
Finalement il est venu. Mardi soir, la FNSEA a accueilli sur son stand le ministre de la Transition écologique et solidaire. Nicolas Hulot a salué l’initiative et le contenu du Contrat de solutions, qui recense 292 actions pour diminuer les usages, les risques et les impacts des produits phyto, pour toutes les productions et dans tous les territoires. Le syndicat et les 35 organismes agricoles associés (Acta, Axema, Chambres d’agriculture, Inra, Vivea...), attendent la signature de l’État au bas du Contrat d’ici à la fin juin et qu’il flèche ainsi une partie des 5 milliards du Grand plan d’investissement. Outre les ministères de l’Agriculture, de la Transition écologique ou encore de la santé, les organisations agricoles attendent également, au bas du Contrat de solutions, la signature de représentants de la société civile.


Nicolas Hulot : " bravo au Contrat de solutions "

L'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'agriculture et l'environnement (IRSTEA) et l'Institut fran&ccedil;ais de la vigne et du vin (IFV) ont d&eacute;cid&eacute; d'en finir avec l'empirisme qui caract&eacute;rise encore un peu trop souvent les applications phytosanitaires au vignoble. La faute &agrave; qui&nbsp;? A la vigne, aux constructeurs et aux viticulteurs. A la vigne qui change d'apparat d'un mois sur l'autre voire d'une parcelle &agrave; l'autre et qui ne facilite pas le ciblage de la v&eacute;g&eacute;tation. &nbsp;Aux constructeurs, dont les bureaux d'&eacute;tudes s'av&egrave;rent impuissants face &agrave; l'&eacute;quation efficacit&eacute; / haut d&eacute;bit de chantier&nbsp;/ mini prix. La faute enfin aux viticulteurs qui ne se r&eacute;solvent pas &agrave; faire au moins une concession sur le d&eacute;bit sinon sur le prix &agrave; payer pour acc&eacute;der &agrave; plus de pr&eacute;cision. R&eacute;sultat&nbsp;? La qualit&eacute; d'application laisse globalement &agrave; d&eacute;sirer. Gr&acirc;ce &agrave; des exp&eacute;rimentations sur la vigne artificielle EvaSprayViti, l'IFV et IRSTEA ont pu constater des &eacute;carts de d&eacute;p&ocirc;ts de produit de 1 &agrave; 9 sur feuilles. Dit autrement, selon le type de pulv&eacute;risateur utilis&eacute;, 20 &agrave; 70 % des volumes appliqu&eacute;s peuvent manquer leur cible, en &eacute;chouant dans l'atmosph&egrave;re sinon dans le sol. Paradoxalement, l'efficacit&eacute; de protection du vignoble est malgr&eacute; tout globalement satisfaisante. Moralit&eacute;&nbsp;: il suffirait de gagner en pr&eacute;cision pour r&eacute;pondre aux injonctions gouvernementales et soci&eacute;tales visant &agrave; r&eacute;duire drastiquement l'usage de produits phytopharmaceutiques, la vigne &eacute;tant l'une des esp&egrave;ces les plus consommatrices. Le tout en confortant l'efficacit&eacute; et en r&eacute;alisant en prime des &eacute;conomies substantielles sur l'achat de produits.<h2>Un outil d'aide &agrave; la pr&eacute;cision</h2>La pr&eacute;cision, c'est l'angle d'attaque d'IRSTEA et de l'IFV pour r&eacute;duire les doses. Et c'est possible avec les mat&eacute;riels en parc. Encore faut-il que les viticulteurs puissent disposer d'un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision qui soit &agrave; la fois simple, convivial, fiable et repr&eacute;sentatif de leurs conditions d'application (mat&eacute;riel, mode de conduite, stade v&eacute;g&eacute;tatif). C'est tout l'objet de PulvEco, une application mobile et un site internet ouvrant la voie &agrave; l'ajustement des doses en fonction de la performance du pulv&eacute;risateur, des modalit&eacute;s d'utilisation (type de buse, nombre de rangs trait&eacute;s) et du stade de la vigne. Pour la mettre au point, l'IFV et IRSTEA se sont appuy&eacute;s sur une base de donn&eacute;es issus de plus de 520 tests r&eacute;alis&eacute;s sur le banc d'essai EvaSprayViti, un v&eacute;ritable scanner passant au crible les performances des pulv&eacute;risateurs viticoles. L'application, en cours de d&eacute;veloppement devrait &ecirc;tre op&eacute;rationnelle pour la saison 2019. C'est le m&ecirc;me banc d'essai qui est mobilis&eacute; pour &eacute;tablir une labellisation des pulv&eacute;risateurs viticoles, laquelle devrait elle aussi &ecirc;tre effective en 2019. Si PulvEco se veut un outil d'aide &agrave; la pr&eacute;cision en cours de chantier, la labellisation constituera pour les viticulteurs un crit&egrave;re de choix de nouveau pulv&eacute;risateur aussi objectif qu'in&eacute;dit. Autre objectif&nbsp;: guider les politiques publiques en mati&egrave;re d'aides aux investissements (Pcae, Cepp...).<h2>Picore, tableau de bord embarqu&eacute;</h2>PulvEco n'est pas le premier outil d'aide &agrave; l'optimisation des applications mis au point par ces deux instituts. L'an pass&eacute;, l'IRSTEA a d&eacute;marr&eacute; la commercialisation de Picore par l'entremise de la soci&eacute;t&eacute; Sika. Le boitier Picore est constitu&eacute; d'autant de d&eacute;bitm&egrave;tres que de sorties de pulv&eacute;risation, d'un capteur de pression et d'une antenne GPS &agrave; signal gratuit (Egnos). Les informations sont transmises par Wifi sur le smartphone du chauffeur en cabine. Outre les informations de d&eacute;bit, de vitesse, de pression, le chauffeur visualise sur son &eacute;cran chaque rang trait&eacute;, imag&eacute; par un code couleur&nbsp;: vert pour la bonne dose, rouge pour un sur-dosage, bleu pour un sous-dosage et gris pour indiquer une coupure de pulv&eacute;risation, en bout de rang par exemple. Picore permet par exemple de r&eacute;v&eacute;ler l'impr&eacute;cision d'un manom&egrave;tre ou encore le bouchage d'une buse, ce que ne fait pas un DPAE. Le boitier sert aussi la tra&ccedil;abilit&eacute;. Il en co&ucirc;te environ 2500 euros et peut se greffer sur tout pulv&eacute;risateur en parc, moyennant une &agrave; deux heures de main d'&oelig;uvre.


Développée par l'IFV et IRSTEA, l'appli permettra d'adapter la dose aux performances pulvérisateur et au stade végétatif de la vigne. Un outil pour gagner en précision, donc en réduction de dose.


PulvEco, une appli pour optimiser les doses en vigne 


En novembre dernier, le gouvernement a mis en place une cellule d’expertise interministérielle sur la ressource en eau. Ses conclusions sont attendues en mai. Question : la profession agricole parle-t-elle d’une seule et unique voix en matière de gestion de l’eau et d’irrigation ?


[Les débats de Pleinchamp] Irrigation : stop ou encore plus?


En lieu et place de Nicolas Hulot, c'est Brune Poirson, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, qui a arpenté les allées de la 55ème édition du Salon de l'agriculture. Elle a voulu adresser un message positif aux agriculteurs.


Brune Poirson : "les agriculteurs font partie intrinsèque de l'identité de la France"

"On a &eacute;valu&eacute; &agrave; 7 millions d'euros l'ensemble des d&eacute;g&acirc;ts", a indiqu&eacute; mardi &agrave; l'AFP un porte-parole de Vinci Autoroutes, confirmant une information du journal r&eacute;gional La D&eacute;p&ecirc;che. "Il y a eu des manifestations sur quasiment dix axes autoroutiers, donc &ccedil;a a &eacute;t&eacute; consid&eacute;rable", notamment sur les autoroutes A10, A20, A61, A62 et A68, a-t-il ajout&eacute;,Au total, 14 d&eacute;partements ont &eacute;t&eacute; concern&eacute;s. Les infrastructures ont subi des d&eacute;gradations, du fait notamment d'incendies. "Sur l'A61 qui relie Toulouse &agrave; Narbonne, on a &eacute;t&eacute; oblig&eacute; de refaire l'autoroute sur 1.400 m&egrave;tres carr&eacute;s", a pr&eacute;cis&eacute; le porte-parole. Vinci Autoroutes a &eacute;galement d&ucirc; g&eacute;rer "plusieurs centaines de tonnes" de d&eacute;chets. D&eacute;pos&eacute;s sur les voiries du r&eacute;seau, ces d&eacute;chets doivent partir dans des fili&egrave;res sp&eacute;cialis&eacute;es.A la mi-f&eacute;vrier, les agriculteurs ont manifest&eacute; pendant plusieurs jours pour exprimer leur inqui&eacute;tude vis-&agrave;-vis des n&eacute;gociations commerciales men&eacute;es avec les quatre pays du Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay, Paraguay) et &agrave; la refonte de la carte des zones d&eacute;favoris&eacute;es qui risque de priver certains d'entre eux d'indemnit&eacute;s. Des manifestations ont eu lieu dans toute la France. Particuli&egrave;rement suivies dans l'ouest du pays, elles se sont traduites par de nombreux blocages routiers.


Le groupe français de BTP et de concessions Vinci a estimé à 7 millions d'euros le montant des dégâts occasionnés sur l'ensemble de ses réseaux par les dernières manifestations des agriculteurs.


Manifestation d'agriculteurs: 7 millions d'euros de dégâts pour Vinci Autoroutes


Bougies, chaufferettes, bruleurs à propane, fils chauffants, tour à vent, asperseur, hélicoptère : l’arsenal de moyens de lutte antigel ne cesse de s’étoffer. Mais il en manquait un : le drone. Toujours plus utilitaire, le drone s’est trouvé une nouvelle fonction sous la houlette de Gérard Strumpler, producteur de fruits rouges et de plantes médicinales à Neuvic (Corrèze). Il a mis au point un drone capable de déjouer les épisodes de gel printanier.Gel radiatif et advectifLe drone est doublement efficace. Face au risque de gel radiatif, le drone fait office de ventilateur et permet de remplacer la couche d’air froid au contact de la culture par la couche d’air supérieure et plus chaude. La particularité du drone Protégel est d’embarquer des brûleurs, capable de déjouer le gel advectif causé par un front froid. La commercialisation du drone est attendue pour 2019. Protégel a remporté le 2ème Prix du concours Agreen Startup organisé par les Chambres d’agricultures, valorisant les innovations numériques appliquées à l’agriculture.


[SIA2018] Protégel, le drone qui n’a pas froid aux ailes

L'augmentation des contraintes &eacute;conomiques et environnementales rend la gestion de l'&eacute;levage porcin complexe. L'atelier d'engraissement est au centre de ces pr&eacute;occupations car il contribue &agrave; 70&nbsp;% de l'excr&eacute;tion de phosphore et d'azote de l'&eacute;levage et concentre la majeure partie des charges alimentaires, et donc du co&ucirc;t de revient de l'&eacute;levage. Les &eacute;leveurs ont besoin d'outils pour appr&eacute;cier l'impact global de leur atelier, et &ecirc;tre guid&eacute;s dans son pilotage technico-&eacute;conomique et environnemental..MOGADOR est un outil d'aide &agrave; la d&eacute;cision qui prend en compte la variabilit&eacute; des performances individuelles des porcs, en interaction avec les pratiques de l'&eacute;levage (conduite, alimentation) et sa structure.&nbsp;Il fournit des indicateurs technico-&eacute;conomiques comme le poids d'abattage, l'indice de consommation ou la marge sur co&ucirc;t alimentaire, et les impacts environnementaux calcul&eacute;s par Analyse du Cycle de Vie. Il permet d'&eacute;valuer&nbsp;l'incidence des pratiques d'&eacute;levage sur le r&eacute;sultat &eacute;conomique et environnemental de l'atelier porcin.Pour concilier facilit&eacute; d'usage et pr&eacute;cision de l'analyse, deux niveaux de valorisation du mod&egrave;le sont propos&eacute;s&nbsp;:<ul><li>MOGADOR version consultation&nbsp;:&nbsp;Une biblioth&egrave;que de simulations r&eacute;alis&eacute;es &agrave; l'aide du mod&egrave;le de l'atelier d'engraissement est accessible. En s&eacute;lectionnant le jeu de simulations le plus proche de la situation d'un &eacute;levage donn&eacute;, l'outil permet de fournir un premier niveau de r&eacute;sultats.&nbsp;Exemple&nbsp;d'un atelier dont les caract&eacute;ristiques sont les suivantes&nbsp;: 6 salles d'engraissement de 40 cases de 12 places, accueillant un lot de porcs de poids moyen 32kg tous les 21 jours. Les porcs sont rationn&eacute;s et abattus selon un poids objectif de 116,4 kg vif. Comparaison de s&eacute;quences alimentaires&nbsp;:&nbsp;Le scenario correspondant &agrave; une alimentation Biphase (avec teneur en lysine de l'aliment = 100% des besoins des porcs), apporte la meilleure marge par porc et le plus faible impact environnemental par kg de porc produit. A l'inverse, la distribution d'un aliment unique induit la plus faible marge et les plus forts impacts environnementaux. Lorsqu'on s'int&eacute;resse &agrave; des aliments dont la teneur en lysine repr&eacute;sente 110% des besoins des porcs, les scenarios avec s&eacute;quence multiphase sont plus int&eacute;ressants que ceux en Biphase, avec des indicateurs &eacute;conomiques plus &eacute;lev&eacute;s et des impacts environnementaux plus faibles.&nbsp; &nbsp;</li><li>MOGADOR version expert&nbsp;:&nbsp;L'analyse r&eacute;alis&eacute;e &agrave; partir de l'outil de consultation pourra ensuite &ecirc;tre affin&eacute;e par le conseiller en utilisant l'outil expert, en cours de d&eacute;veloppement. Il permet d'actionner directement le mod&egrave;le de l'atelier d'engraissement, et int&egrave;gre une proc&eacute;dure de calibration, n&eacute;cessaire pour s'approcher le plus possible de la r&eacute;alit&eacute; de la situation de l'&eacute;levage. Le simulateur MOGADOR teste les effets des pratiques d'&eacute;levage et des caract&eacute;ristiques de l'atelier sur les indicateurs techniques, &eacute;conomiques et environnementaux et &eacute;value les possibilit&eacute;s d'am&eacute;lioration des performances de l'&eacute;levage. Il constitue&nbsp;un atout pour l'expertise et le conseil en &eacute;levage.</li></ul>D&egrave;s 2018, l'outil MOGADOR dans sa version consultation sera disponible, avec les r&eacute;sultats de plus de 1 440 simulations &nbsp;mises &agrave; la disposition des &eacute;leveurs et de leurs conseillers pour l'aide &agrave; la d&eacute;cision via le site internet de l'IFIP.Contact&nbsp;: alexia.aubry@ifip.asso.fr&nbsp;


Cet outil permet de tester l’effet de pratiques, structures d’élevage et potentiels des animaux, sur les performances technico-économiques et environnementales de l’atelier d’engraissement porcin .


MOGADOR : un outil d’aide à la décision pour évaluer les effets des pratiques d’élevage sur les performances en engraissement

&laquo;&nbsp;Nous sommes quasiment &agrave; la fin f&eacute;vrier. L'esprit des &Eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux devait souffler sur les n&eacute;gociations commerciales, mais vous avez vu le vent glacial&nbsp;?&nbsp;&raquo;&nbsp;lance Michel Prugue, le pr&eacute;sident de Coop de France, lors du salon de l'agriculture. Les n&eacute;gociations commerciales annuelles sont sur le point de s'achever en laissant un go&ucirc;t amer &agrave; l'organisation repr&eacute;sentative des coop&eacute;ratives agricoles.Coop de France avait d&eacute;j&agrave; tir&eacute; la sonnette d'alarme mi-d&eacute;cembre, alors que les n&eacute;gociations commen&ccedil;aient &agrave; peine. Malgr&eacute; la signature d'une charte appelant tous les acteurs &agrave; r&eacute;aliser &laquo;&nbsp;des achats &eacute;thiques et responsables&nbsp;&raquo;, les coop&eacute;ratives estimaient que les comportements n'avaient pas &eacute;volu&eacute;. Entre temps,&nbsp;les ministres de l'Agriculture et de l'&Eacute;conomie avaient r&eacute;uni les transformateurs et les distributeurs pour rappeler fermement les&nbsp;&laquo;&nbsp;bonnes pratiques&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo;&nbsp;Demande de baisse majoritaire&nbsp;&raquo;</h2>&Agrave; en croire Coop de France, cela n'a pas suffi &agrave; apaiser les n&eacute;gociations. &laquo;&nbsp;Rien n'a chang&eacute;. Nos adh&eacute;rents nous expliquent, que dans un certain nombre de cas, cela s'est aggrav&eacute;. (...) C'est une demande de baisse majoritaire qui a &eacute;t&eacute; faite aupr&egrave;s de nos entreprises&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Michel Prugue. Ces derni&egrave;res semaines, il observe m&ecirc;me que &laquo;&nbsp;tout le monde s'est recroquevill&eacute; et en particulier nos clients&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp; Il y a une volont&eacute; des fournisseurs de r&eacute;sister. Mais quand vous arrivez vers la fin, au dernier moment, il y a des acteurs qui c&egrave;dent sur les prix, en contrepartie ils r&eacute;cup&egrave;rent des volumes (...) C'est d&eacute;vastateur pour nos entreprises&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il. Coop de France constate par ailleurs &laquo;&nbsp;une explosion des promotions&nbsp;&raquo; ainsi qu'un durcissement des n&eacute;gociations sur l'aspect logistique.<h2>Un projet de loi et des interrogations</h2>Pour Coop de France, il est donc n&eacute;cessaire de poser un &laquo;&nbsp;cadre l&eacute;gislatif qui contraint &agrave; minima les acteurs &agrave; respecter des r&egrave;gles&nbsp;&raquo;, explique Michel Prugue. Telle est d'ailleurs l'ambition du projet de loi &laquo;&nbsp;pour l'&eacute;quilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable&nbsp;&raquo;.Dans ce texte l&eacute;gislatif, Coop de France souhaite n&eacute;anmoins &laquo;&nbsp;pr&eacute;server la relation sp&eacute;cifique&nbsp;&raquo; qui lie un agriculteur &agrave; sa coop&eacute;rative. &laquo;&nbsp;La coop&eacute;rative, c'est le prolongement de l'exploitation agricole, ce n'est pas son client&nbsp;&raquo;, rappelle Michel Prugue.&laquo;&nbsp;L'enfer est pav&eacute; de bonnes intentions&nbsp;&raquo;, poursuit Pascal Vin&eacute;, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de Coop de France. Ce dernier estime ainsi que l'id&eacute;e de la contractualisation invers&eacute;e, qui prend en compte les co&ucirc;ts de production, est &laquo;&nbsp;pleine de bons sentiments&nbsp;&raquo; mais qu'elle peut se r&eacute;v&eacute;ler &laquo;&nbsp;complexe &agrave; mettre en place&nbsp;&raquo;. &laquo; Un travail d'approfondissement technique doit &ecirc;tre fait sur le projet de loi&nbsp;&raquo;,&nbsp;&#65279;demande-t-il.&nbsp;Sur le m&ecirc;me sujet : co&ucirc;ts de production, finis les coups ?


Selon l’organisation représentative du monde coopératif agricole, les négociations se terminent sur des demandes de baisse des prix qui ne sont pas justifiées, malgré la signature d’une charte censée améliorer les relations commerciales. 


Coop de France : un « vent glacial » souffle sur les négociations commerciales

Pas moins de 106 vins de Loire-Atlantique ont &eacute;t&eacute; prim&eacute;s lors du concours g&eacute;n&eacute;ral des vins : dans les appellations gros plant, muscadet, muscadet coteaux de la Loire, muscadet cotes de grandlieu et muscadet s&egrave;vre et maine, ainsi que dans IGP&nbsp; Val de Loire ros&eacute; et blanc. Sur ces 106 m&eacute;dailles, 32 sont en or. (palmar&egrave;s &agrave; retrouver ci-dessous) 
A noter aussi, un vigneron de Loire-Atlantique, Daniel Baudrit, du Domaine du Vieux fr&ecirc;ne &agrave; Mouzillon,&nbsp; est l'un des 38 producteurs ayant re&ccedil;u cette ann&eacute;e un prix d'excellence du Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole. Ce prix d'excellence du Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole, dont le minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation et le Ceneca sont copropri&eacute;taires, r&eacute;compense depuis 18 ans les producteurs ayant obtenu les meilleurs r&eacute;sultats dans leur cat&eacute;gorie de produits ou de vins, lors des trois derni&egrave;res &eacute;ditions du Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole. Recevoir un Prix d'Excellence est un &laquo; graal &raquo; convoit&eacute; par tous les producteurs ! 
(en photo, tous les laur&eacute;ats du prix d'excellence 2018) 
 
 
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Obtenir une médaille lors du concours général agricole de Paris est toujours une belle réussite. Cette année, 106 vins de Loire-Atlantique sont médaillés et un vigneron obtient même le prix d'excellence.

Loire-Atlantique- Vins : 106 médailles et un prix d'excellence

Le plan Ecophyto et les formations pr&eacute;paratoires au Certiphyto ont permis &agrave; de nombreux agriculteurs de prendre conscience de la n&eacute;cessit&eacute; &eacute;conomique, sociale et environnementale, de limiter leur usage de produits phytosanitaires. Soucieux de prot&eacute;ger leurs plantes tout en pr&eacute;servant leur sant&eacute; et en s&eacute;curisant les autres, ils trouvent notamment en se formant, des solutions afin de modifier progressivement leurs pratiques. Alors que les premiers Certiphyto vont devoir &ecirc;tre renouvel&eacute;s en 2020, Philippe VIN&Ccedil;ON Directeur G&eacute;n&eacute;ral de l'Enseignement et de la Recherche du Minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation et Marianne DUTOIT, Pr&eacute;sidente de VIVEA, ont pr&eacute;sent&eacute; le 26 f&eacute;vrier 2018 au Salon de l'agriculture, la nouvelle disposition qui permettra aux agricultrices et aux agriculteurs de faire valoir leur participation &agrave; des actions de formation r&eacute;pondant aux objectifs du plan Ecophyto.&nbsp;Le premier bilan est positif, depuis 2010, plus de 350 000 agriculteurs ont obtenu leur Certiphyto. Pour concourir &agrave; la r&eacute;ussite de ce dispositif, des moyens importants ont &eacute;t&eacute; mobilis&eacute;s : 49 millions d'euros par VIVEA et 17 millions d'euros par les cr&eacute;dits issus de la redevance pour pollutions diffuses et du FEADER.Depuis le 1er octobre 2016, le dispositif r&eacute;nov&eacute; est d&eacute;ploy&eacute;. La r&eacute;novation a port&eacute; sur sa simplification pour l'usager.D&egrave;s 2020, 50 000 chefs d'exploitation agricole vont&nbsp;devoir renouveler leur Certiphyto. N&eacute;anmoins, depuis 2010, nombreux sont celles et ceux &agrave; avoir poursuivi la dynamique en suivant d'autres formations qui concourent &agrave;&nbsp;r&eacute;duire l'utilisation, les risques et les impacts&nbsp;des produits phytosanitaires. En effet, depuis 3 ans, plus d'un stagiaire sur trois, financ&eacute; par VIVEA, a suivi une formation sur la multiperformance ou l'agro&eacute;cologie. La profession agricole s'est donc mobilis&eacute;e pour que leur investissement en formation puisse &ecirc;tre valoris&eacute; et pris en compte.Ainsi, une disposition sp&eacute;cifique aux exploitants en entreprise non soumise &agrave; agr&eacute;ment, a &eacute;t&eacute; inscrite dans le plan Ecophyto, ce qui a permis &agrave; VIVEA de concevoir, en collaboration avec le Minist&egrave;re de l'agriculture, un cahier des charges intitul&eacute; &laquo; Formations labellis&eacute;es Ecophyto &raquo;. Le suivi de ces formations par les agriculteurs dans les 3 ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dant le renouvellement de leur certificat,&nbsp;compl&eacute;ment&eacute; d'un module court &agrave; distance, permettra le renouvellement du Certiphyto.Marianne Dutoit, pr&eacute;sidente de VIVEA :&nbsp;" &Agrave; c&ocirc;t&eacute; du mode de renouvellement classique qui consiste &agrave; participer &agrave; une formation d'une journ&eacute;e, la Profession agricole a souhait&eacute; que les agriculteurs qui ont suivi&nbsp;des formations labellis&eacute;es&nbsp;Ecophyto par VIVEA,&nbsp;puissent faire valoir les comp&eacute;tences qu'ils ont acquises pour&nbsp;r&eacute;duire l'utilisation, les risques et les impacts&nbsp;des produits phytosanitaires.&nbsp;Toujours volontaires pour avancer dans des trajectoires de progr&egrave;s et ainsi tenir compte des attentes de plus en plus fortes de la soci&eacute;t&eacute;, les chefs d'exploitation agricole sauront, j'en suis convaincue, se saisir de cette opportunit&eacute;, telle qu'inscrite dans le "Contrat de solutions" dans lequel VIVEA s'est engag&eacute; aux c&ocirc;t&eacute;s d'une trentaine d'organisations agricoles et de recherche "&nbsp;&nbsp;&nbsp;


Réduire l'utilisation, les risques et les impacts des produits phytosanitaires est un enjeu de société. 


Les formations labellisées Ecophyto par VIVEA, une opportunité pour renouveler son Certiphyto

Une petite centaine de manifestants ont parcouru diff&eacute;rents pavillons du salon au son du tambour, derri&egrave;re des affiches indiquant: "Ceta+Mercosur, en France les paysans cr&egrave;vent". "Les annonces du pr&eacute;sident Macron disant que que la France a une ligne rouge, nous, &ccedil;a ne nous rassure pas", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP le pr&eacute;sident du syndicat, Bernard Lannes.Alors qu'Emmanuel Macron a d&eacute;clar&eacute; jeudi dernier qu'il n'y aurait jamais de boeuf aux hormones import&eacute; en France, lors d'un discours devant 700 jeunes agriculteurs invit&eacute;s &agrave; l'Elys&eacute;e, M. Lannes a assur&eacute; que ce n'est pas la viande aux hormones qui l'inqui&egrave;te. Les pays avec lesquels nous n&eacute;gocions ces accords "sont capables de faire la m&ecirc;me qualit&eacute; de viande que nous. Une fois de plus, les paysans sont la variable d'ajustement", s'est indign&eacute; M. Lannes.Les pourparlers entre l'Union europ&eacute;enne (UE) et les pays du Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Paraguay, Uruguay) pour finaliser un accord de libre-&eacute;change, qui ont repris la semaine derni&egrave;re dans la capitale paraguayenne, Asuncion, s'y poursuivent cette semaine. Parmi les pays de l'UE, la France et l'Irlande sont les plus inqui&egrave;tes de potentielles r&eacute;percussions n&eacute;gatives de cet accord sur leur fili&egrave;re agricole, notamment en raison de l'importation de viande bovine en provenance du Mercosur.&nbsp;


La Coordination rurale a manifesté mardi contre les accords commerciaux internationaux qui font "crever les paysans" selon le deuxième syndicat agricole français, lors du salon de l'Agriculture Porte de Versailles à Paris.


Manifestation contre les accords commerciaux au salon de l'Agriculture


Depuis quelques années, le bien-être s’est invité dans les débats de société. Quiconque a un jour chaussé des bottes pour déambuler dans une stabulation, une salle de traite, une pâture ou encore une estive a pu mesurer à quel point le bien-être des bêtes mobilisait les éleveurs jour et nuit, toute l’année.


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