Peu avant 12H30 (10H30 GMT), la tonne de bl&eacute; reculait de 50 centimes d'euro&nbsp;sur l'&eacute;ch&eacute;ance de septembre &agrave; 161,25 euros et de 25 centimes d'euro sur&nbsp;l'&eacute;ch&eacute;ance de d&eacute;cembre &agrave; 167,25 euros, dans un volume d'&eacute;changes de 5.300 lots&nbsp;environ. Les derni&egrave;res nouvelles concernant les r&eacute;coltes, notamment fran&ccedil;aises, sont&nbsp;plut&ocirc;t baissi&egrave;res, alors que l'organisme FranceAgriMer a confirm&eacute; un net&nbsp;rebond de la production, notamment de bl&eacute; tendre, apr&egrave;s une ann&eacute;e 2016&nbsp;catastrophique.&nbsp;&nbsp; Comme attendu, la r&eacute;colte tutoie les 37 Mt (36,8 pr&eacute;cis&eacute;ment, +33%), un&nbsp;chiffre conforme &agrave; la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, avec une excellente&nbsp;teneur en prot&eacute;ines, qui peut permettre aux op&eacute;rateurs fran&ccedil;ais de reconqu&eacute;rir&nbsp;les march&eacute;s perdus &agrave; l'export lors de la campagne &eacute;coul&eacute;e, m&ecirc;me s'il faudra&nbsp;probablement compter avec une r&eacute;colte russe encore tr&egrave;s abondante cette ann&eacute;e.&nbsp;&nbsp; Comme le bl&eacute;, la tonne de ma&iuml;s reculait aussi tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement, dans le&nbsp;sillage de la tendance observ&eacute;e mardi soir &agrave; la Bourse de Chicago o&ugrave; ces deux&nbsp;c&eacute;r&eacute;ales se sont repli&eacute;es. Elle refluait de 25 centimes sur novembre &agrave; 165,75 euros et de 50 centimes&nbsp;sur janvier &agrave; 169,25 euros, dans un volume d'&eacute;changes de plus de 260 lots.


Les prix du blé étaient légèrement en repli mercredi à la mi-journée, dans un marché très attentiste, à la veille d'un rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture (USDA) sur les prévisions mondiales de cultures.


Le marché du blé très attentiste, à la veille d'un rapport américain

"Pour le moment, les contr&ocirc;les sont toujours en cours. Les analyses d&eacute;j&agrave;&nbsp;effectu&eacute;es se sont r&eacute;v&eacute;l&eacute;es n&eacute;gatives. Dans le Maine-et-Loire, Igreca est la&nbsp;seule entreprise concern&eacute;e par cette affaire", a indiqu&eacute; la pr&eacute;fecture du&nbsp;Maine-et-Loire dans un communiqu&eacute;. "La d&eacute;livrance des certificats d'exportation pour cette soci&eacute;t&eacute; est&nbsp;&eacute;galement bloqu&eacute;e le temps de l'enqu&ecirc;te", a-t-elle ajout&eacute;. Igreca est un fabricant d'ovoproduits destin&eacute;s &agrave; l'industrie&nbsp;agroalimentaire. Elle a r&eacute;ceptionn&eacute; entre le 11 et le 26 juillet "32.400 oeufs&nbsp;originaires des Pays-Bas potentiellement contamin&eacute;s au fipronil", une mol&eacute;cule&nbsp;toxique. En raison de la pr&eacute;sence suspect&eacute;e de cet insecticide dont l'usage sur les&nbsp;animaux destin&eacute;s &agrave; la consommation est interdit, des millions d'oeufs ont d&eacute;j&agrave;&nbsp;&eacute;t&eacute; d&eacute;truits &agrave; travers l'Europe depuis le 20 juillet. Selon le ministre belge de l'Agriculture Denis Ducarme, le fipronil aurait&nbsp;&eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; aux Pays-Bas d&egrave;s novembre 2016.<h2>toxicit&eacute; "peu &eacute;lev&eacute;e"</h2>La direction d&eacute;partementale de la Protection des Populations de&nbsp;Maine-et-Loire (DDPP) a par ailleurs bloqu&eacute; "les oeufs (encore dans leur)&nbsp;coquilles pr&eacute;sents sur site" et "les lots de produits finis fabriqu&eacute;s &agrave; partir&nbsp;des mati&egrave;res premi&egrave;res concern&eacute;es". Des contr&ocirc;les sont en cours sur "les&nbsp;documents de tra&ccedil;abilit&eacute; concernant les lots de produits finis" et sur&nbsp;d'autres "lots re&ccedil;us par ce m&ecirc;me fournisseur depuis le 25 juillet". Le minist&egrave;re a indiqu&eacute; mardi soir que le nombre d'entreprises identifi&eacute;es&nbsp;comme ayant import&eacute; des oeufs contamin&eacute;s au fipronil en provenance de Belgique&nbsp;et des Pays-Bas &eacute;tait pass&eacute; de deux &agrave; cinq."Il s'agit d'ovoproduits int&eacute;gr&eacute;s dans des recettes de l'industrie&nbsp;agro-alimentaire", globalement, "des plats cuisin&eacute;s ou de la p&acirc;tisserie&nbsp;industrielle, comme des brioches", a pr&eacute;cis&eacute; Fany Molin, porte-parole de la&nbsp;direction g&eacute;n&eacute;rale de l'alimentation (DGAL) au minist&egrave;re, en charge de ce&nbsp;dossier. Ces cinq "&eacute;tablissements d'ovoproduits" sont situ&eacute;s dans la Vienne (200&nbsp;tonnes) et le Maine-et-Loire, mais aussi dans le Pas-de-Calais, le Nord et le&nbsp;Morbihan, a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re, ajoutant que "des enqu&ecirc;tes de tra&ccedil;abilit&eacute;&nbsp;sont en cours" pour "identifier la destination des produits d&eacute;j&agrave; exp&eacute;di&eacute;s et&nbsp;susceptibles d'&ecirc;tre contamin&eacute;s".&nbsp;&nbsp; <h2>Rappel</h2>Le minist&egrave;re de l'Agriculture a annonc&eacute; mercredi qu'il ferait un point de&nbsp;situation sur ce sujet &agrave; 16H30.&nbsp;&nbsp; "D&egrave;s lors qu'on identifiera des produits mis sur le march&eacute; qui contiennent&nbsp;ces oeufs, des analyses seront faites pour voir s'il y a des traces de&nbsp;Fipronil", et le cas &eacute;ch&eacute;ant, il y aura un rappel "selon r&eacute;sultats des&nbsp;analyses", avait indiqu&eacute; Fany Molin. Le minist&egrave;re a &eacute;galement indiqu&eacute; son intention de "diligenter une enqu&ecirc;te&nbsp;chez tous les &eacute;leveurs" pour v&eacute;rifier qu'il n'y aurait pas de contaminations&nbsp;"provenant de l'utilisation par les exploitants fran&ccedil;ais du produit frelat&eacute;".&nbsp;A l'heure actuelle, seul un &eacute;levage dans le Pas-de-Calais a &eacute;t&eacute; plac&eacute; sous&nbsp;surveillance apr&egrave;s le signalement par l'&eacute;leveur de l'utilisation de ce produit&nbsp;par son fournisseur belge. Les analyses qui y ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es se sont av&eacute;r&eacute;es&nbsp;positives, "mais aucun oeuf issu de cet &eacute;levage n'a &eacute;t&eacute; mis sur le march&eacute;", a&nbsp;indiqu&eacute; le minist&egrave;re, qui a annonc&eacute; que ces oeufs "seront d&eacute;truits". Le minist&egrave;re souligne que la toxicit&eacute; de ce produit est "peu &eacute;lev&eacute;e",&nbsp;notamment quand il est pr&eacute;sent &agrave; l'&eacute;tat de traces, mais a tout de m&ecirc;me saisi&nbsp;l'Anses (agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire) pour obtenir un avis sur les&nbsp;risques pour la sant&eacute; humaine li&eacute;s &agrave; l'ingestion d'oeufs ou de produits&nbsp;contamin&eacute;s par le fipronil.


Les premières analyses effectuées dans l'une des cinq sociétés françaises concernées par la contamination d'oeufs au fipronil, molécule toxique, se "sont révélées négatives" tandis que le scandale alimentaire portant sur des millions d'oeufs en Europe aurait été détecté dès la fin 2016.


Oeufs contaminés: premières analyses révélées négatives pour l'une des cinq sociétés françaises

Cette ann&eacute;e encore, le Cniel vient &agrave; la rencontre des professionnels laitiers sur le salon du SPACE. La comp&eacute;titivit&eacute; des &eacute;levages et les pratiques seront au c&oelig;ur des &eacute;changes sur le stand de l'interprofession laiti&egrave;re.Ce stand &laquo;&nbsp;d'information&nbsp;&raquo; pr&eacute;sentera les diff&eacute;rentes actions men&eacute;es en faveur de la fili&egrave;re et des produits laitiers. L'occasion aussi de rappeler les missions du Cniel aux producteurs et aux transformateurs, ainsi que les enjeux autour de l'&eacute;levage.En partenariat avec l'Institut de l'&Eacute;levage, le Cniel organisera &eacute;galement une s&eacute;rie de conf&eacute;rences th&eacute;matiques, ce qui permettra de prolonger les &eacute;changes, sur des pr&eacute;occupations actuelles de l'interprofession pour faire de la fili&egrave;re laiti&egrave;re fran&ccedil;aise, une fili&egrave;re d'avenir.D&eacute;couvrez prochainement le programme des conf&eacute;rences.

L’interprofession laitière présente au SPACE, à Rennes 

Sp&eacute;cialiste des pulv&eacute;risateurs &agrave; disques et des rouleaux auto-porteurs, la Soci&eacute;t&eacute; Nouvelle Razol inaugure avec le Skyron une gamme de d&eacute;chaumeurs &agrave; disques ind&eacute;pendants, &eacute;quip&eacute;s de disques de grand diam&egrave;tre (560 mm X 5 mm), mont&eacute;s sur un ch&acirc;ssis carr&eacute; (100 X 100 X 8 mm). Leur montage sur lame de ressort g&eacute;n&egrave;re un effet vibrant apte &agrave; intensifier le m&eacute;lange terre pailles, selon le constructeur. Le r&eacute;glage de la profondeur de travail se fait soit par un syst&egrave;me de cliquet en configuration m&eacute;canique, soit depuis le poste de conduite gr&acirc;ce &agrave; une commande hydraulique La gamme compte deux mod&egrave;les &agrave; ch&acirc;ssis fixe (3 m et 3,5 m) et deux mod&egrave;les &agrave; ch&acirc;ssis repliable (4 m et 5 m). Le Skyron peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; de d&eacute;flecteurs lat&eacute;raux et dispose d'une gamme compl&egrave;te de rouleaux arri&egrave;re : rouleau &agrave; barres carr&eacute;es (500 mm), rouleau &agrave; lames vibrantes Polyflex (570 mm) et rouleau &agrave; disques plombeurs Tpack (630 mm).<h2>Autres &eacute;volutions de gammes</h2>Le constructeur fait par ailleurs &eacute;voluer son offre d'outils combines dents / disques Teos (3 m &agrave; 5 m), qui peuvent d&eacute;sormais &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s du rouleau &agrave; lames vibrantes Polyflex, pour sols l&eacute;gers &agrave; lourds. Le cultivateur &agrave; dents vibrantes Kilis et ses cinq zones de travail (d&eacute;chaumage, reprise de labour) est quant &agrave; lui d&eacute;sormais disponible en version port&eacute;e arri&egrave;re repliable jusqu'&agrave; 6 m. C&ocirc;t&eacute; rouleaux, Razol compl&egrave;te ses gammes avec le RVH Evo qui dispose d'un &eacute;l&eacute;ment type rouleau lisse de 700 mm de diam&egrave;tre, adapt&eacute; au roulage des cultures sp&eacute;cialis&eacute;es et fragiles.


Les Skyron sont dotés de disques de 560 mm de diamètre. La gamme compte quatre modèles d’une largeur comprise entre 3 m et 5 m.


Des déchaumeurs à disques indépendants au catalogue de Razol


Découvrez en vidéo la Digiferme ARVALIS de Lorraine. Cette ferme de recherche et de démonstration inaugurée en 2016 propose d’évaluer les technologies du numérique pour construire l’exploitation de polyculture-élevage de demain. Implantée à Saint-Hilaire-en-Woëvre dans la Meuse, elle compte 60 ha de cultures, 70 ha de prairies, 55 mères charolaises et un atelier d’engraissement de jeunes bovins de 170 places.


[Vidéo] Une Digiferme pour concevoir l’exploitation de demain

Ces cinq "&eacute;tablissements d'ovoproduits" sont situ&eacute;s dans la Vienne, le&nbsp;Maine-et-Loire, le Pas-de-Calais, le Nord et le Morbihan", pr&eacute;cise le&nbsp;minist&egrave;re, ajoutant que "des enqu&ecirc;tes de tra&ccedil;abilit&eacute; sont en cours" pour&nbsp;"identifier la destination des produits d&eacute;j&agrave; exp&eacute;di&eacute;s et susceptibles d'&ecirc;tre&nbsp;contamin&eacute;s". Deux entreprises ont reconnu mardi avoir utilis&eacute; &agrave; leur insu des oeufs&nbsp;contamin&eacute;s. Igreca, bas&eacute;e dans le Maine-et-Loire, a d&eacute;nombr&eacute; "30.000 oeufs de&nbsp;fournisseurs hollandais", affirmant avoir "identifi&eacute; les lots de produits&nbsp;finis fabriqu&eacute;s &agrave; partir de ces mati&egrave;res premi&egrave;res". Dans la Vienne, la soci&eacute;t&eacute; Samo a &eacute;t&eacute; inform&eacute;e dimanche de la pr&eacute;sence dans&nbsp;ses stocks de "huit lots" contamin&eacute;s en provenance des Pays-Bas, d'un poids&nbsp;total d'"environ 5 tonnes". L'entreprise assure avoir retir&eacute; "par pr&eacute;caution" d&egrave;s lundi matin "tous les&nbsp;lots en provenance de ce pays, soit une cinquantaine de tonnes" et avoir&nbsp;effectu&eacute; des rappels de produits aupr&egrave;s de ses clients. Ces ovoproduits servent notamment &agrave; la fabrication de plats pr&eacute;par&eacute;s et de&nbsp;p&acirc;tes. Par ailleurs, un &eacute;leveur du Pas-de-Calais "avait spontan&eacute;ment d&eacute;clar&eacute;&nbsp;l'utilisation" du m&ecirc;me insecticide, signale le minist&egrave;re de l'Agriculture. "Les analyses men&eacute;es (...) s'av&egrave;rent positives, mais aucun oeuf issu de cet&nbsp;&eacute;levage n'a &eacute;t&eacute; mis sur le march&eacute;", poursuit le minist&egrave;re, annon&ccedil;ant que ces&nbsp;oeufs "seront d&eacute;truits".<h2>"Mod&eacute;r&eacute;ment toxique"</h2>Depuis fin juillet, la contamination au fipronil a entra&icirc;n&eacute; la destruction&nbsp;de millions d'oeufs dans plusieurs pays europ&eacute;ens. Des enqu&ecirc;tes judiciaires&nbsp;ont &eacute;t&eacute; ouvertes aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. Les &eacute;levages mis en cause expliquent que la substance a &eacute;t&eacute; introduite lors&nbsp;d'un traitement contre le pou rouge, un parasite tr&egrave;s n&eacute;faste pour les poules&nbsp;pondeuses. Consid&eacute;r&eacute; comme "mod&eacute;r&eacute;ment toxique" pour l'homme par l'Organisation&nbsp;mondiale de la sant&eacute; (OMS), le fipronil est dangereux pour les reins, le foie&nbsp;et la thyro&iuml;de. Les faibles concentrations mesur&eacute;es dans les oeufs contamin&eacute;s&nbsp;rendent toutefois le risque d'empoisonnement tr&egrave;s faible voire nul.&nbsp;&nbsp;Dans l'Union europ&eacute;enne, l'utilisation de ce pesticide est interdite pour&nbsp;les animaux destin&eacute;s &agrave; la cha&icirc;ne alimentaire, mais reste courante dans de&nbsp;nombreux produits antiparasitaires pour les animaux de compagnie (anti-puces&nbsp;et anti-tiques) et dans des produits &agrave; usage domestique contre les&nbsp;infestations (anti-termites, anti-fourmis, anti-blattes...). Accus&eacute; de provoquer une surmortalit&eacute; des abeilles, le fipronil est aussi&nbsp;connu en agriculture sous la marque Regent. Son usage est prohib&eacute; dans les&nbsp;cultures (ma&iuml;s, tournesol, pommes de terre) en France et dans la plupart des&nbsp;pays europ&eacute;ens, mais pas en Belgique ni aux Pays-Bas.


Des oeufs contaminés au fipronil, un insecticide, ont été importés des Pays-Bas et de Belgique par cinq entreprises françaises, selon un bilan actualisé mardi soir par le ministère de l'Agriculture.


Oeufs contaminés: 5 entreprises françaises ont reçu des lots

"Nous pouvons arriver &agrave; un niveau d'exportations de l'ordre de 38 millions&nbsp;de tonnes, ce qui constitue une progression significative", a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;Alexandre Tkatchev &agrave; la cha&icirc;ne Rossi&iuml;a 24, pr&eacute;cisant que cela d&eacute;pendrait de&nbsp;l'&eacute;volution du dollar et n&eacute;cessiterait d'ouvrir de nouveaux march&eacute;s. Il a confirm&eacute; la pr&eacute;vision de r&eacute;colte entre 103 &agrave; 105 millions de tonnes&nbsp;contre un record &agrave; 120 millions de tonnes l'an dernier. Sur la campagne pr&eacute;c&eacute;dente (juillet 2016-juin 2017), les exportations ont&nbsp;atteint 35 millions de tonnes, un niveau jamais vu, dont 27 millions de tonnes&nbsp;de bl&eacute;.&nbsp;<h2>Deux semaines de retard</h2>Selon les estimations du gouvernement am&eacute;ricain, r&eacute;f&eacute;rence du march&eacute;, la&nbsp;Russie s'est plac&eacute;e ainsi juste en dessous des Etats-Unis pour les ventes de&nbsp;bl&eacute;, apr&egrave;s lui avoir ravi l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente la premi&egrave;re place.&nbsp;Elle a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de plusieurs ann&eacute;es de moisson tr&egrave;s abondante et notamment&nbsp;un record pour la p&eacute;riode post-sovi&eacute;tique l'an dernier. Le ministre a constat&eacute; que la r&eacute;colte avait pris deux semaines de retard et&nbsp;&eacute;tait en l'&eacute;tat "nettement inf&eacute;rieure" &agrave; l'an dernier. "Nous esp&eacute;rons&nbsp;fortement que l'automne sera assez sec, et pas aussi pluvieux qu'au printemps&nbsp;et en &eacute;t&eacute;, et que nous pourrons r&eacute;colter les c&eacute;r&eacute;ales", a-t-il expliqu&eacute;. Selon son minist&egrave;re, au 4 ao&ucirc;t, 11,1 millions d'hectares avaient &eacute;t&eacute;&nbsp;moissonn&eacute;s contre 15,1 millions &agrave; la m&ecirc;me date un an plus t&ocirc;t, ce qui&nbsp;correspond &agrave; 46,8 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales contre 55,4 millions.Retrouvez le point des march&eacute;s du 3 ao&ucirc;t :&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/oibros7VHkI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>


La Russie, gros vendeur de blé sur les marchés, prévoit un nouveau record d'exportations de céréales sur la campagne en cours malgré une moisson attendue en baisse en raison d'un temps trop humide, a indiqué lundi le ministre de l'Agriculture.


La Russie vise des exportations record de céréales malgré une récolte en baisse

"Nous testons actuellement la viande de poulets dans les &eacute;levages dont les&nbsp;oeufs ont &eacute;t&eacute; infect&eacute;s pour d&eacute;terminer si la viande est &eacute;galement contamin&eacute;e",&nbsp;a rapport&eacute; &agrave; l'AFP mardi Tjitte Mastenbroek, porte-parole de l'organisme&nbsp;n&eacute;erlandais charg&eacute; de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et sanitaire NVWA. Les examens sont men&eacute;s sur des poulets issus d'&eacute;levages n&eacute;erlandais qui&nbsp;produisent aussi bien des oeufs que de la viande, ce qui correspond &agrave;&nbsp;"quelques dizaines" dans le pays, selon la NVWA et l'organisation agricole&nbsp;n&eacute;erlandaise LTO. "La plupart des exploitations font un choix entre l'un ou l'autre", a fait&nbsp;savoir Eric Hubers, repr&eacute;sentant des aviculteurs au sein de la LTO. Si les tests s'av&egrave;rent n&eacute;gatifs, ces &eacute;leveurs, dont la distribution d'oeufs&nbsp;est bloqu&eacute;e &agrave; cause de la pr&eacute;sence de fipronil, auront le droit de rouvrir&nbsp;leur branche viande", a pr&eacute;cis&eacute; Tjitte Mastenbroek. &nbsp;<h2>Pou</h2>"La d&eacute;tection des oeufs contamin&eacute;s &eacute;tait la plus haute priorit&eacute;.&nbsp;Nous avons&nbsp;maintenant le temps et la place pour se pencher sur la viande", a poursuivi le&nbsp;porte-parole de la NVWA, soulignant qu'il s'agissait d'une "mesure de&nbsp;pr&eacute;caution". En effet, la probabilit&eacute; que la mol&eacute;cule n&eacute;faste pour la consommation&nbsp;humaine soit d&eacute;tect&eacute;e dans la viande de poulets est petite selon le LTO : "les&nbsp;poulets de chair n'ont aucun probl&egrave;me avec le pou rouge contrairement aux&nbsp;poules pondeuses", qui restent enferm&eacute;es dans un poulailler pendant deux ans,&nbsp;ce qui permet au parasite de se d&eacute;velopper", a expliqu&eacute; Eric Hubers, cit&eacute; dans&nbsp;les m&eacute;dias n&eacute;erlandais. La France et le Royaume-Uni ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; touch&eacute;s par la crise du&nbsp;fipronil, dont l'ampleur est apparue au grand jour la semaine derni&egrave;re aux&nbsp;Pays-Bas, o&ugrave; jusqu'&agrave; 180 &eacute;levages ont &eacute;t&eacute; bloqu&eacute;s et des rappels massifs&nbsp;ordonn&eacute;s alors que les taux de fipronil --une mol&eacute;cule utilis&eacute;e pour &eacute;radiquer&nbsp;le pou rouge sur les poules-- d&eacute;passaient parfois largement les seuils&nbsp;autoris&eacute;s par la r&eacute;glementation europ&eacute;enne.


Les Pays-Bas menaient mardi des tests sur la viande de poulets provenant d'élevages touchés par l'affaire des oeufs contaminés pour déterminer une éventuelle présence de fipronil, molécule toxique à l'origine de la destruction de millions d'oeufs à travers l'Europe et l'abattage en masse de volailles contaminées.


Oeufs contaminés : les Pays-Bas testent également la viande de poulets


Benoît Rouyer, économiste au Cniel, revient sur la collecte et le prix du lait en France et dans le monde pour le mois de juillet 2017.


Conjoncture laitière : grand écart de valorisation entre la matière grasse et la protéine du lait (juillet 2017)

Le rachat sera effectif sous r&eacute;serve de l'accord des autorit&eacute;s anti-trust am&eacute;ricaines. La pr&eacute;cision est importante car ces m&ecirc;mes autorit&eacute;s ont cass&eacute;, au printemps dernier, le projet de rachat de Precision Planting par John Deere, pour cause de position dominante sur le march&eacute; nord-am&eacute;ricain. Agco escompte bien &eacute;chapper &agrave; cette sentence, m&ecirc;me si le groupe est lui-m&ecirc;me d&eacute;tenteur d'une marque de semoirs de pr&eacute;cision, avec White Planters, d'origine canadienne, acquise en 1996. Cr&eacute;&eacute;e &agrave; l'origine par un agriculteur, Precision Planting ne fabrique pas de semoirs mais uniquement des accessoires, m&eacute;caniques, &eacute;lectriques et &eacute;lectroniques, se greffant sur des semoirs de pr&eacute;cision de toutes marques... dont les White Planters.<h2>Solutions uniques et universelles</h2>Ces accessoires permettent de renforcer la pr&eacute;cision et/ou la productivit&eacute; de semis ou d'apporter de nouvelles fonctionnalit&eacute;s. Precision Planting propose avec le SpeedTube un syst&egrave;me d'accompagnement de la graine par courroie-brosse au niveau de la descente, permettant de doubler la vitesse de semis, comparativement &agrave; des syst&egrave;mes conventionnels. Autre solution&nbsp;: le contr&ocirc;leur hydraulique de pression au sol rang par rang DeltaForce, syst&egrave;me permettant &agrave; l'&eacute;l&eacute;ment semeur, &agrave; raison de 5 ajustements par seconde, de positionner la graine &agrave; une profondeur constante, d&eacute;jouant les passages de roue sinon les variabilit&eacute;s intra-parcellaires de structure. Le vDrive est une autre solution promue par Precision Planting. Il permet de transformer un semoir &agrave; distribution m&eacute;canique en un appareil &agrave; distribution &eacute;lectrique. Le vSet Select permet quant &agrave; lui d'implanter deux vari&eacute;t&eacute;s distinctes au sein d'une m&ecirc;me parcelle, pour une meilleure ad&eacute;quation entre les caract&eacute;ristiques de l'hybride et du sol.


Le groupe Agco (Fendt, Massey-Ferguson...) annonce le rachat de Precision Planting, un équipementier spécialisé dans le semis de précision, appartenant au groupe Monsanto via sa filiale The Climate Corporation.


Agco en passe d’acquérir Precision Planting

Le minist&egrave;re n'&eacute;tait pas en mesure de dire dans l'imm&eacute;diat si les produits&nbsp;incrimin&eacute;s s'&eacute;taient retrouv&eacute;s dans le commerce et en quelle quantit&eacute;, alors&nbsp;qu'une enqu&ecirc;te est en cours.&nbsp;"On est en train d'investiguer tout &ccedil;a", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP une porte-parole&nbsp;du minist&egrave;re, qui a ajout&eacute; que les services de contr&ocirc;le diligent&eacute;s &eacute;taient&nbsp;encore en train de voir "sur l'ensemble de ces lots, ce qui a &eacute;t&eacute; utilis&eacute; ou&nbsp;pas".&nbsp;"Des investigations sont men&eacute;es dans ces &eacute;tablissements par les services de&nbsp;contr&ocirc;les du minist&egrave;re de l'Agriculture pour &eacute;valuer la situation (les&nbsp;produits concern&eacute;s et leur destination) et bloquer les produits incrimin&eacute;s &agrave;&nbsp;des fins d'analyses", indique le minist&egrave;re dans son communiqu&eacute;. La France, selon le communiqu&eacute; du minist&egrave;re, a &eacute;t&eacute; inform&eacute;e samedi soir et&nbsp;dimanche par les autorit&eacute;s europ&eacute;ennes, de la livraison de ces oeufs "entre le&nbsp;11 et le 26 juillet" derniers. "Les professionnels de l'amont (producteurs d'oeufs) ont &eacute;t&eacute; inform&eacute;s et il&nbsp;leur a &eacute;t&eacute; demand&eacute; de v&eacute;rifier leurs approvisionnements", a ajout&eacute; le minist&egrave;re&nbsp;o&ugrave; une r&eacute;union avec les acteurs de l'aval (collecteurs, transformateurs et&nbsp;distributeurs) se tenait lundi soir pour faire le point sur la situation et&nbsp;renforcer la surveillance. &nbsp;&nbsp;&nbsp;<h2>R&eacute;sultats connus en fin de semaine</h2>"En compl&eacute;ment de l'analyse de risque de l'Efsa", l'autorit&eacute; europ&eacute;enne de&nbsp;s&eacute;curit&eacute; des aliments, le minist&egrave;re a d&eacute;cid&eacute; de saisir l'Agence nationale de&nbsp;s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation (Anses) "pour obtenir un avis sur les&nbsp;risques pour la sant&eacute; humaine li&eacute;s &agrave; l'ingestion d'oeufs ou de produits&nbsp; contamin&eacute;s par le fipronil".&nbsp;"La pr&eacute;sence de traces de fipronil ne constitue pas en soi un risque", a&nbsp;expliqu&eacute; le minist&egrave;re, en soulignant que "seules les analyses engag&eacute;es&nbsp;permettront de d&eacute;terminer si le niveau de contamination de ces produits est&nbsp;susceptible de pr&eacute;senter un risque pour la consommation".&nbsp;Par ailleurs, le 28 juillet, un &eacute;levage du Pas-de-Calais a &eacute;t&eacute; plac&eacute; sous&nbsp;surveillance apr&egrave;s le signalement par l'&eacute;leveur de l'utilisation de ce produit&nbsp;par son fournisseur belge, a rappel&eacute; le minist&egrave;re en pr&eacute;cisant qu'aucun oeuf&nbsp;issu de cet &eacute;levage n'a &eacute;t&eacute; mis sur le march&eacute;. Les r&eacute;sultats des analyses pour cet &eacute;levage seront connus &agrave; la fin de la&nbsp;semaine. Les oeufs retir&eacute;s sont suspect&eacute;s de contenir des traces d'une mol&eacute;cule&nbsp;insecticide, le fipronil, utilis&eacute; au m&eacute;pris de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne&nbsp;pour &eacute;radiquer le pou rouge dans les &eacute;levages.&nbsp;En grande quantit&eacute;, le fipronil est consid&eacute;r&eacute; comme "mod&eacute;r&eacute;ment toxique"&nbsp;pour l'homme par l'Organisation mondiale de la sant&eacute; (OMS). Il est interdit&nbsp;dans l'&eacute;levage mais peut &ecirc;tre utilis&eacute; sur les animaux de compagnie par exemple.


Treize lots d'oeufs contaminés au fipronil en provenance des Pays-Bas ont été livrés en France, à deux établissements de fabrication de produits à base d'oeufs de la Vienne et du Maine et Loire en juillet, a indiqué lundi le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.


Oeufs contaminés: des lots livrés en France en provenance des Pays-Bas

La derni&egrave;re attaque remonte &agrave; la nuit de jeudi &agrave; vendredi au-dessus de la&nbsp;commune d'Ustou. Quelque "250 brebis ont d&eacute;roch&eacute;", comme on nomme la chute&nbsp;d'une barre rocheuse par les brebis, tandis que "6 ou 7 autres" ont &eacute;t&eacute;&nbsp;d&eacute;couvertes d&eacute;vor&eacute;es par un ours", a pr&eacute;cis&eacute; &agrave; l'AFP Bruno Besche-Commenge,&nbsp;porte-parole de l'ADDIP. Selon M. Besche-Commenge, toujours &agrave; Ustou mais sur l'autre versant de la&nbsp;montagne, "une trentaine de brebis" d'un autre troupeau ont &eacute;galement&nbsp;"d&eacute;roch&eacute;" pendant la m&ecirc;me p&eacute;riode. Le village d'Ustou est situ&eacute; dans le Parc naturel r&eacute;gional des Pyr&eacute;n&eacute;es&nbsp;ari&eacute;geoises, pr&egrave;s de la fronti&egrave;re avec de l'Espagne, dans la m&ecirc;me r&eacute;gion que&nbsp;Couflens, o&ugrave; le 16 juillet, 209 brebis &eacute;taient &eacute;galement tomb&eacute;es d'une barre&nbsp;rocheuse, apr&egrave;s une attaque d'ours av&eacute;r&eacute;e. Vendredi, le maire DVG d'Ustou, Alain Servat, a pris un arr&ecirc;t interdisant &agrave;&nbsp;l'ours toute "divagation" sur sa commune. L'&eacute;dile de cette commune de 300&nbsp;habitants a justifi&eacute; avoir pris cette mesure "symbolique" par le besoin&nbsp;d'alerter l'opinion sur le "danger" que repr&eacute;sente l'animal.&nbsp;&nbsp; <h2>39 loups</h2>Vingt ans apr&egrave;s la r&eacute;introduction de l'ours, plantigrade pouvant peser&nbsp;jusqu'&agrave; 250 kilos et mesurant jusqu'&agrave; deux m&egrave;tres quand il est dress&eacute; sur ses&nbsp;pattes arri&egrave;re, son nombre est estim&eacute; &agrave; 39 dans les Pyr&eacute;n&eacute;es, selon les&nbsp;derniers chiffres officiels datant de 2016. La question sensible de nouveaux&nbsp;l&acirc;chers sur les versants fran&ccedil;ais continuent de diviser. Lorsqu'une attaque d'ours est authentifi&eacute;e par les expertises de la&nbsp;pr&eacute;fecture, une proc&eacute;dure d'indemnisation est aussit&ocirc;t engag&eacute;e et des cr&eacute;dits&nbsp;exceptionnels sont d&eacute;bloqu&eacute;s. Mais pour les opposants aux ours, ces mesures sont insuffisantes. Selon M.&nbsp;Besche-Commenge, c'est tout le "pastoralisme" de la r&eacute;gion qui est remis en&nbsp;cause. "A Sentein, les &eacute;leveurs sont d&eacute;j&agrave; redescendus des estives car il y a 4&nbsp;ours. Et au Mont-Rouch, les &eacute;leveurs se demandent s'ils ne vont pas faire la&nbsp;m&ecirc;me chose", affirme M. Besche-Commenge, constatant que ces descentes&nbsp;contraintes et pr&eacute;matur&eacute;es vont mettre en p&eacute;ril les r&eacute;serves de nourriture&nbsp;pour l'hiver.


Plus de quatre cents brebis sont mortes en moins d'un mois en Ariège toutes victimes des ours, a dénoncé lundi l'Association pour le Développement Durable de l'Identité des Pyrénées (ADDIP), qui refuse la réintroduction du plantigrade.


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