Le cuivre a-t-il trouv&eacute; son rempla&ccedil;ant pour lutter contre le mildiou de la vigne en bio&nbsp;? &laquo;&nbsp;Non&nbsp;&raquo;, r&eacute;pond&nbsp; Nicolas Aveline, ing&eacute;nieur &agrave; l&rsquo;IFV Bordeaux-Aquitaine, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence en ligne du Vinitech-Sifel Virtual. &laquo;&nbsp;En revanche, des associations avec des produits de biocontr&ocirc;le, coupl&eacute;es &agrave; des outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision, permettent d&rsquo;envisager une r&eacute;duction des doses&nbsp;&raquo;.En 2019, la dose de cuivre maximale autoris&eacute;e est pass&eacute;e de 6 kg/ha/an &agrave; 4 kg/ha/an. Si cette dose permet peu ou prou de juguler le mildiou les ann&eacute;es &agrave; forte pression, l&rsquo;objectif reste d&rsquo;en r&eacute;duire l'usage au maximum, eu &eacute;gards aux impacts du m&eacute;tal sur les oiseaux, les mammif&egrave;res, les organismes aquatiques ou encore les macro-organismes tels que les vers de terre.<div class="citation">
 "Le nombre de passages a &eacute;t&eacute; r&eacute;duit de 10 &agrave; 7 et les IFT de 7,5 &agrave; 4"
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&laquo;&nbsp;En 2018, en Costi&egrave;res de N&icirc;mes, en pr&eacute;sence d&rsquo;un t&eacute;moin non trait&eacute; touch&eacute; &agrave; 98%, l&rsquo;association de cuivre et d&rsquo;huile essentielle d&rsquo;orange douce a permis de r&eacute;duire la dose &agrave; 3 kg/ha/an, soit 45 % de moins que celle mise en &oelig;uvre par le viticulteur, pour une efficacit&eacute; finale et identique de 94%&nbsp;&raquo;, explique Audrey Petit, ing&eacute;nieure &agrave; l&rsquo;IFV Occitanie. &laquo;&nbsp;Le nombre de passages a &eacute;t&eacute; r&eacute;duit de 10 &agrave; 7 et les IFT de 7,5 &agrave; 4.&nbsp;A Gaillac, en 2020, en pr&eacute;sence d&rsquo;un t&eacute;moin non trait&eacute; touch&eacute; &agrave; 34%, l&rsquo;association cuivre + huile a permis de r&eacute;duire la dose de cuivre de 40% &agrave; 1,7 kg/ha/an, pour une m&ecirc;me efficacit&eacute; de 97%. Le nombre de passages a &eacute;t&eacute; r&eacute;duit de 8 &agrave; 5 et les IFT de 3,3 &agrave; 2,1&nbsp;&raquo;.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">D&eacute;ciTrait, OptiDose, OptiCuivre</h1>Pour obtenir ces r&eacute;sultats, l&rsquo;IFV a mobilis&eacute; un outil de mod&eacute;lisation du risque &eacute;pid&eacute;miologique, &agrave; savoir Decitrait, et l&rsquo;outil de modulation des doses OptiDose, qui permet d&rsquo;ajuster la dose appliqu&eacute;e au volume de v&eacute;g&eacute;tation en pr&eacute;sence. S&rsquo;agissant du cuivre en particulier, l&rsquo;IFV a d&eacute;velopp&eacute; en prime l&rsquo;outil OptiCuivre, qui permet de prendre en compte deux param&egrave;tres suppl&eacute;mentaires que sont la vigueur de la pousse et le cumul de pluie entre deux traitements.&laquo;&nbsp;OptiCuivre permet d&rsquo;&eacute;valuer la dose r&eacute;siduelle de cuivre depuis le dernier traitement et de la soustraire &agrave; la dose calcul&eacute;e par DeciTrait pour le traitement suivant&nbsp;&raquo;, explique Nicolas Aveline, ing&eacute;nieur &agrave; l&rsquo;IFV Bordeaux-Aquitaine. &laquo;&nbsp;Dans certaines situations, OptiCuivre permet de faire l&rsquo;impasse sur deux ou trois traitements&nbsp;&raquo;.Les efforts de recherche en mati&egrave;re de biocontr&ocirc;le devraient donner du poids &agrave; cette strat&eacute;gie dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Outre les outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision et les produits de biocontr&ocirc;le, l&rsquo;IFV teste par ailleurs des m&eacute;thodes physiques telles que les flashs d&rsquo;UV ou encore les filets de protection destin&eacute;s &agrave; pr&eacute;venir les contaminations, deux perspectives qui restent encore &agrave; documenter.<div class="citation">
 "Le cuivre a des impacts sur le temps de latence en fermentation spontan&eacute;e"
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La r&eacute;duction de l&rsquo;usage du cuivre ne sert pas seulement des objectifs environnementaux. Elle a aussi des incidences sur la vinification. &laquo;&nbsp;Le d&eacute;bourbage et la fermentation alcoolique ont pour effet d&rsquo;&eacute;liminer entre 80 et 90% des r&eacute;sidus de cuivre&nbsp;&raquo;, indique Audrey Petit. &laquo;&nbsp;Si le cuivre n&rsquo;a aucune incidence sur les fermentations avec levurage, il a en revanche des impacts sur le temps de latence en fermentation spontan&eacute;e. Il r&eacute;duit par ailleurs la concentration en compos&eacute;s volatiles que sont les thiols, en blanc et en ros&eacute; mais il n&rsquo;a pas d&rsquo;action sur les esters et les ac&eacute;tates. La mac&eacute;ration pelliculaire permet de diminuer la pr&eacute;sence de cuivre dans les mo&ucirc;ts&nbsp;&raquo;.<h1 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">En attendant les c&eacute;pages r&eacute;sistants</h1>Le travail men&eacute; sur les pistes de r&eacute;duction d&rsquo;usage du cuivre d&eacute;passe la seule agriculture biologique (et la vigne) car le panel de produits de synth&egrave;se homologu&eacute;s contre le mildiou ne cesse de se r&eacute;duire. En 2021, le mancoz&egrave;be va dispara&icirc;tre du catalogue tandis que deux autres mol&eacute;cules que sont le folpel et le m&eacute;tirame, en cours de r&eacute;&eacute;valuation, sont sur la sellette.Dans l&rsquo;&eacute;tat actuel des connaissances et des solutions, seule l&rsquo;adoption de c&eacute;pages r&eacute;sistants appara&icirc;t comme le v&eacute;ritable substitut au cuivre. Mais cette perspective, si elle est prometteuse, r&eacute;clamera de tr&egrave;s nombreuses ann&eacute;es avant d&rsquo;&ecirc;tre repr&eacute;sentative. Le cuivre est depuis plus de 130 ans (1886) une mati&egrave;re active dont l&rsquo;efficacit&eacute; contre le mildiou de la vigne n&rsquo;a jamais &eacute;t&eacute; prise en d&eacute;faut.

L’Institut français de la vigne et du vin dispose de retours d’essai et d’expériences probants. La réduction des doses de cuivre est porteuse d’enjeux pour l’environnement et la vinification, en bio mais pas seulement, compte tenu du retrait de molécules telles que le mancozèbe. Les OAD sont aussi à la manœuvre, en attendant les cépages résistants.

Le biocontrôle permet de réduire l’usage du cuivre en vigne

Depuis 2 ans la Marche d&eacute;nomm&eacute;e &laquo; Marche Rose &raquo; &eacute;tait plut&ocirc;t ax&eacute;e au profit de la recherche contre le cancer du sein et dans la dynamique d'Octobre Rose, mais cette ann&eacute;e, la commission des Agricultrices a souhait&eacute; &eacute;largir cette Marche au profit de la recherche sur les cancers infantiles et cancers de la prostate. En effet, la commission est d&eacute;j&agrave; partenaire avec Group'achat 23 sur l'op&eacute;ration des films d'enrubannage de couleur et sur les trois cancers avec les films roses, bleus et jaunes. Il paraissait donc &eacute;vident de suivre le m&ecirc;me chemin pour cette marche. En accord avec la MSA et la Ligue contre le cancer, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; de rebaptiser cette marche &laquo; Marche Solidaire &raquo; et de la proposer fin septembre. La commission des Agricultrices de la FDSEA et la MSA du Limousin vous donnent donc rendez-vous le dimanche 27 septembre &agrave; la salle polyvalente d'Aulon pour une premi&egrave;re &eacute;dition de cette Marche Solidaire. Deux circuits accompagn&eacute;s seront propos&eacute;s, un de 6 km et un de 12 km. Inscriptions &agrave; partir de 13 h avec 3 &#128; de participation sous forme de dons pour les personnes de plus de 10 ans. Une mini conf&eacute;rence sur le d&eacute;pistage sera propos&eacute;e &agrave; partir de 13 h 30. Et le d&eacute;part aura lieu &agrave; 14 h ! Pour plus de renseignements&nbsp;: 06&nbsp;70&nbsp;67&nbsp;72&nbsp;95 ou 06&nbsp;84&nbsp;12&nbsp;53&nbsp;14.

Pour la troisième année consécutive, la commission des agricultrices de la FDSEA de la Creuse et la MSA du Limousin organisent une marche pour récolter des dons au profit de la Ligue contre le Cancer.

Marcher pour lutter contre le cancer

L'Amoma&nbsp;23, Association des Membres de l'Ordre du M&eacute;rite Agricole de la Creuse, &agrave; l'origine de cette manifestation, a renouvel&eacute; son partenariat avec le Lyc&eacute;e Agricole Defumade d'Ahun et la Banque Alimentaire&nbsp;23. Une action &agrave; but humanitaire et p&eacute;dagogique qui s'est concr&eacute;tis&eacute;e par la mise en culture de pommes de terre sur une surface de 1 ha et 20 ares environ. La moiti&eacute; de la r&eacute;colte sera offerte &agrave; la BA&nbsp;23, et l'autre moiti&eacute; conserv&eacute;e par le Lyc&eacute;e pour la consommation des &eacute;l&egrave;ves. Des plants en grande partie offerts assurent le succ&egrave;s de cette entreprise, citons&nbsp;: le grossiste &laquo; Mon Jardin &raquo;, M. et Mme&nbsp;Conrairie, de Saint-Victor&nbsp;(03), pr&egrave;s de Montlu&ccedil;on, vari&eacute;t&eacute;s SAFRANE et Alaska ; Sementis/Grocep &agrave; Lauri&egrave;re&nbsp;(87), vari&eacute;t&eacute;s Cephora ; et le Gaec Mazeron de Landogne, Pontaumur&nbsp;(63), vari&eacute;t&eacute; Dalida. L'entretien de la culture a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute; par les b&eacute;n&eacute;voles de l'Amoma, notamment par Claude Aulong.
Civisme, humanit&eacute;, solidarit&eacute; et b&eacute;n&eacute;volat Cette ann&eacute;e, en raison des conditions sanitaires impos&eacute;es par l'&eacute;pid&eacute;mie de covid19, les &eacute;l&egrave;ves n'ont pas pu participer &agrave; la plantation et &agrave; la r&eacute;colte. Toutefois, une pr&eacute;sentation de l'op&eacute;ration leur a &eacute;t&eacute; faite sur le terrain, par Alain Parrain, pr&eacute;sident d'honneur de l'Amoma et Didier Bignet, co-pr&eacute;sident de la BA23, une occasion de les sensibiliser &agrave; des notions de civisme, d'humanit&eacute;, de solidarit&eacute; et de b&eacute;n&eacute;volat au service de personnes en difficult&eacute;.
Une arracheuse de&nbsp;pommes de terre performante Les travaux d'arrachage ont toujours &eacute;t&eacute; l'occasion de pr&eacute;senter diff&eacute;rentes techniques de r&eacute;colte. Cette ann&eacute;e, ils ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en utilisant une arracheuse pr&ecirc;t&eacute;e par Victor Gaumer, exploitant agricole &agrave; Parsac, que l'Amoma remercie particuli&egrave;rement. Il s'agit d'une machine moderne, &eacute;quip&eacute;e d'une tr&eacute;mie d&eacute;versant les pommes de terre directement dans les palox, mais n&eacute;cessitant l'intervention de quatre personnes pour assurer manuellement le tri, entre les tubercules et les pierres, au soleil et dans la poussi&egrave;re. Dans le contexte de situation sanitaire et de confinement au moment de la plantation des pommes de terre, l'Amoma 23 a su mobiliser des valeurs de solidarit&eacute; qui font sa grandeur. Par sa participation, le Lyc&eacute;e Agricole concoure &agrave; aider la jeunesse qu'il accueille &agrave; se trouver et &agrave; se forger un id&eacute;al citoyen. La Banque alimentaire saura optimiser l'op&eacute;ration en partageant les produits aux personnes en situation de pr&eacute;carit&eacute;.
Une solidarit&eacute; omnipr&eacute;sente Lors de la pr&eacute;sentation officielle de cette op&eacute;ration Patates Solidaires, le pr&eacute;sident de l'Amoma, Camille Carcat a remerci&eacute; l'ensemble des partenaires qui se sont mobilis&eacute;s pour sa r&eacute;ussite&nbsp;: les &eacute;l&egrave;ves, les professeurs en poste et retrait&eacute;s, l'&eacute;quipe de direction, les responsables et les salari&eacute;s de l'exploitation du Lyc&eacute;e Agricole ; l'&eacute;quipe des b&eacute;n&eacute;voles de la Banque Alimentaire et de l'Amoma ; ainsi que les sponsors. Le directeur de l'EPLEFPA Jean-Pierre Lafaye et le co-pr&eacute;sident de la BA23 ont eux aussi insist&eacute; sur l'esprit de solidarit&eacute; tr&egrave;s pr&eacute;sent cette ann&eacute;e encore. 
Les sponsors&nbsp;: Anciens &Eacute;l&egrave;ves Lyc&eacute;e Agricole Ahun ; CER France ; Chambre d'Agriculture ; Conseil d&eacute;partemental de la Creuse ; Conseil r&eacute;gional Nouvelle-Aquitaine ; Cr&eacute;dit Agricole Centre France ; Gaec Mazeron Landogne 63 ; Grocep &agrave; Lauri&egrave;re, 87 ; Groupama ; MSA du Limousin ; Laiterie Chavegrand 23 ; M. et Mme&nbsp;Conrairie - Monjardin 03 ; Soci&eacute;t&eacute; Sementis 87.

La cinquième édition des « Patates Solidaires » s'est déroulée au Lycée Agricole d'Ahun, dans la chaleur et la poussière : une récolte d'environ 30 tonnes de tubercules.

Opération réussie pour les Patates Solidaires

Une nouvelle m&eacute;thode d'analyse bas&eacute;e sur les trajets domicile-travail a permis &agrave; l'INSEE d'&eacute;tablir une nouvelle cartographie des zones d'emploi de la r&eacute;gion. Elles se r&eacute;partissent d&eacute;sormais en six types&nbsp;: grandes agglom&eacute;rations &agrave; forte concentration de fonctions m&eacute;tropolitaines, autres grandes agglom&eacute;rations&nbsp;(dot&eacute;es de gros employeurs), r&eacute;sidentielles, sp&eacute;cialis&eacute;es dans l'industrie, sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'agriculture, &eacute;conomie diversifi&eacute;e et &agrave; orientation touristique. Sur les 33 zones d'emploi que compte la Nouvelle-Aquitaine, 11 sont sp&eacute;cialis&eacute;es en agriculture. Avec 1 emploi sur 4 li&eacute; &agrave; l'agriculture la zone d'emploi de Lesparre M&eacute;doc arrive en t&ecirc;te. &Agrave; noter que celle-ci montre aussi une activit&eacute; touristique marqu&eacute;e en grande partie li&eacute;e &agrave; l'oenologie. Deux autres zones comptent une proportion d'emplois agricoles sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne r&eacute;gionale&nbsp;(12 %)&nbsp;: Libourne et Ussel&nbsp;(15 % et 14 %). Certaines zones agricoles disposent &eacute;galement d'une facette industrielle avec 1 personne sur 5 travaillant dans le secteur. C'est le cas de Cognac&nbsp;(industrie en lien avec la viticulture), Saint-Junien&nbsp;(bois/papier) ou encore Oloron-Sainte-Marie&nbsp;(a&eacute;ronautique, agroalimentaire). Deux zones principalement &agrave; vocation industrielle sont &eacute;galement tourn&eacute;es vers l'agriculture. Il s'agit de Thouars et de Bressuire. Dans le centre et le Sud de la r&eacute;gion, huit zones sont d&eacute;finies comme &laquo; &agrave; &eacute;conomie diversifi&eacute;e &raquo;. Sur la fa&ccedil;ade atlantique, on retrouve les zones d'emploi &agrave; vocation touristiques auxquelles se rajoute la zone de Sarlat-la-Can&eacute;da. Cette derni&egrave;re ainsi que la zone de Royan sont aussi tourn&eacute;es vers l'agriculture. La zone d'emploi de Bordeaux est la seule class&eacute;e parmi les grandes agglom&eacute;rations &agrave; forte concentration de fonctions m&eacute;tropolitaines. Plus grand p&ocirc;le d'emploi et ville la plus peupl&eacute;e, Bordeaux dispose cependant d'une moins grande concentration de fonctions m&eacute;tropolitaines* que d'autres agglom&eacute;rations comparables. Au niveau &eacute;conomique, l'INSEE note que les territoires les plus sp&eacute;cialis&eacute;s courent plus de risques lors de chocs &eacute;conomiques. Les zones d'emploi agricoles p&acirc;tissent pour leur part d'un essor d&eacute;mographique et &eacute;conomique limit&eacute; depuis plusieurs ann&eacute;es et s'en trouvent &eacute;galement fragilis&eacute;es. Depuis la crise de 2008, des &eacute;carts entre territoires se sont ainsi accentu&eacute;s. * conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce inter-entreprise, gestion et cultures-loisirs.

Le découpage rénové par L'INSEE de la Nouvelle-Aquitaine en zones d'emploi fait apparaître qu'une sur trois est spécialisée dans l'agriculture.

1/3 des zones d'emploi à vocation agricole

Comme les ann&eacute;es pass&eacute;es, la Commission des agricultrices a organis&eacute;, en partenariat avec la MSA, une marche au profit de la Ligue contre le cancer. Cette id&eacute;e de marcher pour lutter est apparue il y a 2&nbsp;ans au profit du cancer du sein, avec une &laquo; Marche Rose &raquo;. Mais cette ann&eacute;e les agricultrices ne voulaient pas cloisonner cette marche au profit du cancer chez la femme. En effet, pour S&eacute;verine Bry, pr&eacute;sidente de la commission des Agricultrices, &laquo; tout le monde est concern&eacute; par ces cancers, les femmes, les enfants mais aussi les hommes. Nous avons d&eacute;j&agrave; depuis 2&nbsp;ans &eacute;largi notre partenariat avec Group'achat&nbsp;23 pour les films d'enrubannage de couleur avec une r&eacute;trocession de 2 &#128; par film avec le rose puis le jaune et le bleu alors pourquoi pas notre marche &raquo;. Est donc n&eacute; cette nouvelle id&eacute;e d'une &laquo; Marche Solidaire &raquo;.
R&eacute;colter des fonds mais&nbsp;pas&nbsp;seulement ! En plus de r&eacute;colter des fonds pour la lutte contre le cancer, ces Marches ont aussi pour but de sensibiliser les gens sur l'importance du d&eacute;pistage. Les ann&eacute;es pass&eacute;es, des ateliers de pr&eacute;vention permettaient de les sensibiliser. Ce dimanche, une mini conf&eacute;rence &eacute;tait organis&eacute;e par des professionnels de sant&eacute; pour faire prendre conscience que le d&eacute;pistage est primordial.
Une nouvelle alli&eacute;e dans&nbsp;la&nbsp;lutte ! Les Amis des Anciennes en Marche ont d&eacute;cid&eacute; de s'associer &agrave; l'initiative en restaurant une &laquo; deudeuche &raquo; qui suivra toutes les marches Roses et Solidaires du d&eacute;partement. Les randonneurs ont eu le grand plaisir de d&eacute;couvrir la belle Citro&euml;n rose qui tr&ocirc;nait ce dimanche 27 septembre au milieu de la place d'Aulon. Les fonds r&eacute;colt&eacute;s par cette &laquo; Marche Solidaire &raquo; seront int&eacute;gralement revers&eacute;s &agrave; la ligue contre le cancer. La pr&eacute;sidente de la Commission des Agricultrices de la FDSEA de la Creuse S&eacute;verine Bry remercie tous les b&eacute;n&eacute;voles, les partenaires et les participants sans qui cette marche ne pourrait avoir lieu.

Malgré une après-midi pluvieuse, près de 80 randonneurs au grand coeur sont venus affronter les éléments pour marcher contre les cancers !

Les marcheurs bravent la pluie pour la bonne cause !

Apr&egrave;s trois ans de travaux, les Safer Aquitaine-Atlantique, Marche-Limousin et Poitou-Charentes fusionnaient, il y a tout juste un an, pour cr&eacute;er la Safer Nouvelle-Aquitaine. Une &laquo; fusion r&eacute;ussie humainement, techniquement et financi&egrave;rement &raquo; pour son pr&eacute;sident, Patrice Coutin. Sur les six mois de l'exercice 2019, l'activit&eacute; s'est r&eacute;v&eacute;l&eacute;e plut&ocirc;t bonne avec pr&egrave;s de 50 000 ha g&eacute;r&eacute;s. Une activit&eacute; en recul par rapport &agrave; 2018 mais satisfaisante pour le pr&eacute;sident &laquo; dans le contexte de la fusion &raquo;. 59&nbsp;471 notifications ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;es &agrave; l'&eacute;chelle de la r&eacute;gion. La Safer NA a proc&eacute;d&eacute; &agrave; 1 723 acquisitions&nbsp;(-2 %) pour plus de 15 000 ha&nbsp;(-14%) et un montant de 221 M&#128;&nbsp;(-21 %). Dans 8 cas sur 10, les acquisitions concernent des lots inf&eacute;rieurs &agrave; 10 ha et 120 000 &#128;. Les responsables ont tenu &agrave; pr&eacute;ciser au sujet des 130 pr&eacute;emptions r&eacute;alis&eacute;es, que celles-ci ne repr&eacute;sentaient que 0,24 % du march&eacute; notifi&eacute;. &laquo; La pr&eacute;emption est parfois mal per&ccedil;ue mais elle a permis de maintenir un prix du foncier raisonnable en France contrairement &agrave; d'autres pays d'Europe tels que l'Allemagne ou les Pays-Bas &raquo;, ont-ils soulign&eacute;. Avec la fusion, ce sont aussi les actions des anciennes r&eacute;gions qui ont converg&eacute;. Pour Patrice Coutin, l'ensemble de ces actions conduit la Safer &agrave; se poser comme &laquo; un acc&eacute;l&eacute;rateur de projets de vie &raquo;. Attribution de foncier pour l'installation de jeunes agriculteurs, stockage de propri&eacute;t&eacute;s, portage foncier, Fonds FASCINA* permettant la prise en charge de frais d'actes notari&eacute;s sous conditions, les actions en faveur de l'installation sont nombreuses. La Safer NA note par ailleurs pour le premier semestre 2020 une forte augmentation des consultations du site propri&eacute;t&eacute;s-rurales.com, principalement depuis mai. Peut-&ecirc;tre faut-il voir ici une cons&eacute;quence du confinement et de la volont&eacute; de certains urbains de rejoindre la campagne. Enfin, le march&eacute; des parts sociales a &eacute;t&eacute; largement abord&eacute;. Si la Safer doit &ecirc;tre obligatoirement inform&eacute;e de la cession de parts sociales dans une soci&eacute;t&eacute; agricole, celle-ci n'a toutefois pas possibilit&eacute; d'intervenir en cas de cession partielle. Or, celles-ci concernent 95 % des transactions. Le march&eacute; des parts sociales repr&eacute;sente en outre un tiers du march&eacute; foncier r&eacute;gional. Certes, les cessions partielles permettent le portage de foncier ou encore la transmission progressive d'exploitations mais aussi la constitution de soci&eacute;t&eacute;s qui &eacute;chappent &agrave; tout contr&ocirc;le. La Safer appelle donc toujours de ses voeux une nouvelle loi fonci&egrave;re qui tarde &agrave; venir. Elle devrait permettre de prot&eacute;ger les terres agricoles et de soutenir les diff&eacute;rents mod&egrave;les d'exploitation. &laquo; Nous avons besoin des formes soci&eacute;taires mais on doit pouvoir contr&ocirc;ler ce qui pose probl&egrave;me et aujourd'hui, il y a des trous dans la raquette &raquo;, a r&eacute;sum&eacute; Patrice Coutin.
&nbsp;
* Fonds d'Aide Safer Constitu&eacute; pour l'Installation en Nouvelle-Aquitaine

En juin 2019 naissait officiellement la Safer Nouvelle Aquitaine. Lors de l'assemblée générale du 16 septembre, les responsables sont revenus sur les six premiers mois de la nouvelle structure.

Safer Nouvelle-Aquitaine, un bilan 2019 positif

Au cours de la visite minist&eacute;rielle de Jacqueline Gourault en Creuse le vendredi 1er&nbsp;et le samedi 2 octobre dernier, les syndicats agricoles n'ont pas manqu&eacute; l'occasion pour obtenir un entretien avec la ministre de la Coh&eacute;sion des territoires et des relations avec les collectivit&eacute;s territoriales. Une rencontre a eu lieu &agrave; la pr&eacute;fecture &agrave; laquelle participaient la pr&eacute;f&egrave;te Virginie Darpheuille, le d&eacute;put&eacute; Jean-Baptiste Moreau, la FDSEA repr&eacute;sent&eacute;e par son pr&eacute;sident Christian Arvis et la secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale S&eacute;verine Bry, les JA avec son pr&eacute;sident Michael Magnier, ainsi que les responsables de la Coordination Rurale. Cet entretien relativement court de 45 minutes a tout de m&ecirc;me permis d'aborder de nombreux sujets et notamment la crise bovine, le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, la PAC, le R&eacute;f&eacute;rendum d'Initiative Partag&eacute; et bien d'autres encore. Face &agrave; une ministre tr&egrave;s attentive aux probl&eacute;matiques agricoles, les pr&eacute;sidents de la FDSEA et des JA ont engag&eacute; un dialogue constructif et tr&egrave;s ouvert. &Agrave; commencer par le R&eacute;f&eacute;rendum d'Initiative Partag&eacute; pour les animaux, lanc&eacute; d&eacute;but juillet par les promoteurs de la cause animale qui r&eacute;clament notamment l'interdiction de l'&eacute;levage des animaux en cage, en case, en stalle ou en box. Le pr&eacute;sident des JA Michael Magnier a tenu &agrave; rappeler que &laquo; si ce projet de loi venait &agrave; &ecirc;tre vot&eacute; et adopt&eacute;, cela signifierait purement et simplement la fin de l'&eacute;levage nos r&eacute;gions &raquo;. Pour la ministre de la Coh&eacute;sion des territoires, elle a indiqu&eacute; qu'elle &eacute;tait aussi &laquo; la ministre de la ruralit&eacute; &raquo; et qu'elle &eacute;tait issue du monde agricole dont certains membres de sa famille &eacute;taient dans le n&eacute;goce de b&eacute;tail et l'un de ses fils &eacute;tait &eacute;galement boucher. Tout en rappelant qu'elle &eacute;tait fortement d&eacute;favorable &agrave; ce projet, elle avait &agrave; plusieurs reprises &eacute;voqu&eacute; ce sujet avec son coll&egrave;gue de l'Agriculture Julien Denormandie qui reste tr&egrave;s attentif &agrave; cette initiative, &laquo; sans se laisser pour autant entra&icirc;ner dans cette pente &raquo;. Pour le pr&eacute;sident Christian Arvis, &laquo; la Creuse est avant tout un d&eacute;partement agricole, l'&eacute;levage bovin repr&eacute;sente 80 % de son activit&eacute; et entretient son territoire. Ce r&eacute;f&eacute;rendum ne fait que discr&eacute;diter notre &eacute;levage et signerait la fin de mon m&eacute;tier &raquo;. Un sujet qui arrive au moment m&ecirc;me o&ugrave; l'&eacute;levage subit une crise sans pr&eacute;c&eacute;dent, alors que les EGA devaient -&nbsp;en th&eacute;orie&nbsp;- att&eacute;nuer conforter les revenus agricoles en prenant en compte les co&ucirc;ts de production des &eacute;leveurs. Or force est de constater qu'&agrave; ce jour, rien n'a &eacute;t&eacute; mis en oeuvre pour r&eacute;soudre cette probl&eacute;matique. &laquo; Avec un revenu moyen de 350 EUR, nous sommes attaqu&eacute;s de toutes parts, avec intrusions sur nos exploitations, des agressions physiques, des mutilations sur nos animaux. Aujourd'hui les &eacute;leveurs ne supportent plus cette situation, il se pourrait bien que la poudre parle avant l'arriv&eacute;e des gendarmes &raquo; pr&eacute;vient le pr&eacute;sident de la FDSEA. Pour Jacqueline Gourault &laquo; il est du devoir du Gouvernement d'agir pour r&eacute;tablir la loi et en particulier dans ces circonstances &raquo;. Les responsables agricoles ont &eacute;galement &eacute;voqu&eacute;s les accords de libre-&eacute;change du CETA et du Mercosur qu'ils jugent &laquo; inadmissible d'importer de la viande &eacute;trang&egrave;re qui ne respecte pas les normes europ&eacute;ennes et notamment sur le plan sanitaire. C'est un v&eacute;ritable dumping et l'agriculture ne doit pas &ecirc;tre la variable d'ajustement des accords sur les produits industriels &raquo;. Le d&eacute;put&eacute; Jean-Baptiste Moreau a quant &agrave; lui rappel&eacute;, que la d&eacute;nomination &laquo; steak &raquo; &eacute;tait inappropri&eacute;e pour les produits d'origine v&eacute;g&eacute;tale et que le d&eacute;cret visant &agrave; interdire cette d&eacute;nomination pour ces produits devrait &ecirc;tre sign&eacute; sans tarder. Parmi les autres sujets &eacute;voqu&eacute;s, les n&eacute;gociations actuelles sur la prochaine r&eacute;forme de la PAC, dont les responsables agricoles craignent d'une part une remise en cause du zonage des ICHN et d'autre part, le glissement de la gestion des aides du 2e&nbsp;pilier aux conseils r&eacute;gionaux . L'entretien s'est conclu sur la proposition une &eacute;ventuelle visite du ministre de l'Agriculture dans les semaines &agrave; venir en Creuse.

Rencontre avec la ministre de la Cohésion des territoires et des collectivités territoriales.

Un dialogue ouvert et constructif

H&eacute;lo&iuml;se est une jeune ing&eacute;nieure sp&eacute;cialis&eacute;e en nucl&eacute;aire m&eacute;dical, fatigu&eacute;e des transports en commun qu'elle emprunte tous les jours pour se rendre &agrave; son travail depuis son minuscule studio parisien. Paul, 50 ans, vit dans le Nord de la France ; ajusteur, il a une belle exp&eacute;rience professionnelle mais peine &agrave; retrouver du travail. Leur point commun, ils surfent sur les r&eacute;seaux sociaux et ils vont tomber sur la m&ecirc;me publicit&eacute;&nbsp;: &laquo; Ma vie en mode premium en Limousin &raquo;. Une publicit&eacute; qui va changer leur vie parce qu'elle va leur offrir plus de m&egrave;tres carr&eacute;s, plus d'opportunit&eacute;s professionnelles, plus de temps... H&eacute;lo&iuml;se pourra postuler &agrave; l'un des postes propos&eacute;s par l'entreprise Orona &agrave; Bessines-sur-Gartempe et Paul &agrave; ceux de la Somac &agrave; La Souterraine en Creuse. Une belle histoire, puisque H&eacute;lo&iuml;se et Paul n'existent pas, mais une histoire possible gr&acirc;ce &agrave; la campagne d'attractivit&eacute; des comp&eacute;tences que viennent de lancer les pr&eacute;fectures de Haute-Vienne et de la Creuse et leurs services, en partenariat avec P&ocirc;le Emploi et l'agence Laou, bas&eacute;e &agrave; Limoges.
Un package complet &laquo; L'originalit&eacute; de cette d&eacute;marche, c'est le c&ocirc;t&eacute; "cl&eacute; en main" &raquo;, souligne Virginie Darpheuille. La pr&eacute;f&egrave;te de la Creuse est venue jusqu'&agrave; Bessines-sur-Gartempe, lundi 12 octobre, pour participer au lancement de cette campagne de promotion qui va durer jusqu'au 6 novembre. En Creuse comme en Haute-Vienne, nombre de secteurs professionnels rencontrent des difficult&eacute;s de recrutement. &laquo; Avec cette campagne, nous souhaitons r&eacute;pondre &agrave; l'offre, des entreprises ont des besoins de main-d'oeuvre, et &agrave; la demande, des familles ont besoin d'avoir un package complet pour faire le choix de s'installer en Limousin &raquo;, pr&eacute;cise le pr&eacute;fet de Haute-Vienne, Seymour Morsy. Aux deux pr&eacute;fectures et &agrave; P&ocirc;le Emploi s'ajoutent une trentaine de partenaires, comme les communaut&eacute;s de communes, pour donner aux candidats tous les moyens de choisir le Limousin. Cette semaine, plus de 200 offres &eacute;taient propos&eacute;es aux candidats potentiels, dans de nombreux domaines. Au-del&agrave; des partenariats, l'autre originalit&eacute; de cette campagne est qu'elle se concentre sur les r&eacute;seaux sociaux d'une part et, d'autre part vers un public cibl&eacute;. &laquo; Notre campagne est donc digitale, r&eacute;v&egrave;le Aurore Thibaud, de l'agence Laou, et cible ceux qui ont les comp&eacute;tences mais pourraient &ecirc;tre int&eacute;ress&eacute;s pour vivre ailleurs et, &eacute;videmment les demandeurs d'emploi &raquo;. De plus, cette campagne est aussi cibl&eacute;e g&eacute;ographiquement, &agrave; savoir la r&eacute;gion parisienne, les Hauts-de-France, Nantes, Toulouse et Orl&eacute;ans.

Les préfectures de Haute-Vienne et de Creuse, les services de l'État, Pôle Emploi et leurs partenaires lancent un salon virtuel de l'emploi pour séduire au-delà des deux départements.

Attirer les compétences en Limousin

&Agrave; l'initiative de la Chambre d'Agriculture de la Creuse, plusieurs journ&eacute;es techniques ont &eacute;t&eacute; consacr&eacute;es &agrave; la th&eacute;matique de l'abreuvement du b&eacute;tail sur diff&eacute;rentes exploitations agricoles r&eacute;parties sur l'ensemble du d&eacute;partement. Au total, 5 journ&eacute;es d'information ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es aux &eacute;leveurs du 28 septembre au 2 octobre, sur les diff&eacute;rentes techniques d'abreuvement. Par des installations solaires, par des captages de source, des forages, autant de solutions que les &eacute;leveurs ont pu s'approprier pour leurs besoins, avec toutes les pr&eacute;conisations d'usage sur les aspects r&eacute;glementaires et sanitaires et les financements mobilisables. Pr&eacute;sent sur l'exploitation du Gaec Chicon &agrave; Charron, le 1er&nbsp;octobre dernier, le pr&eacute;sident de la commission &laquo; environnement &raquo; de la Chambre d'Agriculture Joel Bialoux, pouvait se satisfaire de l'engouement pour cette op&eacute;ration, qui a attir&eacute; de nombreux &eacute;leveurs durant ces 5 journ&eacute;es d'informations techniques. Une op&eacute;ration d&eacute;j&agrave; men&eacute;e depuis plusieurs campagnes. &laquo; Notre objectif est d'inciter les &eacute;leveurs &agrave; devenir autonomes sur l'alimentation en eau pour l'abreuvement de leurs animaux pour &eacute;viter les surco&ucirc;ts inutiles lorsque l'on tire l'eau du r&eacute;seau public, surtout durant les p&eacute;riodes de s&eacute;cheresse telles que nous avons connues durant ces derni&egrave;res ann&eacute;es &raquo;. Des projets qui pr&eacute;sentent pour la plupart des cas, d'une part, des investissements relativement abordables selon le mode de pr&eacute;l&egrave;vement choisi et d'autre part, qui sont facilement transposables sur chacune exploitation creusoise selon leur configuration. Diff&eacute;rentes techniques ont ainsi pu &ecirc;tre mises en avant. &laquo; Certaines fonctionnent par &eacute;nergie solaire, d'autres par forage ou captage de source ou &agrave; partir d'un puits, et toutes ces r&eacute;alisations sont fonctionnelles &raquo; souligne Joel Bialoux. La Chambre d'Agriculture de la Creuse dispose d'une certaine exp&eacute;rience dans ce domaine, car elle r&eacute;alise de plus en plus de diagnostics tant sur les aspects techniques que financiers ou r&eacute;glementaires. Des projets qui sont d&eacute;sormais soutenus par le Conseil r&eacute;gional de Nouvelle-Aquitaine, pour les d&eacute;partements de l'ex-Limousin, avec des financements qui peuvent aller jusqu'&agrave; 40 % du montant des investissements. Sur les aspects r&eacute;glementaires, la Chambre d'agriculture r&eacute;alise les &eacute;tudes puis les pr&eacute;sente &agrave; la DDT, avec un soutien fort de la profession agricole qui souhaite aller encore plus loin en assouplissant davantage les contraintes administratives. Le forcing est n&eacute;cessaire pour Joel Bialoux qui d&eacute;fend le principe que &laquo; la case &eacute;cologique n'est pas un frein &agrave; l'aspect &eacute;conomique &raquo;. Pourtant des points de blocages existent encore et notamment sur les zones humides, mais pour le responsable &laquo; environnement &raquo;, &laquo; nous devons aller encore plus loin pour lever ces freins sur des projets collectifs comme les retenues collinaires &raquo;. Des points de blocages qui m&eacute;ritent encore d'&ecirc;tre travaill&eacute;s sans pour autant d&eacute;voyer la r&eacute;glementation.S'alimenter sur un puits Install&eacute; dans le Gaec en 2013, Nicolas Chicon exploite avec sa m&egrave;re 160 ha de SAU avec un cheptel compos&eacute; de 95 vaches allaitantes charolaises et 140 brebis charollaises inscrites. Son projet portait sur la r&eacute;alisation d'un puits afin d'alimenter son b&acirc;timent d'exploitation qui abrite ses bovins. R&eacute;alis&eacute; en 2014, son puits d'une profondeur de 8 m permet un stockage de 12 m&sup3; et un volume pr&eacute;lev&eacute; estim&eacute; &agrave; 1 300 m&sup3; par an. Le co&ucirc;t de l'investissement s'&eacute;l&egrave;ve &agrave; un peu plus de 8 000 &#128; comprenant le terrassement, les buses et les &eacute;quipements&nbsp;(pompe, &eacute;lectricit&eacute;, r&eacute;servoir) pour une autonomie int&eacute;grale de l'exploitation.
AM
R&eacute;utiliser un ancien forage Jusqu'&agrave; l'an dernier, le Gaec Penot-Audonnet, &agrave; Noth, tirait l'eau de ses b&acirc;timents sur le r&eacute;seau communal. &laquo; 3 600 m&sup3; par an, multipli&eacute; par plusieurs exploitations, avec les s&eacute;cheresses &agrave; r&eacute;p&eacute;tition le technicien de la commune a fini par venir nous voir pour nous demander si on ne pouvait pas faire autrement &raquo; t&eacute;moigne Didier Penot. Lui est alors revenu en t&ecirc;te l'existence de forages d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents sur ses terrains. &laquo; Dans les ann&eacute;es 1970 et 1980, la Cogema cherchait de l'uranium. Ils ont sond&eacute;, mais jamais exploit&eacute;. Les trous sont toujours l&agrave;, dans le granite. &raquo; Un seul de ces forages permettait l'acc&egrave;s &agrave; l'eau, &agrave; 150 m&egrave;tres des b&acirc;timents. &laquo; Il descend &agrave; 40 m&egrave;tres, mais l'eau est &agrave; 30 m&egrave;tres. En hiver on pouvait la voir remonter &agrave; 4-5 m&egrave;tres du sol. On a nettoy&eacute; un peu, fait tester l'eau, mesur&eacute; les d&eacute;bits et install&eacute; 1 200 m&egrave;tres de canalisations et une citerne tampon de 5 000 litres. On a fait au plus simple et pour l'instant &ccedil;a fonctionne tr&egrave;s bien &raquo;. Depuis novembre 2019, ce forage &agrave; 1,8 m&sup3;/h alimente tous les b&acirc;timents de l'exploitation&nbsp;(120 vaches et 250 ch&egrave;vres) ainsi que les abreuvoirs sur une vingtaine d'hectares.
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Atteindre une autonomie optimale en eau pour l'abreuvement des animaux est important pour réduire les coûts, améliorer les conditions de travail et limiter le prélèvement sur le réseau d'adduction d'eau.

Eau : rester autonome, c'est indispensable

En visite dans la Creuse, le 2 octobre dernier, Jacqueline Gourault, ministre de la Coh&eacute;sion des Territoires et des Relations avec les collectivit&eacute;s territoriales a annonc&eacute; la labellisation de 4 nouvelles structures France Service dans notre d&eacute;partement. Cette labellisation a &eacute;t&eacute; annonc&eacute;e par l'Agence Nationale de Coh&eacute;sion des Territoires&nbsp;(ANCT) le 30 septembre 2020 apr&egrave;s une d&eacute;marche rigoureuse d'audit-qualit&eacute; et des visites de terrain men&eacute;es par le cabinet Vitalis pour s'assurer de la conformit&eacute; des structures avec des crit&egrave;res d&eacute;finis par l'&Eacute;tat. Ces maisons France services sont&nbsp;: - 3&nbsp;maisons de services au public&nbsp;(MSAP) sur les communes de B&eacute;n&eacute;vent-l'Abbaye, de Ch&eacute;n&eacute;railles et de Chambon-sur-Voueize port&eacute;es par le groupe La Poste, - 1 structure concerne la cr&eacute;ation &laquo; France services &raquo; port&eacute;e par la mutualit&eacute; sociale agricole&nbsp;(MSA) du Limousin sur la commune d'Aubusson&nbsp;(site de la MEEFA- Esplanade Charles-de-Gaulle). Il s'agit de points d'acc&egrave;s aux services publics qui proposent &agrave; chaque citoyen quel que soit l'endroit o&ugrave; il vit, d'&ecirc;tre accueilli dans un lieu unique par des personnes form&eacute;es et disponibles, pour effectuer ses d&eacute;marches du quotidien tout en garantissant partout un m&ecirc;me niveau d'exigence et de qualit&eacute;. Le d&eacute;partement de la Creuse compte d&eacute;sormais 6 &laquo; France Services &raquo; avec celles pr&eacute;c&eacute;demment labellis&eacute;es le 1er&nbsp;janvier 2020 sur les communes de Dun-le-Palestel et de Boussac. L'objectif vis&eacute; est d'installer au moins une structure par canton d'ici la fin 2022 pour assurer un retour des services publics au coeur des territoires.

Visite ministérielle de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales

4 nouvelles structures France Services en Creuse

L&rsquo;Espagnol Europastry, sp&eacute;cialiste de la p&acirc;te congel&eacute;e pour le pain, les petits pains, la viennoiserie et les snacks, s&rsquo;engage &agrave; utiliser des mati&egrave;res premi&egrave;res durables &agrave; 100 % d&rsquo;ici 2025.

Au premier rang de ces mati&egrave;res premi&egrave;res 100 % durables, le bl&eacute;, avec &laquo;&nbsp;la mise en &oelig;uvre des bonnes pratiques en commun avec les agriculteurs locaux, l'utilisation des semences certifi&eacute;es, l'utilisation r&eacute;duite d'engrais, la rotation des cultures et la tra&ccedil;abilit&eacute;&nbsp;du champ &agrave; la table &raquo;.

Pour identifier les produits fabriqu&eacute;s sur cette base, la soci&eacute;t&eacute; a cr&eacute;&eacute; le label &laquo;&nbsp;Responsible Flours&nbsp;&raquo; (farines responsables). Les surfaces r&eacute;colt&eacute;es dans ce cadre atteignent d&eacute;j&agrave; 5&nbsp;300 hectares. L&rsquo;engagement d&rsquo;Europastry est d&rsquo;atteindre 20&nbsp;000 hectares en 2025.

Europastry souhaite &eacute;galement &laquo;&nbsp;r&eacute;duire son empreinte carbonique de 36&nbsp;%, sa consommation d'eau de 28&nbsp;% et sa consommation de gaz de 8&nbsp;% en 2021. Actuellement, la soci&eacute;t&eacute; utilise uniquement de l'&eacute;lectricit&eacute; provenant des sources renouvelables&nbsp;&raquo;.

Elle compte le faire en travaillant bien s&ucirc;r sur ses propres process de production mais aussi en collaboration avec ses fournisseurs et ses clients. &laquo;&nbsp;Tous les acteurs de la cha&icirc;ne alimentaire doivent collaborer et apporter leur contribution pour garantir que la plan&egrave;te reste habitable pour nos enfants&nbsp;&raquo; indique l&rsquo;entreprise dans son communiqu&eacute; de presse avant de pr&eacute;ciser aussi que &laquo;&nbsp;le d&eacute;veloppement durable est &eacute;troitement li&eacute; aux bonnes pratiques de la plantation, de la culture et de la mouture des c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;: 70&nbsp;% d'&eacute;missions de CO2 viennent de la plantation et de la culture du bl&eacute;&nbsp;&raquo;.

Europastry a &eacute;t&eacute; fond&eacute; en 1987 et a r&eacute;alis&eacute; un chiffre d&lsquo;affaires de 851 M&euro; en 2019. Elle poss&egrave;de 22 usines de production et 26 points de vente dans le monde entier, avec une pr&eacute;sence actuellement dans plus de 70 pays.

100 % de ses blés utilisés pour ses pâtes congelés seront produits de façon durable d’ici 2025.

Europastry prend le virage du développement durable

&laquo; Je souffre des &eacute;paules depuis plusieurs ann&eacute;es et l&rsquo;exosquelette m&rsquo;apporte un vrai soulagement", appr&eacute;cie Val&eacute;rie Savary qui trait tous les jours dans une 2 X 8 en &eacute;pi 60&deg;. "Je l&rsquo;utilise &agrave; chaque traite depuis 4 mois et je vois vraiment la diff&eacute;rence. Je n&rsquo;ai plus de douleurs aux &eacute;paules apr&egrave;s la traite." Ca aide &agrave; maintenir les bras &agrave; l&rsquo;horizontale, &ccedil;a les autoporte en quelque sorte. "Je l&rsquo;enfile en 10 secondes et pendant la traite, je l&rsquo;oublie compl&egrave;tement. Il m&rsquo;a fallu un petit temps d&rsquo;adaptation au d&eacute;but&nbsp;; c&rsquo;est assez d&eacute;routant la premi&egrave;re semaine, mais on s&rsquo;habitue vite." L&rsquo;investissement n&rsquo;est pas n&eacute;gligeable (5&nbsp;750 &euro;), "mais la sant&eacute; n&rsquo;a pas de prix&nbsp;!, estime l'&eacute;leveuse. C&rsquo;est un choix."

Le Gaec a aussi investi dans d&rsquo;autres petits mat&eacute;riels (taxi-lait, charriots, &eacute;vier ambulant, etc.) pour faciliter le travail de Val&eacute;rie. Comme sa pathologie a &eacute;t&eacute; reconnue par la m&eacute;decine du travail, le Gaec a pu b&eacute;n&eacute;ficier de subventions pour certains d&rsquo;entre eux dont l&rsquo;exosquelette (40 %). "Bien s&ucirc;r, tout le monde n&rsquo;est pas pr&ecirc;t dans sa t&ecirc;te &agrave; s&rsquo;&eacute;quiper d&rsquo;un exosquelette; il faut &ecirc;tre convaincu de son int&eacute;r&ecirc;t et des b&eacute;n&eacute;fices qu'il peut apporter. Quelqu'un qui n'&eacute;prouve aucune douleur trouvera &ccedil;a forc&eacute;ment g&ecirc;nant. Pour ma part, c'est dommage que je n'ai pas connu cet &eacute;quipement plus t&ocirc;t...",&nbsp; consid&egrave;re-t-elle.

"C&ocirc;t&eacute; look, &ccedil;a surprend un peu les gens quand ils me voient rev&ecirc;tue de cet accoutrement, mais j&rsquo;assume&nbsp;mon c&ocirc;t&eacute; Lara Croft&nbsp;!&nbsp;&raquo;

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/traite-etes-vous-pret-adopter-lexosquelette" target="_blank">Etes-vous &agrave; tester l'exosquelette contre les TMS?</a></h3>

Valérie Savary, éleveuse à Zutquerque dans le Pas-de-Calais, recourt depuis quatre mois à l’exosquelette pour l’assister lors des traites quotidiennes. Cet outil lui apporte un vrai soulagement qui justifie l’investissement à ses yeux.

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