<p>Actuellement, 56 d&eacute;partements ont bascul&eacute; en vigilance orange canicule. Deux communes dans le Var sont d&eacute;j&agrave; en alerte s&eacute;cheresse. La chaleur risque de pr&eacute;cipiter les d&eacute;parts d&rsquo;incendies et l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2024 s&rsquo;annonce bien sec. Rappelons qu&rsquo;en 2023, les incendies ont d&eacute;truit pr&egrave;s de 400 millions d&rsquo;hectares et tu&eacute; plus de 250 personnes.</p><h3>La pousse de prairies favorise les incendies&nbsp;</h3><p>Cette ann&eacute;e, le printemps a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement humide, avec une augmentation des pr&eacute;cipitations de 34 % par rapport aux normales de ces 30 derni&egrave;res ann&eacute;es. C&rsquo;est le 4e printemps le plus pluvieux depuis les premi&egrave;res mesures prises en 1959. Par rapport &agrave; 2023, les pr&eacute;cipitations ont augment&eacute; de 80 %. Le soleil n&rsquo;a pas non plus &eacute;t&eacute; au rendez-vous pendant cette p&eacute;riode, avec un d&eacute;ficit d&rsquo;ensoleillement de 20 %. Ces ph&eacute;nom&egrave;nes sont en partie dus au r&eacute;chauffement climatique. Par cons&eacute;quent, les al&eacute;as&nbsp;de cette ann&eacute;e ne seront probablement pas des cas isol&eacute;s.</p><p>Si cette accumulation d&rsquo;eau n&rsquo;a pas favoris&eacute; le d&eacute;veloppement des semis, elle a au contraire largement particip&eacute; &agrave; la pousse des prairies qui ont atteint un record cette ann&eacute;e. Au 20 juillet 2024, la production cumul&eacute;e des prairies permanentes a d&eacute;pass&eacute; de 29 % celle de r&eacute;f&eacute;rence calcul&eacute;e sur la p&eacute;riode 1989-2018. Mais cette hausse de v&eacute;g&eacute;talisation est une bombe &agrave; retardement : en s&eacute;chant, elle risque de se transformer en combustible potentiel.</p><h3>Quelques mesures pr&eacute;ventives</h3><p>Certaines actions peuvent &ecirc;tre mises en place pour &eacute;viter tout risque.&nbsp;</p><ul><li>V&eacute;rifiez les installations &eacute;lectriques qui peuvent surchauffer. Elles doivent &ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;es de la chaleur et de la poussi&egrave;re.</li><li>Assurez-vous que les tracteurs sont &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un extincteur.</li><li>Pr&eacute;voyez aussi des extincteurs dans vos b&acirc;timents et des d&eacute;tecteurs de fum&eacute;e.</li><li>Soufflez au maximum les moissonneuses-batteuses pour &eacute;viter d&rsquo;accumuler de la poussi&egrave;re.</li><li>Pour rappel, il est strictement interdit de stocker des engrais dans le m&ecirc;me lieu que des phytosanitaires.</li><li>Maintenez une distance de s&eacute;curit&eacute; avec la surface d&rsquo;un pot d&rsquo;&eacute;chappement ou d&rsquo;un moteur d&rsquo;engins de manutention avec un stockage &agrave; fort potentiel calorifique (foin, luzerne&hellip;).</li><li>Proc&eacute;dez &agrave; la coupe des v&eacute;g&eacute;taux le matin ou en fin de journ&eacute;e.</li></ul><p>Sachez aussi que vos voisins ont &eacute;galement des obligations, stipul&eacute;es dans l<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049491011" target="_blank" title="">e d&eacute;cret no 2024-405 du 29 avril 2024 visant &agrave; renforcer la pr&eacute;vention et la lutte contre l&rsquo;intensification et l&rsquo;extension du risque incendi</a>e, qui instaure une obligation d'information pour le vendeur ou le bailleur d'un bien immobilier concern&eacute; par une zone assujettie &agrave; des obligations l&eacute;gales de d&eacute;broussaillement. *</p><h3>Attention au&nbsp;foin r&eacute;colt&eacute; trop humide</h3><p>Avec la pluie, une partie du foin r&eacute;colt&eacute; peut &ecirc;tre encore humide. Une densit&eacute; &eacute;lev&eacute;e de fourrage dans la balle aggrave les risques d&rsquo;&eacute;chauffement. L&rsquo;air et l&rsquo;eau ne circulent plus, favorisant le d&eacute;veloppement de micro-organismes, ce qui fait monter la temp&eacute;rature. Plus les balles sont de grandes dimensions et superpos&eacute;es les unes sur les autres, plus le risque s&rsquo;accro&icirc;t.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/6/2/1/6281263-1-fre-FR/a7a73de54b9e-arvalis-jpg" alt="Arvalis" height="524" width="779" /></figure>

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<p>Comme le pr&eacute;cise Arvalis : "En cas de suspicion d&rsquo;une teneur en MS insuffisante, il sera pr&eacute;f&eacute;rable de r&eacute;aliser des balles de petite dimension et de desserrer au maximum la pression exerc&eacute;e sur le fourrage (cas des presses &agrave; chambre variable). Ce levier n&rsquo;est que partiel mais il diminue le risque d&rsquo;&eacute;chauffement. Apr&egrave;s pressage, la temp&eacute;rature des balles sera suivie durant plusieurs semaines. Si le fourrage para&icirc;t trop humide, il sera pr&eacute;f&eacute;rable de recourir &agrave; l&rsquo;enrubannage".</p><h3>&nbsp;</h3><p>&nbsp;</p>


Après la pluie, vient le beau temps. Cependant, avec la hausse des températures et le rayonnement solaire, la végétalisation représente désormais un risque accru de départ de feu pour les agriculteurs. Quelques précautions peuvent contribuer à éviter des situations critiques.

La pluie a favorisé le risque d’incendie

<h2>Herbicide : le glyphosate est-il interdit en France ?</h2><p>Les&nbsp;<strong>modifications d&rsquo;emploi du glyphosate</strong>&nbsp;concernent uniquement l&rsquo;usage &laquo;&nbsp;Traitements g&eacute;n&eacute;raux-D&eacute;sherbage-Interculture, jach&egrave;res et destruction de culture&nbsp;&raquo;*. En grandes cultures, ces usages recouvrent la destruction&nbsp;:</p><ul><li>de couverts v&eacute;g&eacute;taux d&rsquo;interculture,</li><li>de repousses de cultures,</li><li>d&rsquo;adventices vivaces, annuelles ou ligneuses, en vue de semer ou d&rsquo;implanter une nouvelle culture en limitant la concurrence avec les adventices.</li></ul><p>La possibilit&eacute; d&rsquo;employer du glyphosate d&eacute;pend de la technique de travail du sol (labour ou non), de la p&eacute;riode de semis de la culture suivante (automne ou printemps) et de l&rsquo;hydromorphie du sol. En revanche, elle ne d&eacute;pend pas du type d&rsquo;adventice, de couvert ou de repousse, exception faite des luttes obligatoires r&eacute;glement&eacute;es.</p><h2>Autorisation du glyphosate : une utilisation selon certaines conditions</h2><p>Ainsi, le<strong>&nbsp;glyphosate reste autoris&eacute; en non-labour</strong>&nbsp;(que ce soit avant une culture d&rsquo;hiver ou une culture de printemps et quel que soit le type de sol) &agrave; la dose maximale annuelle de 1080&nbsp;g/ha. Ce produit reste &eacute;galement autoris&eacute; apr&egrave;s un labour d&rsquo;&eacute;t&eacute; ou de d&eacute;but d&rsquo;automne avant une culture de printemps implant&eacute;e sur un sol hydromorphe &agrave; la dose maximale de 1080&nbsp;g/ha par an &eacute;galement. De plus, le glyphosate est autoris&eacute; &agrave; la dose de 2880&nbsp;g/ha dans le cadre de la lutte r&eacute;glement&eacute;e obligatoire (ambroisie&hellip;) et dans quelques cas de lutte contre des organismes nuisibles r&eacute;glement&eacute;s (pr&eacute;sence de bact&eacute;rie de quarantaine ou de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/se-premunir-contre-les-nematodes" target="_blank">n&eacute;matodes</a>&nbsp;sur repousses de pomme de terre&hellip;).</p><p><strong>Tableau 1 : Maintien ou retrait des usages du glyphosate pour l&rsquo;usage &laquo; Traitements g&eacute;n&eacute;raux-D&eacute;sherbage-Interculture, jach&egrave;res et destruction de culture &raquo; dans les nouvelles autorisations de mise en march&eacute; d&eacute;livr&eacute;es par l'Anses</strong></p><p><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/sous-quelles-conditions-peut-encore-avoir-recours-au-glyphosate" target="_blank" title=""><strong>LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE</strong></a>&nbsp;</p>


Depuis octobre 2020, les conditions d’emploi du glyphosate ont été modifiées en France. Rappels du cadre réglementaire actuellement en vigueur.

Sous quelles conditions peut-on encore avoir recours au glyphosate en France ?

<p>Suite &agrave; la d&eacute;tection de deux foyers dans des communes belges limitrophes avec la France fin juillet 2024, une zone r&eacute;gul&eacute;e est mise en place &agrave; compter du vendredi 2 ao&ucirc;t dans un p&eacute;rim&egrave;tre de 150 kilom&egrave;tres autour des foyers d&eacute;clar&eacute;s. C&rsquo;est ce que fait savoir le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 31 juillet. Les autorit&eacute;s belges ont d&eacute;clar&eacute; le 29 juillet un foyer de fi&egrave;vre catarrhale ovine du s&eacute;rotype 3 (FCO-BTV3), dans la commune de Chimay, frontali&egrave;re avec la France, actant une accentuation de la progression de la maladie vers le sud de la Belgique.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/5/8/0/6280859-1-fre-FR/a49a4351ce47-carte-png" alt="Dans la zone r&eacute;gul&eacute;e, les mouvements d&rsquo;animaux sont restreints et conditionn&eacute;s &agrave; des traitements de d&eacute;sinsectisation (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1246" width="1898" /><figcaption>Dans la zone r&eacute;gul&eacute;e, les mouvements d&rsquo;animaux sont restreints et conditionn&eacute;s &agrave; des traitements de d&eacute;sinsectisation (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<p>Le p&eacute;rim&egrave;tre de 150 km correspond &agrave; la zone susceptible d&rsquo;&ecirc;tre colonis&eacute;e par les culico&iuml;des, des insectes piqueurs transmettant le virus de la FCO. Les mouvements depuis cette zone vers le reste du territoire national sont restreints : les animaux sensibles &agrave; la FCO (bovins, caprins, ovins) doivent avoir fait l&rsquo;objet d&rsquo;un traitement de d&eacute;sinsectisation deux semaines avant leur d&eacute;part et avoir obtenu un test de d&eacute;pistage n&eacute;gatif. Pour les &eacute;changes intra-europ&eacute;ens, les mouvements depuis la zone r&eacute;gul&eacute;e pourront se poursuivre vers les &Eacute;tats membres acceptant la d&eacute;sinsectisation et le test de d&eacute;pistage n&eacute;gatif, pr&eacute;cise le minist&egrave;re. Pour les autres &Eacute;tats membres n&rsquo;acceptant que des animaux vaccin&eacute;s, les mouvements seront suspendus depuis la zone r&eacute;gul&eacute;e.</p><h2>Anticipation vaccinale</h2><p>Par anticipation, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait command&eacute; des stocks de vaccins contre le&nbsp;FCO BTV3. &laquo;&nbsp;<em>Les modalit&eacute;s de distribution, de prescription et d&rsquo;administration de ces vaccins feront l&rsquo;objet de pr&eacute;cisions &agrave; court terme</em>&nbsp;&raquo; indique le minist&egrave;re.</p><p>Toute suspicion clinique sur l&rsquo;ensemble du territoire m&eacute;tropolitain doit imm&eacute;diatement &ecirc;tre signal&eacute;e par l&rsquo;&eacute;leveur &agrave; son v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, qui proc&egrave;dera aux pr&eacute;l&egrave;vements pour analyses de confirmation. En cas de confirmation, l&rsquo;&eacute;levage d&eacute;clar&eacute; infect&eacute; sera soumis &agrave; des mesures comprenant l&rsquo;interdiction de sortie des animaux sensibles vers d&rsquo;autres &eacute;levages pendant 90 jours.</p><h2>Nouveau s&eacute;rotype</h2><p>En France continentale, les s&eacute;rotypes BTV8 et le BTV4 sont pr&eacute;sents depuis novembre 2017 tandis que le s&eacute;rotype BTV4 circule en Corse. Depuis, le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2018,<em>&nbsp;</em>l'ensemble du territoire national continental est en zone r&eacute;glement&eacute;e&nbsp;vis-&agrave;-vis des s&eacute;rotypes 4 et 8 de la FCO.&nbsp;La Corse est en zone r&eacute;glement&eacute;e pour les s&eacute;rotypes 1, 2, 4, 8, 16. Une &eacute;pizootie de FCO de s&eacute;rotype 3 a d&eacute;but&eacute; aux Pays-Bas autour d&rsquo;Amsterdam en 2023, une premi&egrave;re sur le territoire europ&eacute;en. Les premiers foyers belges ont &eacute;t&eacute; signal&eacute;s en septembre de la m&ecirc;me ann&eacute;e et les premiers foyers allemands, en octobre. La fi&egrave;vre catarrhale ovine n&rsquo;est pas une zoonose et n&rsquo;est pas transmissible &agrave; l&rsquo;homme.</p>


Après la découverte dans le sud de la Belgique de plusieurs foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3, le ministère de l’Agriculture a instauré une zone régulée d’environ 150 km limitant les mouvements d’animaux. Des vaccins ciblant le FCO-BTV3, sérotype non présent en France, seront distribués « à court terme ».

FCO : mise en place d’une zone régulée le long de la frontière belge

<p>Les&nbsp;objectifs du d&eacute;chaumage&nbsp;sont multiples :&nbsp;</p><p>- Faciliter la d&eacute;composition des r&eacute;sidus de r&eacute;colte. -&nbsp;Contribuer &agrave; la lutte contre les limaces et les adventices. -Faciliter le semis des cultures suivantes&nbsp;interm&eacute;diaires ou principales.</p><p><a id="ancre_1"></a>Sommaire</p><h2>Les effets positifs du d&eacute;chaumage</h2><p>Le d&eacute;chaumage a plusieurs fonctions que les habitudes de travail font souvent oublier. Il permet de : -&nbsp;r&eacute;duire le stock d&rsquo;adventices par l&rsquo;action de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/pratiquer-les-faux-semis-pour-diminuer-le-stock-semencier-des-parcelles" target="_blank">faux-semis</a>,&nbsp;am&eacute;liorer la d&eacute;composition des r&eacute;sidus de r&eacute;colte par leur incorporation dans le sol,</p><p>- faciliter la r&eacute;alisation des op&eacute;rations culturales suivantes par le nivellement du sol et l&rsquo;&eacute;miettement de surface, particuli&egrave;rement utiles en techniques sans&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/utiliser-le-travail-du-sol-pour-lutter-contre-les-graminees-dautomne" target="_blank">labour</a>,</p><p>- r&eacute;duire les populations de&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/gestion-de-linterculture-reguler-les-limaces-par-le-travail-du-sol" target="_blank">limaces&nbsp;</a>ou d'autres ravageurs du sol dont une partie des &oelig;ufs peut &ecirc;tre d&eacute;truite par d&eacute;shydratation,</p><p>- am&eacute;liorer la r&eacute;partition des amendements calcaires et l&rsquo;incorporation des effluents d&rsquo;&eacute;levage &eacute;pandus sur chaumes,</p><p>- permettre le pi&eacute;geage des nitrates dans le sol par l&rsquo;enfouissement de r&eacute;sidus pailleux et l&rsquo;activation des repousses capables de consommer de l&rsquo;azote &agrave; condition que ces repousses soient abondantes et homog&egrave;nes,</p><p>- permettre la&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/choisir-ses-especes-de-couvert-en-fonction-du-contexte-de-lexploitation" target="_blank">mise en place de couverts</a>&nbsp;dans le respect de la r&eacute;glementation en zone vuln&eacute;rable.</p><p>Un&nbsp;d&eacute;chaumage&nbsp;bien fait est favorable d&rsquo;un point de vue agronomique. A l&rsquo;inverse, un exc&egrave;s de d&eacute;chaumage ou un d&eacute;chaumage mal contr&ocirc;l&eacute; peut donner de mauvais r&eacute;sultats. C&rsquo;est une intervention &agrave; raisonner comme les autres op&eacute;rations culturales.</p><h2>Le d&eacute;chaumage superficiel favorise les lev&eacute;es d&rsquo;adventices</h2><p>Souvent pr&eacute;conis&eacute;, ce conseil est confirm&eacute; par des r&eacute;sultats d&rsquo;essais qui montrent qu&rsquo;un d&eacute;chaumage r&eacute;alis&eacute; &agrave; 2 cm et ayant produit beaucoup de terre fine permet la lev&eacute;e d&rsquo;un plus grand nombre d&rsquo;adventices qu&rsquo;un&nbsp;d&eacute;chaumage profond. A 4-5 cm de profondeur, la capacit&eacute; &agrave; faire lever des adventices est limit&eacute;e, notamment des petites graines comme le&nbsp;<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/eviter-les-applications-uniques-de-sortie-dhiver" target="_blank">ray-grass</a>. A cette profondeur, seules les repousses de c&eacute;r&eacute;ales peuvent encore lever correctement. Le rappui est &eacute;galement important afin de faciliter le contact sol-graine.<br><br>Avec un d&eacute;chaumage &agrave; 5 cm sans rappui, le rouleau de l&rsquo;outil ne fait que contr&ocirc;ler la profondeur de travail. Il ne fait pas mieux lever que sur un chaume non travaill&eacute;. Ces observations renforcent le fait que le travail de d&eacute;chaumage doit &ecirc;tre le plus superficiel possible avec l&rsquo;objectif de faire lever des adventices.</p><h2><a id="ancre_4"></a>En cas d&rsquo;adventices d&eacute;velopp&eacute;es, le d&eacute;chaumage profond est plus efficace</h2><p>Les outils de d&eacute;chaumage, qui ont la capacit&eacute; de travailler tr&egrave;s superficiellement, sont avantag&eacute;s pour la lev&eacute;e des mauvaises herbes. A contrario, ceux qui d&eacute;chaument &agrave; 5 cm voire au-del&agrave; donneront de pi&egrave;tres r&eacute;sultats. Les semences d&rsquo;adventices seront certes enfouies mais elles resteront en dormance en profondeur et seront pr&ecirc;tes &agrave; germer d&egrave;s qu&rsquo;elles seront remises &agrave; la surface.<br><br>Le d&eacute;chaumage profond se justifie au contraire quand il s&rsquo;agit de d&eacute;truire des adventices d&eacute;j&agrave; d&eacute;velopp&eacute;es. Il en d&eacute;coule un classement presque invers&eacute; entre l&rsquo;aptitude &agrave; faire lever et l&rsquo;aptitude &agrave; la destruction des adventices des diff&eacute;rents outils de d&eacute;chaumage. Le meilleur compromis semble r&eacute;sider dans les outils capables de travailler relativement superficiellement tout en touchant toute la largeur de travail. Les outils dot&eacute;s de disques avec un &eacute;cartement serr&eacute; entre eux ou encore les dents &eacute;quip&eacute;es de socs larges semblent en faire partie.<br><br>D&rsquo;autres crit&egrave;res sont bien &eacute;videmment &agrave; prendre en compte dans le choix d&rsquo;un d&eacute;chaumeur, comme l&rsquo;enfouissement ou la r&eacute;partition des pailles, ou encore la capacit&eacute; &agrave; cr&eacute;er un lit de semences suffisamment fin.</p><h2><a id="ancre_5"></a>Soigner l&rsquo;incorporation des r&eacute;sidus</h2><p>L&rsquo;incorporation des r&eacute;sidus vise &agrave; activer leur d&eacute;composition et &agrave; mieux les r&eacute;partir dans la couche arable. S&rsquo;il y a labour par la suite, le risque de plaquage en fond de raie sera limit&eacute;.<br><br>Si le labour n&rsquo;est pas envisag&eacute;, le m&eacute;lange des pailles avec le sol par le d&eacute;chaumage est important surtout si l&rsquo;interculture est courte (bl&eacute;-colza) pour diminuer la g&ecirc;ne occasionn&eacute;e sur les &eacute;l&eacute;ments semeurs lors du passage du semoir.<br><br>En particulier, l&rsquo;implantation de colza sans labour derri&egrave;re un pr&eacute;c&eacute;dent pailles enfouies est une situation d&eacute;licate &agrave; g&eacute;rer, dans laquelle il faudra r&eacute;aliser des compromis en prenant en compte plusieurs param&egrave;tres : granulom&eacute;trie du lit de semences pour favoriser le contact sol-graine, pr&eacute;servation de l&rsquo;humidit&eacute; du sol, pr&eacute;parations de sol inutiles &agrave; &eacute;viter.<br><br>Le soin apport&eacute; &agrave; l&rsquo;incorporation des r&eacute;sidus est &eacute;galement &agrave; prendre en compte lorsque le semis d&rsquo;une culture interm&eacute;diaire pi&egrave;ge &agrave; nitrates (CIPAN) est envisag&eacute;. Comme pour une culture de colza, il convient de r&eacute;unir les param&egrave;tres pour assurer la r&eacute;ussite de la lev&eacute;e. Si celle-ci est r&eacute;ussie, la CIPAN jouera mieux son r&ocirc;le de pi&egrave;ge &agrave; nitrates et sera plus concurrentielle vis-&agrave;-vis des lev&eacute;es de mauvaises herbes.</p><p><a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/le-dechaumage-une-operation-pour-gerer-linterculture" target="_blank" title=""><strong>Lire la suite de l'article</strong></a></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Déchaumer, c’est littéralement gérer les pailles. Le déchaumage permet donc, en premier lieu, de répartir les pailles issues de la récolte précédente et de les mélanger à la terre, en vue de leur dégradation. Mais il a d’autres vertus agronomiques. Le point sur les différents types de déchaumages et leurs effets sur les bioagresseurs.

Le déchaumage, une opération pour gérer l’interculture

<p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
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            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>cniel</figcaption>
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Analyse du marché laitier : Conjoncture laitière - Juillet 2024

Evolution contrastée des prix du beurre industriel et de la poudre de lait écrémé

<p><strong>Trois foires avec chacune une identit&eacute; forte, les grandes cultures pour Ch&acirc;lons, l&rsquo;&eacute;levage pour Sedan, l&rsquo;&eacute;levage et le Maroilles pour la Capelle</strong>.</p><p>Trois foires qui sont &agrave; la fois un rendez-vous de l&rsquo;agriculture, un rendez-vous &eacute;conomique et une f&ecirc;te populaire :</p><p><strong><u>La foire de Ch&acirc;lons-en-Champagne du </u></strong><strong><u>30 ao&ucirc;t au 9 septembre</u></strong></p><p>Avec son stand &agrave; c&ocirc;t&eacute; de la Ferme, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est a choisi<strong> cette ann&eacute;e comme fil rouge les solutions pour acc&eacute;l&eacute;rer les transitions &eacute;nerg&eacute;tiques vers une &eacute;conomie d&eacute;carbon&eacute;e, inclusives&hellip;</strong> Ces temps forts concernent notre &eacute;conomie, nos grands enjeux soci&eacute;taux et de transitions mais aussi sportifs en cette ann&eacute;e d&rsquo;universalit&eacute; avec notamment&nbsp;:</p><ul><li>Vendredi 30 ao&ucirc;t, l&rsquo;accueil du Conseil des Jeunes en collaboration avec le village des sports</li><li>Vendredi 30 ao&ucirc;t et samedi 1<sup>er</sup>&nbsp;septembre, le Carrefour des &Eacute;lus pour accompagner les projets structurants de demain</li><li>Lundi 2 septembre, la conf&eacute;rence Cr&eacute;dit Agricole / FDSEA en pr&eacute;sence de Julien Denormandie, ancien Ministre de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire</li><li>Mardi 3 septembre, une journ&eacute;e Agilor qui c&eacute;l&egrave;bre ses 30 ans d&rsquo;accompagnement de l&rsquo;agriculture dans ses &eacute;volutions techniques et technologiques. N&eacute; sur notre territoire, Agilor est devenu le leader national du financement du machinisme agricole en France</li><li>Mercredi 4 septembre, la s&eacute;ance de d&eacute;dicaces du Stade de Reims sur le stand</li><li>Jeudi 5 septembre, la journ&eacute;e des jeunes o&ugrave; nous aurons 3 espaces th&eacute;matis&eacute;s&nbsp;: le 1<sup>er</sup>&nbsp;avec des offres de stages, d&rsquo;alternances, d&rsquo;emplois, le 2<sup>e</sup>&nbsp;avec des offres d&eacute;di&eacute;es aux 18-30 ans ainsi que des bons plans avec des partenaires locaux et enfin un 3<sup>e</sup>&nbsp;sur la pr&eacute;vention et la cybers&eacute;curit&eacute;.</li></ul><p>Sans oublier le jeudi 29 ao&ucirc;t &agrave; 13h, la Grande Tabl&eacute;e, un banquet solidaire organis&eacute; par la foire de Ch&acirc;lons pour l&rsquo;association SOLAAL Grand Est, soutenu depuis le d&eacute;but par le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est. Les fonds r&eacute;colt&eacute;s sont revers&eacute;s &agrave; l&rsquo;association qui offre des&nbsp;produits locaux aux associations d&rsquo;aide alimentaire&nbsp;de la r&eacute;gion.</p><h2><u><strong>La foire agrico</strong></u><u><strong>le de Sedan du 6 au 10 septembre</strong></u></h2><p>Si comme chaque ann&eacute;e l&rsquo;&eacute;levage, dont les Ardennes sont une terre d&rsquo;excellence, est le fil rouge des 3 jours de foire agricole, des nouveaut&eacute;s sont au programme de l&rsquo;&eacute;dition 2024.</p><p>Des nouveaut&eacute;s d&egrave;s la matin&eacute;e inaugurale pour laquelle les 5 partenaires, Ardennes G&eacute;n&eacute;tique &Eacute;levage, la Chambre d&rsquo;Agriculture des Ardennes, la Chambre des M&eacute;tiers et de l&rsquo;Artisanat Grand Est, la Chambre de Commerce et d&rsquo;Industrie Marne Ardennes et le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est ont choisi de <strong>mettre en avant des Ardennais aux parcours inspirants.</strong></p><p><strong><u>Les temps forts de la foire de Sedan&nbsp;:</u></strong></p><ul><li><a id="_Hlk173250251"></a>de Sedan, Ovinpiades avec les jeunes &eacute;tudiants des fili&egrave;res agricoles</li><li>vendredi 6 septembre apr&egrave;s-midi&nbsp;: concours allaitant race Salers, concours national mouton Ile-de-France, inauguration du village des m&eacute;tiers et des formations 17h</li><li>samedi 7 septembre matin&nbsp;: inauguration de la foire agricole de Sedan, concours allaitant race Blonde d&rsquo;Aquitaine, concours bleu du Maine-Texel, concours chevaux de trait et animations avec des chevaux</li><li>samedi 7 septembre apr&egrave;s-midi&nbsp;: temps forts et festivit&eacute;s, concours allaitant race charolaise, concours Suffolk, concours des chevaux de trait ardennais</li><li>dimanche 8 septembre matin&nbsp;: temps forts et festivit&eacute;s, concours d&eacute;partemental laitier Prim&rsquo;Hosltein, prix sp&eacute;ciaux Suffolk et inter-races laine, concours de chevaux de trait ardennais</li><li>dimanche 8 septembre apr&egrave;s-midi&nbsp;: d&eacute;fil&eacute;s des prim&eacute;s, pr&eacute;sentation des races d&rsquo;exposition, animations</li></ul><h2><strong><u>La foire aux fromages de L</u></strong><strong><u>a Capelle du 14 au 16 septembre</u></strong></h2><p>Comme chaque ann&eacute;e, cet &eacute;v&eacute;nement qui est aussi la <strong>grande f&ecirc;te du Maroilles va valoriser les savoir-faire des exploitants de la Thi&eacute;rache dans une ambiance conviviale.</strong></p><p>200 exposants venus de tout l&rsquo;hexagone sont attendus producteurs de fromages, vins, bi&egrave;res, champagnes et autres produits de terroir mais aussi &eacute;leveurs et artisans.</p><p>De nombreux concours sont programm&eacute;s autour de produits du terroir et vin de champagne, et des animaux l&rsquo;occasion d&rsquo;admirer alpagas, bovins, chevaux, ovins, et races avicoles.</p><p><strong><u>Les temps forts de la foire de La Capelle&nbsp;:</u></strong></p><ul><li>samedi 14 septembre matin&nbsp;: m&eacute;ga-brocante, inauguration, remise des prix du concours de terroir et vin de champagne sur le stand du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est en pr&eacute;sence de Kamini enfant de Marly-Gomont</li><li>samedi 14 septembre apr&egrave;s-midi&nbsp;: mini concert de l&rsquo;harmonie, concours mixte du (de la) plus gros(se) mangeur(se) de fromage blanc, concert "Come back 80"</li><li>dimanche 15 septembre matin : grande braderie, d&eacute;fil&eacute; des animaux prim&eacute;s</li><li>dimanche 15 septembre apr&egrave;s-midi&nbsp;: pr&eacute;sentation d&rsquo;animaux par les enfants, initiation &agrave; la country, mini concert Kamini, concours mixte du (de la) &nbsp;plus gros(se) mangeur(se) de maroilles</li><li>pendant les 2 jours&nbsp;: march&eacute; des produits de terroir et r&eacute;gionaux, concours ovin et ovin, garderie pour les 3 &agrave; 12 ans, animations musicales, concours photo, f&ecirc;te foraine</li><li>lundi 16 septembre journ&eacute;e des exposants.</li></ul><p>Banque de 9 agriculteurs sur 10, le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, soutient les 3 foires de rentr&eacute;e qui jouent un r&ocirc;le essentiel dans la vie &eacute;conomique, culturelle et sociale de son territoire.</p>


Fidèle à son engagement en faveur de l’activité locale et guidé par des valeurs de proximité, responsabilité et solidarité, le banquier-assureur mutualiste est le partenaire majeur des 3 foires de rentrée qui mettent en avant l’excellence des filières agricoles dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne.

La route des foires avec le Crédit Agricole du Nord Est, un rendez-vous à ne pas manquer

<p>Appr&eacute;cier l&rsquo;influence des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques en cours de saison agricole et anticiper l&rsquo;impact qu&rsquo;elles peuvent avoir sur le d&eacute;veloppement des cultures&nbsp;: tel est l&rsquo;objet de <a href="https://www.agrometinfo.fr/index.html" target="_blank">l&rsquo;outil web de cartographie agro-climatique AgroMetInfo</a>, dont l&rsquo;INRAE vient de livrer le version 2.0. H&eacute;rit&eacute; du dispositif de veille agroclimatique (VAC), qui avait &eacute;t&eacute; mis en place par INRAE &agrave; la suite de la s&eacute;cheresse de 2003, l&rsquo;outil permet d&rsquo;analyser le climat en cours de saison agricole et de voir comment il impacte le d&eacute;veloppement des cultures.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/1/8/9/6279817-1-fre-FR/239f7350365a-interieur-png" alt="L&rsquo;application fournit des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques spatialis&eacute;es sur des mailles de 8 km sur 8 km avant d&rsquo;&ecirc;tre agr&eacute;g&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des 713 Petites r&eacute;gions agricoles (Source : AgroMetInfo &ndash; INRAE)" height="1296" width="2864" /><figcaption>L&rsquo;application fournit des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques spatialis&eacute;es sur des mailles de 8 km sur 8 km avant d&rsquo;&ecirc;tre agr&eacute;g&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des 713 Petites r&eacute;gions agricoles (Source : AgroMetInfo &ndash; INRAE)</figcaption></figure>

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<h2>Evaluer un rendement &laquo;&nbsp;climatique&nbsp;&raquo;</h2><p>L&rsquo;objectif n&rsquo;est pas de calculer un rendement r&eacute;el, mais un rendement &laquo; climatique &raquo;, th&eacute;orique, qui ne tient compte que des param&egrave;tres du climat. La d&eacute;marche consiste d&rsquo;abord calculer des indicateurs agroclimatiques en chaque point du territoire pour avoir une vision en temps r&eacute;el de la situation climatique. Sont ainsi relev&eacute;es quotidiennement par M&eacute;t&eacute;o-France des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques spatialis&eacute;es sur des mailles de 8 km sur 8 km avant d&rsquo;&ecirc;tre agr&eacute;g&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle des 713 Petites r&eacute;gions agricoles (PRA) pr&eacute;sentant des caract&eacute;ristiques agricoles homog&egrave;nes. Les 7 indicateurs agrochimiques susceptibles d&rsquo;influencer les cycles de cultures et pris en compte par AgroMetInfo sont les suivants&nbsp;: cumul des pr&eacute;cipitations, moyennes des temp&eacute;ratures maximales, moyennes et minimales, nombre de jours chauds &agrave; plus de 25&deg;C et &agrave; plus de 35&deg;C et enfin nombre de jours de gel.</p><h2>Cultures d&rsquo;hiver et d&rsquo;&eacute;t&eacute;</h2><p>L&rsquo;application permet &eacute;galement de comparer en temps r&eacute;el les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques observ&eacute;es avec la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence en France (1991- 2020). L&rsquo;utilisateur peut ainsi situer l&rsquo;ann&eacute;e agroclimatique en cours par rapport au pass&eacute; r&eacute;cent et mieux visualiser les effets du changement climatique. Par ailleurs, plusieurs dates de d&eacute;but de suivi des indicateurs sont disponibles, une pour visualiser le cycle de croissance des cultures d&rsquo;&eacute;t&eacute; telles que le ma&iuml;s ou le tournesol, une pour les cultures d&rsquo;hiver comme le bl&eacute;, l&rsquo;orge et le colza et enfin une int&eacute;grant l&rsquo;ensemble.</p>


L’outil web de cartographie agro-climatique développé par l’INRAE permet d’évaluer, sur un maillage de 8 km x 8 km les effets du changement climatique sur le développement des cultures, sur la base de 7 indicateurs mesurés en temps réel et comparés à la normale climatique de référence (1991-2020).

AgroMetInfo ou le changement agro-climatique en temps réel

<p>Fix&eacute;es sur le ch&acirc;ssis du rouleau de la herse rotative HR 5030 RCS, ces nouvelles barres de semis sont capables de s&rsquo;adapter aux conditions les plus difficiles et sont notamment dot&eacute;es d&rsquo;un r&eacute;glage hydraulique de la profondeur de semis et de la pression de terrage. Une but&eacute;e basse de s&eacute;rie permet un contr&ocirc;le pr&eacute;cis de la profondeur de semis y compris en cas de parcelle h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne pouvant passer d&rsquo;un sol argileux &agrave; un sol plus limoneux. Leur t&ecirc;te de distribution dispose de clapets Vistaflow &nbsp;permettant de r&eacute;aliser d&rsquo;un jalonnage tous les deux rangs (1 rang en option). Ces barres de semis se fixent sur le ch&acirc;ssis du rouleau de la herse rotative HR 5030 RCS associ&eacute;e &agrave; la tr&eacute;mie frontale TF 1512 Isobus.</p><h2>Barre de semis BTFR 5010</h2><p>La barre de semis BTFR 5010 dispose d&rsquo;un &eacute;cartement entre rangs de 15 cm. Elle est munie d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments semeurs &agrave; socs n&eacute;cessitant peu d&rsquo;entretien. La pression de terrage est r&eacute;glable jusqu&rsquo;&agrave; 25 kg afin de maintenir une profondeur de semis suffisante, y compris dans les sols lourds de type argileux ou collants. La r&eacute;partition des socs sur 3 rang&eacute;es espac&eacute;es de 33 cm facilite leur passage en pr&eacute;sence de r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux ainsi qu&rsquo;en conditions humides ou pierreuses. Ce nouveau mod&egrave;le, d&rsquo;une largeur de travail de 5 m, vient compl&eacute;ter la version 6 m d&eacute;j&agrave; existante.</p><h2>Barre de semis BTFR 5020</h2><p>La barre de semis BTFR 5020 est disponible avec un &eacute;cartement entre rangs de 12,5 ou 15 cm. Elle est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments semeurs monodisques constitu&eacute;s d&rsquo;un disque de grand diam&egrave;tre (327 mm). Sa l&eacute;g&egrave;re inclinaison permet de minimiser la projection de terre dans le rang. Un soc en fonte dispos&eacute; sur le c&ocirc;t&eacute; du disque consolide le sillon et d&eacute;pose avec pr&eacute;cision la semence en terre. Ces &eacute;l&eacute;ments semeurs sont r&eacute;partis sur deux rang&eacute;es espac&eacute;es de 27 cm pour faciliter le passage en conditions humides ou en pr&eacute;sence de r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux. La pression de terrage est quant &agrave; elle r&eacute;glable jusqu&rsquo;&agrave; 32 kg. Ce nouveau mod&egrave;le, d&rsquo;une largeur de travail de 5 m, vient compl&eacute;ter les mod&egrave;les d&eacute;j&agrave; existants en 4,5 et 6 m.</p>


Le constructeur complète ses gammes de barres de semis avec la BTFR 5010 à socs et la BTFR 5020 à disques, proposées chacune en 5 mètres repliable en combinaison avec les herses rotatives HR 5030 RCS.

De nouvelles barres de semis à socs et à disques chez Kuhn

La récolte de blé tendre s'annonce au plus bas, c'est la plus petite production depuis 20 ans ! Concernant les orges d'hiver, la récolte affiche une baisse importante mais c'est moins catastrophique pour le colza. 
Analyse et conseils par Alexandre Willekens, consultant chez Argus Media France

Moissons 2024, la production française de blé tendre en chute libre !

<p>&laquo;&nbsp;<em>En France, sur une longue p&eacute;riode, la concentration maximale de nitrates a &eacute;t&eacute; d&eacute;pass&eacute;e en ce qui concerne l'eau potable fournie &agrave; une partie de la population. 107 zones de distribution d'eau sont concern&eacute;es dans sept r&eacute;gions, &agrave; savoir la Bourgogne-Franche-Comt&eacute;, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, les Hauts-de-France, l'&Icirc;le-de-France, l'Occitanie et les Pays de la Loire</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce que fait savoir la Commission europ&eacute;enne dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 25 juillet et qui fonde le recours intent&eacute; contre la France devant la Cour de justice de l&rsquo;UE&nbsp;pour &laquo;&nbsp;<em>non-respect de la concentration maximale de nitrates dans l'eau potable fix&eacute;e dans la directive sur l'eau potable</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-secheresse-facteur-aggravant-de-la-pollution-de-l-eau-par-les-nitrates" target="_blank" title="">La s&eacute;cheresse, facteur aggravant de la pollution de l&rsquo;eau par les nitrates</a>
</aside>
<p>La proc&eacute;dure faite suite &agrave; une lettre de mise en demeure adress&eacute;es par la Commission &agrave; la France en octobre 2020, suivie d'un avis motiv&eacute; en f&eacute;vrier 2023. L&rsquo;ex&eacute;cutif europ&eacute;en consid&egrave;re que &laquo;&nbsp;<em>les efforts d&eacute;ploy&eacute;s jusqu'&agrave; pr&eacute;sent par les autorit&eacute;s fran&ccedil;aises sont insuffisants pour r&eacute;pondre pleinement aux griefs</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>L&rsquo;Autorit&eacute; environnementale sur la m&ecirc;me longueur d&rsquo;ondes</h2><p>En France, l&rsquo;Autorit&eacute; environnementale (Ae), une instance ind&eacute;pendante charg&eacute;e d&rsquo;&eacute;valuer les impacts sur l&rsquo;environnement des projets, des plans et programmes qui sont soumis &agrave; son avis, se montre&nbsp;&eacute;galement critique &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de la pr&eacute;vention de la pollution des eaux par les nitrates. Dans un avis publi&eacute; en novembre dernier, fond&eacute; sur l&rsquo;analyse du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/revision-du-programme-d-actions-national-nitrates" target="_blank">Programme d&rsquo;actions national</a> (PAN) de quatre Plans d&rsquo;action r&eacute;gionaux (PAR) (&Icirc;le-de-France, Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, Pays de la Loire et Bourgogne Franche-Comt&eacute;) et sur l&rsquo;examen non formalis&eacute; des 7 autres PAR, l&rsquo;Ae dresse le constat de l&rsquo;absence de tout progr&egrave;s pour l&rsquo;environnement dans le traitement de la question des nitrates.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-la-feuille-de-route-de-l-agriculture" target="_blank" title="">Plan eau&nbsp;: la feuille de route de l&rsquo;agriculture</a>
</aside>
<p>Das une &laquo;&nbsp;note d&eacute;lib&eacute;r&eacute;e&nbsp;&raquo; publi&eacute;e en d&eacute;cembre dernier, l&rsquo;Ae estime qu&rsquo;&laquo;&nbsp;<em>&agrave; l&rsquo;instar des g&eacute;n&eacute;rations pr&eacute;c&eacute;dentes, la 7<sup>&egrave;me</sup> g&eacute;n&eacute;ration des programmes d&rsquo;actions nitrates ne satisfait pas l&rsquo;objectif premier de la directive &laquo; nitrates &raquo; et, plus g&eacute;n&eacute;ralement, n&rsquo;est pas en ad&eacute;quation avec les enjeux de r&eacute;duction de la pollution des eaux et de l&rsquo;air par l&rsquo;azote</em>&nbsp;&raquo;. Trente ans apr&egrave;s l&rsquo;adoption de la directive &laquo; nitrates &raquo;, l&rsquo;AE appelle de ses v&oelig;ux &laquo;&nbsp;<em>un programme d&rsquo;actions nitrates vraiment ambitieux et appliqu&eacute;, et pleinement int&eacute;gr&eacute; dans une v&eacute;ritable strat&eacute;gie d&rsquo;ensemble d&rsquo;am&eacute;lioration effective des performances environnementales et de r&eacute;duction de l&rsquo;empreinte environnementale de l&rsquo;agriculture</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Bruxelles affirme que la concentration maximale de nitrates est dépassée depuis une longue période dans 107 zones de distribution d'eau dans sept régions, ce que ne dément pas l’Autorité environnementale, qui appelle de ses vœux un Programme d’actions nitrates « vraiment ambitieux et appliqué ».

La Commission européenne poursuit la France pour excès de nitrates dans l’eau potable

<p>Ils avaient l&rsquo;habitude de travailler ensemble depuis des ann&eacute;es, c&rsquo;est d&eacute;sormais rendu officiel par la cr&eacute;ation d&rsquo;une association afin de pouvoir am&eacute;nager, ensemble, un parc de contention et des bacs d&rsquo;abreuvement pour leurs troupeaux, qui ne se m&eacute;langent pas, sur les flancs des estives de La B&eacute;liche, sur la commune d&rsquo;Anglards-de-Salers. &ldquo;On avait chacun un projet de contention, avec des parcs vieillissants et des probl&egrave;mes d&rsquo;eau, &agrave; cause de la s&eacute;cheresse notamment, relate Arnaud Laporte, pr&eacute;sident de l&rsquo;association. Ce sont des investissements qui sont indispensables. M&ecirc;me si nous ne sommes pas voisins sur nos exploitations, nous avons une bonne entente ici et on s&rsquo;est dit que l&rsquo;on pouvait mettre en commun ces projets.&rdquo; &ldquo;Nous venons de loin et souvent, ils nous surveillent les b&ecirc;tes, appr&eacute;cie Florian Bessonies, du Gaec des Prairies, install&eacute; &agrave; Maurs. On a des besoins mais on ne s&rsquo;en sert pas tous les jours alors autant l&rsquo;avoir &agrave; plusieurs.&rdquo;<br>Motiv&eacute;s par les aides qu&rsquo;apporte le plan pastoral territorial des volcans d&rsquo;Auvergne, le Gaec des Prairies, celui du Meynial et Arnaud Laporte s&rsquo;engagent donc dans cette aventure collective, inspir&eacute;s &eacute;galement par les am&eacute;nagements que la Coptasa a r&eacute;alis&eacute;s sur les terrains proches des leurs.<br><strong>Contention : plus de place, plus de s&eacute;curit&eacute;</strong><br>Le nouveau parc de contention, plus grand, n&rsquo;a pas encore servi mais les &eacute;leveurs ont h&acirc;te. L&rsquo;ancien a &eacute;t&eacute; facilement d&eacute;truit de deux coups de godet tant il avait fait son temps. &ldquo;Quitte &agrave; en avoir un nouveau, on a profit&eacute; de l&rsquo;opportunit&eacute; pour le centrer au milieu des trois montagnes, pour qu&rsquo;il soit plus accessible &agrave; tout le monde&rdquo;, explique Arnaud Laporte.<br>La SA-TPA, qui a assur&eacute; les travaux, a donc r&eacute;pondu aux attentes de l&rsquo;association qui craignait qu&rsquo;avec l&rsquo;ancien mat&eacute;riel, &ldquo;si une vache &eacute;tait un peu &eacute;nerv&eacute;e&rdquo;, il arrive un probl&egrave;me, relate Florian Bessonies, qui gagne donc, tout comme ses coll&egrave;gues, en s&eacute;curit&eacute; dans la manipulation des animaux. Et en rapidit&eacute; d&rsquo;ex&eacute;cution, Pierre-Baptiste Bioulac, salari&eacute; du Gaec du Meynial, rappelant qu&rsquo;il utilisait jusqu&rsquo;alors le corral de contention du Gaec des Prairies.<br>&ldquo;Quand Alex Seyrolle m&rsquo;a appel&eacute;, il voulait une r&eacute;fection compl&egrave;te de son parc de contention. Mais comme ils ne sont pas les seuls &agrave; l&rsquo;utiliser, nous avons pens&eacute; le projet diff&eacute;remment pour ne plus qu&rsquo;il soit tout au fond mais bien de le rapprocher du sentier, pour qu&rsquo;il soit le plus fonctionnel possible,&nbsp; explique Manu Est&egrave;ves, de la<br>SA-TPA. Sur le papier, c&rsquo;est facile, &ccedil;a l&rsquo;est moins sur le terrain ! On s&rsquo;adapte aux &eacute;leveurs et &agrave; leurs animaux, mais aussi &agrave; ce sol qui est un peu dur donc nous avons fait &eacute;voluer les pr&eacute;-plans pour les faire correspondre au terrain.&rdquo;<br><strong>Du solaire pour l&rsquo;eau</strong><br>Pour installer les points d&rsquo;abreuvement sur les hauteurs de la montagne(1), les consignes &eacute;taient &eacute;galement claires : &eacute;viter aux vaches de parcourir de trop longues distances et d&rsquo;aller toutes ensemble au m&ecirc;me point d&rsquo;eau. C&rsquo;est ce qu&rsquo;il se passait pour les vaches et leurs veaux du Gaec des Prairies, qui ne disposait que d&rsquo;un seul bac sur sa montagne de 40 ha. &ldquo;Et quand il fait tr&egrave;s chaud, &ccedil;a ne suffit pas.&rdquo; Sept, d&rsquo;une capacit&eacute; de 1 100 litres chacun, ont &eacute;t&eacute; construits (plus un repris) et d&eacute;j&agrave;, les associ&eacute;s ont not&eacute; &ldquo;un changement de comportement des animaux, qui se r&eacute;partissent mieux et p&acirc;turent diff&eacute;remment la montagne&rdquo;.<br>L&rsquo;implantation a &eacute;t&eacute; r&eacute;fl&eacute;chie en commun, avec les bacs donc, mais aussi la cuve de stockage enterr&eacute;e de 10 m3 et la pompe solaire. Sans point d&rsquo;eau courante sur la montagne, ce choix s&rsquo;est impos&eacute;. &ldquo;Ce n&rsquo;est pas la solution id&eacute;ale, mais c&rsquo;est la seule. Et du solaire sur une surface pastorale, &ccedil;a convient bien, rassure Laurent Bouscarat, directeur d&rsquo;Auvergne Estives, qui avait exp&eacute;riment&eacute; cette technique il y a une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es sur des terres de la Coptasa. C&rsquo;&eacute;tait plut&ocirc;t exp&eacute;rimental &agrave; l&rsquo;&eacute;poque, les performances ont &eacute;volu&eacute; et &ccedil;a r&eacute;pond &agrave; des besoins de troupeaux plut&ocirc;t cons&eacute;quents. Et puis, &ccedil;a ne va fonctionner que cinq mois dans l&rsquo;ann&eacute;e (fin juin-fin septembre), en p&eacute;riode estivale, l&agrave; o&ugrave; &ccedil;a tourne le mieux.&rdquo;<br>Les travaux ont d&eacute;marr&eacute; au mois de mai et les d&eacute;lais ont &eacute;t&eacute; tenus malgr&eacute; la difficult&eacute; d&rsquo;approvisionnement de la pompe, dont Actemium assure le service apr&egrave;s-vente. La faisabilit&eacute; de ce projet a &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;e par Auvergne Estives, qui a r&eacute;fl&eacute;chi &agrave; &ldquo;calibrer le d&eacute;nivel&eacute;, la longueur de refoulement et le volume d&rsquo;eau journalier n&eacute;cessaire. Une vache et son veau boivent environ 115 litres d&rsquo;eau par jour. Il ne faut pas prendre la moyenne mais partir sur les besoins maximum, pr&eacute;cise Laurent Bouscarat. En ce moment, l&rsquo;herbe est mouill&eacute;e donc &ccedil;a ne boit que 40 ou 50 l mais il faut r&eacute;pondre aux besoins en cas de pics de consommation&rdquo;. La SA-TPA a donc pr&eacute;vu une r&eacute;serve tampon. &ldquo;On compense le fait qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas de batterie avec du volume de stockage&rdquo;, explique Manu Est&egrave;ves. L&rsquo;eau va repartir en gravitaire dans les bacs, &eacute;quip&eacute;s de flotteurs pour ne pas la gaspiller... et pour profiter au maximum &agrave; des vaches qui ont bien fi&egrave;re allure cette ann&eacute;e, la s&eacute;cheresse et les rats taupiers ayant &eacute;pargn&eacute; ces terres d&rsquo;estives.<br><br>(1) Il y en avait 7 &agrave; 8 jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, r&eacute;partis de mani&egrave;re non homog&egrave;ne sur les parcelles</p>


Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour aménager un nouveau parc de contention et des bacs d’abreuvement.

De l’eau à La Béliche ? Chiche !

<p>Production, abattages, exportations, importations, consommation&nbsp;: tous les indicateurs de la fili&egrave;re bovine s&rsquo;affichent en n&eacute;gatif en 2023, &agrave; commencer par les naissances&nbsp;: elles ont recul&eacute; de 4,6% (contre 2,3% en 2022), le repli du cheptel allaitant (-5,3 %) &eacute;tant plus marqu&eacute; que celui du cheptel laitier (-3,2 %). &laquo;&nbsp;<em>La baisse des naissances impacte la production &agrave; moyen et long terme en r&eacute;duisant les disponibilit&eacute;s de veaux et m&eacute;caniquement ceux de gros bovins destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;abattage et de bovins maigres destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;exportation&nbsp;</em>&raquo;, souligne e service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, dans une synth&egrave;se conjoncturelle d&rsquo;Agreste.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pourquoi-les-eleveurs-devraient-miser-sur-la-race-aubrac" target="_blank" title="">Pourquoi les &eacute;leveurs devraient miser sur la race Aubrac ?</a>
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<h2>Production de bovins finis&nbsp;: 4,04 millions de t&ecirc;tes, -5,3%</h2><p>Apr&egrave;s une baisse de 0,6 % en 2021 et de 4,3 % en 2022, la baisse de la production de bovins finis (4,04 millions de t&ecirc;tes) s&rsquo;est accentu&eacute;e en 2023, &agrave; -5,3%. Ce recul de la production d&eacute;but&eacute; en 2017 est la cons&eacute;quence de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-decapitalisation-bovine-la-region-normandie-prend-les-vaches-par-les-cornes" target="_blank">la d&eacute;capitalisation du cheptel bovin</a>. Sur un an, les replis de production les plus significatifs concernent les vaches (-7,4%) et les veaux de boucherie (-6,7%). La baisse de production de gros bovins m&acirc;les est plus mod&eacute;r&eacute;e (- 1,7%). Du fait d&rsquo;une augmentation des poids moyens des gros bovins, la production de bovins finis en tonnes-&eacute;quivalent-carcasse (tec) diminue &eacute;galement, mais &agrave; un rythme l&eacute;g&egrave;rement moins soutenu (- 4,4%) qu&rsquo;en t&ecirc;tes, du fait d&rsquo;une augmentation des poids moyens des gros bovins.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/7/7/6277785-1-fre-FR/2231b3e25c2a-prod-png" alt="Evolution du nombre de bovins finis produits depuis 2013 (Source : Agreste)" height="790" width="1474" /><figcaption>Evolution du nombre de bovins finis produits depuis 2013 (Source : Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Cheptel&nbsp;: 16,8 millions de t&ecirc;tes, -1,1%</h2><p>Entre 2016 et 2023, sous l&rsquo;effet de facteurs &eacute;conomiques et d&eacute;mographiques, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decapitalisation-bovine-et-ca-continue-encore-et-encore">le cheptel fran&ccedil;ais a perdu 2,6 millions de t&ecirc;tes</a>, &eacute;quivalent &agrave; 13,2% de ses effectifs. En 2023, le rythme s&rsquo;est ralenti, accusant -1,1% (16,8 millions de t&ecirc;tes) contre -2,0% en 2022 et -2,7% en 2021. En 2023, le cheptel fran&ccedil;ais a perdu 116.100 vaches, soit un repli de 1,7% sur un an. La baisse est plus marqu&eacute;e pour les vaches laiti&egrave;res (-2,0%) que pour les vaches allaitantes (-1,3 %). Les effectifs de g&eacute;nisses laiti&egrave;res de plus de douze mois ont baiss&eacute; de 3,5%, tandis que ceux de g&eacute;nisses de races allaitantes sont rest&eacute;es stables (+0,1%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/7/7/6277788-1-fre-FR/1dccab86b4d0-cheptel-png" alt="Evolution du chepel entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)" height="692" width="1978" /><figcaption>Evolution du chepel entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Abattages&nbsp;: 4,0 millions de t&ecirc;tes, -5,2%</h2><p>Les abattages exprim&eacute;s en nombre de t&ecirc;tes (4,0 millions) ont baiss&eacute; de 5,2% sur un an et de 10% par rapport &agrave; la moyenne 2018-2022. Le recul est plus marqu&eacute; pour les vaches (-7,3% pour l&rsquo;ensemble, -7,7% pour les allaitantes, -6,9% pour les laiti&egrave;res) car les conditions m&eacute;t&eacute;o favorables &agrave; la pousse d&rsquo;herbe, les cours soutenus ainsi que la l&eacute;g&egrave;re baisse des co&ucirc;ts de production ont incit&eacute; les &eacute;leveurs &agrave; conserver leurs vaches plus longtemps. Apr&egrave;s leur recul en 2022 (- 5,3%), les abattages de bovins m&acirc;les de plus de 8 mois baissent moins en 2023 (-1,5%) que les autres cat&eacute;gories de bovins sous l&rsquo;effet de la mise en place d&rsquo;ateliers d&rsquo;engraissement. Le repli du nombre d&rsquo;abattages de veaux de boucherie se poursuit au m&ecirc;me rythme en 2023 (- 6,3 %) qu&rsquo;en 2022 (- 6,2 %).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/8/7/6277833-1-fre-FR/4e26ca582455-abata-png" alt="Evolution des abattages de vaches et taurillons entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)" height="704" width="1652" /><figcaption>Evolution des abattages de vaches et taurillons entre 2013 et 2023 (Source : Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Exportations de broutards&nbsp;: 994.000 t&ecirc;tes, -7,1%</h2><p>Sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de la baisse des effectifs du cheptel de bovins, et donc des naissances, mais aussi de la hausse des animaux destin&eacute;s &agrave; &ecirc;tre engraiss&eacute;s en France, les exportations de broutards ont baiss&eacute; de 7,1% &agrave; 994.000 t&ecirc;tes. Les ventes vers l&rsquo;Italie, qui assurent 85,8% des exportations de bovins m&acirc;les de plus de 300 kg et 94,9% de celles de g&eacute;nisses d&rsquo;&eacute;levage, ont baiss&eacute; de 4,7%. Les ventes vers l&rsquo;Espagne (110.000 t&ecirc;tes) ont augment&eacute; de 26,3% tandis que celles vers l&rsquo;Alg&eacute;rie ont baiss&eacute; de 84,4% (10.800 t&ecirc;tes). En ce qui concerne les cours, les moindres disponibilit&eacute;s en broutards ont contribu&eacute; &agrave; maintenir les cours &agrave; un niveau &eacute;lev&eacute; en 2023. Le cours du broutard charolais U s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 3,49 &euro;/kg vif, soit 17 centimes de plus qu&rsquo;en 2022 et 60 centimes de plus qu&rsquo;en moyenne sur la p&eacute;riode 2018-2022. Il passe toutefois en dessous de son prix de 2022 &agrave; partir de novembre.</p><h2>Importations de viande&nbsp;: 0,36 million tec, -6%</h2><p>Pour la premi&egrave;re fois depuis 2020, les importations de viandes et pr&eacute;parations bovines ont recul&eacute; de 6,0% &agrave; 0,36 million de tec. Elles avaient bondi de 12,3% en 2021 et de 21,4% en 2022 apr&egrave;s la crise du Covid-19 et la fermeture de la restauration hors domicile, grande consommatrice de viande import&eacute;e.</p><h2>Exportations de viande&nbsp;: 0,22 million tec, -11,3%</h2><p>Les exportations de viande bovine fran&ccedil;aise (0,22 million de tonnes) reculent &eacute;galement et de mani&egrave;re plus marqu&eacute;e (-11,3 % sur un an) que les importations. Les volumes de viandes fra&icirc;ches et r&eacute;frig&eacute;r&eacute;es, repr&eacute;sentant 79,5 % des exportations fran&ccedil;aises, diminuent de 9,6 %.</p><h2>Solde commercial&nbsp;: -858,8 millions d&rsquo;euros en 2023, + 0,2%</h2><p>Exprim&eacute; en tonnes-&eacute;quivalent-carcasse (tec), le d&eacute;ficit commercial s&rsquo;est creus&eacute; de 2,9% en 2023 pour atteindre -149.200 tec. En valeur, le d&eacute;ficit augmente tr&egrave;s l&eacute;g&egrave;rement, passant de 857,3 millions d&rsquo;euros en 2022 &agrave; 858,8 millions d&rsquo;euros en 2023 (+0,2%).</p><h2>Co&ucirc;ts de production&nbsp;: -3% sur un an</h2><p>Apr&egrave;s leur envol&eacute;e en 2022 (+ 25%), les co&ucirc;ts de production pour bovins fl&eacute;chissent l&eacute;g&egrave;rement en 2023 (- 3 %) tout en restant &eacute;lev&eacute;s (+22 % par rapport &agrave; 2021, ann&eacute;e o&ugrave; ils avaient d&eacute;j&agrave; augment&eacute;. Parmi les principaux postes, le recul le plus fort concerne les prix des &laquo; engrais et amendements &raquo; (- 25 %) qui repr&eacute;sentent pr&egrave;s de 10 % du total des intrants utilis&eacute;s par les &eacute;leveurs. En revanche, les prix des aliments pour gros bovins augmentent de 2,1 % en moyenne annuelle, m&ecirc;me s&rsquo;ils baissent &agrave; partir d&rsquo;avril</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/8/7/6277836-1-fre-FR/b56275cf6ae0-cours-png" alt="Evolution des co&ucirc;ts de production entre 2015 et 2023 (Source&nbsp;: Insee &ndash; Agreste)" height="638" width="1468" /><figcaption>Evolution des co&ucirc;ts de production entre 2015 et 2023 (Source&nbsp;: Insee &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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<h2>Cours&nbsp;: +3,7% sur un an</h2><p>Depuis l&rsquo;envol&eacute;e des cours amorc&eacute;e en 2021 du fait de tensions sur l&rsquo;offre disponible, les cours des gros bovins restent relativement &eacute;lev&eacute;s en 2023 et toujours en croissance (+ 3,7%). A partir de septembre, les cours de la vache &laquo; O &raquo; se d&eacute;tendent sur un an en lien avec la hausse des abattages de vaches laiti&egrave;res en Europe en fin d&rsquo;ann&eacute;e. Les cours de la vache &laquo; R &raquo; se maintiennent davantage. Jusqu&rsquo;au dernier trimestre 2023, les cours des veaux de boucherie progressent sous l&rsquo;effet de la baisse du nombre de places dans les ateliers d&rsquo;engraissement et de co&ucirc;ts de production &eacute;lev&eacute;s. Les cours baissent toutefois en automne en de&ccedil;&agrave; de leur niveau de 2022, du fait notamment d&rsquo;une reprise de la demande plus tardive en 2023 sous l&rsquo;effet de temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es au mois d&rsquo;octobre, peu favorables &agrave; la consommation de viande de veau.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/3/8/7/6277839-1-fre-FR/eaac2922f2c5-cours-png" alt="Evolution des cours entre 2019 et 2023 (Source&nbsp;: FranceAgriMer)" height="638" width="1468" /><figcaption>Evolution des cours entre 2019 et 2023 (Source&nbsp;: FranceAgriMer)</figcaption></figure>

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<h2>Consommation&nbsp;: -3,7%</h2><p>Apr&egrave;s un rebond de 0,7% de 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-des-francais-a-baisse-de-1-4-en-2023" target="_blank">la consommation apparente de viande bovine a baiss&eacute; de 3,7 % en 2023</a>, et de 4,6 % par rapport &agrave; la moyenne 2018-2022. Cette diminution s&rsquo;inscrit dans un contexte inflationniste g&eacute;n&eacute;ral marqu&eacute; (+12,4 % pour les prix &agrave; la consommation des produits alimentaires), malgr&eacute; le l&eacute;ger ralentissement de la hausse des prix &agrave; la consommation des viandes de b&oelig;uf et de veau en 2023 (+7,8%, apr&egrave;s +8,9 % en 2022)</p>


Après une baisse de 0,6% en 2021 et 4,3% en 2022, la production bovine française a de nouveau flanché en 2023 avec un retrait de 5,3% du nombre de bovins produits. Le cheptel s’est quant à lui rétracté de 1,1% contre 2,0% en 2022 et 2,7% en 2023. Les importations ont baissé de 6% et la consommation de 3,7%. Les cours résistent.

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