<p>Les producteurs peuvent d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarer leurs demandes d&rsquo;indemnisation sur&nbsp;<a href="https://identification.agriculture.gouv.fr/cas/login?service=https://ecoagri.agriculture.gouv.fr/calamnat-usager/" target="_blank">telecalam</a>&nbsp;pour les pertes de r&eacute;colte sur les fruits &agrave; p&eacute;pins (pommes, poires, kiwis), les fruits &agrave; coque (noisettes, noix), les rosiers, les scions fruitiers et les raisins de cuve, ainsi que les pertes de fonds sur les jeunes plants de vigne&nbsp;jusqu&rsquo;au jeudi 10 f&eacute;vrier 2022 inclus.</p><p><a href="http://www.maine-et-loire.gouv.fr/ouverture-des-teledeclarations-gel-2021-pour-l-a7436.html" target="_blank">en savoir plus sur les conditions d&rsquo;acc&egrave;s et demande d&rsquo;indemnisation</a></p>


Le caractère de calamité agricole a été reconnu pour les dommages dus au gel du printemps 2021 sur tout le département pour les pertes de récolte sur les petits fruits, les fruits à noyau, à pépins et à coque, les rosiers, les scions fruitiers et les raisins de cuve. Les pertes de fonds sur jeunes plants de vigne sont également reconnues.

Calamité agricole en Maine-et-Loire et gel printemps 2021

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<p>"Depuis 2020, je teste <strong>un itin&eacute;raire de pommes de terre en agro&eacute;cologie</strong>, sans utilisation de fongicides de synth&egrave;se apr&egrave;s la lev&eacute;e, sur 5 &agrave; 10&nbsp;% de mes parcelles pour un groupe de la grande distribution. L&rsquo;acheteur a voulu garder des vari&eacute;t&eacute;s connues, &agrave; sensibilit&eacute; interm&eacute;diaire (Galante, Franceline, Marabel). En 2020, nous avons r&eacute;ussi &agrave; suivre le protocole, avec <strong>un co&ucirc;t entre&nbsp;1 000 et&nbsp;1 200 euros l'hectare&nbsp;suppl&eacute;mentaire</strong> par rapport &agrave; nos pommes de terre conventionnelles. <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/le-biocontrole-envisage-contre-le-mildiou-de-la-pomme-de-terre" target="_blank">Les passages en biocontr&ocirc;le</a> sont tr&egrave;s nombreux et syst&eacute;matiques apr&egrave;s la pluie ou une irrigation.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Le point sur |</strong>&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/pommes-de-terre-les-varietes-tolerantes-au-mildiou-montent-en-puissance" target="_blank">Pommes de terre : les vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes au mildiou montent en puissance</a></div>

<p>En 2021, malgr&eacute; les applications de produits de biocontr&ocirc;le, les vari&eacute;t&eacute;s ont &laquo;&nbsp;craqu&eacute;&nbsp;&raquo;. En trois jours, Marabel a &eacute;t&eacute; envahi de mildiou. <strong>Nous avons d&ucirc; revenir &agrave; un sch&eacute;ma conventionnel avec des produits curatifs</strong> pour la sauver et avons eu des pertes de tonnage. De plus, le mildiou galopant a contamin&eacute; mes autres parcelles conventionnelles.</p>

<p>Ces sch&eacute;mas sans fongicide de synth&egrave;se doivent s&rsquo;appuyer sur des vari&eacute;t&eacute;s r&eacute;sistantes au mildiou. <strong>Il ne faut pas tout miser sur une seule vari&eacute;t&eacute;</strong> comme Allians, sinon elle va perdre sa r&eacute;sistance. Il faudrait aussi, si la m&eacute;t&eacute;o est favorable au mildiou comme en 2021, pouvoir utiliser les fongicides de synth&egrave;se pour &eacute;viter de perdre toute la r&eacute;colte."</p>
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Georges Laigle, planteur à Bihucourt (62), teste un itinéraire en agroécologie sur pommes de terre, sans fongicides de synthèse. Malgré le biocontrôle, les variétés à résistance intermédiaire face au mildiou du feuillage ont montré leurs limites en 2021.

Mildiou sur pommes de terre : « En 2021, les variétés à sensibilité intermédiaire ont craqué »

<p>&laquo;&nbsp;<em>Les possibilit&eacute;s de l&rsquo;Omnibus doivent &ecirc;tre appliqu&eacute;es en entier dans le projet de loi portant sur la r&eacute;forme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture</em>&nbsp;&raquo;, ont martel&eacute; les deux responsables de l&rsquo;AGPB, &Eacute;ric Thirouin et Philippe Heus&egrave;le lors de leur conf&eacute;rence de presse. Pour eux, il faut que ce texte, transmis pour examen au S&eacute;nat, inscrive dans le marbre les deux limites, basse et haute, que ce dispositif europ&eacute;en permet : c&rsquo;est-&agrave;-dire fixer &agrave; 70 % maximum le taux de subventionnement des cotisations de l&rsquo;assurance multirisque climatique (MRC) et &agrave; 20 % de pertes son seuil minimum de d&eacute;clenchement. &laquo;&nbsp;<em>Si on pouvait faire 15 % et 75 %, ce serait encore mieux</em>&nbsp;&raquo;, a lanc&eacute;, en guise de boutade, Philippe Heus&egrave;le, conscient qu&rsquo;un tel dispositif, &agrave; cette hauteur, ne verra pas le jour.</p><p>Pour le pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPB, ce sujet est &laquo;&nbsp;<em>central et m&ecirc;me capital</em>&nbsp;&raquo; pour les agriculteurs, car si on reste aux taux de &laquo; <em>25-65, &ccedil;a ne sert &agrave; rien de faire une r&eacute;forme. En effet, c&rsquo;est ce qui est d&eacute;j&agrave; appliqu&eacute; depuis 10 ans</em> &raquo;, a-t-il indiqu&eacute;. Pour l&rsquo;AGPB, fixer la r&egrave;gle du 20-70 permet de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;velopper des strat&eacute;gies &agrave; long terme. Nos exploitations ont besoin de visibilit&eacute; et de stabilit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;, a expliqu&eacute; &Eacute;ric Thirouin. Lors de d&eacute;bats au Palais Bourbon, le ministre n&rsquo;a pas dit autre chose.</p><h2>ZNT : sujet sensible</h2><p>Les zones de non-traitement (ZNT) constituent l&rsquo;autre sujet sensible du moment. Depuis le jugement du Conseil d&rsquo;&Eacute;tat de d&eacute;cembre 2021 qui renvoie une grande partie du probl&egrave;me &agrave; l&rsquo;Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), les agriculteurs balancent entre circonspection et col&egrave;re sourde. Ils ne souhaitent pas qu&rsquo;on leur ajoute &laquo;&nbsp;<em>des injonctions juridiques aux charges &eacute;conomiques</em>&nbsp;&raquo;, a en substance d&eacute;clar&eacute; &Eacute;ric Thirouin. Comme nombre d&rsquo;organisations agricoles, notamment la FNSEA, il demande tr&egrave;s clairement &agrave; ce que les agriculteurs per&ccedil;oivent des compensations pour les terres qui ne seront pas cultiv&eacute;es et donc r&eacute;colt&eacute;es. Dans ce dossier, l&rsquo;AGPB sent et voit monter la col&egrave;re de certains riverains, exc&eacute;d&eacute;s par la pr&eacute;sence d&rsquo;un tr&egrave;s grand nombre d&rsquo;insectes &agrave; proximit&eacute; de leurs maisons d&rsquo;habitation&hellip; faute de pouvoir traiter. &laquo;&nbsp;<em>Il faut aussi que la r&eacute;glementation s&rsquo;adapte &agrave; la r&eacute;alit&eacute; technique et aux innovations</em>&nbsp;&raquo;, a-t-il ajout&eacute;, prenant l&rsquo;exemple des buses &agrave; r&eacute;duction de d&eacute;rive, les r&eacute;ductions allant de 50 % &agrave; 95 %. &laquo;&nbsp;<em>Or, les juges s&rsquo;en tiennent aux buses standards</em>&nbsp;&raquo;, se d&eacute;sole-t-il.</p><h2>L&rsquo;Europe &laquo; se fourvoie &raquo;</h2><p>Ce sont aussi les appr&eacute;hensions de d&eacute;croissance qui hantent les esprits des c&eacute;r&eacute;aliers. Des craintes justifi&eacute;es par les r&eacute;sultats du JRC et du d&eacute;partement de l&rsquo;agriculture am&eacute;ricaine (USDA) qui indiquent que le Farm to Fork conduira tr&egrave;s certainement &agrave; une r&eacute;duction de la production de 10 &agrave; 15 % dans les fili&egrave;res des c&eacute;r&eacute;ales notamment. &laquo;&nbsp;<em>Comment l&rsquo;Europe peut-elle donner des perspectives &agrave; la d&eacute;croissance dans un contexte de prix &eacute;lev&eacute;s et en prenant le risque d&rsquo;accro&icirc;tre nos d&eacute;pendances agricoles et agroalimentaires ? C&rsquo;est impensable mais c&rsquo;est pourtant ce qu&rsquo;elle affiche</em>&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est attrist&eacute; le pr&eacute;sident de l&rsquo;AGPB. &laquo; <em>Elle se fourvoie</em> &raquo;, a-t-il insist&eacute; estimant que la r&eacute;ponse sur la transition &eacute;cologique demand&eacute;e par la soci&eacute;t&eacute; est compatible avec les objectifs de production. &laquo;&nbsp;<em>Plus on produit de c&eacute;r&eacute;ales, plus la photosynth&egrave;se des plantes (mais aussi celle des arbres) capte le carbone et r&eacute;duit les gaz &agrave; effet de serre</em>&nbsp;&raquo;. Selon Philippe Heus&egrave;le, on pourrait ainsi fixer jusqu&rsquo;&agrave; 31 millions de tonnes &eacute;quivalent carbone dans l&rsquo;agriculture. Avec des perspectives de compl&eacute;ments de revenus qui seraient les bienvenus apr&egrave;s huit ann&eacute;es de vaches maigres. Ce sont autant de sujets que l&rsquo;AGPB, devrait pr&eacute;senter avec la FOP, l&rsquo;AGPM et la CGB aux candidats &agrave; la pr&eacute;sidentielle, dans les semaines qui viennent.</p>


Éric Thirouin président de l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) et Philippe Heusèle, secrétaire général, ont présenté le 13 janvier leurs vœux à la presse. L’occasion de faire le bilan de l’année 2021 et de dresser quelques perspectives pour 2022.

AGPB : « L’Omnibus, tout l’Omnibus, rien que l’Omnibus »

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<p>Le capitaine Gauthier Col, chef des op&eacute;rations du Sdis29<sup> (1)</sup> souligne que la forte isolation et la bonne &eacute;tanch&eacute;it&eacute; des poulaillers &agrave; ventilation dynamique sont &agrave; l&rsquo;origine de feux particuliers, de type &laquo;&nbsp;couvant&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Le sc&eacute;nario du feu avicole est souvent le m&ecirc;me. La d&eacute;faillance &eacute;lectrique ou l&rsquo;accident de chauffage embrase un combustible abondant (paille, isolant), qui d&eacute;gage de grands volumes de fum&eacute;es toxiques (notamment par pyrolyse de l&rsquo;isolant) ne pouvant s&rsquo;&eacute;chapper suffisamment vite &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. La temp&eacute;rature int&eacute;rieure augmente fortement.</p>

<p>L&rsquo;&eacute;tanch&eacute;it&eacute; du b&acirc;timent peut momentan&eacute;ment contribuer &agrave; &laquo;&nbsp;calmer&nbsp;&raquo; le feu par manque d&rsquo;oxyg&egrave;ne, lequel donne peu de signes visibles &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur. Sans apport d&rsquo;air (par effondrement de la toiture), il peut &eacute;ventuellement s&rsquo;&eacute;teindre de lui-m&ecirc;me.</p>

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<div class="clearl">&nbsp;</div>
Ce r&eacute;pit ne se produit pas avec une ventilation statique, car l&rsquo;air ext&eacute;rieur alimente le feu en permanence. <em>&laquo;&nbsp;Un feu de b&acirc;timent statique ressemble &agrave; celui d&rsquo;un b&acirc;timent agricole classique, </em>pr&eacute;cise le capitaine Col.<em> Son d&eacute;veloppement occasionne le percement ou l&rsquo;effondrement.&nbsp;&raquo;</em>

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<h3><a>Un m&eacute;lange explosif &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur</a></h3>

<p>Lorsque les pompiers arrivent, si le sinistre est peu visible et masqu&eacute;, ils peuvent &ecirc;tre tent&eacute;s de s&rsquo;engager &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur. S&rsquo;ils le font, ils apportent massivement de l&rsquo;air dans le b&acirc;timent et le plafond des fum&eacute;es tr&egrave;s vite descend au sol.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/debut-dincendie-de-poulailler-les-conseils-des-sapeurs-pompiers">Que faire lors d'un d&eacute;but d'incendie</a></div>

<p>Toutes les conditions d&rsquo;un cocktail d&eacute;tonant ont &eacute;t&eacute; r&eacute;unies : forte &eacute;nergie d&rsquo;activation, fum&eacute;es inflammables, apport oxyg&egrave;ne. En quelques secondes, tout l&rsquo;int&eacute;rieur s&rsquo;embrase.</p>

<p>Les sapeurs finist&eacute;riens ou les &eacute;leveurs qui en ont &eacute;t&eacute; t&eacute;moins d&eacute;crivent une <em>&laquo;&nbsp;boule de feu&nbsp;&raquo;</em> qu&rsquo;ils voient avancer et ravager le b&acirc;timent. <em>&laquo;&nbsp;Malgr&eacute; leur position allong&eacute;e de s&eacute;curit&eacute;, nos deux coll&egrave;gues coinc&eacute;s &agrave; l&rsquo;int&eacute;rieur du poulailler de Plouy&eacute; en 2018 ont d&ucirc; se d&eacute;placer pour &eacute;chapper &agrave; une ambiance thermique qui devenait insoutenable</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit le capitaine Col.</p>

<div class="note">(1) Service d&eacute;partemental d&rsquo;incendie et de secours du Finist&egrave;re.</div>
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Les incendies de poulailler sont particuliers, en raison de la présence de combustibles abondants et de la bonne étanchéité des structures.

Comment brûle un poulailler

<p>Horsch Leeb proposait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent trois gammes d&rsquo;appareils train&eacute;s (AX, LT, GS) d&rsquo;une capacit&eacute; comprise entre 3800 et 12000 litres, ainsi que deux automoteurs (Leeb 6.300 PT et Leeb 7.300 LT) adapt&eacute;s aux exigences r&eacute;glementaires fran&ccedil;aises. Le constructeur est d&eacute;sormais pr&eacute;sent sur tous les segments de march&eacute; avec le lancement des Leeb CS (Compact Sprayer), des appareils port&eacute;s d&rsquo;une capacit&eacute; de 1400, 1800 et 2200 litres, pour une largeur de rampe comprise entre 15 et 30 m&egrave;tres, &agrave; repliage en portefeuille. L&rsquo;entrainement hydraulique de la pompe CCC (400 l/mn) garantit un attelage compact.</p><h2>Des options haut de gamme</h2><p>Les CS sont dot&eacute;s du syst&egrave;me de guidage actif de la rampe BoomControl BoomControl &agrave; deux capteurs aux extr&eacute;mit&eacute;s (pour la hauteur et le d&eacute;vers) et, en option, du BoomControl Pro &agrave; quatre capteurs, conf&eacute;rant en prime la g&eacute;om&eacute;trie variable pour les reliefs accident&eacute;s. La version CCS Pro re&ccedil;oit en plus une pompe &agrave; pistons membranes d&eacute;di&eacute;e aux op&eacute;rations de rin&ccedil;age. Les CS peuvent &eacute;galement &ecirc;tre livr&eacute;s avec des porte-jets dispos&eacute;s tous les 25 cm, permettant de r&eacute;duire la distance entre la rampe et la cible et de r&eacute;duire ainsi les risques de d&eacute;rive. Horsch Leeb pr&eacute;voit d&rsquo;associer ses pulv&eacute;risateurs port&eacute;s &agrave; une cuve frontale, assortie d&rsquo;une gestion des niveaux et des m&eacute;langes avant/arri&egrave;re enti&egrave;rement automatis&eacute;e.</p>


La gamme Horsch Leeb CS se compose de trois appareils d’une capacité de 1400, 1800 et 2200 litres, à entrainement hydraulique, avec en option la stabilité de rampe BoomControl Pro, le système de rinçage CCS Pro et le pas de buse de 25 cm. Le couplage à une cuve frontale est dans les tuyaux.

Des pulvérisateurs portés au catalogue de Horsch

<p>L&rsquo;instauration du Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire (CSP) d&eacute;coule de la s&eacute;paration de la vente et du conseil des produits phytos, elle-m&ecirc;me issue de la loi Egalim du 30 octobre 2018. Avant le 31 d&eacute;cembre 2023, toute exploitation utilisatrice de produits phytos devoir re&ccedil;u un premier conseil strat&eacute;gique, &agrave; l&rsquo;exception de celles en bio et en conversion (sur l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de l&rsquo;exploitation) et de celles certifi&eacute;es HVE. La tentation peut &ecirc;tre forte d&rsquo;attendre le dernier moment. D&rsquo;abord parce que l&rsquo;op&eacute;ration, en plus de constituer une nouvelle contrainte, va co&ucirc;ter un peu d&rsquo;argent (entre 500 et 1000 euros). Ensuite parce que sa r&eacute;alisation aura pour effet de programmer le deuxi&egrave;me CSP, la loi imposant la r&eacute;alisation de deux CSP espac&eacute;s de deux &agrave; trois ans en cinq ans.</p><h2>Un risque patent d&rsquo;embouteillage</h2><p>D&egrave;s 2021, les Chambres d&rsquo;agriculture se sont empar&eacute;es du sujet, en commen&ccedil;ant par former des conseillers et en r&eacute;alisant des CSP &laquo;&nbsp;&agrave; blanc&nbsp;&raquo; pour tester le dispositif. &laquo;&nbsp;<em>Aujourd&rsquo;hui, notre offre est d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; disponible sur 95% du territoire</em>, d&eacute;clare S&eacute;bastien Windsor, pr&eacute;sident de l&rsquo;APCA. <em>Le r&eacute;seau mobilise 90 &eacute;quivalents temps plein pour r&eacute;aliser les CSP, ne mission qui devrait tr&egrave;s largement &eacute;choir aux Chambres, peu d&rsquo;acteurs s&rsquo;&eacute;tant positionn&eacute;s sur cette prestation. Afin de ne pas risquer l&rsquo;embouteillage &agrave; l&rsquo;approche de l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance r&eacute;glementaire, nous invitons les agriculteurs &agrave; faire preuve d&rsquo;anticipation pour s&rsquo;assurer d&rsquo;&ecirc;tre conformit&eacute; avec la loi</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Le conseil strat&eacute;gique comporte un diagnostic des pratiques et des IFT au regard du contexte de l&rsquo;exploitation et formalise un plan d&rsquo;actions pour r&eacute;duire l&rsquo;usage et/ou l&rsquo;impact des produits phytosanitaires.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agroequipements-et-reduction-des-ift-le-top-3-de-l-annee-2021" target="_blank" title="">Agro&eacute;quipements et r&eacute;duction des IFT : le Top 3 de l&rsquo;ann&eacute;e 2021</a>
</aside>
<h2>Des incidences pas neutres</h2><p>L&rsquo;enjeu r&egrave;glementaire n&rsquo;est pas neutre. Outre le risque de s&rsquo;exposer &agrave; une non-conformit&eacute; en cas de contr&ocirc;le, la d&eacute;tention du CSP sera obligatoire pour pouvoir renouveler son Certiphyto &agrave; compter de 2024. Les Chambres misent d&rsquo;ailleurs sur les distributeurs pour porter le message, sans quoi ils ne pourront pas vendre leurs produits&nbsp;aux agriculteurs en d&eacute;faut.</p><p>L&rsquo;APCA en appelle aussi &agrave; l&rsquo;Etat. Face &agrave; l&rsquo;afflux d&rsquo;activit&eacute; que va g&eacute;n&eacute;rer la r&eacute;alisation des CSP, les chambres vont devoir recruter, une op&eacute;ration rendue compliqu&eacute;e par le statut anachronique des salari&eacute;s, mais promise &agrave; &ecirc;tre lev&eacute;e dans les mois &agrave; venir, sous l&rsquo;effet de la loi Asap. L&rsquo;APCA souhaiterait par ailleurs une autre &eacute;volution statutaire, relative &agrave; la taxe d&rsquo;apprentissage, dont les chambres ne sont pas exon&eacute;r&eacute;es dans le cadre actuel. &laquo;&nbsp;<em>Quel meilleur formule que de former les jeunes par la voie de l&rsquo;apprentissage, qui les rendrait&nbsp;op&eacute;rationnels d&egrave;s leur sortie de l&rsquo;&eacute;cole</em>&nbsp;&raquo;, argumente S&eacute;bastien Windsor.</p><div class="citation">
    <span>"Le Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire&nbsp;ne sera pas un document pour caler l&rsquo;armoire"</span>
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<p>Il faut dire que l&rsquo;APCA s&rsquo;est fix&eacute;e des objectifs qualitatifs ambitieux en mati&egrave;re de Conseil strat&eacute;gique. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;accompagnement sera bas&eacute; sur le projet de l&rsquo;agriculteur</em>, poursuit S&eacute;bastien Windsor. <em>On va discuter avec chaque agriculteur pour &eacute;voquer les pistes de r&eacute;duction d&rsquo;usages de phytosanitaires et qu&rsquo;il en sorte avec son propre projet, ses propres ambitions. On&nbsp;ne veut pas d&rsquo;une prestation pousse-bouton pour satisfaire le r&eacute;glementaire et produire un document qui servira &agrave; caler l&rsquo;armoire</em>&nbsp;&raquo;. Normande ou pas.</p>


Il ne sera obligatoire qu’à compter du 1er janvier 2024. Mais les Chambres d’agriculture, d’ores-et-déjà en ordre de marche, invitent les agriculteurs à l’anticiper pour éviter un gros embouteillage à la veille de l’échéance.

L’obligation du Conseil stratégique phytosanitaire, c’est pour bientôt

<p class="MsoBodyText">Le constructeur britannique propose toute une gamme de herses &eacute;trille, en version port&eacute;e dans des largeurs comprises entre 3m et 7,5m et train&eacute;e en 12,5m. Dans cette derni&egrave;re cat&eacute;gorie, il vient d&rsquo;ajouter un mod&egrave;le de 9m, arborant sur 5 rang&eacute;es 75 dents doubles, chacune &eacute;tant attach&eacute;e au ch&acirc;ssis par une fixation unique qui permet &agrave; la dent de pivoter et d'absorber les chocs lorsqu'elle travaille dans des conditions pierreuses ou dans les virages.</p><h2 class="MsoBodyText">Cinq rang&eacute;es de dents &laquo; double spire &raquo;</h2><p class="MsoBodyText">La herse est &eacute;quip&eacute;e de cinq rang&eacute;es de dents &agrave; spires robustes de 14 mm de diam&egrave;tre. Des dents de 16 mm sont disponibles en option pour les conditions exceptionnellement difficiles. Les spires autorisent les virages et demi-tours sans ralentir, ce qui permet d&rsquo;&eacute;viter d&rsquo;accumuler des tas de paille dans les fourri&egrave;res.</p><p class="MsoBodyText">L'angle des dents est r&eacute;glable hydrauliquement sur les 5 rang&eacute;es depuis la cabine du tracteur pour optimiser le travail du sol et l'&eacute;coulement de la paille</p><p class="MsoBodyText">La herse &agrave; paille Claydon est con&ccedil;ue pour les vitesses de travail &eacute;lev&eacute;es (15 &agrave; 25 km/h) qui sont n&eacute;cessaires pour cr&eacute;er une micro-infiltration dans les 30 premiers millim&egrave;tres du sol, ainsi que pour briser la paille afin d&rsquo;en acc&eacute;l&eacute;rer la d&eacute;composition.</p><p class="MsoBodyText">La puissance minimale requise est de 180 chevaux, suffisante pour un rendement de 12 ha/h &agrave; une vitesse de 20 km/h.</p>


Comme l’ensemble de la gamme, la herse a paille est dotée de cinq rangées de dents double spire, de 14 ou 16 mm de diamètre, avec réglage hydraulique de l’angle.

Une herse étrille portée de 9 m au catalogue de Claydon

<p>Qu&rsquo;est-ce que la m&eacute;thanisation ? Comment fonctionne-t-elle ? Quelle est son histoire ? Quel est son impact agronomique, environnemental, socio-&eacute;conomique, &eacute;nerg&eacute;tique ? Comment se d&eacute;veloppe-t-elle en France ? Quels sont les acteurs et m&eacute;tiers qui constituent cette fili&egrave;re ? Telles sont quelques-uns des questions auxquelles le site <a href="http://www.methafrance.fr/" target="_blank">M&eacute;thaFrance</a> ambitionne de r&eacute;pondre. Il est l&rsquo;&oelig;uvre du Syndicat des &eacute;nergies renouvelables (SER), en collaboration avec un consortium d&rsquo;acteurs repr&eacute;sentatifs de la fili&egrave;re parmi lesquels figurent l&rsquo;Association des agriculteurs m&eacute;thaniseurs de France (AAMF), GRDF, l&rsquo;INRAE, la FNSEA, Solagro ou encore France nature environnement (FNE).</p><p>La cr&eacute;ation du site r&eacute;pond &agrave; la volont&eacute; des pouvoirs publics, d&eacute;sireux d&rsquo;&eacute;clairer les d&eacute;bats sur la fili&egrave;re et de permettre &agrave; tout &agrave; chacun de de comprendre les aspects tant positifs que les points de vigilance qu&rsquo;implique le d&eacute;veloppement de la m&eacute;thanisation.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-methanisation-est-bien-verte-selon-l-inrae" target="_blank" title="">La m&eacute;thanisation est bien verte, selon l&rsquo;INRAE</a>
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<h2>M&eacute;thanisation&nbsp;: les points de rep&egrave;re</h2><p>Fin 2020, le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique recensait 1075 installations dont 861 produisant de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; et de la chaleur par cog&eacute;n&eacute;ration et 214 unit&eacute;s d&rsquo;injection de biom&eacute;thane dans les r&eacute;seaux de gaz, auxquelles il faut ajouter 182 installations valorisant du biogaz en chaleur seule.</p><p>Les 861 m&eacute;thaniseurs en cog&eacute;n&eacute;ration ont produit 2,6 TWh, soit 0,6 % de la consommation d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, pour une capacit&eacute; totale install&eacute;e de 523 m&eacute;gawatts (MW). La moiti&eacute; (52 %) des installations a une capacit&eacute; inf&eacute;rieure &agrave; 15 GWh/an</p><p>Les 214 m&eacute;thaniseurs injectant du biom&eacute;thane dans les r&eacute;seaux de gaz naturel ont produit 2,2 t&eacute;rawattheures (TWh) en 2020, soit 0,5 % de la consommation de gaz naturel, le solde &eacute;tant import&eacute;, pour une capacit&eacute; de production maximale de 3,91 TWh/an. Les trois quarts (71 %) des installations ont une capacit&eacute; inf&eacute;rieure &agrave; 0,5 MW.</p><p>Selon Gaz r&eacute;seau distribution France (GRDF), le bilan carbone du biom&eacute;thane inject&eacute; s&rsquo;&eacute;tablit entre 23,4 et 44 gCO2eq/kWh, soit un niveau 5 &agrave; 10 fois moindre que celui du gaz naturel. Ce bilan est de 18 gCO2eq/km pour le bioGNV2 et de 11 gCO2eq/KWh pour l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; issue du biogaz.</p><p>En 2019, le biogaz repr&eacute;sentait 3,4 % de la consommation d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable en France.</p><p>La production de biogaz est pourvoyeuse d&rsquo;emplois peu d&eacute;localisables. Le SER estime que la fili&egrave;re g&eacute;n&egrave;re 860 millions d&rsquo;euros de chiffre d&rsquo;affaires et 10.300 emplois (2019). L&rsquo;atteinte des objectifs &eacute;nerg&eacute;tiques de la Programmation pluriannuelle de l&rsquo;&eacute;nergie (PPE) induirait 2,1 milliards d&rsquo;euros de valeur ajout&eacute;e et 26.500 emplois d&rsquo;ici 2028.</p>


Alimenté par une vingtaine d’organisations professionnelles, le site centralise l’ensemble des ressources existantes sur la méthanisation et a vocation à objectiver les aspects tant positifs que les points de vigilance qu’implique son développement. A l’usage des professionnels comme du grand public.

MéthaFrance, le site pour tout savoir sur la méthanisation

<p>L&rsquo;&eacute;levage des Templiers, install&eacute; &agrave; La Cavalerie, a &eacute;t&eacute; certifi&eacute; agriculture biologique en mai dernier. Cela fait de l&rsquo;exploitation de Lo&iuml;c Saint Martin la milli&egrave;me ferme bio en Aveyron et, du d&eacute;partement, l&rsquo;un des champions r&eacute;gionaux de l&rsquo;agriculture biologique. L&rsquo;&eacute;levage des Templiers est une ferme &eacute;levant des bovins Highland Cattle, et des porcs Mangalitza, proposant des colis de viande en vente directe mais aussi des sp&eacute;cimens pour la reproduction. &laquo;&nbsp;<em>Lors de mon installation en 2016, j&rsquo;ai souhait&eacute; &eacute;lever des animaux de mani&egrave;re la plus naturelle possible</em>, explique Lo&iuml;c Saint-Martin. <em>L&rsquo;&eacute;levage y est extensif et en plein air total, presque sauvage&hellip; Les animaux ne re&ccedil;oivent aucun compl&eacute;ment alimentaire pour l&rsquo;engraissement. Ils prennent le temps de grandir &agrave; leur rythme. Le fourrage et les c&eacute;r&eacute;ales sont produis sur l&rsquo;exploitation de mani&egrave;re raisonn&eacute;e, avec le moins de travail de terre possible afin de pr&eacute;server la faune souterraine&nbsp;</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"A l&rsquo;&eacute;poque, en 1968, on &eacute;tait des rigolos, des farfelus aux yeux des autres agriculteurs"</span>
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<p>Avant (bien avant&nbsp;!) l&rsquo;&eacute;levage des Templiers, l&rsquo;une des toute premi&egrave;res fermes aveyronnaises engag&eacute;es dans la d&eacute;marche d&rsquo;agriculture biologique a &eacute;t&eacute; le Gaec Bio Nature, &agrave; Druelle-Balsac. C&rsquo;&eacute;tait en 1968, selon les recommandations de Nature et Progr&egrave;s et sous l&rsquo;impulsion de Gilbert Espinasse. L&rsquo;exploitation a ensuite &eacute;t&eacute; certifi&eacute;e officiellement par Ecocert en 1991. &laquo;&nbsp;<em>A l&rsquo;&eacute;poque, on &eacute;tait des rigolos, des farfelus aux yeux des autres agriculteurs</em>, se rappelle Gilbert Espinasse. Aujourd&rsquo;hui je suis content de voir mon fils et son associ&eacute; continuer ainsi. <em>En bio, le respect de la terre est fondamental. Il faut transmettre ces valeurs aux nouveaux agriculteurs : penser &agrave; l&rsquo;&eacute;thique, et pas qu&rsquo;&agrave; la technique&nbsp;</em>&raquo;</p><p>Gildas Dousset, producteur associ&eacute; &agrave; Vincent Espinasse, ajoute : &laquo; <em>Il y a des nouvelles g&eacute;n&eacute;rations d&rsquo;agriculteurs aujourd&rsquo;hui, qui souhaitent s&rsquo;installer, et qui ne se voient pas s&rsquo;installer autrement qu&rsquo;en bio, par prise de conscience, par rapport au climat, ou aux questions sanitaires et environnementales. La demande est croissante, et il va falloir organiser les fili&egrave;res pour y r&eacute;pondre&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;</p><h2>14% de la SAU, 11% des fermes</h2><p>Le bio, en Aveyron, c&rsquo;est presque 75 000 hectares soit 14% du total des surfaces agricoles du d&eacute;partement, et 11% du total des fermes aveyronnaises. Ces chiffres sont en &eacute;volution constante : le nombre de fermes bio a quasiment doubl&eacute; sur le territoire en 6 ans. L&rsquo;Aveyron se place ainsi aujourd&rsquo;hui, selon l&rsquo;Agence Bio, &agrave; la troisi&egrave;me place des d&eacute;partements fran&ccedil;ais en termes de surface agricole en Bio, et &agrave; la quinzi&egrave;me place en termes de nombre de producteurs certifi&eacute;s AB. C&rsquo;est le deuxi&egrave;me d&eacute;partement bio d&rsquo;Occitanie, en surfaces, juste derri&egrave;re le Gers.</p><p>L&rsquo;agriculture biologique aveyronnaise est soutenue par l&rsquo;Apaba (l&rsquo;Association pour la Promotion de l&rsquo;Agriculture Biologique en Aveyron). Membre du r&eacute;seau FNAB, l&rsquo;association compte plus de 250 adh&eacute;rents. Ses missions sont, depuis plus de 30 ans, de favoriser la transition agricole vers l&rsquo;agriculture biologique, conforter les fermes en activit&eacute;, et promouvoir les produits bio aupr&egrave;s des consommateurs.</p>


Au cours de l’année 2021, l’agriculture biologique en Aveyron a franchi le seuil symbolique de la millième ferme certifiée.

L’Aveyron, terre fertile pour le bio

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<p><em>&laquo;&nbsp;Le d&eacute;part en retraite de mon p&egrave;re, en 2017 a marqu&eacute; un tournant dans l&rsquo;exploitation&nbsp;&raquo;</em>, explique St&eacute;phanie Mocques-Goure, &agrave; la t&ecirc;te aujourd&rsquo;hui d&rsquo;un cheptel de 70 m&egrave;res Rouges des pr&eacute;s conduit en agriculture biologique &agrave;&nbsp;l&rsquo;EARL de la porte aux Moines &agrave;&nbsp;Beaufort-en-Anjou dans le Maine-et-Loire. Apr&egrave;s un parcours en p&eacute;pini&egrave;re pendant 10 ans, l&rsquo;&eacute;leveuse est revenue s&rsquo;installer en 2012 sur l&rsquo;exploitation familiale, orient&eacute;e principalement cultures (ma&iuml;s semences) avec un cheptel de 25 m&egrave;res allaitantes.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/les-charges-de-mecanisation-par-hectare-augmentent-avec-la-taille-des-exploitations-bovins-viande">&laquo;&nbsp;Les charges de m&eacute;canisation par hectare augmentent avec la taille des exploitations bovins viande&nbsp;&raquo;</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai alors tout appris, tout recommenc&eacute; de z&eacute;ro. Mais cinq ann&eacute;es plus tard, je ne m&rsquo;y retrouvais plus. On payait plus d&rsquo;annuit&eacute;s qu&rsquo;on ne gagnait d&rsquo;EBE. Je me posais beaucoup de questions, seule dans mon tracteur. Certaines de nos terres (40 hectares), humides l&rsquo;hiver et s&eacute;chantes l&rsquo;&eacute;t&eacute;, n&rsquo;&eacute;taient pas faites pour la production de ma&iuml;s semences. Je n&rsquo;avais pas le go&ucirc;t des cultures mais celui de l&rsquo;&eacute;levage. J&rsquo;ai donc d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;arr&ecirc;ter et de transformer ces parcelles en hectares d&rsquo;herbe ou de luzerne, de monter un troupeau de vaches allaitantes bio et de me pencher sur les charges de m&eacute;canisation.&nbsp;&raquo;</em> Sur les quatre tracteurs alors pr&eacute;sents, deux ont &eacute;t&eacute; vendus ainsi que la moissonneuse et les deux charrues. Ces ventes ont permis le renouvellement du vieux mat&eacute;riel de fenaison (faucheuse, faneuse, andaineur). La presse, l&rsquo;enrubanneuse et l&rsquo;&eacute;pandeur sont en Cuma. Le semoir combin&eacute; avec herse rotative a, quant &agrave; lui, &eacute;t&eacute; conserv&eacute;. Puis, l&rsquo;hiver dernier, St&eacute;phanie Mocques-Gourre a revendu son tracteur de 140&nbsp;cv pour ne conserver qu&rsquo;un seul tracteur de 100&nbsp;cv sur l&rsquo;exploitation.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/je-delegue-les-travaux-gourmands-en-puissance" target="_blank">"Je d&eacute;l&egrave;gue les travaux gourmands en puissance"</a></div>

<h3>Un tracteur de 140&nbsp;cv en location</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Je venais de renouveler par habitude mon tracteur de 140&nbsp;cv quand j&rsquo;ai particip&eacute; &agrave; une formation sur les co&ucirc;ts de m&eacute;canisation avec un groupe d&rsquo;&eacute;leveurs. Quand j&rsquo;ai vu le co&ucirc;t rendu auge (190&nbsp;euros la TMS) et le co&ucirc;t de l&rsquo;herbe p&acirc;tur&eacute;e (58&nbsp;euros la TMS) sur l&rsquo;exploitation, je n&rsquo;ai pas tergivers&eacute;, je me suis renseign&eacute;e sur la location et j&rsquo;ai revendu mon tracteur de 140&nbsp;cv. Il avait beau faire 300 &agrave; 400&nbsp;heures par an, sa puissance &eacute;tait sous valoris&eacute;e pour un certain nombre d&rsquo;entre elles&nbsp;&raquo;</em>, souligne l&rsquo;&eacute;leveuse. Depuis, l&rsquo;exploitation fonctionne tr&egrave;s bien avec un seul tracteur de 100&nbsp;cv avec chargeur. <em>&laquo;&nbsp;Avec un seul tracteur, on peut y arriver. D&eacute;teler et atteler, &ccedil;a ne prend que 5 minutes.&nbsp;&raquo; </em>Pour les travaux n&eacute;cessitant une puissance plus importante (semis, presse, &eacute;pandage), l&rsquo;exploitante fait appel &agrave; un concessionnaire, 2 &agrave; 8 jours avant, pour louer un tracteur &agrave; la journ&eacute;e (25&nbsp;euros de l&rsquo;heure contre 8 000&nbsp;euros d&rsquo;annuit&eacute;s pr&eacute;c&eacute;demment). <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;en suis tr&egrave;s satisfaite. Je n&rsquo;ai jamais de surprise et cela me permet de tester diff&eacute;rents mod&egrave;les.&nbsp;&raquo;</em> Avec l&rsquo;ouverture d&rsquo;un magasin de producteurs cet automne, l&rsquo;&eacute;leveuse se pose la question de faire faire certains travaux comme le semis.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/eta-taligot-les-chantiers-complets-en-prelevement-automatique" target="_blank">ETA Taligot - Les chantiers complets en pr&eacute;l&egrave;vement automatique</a></div>

<p>Pour St&eacute;phanie Mocques-Goure les pannes sont source de stress, d&rsquo;&eacute;nervement, de co&ucirc;ts et de pertes de temps. C&rsquo;est pourquoi, elle pr&eacute;f&egrave;re renouveler son mat&eacute;riel r&eacute;guli&egrave;rement pour r&eacute;duire le cumul des factures de r&eacute;parations. D&rsquo;ailleurs, pour son seul tracteur, elle a opt&eacute; pour un contrat couvrant garantie et entretien.</p>

<h3>Des vaches plus rentables que les cultures</h3>

<p>En parall&egrave;le, tout un travail a &eacute;t&eacute; entrepris sur la gestion de l&rsquo;herbe dans l&rsquo;optique &eacute;galement de contenir les charges de m&eacute;canisation. L&rsquo;&eacute;leveuse privil&eacute;gie le p&acirc;turage pour r&eacute;duire au maximum les stocks, limiter le travail avec du mat&eacute;riel et atteindre l&rsquo;autonomie alimentaire. Une seule fauche est r&eacute;alis&eacute;e, ensuite ce sont les vaches qui interviennent en p&acirc;turage tournant. L&rsquo;exploitation est ainsi pass&eacute;e de 30 &agrave; 80 hectares d&rsquo;herbages cl&ocirc;tur&eacute;s. Rien que l&rsquo;hiver dernier, 14 hectares l&rsquo;ont &eacute;t&eacute; en High-tensil. M&ecirc;me les parcelles de luzerne sont p&acirc;tur&eacute;es, entre une et trois fois par an. <em>&laquo;&nbsp;Je cherche au maximum &agrave; ne pas avoir recours au tracteur. Je pr&eacute;f&egrave;re sortir mes piquets. Les vaches font tr&egrave;s bien le travail. Le temps de p&acirc;turage s&rsquo;est &eacute;galement allong&eacute;. Les b&ecirc;tes rentrent 15 jours &agrave; 3 semaines plus tard et sortent plus t&ocirc;t au printemps.&nbsp;&raquo; </em>La meilleure gestion de l&rsquo;herbe permet, selon les ann&eacute;es climatiques, de passer le trou d&rsquo;&eacute;t&eacute; avec peu ou pas d&rsquo;apports au champ. En 2019-2020, 2,2 tonnes de mati&egrave;res s&egrave;ches par UGB ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;es et distribu&eacute;es contre 1,9 tonne&nbsp;en 2021, toujours dans l&rsquo;objectif de d&eacute;velopper le p&acirc;turage.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/machinisme/je-delegue-lensilage-leta-pour-limiter-mes-charges-de-mecanisation" target="_blank">&laquo;&nbsp;Je d&eacute;l&egrave;gue le transport et le tassage de l&rsquo;ensilage &agrave; l&rsquo;ETA pour limiter mes charges de m&eacute;canisation&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>Entre&nbsp;2019 et&nbsp;2020, le poste carburants et lubrifiants est pass&eacute; de 9 800&nbsp;&agrave; 5 800&nbsp;euros. En 2019, les heures totales de tractions s&rsquo;&eacute;levaient &agrave; 1 200&nbsp;heures, soit 9&nbsp;heures&nbsp;par&nbsp;hectare. La moyenne s&rsquo;affiche &agrave; 13,5&nbsp;heures par hectare de SAU en polycuture-&eacute;levage. Depuis, ce temps a encore diminu&eacute; sur l&rsquo;&eacute;levage avec l&rsquo;achat d&rsquo;un pick-up afin de moins solliciter le tracteur. Il permet de transporter les cl&ocirc;tures, de d&eacute;placer les pompes en prairies&hellip; Concernant le poste fenaison, <em>&laquo;&nbsp;je pr&eacute;f&egrave;re en rester ma&icirc;tre en poss&eacute;dant mon propre mat&eacute;riel. Les fen&ecirc;tres m&eacute;t&eacute;o sont de plus en plus courtes et je jongle ainsi avec le p&acirc;turage.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>Au final, le co&ucirc;t de la m&eacute;canisation s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 117&nbsp;euros/100&nbsp;kg vif et l&rsquo;EBE est d&eacute;sormais largement sup&eacute;rieur aux annuit&eacute;s.</p>

<h3>Pas de compromis sur le confort</h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Je reste une femme, j&rsquo;ai moins de force qu&rsquo;un homme et je ne veux pas m&rsquo;user la sant&eacute;. Je traque certes les charges de m&eacute;canisation mais pas au d&eacute;triment de ma sant&eacute; et du confort de travail.&nbsp;&raquo;</em> C&rsquo;est pourquoi, l&rsquo;&eacute;leveuse a investi cette ann&eacute;e dans une pailleuse distributrice port&eacute;e et une pince &agrave; enrubannage. St&eacute;phanie Mocques-Goure a opt&eacute; pour cette pailleuse sp&eacute;cifique car elle ne n&eacute;cessite pas de tracteur pour charger la paille. Par ailleurs, la pince &agrave; enrubannage pr&eacute;sente l&rsquo;avantage de ne pas avoir &agrave; descendre du tracteur pour alimenter le troupeau.</p>
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<div class="surtitre">
<h3>Chiffres cl&eacute;s</h3>
</div>

<div class="relance">- <strong>70</strong> m&egrave;res Rouges des pr&eacute;s et engraissement de b&oelig;ufs</div>

<div class="relance">- <strong>140</strong>&nbsp;ha dont 17 de triticale/pois, 18 de luzerne et 105 d&rsquo;herbe</div>

<div class="relance">- <strong>1</strong> UTH</div>
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<div class="surtitre">
<h3>Avis d&rsquo;expert -&nbsp;Alexis Kupperroth, conseiller viande &agrave; Seenovia</h3>
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<h2>&laquo;&nbsp;Un &eacute;levage au centre d&rsquo;un cercle vertueux&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" height="298" src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/_RV299_Doss_SeenoviaReportage_Avis.JPG" width="448" /><figcaption>Alexis Kupperroth, conseiller viande &agrave; Seenovia &copy; C. Delisle</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;levage de St&eacute;phanie Mocques-Goure est un bel exemple de r&eacute;ussite gr&acirc;ce &agrave; des objectifs clairs (agriculture biologique, moins de tracteurs, d&eacute;veloppement du troupeau). C&rsquo;est une &eacute;leveuse &agrave; l&rsquo;&eacute;coute qui fait partie de groupes. Elle n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; tester des choses. Elle a su inscrire son exploitation dans un cercle vertueux qui inclut &eacute;conomies sur les charges de m&eacute;canisation, p&acirc;turage, autonomie et valorisation maximis&eacute;e de sa production (vente directe, ouverture d&rsquo;un magasin de producteurs en octobre).&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

<div class="souspapier__wrapper">
<h2>Des chauffeurs et des p&acirc;tureurs</h2>

<p class="chapo"><strong>Les &eacute;levages les plus p&acirc;turants</strong> ont les charges de m&eacute;canisation les moins &eacute;lev&eacute;es.</p>

<p>Dans le cadre des groupes &eacute;leveurs bovins viande de Seenovia (r&eacute;seau France conseil &eacute;levage Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne), des donn&eacute;es sur la m&eacute;canisation ont &eacute;t&eacute; collect&eacute;es dans plus de 70 &eacute;levages. Les heures de traction annuelles sur les exploitations ont &eacute;t&eacute; calcul&eacute;es. Toutes les heures de tracteurs, t&eacute;lescopiques, effectu&eacute;es avec du mat&eacute;riel en propri&eacute;t&eacute;, en copropri&eacute;t&eacute;, en Cuma ou en ETA ont &eacute;t&eacute; comptabilis&eacute;es hors r&eacute;coltes (ensilage, moisson, bottelage).</p>

<p>Tous syst&egrave;mes et races confondus, deux groupes ont &eacute;t&eacute; distingu&eacute;s selon leurs heures de traction. Le premier regroupe les exploitations avec une moyenne de plus de 14&nbsp;heures de traction par an et par hectare de SAU, nomm&eacute; 'les chauffeurs'. Le second concerne les &eacute;levages avec une moyenne inf&eacute;rieure &agrave; 9&nbsp;heures de traction par an/ha, appel&eacute; 'les p&acirc;tureurs'. <em>&laquo;&nbsp;Le taux de p&acirc;turage repr&eacute;sente un v&eacute;ritable levier pour r&eacute;duire ses charges de m&eacute;canisation. Les &eacute;levages les plus p&acirc;turants mettent souvent en place la m&ecirc;me strat&eacute;gie. &Agrave; savoir, une capacit&eacute; &agrave; faire beaucoup p&acirc;turer, &agrave; utiliser peu de fourrages stock&eacute;s, avec des p&eacute;riodes plein p&acirc;turage, &agrave; d&eacute;l&eacute;guer son parc mat&eacute;riel demandant de la forte puissance&hellip; Il y a un vrai cercle vertueux qui est mis en place dans ces exploitations car plus de p&acirc;turages cela se traduit par moins d&rsquo;utilisation de concentr&eacute;s, moins de liti&egrave;res consomm&eacute;es, moins d&rsquo;heures de traction par hectare tout en affichant par la m&ecirc;me occasion un meilleur bilan carbone et surtout une meilleure rentabilit&eacute;. Un &eacute;cart de 10 000&nbsp;euros par UMO et par an a &eacute;t&eacute; mis en &eacute;vidence entre ces deux strat&eacute;gies sur les quatre postes de charges, approvisionnement des animaux, approvisionnement des surfaces, frais d&rsquo;&eacute;levage et m&eacute;canisation&nbsp;&raquo;,</em> souligne K&eacute;vin G&eacute;rard-Dubord de Seenovia.</p>

<p>Ce travail est en cours sur l&rsquo;ensemble du groupe bovins viande suivi par Seenovia.</p>
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<p>&nbsp;</p>

<p class="encadre">&nbsp;</p>

<p class="encadre"><strong>Pour aller plus loin</strong></p>

<p class="encadre"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/partager-le-materiel-ou-deleguer-les-travaux-pour-reduire-les-couts-de-mecanisation">Partager le mat&eacute;riel ou d&eacute;l&eacute;guer les travaux</a></p>

<p class="encadre"><strong>Lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/charges-de-mecanisation-en-bovins-viande-des-variabilites-sources-deconomies">[Charges de m&eacute;canisation en bovins viande] Des variabilit&eacute;s, sources d&rsquo;&eacute;conomies</a></p>

<p class="encadre"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/contenir-le-cout-de-la-mecanisation-avec-la-cuma">Contenir le co&ucirc;t de la m&eacute;canisation avec la Cuma</a></p>



À Beaufort-en-Anjou, dans le Maine-et-Loire, le pâturage est un partenaire de choix pour permettre à Stéphanie Mocques-Goure de limiter les charges de mécanisation sur son élevage. Pour s’occuper de ses soixante-dix rouges des Prés, elle possède aujourd’hui un seul tracteur de 100 CV.

[Charges de mécanisation] « Je sors mes piquets plutôt que mon tracteur »

<aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark center">&Agrave; voir aussi</p>
    <strong><a href="https://www.le-prix-des-terres.fr/" target="_blank">&nbsp;le prix des terre</a></strong>
</aside>
<p><strong>Le site Le-prix-des-terres.fr</strong> est un service du groupe Safer destin&eacute; aux porteurs de projets professionnels agricoles ou ruraux, propri&eacute;taires de biens fonciers, investisseurs ou gestionnaires de patrimoine, prospects, c&eacute;dants, am&eacute;nageurs priv&eacute;s, porteurs de projets industriels, etc. recherchant une information sur le prix des terres, des vignes, des for&ecirc;ts ou des maisons &agrave; a campagne sur le territoire d&rsquo;analyse des Safer.</p><p>&nbsp;</p>


Les prix nationaux, régionaux, par bassin viticole, par région forestière, départementaux et par regroupements de petites régions agricoles (hors départements d’outre-mer (DOM), Corse, appellations viticoles et observations à la commune), sont calculés sur la base des valeurs des transactions. Ils reflètent l’état du marché.

Consultez en ligne les prix des terres agricoles.

<div>
<p><a href="https://idele.fr/" target="_blank">L&rsquo;Institut de l&rsquo;&Eacute;levage</a> propose depuis 2010 une m&eacute;thode nationale de <a href="https://idele.fr/detail-article/couprod-deja-5-ans-pourquoi-pas-vous" target="_blank">calcul du co&ucirc;t de production</a> harmonis&eacute;e entre les diff&eacute;rentes fili&egrave;res herbivores. &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;atelier, cette m&eacute;thode permet d&rsquo;&eacute;valuer l&rsquo;ensemble des charges qui ont &eacute;t&eacute; engag&eacute;es, ind&eacute;pendamment du niveau&nbsp;d&rsquo;autofinancement ou de propri&eacute;t&eacute; des moyens de production.</p>

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            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/chevre/sites/chevre/files/styles/normal_size/public/methode2.jpg.webp?itok=NXvCSDE1" width="747" height="470" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    Idele

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<div class="seqFleche">
<h3>Le co&ucirc;t de production de l&rsquo;atelier caprin</h3>
</div>

<p>Le co&ucirc;t de production est compos&eacute; de trois grandes cat&eacute;gories de charges. D&rsquo;abord, les charges courantes regroupent les d&eacute;penses ayant donn&eacute; lieu &agrave; des flux mon&eacute;taires au cours de l&rsquo;exercice (hors cotisations sociales des exploitants), chaque poste &eacute;tant ajust&eacute; des variations de stock. Les c&eacute;r&eacute;ales autoconsomm&eacute;es sont int&eacute;gr&eacute;es sur la base de leur co&ucirc;t de production et non d&rsquo;un prix de cession. Ensuite, les amortissements correspondent &agrave; l&rsquo;usure et &agrave; l&rsquo;obsolescence du mat&eacute;riel, des &eacute;quipements, des b&acirc;timents et des am&eacute;liorations fonci&egrave;res. Enfin, les charges suppl&eacute;tives sont des conventions visant &agrave; r&eacute;mun&eacute;rer les facteurs de production que l&rsquo;&eacute;leveur met &agrave; la disposition de son entreprise : les terres en propri&eacute;t&eacute; (r&eacute;mun&eacute;ration au prix du fermage moyen de l&rsquo;exploitation ou de la r&eacute;gion), les capitaux propres (r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s au taux du livret A) et le temps de travail que les exploitations consacrent &agrave; l&rsquo;atelier. Ce temps de travail est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; sur la base de deux Smic bruts par unit&eacute; de main-d&rsquo;&oelig;uvre (Smic net +&nbsp;30&nbsp;% de cotisations sociales).</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/chevre/des-reperes-pour-une-meilleure-remuneration-du-travail-chez-les-producteurs-fermiers-caprins" target="_blank">Des rep&egrave;res pour une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration du travail chez les producteurs&nbsp;fermiers caprins</a></div>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/chevre/comment-calculer-le-prix-de-ses-fromages-de-chevre-fermiers" target="_blank">Comment calculer le prix de ses fromages de ch&egrave;vre fermiers ?</a></div>

<p>Dans les syst&egrave;mes mixtes, certaines de ces charges peuvent &ecirc;tre assez facilement r&eacute;parties entre les diff&eacute;rents ateliers herbivores ou de grandes cultures. C&rsquo;est le cas pour les charges op&eacute;rationnelles, pour le fermage et la r&eacute;mun&eacute;ration du foncier&nbsp;en propri&eacute;t&eacute; (au prorata des hectares utilis&eacute;s). Pour les autres charges, un traitement statistique sur l&rsquo;ensemble des donn&eacute;es des R&eacute;seaux d&rsquo;&eacute;levage a permis de d&eacute;finir des cl&eacute;s de r&eacute;partition.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Le produit de l&rsquo;atelier caprin</h3>
</div>

<p>Le produit de l&rsquo;atelier caprin est compos&eacute; de 3 grandes cat&eacute;gories de produits. Le poste &ldquo;prix de vente du lait&rdquo; correspond &agrave; la valorisation du litre de lait en &eacute;levage fromager fermier. Le poste &ldquo;autres produits&rdquo; comprend les ventes de chevreaux, de r&eacute;formes et de reproducteurs, l&rsquo;autoconsommation, les ventes de foin, de fumier, &hellip; Il est ajust&eacute; des variations d&rsquo;inventaire de cheptel et les achats d&rsquo;animaux sont d&eacute;duits. Le poste &ldquo;aides&rdquo; comprend les &ldquo;aides coupl&eacute;es&rdquo; et &ldquo;les aides non coupl&eacute;es&rdquo;. Le poste &ldquo;aides coupl&eacute;es&rdquo; correspond &agrave; toutes les aides sp&eacute;cifiques &agrave; l&rsquo;atelier, notamment la prime &agrave; la ch&egrave;vre. Le poste &ldquo;aides d&eacute;coupl&eacute;es&rdquo; comprend d&rsquo;une part les DPU (affect&eacute;s au prorata des hectares utilis&eacute;s pour l&rsquo;atelier caprin), et d&rsquo;autre part les aides du second pilier.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/chevre/dossier/tous-les-reperes-economiques-pour-les-livreurs-de-lait" target="_blank">Tous les rep&egrave;res &eacute;conomiques pour les livreurs de lait</a></div>

<p>En caprins fermiers, toutes les charges et produits sont rapport&eacute;s aux 1000 litres de lait vendu sous forme de fromages ou autres produits laitiers fermiers.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Prix de revient et r&eacute;mun&eacute;ration du travail permise</h3>
</div>

<p>Le prix de revient du lait correspond au prix de vente qui, compte-tenu des aides et des autres produits de l&rsquo;atelier, permet de couvrir l&rsquo;ensemble des charges engag&eacute;es par l&rsquo;&eacute;leveur et r&eacute;mun&eacute;rer au niveau d&eacute;fini l&rsquo;ensemble des facteurs de production (main-d&rsquo;&oelig;uvre et capitaux).</p>

<p>La &laquo;&nbsp;r&eacute;mun&eacute;ration du travail permise par le produit&nbsp;&raquo; mesure, une fois les autres charges couvertes, la part des produits restants pour r&eacute;mun&eacute;rer la main-d&rsquo;&oelig;uvre des exploitants sur l&rsquo;atelier caprin. Elle s'obtient en d&eacute;duisant du total des produits, l&rsquo;ensemble des charges, hors r&eacute;mun&eacute;ration forfaitaire du travail des exploitants, et est exprim&eacute;e en &euro;/1000 litres et en nombre de SMIC par unit&eacute; de main-d&rsquo;&oelig;uvre.</p>
</div>

<div class="avis__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Pascal Bigot, producteur &agrave; Boism&eacute; (79), 200 ch&egrave;vres, syst&egrave;me p&acirc;turant, bio</h3>
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<h2>&laquo;&nbsp;Participer &agrave; un groupe CouProd est tr&egrave;s enrichissant pour un &eacute;leveur caprin&nbsp;&raquo;</h2>

<p>&laquo;&nbsp;Avec le calcul du co&ucirc;t de production, nous pouvons rapidement rep&eacute;rer les leviers &agrave; mettre en &oelig;uvre pour am&eacute;liorer notre syst&egrave;me. Le travail de restitution en groupe est tr&egrave;s riche. Nous &eacute;changeons nos chiffres sans jugement, tous les &eacute;leveurs sont l&agrave; pour analyser, trouver des solutions pour am&eacute;liorer ou conforter son r&eacute;sultat. C&rsquo;est stimulant et cela fait progresser. Nous utilisons &eacute;galement l&rsquo;outil de simulation de CouProd. Il permet de se projeter sur l&rsquo;ann&eacute;e &agrave; venir avec les &eacute;l&eacute;ments dont nous disposons &agrave; date sur les charges et produits.&nbsp;&raquo;</p>
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Calculer et connaître son coût de production est d'autant plus important pour les producteurs fermiers qu'il permet d'établir le prix de ses produits, parmi d'autres paramètres tels que le type de fromage, le bassin de production et son environnement... L'analyse des données technico-économiques des fermes de références du dispositif Inosys-Réseaux d’élevage est riche d'enseignements et montre qu'il n'y a pas une seule façon de faire un revenu. Elle permet aussi de donner des repères à l'ensemble des producteurs fermiers. Ce dossier présente les résultats des quatre systèmes fermiers définis par l'Institut de l'élevage : Sud Méditerranée, moins de 30 000 litres de lait, Sud Méditerranée, 30 000 litres de lait et plus, autres régions, moins de 40 000 litres de lait et autres régions, 40 000 litres de lait et plus.

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