
<p>Au cours des 12 derniers mois, John a r&eacute;alis&eacute; quatre acquisitions dans le domaine de la pulv&eacute;risation, en commen&ccedil;ant par Mazzotti, un constructeur italien sp&eacute;cialis&eacute; dans les automoteurs, couvrant des capacit&eacute;s de cuve comprises entre 1580 l et 5300 l pour des largeurs de rampe de 16 m &agrave; 36 m. &nbsp;Puis ce fut au tour Blue River Technology, une entreprise californienne sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'analyse d'image au service de la reconnaissance et du traitement cibl&eacute; des adventices. Au printemps dernier, c'est King Agri qui entrait dans le giron du constructeur. L'entreprise argentine, qui dispose d'un site de production &agrave; Valence en Espagne, est sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication de rampes en fibre de carbone, lesquelles &eacute;quipent l'automoteur europ&eacute;en R4050i.</p><h2>Aux origines de l'automoteur</h2><p>PLA est un autre constructeur argentin, &agrave; l'origine des premiers pulv&eacute;risateurs automoteurs fabriqu&eacute;s en Am&eacute;rique latine. Cr&eacute;&eacute;e en 1975, l'entreprise fabrique &eacute;galement des appareils train&eacute;s ainsi que des semoirs. Elle est depuis le 31 juillet la propri&eacute;t&eacute; de John Deere. &laquo; L'acquisition de PLA renforce l'engagement de John Deere envers les clients alors que nous continuons &agrave; fournir de l'&eacute;quipement, de la technologie et des services novateurs et rentables pour am&eacute;liorer leur productivit&eacute; &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; John May, pr&eacute;sident des Solutions agricoles et responsable des Technologies de l'information chez le constructeur. Outre son site de production situ&eacute; &agrave; Las Rosas, en Argentine, PLA d&eacute;tient une seconde usine au Br&eacute;sil. L'entreprise compte environ 450 employ&eacute;s.</p>



John Deere annonce l’achat du constructeur argentin PLA qui, outre des pulvérisateurs trainés et automoteurs, fabrique des semoirs. La quatrième acquisition en un an dans ce domaine.


John Deere poursuit ses acquisitions en pulvérisation avec le rachat de PLA


<p>"Je suis tr&egrave;s pr&eacute;occup&eacute; par ces d&eacute;veloppements climatiques prolong&eacute;s", a&nbsp;expliqu&eacute; le commissaire &agrave; l'Agriculture Phil Hogan dans un communiqu&eacute;.&nbsp; "J'ai &eacute;t&eacute; en contact avec un certain nombre de ministres des pays touch&eacute;s&nbsp;pour discuter de la situation et obtenir des &eacute;valuations actualis&eacute;es de son&nbsp;impact", a ajout&eacute; M. Hogan. "Comme toujours, la Commission est pr&ecirc;te &agrave; soutenir les agriculteurs&nbsp;touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse en utilisant un certain nombre d'instruments,&nbsp;notamment des avances plus &eacute;lev&eacute;es, des d&eacute;rogations aux exigences en mati&egrave;re d'&eacute;cologie et des aides d'&Eacute;tat", a pr&eacute;cis&eacute; le commissaire irlandais.&nbsp;&nbsp;</p><h2>Paiements anticip&eacute;s &nbsp;</h2><p>Les agriculteurs pourront recevoir jusqu'&agrave; 70% de leur paiement direct et&nbsp;85% des paiements au titre du d&eacute;veloppement rural d&egrave;s la mi-octobre 2018 au&nbsp;lieu d'attendre jusqu'en d&eacute;cembre pour am&eacute;liorer leur&nbsp; tr&eacute;sorerie, a promis M.&nbsp;Hogan. Ils seront en outre autoris&eacute;s &agrave; utiliser les terres normalement mises en&nbsp;jach&egrave;re pour produire du fourrage pour les animaux, a-t-il soulign&eacute;. Les Etats pourront enfin indemniser les dommages subis par les agriculteurs&nbsp;sans avoir besoin de demander l'autorisation &agrave; la Commission. Une aide d'un&nbsp;montant maximal de 15.000 euros peut &ecirc;tre accord&eacute;e sur une p&eacute;riode de trois&nbsp;ans.&nbsp; &nbsp;</p><h2>Bien-&ecirc;tre animal</h2><p>La s&eacute;cheresse persistante et prolong&eacute;e dans plusieurs pays de l'UE a un&nbsp;impact significatif sur la production de cultures arables, ainsi que sur&nbsp;l'alimentation animale, ce qui pourrait &eacute;galement avoir un impact sur le&nbsp;bien-&ecirc;tre des animaux, a observ&eacute; la Commission europ&eacute;enne. En outre, la r&eacute;duction du niveau des aliments pour animaux a un impact&nbsp;particulier sur le revenu des &eacute;leveurs, car cela augmentera le co&ucirc;t de leurs&nbsp;intrants en cas de p&eacute;nurie de fourrage plus tard dans l'ann&eacute;e, ont soulign&eacute;&nbsp;les services de M. Hogan.</p>



La Commission européenne a autorisé jeudi les Etats membres à aider financièrement les agriculteurs touchés par la sécheresse persistante en Europe et à leur accorder des fonds pour les dédommager des pertes de revenus. 


 Sécheresse : Bruxelles autorise des soutiens aux agriculteurs 


<p><strong>La figure 1</strong> pr&eacute;sente une pr&eacute;vision de stade pour un ma&iuml;s fourrage avec l'outil TAMEO. Dans cet exemple, la vari&eacute;t&eacute; Figaro sem&eacute;e le 16 avril &agrave; Vitry-le-Fran&ccedil;ois (51) sera au&nbsp;stade optimal de r&eacute;colte&nbsp;au 4 ao&ucirc;t (pr&eacute;cision +/- 5 jours). Cela confirme les &eacute;l&eacute;ments publi&eacute;s dans la derni&egrave;re messagerie (pr&eacute;vision des dates de r&eacute;colte - voir sur le m&ecirc;me sujet)</p><p>Figure 1 : Pr&eacute;vision de stade pour un ma&iuml;s fourrage avec l'outil TAMEO : Vari&eacute;t&eacute; Figaro sem&eacute; le 16 avril &agrave; Vitry-le-Fran&ccedil;ois (51). Pr&eacute;vision de date de r&eacute;colte le 4 ao&ucirc;t (pr&eacute;cision +/- 5 jours)</p><p></p><h2>Que faut-il observer ?</h2><p>Les observations se porteront sur l'&eacute;tat de l'appareil v&eacute;g&eacute;tatif et plus particuli&egrave;rement la couleur des feuilles du haut de la plante, de la feuille de l'&eacute;pi et des feuilles du bas de la plante.Pour les ma&iuml;s les plus pr&eacute;coces (avec une floraison de d&eacute;but juillet), on peut ouvrir les spathes pour se faire une id&eacute;e du nombre de grains par &eacute;pi (voir m&eacute;thodologie d&eacute;crite plus loin).</p><p>Pour les&nbsp;floraisons&nbsp;de 2&egrave;me&nbsp;et 3&egrave;me&nbsp;d&eacute;cades de juillet, le SLAG (stade limite d'avortement des grains) n'est pas d&eacute;pass&eacute;. Il est trop t&ocirc;t pour compter ce nombre de grains/&eacute;pi ; il est encore difficile de diff&eacute;rencier les grains viables qui pourront se remplir des grains f&eacute;cond&eacute;s mais qui pourraient encore avorter jusqu'au SLAG.<br>En conditions de fortes temp&eacute;ratures et de pluviom&eacute;trie limit&eacute;e, le cumul de temp&eacute;rature n'est pas le seul indicateur de l'&eacute;volution de la maturit&eacute; des plantes. C'est pourquoi il est important de regarder le remplissage des grains et l'&eacute;tat de l'appareil v&eacute;g&eacute;tatif.</p><h2>Plusieurs situations possibles</h2><p><strong>SITUATION N&deg;1</strong></p><p>Les plantes comportent des feuilles vertes au-dessus de l'&eacute;pi, au niveau de l'&eacute;pi et sous l'&eacute;pi : il convient d'attendre en suivant le remplissage des grains et on prend la d&eacute;cision d'ensiler en fonction de la grille d'appr&eacute;ciation du taux de mati&egrave;re s&egrave;che plante enti&egrave;re par l'observation des grains (figure 2)</p><p style="text-align:center;"><em>Figure 2 : Grille d'appr&eacute;ciation du taux de mati&egrave;re s&egrave;che plante enti&egrave;re par l'observation des grains</em></p><p>Photo 1 : Parcelle de ma&iuml;s en situation de stress hydrique &agrave; Gomi&eacute;court (62) le 27/07/2018</p><p></p><p>.</p><h2>SITUATION N&deg;2</h2><p>Les plantes comportent des feuilles vertes au-dessus de l'&eacute;pi mais s&egrave;ches en dessous de l'&eacute;pi. Tant qu'il reste des feuilles vertes sur le haut de la plante, celle-ci pourra, en cas de retour de pluie, reprendre son fonctionnement normal et produira &agrave; nouveau, par photosynth&egrave;se, des sucres qui serviront &agrave; remplir les grains.</p><p>Pour prendre la&nbsp;d&eacute;cision d'ensiler&nbsp;ou non, il est essentiel de d&eacute;finir le stade des grains, pour cela il faut ouvrir les &eacute;pis et observer le remplissage des grains par les 3 amidons laiteux, p&acirc;teux et vitreux (Figure 3 )</p><p>Figure 3 : Observer la ligne de remplissage des grains sur une couronne centrale</p><p></p><p>Ensuite, il faut d&eacute;finir le nombre de grains/m&sup2; :<br>- Se mettre dans un endroit repr&eacute;sentatif de la parcelle. V&eacute;rifier l'&eacute;cartement entre les rangs de ma&iuml;s.<br>- Compterle nombre d'&eacute;pis/m&sup2; sur au moins 3 fois 10m lin&eacute;aires. Un &eacute;pi contient au moins 70 grains.<br>- Compterle nombre de grains/&eacute;pi (= nombre de rangs x nombre de grains par rang) sur au moins 3 fois 20 &eacute;pis successifs.<br>- Calculer le nombre de grains/m&sup2; : nombre &eacute;pis/m&sup2; x nombre grains/&eacute;pi.</p><p>A titre d'exemple, ci-dessous une photo de 2015 pr&eacute;sentant une situation impact&eacute;e par la s&eacute;cheresse estivale.</p><p></p><p>Pour les ma&iuml;s qui n'ont pas encore atteint le&nbsp;SLAG, il convient d'attendre au moins 3 semaines apr&egrave;s la floraison pour faire ce comptage.<br>Une fois le stade et le nombre de grains d&eacute;finis, reportez-vous aux tableaux correspondants ci-dessous pour conna&icirc;tre la conduite &agrave; tenir.</p><h2>SITUATION N&deg;3</h2><p>Les ma&iuml;s ne comportent plus de feuilles vertes. Avec ou sans grains, il n'y a rien &agrave; attendre de plus de la culture. La r&eacute;colte doit &ecirc;tre imm&eacute;diate mais les&nbsp;conditions de r&eacute;ussite de l'ensilage&nbsp;ne sont pas r&eacute;unies. Privil&eacute;giez une consommation en vert si cela est possible.</p><p style="text-align:right;">Anne-Sophie COLART&nbsp;(ARVALIS - Institut du v&eacute;g&eacute;tal)</p>



Compte tenu de l’offre climatique des dernières semaines : températures élevées et déficit de pluviométrie, faisons le point sur la conduite à tenir concernant la définition de la date de récolte des maïs fourrage.


Maïs fourrage : faire le diagnostic de la situation


<p>La preuve avait &eacute;t&eacute; apport&eacute;e depuis 20 ans mais elle &eacute;manait d'exp&eacute;rimentations en conditions contr&ocirc;l&eacute;es et dans un nombre d'&eacute;cosyst&egrave;mes restreint. L'&eacute;tude internationale, impliquant un chercheur Inra du Centre d'&eacute;tudes biologiques de Chiz&eacute; (CNRS, Universit&eacute; de La Rochelle) et des scientifiques argentins et espagnols, est le fruit de 14 ann&eacute;es d'analyses satellitaires et de mesures de terrains r&eacute;alis&eacute;es sur 123 sites r&eacute;partis sur tous les continents, &agrave; l'exception de l'Antarctique. Pour la premi&egrave;re fois, le r&ocirc;le de la biodiversit&eacute; sur la stabilit&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes est d&eacute;montr&eacute; &agrave; l'&eacute;chelle mondiale dans tout type d'&eacute;cosyst&egrave;mes. Les chercheurs sugg&egrave;rent ainsi que la biodiversit&eacute; a une influence positive et aussi importante que le climat ou le type de sol sur la stabilit&eacute; et le fonctionnement des &eacute;cosyst&egrave;mes.</p><h2>Une biodiversit&eacute; &agrave; double composante</h2><p>Les scientifiques ont examin&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes contrast&eacute;s, compos&eacute;s de plantes tr&egrave;s diff&eacute;rentes, aux histoires g&eacute;ologiques et climatiques diverses : la savane africaine, les d&eacute;serts steppiques en Chine, la pampa en Am&eacute;rique du Sud, des for&ecirc;ts australiennes ou encore les maquis du bassin m&eacute;diterran&eacute;en et les steppes nord-africaines. Leurs travaux montrent que, dans le contexte actuel du changement climatique et l'augmentation global de l'aridit&eacute;, la relation entre la stabilit&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes et la diversit&eacute; des plantes peut &ecirc;tre modifi&eacute;e. Dans les zones de faible aridit&eacute;, le contr&ocirc;le de la stabilit&eacute; des &eacute;cosyst&egrave;mes d&eacute;pend principalement de la diversit&eacute; fonctionnelle des plantes. Dans les zones de forte aridit&eacute;, ce r&ocirc;le de stabilit&eacute; est principalement jou&eacute; par le nombre d'esp&egrave;ces pr&eacute;sentes sur le site.</p><h2>Une composante vitale</h2><p>Les chercheurs rel&egrave;vent que les &eacute;cosyst&egrave;mes arides de la plan&egrave;te abritent 38 % de la population mondiale dont 90 % sont localis&eacute;s dans des pays en voie de d&eacute;veloppement, des populations souvent tr&egrave;s d&eacute;pendantes de la stabilit&eacute; temporelle des ressources naturelles. &laquo;&nbsp;Pr&eacute;server diff&eacute;rentes facettes de la biodiversit&eacute; des plantes apparait comme essentielle dans un contexte de changements globaux et d'aridit&eacute; croissante pour maintenir la stabilit&eacute; et le fonctionnement des &eacute;cosyst&egrave;mes dont nous d&eacute;pendons&nbsp;&raquo;, concluent les chercheurs.</p>



Les effets positifs de la diversité végétale sur la stabilité des écosystèmes sont détectables sur tous continents et dans tout type d’écosystèmes. C’est ce que démontre, pour la première fois, une étude internationale comptant un chercheur de l’INRA.


La biodiversité, l’égale du climat et du sol pour les écosystèmes


<p>Depuis un peu moins d'un an, la jeune Malterie des Volcans &agrave; Saint-Germain-Lembron, dans le sud du Puy-de-D&ocirc;me, est le nouveau maillon participant &agrave; dessiner les contours d'une fili&egrave;re brassicole auvergnate. Lucile Comptour, fondatrice et g&eacute;rante, a ouvert son entreprise en d&eacute;cembre 2017 dans l'id&eacute;e de r&eacute;pondre aux besoins des brasseurs de la r&eacute;gion.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Sur le Massif central, il y a un besoin de plus de 400 tonnes de malts. Dans toute la France, on ne compte que cinq malteries&nbsp;! La demande est d'autant plus importante que le nombre de micro-brasseries ne cesse d'augmenter.&nbsp;&raquo;</em></p><h2>Premiers malts d'Auvergne</h2><p>Lucile Comptour s'est fix&eacute; un objectif de production de 100 tonnes pour cette premi&egrave;re ann&eacute;e d'activit&eacute;.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Les brasseurs emball&eacute;s par le projet&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;r&eacute;pondent pr&eacute;sents puisque la jeune femme compte d&eacute;j&agrave; plus d'une cinquantaine de clients professionnels. Son p&eacute;rim&egrave;tre de livraison s'est m&ecirc;me &eacute;largi puisque ses malts prennent la direction de la Lorraine, de l'Eure, de la Savoie et du Sud de la France. Si la majeure partie de sa production est centr&eacute;e sur le maltage &agrave; la vente, 35% de son activit&eacute; concerne le maltage &agrave; fa&ccedil;on.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Je malte toutes les c&eacute;r&eacute;ales&nbsp;(orge, seigle, bl&eacute; et sarrasin), majoritairement en Bio, &agrave; la demande directe des brasseurs.&nbsp;&raquo;</em></p><h2>Le maltage &eacute;tape par &eacute;tape</h2><p>Le principe du maltage est simple&nbsp;: transformer l'int&eacute;rieur du grain pour d&eacute;velopper diff&eacute;rentes enzymes. Ces derni&egrave;res permettent lors du brassage de transformer l'amidon pr&eacute;sent naturellement dans le grain, en sucre qui donnera l'alcool apr&egrave;s fermentation.&nbsp;<br>La premi&egrave;re &eacute;tape, le trempage, consiste &agrave; r&eacute;hydrater pendant 30 &agrave; 40 heures les grains. Lucile Comptour recherche ainsi &agrave; actionner la germination (deuxi&egrave;me &eacute;tape) des c&eacute;r&eacute;ales sans faire appara&icirc;tre le germe.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;S'il sort, cela veut dire qu'il a consomm&eacute; le sucre stock&eacute; dans le grain. Seules les radicelles seront apparentes. &raquo;&nbsp;</em>Les grains sont ensuite s&eacute;ch&eacute;s (troisi&egrave;me &eacute;tape) pour stopper l'activit&eacute; des enzymes. Le type de la bi&egrave;re d&eacute;pend enti&egrave;rement de l'intensit&eacute; et de la dur&eacute;e de ce s&eacute;chage. Une fois d&eacute;racin&eacute; (quatri&egrave;me &eacute;tape), le malt est pr&ecirc;t &agrave; &ecirc;tre utilis&eacute; par les brasseurs.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Il peut aussi subir d'autres traitements, comme la torr&eacute;faction, pour produire des malts sp&eacute;ciaux&nbsp;&raquo;</em>&nbsp;explique Lucile Comptour. Simple dans l'explication mais dans les faits, le maltage reste une profession &agrave; part enti&egrave;re n&eacute;cessitant une solide formation.</p><h2>Orge brassicole locale</h2><p>Lucile Comptour s'approvisionne en c&eacute;r&eacute;ales aupr&egrave;s d'agriculteurs du Puy-de-D&ocirc;me et de Haute-Loire et via plusieurs coop&eacute;ratives. L'orge brassicole demeure la c&eacute;r&eacute;ale privil&eacute;gi&eacute;e des brasseurs.&nbsp;<br>Cette vari&eacute;t&eacute; enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute;e peut &ecirc;tre cultiv&eacute;e en Auvergne. D'ailleurs, &agrave; quelques kilom&egrave;tres de la malterie, Vincent Martinant, agriculteur biologique &agrave; Brenat, en produit dans plusieurs de ses champs. Sa r&eacute;colte est destin&eacute;e &agrave; la jeune malterie.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Ce nouvel acteur &agrave; proximit&eacute; de chez moi est l'occasion de diversifier davantage mon activit&eacute; et mes cultures. L'orge brassicole est envahissante et peu exigeante, parfaite en agriculture biologique &raquo;</em>&nbsp;explique le producteur.&nbsp;<br>R&eacute;colt&eacute; comme toutes les autres c&eacute;r&eacute;ales, l'orge de brasserie doit cependant poss&eacute;der un taux d'humidit&eacute; inf&eacute;rieur &agrave; 14,5%, un taux prot&eacute;ique compris entre 9,5 et 11,5% et un taux de germination de 95%.</p>



La Malterie des Volcans à Saint-Germain-Lembron dans le Puy-de-Dôme est la première entreprise du genre en Auvergne et offre de nouvelles perspectives aux brasseurs.


Rencontre avec la première et unique malterie d’Auvergne


Le prix du lait a déjà commencé sa hausse, mais cette progression peut-elle se poursuivre ? Eléments de réponse avec Marion Cassagnou, Expert chez Agritel.


Point des marchés : le prix du lait peut-il fortement remonter ? 


<p>Apr&egrave;s les chargeurs t&eacute;lescopiques (Claas pr&eacute;sente ses nouveaux t&eacute;lescopiques Scorpion) et les chargeuses &agrave; pneus (Torion, les chargeuses &agrave; pneus de Claas), Claas pr&eacute;sente un nouveau d&eacute;veloppement de sa collaboration avec son compatriote Liebherr. Il concerne encore la manutention et plus pr&eacute;cis&eacute;ment les chargeuses &agrave; pneus, dont la gamme, d&eacute;j&agrave; constitu&eacute;e de sept mod&egrave;les, s'enrichit de trois nouvelles r&eacute;f&eacute;rences. Leurs performances en puissance et charge utile (68 ch 3,7 t pour la 537, 73 ch 4,4 t pour la 644, 106 ch 5,6 t pour la 956) les positionnent entre les petits mod&egrave;les Torion 535 (63 ch 3,45 t) et 639 (68 ch 3,85 t) et moyens mod&egrave;les Torion 1177, 1511 et 1812 (140 ch &agrave; 167 ch, 7,75 t &agrave; 9,75 t).</p><h2>Essieu arri&egrave;re articul&eacute;</h2><p>L'&eacute;l&eacute;ment le plus distinctif se situe au niveau de l'essieu arri&egrave;re, directeur contrairement au reste de la gamme, ce qui vaut aux trois nouvelles Torion la d&eacute;nomination Sinus. La direction de l'essieu arri&egrave;re est assur&eacute;e par une liaison m&eacute;canique entre la partie avant de la chargeuse &agrave; pneus et l'essieu arri&egrave;re, le v&eacute;rin hydraulique de l'articulation centrale faisant braquer automatiquement l'essieu arri&egrave;re. Sur la Torion Sinus&nbsp;956, l'essieu arri&egrave;re peut aussi osciller de cinq degr&eacute;s. Selon Claas, les chargeuses gagnent ainsi en stabilit&eacute; et en charge utile. L'&eacute;l&eacute;ment d'amortissement int&eacute;gr&eacute; &agrave; l'articulation centrale oscillante garantit un excellent confort de marche, notamment &agrave; vitesse &eacute;lev&eacute;e (38 km/h &agrave; 40 km/h selon le mod&egrave;le). Les Torion Sinus sont dot&eacute;es d'une transmission hydrostatique &agrave; deux gammes synchronis&eacute;es. Un &eacute;cran couleur de 7&nbsp;pouces (956) ou de 4&nbsp;pouces (644 et 537) est mont&eacute; sur le montant avant droit et affiche les informations principales, comme la gamme de vitesse, le r&eacute;gime moteur, la jauge de carburant, dans une pr&eacute;sentation claire. L'&eacute;cran de la Torion&nbsp;956 peut afficher l'image de la cam&eacute;ra de recul.</p>



Les trois nouveaux modèles sont caractérisés par un essieu arrière directeur, amplifiant leur maniabilité et leur charge utile, pointant respectivement à 3,7 t, 4,4 t et 5,6 t.


Claas complète sa gamme de chargeuses à pneus avec les Torion Sinus


<p>BASF compl&egrave;te ainsi ses activit&eacute;s dans les cultures, de la biotechnologie et de l'agriculture num&eacute;rique. Dans le m&ecirc;me temps, le groupe de Ludwigshafen fait son entr&eacute;e dans le&nbsp;commerce des semences et des herbicides non s&eacute;lectifs, ainsi que le traitement&nbsp;des semences par des n&eacute;maticides, sans &eacute;quivalent pour &eacute;radiquer les petits&nbsp;vers s'attaquant aux carottes ou aux pommes de terre. Sa division agro-chimie, qui a affich&eacute; en 2017 un chiffre d'affaires de 5,7&nbsp;milliards d'euros, va voir son nombre de salari&eacute;s grossir de 4.500 personnes&nbsp;venues de Bayer. Avec cette acquisition strat&eacute;gique, "nous allons &eacute;largir notre solide&nbsp;portefeuille de solutions agricoles avec des secteurs d'activit&eacute; exceptionnels&nbsp;et augmenter ainsi notre potentiel d'innovation", a d&eacute;clar&eacute; Martin&nbsp;Bruderm&uuml;ller, patron de BASF, cit&eacute; dans un communiqu&eacute;. D&eacute;but juin, une fois obtenu le feu vert de multiples autorit&eacute;s de la&nbsp;concurrence dans le monde, Bayer avait de son c&ocirc;t&eacute; annonc&eacute; avoir boucl&eacute; le&nbsp;rachat du sp&eacute;cialiste am&eacute;ricain Monsanto, pour devenir le g&eacute;ant mondial des&nbsp;pesticides, engrais et OGM.</p>



Le géant allemand de la chimie BASF a annoncé mercredi avoir bouclé la reprise pour 7,6 milliards d'activités dans l'agro-chimie auprès de son rival Bayer, qui a dû s’en séparer avant de racheter l'américain Monsanto.


BASF boucle l'acquisition d'activités agro-chimiques de Bayer


<p>La loi sur la biodiversit&eacute; de 2016 pr&eacute;voit l'interdiction au 1er septembre&nbsp;de l'utilisation de ces substances qui s'attaquent au syst&egrave;me nerveux des&nbsp;insectes, avec des d&eacute;rogations au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020.&nbsp; &nbsp;Les cinq produits interdits dans un mois seront la clothianidine,&nbsp;l'imidaclopride, le thiam&eacute;thoxame, la thiaclopride et l'ac&eacute;tamipride, selon le&nbsp;d&eacute;cret paru mercredi au Journal officiel.&nbsp; &nbsp;Trois d'entre eux (clothianidine, thiam&eacute;thoxame et imidaclopride) font d&eacute;j&agrave;&nbsp;l'objet de restrictions d'utilisation au niveau europ&eacute;en depuis 2013 et l'UE a&nbsp;d&eacute;cid&eacute; en avril d'&eacute;largir cette interdiction &agrave; toutes les cultures en plein&nbsp;champ et non plus seulement aux cultures sous serre. Une d&eacute;cision qui pourrait&nbsp;entrer en vigueur d'ici la fin de l'ann&eacute;e.&nbsp;</p><h2>Le sulfoxaflor sur la sellette</h2><p>En France, la liste des cinq produits interdits pourra &ecirc;tre compl&eacute;t&eacute;e par&nbsp;un autre d&eacute;cret apr&egrave;s l'adoption de la loi alimentation, qui pr&eacute;voit&nbsp;l'extension du champ de l'interdiction des n&eacute;onicotino&iuml;des aux substances&nbsp;chimiques ayant des modes d'action identiques, a pr&eacute;cis&eacute; mercredi le minist&egrave;re&nbsp;de la Transition &eacute;cologique.&nbsp; &nbsp;Les apiculteurs r&eacute;clament l'interdiction de ce qu'ils qualifient de&nbsp;"n&eacute;onicotino&iuml;des de nouvelle g&eacute;n&eacute;ration", notamment le sulfoxaflor. En&nbsp;novembre dernier, la justice fran&ccedil;aise a suspendu l'autorisation de mise sur&nbsp;le march&eacute; de deux pesticides &agrave; base de sulfoxaflor de l'am&eacute;ricain Dow, qui lui&nbsp;conteste tout amalgame entre ce produit et les n&eacute;onicotino&iuml;des.</p><h2>R&eacute;action commune de sept organisations agricoles</h2><p>Plusieurs organisations agricoles, dont la FNSEA, ont regrett&eacute; mercredi&nbsp;dans un communiqu&eacute; commun la publication de ce d&eacute;cret, r&eacute;clamant "l'adoption&nbsp;imm&eacute;diate" de d&eacute;rogations "sur certaines fili&egrave;res o&ugrave; les alternatives&nbsp;n'existent pas ou sont tr&egrave;s insuffisantes".&nbsp;&nbsp; &nbsp;Un "tr&egrave;s grand nombre de producteurs" se retrouvent "dans une impasse&nbsp;technique dramatique", ont-elles d&eacute;nonc&eacute;. "Il faut aux producteurs des&nbsp;solutions avant toute interdiction ! Encore une fois ces d&eacute;cisions, non&nbsp;assorties de propositions de substitution, vont accentuer les distorsions de&nbsp;concurrence avec les producteurs europ&eacute;ens et non europ&eacute;ens". &nbsp;Les n&eacute;onicotino&iuml;des, utilis&eacute;s pour enrober des semences, d&eacute;sorientent et&nbsp;affaiblissent les abeilles et autres pollinisateurs.&nbsp; &nbsp;Selon l'Union nationale de l'apiculture fran&ccedil;aise (Unaf), la mortalit&eacute; des&nbsp;abeilles a largement augment&eacute; depuis leur introduction dans les champs au&nbsp;milieu des ann&eacute;es 1990.</p><h2>Betterave : - 12 % de rendement</h2><p>C'est le pr&eacute;judice d&ucirc; au retrait &agrave; venir des n&eacute;onicotino&iuml;des, estime par la CGB, ce qui &eacute;quivaut &agrave; une perte de 300 &euro;/ha. Les insecticides &eacute;taient utilis&eacute;s en traitement de semences pour lutter contre le puceron vert, vecteur du virus de la jaunisse. Les planteurs contestent l'effet des n&eacute;onicotino&iuml;des sur les pollinisateurs en betterave, le tubercule &eacute;tant r&eacute;colt&eacute; bien avant la floraison. Et soulignent que le produit substitutif Karateka, combinant pyr&egrave;thre et cardamate, n'est&nbsp;efficace que dans 20 % des cas. Ils demandent une d&eacute;rogation de deux ans, laps de temps n&eacute;cessaire &agrave; la mise au point de solutions alternatives efficaces, travaill&eacute;es en collaboration avec l'INRA.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>C&#039;est le pr&eacute;judice d&ucirc; au retrait &agrave; venir des n&eacute;onicotino&iuml;des, estime la CGB, ce qui &eacute;quivaut &agrave; une perte de 300 &euro;/ha. Les insecticides &eacute;taient utilis&eacute;s en traitement de semences pour lutter contre le puceron vert, vecteur du virus de la jaunisse. Les planteurs contestent l&#039;effet des n&eacute;onicotino&iuml;des sur les pollinisateurs en betterave, le tubercule &eacute;tant r&eacute;colt&eacute; bien avant la floraison. Et soulignent que le produit substitutif Karateka, combinant pyr&egrave;thre et cardamate, n&#039;est&nbsp;efficace que dans 20 % des cas. Ils demandent une d&eacute;rogation de deux ans, laps de temps n&eacute;cessaire &agrave; la mise au point de solutions alternatives efficaces, travaill&eacute;es en collaboration avec l&#039;INRA.</p>
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La liste de cinq néonicotinoïdes interdits partir du 1er septembre a été publiée mercredi par le gouvernement, au grand dam des agriculteurs qui estiment ne pas pouvoir se passer de certains usages de ces produits nocifs pour les abeilles. 


Cinq néonicotinoïdes interdits à partir de septembre


<p>Difficile de ne pas mettre en perspective, &agrave; quelques jours d'intervalle, deux informations en provenance de deux instances europ&eacute;ennes. Le 25 juillet dernier, la Cour de Justice de l'Union europ&eacute;enne, si&eacute;geant &agrave; Luxembourg, jugeait que les semences obtenues par mutagen&egrave;se entraient dans le cadre r&eacute;glementaire fix&eacute; par la directive 2001/18/CE, autrement dit qu'elles &eacute;taient des OGM et &agrave; ce titre interdites d'usage au sein de l'UE. Ce mercredi 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t, la Commission europ&eacute;enne a publi&eacute; les chiffres correspondant aux importations de soja am&eacute;ricain pour le mois de juillet&nbsp;: elles s'&eacute;l&egrave;vent &agrave; 360&nbsp;000 t, en hausse de 283 % comparativement &agrave; juillet 2017. Le soja am&eacute;ricain, OGM &agrave; 95 % faut-il le pr&eacute;ciser, couvre ainsi 37 % des importations europ&eacute;ennes, contre 9 % un an plus t&ocirc;t.</p><h2>Promesse UE tenue</h2><p>Structurellement d&eacute;ficitaire en prot&eacute;ines, l'UE s'approvisionne ainsi opportun&eacute;ment &agrave; bon compte aux &Eacute;tats-Unis et m&eacute;nage par la m&ecirc;me occasion l'armistice commercial conclu le 25 juillet dernier entre le pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump et le pr&eacute;sident de la Commission europ&eacute;enne Jean-Claude Juncker. "L'Union europ&eacute;enne peut importer davantage de soja des &Eacute;tats-Unis et cela&nbsp;arrive au moment m&ecirc;me o&ugrave; nous parlons", s'est f&eacute;licit&eacute; Jean-Claude Juncker, qui avais promis une hausse des achats europ&eacute;ens. Promesse tenue de ce c&ocirc;t&eacute; de l'Atlantique.</p>



Les importations européennes de soja américain ont quasiment quadruplé en juillet. Taxé par la Chine, le soja américain, en quête de débouchés, est attractif. Il ménage l’armistice commercial en cours entre l’UE et les USA.


Quand Bruxelles vante le bond des importations de soja américain


<p>Cette comp&eacute;tition mettra &agrave; l'&eacute;preuve plus d'une centaine de Saint-nectaire dans trois cat&eacute;gories : concours fermier, concours laitier, challenge affineur. Le jury de professionnels sera pr&eacute;sid&eacute; cette ann&eacute;e par le lyc&eacute;e h&ocirc;telier de Chamali&egrave;res, repr&eacute;sent&eacute; par Christian de Gaspari, professeur de restaurant et d'h&eacute;bergement. Il s'agit l&agrave; d'une v&eacute;ritable fiert&eacute; pour ce passionn&eacute; de fromages.&nbsp;<em>&laquo; Notre &eacute;tablissement a pour vocation d'enseigner aux jeunes &eacute;l&egrave;ves venant de toute la France la meilleure connaissance possible des appellations fromag&egrave;res. C'est d'autant plus important dans notre r&eacute;gion qui produit plusieurs fleurons de nos plateaux de fromages. En septembre dernier, notre lyc&eacute;e h&ocirc;telier a &eacute;labor&eacute; aux c&ocirc;t&eacute;s de l'Interprofession Saint-nectaire le buffet de fromages dans le cadre de l'Assembl&eacute;e G&eacute;n&eacute;rale du Conseil National des Appellations d'Origine Laiti&egrave;res (CNAOL) qui s'est d&eacute;roul&eacute;e &agrave; SuperBesse. C'&eacute;tait une premi&egrave;re et la d&eacute;marche a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s appr&eacute;ci&eacute;e des &eacute;tudiants&nbsp;&raquo;</em>.</p><p>D&egrave;s 9h, le jury de professionnels pr&eacute;s&eacute;lectionnera les dix meilleurs saint-nectaire fermiers. Forme et cro&ucirc;tage, texture de la p&acirc;te et go&ucirc;t du fromage, le jury appr&eacute;ciera une multitude de crit&egrave;res pour d&eacute;partager les producteurs. L'apr&egrave;s-midi, la comp&eacute;tition montera en puissance avec la finale du concours fermier, le concours officiel laitier et le &laquo; Challenge affineurs &raquo;.</p><p>La remise des prix aura lieu &agrave; 15h. Le concours est ouvert au public et comment&eacute; en direct pour expliquer toutes les subtilit&eacute;s de l'AOP Saint-nectaire, 3&egrave;me AOP fromag&egrave;re au lait de vache et 1&egrave;re AOP fermi&egrave;re d'Europe. Comme le veut la tradition, tous les fromages du concours seront ensuite offerts &agrave; la d&eacute;gustation.</p><h2>Indicateurs de durabilit&eacute;</h2><p>L'interprofession remettra &eacute;galement ce jour-l&agrave; ses premiers Troph&eacute;es Prairies AOP Saint-nectaire sous forme de &laquo; Palmes Herbe &raquo; r&eacute;compensant des exploitations pour leurs pratiques. Le concours se compose de deux cat&eacute;gories &laquo; Ferme d'Avenir &raquo; et &laquo; Ferme Remarquable &raquo;, dont le degr&eacute; de pr&eacute;cision des indicateurs est plus important, et se d&eacute;roule en deux &eacute;tapes : la premi&egrave;re &agrave; l'&eacute;chelle du syst&egrave;me d'exploitation et la deuxi&egrave;me &agrave; l'&eacute;chelle d'une parcelle de fauche. Aux diff&eacute;rentes &eacute;tapes, un jury de quatre experts aux comp&eacute;tences multiples (botanique, environnementale, fourrage et services rendus par les prairies) s'est r&eacute;uni. Leur travail a donc &eacute;t&eacute; de s&eacute;lectionner les syst&egrave;mes agricoles qui respectent au mieux l'&eacute;quilibre entre la pr&eacute;servation de la ressource naturelle et la production de Saint-nectaire.</p>



Le concours officiel de l’AOP Saint-nectaire se déroulera le dimanche 5 août à Bagnols à l’ouest du Sancy dans le Puy-de-Dôme.


Le concours annuel s’enrichit de Palmes d’herbe


<p>Grande faiblesse, grande fatigue, e&#769;tourdissements, vertiges, propos incohe&#769;rents,&nbsp;nause&#769;es, vomissements, crampes musculaires, tempe&#769;rature corporelle e&#769;leve&#769;e, perte d'&eacute;quilibre, soif et maux de te&#770;te, voire convulsions et perte de connaissance&nbsp;: tels sont les sympt&ocirc;mes d'un coup de chaleur. Autant de sympt&ocirc;mes qui rel&egrave;vent de l'urgence et qui n&eacute;cessitent d'appeler les secours et de boire de l'eau par petites quantit&eacute;s, pr&eacute;vient le minist&egrave;re de l'Agriculture dans un communiqu&eacute;.</p><h2>Pr&eacute;cautions vis &agrave; vis des animaux</h2><p>En ce qui concerne les animaux d'&eacute;levage, le minist&egrave;re fait savoir que &laquo;&nbsp;les &eacute;leveurs et les organismes professionnels sont tenus de contr&ocirc;ler, au moins quotidiennement, les conditions d'h&eacute;bergement de leurs animaux et de relever tout indicateur mettant en &eacute;vidence une souffrance li&eacute;e aux conditions climatiques exceptionnelles&nbsp;&raquo;. Il est par ailleurs n&eacute;cessaire de v&eacute;rifier quotidiennement la temp&eacute;rature des locaux, ainsi que le bon fonctionnement des syst&egrave;mes de renouvellement de l'air. Il est ainsi conseill&eacute; de multiplier les points d'acc&egrave;s &agrave; une eau fraiche et propre, qui doit &ecirc;tre propos&eacute;e &agrave; volont&eacute;. La brumisation des animaux est &eacute;galement fortement recommand&eacute;e.</p><h2>Les obligations des employeurs</h2><p>Les employeurs ont des obligations particuli&egrave;res, ce que rappelle le minist&egrave;re dans une note de quatre pages (voir pi&egrave;ce jointe). Ils sont en effet tenus d'&eacute;valuer les risques professionnels lie&#769;s aux fortes chaleurs et de prendre les mesures de pr&eacute;vention qui s'imposent telles que&nbsp;: &nbsp;adapter les horaires de travail, mettre &agrave; disposition des personnels de l'eau et des ventilateurs ou autres mat&eacute;riels de protection, etc. Il faut &eacute;galement avoir conscience du fait que les fortes chaleurs amplifient certains risques tels que les incendies (ne pas fumer, &eacute;viter d'utiliser du mat&eacute;riel pouvant provoquer des &eacute;tincelles...). Les fortes chaleurs ont aussi pour effet d'accroitre la production de vapeurs par les jerricanes d'essence ou les produis phytosanitaires. Le transport des premiers et l'usage des seconds doivent &ecirc;tre &eacute;vit&eacute;s si possible. Enfin en ce qui concerne les entreprises alimentaires, le minist&egrave;re de l'Agriculture recommande de limiter au strict minimum les &eacute;tapes interm&eacute;diaires de stockage hors cha&icirc;ne du froid et les transports, de limiter les ouvertures de porte des chambres froides dans les &eacute;tablissements ainsi que celles des v&eacute;hicules de transport r&eacute;frig&eacute;r&eacute; pendant les livraisons.</p>



En ce 1er août, 19 départements sont classés en vigilance orange canicule par Météo France. Le ministère de l’Agriculture dicte les précautions à prendre pour les personnes, les animaux et les entreprises.
