricoles (BA). Principales incidences pour les actifs, retraités et autres prestations de la Mutualité sociale agricole.


Le b.a.-ba du PAS appliqué aux BA


<p style="text-align:justify;">Ils &eacute;taient 17 &agrave; briguer le dipl&ocirc;me <strong>BP REA</strong> en 2018 et tous ou presque ont r&eacute;ussi (seize dipl&ocirc;m&eacute;s). Ce brillant r&eacute;sultat est avant tout le fruit d'un travail personnel intense pour ces adultes qui ont suivi 1512 heures de formation avec l'ADPS 85 entre f&eacute;vrier et d&eacute;cembre 2018.<br>En projet de reconversion professionnelle, ils sont venus faire vivre le groupe et acqu&eacute;rir les capacit&eacute;s attendues chez un futur responsable d'entreprise agricole en suivant la formation du Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole propos&eacute;e par l'ADPS 85 &agrave; la maison de l'agriculture de La Roche-sur-Yon.</p><p><strong>Planifier, quantifier, &eacute;valuer les r&eacute;sultats</strong></p><p style="text-align:justify;">Les t&eacute;moignages des exploitants en activit&eacute; au cours de la formation, ont mis en &eacute;vidence les incertitudes sur les prix, la politique agricole et l'&eacute;volution de l'environnement, les obligeant &agrave; affiner la gestion de leurs exploitations et &agrave; innover pour construire leur futur. &laquo;<em><strong> Le travail fourni constitue la fiert&eacute; de chacun et pose les bases d'une trajectoire professionnelle. En effet, au terme de la formation, le projet de chacun se sera modifi&eacute;, renforc&eacute; et affirm&eacute; </strong></em>&raquo;, insiste Bruno Sergent, responsable de la formation.</p><p><strong>Une formation pour adultes gratuite et qualifiante</strong></p><p style="text-align:justify;">Chaque ann&eacute;e, l'ADPS 85 forme des candidats au Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole. C'est le cas de Coralie (29 ans) et La&euml;titia (37 ans), dipl&ocirc;m&eacute;e du BP REA depuis quelques semaines.</p><p style="text-align:justify;">Coralie, fille d'agriculteurs ardennais depuis plusieurs g&eacute;n&eacute;rations, a commenc&eacute; sa carri&egrave;re professionnelle comme cuisini&egrave;re en milieu collectif. &laquo;<em><strong> En 2017, j'ai choisi de retourner aux sources et suivre le BP REA pour apprendre la conduite d'exploitation agricole dans son ensemble, la gestion financi&egrave;re et administrative, et rejoindre mon mari dans son exploitation laiti&egrave;re situ&eacute;e &agrave; La Garnache</strong></em>. &raquo;</p><p style="text-align:justify;">La&euml;titia, assistante de direction qualifi&eacute;e a choisie en 2016 de se reconvertir et de mettre tout en oeuvre pour pouvoir reprendre l'exploitation de blondes d'Aquitaine de ses parents, situ&eacute;e &agrave; La Chapelle-Achard. Apr&egrave;s avoir suivi le BP REA en 2018 pour apprendre les comp&eacute;tences techniques et la partie &laquo; pratique &raquo; du m&eacute;tier, elle est aujourd'hui en stage de parrainage dans l'exploitation de ses parents. Fin 2019, son p&egrave;re partira &agrave; la retraite. Elle sera alors en Gaec avec sa m&egrave;re en attendant qu'elle prenne, &agrave; son tour, sa retraite.</p><p style="text-align:justify;">Avec une session par an, une quinzaine de personnes sont form&eacute;es chaque ann&eacute;e par l'ADPS et le taux de r&eacute;ussite de cette formation est de 94%. <strong>Le BP REA est une formation 100% prise en charge, ouverte &agrave; toute personne salari&eacute;e du monde agricole ou ayant le souhait de se reconvertir.</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>La prochaine session du BP REA aura lieu du 11 f&eacute;vrier au 20 d&eacute;cembre 2019, &agrave; la maison de l'agriculture &agrave; La Roche-sur- Yon. Des places sont encore disponibles !</strong><br>&amp;nbsp;</p><p>Plus d'informations sur les conditions d'admission aupr&egrave;s de l'<strong>ADPS Vend&eacute;e</strong> :<br>02 51 36 82 48 - accueil@adps85.com</p>


Vendée - Formation agricole : Onze mois de partage et de travail


<p>Depuis le 26 d&eacute;cembre 2018, les a&eacute;ronefs t&eacute;l&eacute;pilot&eacute;s (d&eacute;nomination officielle des drones) de 800 g ou plus doivent &ecirc;tre enregistr&eacute;s par leur propri&eacute;taire sur le portail public AlphaTango. Le num&eacute;ro d'enregistrement d&eacute;livr&eacute; apr&egrave;s inscription doit &ecirc;tre appos&eacute; sur le drone de mani&egrave;re lisible. Cette m&ecirc;me plateforme AlphaTango est susceptible d'assurer la formation en ligne des t&eacute;l&eacute;pilotes, autre r&eacute;cente obligation s'imposant aux propri&eacute;taires d'un drone de 800 g ou plus. La formation comprend un tutoriel de 15 minutes d&eacute;taillant la r&eacute;glementation r&eacute;gissant leur usage, &agrave; savoir&nbsp;: interdiction de survoler les personnes, les zones sensibles et prot&eacute;g&eacute;es, les zones proches des a&eacute;rodromes, hauteur maximale de vol de 150&nbsp;m sauf restrictions locales, respect de la vie priv&eacute;e, interdiction du vol hors vue, interdiction des vols nocturnes. S'ensuit un test QCM o&ugrave; il faut r&eacute;pondre &agrave; 20 questions sans faute pour d&eacute;crocher l'attestation. Les mineurs de moins de 14 ans ne peuvent obtenir d'attestation de suivi de formation et ne peuvent piloter que sous la supervision d'un adulte form&eacute; ou dans le cadre d'un club d'a&eacute;romod&eacute;lisme.</p><h2>800 g, en attendant 250 g</h2><p>L'enregistrement comme la formation restent des formalit&eacute;s ni contraignantes, ni dissuasives. Elles le sont d'autant moins que la plupart des drones de loisir p&egrave;sent moins de 800 g. A titre indicatif, l'Anafi, le dernier mod&egrave;le phare de Parrot lanc&eacute; l'&eacute;t&eacute; dernier ne p&egrave;se que 350 g pour une envergure de 244 mm&nbsp;X 67 mm en mode repli&eacute;. Des mensurations qui n'emp&ecirc;chent par le quadricopt&egrave;re de voler &agrave; 55 km/h pendant 25 minutes et de r&eacute;aliser des vid&eacute;os 24 images/s 100 Mbps et des photos de 21 MP au moyen de sa cam&eacute;ra grand angle pivotant de &plusmn; 90&deg; avec stabilisation d'image sur trois axes. A terme, le seuil de 800 g pourrait &ecirc;tre abaiss&eacute; &agrave; 250 g, en vertu d'une loi europ&eacute;enne en cours de pr&eacute;paration.</p><h2>La pulv&eacute; &agrave; titre exp&eacute;rimental</h2><p>Ces drones l&eacute;gers, essentiellement vou&eacute;s &agrave; la capture d'images, servent de multiples applications agricoles, &agrave; la faveur de leur cam&eacute;ra ou capteur multispectral embarqu&eacute;s&nbsp;: surveillance des cultures et des troupeaux, analyse de biomasse, identification de parasites, mesure de l'&eacute;tat hydrique&nbsp;des sols et des cultures, statut azot&eacute; etc. Au-del&agrave; de ces missions d'observation, les missions dites actives restent rares L'&eacute;pandage de capsules de trichogrammes destin&eacute;es &agrave; lutter biologiquement contre la pyrale du ma&iuml;s en fait partie, avec des arguments techniques et &eacute;conomiques, comparativement &agrave; la pose manuelle de plaquettes ou au largage par h&eacute;licopt&egrave;re. Vot&eacute;e le 2 octobre dernier, la loi alimentation a introduit, &agrave; titre exp&eacute;rimental, la possibilit&eacute; de traiter par drone les parcelles pr&eacute;sentant une pente sup&eacute;rieure ou &eacute;gale &agrave; 30 %. Cette exp&eacute;rimentation, qui fera l'objet d'une &eacute;valuation par l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, vise &agrave; d&eacute;terminer les b&eacute;n&eacute;fices li&eacute;s &agrave; l'utilisation de drones pour limiter les risques d'accidents du travail et pour l'application de produits autoris&eacute;s en agriculture biologique ou faisant l'objet d'une certification du plus haut niveau d'exigence environnementale. La pulv&eacute;risation par drone est d&eacute;j&agrave; effective en Suisse. La soci&eacute;t&eacute; Agrofly y assure notamment le traitement des vignes au moyen de drones embarquant 16 litres de bouillie, la couverture d'1 ha &eacute;tant assur&eacute;e par 5 rotations (pour recharger la cuve et changer les batteries) dans un laps de temps de 40 minutes.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>La r&egrave;glementation identifie 4 sc&eacute;narios op&eacute;rationnels (S-1 &agrave; S-4) bas&eacute;s sur 5 param&egrave;tres (alititude, distance horizontale, poids / hors agglom&eacute;ration / zone peupl&eacute;e, vol &agrave; vue / hors vue) et pour lesquels les conditions d&#039;autorisation ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finies dans le d&eacute;tail (voir pi&egrave;ce jointe et AlphaTango). L&#039;exploitant d&#039;un a&eacute;ronef utilis&eacute; pour des activit&eacute;s hors loisir doit d&eacute;clarer son activit&eacute; &agrave; la DGAC, et renouveler sa d&eacute;claration &agrave; chaque modification de son activit&eacute; et de mani&egrave;re syst&eacute;matique tous les 24 mois. Il doit documenter son activit&eacute; et la fa&ccedil;on dont il satisfait &agrave; ses obligations r&egrave;glementaires dans un manuel d&#039;activit&eacute;s particuli&egrave;res (MAP) qu&#039;il tient &agrave; la disposition des autorit&eacute;s en cas de contr&ocirc;le. Les t&eacute;l&eacute;pilotes doivent d&eacute;tenir un certificat d&#039;aptitude th&eacute;orique de t&eacute;l&eacute;pilote et une attestation de suivi de formation pratique (ou une attestation d&#039;aptitude aux fonctions de t&eacute;l&eacute;pilotes, pour les t&eacute;l&eacute;pilotes d&eacute;j&agrave; en fonction au 30/06/2018).</p>
</aside>




L’utilisation d’un drone de 800 g et plus requiert formation et enregistrement. Une obligation peu contraignante en soi, d’autant moins que les drones lourds utilitaires se font rares. La loi alimentation introduit l’expérimentation sous condition de drones pulvérisateurs.


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