"En blanc, je pense qu'on tient un mill&eacute;sime tout &agrave; fait exceptionnel, tant&nbsp;en quantit&eacute; qu'en qualit&eacute;", s'est f&eacute;licit&eacute; Fran&ccedil;ois Labet, le pr&eacute;sident du&nbsp;Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), lors d'une conf&eacute;rence&nbsp;de presse.&nbsp;"En rouge, les rendements qu'on attendait relativement importants seront&nbsp;certainement moins importants" parce qu'il y a "moins de mati&egrave;re liquide que&nbsp;de mati&egrave;re solide dans nos raisins". Mais "on a une qualit&eacute; absolument&nbsp;remarquable", a-t-il ajout&eacute;."L'&eacute;quilibre est bien l&agrave;. Couleur et extraction pour les rouges, min&eacute;ralit&eacute;&nbsp;et fra&icirc;cheur pour les blancs", promet le BIVB dans un communiqu&eacute;, &eacute;voquant&nbsp;"une m&eacute;t&eacute;o tr&egrave;s cl&eacute;mente et une qualit&eacute; sanitaire parfaite" ainsi qu'"une&nbsp;r&eacute;colte qui a d&eacute;but&eacute; t&ocirc;t".&nbsp;"On est dans la lign&eacute;e des mill&eacute;simes pr&eacute;c&eacute;dents, ind&eacute;niablement, le&nbsp;r&eacute;chauffement climatique nous est b&eacute;n&eacute;fique &agrave; nous, r&eacute;gion septentrionale. Le&nbsp;pinot et le chardonnay aiment ces conditions", estime M. Labet.&nbsp;Apr&egrave;s une r&eacute;colte "historiquement basse" en 2016 en raison notamment du&nbsp;gel, la r&eacute;colte de 2017, avec un peu plus de 1,5 million d'hectolitres, a&nbsp;relanc&eacute; le march&eacute; des vins de Bourgogne. La croissance &agrave; l'export est ainsi beaucoup plus marqu&eacute;e que l'an pass&eacute; &agrave;&nbsp;la m&ecirc;me p&eacute;riode, selon le BIVB: +4% en volume pour les 7 premiers mois de 2018&nbsp;contre -2% en 2017, "essentiellement port&eacute;e par l'Am&eacute;rique du nord et les&nbsp;march&eacute;s asiatiques".&nbsp;En France, "sur le circuit de la grande distribution, la Bourgogne est le seul vignoble fran&ccedil;ais d'AOC &agrave; progresser en volume (+2% sur les six premiers&nbsp;mois de l'ann&eacute;e) comme en valeur (+4,7%)", poursuit l'interprofession.&nbsp;"Si la r&eacute;colte 2018 est aussi belle qu'envisag&eacute;e, la Bourgogne peut esp&eacute;rer retrouver l'&eacute;quilibre offre/demande n&eacute;cessaire &agrave; son d&eacute;veloppement &eacute;conomique&nbsp;sur le long terme", esp&egrave;re l'organisation.&nbsp;"On est partis pour faire une bonne ann&eacute;e commerciale. La Bourgogne va&nbsp;reprendre des positions de volume dans les ann&eacute;es qui viennent", estime&nbsp;Louis-Fabrice Latour, pr&eacute;sident d&eacute;l&eacute;gu&eacute; du BIVB.&nbsp;"Le fait d'avoir deux grosses r&eacute;coltes cons&eacute;cutives entra&icirc;nera&nbsp;in&eacute;vitablement une baisse des prix", reconna&icirc;t-il, mais "il faut qu'on&nbsp;saisisse l'opportunit&eacute; pour reconqu&eacute;rir la jeune g&eacute;n&eacute;ration ou des clients qui&nbsp;nous avaient un peu oubli&eacute;s".


Pour la deuxième année consécutive, la Bourgogne a le sourire à l'issue des vendanges: les professionnels du vin s'attendent à un millésime 2018 de qualité et, en particulier, à des vins blancs "exceptionnels".


La Bourgogne attend un millésime "exceptionnel", surtout en blanc

En septembre 2017, le fabricant de moteur diesel Deutz (162 000 unit&eacute;s commercialis&eacute;es en 2017), faisait l'acquisition de Torqeedo, une start-up cr&eacute;&eacute;e une dizaine d'ann&eacute;es plus t&ocirc;t et sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication de moteurs &eacute;lectriques pour bateaux, d'une puissance comprise entre 1 et 80 ch. Dans la foul&eacute;e, le motoriste allemand lan&ccedil;ait sa strat&eacute;gie E-Deutz consistant &agrave; mettre au point des entrainements &eacute;lectrifi&eacute;s combin&eacute;s &agrave; ses moteurs. Ce projet voit sa premi&egrave;re application aboutir dans le domaine de la manutention avec la mise au point de deux chariots t&eacute;lescopiques &eacute;lectriques et hybrides, mis au point en partenariat avec Manitou.<h2>Deux prototypes</h2>Le chariot t&eacute;lescopique Manitou MT 1135 est enti&egrave;rement &eacute;lectrique. Il est &eacute;quip&eacute; d'une alimentation v&eacute;hicule de 360 V et d'un moteur &eacute;lectrique de 60 kW (82 ch). La batterie, affichant une capacit&eacute; de 30 kWh, fournit le niveau d'&eacute;nergie n&eacute;cessaire en toute situation. Le mod&egrave;le MT 1335 est dans sa version originelle dot&eacute; d'un moteur diesel 75 kW Deutz TCD 3.6. Dans le cas du prototype hybride, ce moteur diesel est remplac&eacute; par le Deutz TCD 2.2, qui g&eacute;n&egrave;re une puissance de 55 kW (75 ch), compl&eacute;t&eacute; par un moteur &eacute;lectrique de 20 kW (27 ch). L'alimentation du circuit &eacute;lectrique est assur&eacute;e par une tension syst&egrave;me de 48 V.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Mustang by Manitou&nbsp;: c&#039;est la nouvelle d&eacute;nomination de l&#039;ex-Mustang, une marque am&eacute;ricains sp&eacute;cialis&eacute;e dans les engins de manutention compacts (chargeurs compacts, sur chenilles, articul&eacute;s, excavatrices). Manitou avait acquis en 2008 le constructeur am&eacute;ricain Gehl Company et ses marques Gehl et Mustang, sp&eacute;cialis&eacute;es toutes les deux dans les chargeurs compacts, permettant au constructeur de s&#039;implanter aux &Eacute;tats-Unis.
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En partenariat avec le motoriste Deutz, Manitou développe un chariot télescopique 100 % électrique d’une puissance de 82 ch et un modèle hybride diesel / électrique de 75 ch / 27 ch.


Des prototypes de télescopiques électriques et hybrides chez Manitou

Le chlord&eacute;cone (ou la chlord&eacute;cone si on parle de la mol&eacute;cule) est toujours&nbsp;pr&eacute;sent dans les sols antillais, o&ugrave; il peut rester jusqu'&agrave; 600 ans. Sa&nbsp;mol&eacute;cule contamine particuli&egrave;rement les l&eacute;gumes-racines (patates douces,&nbsp;carottes, ignames, etc.) en remontant dans la plante.&nbsp;Bien que le produit ne soit plus utilis&eacute;, la population antillaise reste&nbsp;expos&eacute;e, surtout quand elle s'alimente par les circuits informels&nbsp;(autoproduction, bord de route), qui peuvent provenir de zones contamin&eacute;es,&nbsp;pr&eacute;vient l'Anses.&nbsp;Le chlord&eacute;cone peut aussi aller dans les eaux de captage et les eaux&nbsp;marines, et contaminer les produits de la p&ecirc;che, ce qui a oblig&eacute; les autorit&eacute;s&nbsp;&agrave; mettre en place des zones d'interdictions de p&ecirc;che.&nbsp;Les effets n&eacute;fastes du produit ont &eacute;t&eacute; d&eacute;nonc&eacute;s par des lanceurs d'alerte&nbsp;dans les ann&eacute;es 2000, qui ont conduit &agrave; la mise en place de trois plans&nbsp;successifs de pr&eacute;vention, depuis 2008. Le dernier plan court de 2014 &agrave; 2020&nbsp;(30 millions d'euros investis).&nbsp;Selon les r&eacute;sultats d'une &eacute;tude de l'agence Sant&eacute; publique France rendus&nbsp;publics en janvier, "plus de 90% de la population adulte" en Guadeloupe et&nbsp;Martinique, soit "la quasi totalit&eacute;", est contamin&eacute;e par le chlord&eacute;cone.&nbsp;Le produit est soup&ccedil;onn&eacute; d'&ecirc;tre responsable notamment d'une explosion des&nbsp;cancers de la prostate aux Antilles, comme l'a r&eacute;v&eacute;l&eacute; l'&eacute;tude de l'Inserm&nbsp;"Karuprostate" (de Karukera, nom carib&eacute;en de la Guadeloupe) en 2010.<h2>"parler des drames du pass&eacute;"</h2>En 2012, l'&eacute;tude "Timoun" portant sur l'impact du chlord&eacute;cone sur la&nbsp;grossesse et le d&eacute;veloppement des enfants a aussi mis en &eacute;vidence des troubles&nbsp;de comportement des enfants, des pertes de motricit&eacute; et "des pertes de QI de&nbsp;10 &agrave; 20 points".&nbsp;Le produit augmente &eacute;galement le risque de pr&eacute;maturit&eacute;, selon une &eacute;tude de&nbsp;l'Inserm rendue publique en 2014.&nbsp;Enfin, l'exposition de souris au chlord&eacute;cone nuit &agrave; la production de&nbsp;spermatozo&iuml;des de plusieurs g&eacute;n&eacute;rations de m&acirc;les, m&ecirc;me s'ils n'ont pas &eacute;t&eacute;&nbsp;expos&eacute;s eux-m&ecirc;mes, selon une &eacute;tude de l'Inserm, qui pr&eacute;cise toutefois que ces&nbsp;conclusions ne peuvent pas automatiquement s'appliquer &agrave; l'homme.&nbsp;Une nouvelle recherche sur le lien entre cancer de la prostate et pollution&nbsp;des sols doit &ecirc;tre lanc&eacute;e, a r&eacute;cemment promis la ministre de la Sant&eacute; Agn&egrave;s&nbsp;Buzyn.Lors de la pr&eacute;sentation du Livre bleu outre-mer, d&eacute;clinaison de sa&nbsp;politique pour les territoires ultramarins, le 28 juin, Emmanuel Macron avait&nbsp;d&eacute;j&agrave; &eacute;voqu&eacute; le sujet: "parler de la sant&eacute;, c'est aussi parler des drames du&nbsp;pass&eacute; et de nos responsabilit&eacute;s collectives, et sur la chlord&eacute;cone, je serai&nbsp;clair pour dire que nous continuerons le travail avec lucidit&eacute; et&nbsp;d&eacute;termination car on ne peut accepter les situations dans lesquelles nous&nbsp;sommes".&nbsp;Fin juillet, le minist&egrave;re de l'Agriculture a d&eacute;cid&eacute; de revoir les limites&nbsp;autoris&eacute;es pour la pr&eacute;sence dans les aliments de chlord&eacute;cone et a demand&eacute; &agrave;&nbsp;l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; de l'alimentation et de l'environnement (Anses)&nbsp;de r&eacute;&eacute;valuer les valeurs toxicologiques de r&eacute;f&eacute;rence, &agrave; la suite d'un recours&nbsp;d&eacute;pos&eacute;e par une association guadeloup&eacute;enne devant le tribunal administratif de&nbsp;Paris.&nbsp;Un colloque sur l'&eacute;tat d'avancement des recherches sur la chlord&eacute;cone aura&nbsp;lieu du 16 au 19 octobre en Martinique et Guadeloupe.


Le chlordécone, pesticide interdit dès 1977 aux Etats-Unis et en France en 1990, a été utilisé aux Antilles jusqu'en 1993 par dérogation pour lutter contre le charançon du bananier. Plusieurs études ont démontré la dangerosité du produit, que doit évoquer jeudi Emmanuel Macron. 


Le chlordécone, un pesticide à la dangerosité démontrée

<h2>I - Sp&eacute;cificit&eacute;s de la cueillette</h2>Parfaitement inscrite dans une d&eacute;marche &laquo; locavore &raquo;, les cueillettes se sont d&eacute;velopp&eacute;es en zone p&eacute;riurbaine o&ugrave; la demande est croissante. Les visiteurs ont ainsi la certitude de pouvoir r&eacute;colter selon la saison, des fleurs, des fruits et des l&eacute;gumes frais et de saison. Ils souhaitent trouver un panel de produits consommables &agrave; pleine maturit&eacute;. Contrairement &agrave; une exploitation agricole dite &laquo; classique &raquo;, cette activit&eacute; engendre un contact direct avec la client&egrave;le. Au-del&agrave; de ses comp&eacute;tences techniques et de gestion, il est indispensable que le chef d'entreprise et son personnel disposent de grandes qualit&eacute;s relationnelles et commerciales. Ils doivent &ecirc;tre &agrave; l'&eacute;coute des clients pour comprendre les motifs de leur venue afin d'adapter leurs offres &agrave; leurs d&eacute;sirs. C'est ainsi qu'ils s'assureront de leur fid&eacute;lit&eacute; et donc de la p&eacute;rennit&eacute; de l'entreprise. En plus des comp&eacute;tences manag&eacute;riales qui viennent d'&ecirc;tre &eacute;voqu&eacute;es, cette activit&eacute; demande une&nbsp; grande disponibilit&eacute; en raison des horaires d'ouvertures comprenant les week-ends et les jours f&eacute;ri&eacute;s. Apparemment, choisir de d&eacute;velopper une activit&eacute; de cueillette permet de s'affranchir de la r&eacute;colte, mais il y a une contrepartie qui est une perte de rendement (environ 30 %) cons&eacute;cutive &agrave; la consommation sur place de certains fruits et &agrave; la destruction d'une partie des produits par certains clients n&eacute;gligents ou incomp&eacute;tents. Les cueillettes sont, plus que les autres entreprises agricoles, soumises aux al&eacute;as climatiques. Il suffit d'une pluie pour faire fuir les clients, et r&eacute;duire fortement le chiffre d'affaires de la journ&eacute;e.<h2>II - Comment l'expert va-t-il &eacute;valuer ?</h2>Pour &eacute;valuer les cueillettes, l'Expert Foncier va examiner tous les aspects de l'entreprise et, pour rendre compte de son &eacute;tude, il utilisera plusieurs m&eacute;thodes d'&eacute;valuation.1) Examen des caract&eacute;ristiques juridiques L'expert va porter son attention sur les caract&eacute;ristiques juridiques de l'entreprise. Exerce-t-elle sous forme soci&eacute;taire ou sous forme individuelle ? Les terres sont-elles au bilan ? Sont-elles lou&eacute;es &agrave; la soci&eacute;t&eacute; ou mises &agrave; disposition ? Quel est le classement urbanistique des parcelles consacr&eacute;es &agrave; la cueillette ? La prise en compte de ces caract&eacute;ristiques juridiques a une influence importante sur la valeur.2) Une valeur pour les investissements r&eacute;alis&eacute;s L'expert va prendre en compte l'ensemble des biens corporels pr&eacute;sents au bilan de l'entreprise qui ne sont pas exactement ceux d'une exploitation traditionnelle. Il proc&egrave;dera notamment &agrave; l'&eacute;valuation : - du sol, s'il n'est pas en possession indirecte, - des installations attach&eacute;es au sol (cl&ocirc;tures, parkings, voiries, irrigation, serres &eacute;ventuelles, local d'encaissement des ventes...), - des plantations fruiti&egrave;res et de l&eacute;gumes pluriannuels, - du mat&eacute;riel adapt&eacute; &agrave; l'activit&eacute; de mara&icirc;chage. Cet ensemble de biens corporels forment la valeur patrimoniale.3) Quid de la valorisation de la client&egrave;le ? Le succ&egrave;s d'une cueillette r&eacute;side dans sa notori&eacute;t&eacute; (provenant de la pertinence de la publicit&eacute;, mais aussi de la qualit&eacute; de ses produits, de l'existence d'une marque, etc...), ainsi que de son emplacement, &eacute;galement appel&eacute; &laquo; achalandage &raquo;. Ces &eacute;l&eacute;ments incorporels ne sont pas pris en compte dans la valeur patrimoniale. Cette survaleur correspond &agrave; une valorisation des choix strat&eacute;giques du chef d'entreprise. Elle est la contrepartie financi&egrave;re de la notori&eacute;t&eacute;, du savoir-faire et des performances de l'entreprise. C'est la mesure des avantages incorporels dont l'entreprise s'est dot&eacute;e.4) Une prise en compte de la rentabilit&eacute;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; C'est pourquoi les experts consid&egrave;rent qu'il faut aussi appr&eacute;hender la valeur d'une activit&eacute; de cueillette par sa rentabilit&eacute;. Des m&eacute;thodes dites &laquo; par capitalisation &raquo; ont &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;es. Il s'agit de calculer la valeur actuelle de revenus qui sont attendus dans l'avenir en tenant compte du risque raisonnablement appr&eacute;hendable. Pour &eacute;tudier la rentabilit&eacute;, l'expert va se pencher sur les bilans et les comptes de r&eacute;sultat de l'entreprise. Pour appr&eacute;hender le risque, l'Expert Foncier examinera quelle est la taille de la population alentour, quels sont les voies d'acc&egrave;s pour se rendre &agrave; la cueillette, quel est le niveau de revenu de cette population... La qualit&eacute; des installations et la diversit&eacute; des productions ont aussi leur importance, tout comme le cadre. L'expert se posera la question : l'endroit est-il plaisant ? Aurais-je du plaisir &agrave; venir y r&eacute;colter une partie de ma nourriture ? La pr&eacute;sence d'une aire de jeux pour enfants est un atout. Il y a en effet des cueillettes qui accueillent les &eacute;coles. On peut dire la m&ecirc;me chose d'un site Internet attirant et r&eacute;guli&egrave;rement mis &agrave; jour. La qualit&eacute; du personnel, sa formation r&eacute;guli&egrave;re, sa motivation, tous ces aspects ont une influence sur la rentabilit&eacute; future.<h2>III - CONCLUSION</h2>Quel que soit le cadre : une transmission, une s&eacute;paration d'associ&eacute;s, un sinistre, une &eacute;viction, ou tout autre discussion avec les administrations, quand on s'int&eacute;resse &agrave; une cueillette, il faut une &eacute;tude d&eacute;taill&eacute;e afin de mesurer toute la complexit&eacute; de ces exploitations. Les Experts Fonciers s'appliquent &agrave; assister au mieux leurs mandants pour que l'&eacute;clairage sur la valeur de leur entreprise soit le meilleur possible.Thierry NANSOT (Expert Foncier 80), Anne CHARTIER (Expert Foncier 60)


Les cueillettes à la ferme, parfois appelées libres cueillettes, sont des exploitations agricoles ouvertes au public dans lesquelles celui-ci vient récolter les aliments qu’il achète. C’est une activité de production végétale avec des aspects bien différents d’une exploitation de grandes cultures car les libres cueillettes vendent aussi une activité de loisirs. Alors que valent ces entreprises ?


Valeur d’une cueillette à la ferme

"Nous venons d&eacute;noncer les agissements de personnes plus proches de&nbsp;l'anarchie que de la d&eacute;mocratie", a lanc&eacute; au micro Fr&eacute;d&eacute;ric Arnoult, pr&eacute;sident&nbsp;des Jeunes Agriculteurs (JA) d'Ile-de-France devant une assembl&eacute;e compos&eacute;e&nbsp;d'agriculteurs, de bouchers-charcutiers mais aussi de chasseurs et de quelques&nbsp;&eacute;lus.&nbsp;Plusieurs participants arboraient un T-shirt "Copains comme cochons" tandis&nbsp;que des cochons grill&eacute;s r&ocirc;tissaient &agrave; la broche.&nbsp;Un important dispositif de s&eacute;curit&eacute; avait &eacute;t&eacute; mis en place avec un escadron&nbsp;de gendarmes mobiles et un h&eacute;licopt&egrave;re de la gendarmerie afin d'&eacute;viter tout&nbsp;affrontement avec des militants antisp&eacute;cistes.<h2>"Terroristes"</h2>L'association 269 Lib&eacute;ration Animale, qui appelait &agrave; une "Nuit Debout&nbsp;devant les abattoirs" partout en France mercredi, a vu sa manifestation&nbsp;interdite dans les Yvelines par le pr&eacute;fet 48 heures avant l'&eacute;v&eacute;nement.&nbsp;"On en a tous marre", a d&eacute;plor&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Arnoult, qualifiant les militants&nbsp;antisp&eacute;cistes de "terroristes". Le 18 septembre dernier, une boucherie et une&nbsp;fromagerie de Saint-Arnoult (Yvelines) ont &eacute;t&eacute; vandalis&eacute;es.&nbsp;"On a une partie de la population urbaine qui ne comprend plus la&nbsp;ruralit&eacute;", a fustig&eacute; Christophe Hillairet, pr&eacute;sident de la Chambre&nbsp;d'agriculture d'Ile-de-France. "On ne peut pas conserver des terroristes sur&nbsp;notre territoire", a-t-il ajout&eacute;.&nbsp;Sophie Primas, s&eacute;natrice LR du d&eacute;partement, a souhait&eacute; salu&eacute; les "artisans&nbsp;victimes de ces int&eacute;gristes".<h2>Affrontements</h2>L'abattoir de Houdan est r&eacute;guli&egrave;rement la cible des antisp&eacute;cistes. En 2016&nbsp;et en avril dernier, des militants s'y &eacute;taient introduits ill&eacute;galement pour&nbsp;rendre compte des conditions d'abattage des porcs. Des affrontements avaient&nbsp;m&ecirc;me &eacute;clat&eacute; avec des agriculteurs lors d'une manifestation en avril.&nbsp;Ailleurs en France, d'autres rassemblements r&eacute;unissant des sympathisants de&nbsp;la cause animale ont eu lieu.&nbsp;A Bazas, en Gironde, une cinquantaine de manifestants antisp&eacute;cistes ont&nbsp;fait face &agrave; une cinquantaine d'&eacute;leveurs.&nbsp;L&agrave; aussi, un grand nombre de gendarmes avait &eacute;t&eacute; d&eacute;ploy&eacute; afin de maintenir le&nbsp;calme.


Quelques centaines d'agriculteurs, bouchers et charcutiers se sont réunis mercredi soir devant l'abattoir de Houdan (Yvelines) pour protester contre les récentes attaques de boucheries et charcuteries perpétrées par des militants antispécistes et défendre "la liberté de manger de la viande".


Dans les Yvelines, éleveurs et bouchers défendent leur filière face aux  antispécistes

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><a href="https://twitter.com/hashtag/desgatsgibiers?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#desgatsgibiers</a> : des deput&eacute;-e-s &agrave; la rencontre des paysan-ne-s de la <a href="https://twitter.com/ConfPaysanne?ref_src=twsrc%5Etfw">@ConfPaysanne</a> en action aux Invalides &agrave; Paris pour interpeller les <a href="https://twitter.com/hashtag/pouvoirspublics?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#pouvoirspublics</a> <a href="https://t.co/xbqj0Fw7Oq">pic.twitter.com/xbqj0Fw7Oq</a>&mdash; Conf' Paysanne (@ConfPaysanne) <a href="https://twitter.com/ConfPaysanne/status/1044931475714527233?ref_src=twsrc%5Etfw">26 septembre 2018</a></blockquote>
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Les belles pelouses de l'esplanade des Invalides, à Paris, ont subi mercredi une invasion peu banale: une quarantaine d'agriculteurs de la Confédération paysanne, dont certains déguisés en sangliers, y ont retourné la terre pour sensibiliser aux dégâts causés par ce gros gibier.


Dégâts du gibier: aux Invalides, les agriculteurs organisent une "opération sangliers"

Le producteur de fruits avait arros&eacute; ses vergers avec du chlorpyrifos, un&nbsp;insecticide tr&egrave;s puissant, &agrave; un moment o&ugrave; les arbres &eacute;taient encore en fleurs&nbsp;et attiraient de nombreuses abeilles, ce qui est prohib&eacute;. Une cinquantaine de&nbsp;ruches avaient p&eacute;ri.&nbsp;Le tribunal de Klagenfurt, dans le sud de l'Autriche, l'a reconnu coupable&nbsp;d'"atteinte d&eacute;lib&eacute;r&eacute;e &agrave; l'environnement", soulignant que ce ma&icirc;tre&nbsp;arboriculteur, qui participe r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; la formation de professionnels,&nbsp;avait agi en toute connaissance de cause.&nbsp;L'homme de 47 ans, &eacute;tabli dans la r&eacute;gion du Lavanttal, a &eacute;t&eacute; condamn&eacute; &agrave; une&nbsp;peine de douze mois de prison, dont quatre fermes. Il a annonc&eacute; faire appel.<h2>Equilibre entre l'&eacute;cologie et l'&eacute;conomie</h2>Le tribunal a soulign&eacute; que la peine de prison ferme devait avoir un effet&nbsp;de "pr&eacute;vention" et servir &agrave; rappeler que "l'usage de produits phytosanitaires&nbsp;ne peut s'effectuer que dans le cadre d'un &eacute;quilibre entre l'&eacute;cologie et&nbsp;l'&eacute;conomie".&nbsp;L'usage massif d'insecticides dans l'agriculture est tenu responsable de la&nbsp;forte hausse de la mortalit&eacute; des abeilles et des autres insectes&nbsp;pollinisateurs dans le monde. L'Union europ&eacute;enne a d&eacute;cid&eacute; en avril&nbsp;l'interdiction de certaines substances appartenant &agrave; la famille de&nbsp;n&eacute;onicotino&iuml;des.


Un arboriculteur autrichien a été condamné mercredi à une rare peine de prison ferme pour avoir illégalement répandu un insecticide qui a conduit à la mort de dizaines de ruches d'apiculteurs voisins.


Autriche: prison ferme pour un arboriculteur après la mort d'abeilles

Le Sommet de l'Elevage repr&eacute;sente un rendez-vous professionnel pour tous les acteurs de l'&eacute;levage. En tant qu'experts sanitaires et professionnels de l'hygi&egrave;ne au service de tous les &eacute;levages, les GDS et leurs filiales de services vous convient sur leur stand.<h2>Une gestion sanitaire n'est efficace que si elle est collective</h2>Dans une zone ou un &eacute;levage, la gestion sanitaire du cheptel n'est efficace que si elle est collective. Ceci guide les GDS depuis les ann&eacute;es 50 avec une adaptation aux &eacute;volutions des &eacute;levages et aux nouveaux besoins des &eacute;leveurs. Le monde de l'&eacute;levage a connu et conna&icirc;t de profonds changements, tant en mati&egrave;re d'&eacute;volution des effectifs que d'environnement soci&eacute;tal, r&eacute;glementaire et technico-&eacute;conomique. Les crises sanitaires, les attentes des consommateurs vis &agrave; vis de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et du respect de l'environnement, les mises en cause du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire, notamment vis &agrave; vis de l'antibior&eacute;sistance, les al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques... nous imposent d'adapter nos pratiques pour associer imp&eacute;ratifs techniques, rentabilit&eacute; &eacute;conomique et attentes soci&eacute;tales.<h2>&laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour une action pr&eacute;ventive efficace</h2>Les taux de maladies sont variables dans les cheptels. Ainsi, 80 % des veaux atteints de diarrh&eacute;es n&eacute;onatales se trouvent dans 20 % des &eacute;levages. Une zone et un troupeau sains, ce sont donc des r&eacute;sultats &eacute;conomiques augment&eacute;s, des all&egrave;gements de prophylaxies, un bien-&ecirc;tre de l'&eacute;leveur am&eacute;lior&eacute;, des pathologies diminu&eacute;es et, ainsi, des utilisations de m&eacute;dicaments diminu&eacute;es, un bien-&ecirc;tre animal sauvegard&eacute; et des aliments de qualit&eacute;. Avoir un r&eacute;flexe &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, c'est ainsi r&eacute;pondre de mani&egrave;re synergique aux besoins internes (techniques et &eacute;conomiques) et externes (besoins commerciaux, attentes soci&eacute;tales), c'est promouvoir l'excellence sanitaire pour le b&eacute;n&eacute;fice des &eacute;leveurs et en r&eacute;pondant aux besoins du citoyen-consommateur avec une implication de chacun en rappelant que pour tout agriculteur, performances &eacute;conomiques et performances &eacute;cologiques sont li&eacute;es.<h2>&laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, une m&eacute;thodologie en 4 &eacute;tapes avec un focus sur la BVD cette ann&eacute;e</h2>Le r&eacute;flexe &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; associe bilan, analyse, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment la &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils des GDS&nbsp;&raquo; d&eacute;velopp&eacute;e et mise &agrave; disposition en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires et les autres partenaires et les apports de leurs filiales de services. Il s'articule autour de 4 &eacute;tapes&nbsp;:<ul><li>Faire le bilan reproduction et sanitaire afin de conna&icirc;tre le niveau d'&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre du cheptel.</li><li>Identifier les facteurs d&eacute;terminants (bact&eacute;ries, virus et/ou parasites) et favorisants du cheptel (5 domaines de risques&nbsp;: alimentation, b&acirc;timents, relation m&egrave;re-produit, statut immunitaire et gestion du troupeau).</li><li>Apporter des garanties dans un cadre collectif&nbsp;: qualifications (brucellose, tuberculose, leucose, IBR...), information sur la chaine alimentaire (ICA), demandes commerciales (FCO, BVD, paratuberculose, SDRP...). Le stand GDS pr&eacute;sentera le plan d'&eacute;radication de la BVD (cf. encadr&eacute;).</li><li>Eviter l'introduction de maladies&nbsp;: contr&ocirc;le et isolement des animaux introduits, mesures de bios&eacute;curit&eacute;.</li></ul><h2>Nos prestations&nbsp;: pour une meilleure r&eacute;alisation des missions sanitaires des GDS</h2>Les GDS ont d&eacute;velopp&eacute; des prestations pour faciliter la r&eacute;alisation de leurs missions sanitaires. Ces services, renforc&eacute;s et &eacute;largis au cours des ann&eacute;es, regroup&eacute;s au sein de filiales Farago dans certains d&eacute;partements, pr&eacute;sentent pour objectifs d'am&eacute;liorer la pr&eacute;vention sanitaire en &eacute;levage et le bien-&ecirc;tre des animaux et faciliter les interventions. Ces professionnels de l'hygi&egrave;ne interviennent dans la lutte contre les nuisibles (d&eacute;ratisation, d&eacute;sinsectisation, d&eacute;sinfection, d&eacute;taupisation), les soins aux animaux (parage, taille d'onglons, &eacute;cornage, rainurage, marquage), les fournitures aux &eacute;levages (produits d'hygi&egrave;ne, petit mat&eacute;riel d'&eacute;levage, contention, tubulaire, cl&ocirc;ture &eacute;lectrique...)...<h2>Une coop&eacute;ration renforc&eacute;e pour &laquo;&nbsp;un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable&nbsp;&raquo;</h2>Les GDS continuent &agrave; s'investir pour &ecirc;tre toujours reconnus, par tous les partenaires et dans l'int&eacute;r&ecirc;t des &eacute;leveurs, comme le r&eacute;f&eacute;rent sanitaire collectif en sant&eacute; animale. Les GDS r&eacute;gionaux sont reconnus comme organisme &agrave; vocation sanitaire (OVS) pour le domaine animal et accr&eacute;dit&eacute;s depuis 2016. L'approche collective se d&eacute;veloppe en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires. Appuy&eacute;e sur les valeurs historiques des GDS que sont la solidarit&eacute; et le mutualisme, cette coop&eacute;ration historique s'amplifie et se renforce avec comme orientation principale : &laquo;&nbsp;un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable&nbsp;&raquo;. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<h2>BVD : en route vers l'&eacute;radication... tous concern&eacute;s</h2><h2>Qu'est-ce que la BVD</h2>La BVD (Diarrh&eacute;e Virale Bovine) ou maladie des muqueuses est une maladie virale tr&egrave;s contagieuse des bovin&eacute;s qui se transmet par contact ou par transmission verticale, de la m&egrave;re au f&oelig;tus. Le pouvoir immunod&eacute;presseur du virus favorise une augmentation en nombre et en gravit&eacute; des diarrh&eacute;es et des grippes. Selon le stade de gestation, les impacts sont variables, d'un passage inaper&ccedil;u, &agrave; des probl&egrave;mes de reproduction, des retards de croissance, ou la naissance d'IPI (Infect&eacute;s Permanents Immunotol&eacute;rants), excr&eacute;teurs en permanence de ce virus avec une faible esp&eacute;rance de vie.<h2>Un impact &eacute;conomique</h2>Le co&ucirc;t de la maladie pour la ferme France peut &ecirc;tre &eacute;valu&eacute; &agrave; plus de 30 millions d'euros par an. A l'&eacute;chelle individuelle, les co&ucirc;ts de la BVD sont importants pour l'&eacute;leveur touch&eacute;. Au-del&agrave; des IPI form&eacute;s et de leur mort, elle entra&icirc;ne une baisse de productivit&eacute;, une augmentation des pathologies et de la charge de travail. La perte moyenne se situe autour de 8.000 &euro; en &eacute;levage laitier et 3.000 &euro; en &eacute;levage allaitant. Dans un &eacute;levage infect&eacute;, la BVD co&ucirc;te de 46 &agrave; 83 &euro; par bovin et par an, soit ramen&eacute; &agrave; l'ensemble des cheptels, 6,90 &agrave; 12,50 &euro; par bovin et par an.<h2>Un plan national d'&eacute;radication</h2>Un arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel est sur le point de para&icirc;tre ayant pour objet la mise en &oelig;uvre d'un programme national d'&eacute;radication de la BVD avec l'attribution d'un statut aux bovin&eacute;s ou aux troupeaux vis-&agrave;-vis de la BVD, le d&eacute;ploiement d'un dispositif de surveillance et la g&eacute;n&eacute;ralisation de l'assainissement des troupeaux infect&eacute;s par l'&eacute;limination des IPI. Ses objectifs sont de stopper les pertes sanitaires et &eacute;conomiques vis-&agrave;-vis de la BVD et assurer la valorisation commerciale des bovins en relation avec l'&eacute;volution des exigences sanitaires la BVD en France et &agrave; l'&eacute;tranger.<h2>Une conf&eacute;rence de pr&eacute;sentation</h2>Une conf&eacute;rence de pr&eacute;sentation aura lieu le 05 octobre de 14h00 &agrave; 17h00, salle 1b du centre de conf&eacute;rence. Elle pr&eacute;sentera les principales mesures de l'arr&ecirc;t&eacute; et les plans d'action associ&eacute;s. Venez nombreux.


Stand GDS – Farago =&gt; Au Sommet de l’Elevage du 03 au 05 octobre, les GDS et leurs filiales de services sont heureux de vous convier sur leur stand (hall 1, allée C, stand 94).


Sommet de l’Elevage. GDS et Farago vous accueillent

La question est sur toutes les l&egrave;vres depuis plusieurs mois, comment se passer de glyphosate ? Depuis l'annonce du gouvernement d'interdire l'utilisation de la mol&eacute;cule d'ici trois ans, les acteurs agricoles sont en effervescence. Le 18 septembre dernier, la FD Cuma conjointement avec la Chambre d'agriculture du Puy-de-D&ocirc;me organisaient une journ&eacute;e de d&eacute;monstration de gestion des adventices en inter-culture. Sept mat&eacute;riels, plus ou moins innovants, ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s en conditions r&eacute;elles &agrave; Culhat.&nbsp; Conditions extr&ecirc;mesMalgr&eacute; une chaleur &eacute;crasante et un sol tr&egrave;s sec, les d&eacute;monstrations de mat&eacute;riels ont tenu leurs promesses. Cover-crop, d&eacute;chaumeur &agrave; disque ind&eacute;pendant, vibroculteur, n&eacute;o-d&eacute;chaumeur Rau-Polymag et Horsh-Terrano (dents et disques), herse de d&eacute;chaumage et herse &eacute;comulch ont &eacute;t&eacute; test&eacute;s sur une parcelle avec un pr&eacute;c&eacute;dant bl&eacute;. L'objectif de la journ&eacute;e pour Alban Mialon, conseiller agronomie &agrave; la Chambre d'agriculture, est de &laquo;montrer aux agriculteurs une alternative possible &agrave; l'utilisation syst&eacute;matique du glyphosate en inter-culture&raquo;. La technique du faux semis consiste &agrave; d&eacute;truire les adventices avant leur mont&eacute;e en graine et donc &agrave; &eacute;puiser le stock de graines sur la dur&eacute;e. L'agronome l'assure, &laquo;il est possible de r&eacute;duire de 40% la lev&eacute;e des adventices avec un faux-semis et de 70% avec trois passages&raquo;. La technique n'est pas r&eacute;cente. Les Cuma de Bord de Limagne, des Domaines R&eacute;unis ou encore de Four &agrave; Chaux ont d'ailleurs investi depuis longtemps dans ces mat&eacute;riels travaillant le sol de fa&ccedil;on superficielle. Nombre d'agriculteurs du d&eacute;partement sont &eacute;galement propri&eacute;taires de d&eacute;chaumeurs et autres outils. Ce jour-l&agrave;, ce sont donc davantage les r&eacute;sultats &eacute;conomiques qui int&eacute;ressent la cinquantaine de cultivateurs ayant fait le d&eacute;placement.&nbsp; R&eacute;sultats &eacute;conomiquesCharles-Henri Layat, animateur &agrave; la FD Cuma, a chiffr&eacute; pour chaque outil le co&ucirc;t de l'intervention (achat du mat&eacute;riel en commun, tracteur, carburant et main d'&oelig;uvre). Sur le Cover-crop de&nbsp;4 m&egrave;tres, le co&ucirc;t &agrave; l'hectare est de 30&euro; et le temps de travail de 0,5 heure. Pour le d&eacute;chaumeur &agrave; disques ind&eacute;pendants de 3 m&egrave;tres, il faut d&eacute;bourser 26&euro;/ha et compter 0,5 h/ha.&nbsp; Avec un vibroculteur de 5,5 m&egrave;tres, &eacute;quip&eacute; d'un rouleau, le co&ucirc;t est de 15&euro;/ha et le temps de travail de 0,25 h/ha. Les n&eacute;o-d&eacute;chaumeurs Rau-Polymag et Horsh-Terrano sont respectivement &agrave; 23&euro;/ha et 33&euro;/ha pour tous deux 0,5 h/ha. Enfin, les herses de d&eacute;chaumages (12 m&egrave;tres) et &eacute;comulch (6 m&egrave;tres) reviennent &agrave; 5&euro;/ha et 8&euro;/ha pour une dur&eacute;e de travail allant de 5 &agrave; 10 minutes par hectare. &laquo;En comparaison, un passage de glyphosate &agrave; 2,5 L/ha revient &agrave; 32&euro;/ha&raquo; pr&eacute;cise l'animateur.&nbsp; Devant ces chiffres, Pascal Robillon, l'agriculteur accueillant la manifestation, est plus que perplexe. Eleveur laitier et producteur de c&eacute;r&eacute;ales, il avoue utiliser syst&eacute;matiquement le glyphosate. &laquo;Non pas que j'appr&eacute;cie d'employer de la chimie pr&eacute;cise-t-il, c'est avant tout pour une question de temps&raquo;. &laquo;Entre les vaches et les champs, nous avons toujours quelque chose &agrave; faire. Le faux semis c'est bien mais &ccedil;a demande beaucoup de temps puisqu'il faut plusieurs passages&raquo;. L'agriculteur l'avoue, si le glyphosate venait &agrave; &ecirc;tre interdit, la structure de son exploitation changerait &laquo;par la force des choses&raquo; et &laquo;ce ne sont pas les champs qu'on arr&ecirc;tera&raquo;.M&eacute;lodie Comte


La gestion des adventices à l’inter-culture est au cœur des interrogations des professionnels agricoles puydômois.


Faux semis contre glyphosate, le match est ouvert en Limagne

Dans le d&eacute;partement, le travail d'enqu&ecirc;te s&eacute;cheresse est entam&eacute;, quelles attentes peut-on avoir quant &agrave; ce dispositif&nbsp;?&nbsp;Nous avons incit&eacute; la DDT &agrave; entamer les d&eacute;marches &laquo;&nbsp;calamit&eacute;s s&egrave;cheresse&nbsp;&raquo; depuis mi ao&ucirc;t. Les missions d'enqu&ecirc;te ont d&eacute;sormais eu lieu. La commission calamit&eacute;s va donc se prononcer.&nbsp;Nous d&eacute;plorons que certains secteurs n'aient pas &eacute;t&eacute; visit&eacute;s (Limagne Sud, Nord Bois Noirs,...). Les exploitants des zones &laquo;potentiellement&nbsp;qualifi&eacute;es&nbsp;&raquo; en calamit&eacute;s auront d'autres d&eacute;marches &agrave; entamer, pour b&eacute;n&eacute;ficier d'aides de l'&Eacute;tat. Mais le mode de calcul des pertes fourrag&egrave;res est complexe et ne refl&egrave;te pas la r&eacute;alit&eacute; car il est th&eacute;orique et principalement bas&eacute; sur la premi&egrave;re r&eacute;colte de printemps, alors que.... de fait, les exploitations cultivant du ma&iuml;s fourrager sont rarement b&eacute;n&eacute;ficiaires. De m&ecirc;me pour les exploitations de polyculture-&eacute;levage ou celles d&eacute;tenant des ateliers hors sol, car la baisse de chiffre d'affaires global n'atteint pas le seuil de d&eacute;clenchement. Quelle incoh&eacute;rence lorsque l'exploitation est en phase d'installation ou de d&eacute;veloppement ! Difficile alors d'entendre que d'un c&ocirc;t&eacute; &agrave; l'autre de la cl&ocirc;ture, on est dans le dispositif ou non&nbsp;! Et n'oublions pas que les autres productions v&eacute;g&eacute;tales ont aussi &eacute;t&eacute; largement touch&eacute;es par cette s&eacute;cheresse.&nbsp; Quelles autres solutions la profession peut-elle avoir ?&nbsp;&Agrave; notre &eacute;chelle, nous avons entam&eacute; des d&eacute;marches pour des r&eacute;ductions fiscales sur la taxe du foncier non b&acirc;ti. Ce n'est pas la panac&eacute;e, mais c'est toujours quelques euros qui reviennent dans les cours de fermes. Le minist&egrave;re a aussi annonc&eacute; des avances des paiements PAC &agrave; hauteur de 70 % en octobre. C'est une fa&ccedil;on de faire de la tr&eacute;sorerie pour des achats mais cela ne constitue pas une mesure exceptionnelle&nbsp;! Cette ann&eacute;e est vraiment particuli&egrave;re, la r&eacute;alit&eacute; c'est que nous allons tout droit vers un affouragement des animaux pour une dur&eacute;e de plus de 8 mois sur l'ann&eacute;e&nbsp;: presque deux hivers&nbsp;!! Pire, cette situation est malheureusement de plus en plus fr&eacute;quente. Tout le cheptel fran&ccedil;ais ne pourra pas &ecirc;tre aliment&eacute; cet hiver&nbsp;! La flamb&eacute;e des cours des fourrages et de la paille est telle que bon nombre d'agriculteurs baissent les bras et font le choix de la d&eacute;capitalisation. Au-del&agrave; des dispositifs calamit&eacute;s inadapt&eacute;s, il faut que l'&eacute;tat prenne rapidement conscience de&nbsp; l'ampleur de la situation pour accompagner de mani&egrave;re &eacute;quitable&nbsp; les exploitants aujourd'hui sans solutions&nbsp;: d'autres l'ont fait. En Allemagne 340 millions d'euros ont &eacute;t&eacute; d&eacute;bloqu&eacute;s par le minist&egrave;re. Nous demandons &agrave; l'administration d'activer tous les leviers dont elle dispose et ne pas se d&eacute;filer.&nbsp; &Agrave; l'avenir, d'autres dispositifs sont-ils attendus ?&nbsp;Bien &eacute;videmment, nous exigeons de l'&Eacute;tat et de l'Europe des m&eacute;canismes efficaces pour g&eacute;rer ces risques auxquels nous allons &ecirc;tre plus souvent expos&eacute;s. Nous demandons depuis plusieurs ann&eacute;es d&eacute;j&agrave;, des outils fiscaux, mais aussi d'autres m&eacute;canismes de d&eacute;clenchement des indemnisations calamit&eacute;s plus en phase avec nos exploitations actuelles. Dans notre projet pour les &eacute;lections Chambre d'Agriculture, nous faisons de la gestion de l'eau une des priorit&eacute;s, aussi bien dans les am&eacute;nagements que dans les gestions de volumes, pour l'irrigation et l'abreuvement des cheptels. C'est avant tout une question de volont&eacute; et surtout de bon sens&nbsp;!&nbsp;Propos recueillis par Adeline Javion


David Chauve, Président de la FNSEA 63


“L’État doit mesurer l’ampleur de la situation en urgence !!”

Pour la premi&egrave;re fois depuis 2015, la marge brute en poulet de chair label baisse au 1er trimestre 2018. Ce recul fait suite &agrave; une hausse continue entre 2015 et 2018 de 33 %. Elle est en effet pass&eacute;e de 26,5 &euro;/m2 d&eacute;but 2015 &agrave; 35,3 &euro;/m2 fin 2017. La baisse persistante des prix de vente (-15 % entre 2015 et 2018) aura fini par impacter la marge brute des exploitations. L'am&eacute;lioration des r&eacute;sultats techniques n'a pas suffi pour amortir cette baisse. L'indice de consommation a diminu&eacute; de 3 % sur les deux derni&egrave;res ann&eacute;es tandis que le nombre de poulets vendus par m2 a augment&eacute; de 8 %.<h2>+ 24 % de surface en b&acirc;timents</h2>La fili&egrave;re poulet de chair label conna&icirc;t un fort d&eacute;veloppement depuis quelques ann&eacute;es. Les surfaces en b&acirc;timent pour ce type de production ont augment&eacute; de 24 % entre 2016 et 2018. Des producteurs se reconvertissent &eacute;galement. Cet essor est en grande partie une r&eacute;ponse aux attentes soci&eacute;tales des consommateurs, en recherche de signes de qualit&eacute;. Ils se tournent de plus en plus vers des productions sous label (Lou&eacute;, Janz&eacute;, Mayenne, Ancenis, Challans, Normandie, P&eacute;rigord).<h2>Baisse de la consommation</h2>Malgr&eacute; des ann&eacute;es positives, la consommation de poulets sous labels est aujourd'hui en baisse&nbsp;: sur le premier semestre 2018, nous assistons &agrave; une chute de 9,5 % de l'achat des m&eacute;nages par rapport &agrave; la campagne pr&eacute;c&eacute;dente. Pour contrer cette diminution, la fili&egrave;re volaille de chair souhaite d&eacute;velopper les signes de qualit&eacute; et apporter de nouvelles offres, notamment en label rouge et en agriculture biologique. Cette volont&eacute; fait suite au constat des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation et de la demande des consommateurs. L'objectif de la fili&egrave;re est d'augmenter ses parts de march&eacute; dans la restauration hors domicile. Plus globalement, les producteurs de poulets label sont encourag&eacute;s &agrave; augmenter leur production et l'accent est mis sur le d&eacute;veloppement du march&eacute; en poulet entier. Sans oublier, l&agrave; aussi, la restauration hors domicile gr&acirc;ce aux poulets d&eacute;coup&eacute;s, voire &eacute;labor&eacute;s.<h2>Comparaison des r&eacute;sultats technico-&eacute;conomiques entre les campagnes 2016/2017 et 2017/2018</h2><table><tbody><tr><td></td><td>2016/2017</td><td>2017/2018</td><td>&Eacute;volution</td></tr><tr><td>Surface en b&acirc;timents</td><td>680</td><td>844</td><td>+ 24 %</td></tr><tr><td>Indice de consommation</td><td>3.18</td><td>3.07</td><td>- 3 %</td></tr><tr><td>Poids d'un poulet</td><td>2.26</td><td>2.26</td><td>-</td></tr><tr><td>Poids des poulets/m&sup2;</td><td>78.36</td><td>79.21</td><td>+ 1 %</td></tr><tr><td>Nombre de poulets vendus /m&sup2;</td><td>33.9</td><td>36.7</td><td>+ 8 %</td></tr><tr><td>Prix de vente du poulet</td><td>3.99</td><td>3.56</td><td>- 10 %</td></tr><tr><td>MB / m&sup2;</td><td>37.50</td><td>35.09</td><td>- 6 %</td></tr></tbody></table>Source &Eacute;tudes de groupe Cogedis


Malgré des critères de production stables, la baisse du prix moyen du poulet entraîne aujourd’hui une diminution de la marge brute en volailles de chair label.


Conjoncture défavorable pour le poulet de chair label

Vous accueillez de nouveau sur le site de l'Inra &agrave; Marcenat la journ&eacute;e "L'herbe de nos montagnes" en partenariat avec le CRDA des Monts du Cantal et la Chambre d'agriculture.&#8200;Avez-vous le sentiment que le regard des &eacute;leveurs a chang&eacute; ces derni&egrave;res ann&eacute;es sur cette ressource ?Pascal d'Hour, directeur de l'unit&eacute; exp&eacute;rimentale des Monts d'Auvergne (qui regroupe les sites Inra de Laqueuille, Orcival et Marcenat) : "La premi&egrave;re Journ&eacute;e de l'herbe remonte au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, dans le Puy-de-D&ocirc;me.&#8200;Marcenat a accueilli cette manifestation pour la premi&egrave;re fois en 2010&#8200;et depuis, la journ&eacute;e alterne tous les deux ans entre Cantal et Puy-de-D&ocirc;me.&#8200;S'agissant du regard des &eacute;leveurs, oui, globalement, la prairie fait aujourd'hui davantage partie de leurs pr&eacute;occupations. Ils prennent conscience que la prairie &ccedil;a se cultive, qu'elle m&eacute;rite autant d'attention qu'une culture annuelle. On ne laisse pas l'herbe pousser comme &ccedil;a, m&ecirc;me une prairie naturelle."Quel est l'int&eacute;r&ecirc;t d'une journ&eacute;e de ce type pour les &eacute;leveurs ?P. d'H.&#8200;: "Il s'agit de partager ce que la recherche sait au stade actuel sur les prairies mais aussi de recueillir les attentes, les pr&eacute;occupations de ces derniers pour faire &eacute;voluer nos travaux.&#8200;Les &eacute;leveurs disposeront, via les ateliers, d'un certain nombre d'interlocuteurs de la recherche, d'ing&eacute;nieurs et techniciens du d&eacute;veloppement pour r&eacute;pondre &agrave; leurs interrogations autour de la gestion de l'herbe. Ils pourront aussi comprendre comment s'&eacute;labore un programme de recherches &agrave; partir de questions tr&egrave;s concr&egrave;tes, pratiques."Justement, quels sont les travaux qui ont &eacute;t&eacute; inspir&eacute;s des &eacute;ditions pr&eacute;c&eacute;dentes ?P. d'H.&#8200;: "Toute une s&eacute;rie de projets Casdar(1) ont &eacute;t&eacute; construits autour de la prairie, des prairies permanentes et notamment des prairies AOP, dont certains ont &eacute;t&eacute; formalis&eacute;s suite &agrave; ces &eacute;changes entre &eacute;leveurs, ing&eacute;nieurs du d&eacute;veloppement et chercheurs. C'est le cas des travaux men&eacute;s autour de la typologie des prairies AOP, class&eacute;es en fonction des services qu'elles peuvent rendre. D'autres projets ont fait suite &agrave; des discussions lors des pr&eacute;c&eacute;dentes Journ&eacute;es de l'herbe."A-t-on fait le tour aujourd'hui de la question ?&#8200;Reste-t-il des zones d'ombre sur les prairies ?P. d'H.&#8200;: "On continue d'en apprendre tous les jours sur l'herbe ! Par exemple, m&ecirc;me si son r&ocirc;le dans le stockage du CO2 est connu, on commence &agrave; pr&eacute;ciser davantage les m&eacute;canismes &agrave; l'&oelig;uvre et les facteurs qui peuvent influencer cette captation de carbone.&#8200; L'Unit&eacute; de recherche sur l'&eacute;cosyst&egrave;me prairial (Urep) que dirige Pascal Carrere sur le site Inra de Drou&euml;l travaille ainsi &agrave; fournir des &eacute;l&eacute;ments de compr&eacute;hension et des indicateurs du fonctionnement de l'&eacute;cosyst&egrave;me prairial dans un environnement changeant et incertain, notamment via l'&eacute;tude des cycles carbone et azote en prairie dans un contexte de changement climatique et de productions agricoles durables (peu de fertilisation et de lessivage de nitrates, &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre faibles, maintien ou augmentation du carbone du sol). De m&ecirc;me, des interrogations demeurent sur la valeur alimentaire des prairies notamment permanentes, sur comment faire &eacute;voluer la gestion de la prairie pour une flore plus diverse, propice &agrave; la qualit&eacute; des productions..."Pour l'heure, le changement climatique et les injonctions soci&eacute;tales sont plus subies qu'anticip&eacute;es par le monde de l'&eacute;levage, comment cette journ&eacute;e peut-elle contribuer &agrave; donner des cl&eacute;s aux agriculteurs ?P. d'H.&#8200;: "Via les ateliers interactifs (lire ci-contre), des t&eacute;moignages d'&eacute;leveurs qui ont fait &eacute;voluer leurs pratiques ou s'interrogent pour le faire, via l'intervention de Marie Tissot du Sidam sur les enseignements du projet AP3C(2), qui, outre le constat des &eacute;volutions climatiques, donnera des rep&egrave;res sur les scenarii envisag&eacute;s pour l'agriculture du Massif central et les &eacute;volutions techniques &agrave; pr&eacute;voir. Pascal Carrere d&eacute;veloppera lui les pistes d'adaptations possibles vues de la recherche, avec les notions de compl&eacute;mentarit&eacute;, diversit&eacute; des prairies."(1) Compte d'affectation sp&eacute;ciale d&eacute;veloppement agricole et rural.(2) Adaptations des pratiques culturales au changement climatique.


Adapter les pratiques de gestion de l’herbe aux évolutions climatiques, aux attentes sociétales... : thème de la journée organisée le 27 septembre à Marcenat par la Chambre d’agriculture et l’Inra.


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