<p>&laquo;&nbsp;<em>Le secteur industriel des agro&eacute;quipements s&rsquo;enfonce dans la r&eacute;cession et ne per&ccedil;oit pour le moment aucun signe de reprise</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est l&rsquo;alarme sinon l&rsquo;alerte lanc&eacute;e par Axema dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 13 novembre. Le syndicat des industriels de l&rsquo;agro&eacute;quipement et de l&rsquo;agroenvironnement fait part d&rsquo;une baisse de chiffre d&rsquo;affaires de 14,5% sur les huit premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e, le march&eacute; export pointant &agrave; -23%.</p><h2>Grandes cultures et viticulture &agrave; la peine</h2><p>Sur le march&eacute; int&eacute;rieur, Axema anticipe une baisse des ventes de mat&eacute;riels neufs comprise entre 10 et 15%, ce qui ram&egrave;nerait le le chiffre d&rsquo;affaires aux environs de 8 milliards d&rsquo;euros. Parmi les secteurs en souffrance, Axema cite <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne" target="_blank">les grandes cultures</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-climat-deconsommation-geopolitique-rien-ne-vin-plus" target="_blank">la viticulture</a>, deux fili&egrave;res marqu&eacute;es par des baisses de volumes et de prix.</p><p>Apr&egrave;s trois exercices successifs caract&eacute;ris&eacute;s par une croissance &agrave; deux chiffres, le march&eacute; des agro&eacute;quipements neufs avait d&eacute;pass&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-un-record-en-2023-atterrissage-en-vue-pour-le-marche-des-agroequipements" target="_blank">son plafond de verre en 2023 avec un chiffre d&rsquo;affaires de 9,1 milliards d&rsquo;euros</a>, en hausse de 11,5% sur un an et de 50% sur&nbsp;trois ans.&nbsp;Pour 2025, Axema&nbsp;table sur une baisse de 5%.</p>


Les ventes de matériels neufs en France pourraient s’établir à 8 milliards d’euros, avant une nouvelle baisse de 5% en 2025.

Marché des agroéquipements : vers une baisse de 10 à 15% en 2024

<p>C&rsquo;&eacute;tait le jeudi 1er f&eacute;vrier 2024, lors des blocages qui secou&egrave;rent la fili&egrave;re agricole. Sur le rond-point, &agrave; quelques centaines de m&egrave;tres du March&eacute; d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t national (MIN) de Ch&acirc;teaurenard, dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne, un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-tomate-francaise-voit-rouge" target="_blank" title="">barrage filtrant fut rapidement form&eacute; pour intercepter les marchandises en provenance de l&rsquo;&eacute;tranger</a>. Le cort&egrave;ge d&rsquo;agriculteurs en bio se rassembla ensuite devant les centrales d&rsquo;achat connues pour se fournir en produits &eacute;trangers puis devant plusieurs sites du MIN. Ce choix n&rsquo;est pas anodin, car le MIN entretient&nbsp;des liens privil&eacute;gi&eacute;s avec le r&eacute;seau Biocoop, qui avait r&eacute;cemment d&eacute;velopp&eacute; un p&ocirc;le important pour &eacute;tendre sa plate-forme logistique. Fruits et l&eacute;gumes g&acirc;t&eacute;s, lisiers, pneus et projectiles en tout genre ont &eacute;t&eacute; d&eacute;vers&eacute;s devant Biocoop.</p><h2>Des produits venus de l&rsquo;&eacute;tranger</h2><p>Parmi les critiques formul&eacute;es, voire hu&eacute;es &agrave; l&rsquo;encontre de l&rsquo;enseigne, l&rsquo;importation de produits &agrave; bas co&ucirc;t dont le d&eacute;sormais c&eacute;l&egrave;bre brocoli. Selon le journal La Provence, un agriculteur pr&eacute;nomm&eacute; Lilian t&eacute;moigna&nbsp;: &laquo; <em>Voil&agrave; une soci&eacute;t&eacute; qui pr&eacute;tend d&eacute;fendre le commerce &eacute;quitable et qui, au lieu de travailler avec les producteurs locaux, fait venir ses brocolis par exemple, d&rsquo;Italie</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Mais, importe-t-elle r&eacute;ellement ses produits de l&rsquo;&eacute;tranger ? Lors de la Conf&eacute;rence Biocoop de novembre 2024, le pr&eacute;sident Henri Godron a r&eacute;fut&eacute; cette all&eacute;gation. Selon la charte du leader du march&eacute; de la bio en France, Biocoop propose &agrave; ses clients des produits &agrave; 87 % d&rsquo;origine France (hors denr&eacute;es exotiques), tandis que 89 % de leurs fruits et l&eacute;gumes productibles en France, sont d&rsquo;origine France, 100 % bio et respectueux de la saisonnalit&eacute;.<br>Le site de Biocoop pr&eacute;cise &laquo;&nbsp;pour les fruits et l&eacute;gumes, la priorit&eacute; est donn&eacute;e aux produits d&rsquo;origine fran&ccedil;aise ou &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;Europe du Sud. Seuls les fruits et l&eacute;gumes non cultiv&eacute;s en Europe sont import&eacute;s&nbsp;(ananas, bananes&hellip;)&nbsp;&raquo;. Peut-&ecirc;tre qu&rsquo;il y a eu une confusion entre les magasins Biocoop et son concurrent Naturalia&nbsp;? Ce dernier pr&ocirc;ne le bien manger&nbsp;et a r&eacute;cemment introduit des produits non bio dans ses rayons, except&eacute;s pour les fruits et l&eacute;gumes mais qui ne viennent pas exclusivement de France. Par exemple, on peut trouver en ce moment des courgettes longues, cultiv&eacute;es en Espagne et vendues &agrave; 4,98 &euro;/kg.</p><h2>Le crucif&egrave;re pour crucifier l&rsquo;enseigne</h2><p>Le brocoli, encore lui, a &eacute;galement &eacute;t&eacute; cit&eacute; par un autre agriculteur, dans une vid&eacute;o par le journal, La Provence m&ecirc;me jour, qui accusa l&rsquo;enseigne de pratiquer&nbsp;une politique commerciale similaire &agrave; celle&nbsp;des supermarch&eacute;s, intransigeante sur les calibrages des fruits et l&eacute;gumes ainsi que sur les prix. &laquo;&nbsp;<em>Depuis trois jours, j&rsquo;ai des brocolis, je leur propose, ils n&rsquo;ach&egrave;tent pas</em>&nbsp;&raquo;<em>,&nbsp;</em>avant d&rsquo;ajouter<br>&laquo;&nbsp;<em>moi je me trouve coinc&eacute;, sans d&rsquo;autres solutions pour vendre. Et la semaine prochaine, ils imposent une promotion&nbsp;(&hellip;) ou j&rsquo;accepte, ou je jette ma marchandise, je n&rsquo;ai pas le choix</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Lorsque Pleinchamp demande &agrave; Fr&eacute;d&eacute;ric Faure de commenter cet &eacute;v&egrave;nement de l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et de la persistance de la col&egrave;re des agriculteurs envers l&rsquo;enseigne, il a tenu &agrave; s&rsquo;expliquer sur ce que le groupe Biocoop a surnomm&eacute; le &laquo;&nbsp;Brocoli Gate&nbsp;&raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence au scandale am&eacute;ricain du Watergate impliquant des &eacute;coutes ill&eacute;gales et l&rsquo;espionnage politique.</p><h2>&laquo;&nbsp;Je pense que les manifestants ne s&rsquo;en sont pas pris &agrave; la bonne cible&nbsp;&raquo;</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>Nous soutenons l&rsquo;agriculture paysanne et de proximit&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, affirme Fr&eacute;d&eacute;ric Faure. Ce n&rsquo;est pas une personne qui d&eacute;cide mais 20 groupements de producteurs associ&eacute;s. Auparavant au nombre de 21, mais le groupe Cabso, soci&eacute;t&eacute; de coop&eacute;rative agricole biologique du Sud-Ouest, suite &agrave; sa liquidation judiciaire, en juillet dernier.<br>&laquo;&nbsp;<em>Nous sommes 3000 fermes r&eacute;parties sur tout le territoire, couvrant 4 fili&egrave;res de production</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Henri Godron &laquo;&nbsp;<em>nous sommes une enseigne soci&eacute;tale et militante&nbsp;&raquo;. </em>Fr&eacute;d&eacute;ric Faure rappelle que Biocoop<em> &laquo;&nbsp;entretient des relations historiques avec ses partenaires fournisseurs, compos&eacute;s &agrave; 99 % de TPE-PME et petites ETI, excluant les grands groupes</em> &raquo;.<br>L&rsquo;approvisionnement local est privil&eacute;gi&eacute;, avec 15 % de la marchandise provenant de producteurs situ&eacute;s dans un rayon de 150 km. Face &agrave; l&rsquo;inflation et au d&eacute;tournement des consommateurs des produits bio, les GMS ont r&eacute;duit leur gamme, jugeant que ces produits n&rsquo;&eacute;taient pas assez rentables. &laquo;<em>&nbsp;Mais pas Biocoop</em>, affirme Henri Godron, <em>n</em><em>ous maintenons notre engagement envers la fili&egrave;re bio et les agriculteurs&nbsp;</em>&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/8/6/6396874-1-fre-FR/6e73149e4ebf-20241106-122930-jpg" alt="Louise Delaroa" height="2087" width="1816" /><figcaption>Henri Godron, pr&eacute;sident de Biocoop et Fr&eacute;d&eacute;ric Faure, vice-pr&eacute;sident</figcaption></figure>

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<p>Les repr&eacute;sentants de l&rsquo;enseigne ont confirm&eacute; que les brocolis en question n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; achet&eacute;s au producteur mentionn&eacute;. &laquo;<em>&nbsp;Biocoop n&rsquo;est pas parfait</em>, reconnaissent le pr&eacute;sident et le vice-pr&eacute;sident,&nbsp;<em>nous pratiquons le commerce &eacute;quitable qui r&eacute;mun&egrave;re les paysans. Lorsqu&rsquo;il y a un &eacute;cart important entre la demande en baisse et l&rsquo;inflation, ou la fermeture d&rsquo;un de nos fournisseurs, on cherche des solutions&nbsp;</em>&raquo;. Quand le groupe Cabso a &eacute;t&eacute; mis en liquidation judiciaire, Biocoop a propos&eacute; aux agriculteurs de livrer directement leurs produits. Fr&eacute;d&eacute;ric Faure reconna&icirc;t une &eacute;volution de ses&nbsp;pratiques. Chaque magasin est g&eacute;r&eacute; de mani&egrave;re automne, ce qui peut expliquer les disparit&eacute;s dans les pratiques observ&eacute;es. &laquo;&nbsp;<em>Certains agriculteurs vendent l&rsquo;ensemble de leur production aux op&eacute;rateurs, d&rsquo;autres pr&eacute;f&egrave;rent &ecirc;tre ind&eacute;pendants. S&rsquo;ils n&rsquo;ont pas vendu au moment o&ugrave; on en avait besoin, ils ne sont pas pris. Avec nos soci&eacute;taires, &agrave; 90 % &ccedil;a se passe bien, mais on ne sera jamais &agrave; l&rsquo;abri d&rsquo;une col&egrave;re&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Si la crise agricole est loin d&rsquo;&ecirc;tre termin&eacute;e, Biocoop affirme son engagement envers les agriculteurs et la fili&egrave;re bio. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/lactalis-va-reduire-sa-collecte-de-lait-en-france-a-partir-de-fin-2024" target="_blank" title="">Concernant les producteurs laitiers bio d&eacute;laiss&eacute;s par Lactalis</a>, dont une partie pourrait &ecirc;tre reprise par Biolait, Henri Godron d&eacute;clare&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>ce n&rsquo;est pas de notre responsabilit&eacute; de sauver une fili&egrave;re mais on fera notre part</em>&nbsp;&raquo;. Il assure que Biocoop s&rsquo;organisera avec Biolait pour leur approvisionnement.</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/quatre-urgences-et-quatre-semaines-de-mobilisation-pour-les-ja-et-la-fnsea" target="_blank" title="">Alors que la FNSEA et les JA ont appel&eacute; &agrave; manifester le mercredi 14 novembre</a>, le &laquo;&nbsp;brocoli gate&nbsp;&raquo; &eacute;vitera peut-&ecirc;tre &agrave; Biocoop de ne plus recevoir des brocolis, encore moins des tomates, ce n&rsquo;est pas de saison&nbsp;!</p>


Mercredi 6 novembre 2024, au salon Marjolaine Bio qui se tient au parc Floral de Paris à Vincennes, s’est déroulée la conférence de Biocoop, leader de la distribution spécialisée bio en France. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger avec le président de l’enseigne Henri Godron, et Frédéric Faure, vice-président, sur l’affaire du brocoli qui avait mis l’année dernière, les agriculteurs verts de rage.

Biocoop et l'affaire du Brocoli Gate

<p>4955&nbsp;hectares dans l&rsquo;Aude, 4219 hectares en Gironde, 4015 hectares dans le Gard, 3211 hectares dans l&rsquo;H&eacute;rault ou encore 2613 hectares dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales&nbsp;: tels sont les chiffres saillants du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachage-definitif-de-vignes-l-essentiel-du-dispositif" target="_blank">plan de r&eacute;duction du potentiel viticole</a> mis en &oelig;uvre par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture cet automne. Au total, 27.461 hectares devraient &ecirc;tre arrach&eacute;s d&rsquo;ici au 2 juin 2025, conform&eacute;ment aux modalit&eacute;s du dispositif g&eacute;r&eacute; par FranceAgriMer.</p><h2>1 demandeur sur 4 va cesser son activit&eacute;</h2><p>Face au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-le-grand-abstinent-de-la-filiere-viticole" target="_blank">d&eacute;s&eacute;quilibre structurel entre l&rsquo;offre et la demande</a>, la France avait sollicit&eacute;, et obtenu de la Commission europ&eacute;enne, la possibilit&eacute; d&rsquo;allouer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-viticole-la-commission-europeenne-valide-le-plan-d-arrachage-de-la-france" target="_blank">120 millions d&rsquo;euros &agrave; l&rsquo;arrachage d&eacute;finitif de vignes</a>, moyennant une aide forfaitaire maximale de 4000&euro;/ha.</p><p>Le seuil de 30.000ha n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; atteint, c&rsquo;est bel et bien cette somme que les 5418 candidats &agrave; l&rsquo;arrachage percevront, et qui leur permettra de couvrir les frais d&rsquo;arrachage avant d&rsquo;envisager une &eacute;ventuelle conversion &agrave; d&rsquo;autres cultures que le raisin de cuve. Parmi les 5418 demandes, environ 1300 viticulteurs ont indiqu&eacute; souhaiter arr&ecirc;ter totalement leur activit&eacute;. Ces demandes d&rsquo;arr&ecirc;t concernent pr&egrave;s de 8700 hectares. Le montant cumul&eacute; d&rsquo;aides demand&eacute;es s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 109,8 millions d&rsquo;euros.</p><h2>Dans l&rsquo;attente d&rsquo;un dispositif d&rsquo;arrachage temporaire</h2><p>A l&rsquo;annonce des chiffres de FranceAgriMer, les organisations nationales viticoles (CNAOC, vinIGP, VCF, VIF, FNSEA, JA) ont r&eacute;it&eacute;r&eacute;, tout en saluant la mise en &oelig;uvre du dispositif national d'arrachage d&eacute;finitif de vignes, l&rsquo;instauration d&rsquo;un dispositif d&rsquo;arrachage temporaire. &laquo;&nbsp;<em>Au vu des nombreux d&eacute;fis que connait la fili&egrave;re</em>, citant la d&eacute;consommation de certains segments, les al&eacute;as climatiques ou encore mesures de r&eacute;torsion sur les march&eacute;s internationaux, <em>il est indispensable pour les exploitations de disposer d&rsquo;un outil plus souple de r&eacute;adaptation du potentiel de production</em>, indiquent-elles dans un communiqu&eacute;. <em>Plus flexible que le d&eacute;finitif, l'arrachage temporaire permet de soulager un temps les exploitations et de leur donner l&rsquo;opportunit&eacute; de r&eacute;orienter leur production vers des segments plus porteurs &eacute;conomiquement&nbsp;</em>&raquo;.</p><p>Les organisations attendent du Groupe &agrave; haut-niveau viticole, cr&eacute;&eacute; par la Commission europ&eacute;enne pour baliser l&rsquo;avenir de la fili&egrave;re vitivinicole europ&eacute;enne, qu&rsquo;il int&egrave;gre cette requ&ecirc;te avant de rendre ses conclusions en fin d&rsquo;ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;<em>Les dispositions actuelles de l&rsquo;OCM ne sont ni adapt&eacute;es, ni en phase avec la situation d&rsquo;urgence que conna&icirc;t la fili&egrave;re viticole</em>&nbsp;&raquo;, plaident les organisations pr&eacute;cit&eacute;es.</p>


Le seuil de 30.000 hectares n’ayant pas été atteint, les viticulteurs recevront une aide forfaitaire de 4000€/ha pour arracher leurs parcelles d’ici à juin 2025 et envisager une éventuelle conversion à d’autres cultures que le raisin de cuve. En attendant un hypothétique dispositif d’arrachage temporaire.

Vigne : des demandes d’arrachage à hauteur de 27.461 hectares

<p>L&rsquo;annonce du contr&ocirc;le unique n&rsquo;aura donc pas suffi. Le 31 octobre dernier, dans une exploitation de l&rsquo;Essonne, la ministre de l&rsquo;Agriculture mettait en sc&egrave;ne <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/simplification-un-controle-unique-par-exploitation-et-par-an" target="_blank">l&rsquo;instauration du contr&ocirc;le unique</a> en signant la circulaire enjoignant les pr&eacute;fets de concentrer les contr&ocirc;les administratifs en une proc&eacute;dure unique et au maximum annuelle, &agrave; l&rsquo;exclusion de celles relevant du champ judiciaire, fiscal et de l&rsquo;inspection de travail ainsi que de la MSA. Peine perdue. Les syndicats majoritaires ont mis &agrave; ex&eacute;cution <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-et-les-ja-appellent-a-la-mobilisation-a-compter-de-la-mi-novembre" target="_blank">leur menace formul&eacute;e le 22 octobre dernier de relancer une mobilisation nationale</a>, apr&egrave;s la multiplication d&rsquo;actions sporadiques ces derni&egrave;res semaines. &laquo; <em>&Ccedil;a fait des mois qu&rsquo;on tire la sonnette d&rsquo;alarme sur les sujets agricoles, on ne va pas assez loin, on ne va pas assez vite</em>&nbsp;&raquo; a justifi&eacute; mardi le pr&eacute;sident des JA Pierrick Horel au cours d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse.</p><h2>Pr&eacute;fectures et &laquo;&nbsp;ronds-points de l&rsquo;Europe&nbsp;&raquo;</h2><p>Les syndicats n&rsquo;ont pas donn&eacute; d&rsquo;indication sur la forme que prendrait les actions, laiss&eacute;es &agrave; la &laquo;&nbsp;<em>discr&eacute;tion des d&eacute;partements qui sont les experts en mati&egrave;re de mobilisation&nbsp;</em>&raquo;, tout en veillant &agrave; une forme de &laquo;&nbsp;<em>coh&eacute;rence nationale</em>&nbsp;&raquo;, &raquo; et sans vouloir ni &laquo;&nbsp;<em>ennuyer</em>&nbsp;&raquo; ni &laquo;&nbsp;<em>affamer</em>&nbsp;&raquo; nos compatriotes&nbsp;mais les prendre &laquo;&nbsp;<em>&agrave; t&eacute;moin</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Parmi les cibles figurent les pr&eacute;fectures &laquo;&nbsp;<em>mais aussi et surtout &laquo;&nbsp;les ronds-points, les boulevards, les rues de l&rsquo;Europe&nbsp;</em>&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Pierrick Horel. Et pour cause&nbsp;: les syndicats d&eacute;noncent les &laquo;&nbsp;<em>incoh&eacute;rences europ&eacute;ennes</em>&nbsp;&raquo; qui pourraient trouver leur paroxysme avec la perspective d&rsquo;une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-ce-qu-il-y-a-dans-la-balance-agricole" target="_blank">signature prochaine de l&rsquo;accord commercial entre l&rsquo;UE et le Mercosur</a>, particuli&egrave;rement pr&eacute;judiciable aux fili&egrave;res agricoles europ&eacute;enne et singuli&egrave;rement fran&ccedil;aise. L&rsquo;accord sera en effet au menu du G20 &agrave; Rio de Janeiro (Br&eacute;sil) les 18 et 19 novembre. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est l&rsquo;&eacute;l&eacute;phant dans la pi&egrave;ce</em>&nbsp;&raquo; a d&eacute;nonc&eacute; le pr&eacute;sident de la FNSEA Arnaud Rousseau, qui attend du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique qu&rsquo;il fasse connaitre &laquo;&nbsp; <em>les marges de manoeuvre dont il b&eacute;n&eacute;ficie pour nous garantir que, si ce n&rsquo;est pas sign&eacute; la semaine prochaine et si c&rsquo;est report&eacute;, le probl&egrave;me ne nous reviendra pas en boomerang dans quelques mois</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Tr&eacute;sorerie, simplification, renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations</h2><p>Si l&rsquo;accord UE-Mercosur fait office de chiffon rouge, les deux syndicats d&eacute;sesp&egrave;rent les mesures de soutien aux tr&eacute;soreries, mises &agrave; mal par les r&eacute;coltes en berne affectant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/recoltes-d-automne-2024-les-rendements-moyens-en-baisse">grandes cultures</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945" target="_blank">vignobles</a>, avec comme d&eacute;nominateur commun&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-l-annee-meteo-2024-douchee-coulee" target="_blank">le cycle d&rsquo;intemp&eacute;ries sans fin entam&eacute; il y a maintenant un an</a>. &laquo;&nbsp;<em>La ministre madame Genevard a annonc&eacute; des mesures mais au moment o&ugrave; on se parle, on n&rsquo;en en a ni le contour ni l&rsquo;ampleur et surtout, pas le commencement d&rsquo;une trace dans les exploitations</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Arnaud Rousseau. Autre urgence&nbsp;: les &laquo;&nbsp;<em>complications, les entraves &agrave; l&rsquo;agriculture</em> &raquo;. Sur ce plan, JA et FNSEA saluent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-proposition-de-loi-pour-liberer-la-production-agricole-des-entraves-normatives" target="_blank">l&rsquo;initiative des s&eacute;nateurs porteurs d&rsquo;une proposition de loi</a> visant &agrave; &laquo;&nbsp;<em>lib&eacute;rer la production agricole des entraves normatives</em>&nbsp;&raquo;. La quatri&egrave;me et derni&egrave;re urgence r&eacute;side dans &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;avenir de l&rsquo;agriculture</em>&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;<em>le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;</em>&raquo;, dont &eacute;tait porteur&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale">le projet de loi d&rsquo;orientation agricole</a> avant que la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale n&rsquo;interrompe le parcours parlementaire.</p>


Les réseaux se mobilisent à compter du 18 novembre et jusqu’à la mi-décembre pour aller « plus vite et plus loin » sur les problématiques de trésorerie et de simplification, avec la perspective de la conclusion de l’accord UE-Mercosur comme catalyseur et symptôme des « incohérences » européennes.

Quatre urgences et quatre semaines de mobilisation pour les JA et la FNSEA

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2024-annee-tropicale-et-sans-soleil" target="_blank">2024, ann&eacute;e tropicale&nbsp;et sans soleil</a></h2><p>Avec une temp&eacute;rature moyenne provisoire d&rsquo;environ 14,0&deg;C et une anomalie de +1,0&deg;C par rapport &agrave; la normale 1991-2020, l'ann&eacute;e 2024 se situe parmi les cinq ann&eacute;es les plus chaudes depuis le d&eacute;but des mesures en 1900. C&ocirc;t&eacute; pluviom&eacute;trie, avec une moyenne sup&eacute;rieure &agrave; 1000mm, 2024 se classe parmi les 10 ann&eacute;es les plus pluvieuses depuis 1959. Le tout, sans soleil ou presque. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2024-annee-tropicale-et-sans-soleil">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/3/7/6687303-1-fre-FR/2b3bda9357ad-douche-jpg" alt="M&eacute;t&eacute;o-France rel&egrave;ve le contraste entre 2022, particuli&egrave;rement s&egrave;che et ensoleill&eacute;e, et 2024 particuli&egrave;rement humide et grise (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1416" width="2410" /><figcaption>M&eacute;t&eacute;o-France rel&egrave;ve le contraste entre 2022, particuli&egrave;rement s&egrave;che et ensoleill&eacute;e, et 2024 particuli&egrave;rement humide et grise (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/recoltes-d-automne-2024-les-rendements-moyens-en-baisse" target="_blank">R&eacute;coltes d&rsquo;automne 2024&nbsp;: les rendements moyens en baisse</a></h2><p>En dehors du soja dont le rendement moyen progresse de 5,3%, ceux du ma&iuml;s grain, du ma&iuml;s fourrage, du sorgho et du tournesol baissent dans des proportions comprises entre 7% et 11% selon les pr&eacute;visions &eacute;tablies par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture le 1<sup>er</sup> novembre. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/recoltes-d-automne-2024-les-rendements-moyens-en-baisse" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/5/6/6396568-1-fre-FR/2d8efdc683ac-mai-s-jpg" alt="La production de ma&iuml;s grain (hors semences) est estim&eacute;e &agrave; 12,4Mt, en hausse de 13,3% sur un an sous l&rsquo;effet de la hausse des surfaces (1,53Mha, +24,9%), le rendement moyen chutant de 9,3% &agrave; 93,4q/ha (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1340" width="2420" /><figcaption>La production de ma&iuml;s grain (hors semences) est estim&eacute;e &agrave; 12,4Mt, en hausse de 13,3% sur un an sous l&rsquo;effet de la hausse des surfaces (1,53Mha, +24,9%), le rendement moyen chutant de 9,3% &agrave; 93,4q/ha (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-pluviometrie-excedentaire-de-40-en-octobre-les-normales-annuelles-deja-depassees" target="_blank">Une pluviom&eacute;trie exc&eacute;dentaire de 40% en octobre, les normales annuelles d&eacute;j&agrave; d&eacute;pass&eacute;es</a></h2><p>A deux mois du bilan annuel, la pluviom&eacute;trie a d&eacute;pass&eacute; les normales 1991-2020 dans de nombreuses villes et r&eacute;gions, &agrave; l&rsquo;exception du Languedoc-Roussillon, de la Corse, de la Basse-Normandie ou encore de Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-pluviometrie-excedentaire-de-40-en-octobre-les-normales-annuelles-deja-depassees" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/8/8/6388872-1-fre-FR/1ac6d471e747-octobre-jpg" alt="En date du 28 octobre, 41% des semis de bl&eacute; tendre &eacute;taient r&eacute;alis&eacute;s contre 60% &agrave; la m&ecirc;me date en 2023 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1400" width="2404" /><figcaption>En date du 28 octobre, 41% des semis de bl&eacute; tendre &eacute;taient r&eacute;alis&eacute;s contre 60% &agrave; la m&ecirc;me date en 2023 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/intemperies-gros-retards-pour-les-recoltes-de-mais-grain-et-les-semis-de-cereales" target="_blank">Intemp&eacute;ries&nbsp;: gros retards pour les r&eacute;coltes de ma&iuml;s grain et les semis de c&eacute;r&eacute;ales</a></h2><p>Les chantiers accusent un retard respectif de 70% et 58% par rapport &agrave; 2023. La r&eacute;colte du tournesol p&acirc;tit d&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;humidit&eacute; tandis que le risque de tassement excessif menace les parcelles betteravi&egrave;res. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/intemperies-gros-retards-pour-les-recoltes-de-mais-grain-et-les-semis-de-cereales" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/6/7/4/6384766-1-fre-FR/6a0471a9cce8-semis-jpg" alt="En date du 21 octobre, 21% des semis de bl&eacute; tendre &eacute;taient r&eacute;alis&eacute;s contre 50% &agrave; la m&ecirc;me date en 2023. Pour l&rsquo;orge d&rsquo;hiver, les chiffres sont respectivement de 38% et 64% (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1262" width="2404" /><figcaption>En date du 21 octobre, 21% des semis de bl&eacute; tendre &eacute;taient r&eacute;alis&eacute;s contre 50% &agrave; la m&ecirc;me date en 2023. Pour l&rsquo;orge d&rsquo;hiver, les chiffres sont respectivement de 38% et 64% (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/deluge-agricole-les-vaches-nagent-et-les-champs-se-noient" target="_blank">D&eacute;luge agricole : les vaches nagent et les champs se noient</a></h2><p>[Edito] Tant va la cruche &agrave; l'eau, qu'&agrave; la fin elle se casse&nbsp;&raquo;. Apr&egrave;s le printemps le plus pluvieux depuis des d&eacute;cennies, l'agriculture fait &eacute;galement face &agrave; un mois de septembre aux pluviom&eacute;tries record. Comme si &ccedil;a ne suffisait pas, la d&eacute;pression Kirk et les pr&eacute;cipitations extr&ecirc;mes d'hier ont noy&eacute; les champs, an&eacute;anti les espoirs de bons rendements et sap&eacute; le moral des agriculteurs, qui pourraient &agrave; nouveau sortir les tracteurs dans les rues. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/deluge-agricole-les-vaches-nagent-et-les-champs-se-noient" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/1/7/6377171-1-fre-FR/b8020762e5ba-vaches-png" alt="&#61651; Twitter" height="1002" width="1642" /><figcaption>&#61651; Twitter</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ouragan-kirk-une-catastrophe-pour-les-agriculteurs" target="_blank">Ouragan Kirk, une catastrophe pour les agriculteurs ?</a></h2><p>La d&eacute;pression de l'ouragan Kirk est arriv&eacute;e sur la France, quelles sont les cons&eacute;quences sur notre territoire ? <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ouragan-kirk-une-catastrophe-pour-les-agriculteurs" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/1/7/6377198-1-fre-FR/71754bba0ae2-nico-jpg" alt="(Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Louise Delaroa)" height="1696" width="2132" /><figcaption>(Cr&eacute;dit photo&nbsp;: Louise Delaroa)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-un-mois-de-septembre-le-plus-pluvieux-depuis-25-ans" target="_blank">En 2024, un mois de septembre le plus pluvieux depuis 25 ans</a></h2><p>Avec 119 mm et un exc&eacute;dent pluviom&eacute;trique de pr&egrave;s de 60 % par rapport aux normales 1991-2020,<strong>&nbsp;</strong>septembre 2024 devient le mois de septembre le plus arros&eacute; depuis 1999 et ses 130 mm, selon M&eacute;t&eacute;o-France. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-un-mois-de-septembre-le-plus-pluvieux-depuis-25-ans" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/4/7/6377445-1-fre-FR/1bd902862c22-septembre-jpg" alt="Depuis janvier 2024, le cumul pluviom&eacute;trique d&eacute;passe d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; le cumul moyen annuel dans de nombreux territoires Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1444" width="2414" /><figcaption>Depuis janvier 2024, le cumul pluviom&eacute;trique d&eacute;passe d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; le cumul moyen annuel dans de nombreux territoires Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-septembre-les-trois-quarts-des-nappes-au-dessus-des-normales-mensuelles">En septembre, les trois-quarts des nappes au-dessus des normales mensuelles</a></h2><p>Si la situation demeure critique dans l&rsquo;Aude et les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, au sec depuis deux ans, 73% des niveaux des nappes &eacute;taient au-dessus les normales mensuelles au 1<sup>er</sup> octobre 2024. Il y a un an, le rapport &eacute;tait inverse, avec 66% en dessous des normales. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-septembre-les-trois-quarts-des-nappes-au-dessus-des-normales-mensuelles" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/4/7/6377448-1-fre-FR/f8b9d81e84d2-nappases-png" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er octobre 2023 (&agrave; gauche) et 1er octobre 2024 (&agrave;droite) (Source : BRGM)" height="1208" width="2732" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives en date du 1er octobre 2023 (&agrave; gauche) et 1er octobre 2024 (&agrave;droite) (Source : BRGM)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-le-printemps-le-plus-pluvieux-depuis-2008-les-cereales-d-hiver-en-souffrance">En 2024, le printemps le plus pluvieux depuis 2008, les c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver en souffrance</a></h2><p>Avec une anomalie de +45 % en pr&eacute;cipitations par rapport aux normales 1991-2020, le printemps 2024 se classe au 4e rang des printemps les plus pluvieux depuis le d&eacute;but des mesures en 1959, derri&egrave;re les printemps 2001 (+57%), 1983 (+52%) et 2008 (+47%). <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-le-printemps-le-plus-pluvieux-depuis-2008-les-cereales-d-hiver-en-souffrance" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/5/7/6377509-1-fre-FR/3d8da3a93da2-printemps-jpg" alt="Dans les Vosges, des parcelles inond&eacute;es par la&nbsp;Meuse en avril dernier (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1346" width="2418" /><figcaption>Dans les Vosges, des parcelles inond&eacute;es par la&nbsp;Meuse en avril dernier (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-chutes-de-rendement-generalisees-a-toutes-les-especes" target="_blank">Moisson 2024&nbsp;: des chutes de rendement g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es &agrave; toutes les esp&egrave;ces</a></h2><p>Cons&eacute;quence d&rsquo;un interminable enchainement d&rsquo;al&eacute;as climatiques, les c&eacute;r&eacute;ales &agrave; pailles, le ma&iuml;s grain encore les ol&eacute;o-prot&eacute;agineux voient leur rendement moyen s&rsquo;effondrer. La r&eacute;colte hexagonale de bl&eacute; tendre serait la plus faible depuis 40 ans. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-chutes-de-rendement-generalisees-a-toutes-les-especes" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/9/8/6378903-1-fre-FR/e15ad48d4eae-claas-jpg" alt="La production de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e &agrave; 25,4Mt, en chute de 27,6% par rapport 2023, sous l&rsquo;effet de la baisse des surfaces (-12,4%, 4,2Mha) et du rendement moyen (-17,2%, 61,0q/ha) (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1366" width="2392" /><figcaption>La production de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e &agrave; 25,4Mt, en chute de 27,6% par rapport 2023, sous l&rsquo;effet de la baisse des surfaces (-12,4%, 4,2Mha) et du rendement moyen (-17,2%, 61,0q/ha) (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne" target="_blank">Moisson 2024&nbsp;: des rendements &eacute;galement en baisse pour les r&eacute;coltes d&rsquo;automne</a></h2><p>Les rendements moyens du ma&iuml;s grain et fourrage, du tournesol, du sorgho ou encore du soja baissent dans des proportions comprises entre 6% et 9% par rapport &agrave; 2023, selon les pr&eacute;visions &eacute;tablies par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture le 1<sup>er</sup> octobre. La betterave et la pomme de terre r&eacute;sistent. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-rendements-moyens-en-baisse-pour-les-recoltes-d-automne" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/2/7/6377201-1-fre-FR/6d4136aa66cc-mais-jpg" alt="Le rendement moyen du ma&iuml;s grain est estime&#769; a&#768; 92,4 q/ha contre 101,0q/ha en 2024 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1326" width="2414" /><figcaption>Le rendement moyen du ma&iuml;s grain est estime&#769; a&#768; 92,4 q/ha contre 101,0q/ha en 2024 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945" target="_blank">En 2024, la 2<sup>&egrave;me</sup> vendange la plus faible depuis 1945</a></h2><p>Les intemp&eacute;ries ont amoindri le potentiel d&egrave;s la floraison avant que le mildiou n&rsquo;entache feuillage et grappes dans quasiment tous les bassins de production, aboutissant &agrave; une production estim&eacute;e &agrave; 36,9 millions d&rsquo;hectolitres. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/4/7/6377451-1-fre-FR/3c45dd5fcf18-vendange-jpg" alt="Gel, gr&ecirc;le, coulure, mildiou&nbsp;: aucun bassin viticole n&rsquo;est sorti indemne des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques et sanitaires (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1322" width="2382" /><figcaption>Gel, gr&ecirc;le, coulure, mildiou&nbsp;: aucun bassin viticole n&rsquo;est sorti indemne des al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques et sanitaires (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prairies-la-pousse-d-herbe-reste-tres-excedentaire-au-20-septembre" target="_blank">Prairies&nbsp;: la pousse d&rsquo;herbe reste tr&egrave;s exc&eacute;dentaire au 20 septembre</a></h2><p>La production cumul&eacute;e des prairies permanentes d&eacute;passe de 28 % la normale observ&eacute;e sur la p&eacute;riode 1989-2018, du jamais vu en 35 ans, hormis en 2007. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prairies-la-pousse-d-herbe-reste-tres-excedentaire-au-20-septembre" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/4/7/6377454-1-fre-FR/2690da128872-herbe-jpg" alt="Au 20 septembre 2024, la production cumule&#769;e des prairies permanentes de&#769;passe de 28 % celle de re&#769;fe&#769;rence calcule&#769;e sur la pe&#769;riode 1989-2018 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1590" width="2888" /><figcaption>Au 20 septembre 2024, la production cumule&#769;e des prairies permanentes de&#769;passe de 28 % celle de re&#769;fe&#769;rence calcule&#769;e sur la pe&#769;riode 1989-2018 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bilan-meteo-2023-des-temperatures-de-nouveau-hors-normes-du-mieux-au-niveau-des-precipitations">Bilan m&eacute;t&eacute;o 2023&nbsp;: des temp&eacute;ratures de nouveau hors-normes, du mieux au niveau des pr&eacute;cipitations</a></h2><p>L&rsquo;ann&eacute;e 2023 se classe au 2&egrave;me rang des ann&eacute;es les plus chaudes dans l&rsquo;Hexagone... apr&egrave;s 2022. Au plan hydrologique, apr&egrave;s une s&eacute;cheresse sans pr&eacute;c&eacute;dent en 2022, l&rsquo;ann&eacute;e 2023 se termine par un bilan plut&ocirc;t positif. Hors exc&egrave;s dans le Pas-de-Calais et d&eacute;ficits pluviom&eacute;triques records sur le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bilan-meteo-2023-des-temperatures-de-nouveau-hors-normes-du-mieux-au-niveau-des-precipitations" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/5/7/6377512-1-fre-FR/bbfefe2dfbb7-temperatures-png" alt="Cr&eacute;dit photo&nbsp;: M&eacute;t&eacute;o-France" height="1212" width="1862" /><figcaption>Cr&eacute;dit photo&nbsp;: M&eacute;t&eacute;o-France</figcaption></figure>

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L’année 2023 s’était achevée avec les tempêtes Ciaran et Domingos, des sols saturés et des semis empêchés. 2024 est à l’avenant avec une litanie de phénomènes pluviométriques extrêmes et d’intempéries hors normes, préjudiciables aux rendements de nombreuses cultures, et de nouveau aux emblavements cet automne. Maigres consolations : l’herbe est verte et les nappes phréatiques bleues.

[Dossier] L’année météo 2024 : douchée, coulée !

<p>Apr&egrave;s leur lancement il y a exactement 25 ans, les n&eacute;gociations entre l&rsquo;UE et les pays du Mercosur (Argentine, Bolivie, Br&eacute;sil, Paraguay, Uruguay) pour supprimer les droits de douane sur 95% des biens entrants et 91% des biens sortants, pourraient se conclure lord du G20 &agrave; Rio de Janeiro (Br&eacute;sil) les 18 et 19 novembre, sinon au sommet du Mercosur &agrave; Montevideo (Uruguay) les 6-8 d&eacute;cembre. Probl&egrave;me&nbsp;: la lib&eacute;ralisation des &eacute;changes serait largement d&eacute;favorable aux fili&egrave;res agricoles europ&eacute;enne et fran&ccedil;aise, aux prises &agrave; la concurrence de produits moins-disants et moins chers.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ue-mercosur-qu-est-ce-que-vous-voulez-faire-de-nous" target="_blank" title="">UE-Mercosur&nbsp;: &laquo;&nbsp;Qu&rsquo;est-ce que vous voulez faire de nous&nbsp;? &raquo;</a>
</aside>
<p>Depuis un certain temps, par la voix du pr&eacute;sident de la R&eacute;publique et tout derni&egrave;rement de la nouvelle ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard ou encore de 622 parlementaires en appelant &agrave; la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, sans oublier le Premier ministre ce mercredi &agrave; Ursula von der Leyen en personne.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Cher <a href="https://twitter.com/MichelBarnier?ref_src=twsrc%5Etfw">@MichelBarnier</a> j&#39;&eacute;tais ravie de vous revoir &agrave; Bruxelles.<br><br>Je sais que je peux compter sur la France pour avancer sur le grand chantier europ&eacute;en de la comp&eacute;titivit&eacute;.<br><br>Une Europe plus forte et plus souveraine, c&#39;est aussi une France plus prosp&egrave;re. <a href="https://t.co/PO0fJdDzmu">pic.twitter.com/PO0fJdDzmu</a></p>&mdash; Ursula von der Leyen (@vonderleyen) <a href="https://twitter.com/vonderleyen/status/1856748638820594123?ref_src=twsrc%5Etfw">November 13, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>La France s&rsquo;oppose &agrave; la signature de l&rsquo;accord &laquo;&nbsp;<em>en l&rsquo;&eacute;tat</em>&nbsp;&raquo;, en posant trois conditions&nbsp;: ne pas augmenter la d&eacute;forestation import&eacute;e dans l&rsquo;UE, mettre l&rsquo;accord en conformit&eacute; avec&nbsp;l&rsquo;accord de Paris sur le climat, instaurer des mesures miroirs en mati&egrave;re sanitaire et&nbsp;environnementale.</p><h2>Viande bovine&nbsp;: notre mod&egrave;le allaitant face aux feedlots, aux activateurs de croissance et au soja d&eacute;forestant</h2><p>Les pays du Mercosur sont les premiers fournisseurs de l&rsquo;UE en aloyaux avec des exportations oscillant entre 100.000 et 120.000 tonnes &eacute;quivalent carcasses (tec) sur un march&eacute; europ&eacute;en estim&eacute; &agrave; une production annuelle de seulement 400.000 tec d&rsquo;aloyaux pour le cheptel allaitant. Le contingent suppl&eacute;mentaire de 99.000 tec &agrave; droits de douane r&eacute;duits ou nuls viendra donc doubler les volumes d&rsquo;aloyaux issus des pays du Mercosur, perturbant d&rsquo;autant le march&eacute;. Interbev rappelle que l&rsquo;&eacute;levage des pays du Mercosur se caract&eacute;rise par des animaux &eacute;lev&eacute;s en feedlots aliment&eacute;s avec du soja d&eacute;forestant et trait&eacute;s avec des antibiotiques activateurs de croissance interdits dans l&rsquo;UE depuis 2006, et sans aucune tra&ccedil;abilit&eacute;. Publi&eacute; en octobre dernier, un audit de la Direction g&eacute;n&eacute;rale de la&nbsp;Sant&eacute; (UE) a r&eacute;v&eacute;l&eacute; les manquements du Br&eacute;sil &agrave; retracer l'utilisation d'hormones chez son b&eacute;tail exportations vers l&rsquo;UE, notamment l&rsquo;estradiol 17&beta;, une hormone de croissance largement utilis&eacute;e mais interdite au sein de&nbsp; l'UE depuis plus de 40 ans en raison de ses risques potentiels de cancer.</p><h2>Viande de volaille&nbsp;: un puissant activateur de d&eacute;croissance pour la France et l&rsquo;UE</h2><p>Les pays du Mercosur sont les premiers fournisseurs de l&rsquo;UE en viande de poulet, avec pr&egrave;s de 300.000 tonnes (presque exclusivement du Br&eacute;sil) sur un total de 800.000 tonnes en 2023. Ils repr&eacute;sentent pr&egrave;s 35 % de la viande de poulet import&eacute;e par l&rsquo;UE. Le contingent suppl&eacute;mentaire dans le cadre de l&rsquo;accord Mercosur est de 180.000 tonnes de viande de poulet &agrave; droit de douane r&eacute;duit ou nul. Selon l&rsquo;Anvol, les productions du Mercosur int&egrave;grent l&rsquo;usage d&rsquo;antibiotiques activateurs de croissance interdits dans l&rsquo;UE depuis 2006 tandis que les r&egrave;glementations salmonelles ne sont pas aussi drastiques qu&rsquo;en Europe. Les op&eacute;rateurs br&eacute;siliens ont un co&ucirc;t de production du poulet sortie abattoir 25% inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne europ&eacute;enne, ce diff&eacute;rentiel s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; 30% avec la France.</p><h2>Viande porcine&nbsp;: quand les normes europ&eacute;ennes s&rsquo;imposent</h2><p>L&rsquo;UE a accord&eacute; un quota de 25.000 tonnes d&rsquo;importations de viande, dont la mise en place est &eacute;tal&eacute;e sur 6 ans (soit 4&nbsp;000 tonnes additionnelles par an) avec un droit de douane de 83 &euro;/t (contre actuellement entre 129 &euro;/T et 3034 &euro;/T selon les types de pi&egrave;ces ou de produits). Le risque pour le march&eacute; porcin europ&eacute;en est faible &agrave; court terme car l&rsquo;Europe est exportatrice nette. Les importations en provenance du Mercosur sont faibles car contraintes par les normes sanitaires europ&eacute;ennes qui interdisent l&rsquo;usage de ractopamine ainsi que de certaines mol&eacute;cules m&eacute;dicamenteuses et prot&eacute;ines d&rsquo;origine animale dans les rations alimentaires, ce que la plupart des op&eacute;rateurs du Mercosur ne peuvent pas garantir.</p><h2>Sucre&nbsp;: 1/8<sup>&egrave;me</sup> de la sole et une sucrerie fran&ccedil;aise dans la balance</h2><p>Les contingents suppl&eacute;mentaires envisag&eacute;s dans le cadre de l&rsquo;accord Mercosur repr&eacute;sentent 190.000 tonnes de sucre &agrave; droit nul et 8,2 millions d&rsquo;hl d&rsquo;&eacute;thanol &agrave; droit r&eacute;duit ou nul. Pour le sucre, les nouvelles concessions accord&eacute;es seront import&eacute;es dans les bassins d&eacute;ficitaires d&rsquo;Europe du Sud (Espagne, Portugal, Italie &hellip;), pays o&ugrave; le tiers du sucre consomm&eacute; est fran&ccedil;ais. Avec le Mercosur, ce d&eacute;bouch&eacute; pour le sucre fran&ccedil;ais sera diminu&eacute; de 190.000 tonnes, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de la production d&rsquo;une usine fran&ccedil;aise. Pour l&rsquo;&eacute;thanol, la concession de 8,2 Mhl repr&eacute;sente environ 15% de la production communautaire, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de la production fran&ccedil;aise d&rsquo;alcool &agrave; partir de ses betteraves. Ces deux concessions cumul&eacute;es accord&eacute;es par l&rsquo;UE repr&eacute;sentent la production de 50.000 ha, soit 1/8&egrave;me des surfaces fran&ccedil;aises de betteraves. Selon l&rsquo;AIBS (Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre), pour sa production de canne &agrave; sucre, le Br&eacute;sil dispose d&rsquo;au moins 40 substances actives interdites dans l&rsquo;UE (au moins 20 herbicides, 13 insecticides et 7 fongicides). En outre il n&rsquo;existe aucune tra&ccedil;abilit&eacute; relative au sucre produit &agrave; partir de canne &agrave; sucre OGM au Br&eacute;sil.</p><h2>C&eacute;r&eacute;ales et produits c&eacute;r&eacute;aliers&nbsp;: des effets en cascade</h2><p>L&rsquo;UE importe 25% de ses besoins en ma&iuml;s grain et notamment du Br&eacute;sil &agrave; hauteur de 6 &agrave; 7 millions de tonnes. L&rsquo;accord pr&eacute;voit un contingent suppl&eacute;mentaire d&rsquo;un million de tonnes tandis que le contingent suppl&eacute;mentaire de viande de volaille constituera autant de d&eacute;bouch&eacute; en moins pour les c&eacute;r&eacute;ales europ&eacute;ennes. En outre, l&rsquo;accord pr&eacute;voit l&rsquo;ouverture totale sur les produits de mouture de ma&iuml;s (farines, semoules, flocons&hellip;), la diminution des droits sur l&rsquo;amidon de ma&iuml;s et la f&eacute;cule de manioc (1500 tonnes &agrave;&nbsp;droits divis&eacute;s par deux), l&rsquo;ouverture &agrave; droit nul sans limitation de volume des glutens de bl&eacute; et de ma&iuml;s,&nbsp;actuellement prot&eacute;g&eacute;s en Europe &nbsp;et la cr&eacute;ation d&rsquo;un nouveau contingent de 600 tonnes &agrave; droits nuls&nbsp;pour les polyols, alors que la France est le 1er producteur europ&eacute;en, avec les trois-quarts de sa production. Selon Interc&eacute;r&eacute;ales, 77,5% des produits phytosanitaires utilis&eacute;s au Br&eacute;sil pour la culture du ma&iuml;s sont interdits en France, dont l&rsquo;atrazine, bannie depuis plus de 15 ans. Les normes des sites de stockage et de transformation sur les rejets, sur la pollution de l&rsquo;air, de l&rsquo;eau ainsi que les r&eacute;glementations sociales sont mieux-disantes au sein de l&rsquo;UE que dans les pays membres du Mercosur</p><p>Au Br&eacute;sil, o&ugrave; plus de 95% du ma&iuml;s est OGM, les co&ucirc;ts de production sont deux fois moins &eacute;levaes qu&rsquo;en France.&nbsp;Dans une lettre ouverte dat&eacute;e du 6 novembre adress&eacute;e &agrave; la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, 622 parlementaire fran&ccedil;ais affirment que &laquo; <em>la quantit&eacute; de pesticides &eacute;pandue est de 6&nbsp;kilos par hectare (kg/ha) au Br&eacute;sil, contre 3,6&nbsp;kg/ha en France. Et sur le demi-millier de pesticides utilis&eacute;s au Br&eacute;sil ou en Argentine, pr&egrave;s de 150 sont interdits en Europe parce que dangereux&nbsp;!&nbsp;</em>&raquo;</p><h2>Produits laitiers&nbsp;: 30.000t de fromages, 10.000t de poudres de lait, 5000t de lait infantile</h2><p>Apr&egrave;s une&nbsp;p&eacute;riode transitoire de 10 ans, l&rsquo;UE b&eacute;n&eacute;ficiera de nouveaux &nbsp;contingents&nbsp;libres de droits, &agrave; savoir 30.000 tonnes de fromages (dont ceux &agrave; p&acirc;te molle et le Comt&eacute;), 10.000 tonnes de poudres de lait, 5000 tonnes de lait infantile.&nbsp;En outre, plus de&nbsp;350 indications g&eacute;ographiques europ&eacute;ennes seront reconnues et prot&eacute;g&eacute;es par l&rsquo;accord.</p>


Le projet d’accord de libre-échange dessert largement les filières agricoles européenne et singulièrement française, à la compétitivité plombée par les distorsions de concurrence liées aux normes sanitaires, environnementales et sociales, avec néanmoins quelques contreparties au profit de produits laitiers et de boissons alcoolisées, mais plus substantiellement de produits manufacturés et de services.

UE-Mercosur : ce qu’il y a dans la balance agricole

<p>En pr&eacute;sence de Monsieur Bertrand Gaume, pr&eacute;fet des Hauts-de-France et du Nord, et de nombreux partenaires, cette soir&eacute;e a mis en avant les 5 ans d&rsquo;action de SOLAAL en&nbsp;Hauts-de-France, la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; des agriculteurs et des entreprises agroalimentaires, et du lien cr&eacute;&eacute; avec les associations d&rsquo;aide alimentaire r&eacute;gionales.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>En 5 ans, SOLAAL&nbsp;Hauts-de-France a distribu&eacute; 9 000 tonnes de produits alimentaires, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de 18 millions de repas.</p>
</aside>
<p>&laquo;&nbsp;<em>SOLAAL c&rsquo;est la solidarit&eacute;, la transmission du bon et des bonnes choses, quel que soit le milieu social.</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Monsieur Gaume, pr&eacute;fet des Hauts-de-France et du Nord.</p><p>Durant la soir&eacute;e, les convives ont &eacute;t&eacute; invit&eacute;s &agrave; d&eacute;guster un repas pr&eacute;par&eacute; avec des produits d&rsquo;origine 100 % Hauts-de-France, une initiative qui a mis &agrave; l&rsquo;honneur le talent des&nbsp;<strong><a href="https://disciplesescoffier.org/" target="_blank">Disciples Escoffier</a></strong>&nbsp;et de restaurateurs locaux.</p><p>Les invit&eacute;s ont pu tenter leur chance pour remporter de nombreux prix en participant &agrave; la tombola. Les lots attrayants, comme deux nuits avec petit-d&eacute;jeuner et repas au Casino de Saint-Amand-les-Eaux, un autocuiseur et des repas gastronomiques, ont fait plus d&rsquo;un heureux !</p><p>Gabor et P&eacute;p&eacute; Le Mat, respectivement parrain de l&rsquo;association et marraine de l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement ont anim&eacute; le Gala, faisant de la soir&eacute;e un moment festif et convivial. Cette ambiance a permis de renforcer les liens entre les diff&eacute;rents acteurs r&eacute;gionaux pr&eacute;sents, tout en sensibilisant &agrave; la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les discours et t&eacute;moignages des partenaires, &eacute;lus et collaborateurs ont soulign&eacute; l&rsquo;importance de la mobilisation collective pour soutenir les personnes d&eacute;munies.</p><p><strong>Chez SOLAAL, pas de gaspillage&nbsp;! Les denr&eacute;es alimentaires non utilis&eacute;es pour le repas ont &eacute;t&eacute; donn&eacute;es &agrave; des associations d&rsquo;aide alimentaire.</strong></p><p>L&rsquo;&eacute;quipe de SOLAAL Hauts-de-France tient &agrave; remercier chaleureusement tous les participants, donateurs et b&eacute;n&eacute;voles qui ont contribu&eacute; au succ&egrave;s de cette soir&eacute;e. Gr&acirc;ce &agrave; leur engagement, l&rsquo;association a pu collecter des fonds afin d&rsquo;acheter des produits frais pour les associations d&rsquo;aide alimentaire partenaires.</p>


Le vendredi 25 octobre 2024, le site minier de Wallers-Arenberg (59) a vibré au rythme de la solidarité agricole à l’occasion du gala caritatif pour les 5 ans de l’association SOLAAL Hauts-de-France.

Gala caritatif de SOLAAL Hauts-de-France : célébrons 5 ans d’actions solidaires !

<h2>Ma&iuml;s grain&nbsp;: 93,4 q/ha, 1,53 Mha, 14,4 Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s grain (hors semences) est estim&eacute;e &agrave; 12,4Mt, en hausse de 13,3% par rapport &agrave; 2023 et de 10,3% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale (2019-2023), sous l&rsquo;effet de la hausse des surfaces (1,53Mha, +24,9%), le rendement moyen chutant de 9,3% &agrave; 93,4q/ha.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/9/5/6395911-1-fre-FR/7bb0030eb644-mai-s-png" alt="Rendements d&eacute;partementaux du ma&iuml;s grain hors semences en 2024 et &eacute;volution par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source&nbsp;: Agreste)" height="740" width="1696" /><figcaption>Rendements d&eacute;partementaux du ma&iuml;s grain hors semences en 2024 et &eacute;volution par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Ma&iuml;s fourrage&nbsp;: 12,8 t/ha, 1,27 Mha, 16,2Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s fourrage (16,2Mt) est annonc&eacute;e en baisse de 6,5% sur un an, mais stable sur 5 ans (+1,3%), en lien avec la baisse de 7,4% du rendement moyen, &agrave; 12,8t/ha de mati&egrave;re s&egrave;che.</p><h2>Sorgho&nbsp;grain : 51,0 q/ha, 0,52 Mha, 0,69 Mt</h2><p>La production de sorgho grain (691.000t) bondit de 69,1% sur un an et de 52,5% sur cinq ans sous l&rsquo;effet des surfaces (102.000ha, +85,5%), le rendement moyen reculant de 9,4% &agrave; 51,0q/ha.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cours-du-tournesol-28-en-cinq-semaines" target="_blank" title="">Cours du tournesol : +28% en cinq semaines</a>
</aside>
<h2>Tournesol&nbsp;: 22,3 q/ha, 0,75Mha, 1,7Mt</h2><p>La production de tournesol est estim&eacute;e &agrave; 1,7Mt, en baisse de 17,9% sur un an et de 2,5% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023. Les surfaces ont recul&eacute; de 7,9% (757.000ha) et le rendement moyen de 11,1% &agrave; 22,3q/ha.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/9/5/6395914-1-fre-FR/5fcad9ccf281-tounesol-png" alt="Rendements d&eacute;partementaux du tournesol en 2024 et &eacute;volution par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source&nbsp;: Agreste)" height="784" width="1656" /><figcaption>Rendements d&eacute;partementaux du tournesol en 2024 et &eacute;volution par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Soja&nbsp;: 25,9 q/ha, 0,15 Mha, 0,39 Mt</h2><p>La production de soja est estim&eacute;e a&#768; 396.000t, en hausse de 2,0% sur un an et en baisse de 3,0% sur cinq ans. Les surfaces ont baiss&eacute; de 3,2% &agrave; 153.000ha et tandis que le rendement moyen a progress&eacute; de 5,3%, &agrave; 25,9q/ha contre 24,6q/ha en 2023.</p><h2>Betteraves&nbsp;: 82,0 t/ha, 0,41 Mha, 33,7 Mt</h2><p>La production de betteraves est annonc&eacute;e en hausse de 6,4% sur un an &agrave; 33,7Mt et de 4,3% sur cinq ans. Les surfaces progressent de 8,1% &agrave; 412.000ha. Le rendement moyen fl&eacute;chit l&eacute;g&egrave;rement (-1,5%) &agrave;&nbsp;82,0t/ha contre 83,3t/ha en 2023.</p><h2>Pommes de terre&nbsp;: 42,8 t/ha, 0,18 Mha, 7,6 Mt</h2><p>La production de pommes de terre de conservation et demi-saison est estim&eacute;e a&#768; 7,6Mt. Elle progresserait de 13,5% par rapport a&#768; 2023 et de 16,6% par rapport a&#768; la moyenne 2019-2023, sous l&rsquo;effet de la hausse des surfaces (178.000ha, +15,6%), le rendement moyen s&rsquo;effritant de 1,8% &agrave; 42,8t/ha.</p>


En dehors du soja dont le rendement moyen progresse de 5,3%, ceux du maïs grain, du maïs fourrage, du sorgho et du tournesol baissent dans des proportions comprises entre 7% et 11% selon les prévisions établies par le ministère de l’Agriculture le 1er novembre.

Récoltes d’automne 2024 : les rendements moyens en baisse

<p style="text-align:justify;">Les op&eacute;rateurs commerciaux sont des acteurs incontournables du monde de l&rsquo;&eacute;levage. La rencontre a port&eacute; principalement sur les contraintes aux &eacute;changes li&eacute;es &agrave; la FCO et &agrave; la MHE et l&rsquo;&eacute;volution de la r&eacute;glementation IBR.</p><p style="text-align:justify;"><strong>FCO &ndash; MHE, des impacts majeurs sur les mouvements&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Ces maladies &eacute;tant class&eacute;es dans le cadre de la Loi de Sant&eacute; Animale (LSA), toute &eacute;volution de la situation entraine des contraintes aux mouvements. Concernant la FCO 4 et 8, la France est d&eacute;clar&eacute;e enti&egrave;rement infect&eacute;e, il n&rsquo;y a pas de restrictions aux mouvements nationaux mais des exigences pour l&rsquo;exportation. Les deux modalit&eacute;s principales sont la vaccination ou le d&eacute;pistage direct du virus en PCR apr&egrave;s d&eacute;sinsectisation. Pour la FCO 3 et la MHE 8, un zonage s&rsquo;applique et toute sortie est soumise &agrave; d&eacute;pistage par PCR.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; qui vont &eacute;voluer avec les vaccins</strong></p><p style="text-align:justify;">Pour toutes ces pathologies, nous disposons d&eacute;sormais de vaccins bloquant la vir&eacute;mie et permettant donc une certification aux &eacute;changes. C&rsquo;est le cas pour tous les vaccins contre la FCO 4 et 8, du Bultavo 3 pour les bovins (vaccin FCO 3) et de l&rsquo;Hepizovac (vaccin MHE 8). Les animaux vaccin&eacute;s peuvent circuler dans la France enti&egrave;re d&egrave;s le d&eacute;lai d&rsquo;immunit&eacute; acquis (21 jours). Pour les &eacute;changes europ&eacute;ens, les accords sont n&eacute;goci&eacute;s pays par pays. Ainsi, pour l&rsquo;Italie, les animaux vaccin&eacute;s FCO 3 et 8 peuvent partir 10 jours apr&egrave;s le rappel, pour la MHE 8, nous sommes encore en attente du d&eacute;lai post-vaccinal. <strong>On peut d&eacute;j&agrave; recommander aux &eacute;leveurs de faire vacciner par leur v&eacute;t&eacute;rinaire tous les animaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;exportation, que ce soit pour la FCO 3, 4 et 8 et la MHE 8</strong>. Cela permettra de ne plus avoir &agrave; faire de PCR, avec son lot d&rsquo;animaux bloqu&eacute;s du fait de r&eacute;sultats positifs, et donnera plus de souplesse sur les d&eacute;lais d&rsquo;exportation et les march&eacute;s potentiels.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Des statuts diff&eacute;rents pour les op&eacute;rateurs commerciaux</strong></p><p style="text-align:justify;">Pour faire du n&eacute;goce de ruminants, il faut &ecirc;tre enregistr&eacute; aupr&egrave;s de l&rsquo;EDE comme &laquo;&nbsp;op&eacute;rateur commercial&nbsp;&raquo;. Cela permet d&rsquo;acheter des animaux et de les revendre mais en aucun cas les animaux ne doivent passer physiquement chez le n&eacute;gociant. S&rsquo;il souhaite pouvoir accueillir des animaux, il faut qu&rsquo;il monte un centre de rassemblement, avec agr&eacute;ment par les services de l&rsquo;&Eacute;tat. Les animaux destin&eacute;s aux &eacute;changes ne doivent circuler que dans des centres agr&eacute;&eacute;s UE (avec un maximum de 3). Cette derni&egrave;re condition est consid&eacute;r&eacute;e respect&eacute;e si les bovins arrivent dans le centre exportateur dans les 48h suivant la sortie de l'&eacute;levage d'origine.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un rappel des r&egrave;gles pour la sortie des animaux d&rsquo;une exploitation</strong></p><p style="text-align:justify;">Tout animal sorti d'une exploitation pour &ecirc;tre conduit sur un march&eacute;, dans un centre de rassemblement ou sur une autre exploitation doit &ecirc;tre accompagn&eacute; de son passeport avec une ASDA dont la date de sortie et l'ICA sont compl&eacute;t&eacute;es et sign&eacute;es par le dernier d&eacute;tenteur. Il est de la responsabilit&eacute; du vendeur de fournir ces documents correctement renseign&eacute;s &agrave; l&rsquo;acheteur. Une fois l&rsquo;animal parti, l&rsquo;ASDA est valable 30 jours pour les op&eacute;rateurs commerciaux. Si un animal devait revenir dans l&rsquo;exploitation d&rsquo;origine (non vendu sur un march&eacute;, r&eacute;sultat positif &agrave; une analyse faite ult&eacute;rieurement), il doit &ecirc;tre syst&eacute;matiquement isol&eacute; et faire l&rsquo;objet d&rsquo;une prise de sang pour v&eacute;rifier qu&rsquo;il ne s&rsquo;est pas contamin&eacute; dans le secteur interm&eacute;diaire.</p><p style="text-align:justify;"><strong>IBR, un nouvel </strong><strong>arr&ecirc;t&eacute; </strong><strong>visant la fin de l&rsquo;assainissement&hellip;</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Avec la promulgation de la LSA en avril 2021, la France s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; &ecirc;tre indemne d&rsquo;IBR sous 6 ans, soit avant avril 2027. Pour y parvenir, il faut finir d&rsquo;assainir les derniers foyers (2 &agrave; ce jour en Creuse) mais surtout s&rsquo;assurer de ne pas en avoir de nouveau. C&rsquo;est le sens de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel du 10/06/2024 qui vient encore durcir la r&eacute;glementation pour les &eacute;levages non indemnes (cf. illustration). Depuis un an, les ateliers d&eacute;rogataires (cartes jaunes) creusois ont fait le choix de n&rsquo;introduire que des animaux issus d&rsquo;&eacute;levages &laquo;&nbsp;indemnes d&rsquo;IBR&nbsp;&raquo; et vont &agrave; leur tour &ecirc;tre qualifi&eacute;s d&rsquo;ici fin 2026.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; avec un impact pour le transport des animaux</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Les op&eacute;rateurs commerciaux sont au c&oelig;ur de ces enjeux et leur responsabilit&eacute; est majeure. L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;voit plusieurs niveaux de s&eacute;curit&eacute; dans les transports&nbsp;:</p><ul><li>Le circuit &laquo;&nbsp;indemne&nbsp;&raquo;, pour les animaux issus de cheptels indemnes,</li><li>Les circuits &laquo;&nbsp;non indemne&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;&agrave; risque contr&ocirc;l&eacute;&nbsp;&raquo;, pour les animaux issus de cheptels non indemnes, quelle qu&rsquo;en soit la cause,</li><li>Le circuit infect&eacute;, pour les animaux connus positifs et non-vaccin&eacute;s ou pour les animaux issus de cheptels non conformes. Leur seule destination est l&rsquo;abattoir en transport direct et sans rupture de charge.</li></ul><p style="text-align:justify;">L&rsquo;enjeu sanitaire impose une grande rigueur dans les allotements des animaux. Cette notion de s&eacute;paration des circuits est int&eacute;gr&eacute;e dans les obligations pour l&rsquo;obtention de l&rsquo;agr&eacute;ment des centres de rassemblement. Chaque march&eacute; au cadran doit mettre en place une s&eacute;paration des circuits de l&rsquo;arriv&eacute;e au d&eacute;part des bovins.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une grande vigilance &agrave; l&rsquo;introduction</strong></p><p style="text-align:justify;">Quelles que soient les mesures prises en amont, l&rsquo;isolement de tout animal introduit reste la r&egrave;gle. Cela ne signifie pas de le laisser seul, il peut &ecirc;tre mis avec des animaux d&rsquo;engraissement par exemple. L&rsquo;id&eacute;e est double, permettre &agrave; l&rsquo;animal de s&rsquo;acclimater &agrave; son nouvel environnement et &agrave; son syst&egrave;me immunitaire de revenir &agrave; un &eacute;tat stable, et en cas de probl&egrave;me, devoir surveiller, voire &eacute;liminer, un nombre limit&eacute; d&rsquo;animaux. En compl&eacute;ment, les notifications d&rsquo;entr&eacute;e sont faites &agrave; l&rsquo;EDE et les prises de sang effectu&eacute;es, notamment pour rechercher l&rsquo;IBR entre 15 et 30 jours.</p><p style="text-align:justify;">Pour les animaux issus de cheptels indemnes d&rsquo;IBR, il est possible de d&eacute;roger au contr&ocirc;le s&eacute;rologique IBR &agrave; l'introduction si le transport est direct et sans rupture de charge, une demande de d&eacute;rogation d&ucirc;ment remplie et sign&eacute;e permet d'attester ces conditions. Malheureusement, les demandes croissantes de d&eacute;rogation s'accompagnent d'un recul global des autres d&eacute;pistages d'importance majeure (BVD, paratuberculose, besnoitiose, n&eacute;osporose...). Nous avons resensibilis&eacute; l&rsquo;ensemble des op&eacute;rateurs et une r&eacute;flexion est en cours pour ne plus autoriser les d&eacute;rogations IBR pour les cheptels &agrave; fort taux de rotation.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une n&eacute;cessaire implication de tous&nbsp;!</strong></p><p style="text-align:justify;">Gr&acirc;ce au travail de tous, &eacute;leveurs, v&eacute;t&eacute;rinaires, n&eacute;gociants, la Creuse b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un statut sanitaire favorable pour l&rsquo;BR ou d&rsquo;autres maladies comme la BVD. Mais cela reste fragile et chaque maillon de la chaine doit respecter la r&eacute;glementation pour prot&eacute;ger les &eacute;levages. Le vendeur en s&rsquo;assurant de mettre sur le march&eacute; des animaux indemnes d&rsquo;IBR, garantis non IPI et en remplissant correctement les ASDA, le secteur interm&eacute;diaire en v&eacute;rifiant les documents et en respectant la s&eacute;paration des circuits et l&rsquo;acheteur en isolant les animaux introduits, en les notifiant aupr&egrave;s de l&rsquo;EDE et en effectuant les d&eacute;pistages n&eacute;cessaires, compl&eacute;t&eacute;s par les recherches conseill&eacute;es. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; vous rapprocher de votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, du service sant&eacute; animale de la DDETSPP 23 ou de GDS Creuse.</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr</strong></p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Marie-Luc JEANDAUX &ndash; DDETSPP de la Creuse</strong></p><p>&nbsp;</p>


Mouvements d’animaux : Une rencontre à destination de l’ensemble des opérateurs commerciaux de ruminants basés en Creuse s’est déroulée ce 17 octobre en présence d’élus de GDS Creuse et des représentants du service santé animale de la DDETSPP 23.

Éradication de l’IBR et point d’actualité FCO - MHE, résultat de la réunion avec les opérateurs commerciaux

<p><strong>L&rsquo;urgence sanitaire et le Mercosur au c&oelig;ur des pr&eacute;occupations agricoles</strong>. Le 31 octobre, FDSEA et JA du Cantal ont donn&eacute; rendez-vous au repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat au Gaec de la Vache rouge, l&rsquo;exploitation de Guillaume et Cl&eacute;ment Basset &agrave; V&eacute;zac. C&rsquo;est Herv&eacute; Demai, sous-pr&eacute;fet d&rsquo;Aurillac et secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la pr&eacute;fecture(1), qui a r&eacute;pondu &agrave; l&rsquo;invitation, accompagn&eacute; de Myriam Savio, directrice d&eacute;partementale de l&rsquo;emploi, du travail, des solidarit&eacute;s et de la protection des populations (DDETSPP) du Cantal, et J&eacute;r&ocirc;me Pejot, directeur d&eacute;partemental des territoires (DDT) du Cantal.<br>Un lieu de rendez-vous chez les &eacute;leveurs salers loin d&rsquo;&ecirc;tre neutre &ldquo;<em>puisqu&rsquo;un des sujets &agrave; voir c&rsquo;est un possible accord entre l&rsquo;Europe et le Mercosur. <strong>Il y a un risque majeur avec la position de l&rsquo;Am&eacute;rique du Sud et sa capacit&eacute; &agrave; produire en viande bovine, viande qui pourrait nous d&eacute;stabiliser fortement, alors qu&rsquo;on conna&icirc;t enfin une ann&eacute;e plut&ocirc;t favorable sur la&nbsp;politique de prix</strong>, en particulier des animaux jeunes, les broutards, argumentait Jo&euml;l Piganiol, pr&eacute;sident de la FDSEA. Et c&rsquo;est vrai que cela suscite des inqui&eacute;tudes</em>&rdquo;.&nbsp; &nbsp;</p><h2><strong>Une vraie d&eacute;stabilisat</strong><strong>ion des march&eacute;s europ&eacute;ens</strong></h2><p><strong>Pour les syndicats, l&rsquo;enjeu se r&eacute;sume &agrave; &ldquo;</strong><em><strong>99 000 tonnes d&rsquo;&eacute;quivalent carcasse surtout de l&rsquo;aloyau, qui pourraient rentrer, une vraie concurrence sur des morceaux que l&rsquo;on peut retrouver en foyer ou dans les restaurants partout en France</strong>&rdquo;</em>, appuyait le pr&eacute;sident. Et puis d&rsquo;autres volumes sont &eacute;galement dans le viseur : <strong>180 000 tonnes de volailles ou encore des march&eacute;s tels que les ol&eacute;oprot&eacute;agineux, le bl&eacute;, le ma&iuml;s...&nbsp;</strong>Jo&euml;l Piganiol voit l&agrave; <strong><em>&ldquo;une vraie d&eacute;stabilisation des march&eacute;s europ&eacute;ens&rdquo; et derri&egrave;re tout cela la question &ldquo;de la souverainet&eacute; alimentaire</em></strong>&rdquo; avec la volont&eacute; <em>&ldquo;d&rsquo;avoir une production qui se fasse sur nos terres, dans les conditions et pratiques que l&rsquo;on conna&icirc;t pour &eacute;viter d&rsquo;avoir des produits import&eacute;s qui ne respectent pas du tout ces r&egrave;gles et ces productions&rdquo;</em>, pointant clairement l&rsquo;utilisation d&rsquo;activateurs de croissance Outre-Atlantique</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Si la France porte cette voix de l&rsquo;opposition sur cet accord, FDSEA et JA craignent &ldquo;un fort risque de contourner le droit de v&eacute;to de la France en scindant l&rsquo;accord en deux volets : un commercial, l&rsquo;autre politique&rdquo;.</p>
</aside>
<p>Selon les syndicats, cela aurait pour effet non seulement d&rsquo;affaiblir la position fran&ccedil;aise, mais de r&eacute;duire <em>&ldquo;l&rsquo;effet de levier</em>&rdquo; sur des exigences fortes d&rsquo;un point de vue environnemental, sanitaire et social. L&rsquo;inqui&eacute;tude fran&ccedil;aise est d&rsquo;autant plus forte que l&rsquo;Allemagne a affich&eacute; sa pr&eacute;f&eacute;rence pour un accord scind&eacute;.&nbsp;Face &agrave;<em> &ldquo;cette &eacute;p&eacute;e de Damocl&egrave;s pos&eacute;e sur toutes nos t&ecirc;tes&rdquo;</em> et qui peut <em>&ldquo;remettre en cause le d&eacute;veloppement de nos fili&egrave;res, les installations et la p&eacute;rennit&eacute; du syst&egrave;me viande dans le Cantal&rdquo;,</em> la profession fait donc remonter des crainteS&nbsp;auxquelles Herv&eacute; Demai a pu apporter quelques &eacute;l&eacute;ments de r&eacute;ponses.<em> &ldquo;Nous avons sur ces sujets un double objectif : maintenir&nbsp; avec toute la profession une attention vive sur toutes vos pr&eacute;occupations, caract&eacute;ris&eacute;es par le mouvement mis en place il y a quelques mois, les relayer et essayer de faire quelques propositions ; vous accompagner et mettre en &oelig;uvre un certain nombre d&rsquo;engagements pris.&rdquo;</em></p><p>Sur le Mercosur, le repr&eacute;sentant de l&rsquo;&Eacute;tat rappelle un accord ancien sur lequel &ldquo;la position de la France est plut&ocirc;t constante ces derni&egrave;res ann&eacute;es&rdquo;, &agrave; savoir le &ldquo;refus d&rsquo;un accord tel qu&rsquo;il &eacute;tait. Le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique l&rsquo;a rappel&eacute; il y a encore quelques jours &eacute;tant hostile &agrave; certains &eacute;l&eacute;ments qui constituent cet accord. Michel Barnier a maintenu cette position.&rdquo;</p><p>Herv&eacute; Demai a confirm&eacute; la nouvelle position de l&rsquo;Allemagne, <em>&ldquo;en retrait jusqu&rsquo;ici et qui revient sur le devant de la sc&egrave;ne pour essayer de conclure cet accord&rdquo;</em>. Pour autant, il a &eacute;galement relay&eacute; la position prise voici quelques jours au Br&eacute;sil par Sophie Primas, ministre du Commerce ext&eacute;rieur, r&eacute;affirmant que <strong><em>&ldquo;la signature de l&rsquo;accord sur le Mercosur &eacute;tait relativement hypoth&eacute;tique car d&rsquo;autres pays europ&eacute;ens pensent un peu comme nous&rdquo;. Et de rappeler que la signature de cet accord n&eacute;cessite &ldquo;</em>l&rsquo;unanimit&eacute; des &Eacute;tats membres&rdquo;,</strong> mais le risque d&rsquo;un accord scind&eacute; fait brandir le spectre &ldquo;d&rsquo;une majorit&eacute; qualifi&eacute;e en termes d&rsquo;&Eacute;tats et de populations&rdquo;.<br>Alors que se profile le G20 de Rio de Janeiro dans dix jours, <em>&ldquo;rien n&rsquo;est encore act&eacute;, ni d&eacute;finitif&rdquo;</em>. Herve Demai &eacute;voquait aussi une &eacute;ch&eacute;ance en d&eacute;cembre, un sommet sur le Mercosur. En attendant, il a tent&eacute; de rassurer tout le monde avec un gouvernement qui continue de travailler pour avoir l&rsquo;appui d&rsquo;un maximum&nbsp; de pays europ&eacute;ens.<br>L&rsquo;occasion aussi pour Jo&euml;l Piganiol de rappeler que <em>&ldquo;tout compromis&rdquo; serait rejet&eacute; par les producteurs, notamment tout fonds d&rsquo;indemnisation, tout en glissant la &ldquo;forte capacit&eacute; des agriculteurs &agrave; se mobiliser</em>&rdquo; si besoin.</p><p><br>(1) En attendant la prise de fonction d&rsquo;ici quelques jours de Philippe Loos, nouveau pr&eacute;fet du Cantal.</p>


FDSEA et JA du Cantal ont fait part de leurs inquiétudes au secrétaire général de la préfecture, jeudi 31 octobre, sur l’exploitation du Gaec de la Vache rouge à Vézac.

Au cœur des préoccupations agricoles : Mercosur, simplification des normes  ou encore le volet sanitaire

<p>&Ecirc;tes-vous bien &eacute;quip&eacute; de&nbsp;<strong>pneus neige</strong>&nbsp;?</p><p><br>Dans le&nbsp;<a href="https://www.securite-routiere.gouv.fr/chacun-son-mode-de-deplacement/dangers-de-la-route-en-voiture/equipement-de-la-voiture/nouveaux" target="_blank"><strong>cadre</strong>&nbsp;</a>de la&nbsp;<strong>loi Montagne</strong>, certains v&eacute;hicules ont l'obligation d'&ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s d'<strong>&eacute;quipements hivernaux</strong>&nbsp;lorsqu'ils circulent entre le <strong>1er novembre et le 31 mars.</strong></p><p>La&nbsp;<strong>pr&eacute;fecture du Puy-de-D&ocirc;me</strong>&nbsp;a donc rappel&eacute;, dans un communiqu&eacute; de presse, que cette&nbsp;<strong>obligation</strong>&nbsp;entrait en vigueur aujourd'hui pour l'ann&eacute;e 2024.</p><h2>Pneus neige : qui est concern&eacute; ?</h2><p>Sont concern&eacute;s "<em>l&rsquo;ensemble des axes routiers et autoroutiers de 161 communes du d&eacute;partement list&eacute;es en annexe</em>".</p><p>V<strong>ous pouvez retrouver cette liste en d&eacute;tail&nbsp;<a href="https://www.puy-de-dome.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Securite-routiere.-education-routiere.-transport/Securite-routiere/Conduite-hivernale/Obligation-d-equipement-de-vehicules-en-periode-hivernale-du-01-11-au-31-03-de-l-annee-suivante" target="_blank">ici</a>.</strong></p><p>Cette obligation concerne "<em>les v&eacute;hicules l&eacute;gers et utilitaires, les camping-cars, les poids-lourds et les autocars circulant sur le p&eacute;rim&egrave;tre des communes d&eacute;finies. Elle ne s&rsquo;applique pas aux v&eacute;hicules &eacute;quip&eacute;s de pneus &agrave; clous</em>".</p><h2>Loi Montagne : quel &eacute;quipement choisir ?</h2><p>La r&egrave;gle est claire : "<em>&Agrave; partir du 1er novembre 2024, seuls les pneumatiques 3PMSF seront admis en &eacute;quivalence aux cha&icirc;nes</em>".</p><p>Cela signifie que, cette ann&eacute;e, la&nbsp;<strong>r&egrave;glementation</strong>&nbsp;se durcit concernant les&nbsp;<strong>types de pneus</strong>&nbsp;tol&eacute;r&eacute;s.</p><p>La pr&eacute;fecture pr&eacute;cise que "<em>l&rsquo;achat et l&rsquo;utilisation d&rsquo;autres &laquo; pneus neige &raquo;, notamment ceux simplement M+S, ne sera pas suffisante. Il conviendra alors d&rsquo;&ecirc;tre&nbsp;<strong>&eacute;quip&eacute; de cha&icirc;nes</strong>&nbsp;pour circuler du 1er novembre au 31 mars dans les zones concern&eacute;es par la mesure.</em>"</p><p>Enfin, une "<em>signalisation sp&eacute;cifique est implant&eacute;e par chaque gestionnaire de voie concern&eacute;e. Des rappels sont implant&eacute;s aux limites administratives du d&eacute;partement en cas de continuit&eacute; de la zone avec un d&eacute;partement voisin (Allier, Loire, Haute-Loire et Cantal)</em>".</p><h2>Rappel des &eacute;quipements hivernaux obligatoires selon le type de v&eacute;hicules</h2><p>&bull; les v&eacute;hicules l&eacute;gers, utilitaires et les camping-cars devront donc soit d&eacute;tenir des dispositifs antid&eacute;rapants amovibles (cha&icirc;nes &agrave; neige m&eacute;talliques, textiles ou chaussettes &agrave; neige) permettant d&rsquo;&eacute;quiper au moins deux roues motrices, soit &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de quatre pneus hiver ;</p><p>&bull; les autocars, autobus et poids-lourds sans remorque ni semi-remorque devront &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s de dispositifs antid&eacute;rapants amovibles permettant d&rsquo;&eacute;quiper au moins deux roues motrices ou de pneus hiver sur au moins 2 roues directrices et au moins 2 roues motrices ;</p><p>&bull; les poids-lourds avec remorque ou semi-remorque devront d&eacute;tenir des cha&icirc;nes &agrave; neige permettant d&rsquo;&eacute;quiper au moins deux roues motrices, m&ecirc;me s&rsquo;ils sont &eacute;quip&eacute;s de pneus hiver.</p>


Si vous ne possédez pas encore de pneus neige, il est temps d'investir. Les équipements hivernaux sont obligatoires dès aujourd'hui dans 161 communes du département. Découvrez le détail de la réglementation et les changements qui interviennent cette année.

[Loi montagne] attention, la règlementation pour les équipements hivernaux change en 2024 !

<p>15 millions d&rsquo;euros en r&eacute;duction de taxe pour publicit&eacute; fonci&egrave;re pour d&eacute;velopper <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-occitanie-se-dote-d-une-fonciere-au-service-de-l-installation-de-nouveaux-agriculteurs">le portage foncier</a> hors Safer. 3,5 millions d&rsquo;euros en r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu locatif issu d&rsquo;une mise &agrave; bail d&rsquo;au moins 9 ans &agrave; des candidats ayant suivi le parcours d&rsquo;installation. Entre 1,5 et 2,5 millions d&rsquo;euros en cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t &agrave; la souscription d&rsquo;un contrat d&rsquo;assurance visant &agrave; garantir le paiement du fermage. 7 millions d&rsquo;euros en exon&eacute;ration d&rsquo;imp&ocirc;t sur la fortune immobili&egrave;re (IFI) pour la d&eacute;tention de terres lou&eacute;es par bail &agrave; long terme aux nouveaux install&eacute;s sans condition de parent&eacute; entre bailleur et preneur. Entre 10 et 20 millions d&rsquo;euros en r&eacute;duction de la taxe pour publicit&eacute; fonci&egrave;re par extension &agrave; toute le territoire national (et plus seulement en zone de revitalisation rurale) et par rel&egrave;vement de 99.000 &agrave; 200.000 euros du seuil du taux r&eacute;duit.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/3/5/6395331-1-fre-FR/9de72114be6f-locatif-png" alt="Evolution du montant moyen du fermage (en &euro;/ha) et du rendement locatif brut depuis 2009 (Source : CGAAER &ndash; IGF)" height="750" width="1600" /><figcaption>Evolution du montant moyen du fermage (en &euro;/ha) et du rendement locatif brut depuis 2009 (Source : CGAAER &ndash; IGF)</figcaption></figure>

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<p>Telles sont les mesures fiscales figurant dans un rapport de l&rsquo;IGF (*) et du CGAAER (**) d&eacute;voil&eacute; le 7 novembre dernier. Il faut y ajouter une recommandation sans impact financier, consistant &agrave; allonger de six mois de d&eacute;lai l&eacute;gal de transmission des biens immobiliers, dans le but d&rsquo;accro&icirc;tre le nombre des cessions par substitution op&eacute;r&eacute;es par les Safer.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/3/5/6395314-1-fre-FR/5e72c73f2df9-actifs-png" alt="Evolution de l&rsquo;actif moyen d&rsquo;une exploitation agricole entre 2000 et 2022, en milliers d&rsquo;euros (Source : CGAAER &ndash; IGF)" height="736" width="1480" /><figcaption>Evolution de l&rsquo;actif moyen d&rsquo;une exploitation agricole entre 2000 et 2022, en milliers d&rsquo;euros (Source : CGAAER &ndash; IGF)</figcaption></figure>

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<p>Le rapport rappelle la m&eacute;canique &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre en mati&egrave;re d&rsquo;installation entre 1970 et 2020 (-75% d&rsquo;exploitations avec -10% de SAU), avec la remise en cause du mod&egrave;le de transmission au sein du cadre familial, sous l&rsquo;effet du vieillissement des exploitants et de la rar&eacute;faction de repreneurs intra-familiaux. Cette donne socio-d&eacute;mographique a pour corollaire l&rsquo;agrandissement et/ou <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-concentration-des-exploitations-n-a-pas-attendu-le-developpement-de-la-sous-traitance" target="_blank">le d&eacute;veloppement de la sous-traitance</a>, cette derni&egrave;re actant la dissociation du capital et du travail et la transition d'une logique productive &agrave; une logique de gestion patrimoniale du foncier agricole, au d&eacute;triment de sa lib&eacute;ration.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/6/5/6395630-1-fre-FR/13e7af13f161-endettement-png" alt="Ratio d&rsquo;endettement (dettes/actif) des exploitations agricoles entre 2000 et 2022 (Source : CGAAER &ndash; IGF)" height="696" width="1532" /><figcaption>Ratio d&rsquo;endettement (dettes/actif) des exploitations agricoles entre 2000 et 2022 (Source : CGAAER &ndash; IGF)</figcaption></figure>

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<p>Le tout rench&eacute;rit le co&ucirc;t des transmissions. Entre 2000 et 2022, l&rsquo;actif moyen des exploitations agricoles a &eacute;t&eacute; multipli&eacute; par deux, &agrave; la fois sous l&rsquo;effet de la consolidation de la taille des exploitations, mais aussi sous l&rsquo;effet des investissements successifs dans du mat&eacute;riel neuf et la mise aux normes des b&acirc;timents de production.&nbsp;Pour autant, le ratio d&rsquo;endettement des exploitations est rest&eacute; stable entre 2000 et 2022, entre 37% et 40% de l&rsquo;actif.&nbsp;</p><p>Autant d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments susceptibles de barrer le chemin &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-nima-des-ovni-a-faire-atterrir-dans-les-cours-de-ferme" target="_blank">des candidats majoritairement non issus du milieu agricole</a> (NIMA), pas forc&eacute;ment arm&eacute;s au plan financier mais assur&eacute;ment peu familiers des arcanes du monde agricole en g&eacute;n&eacute;ral et de l&rsquo;acc&egrave;s au m&eacute;tier et au foncier en particulier.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/4/5/6395472-1-fre-FR/875f8a09e6bc-investiss-png" alt="Evolution de l&rsquo;actif moyen d&rsquo;une exploitation agricole entre 2000 et 2022, en milliers d&rsquo;euros (Source : CGAAER &ndash; IGF)" height="1094" width="1314" /><figcaption>Evolution de l&rsquo;actif moyen d&rsquo;une exploitation agricole entre 2000 et 2022, en milliers d&rsquo;euros (Source : CGAAER &ndash; IGF)</figcaption></figure>

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<p>C&rsquo;est l&agrave; o&ugrave; le CGAAER apporte sa contribution en formulant une s&eacute;rie de recommandations destin&eacute;es &agrave; lever les freins non financiers &agrave; l&rsquo;installation, actant le fait que &laquo;&nbsp;<em>six candidats sur dix ne terminent pas leur parcours d&rsquo;installation</em>&nbsp;&raquo;. En ce qui concerne le volet transmission, le rapport recommande de rendre obligatoire le volet &laquo; incitation &agrave; la transmission &raquo; des programmes r&eacute;gionaux AITA (accompagnement &agrave; l&rsquo;installation et &agrave; la transmission agricole) et d&rsquo;en renforcer les moyens. Il pr&eacute;conise &eacute;galement&nbsp;d&rsquo;inclure dans le Point accueil installation (PAI) un accompagnement sp&eacute;cifique r&eacute;pondant aux besoins des c&eacute;dants (fiscalit&eacute;, patrimoine, reprise de l&rsquo;exploitation, etc.).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/4/4/5/6395446-1-fre-FR/8b38799541a9-installa-png" alt="Evolution du nombre d&rsquo;installations et de d&eacute;part entre 2015 et 2022 (Source : CGAAER &ndash; IGF)" height="740" width="1522" /><figcaption>Evolution du nombre d&rsquo;installations et de d&eacute;part entre 2015 et 2022 (Source : CGAAER &ndash; IGF)</figcaption></figure>

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<p>C&ocirc;t&eacute; installation, &agrave; l&rsquo;intention des NIMA, le rapport recommande de cr&eacute;er au sein des PAI des modules d&rsquo;appuis sp&eacute;cifiques et personnalis&eacute;s d&eacute;di&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence de projets et &agrave; la recherche de foncier, ciblant tout particuli&egrave;rement les hors cadre familiaux. Enfin, le rapport plaide pour la cr&eacute;ation d&rsquo;un observatoire unique de l&rsquo;installation-transmission, qui agr&eacute;gerait &agrave; la fois des indicateurs concernant l&rsquo;&eacute;volution des actifs (c&eacute;dants, candidats et salari&eacute;s) et les flux de foncier.</p><h2>Beaucoup de rapports et&hellip; autant de reports</h2><p>On notera que le rapport en question, dat&eacute; de juillet dernier, avait &eacute;t&eacute; commandit&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture le 24 f&eacute;vrier 2024 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank">en pleine crise agricole</a>. Entre-temps, l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale et le gouvernement ont chang&eacute;, coupant l&rsquo;herbe sous le pied au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">Projet de loi d&rsquo;orientation agricole</a>, tandis que l&rsquo;&eacute;tau budg&eacute;taire de l&rsquo;Etat s&rsquo;est sensiblement resserr&eacute;. Depuis quelques ann&eacute;es, les rapports sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/installation-ne-les-appelez-plus-les-nima" target="_blank">l&rsquo;installation-transmission</a> et sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/portage-foncier-enjeux-faiblesses-et-recommandations" target="_blank">le foncier agricole</a> s&rsquo;accumulent et documentent abondamment le diagnostic et esquissent inlassablement des pistes. Mais leur transcription en termes r&eacute;glementaires et l&eacute;gislatifs fait plut&ocirc;t dans le report&hellip;</p><p>(*) Inspection g&eacute;n&eacute;rale des finances</p><p>(**) Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l'agriculture, de l'alimentation et des espaces ruraux</p>


Un rapport gouvernemental prône l’injection fiscale de 38 à 47,5 millions d’euros par an pour dénouer les freins financiers à l’installation, complétée par des mesures d’accompagnement ciblant notamment les hors cadre familiaux. Sauf qu'entre rapports et reports…

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