<p>En pratique, la d&eacute;cision, valid&eacute;e par les ministres europ&eacute;ens du Commerce r&eacute;unis &agrave; Bruxelles, reviendra &agrave; taxer fortement &agrave; partir du 1er juillet les c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux et leurs d&eacute;riv&eacute;s, entre autres produits, pour lesquels les droits d'importation dans l'UE sont actuellement faibles ou nuls, selon un communiqu&eacute;. Cette mesure, propos&eacute;e en mars par Bruxelles, vise &agrave; endiguer les ressources financi&egrave;res russes, &agrave; &laquo;&nbsp;<em>stopper l'exportation ill&eacute;gale de c&eacute;r&eacute;ales vol&eacute;es en Ukraine</em>&nbsp;&raquo; et &agrave; emp&ecirc;cher Moscou de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;stabiliser</em>&nbsp;&raquo; les march&eacute;s agricoles, a r&eacute;agi le commissaire europ&eacute;en au Commerce Valdis Dombrovskis.</p><aside class="read-also">
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<p>Alors que les importations de c&eacute;r&eacute;ales russes ont augment&eacute; consid&eacute;rablement en 2023 dans l'UE, &laquo;&nbsp;<em>ces tarifs prohibitifs les rendront non viables sur le plan commercial&nbsp;</em>&raquo;, aboutissant de facto &agrave; leur interruption, avait-il indiqu&eacute; pr&eacute;c&eacute;demment. Les produits agricoles du B&eacute;larus, proche alli&eacute; de Moscou, seront aussi vis&eacute;s.&nbsp;En revanche, la mesure ne concernera pas le transit via l'UE de c&eacute;r&eacute;ales et autres produits agricoles &agrave; destination de pays tiers, en Afrique ou au Moyen-Orient, afin de &laquo;&nbsp;<em>pr&eacute;server la s&eacute;curit&eacute; alimentaire mondiale</em>&nbsp;&raquo;, et les engrais ne sont pas cibl&eacute;s.</p><h2>1% du march&eacute; europ&eacute;en</h2><p>Selon son agence nationale des statistiques Rosstat, la Russie a r&eacute;colt&eacute; en 2023 quelque 142,6 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, la deuxi&egrave;me plus grande quantit&eacute; de l'histoire du pays apr&egrave;s une ann&eacute;e 2022 record avec 157,6 millions de tonnes. Elle a export&eacute; 4,2 millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;agineux et produits d&eacute;riv&eacute;s vers l'UE, pour une valeur de 1,3 milliard d'euros. Concernant les seules c&eacute;r&eacute;ales, l'UE a import&eacute; 1,5 million de tonnes l'an dernier, contre 960.000 tonnes en 2022, sur fond d'envol&eacute;e de la production russe la saison derni&egrave;re. Les importations de c&eacute;r&eacute;ales russes, tr&egrave;s inf&eacute;rieures aux volumes venant d'Ukraine, constituent une infime partie (environ 1%) du march&eacute; europ&eacute;en.&nbsp;&laquo;<em>&nbsp;M&ecirc;me si la Russie reste un fournisseur relativement modeste pour l'UE, elle est l'un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux, et est en capacit&eacute; de r&eacute;orienter d'importants volumes vers l'UE pour en perturber le march&eacute;&nbsp;</em>&raquo;, a cependant fait valoir le Conseil europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;<em>En outre, il existe des preuves que la Russie s'approprie actuellement ill&eacute;galement de grandes quantit&eacute;s (de c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux) dans les territoires ukrainiens qu'elle occupe et les exporte comme produits pr&eacute;tendument russes</em>&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il.</p><h2>Clause d&rsquo;exception</h2><p>En vertu des r&egrave;gles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la plupart des produits agricoles russes, notamment les c&eacute;r&eacute;ales (ma&iuml;s, tournesol, bl&eacute; de qualit&eacute;...), sont jusqu'&agrave; pr&eacute;sent exempt&eacute;s de droits de douane dans l'UE. L'UE activera une clause d'exception pour faire en sorte que Russie et B&eacute;larus n'aient plus acc&egrave;s aux quotas c&eacute;r&eacute;aliers de l'OMC offrant un meilleur traitement tarifaire.</p><p>Dans les diff&eacute;rents trains de sanctions adopt&eacute;es contre Moscou depuis 2022, les Europ&eacute;ens avaient pris soin de ne cibler ni le secteur agricole, ni les engrais : ils redoutaient de d&eacute;stabiliser les &eacute;changes et de fragiliser la s&eacute;curit&eacute; alimentaire de pays d'Asie et d'Afrique d&eacute;pendant de l'agriculture russe. Une situation qui indignait Kiev, &agrave; l'heure o&ugrave; l'UE plafonne ses importations de produits agricoles ukrainiens exempt&eacute;s de droits de douane.</p><h2>&laquo;&nbsp;Obligation morale&nbsp;&raquo;</h2><p>La mesure douani&egrave;re devait &ecirc;tre ent&eacute;rin&eacute;e par une majorit&eacute; qualifi&eacute;e d'Etats membres (15 pays repr&eacute;sentant 65% de la population de l'UE), sans requ&eacute;rir l'aval des eurod&eacute;put&eacute;s. Un processus plus ais&eacute; et rapide que l'adoption d'un embargo total, qui aurait n&eacute;cessit&eacute; l'unanimit&eacute; des Vingt-Sept. La R&eacute;publique tch&egrave;que, la Pologne et les trois Etats baltes r&eacute;clamaient cependant une telle interdiction compl&egrave;te des importations de c&eacute;r&eacute;ales de Russie et du B&eacute;larus, une &laquo;&nbsp;<em>obligation morale&nbsp;</em>&raquo; selon eux - et que la Lettonie a d&eacute;j&agrave; mis en place sur son territoire. De leur c&ocirc;t&eacute;, les c&eacute;r&eacute;aliers europ&eacute;ens, notamment en France, s'inqui&egrave;tent de voir la Russie tirer vers le bas les prix mondiaux et bousculer les &eacute;quilibres des &eacute;changes.</p><p>Encourag&eacute; par les difficult&eacute;s de Kiev &agrave; livrer ses c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;agineux &agrave; ses march&eacute;s traditionnels, Moscou a lanc&eacute; depuis deux ans une vaste offensive commerciale en Afrique et au Moyen-Orient, notamment via des dons ou livraisons subventionn&eacute;es tr&egrave;s m&eacute;diatis&eacute;es.</p>


Les Etats membres de l'UE ont donné jeudi leur accord pour imposer des droits de douane prohibitifs sur les importations de produits agricoles russes, qui en sont actuellement largement exemptées, afin d'assécher des revenus permettant à Moscou de financer sa guerre en Ukraine.

Ukraine : feu vert des 27 pour taxer les céréales russes importées dans l'UE

<p>Selon une note de synth&egrave;se d&rsquo;Agreste, le prix des intrants (biens et services de consommation courante), mesur&eacute; par l&rsquo;indice Ipampa, a baiss&eacute; de 3,5% en 2023 comparativement &agrave; 2022. Il reste toutefois sup&eacute;rieur de +22,2% par rapport &agrave; 2021, apr&egrave;s les hausses exceptionnelles de 2021 et 2022 dues la reprise &eacute;conomique post-pand&eacute;mie et la guerre en Ukraine. A contrario, le prix des mat&eacute;riels et b&acirc;timents (biens d&rsquo;investissement) a progress&eacute; de + 3,9% sur un an et de +13,9% par rapport &agrave; 2021.</p><aside class="read-also">
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<h2>Engrais&nbsp;: -25,3% pour les min&eacute;raux, +10,5% pour les organiques</h2><p>Le fort recul des prix des engrais fait suite &agrave; deux ann&eacute;es de hausses exceptionnelles en 2022 (+76,3%) et 2021 (+32,2%). La plus forte diminution concerne les engrais azot&eacute;s (-34,7%), qu&rsquo;il s&rsquo;agisse des solutions azot&eacute;es (-35,5%), des ammonitrates (-35,0%) et de l&rsquo;ur&eacute;e (-39,9%). La baisse s&rsquo;explique par la baisse de la demande (li&eacute;e aux prix &eacute;lev&eacute;s) et du retour du prix du gaz au niveau de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2021. Le prix des phosphates a baiss&eacute; de 20,7% et celui des potasses de 12,0% pour les potasses. Les binaires enregistrent - 6,7% et les ternaires - 8,7%.</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/faut-il-commencer-les-couvertures-d-engrais-azotes-pour-la-nouvelle-campagne" target="_blank" title="">Faut-il commencer les couvertures d'engrais azot&eacute;s pour la nouvelle campagne ?</a>
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<p>Le prix des fertilisants organiques a augment&eacute; de +10,5% par l&rsquo;effet d&rsquo;entra&icirc;nement, en d&eacute;cal&eacute;, du prix des engrais min&eacute;raux et par la r&eacute;duction des gisements de mati&egrave;res organiques, notamment les effluents de certains &eacute;levages. Le prix des amendements s&rsquo;affiche en hausse de +5,6%.</p><h2>Energie&nbsp;: -9,9% pour le GNR, +12,9% pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;</h2><p>En 2023, les prix de l&rsquo;&eacute;nergie reculent de -4,6 %, en lien avec le net repli des cours du p&eacute;trole (-20,3%). Le prix des carburants baisse de 8,7% et celui du GNR en particulier de 9,9%. A l&rsquo;inverse, le prix de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; augmente fortement (+12,9%) du fait de la lev&eacute;e progressive du bouclier tarifaire.</p><h2>Aliment&nbsp;: une hausse de +0,5%, compens&eacute;e par le prix des animaux</h2><p>Apr&egrave;s les fortes hausses de 2021 (+11,1%) et 2022 (+25,0%), le prix d&rsquo;achat des aliments pour animaux (qui repr&eacute;sentent 28,6% de l&rsquo;indice Ipampa, soit le poste le plus important) se replie tout au long de 2023, mais reste encore l&eacute;g&egrave;rement sup&eacute;rieur &agrave; 2022, soit +0,5% en moyenne. Selon Agreste, hormis sur la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2023, l&rsquo;&eacute;volution des prix &agrave; la production des animaux compense celle des prix de l&rsquo;aliment.</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-reprise-d-activite-attendue-pour-le-porc" target="_blank" title="">Une reprise d'activit&eacute; attendue pour le porc !</a>
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<h2>Hausse des prix des phytos, semences et mat&eacute;riels</h2><p>Le prix des produits phytosanitaires, qui repr&eacute;sentent 10 % du total des intrants, a augment&eacute; de 8,7% apr&egrave;s les +4,2% enregistr&eacute;s en2022. Le prix des semences et plants, qui repr&eacute;sentent environ 7% du total des intrants, augmente de +6,5% apr&egrave;s +4,9% en 2022. Le prix du mat&eacute;riel agricole a quant &agrave; lui augment&eacute; de 7,3%, le mat&eacute;riel de r&eacute;colte pointant &agrave; +9,3%. Mat&eacute;riel et petit outillage confondus, la hausse est de +5,2% en 2023 contre +17,9% en 2022.&nbsp;A noter &eacute;galement la hausse de 7,6% de prix des factures d&rsquo;entretien et de r&eacute;parations.</p>


La baisse globale des prix des intrants est tirée par les engrais (-25,3%) et l’énergie (-4,6%) tandis que les prix de l’aliment (+0,5%), des semences (+6,5%) et des produits phytosanitaires (+8,7%) restent orientés à la hausse, tout comme ceux des biens d’investissement, dont le matériel.

En 2023, -3,5% pour le prix des intrants, +7,3% pour le matériel

Le weather market rebat les cartes sur le marché des céréales. Quels sont les éléments à surveiller, faut-il profiter du rebond des cours pour les ventes ? Analyse et conseil par Maxence Devillers, consultant chez Argus Media France.

Une chute de 7 millions de tonnes sur la production de céréales

<p>SIA&rsquo;PRO devient le Salon International des &eacute;quipements et des solutions agricoles r&eacute;serv&eacute; aux professionnels de l&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re agricole. Il comprendra une offre compl&egrave;te allant du machinisme, aux &eacute;quipements, composants, services, nouvelles technologies et &eacute;nergies permettant de r&eacute;pondre aux besoins de l&rsquo;ensemble des exploitants agricoles et autres professionnels du monde agricole. C&rsquo;est l&rsquo;annonce faite le 29 mai par le Centre national des expositions et concours agricoles (CENECA), organisateur du Salon international de l&rsquo;agriculture (SIA) et du SIA&rsquo;PRO.</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-sima-c-est-fini-pour-2024" target="_blank" title="">Le SIMA, c&rsquo;est fini (pour 2024)</a>
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<p>La premi&egrave;re &eacute;dition du SIA&rsquo;PRO avait eu lieu du 25 au 27 f&eacute;vrier dans le pavillon 4 du Salon international de l&rsquo;agriculture, avec un acc&egrave;s r&eacute;serv&eacute; aux professionnels &agrave; une dizaine de stands, &agrave; des ateliers et &agrave; des conf&eacute;rences. Un hackathon de 30 heures ayant pour th&egrave;me l&rsquo;intelligence artificielle avait &eacute;t&eacute; organis&eacute; par la Ferme Digitale en partenariat avec Mistral AI, la start-up fran&ccedil;aise d&rsquo;intelligence artificielle.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/7/4/1/6131477-1-fre-FR/a5f83a1125cd-intebis-jpg" alt="La premi&egrave;re &eacute;dition avait eu lieu en f&eacute;vrier dernier dans les trav&eacute;es du Salon de l&rsquo;agriculture et se cantonnait &agrave; des ateliers et conf&eacute;rences" height="1224" width="2004" /><figcaption>La premi&egrave;re &eacute;dition avait eu lieu en f&eacute;vrier dernier dans les trav&eacute;es du Salon de l&rsquo;agriculture et se cantonnait &agrave; des ateliers et conf&eacute;rences</figcaption></figure>

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<h2>Un concours SIA&rsquo;PRO Awards</h2><p>Outre un p&ocirc;le start-up, le SIA&rsquo;PRO proposera notamment des espaces d&eacute;di&eacute;s &agrave; la robotique et &agrave; l&rsquo;utilisation et la gestion des donn&eacute;es. Objectif affich&eacute;&nbsp;: aider les agriculteurs &agrave; faire face aux d&eacute;fis tels que l&rsquo;emploi, la formation, la transmission, l&rsquo;installation, la transition agro&eacute;cologique&hellip; Le concours SIA&rsquo;PRO Awards (toute analogie avec les SIMA Awards...)&nbsp;r&eacute;compensera les meilleures &eacute;volutions technologiques au service de l&rsquo;agriculteur et contribuant &agrave; am&eacute;liorer l'efficacit&eacute;, la durabilit&eacute; et la rentabilit&eacute; des exploitations agricoles.&nbsp; &laquo;&nbsp;<em>Cette initiative vise &agrave; mettre en lumi&egrave;re l'importance du secteur agricole et &agrave; promouvoir ses atouts &agrave; travers deux salons distincts</em> [avec le SIA] <em>mais compl&eacute;mentaires et en totale synergie lors de la grande semaine de l&rsquo;agriculture &agrave; Paris&nbsp;</em>&raquo;, conclut le communiqu&eacute; du CENECA.&nbsp;</p><p>Le SIA&rsquo;PRO est programm&eacute; au Parc des expositions de Paris Le Bourget (Seine-Saint-Denis) du 23 au 25 f&eacute;vrier 2025. Le SIA aura lieu du 22 f&eacute;vrier au 2 mars.&nbsp;Des passerelles d&rsquo;acc&egrave;s et de visites seront mis en place.</p>


Organisé par le CENECA et programmé à Paris Le Bourget (93) du 23 au 25 février 2025, le SIA’PRO fera la part belle au machinisme, aux équipements, composants, services, nouvelles technologies et énergies. La première édition avait eu lieu en février dernier dans les travées du Salon de l’agriculture mais se cantonnait à des ateliers et conférences.

Le SIA‘PRO, nouveau Salon international des équipements et solutions agricoles

<p style="text-align:justify;"><strong>Quelques maladies mais surtout de la gestion du troupeau</strong></p><p style="text-align:justify;">L&rsquo;inf&eacute;condit&eacute; en &eacute;levage allaitant constitue une source de pertes &eacute;conomiques cons&eacute;quente d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de la r&eacute;alisation d&rsquo;un bilan annuel de reproduction et son analyse (cf. article du 22/05/2024).<strong> Trois causes principales risquent d'entra&icirc;ner une mauvaise f&eacute;condit&eacute; du troupeau : l'infertilit&eacute; des m&acirc;les, l&rsquo;infertilit&eacute; des femelles ou des vaches fertiles mais avec un probl&egrave;me de conduite de troupeau (retard &agrave; la mise &agrave; la reproduction, mauvaise observation des chaleurs dans le cas d'ins&eacute;mination artificielle&hellip;) ou des probl&eacute;matiques d&rsquo;avortements.</strong></p><h3 style="text-align:justify;">Une fertilit&eacute; des m&acirc;les &agrave; surveiller de mani&egrave;re &eacute;troite</h3><p style="text-align:justify;"><strong>Plusieurs facteurs peuvent alt&eacute;rer la f&eacute;condit&eacute; des m&acirc;les. En tout premier, leur &eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral. Un taureau devrait avoir une Note d&rsquo;&Eacute;tat Corporel (NEC) autour de 3 (graduation de 0 &agrave; 5).</strong> Des blessures peuvent entrainer une incapacit&eacute; &agrave; effectuer le saut : lombalgies, boiteries, l&eacute;sions articulaires, l&eacute;sions du p&eacute;nis ou du fourreau. L'infertilit&eacute; peut &ecirc;tre cons&eacute;cutive &agrave; un manque de libido li&eacute; &agrave; une pubert&eacute; tardive ou &agrave; une m&eacute;t&eacute;o d&eacute;favorable, que ce soit une pluviom&eacute;trie importante comme en ce moment, des temp&eacute;ratures tr&egrave;s froides ou une canicule. Un nombre de femelles sup&eacute;rieur &agrave; 25/30 par taureau, surtout s'il est jeune, est &eacute;galement un facteur d'inf&eacute;condit&eacute; par absence de saillie ou par diminution de la qualit&eacute; du sperme. <strong>Toute pathologie qui se traduit par une hyperthermie importante (FCO, MHE notamment) entraine un risque de st&eacute;rilit&eacute; pendant au moins 6 semaines. </strong>Des agents infectieux sp&eacute;cifiques (vibriose, IBR, trichomonose) peuvent entrainer de l&rsquo;infertilit&eacute; mais ils sont rares dans la pratique quotidienne. Tous ces points demandent une attention particuli&egrave;re accord&eacute;e &agrave; la surveillance de la fertilit&eacute; des m&acirc;les. <strong>En cas de retour en chaleur de plusieurs vaches dans un lot donn&eacute;, l&rsquo;&eacute;leveur sollicitera un examen du taureau, notamment l&rsquo;examen visuel et la palpation du scrotum, qui pourra &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute; par un pr&eacute;l&egrave;vement de semence pour examen microscopique.</strong></p><h3 style="text-align:justify;">Sur les femelles, un fort impact de l&rsquo;alimentation</h3><p style="text-align:justify;"><strong>Les insuffisances ou d&eacute;s&eacute;quilibres nutritionnels ont des r&eacute;percussions directes sur le fonctionnement de l'appareil sexuel mais &eacute;galement des effets indirects par le biais des conditions de v&ecirc;lage.</strong> L'appareil sexuel est tr&egrave;s sensible &agrave; un d&eacute;ficit &eacute;nerg&eacute;tique marqu&eacute;. <strong>Une sous-alimentation &eacute;nerg&eacute;tique mod&eacute;r&eacute;e n&rsquo;a pas d&rsquo;effet notable sur la reproduction</strong> si les animaux sont au d&eacute;part en bon &eacute;tat, la perte de poids ne devant pas d&eacute;passer 8 &agrave; 9 % du poids initial. <strong>En revanche, aucune sous-alimentation n&rsquo;est &agrave; tol&eacute;rer pour les femelles en mauvais &eacute;tat et les g&eacute;nisses au 1<sup>er</sup> veau.</strong> Une NEC autour de 2,5 &agrave; n'importe quel stade physiologique est le meilleur atout d&rsquo;une bonne f&eacute;condit&eacute; ult&eacute;rieure. &Agrave; l'inverse, une suralimentation peut causer l'infertilit&eacute; en favorisant des retards d'involution ut&eacute;rine. Il en est de m&ecirc;me &agrave; la <strong>mise &agrave; l&rsquo;herbe avec les exc&egrave;s d&rsquo;azote soluble.</strong> Avec les fourrages conserv&eacute;s et en l&rsquo;absence de compl&eacute;mentation, les d&eacute;s&eacute;quilibres sont la r&egrave;gle : d&eacute;ficits azot&eacute;, vitaminique (vitamine A) et min&eacute;raux (macro&eacute;l&eacute;ments, cas particulier du sel, oligo&eacute;l&eacute;ments). Ces carences sont susceptibles de favoriser des m&eacute;trites et des troubles fonctionnels de l'appareil sexuel en g&eacute;n&eacute;ral.</p><p style="text-align:justify;"><strong>De possibles maladies infectieuses entrainant des l&eacute;sions de l&rsquo;appareil g&eacute;nital </strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>Des pathologies comme la fi&egrave;vre Q, la campylobact&eacute;riose ou la vulvovaginite infectieuse pustuleuse (forme g&eacute;nitale de l&rsquo;IBR) peuvent provoquer des l&eacute;sions de l&rsquo;appareil g&eacute;nital qui retardent ou emp&ecirc;chent la f&eacute;condation.</strong> Pour les m&eacute;trites, on distingue des m&eacute;trites puerp&eacute;rales, apparaissant imm&eacute;diatement apr&egrave;s des v&ecirc;lages difficiles, s'accompagnant de sympt&ocirc;mes g&eacute;n&eacute;raux graves (hyperthermie, inapp&eacute;tence, parfois p&eacute;ritonite) et des m&eacute;trites chroniques, inflammations subaigu&euml;s de l'ut&eacute;rus. Elles sont tardives (4 semaines apr&egrave;s le v&ecirc;lage) et n&rsquo;entra&icirc;nent pas d'alt&eacute;ration de l'&eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral. On observe des mucosit&eacute;s et quelques &eacute;l&eacute;ments purulents lorsqu'ils sont rejet&eacute;s sur la vulve, mais qui peuvent &ecirc;tre inapparents. Elles peuvent &ecirc;tre des complications de r&eacute;tentions placentaires mais on constate chez des vaches ayant bien d&eacute;livr&eacute; des endom&eacute;trites cons&eacute;cutives aux autres probl&eacute;matiques pouvant &ecirc;tre intervenues lors de la pr&eacute;paration, du d&eacute;roulement ou de l'imm&eacute;diat post-partum.<strong> 70 % des probl&egrave;mes d&rsquo;inf&eacute;condit&eacute; chez la vache sont dus &agrave; ces m&eacute;trites subaigu&euml;s. Toute introduction du bras dans le vagin, m&ecirc;me sur un v&ecirc;lage facile, multiplie par deux le risque de m&eacute;trites chroniques.</strong></p><h3 style="text-align:justify;">Une mise &agrave; la reproduction rapide &agrave; assurer chez la g&eacute;nisse&hellip;</h3><p style="text-align:justify;"><strong>Le d&eacute;veloppement des primipares au moment du v&ecirc;lage va influer sur le taux de dystocies et donc sur les mortalit&eacute;s n&eacute;onatales et la vitalit&eacute; du veau (anoxie, transfert immunitaire insuffisant&hellip;).</strong> Lors de croissance insuffisante, les cas d&rsquo;infantilisme du bassin sont nombreux. L&rsquo;&acirc;ge au v&ecirc;lage des g&eacute;nisses est le plus souvent de 36 mois en &eacute;levage allaitant. Il peut &ecirc;tre ramen&eacute; &agrave; 30 mois (notamment pour les &eacute;levages avec 2 p&eacute;riodes de v&ecirc;lage, printemps &ndash; automne) voire 24 mois. Il est parfois observ&eacute; plus tardif (4 ans)&nbsp;m&ecirc;me si cette pratique tend &agrave; disparaitre. Quel que soit l&rsquo;&acirc;ge, un v&ecirc;lage facile n&eacute;cessite un poids au v&ecirc;lage suffisant. <strong>L&rsquo;objectif g&eacute;n&eacute;ral est d&rsquo;avoir des g&eacute;nisses dont le poids vif &agrave; la saillie sera d&rsquo;au moins 70 % du poids adulte.</strong> <strong>L&rsquo;analyse des v&ecirc;lages des primipares est un crit&egrave;re primordial.</strong> Seront appr&eacute;ci&eacute;s&nbsp;l&rsquo;&acirc;ge moyen au 1<sup>er</sup> v&ecirc;lage, l&rsquo;&eacute;talement des v&ecirc;lages (pour un lot de g&eacute;nisses mis &agrave; la reproduction, 60 % des mises-bas doivent se r&eacute;aliser sur 1 mois, 90 % sur deux mois) et les difficult&eacute;s au v&ecirc;lage en comparaison des multipares.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; comme chez la vache</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>Chez les multipares, pour que l'IVV d&rsquo;un an soit respect&eacute;, la vache doit &ecirc;tre f&eacute;cond&eacute;e dans les trois mois qui suivent son v&ecirc;lage.</strong> Or, la vache allaitante se caract&eacute;rise par un an&oelig;strus physiologique long (de l&rsquo;ordre de 8 semaines) d&ucirc; &agrave; l&rsquo;allaitement du veau. <strong>Une attention particuli&egrave;re sera port&eacute;e sur l&rsquo;IVV 1<sup>er </sup>- 2<sup>e</sup> v&ecirc;lage : plus de 60 % des femelles ont un intervalle de plus de 380 jours entre les deux premiers v&ecirc;lages</strong>. La pr&eacute;sence du m&acirc;le dans le lot de femelles stimule l'activit&eacute; hypothalamo-hypophysaire. Un plus grand nombre de vaches cycl&eacute;es est observ&eacute; si le taureau est pr&eacute;sent dans le troupeau. La stabulation libre favorise l'exercice physique et a donc un effet favorable sur la reproduction. De bonnes conditions d'&eacute;clairement ont un effet b&eacute;n&eacute;fique sur l'activit&eacute; ovarienne et la synth&egrave;se de vitamine D (20 % de surface couverte avec un mat&eacute;riau translucide).</p><p style="text-align:justify;"><strong>Des mortalit&eacute;s embryonnaires couramment rencontr&eacute;es&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">L<strong>es mortalit&eacute;s embryonnaires se produisent chez environ 10 % des vaches ayant &eacute;t&eacute; f&eacute;cond&eacute;es, elles pr&eacute;sentent alors des retours en chaleur 30 &agrave; 50 jours plus tard</strong>. <strong>Les mortalit&eacute;s pr&eacute;coces (avant le 16<sup>e</sup> jour) frappent environ 20 % des embryons. </strong>Les causes sont mal connues mais certainement multiples&nbsp;: hyperthermie li&eacute;e &agrave; une pathologie, passage de BVD, &eacute;limination d'un grand nombre d'anomalies g&eacute;n&eacute;tiques. Dans le cas de mortalit&eacute; embryonnaire pr&eacute;coce, les retours en chaleurs sont r&eacute;guliers. <strong>La relative banalit&eacute; du ph&eacute;nom&egrave;ne explique que, quel que soit le mode de f&eacute;condation, la r&eacute;ussite &agrave; la premi&egrave;re mise &agrave; la reproduction doit &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme bonne entre 60 et 70 %.</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et des avortements qui doivent &ecirc;tre rares</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>En moyenne, 2 % des vaches allaitantes avortent apr&egrave;s le 2<sup>e</sup> mois de gestation</strong>. <strong>Avec des foins humides, des ensilages d'herbe mal conserv&eacute;s, des concentr&eacute;s fabriqu&eacute;s avec des tourteaux contamin&eacute;s de moisissures, les intoxications par les mycotoxines ont des effets abortifs.</strong> L'utilisation de certains m&eacute;dicaments est contre-indiqu&eacute;e chez la vache en gestation, prostaglandines et cortico&iuml;des en particulier. <strong>En fin de gestation, les avortements peuvent aussi &ecirc;tre traumatiques</strong>. Des avortements en s&eacute;rie peuvent &ecirc;tre provoqu&eacute;s par des processus infectieux g&eacute;n&eacute;raux (cf. article sur le kit de diagnostic avortements propos&eacute; par GDS Creuse). <strong>Pour rappel, tout avortement doit &ecirc;tre r&eacute;glementairement d&eacute;clar&eacute;. Dans le prochain article, nous aborderons les mesures &agrave; mettre en place pour pr&eacute;venir l&rsquo;inf&eacute;condit&eacute;.</strong></p><p style="text-align:justify;"><a href=""><strong>Lire aussi :&nbsp;</strong></a><strong><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elevage~le-velage-1-3-intervenir-mais-pas-trop">Le v&ecirc;lage (1/3). Intervenir&hellip; mais pas trop ! - Pleinchamp</a></strong></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET - GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> </strong></p><p>&nbsp;</p>


Infécondité en élevage allaitant (2/3) : Lors de troubles de la reproduction, une phase d’identification des causes est nécessaire. Les maladies infectieuses sont souvent mises en avant mais la conduite de troupeau reste la principale variable d’amélioration.

Les causes de l’infécondité en élevage allaitant (2/3)

<h3><strong>Pouvez-vous d&eacute;crire votre activit&eacute; ?</strong></h3><p>Nous c&rsquo;est&nbsp;<strong>La Famille Teulet</strong>, une famille de&nbsp;<strong>producteurs bio</strong>, situ&eacute;e en Nouvelle-Aquitaine en dessous de Limoges. Nous produisons principalement de la pomme golden AOP du Limousin qui est notre produit phare. C&rsquo;est un produit d&rsquo;une qualit&eacute; sup&eacute;rieure. D&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e notre gamme s&rsquo;&eacute;largit avec des poires, des fruits rouges, et des ch&acirc;taignes aussi.&nbsp;Depuis que nous sommes pass&eacute;s en bio, nous essayons de valoriser toute notre production en transformant nos mati&egrave;res premi&egrave;res notamment en&nbsp;<strong>jus, en p&eacute;tillant, en cidre, vinaigre de cidre et confiture de fruits rouges et pur&eacute;e de fruits, pur&eacute;e sans sucres ajout&eacute;s</strong>.</p><h3><strong>Comment avez-vous connu SOLAAL ? Quelle offre solidaire avez-vous propos&eacute;e ?</strong></h3><p>Il y a quelques semaines, une personne de l&rsquo;association m&rsquo;a contact&eacute;e directement par mail. Nous avons fait un entretien t&eacute;l&eacute;phonique o&ugrave; elle m&rsquo;a expliqu&eacute; le concept de leur association. En tant que famille de producteurs bio avons, tout de suite, adh&eacute;r&eacute; &agrave; leurs valeurs.&nbsp;<strong>Pour nous, c&rsquo;&eacute;tait &eacute;vident de cr&eacute;er un partenariat avec SOLAAL en leur proposant toute notre gamme de produits</strong>. L&rsquo;&eacute;change s&rsquo;est fait tr&egrave;s naturellement et on a commenc&eacute; &agrave; travailler ensemble, trois jours apr&egrave;s notre entretien t&eacute;l&eacute;phonique en lan&ccedil;ant ensemble, notre gamme de pommes, jus et confitures de fruits rouges.</p><h3><strong>Quel retour d&rsquo;exp&eacute;rience pourriez-vous faire concernant la nouvelle activit&eacute; d&rsquo;achats/ventes solidaires ?</strong></h3><p>&nbsp;</p><p>Le march&eacute; solidaire n&rsquo;est pas un march&eacute; auquel on pense forc&eacute;ment tout de suite, mais comme on le sait, tout le monde a besoin de se nourrir en France avec des bons&nbsp;<strong>produits, sains et locaux</strong>, en tout cas pour ceux qui sont en Nouvelle-Aquitaine. C&rsquo;est pourquoi &ccedil;a nous est paru &eacute;vident de collaborer avec SOLAAL pour leur partager notre gamme de produits. C&rsquo;est vrai que SOLAAL est tr&egrave;s &agrave; l&rsquo;&eacute;coute et tr&egrave;s r&eacute;actif avec nous en tant que producteurs et je pense qu&rsquo;ils le sont &eacute;galement envers les autres.</p><p>Je ne doute pas que ce partenariat durera !</p><p>&ndash; Candice FERRIER, commerciale chez La Famille Teulet</p><p>&nbsp;</p><p><a href="">Lire aussi :&nbsp;</a><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ensemble-construisons-la-solidarite-alimentaire-de-demain">Ensemble, construisons la solidarit&eacute; alimentaire de demain ! - Pleinchamp</a></p><p>&nbsp;</p>


Le marché solidaire n’est pas un marché auquel on pense forcément tout de suite,

[Interview] la Famille Teulet, producteurs de fruits et légumes frais

<h2>Souverainet&eacute; et int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur</h2><p>&laquo;&nbsp;<em>La protection, la valorisation et le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture et de la p&ecirc;che sont d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral majeur en tant qu&rsquo;ils garantissent la souverainet&eacute; agricole et alimentaire de la Nation, qui contribue &agrave; la d&eacute;fense de ses int&eacute;r&ecirc;ts fondamentaux</em>&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;entame du projet de loi et son article 1<sup>er</sup> qui stipule que Les politiques &eacute;conomiques, sociales et environnementales concourent &agrave; assurer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/souverainete-la-double-faim-d-azote-de-la-ferme-france" target="_blank">la souverainet&eacute; alimentaire et agricole de la France</a>, c&rsquo;est-&agrave;-dire &agrave; maintenir et &agrave; d&eacute;velopper ses capacit&eacute;s &agrave; produire, &agrave; transformer et &agrave; distribuer les produits agricoles et alimentaires n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;acc&egrave;s de l&rsquo;ensemble de la population &agrave; une alimentation suffisante, saine, s&ucirc;re, diversifi&eacute;e, nutritive, accessible &agrave; tous, tout au long de l&rsquo;ann&eacute;e, et issue d&rsquo;aliments produits de mani&egrave;re durable.</p><p>D&rsquo;ici au 1<sup>er</sup> juillet 2025 puis tous les dix ans, une programmation pluriannuelle de l&rsquo;agriculture, compatible avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-a-reduit-ses-emissions-de-ges-de-1-6-en-2023-en-ligne-avec-les-objectifs" target="_blank">les objectifs de r&eacute;duction des &eacute;missions de GES</a>, d&eacute;finira les modalit&eacute;s d&rsquo;action des pouvoirs publics, en compl&eacute;ment des politiques d&eacute;termin&eacute;es par l&rsquo;Union europ&eacute;enne.</p><p>Chaque ann&eacute;e, le gouvernement remettra au Parlement un rapport sur l&rsquo;&eacute;tat de la souverainet&eacute; agricole et alimentaire du pays.</p><h2>400.000 exploitations, 500.000 exploitants, 21% de bio, 10% de l&eacute;gumineuses</h2><p>L&rsquo;article 8 assigne aux politiques publiques et aux Sch&eacute;mas directeurs r&eacute;gionaux des exploitations agricoles (SDREA) pour objectif de compter au moins 400.000 exploitations et 500.000 exploitants &agrave; horizon 2035, en favorisant la cr&eacute;ation, l&rsquo;adaptation et la transmission des exploitations agricoles et le d&eacute;veloppement des pratiques agro&eacute;cologiques, dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-la-coop-bio-uni-vert-gard-les-valeurs-sauvent-en-partie-la-valeur" target="_blank">l&rsquo;agriculture biologique</a>, tout en prenant en compte les attentes sociales et professionnelles des personnes qui souhaitent s&rsquo;engager dans les m&eacute;tiers de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;alimentation et la diversit&eacute; des profils concern&eacute;s. Le d&eacute;veloppement des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-remplacement-agricole-a-50-ans-1-4-un-acteur-incontournable-de-l-agriculture-francaise" target="_blank">Services de remplacement</a> sera encourag&eacute;. L&rsquo;article 8 fixe par ailleurs l&rsquo;objectif d&rsquo;atteindre d&rsquo;ici au 1<sup>er</sup> janvier 2030 les taux de 21% de SAU en agriculture biologique et de 10% de l&eacute;gumineuses.</p><h2>Le guichet unique France Services Agriculture</h2><p>L&rsquo;article 10 consacre la cr&eacute;ation du nouveau dispositif d&rsquo;installation France Services Agriculture (FSA) avec dans chaque d&eacute;partement un point d&rsquo;accueil unique pour la transmission et l&rsquo;installation, dont la gouvernance et la mise en &oelig;uvre associent l&rsquo;Etat et les R&eacute;gions. Le r&eacute;seau FSA propose un accueil et une orientation &agrave; toute personne qui exerce une activit&eacute; agricole ainsi qu&rsquo;un accompagnement personnalis&eacute;, coordonn&eacute; et pluraliste aux personnes personnes qui souhaitent s&rsquo;engager dans une activit&eacute; agricole ou qui projettent de cesser leur activit&eacute; et de transmettre leur exploitation.</p><h2>L&rsquo;instauration d&rsquo;un droit &agrave; l&rsquo;essai</h2><p>L&rsquo;article 10bis consacre la cr&eacute;ation d&rsquo;un test d&rsquo;association &agrave; l&rsquo;essai, d&eacute;fini comme une p&eacute;riode au cours de laquelle une ou plusieurs personnes physiques majeures exp&eacute;rimentent un projet d&rsquo;agriculture en commun avec un statut d&rsquo;associ&eacute; &agrave; l&rsquo;essai, encadr&eacute; par une convention &eacute;crite sous l&rsquo;&eacute;gide de France Services Agriculture, r&eacute;alis&eacute; sur une p&eacute;riode d&rsquo;un an, renouvelable une fois, avec l&rsquo;accord de l&rsquo;autorit&eacute; administrative.</p><h2>Un diagnostic modulaire pr&eacute; et post-installation</h2><p>L&rsquo;article 9 consacre la cr&eacute;ation, au plus tard en 2026, d&rsquo;un diagnostic modulaire destin&eacute; &agrave; renforcer la viabilit&eacute; &eacute;conomique, environnementale et sociale des projets d&rsquo;installation et de cession d&rsquo;exploitations agricoles. D&eacute;ploy&eacute; par France Services Agriculture, il destin&eacute; &agrave; fournir des informations utiles aux exploitants agricoles pour les orienter et les accompagner lors des diff&eacute;rentes &eacute;tapes de la vie de l&rsquo;exploitation. Il est notamment compos&eacute; d&rsquo;un module de &laquo; stress-test climatique&nbsp;&raquo;, d&rsquo;un module d&rsquo;analyse &eacute;conomique de l&rsquo;exploitation &agrave; transmettre ou du projet d&rsquo;installation et d&rsquo;un module consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;aspect social du projet, afin de prendre en&nbsp;&nbsp;compte les conditions de travail sur l&rsquo;exploitation, notamment en mati&egrave;re de &nbsp;sant&eacute;, de s&eacute;curit&eacute; ainsi que de gestion du travail et des ressources humaine. L&rsquo;alin&eacute;a III pr&eacute;cise que &laquo;&nbsp;<em>le gouvernement &eacute;labore un cadre pour la conception et la mise en &oelig;uvre des modules</em> (...) <em>notamment un module relatif &agrave; la valeur de reprise des exploitations agricoles &agrave; c&eacute;der</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Nouveau dipl&ocirc;me Bac+3</h2><p>L&rsquo;article 5 cr&eacute;e un dipl&ocirc;me national de premier cycle (Bac+3) en sciences et techniques de l&rsquo;agronomie, apportant des comp&eacute;tences notamment en mati&egrave;re de management, d&rsquo;entrepreneuriat agricole ou de conduite des productions et des transitions de l&rsquo;agriculture ou de la for&ecirc;t dans un contexte de changement climatique, de g&eacute;nie de la robotique et du num&eacute;rique agricoles, de g&eacute;nie de la bio&eacute;conomie, de la d&eacute;carbonation et de l&rsquo;&eacute;nerg&eacute;tique agricoles ou de g&eacute;nie de l&rsquo;eau en agriculture. L&rsquo;acquisition de ces comp&eacute;tences conduit notamment &agrave; l&rsquo;activit&eacute; de chef d&rsquo;entreprise ou d&rsquo;assistant ing&eacute;nieur.</p><h2>Le r&eacute;gime juridique des haies simplifi&eacute;</h2><p>L&rsquo;article 14, consacr&eacute; &agrave; la protection et &agrave; la valorisation des haies, institue notamment la d&eacute;claration unique pr&eacute;alable &agrave; tout projet de destruction, lequel peut &ecirc;tre subordonn&eacute; &agrave; l&rsquo;obtention d&rsquo;une autorisation unique qui tient lieu tient lieu des d&eacute;clarations, des absences d&rsquo;opposition, des d&eacute;rogations et des autorisations. Dans un d&eacute;lai qui sera fix&eacute; par d&eacute;cret en Conseil d&rsquo;&Eacute;tat, l&rsquo;autorit&eacute; administrative pourra s&rsquo;opposer &agrave; la d&eacute;cision projet&eacute;e.</p><p>Des amendes de 3<sup>&egrave;me</sup> ou 5<sup>&egrave;me</sup> classe sont pr&eacute;vus en cas d&rsquo;arrachage illicite. En ce qui concerne l&rsquo;entretien des haies, une p&eacute;riode d&rsquo;interdiction de travaux est fix&eacute;e dans chaque d&eacute;partement par l&rsquo;autorit&eacute; administrative</p><p>comp&eacute;tente, en tenant compte des p&eacute;riodes sensibles pour les esp&egrave;ces &agrave; enjeux locaux au regard des p&eacute;riodes de nidification ainsi que des sp&eacute;cificit&eacute;s et conditions climatiques et p&eacute;dologiques du d&eacute;partement.</p><h2>Atteinte &agrave; l&rsquo;environnement et &eacute;chelles de peine</h2><p>L&rsquo;article 13 r&eacute;vise l'&eacute;chelle des peines en cas&nbsp;d'atteinte &agrave; l'environnement et r&eacute;serve la qualification de&nbsp;d&eacute;lit aux atteintes commises de mani&egrave;re intentionnelle. Il pr&eacute;sume que toute intentionnalit&eacute; est exclue lorsque l'atteinte est commise dans le cadre de l'ex&eacute;cution&nbsp;d'une obligation l&eacute;gale ou r&eacute;glementaire. L&rsquo;autorit&eacute; administrative comp&eacute;tente peut, sans avoir proc&eacute;d&eacute; pr&eacute;alablement &agrave; une mise en demeure, obliger la personne physique ou le dirigeant de la personne morale responsable de l&rsquo;atteinte &agrave; suivre un stage de sensibilisation aux enjeux de l&rsquo;environnement, notamment &agrave; la reconnaissance et &agrave; la protection des esp&egrave;ces et des habitats.</p><h2>Chien de protection des troupeaux et protection juridique des &eacute;leveurs</h2><p>L&rsquo;article 16 stipule que l&rsquo;absence de n&eacute;gligence, de maladresse, d&rsquo;imprudence, d&rsquo;inattention ou de manquement &agrave; une obligation de prudence ou de s&eacute;curit&eacute; impos&eacute;e par la loi ou le r&egrave;glement est pr&eacute;sum&eacute;e lorsque l&rsquo;animal est, au moment des faits, en action de protection d&rsquo;un troupeau.</p><h2>Pas de Groupement foncier agricole d&rsquo;investissement</h2><p>Le gouvernement a d&ucirc; renoncer &agrave; la cr&eacute;ation du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-ploa-adopte-en-commission-a-l-assemblee-les-gfai-retoques">Groupement foncier agricole d&rsquo;investissement</a>, un outil de portage foncier faisant appel &agrave; des investisseurs publics et priv&eacute;s, les oppositions invoquant un risque de financiarisation et d&rsquo;inflation du prix du foncier. L&rsquo;article 8 fixe n&eacute;anmoins &agrave; l&rsquo;Etat, aux c&ocirc;t&eacute;s des collectivit&eacute;s territoriales volontaires, d&rsquo;accro&icirc;tre progressivement la mobilisation de fonds publics au soutien du portage, d&rsquo;une part, et des investissements n&eacute;cessaires &agrave; la transition agro&eacute;cologique, d&rsquo;autre part, en s&rsquo;appuyant sur les banques publiques du groupe Caisse des d&eacute;p&ocirc;ts et consignations.</p><h2>Une future loi fonci&egrave;re en suspens</h2><p>Le renoncement au GFAI ampute le projet de loi de tout ou presque de son volet foncier. N&eacute;anmoins, l&rsquo;article 8 ent&eacute;rine &laquo;&nbsp;<em>une r&eacute;forme de l&rsquo;ensemble des instruments juridiques et financiers&nbsp;&raquo; devant &laquo;&nbsp;permettre &agrave; la politique fonci&egrave;re de s&rsquo;adapter aux enjeux contemporains</em> (...). <em>L&rsquo;&Eacute;tat se fixe pour objectif de contr&ocirc;ler les ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;agrandissement par la r&eacute;gulation de l&rsquo;ensemble des march&eacute;s fonciers afin de permettre le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</em> (...) <em>et de b&acirc;tir une strat&eacute;gie de lutte contre la concentration excessive des terres et leur accaparement, notamment lorsque ceux-ci r&eacute;sultent d&rsquo;investissements &eacute;trangers en France</em>&nbsp;&raquo;. Le m&ecirc;me article 8 pr&eacute;voit une r&eacute;forme de la fiscalit&eacute; applicable &agrave; la transmission des biens agricoles ainsi que la transparence des cessions d&rsquo;usufruit ou de nue-propri&eacute;t&eacute;, avec dans les deux cas une application d&egrave;s 2025.</p>


L’Assemblée nationale a adopté le 28 mai en première lecture le projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture, qui sera examiné en commission par le Sénat à partir du 12 juin. Le texte entérine notamment la création de France Services Agriculture et son guichet unique à l’installation, le droit à l’essai ou encore le diagnostic de viabilité de pré et post-installation. Le GFAI est passé à la trappe mais le projet de loi esquisse une future réforme foncière.

Projet de loi d’orientation agricole : l’essentiel du texte adopté à l’Assemblée nationale

<p>Un surco&ucirc;t de production de 37,5% par kilogramme de viande, une augmentation de 35,4% de la consommation d'eau, une augmentation de 35,5% de la consommation alimentaire, une augmentation de 24,4% des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre par kilogramme de viande produite, une r&eacute;duction de 44% de la viande totale produite par rapport aux m&eacute;thodes de production standard ou encore la n&eacute;cessit&eacute; de construire 9692 nouveaux poulaillers, pour un co&ucirc;t estim&eacute; &agrave; 8,24 milliards d'euros, pour maintenir les niveaux de production actuels&nbsp;: telles sont les impacts attribu&eacute;s &agrave; l&rsquo;European chicken commitment (ECC) ou Engagement europ&eacute;en sur le poulet.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/0/9/6129069-1-fre-FR/15c23a6f7e85-couts-png" alt="Co&ucirc;t de production compar&eacute; du poulet standard et du poulet ECC par kilo de viande (Source : AVEC &ndash; ADAS)" height="690" width="1416" /><figcaption>Co&ucirc;t de production compar&eacute; du poulet standard et du poulet ECC par kilo de viande (Source : AVEC &ndash; ADAS)</figcaption></figure>

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<p>Les chiffres &eacute;manent d&rsquo;une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par le cabinet ind&eacute;pendant ADAS pour le compte de l'Association europ&eacute;enne des transformateurs et du commerce de la volaille (AVEC), publi&eacute;e le 22 mai dernier.</p><h2>Qu&rsquo;est-ce que l&rsquo;ECC&nbsp;?</h2><p>L&rsquo;European chicken commitment (ECC) est une initiative lanc&eacute;e en 2017 par une trentaine d&rsquo;ONG europ&eacute;ennes de protection animale, exigeant des entreprises agroalimentaires de nouveaux standards d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;abattage des poulets de chair d&eacute;pourvus d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etiquette-bien-etre-animal-continue-d-imprimer-sa-marque" target="_blank" title="">L&rsquo;&Eacute;tiquette bien-&ecirc;tre animal continue d&rsquo;imprimer sa marque</a>
</aside>
<p>Le cahier des charges impose notamment la r&eacute;duction de la densit&eacute; d&rsquo;animaux au m2 (&lt; 30 kg/m&sup2;), l&rsquo;&eacute;levage de races &agrave; croissance plus lente, l&rsquo;absence de cages et de syst&egrave;mes &agrave; &eacute;tage, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la lumi&egrave;re naturelle, &agrave; des perchoirs, &agrave; des substrats &agrave; picorer ou encore le maintien d&rsquo;une bonne qualit&eacute; d&rsquo;air dans les poulaillers. Au stade de l&rsquo;abattage, l&rsquo;ECC pr&eacute;conise la technique de l&rsquo;&eacute;tourdissement par atmosph&egrave;re contr&ocirc;l&eacute;e. En France, les principaux distributeurs se sont engag&eacute;s &agrave; respecter l&rsquo;ECC d&rsquo;ici &agrave; 2026 pour leurs marques de distributeur contenant plus de 50% de poulet.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bien-etre-animal-les-5-lignes-directrices-et-les-5-niveaux-de-classement-de-l-anses" target="_blank" title="">Bien-&ecirc;tre animal : les lignes directrices de l&rsquo;Anses</a>
</aside>
<p>Tout en r&eacute;affirmant, dans un communiqu&eacute;, &laquo;<em>&nbsp;l'engagement du secteur avicole de l'UE en faveur de l'am&eacute;lioration continue du bien-&ecirc;tre animal en &eacute;quilibre avec la&nbsp;durabilit&eacute;&nbsp;&eacute;conomique et environnementale&nbsp;</em>&raquo;, l&rsquo;AVEC alerte sur le fait que &laquo;&nbsp;<em>la production entra&icirc;neraient in&eacute;vitablement une hausse des prix qui pourrait emp&ecirc;cher une grande partie des consommateurs d&rsquo;acheter de la viande de poulet ou augmenter consid&eacute;rablement les importations en provenance de pays tiers appliquant des normes de bien-&ecirc;tre animal moins strictes</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/0/9/6129072-1-fre-FR/485417b6640d-eau-png" alt="Consommation compar&eacute;e d&rsquo;aliment et d&rsquo;eau du poulet standard et du poulet ECC par kilo de viande (Source : AVEC &ndash; ADAS)" height="808" width="1438" /><figcaption>Consommation compar&eacute;e d&rsquo;aliment et d&rsquo;eau du poulet standard et du poulet ECC par kilo de viande (Source : AVEC &ndash; ADAS)</figcaption></figure>

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<h2>La porte encore plus ouverte aux importations</h2><p>En 2021, une analyse de FranceAgriMer pointait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-poulet-standard-au-defi-de-l-ecc" target="_blank">le risque de d&eacute;crochage de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise de production de poulet standard</a> dans la perspective du cahier des charges de l&rsquo;ECC.&nbsp;Selon l&rsquo;Anvol, l&rsquo;interprofession de la volaille de chair, en 2020, 41 % des poulets consomm&eacute;s en France provenaient d&rsquo;autres pays. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-de-poulet-l-interprofession-tire-la-sonnette-d-alarme" target="_blank">En 2021, la proportion est pass&eacute;e &agrave; 45% puis &agrave; 50,5% en 2022</a>. L&lsquo;&eacute;volution de la consommation n&rsquo;est pas &eacute;trang&egrave;re &agrave; la d&eacute;gradation de notre souverainet&eacute; en mati&egrave;re de viande de volaille. Selon FranceAgriMer, depuis 2012, la consommation de viande de poulet conna&icirc;t un taux&nbsp;de croissance annuel moyen de 4,1%. En 2022, avec 22,5kg &eacute;quivalent carcasse par habitant, elle a d&eacute;tr&ocirc;n&eacute; la viande bovine (22kgec/hab) de sa deuxi&egrave;me place de viande la plus consomm&eacute;e en France, derri&egrave;re le porc (32,1kgec/hab).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/1/9/6129179-1-fre-FR/712d6c6b3dc3-ges-png" alt="Emissions compar&eacute;es de gaz &agrave; effet de serre du poulet standard et du poulet ECC par kilo de viande (Source : AVEC &ndash; ADAS)" height="614" width="1488" /><figcaption>Emissions compar&eacute;es de gaz &agrave; effet de serre du poulet standard et du poulet ECC par kilo de viande (Source : AVEC &ndash; ADAS)</figcaption></figure>

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Selon une étude indépendante, les critères du cahier des charges ECC s’appliquant potentiellement en 2026 aux poulets élevés sans accès à l’extérieur engendreraient une augmentation des coûts de production, tout en accroissant les consommations d’aliment et d’eau, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. Sans oublier la prime aux importations.

Bien-être animal : l’étude d’impact qui vole dans les plumes de l'Engagement européen sur le poulet (ECC)

<p><strong>Alors que le mois de mai et son d&eacute;fil&eacute; de f&eacute;ri&eacute;s s&rsquo;ach&egrave;vent, la situation sur les march&eacute;s des porcs vivants en Europe est relativement &eacute;quilibr&eacute;e</strong>. Malgr&eacute; les in&eacute;vitables reports d&rsquo;abattage, les exc&eacute;dents ne sont pas importants et l&rsquo;offre disponible suffit aux besoins actuels des abattoirs qui savent aussi que l&rsquo;approvisionnement en porcs sera particuli&egrave;rement serr&eacute; dans les semaines &agrave; venir. </p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans ce contexte, la plupart des cotations ont &eacute;t&eacute; reconduites de m&ecirc;me que sur les march&eacute;s de la viande o&ugrave; les tarifs sont majoritairement stables.</p>
</aside>
<p><strong>En Allemagne, le cours du porc conna&icirc;t sa 12&egrave;me semaine cons&eacute;cutive de stabilit&eacute;.</strong> Le march&eacute; est effectivement assez &eacute;quilibr&eacute; m&ecirc;me si certaines r&eacute;gions signalent des exc&eacute;dents dus aux diff&eacute;rents f&eacute;ri&eacute;s. Les week-ends prolong&eacute;s du mois de mai ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une m&eacute;t&eacute;o cl&eacute;mente profitable aux affaires notamment pour les pi&egrave;ces &agrave; griller dont les tarifs ont pu &ecirc;tre revaloris&eacute;s. Malheureusement, le retour du froid et de la pluie est pr&eacute;judiciable &agrave; la vente de ces produits et la perspective d&rsquo;un nouveau f&eacute;ri&eacute; r&eacute;gional le jeudi 30 mai (f&ecirc;te Dieu) ont conduit &agrave; la prudence et &agrave; la reconduction du cours. </p><p><strong>En Belgique, le prix du porc au kilo a enregistr&eacute; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente une hausse de 2 centimes. Toutefois, cette hausse est &agrave; mettre sur le compte d&rsquo;une anticipation des abattoirs qui craignent de manquer de porcs alors que les exportations de porcelets (notamment vers l&rsquo;Espagne) depuis ces derniers mois,</strong> r&eacute;duisent sensiblement les offres de porcs charcutiers. Pour cette nouvelle semaine, le prix du porc est stable car le rapport offre / demande est actuellement &eacute;quilibr&eacute; ici aussi. </p><p><strong>En Espagne, la situation demeure inchang&eacute;e ainsi que le prix &agrave; Mercolleida. La demande des abattoirs reste soutenue, les poids sont &eacute;lev&eacute;s mais stables depuis quelques semaines</strong>. Sur le march&eacute; int&eacute;rieur, la demande est plut&ocirc;t bonne en comparaison avec l&rsquo;export qui manque de dynamisme. Sur le march&eacute; des pi&egrave;ces, les prix sont stables. </p><p><strong>En Italie, le prix suit toujours une tendance &agrave; contre-courant de celles de ses partenaires europ&eacute;ens</strong>. Toutefois, la fin du mois, synonyme de baisse de l&rsquo;offre et le retour &agrave; la rentabilit&eacute; des abattoirs laissent augurer d&rsquo;une prochaine stabilisation de la situation de march&eacute;. </p><p><strong>Aux Etats-Unis, la progression du cours s&rsquo;est ralentie ces derni&egrave;res semaines. Les abattages poursuivent actuellement leur tendance &agrave; la baisse et devraient &ecirc;tre l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieurs en juin.</strong> Depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, les abattages cumul&eacute;s sont assez stables par rapport &agrave; 2023. Concernant les poids, ils pr&eacute;sentent une tendance &agrave; la stabilit&eacute; depuis environ 3 mois, &agrave; l&rsquo;inverse de l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e o&ugrave; ils avaient commenc&eacute; &agrave; diminuer &agrave; la mi-avril et fortement baiss&eacute; en juin sous l&rsquo;effet des co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s qui poussaient les &eacute;leveurs &agrave; commercialiser leurs porcs beaucoup plus rapidement . &nbsp;Au 22 mai, le prix du porc en Chine est &agrave; 15,82 CNY (2,03 euros).</p><p>Le prix du porc reprend donc un peu de hauteur mais les commentaires chinois invitent &agrave; la prudence car la hausse des temp&eacute;ratures n&rsquo;incite pas &agrave; la consommation et les stocks d&eacute;j&agrave; &eacute;lev&eacute;s pourraient entraver la hausse du cours du porc qui devrait encore beaucoup fluctuer &agrave; moyen terme. Selon la derni&egrave;re estimation de la population porcine, r&eacute;alis&eacute;e &agrave; la fin du mois de mars, le nombre de truies dans le pays &eacute;tait de 39,92 millions pour un objectif de 39 millions souhait&eacute; par les autorit&eacute;s. </p><p style="text-align:center;"><strong>MPB : cours stable &agrave; 2,003 euros </strong></p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Au March&eacute; du Porc Breton, le prix est stable depuis une semaine &agrave; 2,003 euros.</p>
</aside>
<p>Malgr&eacute; la pr&eacute;sence d&rsquo;un nouveau f&eacute;ri&eacute;, le Lundi de la Pentec&ocirc;te, il n&rsquo;y a pas eu de pression sur le prix et quelques lots ont m&ecirc;me &eacute;t&eacute; refus&eacute;s &agrave; la vente par les groupements vendeurs au cours de la s&eacute;ance du jeudi 23 mai.<strong> L&rsquo;activit&eacute; de la semaine pass&eacute;e s&rsquo;est &eacute;lev&eacute;e &agrave; 307 250 porcs abattus,</strong> <strong>les poids moyens sont en hausse de 224 g &agrave; 97,18 kilos.</strong> Apr&egrave;s 4 f&eacute;ri&eacute;s dont celui du 9 mai travaill&eacute; partiellement, les poids ont repris un peu plus de 1 kilo. Sur des bases comparables, l&rsquo;activit&eacute; sur la zone Uniporc reste en l&eacute;ger repli depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e par rapport &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode 2023</p>


conjoncture hebdomadaire du 20 Mai  au 26 Mai 2024 - semaine 21

[Porc] Situations équilibrées malgré les fériés

<p><strong>Tech&amp;bio</strong> a gagn&eacute; le pari de f&eacute;d&eacute;rer autour d&rsquo;un salon r&eacute;gional r&eacute;unissant des <strong>ateliers et conf&eacute;rences techniques sur les pratiques en agriculture biologique</strong>. L&rsquo;&eacute;dition 2024 s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e en Indre-et-Loire, &agrave; l&rsquo;agrocampus de Tours-Fondettes. Pour cette &eacute;dition, la <strong>compl&eacute;mentarit&eacute; entre cultures et &eacute;levage</strong> a &eacute;t&eacute; mise &agrave; l&rsquo;honneur. Quatre p&ocirc;les ont accueilli les visiteurs : polyculture &eacute;levage 2050 : &ecirc;tre r&eacute;silient ; homme, animal, v&eacute;g&eacute;tal : une seule sant&eacute; ; c&rsquo;est bon pour le climat ; la bio demain, pourquoi pas moi ?</p><p><strong>Optimiser les pratiques, avoir des syst&egrave;mes plus r&eacute;silients, gagner en autonomie, garantir le bien-&ecirc;tre des animaux et de l&rsquo;agriculteur, agir en faveur de l&rsquo;environnement, &ecirc;tre strat&eacute;gique</strong>, voil&agrave; quelques uns des principaux axes &eacute;voqu&eacute;s. Un r&eacute;sum&eacute; des enjeux actuels en somme, avec la pr&eacute;sentation des derni&egrave;res connaissances pour aider les agriculteurs &agrave; y faire face.</p><p>L&rsquo;&eacute;v&eacute;nement a re&ccedil;u la visite de <strong>la ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e de l&rsquo;agriculture et de la souverainet&eacute; alimentaire Agn&egrave;s Pannier-Runacher</strong>. Celle-ci a &eacute;voqu&eacute; la r&eacute;cente crise agricole et assur&eacute; que le gouvernement &eacute;tait aux c&ocirc;t&eacute;s des agriculteurs pour les <strong>accompagner dans la transition li&eacute;e au changement climatique</strong>. Concernant la bio, qui traverse une crise de consommation, la ministre a soulign&eacute; l&rsquo;importance de <strong>la restauration collective</strong>, source de d&eacute;bouch&eacute;s, et <strong>la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;atteindre les seuils de la loi Egalim</strong>. A la question de savoir quelle strat&eacute;gie est adopt&eacute;e face aux r&eacute;sistances en d&eacute;sherbage de c&eacute;r&eacute;ales, elle a r&eacute;pondu que le d&eacute;sherbage ne se r&eacute;sume pas &agrave; des produits phytosanitaires mais que <strong>tous les leviers techniques et agronomiques devaient &ecirc;tre utilis&eacute;s</strong> : assolements, s&eacute;lection vari&eacute;tale, nouvelles technologies g&eacute;nomiques, herbicides moins toxiques&hellip;&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est la balance b&eacute;n&eacute;fice/risque qui d&eacute;cide si on interdit un produit. Un budget nouveau a &eacute;t&eacute; allou&eacute; pour trouver des alternatives, il y aura un effort de formation, et des recherches pouss&eacute;es.</em>&nbsp;&raquo;</p><div class="citation">
    <span>"Nous allons investir&nbsp;dans les sciences, la technologie&hellip; Cela demande de la patience et des exp&eacute;rimentations. Le Premier ministre et le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique tiendront leurs engagements. Il faut construire l&rsquo;agriculture d&rsquo;apr&egrave;s avec les agriculteurs, territoire par territoire, type d&rsquo;agriculture par type d&rsquo;agriculture. On ne l&acirc;chera pas la d&eacute;marche agro&eacute;cologique, car elle est fondamentale."</span>
</div>
<p>&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Agn&egrave;s Pannier-Runacher a &eacute;galement pr&eacute;cis&eacute; que les premiers paiements Pac bio 2024 interviendraient &agrave; compter de fin mai.</p>
</aside>



Le 14 mai s’est tenu le rendez-vous Tech&bio à Fondettes, avec la visite de la ministre déléguée à l’agriculture. Les thèmes abordés, et notamment la mise à l’honneur de la polyculture élevage, visaient à apporter des éléments de réponse aux enjeux agricoles actuels.

Info sur le retour du salon tech&bio : un salon révélateur des enjeux actuels

<ul><li><strong>MARDI 17/09 : PigLink met en relation les donn&eacute;es collect&eacute;es en &eacute;levage&nbsp;</strong></li></ul><p><em>avec Alexia Aubry, IFIP et t&eacute;moignages de partenaires du projet</em></p><ul><li><strong>MERCREDI 18/09 : PDC valorise les donn&eacute;es de qualit&eacute; des viandes</strong>&nbsp;</li></ul><p><em>avec Alain Le Roux, IFIP et t&eacute;moignages d&rsquo;utilisateurs de l&rsquo;outil web PDC- Plan De Contr&ocirc;le en abattoirs</em></p><ul><li><strong>JEUDI 19/09 : Place des March&eacute;s valorise les donn&eacute;es de l&rsquo;&eacute;conomie porcine</strong>&nbsp;</li></ul><p><em>avec Elisa Husson, IFIP et d&eacute;monstration d&rsquo;utilisation du module &laquo;Data des March&eacute;s&raquo;</em></p><p><em><strong>Rendez-vous quotidien du Space &ndash; Accueil caf&eacute; d&egrave;s 9H &ndash;&nbsp;</strong><strong>Sur inscription (gratuit)</strong>&nbsp;<a href="https://ifip.asso.fr/actualites/inscription-aux-matinales-de-lifip-au-space-2022-copy/" target="_blank" title="Inscrivez-vous">(cliquez sur un lien d'inscription)</a></em></p>


Chaque matin, l’actualité technique et économique de la filière porcine sous forme d’interventions et débats pour s’informer et échanger de 9h15 à 10h30 à l’Espace Europe Salle A et à distance.

[Porcs] Matinales de l’IFIP au Space 2024 : les données, au coeur des outils de la filière porcine …

<h2>Une contamination au moment de la floraison avec des grains sans sympt&ocirc;mes visuels</h2><p>La reconnaissance du&nbsp;<a href="https://fiches.arvalis-infos.fr/fiche_accident/fiches_accidents.php?mode=fa&amp;type_cul=12&amp;type_acc=4&amp;id_acc=442" target="_blank">charbon nu sur l&rsquo;orge</a>&nbsp;(Ustilago nuda) est ais&eacute;e&nbsp;: les sympt&ocirc;mes sur les plantes touch&eacute;es apparaissent uniquement &agrave; partir de l&rsquo;&eacute;piaison. Le champignon remplace l&rsquo;enveloppe des graines par une masse de spores noir&acirc;tre. Les &eacute;pis atteints peuvent &ecirc;tre en foyers ou sur des &eacute;pis isol&eacute;s. Ces &eacute;pis sont souvent st&eacute;riles et apr&egrave;s diss&eacute;mination des spores, seul subsiste le rachis d&rsquo;o&ugrave; le nom charbon nu.</p><h2>La seule voie d&rsquo;infection est par la semence. Il n&rsquo;existe pas de contamination par le sol ou les outils de r&eacute;colte.</h2><p>L&rsquo;usage de semences contamin&eacute;es et non trait&eacute;es est la seule source de contamination. Les semences atteintes n&rsquo;ont aucun sympt&ocirc;me visuel. Le champignon a infect&eacute; l&rsquo;embryon, mais n&rsquo;engendre pas de sympt&ocirc;mes sur la semence ou avant l&rsquo;&eacute;piaison.</p><p>En g&eacute;n&eacute;ral, un faible impact sur le rendement et pas de probl&egrave;me de toxicit&eacute;</p><p>Chaque &eacute;pi charbonn&eacute; est st&eacute;rile et ne produit pas de graines. La perte de rendement est donc proportionnelle au nombre d&rsquo;&eacute;pis touch&eacute;s. En g&eacute;n&eacute;ral, le nombre d&rsquo;&eacute;pis atteint est de quelques pourcents (1 &agrave; 5&nbsp;%), soit un impact tr&egrave;s limit&eacute; sur le rendement. Parfois, si le traitement de semences n&rsquo;&eacute;tait pas adapt&eacute;, les pertes peuvent &ecirc;tre plus importantes (20-30&nbsp;%).</p><h3>Le charbon nu n&rsquo;est pas toxique&nbsp;: la parcelle peut &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;e et valoris&eacute;e dans les diff&eacute;rents d&eacute;bouch&eacute;s.</h3><p>Finalement, la plupart du temps, l&rsquo;impact sur le rendement est tr&egrave;s minime. La seule contrainte importante r&eacute;side dans le cas o&ugrave; la r&eacute;colte des parcelles touch&eacute;es est destin&eacute;e &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute;e en semences pour les prochaines campagnes. Il faudra &ecirc;tre vigilant au&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/traitements-de-semences-une-protection-toujours-dactualite-sur-cereales-paille" target="_blank">traitement de semences</a>&nbsp;utilis&eacute;.</p><p>Une parcelle charbonn&eacute;e&nbsp;: quelles pr&eacute;cautions prendre pour la prochaine campagne&nbsp;?</p><p>Si une parcelle pr&eacute;sentant des &eacute;pis charbonn&eacute;s est destin&eacute;e &agrave; en faire de la semence (ou des parcelles voisines), il faut veiller &agrave; utiliser un traitement de semences efficace, ou choisir une parcelle non infest&eacute;e.<br><br>En effet, des traitements de semences existent pour &eacute;radiquer compl&egrave;tement le charbon nu sur des semences contamin&eacute;es. C&rsquo;est le cas de Celest Orge Net, et Raxil Star. Le t&eacute;buconazole apporte cette efficacit&eacute; totale pour d&eacute;truire le champignon pr&eacute;sent dans les embryons de graines et g&eacute;rer les r&eacute;sistances du charbon nu aux&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/les-sdhi-un-interet-technique-indiscutable">SHDI</a>. Premis, recommand&eacute; lorsque l'on utilise le produit Systiva, apporte une tr&egrave;s bonne efficacit&eacute; (figure 1).<br><br>D&rsquo;autres traitements de semences apportent une bonne efficacit&eacute;, mais qui n&rsquo;est pas totale. C&rsquo;est pour cela par exemple que des parcelles trait&eacute;es avec Vibrance Gold peuvent tout de m&ecirc;me avoir quelques &eacute;pis charbonn&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;piaison.</p><p>Voir l'article en entier :&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/charbon-nu-sur-orges-dhiver-miser-sur-le-preventif-pour-la-prochaine-campagne" target="_blank">Du charbon nu observ&eacute; sur &eacute;pis d&rsquo;orges d&rsquo;hiver en 2024 en Bretagne | ARVALIS</a></p><p>voir plus&nbsp;:&nbsp;<a href="https://fiches.arvalis-infos.fr/fiche_accident/fiches_accidents.php?mode=fa&amp;type_cul=12&amp;type_acc=4&amp;id_acc=442" target="_blank">consulter la fiche accident Charbon nu de l&rsquo;orge</a></p><p>&nbsp;</p>


[Bretagne] Des symptômes de charbon sont actuellement observés sur les orges d’hiver à épiaison. Ils restent généralement cantonnés à une faible proportion d’épis, mais les cas de parcelles contaminées sont à la hausse dans notre région. S’il n’y a plus rien à faire à ce stade, il faudra anticiper la prochaine campagne avec des solutions préventives. Le point sur le fonctionnement de cette maladie et l’impact sur le rendement, avec les leviers disponibles pour endiguer les contaminations.

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