Dans le cadre des mesures agricoles de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-les-7-chantiers-capitaux" target="_blank">planification &eacute;cologique</a>, plusieurs appels &agrave; projets (AAP) territoriaux sont mis en place en faveur de la structuration des fili&egrave;res agricoles et agroalimentaires. Objectif&nbsp;: cr&eacute;er de la valeur pour l&rsquo;amont et l&rsquo;aval dans une perspective r&eacute;solument tourn&eacute;e vers les objectifs de planification &eacute;cologique.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-4-11-3-8m-d-aide-a-l-ingenierie-des-projets-territoriaux" target="_blank" title="">Planification &eacute;cologique (4/11) : 3,8M&euro; d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;ing&eacute;nierie des projets territoriaux</a>
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Apr&egrave;s un premier AAP, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-4-11-3-8m-d-aide-a-l-ingenierie-des-projets-territoriaux" target="_blank">ouvert le 4 juin dernier et dot&eacute; de 3,8 millions d&rsquo;euros</a>, destin&eacute; &agrave; faire maturer des projets territoriaux, et avant des AAP d&eacute;di&eacute;s aux fili&egrave;res l&eacute;gumineuses et bio, FranceAgriMer a ouvert le 24 juin un guichet de 61,3 millions d&rsquo;euros, dont 5 millions d&rsquo;euros r&eacute;serv&eacute;s aux DOM, accessible jusqu&rsquo;au 31 d&eacute;cembre 2024 via <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=PE-TERRITORIAUX" target="_blank">un site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure d&eacute;di&eacute;</a>.<h2>Les objectifs et b&eacute;n&eacute;ficiaires &eacute;ligibles</h2>Les projets financ&eacute;s doivent permettre aux fili&egrave;res de s&rsquo;engager dans des d&eacute;marches collectives dans un processus de transformation, tant sur les plans &eacute;conomique et social (souverainet&eacute; alimentaire, comp&eacute;titivit&eacute;) que dans les domaines environnemental et sanitaire (transition &eacute;cologique, adaptation des pratiques au changement climatique, d&eacute;veloppement des alternatives &agrave; l&rsquo;utilisation des produits phytosanitaires, r&eacute;duction des &eacute;missions des gaz &agrave; effet de serre et de l&rsquo;utilisation de l&rsquo;eau, bien-&ecirc;tre animal, pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;). Les b&eacute;n&eacute;ficiaires &eacute;ligibles sont les acteurs des fili&egrave;res agricoles, de la p&ecirc;che, de l&rsquo;aquaculture et agroalimentaires, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse d&rsquo;un acteur &eacute;conomique (exploitations agricoles et leurs groupements, p&ecirc;cheurs, aquaculteurs, collecteurs, coop&eacute;ratives, halles &agrave; mar&eacute;e, entreprises de mareyage, entreprises de transformation agroalimentaires, n&eacute;goces, distributeurs), d&rsquo;un acteur de la R&amp;D, d&rsquo;une structure f&eacute;d&eacute;rant plusieurs entreprises (soci&eacute;t&eacute; de projet, GIE, association&hellip;), d&rsquo;une entit&eacute; repr&eacute;sentative des entreprises de la fili&egrave;re ou une interprofession, un institut technique agricole ou agroalimentaire, un centre technique ou une chambre d&rsquo;agriculture.<h2>Les d&eacute;penses &eacute;ligibles et les taux d&rsquo;aide</h2>Les d&eacute;penses &eacute;ligibles peuvent &ecirc;tre d&rsquo;ordre immat&eacute;riel (salaires, prestations ext&eacute;rieures...) et mat&eacute;riel (augmentation de capacit&eacute;, modernisation des silos, segmentation des capacit&eacute;s, pr&eacute;paration et &agrave; la transformation des produits agricoles et aquacoles, prototypes ou d&eacute;monstrateurs, l&rsquo;acquisition, la construction ou la r&eacute;novation de biens immobiliers li&eacute;s au projet...L&rsquo;aide publique aux d&eacute;penses immat&eacute;rielles est plafonn&eacute;e &agrave; 50% maximum du co&ucirc;t total &eacute;ligible de ces d&eacute;penses pour les PME et 40% maximum pour les GE (75% maximum du co&ucirc;t total &eacute;ligible pour l&rsquo;outre-mer), dans la limite de 500.000 euros par projet.L&rsquo;aide publique aux d&eacute;penses mat&eacute;rielles est plafonn&eacute;e &agrave; 40% maximum du co&ucirc;t total &eacute;ligible de ces d&eacute;penses pour les PME et 25% maximum pour les GE (75% maximum du co&ucirc;t total &eacute;ligible pour l&rsquo;outre-mer) dans la limite de 5 000 000 euros par projet pour l&rsquo;agriculture et 1.000.000 euros par projet pour l&rsquo;aquaculture.Les d&eacute;penses pr&eacute;sent&eacute;es par projet doivent &ecirc;tre sup&eacute;rieures &agrave; 200.000 euros (100.000 euros pour l&rsquo;outre-mer). Elles doivent concerner directement la mise en &oelig;uvre du projet.

L’appel à projet cible le développement et la réalisation de projets structurants et innovants, ciblés sur la transition agroécologique, dans le cadre de démarches collectives et impliquant plusieurs maillons de la chaîne alimentaire, hors filières légumineuses et bio, qui bénéficieront de projets propres.

Planification écologique (7/11) : 61,3M€ de soutien à des projets territoriaux

Cette ann&eacute;e la moisson s&rsquo;annonce pour le moins compliqu&eacute;e, pour ne pas dire plus dans certains secteurs. Beaucoup de parcelles sont sales, gorg&eacute;es d&rsquo;eau et bard&eacute;es d&rsquo;orni&egrave;res, et le d&eacute;partement a repris 50 &agrave; 80 mm d&rsquo;eau ce d&eacute;but de semaine. &laquo;&nbsp;Il est bien possible qu&rsquo;on voie bient&ocirc;t des moissonneuses plant&eacute;es dans les champs si la m&eacute;t&eacute;o ne tourne pas au sec sur la dur&eacute;e, pr&eacute;dit Jean-Luc Galmiche, conseiller agronomie &agrave; la CA 37 pour le Nord Touraine.&nbsp;La moisson des premi&egrave;res orges devrait normalement d&eacute;buter la semaine prochaine, mais de l&rsquo;eau est annonc&eacute;e cette fin de semaine...&nbsp;&raquo; Le conseiller alerte sur le risque de casse de mat&eacute;riel, li&eacute; aux orni&egrave;res dont la profondeur atteint parfois 50 cm. Les orages n&rsquo;arrangent pas les choses, en couchant les cultures dans certaines zones.&laquo;&nbsp;La qualit&eacute; n&rsquo;est pas encore d&eacute;pr&eacute;ci&eacute;e&nbsp;&raquo;, tient en revanche &agrave; souligner le conseiller, il faut donc rester optimiste.Dans ce contexte, l&rsquo;actualit&eacute; n&rsquo;est pas vraiment au conseil technique et le moral de la plaine est en berne. Le cumul des al&eacute;as est difficile &agrave; encaisser quand on est seul dans sa cour de ferme, et l&rsquo;annonce de la suppression de mol&eacute;cules de d&eacute;sherbage d&eacute;stabilise un peu plus. Bonne nouvelle en revanche, les cours reprennent des couleurs depuis quelques semaines&hellip; m&ecirc;me la Russie ne brade plus son bl&eacute;. Il s&rsquo;&eacute;changeait, le 10 juin, &agrave; 234 &euro;/t sur le march&eacute; mondial, soit 13 % de plus qu&rsquo;un mois plus t&ocirc;t.<div class="citation">
 "Il y a une d&eacute;tresse assez g&eacute;n&eacute;rale. Certains agriculteurs ne viennent plus en r&eacute;union, se referment sur eux, parce qu&rsquo;ils n&rsquo;ont emblav&eacute; ni en automne ni au printemps, ou que les cultures sem&eacute;es sont en piteux &eacute;tat."
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Il n’y a guère que la hausse des cours qui met du baume au cœur des céréaliers du nord du département à la veille des moissons.

Des céréaliers en attente de jours meilleurs

&laquo;&nbsp;Si le choix vari&eacute;tal repose encore fortement sur le crit&egrave;re rendement, celui-ci n&rsquo;est autre que le r&eacute;sultat du comportement de la vari&eacute;t&eacute; tout au long de son cycle : les contraintes p&eacute;doclimatiques tout comme le contexte sanitaire peuvent avoir un fort impact sur la production. Choisir des vari&eacute;t&eacute;s sur leur profil agronomique, autant que sur leur potentiel de rendement est donc essentiel&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ainsi que Terres Inovia justifie l&rsquo;int&eacute;gration du niveau de risque larvaire &agrave; l&rsquo;automne&nbsp;dans <a href="https://www.myvar.fr/" target="_blank">l&rsquo;outil (gratuit) d&rsquo;aide au choix des vari&eacute;t&eacute;s Myvar</a>.&nbsp;<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/colza-4-leviers-a-actionner-pour-un-ift-inferieur-a-3" target="_blank" title="">Colza : 4 leviers &agrave; actionner pour un IFT inf&eacute;rieur &agrave; 3</a>
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Depuis les semis 2022 et le retrait du phosmet, la lutte contre les insectes d&rsquo;automne confine &agrave; l&rsquo;impasse dans certains territoires confront&eacute;s &agrave; la r&eacute;sistance aux pyr&eacute;thrino&iuml;des. Les alternatives sont presque exclusivement fond&eacute;es sur la recherche d&rsquo;alternatives non-chimiques, avec en t&ecirc;te <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sos-colza-1-3-opportuniste-ne-veut-pas-dire-attentiste" target="_blank">la technique du colza robuste, consistant &agrave; maximiser le d&eacute;veloppement v&eacute;g&eacute;tatif en tout d&eacute;but de cycle pour prendre de vitesse les larves de col&eacute;opt&egrave;res</a>, un exercice compliqu&eacute; par la r&eacute;currence d&rsquo;&eacute;t&eacute;s chauds et secs pr&eacute;judiciables &agrave; l&rsquo;implantation.<h2>Nombre de larves par plante et % de plantes avec sympt&ocirc;mes</h2>Le choix vari&eacute;tal constitue ainsi une arme suppl&eacute;mentaire au service de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-le-colza-tente-de-s-affranchir-des-insecticides-et-des-coleopteres" target="_blank">la lutte combinatoire</a>, reposant sur la mise en &oelig;uvre des pratiques destin&eacute;es &agrave; favoriser la robustesse des cultures (d&eacute;calages de dates de semis, associations d&rsquo;esp&egrave;ces&hellip;), &agrave; cr&eacute;er des conditions d&eacute;favorables aux ravageurs &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle paysag&egrave;re (intercultures pi&egrave;ges &agrave; altises) ou encore &agrave; favoriser les r&eacute;gulations biologiques (semis de bandes fleuries, plantations de haies&hellip;).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-et-conditions-climatiques-feront-elles-basculer-le-marche-des-oleagineux" target="_blank" title="">Importations et conditions climatiques feront-elles basculer le march&eacute; des ol&eacute;agineux ?</a>
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Chaque utilisateur de l&rsquo;outil Myvar peut choisir le niveau de risque larvaire &agrave; l&rsquo;automne &agrave; prendre en compte lorsqu&rsquo;il s&eacute;lectionne les niveaux de risque associ&eacute;s &agrave; sa parcelle. Le groupe d&rsquo;experts de Terres Inovia a programm&eacute; cet indicateur en prenant en compte 40% de la note &laquo; nombre de larves par plante &raquo; et 60% de la note &laquo; pourcentage de plantes avec sympt&ocirc;mes &raquo;, cette derni&egrave;re variable ayant &eacute;t&eacute; jug&eacute;e plus importante que la premi&egrave;re.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-premieres-tendances-pour-le-colza-et-les-orges-d-hiver" target="_blank" title="">Moisson 2024&nbsp;: premi&egrave;res tendances pour le colza et les orges d&rsquo;hiver</a>
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La présence de larves d’altises et les symptômes associés dans les parcelles ont été intégrés dans le calcul du mérite agronomique de l’outil Myvar de Terres Inovia, s’ajoutant à la liste de caractérisation des variétés.

Colza : le risque altise s’invite dans le choix variétal

Nettoyage, d&eacute;poussi&eacute;rage, v&eacute;rification des &eacute;l&eacute;vateurs, transporteurs, graissage, lavage, contr&ocirc;les moteurs, v&eacute;rification et nettoyage des filtres&hellip;&nbsp;: dans un silo, des centaines de relev&eacute;s, v&eacute;rifications et actions de maintenance pr&eacute;ventives doivent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e pour assurer l'int&eacute;grit&eacute; des installations de stockage, garantir la qualit&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res et la s&eacute;curit&eacute; des personnes. Le plus souvent, ces v&eacute;rifications et relev&eacute;s sont effectu&eacute;s par des op&eacute;rateurs terrain (chefs de silos, techniciens&hellip;), g&eacute;n&eacute;ralement &agrave; la main, avant d&rsquo;&ecirc;tre consign&eacute;s dans un classeur, ou un fichier Excel partag&eacute;. Autant de t&acirc;ches chronophages,&nbsp; potentiellement sources d&rsquo;erreurs, et surtout un suivi difficile &agrave; effectuer, en l&rsquo;absence de centralisation des donn&eacute;es.<h2>Vers la digitalisation de l&rsquo;apr&egrave;s-r&eacute;colte</h2>Destin&eacute;e aux organismes stockeurs et d&eacute;velopp&eacute;e avec certain d&rsquo;entre eux, la nouvelle solution de Javelot permet de recenser et de suivre des proc&eacute;dures en les regroupant par th&eacute;matiques et au sein d&rsquo;une biblioth&egrave;que que le client peut ensuite adapter et param&eacute;trer selon ses propres sp&eacute;cificit&eacute;s.&nbsp;Pour le suivi de la pr&eacute;sence de poussi&egrave;re dans les silos et magasins d&rsquo;engrais par exemple, le&nbsp;responsable qualit&eacute; ou le responsable m&eacute;tier du grain, peut param&eacute;trer l&rsquo;outil pour d&eacute;finir &agrave; quelle fr&eacute;quence un contr&ocirc;le doit avoir lieu, s&rsquo;il doit &ecirc;tre accompagn&eacute; d&rsquo;une photo, etc. De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;op&eacute;rateur qui a la responsabilit&eacute; d&rsquo;effectuer les v&eacute;rifications peut le faire in situ, directement depuis sa tablette ou son smartphone. Il peut prendre une photo si besoin, la charger directement dans l&rsquo;outil, renseigner le niveau de poussi&egrave;re zone par zone. L&rsquo;application lui rappelle l&rsquo;ensemble des actions &agrave; effectuer dans la semaine et les oublis &eacute;ventuels. Si besoin, il a &eacute;galement la possibilit&eacute; de faire des commentaires, de transmettre des informations, assurant ainsi une meilleure communication entre le terrain et l&rsquo;encadrement.Ainsi des centaines d'informations sont centralis&eacute;es sur l&rsquo;application, &agrave; des fr&eacute;quences pr&eacute;d&eacute;finies tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e. Et de fa&ccedil;on plus globale, des tableaux de bord permettent d'avoir une vision de l'&eacute;tat d'avancement des diff&eacute;rentes proc&eacute;dures. Avec cette nouvelle solution, qui sera d&eacute;ploy&eacute;e avant la fin de l&rsquo;ann&eacute;e pour &ecirc;tre op&eacute;rationnelle &agrave; la moisson 2025, Javelot entend devenir le leader de la transformation digitale de l&rsquo;apr&egrave;s-r&eacute;colte.

Le concepteur de sondes connectées lance une nouvelle solution qui permet de digitaliser l'ensemble des procédures liées à la qualité, à la sécurité et à la maintenance préventive des sites de stockage et d’en assurer une meilleure traçabilité.

Javelot digitalise toute la chaîne de données du grain après la récolte

Alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">la sole bio s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute;e, toutes cultures confondues, de 2% en 2023</a>, le vignoble bio a enregistr&eacute; une progression de 1,6%, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 171.265ha de vignes, dont 77% certifi&eacute;s et 23% en conversion. C&rsquo;est, avec les surfaces toujours en herbe et les plantes &agrave; parfum, la seule fili&egrave;re &agrave; tirer &agrave; r&eacute;sister &agrave; l&rsquo;atterrissage de la bio, confront&eacute;e &agrave; une baisse de consommation, sur fond de crise inflationniste. &laquo;&nbsp;La vague des d&eacute;conversions redout&eacute;e ne s'est donc pas produite, analyse l&rsquo;association interprofessionnelle SudVinBio. Apr&egrave;s des ann&eacute;es de croissance continue, la fili&egrave;re bio semble d&eacute;sormais atteindre une phase de stabilisation naturelle de son march&eacute; avec des conversions qui ralentissent&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/8/3/6213868-1-fre-FR/b091e6e9ac89-surfaces-png" alt="Evolution des surfaces certifi&eacute;es AB et en conversion entre 2014 et 2023 (Source : Agence bio)" height="788" width="2316" /><figcaption>Evolution des surfaces certifi&eacute;es AB et en conversion entre 2014 et 2023 (Source : Agence bio)</figcaption></figure>

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Les surfaces en conversion se sont r&eacute;tract&eacute;es de 33,5% en 2023, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 39.500 ha, r&eacute;partis &agrave; 22%, 30% et 48% entre 1&egrave;re, 2&egrave;me et 3&egrave;me ann&eacute;e de conversion. Avec 171.265ha, c&rsquo;est plus d&rsquo;un hectare de vigne sur quatre (22%) qui r&eacute;pond au cahier de charges AB en France en 2023. Le nombre de producteurs certifi&eacute;s bio a progress&eacute; de 2,5% pour s'&eacute;tablir &agrave;12.022.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-decroissance-c-est-pour-la-bio" target="_blank" title="">La d&eacute;croissance, c&rsquo;est pour la bio</a>
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<h2>+9% pour le march&eacute; du vin bio</h2>L&rsquo;autre performance notable se situe au plan commercial. Alors que l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re est confront&eacute; &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/entre-deconsommation-et-distanciation-la-france-viticole-groggy" target="_blank">une baisse notable de la consommation</a> et &agrave; une hausse des stocks plus ou moins jugul&eacute;e par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/distillation-de-crise-l-enveloppe-portee-a-200-millions-d-euros" target="_blank">une distillation massive</a>, le vin bio a connu en 2023 une croissance de ses ventes de 9,2%. SudVinBio l&rsquo;explique pour partie par l&rsquo;exposition relative de la fili&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de la grande distribution, qui assure 19,1% des ventes de vin bio en France. Tous produits alimentaires bio confondus, les GMS assurent 50% des d&eacute;bouch&eacute;s de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank">l&rsquo;agriculture biologique</a>, ce circuit de distribution &eacute;tant du reste le seul &agrave; avoir connu une baisse de chiffres d&rsquo;affaires en 2023 (-3,8%), selon les chiffres de l&rsquo;Agence bio, quand la vente directe progressait de 8,7%. En vin, la vente directe assure 48% des d&eacute;bouch&eacute;s, devant les cavistes &agrave; 24,1%.SudVinBio souligne au passage que 98% des vins et autres boissons alcoolis&eacute;s bio consomm&eacute;s en France sont d'origine France.

Alors que les filières bio, toutes productions confondues, et viticole, conventionnel et bio confondus, sont à la peine, le vin bio a vu en 2023 les surfaces, le nombre de producteurs et le marché progresser.

Le vin bio résiste doublement à la crise

Le Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire, banque coop&eacute;rative et partenaire historique de l&rsquo;agriculture dans le Cher, le Loiret et la Ni&egrave;vre, tient &agrave; vous soutenir dans les bons comme dans les mauvais moments et met tout en &oelig;uvre pour vous accompagner et relever les d&eacute;fis qui se pr&eacute;sentent &agrave; vous.&nbsp;En lien avec le projet soci&eacute;tal du groupe Cr&eacute;dit Agricole et convaincus de l&rsquo;importance vitale de l&rsquo;agriculture pour l&rsquo;&eacute;conomie de nos territoires, nos conseillers et experts, pr&eacute;sents dans nos 172 agences, sont mobilis&eacute;s pour vous proposer des solutions adapt&eacute;es dans le d&eacute;veloppement de vos exploitations.&nbsp;Fid&egrave;les &agrave; nos engagements coop&eacute;ratifs, nous sommes solidaires de toutes les agricultures. Les agricultures sont multiples, et votre banque est unique.&nbsp;Arnaud BODOLEC, Pr&eacute;sident du conseil d&rsquo;administration Cr&eacute;dit Agricole Centre LoireClaire-Lise HURLOT, Directrice G&eacute;n&eacute;rale Cr&eacute;dit Agricole Centre Loire

Agriculteurs, vous êtes au cœur de nombreux changements climatiques et de nouveaux défis en terme de transitions.

Face à ces défis actuels et futurs, en tant que banque résiliente, nous souhaitons aujourd'hui vous réaffirmer notre volonté sincère d'être à vos côtés pour vous accompagner dans ces changements.

Le Crédit Agricole Centre Loire s'engage à vos côtés

St&eacute;phane F&eacute;vrier a 44 ans et il est agriculteur &agrave; Nozay, Anthony Durand a 39 ans et est agriculteur sur la commune de Puceul. Cette ann&eacute;e, ils sont responsables de la restauration au sein du comit&eacute; d&rsquo;organisation de la f&ecirc;te de l&rsquo;Agriculture pilot&eacute;e, pour cette &eacute;dition, par les Jeunes agriculteurs de Nozay.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous sommes convaincus que l'agriculture de demain se dessine avec les jeunes agriculteurs d'aujourd'hui, c'est pour &ccedil;a que nous nous devions de les aider en tant que b&eacute;n&eacute;voles lors de ce grand &eacute;v&eacute;nement.&nbsp;&raquo; Le p&ocirc;le Restauration de la f&ecirc;te est un p&ocirc;le important puisqu&rsquo;il englobe beaucoup de choses&nbsp;: la restauration assise du samedi soir&nbsp;avec un traiteur, celle du dimanche midi avec le fameux burger JA. Il faut aussi assurer la gestion de tous les snacks propos&eacute;s &agrave; c&ocirc;t&eacute;&nbsp;: les sandwichs, les am&eacute;ricains, les traditionnelles galettes saucisses et bien &eacute;videmment les frites.&nbsp;Du local&laquo;&nbsp;Avec notre &eacute;quipe de b&eacute;n&eacute;voles nous allons relever le d&eacute;fi du &lsquo;manger local&rsquo;.&nbsp;&raquo; Le souhait de l&rsquo;&eacute;quipe Restauration et du comit&eacute; d&rsquo;organisation est de proposer des repas servis avec de la viande, des produits boulangers, du vin et beaucoup d&rsquo;autres produits issus la Communaut&eacute; de communes de Nozay. Le petit plus de cette ann&eacute;e&nbsp;: &laquo;&nbsp;des frites fra&icirc;ches sem&eacute;es et r&eacute;colt&eacute;es avec nos partenaires Christophe et Lydie Bouhier, mara&icirc;chers &agrave; Abbaretz&nbsp;&raquo;.&nbsp;Convivialit&eacute;&laquo;&nbsp;Toutes nos &eacute;quipes, vous attendent nombreux pour d&eacute;guster ces mets.&nbsp;&raquo; Pour l'&eacute;dition 2024, les deux responsables du p&ocirc;le Restauration souhaitent un &eacute;v&eacute;nement festif et convivial qui restera grav&eacute; dans la m&eacute;moire des b&eacute;n&eacute;voles et de tous&nbsp;les&nbsp;visiteurs.&nbsp; &nbsp;<blockquote>Devenir partenaires de la f&ecirc;te de l&rsquo;AgricultureEntreprises et artisans, c&rsquo;est la derni&egrave;re ligne droite pour participer &agrave; la f&ecirc;te de l&rsquo;Agriculture de Loire-Atlantique les 24 et 25 ao&ucirc;t &agrave; Nozay. Diff&eacute;rents niveaux de participation sont possibles : stands exposants, emplacements d&rsquo;exposition de mat&eacute;riel, participations financi&egrave;res&hellip; Nous pouvons vous envoyer le bon de participation avec toutes les informations sur la f&ecirc;te de l&rsquo;Agriculture 2024.N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter au 06 25 68 11 97 ou &agrave; l&rsquo;adresse mail suivante : jeunesagriculteurs44@gmail.com</blockquote>

Stéphane Février et Anthony Durand sont tous les deux responsables du pôle Restauration de la fête de l’Agriculture 2024 qui se déroulera les 24 et 25 août à Nozay.

[Organisation] Fête de l’Agriculture 2024 : présentation de Stéphane et Anthony

&Agrave; la Muette, sur la commune de Bazoges-en-Pareds, on est agriculteurs depuis plusieurs g&eacute;n&eacute;rations et, avec l&rsquo;arriv&eacute;e de Maxime Tripoteau, on y fabrique de la bi&egrave;re. &laquo;&nbsp;Je voulais reprendre l&rsquo;exploitation de mes parents mais je devais imp&eacute;rativement d&eacute;velopper un nouvel atelier.&nbsp;Trouver de nouvelles terres ou d&eacute;velopper encore plus l&rsquo;&eacute;levage &eacute;taient compliqu&eacute;s, car on modifie l&rsquo;&eacute;quilibre de l&rsquo;exploitation.&nbsp;&raquo; Apr&egrave;s m&ucirc;re r&eacute;flexion, il a trouv&eacute; la solution. Passionn&eacute; de bi&egrave;re et brasseur amateur, Maxime Tripoteau a vu le lien direct qui relie une exploitation agricole &agrave; la bi&egrave;re. &laquo;&nbsp;Je me suis dit pourquoi ne pas monter une brasserie et le faire dans la ferme&nbsp;?&nbsp;&raquo;&nbsp;Une fois son dipl&ocirc;me universitaire de brasseur en poche et les travaux de la brasserie effectu&eacute;s, la grande aventure de la Ferme-Brasserie La Muette commence le 6 juin 2014. &laquo;&nbsp;Nous b&eacute;n&eacute;ficions de l&rsquo;appellation ferme-brasserie car nous produisons 80 % des c&eacute;r&eacute;ales que nous utilisons directement sur la ferme, notamment l&rsquo;orge de brasserie&nbsp;&raquo;, souligne Maxime Tripoteau. Pour ce qui est des levures et des houblons utilis&eacute;s pour certaines recettes, la ferme-brasserie se fournit localement en fonction des ar&ocirc;mes recherch&eacute;s. &laquo;&nbsp;Le houblon a &eacute;t&eacute; pendant longtemps une fili&egrave;re &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t en France et qui red&eacute;marre tout juste. Si on veut amener des saveurs diff&eacute;rentes &agrave; la bi&egrave;re, il faut aller chercher des houblons sp&eacute;cifiques qui peuvent &ecirc;tre propres &agrave; un seul pays pour l&rsquo;instant&nbsp;&raquo;, explique le brasseur.&nbsp;Une bi&egrave;re IPA vend&eacute;ennePour ce premier brassin, la bi&egrave;re Juste&reg; est fabriqu&eacute;e &agrave; partir de l&rsquo;orge de brasserie de La Muette, du houblon de l&rsquo;EARL L&rsquo;Envol &agrave; Thorigny (Aude et &Eacute;ric Bijstra), d&rsquo;eau locale et d&rsquo;une levure s&eacute;lectionn&eacute;e en laboratoire. &laquo;&nbsp;Tout s&rsquo;est pass&eacute; rapidement une fois qu&rsquo;on a rencontr&eacute; les repr&eacute;sentants de la marque. Ce qui m&rsquo;a s&eacute;duit dans le projet, ce sont les valeurs de la marque Juste&reg; qui pr&ocirc;ne le local tout en garantissant la tra&ccedil;abilit&eacute; du produit et en mettant en avant les liens entre les diff&eacute;rents intervenants.&nbsp;&raquo;&nbsp;Une fois le projet lanc&eacute;, il a fallu r&eacute;fl&eacute;chir au type de bi&egrave;re que la marque souhaitait pr&eacute;senter. Pour Maxime, c&rsquo;&eacute;tait une &eacute;vidence&nbsp;: une Indian Pale Ale (IPA). &laquo; L&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de faire une IPA est de mettre en avant la production d&rsquo;orge de brasserie &agrave; travers la couleur blonde de la bi&egrave;re et son c&ocirc;t&eacute; sec avec un go&ucirc;t de biscuit, tout en mettant en avant le houblon gr&acirc;ce &agrave; son c&ocirc;t&eacute; aromatique, herbac&eacute; et citronn&eacute;.&nbsp;&raquo; De plus, c&rsquo;est le type de bi&egrave;re qu&rsquo;on aime brasser &agrave; La Muette, et ce, depuis des ann&eacute;es. &laquo;&nbsp;Nous &eacute;tions les premiers &agrave; r&eacute;aliser des IPA en Vend&eacute;e, c&rsquo;est un style qu&rsquo;on aime faire d&eacute;couvrir. On savait qu&rsquo;en se lan&ccedil;ant dans l&rsquo;aventure Juste&reg;, c&rsquo;&eacute;tait le produit qu&rsquo;il fallait pr&eacute;senter car c&rsquo;est un style de bi&egrave;re appr&eacute;ci&eacute; mais qui doit encore conqu&eacute;rir les consommateurs.&nbsp;&raquo;&nbsp;Secrets de fabrication&nbsp;Avant d&rsquo;avoir la pr&eacute;cieuse boisson ferment&eacute;e entre les mains, les brasseurs ont plusieurs &eacute;tapes &agrave; r&eacute;aliser une fois les c&eacute;r&eacute;ales, le houblon et les levures r&eacute;ceptionn&eacute;es. Tout d&rsquo;abord, il faut pr&eacute;parer l&rsquo;eau en lui donnant le bon profil min&eacute;ral avant de la faire chauffer. Pendant ce temps, les c&eacute;r&eacute;ales sont concass&eacute;es, &laquo;&nbsp;en &eacute;vitant la farine au maximum&nbsp;&raquo;, pour &ecirc;tre ajout&eacute;es &agrave; l&rsquo;eau chauff&eacute;e. C&rsquo;est ce qu&rsquo;on appelle la maische. &laquo;&nbsp;On va m&eacute;langer la maische pendant plus d&rsquo;une heure et faire monter la temp&eacute;rature jusqu&rsquo;&agrave; 70&deg;C.&nbsp;&raquo; C&rsquo;est pendant ce temps qu&rsquo;on va g&eacute;n&eacute;rer le profil de la bi&egrave;re. &laquo;&nbsp;Ici on recherche une bi&egrave;re aromatique en malte mais s&egrave;che en fin de bouche pour laisser l&rsquo;ar&ocirc;me du houblon dominer.&nbsp;&raquo; La maische est alors transf&eacute;r&eacute;e dans une cuve de filtration pour r&eacute;cup&eacute;rer le &laquo;&nbsp;mou&nbsp;&raquo; de la future bi&egrave;re. &laquo;&nbsp;On va mettre la maische sur une grille et venir pomper le jus. Le mou va ensuite &ecirc;tre port&eacute; &agrave; &eacute;bullition pour le st&eacute;riliser et on va apporter une premi&egrave;re dose de houblon.&nbsp;&raquo; Au bout d&rsquo;une heure, le m&eacute;lange est envoy&eacute; vers une cuve &laquo;&nbsp;Whirpool&nbsp;&raquo; qui va jouer le r&ocirc;le de vortex et fixer toutes les mati&egrave;res en suspension dans le profil de la bi&egrave;re avant de refroidir le mo&ucirc;t et l&rsquo;envoyer vers le fermenteur. C&rsquo;est &agrave; ce moment que la levure est ajout&eacute;e. &laquo;&nbsp;&Agrave; cette &eacute;tape, le brassage est termin&eacute; et on va laisser la nature faire. Les levures vont manger les sucres simples pr&eacute;sents dans le mou et g&eacute;n&eacute;rer de l&rsquo;alcool. Au cours de la fermentation, nous ajoutons du houblon pour doper le caract&egrave;re de la bi&egrave;re gr&acirc;ce aux huiles aromatiques de ce dernier&nbsp;&raquo;, r&eacute;v&egrave;le Maxime Tripoteau. Apr&egrave;s une phase de repos o&ugrave; les contr&ocirc;les qualit&eacute;s ont &eacute;t&eacute; effectu&eacute;s, la bi&egrave;re est pr&ecirc;te &agrave; &ecirc;tre conditionn&eacute;e avant de faire place au moment le plus attendu&nbsp;: la d&eacute;gustation.&nbsp;Le gros sel rejoint la gamme Juste&reg;Ce n&rsquo;est pas un mais deux nouveaux produits qui rejoignent la gamme de la marque Juste&reg;. Le gros sel en pot de 1 kg de chez Anthony Oger sera commercialis&eacute; &eacute;galement d&eacute;but juin. Anthony Oger s'est install&eacute; dans la saline de la basse vall&eacute;e de la Vie en 1999, en tant que saunier ind&eacute;pendant sur le marais de l&rsquo;&Eacute;toile. Cette saline, aussi appel&eacute;e &laquo; la discr&egrave;te &raquo; par le saunier, est situ&eacute;e &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la commune de Saint-Hilaire-de-Riez et fait partie de ce qu&rsquo;on appelait autrefois le &laquo; grenier &agrave; sel de l&rsquo;Europe &raquo; qui s&rsquo;&eacute;tale de la presqu&rsquo;&icirc;le de Gu&eacute;rande &agrave; l&rsquo;&icirc;le de R&eacute;. Anthony commercialise lui-m&ecirc;me son sel. &laquo; Quand je me suis install&eacute;, j&rsquo;ai cr&eacute;&eacute; en m&ecirc;me temps la marque Sel de Vie, et j&rsquo;ai toujours fait de la vente directe. Nous vivons forc&eacute;ment du tourisme et des visites guid&eacute;es que nous organisons, mais il nous est aussi arriv&eacute; d&rsquo;aller sur des march&eacute;s, au Label des Saveurs &agrave; Saint-Gilles-Croix-de-Vie, ou encore sur la f&ecirc;te de l&rsquo;Agriculture quand elle &eacute;tait sur notre territoire. &raquo; Les valeurs de la marque Juste&reg; ont s&eacute;duit Anthony dont son prix r&eacute;mun&eacute;rateur. Sur chaque pot vendu, 0,80 &euro; reviendra au producteur. Ce nouveau d&eacute;bouch&eacute; permettra de s&eacute;curiser un peu plus l&rsquo;agriculteur et de conforter des projets comme la cr&eacute;ation d&rsquo;un poste en CDI.

Juste & Vendéen s’est associé à la Ferme-Brasserie La Muette pour développer son tout nouveau produit : une bière IPA vendéenne.

[Nouveaux produits] Juste® de la ferme à la bière

Arr&ecirc;t&eacute;es au 1er juin, les derni&egrave;res pr&eacute;visions de r&eacute;colte du service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture confirment les premi&egrave;res tendances de d&eacute;but de saison. La r&eacute;colte 2024 s&rsquo;achemine vers une production de 37.000 tonnes, en hausse de 10% sur un an et de 21% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023.<h2>Production en hausse dans toutes les r&eacute;gions</h2>En Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur, qui concentre 36% de la production nationale (en 2023), les volumes sont attendus en hausse de 9% malgr&eacute; les pertes constat&eacute;es suite aux intemp&eacute;ries du mois de mai.En Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (28% de la production nationale), les intemp&eacute;ries de mai ont &eacute;galement caus&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts (fruits fendus, manque de tenue), obligeant les producteurs &agrave; des tris importants. Comme la charge des arbres est satisfaisante, notamment pour les vari&eacute;t&eacute;s tardives &agrave; chair ferme, la production totale reste pr&eacute;vue en hausse de 10% sur un an.Enfin en Occitanie (17% de la production nationale), la d&eacute;gradation de la qualit&eacute; des fruits suite aux intemp&eacute;ries du mois de mai a conduit parfois &agrave; un arr&ecirc;t de la r&eacute;colte des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces, les plus touch&eacute;es. La production est n&eacute;anmoins pr&eacute;vue en hausse de 12 %.<h2>Des cours soutenus par une offre r&eacute;duite en d&eacute;but de campagne</h2>En mai 2024, les cours de la cerise sont stables sur un an, &agrave; un niveau sup&eacute;rieur de 6% &agrave; la moyenne quinquennale. Selon Agreste, ce niveau s&rsquo;inscrit dans un contexte de d&eacute;ficit d&rsquo;offre sur le march&eacute; en d&eacute;but de campagne, sous l&rsquo;effet des intemp&eacute;ries, r&eacute;duisant les volumes commercialis&eacute;s des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces. La demande est &eacute;galement p&eacute;nalis&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o fraiche et les prix au d&eacute;tail &eacute;lev&eacute;s des premi&egrave;res cerises.Selon les donn&eacute;es du march&eacute; de Saint-Charles de Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), les volumes en provenance d&rsquo;Espagne diminuent de moiti&eacute; sur un an et se situent dans la moyenne des 5 derni&egrave;res campagnes.

Au 1er juin 2024, la production de cerises est estimée à 37.000 tonnes, en hausse de 10 % par rapport à 2023. Les cours sont stables sur un an, à un niveau supérieur de 6 % à la moyenne quinquennale.

Cerise : la production en hausse de 10%, les prix stables

Alice Cordier travaillait dans le social il y a encore quelques ann&eacute;es. Dipl&ocirc;m&eacute;e d&rsquo;un BTS technico-commercial dans l&rsquo;agroalimentaire, elle a toujours su qu&rsquo;elle changerait de vie &agrave; ses 30 ans. Avec son compagnon Christopher Lebourg, ils ont cherch&eacute; une exploitation &agrave; reprendre dans toute la France, le prix du foncier en Normandie &eacute;tant trop &eacute;lev&eacute;. Venus en vacances dans la Brenne, ils tombent amoureux du cadre et finissent par &eacute;choir dans la ferme c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re des Benismes, via le R&eacute;pertoire d&eacute;part installation (RDI). L&rsquo;association Terre de liens se porte acqu&eacute;reur de 165 ha qu&rsquo;elle leur loue. Install&eacute;s depuis septembre 2019, le couple s&rsquo;est d&rsquo;abord tourn&eacute; vers la polyculture &eacute;levage avec des poules pondeuses, avant d&rsquo;opter&nbsp;pour le multi-&eacute;levage. Un choix qui s&rsquo;est fait progressivement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le premier projet pr&eacute;sent&eacute; &agrave; la chambre de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre comprenait des c&eacute;r&eacute;ales, mille poules pondeuses &eacute;lev&eacute;es en&nbsp;plein air et un g&icirc;te.
</aside>
Apr&egrave;s un automne 2019 trop pluvieux emp&ecirc;chant de semer, le couple d&eacute;cide de changer son Plan de d&eacute;veloppement de l&rsquo;exploitation (PDE). Ils y ajoutent un petit atelier avec 100 poulets et 70 pintades. D&eacute;but 2021, des porcelets pour engraissement viennent compl&eacute;ter l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage. Ils sont suivis en 2023, de trois truies et un verrat. Puis de quelques vaches limousines et de g&eacute;nisses. Ils vendent les broutards m&acirc;les &agrave; un marchand de bestiaux et garde les g&eacute;nisses.<div class="citation">
 "&laquo; on aimerait arriver &agrave; un troupeau de 45 vaches et vendre des colis de viande &raquo;, escompte le jeune agriculteur. "
</div>
En plus de la vente de leurs &oelig;ufs et volailles &agrave; la ferme &agrave; des restaurateurs, dans des magasins et boutiques de producteurs, dans les paniers solidaires des jardins de Velles, des colonies de vacances et en grande surface, ils &eacute;coulent des colis de viande de porc et attendent la constitution d&rsquo;un troupeau pour faire de m&ecirc;me avec les bovins.<h3>Une Conduite en bio</h3>La production des 71,5 hectares de cultures (bl&eacute;, avoine, silphie, millet, triticale, etc.) est destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentation des animaux. Toute l&rsquo;exploitation est en agriculture biologique. Une nouvelle exp&eacute;rience pour Christopher qui au pr&eacute;alable avait travaill&eacute; en conventionnel comme ouvrier agricole, avant de g&eacute;rer une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;espaces verts. Cet apprentissage est source de quelques doutes, car le march&eacute; pr&eacute;sente quelques soubresauts. N&eacute;anmoins, ils n&rsquo;envisagent pas de changer de mod&egrave;le pour l&rsquo;instant et ce, d&rsquo;autant plus que le couple a de bons retours sur la qualit&eacute; de leurs produits : &laquo; alors pourquoi changer ? &raquo; s&rsquo;interrogent-ils.<h5>Voir aussi&nbsp;</h5><h3><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polyculture-elevage-pourquoi-ca-marche" target="_blank" title="">Polyculture-&eacute;levage, pourquoi &ccedil;a marche ?</a></h3>

Alice Cordier et Christopher Lebourg ont quitté la Normandie pour s’installer en Brenne. D’une seule espèce, l’élevage s’est rapidement enrichi de plusieurs autres, en vue de servir une clientèle en vente directe

Une reconversion réussie : des volailles, des porcs et des bovins  à la ferme de Benisme

Agneaux - Les ventes sont peu soutenues dans les magasins avec une m&eacute;t&eacute;o qui reste peu favorable aux grillades, m&ecirc;me si le beau temps est annonc&eacute; pour la semaine prochaine. Cette fin de mois restera peu propice &agrave; la consommation avec une actualit&eacute; politique tr&egrave;s tendue. Le niveau l&rsquo;import monte en puissance avec de nombreuses femelles disponibles au Royaume-Uni ou en Espagne apr&egrave;s l&rsquo;A&iuml;d. Les abatteurs ont peu de besoins, mais les disponibilit&eacute;s sont assez h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes en volume et en qualit&eacute; sur le territoire. Les tr&egrave;s bons agneaux de bergerie sont moins demand&eacute;s pour la boucherie traditionnelle, avec des tarifs plus discut&eacute;s.&nbsp; Les agneaux d&rsquo;herbe ne sont plus soutenus par la demande musulmane et sont en nets replis.&nbsp; En brebis, la demande &agrave; l&rsquo;export vers l&rsquo;Italie tend &agrave; se renforcer dans les bonnes brebis. La vente reste calme dans le second choix.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les bons agneaux de bergerie vont se stabiliser, malgr&eacute; un commerce tr&egrave;s calme dans le secteur aval pour la fin juin. Les agneaux d&rsquo;herbe seront &agrave; la baisse. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Net recul de la demande pour cette fin de mois.

Veaux d'engraissement et d'&eacute;levage &ndash; La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet toujours une assez bonne activit&eacute; commerciale sur les march&eacute;s, m&ecirc;me si les gros op&eacute;rateurs ont stabilis&eacute; leurs prix dans les veaux laitiers dans l&rsquo;attente de volumes plus consistants sur juillet. La vente reste tr&egrave;s fluide dans les lots de veau Prim&rsquo;Holsteins, Normands et Montb&eacute;liards de milieux de gamme. La demande &agrave; l&rsquo;export reste soutenue avec un march&eacute; espagnol toujours friand de bons Montb&eacute;liards, de gros laitiers ou de crois&eacute;s. Les op&eacute;rateurs observent cependant un tri un peu plus s&eacute;v&egrave;re sur la qualit&eacute;. La tendance est &agrave; la stabilisation des prix pour veaux crois&eacute;s laitiers ou Blanc Bleus d&rsquo;entr&eacute;e et de milieu de gamme. Les tr&egrave;s bons sujets viand&eacute;s et les Limousines restent bien valoris&eacute;s, m&ecirc;me si les prix plafonnent.Veaux de boucherie &ndash; Les ventes ne souffrent pas de la chaleur, mais les abatteurs maintiennent la pression face &agrave; la d&eacute;gradation des prix aux Pays-Bas. Les &eacute;carts de valorisation entre nos deux pays renforcent l&rsquo;import. Les tarifs sont &agrave; la baisse, mais aucun retard de sortie n&rsquo;est &agrave; d&eacute;plorer.Des efforts sont faits pour attirer les consommateurs vers la viande hach&eacute;e de veau et de nouveaux produits. Le commerce est tr&egrave;s compliqu&eacute; dans le veau sous la m&egrave;re ou dans les labels. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Les int&eacute;grateurs vont maintenir leurs tarifs encore quelques semaines. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Veaux de boucherie&nbsp;: La tendance baissi&egrave;re va s&rsquo;amplifier avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la chaleur. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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