<p>&laquo;&nbsp;<em>L'article 4 de l'arr&ecirc;t&eacute; du 31 mai 2021 relatif &agrave; la mise en place &agrave; titre exp&eacute;rimental de mesures d'effarouchement de l'ours&nbsp;brun dans les Pyr&eacute;n&eacute;es pour pr&eacute;venir les dommages aux troupeaux est annul&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, indique la haute juridiction administrative.</p><p>Cet article autorisait des tirs non mortels mais sans pr&eacute;voir &laquo;&nbsp;<em>express&eacute;ment</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;de m&eacute;canisme &laquo;&nbsp;<em>encadrant la mise en oeuvre du dispositif d'effarouchement renforc&eacute; aupr&egrave;s des femelles en gestation et suit&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, c'est-&agrave;-dire les femelles accompagn&eacute;es de leurs oursons, rel&egrave;ve le Conseil d'Etat dans sa d&eacute;cision. Les dispositions &laquo;&nbsp;<em>ne permettent pas de s'assurer&nbsp;</em>&raquo; que &laquo;&nbsp;<em>les d&eacute;rogations susceptibles d'&ecirc;tre accord&eacute;es sur ce fondement par le pr&eacute;fet ne portent pas</em><em> a</em><em>tteinte au maintien des populations concern&eacute;es dans leur aire de r&eacute;partition naturelle et ne compromettent pas l'am&eacute;lioration de l'&eacute;tat de l'esp&egrave;ce</em>&nbsp;&raquo;, estime le Conseil d'Etat.</p><p>Plusieurs associations de d&eacute;fense des animaux avaient saisi la justice pour faire annuler l'arr&ecirc;t&eacute;, mettant en avant le &laquo;<em>&nbsp;principe de pr&eacute;caution</em>&nbsp;&raquo; concernant notamment l'impact, pour l'instant insuffisamment document&eacute;, de ces tirs sur les&nbsp;ours, notamment sur les femelles enceintes ou accompagn&eacute;es de nourrissons.</p><h2>Des moyens sonores, olfactifs ou lumineux suffisants</h2><p>Ces mesures d'effarouchement ont &eacute;t&eacute; mises en place &agrave; titre exp&eacute;rimental en 2019 par le gouvernement dans le but de pr&eacute;venir les attaques de troupeaux d&eacute;nonc&eacute;es par les bergers. &nbsp;La justice administrative avait plusieurs fois invalid&eacute; des arr&ecirc;t&eacute;s autorisant les tirs d'effarouchement. Concernant l'arr&ecirc;t&eacute; du 31 mai 2021, le rapporteur public du Conseil d'Etat avait toutefois derni&egrave;rement ouvert la porte &agrave; sa validation, estimant que le texte apportait suffisamment d'encadrement sur les conditions de tir (en bin&ocirc;me, jamais en-dessous d'un angle de 45 degr&eacute;s par rapport au sol, sans qu'aucune munition l&eacute;tale ne soit en possession des personnes proc&eacute;dant aux tirs,...).</p><p>Dans sa d&eacute;cision, le Conseil d'Etat conclut que les mesures d'effarouchement &laquo;&nbsp;<em>simple</em>&nbsp;&raquo; par des moyens sonores, olfactifs ou lumineux ne sont, elles, &laquo;&nbsp;<em>pas de nature &agrave; porter atteinte au maintien des populations d'ours&nbsp;ou &agrave; compromettre l'am&eacute;lioration de l'&eacute;tat de conservation de l'esp&egrave;ce</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Le Conseil d'Etat a invalidé le 31 octobre la possibilité de recourir à des tirs non mortels pour effrayer les ours bruns dans les Pyrénées françaises, estimant que cette méthode n'est pas suffisamment encadrée pour les femelles gestantes et leurs oursons.

Pyrénées : l'effarouchement des ours par des tirs invalidé par le Conseil d'Etat

<p>&laquo;&nbsp;Agriculture r&eacute;g&eacute;n&eacute;ratrice : Tout le monde en parle, mais comment y arriver ?&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;La robotisation participe-t-elle &agrave; la qualit&eacute; de vie au travail et &agrave; la r&eacute;duction de la p&eacute;nibilit&eacute; ?&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Transmettre devient un soulagement et m&ecirc;me une fiert&eacute; !&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Cr&eacute;dits carbone : eldorado ou miroir aux alouettes ?&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Agriculture de pr&eacute;cision : tout &ccedil;a pour &ccedil;a ?&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;La place des femmes dans le secteur agricole&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;M&eacute;thanisation : performances compar&eacute;es de plus de 80 m&eacute;thaniseurs&nbsp;&raquo; etc. Telles-sont quelques-unes des conf&eacute;rences programm&eacute;es durant les 5 jours du SIMA.</p><p>Elles auront lieux au sein deux espaces distincts, &agrave; savoir le SIMA Tech (hall 6) et le SIMA Talks (hall 5A). De son c&ocirc;t&eacute;, l&rsquo;INRAE organise 8 conf&eacute;rences sur son stand (hall 5A).</p><h2>SIMA Tech</h2><p>Au SIMA Tech, les conf&eacute;rences, ateliers et rencontres se concentreront sur 4 th&egrave;mes que sont la r&eacute;duction des produits phytosanitaires et la sant&eacute; au sens large, le bilan carbone de l&rsquo;agriculture et de l&rsquo;&eacute;levage, la r&eacute;duction de la p&eacute;nibilit&eacute;, la simplification des t&acirc;ches et la s&eacute;curit&eacute; au travail et enfin l&rsquo;&eacute;valuation et ma&icirc;trise de la performance &eacute;conomique et environnementale. Elles seront anim&eacute;es par des instituts techniques, le monde de la recherche, des associations d&rsquo;utilisateur et de fabricants, les Chambres d&rsquo;agriculture ou encore des constructeurs.</p><h2>SIMA Talks</h2><p>Au SIMA Talks, les f&eacute;d&eacute;rations, associations, instituts techniques, les influenceurs et autres ambassadeurs de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole partageront leurs expertises sur diff&eacute;rentes th&eacute;matiques, via une animation ouverte au sein du hall 5A. Les th&eacute;matiques porteront notamment sur la transition &eacute;nerg&eacute;tique et d&eacute;carbonation, l&rsquo;emploi et formation au sein du secteur agricole, le retour d&rsquo;exp&eacute;rience du r&eacute;seau Digifermes, 100 ans d&rsquo;entreprenariat des territoires etc.</p><h2>Village Tech&amp;Bio</h2><p>Au sein du Village Tech&amp;Bio (hall 5A), un cycle de conf&eacute;rences est &eacute;galement programm&eacute;, autour des th&eacute;matiques suivantes&nbsp;: s&rsquo;installer en mara&icirc;chage bio : les cl&eacute;s de la r&eacute;ussite, bien-&ecirc;tre animal&nbsp;: du concept au service de l&rsquo;&eacute;levage, itin&eacute;raire technique d&rsquo;un verger en AB, les vari&eacute;t&eacute;s de pomme-de-terre en AB, prairies temporaires et sorgho dans la ration : des leviers d&rsquo;adaptation au changement climatique, soigner naturellement : quelles solutions, suivis nitrates sous couverts de l&eacute;gumineuses.</p><h2>7 parcours th&eacute;matiques</h2><p>Le SIMA propose&nbsp;7 parcours de visites&nbsp;th&eacute;matiques ouverts &agrave; tous les visiteurs. Chaque jour, une visite (gratuite) est organis&eacute;e pour chacun des parcours. D&rsquo;une dur&eacute;e d&rsquo;environ une heure, les visites guid&eacute;es permettent de d&eacute;couvrir les nouveaut&eacute;s et innovations de chaque secteur, de trouver des r&eacute;ponses &agrave; ses questions ainsi que des partenaires potentiels pour ses projets. Les 7 parcours th&eacute;matiques sont les suivants&nbsp;:</p><p>- &eacute;levage et &eacute;nergies renouvelables (chaque jour &agrave; 9h00)</p><p>- nouvelles technologies (chaque jour &agrave; 10h00)</p><p>- SIMA Innovation Awards (chaque jour &agrave; 11h00)</p><p>- agriculture biologique (chaque jour &agrave; 12h00)</p><p>- parcours des entreprises de travaux agricoles, forestiers et ruraux (chaque jour &agrave; 14h00)</p><p>- viticulture (chaque jour &agrave; 15h00)</p><p>- arboriculture et mara&icirc;chage (chaque jour &agrave; 16h00)</p>


A travers ses cycles de conférences, le SIMA permet d’actualiser son expertise sur de nombreux sujets, et de s’armer face aux défis et transitions. Le salon propose également 7 parcours de visites thématiques ouverts à tous les visiteurs.

[SIMA - 100 ans] J-5 : plus de 70 conférences et 7 parcours thématiques

<p>Une manifestation interdite mais rassemblant plusieurs milliers de personnes et occasionnant des blessures &agrave; 61 gendarmes dont 22 s&eacute;rieusement bless&eacute;s, selon le ministre de l&rsquo;Int&eacute;rieur. Un protocole d&rsquo;accord bafou&eacute; alors que sign&eacute; en 2018 et portant sur la cr&eacute;ation de 16 retenues de substitution sur le bassin Mignon-S&egrave;vre niortaise. Un porteur de projet (La Coop&eacute;rative de l&rsquo;eau) qui se conforme &agrave; la d&eacute;cision du tribunal administratif de Poitiers du 27 mai 2021 qui l&rsquo;enjoignait &agrave; r&eacute;duire de 1,2 million de m3&nbsp;le volume pr&eacute;lev&eacute; en p&eacute;riode hivernale pour assurer le remplissage de 9 des 16 r&eacute;serves du projet. Et &agrave; la fin, des dizaines de bless&eacute;s, majoritairement au sein des forces de l&rsquo;ordre. &laquo;&nbsp;<em>Ce n&rsquo;&eacute;tait pas un rassemblement pacifique</em>, a r&eacute;agi le ministre de l&rsquo;Agriculture sur l&rsquo;antenne de France Info le 30 octobre. <em>Je pense aux 60 gendarmes bless&eacute;s s&eacute;rieusement</em> (...), <em>quand vous voyez des tirs de mortier directement dans le visage</em>&nbsp;&raquo;, des tirs potentiellement &laquo;&nbsp;<em>mortels</em>&nbsp;&raquo; a d&eacute;nonc&eacute; Marc Fesneau. Plus de 1500 gendarmes &eacute;taient mobilis&eacute;s. Plusieurs manifestants ont &eacute;t&eacute; interpell&eacute;s.&nbsp;Une canalisation a &eacute;t&eacute; sectionn&eacute;e.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eau-et-climat-gare-aux-mirages" target="_blank" title="">Eau et climat&nbsp;: gare aux mirages</a>
</aside>
<h2>3<sup>&egrave;me</sup> manifestation en un an</h2><p>La manifestation, &agrave; laquelle plusieurs &eacute;lus EELV et LFI ont particip&eacute;, &nbsp;s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e sur le site de construction de la bassine de Sainte-Soline (Deux-S&egrave;vres). Elle &eacute;tait organis&eacute;e par le collectif &laquo;&nbsp;Bassines Non Merci&nbsp;&raquo;, qui milite contre &laquo;&nbsp;<em>les m&eacute;gabassines et l&rsquo;accaparement de l&rsquo;eau par l&rsquo;agro-industrie</em>&nbsp;&raquo;. En mars dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-quand-la-societe-s-emmele" target="_blank">le collectif avait jet&eacute; son d&eacute;volu sur une r&eacute;serve situ&eacute;e &agrave; Le Mauz&eacute;e-sur-Le-Mignon (Deux-S&egrave;vres)</a>, apr&egrave;s celle situ&eacute;e &agrave; Cramchaban (Charente-Maritime) en novembre 2021, que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/charente-maritime-cinq-bassines-interdites-en-justice" target="_blank">la justice a d&rsquo;ailleurs interdite, avec quatre autres, dans une d&eacute;cision de la cour administrative d'appel de Bordeaux en mai dernier</a> en raison d'&eacute;tudes d'impact insuffisantes. &laquo;&nbsp;<em>Les d&eacute;cisions de justice s&rsquo;imposent &agrave; tous et elles s&rsquo;imposent parfois &agrave; l&rsquo;Etat</em>, a d&eacute;clar&eacute; Marc Fesneau. <em>Et c&rsquo;est les m&ecirc;mes associations qui se r&eacute;jouissent de telles ou telle d&eacute;cision en disant &laquo;&nbsp;on a gagn&eacute; contre l&rsquo;Etat en justice&nbsp;&raquo; et quand c&rsquo;est en leur d&eacute;faveur, elles ne les respectent pas</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"On peut avoir tous les dogmes de la terre, mais ce projet-l&agrave;, il est un plus et un mieux par rapport &agrave; la situation actuelle et &agrave; la situation il y a dix ans"</span>
</div>
<p>Pour ce qui est de la r&eacute;serve de Sainte-Soline, le ministre de l&rsquo;Agriculture a rappel&eacute; que les recours &eacute;taient &laquo;&nbsp;<em>purg&eacute;s</em>&nbsp;&raquo; et que &laquo;&nbsp;<em>un certain nombre d&rsquo;associations qui aujourd&rsquo;hui s&rsquo;y opposent ont sign&eacute; le protocole qui permettait de cr&eacute;er ces r&eacute;serves de substitution pour &eacute;viter de pomper dans la nappe l&rsquo;&eacute;t&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;(...) <em>avec des engagements des agriculteurs sur la r&eacute;duction par ailleurs des pr&eacute;l&egrave;vements. On peut avoir tous les dogmes de la terre, mais ce projet-l&agrave;, il est un plus et un mieux par rapport &agrave; la situation actuelle et &agrave; la situation il y a dix ans&nbsp;</em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bassines-du-poitou-a-fleur-d-eau-et-de-peau" target="_blank" title="">Bassines du Poitou&nbsp;: &agrave; fleur d&rsquo;eau... et de peau</a>
</aside>
<h2>Un projet redimensionn&eacute; plusieurs fois</h2><p>Port&eacute; depuis 2011 par la Coop&eacute;rative de l&rsquo;eau, le projet se d&eacute;ploie sur trois bassins (Thouet, S&egrave;vre Niortaise Marais Poitevin, Boutonne), situ&eacute;s dans les Deux-S&egrave;vres et accessoirement en Charente-Maritime et dans la Vienne. Apr&egrave;s de multiples recours, la d&eacute;cision ultime la d&eacute;cision du tribunal administratif de Poitiers du 27 mai 2021 a autoris&eacute; la construction de 16 r&eacute;serves (contre 19 initialement) pour un volume global pr&eacute;lev&eacute; de 6,9 millions de m3 (contre 9 millions de m3 initialement). Le co&ucirc;t total du projet est estim&eacute; &agrave; 60 millions d&rsquo;euros. Le financement est assur&eacute; &agrave; 70% par l&rsquo;Agence de l&rsquo;Eau Loire Bretagne et des fonds europ&eacute;ens Feader, le solde &eacute;tant pris en charge par les agriculteurs concern&eacute;s, au nombre de plusieurs centaines.</p><p>Le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) a r&eacute;alis&eacute; plusieurs &eacute;tudes d&rsquo;impact, au gr&eacute; du feuilleton judiciaire et du redimensionnement du projet, &agrave; partir d&rsquo;un mod&egrave;le hydrog&eacute;ologique (&laquo;&nbsp;Jurassique&nbsp;&raquo;) permettant de simuler des sc&eacute;narios de pr&eacute;l&egrave;vements hivernaux pour le remplissage et des &eacute;conomies d&rsquo;eau au printemps et en e&#769;te&#769;.</p><h2>La simulation du BRGM</h2><p>La derni&egrave;re simulation en date du BRGM remonte &agrave; juin dernier. En pe&#769;riode d&rsquo;e&#769;tiage, &laquo;&nbsp;<em>on pourrait observer une augmentation du de&#769;bit entrant dans le Marais poitevin de + 200 l/s a&#768; + 300 l/s via les cours d&rsquo;eau, soit + 5 % a&#768; + 6% du de&#769;bit initial</em>&nbsp;&raquo;, indique le BRGM, dont le mod&egrave;le prend en r&eacute;f&eacute;rence la p&eacute;riode 2000-2011. &laquo;&nbsp;<em>Il est probable que la hausse attendue des pie&#769;zome&#769;tries en e&#769;te&#769; avec le projet de la Coope&#769;rative conduise e&#769;galement a&#768; un meilleur soutien des niveaux d&rsquo;eau du Marais poitevin en pe&#769;riode d&rsquo;e&#769;tiage</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>En p&eacute;riode hivernale, sur le bassin du Mignon et de la Courance, &laquo;&nbsp;<em>les rabattements pie&#769;zome&#769;triques dus aux pompages hivernaux du projet 2021 de la Coope&#769;rative de&#769;passent souvent 50 cm sur la nappe libre du Jurassique supe&#769;rieur (de 5 % a&#768; 10 % de l&rsquo;amplitude du battement de nappe) par rapport a&#768; la simulation de re&#769;fe&#769;rence</em>, &eacute;crit le BRGM. <em>Le de&#769;bit entrant dans le Marais poitevin serait diminue&#769; de - 200 l/s a&#768; - 300 l/s entre la simulation 2021 et la simulation de re&#769;fe&#769;rence, soit - 1% des 25 m</em><em>3/s a&#768; 30 m3</em><em>/s observe&#769;s en moyenne en janvier sur la pe&#769;riode 2000-2011</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Les cautions scientifiques de la Conf&rsquo;</h2><p>Oppos&eacute;e au projet, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne convoque d&rsquo;autres cautions scientifiques, telles que Christian Amblard, directeur de recherche honoraire au CNRS, qui parle de &laquo;&nbsp;<em>non-sens</em>&nbsp;&raquo;, car &laquo;<em>&nbsp;lorsqu'on stocke l'eau de mani&egrave;re artificielle, on ass&egrave;che les sols et brise la continuit&eacute; &eacute;cologique</em> (...) <em>D'autant que l'eau stock&eacute;e en surface stagne et s'&eacute;vapore</em>&nbsp;&raquo;. Pour l&rsquo;hydrologue Emma Haziza, docteure de l'Ecole des Mines de Paris, &laquo;&nbsp;<em>&agrave; force de pomper dans les nappes, celles-ci se fragilisent, leur niveau d'&eacute;quilibre baisse jusqu'&agrave; leur tarissement</em> &raquo; quand &laquo; <em>il faut compter pr&egrave;s de 10 ans pour qu'une nappe se reconstitue, &agrave; condition de lui en laisser l'occasion&hellip;</em> &raquo;.</p><p>La Conf&rsquo; cite &eacute;galement Magali Reghezza, g&eacute;ographe, membre du Haut Conseil pour le climat, et Florence Habets, hydrom&eacute;t&eacute;orologue, directrice de recherche au CNRS&nbsp;: &laquo;&nbsp;<em>La tendance &agrave; investir dans de nouvelles constructions consiste en effet &agrave; fixer (r&eacute;parer) un dysfonctionnement (ici le manque d'eau), en immobilisant du capital dans une infrastructure, au lieu d'investir pour soutenir la transition vers des pratiques moins gourmandes en eau </em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/irrigassistant-une-preconisation-a-3-jours-en-3-phrases-reactualisee-toutes-les-3-secondes" target="_blank" title="">IrrigAssistant&nbsp;: une pr&eacute;conisation &agrave; 3 jours, en 3 phrases, r&eacute;actualis&eacute;e toutes les 3 secondes</a>
</aside>
<h2>Le&nbsp;ministre fustige les &laquo;&nbsp;y a qu&rsquo;&agrave; faut qu&rsquo;onistes&nbsp;&raquo;</h2><p>Sur France Info, Marc Fesneau a &eacute;voqu&eacute; un &laquo;&nbsp;<em>double mouvement&nbsp;</em>&raquo;, un mouvement &laquo; <em>pour mieux capter l&rsquo;eau quand elle est en trop-plein en automne et hiver&nbsp;</em>&raquo; et un mouvement de &laquo;&nbsp;<em>changement de pratiques, &eacute;ventuellement de vari&eacute;t&eacute;s et d&rsquo;esp&egrave;ces pour s&rsquo;adapter, mais ce n&rsquo;est pas l&rsquo;un sans l&rsquo;autre</em>&nbsp;&raquo;. Le ministre de l&rsquo;Agriculture a fustig&eacute; les &laquo;&nbsp;<em>y a qu&rsquo;&agrave; faut qu&rsquo;onistes</em>&nbsp;&raquo;, qui s&rsquo;en remettent aux seules prairies. &laquo; <em>Quand vous regardez l&rsquo;&eacute;tat des prairies cet &eacute;t&eacute;, il y a un certain nombre d&rsquo;&eacute;leveurs qui ne peuvent plus nourrir leurs animaux parce qu&rsquo;ils ont un syst&egrave;me compl&egrave;tement prairies</em> (...) <em>Il faut construire des alternatives mais ce n&rsquo;est pas en 24 mois ou en 12 mois que &ccedil;a se construit. Dans le projet dont on parle, dans bien des cas, on r&eacute;duit de 30 &agrave; 50% la culture du ma&iuml;s</em>&nbsp;&raquo; a dit encore&nbsp;le ministre.</p><p>Marc Fesneau a aussi &eacute;voqu&eacute; aussi &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;arythmie</em>&nbsp;&raquo; des pluies et &laquo;&nbsp;<em>les 300 mm tomb&eacute;s en un mois dans la Marne&nbsp;</em>&raquo;, ce qui ne correspond pas &agrave; la pluviom&eacute;trie &laquo;&nbsp;<em>normale</em>&nbsp;&raquo;, qui &laquo;&nbsp;<em>ruissellent et qui vont tr&egrave;s vite &agrave; la mer, c&rsquo;est cette eau l&agrave; que on peut essayer de capter, pour se substituer aux besoins qui peuvent se manifester l&rsquo;&eacute;t&eacute;</em> (...). <em>Le Giec dit que globalement la quantit&eacute; d&rsquo;eau qui va tomber sur la France sera de m&ecirc;me nature en volume, en quantit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Malgré l’interdiction, les opposants au projet de création de 16 retenues de substitution sur le bassin Mignon- Sèvre Niortaise ont manifesté le 29 octobre à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Selon une simulation du BRGM, le projet procurerait en période d’étiage un gain de débit + 5 % à + 6% des quatre cours alimentant le Marais poitevin contre une perte de -1% en hiver. La Confédération paysanne convoque d’autres sources.

Les anti-bassines s’enferrent dans le déni démocratique et scientifique... quoi que

<p>En l&rsquo;&eacute;tat actuel des dispositifs de soutien, les TPE dont la puissance du compteur &eacute;lectrique est sup&eacute;rieure &agrave; 36kVA, ne b&eacute;n&eacute;ficient donc pas du bouclier tarifaire s&rsquo;appliquant aux particuliers. Ce sera le cas &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023 selon les nouvelles dispositions du gouvernement. TPE (moins de 10 salari&eacute;s et de 2M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires) et PME b&eacute;n&eacute;ficieront par ailleurs d&rsquo;un nouveau dispositif d&rsquo;amortisseur d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;. Qu&rsquo;elles aient de&#769;ja&#768; signe&#769; un contrat ou qu&rsquo;elles soient en cours de renouvellement, elles be&#769;ne&#769;ficieront du me&#769;canisme de&#768;s lors que le prix du me&#769;gawattheure (MWh) de re&#769;fe&#769;rence pour la part d&rsquo;approvisionnement au marche&#769; de leur contrat sera supe&#769;rieur a&#768; 325&euro;/MWh. </p><h2>Une aide maximale de 120&euro;/MWh</h2><p>Cet amortisseur se mat&eacute;rialisera par une aide forfaitaire sur 25 % de la consommation des entreprises, permettant de compenser l&rsquo;&eacute;cart entre le prix plancher de 325&euro;/MWh et un prix plafond de 800&euro;/Mwh. &nbsp;L&rsquo;amortisseur sera plafonn&eacute; &agrave; 800&euro;/Mwh afin de limiter l&rsquo;exposition du budget de l&rsquo;Etat &agrave; la flamb&eacute;e des prix : l&rsquo;aide maximale serait donc d&rsquo;environ 120&euro;/MWh pour les entreprises concern&eacute;es. </p><p>La r&eacute;duction de prix induite par l&rsquo;amortisseur &eacute;lectricit&eacute; sera automatiquement et directement d&eacute;compt&eacute; de la facture d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; de l&rsquo;entreprise. Une compensation financi&egrave;re sera vers&eacute;e aux fournisseurs d&rsquo;&eacute;nergie par l&rsquo;Etat via les charges de service public de l&rsquo;&eacute;nergie. Toutes les entreprises continueront par ailleurs &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de la baisse de la fiscalit&eacute; sur l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; (TICFE) &agrave; son minimum l&eacute;gal europ&eacute;en et du m&eacute;canisme d&rsquo;ARENH (100TWh) comme c&rsquo;est le cas actuellement.</p><h2>Guichet d&rsquo;aide au paiement des factures d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et de gaz</h2><p>Le gouvernement a par ailleurs fait &eacute;voluer certaines conditions d&rsquo;acc&egrave;s au guichet d&rsquo;aide au paiement des&nbsp;factures d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et de gaz, dot&eacute; de 3 milliards d&rsquo;euros. Mais il a maintenu la part minimum de 3% de la facture &eacute;nergie dans le chiffre d&rsquo;affaires pour pouvoir y pr&eacute;tendre. Ce que regrette la FNSEA, au motif qu&rsquo;elle &laquo;&nbsp;<em>exclut les exploitations qui en auraient besoin, eu &eacute;gard au tr&egrave;s faible niveau de marge de nos entreprises&nbsp;</em>&raquo;. La FNSEA demande la suppression du seuil, d&rsquo;autant que &laquo;&nbsp;<em>le cadre communautaire ne l&rsquo;impose pas</em>&nbsp;&raquo; pour la tranche d&rsquo;aides concern&eacute;e.</p>


Face à des prix de marché du gaz (160 €/MWh) et de l’électricité (550€/MWh) qui demeureront près de 10 fois supérieurs à ceux de 2020 selon le gouvernement, celui-ci a adopté en date du 27 octobre de nouvelles mesures destinées à en amortir l’impact sur les entreprises, et notamment les exploitations agricoles, considérées comme des Très petites entreprises (TPE).

Un amortisseur d’électricité pour les TPE dès 2023

<p><strong>Le fonds des calamit&eacute;s agricoles qui devrait encore intervenir cette ann&eacute;e pour soulager les pertes li&eacute;es &agrave; la s&eacute;cheresse vit cependant ces derni&egrave;res heures, suite &agrave; l&rsquo;adoption de la r&eacute;forme de la gestion des risques. Pourquoi cette r&eacute;forme ?<br>Jo&euml;l Limouzin, pr&eacute;sident de la commission Gestion des risques naturels, climatiques et sanitaires &agrave; la FNSEA &nbsp;: </strong>&ldquo;&Ccedil;a fait une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es qu&rsquo;on r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; trouver des am&eacute;liorations parce qu&rsquo;on sent bien que la diversit&eacute; d&rsquo;approches d&rsquo;accompagnement entre le fonds des calamit&eacute;s et le syst&egrave;me assurantiel, avec des productions qui &eacute;taient encore au fonds des calamit&eacute;s et d&rsquo;autres qui ne l&rsquo;&eacute;taient pas, amenait des distorsions. Le fonds des calamit&eacute;s&nbsp; a vraiment eu toute sa raison d&rsquo;&ecirc;tre pendant 60 ans et il ne faut surtout pas remettre &ccedil;a en cause parce que &ccedil;a a &eacute;t&eacute; les pr&eacute;mices d&rsquo;un principe fondamental de solidarit&eacute; nationale et de solidarit&eacute; professionnelle avec cette contribution des agriculteurs via le paiement d&rsquo;une taxe additionnelle sur les cotisations d&rsquo;assurance permettant d&rsquo;activer des fonds publics.<br><strong>Un fonds des calamit&eacute;s &agrave; bout de souffle</strong><br>Cela a plut&ocirc;t bien fonctionn&eacute; dans les cas de s&eacute;cheresse notamment en &eacute;levage et d&rsquo;avoir des moyens financiers, mais au fil des ans, la r&eacute;forme de la Pac &eacute;voluant, le syst&egrave;me d&rsquo;assurance se faisant jour, on a bien vu qu&rsquo;il y avait besoin d&rsquo;apporter un syst&egrave;me assurantiel pour l&rsquo;ensemble des productions, que ce soit la viticulture, l&rsquo;arboriculture, toutes les cultures qui se sont fortement diversifi&eacute;es. Et puis, ces derni&egrave;res ann&eacute;es, le changement climatique a amen&eacute; des sinistres quasiment tous les ans, mettant en exergue le fait que le fonds des calamit&eacute;s &eacute;tait &agrave; bout de souffle. On arrivait au point&nbsp; o&ugrave; les assureurs &eacute;taient en passe de se retirer compl&egrave;tement du syst&egrave;me multirisques climatiques du fait d&rsquo;un rapport sinistres sur cotisations de 120-130 %, ce qui n&rsquo;&eacute;tait plus tenable.<br>L&rsquo;&eacute;pisode de gel 2021 a d&eacute;finitivement montr&eacute; que ce n&rsquo;&eacute;tait plus possible, qu&rsquo;il fallait que l&rsquo;&Eacute;tat vienne &agrave; la rescousse. C&rsquo;est l&agrave; que Julien Denormandie, sur pression professionnelle, a clairement pris les choses en main et qu&rsquo;est n&eacute; le Varenne de l&rsquo;eau et de l&rsquo;adaptation du changement climatique. La priorit&eacute; a alors &eacute;t&eacute; de mettre en place en urgence une r&eacute;forme adoss&eacute;e &agrave; une loi permettant d&rsquo;int&eacute;grer la notion de solidarit&eacute; nationale.<br>Le calendrier a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s serr&eacute; pour monter le dispositif et faire voter la loi en mars 2022 pour une application au 1er janvier 2023.&rdquo;<br><strong>Qu&rsquo;est-ce que la r&eacute;forme va apporter de plus ou de mieux aux exploitants sinistr&eacute;s&nbsp;?<br>J. L.&nbsp;</strong>: &ldquo;L&rsquo;architecture que nous avions fix&eacute;e &agrave; la FNSEA, c&rsquo;&eacute;tait d&rsquo;avoir un syst&egrave;me qui soit accessible &agrave; toutes les productions avec le m&ecirc;me sch&eacute;ma pour tout le monde, &agrave; savoir un syst&egrave;me &agrave; trois &eacute;tages&nbsp;: la responsabilit&eacute; de l&rsquo;agriculture, l&rsquo;assurance priv&eacute;e et la solidarit&eacute; nationale.<br><strong>Un m&eacute;canisme &agrave; trois &eacute;tages</strong><br>Cette architecture a permis de montrer que l&rsquo;agriculture ne pouvait assumer seule tous ces al&eacute;as climatiques. Aujourd&rsquo;hui, on a un dispositif qui me para&icirc;t pertinent, gr&acirc;ce &agrave; un certain nombre de crit&egrave;res qu&rsquo;il fallait ajuster, notamment le seuil de d&eacute;clenchement de la solidarit&eacute; nationale ; mais le point fondamental, c&rsquo;&eacute;tait d&rsquo;avoir l&rsquo;application du &ldquo;r&egrave;glement Omnibus&rdquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire d&rsquo;avoir une franchise et un d&eacute;clenchement de l&rsquo;assurance &agrave; 20 % et une subvention &agrave; 70 % contre respectivement 30 % et 65 %. C&rsquo;&eacute;tait un point tr&egrave;s attendu des agriculteurs&nbsp;: &agrave; 30 % de franchise, &ccedil;a faisait beaucoup &agrave; assumer pour l&rsquo;agriculture et bien souvent, le syst&egrave;me assurantiel ne se d&eacute;clenchait pas. C&rsquo;est un &eacute;l&eacute;ment important pour le reste &agrave; charge des agriculteurs, m&ecirc;me s&rsquo;il reste encore des inconnues techniques ne permettant pas de donner des chiffres pr&eacute;cis par les assureurs sur ce reste &agrave; charge. &Ccedil;a a &eacute;t&eacute; une bataille sans merci, avec une administration qui ne voulait pas sortir du champs des<br>600 millions d&rsquo;euros annonc&eacute;s par le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique. C&rsquo;est vraiment par la pression politique que nous avons pu obtenir gain de cause sur la totalit&eacute; de nos revendications&nbsp;: le r&egrave;glement Omnibus, l&rsquo;application de la solidarit&eacute; nationale qui se d&eacute;clenche pour la viticulture et les grands cultures &agrave; 50 % et &agrave; 30 % pour les prairies et l&rsquo;arboriculture.&rdquo;</p><p><strong>Pourquoi ce seuil diff&eacute;renci&eacute; de 30 % pour les prairies et l&rsquo;arboriculture&nbsp;?</strong><br><strong>J. L.</strong>&nbsp;: &ldquo;Nous assumons ce choix&nbsp;: dans ces deux secteurs, le taux de p&eacute;n&eacute;tration de l&rsquo;assurance &eacute;tait tr&egrave;s faible et il fallait v&eacute;ritablement faire cette transition pour que les gens s&rsquo;y engagent avec des co&ucirc;ts suffisamment modestes pour &ecirc;tre incitatif. Et puis la particularit&eacute; des prairies, c&rsquo;est qu&rsquo;on est avec un syst&egrave;me de calcul de la perte diff&eacute;rent des autres productions&nbsp;: jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, on &eacute;tait sur une estimation&nbsp; via des bilans fourragers et des expertises terrain. D&eacute;sormais, le dispositif reprend celui d&eacute;j&agrave; effectif en assurance prairie&nbsp;: l&rsquo;indice de pousse de l&rsquo;herbe, qui am&egrave;ne encore beaucoup de d&eacute;bats mais qui est quand m&ecirc;me selon moi le syst&egrave;me conduisant &agrave; une approche la plus pr&eacute;cise possible de la pousse de l&rsquo;herbe du printemps &agrave; l&rsquo;automne.&nbsp;Les discussions sont encore en cours pour permettre &agrave; l&rsquo;agriculteur, en cas de contestations sur ce syst&egrave;me indiciel, de&nbsp; faire un recours.<br><strong>Prendre en compte les particularit&eacute;s montagne</strong><br>Il y a aussi des r&eacute;flexions qui continuent pour imaginer, pourquoi pas, un syst&egrave;me de coefficient qui permettrait d&rsquo;ajuster au plus proche ces pertes &agrave; partir de simulations de terrain de la pousse d&rsquo;herbe &agrave; la parcelle et de prendre en compte les particularit&eacute;s des zones de montagne, des p&eacute;riodes de printemps o&ugrave; la temp&eacute;rature pourrait &ecirc;tre tr&egrave;s faible ou en cas d&rsquo;exc&egrave;s de pluie ne permettant pas de r&eacute;colter l&rsquo;herbe.<br>L&rsquo;autre gros probl&egrave;me sur toutes les productions, c&rsquo;est la moyenne olympique. On demande &agrave; ce que le gouvernement r&eacute;fl&eacute;chisse &agrave; des adaptations permettant de gommer les imperfections de cette moyenne olympique qui avait son sens en cas de sinistre tous les 6-7 ans. Mais quand on a des sinistres quatre ann&eacute;es sur cinq comme dans le Massif central, on se retrouve avec une r&eacute;f&eacute;rence nettement abaiss&eacute;e&nbsp; qui fait que l&rsquo;assurance, voire m&ecirc;me le fonds des calamit&eacute;s, ne se d&eacute;clenche pas. C&rsquo;est une n&eacute;gociation nationale mais aussi dans le cadre europ&eacute;en.<br>Je reconnais que 2023 sera encore en mode un peu d&eacute;grad&eacute;. On ne peut pas dire que tout sera parfait dans le syst&egrave;me assurantiel mais notre responsabilit&eacute; est d&rsquo;amener le maximum d&rsquo;agriculteurs &agrave; aller dans ce dispositif et b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un taux d&rsquo;indemnisation &agrave; quasiment 100 % pour les gens assur&eacute;s pour ce qui est de la solidarit&eacute; nationale et moiti&eacute; moins pour ceux qui ne le seront pas.&rdquo;<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Invité de l’AG de la FDSEA le 4 novembre, Joël Limouzin (FNSEA) revient sur les motivations de cette réforme qui articule responsabilité individuelle, assurance et solidarité nationale.

Gestion des risques : une réforme “nécessaire et pertinente”

<h2 style="text-align:justify;"><a href="http://Sima%20Awards%202021%20(1/5)%20:%20deux%20prix%20sp%C3%A9ciaux%20et%20un%20coup%20de%20c%C5%93ur" target="_blank" title="">Innovation Awards 2021 (1/5)&nbsp;: deux prix sp&eacute;ciaux et un coup de c&oelig;u</a>r</h2><p>Le Prix sp&eacute;cial agro&eacute;cologique&nbsp;est attribu&eacute; &agrave; Z&uuml;rn pour la Top Cut Collect, une &eacute;cimeuse-r&eacute;colteuse de graines d&rsquo;adventices, et le Prix sp&eacute;cial sant&eacute; et s&eacute;curit&eacute; au travail&nbsp;&agrave; Krone pour son chariot Eaysnet, facilitant le chargement des rouleaux de filet sur les presses. La MSA Auvergne&nbsp;re&ccedil;oit le Coup de C&oelig;ur du jury pour &laquo; J&rsquo;M utiliser les automoteurs de levage &raquo;, un pack de formation consacr&eacute; aux automoteurs de levage et de manutention.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/5/0/3/5023052-1-fre-FR/437e42b30e95-zu-rn-jpg" alt="L&rsquo;&eacute;cimeuse-r&eacute;colteuse Top Cut Collect de Z&uuml;rn (Cr&eacute;dit photo : Z&uuml;rn)" height="1346" width="2260" /><figcaption>L&rsquo;&eacute;cimeuse-r&eacute;colteuse Top Cut Collect de Z&uuml;rn (Cr&eacute;dit photo : Z&uuml;rn)</figcaption></figure>

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<h2><a href="http://Sima%20Awards%202021%20(2/5)%20:%20les%20trois%20laur%C3%A9ats%20%C2%AB%20sols%20et%20cultures%20%C2%BB" target="_blank" title="">Innovation Awards 2021 (2/5)&nbsp;: les trois laur&eacute;ats &laquo;&nbsp;sols et cultures&nbsp;&raquo;</a></h2><p>M&eacute;daille d&rsquo;Or&nbsp;pour SmartApply (Smart Guided Systems) qui identifie la densit&eacute; du feuillage et ajuste la dose appliqu&eacute;e. M&eacute;daille d&rsquo;Argent pour Speed Control (Sulky) qui neutralise l&rsquo;incidence de la vitesse d&rsquo;avancement sur l&rsquo;homog&eacute;n&eacute;it&eacute; de la nappe d&rsquo;&eacute;pandage. M&eacute;daille de Bronze&nbsp;pour le robot de semis et de d&eacute;sherbage FD20 (FarmDroid), le robot capable de semer et de d&eacute;sherber m&eacute;caniquement en inter plant et inter rang.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/0/3/5023055-1-fre-FR/325d7904c835-smart-apply-jpg" alt="SmartApply identifie la densit&eacute; du feuillage et ajuste la dose appliqu&eacute;e (Cr&eacute;dit photo : Smart Guided Systems)" height="900" width="1930" /><figcaption>SmartApply identifie la densit&eacute; du feuillage et ajuste la dose appliqu&eacute;e (Cr&eacute;dit photo : Smart Guided Systems)</figcaption></figure>

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<h2 style="text-align:justify;"><a href="http://Sima%20Awards%202021%20(3/5)%20:%20les%20trois%20laur%C3%A9ats%20%C2%AB%20de%20la%20r%C3%A9colte%20au%20stockage%20%C2%BB" target="_blank" title="">Innovation Awards 2021 (3/5)&nbsp;: les trois laur&eacute;ats &laquo;&nbsp;de la r&eacute;colte au stockage&nbsp;&raquo;</a></h2><p>M&eacute;daille d&rsquo;Or&nbsp;pour CropVision (Downs), un trieur optique &agrave; grand d&eacute;bit (100 t/h) de pommes de terre non lav&eacute;es. M&eacute;daille d&rsquo;Argent&nbsp;pour NIR NutriSense (New Holland) permettant d&rsquo;analyser, enregistrer et cartographier la valeur nutritionnelle des cultures pendant la r&eacute;colte. M&eacute;daille de Bronze pour Venti'Javelot (Javelot) pour son outils de pilotage permettant de trouver le bon e&#769;quilibre entre refroidissement du grain et de&#769;pense d&rsquo;e&#769;nergie.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/0/3/5023058-1-fre-FR/15bc848acd90-nh-nutrisense-jpg" alt="L&rsquo;int&eacute;gration du capteur NIR permet d&rsquo;analyser, enregistrer et cartographier la composition des cultures pendant la r&eacute;colte (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: New Holland)" height="860" width="1618" /><figcaption>L&rsquo;int&eacute;gration du capteur NIR permet d&rsquo;analyser, enregistrer et cartographier la composition des cultures pendant la r&eacute;colte (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: New Holland)</figcaption></figure>

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<h2><a href="http://Sima%20Awards%202021%20(4/5)%20:%20les%20trois%20laur%C3%A9ats%20%C2%AB%20%C3%A9levage%20et%20%C3%A9nergies%20renouvelables%20%C2%BB" target="_blank" title="">Innovation Awards 2021 (4/5)&nbsp;: les trois laur&eacute;ats &laquo;&nbsp;&eacute;levage et &eacute;nergies renouvelables&nbsp;&raquo;</a></h2><p>M&eacute;daille d&rsquo;Or pour Aura (Kuhn), la m&eacute;langeuse distributrice autonome apte &agrave; int&eacute;grer tous les ingr&eacute;dients sans cuisine tampon et naviguant sans aucun syst&egrave;me de guidage physique. M&eacute;daille d&rsquo;Argent pour Cogen&rsquo;Air (Base), un panneau solaire hybride produisant simultan&eacute;ment &eacute;lectricit&eacute; et chaleur. M&eacute;daille de Bronze pour la la Fusion (Deguillaume), une benne parfaitement &eacute;tanche, apte au transport des mati&egrave;res liquides et solides.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/1/3/5023108-1-fre-FR/34495b080885-base-jpg" alt="Cogen&rsquo;Air est un panneau solaire hybride produisant simultan&eacute;ment &eacute;lectricit&eacute; et chaleur, gr&acirc;ce &agrave; une innovation technique sur les mat&eacute;riaux (Cr&eacute;dit photo : Base)" height="1110" width="2660" /><figcaption>Cogen&rsquo;Air est un panneau solaire hybride produisant simultan&eacute;ment &eacute;lectricit&eacute; et chaleur, gr&acirc;ce &agrave; une innovation technique sur les mat&eacute;riaux (Cr&eacute;dit photo : Base)</figcaption></figure>

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<h2><a href="http://Sima%20Awards%202021%20(5/5)%20:%20les%20trois%20laur%C3%A9ats%20%C2%AB%20%C3%A9lectronique,%20pi%C3%A8ces%20et%20services%20%C2%BB" target="_blank" title="">Innovation Awards 2021 (5/5)&nbsp;: les trois laur&eacute;ats &laquo;&nbsp;&eacute;lectronique, pi&egrave;ces et services&nbsp;&raquo;</a></h2><p>M&eacute;daille d&rsquo;Or pour VitiDrive (Vitibot) et ses deux robots viticoles enjambeurs Bakus. M&eacute;daille d&rsquo;Argent pour Cenius-TX Zone Finder (Amazone) qui permet d&rsquo;&eacute;tablir des cartographies de sol en temps r&eacute;el lors du travail du sol. M&eacute;daille de Bronze pour New Holland et ses capteurs de pression du caisson de nettoyage des moissonneuses-batteuses.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/1/1/3/5023111-1-fre-FR/f13552c14aee-vitibot-jpg" alt="Vitibot d&eacute;cline le Bakus en deux versions pour vignes &eacute;troites (P75S ) et semi-larges (P75L) (Cr&eacute;dit photo : Vitibot)" height="1074" width="2166" /><figcaption>Vitibot d&eacute;cline le Bakus en deux versions pour vignes &eacute;troites (P75S ) et semi-larges (P75L) (Cr&eacute;dit photo : Vitibot)</figcaption></figure>

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Grippée par la crise sanitaire du Covid19, la 79ème édition du SIMA fut un temps programmée en février 2021, avant d’être annulée. Le jury des SIMA Innovation Awards avait cependant décrypté les innovations de l’instant. Flash-back.

[SIMA - 100 ans] J-6 : flash-back sur les SIMA Innovation Awards 2021

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<p>Autre &eacute;volution notable, la part des achats r&eacute;alis&eacute;s en ligne se d&eacute;veloppe doucement.</p>

<h3>La vente en ligne se d&eacute;veloppe plus en non AOP</h3>

<p>M&ecirc;me si les hyper et supermarch&eacute;s sont le lieu de commercialisation privil&eacute;gi&eacute; pour les achats de fromages AOP (61,6&nbsp;% des ventes totales de fromages AOP), cette part est moindre que pour les fromages non AOP (67,8&nbsp;%). De m&ecirc;me, sur les volumes commercialis&eacute;s via internet, leur part appara&icirc;t plus faible (4,9&nbsp;%) que celle des fromages non AOP, pour lesquels les ventes en ligne repr&eacute;sentent 8,3&nbsp;%.</p>

<p>Inversement, les fromages AOP se distinguent par une proportion de ventes en commerces sp&eacute;cialis&eacute;s plus importante (14,1&nbsp;%) que pour les fromages non AOP (4,8&nbsp;%).</p>
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<strong>Les consommateurs ont acheté leurs fromages AOP davantage dans les commerces spécialisés</strong>, et moins en hyper et supermarchés, ces cinq dernières années.

Les fromages AOP moins achetés en grande surface

<p><strong>D</strong>epuis 2020, la France est devenue le premier pays europ&eacute;en en termes de surfaces cultiv&eacute;es en agriculture biologique. Le programme europ&eacute;en Farm to Fork est encore plus ambitieux, il pr&eacute;voit que d&rsquo;ici 2030, 25% de la SAU soit conduite en bio.&nbsp;</p><p><strong>T</strong>outefois, les march&eacute;s des produits biologiques font face &agrave; une d&eacute;croissance in&eacute;dite depuis 2021. Aucune fili&egrave;re n&rsquo;est vraiment &eacute;pargn&eacute;e. Certains march&eacute;s en surproduction, il y a encore quelques mois du fait d&rsquo;un nombre important de conversions, voient leur situation s&rsquo;am&eacute;liorer peu &agrave; peu gr&acirc;ce &agrave; la baisse de la production.</p><p><strong>&Agrave;</strong> ces difficult&eacute;s conjoncturelles s&rsquo;ajoute l&rsquo;obligation d&rsquo;appliquer le nouveau r&egrave;glement europ&eacute;en bio entr&eacute; en vigueur en 2022. Pour la conversion d&rsquo;un &eacute;levage bovin, cela signifie que le <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/vos-besoins/realiser-plan-epandage/" target="_blank">plan d&rsquo;&eacute;pandage</a> doit &ecirc;tre bio : l&rsquo;&eacute;pandage des effluents bio doit &ecirc;tre accompli seulement sur des terres qui sont conduites en bio ou bien alors en cours de conversion.</p><h2><strong>Une alimenta</strong><strong>tion locale et bio</strong></h2><p><strong>A</strong>u maximum, l&rsquo;alimentation du cheptel doit &ecirc;tre produite sur place. D&egrave;s 2023, le lien au sol alimentaire devra repr&eacute;senter au minimum 70% pour les &eacute;levages herbivores. Quand cela n&rsquo;est pas possible, les aliments doivent provenir d&rsquo;exploitations bio (ou en conversion) de la r&eacute;gion. Incorporer des aliments non bios reste possible. Toutefois, la part tol&eacute;r&eacute;e diminue. La part maximale de C2 passe de 30 &agrave; 25% et la part maximale de C1 reste &agrave; 20%. La part cumul&eacute;e de C1 + C2 passe de 30 &agrave; 25%. Le nouveau r&egrave;glement bio se veut aussi plus exigeant quant aux conditions de sevrage et de p&acirc;turage</p><h2><strong>Reproduc</strong><strong>tion</strong></h2><p><strong>S</strong>i l&rsquo;ins&eacute;mination artificielle reste autoris&eacute;e, les m&eacute;thodes de reproduction naturelles sont mises en avant dans la nouvelle r&eacute;glementation. Le transfert d&rsquo;embryon est d&eacute;sormais interdit. En ce qui concerne les traitements m&eacute;dicamenteux, ces derniers sont all&eacute;g&eacute;s. Par exemple, les traitements allopathiques ne peuvent plus &ecirc;tre administr&eacute;s en pr&eacute;ventif, seulement en curatif et les vaccins demeurent autoris&eacute;s. Sous certaines conditions, il est possible d'introduire des animaux non bios dans l'&eacute;levage.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans le contexte actuel de forte inflation, les consommateurs ont tendance &agrave; se d&eacute;sengager des produits biologiques plus on&eacute;reux. Les march&eacute;s bios sont &agrave; un carrefour entre r&eacute;gulation du march&eacute; et diminution de la consommation. &Agrave; ce ph&eacute;nom&egrave;ne vient s&#039;ajouter cette nouvelle r&eacute;glementation bio, il convient donc de bien r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; sa conversion et de bien estimer son projet. </p>
</aside>



Vous envisagez une conversion bio ? Il faut connaître l’ensemble des nouveautés liées à la réforme de la PAC et au règlement bio ainsi que les éléments de conjoncture de la filière.

Règlement bio 2022 : quelles nouveautés pour l’élevage bovin ?

<p>R&eacute;v&eacute;ler les solutions et les technologies d&eacute;di&eacute;es au d&eacute;veloppement d'une agriculture durable et performante, au c&oelig;ur de la premi&egrave;re puissance agricole europ&eacute;enne : telle est l'ambition du nouveau SIMA. Le salon entend viser l'exhaustivit&eacute; en mati&egrave;re d'innovations technologiques, au service des transitons agro&eacute;cologiques, num&eacute;riques, &eacute;nerg&eacute;tiques. Ce d&eacute;fi prendra corps au sein du SIMA Tech (hall 6), enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;AgTech, rassemblant plus de 150 exposants au sein du Village Start-Up et du Village de la robotique agricole by FIRA.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sima-awards-2022-3-5-les-8-nomines-de-la-categorie-robotique-et-electronique-embarquee" target="_blank" title="">Sima Awards 2022&nbsp;(3/5) : les 8 nomin&eacute;s de la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;robotique et &eacute;lectronique embarqu&eacute;e&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<h2>Le FIRA, le salon de r&eacute;f&eacute;rence</h2><p>R&eacute;duction de l&rsquo;astreinte et de la p&eacute;nibilit&eacute;, am&eacute;lioration de la qualit&eacute; de vie (des hommes et des animaux), attractivit&eacute; des m&eacute;tiers, revalorisation des t&acirc;ches, productivit&eacute;, comp&eacute;titivit&eacute;, optimisation de tous les intrants, r&eacute;duction des impacts (sol, air, eau)&nbsp;: la robotisation est &agrave; la crois&eacute;e d&rsquo;&agrave; peu pr&egrave;s tous les enjeux.</p><p>Le SIMA s&rsquo;est appuy&eacute; sur le FIRA pour donner &agrave; voir le spectre de la robotique appliqu&eacute;e &agrave; l&rsquo;agriculture. Depuis sa premi&egrave;re &eacute;dition en 2016, le FIRA s&rsquo;est hiss&eacute; au rang de vitrine mondiale de la robotique agricole, s&rsquo;offrant m&ecirc;me des d&eacute;clinaisons aux Etats-Unis, comme tout r&eacute;cemment en Californie. La 7<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition est programm&eacute;e &agrave; Toulouse (Haute-Garonne) du 7 au 9 f&eacute;vrier 2023, avec en&nbsp;ouverture (le 7 f&eacute;vrier), la 4<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition du colloque scientifique &laquo;&nbsp;Des technologies robotiques accessibles pour la transition agricole&nbsp;&raquo;. Le FIRA inaugurera aussi un espace de d&eacute;monstration au champ.</p><h2>Les conf&eacute;rences th&eacute;matiques au SIMA</h2><p>- Un robot dans mes champs, est-il vraiment utile ? Dimanche 6 novembre - 11H30-12H30</p><p>- La robotisation participe-t-elle &agrave; la qualit&eacute; de vie au travail et &agrave; la r&eacute;duction de la p&eacute;nibilit&eacute; ? Lundi 7 novembre - 11H30-12H30</p><p>- Retours d&rsquo;expertises Digifermes : Quel mod&egrave;le &eacute;conomique pour la robotique viticole ? Perspectives de&nbsp;la robotique au service de l&rsquo;agro&eacute;cologie en grandes cultures. Mardi 8 novembre - &nbsp;9H00-9H45</p><p>- Des robots pour diminuer l&rsquo;usage des produits phytos. Mardi 8 novembre - 11H30-12H30</p><p>- Des robots dans les champs : mon m&eacute;tier &eacute;volue. Comment les int&eacute;grer dans mes &eacute;quipements actuels, et quels accompagnements existent-ils ? Mercredi 9 novembre - 11H30-12H30</p><p>- Recherche &amp; robotique en lien avec l&rsquo;agro&eacute;cologie. &nbsp;Mercredi 9 novembre - 15H40-16H40</p><p>- Pitchs - Start-up partenaires du FIRA. Jeudi 10 novembre - 11H30-12H30</p>


Au sein du Village de la robotique by FIRA, le SIMA fera une large place à la robotique, à la croisée de nombreux enjeux techniques, économiques, environnementaux et sociaux. Le tout sous la houlette du FIRA, le salon (français) de référence (internationale), dont la 7ème édition est programmée à Toulouse du 7 au 9 février 2023.

[SIMA - 100 ans] J-7 : une alliance SIMA + FIRA pour couvrir le(s) champ(s) de la robotique

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-roulez-des-vieilles-mecaniques" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA (1/5)&nbsp;: roulez des (vieilles) m&eacute;caniques</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">C&rsquo;est parti pour cinq jours de boulons, pistons, clavettes et pompes &agrave; graisse. Pardon&nbsp;: capteurs, moniteurs, applis mobiles et plateformes internet. En 2019, pas d&rsquo;agriculture qui ne soit connect&eacute;e, &eacute;lectrique, num&eacute;rique, agro&eacute;cologique, collaborative, robotique, satellitaire, ou encore augment&eacute;e, avec des applications mobiles de quelques octets aux machines mobiles de quelques dizaines de tonnes.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/5/2/5022581-1-fre-FR/af87cac113da-jd-jpg" alt="SIMA" height="1102" width="1922" /></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-projection-dans-l-apres-glyphosate" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA&nbsp;(2/5) : projection dans l&rsquo;apr&egrave;s-glyphosate</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">L&rsquo;usage devrait prendre fin le 1<sup>er</sup> janvier 2021. Devrait car des d&eacute;rogations ne sont pas &agrave; exclure pour les usages dans l&rsquo;impasse tels que l&rsquo;agriculture de conservation, la production de semences, les sols pentus et caillouteux. Comment faire&nbsp;? En attendant un tr&egrave;s hypoth&eacute;tique rempla&ccedil;ant, que l&rsquo;on serait alors avis&eacute; de consommer avec mod&eacute;ration, chercheurs, fournisseurs et agriculteurs sont mis au d&eacute;fi de trouver des alternatives.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/7/5/2/5022572-1-fre-FR/98692302275d-pulve-jpg" alt="SIMA" height="1248" width="2258" /></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-de-la-donnee-donnee-a-tous" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA&nbsp;(3/5) : de la donn&eacute;e, donn&eacute;e &agrave; tous&nbsp;?</a></h2><p>Pas une semaine sans qu&rsquo;une start-up n&rsquo;&eacute;close et ne propose le monitoring des cultures et des troupeaux, l&rsquo;achat des intrants &agrave; bon compte, l&rsquo;appr&eacute;hension de la volatilit&eacute; des prix, l&rsquo;&eacute;change de connaissances, de machines et de parcelles. L&rsquo;agriculture num&eacute;rique est aujourd&rsquo;hui r&eacute;alit&eacute; mais le cloud, le nuage, il est encore un peu n&eacute;buleux. Comment s&rsquo;y retrouver&nbsp;? Par quoi faut-il commencer&nbsp;? Faut-il s&rsquo;inqui&eacute;ter du risque de mainmise des donn&eacute;es par les g&eacute;ants du net&nbsp;?</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/7/5/2/5022578-1-fre-FR/ef4d86d4b8f9-electronique-jpg" alt="SIMA" height="1144" width="1970" /></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-le-simagena-la-ou-il-y-a-du-gene" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA (4/5) : le Simagena, l&agrave; o&ugrave; il y a du g&egrave;ne...</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Journ&eacute;e sp&eacute;ciale &eacute;levage aujourd&rsquo;hui au Sima. Conf&eacute;rences, open-show, ventes aux ench&egrave;res, il n&rsquo;y en avait que pour les bovins ou presque. Le Simagena est devenu au cours des dernie&#768;res anne&#769;es le p&ocirc;le d&rsquo;excellence des entreprises fran&ccedil;aises en charge de la se&#769;lection ge&#769;ne&#769;tique et d&rsquo;export de reproducteurs.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/6/5/2/5022569-1-fre-FR/9a9441f6b602-simegenabis-jpg" alt="SIMA" height="1028" width="2142" /></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/machinisme~la-quotidienne-du-sima-l-agriculture-a-l-heure-de-la-bioeconomie" target="_blank" title="">La Quotidienne du SIMA&nbsp;(5/5) : l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;heure de la bio&eacute;conomie</a></h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Bois, p&acirc;te &agrave; papier, textiles, caoutchouc, bio-plastiques, bio-composites, bio-mol&eacute;cules (solvants, lubrifiants, tensio-actifs...), biogaz, biocarburants (biomasse, cellulose, algues...), chaleur (bois, plaquettes, pellets&hellip;), engrais et amendements organiques...&nbsp;: tel est l&rsquo;&eacute;ventail des produits issus de la bio&eacute;conomie. Cette derni&egrave;re consiste &agrave; valoriser la biomasse non alimentaire, en se substituant aux produits fossiles dans les secteurs de l&rsquo;&eacute;nergie, de la chimie, de la construction ou encore des mat&eacute;riaux.</p>


Formule tout en vidéo pour Pleinchamp au SIMA 2019, dernière édition en date, avec un tour d’horizon des dernières innovations. Où il était question (déjà) de l’inflation du prix des matériels, des alternatives au glyphosate ou encore de la gestion des données. C’était aussi le temps où il y avait des vaches...

[SIMA - 100 ans] J-8 : la rétro 2019 en vidéo

<p class="Standard">&laquo;&nbsp;Les tomates hors-sol ne sont pas... bonnes&nbsp;&raquo;. Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme&hellip; En variant le ton, par exemple, tenez&nbsp;: nostalgique&nbsp;: &laquo;&nbsp;Rien ne vaut la tomate du jardin de m&eacute;m&eacute;&nbsp;&raquo;&nbsp;; esth&egrave;te&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le hors-sol, quelle faute de go&ucirc;t&nbsp;&raquo;&nbsp;; patrimonial&nbsp;: &laquo;&nbsp;C'est le terroir qui fait la saveur &raquo;&nbsp;; chauvin&nbsp;: &laquo;&nbsp;La tomate hollandaise n'a go&ucirc;t de rien&nbsp;&raquo;&nbsp;; &eacute;sot&eacute;rique&nbsp;: &laquo;&nbsp;La plante a besoin d'un ancrage tellurique&nbsp;&raquo;&nbsp;; anticapitaliste&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les producteurs ne pensent qu'au rendement&nbsp;&raquo;&nbsp;; Jean-Pierre-Coffien&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les tomates d'aujourd'hui ...c'est de la m...&nbsp;&raquo;.</p><p class="Standard">Mais, si le nez de Cyrano &eacute;tait r&eacute;ellement grand, est-il certain que les tomates de pleine terre soient meilleures que les tomates hors-sol&nbsp;? Le mode de culture a-t-il une influence sur la qualit&eacute; gustative de la tomate&nbsp;? Cette question est cruciale car les consommateurs adorent les tomates&nbsp;: elle est le l&eacute;gume frais le plus consomm&eacute; en France, avec 14 kg par personne et par an (m&ecirc;me si botaniquement la tomate est un fruit).</p><h2 class="Standard"><strong>Quatre fois plus d</strong><strong>e rendement en serre hors-sol chauff&eacute;e</strong></h2><p class="Standard">Ces tomates que les consommateurs pl&eacute;biscitent sont majoritairement produites en hors-sol, sous serres chauff&eacute;es<sup>(1)</sup>&nbsp;: c'est le cas de huit&nbsp;tomates sur dix en France. La productivit&eacute; en serre hors-sol chauff&eacute;e est quatre&nbsp;fois sup&eacute;rieure &agrave; celle des tomates de pleine terre sous abris (60 kg/m2 contre 15 kg/m2, de quoi faire r&ecirc;ver bien des jardiniers). Un certain nombre de consommateurs s'interrogent sur ce mode de production, sur ses impacts &eacute;nerg&eacute;tiques et environnementaux, mais aussi sur la qualit&eacute; gustative des fruits produits.</p><p class="Standard">Le 22 septembre dernier, lors de la journ&eacute;e nationale tomate-concombre organis&eacute;e par le CTIFL (Centre technique interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes), &agrave; Carquefou (44),<strong> </strong>Valentine Cottet, analyste sensorielle, a pr&eacute;sent&eacute; les r&eacute;sultats d'une &eacute;tude destin&eacute;e &agrave; trancher, une fois pour toute, la question de l'influence du mode de production sur la qualit&eacute; gustative des tomates.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/8/1/5021861-2-fre-FR/f0d84bdf1e20-pcgouttomate2-jpg" alt="" height="758" width="999" /><figcaption>Valentine Cottet, analyste sensorielle au Centre technique interprofessionnel des fruits et l&eacute;gumes, est sp&eacute;cialiste de la caract&eacute;risation gustative des tomates. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard"><strong>Une &eacute;tude da</strong><strong>ns laquelle seul le mode de culture varie</strong></h2><p class="Standard">Pour cela, les chercheurs ont mis en place, sur deux ann&eacute;es d'exp&eacute;rimentations, les dix m&ecirc;mes vari&eacute;t&eacute;s de tomates, de cinq types diff&eacute;rent&nbsp;: grappe, c&oelig;ur<sup>(2)</sup>, allong&eacute;e, cornue, et c&ocirc;tel&eacute;e, avec les m&ecirc;mes dates de semis, la m&ecirc;me conduite post r&eacute;colte, chez trois producteurs diff&eacute;rents. Chaque producteur conduisait les m&ecirc;mes vari&eacute;t&eacute;s en terre sous abri, et en hors-sol sous serre. Au total, 44 lots de tomates de 10 vari&eacute;t&eacute;s ont &eacute;t&eacute; caract&eacute;ris&eacute;s &agrave; plusieurs dates de r&eacute;colte (pr&eacute;coce, saison, ou tardive), par analyse chimique et par analyse sensorielle par un jury entra&icirc;n&eacute; &agrave; l'&eacute;valuation des descripteurs de la tomate.</p><p class="Standard">L'analyse chimique d&eacute;tecte des diff&eacute;rences entre tomates conduites en hors-sol et tomates de pleine terre, mais l'ampleur de ces diff&eacute;rences d&eacute;pend de chaque vari&eacute;t&eacute; et de la p&eacute;riode de r&eacute;colte. Par exemple, la vari&eacute;t&eacute; c&ocirc;tel&eacute;e Marbonne est plus acide en hors-sol qu'en pleine terre en mai et juin, mais en septembre, c'est l'inverse. Globalement, l'analyse chimique n'&eacute;tablit pas de diff&eacute;rences significatives entre les modalit&eacute;s sol et hors-sol. En revanche, elle &eacute;tablit que les tomates conduites en hors-sol sont plus r&eacute;guli&egrave;res.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/6/8/1/5021864-1-fre-FR/572f6333f6d3-pcgouttomates3jpg-jpg" alt="" height="1777" width="1000" /><figcaption>En France, 4 tomates produites sur 5 le sont en serres verre et hors-sol. Un mode de production &eacute;conome en eau, en produits phyto, en occupation des terres, mais gourmand en &eacute;nergie. (Photo Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard"><strong>Et la pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e est...</strong></h2><p class="Standard">L'&eacute;valuation sensorielle fait la m&ecirc;me constatation&nbsp;: il n'y a pas de diff&eacute;rence significative en texture, en acidit&eacute;, en sucres ou en ar&ocirc;mes, entre les modalit&eacute;s sol et hors-sol. La seule diff&eacute;rence est que les tomates conduites en pleine terre sont plus variables que les tomates conduites en hors-sol. Lorsqu&rsquo;on interroge les consommateurs sur leur appr&eacute;ciation globale, sur une &eacute;chelle de 1 &agrave; 9, la moyenne est &agrave; 6,5 pour les tomates hors-sol et 6,7 pour les tomates de pleine terre. La diff&eacute;rence n'est pas significative. En revanche, la variabilit&eacute; est plus importante pour les tomates de pleine terre (les notes vont de 3 &agrave; 9) que pour les tomates hors-sol (note de 5 &agrave; 8). Moralit&eacute;&nbsp;: la tomate de pleine terre est la meilleure. Mais c'est aussi la moins bonne.</p><p class="Standard">(1) M&ecirc;me si les serres sont chauff&eacute;es, il n'y a g&eacute;n&eacute;ralement pas de production de tomates en hiver.</p><p class="Standard">(2) Le segment &laquo; c&oelig;ur &raquo; peut repr&eacute;senter aussi bien des vari&eacute;t&eacute;s hybrides que la vari&eacute;t&eacute; &laquo; cuor di bue &raquo;, la seule vraie c&oelig;ur de b&oelig;uf.</p>


Oui ou non, comme le croient la plupart des consommateurs, la tomate de pleine terre est-elle meilleure que la tomate hors-sol ? Lors de la journée nationale tomate-concombre organisée par le CTIFL en septembre dernier, Valentine Cottet, analyste sensorielle, a présenté les résultats de plusieurs travaux scientifiques sur la qualité gustative des tomates. Notamment une étude sur l'influence du mode de culture.

Tomate hors-sol ou de pleine terre : la bataille du goût

<ul><li><strong>Comment caract&eacute;riser ce mois d&rsquo;octobre 2022&nbsp;?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Nous pouvons d&eacute;composer ce mois d&rsquo;octobre en deux parties&nbsp;: du 1er au 14 octobre, la temp&eacute;rature &eacute;tait d&eacute;j&agrave; plus &eacute;lev&eacute;e que la normale mais l&rsquo;exc&eacute;dent n&rsquo;&eacute;tait que d&rsquo;1&deg;C. En revanche, &agrave; compter du 15 et jusqu&rsquo;&agrave; la fin du mois, la douceur s&rsquo;est tr&egrave;s nettement accentu&eacute;e et nous pouvons m&ecirc;me parler de chaleur car le seuil des temp&eacute;ratures &eacute;gal ou sup&eacute;rieur &agrave; 25&deg;C a &eacute;t&eacute; fr&eacute;quemment d&eacute;pass&eacute;.</p><p>En r&eacute;sum&eacute;, c&rsquo;est un exc&eacute;dent de pr&egrave;s de 3,3&deg;C par rapport aux normales climatiques (sur la nouvelle r&eacute;f&eacute;rence climatique 1990-2020) qui a &eacute;t&eacute; observ&eacute;, ce qui en fait <strong>le mois d&rsquo;octobre le plus chaud jamais observ&eacute; en France.</strong></p><p>C&rsquo;est le neuvi&egrave;me mois cons&eacute;cutif avec une anomalie de temp&eacute;rature. L&rsquo;ann&eacute;e 2022 pr&eacute;sente, en cette fin de mois d&rsquo;octobre, un exc&eacute;dent thermique de l&rsquo;ordre de 1,6&deg;C ! C&rsquo;est, pour le moment, l&rsquo;ann&eacute;e la plus chaude devant 2020, 2018 et 2003&hellip;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/1/2/5022161-1-fre-FR/3cb749de58ed-dtn1-png" alt="" height="768" width="1170" /><figcaption>C&rsquo;est le 9&egrave;me mois cons&eacute;cutif avec une anomalie de temp&eacute;rature positive (source : M&eacute;t&eacute;o-France).</figcaption></figure>

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<ul><li><strong>Comment peut-on expliquer de telles temp&eacute;ratures sur une si longue p&eacute;riode ?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Au niveau m&eacute;t&eacute;orologique, nous sommes dans une configuration particuli&egrave;re, de nouveau de blocage, o&ugrave; un vaste syst&egrave;me d&eacute;pressionnaire est pr&eacute;sent, depuis le d&eacute;but du mois, sur le Proche-atlantique, notamment entre les A&ccedil;ores et l&rsquo;Islande. Cette d&eacute;pression aspire l&rsquo;air froid en provenance directe du Labrador (entre Terre-Neuve et le Groenland). Dans le m&ecirc;me temps, un important anticyclone s&rsquo;&eacute;tend de la M&eacute;diterran&eacute;e &agrave; l&rsquo;Europe centrale. Cette d&eacute;pression et cet anticyclone, dans leur mouvement convergent, dirige un vent de secteur sud qui souffle depuis quelques semaines en France tout en v&eacute;hiculant une masse d&rsquo;air en provenance d&rsquo;Afrique du Nord (carte ci-dessous).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/1/2/5022195-1-fre-FR/8d1c1bc2363e-dtn2-png" alt="" height="822" width="1152" /></figure>

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<p>Cet air sec, et surtout tr&egrave;s chaud pour la saison, ne cesse de remonter de jour en jour sans intrusion r&eacute;elle d&rsquo;air frais et oc&eacute;anique pouvant mettre un terme &agrave; cette p&eacute;riode de douceur et m&ecirc;me de chaleur. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne n&rsquo;est pas rare et est appel&eacute; &laquo; plume de chaleur &raquo;. Ce qui est in&eacute;dit, c&rsquo;est sa persistance pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e.</p><ul><li><strong>Ce tr&egrave;s long &eacute;pisode de chaleur a-t-il un lien avec le r&eacute;chauffement climatique ?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Les deux derniers mois d&rsquo;octobre tr&egrave;s chauds en France &eacute;taient 2006 et surtout 2001 avec, respectivement, un exc&eacute;dent de 2,5&deg;C et 2,7&deg;C. Ce qui est frappant cette ann&eacute;e, c&rsquo;est que nous allons atteindre une anomalie de 3,3&deg;C, ce qui est assez nettement au-dessus de 2001. C&rsquo;est tout de m&ecirc;me LE signe d&rsquo;un r&eacute;chauffement climatique assez brutal au cours des 20 derni&egrave;res ann&eacute;es. Pour preuve, <strong>sur les 10 ann&eacute;es les plus chaudes, 8 l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; depuis 2003 !</strong></p><p>Au cours de cette ann&eacute;e 2022, nous avons observ&eacute; la canicule la plus pr&eacute;coce (du 15 au 19 juin) et nous connaissons la vague de douceur la plus tardive (du 15 au 31 octobre). Entre ces deux p&eacute;riodes, la France a subi de nombreuses vagues de chaleur avec plus particuli&egrave;rement 2 canicules.</p><ul><li><strong>Quelles sont les cons&eacute;quences de cette douceur pour la v&eacute;g&eacute;tation ?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: De prime abord, alors que la situation semblait s&rsquo;am&eacute;liorer courant septembre avec l&rsquo;arriv&eacute;e de perturbations oc&eacute;aniques pluvieuses, accompagn&eacute;es d&rsquo;une bonne fra&icirc;cheur, la s&egrave;cheresse, d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s importante depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e, s&rsquo;est de nouveau aggrav&eacute;e au cours de ce mois d&rsquo;octobre, qui se termine sur un <strong>d&eacute;ficit pluviom&eacute;trique de l&rsquo;ordre de 40%.</strong> Le manque d&rsquo;eau mais aussi et surtout ces temp&eacute;ratures tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es ont de nouveau tr&egrave;s nettement aggrav&eacute; la s&eacute;cheresse m&eacute;t&eacute;orologique mais aussi la s&eacute;cheresse agricole avec un ass&egrave;chement des sols. Le nombre d&rsquo;arr&ecirc;t&eacute;s est tr&egrave;s important sur la majorit&eacute; des d&eacute;partements fran&ccedil;ais (cf. carte ci-dessous au 28 octobre 2022).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/1/2/5022198-1-fre-FR/5d71ea51fd71-dtn4-png" alt="" height="852" width="1221" /></figure>

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<p>Autre cons&eacute;quence, la v&eacute;g&eacute;tation repart en floraison de fa&ccedil;on compl&egrave;tement anormale. Dans les p&eacute;pini&egrave;res, les feuillages sont toujours aussi persistants et il faut continuer d&rsquo;arroser pour les maintenir compte-tenu de ces temp&eacute;ratures estivales. Les marronniers produisent des feuilles mortes mais ils g&eacute;n&egrave;rent &eacute;galement de nouveaux bourgeons. Les cerisiers et les lilas fleurissent &agrave; nouveau. C&rsquo;est tout un cycle qui est d&eacute;boussol&eacute; car celui du printemps intervient en plein automne&hellip;</p><ul><li><strong>Quelles sont les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o pour la premi&egrave;re d&eacute;cade de novembre&nbsp;?</strong></li></ul><p>Nicolas Le Friant&nbsp;: Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques vont enfin &eacute;voluer avec la mise en place d&rsquo;une configuration m&eacute;t&eacute;orologique nettement plus classique pour cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Pour &ecirc;tre plus pr&eacute;cis, les hautes pressions europ&eacute;ennes vont s&rsquo;affaisser entre le sud de l&rsquo;Archipel des A&ccedil;ores et le Maghreb, si bien que les syst&egrave;mes d&eacute;pressionnaires vont pouvoir enfin s&rsquo;inviter sur le continent en v&eacute;hiculant des perturbations oc&eacute;aniques synonymes de pr&eacute;cipitations et de vents.</p><p>De plus, <strong>les temp&eacute;ratures vont nettement baisser </strong>mais elles devraient encore se maintenir 1 &agrave; 2 degr&eacute;s au-dessus des normales climatiques car le vent sera souvent orient&eacute; au sud-ouest. En r&eacute;sum&eacute;, pour le moment, nous pr&eacute;voyons des successions de zones perturb&eacute;es en alternance avec des p&eacute;riodes d&rsquo;accalmie temporaires.</p><p>Mais cette tendance sera-t-elle durable ou non ? C&rsquo;est la question primordiale car pour enrayer peu &agrave; peu la s&eacute;cheresse, il faudrait que les quatre prochains mois soient beaucoup plus humides que la normale.</p>


Octobre 2022 a été le plus chaud jamais observé en France. Cette douceur anormale a aggravé la sécheresse, déjà très importante depuis le début de l’année. Nicolas Le Friant, ingénieur météorologue, fait le point sur cette situation historique et sur les tendances à venir pour le mois de novembre.

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