Pour la confection de ces desserts, la plupart des p&acirc;tissiers amateurs privil&eacute;gient la cr&egrave;me de marrons Cl&eacute;ment Faugier, une entreprise existant depuis 1882 &agrave; Privas, en Ard&egrave;che. Aujourd&rsquo;hui, leader sur le march&eacute; gr&acirc;ce &agrave; sa recette cr&eacute;&eacute;e en 1885 pour valoriser les brisures de marrons glac&eacute;es, la soci&eacute;t&eacute; repr&eacute;sente environ 80 % des parts de march&eacute; fran&ccedil;aises en grandes et moyennes surfaces. Dans certains commerces, cette marque est m&ecirc;me la seule disponible.Symbole de la r&eacute;ussite fran&ccedil;aise, de long&eacute;vit&eacute; et de la valorisation du terroir ard&eacute;chois, Cl&eacute;ment Faugier ne se fournit pourtant qu&rsquo;en quantit&eacute; minime en ch&acirc;taignes locale, voire pas du tout&nbsp;! Sur les bo&icirc;tes en conserve, il est pourtant bien &eacute;crit en grand &laquo;&nbsp;cr&egrave;me de marrons de l&rsquo;Ard&egrave;che&nbsp;&raquo; et une deuxi&egrave;me fois en plus petit. Cette pratique pourrait &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme trompeuse pour le consommateur, qui par son acte d&rsquo;achat, pense soutenir la fili&egrave;re de la ch&acirc;taigne fran&ccedil;aise.<h2>Des informations peu claires</h2>En 2000, une association de consommateurs avait port&eacute; plainte contre le fabriquant pour ce m&ecirc;me motif. Une amende de 100&nbsp;000 francs avait &eacute;t&eacute; demand&eacute;e, selon Le Parisien. Il semblerait que la proc&eacute;dure n&rsquo;ait pas abouti, faute d&rsquo;archives judicaires concernant le jugement. A l&rsquo;&eacute;poque, toujours d&rsquo;apr&egrave;s le Parisien, Claude Boiron, ancien PDG de l&rsquo;entreprise avait justifi&eacute; que la recette n&rsquo;avait pas chang&eacute; depuis sa cr&eacute;ation. Il ajoutait que c&rsquo;&eacute;tait &laquo;&nbsp;comme pour la moutarde de Dijon, &agrave; partir du moment o&ugrave; on respecte la recette, on peut en faire n&rsquo;importe o&ugrave; avec des produits de toutes origines&nbsp;&raquo;.Un probl&egrave;me &eacute;galement concerne un autre produit de la gamme. En arrivant sur la page d&rsquo;accueil du site de Cl&eacute;ment Faugier, il est inscrit en gros &laquo;&nbsp;marrons glac&eacute;s de l&rsquo;Ard&egrave;che, fabriqu&eacute;s exclusivement &agrave; partir de ch&acirc;taignes d&rsquo;Ard&egrave;che AOP&nbsp;&raquo;. Cependant, une employ&eacute;e interrog&eacute;e, r&eacute;v&egrave;le que &laquo;&nbsp;seules les trois premi&egrave;res bo&icirc;tes, reconnaissables par leurs illustrations, sont d&rsquo;origine fran&ccedil;aises, les autres sont italiennes&nbsp;&raquo;. Hormis un texte en haut de la page, rien n&rsquo;indique la provenance des ingr&eacute;dients. Dommage pour notre production. &nbsp;<h2>Pourquoi la fili&egrave;re fran&ccedil;aise n&rsquo;est-elle pas mise davantage en valeur dans le produit embl&eacute;matique&nbsp;?</h2>Est-ce parce que la France ne produit pas assez de ch&acirc;taignes ou parce que les italiennes sont moins ch&egrave;res ?Deux raisons principales expliquent cette situation : d'une part, la France ne produit pas assez de ch&acirc;taignes pour r&eacute;pondre &agrave; la demande ; d'autre part, les ch&acirc;taignes italiennes sont souvent moins co&ucirc;teuses. En&nbsp;2024, la production nationale s'est stabilis&eacute;e autour de&nbsp;8 860 tonnes. L'Ard&egrave;che reste le<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/de-bonnes-perspectives-pour-la-chataigne-aop-de-l-ardeche" target="_blank" title=""> premier producteur fran&ccedil;ais avec&nbsp;44 % du tota</a>l &laquo; Nous avons obtenu en volume 4&nbsp;350 tonnes, exactement comme en 2023&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise le comit&eacute; interprofessionnel de la ch&acirc;taigne d&rsquo;Ard&egrave;che. Malgr&eacute; les al&eacute;as climatiques qui n&rsquo;ont quasiment &eacute;pargn&eacute; aucune culture, la campagne ard&eacute;choise est consid&eacute;r&eacute;e comme satisfaisante. La situation est en revanche moins r&eacute;jouissante en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-aoc-chataigne-des-cevennes-un-macaron-pour-relancer-le-marron" target="_blank" title="">Dordogne, 2e producteur (13 %) fran&ccedil;ais</a>, o&ugrave; de lourdes pertes ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;es. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/chataigne-l-ardeche-doit-developper-sa-production" target="_blank" title="">Mais l&rsquo;ensemble des r&eacute;gions productrices est loin de suffire &agrave; couvrir les besoins industriels.</a><h2>Enjeux et d&eacute;fis</h2>Pour y r&eacute;pondre, le syndicat national des producteurs de ch&acirc;taignes a &eacute;t&eacute; re&ccedil;u en janvier 2024 au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Cette r&eacute;union visait &agrave; discuter de l&rsquo;utilisation des 5 millions d&rsquo;euros de cr&eacute;dits allou&eacute;s &agrave; la fili&egrave;re et &agrave; &eacute;tablir un plan pour enrayer les probl&egrave;mes sanitaires, adapter la fili&egrave;re au changement climatique et pallier le d&eacute;ficit de production fran&ccedil;aise. &nbsp; Saviez-vous que la France importe plus qu&rsquo;elle ne produit&nbsp;? Les importations annuelles avoisineraient les 13&nbsp;500 tonnes. La demande industrielle est en croissance constante et la majorit&eacute; des pays se fournissent d&eacute;sormais en Chine, plus gros producteur mondial, entre 1&nbsp;750&nbsp;000 et 1&nbsp;850&nbsp;000 tonnes, pour couvrir leurs besoins. En Europe, c&rsquo;est l&rsquo;Italie qui reste le premier producteur, avec une production d&rsquo;environ &laquo;&nbsp;seulement&nbsp;&raquo;, 49&nbsp;750 tonnes.<h2>Un potentiel fran&ccedil;ais sous-exploit&eacute;</h2>La demande industrielle &eacute;tant tr&egrave;s soutenue, les d&eacute;bouch&eacute;es de vente sont multiples. Un argument qui ne s&eacute;duit <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fruits-legumes~la-chataigne-pour-tremplin-a-l-installation" target="_blank" title="">pourtant pas &agrave; attirer la jeune g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;agriculteurs</a>. De plus, les ch&acirc;taigneraies fran&ccedil;aises sont souvent en piteux &eacute;tat, n&eacute;cessitant des investissements importants, et situ&eacute;es sur des terrains escarp&eacute;s. Pour y rem&eacute;dier, l&rsquo;Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes a d&eacute;cid&eacute; de prendre le probl&egrave;me &agrave; bras le corps, en mettant en place un plan r&eacute;gional 2023-2027 visant &agrave; reconqu&eacute;rir et &agrave; cr&eacute;er de nouvelles ch&acirc;taigneraies. Sur 35&nbsp;000 hectares disponibles dans la r&eacute;gion, seuls 6000 sont actuellement exploit&eacute;s. Cette strat&eacute;gie mobilise 4,6 millions d&rsquo;euros sur cinq ans pour soutenir la fili&egrave;re, dont 1&nbsp;685 million d&rsquo;euros financ&eacute;s par la R&eacute;gion.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fruits-legumes~chataigne-des-varietes-pour-relancer-la-filiere" target="_blank" title="">Esp&eacute;rons que les autres r&eacute;gions puissent &agrave; l&rsquo;avenir en faire autant.</a> Qui sait&nbsp;? Cl&eacute;ment Faugier pourra peut-&ecirc;tre r&eacute;duire sa part de ch&acirc;taignes italiennes pour valoriser les n&ocirc;tres et porter dignement le nom de &laquo;&nbsp;cr&egrave;me de marrons de l&rsquo;Ard&egrave;che&nbsp;&raquo;.

Bûches aux marrons, marrons glacés, gâteau Mont-Blanc… les agapes de fin d’année mettent régulièrement les châtaignes à l’honneur. Mais, ces douceurs sont loin d’être françaises !

La célébrissime crème de marrons Clément Faugier : une spécialité ardéchoise à base de châtaignes… italiennes ?

Entreprise &laquo; &agrave; mission &raquo; fond&eacute;e en 2020, Magma Energy est la premi&egrave;re centrale d&rsquo;achats d&eacute;di&eacute;e aux producteurs d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables. Elle permet aux agriculteurs-&eacute;nerg&eacute;ticiens de r&eacute;aliser des &eacute;conomies consid&eacute;rables gr&acirc;ce aux achats group&eacute;s d'&eacute;quipements de m&eacute;thanisation et d'&eacute;nergies. Depuis sa cr&eacute;ation, l&rsquo;entreprise a accompagn&eacute; l&rsquo;exploitation de plus de 200 unit&eacute;s de biogaz, soit plus de 10% des m&eacute;thaniseurs fran&ccedil;ais, auxquels s&rsquo;ajoutent 30 suisses. En f&eacute;vrier 2022, la soci&eacute;t&eacute; lance <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/magma-energy-cree-une-marketplace-dediee-a-la-methanisation" target="_blank">la toute premi&egrave;re marketplace rassemblant les acteurs fran&ccedil;ais de la m&eacute;thanisation</a>. La plateforme compte plus de 300 fournisseurs partenaires pour plus de 20 millions d&rsquo;euros de volume d&rsquo;achat.<h2>Le &laquo;&nbsp;boncoin&nbsp;&raquo; de la m&eacute;thanisation</h2>Derni&egrave;re initiative en date&nbsp;: le lancement de la plateforme M&eacute;tha&rsquo;Ventes, un espace d&eacute;di&eacute; aux &eacute;changes et aux transactions entre professionnels de la fili&egrave;re biogaz et agriculture. Bien plus qu&rsquo;un simple espace d&rsquo;achat et de vente d&rsquo;&eacute;quipements agricoles d&rsquo;occasion, cette plateforme gratuite s&rsquo;entend comme leboncoin de la m&eacute;thanisation. Elle offre une solution compl&egrave;te pour faciliter les &eacute;changes au sein de la fili&egrave;re. Les m&eacute;thaniseurs et agriculteurs pourront y acheter, vendre ou &eacute;changer des &eacute;quipements qu&rsquo;ils n&rsquo;utilisent plus ou souhaitent remplacer, prolongeant ainsi la dur&eacute;e de vie de ces mat&eacute;riels tout en optimisant leurs ressources, mais aussi les investissements r&eacute;alis&eacute;s sur leurs exploitations. &laquo;&nbsp;M&eacute;tha&rsquo;ventes est un outil indispensable pour les m&eacute;thaniseurs souhaitant s&rsquo;adapter rapidement aux besoins de leurs installations tout en renfor&ccedil;ant la collaboration et le partage au sein du secteur, pour une &eacute;conomie plus circulaire et plus durable&nbsp;&raquo;, indique Thierry Gahamanyi, fondateur de l&rsquo;entreprise.

Après avoir créé une marketplace rassemblant les acteurs français de la méthanisation, Magma Energy crée avec Métha’Ventes un espace dédié aux échanges et aux transactions entre professionnels de la filière biogaz et agriculture.

Magma Energy lance le « boncoin » de la méthanisation

<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/lJD9KYC5Axk?autoplay=0"
 frameborder="0"></iframe>
 <figcaption>Du bl&eacute; dur aux p&acirc;tes : la vraie histoire fran&ccedil;aise - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
</figure>
Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

Les pâtes, c’est simplement du blé dur et de l’eau. Mais connaissez-vous vraiment l’histoire de cette culture en France ?

Du blé dur aux pâtes : une histoire très récente en France

&laquo;&nbsp;16% des fermes fran&ccedil;aises produisent aujourd&rsquo;hui en bio et force est de constater que nous n&rsquo;occupons pas 16% du temps de parole syndical&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le constat dress&eacute; Philippe Camburet, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;agriculture biologique (FNAB). Le temps d'une &eacute;lection aux Chambres d'agriculture, dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-chambres-le-scrutin-est-ouvert-jusqu-au-31-janvier" target="_blank">le scrutin est ouvert jusqu&rsquo;au 31 janvier</a>, la FNAB a pass&eacute; au crible l&rsquo;activisme des syndicats en mati&egrave;re de d&eacute;fense de la bio. Elle s&rsquo;est pour cela fond&eacute;e sur le d&eacute;compte des d&eacute;clarations d&rsquo;activit&eacute; de lobbying &agrave; la HATVP, des communiqu&eacute;s de presses et autres publications ou encore sur les amendements d&eacute;pos&eacute;s au Parlement sur des projets ou propositions de loi entre 2021 et 2024.R&eacute;sultats&nbsp;? &laquo;&nbsp;Malgr&eacute; des prises de positions plus r&eacute;guli&egrave;res ces derni&egrave;res ann&eacute;es, la bio reste souvent un sujet marginal de mobilisation syndicale, avec une quasi inexistence des actions de lobbying d&eacute;clar&eacute;es sur ce th&egrave;me&nbsp;&raquo;, tranche la FNAB. D&rsquo;o&ugrave; les 16% &eacute;voqu&eacute;s plus haut par son pr&eacute;sident.La FNAB a par ailleurs analys&eacute; la vision des syndicats concernant le d&eacute;veloppement de la bio et les leviers de politiques publiques mobilisables pour soutenir ce d&eacute;veloppement. Elle avait pour cela adress&eacute; un questionnaire aux syndicats. La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne y a r&eacute;pondu de fa&ccedil;on exhaustive, la FNSEA et les JA ont produit un courrier succinct tandis que la Coordination rurale et le Modef n&rsquo;ont pas r&eacute;pondu, indique la FNAB. 
<div class=" ez-embed-type-image">
 
 
 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/8/4/6694814-1-fre-FR/5e17657b4bd4-info-jpg" alt="Evaluation de l&rsquo;engagement des syndicats en faveur de l&rsquo;agriculture biologique (Source : FNAB)" height="1348" width="1292" /><figcaption>Evaluation de l&rsquo;engagement des syndicats en faveur de l&rsquo;agriculture biologique (Source : FNAB)</figcaption></figure>

</div>
En ce qui concerne la vision port&eacute;e sur d&eacute;veloppement de l&rsquo;AB, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne sort du lot, consid&eacute;rant la bio comme l&rsquo;un des mod&egrave;les permettant d&rsquo;arriver &agrave; l&rsquo;agriculture paysanne, alors que la FNSEA et la Coordination rurale veulent limiter les conversions en conditionnant les aides &agrave; des contrats sign&eacute;s. &laquo;&nbsp;Dont on sait qu&rsquo;ils sont loin d&rsquo;&ecirc;tre l&eacute;gion dans le monde agricole&nbsp;&raquo;, commente la FNAB qui rappelle que la Coordination rurale s&rsquo;est r&eacute;guli&egrave;rement exprim&eacute;e contre l&rsquo;objectif europ&eacute;en de 25% de surfaces bio en 2030.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En juin, la bio atteint son plafond de vert</a>
</aside>
En ce qui concerne le niveau de soutien public revendiqu&eacute; pour la bio, la FNAB rel&egrave;ve que&nbsp; la CR refuse que la Pac r&eacute;mun&egrave;re les am&eacute;nit&eacute;s positives de la bio. Le Modef et la Conf&rsquo; veulent le retour de l&rsquo;aide au maintien et un &eacute;cor&eacute;gime bio &agrave; 145 &euro;/ha/an. C&ocirc;t&eacute; FNSEA, alors que le syndicat estimait que le maintien devait &ecirc;tre r&eacute;mun&eacute;r&eacute; par le march&eacute;, il demande aujourd&rsquo;hui que les reliquats de la conversion soient utilis&eacute;s pour r&eacute;mun&eacute;rer ces externalit&eacute;s sans proposer de mesure pr&eacute;cise. En revanche, la FNSEA a d&eacute;fendu la hausse du cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t bio en 2021.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-chambres-morceaux-choisis-du-grand-debat-lcp-assemblee-nationale" target="_blank" title="">Elections Chambres&nbsp;: morceaux choisis du grand d&eacute;bat LCP-Assembl&eacute;e nationale</a>
</aside>
Enfin, si la Conf&eacute;d&eacute;ration Paysanne porte des propositions sur l&rsquo;installation et le foncier qui b&eacute;n&eacute;ficient de facto &agrave; l&rsquo;installation en bio et que certaines propositions fonci&egrave;res des JA sont int&eacute;ressantes, aucun syndicat ne d&eacute;fend clairement l&rsquo;installation en bio, malgr&eacute; l&rsquo;attractivit&eacute; de ce mod&egrave;le. Sur ce point, les demandes de la Coordination rurale vont&nbsp;dans le mauvais sens, estime la FNAB.

La Fnab a passé au crible l’activisme et la position des syndicats agricoles sur 14 critères témoignant du soutien – ou non – à l’agriculture biologique. Et le premier supporter de l'AB est…

L’enjeu de la bio aux élections Chambres : une infographie vaut mieux qu’un long discours

Ce mercredi 15 janvier s&rsquo;ouvre le scrutin des &eacute;lections des repr&eacute;sentants des Chambres d&rsquo;agriculture, soit 88 Chambres d&eacute;partementales, interd&eacute;partementales et territoriales d&rsquo;agriculture et 2 Chambres d&rsquo;agriculture de&nbsp;r&eacute;gion (Ile-de-France et Corse).Si ce n&rsquo;est d&eacute;j&agrave; le cas, les &eacute;lecteurs inscrits sur les listes &eacute;lectorales doivent recevoir &agrave; leur domicile, au plus tard 10 jours avant la date de cl&ocirc;ture du scrutin (fix&eacute;e au 31 janvier &agrave; minuit), les professions de foi et le bulletin de chaque liste candidate.<h2>Deux possibilit&eacute;s de voter</h2>Le mat&eacute;riel de vote comprend aussi une note explicative et un code d&rsquo;acc&egrave;s personnel <a href="https://jevote2025.chambre-agriculture.fr/pages/identification" target="_blank">pour voter par internet, sur une plateforme d&eacute;di&eacute;e</a>.Le scrutin 2025 r&eacute;serve en effet deux possibilit&eacute;s de voter&nbsp;: soit par correspondance, en renvoyant son bulletin dans l&rsquo;enveloppe fournie avant le 31 janvier &agrave; minuit, soit par voie &eacute;lectronique, l&agrave; encore avant le 31 janvier &agrave; minuit. Les r&eacute;sultats seront proclam&eacute;s le 6 f&eacute;vrier, au plus tard le 8 f&eacute;vrier.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-chambres-morceaux-choisis-du-grand-debat-lcp-assemblee-nationale" target="_blank" title="">Elections Chambres&nbsp;: morceaux choisis du grand d&eacute;bat LCP-Assembl&eacute;e nationale</a>
</aside>
Les &eacute;lections aux Chambres d&rsquo;agriculture d&eacute;terminent la repr&eacute;sentativit&eacute; des syndicats pour les 6 ans &agrave; venir et leur influence respective aupr&egrave;s de tr&egrave;s nombreuses instances, &agrave; commencer par les Chambres d&rsquo;agriculture mais &eacute;galement les Commissions d&eacute;partementales d'orientation de l'agriculture (CDOA), les Commissions d&eacute;partementales de pr&eacute;servation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF), les Safer etc, Chaque Chambre compte entre 34 et 37 si&egrave;ges dont 18 issus du coll&egrave;ge des chefs d&rsquo;exploitation et assimil&eacute;s. La liste arriv&eacute;e en t&ecirc;te obtient la moiti&eacute; des 18 si&egrave;ges, l&rsquo;autre moiti&eacute; &eacute;tant r&eacute;partie &agrave; la proportionnelle entre toutes les listes, y compris celle arriv&eacute;e en t&ecirc;te.Lors de la s&eacute;ance d&rsquo;installation de le Chambre, dans le mois qui suit la proclamation des r&eacute;sultats, les membres &eacute;lus &eacute;lisent le pr&eacute;sident et le bureau. Chaque pr&eacute;sident participe ensuite &agrave; l&rsquo;&eacute;lection du pr&eacute;sident de Chambres d&rsquo;agriculture France.<h2>Participation et r&eacute;sultats 2019</h2>En 2019, le taux de participation des exploitants et assimil&eacute;s s&rsquo;&eacute;tait &eacute;lev&eacute; &agrave; 46,22%. L&rsquo;union entre la FNSEA et les JA avait obtenu 54,94% des suffrages (soit 97 Chambres), devan&ccedil;ant la Coordination rurale (20,17%, 3 Chambres), la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne (18,66%, 1 Chambre) et le Modef (1,92%).

Le vote peut s’opérer par voie électronique à partir d’un code d’accès joint au matériel électoral adressé au domicile des électeurs, qui comprend également un bulletin de vote de chaque liste, pour ceux souhaitant voter par correspondance. Les résultats seront proclamés le 6 février, au plus tard le 8 février.

Elections Chambres : le scrutin est ouvert jusqu’au 31 janvier

De &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;galit&eacute; des armes&nbsp;&raquo;, au sens propre et au sens figur&eacute;&nbsp;: c&rsquo;est ce que l&rsquo;on retiendra du volet agricole de la d&eacute;claration de politique g&eacute;n&eacute;rale du Premier ministre Fran&ccedil;ois Bayrou &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, le 14 janvier. Un mois apr&egrave;s sa nomination &agrave; Matignon, en remplacement de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-barnier-renverse-l-agriculture-atterree" target="_blank">Michel Barnier, d&eacute;fait par une motion de censure sanctionnant son recours au 49.3 pour faire voter le budget</a>, Fran&ccedil;ois Bayrou a fustig&eacute; le port d&rsquo;arme par les agents de l&rsquo;OFB. &laquo;&nbsp;Quand les inspecteurs de la biodiversit&eacute; viennent inspecter les foss&eacute;s ou les points d&rsquo;eau avec une arme &agrave; la ceinture, dans une ferme d&eacute;j&agrave; mise &agrave; cran par la crise, c&rsquo;est une humiliation, et c&rsquo;est donc une faute&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le Premier ministre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ofb-le-9-mm-moins-visible-l-arme-pedagoqique-plus-ostensible" target="_blank" title="">OFB&nbsp;: le 9 mm moins visible, l&rsquo;arme p&eacute;dagogique plus ostensible</a>
</aside>
Dans un rapport publi&eacute; &agrave; l&rsquo;automne dernier, tout en reconnaissant que le port d&rsquo;arme pouvait constituer un facteur de tension lors des contr&ocirc;les, une mission s&eacute;natoriale pr&eacute;conisait d&rsquo;invisibiliser l&rsquo;arme mais en aucun cas de d&eacute;sarmer les agents de l&rsquo;OFB, pour des motifs de l&eacute;gitimit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les paysans le monde dont je viens avaient jusqu&rsquo;il y a peu de temps la certitude d&rsquo;&ecirc;tre les meilleures connaisseurs et les meilleurs d&eacute;fenseurs de la nature. Aujourd&rsquo;hui, on les accuse de nuire &agrave; la nature, et c&rsquo;est une blessure profonde&nbsp;&raquo;, a ajout&eacute; le premier ministre, qui s&rsquo;engage &agrave; traiter dans la future loi d&rsquo;orientation agricole, la remise en question de la &laquo;&nbsp;pyramide des normes&nbsp;&raquo;, en donnant &laquo;&nbsp;l&rsquo;initiative aux usagers&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Ceux que l&rsquo;on contr&ocirc;le doivent avoir leur mot &agrave; dire sur les contr&ocirc;les et s&rsquo;il faut des remises en cause, nous les conduirons avec eux dans un temps bref&nbsp;&raquo;, a dit Fran&ccedil;ois Bayrou.Percut&eacute; par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">la crise agricole XXL de l&rsquo;hiver dernier</a> puis par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pour-12-jours" target="_blank">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale en juin</a>, le projet de loi d'orientation agricole sera examin&eacute;e au S&eacute;nat &agrave; partir du 4 f&eacute;vrier. Le vote pourrait intervenir le 18 f&eacute;vrier, soit quatre jours avant l&rsquo;ouverture du Salon de l&rsquo;agriculture.<h2>Des &laquo;&nbsp;injustices&nbsp;&raquo; et des conf&eacute;rences&nbsp;&raquo; sur le sujet de l&rsquo;eau</h2>Toujours dans le domaine environnemental, le Premier ministre a abord&eacute; le sujet de l&rsquo;eau, craignant que de &laquo;&nbsp;tr&egrave;s grandes injustices risquent d&rsquo;&ecirc;tre commises dans la gestion des ressources&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Je ne suis pas d&rsquo;accord pour qu&rsquo;on assimile la gestion de l&rsquo;eau de surface au pompage des nappes profondes, comme si c&rsquo;&eacute;tait le m&ecirc;me chose, a dit Fran&ccedil;ois Bayrou. Nos agriculteurs vivent cela comme des injustices. Sur le sujet de l&rsquo;eau j&rsquo;ai dit que je souhaitais que des conf&eacute;rences soient organis&eacute;s au plan r&eacute;gional et national pour d&eacute;finir une strat&eacute;gie de long terme&nbsp;&raquo;, une d&eacute;claration qui pourrait faire songer &agrave; un Varenne de l&rsquo;eau 2, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement">apr&egrave;s le Varenne 1 conclu en f&eacute;vrier 2022 par l&rsquo;un de ses pr&eacute;d&eacute;cesseurs, Jean Castex</a>.<h2>Distorsions de concurrence intra et extra-europ&eacute;enne</h2>Le Premier ministre a apport&eacute; son soutien aux agriculteurs, &eacute;voquant &laquo;&nbsp;la crise des revenus&nbsp;&raquo;, une &laquo;&nbsp;crise morale&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;le sentiment de ne pas &ecirc;tre respect&eacute;s&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Pour notre agriculture, le principal enjeu aujourd&rsquo;hui est celui de l&rsquo;&eacute;galit&eacute; des armes, a dit encore Fran&ccedil;ois Bayrou.&nbsp;A l&rsquo;int&eacute;rieur m&ecirc;me de l&rsquo;Europe, on &nbsp;impose &agrave; nos agriculteurs des normes et des obligations qui ne sont pas impos&eacute;es &agrave; nos voisins europ&eacute;ens et je ne parle m&ecirc;me pas de ceux qui sont tr&egrave;s au-del&agrave; de nos fronti&egrave;res, &nbsp;en particulier en Am&eacute;rique du sud&nbsp;&raquo;, &eacute;voquant &laquo;&nbsp;l&rsquo;accord avec le Mercosur&nbsp;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-decembre-en-guise-de-feu-d-artifice-la-finalisation-de-l-accord-ue-mercosur" target="_blank">finalis&eacute; le 6 d&eacute;cembre dernier, mais rejet&eacute; par l&rsquo;Elys&eacute;e, le Parlement et l&rsquo;ensemble des syndicats agricoles</a>.<h2>450 millions d&rsquo;euros dans la balance du budget</h2>Si, &agrave; l&rsquo;issue du discours de politique g&eacute;n&eacute;rale du Premier ministre, le gouvernement de Fran&ccedil;ois Bayrou n&rsquo;est pas censur&eacute;, la pr&eacute;sentation du budget 2025 constituera la prochaine &eacute;tape l&eacute;gislative. A la veille du Nouvel An, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-promet-de-tenir-tous-les-engagements-financiers-inscrits-dans-l-ex-projet-de-budget" target="_blank">le gouvernement a r&eacute;affirm&eacute; sa volont&eacute; d&rsquo;honorer les engagements fiscaux et sociaux pr&eacute;vus dans le projet de budget de l&rsquo;ex-gouvernement de Michel Barnier</a>, &eacute;quivalent &agrave; 450 millions d&rsquo;euros pour la profession, avec la suppression de la trajectoire de hausse du GNR, l&rsquo;assouplissement de la d&eacute;duction applicable au stock de vaches laiti&egrave;res et allaitantes, l&rsquo;augmentation du seuil d&rsquo;exon&eacute;ration des plus-values en cas de transmission d&rsquo;une exploitation agricole, la hausse de 20% &agrave; 30% de l&rsquo;exon&eacute;ration de TFPNB agricole, l&rsquo;exon&eacute;ration partielle de la reprise de D&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP) ou encore la p&eacute;rennisation du TO-DE.

Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a évoqué en filigrane les distorsions de concurrence intra et extra-européenne mais également la « faute » et « l’humiliation » que représentait le port d’arme par les agents de l’OFB. Prochaine étape : la présentation du budget et les 450 millions d’euros dans la balance agricole.

François Bayrou : « Pour notre agriculture, le principal enjeu est celui de l’égalité des armes »

Cr&eacute;&eacute;e en 2016, la start-up fran&ccedil;aise Sencrop est une entreprise pionni&egrave;re dans le domaine des objets connect&eacute;s appliqu&eacute;s &agrave; l&rsquo;agriculture et plus pr&eacute;cis&eacute;ment des stations m&eacute;t&eacute;o. L&rsquo;innovation lui vaudra une citation au SIMA 2017. Au fil des ans, l&rsquo;entreprise &eacute;largira son spectre d&rsquo;applications &agrave; la conduite des travaux agricoles, &agrave; la protection des cultures et &agrave; l&rsquo;irrigation, tout en &eacute;toffant son r&eacute;seau de stations en France et au-del&agrave;, notamment en faisant l&rsquo;acquisition du r&eacute;seau Visio-Green en 2020.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sencrop-lance-3-fonctionnalites-qui-changent-la-vision-des-previsions" target="_blank" title="">Sencrop lance 3 fonctionnalit&eacute;s pour changer la &laquo;&nbsp;vision des pr&eacute;visions&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
Plus r&eacute;cemment, la start-up a repouss&eacute; les limites de ses pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o, en termes de pr&eacute;cision et de fiabilit&eacute;, en d&eacute;veloppant trois nouvelles fonctionnalit&eacute;s, en comparant, en classant et en cr&eacute;ant un &laquo;&nbsp;composite&nbsp;&raquo; de diff&eacute;rents mod&egrave;les de pr&eacute;vision.<h2>Isagri et M&eacute;t&eacute;us</h2>Dans un communiqu&eacute; commun dat&eacute; du 7 janvier dernier, Isagri annonce avoir fait l&rsquo;acquisition de Sencrop et devenir ainsi &laquo;&nbsp;le num&eacute;ro un de l&rsquo;agro-m&eacute;t&eacute;o en Europe&nbsp;&raquo;. L&rsquo;op&eacute;ration s&rsquo;inscrit dans le projet pluriannuel Horizon 2028 du groupe, visant &agrave; faire de l&rsquo;entreprise &laquo;&nbsp;une r&eacute;f&eacute;rence technologique mondiale dans l&rsquo;agriculture connect&eacute;e&nbsp;&raquo;. Cr&eacute;&eacute; &agrave; Beauvais (Oise) en 1983, le groupe Isagri propose, &agrave; travers plus de 30 entreprises r&eacute;parties sur le continent europ&eacute;en, des syst&egrave;mes d&rsquo;information et des solutions de gestion d&eacute;di&eacute;s aux agriculteurs et plus largement aux op&eacute;rateurs amont et aval de la chaine agroalimentaire. Le groupe est aussi d&eacute;tenteur du r&eacute;seau de stations m&eacute;t&eacute;o&nbsp;connect&eacute;es M&eacute;t&eacute;us.

En portant à 40.000 le nombre de stations météo activées par une communauté de 30.000 agriculteurs et de 600 groupements d’utilisateurs dans 35 pays, le Groupe Isagri se positionne comme le leader en Europe des solutions agro-météo collaboratives.

Le groupe Isagri acquiert Sencrop

Qu&rsquo;est-ce qui est &agrave; l&rsquo;origine de cette panne informatique&nbsp;? Chantal Cor, pr&eacute;sidente de l&rsquo;EDE, &eacute;tablissement d&eacute;partemental de l&rsquo;&eacute;levage&nbsp;: &ldquo;Il s&rsquo;agit d&rsquo;une attaque informatique de grande ampleur qui a cibl&eacute; mi-d&eacute;cembre un centre r&eacute;gional informatique qui traite l&rsquo;ensemble des donn&eacute;es d&rsquo;&eacute;levage&nbsp;: identification, certification de parent&eacute;, contr&ocirc;le laitier, contr&ocirc;le de croissance, ins&eacute;mination, donn&eacute;es raciales. Au total, ce sont 25 d&eacute;partements du Sud-Ouest qui sont affect&eacute;s&nbsp;: de l&rsquo;Occitanie, de Nouvelle-Aquitaine, mais aussi le Cantal, la Haute-Corse...&rdquo;Pourquoi au bout d&rsquo;un mois, le dispositif n&rsquo;est-il pas encore r&eacute;tabli&nbsp;? C. C.&nbsp;: &ldquo;Cette cyberattaque a eu pour effet d&rsquo;emp&ecirc;cher les &eacute;changes entre le centre informatique r&eacute;gional et donc la base de donn&eacute;es et tous les utilisateurs raccord&eacute;s&nbsp;: les EDE, les &eacute;leveurs via le logiciel Synel, la base de donn&eacute;es nationale d&rsquo;identification (BDNI) du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture qui autorise les &eacute;ditions de passeport, et le syst&egrave;me d&rsquo;information sanitaire qui permet d&rsquo;&eacute;tablir les attestations sanitaires, ainsi que tous les outils de suivi des performances de l&rsquo;&eacute;levage (contr&ocirc;le laitier, de performances). C&rsquo;est ce qui explique que ce soit tr&egrave;s lourd techniquement &agrave; r&eacute;tablir. Le d&eacute;lai de r&eacute;tablissement du syst&egrave;me n&rsquo;est pas connu &agrave; ce jour mais tout est fait pour minimiser en attendant l&rsquo;impact pour les &eacute;leveurs que ce soit en termes de transactions commerciales, contr&ocirc;les...&rdquo; Justement, quelles sont les recommandations adress&eacute;es aux &eacute;leveurs&nbsp;? C. C.&nbsp;: &ldquo;Surtout de continuer &agrave; noter les naissances, tous les mouvements d&rsquo;animaux, que ce soit les ventes, les morts... et de bien conserver cet historique afin que ces donn&eacute;es puissent &ecirc;tre r&eacute;int&eacute;gr&eacute;es dans la base informatique une fois que le dispositif sera de nouveau fonctionnel. Sachant qu&rsquo;a priori, les donn&eacute;es elles-m&ecirc;mes, ant&eacute;rieures &agrave; la cyberattaque, ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;serv&eacute;es ; ce sont les &eacute;changes de la base de donn&eacute;es&nbsp; avec l&rsquo;ext&eacute;rieur qui sont paralys&eacute;s. Nous avons aussi obtenu l&rsquo;assurance de la part du minist&egrave;re qu&rsquo;il n&rsquo;y aura pas de p&eacute;nalit&eacute;s li&eacute;es aux retards de notification. On &oelig;uvre en outre pour qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas d&rsquo;incidence sur la certification de parent&eacute; des animaux n&eacute;s pendant cette p&eacute;riode de dysfonctionnement.&rdquo;Quid des veaux naissants laitiers&nbsp;? C. C.&nbsp;: &ldquo;Pour ces animaux qui partent g&eacute;n&eacute;ralement entre 14 et 21 jours, comme pour d&rsquo;autres cas particuliers qui n&eacute;cessitent une sortie urgente, il est toujours possible d&rsquo;&eacute;diter un document provisoire d&rsquo;accompagnement du bovin, dit DAB d&eacute;grad&eacute; (voir encadr&eacute;) qui fait office &agrave; la fois d&rsquo;attestation sanitaire et de passeport. Ce DAB d&eacute;grad&eacute; est valable pour les mouvements d&rsquo;animaux dans l&rsquo;Hexagone mais aussi &agrave; destination de l&rsquo;Espagne, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture ayant pass&eacute; un accord avec ce pays. Tous les op&eacute;rateurs commerciaux et les instances au niveau national ont &eacute;t&eacute; inform&eacute;s de cet accord par les services du minist&egrave;re (DGAL, DDETSPP). Si certains sont r&eacute;ticents &agrave; collecter des veaux accompagn&eacute;s de ces documents, c&rsquo;est parce que ces DAB d&eacute;grad&eacute;s ne comportent pas de code barre et leur g&eacute;n&egrave;rent donc un surcro&icirc;t temporaire de travail, mais cela ne doit aucunement entraver la possibilit&eacute; d&rsquo;export de ces animaux vers l&rsquo;Espagne.&rdquo;Est-il possible de disposer de boucles&nbsp;? C. C.&nbsp;: &ldquo;Les commandes de boucles de naissance et de rebouclage sont possibles, il convient de contacter l&rsquo;EDE.&rdquo;Cela affecte &eacute;galement le service d&rsquo;&eacute;quarrissage ? C. C.&nbsp;: &ldquo;Oui, la notification automatique entre le logiciel Synel et celui de la Sopa ne se fait plus, ce qui complique les choses notamment pour les &eacute;leveurs qui ne s&rsquo;&eacute;taient encore jamais identifi&eacute;s sur le serveur de la Sopa.&rdquo; Propos recueillis par P. OLivieri

Dispositif exceptionnel temporaire suite à la cyberattaque du système informatique interrégional.

Identification animale : “Tout est fait pour minimiser l’impact auprès des éleveurs”

A l’avant-veille de l’ouverture du scrutin des Chambres d’agriculture et à l’heure où la crise agricole, et politique, s’enkyste, la Chaine Parlementaire Assemblée nationale organisait lundi un « grand débat » sur l’agriculture, réunissant les responsables de la Confédération paysanne, de la Coordination rurale, de la FNSEA et des JA. Morceaux choisis.

Elections Chambres : morceaux choisis du grand débat LCP-Assemblée nationale

<h2>Allemagne :</h2>&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;abattage en Allemagne conna&icirc;t un ralentissement marqu&eacute;, atteignant son plus bas niveau pour un d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e depuis trois ans. Avec un retard accumul&eacute; et une demande particuli&egrave;rement faible, les prix ont chut&eacute; de 10 centimes la semaine derni&egrave;re.<h2>Espagne :</h2>Les abattages en Espagne ont diminu&eacute; de 25 % par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re, bien que la hausse des poids moyens des porcs soit limit&eacute;e (+1,5 kg). Rappelons que le pays a connu l&rsquo;&eacute;quivalent d&rsquo;une semaine compl&egrave;te en jours f&eacute;ri&eacute;s pendant les f&ecirc;tes. Malgr&eacute; la baisse des abattages, les stocks restent raisonnables et la demande semble soutenue. Aucun retard important n&rsquo;est anticip&eacute; d&rsquo;ici deux &agrave; trois semaines, et le prix est rest&eacute; stable cette semaine. Cependant, la position des autres pays pourrait influencer le march&eacute; &agrave; moyen terme.<h2>Belgique :</h2>En Belgique, les volumes d&rsquo;abattage pour la premi&egrave;re semaine de 2025 ont diminu&eacute; de moiti&eacute; par rapport &agrave; 2024, accompagn&eacute;s d&rsquo;une forte hausse des poids moyens (+3 kg). Ce recul significatif s&rsquo;est traduit dans le prix belge qui a lui aussi fortement baiss&eacute; la semaine derni&egrave;re.<h2>Italie :</h2>La situation en Italie est similaire &agrave; celle de fin 2024, avec une faible demande post-f&ecirc;tes et un retard pr&eacute;vu tout au long du mois de janvier. Le red&eacute;marrage des activit&eacute;s de transformation reste lent, ce qui devrait entra&icirc;ner une baisse des prix. Cette tendance reste cependant conforme &agrave; une saisonnalit&eacute; classique pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e.<h2>&Eacute;tats-Unis :</h2>L'activit&eacute; des abattages aux &Eacute;tats-Unis reste mod&eacute;r&eacute;e en ce d&eacute;but d'ann&eacute;e, avec des niveaux l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieurs &agrave; 2024. Le prix du porc affiche une l&eacute;g&egrave;re baisse, tandis que les poids, apr&egrave;s une hausse notable la semaine derni&egrave;re, devraient se r&eacute;&eacute;quilibrer rapidement. Les perspectives &agrave; court terme laissent entrevoir un march&eacute; dynamique, avant un probable recul de l'offre au printemps, conform&eacute;ment aux anticipations exprim&eacute;es par les op&eacute;rateurs am&eacute;ricains.<h2>Chine :</h2>&nbsp;Dans un contexte de grande fluctuation, les prix du porc enregistrent une hausse momentan&eacute;e, bien qu&rsquo;ils restent 24,5 % en dessous du pic du troisi&egrave;me trimestre 2024. La stabilit&eacute; globale est marqu&eacute;e par des disparit&eacute;s r&eacute;gionales. &Agrave; court terme, des augmentations ponctuelles sont pr&eacute;vues, stimul&eacute;es par une demande saisonni&egrave;re accrue li&eacute;e aux pr&eacute;paratifs de la F&ecirc;te du Printemps. Du c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;offre, la r&eacute;duction de la surcapacit&eacute; et la r&eacute;ticence des &eacute;leveurs &agrave; accro&icirc;tre leur production contribuent &agrave; limiter la pression sur les prix. Cependant, la reprise g&eacute;n&eacute;rale de la consommation reste lente malgr&eacute; les facteurs saisonniers favorables.<h2>Au March&eacute; du Porc Fran&ccedil;ais,&nbsp;La stabilit&eacute; reste malgr&eacute; le contexte europ&eacute;en</h2>La stabilit&eacute; des prix a pr&eacute;domin&eacute; lors des march&eacute;s du lundi 6 et jeudi 9 janvier 2025. L&rsquo;offre est bien pr&eacute;sente, tout comme la demande, avec des &eacute;carts faibles entre les ench&egrave;res et une absence notable d&rsquo;offres &agrave; la baisse. Ce contexte permet au march&eacute; fran&ccedil;ais de r&eacute;sister &agrave; la tendance baissi&egrave;re qui s&rsquo;installe progressivement en Europe. Sur la zone UNIPORC, l&rsquo;activit&eacute; des abattages a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement dynamique la semaine derni&egrave;re, d&eacute;passant non seulement celle de la semaine du jour de l&rsquo;An mais aussi celle de la m&ecirc;me p&eacute;riode en 2024. L&rsquo;augmentation des poids a fortement ralenti, avec seulement +170 g, t&eacute;moignant d&rsquo;une fluidit&eacute; qui devrait limiter les reports prolong&eacute;s. f&#150;&#151;&nbsp;<a href="https://www.marche-porc-francais.com/extranet/extranetMPF/function/afficher_note.php?nom_fichier=nth0225.pdf" target="_blank" title="">Lire la note avec les graphiques&nbsp;</a>&nbsp;

Note hebdomadaire 02/2025 - Le marché du Porc Français : détail

En Europe, le rééquilibrage offre/demande entraine une baisse des prix de certains pays

C&rsquo;&eacute;tait une nouveaut&eacute; de la Pac 2023-2027 mais la France avait fait le choix, comme 15 autres Etats membres de l&rsquo;UE, d&rsquo;user d&rsquo;une d&eacute;rogation pour acter sa mise en &oelig;uvre le 1er janvier 2024, puis le 1er janvier 2025. Cette fois c&rsquo;est officiel&nbsp;: la BCAE 2, relative &agrave; la protection des zones humides et des tourbi&egrave;res, vient s&rsquo;ajouter au floril&egrave;ge de conditionnalit&eacute;s &agrave; respecter pour b&eacute;n&eacute;ficier des diff&eacute;rentes aides de la Pac.Lors de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">la crise XXL de l&rsquo;hiver dernier</a>, le Premier ministre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">Gabriel Attal avait temporis&eacute; sur la question</a>, en affirmant qu&rsquo;il n&rsquo;y aurait &laquo;&nbsp;pas de surtransposition&nbsp;&raquo; et que le gouvernement prendrait &laquo;&nbsp;le temps de la concertation&nbsp;&raquo;, la profession craignant un zonage tr&egrave;s extensif pr&eacute;judiciable &agrave; la production. En juillet, un arr&ecirc;t&eacute; avait simplifi&eacute; et lev&eacute; les contraintes relatives &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dans-les-zones-humides-la-creation-de-plans-d-eau-de-moins-d-un-hectare-simplifiee" target="_blank">la cr&eacute;ation de plan d&rsquo;eau de moins de 1 ha en zone humide</a>,<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/role-du-bocage-mares-et-haies-retiennent-l-eau-dans-les-parcelles" target="_blank" title="">R&ocirc;le du bocage : mares et haies retiennent l&rsquo;eau dans les parcelles</a>
</aside>
Durant l&rsquo;&eacute;t&eacute;, les diff&eacute;rentes DRAAF se attel&eacute;es &agrave; la d&eacute;finition du zonage de la BCAE 2, en croisant les donn&eacute;es Ramsar (Convention sur les zones humides d&rsquo;importance internationale) des zones humides et la codification Corine Biotope des tourbi&egrave;res, avec&nbsp;le Registre parcellaire graphique (RPG). R&eacute;sultat&nbsp;: le r&eacute;f&eacute;rentiel BCAE 2 couvre 194.714 hectares de SAU en zones humides auxquels s&rsquo;ajoutent 5369 hectares de tourbi&egrave;res.&nbsp;Selon l&rsquo;OFB, il n&rsquo;existe pas d&rsquo;inventaire exhaustif de la surface couverte par les milieux humides, 30% du territoire hexagonal &eacute;tant estim&eacute; &laquo;&nbsp;propice&nbsp;&raquo;. En revanche, l&rsquo;OFB estime que seuls 6% des habitats humides sont en bon &eacute;tat de conservation.<h2>Les exigences de la BCAE 2</h2>Dans les zones humides, la BCAE 2 interdit les remblais et d&eacute;p&ocirc;ts, en dehors du produit des tubercules et racines avant transport, et des boues de curage des canaux et de mat&eacute;riaux d&rsquo;entretien des digues. ne sont pas consid&eacute;r&eacute;s comme des remblais et d&eacute;p&ocirc;ts. Est aussi proscrite la cr&eacute;ation de nouveaux r&eacute;seaux de drainage mais les travaux d&rsquo;entretien des r&eacute;seaux existants sont possibles, de m&ecirc;me que le remplacement de certains ouvrages, &agrave; condition de ne pas augmenter les volumes d&rsquo;eau drain&eacute;s.&nbsp;Dans les tourbi&egrave;res, sauf d&eacute;rogation, les pr&eacute;l&egrave;vements et brulages sont interdits.<h2>Vertus et menaces</h2>Outre le r&ocirc;le social, culturel, patrimonial et esth&eacute;tique, les zones humides fournissent de multiples services utiles aux &eacute;quilibres naturels et aux activit&eacute;s humaines : r&eacute;tention des eaux en p&eacute;riode d&rsquo;inondation, pr&eacute;servation de la ressource en eau en p&eacute;riode de s&eacute;cheresse, &eacute;puration de l&rsquo;eau en particulier l&rsquo;azote et le phosphore, limitation de l&rsquo;&eacute;rosion des sols, stockage du carbone, r&eacute;gulation climatique, fourniture de ressources naturelles (foin, bois, produits laitiers, poisson, viande, plantes m&eacute;dicinales&hellip;), r&eacute;servoir de biodiversit&eacute; pour de nombreuses esp&egrave;ces.Les principales menaces sont, par ordre d&eacute;croissant, l&rsquo;artificialisation des sols par l&rsquo;urbanisation et la cr&eacute;ation d&rsquo;infrastructures de transports, l&rsquo;intensification de l&rsquo;agriculture (drainage, pollutions, pesticides), l&rsquo;introduction d&rsquo;esp&egrave;ces exotiques envahissantes, l&rsquo;am&eacute;nagement des cours d&rsquo;eau et la cr&eacute;ation de plan d&rsquo;eau, la d&eacute;prise agricole et la plantation de peupliers et r&eacute;sineux et enfin les pr&eacute;l&egrave;vements excessifs d&rsquo;eau.

L’application de la BCAE 2 proscrit les prélèvements et brulages dans les tourbières et interdit, dans les zones humides, les remblais et dépôts, ainsi que la création de réseaux de drainage. Les zones humides et tourbières concernées couvrent respectivement 194.714 et 5369 hectares de SAU.

En 2025, une nouvelle BCAE, relative aux zones humides et tourbières

Pouvez-vous vous pr&eacute;senter et nous parler de votre engagement aupr&egrave;s de SOLAAL Bourgogne Franche Comt&eacute;&nbsp;?Je suis Thomas Lem&eacute;e, &eacute;leveur de bovins allaitants et de poules pondeuses en bio, dans le Morvan en centre Bourgogne ; Je suis Pr&eacute;sident de SOLAAL BFC depuis 1 an. J&rsquo;ai accept&eacute; cette fonction car je souhaite participer &agrave; la r&eacute;duction du gaspillage alimentaire. Si les produits invendus partent vers des personnes dans le besoin, c&rsquo;est encore mieux ! De plus, je souhaite mettre en valeur la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; du monde agricole. SOLAAL permet tout cela !SOLAAL Bourgogne Franche Comt&eacute; a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e en novembre 2023, quels sont les d&eacute;fis de votre antenne&nbsp;?Notre r&ocirc;le est de se faire connaitre aupr&egrave;s de tous les agriculteurs pour promouvoir le don agricole dans la r&eacute;gion bourgogne Franche Comt&eacute;. En effet, on voit que beaucoup de producteurs sont int&eacute;ress&eacute;s par le don mais ne savent pas forc&eacute;ment o&ugrave; se renseigner ni comment faire sans que cela ne prenne trop de temps. Notre plus grand d&eacute;fi est de faire connaitre SOLAAL aupr&egrave;s de tous les producteurs de la r&eacute;gion&nbsp;! La Bourgogne Franche Comt&eacute; est une r&eacute;gion c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re et d&rsquo;&eacute;levage. C&rsquo;est un d&eacute;fi suppl&eacute;mentaire d&rsquo;embarquer avec nous ces fili&egrave;res pour proposer des produits transform&eacute;s tels que de la farine ou du fromage.Vous avez &eacute;t&eacute; nomm&eacute; Pr&eacute;sident, comment s&rsquo;articule votre r&ocirc;le au quotidien&nbsp;?En tant que pr&eacute;sident, j&rsquo;ai une mission de repr&eacute;sentation de l&rsquo;association. C&rsquo;est plus facile pour se faire connaitre et aller voir les collectivit&eacute;s locales telles que les communaut&eacute;s de communes, les conseils d&eacute;partementaux ou r&eacute;gionaux. De la m&ecirc;me mani&egrave;re, j&rsquo;ai une fonction de d&eacute;veloppement du r&eacute;seau apr&egrave;s de toutes les organisations agricoles&nbsp;: les chambres d&rsquo;agriculture, les MSA, le Cr&eacute;dit agricole ou encore les syndicats, FDSEA et Jeunes Agriculteurs.Quel bilan tirez-vous de cette premi&egrave;re ann&eacute;e et quelles sont vos perspectives pour 2025&nbsp;?En 2024, un diagnostic r&eacute;gional autour du contexte agricole et de la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire nous a permis de mieux appr&eacute;hender les enjeux de notre territoire. Nous avons &eacute;galement rencontr&eacute; les associations d&rsquo;aide alimentaire de la r&eacute;gion, ainsi que les repr&eacute;sentants des organisations professionnelles agricoles pour cr&eacute;er du lien et s&rsquo;affirmer en facilitateur de don du monde agricole.En 2025, nous &eacute;changerons avec les producteurs pour renforcer les dons aupr&egrave;s de nos partenaires associatifs. En ce sens, nous travaillerons aussi avec l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res, les coop&eacute;ratives et les interprofessions afin de d&eacute;velopper des fili&egrave;res solidaires en lien avec les cultures de notre r&eacute;gion. Nous nous appuierons sur le r&eacute;seau des antennes SOLAAL pour essaimer des projets sur notre territoire, comme les glanages solidaires et cr&eacute;er notre r&eacute;seau d&rsquo;ambassadeurs.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17511)

Les actualités (17471)

L'agenda (18)

Les outils (6)

Les guides (16)