<p>Arr&ecirc;t&eacute;es au 1<sup>er</sup> juin, les derni&egrave;res pr&eacute;visions de r&eacute;colte du service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture confirment les premi&egrave;res tendances de d&eacute;but de saison. La r&eacute;colte 2024 s&rsquo;achemine vers une production de 37.000 tonnes, en hausse de 10% sur un an et de 21% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023.</p><h2>Production en hausse dans toutes les r&eacute;gions</h2><p>En Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur, qui concentre 36% de la production nationale (en 2023), les volumes sont attendus en hausse de 9% malgr&eacute; les pertes constat&eacute;es suite aux intemp&eacute;ries du mois de mai.</p><p>En Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes (28% de la production nationale), les intemp&eacute;ries de mai ont &eacute;galement caus&eacute; des d&eacute;g&acirc;ts (fruits fendus, manque de tenue), obligeant les producteurs &agrave; des tris importants. Comme la charge des arbres est satisfaisante, notamment pour les vari&eacute;t&eacute;s tardives &agrave; chair ferme, la production totale reste pr&eacute;vue en hausse de 10% sur un an.</p><p>Enfin en Occitanie (17% de la production nationale), la d&eacute;gradation de la qualit&eacute; des fruits suite aux intemp&eacute;ries du mois de mai a conduit parfois &agrave; un arr&ecirc;t de la r&eacute;colte des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces, les plus touch&eacute;es. La production est n&eacute;anmoins pr&eacute;vue en hausse de 12 %.</p><h2>Des cours soutenus par une offre r&eacute;duite en d&eacute;but de campagne</h2><p>En mai 2024, les cours de la cerise sont stables sur un an, &agrave; un niveau sup&eacute;rieur de 6% &agrave; la moyenne quinquennale. Selon Agreste, ce niveau s&rsquo;inscrit dans un contexte de d&eacute;ficit d&rsquo;offre sur le march&eacute; en d&eacute;but de campagne, sous l&rsquo;effet des intemp&eacute;ries, r&eacute;duisant les volumes commercialis&eacute;s des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;coces. La demande est &eacute;galement p&eacute;nalis&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o fraiche et les prix au d&eacute;tail &eacute;lev&eacute;s des premi&egrave;res cerises.</p><p>Selon les donn&eacute;es du march&eacute; de Saint-Charles de Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), les volumes en provenance d&rsquo;Espagne diminuent de moiti&eacute; sur un an et se situent dans la moyenne des 5 derni&egrave;res campagnes.</p>


Au 1er juin 2024, la production de cerises est estimée à 37.000 tonnes, en hausse de 10 % par rapport à 2023. Les cours sont stables sur un an, à un niveau supérieur de 6 % à la moyenne quinquennale.

Cerise : la production en hausse de 10%, les prix stables

<p>Alice Cordier travaillait dans le social il y a encore quelques ann&eacute;es. Dipl&ocirc;m&eacute;e d&rsquo;un BTS technico-commercial dans l&rsquo;agroalimentaire, elle a toujours su qu&rsquo;elle changerait de vie &agrave; ses 30 ans. Avec son compagnon Christopher Lebourg, ils ont cherch&eacute; une exploitation &agrave; reprendre dans toute la France, le prix du foncier <strong>en Normandie &eacute;tant trop &eacute;lev&eacute;</strong>. Venus en vacances dans la Brenne, <strong>ils tombent amoureux du cadre </strong>et finissent par &eacute;choir dans la ferme c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re des Benismes, via le R&eacute;pertoire d&eacute;part installation (RDI). L&rsquo;association Terre de liens se porte acqu&eacute;reur de 165 ha qu&rsquo;elle leur loue. Install&eacute;s depuis septembre 2019, le couple s&rsquo;est d&rsquo;abord tourn&eacute; vers la polyculture &eacute;levage avec des poules pondeuses, avant d&rsquo;opter&nbsp;pour le <strong>multi-&eacute;levage.</strong> Un choix qui s&rsquo;est fait progressivement.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le premier projet pr&eacute;sent&eacute; &agrave; la chambre de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;Indre comprenait des c&eacute;r&eacute;ales, mille poules pondeuses &eacute;lev&eacute;es en&nbsp;plein air et un g&icirc;te.</p>
</aside>
<p>Apr&egrave;s un automne 2019 trop pluvieux emp&ecirc;chant de semer, le couple d&eacute;cide de changer son Plan de d&eacute;veloppement de l&rsquo;exploitation (PDE). Ils y ajoutent un petit atelier avec<strong> 100 poulets et 70 pintades</strong>. D&eacute;but 2021, des porcelets pour engraissement viennent compl&eacute;ter l&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage. Ils sont suivis en 2023, de trois truies et un verrat. Puis de quelques vaches limousines et de g&eacute;nisses. Ils vendent les broutards m&acirc;les &agrave; un marchand de bestiaux et garde les g&eacute;nisses.</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; on aimerait arriver &agrave; un troupeau de 45 vaches et vendre des colis de viande &raquo;, escompte le jeune agriculteur. "</span>
</div>
<p>En plus de la vente de leurs &oelig;ufs et volailles &agrave; la ferme &agrave; des restaurateurs, dans des magasins et boutiques de producteurs, dans les paniers solidaires des jardins de Velles, des colonies de vacances et en grande surface, <strong>ils &eacute;coulent des colis de viande de porc et attendent la constitution d&rsquo;un troupeau pour faire de m&ecirc;me avec les bovins.</strong></p><h3>Une Conduite en bio</h3><p>La production des <strong>71,5 hectares</strong> de cultures (bl&eacute;, avoine, silphie, millet, triticale, etc.) est destin&eacute;e &agrave; l&rsquo;alimentation des animaux. Toute l&rsquo;exploitation est en agriculture biologique. Une nouvelle exp&eacute;rience pour Christopher qui au pr&eacute;alable avait travaill&eacute; en conventionnel comme ouvrier agricole, avant de g&eacute;rer une soci&eacute;t&eacute; d&rsquo;espaces verts. Cet apprentissage est source de quelques doutes, car le march&eacute; pr&eacute;sente quelques soubresauts. N&eacute;anmoins, ils n&rsquo;envisagent pas de changer de mod&egrave;le pour l&rsquo;instant et ce, d&rsquo;autant plus que le couple a de bons retours sur la qualit&eacute; de leurs produits : <strong>&laquo; alors pourquoi changer ? &raquo; s&rsquo;interrogent-ils.</strong></p><h5><strong>Voir aussi&nbsp;</strong></h5><h3><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/polyculture-elevage-pourquoi-ca-marche" target="_blank" title="">Polyculture-&eacute;levage, pourquoi &ccedil;a marche ?</a></h3>


Alice Cordier et Christopher Lebourg ont quitté la Normandie pour s’installer en Brenne. D’une seule espèce, l’élevage s’est rapidement enrichi de plusieurs autres, en vue de servir une clientèle en vente directe

Une reconversion réussie : des volailles, des porcs et des bovins  à la ferme de Benisme

<p><strong>Agneaux - </strong>Les ventes sont peu soutenues dans les magasins avec une m&eacute;t&eacute;o qui reste peu favorable aux grillades, m&ecirc;me si le beau temps est annonc&eacute; pour la semaine prochaine. Cette fin de mois restera peu propice &agrave; la consommation avec une actualit&eacute; politique tr&egrave;s tendue. Le niveau l&rsquo;import monte en puissance avec de nombreuses femelles disponibles au Royaume-Uni ou en Espagne apr&egrave;s l&rsquo;A&iuml;d. Les abatteurs ont peu de besoins, mais les disponibilit&eacute;s sont assez h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes en volume et en qualit&eacute; sur le territoire. Les tr&egrave;s bons agneaux de bergerie sont moins demand&eacute;s pour la boucherie traditionnelle, avec des tarifs plus discut&eacute;s.&nbsp; Les agneaux d&rsquo;herbe ne sont plus soutenus par la demande musulmane et sont en nets replis.&nbsp; En brebis, la demande &agrave; l&rsquo;export vers l&rsquo;Italie tend &agrave; se renforcer dans les bonnes brebis. La vente reste calme dans le second choix.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>Les bons agneaux de bergerie vont se stabiliser, malgr&eacute; un commerce tr&egrave;s calme dans le secteur aval pour la fin juin. Les agneaux d&rsquo;herbe seront &agrave; la baisse. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Ovins – Net recul de la demande pour cette fin de mois.

<p><strong>Veaux d'engraissement et d'&eacute;levage &ndash;</strong> La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre permet toujours une assez bonne activit&eacute; commerciale sur les march&eacute;s, m&ecirc;me si les gros op&eacute;rateurs ont stabilis&eacute; leurs prix dans les veaux laitiers dans l&rsquo;attente de volumes plus consistants sur juillet. La vente reste tr&egrave;s fluide dans les lots de veau Prim&rsquo;Holsteins, Normands et Montb&eacute;liards de milieux de gamme. La demande &agrave; l&rsquo;export reste soutenue avec un march&eacute; espagnol toujours friand de bons Montb&eacute;liards, de gros laitiers ou de crois&eacute;s. Les op&eacute;rateurs observent cependant un tri un peu plus s&eacute;v&egrave;re sur la qualit&eacute;. La tendance est &agrave; la stabilisation des prix pour veaux crois&eacute;s laitiers ou Blanc Bleus d&rsquo;entr&eacute;e et de milieu de gamme. Les tr&egrave;s bons sujets viand&eacute;s et les Limousines restent bien valoris&eacute;s, m&ecirc;me si les prix plafonnent.</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash; </strong>Les ventes ne souffrent pas de la chaleur, mais les abatteurs maintiennent la pression face &agrave; la d&eacute;gradation des prix aux Pays-Bas. Les &eacute;carts de valorisation entre nos deux pays renforcent l&rsquo;import. Les tarifs sont &agrave; la baisse, mais aucun retard de sortie n&rsquo;est &agrave; d&eacute;plorer.</p><p>Des efforts sont faits pour attirer les consommateurs vers la viande hach&eacute;e de veau et de nouveaux produits. Le commerce est tr&egrave;s compliqu&eacute; dans le veau sous la m&egrave;re ou dans les labels. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: Les int&eacute;grateurs vont maintenir leurs tarifs encore quelques semaines. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: La tendance baissi&egrave;re va s&rsquo;amplifier avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la chaleur. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Veaux – Tendance à la stabilisation des prix.

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> La modestie de l&rsquo;offre g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par les travaux de saison continue de favoriser les &eacute;changes avec des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui peinent &agrave; assurer leurs besoins de rotations. Les tarifs se stabilisent et restent attractifs dans les Charolaises, les Limousines ou les Blondes d&rsquo;Aquitaine avec du poids. Le commerce est r&eacute;gulier dans le b&eacute;tail de gamme interm&eacute;diaire qui est prot&eacute;g&eacute; par la stabilit&eacute; des prix de la viande pour ces cat&eacute;gories de marchandises.</p><p><strong>Broutards &ndash;</strong> Les march&eacute;s restent faiblement approvisionn&eacute;s avec des &eacute;leveurs qui ont &eacute;t&eacute; peu disponibles pour la vente de leurs animaux la semaine pass&eacute;e en raison des travaux de fenaisons acc&eacute;l&eacute;r&eacute;s avec les pr&eacute;cipitations annonc&eacute;es. Les exportateurs se sont une nouvelle fois confront&eacute;s &agrave; un d&eacute;ficit de marchandise. Les transactions sont rest&eacute;es fluides sur les cadrans et les march&eacute;s avec des tarifs qui ne fl&eacute;chissent toujours pas dans les bons broutards et taurillons Charolais ou Limousins lourds et vaccin&eacute;s pour l&rsquo;export. Dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, la bonne tenue des tarifs sur certains pays de l&rsquo;UE (Belgique, Pays-Bas ou l&rsquo;Italie du Sud&hellip;) permet de tenir les prix &agrave; des niveaux tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s. Ces niveaux de prix freinent en revanche la demande int&eacute;rieure, qui ne voie pas d&rsquo;&eacute;volution positive des prix de la viande. N&eacute;anmoins, la modestie de l&rsquo;offre limite l&rsquo;impact des acheteurs sur les march&eacute;s. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste r&eacute;guli&egrave;re avec des tarifs stables dans la gamme des 280/350&nbsp;kg, mis en place sur la France. Dans les femelles, le commerce reste fluide, faute d&rsquo;offre suffisante, dans les bonnes laitonnes Limousines ou Charolaises herb&eacute;es export&eacute;es sur l&rsquo;Italie. Dans les plus l&eacute;g&egrave;res, les &eacute;carts de variolisation sont marqu&eacute;s en fonction du statut vaccinal</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: Le commerce sera un peu plus calme, mais les tarifs resteront tr&egrave;s convenables. </p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre devrait progresser pour une demande qui n&rsquo;attend que &ccedil;a pour faire reculer les prix.&nbsp; </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – Les tarifs ont-ils atteint leurs apogées dans les broutards ?

<p><strong>Bovins de boucherie &ndash;</strong> L&rsquo;animation commerciale du moment fait face &agrave; un recul de la demande pour cette p&eacute;riode charni&egrave;re de fin d&rsquo;ann&eacute;e scolaire et de d&eacute;but des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les Fran&ccedil;ais ach&egrave;tent un peu moins de viande dans les magasins ou les boucheries sur la seconde moiti&eacute; de juin et d&eacute;but juillet. En revanche, au restaurant, la viande bovine reste pris&eacute;e, m&ecirc;me si elle n&rsquo;est pas toujours Fran&ccedil;aise. Les industriels constatent d&eacute;j&agrave; un recul de la demande en viande hach&eacute;e fra&icirc;che avec la fermeture programm&eacute;e des restaurants scolaires qui travaillent avec du VBF (loi Egalim oblige).</p><p>L&rsquo;activit&eacute; commerciale sur les march&eacute;s est un peu contradictoire. Les bonnes femelles de qualit&eacute; bouch&egrave;re se tiennent bien alors que les ventes en boucherie reculent dans la boucherie traditionnelle notamment sur Paris. Une des raisons &agrave; cette tendance, c&rsquo;est le recul de la production avec des engraisseurs qui ont s&eacute;rieusement r&eacute;duit leur activit&eacute; sur ces gammes de marchandise face &agrave; la flamb&eacute;e des co&ucirc;ts de production, du prix du maigre. Malgr&eacute; une demande moins soutenue, les tarifs se maintiennent dans les femelles Parthenaises ou Blondes d&rsquo;Aquitaine, Limousins, Charolaises Aubrac ou crois&eacute;es de qualit&eacute; bouch&egrave;re. L&rsquo;offre est suffisante pour la demande dans les allaitantes de milieux de gamme R de conformation. Les tarifs se maintiennent, mais les abatteurs repoussent quelques animaux, face aux stocks constitu&eacute;s. </p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> Les disponibilit&eacute;s ne sont pas tr&egrave;s abondantes, mais les industriels couvrent n&eacute;anmoins une demande toujours en repli sur la fin juin. De nombreux &eacute;leveurs ne finissent toujours pas leurs animaux qui partent directement apr&egrave;s la derni&egrave;re traite avec de nombreuse P2&nbsp;dans les abattoirs. Les tarifs sont globalement reconduits dans les vaches Prim&rsquo;Holsteins. Pas de changement dans les Normandes et Montb&eacute;liardes convenables.</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Le march&eacute; du JB reste inchang&eacute;, avec des tarifs ma&icirc;tris&eacute;s par les gros op&eacute;rateurs. Les exp&eacute;ditions vers le march&eacute; italien sont tr&egrave;s concurrentielles avec nos voisins espagnols face &agrave; une demande en repli, avec la canicule annonc&eacute;e pour la semaine prochaine. Le march&eacute; fran&ccedil;ais est assez calme &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e, avec des attentes pour une demande renforc&eacute;e au c&oelig;ur de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. L&rsquo;A&iuml;d El K&eacute;bir avait renforc&eacute; les ventes de viandes halal, mais pass&eacute; cette f&ecirc;te musulmane, les besoins sont moindres.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins de races &agrave; viande</strong>&nbsp;: Malgr&eacute; le recul de la demande, les tarifs devraient se maintien dans les bonnes femelles. Ils vont plafonner dans le milieu de gamme. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Bovins de races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Le niveau de l&rsquo;offre sera suffisant pour la demande pour des tarifs qui vont se stabiliser. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: Le commerce restera calme avec des cours tables</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins viande – Tendance à la stabilisation des prix dans les laitières.

<p>&ldquo;Publi&eacute; le 10 juin, quelques heures apr&egrave;s l&rsquo;annonce de la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, forc&eacute;ment, il est pass&eacute; inaper&ccedil;u&rdquo;, constate am&egrave;rement le journaliste et militant &eacute;cologique Hugo Cl&eacute;ment. Sa col&egrave;re vient de la publication du d&eacute;cret 2024-529 qui modifie certains articles du Code de l&rsquo;environnement.&nbsp;</p><p>Ainsi les seuils de la nomenclature des Installations Class&eacute;es pour Protection de l&rsquo;Environnement (ICPE) vont &ecirc;tre revus &agrave; la hausse : les emplacements pour les &eacute;levages intensifs de volaille passeront de 40.000 &agrave; 85.000, de 2000 &agrave; 3000 emplacements pour les porcs de production, de 750 &agrave; 900 emplacements pour les truies. D&eacute;sormais, l&rsquo;installation des &eacute;levages sera soumise au cas par cas pour l&rsquo;&eacute;valuation de l&rsquo;ICPE, avec autorisation ou non du pr&eacute;fet. En r&eacute;sum&eacute;, cette modification du code de l&rsquo;environnement favorise tout simplement l&rsquo;installation de nouveaux &eacute;levages intensifs en France.&nbsp;</p><h2>Augmentation de la taille des &eacute;levages porcins et de volailles</h2><p>Cette proposition n&rsquo;est pas nouvelle, puisqu&rsquo;elle faisait partie de la s&eacute;rie de mesures pr&eacute;sent&eacute;es par le nouveau&nbsp; Premier Ministre, Gabriel Attal, le jeudi 1er f&eacute;vrier 2024, suite &agrave; la crise agricole. Parmi les dol&eacute;ances des agriculteurs, l&rsquo;harmonisation des crit&egrave;res europ&eacute;ens pour ne plus avoir &agrave; subir de concurrence d&eacute;loyale. Les seuils d'&eacute;valuation environnementale des &eacute;levages fran&ccedil;ais sont d&eacute;sormais align&eacute;s sur les seuils europ&eacute;ens. Si l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise fait notre fiert&eacute;, elle est aussi l&rsquo;une des plus contraignante : paperasse, surtransposition des directives europ&eacute;ennes et comp&eacute;tition sapent le moral des agriculteurs. A cela s&rsquo;ajoute le d&eacute;fi de la &ldquo;souverainet&eacute; alimentaire&rdquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-tomate-francaise-voit-rouge">Le fameux manger fran&ccedil;ais</a> ! Comment privil&eacute;gier le local si les produits d&rsquo;importation co&ucirc;tent moins cher ? La r&eacute;ponse du gouvernement : augmenter la capacit&eacute; des &eacute;levages pour favoriser l'autosuffisance alimentaire.&nbsp;</p><h3>Une agriculture intensive pour r&eacute;pondre &agrave; la demande&nbsp;</h3><p>Oeuf, poulet et porc, les fili&egrave;res observent une croissance significative de la consommation&hellip; mais elle est dop&eacute;e par des importations venues en majorit&eacute; hors de l&rsquo;Europe. Selon l&rsquo;interprofession ANVOL, 44 % des volailles consomm&eacute;es en France sont import&eacute;es, + 3,2 % par rapport &agrave; 2022. + 3,4 % pour les importations de porc sur les deux premiers mois de 2024. Pour s&rsquo;affranchir des importations, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-volaille-affiche-une-belle-croissance-en-grande-partie-grace-aux-importations">la France souhaite se positionner sur la production de produits dits &ldquo;standards</a>&nbsp;face &agrave; la demande des consommateurs&nbsp;qui privil&eacute;gient les prot&eacute;ines &agrave; bas co&ucirc;t, inflation oblige.&nbsp;Attention, ce n&rsquo;est pas parce que les autres font moins bien que l&rsquo;Hexagone se contentera du minimum pour assurer qualit&eacute;, durabilit&eacute; et bien-&ecirc;tre.&nbsp;</p><h3>La s&eacute;mantique encore et toujours : le bien-&ecirc;tre animal en toile de fond</h3><p>&ldquo;<em>Qu&rsquo;est-ce que l&rsquo;&eacute;levage intensif </em>?"&nbsp;interroge la pr&eacute;sidente d&rsquo;INAPORC, Anne Richard. &ldquo;<em>Ce n&rsquo;est pas une question de taille. Vous pouvez avoir 300 truies dans un espace de 50 m2, on dira que c&rsquo;est de l&rsquo;&eacute;levage intensif</em>&rdquo; poursuit-elle. Faute de d&eacute;finition claire, la bo&icirc;te de Pandore est ouverte. Les crispations &agrave; propos du d&eacute;cret 2024-259 ne concernent pas tellement les installations mais tournent autour du bien-&ecirc;tre animal. Des mesures ont &eacute;t&eacute; pourtant prises : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/souverainete-environnement-bien-etre-animal-les-ambitions-de-la-filiere-porc-a-horizon-2035">depuis 2022, la castration &agrave; vif des porcelets est interdite par exemple</a>. Quant &agrave; l&rsquo;interprofession de l'&oelig;uf, elle assure que 90 % des &eacute;levages seront alternatifs d&rsquo;ici 2030, avec un abandon progressif de la cage. Ce n&rsquo;est peut-&ecirc;tre pas assez pour certains mais les choses changent.&nbsp;</p><p>Enfin, ne minimisons pas le regard du consommateur qui contribue &agrave; faire &eacute;voluer les pratiques : la<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/aeufs-et-souverainete-300-nouveaux-poulaillers-d-ici-a-2030"> fili&egrave;re &oelig;uf par exemple s&rsquo;est transform&eacute;e</a> puisque la vente des&nbsp;&oelig;ufs de plein air (43,9 %) pour la consommation &agrave;&nbsp;domicile est pass&eacute;e en t&ecirc;te face aux &oelig;ufs de cages am&eacute;nag&eacute;es (19,9 %). Les &eacute;levages n'ont pourtant pas tous rapetiss&eacute; !</p><h3>Les &eacute;leveurs encore point&eacute;s du doigt</h3><p>C'est p&eacute;nible. Lorsque des lois, d&eacute;crets et mesures arrivent sur la table, il n'y a ni d&eacute;bat ni explications, entre les fili&egrave;res, les professionnels et les consommateurs.&nbsp;</p><p>Le d&eacute;cret 2024-529 a ainsi &eacute;t&eacute; approuv&eacute; malgr&eacute; une consultation publique organis&eacute;e du 23 f&eacute;vrier au 17 mars 2024. 99,87 % des participants ont &eacute;mis un avis n&eacute;gatif. Cette d&eacute;cision ne satisfait personne, ni les opposants ni les interprofessions qui attendaient des &eacute;volutions. <em>&ldquo;Rien ne va changer</em>&rdquo; regrette la pr&eacute;sidente d&rsquo;INAPORC qui esp&eacute;rait davantage.&nbsp;L&rsquo;incompr&eacute;hension des acteurs pour la modification des normes environnementales et les opposants grandit, &eacute;gratignant au passage l&rsquo;image des agriculteurs d&eacute;j&agrave; mise &agrave; mal.&nbsp;</p><p>Une m&eacute;connaissance de la r&eacute;alit&eacute; du terrain, un manque cruel de communication, un d&eacute;cret occult&eacute; par les &eacute;lections europ&eacute;ennes et qui plus est, contre l&rsquo;avis de la majorit&eacute; des contributeurs : vous obtenez le cocktail qui stigmatise les agriculteurs&hellip;d&eacute;j&agrave; victimes d&rsquo;agri-bashing.</p><p>D&eacute;cid&eacute;ment, c'est la tour de Babel, personne ne se comprend. Un travail p&eacute;dagogique serait extr&ecirc;mement bienvenu et peut-&ecirc;tre faudrait-il ouvrir les portes des &eacute;levages pour ainsi &eacute;viter de mettre tous les agriculteurs dans le m&ecirc;me panier et nourrir tous les fantasmes ? Mais, comme le rappelle justement la pr&eacute;sidente d&rsquo;INAPORC, toutes ces questions demeurent, puisque l&rsquo;avenir du projet de loi d'orientation agricole&nbsp;est en suspens pour cause, cette fois, d&rsquo;&eacute;lections l&eacute;gislatives.&nbsp;</p>


La publication du décret 2024-529 suscite les controverses. Les uns espéraient plus, les autres s'insurgent contre l'assouplissement des installations d'élevage intensif. Les éleveurs sont pris en étau. En réalité, c'est un manque de communication qui nourrit les fantasmes et écorne l'image des agriculteurs.

Elevage intensif : un décret qui divise

<p>Le printemps 2024, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-le-printemps-le-plus-pluvieux-depuis-2008-les-cereales-d-hiver-en-souffrance" target="_blank">au 4<sup>&egrave;me </sup>rang des plus pluvieux depuis 1959</a>, avec une anomalie de +45 % par rapport aux normales 1991-2020, va incontestablement laisser&nbsp;des traces au niveau des rendements des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; pailles, voire de la qualit&eacute;. Mais il est encore pr&eacute;matur&eacute; de faire des pr&eacute;visions, sauf pour l&rsquo;orge d&rsquo;hiver (et le colza c&ocirc;t&eacute; ol&eacute;agineux), dont Agreste anticipe une baisse moyenne du rendement de 5,1% par rapport &agrave; 2023, &agrave; 67,3q/ha, comparativement &agrave; 2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-premieres-tendances-pour-le-colza-et-les-orges-d-hiver" target="_blank" title="">Moisson 2024&nbsp;: premi&egrave;res tendances pour le colza et les orges d&rsquo;hiver</a>
</aside>
<p>L&rsquo;observatoire C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs de FranceAgriMer se &laquo;&nbsp;contente&nbsp;&raquo; de dresser un &eacute;tat des cultures semaine apr&egrave;s semaine, avec une r&eacute;f&eacute;rence avec la campagne pr&eacute;c&eacute;dente. En voici les principaux enseignements pour la semaine du 11 au 17 juin.</p><h2>63% des bl&eacute;s tendres en conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes</h2><p>Les conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes des bl&eacute;s tendres sont stables &agrave; 62% par rapport &agrave; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente. Le taux &eacute;tait&nbsp;83% &agrave; la m&ecirc;me date en 2023. Le stade &eacute;piaison a atteint 100 % (100% en 2023 et 100% sur la moyenne des 5 derni&egrave;res ann&eacute;es). La date m&eacute;diane de ce stade pr&eacute;sente une avance de 2 jours sur l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et sur la moyenne 5 ans.</p><h2>64% des orges d&rsquo;hiver en conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes</h2><p>Les conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes des orges d'hiver passent de 65% &agrave; 64%&nbsp;par rapport &agrave; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente, contre 84% en 2023. Le stade &eacute;piaison a atteint 100 % (100% en 2023 et 100 % sur la moyenne des 5 derni&egrave;res ann&eacute;es). La date m&eacute;diane de ce stade pr&eacute;sente une avance de 2 jours sur l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et une avance de 1 jour sur la moyenne 5 ans.</p><h2>63% des bl&eacute;s durs en conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes</h2><p>Les conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes des bl&eacute;s durs sont stables &agrave; 63% par rapport &agrave; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente, contre 77% en 2023. Le stade &eacute;piaison passe de 98% &agrave; 100% (100% en 2023 et 100% sur la moyenne des 5 derni&egrave;res ann&eacute;es). La date m&eacute;diane de ce stade pr&eacute;sente un retard de 4 jours sur l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et un retard de 5 jours sur la moyenne 5 ans.</p><h2>73% des orges de printemps en conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes</h2><p>Les conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes des orges de printemps passent de 75% &agrave; 73% par rapport &agrave; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente, contre 78% en 2023. Le stade &eacute;piaison passe de 85% &agrave; 98% (100% en 2023 et 100% sur la moyenne des 5 derni&egrave;res ann&eacute;es). La date m&eacute;diane de ce stade pr&eacute;sente un retard de 7 jours sur l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et un retard de 6 jours sur la moyenne 5 ans.</p><h2>81% du ma&iuml;s en conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes</h2><p>Les conditions bonnes &agrave; tr&egrave;s bonnes du ma&iuml;s grain passent de 80% &agrave; 81% par rapport &agrave; la semaine pr&eacute;c&eacute;dente contre 85% en 2023. Les semis &eacute;voluent de 97% &agrave; 99% (99 % en 2023 et 100% sur la moyenne des 5 ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes). Le stade lev&eacute;e passe de 87% &agrave; 93% (99% en 2023 et 100% sur la moyenne des 5 ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes). Le stade 6/8 feuilles visibles passe de 43% &agrave; 65% (85% en 2023 et 89% sur la moyenne des 5 ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes). La date m&eacute;diane de ce stade pr&eacute;sente un retard de 10 jours sur l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re et un retard de 13 jours sur la moyenne 5 ans.</p>


Selon le dernier bulletin Céré'Obs de FranceAgriMer, les conditions des céréales à pailles sont nettement moins favorables qu’en 2023 à la veille des moissons.

Moisson 2024 : les céréales à pailles pas au top, le maïs enfin semé

<p>Petites s&oelig;urs des Jumbo 7000 et 8000, les Jumbo 5000 sont des autochargeuses compactes offrant des volumes de chargement (DIN) de 32 &agrave; 54 m&sup3;. La paroi frontale mobile, propos&eacute;e de s&eacute;rie, tout comme les essieux suiveurs, offre 4,3 m&sup3; de volume suppl&eacute;mentaire pour une m&ecirc;me longueur et rend ainsi la remorque plus compacte. De plus, la paroi frontale permet une meilleure maniabilit&eacute;, m&ecirc;me dans des parcelles plus petites et sur des chemins &eacute;troits.</p><h2>Powercut et Autocut</h2><p>Les Jumbo 5000 sont dot&eacute;es d&rsquo;un pick-up standard polyvalent &agrave; 6 rang&eacute;es de dents, avec une largeur de ramassage de 1890 mm (7 rang&eacute;es et 2350mm en option). De plus, le pick-up compense les irr&eacute;gularit&eacute;s du sol gr&acirc;ce &agrave; un d&eacute;battement pendulaire de 170 mm au niveau de la roue de jauge (rouleau arri&egrave;re en option). Avec des &eacute;toiles &agrave; contours optimis&eacute;s et d'une &eacute;paisseur de 10mm, le rotor de chargement d&rsquo;une largeur de 1580mm est la pi&egrave;ce maitresse des Jumbo 5000. Avec ses 8 rang&eacute;es de dents h&eacute;lico&iuml;dales et un diam&egrave;tre de 800mm, il transf&egrave;re activement et avec un minimum d'effort le fourrage au travers du dispositif de coupe.</p><p>Gr&acirc;ce au dispositif de coupe courte Powercut avec ses 45 couteaux prot&eacute;g&eacute;s individuellement contre les corps &eacute;trangers, le fourrage est coup&eacute; en petits paquets de 34 mm. Le pivotement lat&eacute;ral de la barre de coupe Easy Move permet le changement ou le retournement des couteaux dans une position ergonomique. Le dispositif d'aff&ucirc;tage des couteaux Autocut est propos&eacute; en option.</p><h2>Versions DB et DF</h2><p>La Jumbo 5000 est &eacute;galement propos&eacute;e en version DB (&laquo; Discharge Beater &raquo;), munie soit de deux soit de trois rouleaux d&eacute;m&ecirc;leurs, pour un d&eacute;chargement a&eacute;r&eacute; et r&eacute;gulier du fourrage. La version DF (&laquo; Dry Forage &raquo;) est quant &agrave; elle une remorque con&ccedil;ue pour le transport de fourrages secs tel que le foin, la paille ou la luzerne. Le toit t&ocirc;l&eacute; robuste est de s&eacute;rie sur la Jumbo 5540. Compatibles Isobus, les Jumbo 5000 peuvent recevoir diff&eacute;rentes versions de kits d'&eacute;clairage LED.</p>


La série compte six machines d’une capacité comprise entre 32 et 54m3 et dotées du dispositif de coupe courte Powercut avec ses 45 couteaux assurant des brins de 34mm. Rouleaux démêleurs en option.

Pöttinger présente les autochargeuses Jumbo 5000

<p>&laquo;&nbsp;<em>Malgr&eacute; quelques avanc&eacute;es limit&eacute;es sur la formation, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pacte-en-faveur-de-la-haie-a-vos-souris-beches-plantez" target="_blank">haies</a> ou les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">diagnostics</a>, les politiques publiques des 12 derniers mois et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/du-malaise-a-la-pause-les-enseignements-d-une-crise-agricole-inedite" target="_blank">les r&eacute;ponses de sortie de crise agricole</a> marquent un recul de l&rsquo;action publique climatique, elles contribuent dans l&rsquo;ensemble &agrave; verrouiller la production agricole dans des mod&egrave;les intensifs en &eacute;missions, plut&ocirc;t qu&rsquo;&agrave; prot&eacute;ger les agriculteurs des effets n&eacute;gatifs du changement climatique et &agrave; les accompagner vers des mod&egrave;les et pratiques bas-carbone</em>&nbsp;&raquo;&nbsp;: tel est le jugement port&eacute; par le Haut conseil pour le climat (HCC) sur l&rsquo;action publique dans le secteur agricole en 2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-decroissance-c-est-pour-la-bio" target="_blank" title="">La d&eacute;croissance, c&rsquo;est pour la bio</a>
</aside>
<p>Il figure dans son 6<sup>&egrave;me</sup> rapport publi&eacute; le 20 juin, et qui globalement d&eacute;livre un satisfecit &agrave; la trajectoire climatique. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;acc&eacute;l&eacute;ration de la baisse en 2022 et en 2023 met la France dans des dispositions favorables pour atteindre ses objectifs 2030, &agrave; condition de maintenir les efforts de d&eacute;carbonation dans la dur&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Cr&eacute;&eacute; en 2018, le Haut conseil pour le climat (HCC) est un organisme ind&eacute;pendant charg&eacute; d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;action publique en mati&egrave;re de climat, et sa coh&eacute;rence avec les engagements europ&eacute;ens et internationaux de la France, en particulier l&rsquo;Accord de Paris, l&rsquo;atteinte de la neutralit&eacute; carbone en 2050, et le respect des budgets carbone de la France.</p>
</aside>
<p>Selon le Citepa (Centre interprofessionnel technique d&rsquo;&eacute;tudes de la pollution atmosph&eacute;rique), l&rsquo;organisme en charge de l&rsquo;inventaire, tous secteurs &eacute;metteurs confondus, les &eacute;missions de Gaz &agrave; effet de serre (GES) sont pass&eacute;es de 396 Mt CO2e en 2022 &agrave; 373 Mt CO2e en 2023, soit une baisse de 5,8%. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-a-reduit-ses-emissions-de-ges-de-1-6-en-2023-en-ligne-avec-les-objectifs" target="_blank">Les &eacute;missions du secteur agricole ont quant &agrave; elles baiss&eacute; de 1,6%</a> et sont aussi en phase avec les objectifs qui lui sont assign&eacute;s.</p><p>Pour le HCC, le compte n&rsquo;y est pas tout &agrave; fait. Il pointe notamment &laquo;&nbsp;un manque d&rsquo;int&eacute;gration et d&rsquo;articulation avec les politiques alimentaires, sanitaires, environnementales et climatiques, limitant la d&eacute;carbonation et l&rsquo;adaptation du secteur&nbsp;&raquo;.</p><h2>Adieu la SNANC et le PLOA&nbsp;?</h2><p>Le HCC fait de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible">Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation, la nutrition et le climat</a> (SNANC) la cl&eacute; de voute de la l&rsquo;action publique agricole et climatique. Probl&egrave;me&nbsp;: la SNANC, qui aurait d&ucirc; &ecirc;tre mise en &oelig;uvre le 1<sup>er</sup> juillet 2023, se fait toujours attendre. Un an, une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere">dissolution</a>&nbsp;et un &eacute;pais brouillard plus tard, le projet est plus que jamais en ballotage, comme la loi d&rsquo;orientation agricole, sur laquelle misait aussi le HCC pour donner une &laquo;&nbsp;<em>vision</em>&nbsp;&raquo; et une &laquo;&nbsp;<em>visibilit&eacute;</em>&nbsp;&raquo; aux acteurs en mati&egrave;re de transition agro&eacute;cologique, de d&eacute;carbonation et d&rsquo;adaptation au changement climatique.</p><h2>Les 10 recommandations du HCC</h2><p>Pour ce qui est de l&rsquo;agriculture, le HCC formule 10 recommandations pour &laquo;&nbsp;tenir le cap de la d&eacute;carbonation et prot&eacute;ger la population&nbsp;&raquo;&nbsp;:</p><p>- renforcer l&rsquo;articulation et l&rsquo;int&eacute;gration des politiques agricoles, alimentaires, sanitaires, environnementales et climatiques pour une approche plus syst&eacute;mique, notamment via la publication et la mise en &oelig;uvre de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation, la nutrition et le climat</a> (SNANC)</p><p>- mobiliser <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">la loi d&rsquo;orientation agricole</a> pour d&eacute;finir une vision des mod&egrave;les et pratiques agricoles souhaitables, afin de donner une visibilit&eacute; de long terme et des orientations claires &agrave; tous les acteurs du syst&egrave;me alimentaire.</p><p>- conditionner les aides &agrave; l&rsquo;installation &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/carbioz-la-plateforme-carbone-qui-compte-en-faire-plus-que-des-tonnes" target="_blank">l&rsquo;adoption de pratiques bas-carbone</a> et adapt&eacute;es au changement climatique et inclure dans la loi des dispositions d&rsquo;&eacute;valuation de ses effets en termes d&rsquo;adaptation et d&rsquo;att&eacute;nuation</p><p>- r&eacute;viser le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france" target="_blank">Plan strat&eacute;gique national</a> (PSN) pour renforcer son ambition climatique en int&eacute;grant des objectifs climatiques chiffr&eacute;s d&rsquo;att&eacute;nuation et d&rsquo;adaptation, r&eacute;orientant les financements pour augmenter les budgets d&eacute;di&eacute;s aux mesures les plus favorables au climat et renfor&ccedil;ant les exigences des standards de conditionnalit&eacute; et des interventions, en s&rsquo;assurant de ne pas r&eacute;duire l&rsquo;ambition des dispositifs existants y compris de gestion d&rsquo;urgence</p><p>- &eacute;valuer, qualitativement et quantitativement, l&rsquo;impact du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-elevage-pour-produire-ce-que-nous-consommons" target="_blank">Plan de reconqu&ecirc;te de la souverainet&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage</a>, en particulier les objectifs chiffr&eacute;s de production une fois d&eacute;finis, sur les &eacute;missions territoriales de gaz &agrave; effet de serre, l&rsquo;empreinte carbone et la vuln&eacute;rabilit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage au changement climatique</p><p>- orienter prioritairement le soutien &agrave; l&rsquo;&eacute;levage vers les syst&egrave;mes herbagers, de polyculture-&eacute;levage et agro&eacute;cologiques qui sont b&eacute;n&eacute;fiques pour le stockage de carbone, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/label-bas-carbone-l-apad-engage-215-fermes-et-307-521-credits-carbone" target="_blank">la conservation des sols</a> et des ressources en eau, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-bio-et-conventionnelle" target="_blank">la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;</a>, le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etiquette-bien-etre-animal-continue-d-imprimer-sa-marque" target="_blank">bien-&ecirc;tre animal</a> et l&rsquo;adaptation au changement climatique, et qui font face &agrave; des difficult&eacute;s &eacute;conomiques importantes</p><p>- ma&icirc;triser la consommation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gnr-le-formulaire-pour-beneficier-du-tarif-reduit-d-accises-est-en-ligne" target="_blank">Gazole non routier</a> pour les activit&eacute;s agricoles et foresti&egrave;res dans le respect des principes de transition juste, notamment en r&eacute;examinant les modalit&eacute;s d&rsquo;augmentation de la taxe d&rsquo;accise sur le GNR et de redistribution de son produit au b&eacute;n&eacute;fice des exploitations les plus vuln&eacute;rables</p><p>- mobiliser la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/notre-assiette-notre-sante-notre-climat" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation, la nutrition et le climat</a> (SNANC) pour faire &eacute;voluer les pratiques de la transformation et de la distribution, am&eacute;liorer l&rsquo;offre alimentaire et l&rsquo;accessibilit&eacute; des produits sains et bas-carbone pour tous, notamment pour encourager l&rsquo;augmentation de la part de produits v&eacute;g&eacute;taux dans l&rsquo;alimentation et rendre la gouvernance des syst&egrave;mes alimentaires plus inclusive</p><p>- rendre effectif <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/adieu-l-obligation-d-etiquetage-nutritionnel-et-durable-des-aliments" target="_blank">l&rsquo;affichage environnemental sur les produits alimentaires</a></p><p>- renforcer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-dans-la-cour-de-ferme-saisons-1-2-3-et-bientot-4" target="_blank">les lois Egalim</a> et leur mise en &oelig;uvre effective pour r&eacute;&eacute;quilibrer le rapport de force entre les producteurs agricoles et les autres acteurs des fili&egrave;res alimentaires, et ainsi revaloriser leur revenu</p>


Dans son 6ème rapport, le Haut conseil pour le climat (HCC) estime que les réponses à la crise agricole ont engendré un « recul de l’action publique climatique » et appelle à renforcer l’articulation et l’intégration des politiques agricoles, alimentaires, sanitaires, environnementales et climatiques pour une approche plus systémique, notamment via la publication et la mise en œuvre de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC).

Politiques agricoles et décarbonation : les critiques et recommandations du Haut conseil pour le climat

<p><strong>La demande globale de viande bovine se tasse face au recul classique de la consommation de fin juin</strong>. Les Fran&ccedil;ais ont d&eacute;j&agrave; la t&ecirc;te dans la pr&eacute;paration des vacances, mais avant cela ils doivent g&eacute;rer une fin de mois de juin assez compliqu&eacute;e. Cette situation n&rsquo;est pas exclusivement observ&eacute;e en France, car tous les pays de l&rsquo;UE font face &agrave; la mutation saisonni&egrave;re de la demande entre la fin de la restauration scolaire et le lancement de la p&eacute;riode estivale. Les prix se sont stabilis&eacute;s en Allemagne, alors que ce pays accueil la coupe d&rsquo;Europe de football, avec un afflux de supporteurs.</p><p>L&rsquo;offre dans les campagnes est peu abondante au regard de la d&eacute;cheptellisation permanente de la ferme France. N&eacute;anmoins, ces volumes se montrent suffisants pour des abattoirs, qui refont des stocks dans les pi&egrave;ces qui trouvaient preneur en saison r&eacute;guli&egrave;re vers la restauration scolaire. La pluie de cette semaine a stopp&eacute; les travaux de fenaisons et va apporter un peu plus de flux vers les entreprises de transformation, mais avec le retour du soleil pour la semaine prochaine les travaux vont reprendre avec la pr&eacute;paration des moissons.</p><p>Le lancement de la saison estivale est attendu, mais elle ne devrait pas se concr&eacute;tiser avant la mi-juillet, avec une client&egrave;le touristique &eacute;trang&egrave;re plus nombreuse et des Fran&ccedil;ais qui seront encore nombreux &agrave; privil&eacute;gier notre beau pays et sa gastronomie. Le retour du soleil et de temp&eacute;ratures plus convenables devrait redonner &eacute;galement un peu de tonus &agrave; la vente de viande &agrave; griller, notamment dans les boucheries o&ugrave; les bons rayons trad des GMS. <strong>Pour le moment, les abattoirs ajustent leur activit&eacute; &agrave; la baisse pour correspondre &agrave; la demande et peuvent ainsi repousser des animaux de races &agrave; viande &agrave; une p&eacute;riode o&ugrave; la demande sera plus favorable.</strong> Cette p&eacute;riode transitoire sera &eacute;galement celle d&rsquo;une mutation des ventes entre les villes et les zones touristiques. Les boucheries parisiennes auront moins de besoins, alors que les c&ocirc;tes, d&rsquo;Azur ou Atlantique seront plus dynamiques avec une demande accrue d&rsquo;animaux de proximit&eacute;. Du c&ocirc;t&eacute; de la restauration traditionnelle, cette nouvelle campagne estivale se fera avec un peu plus de viande fran&ccedil;aise, m&ecirc;me si l&rsquo;import restera tr&egrave;s pr&eacute;sent.</p><p><strong>La grande inconnue r&eacute;side dans la demande qui sera pr&eacute;sente pour les Jeux olympiques. Les touristes, qui auront d&eacute;j&agrave; d&eacute;pens&eacute; des sommes folles dans les logements et le prix des billets, seront-ils d&eacute;pensiers dans les restaurants hors des sites olympiques&nbsp;? </strong>Cet afflux de touristes aura in&eacute;vitablement un impact sur la demande, avec des stocks qui ont &eacute;t&eacute; constitu&eacute;s notamment en produits congel&eacute;s. L&rsquo;impact sur le march&eacute; du vivant est plus incertain, avec des entreprises de transformation qui vont chercher &agrave; contenir les prix. Elles devraient pour cela b&eacute;n&eacute;ficier des sorties plus tardives des herbages.</p><p><strong>L&rsquo;autre inconnue sera le r&eacute;sultat des &eacute;lections l&eacute;gislatives et des changements de politique agricole qui pourraient intervenir en fonction du parti au pouvoir.</strong></p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Note de conjoncture :  Les abattoirs ajustent leur activité à la baisse pour correspondre à la demande de cette fin de mois. Le lancement de la saison estivale n’est pas attendu avant la mi-juillet.

[bovins]  Les abattoirs ont moins de besoins.

<p>Depuis le 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier 2022, les produits durables (AOC, AOP, IGP, STG, Label Rouge, HVE...) et certifi&eacute;s en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank" title="">agriculture biologique</a>&nbsp;doivent repr&eacute;senter respectivement 50% et 20% des achats des restaurants collectifs sous gestion publique, conform&eacute;ment &agrave; la&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">loi Egalim d&rsquo;octobre 2018</a>, compl&eacute;t&eacute;e par la&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-loi-climat-et-les-engrais-l-artificialisation-les-cantines-le-biogaz" target="_blank">loi Climat et r&eacute;silience d&rsquo;ao&ucirc;t 2021</a>.&nbsp;Depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2024, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/montee-en-gamme-l-ensemble-de-la-restauration-collective-concernee" target="_blank">les restaurants collectifs du secteur priv&eacute;</a> sont &eacute;galement astreints aux taux de 50% et 20%.</p><p>La restauration scolaire repr&eacute;sente un peu plus d&rsquo;un tiers (37%) de l&rsquo;ensemble de la restauration collective. Selon le site institutionnel <a href="https://ma-cantine.agriculture.gouv.fr/accueil/">Ma cantine</a>, en charge du suivi des objectifs, tous &eacute;tablissements et secteurs confondus (scolaire, universitaire, hospitalier, social, m&eacute;dico- social, administratif, p&eacute;nitentiaire...), <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/13-1-de-bio-et-27-5-de-produits-durables-et-de-qualite-dans-les-cantines-en-2022">les taux s&rsquo;&eacute;tablissaient, respectivement &agrave; 27,5% et 13,1% en 2022</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-7-cles-pour-reussir-l-approvisionnement-local-des-cantines-scolaires" target="_blank" title="">Egalim : 7 cl&eacute;s pour r&eacute;ussir l&rsquo;approvisionnement local des cantines scolaires</a>
</aside>
<p>L&rsquo;enqu&ecirc;te de l&rsquo;Association des maires de France (AMF) apporte un &eacute;clairage sur les repas servis dans les &eacute;coles communales et les &eacute;tablissements publics de coop&eacute;ration intercommunale (EPCI). Publi&eacute;e le 19 juin, elle est repr&eacute;sentative d&rsquo;environ une &eacute;cole sur dix, interrog&eacute;es en septembre 2023. il s&rsquo;agit de la 2<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition apr&egrave;s celle de 2020, o&ugrave; la loi Egalim &eacute;tait act&eacute;e mais pas encore entr&eacute;e dans les faits.</p><h2>18% des communes respectent les taux de 50% et 20%</h2><p>Selon l&rsquo;enqu&ecirc;te, 18% des communes respectent les deux taux. Les communes sont globalement un peu plus nombreuses &agrave; respecter le seuil de 20% de produits bio en 2023 (37%) qu&rsquo;en 2020 (34%). Dans les deux cas, d&rsquo;importants &eacute;carts sont observ&eacute;s entre les communes de moins de 2000 habitants (16 % respectent les deux seuils et 34 % respectent le seuil bio) et les villes de plus de 30.000 habitants (39% et 75 %). L&rsquo;enqu&ecirc;te de 2020 montrait que 36% des gestionnaires pensaient pouvoir respecter les seuils au 1er janvier 2022.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-ces-cantines-qui-renforcent-le-lien-avec-les-agriculteurs-locaux" target="_blank" title="">Egalim : ces cantines qui renforcent le lien avec les agriculteurs locaux</a>
</aside>
<h2>40% des communes ont des difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement</h2><p>Les collectivit&eacute;s (40%) qui d&eacute;clarent des difficult&eacute;s dans l&rsquo;approvisionnement en produits de qualit&eacute; et durables sont plus nombreuses qu&rsquo;en 2020 (18% de l&rsquo;&eacute;chantillon). La part de communes qui rencontrent le plus de difficult&eacute;s est d&rsquo;autant plus forte que s&rsquo;accro&icirc;t la taille des communes, allant de 34% pour les communes de moins de 2000 habitants contre plus de 60% pour les villes de plus de 10.000 habitants.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-a-la-cantine-les-bouchees-doubles-les-enjeux-triples" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim &agrave; la cantine&nbsp;: les bouch&eacute;es doubles, les enjeux triples</a>
</aside>
<h2>56% des communes placent le prix en premier frein</h2><p>Les principales difficult&eacute;s mentionn&eacute;es par les collectivit&eacute;s sont le co&ucirc;t (renseign&eacute; par 56 % des r&eacute;pondants, contre 38 % en 2020), l&rsquo;insuffisance de diversit&eacute; ou de quantit&eacute; dans l&rsquo;offre de produits durables et bio (40% contre 27% en 2020), les contraintes logistiques (38% contre 16% en 2020), les volumes trop faibles compte tenu de la taille de la commune (33%), l&rsquo;absence de plateformes locales d&rsquo;approvisionnement (30%), les cahiers des charges des march&eacute;s publics jug&eacute;s trop complexes pour les producteurs locaux (24%) ou encore le manque d&rsquo;informations sur les producteurs locaux (20%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/3/9/6199358-1-fre-FR/4094798aac09-surcout-png" alt="Le surco&ucirc;t engendr&eacute; par l&rsquo;approvisionnement en produits de qualit&eacute; et durables (Source : AMF)" height="858" width="1792" /><figcaption>Le surco&ucirc;t engendr&eacute; par l&rsquo;approvisionnement en produits de qualit&eacute; et durables (Source : AMF)</figcaption></figure>

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<h2>64% des communes &eacute;voquent un surco&ucirc;t</h2><p>Pr&egrave;s des deux tiers des r&eacute;pondants (64 % contre 73 % en 2020) d&eacute;clarent que l&rsquo;approvisionnement en produits de qualit&eacute; et durables g&eacute;n&egrave;re un surco&ucirc;t financier. Pour pr&egrave;s de la moiti&eacute; d&rsquo;entre eux (49%), ce surco&ucirc;t se situe entre 10% et 20%, et pour le quart (25%), entre 20% et 30%. La part de communes touch&eacute;s par ce surco&ucirc;t augmente avec la taille des communes. Pour rem&eacute;dier &agrave; ces difficult&eacute;s, les principales mesures qui sont ou seront mises en &oelig;uvre par la collectivit&eacute; sont l&rsquo;approvisionnement en produits locaux (cit&eacute; par 48% des r&eacute;pondants) et la mise en place d&rsquo;un projet alimentaire territorial (21%).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/3/9/6199361-1-fre-FR/f3dfcacf94e5-decompo-png" alt="D&eacute;composition des co&ucirc;ts d&rsquo;un repas (Source : AMF)" height="870" width="1792" /><figcaption>D&eacute;composition des co&ucirc;ts d&rsquo;un repas (Source : AMF)</figcaption></figure>

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<h2>Les parades anti-surco&ucirc;ts des communes</h2><p>Les collectivit&eacute;s ne rencontrant pas de surco&ucirc;t li&eacute; &agrave; l&rsquo;approvisionnement en produits de qualit&eacute; et durables (36%) l&rsquo;expliquent notamment par la mise en place d&rsquo;une politique de lutte contre le gaspillage alimentaire (cit&eacute; par 42 % des r&eacute;pondants), de menus v&eacute;g&eacute;tariens (28%), d&rsquo;une planification des menus pour anticiper les achats (26%), d&rsquo;une n&eacute;gociation avec le fournisseur (24%) et d&rsquo;une r&eacute;orientation de la politique d&rsquo;achat vers des produits locaux (21%).</p><h2>Le menu v&eacute;g&eacute;tarien mis en &oelig;uvre par 90% des communes</h2><p>90 % des communes et EPCI gestionnaires proposent un choix de menu v&eacute;g&eacute;tarien comme l&rsquo;oblige la loi Climat et r&eacute;silience depuis la rentr&eacute;e 2021, selon diverses modalit&eacute;s : hebdomadaire (cit&eacute; par 79% des r&eacute;pondants) et quotidienne (cit&eacute; par 7%). L&rsquo;enqu&ecirc;te r&eacute;v&egrave;le encore des difficult&eacute;s pour les petites communes puisque 12% des communes de moins de 2000 habitants n&rsquo;offrent aucun choix de menu v&eacute;g&eacute;tarien.</p><h2>8,49 euros le co&ucirc;t de revient moyen du repas</h2><p>Le co&ucirc;t de revient moyen du repas s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 8,49 euros contre 7,63 euros d&eacute;clar&eacute;s en 2020). Celui-ci varie de 8,37 euros pour les communes de moins de 10.000 habitants &agrave; 9,15 euros pour les communes entre 10.000 et 29.999 habitants et 10,40 euros au-del&agrave; de 30.000 habitants. La majorit&eacute; des collectivit&eacute;s ne per&ccedil;oit aucune aide finan-ci&egrave;re au titre du service de restauration scolaire (68 %) et constate des impay&eacute;s de mani&egrave;re importante ou mod&eacute;r&eacute;e (57 %). Le reste &agrave; charge s&rsquo;av&egrave;re donc sup&eacute;rieur &agrave; 50% pour 71% des r&eacute;pondants (69 % en 2020).</p><h2>Entre 1 et 5 euros demand&eacute;s aux familles</h2><p>Le tarif demand&eacute; aux familles est g&eacute;n&eacute;ralement compris entre 1&euro; et 5&euro; (81% des r&eacute;pondants). Pr&egrave;s des deux-tiers des collectivit&eacute;s (63%) ont augment&eacute; les tarifs depuis la rentr&eacute;e 2022, mais la hausse d&eacute;clar&eacute;e est majoritairement inf&eacute;rieure &agrave; 10%.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/3/9/6199355-1-fre-FR/eb88e685c2ce-macantine-png" alt="La r&eacute;alisation de la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration sur la plateforme Ma cantine des produits de qualit&eacute; et durables (Source : AMF)" height="858" width="1794" /><figcaption>La r&eacute;alisation de la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration sur la plateforme Ma cantine des produits de qualit&eacute; et durables (Source : AMF)</figcaption></figure>

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<h2>Plateforme Ma cantine&nbsp;: peut mieux faire</h2><p>Seules 21% des collectivit&eacute;s r&eacute;pondantes ont r&eacute;alis&eacute; la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration des donn&eacute;es pour 2022 sur la plateforme gouvernementale &laquo; Ma cantine &raquo;&nbsp;: 16% pour les communes de moins de 2000 habitants, 20% pour les EPCI, 29% pour les communes de 2000 &agrave; 9999 habitants, 36% pour les communes de 10.000 &agrave; 29.999 habitants et 60% pour les communes de plus de 30.000 habitants.</p><p>Le principal motif justifiant l&rsquo;absence de t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration est li&eacute; &agrave; l&rsquo;absence d&rsquo;information de l&rsquo;obligation de t&eacute;l&eacute;- d&eacute;claration (cit&eacute;e par 63% des collectivit&eacute;s concern&eacute;es), en particulier pour les petites communes (66%), devant le manque de connaissances sur les modalit&eacute;s de fonctionnement de la t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration (18%), le manque de moyens humains (18%) ou encore le manque de donn&eacute;es du prestataire (13%).</p><p>Il faut noter que les communes respectant les seuils de la loi Egalim auraient tendance &agrave; r&eacute;aliser davantage leur t&eacute;l&eacute;d&eacute;claration (plus de 25 % des collectivit&eacute;s r&eacute;pondantes).</p>


Selon une enquête réalisée par l’Association des maires de France, 18% des communes assurant un service de restauration scolaire respectent le double seuil de 50% de produits durables et 20% de produits bio, même si la bio, isolément, s’en sort mieux avec 37% de communes en conformité. Tout comme le menu végétarien, adopté à 90%.

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