
<p><em>"Je ne suis plus ministre mais le braquage continue. Cela ne me laisse pas&nbsp;indiff&eacute;rent car je voudrais ici d&eacute;fendre ce que j'ai fait", &eacute;crit l'ancien&nbsp;ministre dans un billet de blog publi&eacute; mardi sur le site du Huffington post. Accus&eacute; d'avoir "laiss&eacute; en h&eacute;ritage une &eacute;norme ardoise de 853 millions&nbsp;d'euros"</em> dans un communiqu&eacute; de la FNSEA du 27 juillet, l'ancien ministre prend&nbsp;la plume pour <em>"d&eacute;fendre"</em> la politique agricole qu'il a men&eacute;e dans un minist&egrave;re&nbsp;o&ugrave; il est rest&eacute; -un record historique- pendant cinq ans. Pour financer les aides &agrave; l'installation des jeunes agriculteurs, soutenir&nbsp;l'agriculture de montagne et la bio (r&eacute;unies dans le <em>"pilier 2</em>" de la&nbsp;politique agricole commune charg&eacute;e du d&eacute;veloppement rural, NDR), l'actuel&nbsp;ministre Stephane Travert a r&eacute;cemment annonc&eacute; sa d&eacute;cision de puiser dans&nbsp;l'enveloppe annuelle de 7 milliards d'euros des aides europ&eacute;ennes directes &agrave;&nbsp;la production agricole (pilier 1 de la PAC).&nbsp;&nbsp; </p><p>Cette d&eacute;cision, attendue, n'a pas plu &agrave; la FNSEA, tr&egrave;s attach&eacute;e aux aides&nbsp;directes attribu&eacute;es en fonction des surfaces cultiv&eacute;es, qui b&eacute;n&eacute;ficient&nbsp;largement aux grandes exploitations c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res. Le syndicat accuse le gouvernement auquel appartenait M. Le Foll d'avoir&nbsp;cr&eacute;&eacute; une situation d'<em>"impasse"</em> et le nouveau gouvernement de ne "<em>pas" avoir&nbsp;"honor&eacute; la continuit&eacute;"</em> de l'engagement de l'Etat, en finan&ccedil;ant lui-m&ecirc;me les&nbsp;mesures li&eacute;es au d&eacute;veloppement rural. En clair, de ne pas avoir pris sur le&nbsp;budget national pour boucher le trou. Face &agrave; ces accusations, venant notamment du milieu des c&eacute;r&eacute;aliers, M. Le&nbsp;Foll souligne que "<em>la contrainte budg&eacute;taire p&egrave;se sur tout le monde". </em></p><p>Et il rappelle ses choix politiques qui ont &eacute;t&eacute; de <em>"r&eacute;duire, par une&nbsp;r&eacute;partion nouvelle des aides, l'&eacute;cart entre les deux grands secteurs que sont&nbsp;l'&eacute;levage et les productions v&eacute;g&eacute;tales, au profit de l'&eacute;levage, et entre les&nbsp;r&eacute;gions les moins favoris&eacute;es et les mieux favoris&eacute;es au profit des premi&egrave;res."</em> Selon lui, le bouclage du budget <em>"peut se faire et &eacute;tait pr&eacute;vu en&nbsp;sollicitant de mani&egrave;re mod&eacute;r&eacute;e le premier pilier, celui des aides &agrave; l'hectare&nbsp;qui repr&eacute;sente une enveloppe annuelle de plus de 7 milliards d'euros: Un point&nbsp;de pr&eacute;l&egrave;vement du premier pilier vers le second pilier ce sont 75 millions&nbsp;d'euros, soit 3 euros par hectare sur l'ensemble du pays" fait-il valoir. "Rien n'est donc impossible &agrave; qui veut bien regarder les choses en face&nbsp;sans pol&eacute;miques inutiles mais avec des choix clairs pour l'avenir des&nbsp;agriculteurs et de notre agriculture"</em> conclut-il.</p>



L'ancien ministre de l'Agriculture, Stephane Le Foll, a défendu mardi sa politique agricole menée sous le quinquennat Hollande, en réaction aux déclarations du premier syndicat du secteur, la FNSEA, qui l'accuse d'avoir laissé "une énorme ardoise".


 Agriculture: Stephane Le Foll se bat encore contre la FNSEA


<p>Depuis mercredi, <em>"environ 180 &eacute;levages de volailles ont &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;s &agrave; cause&nbsp;de la pr&eacute;sence suspect&eacute;e de fipronil",</em> constat&eacute;e lors de <em>"pr&eacute;l&egrave;vements&nbsp;d'&eacute;chantillons d'oeufs, d'excr&eacute;ments et de viande"</em>, a expliqu&eacute; la NVWA dans un&nbsp;communiqu&eacute;. L'insecticide, couramment utilis&eacute; dans les produits v&eacute;t&eacute;rinaires contre les&nbsp;puces, les acariens et les tiques, est interdit dans le traitement des animaux&nbsp;destin&eacute;s &agrave; la cha&icirc;ne alimentaire, tels que les poules. </p><p>La substance a &eacute;t&eacute; introduite dans des &eacute;levages qui avaient fait appel &agrave;&nbsp;l'entreprise n&eacute;erlandaise Chickfriend pour mener un traitement contre le pou&nbsp;rouge, un parasite tr&egrave;s n&eacute;faste pour les poules. <em>"Le nombre d'&eacute;levages touch&eacute;s est encore provisoire, l'analyse de 600&nbsp;&eacute;chantillons pr&eacute;lev&eacute;s &eacute;tant encore en cours"</em>, a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP une&nbsp;porte-parole de la NWVA. En grandes quantit&eacute;s, le fipronil, consid&eacute;r&eacute; comme <em>"mod&eacute;r&eacute;ment toxique"</em>&nbsp;pour l'homme par l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS), est dangeureux&nbsp;pour les reins, le foie et la thyro&iuml;de, selon la NVWA. <em>"Les &eacute;leveurs concern&eacute;s doivent faire d&eacute;truire tous les oeufs par une&nbsp;entreprise sp&eacute;cialis&eacute;e et soumettre &agrave; la NWVA un plan pour &eacute;vacuer le fumier&nbsp;afin de pr&eacute;server l'environnement"</em>, a poursuivi la porte-parole.&nbsp;&nbsp; </p><h2>Jeter</h2><p>Les poules contamin&eacute;es le restent pendant six &agrave; huit semaines. Lundi soir, la NWVA avait mis en garde les consommateurs ayant achet&eacute; des&nbsp;oeufs avec le code X-EN-40155XX, dans lesquels <em>"le taux de fipronil est si&nbsp;&eacute;lev&eacute; que leur consommation repr&eacute;sente un grave danger pour la sant&eacute; publique"</em>. La NWVA, qui supervisait la suppression des rayons encore en cours mardi de&nbsp;ces oeufs contamin&eacute;s, a conseill&eacute; &agrave; ceux qui les ont achet&eacute;s <em>"de ne pas les&nbsp;manger et de les jeter"</em>. Les &eacute;leveurs concern&eacute;s, qui devraient faire face &agrave; de lourdes pertes&nbsp;financi&egrave;res, s'estimaient "dup&eacute;s" par l'entreprise Chickfriend, qu'ils&nbsp;tiennent pour responsable. </p><p>Elle aurait <em>"m&eacute;lang&eacute; la substance illicite &agrave; un produit licite pour gonfler&nbsp;son efficacit&eacute;"</em>, selon Erik Hubers de l'organisation agricole et horticole&nbsp;n&eacute;erlandaise, cit&eacute; par la radio-t&eacute;l&eacute;vision publique NOS. Chickfriend restait injoignable mardi, la messagerie t&eacute;l&eacute;phonique indiquant&nbsp;une fermeture pour <em>"des raisons professionnelles"</em>. Entre-temps, le commerce a fait son chemin : en Allemagne, pr&egrave;s d'un&nbsp;million d'oeufs contamin&eacute;s ont d&ucirc; &ecirc;tre rappel&eacute;s dans un point de distribution&nbsp;frontalier avec les Pays-Bas, selon la NWVA.</p>



Une substance toxique a été détectée dans des centaines de milliers d'oeufs vendus à la consommation par de nombreux élevages de volailles aux Pays-Bas, a indiqué mardi l'organisme néerlandais chargé de la sécurité alimentaire et sanitaire NVWA.


Pays-Bas: des centaines de milliers d'oeufs contaminés par un insecticide


<h2>Quelles sont les sp&eacute;cificit&eacute;s agricoles du Nord-Pas de Calais ? </h2><p style="text-align:justify;">L'agriculture du Nord-Pas de Calais est tr&egrave;s vari&eacute;e. Le mod&egrave;le qui pr&eacute;domine est la polyculture. Toutes les fili&egrave;res sont pr&eacute;sentes, de l'&eacute;levage aux c&eacute;r&eacute;ales en passant par le mara&icirc;chage. Le mod&egrave;le pr&eacute;dominant est celui des fermes de type familial. La transmission des exploitations se fait de p&egrave;re en fils, de g&eacute;n&eacute;ration en g&eacute;n&eacute;ration. Il y a aussi des hors cadres familiaux, mais le prix du foncier est tellement &eacute;lev&eacute; qu'il est difficile de trouver des terres. Nous sommes tr&egrave;s fiers lorsque des nouveaux install&eacute;s nous rejoignent. Nous avons la chance d'avoir des d&eacute;partements riches de secteurs tr&egrave;s vari&eacute;s du sud au nord. La SAU des exploitations est en moyenne de 100 ha.</p><h2>Combien y a-t-il de nouveaux install&eacute;s chaque ann&eacute;e ? </h2><p style="text-align:justify;">Chaque ann&eacute;e, il y a entre 250 et 300 nouveaux install&eacute;s. 54 % de ces jeunes ont choisi une installation aid&eacute;e. La majorit&eacute; privil&eacute;gie la fili&egrave;re laiti&egrave;re ou l'installation en polyculture-&eacute;levage. De plus, les deux tiers d'entre eux optent pour l'installation sous forme soci&eacute;taire.&nbsp;</p><p>La majorit&eacute; des nouveaux install&eacute;s privil&eacute;gie la fili&egrave;re laiti&egrave;re ou l'installation en polyculture-&eacute;levage.&nbsp;</p><p>Voir les articles :&nbsp;</p><h2>Combien y a-t-il d'adh&eacute;rents JA dans le d&eacute;partement ? </h2><p>Notre structure JA est unique puisqu'elle est intersyndicale. Nous sommes compos&eacute;s du d&eacute;partement du Nord et du Pas-de-Calais. Nous sommes environ 600 adh&eacute;rents.</p><h6>Quelles sont vos actions phares pour favoriser le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations ?</h6><p>La structure organise au moins une fois par an une journ&eacute;e installation-transmission afin que des jeunes rencontrent les futurs c&eacute;dants. Nous organisons &eacute;galement un forum &agrave; l'installation des m&eacute;tiers de l'agriculture et nous faisons des interventions dans des lyc&eacute;es agricoles du d&eacute;partement. Concernant la communication grand public, nous utilisons des &eacute;v&eacute;nements comme les f&ecirc;tes de labour.</p><p>&nbsp;</p><h2>Quelques chiffres - l'agriculture du Nord-Pas de Calais</h2><p style="text-align:left;"></p><p style="text-align:right;">Source : JA mag - n&deg; 738 - Juin 2017</p>



Interview de Benoit Dannoot, le Président du comité d’organisation du congrès des JA, congrès qui s'est déroulé à Dunkerque les 6, 7 et 8 juin dernier.Il révèle au « JA mag » les faits marquants le l'agriculture du Nord-Pas de Calais.


Bienv'nu din ch'nord ! 


<p style="text-align:justify;">De la pomme de terre aux oignons, des courgettes aux cochons, en passant par les arbres fruitiers, les vaches, les fraises ou encore le houblon. Dans ce secteur agricole &laquo;<em>&nbsp;tr&egrave;s dynamique, mais soumis &agrave; une forte pression fonci&egrave;re &raquo;</em>, les exploitations cr&eacute;ent du revenu par la valeur ajout&eacute;e &agrave; l'hectare. <em>&laquo; Les opportunit&eacute;s pour s'installer sont rares, raconte-t-il. Il y avait 65 candidats pour la ferme que j'ai reprise il y a dix ans. &raquo; </em></p><p style="text-align:justify;">L'exploitation familiale - sa m&egrave;re est associ&eacute;e et son p&egrave;re salari&eacute; - produit 950 000 litres de lait, livr&eacute;s &agrave; l'usine Danone de Bailleul. Le prix du lait a certes commenc&eacute; &agrave; remonter, mais pas encore assez pour reconstituer les tr&eacute;soreries. &laquo; Les perspectives ne sont pas tr&egrave;s bonnes &raquo;, s'inqui&egrave;te celui qui est aussi pr&eacute;sident de JA Nord-Pas de Calais. Dans son exploitation, <em>&laquo; il n'y a plus trop de marges de man&oelig;uvre &raquo;</em> face &agrave; une future baisse du prix du lait. Avec un niveau d'&eacute;table entre 9 500 et 10 000 kg, Simon se situe dans la moyenne haute. <em>&laquo; Nous sortons nos vaches en g&eacute;n&eacute;ral du 10 mai au 10 octobre. &raquo;</em> Deux robots, achet&eacute;s d'occasion, permettent de lisser la production toute l'ann&eacute;e. <em>&laquo; Nous bricolons &eacute;norm&eacute;ment et fabriquons beaucoup d'aliments &agrave; la ferme, uniquement avec des produits nobles. &raquo;</em></p><p style="text-align:justify;">Vice-pr&eacute;sident de l'Organisation de producteurs (OP) Danone Bailleul, Simon souhaite que l'industriel <em>&laquo; d&eacute;veloppe son outil &raquo;</em>. <em>&laquo; Mais on nous r&eacute;pond que les march&eacute;s sont compliqu&eacute;s. &raquo;</em> L'OP a donc cr&eacute;&eacute; une soci&eacute;t&eacute; pour d&eacute;marcher de nouveaux clients, car &laquo; nous restons une r&eacute;gion dynamique en termes de production laiti&egrave;re. &raquo;</p><p style="text-align:right;"><em>Source : JA mag - n&deg; 738 6 Juin 2017</em></p>



Sainte-Marie-Cappel, en Flandre intérieure, à mi-chemin entre Lille et Dunkerque. Dans cette plaine fertile qui s’étire le long de la frontière belge, « on trouve de tout », lance Simon Ammeux. 


Portrait d'agriculteur : Les éleveurs laitiers des Flandres construisent leur avenir


<p>Entre les pays du sud qui disposent des plus vastes surfaces en bio, et les&nbsp;pays du Nord, qui sont les premiers consommateurs, et sous la pression de la&nbsp;grande distribution, l'agriculture europ&eacute;enne bio cherche sa place dans le&nbsp;syst&egrave;me agroalimentaire mondial qui devra relever le d&eacute;fi de nourrir plus de 9&nbsp;milliards d'&ecirc;tres humains sur la plan&egrave;te en 2050.</p><h2>La consommation bio en Europe:</h2><p>Selon les statistiques europ&eacute;ennes les plus r&eacute;centes, datant de 2015, la&nbsp;consommation de produits bio dans l'Europe des 28 est estim&eacute;e &agrave; 28,3 milliards&nbsp;d'euros en 2015, 70% de ce total &eacute;tant consomm&eacute; dans quatre pays (Allemagne,&nbsp;France, Italie et Royaume-Uni).&nbsp;&nbsp; Mais ce sont les Danois, les Autrichiens et les Su&eacute;dois qui remplissent le&nbsp;plus leurs paniers de produits bio, avec une part de respectivement 8,4%, 8%&nbsp;et 7,7% dans leurs achats alimentaires en 2015.&nbsp;&nbsp; Le premier march&eacute; bio de toute l'Europe est l'Allemagne, qui a quadrupl&eacute; en&nbsp;15 ans, avec 8,62 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2015, soit 5% de&nbsp;toute l'alimentation consomm&eacute;e dans le pays.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Mais en Allemagne, o&ugrave; la grosse majorit&eacute; des produits bio est vendue en&nbsp;grande distribution, la consommation bio se d&eacute;veloppe plus vite que la&nbsp;production. Le pays, qui s'est fait doubler en 2015 par la France pour les&nbsp;surfaces cultiv&eacute;es en bio, importe de plus en plus: respectivement 80 et 90%&nbsp;de ses tomates et poivrons bio proviennent d'Espagne et d'Italie.&nbsp;&nbsp; Le march&eacute; bio le plus dynamique en Europe est celui de la Su&egrave;de, qui a&nbsp;progress&eacute; de 38% en 2014 et de 39% en 2015, &agrave; 2,3 milliards d'euros.&nbsp;&nbsp;&nbsp; Dans ce pays, diff&eacute;rentes &eacute;tudes r&eacute;alis&eacute;es par l'Institut su&eacute;dois de&nbsp;recherche environnementale ont contribu&eacute; &agrave; l'engouement en insistant sur les&nbsp;raisons de sant&eacute; face aux scandales alimentaires de ces derni&egrave;res ann&eacute;es, en&nbsp;particulier une &eacute;tude montrant la diminution des r&eacute;sidus de pesticides dans&nbsp;l'urine d'une famille gr&acirc;ce &agrave; une di&egrave;te bio. En 2013, la restauration&nbsp;collective (&eacute;coles, hopitaux..) utilisait en moyenne nationale 23% de produits&nbsp;bio en valeur.</p><h2>La ferme bio en Europe:&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </h2><p>En cinq ans, la surface agricole cultiv&eacute;e en bio dans l'Europe des 28 a&nbsp;aussi fait un bond de 21%, &agrave; 11,1 millions d'hectares en 2015 contre 9&nbsp;millions d'hectares en 2010, selon l'organisme europ&eacute;en des statistiques&nbsp;Eurostat. Chacun des 28 pays a progress&eacute;, &agrave; l'exception du Royaume-Uni (495.929&nbsp;hectares bio, -29% par rapport &agrave; 2010) et des Pays-Bas (44.402 hectares bio,&nbsp;-4%). &nbsp;En 2015, quatre pays repr&eacute;sentaient &agrave; eux seuls plus de la moiti&eacute; (53%) des&nbsp;surfaces europ&eacute;ennes en bio: l'Espagne, premier des 28 avec 1,96 million&nbsp;d'hectares (+21,9% par rapport &agrave; 2010), l'Italie (1,5 M ha, +34%), la France&nbsp;(1,36 M ha, +61%) et l'Allemagne (1,06 M ha, +7%). La Pologne, au cinqui&egrave;me rang des 28, comptait un peu moins de 600.000&nbsp;hectares en 2015 (+11%), mais elle est vue comme un pays au gros potentiel de&nbsp;croissance pour la nourriture bio, selon un rapport d'avril 2017 du minist&egrave;re&nbsp;am&eacute;ricain de l'Agriculture USDA. Dans toute l'Europe, il reste d'ailleurs de vastes marges de progression&nbsp;pour la bio. </p><p>En 2015, les surfaces d&eacute;di&eacute;es ne repr&eacute;sentaient que 6,2% de&nbsp;l'ensemble des terres agricoles de l'Europe des 28.Selon Eurostat, les pays dits du nord, comme l'Autriche, la Su&egrave;de et&nbsp;l'Estonie sont proportionnellement les plus verts, avec plus de 15% de leurs&nbsp;terres agricoles consacr&eacute;es au bio en 2015, ou en "conversion vers le bio"&nbsp;(&eacute;tape interm&eacute;diaire durant laquelle les agriculteurs changent leurs pratiques&nbsp;progressivement). Venaient ensuite la R&eacute;publique Tch&egrave;que, la Lettonie et l'Italie, avec plus&nbsp;de 10% de leurs terres agricoles en bio (5,7% pour la France en 2015 et 5,8%&nbsp;en 2016). En Italie, le pays qui compte le plus de producteurs bio (45.246), le&nbsp;secteur prend parfois des airs industriels. Ainsi des usines &agrave; oeufs&nbsp;fleurissent au nord: un &eacute;levage biologique de 90.000 poules pondeuses a &eacute;t&eacute;&nbsp;ouvert en 2007 &agrave; Imola, et un autre de 250.000 poules pondeuses en 2010 &agrave; San&nbsp;Paolo.&nbsp;&nbsp; N&eacute;anmoins, avec le Royaume-Uni, c'est surtout dans l'ancienne Europe de&nbsp;l'est que se trouvent les plus vastes exploitations bio. Ainsi en Slovaquie,&nbsp;la surface moyenne s'&eacute;levait &agrave; 474 hectares en 2013, 200 ha au Royaume Uni,&nbsp;178 ha en R&eacute;publique Tch&egrave;que et 92 ha en Estonie. Alors qu'en Belgique, Irlande, Gr&egrave;ce, France, Italie, Chypre, Malte,&nbsp;Pays-Bas, Autriche, et Finlande, les surfaces restaient inf&eacute;rieures &agrave; 50&nbsp;hectares en moyenne.</p><h2>C&eacute;r&eacute;ales:&nbsp;&nbsp; </h2><p>Sur le plan des productions, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne disposent&nbsp;des plus grandes surfaces de c&eacute;r&eacute;ales, avec chacun 200.000 hectares environ.&nbsp;Au total, plus de 1,7 million d'hectares de c&eacute;r&eacute;ales &eacute;taient cultiv&eacute;s en bio&nbsp;dans l'UE en 2015, soit 3% de la surface totale cultiv&eacute;e. </p><h2>L&eacute;gumineuses:&nbsp;&nbsp; </h2><p>Pour les surfaces de l&eacute;gumineuses (l&eacute;gumes secs, lentilles, pois..), la&nbsp;France, l'Espagne et l'Italie sont dans le peloton de t&ecirc;te, avec&nbsp;respectivement 68.000, 39.000 et 37.000 hectares. </p><h2>L&eacute;gumes:&nbsp;&nbsp; </h2><p>Pour les l&eacute;gumes bio, c'est la Pologne qui d&eacute;tient la palme avec 41.819&nbsp;hectares cultiv&eacute;s, devant l'Italie (29.487 ha), et la France (16.832 ha). La&nbsp;Pologne est notamment le premier producteur de fraises bio en Europe avec&nbsp;2.900 hectares en 2015.</p><h2>Agrumes :&nbsp;&nbsp; </h2><p>Au rayon m&eacute;diterran&eacute;en, pour les agrumes bio, oranges et citrons, l'Italie&nbsp;est en t&ecirc;te, avec 31.869 hectares en 2015 sur les 42.000 hectares que compte&nbsp;l'UE, suivie par l'Espagne avec 8.245 ha. La Gr&egrave;ce en crise, a, elle, vu ses&nbsp;surfaces baisser &agrave; 1.295 hectares en 2015 contre 1.909 ha en 2010.</p><h2>Olives:&nbsp;&nbsp; </h2><p>M&ecirc;me sch&eacute;ma, la Gr&egrave;ce a vu fondre ses surfaces de production d'olives bio &agrave;&nbsp;47.605 hectares en 2015, contre 56.970 en 2010. En Espagne en revanche, &agrave; la&nbsp;premi&egrave;re place, les surfaces ont augment&eacute; &agrave; 197.000 hectares contre 126.000 en&nbsp;2010, suivie par l'Italie, o&ugrave; les oliviers bio s'&eacute;tendent sur pr&egrave;s de 180.000&nbsp;hectares contre 140.700 en 2010.</p><h2>Vignes, raisin, vin:&nbsp;&nbsp; </h2><p>Le vignoble bio europ&eacute;en est domin&eacute; par le trio Espagne, Italie et France,&nbsp;qui sont aussi les trois premiers producteurs mondiaux de vin. Bien que les&nbsp;surfaces restent loin derri&egrave;re celles du vignoble conventionnel, la croissance&nbsp;du bio a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s forte en cinq ans: +40,7% en Espagne entre 2010 et 2015, &agrave;&nbsp;96.591 hectares, surtout dans les r&eacute;gions de Castille et de la Manche, +37,5%&nbsp;en Italie, &agrave; 83.643 hectares, surtout en Sicile, et +28,6% en France, &agrave; 70.496&nbsp;hectares.</p>



Le bio a le vent en poupe dans l'agriculture européenne, surfant sur une demande accrue des consommateurs pour des aliments sains.


Boom de l'agriculture bio en Europe


<p style="text-align:justify;">Pr&eacute;paration rapide, semis profond, sur r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux coriaces, en pr&eacute;sence de cailloux, en conditions d'arri&egrave;re-saison, en terres limoneuses comme argileuses&nbsp;: tel est l'&eacute;ventail d'intervention de l'&eacute;l&eacute;ment semeur Cultidisc, troisi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration du nom. Celui-ci est constitu&eacute; d'un disque cr&eacute;nel&eacute; de 415 mm de diam&egrave;tre, avec un angle de 4&deg;, le tout lui conf&eacute;rant motricit&eacute; et aptitude &agrave; &eacute;vacuer les d&eacute;bris v&eacute;g&eacute;taux du sillon. Une propri&eacute;t&eacute; renforc&eacute;e par le d&eacute;gagement de 560 mm entre les deux rang&eacute;es de disques. Le risque de rebond de la graine est &eacute;cart&eacute; par un &eacute;vent permettant de rel&acirc;cher la pression d'air au-dessus de l'&eacute;l&eacute;ment semeur tandis qu'une jupe &eacute;vit&eacute; tout risque d'&eacute;jection en cas de contact avec le disque en rotation. La profondeur de semis s'ajuste gr&acirc;ce &agrave; une liaison parall&eacute;logramme entre le ch&acirc;ssis du semoir et la ligne de semis. Les roues plombeuses, flasqu&eacute;es pour &eacute;viter le risque de foisonnement, peuvent &ecirc;tre relev&eacute;es pour s'affranchir des conditions humides.&nbsp;</p><h2>Cultiline HR ou XR</h2><p style="text-align:justify;">Le Xeos Pro peut &ecirc;tre combin&eacute; &agrave; deux modules de travail distincts, &agrave; savoir la herse rotative Cultiline HR (4 rotors au m&egrave;tre) ou l'outil &agrave; disques Cultiline XR (disques cr&eacute;nel&eacute;s de 415 mm de diam&egrave;tre). Cette configuration permet au semoir de gagner en d&eacute;bit de chantier, sans s'interdire la permutation du module de disques par une herse rotative lorsque que les conditions deviennent humides en fin de saison. Le semoir peut &ecirc;tre coupl&eacute; &agrave; une tr&eacute;mie frontale Xeos TF, disponible en 1000 l, 1500 l et 1800 l ou encore &agrave; une tr&eacute;mie Duo de 70 l pour plantes compagnes. Il est propos&eacute; en 3 m, 3,5 m et 4 m.</p>



Le Cultidisc 3 voit sa pression de terrage passer de 80 kg à 100 kg. D’autres ajustements contribuent à renforcer sa polyvalence à l’égard des résidus, des cailloux ou encore des conditions d’humidité.


Cultidisc 3, le nouvel élément semeur du Xeos Pro de Sulky

Terre de Passion - L'intégralité de la saison 4

[#VIDEO] Dans les coulisses des concours du salon de l'Agriculture

[VIDEO] Innov'Action - la ferme des Etablières inaugurée

Gestion de la ressource en eau - premiers seuils de coupure franchis

Vendée - Vigilance de niveau orange canicule

<a href="http://dai.ly/x5qrzy4"><strong>&gt;&gt; Cliquez ICI pour voir le reportage vid&eacute;o</strong></a><div><br>
Pour la r&eacute;gion, <strong>ce sont pas moins de six laiteries </strong>qui ont fait l'objet d'un blocage par le r&eacute;seau FDSEA et JA.<br>
<br>
Parall&egrave;lement la FNPL a entrepris des d&eacute;marches aupr&egrave;s de la distribution et du Ministre de l'Agriculture. <br><br><ul><li><strong>Les coop&eacute;ratives s'engagent &agrave;&nbsp; des &eacute;volutions de prix qui puisse r&eacute;ellement prendre en compte les co&ucirc;ts de production des &eacute;leveurs d&egrave;s le 3e trimestre (&agrave;&nbsp; partir du mois de juillet).&nbsp;</strong></li></ul>
A titre d'exemple, les responsables d'AGRIAL se sont engag&eacute;s devant les &eacute;leveurs pr&eacute;sents sur le site d'Herbignac sur une revalorisation des prix autour de <strong>330-340&euro;/100 L</strong> pour la p&eacute;riode de juillet &agrave;&nbsp; septembre. <br><br><ul><li><strong>Dans ce contexte, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; de lever les blocages ce mercredi&nbsp;apr&egrave;s-midi.&nbsp;</strong></li></ul>
<br>
Par ailleurs, la FNPL convoque les enseignes de la distribution ce vendredi apr&egrave;s-midi &agrave;&nbsp; Paris. L'objectif est que la Distribution reste dans le m&ecirc;me &eacute;tat d'esprit que lorsqu'elle a sign&eacute; la Charte Laiti&egrave;re de Valeurs de la FNPL et dans le respect de la loi Sapin 2. <br>
<br>La FDSEA , les JA et la FNPL tiennent &agrave;&nbsp; remercier tous les &eacute;leveurs et qui ont &oelig;uvr&eacute; dans cette nouvelle action pour la d&eacute;fense du prix du lait.  <div><br></div><div><ul><li><strong><a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1872930519440332.1073741837.156507301082671&amp;type=1&amp;l=68665d3210" target="_blank">&gt;&gt; Retrouvez toutes les photos de ces deux journ&eacute;es dans l'album Facebook de la FNSEA de Loire-Atlantique</a></strong></li></ul></div>  </div>[NEW_PARAGRAPHE][TITRE_TEXTE][TEXTE_PHOTO][NEW_PARAGRAPHE][TITRE_TEXTE][TEXTE_PHOTO][NEW_PARAGRAPHE][TITRE_TEXTE]<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="https://www.agri85.fr//www.dailymotion.com/embed/video/x5qrzy4"></iframe><br><a href="http://www.dailymotion.com/video/x5qrzy4_jt-agri85-tv-du-vendredi-16-juin-2017_news" target="_blank">JT Agri85 TV du vendredi 16 juin 2017</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/infagri85" target="_blank">infagri85</a></em>[TEXTE_PHOTO]



Suite au mot d'ordre national de la FNPL, de nombreuses actions ont eu lieu depuis mardi partout en France. L'unique objectif était le retour de valeur urgente aux producteurs. 

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (16138)

Les actualités (16093)

L'agenda (26)

Les outils (5)

Les guides (14)