
<h2>Au sommaire du num&eacute;ro de ce mois-ci :</h2><h3>Viande Bovine</h3><h4>Jeunes bovins</h4><ul><li><strong>France, envol&eacute;e des prix des JB</strong></li></ul><p>La baisse des abattages de JB entraine une augmentation des prix des taurillons m&acirc;les qui ont atteint des niveaux &eacute;lev&eacute;s.</p><ul><li><strong><strong>Europe, un march&eacute; &eacute;quilibr&eacute;</strong></strong></li></ul><p>Le march&eacute; europ&eacute;en des taurillons est plut&ocirc;t fluide cet automne. Les prix des jeunes bovins se maintiennent &agrave; de hauts niveaux gr&acirc;ce &agrave; une demande allemande dynamique, &agrave; une offre europ&eacute;enne globalement mod&eacute;r&eacute;e et &agrave; un march&eacute; italien moins morose. La viande polonaise, dont les volumes sont pourtant toujours croissants, profite de la fermet&eacute; de la demande.</p><h4>Femelles</h4><ul><li><strong><strong>France, </strong>les allaitantes restent sous pression</strong></li></ul><p>Les r&eacute;formes allaitantes toujours abondantes p&egrave;sent sur les cours, tandis que la rar&eacute;faction des r&eacute;formes laiti&egrave;res agit en sens inverse sur le march&eacute;. Les importations restent en retrait, tout comme la demande int&eacute;rieure.</p><ul><li><strong><strong>Europe,&nbsp;</strong>des dynamiques divergentes</strong>&nbsp;</li></ul><p>Entre la forte r&eacute;tention en Allemagne qui a contenu la baisse saisonni&egrave;re des cours, la poursuite de la restructuration laiti&egrave;re en Pologne, qui n'emp&ecirc;che pas la hausse des prix, et l'afflux de viande en Irlande qui p&egrave;se sur les cotations, le march&eacute; commun europ&eacute;en appara&icirc;t tout en contrastes cet automne.</p><h4>Maigres</h4><ul><li><strong>Bonne tenue du march&eacute; malgr&eacute; des exportations r&eacute;duites sur pays tiers</strong></li></ul><p>Malgr&eacute; un recul en septembre li&eacute; au manque de disponibilit&eacute;s, les exportations de broutards restent en hausse sur 9 mois. L'apparition du s&eacute;rotype 4 de la FCO dans l'Allier pourrait venir perturber le commerce.</p><h4>Veau de boucherie</h4><ul><li>&nbsp;<strong>Vers une bonne fin d'ann&eacute;e ?</strong></li></ul><p>Apr&egrave;s un &eacute;t&eacute; difficile, la hausse saisonni&egrave;re des cotations du veau gras a &eacute;t&eacute; forte et pr&eacute;coce. La situation reste toutefois d&eacute;grad&eacute;e pour les veaux crois&eacute;s. La fin d'ann&eacute;e pourrait &ecirc;tre favorable aux int&eacute;grateurs avec une offre annonc&eacute;e en baisse en France et en Europe.</p><h4>Veaux nourrissons</h4><ul><li>&nbsp;<strong>Des naissances laiti&egrave;res moins nombreuses</strong></li></ul><p>Apr&egrave;s un l&eacute;ger rebond en ao&ucirc;t, les naissances de veaux laitiers ont &eacute;t&eacute; moins nombreuses en septembre, lors du pic saisonnier des v&ecirc;lages. L'apparition du s&eacute;rotype 4 de la FCO dans l'Allier menace fortement le march&eacute; des veaux nourrissons.</p><p><strong><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/resultat-enquete-nationale-sur-les-conditions-de-travail-des-salaries-agricoles">Lire les articles viande bovine</a></strong></p><h3>Lait de vache</h3><ul><li><strong>Collecte laiti&egrave;re : la reprise gagne presque toute l'UE-28</strong></li></ul><p>Apr&egrave;s le Royaume-Uni et l'Allemagne, la France est le th&eacute;&acirc;tre d'un net redressement de sa production laiti&egrave;re. La reprise gagne presque toute l'UE-28 qui redevient le moteur de la croissance parmi les exportateurs majeurs de produits laitiers.</p><ul><li><strong>March&eacute; europ&eacute;en des&nbsp;produits laitiers&nbsp;: les signaux virent &agrave; l'orange</strong></li></ul><p>Entre d&eacute;connexion de plus en plus probl&eacute;matique de la demande de mati&egrave;re grasse et de celle de prot&eacute;ines, hausse de l'offre europ&eacute;enne et mondiale et fermeture de l'intervention, les march&eacute;s laitiers risquent de s'alourdir dans les mois qui viennent et de peser sur le prix du lait. L'appr&eacute;ciation de l'euro pourrait aussi p&eacute;naliser les op&eacute;rateurs europ&eacute;ens, notamment face aux n&eacute;o-z&eacute;landais.</p><p><strong>Lire les articles lait de vache</strong></p><h3>Viande ovine</h3><ul><li><strong>France, contraction des disponibilit&eacute;s fran&ccedil;aises en viande ovine</strong></li></ul><p>Les abattages et les importations fran&ccedil;aises de viande ovine ont chut&eacute; en septembre par rapport &agrave; 2016, entrainant le recul des disponibilit&eacute;s sur le march&eacute; int&eacute;rieur.</p><ul><li><strong>UE et Monde, des envois britanniques attenus &agrave; la hausse dans les prochains mois</strong></li></ul><p>D'apr&egrave;s les derni&egrave;res pr&eacute;visions d'AHDB - Beef and Lamb, la production et les exportations britanniques de viande ovine devraient progresser fin 2017 et sur l'ensemble de 2018.</p><p><strong>Lire les articles Viande ovine</strong></p><h3>Lait de ch&egrave;vre</h3><ul><li><strong>Collecte : rebond en France et en Espagne</strong></li></ul><p>Le rebond de la collecte fran&ccedil;aise au 2&egrave;me semestre comble petit &agrave; petit le retard accumul&eacute; au 1er semestre. De l'autre c&ocirc;t&eacute; des Pyr&eacute;n&eacute;es, la m&ecirc;me dynamique semble s'op&eacute;rer, et ce depuis le mois d'avril. Aussi, malgr&eacute; des stocks toujours faibles, ces &eacute;l&eacute;ments laissent &agrave; penser que l'approvisionnement devrait permettre de faire face &agrave; la p&eacute;riode des f&ecirc;tes.</p><ul><li><strong>Prix du lait : record en septembre gr&acirc;ce aux tr&egrave;s bons taux</strong></li></ul><p>En septembre, le prix du lait de ch&egrave;vre s'est &eacute;tabli &agrave; 740 &euro; les 1 000 litres en moyenne nationale, ce qui constitue un record pour ce mois. C'est le r&eacute;sultat d'un haut prix de base et de tr&egrave;s bons taux prot&eacute;iques et butyreux. Cependant, une hausse des charges d'&eacute;levage accompagne ce mouvement.</p><p><strong>Lire l'article Lait de ch&egrave;vre</strong></p><aside class="factbox">
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Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.


Tendances de novembre 2017 - conjoncture des marchés lait et viande 


<p>Depuis trois ans, il pleut moins que pr&eacute;vu sur les deux tiers de l'Espagne. Au Portugal, presque tout le territoire est frapp&eacute; par la s&eacute;cheresse depuis six mois cons&eacute;cutifs, ce qui n'&eacute;tait plus arriv&eacute; depuis 2005. Les agriculteurs sont touch&eacute;s de plein fouet. <em>"C'est une situation ruineuse"</em>, se d&eacute;sole Jos&eacute; Ramon Gonzalez, petit &eacute;leveur de bovins de Galice, r&eacute;gion du nord-ouest de l'Espagne. Faute de p&acirc;ture, il a d&ucirc; acheter du fourrage d&egrave;s juillet, quatre mois plus t&ocirc;t que d'habitude, ce qui va lui co&ucirc;ter plusieurs milliers d'euros. <em>"Il y a des rivi&egrave;res, des sources qui sont ass&eacute;ch&eacute;es et que ni moi qui ai 45 ans, ni mes parents, ni mes grands-parents, n'avions jamais vu s'ass&eacute;cher"&nbsp;</em>dans cette r&eacute;gion habituellement pluvieuse, raconte-t-il. Au 31 octobre, l'entit&eacute; g&eacute;rant les assurances agricoles espagnoles, Agroseguro, recensait 1,38 million d'hectares de c&eacute;r&eacute;ales, de tournesols ou d'oliviers touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse ou le gel en Espagne, ayant occasionn&eacute; un co&ucirc;t de plus de 200 millions d'euros en indemnisations. <em>"C'est comme quand vous &ecirc;tes malade: vous vous sentez impuissant, vous ne pouvez rien faire. Ici, la maladie s'appelle s&eacute;cheresse"</em>, confie Vicente Ortiz, agriculteur et &eacute;leveur en Castille-La Manche, au sud de Madrid. Il affirme que sa r&eacute;colte de c&eacute;r&eacute;ales a d&eacute;gringol&eacute; de 70% par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re, et pr&eacute;voit de r&eacute;colter deux fois moins d'olives. <em>"De la culture des oliviers aux c&eacute;r&eacute;ales, en passant par la vigne, toute l'agriculture souffre de ce manque d'eau dans notre r&eacute;gion"</em>, constate Fremelinda Carvalho, pr&eacute;sidente de l'Association des agriculteurs de Portalegre, au centre du Portugal. L'ass&egrave;chement des cultures et des for&ecirc;ts favorise les incendies, qui ont fait&nbsp; 109 morts cette ann&eacute;e au Portugal et cinq en Galice.&nbsp;</p><h6>Conflits pour l'eau<strong>&nbsp;</strong></h6><p style="text-align:justify;">Les retenues d'eau affichent des niveaux anormalement bas. Au Portugal, 28 sur 60 &eacute;taient en octobre &agrave; moins de 40% de leur capacit&eacute; totale. Ce week-end, une centaine de camions de pompiers ont commenc&eacute; &agrave; transvaser l'eau d'un barrage vers un autre, 60 km plus loin, qui alimente la ville de Viseu. En Espagne, les retenues d'eau du Tage, qui se jette dans l'Atlantique &agrave; Lisbonne, &eacute;taient le 13 novembre &agrave; moins de 40% de leur capacit&eacute; moyenne.&nbsp;Celles du Douro, qui a son embouchure &agrave; Porto, &eacute;taient encore plus basses, et celles du Segura, qui irrigue d'immenses serres au sud-est de la p&eacute;ninsule, &eacute;taient tomb&eacute;es &agrave; 13% de leur capacit&eacute;. Le groupe &eacute;nerg&eacute;tique Iberdrola a aussi vu sa production d'hydro&eacute;lectricit&eacute; en Espagne chuter de 58% sur un an entre janvier et septembre et les prix de l'&eacute;lectricit&eacute; sont repartis &agrave; la hausse. Cela alimente des conflits entre agriculteurs et entre r&eacute;gions pour l'usage de l'eau. Par exemple, l'aqueduc qui transvase l'eau du Tage vers le Segura, construit dans les ann&eacute;es 1960, sous le dictateur Francisco Franco, est critiqu&eacute; de toutes parts. Antonio Luengo, directeur de l'agence de l'eau de Castille-La Manche, affirme que le Tage <em>"ne peut pas le supporter"</em>. Les eaux du Tage ont servi &agrave; d&eacute;velopper dans le sud-est des cultures de fruits et l&eacute;gumes si intensives "que maintenant, il leur faut dessaler l'eau de la M&eacute;diterran&eacute;e", d&eacute;nonce-t-il.&nbsp;</p><h6 style="text-align:justify;">Risques climatiques</h6><p style="text-align:justify;">Et de telles s&eacute;cheresses risquent de s'accentuer &agrave; l'avenir. "<em>Depuis 1980, l'Espagne montre des signes de changement climatique, qui se sont accentu&eacute;s depuis l'an 2000"</em>, souligne Jorge Olcina, g&eacute;ographe &agrave; l'universit&eacute; d'Alicante. &nbsp;<em>"Le climat de l'Espagne (...) tend &agrave; avoir des caract&eacute;ristiques plus subtropicales: temp&eacute;ratures plus &eacute;lev&eacute;es et pluies plus rares et plus intenses. Donc les risques climatiques li&eacute;s aux temp&eacute;ratures - vagues de chaleur - et &agrave; la pluie - s&eacute;cheresses et inondations - vont augmenter dans les prochaines d&eacute;cennies"</em>, pr&eacute;vient-il. Julio Barea, porte-parole de Greenpeace, d&eacute;nonce, lui, <em>"une tr&egrave;s mauvaise gestion"</em> de l'eau par le gouvernement espagnol. <em>"Les s&eacute;cheresses doivent se g&eacute;rer quand nous avons de l'eau"</em>, dit-il. Il pointe les cultures et &eacute;levages intensifs trop gourmands en eau pour le climat m&eacute;diterran&eacute;en, et l'irrigation d'arbres qui n'en ont pas n&eacute;cessairement besoin, comme les oliviers ou les amandiers. <em>"Il faudrait construire davantage de barrages pour retenir l'eau quand il y en a"</em>, a estim&eacute; pour sa part Mme Carvalho, la repr&eacute;sentante des agriculteurs portugais de la r&eacute;gion de Portalegre. Les gouvernements ont d&eacute;bloqu&eacute; des fonds pour d&eacute;dommager les agriculteurs, mais pour ces derniers, la seule solution viendra d'un retour de la pluie. "On regarde constamment le ciel", l&acirc;che Vicente Ortiz.</p>



Fleuves quasi à sec, incendies mortels à répétition, agriculteurs désespérés... l'Espagne et le Portugal affrontent une sécheresse prolongée qui menace de devenir plus fréquente avec le changement climatique.


L'Espagne et le Portugal frappés par une sécheresse historique 


<p>Un circuit d'alimentation en eau totalement int&eacute;gr&eacute; &agrave; la machine, des asperseurs situ&eacute;s aux endroits critiques, un point d'eau en partie sup&eacute;rieure avec un tuyau souple additionnel pour assurer le nettoyage depuis les plateformes et minimisant ainsi les mont&eacute;es et descentes &agrave; risque avec un tuyau sous pression, une t&eacute;l&eacute;commande pour activer et d&eacute;sactiver l'automatisation du lavage, une combinaison de lavage avec support poignet int&eacute;gr&eacute; pour la t&eacute;l&eacute;commande prot&eacute;geant et gardant au sec l'op&eacute;rateur&nbsp;: tel est le concept de lavage imagin&eacute; par New Holland et qui sera d&eacute;sormais int&eacute;gr&eacute; en standard sur toutes les nouvelles Braud s&eacute;rie 9000.</p><h2>S&eacute;curit&eacute;, sobri&eacute;t&eacute;, productivit&eacute;</h2><p>Le syst&egrave;me de lavage est reli&eacute; au syst&egrave;me IMS 2.0, si bien que lorsque le mode de lavage d&eacute;di&eacute; est activ&eacute; et que l'op&eacute;rateur se trouve dans une zone de s&eacute;curit&eacute; pr&eacute;d&eacute;finie, il &eacute;vite l'activation de syst&egrave;mes, tels que les ventilateurs sup&eacute;rieurs, qui pourrait s'av&eacute;rer dangereuse. Le constructeur annonce une &eacute;conomie d'eau de 1000 l par lavage et un temps de lavage r&eacute;duit de 50 %, induit par le pr&eacute;lavage int&eacute;gr&eacute; et la r&eacute;duction des temps morts.</p>



Outre des gages de sécurité, le système de lavage intégré aux machines à vendanger fait l’économie d’eau et de temps. Médaille d’argent au Sitevi 2017.


Le lavage assisté et intégré aux Braud 9000 de New Holland


<p>Avec un <strong>rendement national</strong> estim&eacute; &agrave; 13,8 tonnes de mati&egrave;re s&egrave;che par hectare, le ma&iuml;s fourrage a &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute; en quantit&eacute; exceptionnelle en 2017. Ce rendement &eacute;tait de 12 tMS/ha en 2016.&nbsp;</p><p>Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques expliquent ce tr&egrave;s bon r&eacute;sultat. Avant le 10 juillet, le cumul des temp&eacute;ratures a &eacute;t&eacute; important et les parcelles de ma&iuml;s peu arros&eacute;es. Cela a conduit &agrave; des floraisons pr&eacute;coces. Ensuite, les temp&eacute;ratures se sont rapproch&eacute;es des normales saisonni&egrave;res et la pluviom&eacute;trie a &eacute;t&eacute; r&eacute;guli&egrave;re. Toutes les r&eacute;gions ont ainsi vu augmenter leur rendement, &agrave; l'exception de Rh&ocirc;ne-Alpes o&ugrave; le ma&iuml;s a manqu&eacute; d'eau.&nbsp;</p><p></p><p>Fin ao&ucirc;t, des dessiccations acc&eacute;l&eacute;r&eacute;es des plantes ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;es, li&eacute;es aux fortes chaleurs. Ainsi, en 2017, 20 % des chantiers d'ensilage ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s avec plus de 38 % de mati&egrave;re s&egrave;che. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne a &eacute;t&eacute; pr&eacute;gnant en Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Rh&ocirc;ne Alpes, dans la vall&eacute;e de la Loire et dans la zone Est. Or, une r&eacute;colte avec un taux de mati&egrave;re s&egrave;che trop &eacute;lev&eacute; affecte la qualit&eacute; de conservation du ma&iuml;s, les silos &eacute;tant plus poreux et moins stables. R&eacute;colter &agrave; la bonne <strong>date de r&eacute;colte</strong> peut permettre de gagner jusqu'&agrave; 5 kilos de lait par jour et par vache, selon Arvalis.</p><h2>De fortes teneurs en amidon&nbsp;</h2><p>La valeur alimentaire des ma&iuml;s r&eacute;colt&eacute;s est tr&egrave;s bonne. La<strong>&nbsp;teneur en Mati&egrave;re azot&eacute;e totale (MAT)</strong> d&eacute;passe 7,5% dans la majorit&eacute; des cas. Quant &agrave; la <strong>teneur en amidon de l'ensilage</strong>, elle est en nette hausse par rapport &agrave; l'ann&eacute;e 2016. Elle est souvent comprise entre 32 et 34 %, sauf en Rh&ocirc;ne-Alpes. Dans une dizaine de d&eacute;partements, plus de 30 % des silos affichent plus de 300g/kg MS d'amidon d&eacute;gradable dans le rumen. Dans ces conditions, gare &agrave; l'acidose&nbsp;! De tels ma&iuml;s <em>&laquo;&nbsp;imposent de mettre de l'herbe, c'est-&agrave;-dire de la fibre, dans la ration&nbsp;&raquo;,</em> pr&eacute;cise Alexis F&eacute;rard, zootechnicien chez Arvalis. Les&nbsp;<strong>teneurs en &eacute;nergie nette (UFL)</strong>&nbsp;sont souvent situ&eacute;es entre 0,92 et 0,93, en hausse par rapport &agrave; 2016. N&eacute;anmoins, un silo sur quatre est &agrave; moins de 0,90 UFL.</p><h2>Bonne digestibilit&eacute;</h2><p>Du c&ocirc;t&eacute; de la <strong>digestibilit&eacute; des fibres v&eacute;g&eacute;tales (dNDF),</strong> elle est &eacute;lev&eacute;e. <em>&laquo;&nbsp;Les chantiers ont &eacute;t&eacute; quasi tous avanc&eacute;s&nbsp;&raquo;,</em> explique Alexis F&eacute;rard, ce qui a conduit &agrave; ensiler<em>&nbsp;&laquo;&nbsp;des plantes jeunes &agrave; lignification encore peu avanc&eacute;e&nbsp;&raquo;</em>. &nbsp;Ainsi, un ma&iuml;s classique en 2017 voit sa dNDF comprise entre 44 et 58 %.</p><p>Ce nouveau ma&iuml;s est donc bien diff&eacute;rent de celui r&eacute;colt&eacute; en 2016&nbsp;: sa densit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique est un peu meilleure et il est l&eacute;g&egrave;rement moins encombrant, ce qui augmente la capacit&eacute; d'ingestion de l'animal. De quoi donner un coup de boost &agrave; sa production de lait&nbsp;! Sans n&eacute;gliger l'adaptation des rations &agrave; ce cru exceptionnel...</p><p>Pour en savoir plus : Ma&iuml;s grain, "des quintaux sans les prix"</p>



Selon Arvalis, le rendement national est évalué à 13,8 tonnes de matière sèche par hectare, pour des maïs alliant souvent une forte teneur d’amidon avec des tiges-feuilles digestibles. 


Maïs fourrage : des rendements et une qualité au top ! 


<p>La vente totalise 13.529.301 euros, soit <em>"l<strong>e meilleur r&eacute;sultat jamais&nbsp;r&eacute;alis&eacute; pour la vente du Domaine des Hospices de Beaune</strong>"</em>, ont indiqu&eacute; dans un&nbsp;communiqu&eacute; conjoint l'institution bourguignonne et la maison d'ench&egrave;res&nbsp;britannique Christie's. Le pr&eacute;c&eacute;dent record remontait &agrave; 2015 avec un total de 11,3 millions&nbsp;d'euros. La vente de 2016 avait enregistr&eacute; environ 8,4 millions d'euros. Agathe de Saint C&eacute;ran, sp&eacute;cialiste du d&eacute;partement Vin chez Christie's,&nbsp;s'est f&eacute;licit&eacute;e de cet<em> "excellent r&eacute;sultat"</em> qu'elle a notamment attribu&eacute; &agrave;&nbsp;<em>"une salle active et dynamique"</em> dimanche et &agrave; un <em>"important travail de&nbsp;promotion dans le monde entier, &agrave; Paris, Londres, Shanghai, Hong-Kong, Tokyo,&nbsp;Los Angeles, Bordeaux et P&eacute;kin".</em> Cette ann&eacute;e, il y avait non pas une, comme d'habitude, mais deux <em>"pi&egrave;ces&nbsp;des Pr&eacute;sidents"</em>, issues de l'appellation Corton grand cru Clos du Roi, vendues&nbsp;au profit de trois associations. Elles ont &eacute;t&eacute; adjug&eacute;es &agrave; 420.000 euros, en&nbsp;de&ccedil;&agrave; du record de 2015 de 480.000 euros au profit notamment des victimes des&nbsp;attaques du Bataclan et des terrasses &agrave; Paris survenus deux jours auparavant.</p><h2><em>"minimum"</em></h2><p>Les ench&egrave;res se disputaient entre un acheteur au t&eacute;l&eacute;phone et un homme&nbsp;d'affaires chinois, Shek Kong Leung, client de la maison de n&eacute;goce&nbsp;bourguignonne Albert-Bichot. A 410.000 euros, ce dernier allait perdre quand&nbsp;un acheteur br&eacute;silien, Alaor Pereira Lino, lui a offert d'ajouter 10.000 euros&nbsp;pour remporter le lot. En &eacute;change de cette g&eacute;n&eacute;reuse contribution, M. Pereira Lino a demand&eacute; &agrave; son&nbsp;associ&eacute; d'un jour de b&eacute;n&eacute;ficier d'une bouteille - <em>"minimum"</em> - sur les deux&nbsp;f&ucirc;ts adjug&eacute;s. La vente des Hospices, qui attire toujours de nombreux acheteurs &eacute;trangers,&nbsp;proposait cette ann&eacute;e 787 pi&egrave;ces de vin contre 596 l'an dernier, de 50 cuv&eacute;es&nbsp;(33 de rouge et 17 de blanc). Chaque pi&egrave;ce (tonneau) contient 228 litres. Le domaine des Hospices, qui s'&eacute;tend sur environ 60 hectares, s'est&nbsp;constitu&eacute; au fil des si&egrave;cles gr&acirc;ce &agrave; des donations. La recette des ench&egrave;res est revers&eacute;e &agrave; l'institution hospitali&egrave;re des&nbsp;Hospices, fond&eacute;e au XVe si&egrave;cle.</p>



La 157e vente des vins des Hospices de Beaune, célèbres enchères à des fins caritatives, a totalisé dimanche plus de 13,5 millions d'euros, un record historique, selon ses coorganisateurs.


Vins: vente record aux Hospices de Beaune, 13,5 millions d'euros récoltés


<p style="text-align:justify;">Il fallait oser. <strong>Romain Swenen</strong> l'a fait. Au d&eacute;part de cette id&eacute;e un peu folle, il y a une prairie, situ&eacute;e dans le bassin de captage d'eau de Compi&egrave;gne, que le jeune agriculteur ne sait pas comment valoriser. Y planter des sapins, des fraises ? Romain cogite, sans aboutir. Et tombe sur des plants truffiers chez un ami propri&eacute;taire d'une jardinerie. C'est le d&eacute;clic, confirm&eacute; par une &eacute;tude.</p><p style="text-align:justify;">Il y a deux ans, Romain plante donc 2 000 arbres &agrave; Plainval, dans cette p&acirc;ture de 3 ha entour&eacute;e de bois. Des conditions adapt&eacute;es &agrave; la truffe de Bourgogne (Tuber uncinatum). Ses ch&ecirc;nes, charmes, h&ecirc;tres, noisetiers et autres pins livreront leurs premi&egrave;res p&eacute;pites &laquo; autour de 2020 &raquo;, esp&egrave;re l'apprenti trufficulteur. Il compte commercialiser ses truffes en gros, car &laquo; une fois sorties de terre, elles doivent &ecirc;tre consomm&eacute;es dans les 7 jours. &raquo; En attendant, Romain entretient sa truffi&egrave;re, en travaillant le sol et en fauchant pour ma&icirc;triser l'enherbement. Le tout en bio.</p><p style="text-align:justify;">La r&eacute;gion Hauts-de-France produit tr&egrave;s peu de truffes, mais Romain parie sur l'avenir, conscients des atouts de son terroir : &laquo; Pour avoir des truffes, il faut des orages d'&eacute;t&eacute;. &raquo; Pour lui, la diversification est une question de survie. En 2016, ses rendements ont &eacute;t&eacute; divis&eacute;s par deux, confirmant la fragilit&eacute; des syst&egrave;mes c&eacute;r&eacute;aliers face aux al&eacute;as climatiques. Surtout en l'absence d'irrigation, comme chez Romain. Le jeune c&eacute;r&eacute;alier a pass&eacute; le cap en &laquo; faisant des &eacute;conomies partout &raquo; et gr&acirc;ce &agrave; la production de pommes de terre et de pois de conserve, d&eacute;marr&eacute;e en 2011. Aujourd'hui, il avoue &ecirc;tre &laquo; en recherche perp&eacute;tuelle de nouvelles cultures &raquo;.</p><p style="text-align:justify;"><em>JAMAG n&deg; 740 - sept. 2017</em></p>



Des arbres truffiers en plein Plateau picard, au milieu des champs de blé et de patates ?


Portrait d'agriculteur : Il a planté des arbres truffiers sur le Plateau picard


<p>Le jury des Innovation Awards a distingu&eacute; 20 mat&eacute;riels et services, sur un total de 79 dossiers. L'une des deux m&eacute;dailles d'or &nbsp;a &eacute;t&eacute; attribu&eacute;e &agrave; Gr&eacute;goire pour l'AutopincH, un syst&egrave;me de r&eacute;glage automatis&eacute; du pincement des secoueurs de machine &agrave; vendanger, prenant en compte en continu les variations de vigueur de la v&eacute;g&eacute;tation. La seconde m&eacute;daille d'or r&eacute;compense le fabricant de produits &oelig;nologiques Laffort pour le PureFlow, une fibre v&eacute;g&eacute;tale micronis&eacute;e pour l'adsorption s&eacute;lective de contaminants du vin destin&eacute;e &agrave; r&eacute;duire leurs teneurs en ochratoxine A et en r&eacute;sidus de pesticides le cas &eacute;ch&eacute;ant. Deux m&eacute;dailles d'or qui m&ecirc;lent trois tendances de fond observ&eacute;es par le jury : le d&eacute;veloppement du num&eacute;rique (pilotage automatique), la r&eacute;duction d'impact des produits phytosanitaires et l'am&eacute;lioration des process et produits.&nbsp;</p><h2>Les trois tendances</h2><p>Bien plus qu'une tendance de fond, le d&eacute;veloppement du num&eacute;rique en agriculture est une v&eacute;ritable rupture en mati&egrave;re d'agronomie. Le raisonnement agronomique ne s'appuie plus sur quelques donn&eacute;es pour chaque parcelle mais sur des milliers de donn&eacute;es, dont l'analyse permet une aide pr&eacute;cieuse &agrave; la prise de d&eacute;cision et pour la mise en &oelig;uvre d'actions de plus en plus cibl&eacute;es et modul&eacute;es dans leur intensit&eacute;, depuis la modulation de la fertilisation jusqu'&agrave; la r&eacute;colte s&eacute;lective, en passant par la gestion individualis&eacute;e des pieds. Deuxi&egrave;me tendance&nbsp;: l'efficience de la protection phytosanitaire, concentr&eacute;e autour de la lutte contre la d&eacute;rive, laquelle interroge la conception m&ecirc;me des appareils. Troisi&egrave;me tendance&nbsp;: l'optimisation de la qualit&eacute; des op&eacute;rations et des productions. Il s'agit aussi bien d'obtenir des produits exempts de d&eacute;faut, que de mieux ma&icirc;triser toutes les &eacute;tapes de la production depuis les travaux dans les parcelles jusqu'aux &eacute;tapes terminales comme le conditionnement.</p><h2>2 m&eacute;dailles d'Or</h2><p>- Gr&eacute;goire&nbsp;: syst&egrave;me de r&eacute;glage automatique du pincement des secoueurs sur machine &agrave; vendanger</p><p>- Laffort&nbsp;: fibre v&eacute;g&eacute;tale micronis&eacute;e pour l'adsorption s&eacute;lective de contaminants du vin</p><h2>6 m&eacute;dailles d'argent</h2><p>- Gai France&nbsp;: testeuse de bouteilles sous pression avant tirage produits plats et effervescents</p><p>- Gr&eacute;goire&nbsp;: syst&egrave;me de cartographie de rendement embarqu&eacute; sur machine &agrave; vendanger</p><p>- Irstea et Ifv&nbsp;: banc d'essai d'&eacute;valuation de la d&eacute;rive produite par les pulv&eacute;risateurs viticoles en conditions de vent et de v&eacute;g&eacute;tation standardis&eacute;es</p><p>- New Holland&nbsp;: Syst&egrave;me de lavage de machine &agrave; vendanger assist&eacute; pour une s&eacute;curit&eacute; optimum de l'op&eacute;rateur</p><p>- Pellenc&nbsp;: r&eacute;ceptacle automatique pour la r&eacute;colte des fruits</p><p>- Teejet&nbsp;: syst&egrave;me de contr&ocirc;le de pulv&eacute;risation au niveau de chaque buse</p><h2>12 Citations</h2><p>- Agricolmeccanica&nbsp;: pulv&eacute;risateur &agrave; panneaux r&eacute;cup&eacute;rateurs pour terrains en contrepente</p><p>- Bucher Vaslin&nbsp;: remorque &eacute;goutteuse &agrave; compartiments</p><p>- Diam Bouchage&nbsp;: bouchon technologique bio-sourc&eacute;</p><p>- Gr&eacute;goire&nbsp;: Syst&egrave;me de guidage automatique sans GPS pour tracteurs et machines automotrices</p><p>- Ing&eacute;vin&nbsp;: chai optimis&eacute; et extensible</p><p>&nbsp;- Netafim France&nbsp;: ligne de goutteurs int&eacute;g&eacute;r&eacute;s autor&eacute;gulants</p><p>- New Holland&nbsp;: syst&egrave;me global d'optimisation en temps r&eacute;el de toutes les fonctions de la machine &agrave; vendanger</p><p>- Parcitank&nbsp;: chapeau flottant gonflable</p><p>- Parsec SRL&nbsp;: syst&egrave;me automatique de dosage et d'injection de CO2 et azote</p><p>- Provitis&nbsp;: support de machine &agrave; vision int&eacute;grale</p><p>- Same-Deutz-France&nbsp;: vignoble connect&eacute;</p><p>- Tonnellerie Vicard&nbsp;: barriques s&eacute;lectionn&eacute;es en potentiel tannique&nbsp;</p>



La 28ème édition du Sitevi, qui fête ses 40 ans, se tiendra du 28 au 30 novembre à Montpellier. Le numérique, la pulvérisation et l’optimisation de la qualité des opérations et des productions caractérisent le palmarès de l’innovation.


Sitevi : 40 ans, 3 tendances


<p>Le 8 novembre, 83 communes du d&eacute;partement avaient &eacute;t&eacute; plac&eacute;es sous&nbsp;surveillance et la vaccination des ruminants rendue obligatoire apr&egrave;s la&nbsp;d&eacute;couverte d'un cas de fi&egrave;vre catarrhale de s&eacute;rotype 4 quelques jours plus t&ocirc;t&nbsp;dans un &eacute;levage d'Orcier. Selon la pr&eacute;fecture, <em>"trois ou quatre"</em> nouveaux cas de cette maladie&nbsp;animale virale gu&eacute;rissable et non transmissible &agrave; l'homme ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;s&nbsp;cette semaine &agrave; Lully, commune de 700 habitants situ&eacute;e au nord de la&nbsp;Haute-Savoie.<em> "L'arr&ecirc;t&eacute; pris mercredi pr&eacute;voit notamment qu'aucun bovin ne doit plus&nbsp;circuler &agrave; l'int&eacute;rieur de ce p&eacute;rim&egrave;tre. Le travail de d&eacute;pistage et de&nbsp;vaccination est toujours en cours"</em>, a pr&eacute;cis&eacute; la pr&eacute;fecture, confirmant une&nbsp;information du Dauphin&eacute; Lib&eacute;r&eacute;. <em>"Le p&eacute;rim&egrave;tre et les mesures mis en place pourront &eacute;voluer si de nouveaux&nbsp;cas venaient &agrave; &ecirc;tre mis au jour"</em>, a-t-elle ajout&eacute;. &nbsp;</p><p>La FCO ou maladie de la langue bleue compte 27 s&eacute;rotypes diff&eacute;rents. La&nbsp;France continentale n'&eacute;tait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent touch&eacute;e que par le s&eacute;rotype 8,&nbsp;largement pr&eacute;sent depuis 2015. Le premier cas de s&eacute;rotype 4 avait &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; et confirm&eacute; en France&nbsp;continentale lundi 6 novembre sur un bovin introduit dans un &eacute;levage de&nbsp;l'Allier. Le minist&egrave;re de l'Agriculture a impos&eacute; le 8 novembre la vaccination des&nbsp;ruminants dans cinq autres d&eacute;partements de l'Est: la Haute Savoie, la Savoie,&nbsp;l'Ain, le Doubs et le Jura. Sept autres d&eacute;partements sont quant &agrave; eux plac&eacute;s en <em>"zone de surveillance"</em>:&nbsp;les Hautes-Alpes, la C&ocirc;te-d'Or, l'Is&egrave;re, le Rh&ocirc;ne, la Haute-Sa&ocirc;ne, la&nbsp;Sa&ocirc;ne-et-Loire et le Territoire de Belfort. La Corse reste cependant le d&eacute;partement le plus touch&eacute; par les s&eacute;rotypes&nbsp;(1, 2, 4 et 16, plus dangereux) et proc&egrave;de &agrave; des vaccinations syst&eacute;matiques de&nbsp;son cheptel.</p><p>A lire aussi :&nbsp;</p><h2>Fi&egrave;vre catarrhale. Un 1er cas de s&eacute;rotype 4 d&eacute;tect&eacute; en France continentale</h2><h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-sante-du-veau-nouveau-ne-tout-se-joue-dans-les-premieres-heures-voire-avant2">La Turquie rouvre ses fronti&egrave;res aux bovins fran&ccedil;ais</a></h2><h2>[Carte] FCO : les d&eacute;partements concern&eacute;s</h2>



La Haute-Savoie a étendu cette semaine son dispositif de protection contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) à cent communes après la détection de nouveaux cas de sérotype 4 dans un élevage bovin, a indiqué samedi la préfecture du département.


Fièvre catarrhale ovine: la Haute-Savoie étend son dispositif après de nouveaux cas


<p>Voir la pi&egrave;ce jointe :&nbsp;Semaine 45 (du 06 novembre au 12 novembre 2017)</p>



Chaque semaine FranceAgriMer effectue un suivi précis de l'évolution des marchés et publie des informations de conjoncture. Retrouvez l'évolution de la Conjoncture Hebdomadaire Elevage de France. Semaine 45 (du 06 novembre au 12 novembre 2017)


Elevage : retrouvez l'analyse hebdomadaire par FranceAgriMer semaine 45

La chambre d'agriculture a profit&eacute; d'une r&eacute;union &laquo; bout de champ &raquo;, le 10 novembre,&nbsp; &agrave; Donges, pour rappeler son engagement en faveur de l'agriculture de marais, &agrave; travers sa commission marais (cr&eacute;&eacute;e par les &eacute;leveurs en 2007, puis &eacute;largie &agrave; l'ensemble des acteurs concern&eacute;s).&nbsp; Par ses actions , elle entend renforcer les dynamiques de territoire, travailler sur les leviers pour mieux valoriser l'&eacute;levage, favoriser l'installation et la transmission des exploitations et des savoir-faire.<br>Une autre de ses actions, symbolique mais importante pour mettre en avant les services rendus par l'agriculture sur les marais, est&nbsp; l'organisation du concours g&eacute;n&eacute;ral agricole des prairies fleuries :&nbsp; les prix r&eacute;compensant &laquo; les prairies naturelles pr&eacute;sentant le meilleur &eacute;quilibre agro-&eacute;cologique &raquo;&nbsp; sur le territoire de l'Estuaire de la Loire ont &eacute;t&eacute; remis ce 10 novembre. Le premier prix a &eacute;t&eacute; attribu&eacute; &agrave; une prairie appartenant &agrave; l'EARL de la For&ecirc;t, en production viande bovine et galettes de bl&eacute; noir, sur la commune de Savenay. A noter qu'&agrave; partir de l'an prochain, le concours g&eacute;n&eacute;ral prend le nom, plus professionnel, de Concours g&eacute;n&eacute;ral agricole des pratiques agro-&eacute;cologiques prairies et parcours.



A l'occasion d'une réunion « bout de champ » à Donges, la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique a rappelé son engagement en faveur de marais vivants et agricoles et a remis les prix du concours général agricoles des prairies fleuries.

Loire-Atlantique - Mise en valeur de la richesse des marais agricoles


<p><em>"La prolongation d'une situation de basses eaux n'est pas totalement&nbsp;habituelle pour cette p&eacute;riode de l'ann&eacute;e. La situation est assez d&eacute;grad&eacute;e en&nbsp;l'absence de premi&egrave;res pluies automnales importantes"</em>, a comment&eacute; vendredi le&nbsp;BRGM dans un communiqu&eacute;. <strong>Le mois d'octobre a, en effet, &eacute;t&eacute; le cinqui&egrave;me mois d'octobre le plus sec&nbsp;depuis 1959, avec un d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations proche de 70%</strong>, selon M&eacute;t&eacute;o&nbsp;France.</p><p>Le ph&eacute;nom&egrave;ne de baisse des niveaux des nappes s'est ralenti en octobre mais&nbsp;la moiti&eacute; des points suivis sont toujours orient&eacute;s &agrave; la baisse, a not&eacute; le&nbsp;BRGM. Seuls 21% sont en hausse, ce qui est <em>"assez faible pour la p&eacute;riode", mais&nbsp;qui "commence &agrave; traduire le d&eacute;but de la recharge hivernale attendue"</em>. Les niveaux sont h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes d'une r&eacute;gion &agrave; l'autre. Ainsi, 26% des nappes sont &agrave; niveau bas et 15% &agrave; un niveau <em>"tr&egrave;s bas</em>".</p><p>La&nbsp;situation est particuli&egrave;rement d&eacute;favorable dans la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne, en amont&nbsp;et en aval de Lyon, et sur le littoral languedocien, mais aussi en r&eacute;gion&nbsp;Provence-Alpes-C&ocirc;te d'Azur o&ugrave; la recharge hivernale est quasiment inexistante&nbsp;pour l'instant, et en Bourgogne et Franche-Comt&eacute;. Les voyants sont au vert en revanche dans la Beauce et le sud de la Vend&eacute;e.</p><p></p><p>Consultez les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o Pleinchamp.</p>



Près des trois quarts (71%) des nappesphréatiques présentent un niveau "modérément bas à très bas" qui n'est "pastotalement" habituel en cette saison, selon le bilan au 1er novembre du Bureaude recherches géologiques et minières (BRGM).


71% des nappes phréatiques à un niveau "modérément bas à très bas"


<p>En ce 17 novembre 2017, la France est officiellement indemne d'influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP). Un statut r&eacute;cup&eacute;r&eacute; le 27 octobre dernier gr&acirc;ce &agrave; l'assainissement de tous les foyers H5N8 identifi&eacute;s entre fin 2016 et juin 2017 et &agrave; l'absence de nouveau foyer IAHP d&eacute;tect&eacute; sur le territoire fran&ccedil;ais depuis plus de trois mois. Dans l'&eacute;chelle des risques (n&eacute;gligeable &ndash; mod&eacute;r&eacute; - &eacute;lev&eacute;), la France est donc en situation de risque n&eacute;gligeable depuis le 4 mai 2017, &agrave; l'exception de communes situ&eacute;es dans les d&eacute;partements de l'Ain, de la Haute-Savoie et de la Savoie, en situation de risque mod&eacute;r&eacute; vis-&agrave;-vis de l'avifaune depuis le 25 octobre 2017, du fait de la d&eacute;tection du virus H5N8 en Suisse et en Italie, impliquant des mesures particuli&egrave;res (ici).</p><h2>Confinement des &eacute;levages de plus 3200 palmip&egrave;des gras</h2><p>Si le risque est actuellement officiellement n&eacute;gligeable, la p&eacute;riode courant du 15 d&eacute;cembre au 15 janvier est assimil&eacute;e &agrave; une p&eacute;riode &agrave; risque mod&eacute;r&eacute; &agrave; &eacute;lev&eacute;, du fait des vols migratoires d'oiseaux sauvages. Ceux-ci sont potentiellement porteurs du virus de la grippe aviaire, qu'ils peuvent inoculer aux &eacute;levages via les dispositifs d'alimentation et d'abreuvement. En cons&eacute;quence, entre le 15 novembre et le 15 janvier, les &eacute;levages comptant plus de 3200 palmip&egrave;des doivent &ecirc;tre confin&eacute;s pour la part d'effectif d&eacute;passant les 3200 animaux. Les &eacute;levages d&eacute;tenant moins de 3200 palmip&egrave;des doivent couvrir d'un toit leurs dispositifs d'alimentation et d'abreuvement.</p><h2>Arr&ecirc;t&eacute; du 14 novembre 2017 modifiant l'arr&ecirc;t&eacute; du 8 f&eacute;vrier 2016</h2><p>Le minist&egrave;re de l'Agriculture vient par ailleurs de proc&eacute;der &agrave; une modification de l'arr&ecirc;t&eacute; du 8 f&eacute;vrier 2016 relatif aux mesures de bios&eacute;curit&eacute; destin&eacute;es &agrave; pr&eacute;venir les risques d'IAHP (ici). Il instaure un contr&ocirc;le des mesures de bios&eacute;curit&eacute; dans les &eacute;levages reproducteurs, la d&eacute;claration sous sept jours &agrave; la Direction d&eacute;partementale en charge de la protection des populations de chaque mise en place et sortie de bande sp&eacute;cifiant l'origine / destination des oiseaux d'un jour et des volailles. De nouvelles modalit&eacute;s encadrent la gestion des lisiers. Le nouvel arr&ecirc;t&eacute; instaure par ailleurs un d&eacute;pistage virologique pr&eacute;alable au mouvement de palmip&egrave;des d'un site d'exploitation vers un autre site d'exploitation entre le 1er d&eacute;cembre 2017 et le 15 janvier 2018, et, par la suite, entre le 15 novembre et le 15 janvier de chaque ann&eacute;e, ou lorsque tout ou partie du territoire national est en risque mod&eacute;r&eacute; ou &eacute;lev&eacute;. Ces pr&eacute;l&egrave;vements r&eacute;alis&eacute;s sur 20 oiseaux repr&eacute;sentatifs du lot doivent avoir &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s moins de dix jours avant le d&eacute;placement des palmip&egrave;des.</p><h2>D&eacute;tecter et alerter</h2><p>En l'absence de vaccin et de toute autre solution th&eacute;rapeutique, la pr&eacute;vention de l'influenza aviaire via l'application des mesures de bios&eacute;curit&eacute; (ici) constitue la seule parade. Et toute l'ann&eacute;e car l'avifaune n'est pas seule porteuse du risque d'introduction du virus, susceptible de se maintenir dans les &eacute;levages &agrave; bas bruit dans les &eacute;levages, c'est &agrave; dire sous forme faiblement pathog&egrave;ne et donc asymptomatique. L'apparition de sympt&ocirc;mes est annonciatrice de la mutation du virus sous forme hautement pathog&egrave;ne. La d&eacute;tection des sympt&ocirc;mes est capitale pour juguler les risques de propagation. Outre un taux de mortalit&eacute; fulminant, proche de 100 %, l'influenza aviaire se manifeste par des sympt&ocirc;mes respiratoires (r&acirc;les, toux, jetage, sinusite), digestifs et nerveux (tremblements de la t&ecirc;te et du cou, manque de coordination des mouvements). Des baisses d'activit&eacute; et de bruit, de consommation et de ponte constituent autant d'alertes. En cas de suspicion, il faut contacter au plus vite son v&eacute;t&eacute;rinaire ou la Direction d&eacute;partementale en charge de la protection des populations.</p>



La période courant entre le 15 novembre et le 15 janvier est assimilée à une période à risque du fait des vols migratoires d’oiseaux sauvages. L’arrêté du 14 novembre 2017 modifie certaines dispositions en matière de biosécurité, qui reste l’unique seule parade. Il instaure notamment des tests de dépistage avant le transfert de palmipèdes. 


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