<p><strong>Conjoncture &ndash;</strong> Une fois n&rsquo;est pas coutume, mais l&rsquo;ann&eacute;e 2024 aura &eacute;t&eacute; assez favorable &agrave; la viande bovine fran&ccedil;aise. Alors que la consommation globale continue de r&eacute;tracter, c&rsquo;est le niveau de l&rsquo;offre sur le march&eacute; qui aura &eacute;t&eacute; l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment le plus marquant de cette ann&eacute;e. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande a chang&eacute; de paradigme. Les industriels sont pass&eacute;s en quelque ann&eacute;e d&rsquo;un march&eacute; pouss&eacute; par l&rsquo;offre &agrave; un march&eacute; tir&eacute; par la demande et &ccedil;a change tout pour les &eacute;leveurs. Il suffit de regarder un peu dans le r&eacute;troviseur pour voir l&rsquo;&eacute;volution des prix.</p><p>En 2019, les vaches Charolaises R =&nbsp;&eacute;taient valoris&eacute;es (en moyenne sur l&rsquo;ann&eacute;e) 3,65, 3,79 en 2020, 4,09 en 2021, 5,00 en 2022, 5,29 en 2023 et 5,35 en 2024. Sur la m&ecirc;me p&eacute;riode, les laiti&egrave;res sont pass&eacute;es de 2,35 &agrave; 4,22 (en passant par un pic &agrave; 4,50 en 2022) et les JB de 3,30 &agrave; 5,35&euro;. Quel chemin parcouru, m&ecirc;me s&rsquo;il faut corr&eacute;ler ces chiffres &agrave; l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production&nbsp;! Qu&rsquo;elle sera la tendance pour cette nouvelle ann&eacute;e. Le march&eacute; devrait rester d&eacute;ficitaire, avec un creux assez s&eacute;v&egrave;re de disponibilit&eacute; en r&eacute;formes laiti&egrave;res &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe. Les tarifs vont rester soutenus, avec comme &agrave; chaque fois la limite que le consommateur sera apte &agrave; supporter.</p><p>Le climat commercial de cette fin d&rsquo;ann&eacute;e a &eacute;t&eacute; extr&ecirc;mement b&eacute;n&eacute;fique pour la valorisation du prix des broutards, dont la valeur a presque doubl&eacute; en quelques ann&eacute;es. L&rsquo;offre peine &agrave; fournir une forte demande &agrave; l&rsquo;export de nos clients traditionnels (Italie, Espagne&hellip;), renforc&eacute; par une forte demande des pays tiers (notamment &agrave; partir de l&rsquo;Espagne). Depuis deux ans la France montre sa volont&eacute; de ne pas laisser le champ libre de la production &agrave; nos voisins europ&eacute;ens. De nombreuses structures ont renforc&eacute; les mises en place, notamment pour assurer des volumes de travail aux abattoirs. Le niveau de r&eacute;mun&eacute;ration des jeunes bovins va dans le bon sens pour assurer la p&eacute;rennit&eacute; de cette production. N&eacute;anmoins, nous qui d&eacute;tenons le premier cheptel europ&eacute;en, nous produisons moins que l&rsquo;Allemagne, la Pologne ou l&rsquo;Irlande.</p><p>Cette ann&eacute;e 2024 a vu &eacute;galement de nombreux &eacute;leveurs se retirer de cette profession avec une pyramide des &acirc;ges d&eacute;favorable. De nombreux &eacute;leveurs en pleine force de l&rsquo;&acirc;ge ont &eacute;galement jet&eacute; l&rsquo;&eacute;ponge, face &agrave; la charge de travail (accentu&eacute;e par le millefeuille administratif), une pression sanitaire de plus en plus pr&eacute;gnante (FCO, MHE&hellip;) et une m&eacute;t&eacute;o qui a mis &agrave; mal de nombreuses exploitations. Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations n&rsquo;a jamais rev&ecirc;tu autant d&rsquo;importance.&nbsp;</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p><p>&nbsp;</p>


L’année 2024 aura été favorable à la viande bovine, très tonic pour les broutards, les veaux et les ovins.

Conjoncture : Belle tenue des prix pour 2024

<p>Le 25 septembre 2024, le Comit&eacute; des repr&eacute;sentants permanents de l&rsquo;UE, dont les ambassadeurs sont charg&eacute;s de pr&eacute;parer les travaux du Conseil de l&rsquo;UE, se prononce en faveur du d&eacute;classement d'un cran du statut du loup, de &laquo; strictement prot&eacute;g&eacute; &raquo; &agrave; &laquo; prot&eacute;g&eacute; &raquo;. Le lendemain, lors d&rsquo;une r&eacute;union du Conseil Comp&eacute;titivit&eacute;, les ministres ratifient la d&eacute;cision des ambassadeurs. Dans la foul&eacute;e, la Commission europ&eacute;enne communique la proposition au secr&eacute;tariat de la Convention de Berne.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-statut-du-loup-abaisse-de-strictement-protege-a-protege" target="_blank" title="">Le statut du loup abaiss&eacute; de &laquo;&nbsp;strictement prot&eacute;g&eacute;&nbsp;&raquo; &agrave; &laquo;&nbsp;prot&eacute;g&eacute;&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p>Le 3 d&eacute;cembre, &agrave; une large majorit&eacute;, son Comit&eacute; permanent vote en faveur du d&eacute;classement. La modification entrera en vigueur le 7 mars 2025, date &agrave; partir de laquelle la Commission europ&eacute;enne proposera une modification l&eacute;gislative de la directive Habitats, qui devra encore &ecirc;tre adopt&eacute;e par le Parlement europ&eacute;en et par le Conseil de l&rsquo;UE. Tel est en l&rsquo;enchainement ayant conduit au d&eacute;classement du loup, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/loup-y-es-tu-et-si-le-statut-du-loup-changeait" target="_blank">esp&egrave;ce prot&eacute;g&eacute;e par la Convention de Berne depuis 1979</a>, transcrite dans le droit national en 1989. Le loup figure &agrave; l&rsquo;Annexe IV de la Directive habitats, laquelle met en &oelig;uvre les exigences de la convention de Berne. L&rsquo;inscription du loup &agrave; l&rsquo;Annexe IV lui conf&egrave;re le statut d&rsquo;esp&egrave;ce &laquo;&nbsp;strictement prot&eacute;g&eacute;e&nbsp;&raquo; Ce statut, s&rsquo;il m&eacute;nage des d&eacute;rogations, interdit de fait toute vell&eacute;it&eacute; de r&eacute;gulation de l&rsquo;esp&egrave;ce.</p><h2>La pr&eacute;sidente de la Commission &agrave; la man&oelig;uvre</h2><p>C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;automne 2023 que la pr&eacute;sidente de la Commission europ&eacute;enne, r&eacute;&eacute;lue en juillet 2024 pour un second mandat, avait impuls&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/populations-de-loups-le-hola-de-la-commission-europeenne" target="_blank">le changement de pied de l&rsquo;UE sur le statut du loup</a>. Ursula von de Leyen juge alors que &laquo;&nbsp;l<em>a concentration de meutes de loups dans certaines r&eacute;gions d'Europe</em>&nbsp;&raquo; est devenue &laquo;&nbsp;<em>un v&eacute;ritable danger pour le b&eacute;tail et, potentiellement, pour l'homme</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;La m&ecirc;me Ursula von der Leyen sera un peu moins en odeur de saintet&eacute; lorsqu&rsquo;elle finalisera, le 6 d&eacute;cembre, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-traite-ue-mercosur-conclu-la-france-toujours-opposee-les-agriculteurs-furibonds" target="_blank">la signature du trait&eacute; de libre-&eacute;change entre l&rsquo;UE et le Mercosur</a>.&nbsp;Les donn&eacute;es actualis&eacute;es et cumul&eacute;es au sein des Etats membres faisaient &eacute;tat d&rsquo;une population de plus 20.000 individus, en augmentation, et s'&eacute;tendant sur des zones de plus en plus grandes, avec la pr&eacute;sence de meutes reproductrices dans 23 &Eacute;tats membres.</p><p>En visite au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage le 4 octobre 2024, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crises-sanitaires-michel-barnier-debloque-une-enveloppe-de-75-millions-d-euros-ciblant-la-fco-3" target="_blank">le Premier ministre Michel Barnier (et ancien ministre de l&rsquo;Agriculture) loue la d&eacute;cision de Bruxelles</a>, d&eacute;clarant &laquo;&nbsp;q<em>u&rsquo;il y a enfin un mouvement sur cette question vers moins d&rsquo;id&eacute;ologie et plus de pragmatisme au niveau europ&eacute;en</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Le loup figure &agrave; l&rsquo;Annexe IV de la Directive habitats, laquelle met en &oelig;uvre les exigences de la convention de Berne. L&rsquo;inscription du loup &agrave; l&rsquo;Annexe IV lui conf&egrave;re le statut d&rsquo;esp&egrave;ce &laquo;&nbsp;strictement prot&eacute;g&eacute;e&nbsp;&raquo; qui, s&rsquo;il m&eacute;nage des d&eacute;rogations, interdit de fait toute vell&eacute;it&eacute; de r&eacute;gulation, au grand dam des &eacute;leveurs.</p><div class="citation">
    <span>"Un choix d&eacute;magogique qui n&rsquo;apporte aucune solution"</span>
</div>
<p>En d&eacute;cembre dernier, &agrave; l&rsquo;annonce du vote en faveur du d&eacute;classement, Mich&egrave;le Boudoin, &eacute;leveuse de brebis dans le Puy-de-Dome et pr&eacute;sidente de la FNO, salue une d&eacute;cision qui &laquo; <em>ent&eacute;rine la reconnaissance de l&rsquo;impact du loup sur les activit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage, en terme &eacute;conomique et psychologique mais aussi pour les communaut&eacute;s rurales compte tenu du nombre de loups de plus en plus important et de leur dangerosit&eacute;</em>&nbsp;&raquo;. Du c&ocirc;t&eacute; des organisations de protection de la nature (Aspas, FNE, Humanit&eacute; &amp; Biodiversit&eacute;, LPO, WWF), on d&eacute;nonce &laquo;&nbsp;<em>un choix d&eacute;magogique qui n&rsquo;apporte aucune solution. La pr&eacute;sence du loup est une r&eacute;alit&eacute; durable : la seule voie possible est donc celle de la coexistence, qui passe par des mesures de protection efficaces qui ont fait leurs preuves : chiens de protection, cl&ocirc;tures et pr&eacute;sence humaine. C&rsquo;est mentir au monde agricole que de faire croire que les tirs sont la solution prioritaire pour g&eacute;rer la pr&eacute;sence du pr&eacute;dateur&nbsp;</em>&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"On va donner un peu d&rsquo;espoir &agrave; tous ces &eacute;leveurs impact&eacute;s par la pr&eacute;dation depuis 20 ou 30 ans"</span>
</div>
<p>Ce n&rsquo;est pas le point de vue de la FNO. &laquo;&nbsp;<em>On ne veut pas que le loup soit compl&egrave;tement chassable</em>, souligne Mich&egrave;le Boudoin. <em>L&rsquo;id&eacute;e, c&rsquo;est que l&rsquo;on puisse le r&eacute;guler avec un normatif r&egrave;glementaire sans &eacute;quivoque, au moyen de tirs de d&eacute;fense s&rsquo;apparentant &agrave; une mesure de protection et de r&eacute;&eacute;ducation du loup. Lorsque qu&rsquo;un loup s&rsquo;approchera des troupeaux, il s&rsquo;exposera &agrave; des chiens de protection, &agrave; des filets et potentiellement &agrave; des tirs de d&eacute;fense. Impuni aujourd&rsquo;hui, on va r&eacute;apprendre au loup &agrave; avoir peut de l&rsquo;homme. Ce faisant, il fera son boulot de r&eacute;gulation de la et calera ses naissances sur sa nourriture. On va donner un peu d&rsquo;espoir &agrave; tous ces &eacute;leveurs impact&eacute;s par la pr&eacute;dation depuis 20 ou 30 ans&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Vers une adaptation du Plan loup&nbsp;?</h2><p>Reste &agrave; savoir comment, si le d&eacute;classement est ent&eacute;rin&eacute; par le Parlement europ&eacute;en et le Conseil de l&rsquo;UE, il se traduira concr&egrave;tement dans la gestion du grand pr&eacute;dateur. Lors de la pr&eacute;sentation du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-national-d-action-loup-2024-2029-sur-les-rails" target="_blank">Plan national d&rsquo;actions loup 2024-2029</a> &agrave; l&rsquo;automne 2023, le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau avait d&eacute;clar&eacute; que le Plan pourrait &ecirc;tre modifi&eacute; au cas o&ugrave; le statut du loup &eacute;voluerait au niveau europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;<em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/futur-plan-loup-pas-de-fusion-des-tirs-de-defense" target="_blank">C&rsquo;est la premi&egrave;re fois que l&rsquo;on affiche cette ambition d&rsquo;un PNA plastique, adaptatif&nbsp;</a></em>&raquo;, avait-il d&eacute;clar&eacute;.&nbsp;Le dossier est d&eacute;sormais entre les mains <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-reconduite-a-l-agriculture">d&rsquo;Annie Genevard, qui lui a succ&eacute;d&eacute; rue de Varenne</a>, et d&rsquo;Agn&egrave;s Pannier-Runacher, son ex-ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e, qui officie d&eacute;sormais &agrave; la Transition &eacute;cologique.</p><h2>Les chiffres 2024, un premier accroc</h2><p>Et &agrave; propos de Transition &eacute;cologique, l&rsquo;OFB fera &eacute;tat, le 13 d&eacute;cembre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-loup-en-2024-1003-individus-4-6-d-attaques-10-6-d-animaux-predates" target="_blank">d&rsquo;une population lupine estim&eacute;e &agrave; 1003 individus</a>, un chiffre comparable aux 1013 individus comptabilis&eacute;s en 2023, tandis que les constats d&rsquo;attaques et le nombre de victimes affichent des progressions respectives de 4,6% et 10,6%. L&rsquo;ann&eacute;e 2024 inaugurait une nouvelle m&eacute;thode d&rsquo;estimation de la population, intronis&eacute;e par&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-national-d-action-loup-2024-2029-sur-les-rails" target="_blank">le PNA 2024-2029</a>, et reposant sur l&rsquo;analyse g&eacute;n&eacute;tique de pr&eacute;l&egrave;vements en lieu et place d&rsquo;indices visuels ou sonores.&nbsp;Furibonds, les &eacute;leveurs boycottent la r&eacute;union du Groupe national loup programm&eacute;e le 16 d&eacute;cembre. Le loup a perdu une canine. Il lui en reste trois.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Les 12 temps forts de 2024, ann&eacute;e erratique&nbsp;:</strong></p><p>En janvier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">les paysans sur le bitume, le Premier ministre sur la paille</a></p><p>En f&eacute;vrier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-le-soulevement-de-terriens-au-salon-de-l-agriculture" target="_blank">au Salon de l&rsquo;agriculture, le soul&egrave;vement de terriens</a></p><p>En mars, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mars-on-plante-des-haies-et-en-octobre-on-plante-le-pacte" target="_blank">on plante des haies et en octobre, on plante le Pacte</a></p><p>En avril, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a></p><p>En mai, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pendant-12-jours" target="_blank">la loi d&rsquo;orientation agricole adopt&eacute;e&hellip; pendant 12 jours</a></p><p>En juin, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert" target="_blank">la bio atteint son plafond de vert</a></p><p>En juillet, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juillet-la-pire-moisson-depuis-40-ans" target="_blank">la pire moisson depuis 40 ans</a></p><p>En ao&ucirc;t, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-aout-les-maladies-vectorielles-cernent-la-france-ruminante" target="_blank">les maladies vectorielles cernent la France ruminante</a></p><p>En septembre, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-septembre-le-loup-perd-une-canine" target="_blank" title="">le loup perd une canine</a></p></td></tr></tbody></table>


Le Comité des représentants permanents de l’UE se prononce en faveur du déclassement d'un cran du statut du loup, de « strictement protégé » à « protégé », ce que la Convention de Berne actera en décembre. Reste à adapter le Plan loup en conséquence.

[Rétro 2024] En septembre, le loup perd une canine

<p>Sencrop franchit aujourd&rsquo;hui une nouvelle &eacute;tape et rebat les cartes de la pr&eacute;vision m&eacute;t&eacute;o. En s&rsquo;appuyant sur un volume de donn&eacute;es locales et pr&eacute;cises, issues d&rsquo;un r&eacute;seau unique de 35 000 capteurs connect&eacute;s, la startup vient de d&eacute;ployer trois nouvelles fonctionnalit&eacute;s. In&eacute;dites sur le march&eacute;, elles permettent aux agriculteurs de gagner encore en pr&eacute;cision dans l&rsquo;anticipation de la m&eacute;t&eacute;o jusqu&rsquo;&agrave; 6 jours et d&rsquo;acc&eacute;der aux pr&eacute;visions les plus fiables du march&eacute;. Objectif : leur permettre d&rsquo;organiser avec s&eacute;r&eacute;nit&eacute; leur planning et interventions.</p><p><strong>La m&eacute;t&eacute;o, probl&eacute;matique num&eacute;ro un des agriculteurs</strong></p><p>Planifier les travaux agricoles, anticiper les risques climatiques et les maladies, ma&icirc;triser la consommation de produits phytosanitaires ou encore optimiser la gestion de l&rsquo;irrigation&hellip; autant de sujets conduits par les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques. Mieux inform&eacute;s, ils peuvent optimiser l&rsquo;utilisation d&rsquo;intrants, par exemple en appliquant les produits dans les conditions m&eacute;t&eacute;o qui en maximisent l'efficacit&eacute;, mais aussi identifier les risques m&eacute;t&eacute;o et maladies pour leurs cultures &ndash; gel, mildiou, rouille&hellip; - et agir en cons&eacute;quence.</p><p>Aujourd&rsquo;hui, pour se faire une opinion, les agriculteurs consultent jusqu&rsquo;&agrave; 3 ou 4 sites de pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o en m&ecirc;me temps. Ils s&rsquo;appuient sur leur propre interpr&eacute;tation et leur ressenti personnel pour d&eacute;cider de la date id&eacute;ale du lancement de leurs travaux.</p><p>Sencrop est en capacit&eacute; de &ldquo;scientifiser&rdquo; ces analyses et de leur apporter un v&eacute;ritable service, comparant les donn&eacute;es issues des relev&eacute;s sur le terrain avec les pr&eacute;visions anticip&eacute;es par tel ou tel mod&egrave;le m&eacute;t&eacute;o issu de tel ou tel pr&eacute;visionniste. Cette expertise est permise par les&nbsp;plus de 60 millions de points de donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques re&ccedil;us quotidiennement.</p><p>Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de recherche et de d&eacute;veloppement conduites par une &eacute;quipe de&nbsp;data scientists&nbsp;internes, Sencrop renforce encore son expertise m&eacute;t&eacute;orologique en proposant de nouvelles fonctionnalit&eacute;s autour des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o.</p><p><em>"Nous sommes r&eacute;guli&egrave;rement en contact avec des agriculteurs, ce qui nous permet de mieux comprendre leurs d&eacute;fis quotidiens et leurs besoins li&eacute;s &agrave; la m&eacute;t&eacute;o. Ces &eacute;changes ont fait appara&icirc;tre leur difficult&eacute; &agrave; savoir &agrave; quelles pr&eacute;visions se fier. De l&agrave; est n&eacute;e l&rsquo;id&eacute;e de travailler autour de la fiabilit&eacute; des pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o. Gr&acirc;ce &agrave; un r&eacute;seau unique de 35 000 stations, nous sommes aujourd&rsquo;hui les mieux plac&eacute;s pour agr&eacute;ger, analyser et comparer ces donn&eacute;es. Via des outils de machine learning, nous sommes en mesure de benchmarker, noter et enrichir les pr&eacute;visions localis&eacute;es. Nous nous diff&eacute;rencions en accompagnant les agriculteurs dans ce sujet &ocirc; combien strat&eacute;gique de la m&eacute;t&eacute;o et en leur faisant b&eacute;n&eacute;ficier des pr&eacute;visions les plus fiables pour leurs parcelles. Avec toujours la m&ecirc;me volont&eacute; : permettre aux agriculteurs de prendre les meilleures d&eacute;cisions et de r&eacute;duire leurs risques culturaux, le tout avec un impact agro-environnemental positif."</em><br><u>Martin Ducroquet et Michael Bruniaux, fondateurs de Sencrop</u></p><p><br><strong>Face &agrave; la multiplicit&eacute; des mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o, la r&eacute;ponse de Sencrop</strong></p><p>En Europe, de nombreux mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o co-existent comme M&eacute;t&eacute;oblue, GFS40 (op&eacute;r&eacute; par National Weather Service), HRMN5 (op&eacute;r&eacute; par MetOffice), ARPEGE11 et AROME (op&eacute;r&eacute;s par M&eacute;t&eacute;o France et bien d&rsquo;autres)&hellip; Ils sont repris et affich&eacute;s sur de nombreux sites de pr&eacute;visions agricoles. V&eacute;ritables supercalculateurs, leur r&ocirc;le est de simuler et d&rsquo;anticiper, &agrave; partir des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o recueillies, les mouvements complexes de l&rsquo;atmosph&egrave;re pour &eacute;tablir une pr&eacute;vision m&eacute;t&eacute;o la plus fiable possible.</p><p>Les agriculteurs en consultent traditionnellement plusieurs, car leur fiabilit&eacute; d&eacute;pend du ph&eacute;nom&egrave;ne mesur&eacute; (temp&eacute;rature, pluviom&eacute;trie, hygrom&eacute;trie et vitesse du vent) ainsi que de la localit&eacute;. Mais face &agrave; cette pl&eacute;thore de choix, pas toujours facile de s&rsquo;y retrouver et de savoir &agrave; quel mod&egrave;le se fier.</p><p>Afin de proposer les pr&eacute;visions les plus fiables et permettre aux agriculteurs d&rsquo;organiser avec s&eacute;r&eacute;nit&eacute; leur planning et interventions, Sencrop a d&eacute;velopp&eacute; trois nouvelles fonctionnalit&eacute;s. Une innovation rendue possible gr&acirc;ce notamment au r&eacute;seau de 35 000 stations m&eacute;t&eacute;o install&eacute;es dans les parcelles. En comparant jusqu&rsquo;&agrave; 40 mod&egrave;les de pr&eacute;visions avec une masse de donn&eacute;es r&eacute;elles observ&eacute;es sur le terrain, il est possible de comparer, noter et d&eacute;terminer les donn&eacute;es des mod&egrave;les les plus pr&eacute;cises et les plus fiables pour chaque utilisateur Sencrop, selon sa localit&eacute; et selon le moment de l&rsquo;ann&eacute;e.</p><p><strong>Fournir les pr&eacute;visions les plus fiables pour chaque utilisateur Sencrop, selon sa localisation et la saison : zoom sur les 3 nouvelles fonctionnalit&eacute;s qui changent la donne</strong></p><p><strong>1/ Le comparateur des pr&eacute;visions&nbsp;:</strong> Sencrop regroupe sur un seul graphique l&rsquo;ensemble des pr&eacute;visions des diff&eacute;rents mod&egrave;les, pour une lecture et une comparaison simplifi&eacute;e des pr&eacute;visions. L&rsquo;utilisateur confronte ainsi en un coup d&rsquo;&oelig;il l&rsquo;ensemble des mod&egrave;les de pr&eacute;visions, par type de mesure m&eacute;t&eacute;orologique (pluviom&eacute;trie, temp&eacute;rature, hygrom&eacute;trie, vitesse du vent).</p><p><strong>2/ Le classement des mod&egrave;les&nbsp;:</strong> Sencrop classe l'ensemble des mod&egrave;les de pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o par ordre de fiabilit&eacute;, et ce, pour chaque type de mesure (pluviom&eacute;trie, temp&eacute;rature, vent, hygrom&eacute;trie). Cette &eacute;valuation, faite en fonction des donn&eacute;es relev&eacute;es par la station de l&rsquo;agriculteur, est donc propre &agrave; chaque utilisateur. Sencrop d&eacute;finit donc un classement des mod&egrave;les du plus au moins fiable, &eacute;volutif selon la localisation et le moment de l&rsquo;ann&eacute;e auquel l&rsquo;agriculteur la consulte</p><p><strong>3/ Pr&eacute;visions Sencrop sur-mesure, le &ldquo;Best of&rdquo; des meilleures donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;orologiques&nbsp;:</strong> En plus de comparer et de classer les mod&egrave;les, Sencrop va plus loin, en cr&eacute;ant le meilleur composite de mod&egrave;le. En plus d&rsquo;int&eacute;grer &agrave; son application les principaux mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;o, &eacute;vitant aux utilisateurs d&rsquo;aller d&rsquo;un site &agrave; l&rsquo;autre pour les consulter, Sencrop compare les donn&eacute;es recueillies par la station, et les stations environnantes, avec l&rsquo;ensemble de ces mod&egrave;les. Ainsi, les pr&eacute;visions les plus fiables pour la localit&eacute; choisie sont agr&eacute;g&eacute;es automatiquement, avec une visibilit&eacute; jusqu'&agrave; J+6. Gr&acirc;ce &agrave; la data, Sencrop cr&eacute;e un nouveau mod&egrave;le, &ldquo;composite&rdquo; des meilleures pr&eacute;visions.</p><p>Les donn&eacute;es issues de ce nouveau mod&egrave;le &eacute;voluent en continu, &agrave; mesure que la station enregistre les donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o de la parcelle, proposant en permanence les meilleures pr&eacute;visions. L&rsquo;agriculteur peut ainsi acc&eacute;der aux pr&eacute;visions les plus fiables du march&eacute;, et mieux d&eacute;cider de ses prochaines interventions dans ses parcelles.</p><p>&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/free_field_image_mobile/2/6/7/1/5781762-1-fre-FR/nouvelle-prevision-meteo-Sencrop.png" alt="Sencrop" height="202" width="342" /><figcaption>Sencrop</figcaption></figure>

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La météo est au cœur des préoccupations des agriculteurs, qui la consultent plusieurs fois par jour. Une problématique bien identifiée par Sencrop, qui développe depuis 2016 une plateforme technologique autour du microclimat. A la clé, la possibilité pour plus de 25 000 professionnels - agriculteurs, viticulteurs, coopératives…- d’accéder depuis leur smartphone à des informations ultra précises et ultra locales telles que la température, l’humidité, la vitesse du vent ou le cumul des pluies enregistrées sur leurs parcelles.

SENCROP lance 3 fonctionnalités qui changent la “vision des prévisions”

<p>Depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2025, les exportations de gaz russe vers l&rsquo;Europe via l&rsquo;Ukraine se sont arr&ecirc;t&eacute;es. Les deux pays, en guerre depuis pr&egrave;s de trois ans, avaient sign&eacute; un accord en 2019 permettant &agrave; la Russie de livrer du gaz aux europ&eacute;ens au moyen d&rsquo;infrastructures passant par l&rsquo;Ukraine. En ne renouvelant pas cet accord, Kiev a la volont&eacute; de couper une partie des revenus de la Russie.</p><p>Cette d&eacute;cision a provoqu&eacute; une hausse des cours sur le contrat de r&eacute;f&eacute;rence europ&eacute;en Dutch TTF, qui a d&eacute;pass&eacute; les 50 &euro;/MWh, au plus haut depuis octobre 2023.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/intrants" target="_blank">Cours et march&eacute;s des intrants : prix agricoles, analyses</a>
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<p>Depuis l&rsquo;invasion de l&rsquo;Ukraine en f&eacute;vrier 2022, l&rsquo;Union europ&eacute;enne a intensifi&eacute; ses efforts pour diversifier ses importations de gaz en provenance d&rsquo;autres pays. La part du gaz russe par gazoduc dans les importations de l'UE a chut&eacute;, passant de plus de 40% en 2021 &agrave; environ 8% en 2023, selon les chiffres publi&eacute;s par Bruxelles. Pour le gaz par gazoduc et le GNL combin&eacute;s, la Russie repr&eacute;sentait moins de 15% du total des importations de gaz de l'UE. D&eacute;sormais, les principaux fournisseurs des europ&eacute;ens sont la Norv&egrave;ge et les Etats-Unis.</p><h2>Des stocks en baisse</h2><p>Le march&eacute; europ&eacute;en du gaz est d&rsquo;autant plus sous turbulences que stocks europ&eacute;ens, actuellement remplis &agrave; seulement 73,5% de leur capacit&eacute;, sont nettement inf&eacute;rieurs aux 86,6% enregistr&eacute;s l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente et m&ecirc;me en de&ccedil;&agrave; de la moyenne quinquennale de 77,7% &agrave; la m&ecirc;me p&eacute;riode.</p><p>A cela s&rsquo;ajoutent les <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures" target="_blank">pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;orologiques</a>, qui annoncent un rafra&icirc;chissement des temp&eacute;ratures pour la premi&egrave;re d&eacute;cade de janvier 2025, laissant pr&eacute;sager une augmentation de la demande en gaz pour le chauffage.</p><p>Au cours de l&rsquo;ann&eacute;e 2024, le march&eacute; du gaz TTF a connu plusieurs fluctuations, avec un plus bas niveau en f&eacute;vrier autour des 25 &euro;/MWh, puis une remont&eacute;e estivale et un plus haut niveau en d&eacute;cembre, fr&ocirc;lant les 50 &euro;/MWh. Les cours restent cependant tr&egrave;s loin des flamb&eacute;es de l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2022, avec des pics &agrave; 340 euros&nbsp;!</p><p>L&rsquo;impact des prix du gaz sur les co&ucirc;ts de production agricoles a donc &eacute;t&eacute; moins important en 2024 que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. Selon <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-francaise-en-2024-chute-conjointe-du-volume-de-la-valeur-et-des-prix" target="_blank">le rapport annuel de l&rsquo;Insee sur l&rsquo;activit&eacute; agricole en France</a>, les prix des engrais et amendements, dont la production d&eacute;pend fortement du gaz naturel, diminueraient de 35% en 2024, apr&egrave;s une forte hausse en 2022 et 2023.</p>


Début d’année en tension pour le marché européen du gaz naturel : le rafraichissement des températures, les stocks de gaz inférieurs à l’an dernier et la fin du transit de gaz russe via l'Ukraine ont fait grimper les cours au-delà du seuil symbolique des 50 euros par mégawattheure.

2025 démarre avec des cours du gaz en hausse

<p>L&rsquo;irruption du s&eacute;rotype 3 de la FCO &agrave; la fronti&egrave;re belge accroit la pression sur les &eacute;levages de ruminants, confront&eacute;s &agrave; la FCO-8 dans le sud-ouest et, depuis la fin 2023, &agrave; la MHE sur la moiti&eacute; du territoire, ouvrant une nouvelle br&egrave;che de vuln&eacute;rabilit&eacute; pour des fili&egrave;res d&eacute;j&agrave; fragiles, avec pour d&eacute;nominateur commun, le changement climatique.</p><p>Le 5 ao&ucirc;t 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/41-foyers-de-fco-3-recenses-dans-six-departements" target="_blank">un premier foyer de FCO-3 est identifi&eacute; dans le d&eacute;partement du Nord</a>, puis un deuxi&egrave;me dans l&rsquo;Aisne et un troisi&egrave;me dans les Ardennes trois jours plus tard. D&eacute;tect&eacute; pour la premi&egrave;re fois en Europe aux Pays-Bas en octobre 2023 avant de s&rsquo;&eacute;tendre en Belgique, le s&eacute;rotype 3 passe la fronti&egrave;re malgr&eacute; l&rsquo;instauration, quelques jours plus t&ocirc;t, d&rsquo;une zone r&eacute;gul&eacute;e par les autorit&eacute;s sanitaires. Il faut dire que moucherons piqueurs du genre Culico&iuml;des, vecteurs du virus, se moquent des fronti&egrave;res et des barri&egrave;res virtuelles.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/7/2/6682748-1-fre-FR/c20442b6d9e3-fco3-jpg" alt="Carte de la zone r&eacute;gul&eacute;e et des foyers de FCO-3 en date du 26 d&eacute;cembre 2024 (Source&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1767" width="2500" /><figcaption>Carte de la zone r&eacute;gul&eacute;e et des foyers de FCO-3 en date du 26 d&eacute;cembre 2024 (Source&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<p>A l&rsquo;automne 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maladie-hemorragique-epizootique-453-foyers-detectes-dans-6-departements-du-sud-ouest" target="_blank">ces m&ecirc;mes moucherons avaient pass&eacute; la fronti&egrave;re espagnole</a> pour transmettre une autre virose, la Maladie h&eacute;morragique &eacute;pizootique (MHE), &agrave; des &eacute;levages bovins des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques et les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, avant de coloniser, en 2024, l&rsquo;ouest d&rsquo;une diagonale reliant Cherbourg (Manche) &agrave; Marseille (Bouches-du-Rh&ocirc;ne), pour finir l&rsquo;ann&eacute;e avec le recensement de 9044 foyers.&nbsp;Manque de chance, l&rsquo;automne 2023 est aussi celui de la r&eacute;surgence du s&eacute;rotype 8 de la FCO, avec plus de 2000 foyers r&eacute;pertori&eacute;s dans le sud du Massif central, avant de gagner d&rsquo;autres r&eacute;gions.</p><h2>Course &agrave; la vaccination</h2><p>Anticipant l&rsquo;arriv&eacute;e de la FCO-3, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait pris des dispositions pour faire homologuer des vaccins d&eacute;di&eacute;s. Gratuite et volontaire, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-une-campagne-de-vaccination-volontaire-et-gratuite-dans-la-zone-regulee-du-nord-est" target="_blank">la campagne de vaccination d&eacute;marrera &agrave; compter du 14 ao&ucirc;t au sein d&rsquo;un zone r&eacute;gul&eacute;e longue de 150 km</a> entre le Pas-de-Calais et la Moselle, susceptible de prot&eacute;ger 600.000 ovins et 2 millions de bovins. En novembre, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture commande un stock suppl&eacute;mentaire de 2 millions de doses contre la FCO-3, pr&eacute;sente dans 40 d&eacute;partements et d&eacute;sormais objet d&rsquo;une r&eacute;gulation sur presque tout l&rsquo;Hexagone.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/5/7/2/6682751-1-fre-FR/5620f93da3bc-cartemhe-jpg" alt="Carte de la zone r&eacute;glement&eacute;e au titre de la MHE &agrave; partir des foyers du sud-ouest en date du 26 d&eacute;cembre 2024 (Source&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1767" width="2500" /><figcaption>Carte de la zone r&eacute;glement&eacute;e au titre de la MHE &agrave; partir des foyers du sud-ouest en date du 26 d&eacute;cembre 2024 (Source&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<p>En ce qui concerne la MHE, l&rsquo;Agence nationale du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire (ANMV) d&eacute;livre une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-vaccin-autorise-contre-la-mhe" target="_blank">Autorisation provisoire d&rsquo;utilisation (ATU) &agrave; l&rsquo;Hepizovac</a>. En septembre, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture l&egrave;ve le voile sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-la-strategie-vaccinale-devoilee-les-vaccins-disponibles" target="_blank">la strat&eacute;gie vaccinale</a>, consistant &agrave; dresser une barri&egrave;re sanitaire s&rsquo;&eacute;tirant de la Manche aux Bouches-du-Rh&ocirc;ne, en passant par l&rsquo;Eure-et-Loir, l&rsquo;Indre, le Puy-de-D&ocirc;me, et l&rsquo;Ard&egrave;che, englobant plus de 2300 communes dans 20 d&eacute;partements, au sein desquelles les &eacute;leveurs de bovins peuvent faire vacciner, gratuitement, leurs animaux. Fin d&eacute;cembre, la France comptait 3538 foyers de MHE, 21 d&eacute;partements &eacute;tant &eacute;ligibles &agrave; la vaccination gratuite jusqu&rsquo;au 31 janvier 2025.</p><h2>Un carburant &agrave; la pouss&eacute;e de fi&egrave;vre agricole</h2><p>L&rsquo;irruption de la MHE va alimenter <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">la pouss&eacute;e de fi&egrave;vre du d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e 2024</a> et durant toute l&rsquo;ann&eacute;e, le gouvernement se livrera &agrave; une v&eacute;ritable course poursuite &agrave; la vaccination et aux indemnisations. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-prise-en-charge-de-80-des-frais-veto-et-de-la-valeur-des-animaux-morts" target="_blank">Les premiers engagements financiers</a> portent sur la prise en charge &agrave; 80% des frais v&eacute;t&eacute;rinaires et des pertes directes, avant le d&eacute;blocage d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal">fonds d&rsquo;urgence de 50 millions d&rsquo;euros</a> au b&eacute;n&eacute;fice des &eacute;leveurs les plus en difficult&eacute;. Le minist&egrave;re se suractivera aussi sur le front de la diplomatie sanitaire, pour faire en sorte que la circulation et le commerce des animaux soient le moins possible impact&eacute;s, sans toutefois parvenir &agrave; &eacute;luder compl&egrave;tement <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-petits-veaux-laitiers-victimes-collaterales-de-la-fco-et-de-la-mhe" target="_blank">la d&eacute;sorganisation induite par les r&egrave;gles sanitaires</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-8-j-ai-perdu-28-brebis-sur-80-et-20-000-euros-en-deux-mois" target="_blank" title="">FCO-8&nbsp;: &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai perdu 28 brebis sur 80 et 20.000 euros en deux mois&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p>Au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage, le Premier ministre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crises-sanitaires-michel-barnier-debloque-une-enveloppe-de-75-millions-d-euros-ciblant-la-fco-3" target="_blank">Michel Barnier annonce une enveloppe de 75 millions d&rsquo;euros</a> &laquo;&nbsp;<em>imm&eacute;diatement disponible&nbsp;</em>&raquo; pour faire face &agrave; la FCO-3. Ce faisant, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-fco-8-il-nous-faut-tres-rapidement-des-vaccins-gratuits-et-des-mesures-de-soutien" target="_blank">il ferme &agrave; la porte &agrave; une indemnisation de la FCO-8</a>, au grand dam de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, au motif que la FCO-8 n&rsquo;est pas une maladie &eacute;mergente mais r&eacute;glement&eacute;e, en l&rsquo;occurrence depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2018. La FCO-8 rel&egrave;ve ainsi du Fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE), bien trop chichement dot&eacute; selon la Conf&rsquo;, au regard des d&eacute;g&acirc;ts engendr&eacute;s par la maladie.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sommet-de-l-elevage-2024-vaccins-risques-et-aides-les-eleveurs-exigent-des-reponses-claires" target="_blank" title="">[Sommet de l'&eacute;levage 2024] Vaccins, risques et aides : les &eacute;leveurs exigent des r&eacute;ponses claires</a>
</aside>
<p>A la mi-novembre, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;largira <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-3-et-fco-8-ovins-et-bovins-vers-une-generalisation-des-indemnisations-des-pertes-directes" target="_blank">le p&eacute;rim&egrave;tre du fonds de 75 millions d&rsquo;euros</a>, en rendant &eacute;ligibles les pertes directes caus&eacute;es par la FCO-8 tandis que celles dues &agrave; ce m&ecirc;me s&eacute;rotype chez les bovins pourront pr&eacute;tendre au FMSE. A la mi-d&eacute;cembre, les &eacute;leveurs victimes de la FCO-3 recevront <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-3-versement-des-premieres-indemnisations" target="_blank">les premiers acomptes d&rsquo;aide</a>.</p><p>En d&eacute;pit de la r&eacute;activit&eacute; et du soutien des pouvoirs publics, les &eacute;leveurs de ruminants ressortent un peu plus fragilis&eacute;s par l&rsquo;&eacute;mergence de ces maladies vectorielles dont <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-mhe-une-nouvelle-maladie-bovine-imputable-au-changement-climatique" target="_blank" title="">l&rsquo;Anses &eacute;tablit le lien avec le changement climatique</a>, et dont les impacts exhaustifs restent &agrave; documenter. Ce sera peut-&ecirc;tre l&rsquo;objet, parmi bien d&rsquo;autres, des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/epizooties-des-assises-du-sanitaire-en-janvier-2025" target="_blank">Assises du sanitaire animal</a> programm&eacute;es pour ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Les 12 temps forts de 2024, ann&eacute;e erratique&nbsp;:</strong></p><p>En janvier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">les paysans sur le bitume, le Premier ministre sur la paille</a></p><p>En f&eacute;vrier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-le-soulevement-de-terriens-au-salon-de-l-agriculture" target="_blank">au Salon de l&rsquo;agriculture, le soul&egrave;vement de terriens</a></p><p>En mars, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mars-on-plante-des-haies-et-en-octobre-on-plante-le-pacte" target="_blank">on plante des haies et en octobre, on plante le Pacte</a></p><p>En avril, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a></p><p>En mai, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pendant-12-jours" target="_blank">la loi d&rsquo;orientation agricole adopt&eacute;e&hellip; pendant 12 jours</a></p><p>En juin, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert">la bio atteint son plafond de vert</a></p><p>En juillet, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juillet-la-pire-moisson-depuis-40-ans" target="_blank">la pire moisson depuis 40 ans</a></p><p>En ao&ucirc;t, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-aout-les-maladies-vectorielles-cernent-la-france-ruminante" target="_blank">les maladies vectorielles cernent la France ruminante</a></p></td></tr></tbody></table>


L’irruption du sérotype 3 de la FCO à la frontière belge accroit la pression sur les élevages de ruminants, confrontés à la FCO-8 dans le sud-ouest et, depuis la fin 2023, à la MHE sur la moitié du territoire, ouvrant une nouvelle brèche de vulnérabilité pour des filières déjà fragiles, avec pour dénominateur commun, le changement climatique. En attendant les Assises du sanitaire animal.

[Rétro 2024] En août, les maladies vectorielles cernent la France ruminante

<p>Pour prot&eacute;ger les troupeaux des attaques de loup et d&rsquo;ours, le Plan strat&eacute;gique national 2023-2027 octroie des aides couvrant une partie des d&eacute;penses li&eacute;es &agrave; la protection des troupeaux contre le loup et l&rsquo;ours. Sont &eacute;ligibles le gardiennage renforc&eacute; ou la surveillance renforc&eacute;e des troupeaux par l&rsquo;embauche de bergers salari&eacute;s, d&rsquo;une prestation de service ou par une aide aux &eacute;leveurs qui assument eux-m&ecirc;mes cette t&acirc;che, l&rsquo;achat, la st&eacute;rilisation, les tests de comportement et l'entretien <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-bon-chien-bien-dresse-c-est-l-equivalent-d-un-quart-de-salarie" target="_blank">des chiens de protection</a>, les investissements en cl&ocirc;tures &eacute;lectrifi&eacute;es, les analyses de vuln&eacute;rabilit&eacute; d'un &eacute;levage &agrave; la pr&eacute;dation ou encore l&rsquo;accompagnement technique des &eacute;leveurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/chiens-de-conduite-de-troupeau-vers-une-indexation-genetique-de-leur-valeur" target="_blank" title="">Chiens de conduite de troupeau : vers une indexation g&eacute;n&eacute;tique de leur valeur ?</a>
</aside>
<p>Le montant de l&rsquo;aide d&eacute;pend notamment du type de d&eacute;penses, de la dur&eacute;e de p&acirc;turage du troupeau au sein des cercles, de l&rsquo;effectif maximal au p&acirc;turage ou encore du mode de conduite du troupeau (modes parcs, gardiennage ou mixte).</p><h2>Simplification&hellip;</h2><p>L&rsquo;aide prend la forme d&rsquo;appels &agrave; projets annuels, auxquels les &eacute;leveurs potentiellement concern&eacute;s doivent r&eacute;pondre, en formulant leur demande sur <a href="https://safran.agriculture.gouv.fr/account-management/asp-demandeurs/ux/#/login?redirectTo=https:%2F%2Fsafran.agriculture.gouv.fr%2Faides%2F%23%2Fasp%2Fconnecte%2Ftiers-selection&amp;jwtKey=jwt-asp-portail-depot-demande-aides&amp;footer=https:%2F%2Fsafran.agriculture.gouv.fr%2Faides%2F%23%2Fasp%2Faccessibilite,Accessibilit%C3%A9%20:%20partiellement%20conforme,_self;https:%2F%2Fsafran.agriculture.gouv.fr%2Faides%2F%23%2Fasp%2Fmentions-legales,Mentions%20l%C3%A9gales,_self;https:%2F%2Fsafran.agriculture.gouv.fr%2Faides%2F%23%2Fasp%2Fdonnees-personnelles,Donn%C3%A9es%20personnelles,_self" target="_blank">le site de t&eacute;l&eacute;service Safran</a>, ouvert depuis le 1<sup>er</sup> janvier et jusqu&rsquo;au 31 juillet. Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture indique que le site a fait l&rsquo;objet d&rsquo;am&eacute;liorations afin de faciliter la saisie. Le cas &eacute;ch&eacute;ant, une hotline (09 74 99 74 41) est ouverte par l&rsquo;Agence de services et de paiement afin d&rsquo;accompagner les demandeurs dans leur d&eacute;marche</p><h2>&hellip; et acc&eacute;l&eacute;ration</h2><p>Dans le cadre de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/marc-fesneau-2169-jours-et-nuits-1-crise-agricole-xxl-et-67-d-engagements-realises" target="_blank">la d&eacute;marche de simplification conduite par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture l&rsquo;an pass&eacute;</a>, l&rsquo;aide &agrave; la protection des troupeaux b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;un all&egrave;gement de proc&eacute;dure. Plus d&rsquo;une dizaine de pi&egrave;ces justificatives seront retir&eacute;es des justificatifs &agrave; fournir par le demandeur. Certaines pi&egrave;ces ne sont plus exig&eacute;es tandis que d&rsquo;autres seront r&eacute;cup&eacute;r&eacute;es directement par le service instructeur dans des dossiers existants.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/declassement-du-loup-et-apres" target="_blank" title="">D&eacute;classement du loup&nbsp;: et apr&egrave;s&nbsp;?</a>
</aside>
<p>Autre nouveaut&eacute;&nbsp;: les demandes de solde pour la prise en charge des chiens de protection et les investissements mat&eacute;riels peuvent &ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es d&egrave;s que la d&eacute;pense a &eacute;t&eacute; effectu&eacute;e et que la dur&eacute;e minimale de pr&eacute;sence du troupeau dans les cercles de pr&eacute;dation a &eacute;t&eacute; remplie. &laquo;&nbsp;<em>Cela permettra de ne pas attendre la fin de l&rsquo;ann&eacute;e pour d&eacute;poser une demande de paiement</em>&nbsp;&raquo;, souligne le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute;.</p>


Le ministère de l’Agriculture a supprimé une dizaine de pièces justificatives et s’engage à verser le solde de l’aide sitôt la dépense consentie. L’appel à projets pour bénéficier d'une aide à la protection des troupeaux contre le loup et l’ours est ouvert jusqu’au 31 juillet.

Aide à la protection des troupeaux : simplifié, l’appel à projets est ouvert

<p>Le 2 d&eacute;cembre dernier, le Premier ministre Michel Barnier usait de l&rsquo;article 49.3 pour faire adopter le projet de loi de financement de la s&eacute;curit&eacute; sociale pour 2025 avant d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;fait, deux jours plus tard, par une motion de censure d&eacute;pos&eacute;e par le NPF, brulant la politesse au RN.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-barnier-renverse-l-agriculture-atterree" target="_blank" title="">Le gouvernement Barnier &agrave; terre, l&rsquo;agriculture atterr&eacute;e</a>
</aside>
<p>Ce faisant, la France se retrouvait sans budget pour 2025 et les agriculteurs en particulier pouvaient s&rsquo;assoir sur la suppression de la trajectoire de hausse du GNR, l&rsquo;assouplissement de la d&eacute;duction applicable au stock de vaches laiti&egrave;res et allaitantes, l&rsquo;augmentation du seuil d&rsquo;exon&eacute;ration des plus-values en cas de transmission d&rsquo;une exploitation agricole, la hausse de 20% &agrave; 30% de l&rsquo;exon&eacute;ration de TFPNB agricole, l&rsquo;exon&eacute;ration partielle de la reprise de D&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP), la p&eacute;rennisation du TO-DE etc. En jeu : 400 millions d&rsquo;euros, selon les estimations de la profession.</p><div class="citation">
    <span>"Les agriculteurs ne sauraient attendre plus longtemps avant de constater, dans les cours de ferme, les r&eacute;sultats des engagements financiers des pr&eacute;c&eacute;dents gouvernements"</span>
</div>
<p>A la veille du Nouvel An, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a indiqu&eacute; que le gouvernement souhaitait &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;adoption d&eacute;finitive, dans les lois financi&egrave;res pour 2025, de tous les engagements en faveur du monde agricole figurant dans les textes financiers examin&eacute;s cet automne&nbsp;</em>&raquo;. &laquo; <em>Les agriculteurs ne sauraient attendre plus longtemps avant de constater, dans les cours de ferme, les r&eacute;sultats des engagements financiers des pr&eacute;c&eacute;dents gouvernements</em>, a d&eacute;clar&eacute; la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard, cit&eacute;e dans le communiqu&eacute;. <em>Il en va du respect de la parole de l&rsquo;Etat. Le gouvernement est d&eacute;termin&eacute; &agrave; les faire aboutir&nbsp;</em>&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Pour que les aides aux agriculteurs, essentielles, puissent perdurer, il est imp&eacute;ratif d&rsquo;adopter rapidement un budget ambitieux et &eacute;quilibr&eacute; pour 2025</em> &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; Am&eacute;lie de Montchalin, ministre charg&eacute;e des Comptes publics.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2024-annee-erratique-pour-ne-pas-dire-m" target="_blank" title="">2024, ann&eacute;e erratique, pour ne pas dire m...</a>
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<p>Devant l&rsquo;impossibilit&eacute; de voter un budget pour 2025 avant le 1er janvier, le gouvernement a d&eacute;pos&eacute; un projet de loi sp&eacute;ciale. Promulgu&eacute;e le 20 d&eacute;cembre, la loi en question permet seulement de garantir la continuit&eacute; de la vie nationale et le fonctionnement r&eacute;gulier des services publics. En revanche, le gouvernement, qui affirme soutenir les mesures visant &agrave; maintenir le financement des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-des-chambres-d-agriculture-un-mois-pour-preparer-son-vote">Chambres d&rsquo;agriculture</a> lors de l&rsquo;examen du Projet de loi de finance 2025, assure que le calendrier de d&eacute;ploiement des mesures urgentes li&eacute;es aux &eacute;pid&eacute;mies ayant touch&eacute; les &eacute;levages, aux mauvaises r&eacute;coltes de 2024 ou aux difficult&eacute;s structurelles du secteur viticole est maintenu.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Ce que le gouvernement d&eacute;fend pour l&rsquo;agriculture&nbsp;: </strong></p><p>- l&rsquo;avantage fiscal et social relatif aux stocks de vaches laiti&egrave;res et allaitantes</p><p>- l&rsquo;exon&eacute;ration partielle de la reprise de d&eacute;duction pour &eacute;pargne de pr&eacute;caution (DEP)</p><p>- des mesures d&rsquo;incitation &agrave; la transmission des exploitations au profit des jeunes agriculteurs, notamment&nbsp;:</p><p>- le rel&egrave;vement de 100.000 &euro; des seuils de recettes ouvrant droit &agrave; l&rsquo;exon&eacute;ration de la plus-value professionnelle d&eacute;gag&eacute;e en cas de cession d&rsquo;une entreprise agricole au profit d&rsquo;un jeune agriculteur</p><p>- la possibilit&eacute; d&rsquo;&eacute;chelonner les cessions de droits ou parts d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; ou d&rsquo;un groupement relevant de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu sur une p&eacute;riode de 72 mois lorsque la cession est r&eacute;alis&eacute;e au profit d&rsquo;un jeune agriculteur</p><p>- le renforcement, de 500.000 &agrave; 600.000 euros, de l&rsquo;abattement pr&eacute;vu lorsque la cession est r&eacute;alis&eacute;e au profit d&rsquo;un jeune agriculteur</p><p>- le rehaussement des plafonds de valeur des &eacute;l&eacute;ments transmis ouvrant droit &agrave; une exon&eacute;ration des plus-values professionnelles,</p><p>- le prolongement des cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t incitatifs au-del&agrave; de leur &eacute;ch&eacute;ance au 31 d&eacute;cembre 2024 (d&eacute;penses de remplacement pour cong&eacute; de certains exploitants agricoles, HVE)</p><p>- le rel&egrave;vement de 20 &agrave; 30% du taux d&rsquo;exon&eacute;ration de taxe fonci&egrave;re sur les propri&eacute;t&eacute;s non b&acirc;ties (TFPNB) en faveur des terres agricoles</p><p>- le maintien du tarif d&rsquo;accise applicable au GNR utilis&eacute; pour les travaux agricoles et forestiers ;</p><p>- la r&eacute;forme des retraites agricoles en alignant le plafond d&rsquo;&eacute;cr&ecirc;tement de la pension major&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rence (minimum de base agricole) sur celui du minimum contributif du r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral et des r&eacute;gimes align&eacute;s &agrave; destination des petites pensions&nbsp; et en&nbsp; rapprochant progressivement le mode de calcul de la pension de retraite de base des non-salari&eacute;s agricoles sur celui des assur&eacute;s du r&eacute;gime g&eacute;n&eacute;ral, par la prise en compte imm&eacute;diate, ou l&eacute;g&egrave;rement diff&eacute;r&eacute;e pour les revenus post&eacute;rieurs &agrave; 2016, des 25 meilleures ann&eacute;es de la carri&egrave;re, &agrave; partir du 1er janvier 2026 ;</p><p>- la p&eacute;rennisation et les am&eacute;liorations du dispositif TO-DE, aide importante &agrave; l&rsquo;embauche de travailleurs saisonniers agricoles et favorable &agrave; la comp&eacute;titivit&eacute; des exploitations qui devait devenir plus g&eacute;n&eacute;reux, &ecirc;tre &eacute;largi (rel&egrave;vement du seuil de d&eacute;gressivit&eacute; de 1,20 &agrave; 1,25 SMIC et extension du dispositif aux coop&eacute;ratives d&rsquo;utilisation de mat&eacute;riel agricole) et voir ses effets pr&eacute;serv&eacute;s en cas de r&eacute;forme des all&eacute;gements g&eacute;n&eacute;raux</p><p>- l&rsquo;autorisation de cumul de l&rsquo;exon&eacute;ration sp&eacute;cifique aux jeunes agriculteurs avec les m&eacute;canismes de r&eacute;duction des taux de la cotisation d&rsquo;allocations familiales et de la cotisation d&rsquo;assurance maladie, invalidit&eacute; et maternit&eacute; de droit commun.</p></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p>


A la veille du Nouvel An, le gouvernement a réaffirmé sa volonté d’honorer les engagements fiscaux et sociaux prévus dans le projet de budget de l’ex-gouvernement de Michel Barnier.

Le gouvernement promet de soutenir tous les engagements financiers inscrits dans l’ex-projet de budget

<h2>En janvier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">les paysans sur le bitume, le Premier ministre sur la paille</a></h2><p>La col&egrave;re qui couvait &agrave; bas bruit depuis des mois, sur fond de refiscalisation du GNR et d&rsquo;&eacute;mergence de la MHE, connait son point d&rsquo;orgue &agrave; Carbonne (Haute-Garonne) o&ugrave; les tracteurs bloquent durant 10 jours l&rsquo;autoroute A64, que Gabriel Attal, au coin d&rsquo;un botte de paille, d&eacute;bloquera partiellement et provisoirement en &laquo;&nbsp;topant&nbsp;&raquo; avec l&rsquo;&eacute;leveur J&eacute;r&ocirc;me Bayle. C&rsquo;est aussi sur le bitume que le mouvement va connaitre un drame, avec la mort accidentelle d&rsquo;une jeune &eacute;leveuse et de sa fille en Ari&egrave;ge. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/8/0/0/6680085-1-fre-FR/2e6674a2af35-01raccourci-jpg" alt="Le 26 janvier &agrave; Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne), non loin du barrage de Carbonne, le Premier ministre Gabriel Attal annonce une premi&egrave;re salve de mesures (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1150" width="1818" /><figcaption>Le 26 janvier &agrave; Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne), non loin du barrage de Carbonne, le Premier ministre Gabriel Attal annonce une premi&egrave;re salve de mesures (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>En f&eacute;vrier,&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-le-soulevement-de-terriens-au-salon-de-l-agriculture" target="_blank">au Salon de l&rsquo;agriculture, le soul&egrave;vement de terriens&nbsp;</a></h2><p>La 60<sup>&egrave;me</sup> &eacute;dition du Salon de l&rsquo;agriculture fait la f&ecirc;te &agrave; la race normande et &agrave; son &eacute;g&eacute;rie, Oreillette. Mais quelques centaines d&rsquo;agriculteurs ont aussi fait la &laquo;&nbsp;f&ecirc;te&nbsp;&raquo; &agrave; Emmanuel Macron, lors d&rsquo;une inauguration mouvement&eacute;e, avec un d&eacute;ploiement in&eacute;dit de forces de s&eacute;curit&eacute; pendues &agrave; leur oreillette. La crise ouverte en janvier ne sera toujours pas referm&eacute;e en d&eacute;cembre. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-le-soulevement-de-terriens-au-salon-de-l-agriculture" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/0/1/0/6680109-1-fre-FR/24db4497b0aa-02raccour-jpg" alt="Le 24 f&eacute;vrier, apr&egrave;s un d&eacute;bat improvis&eacute; et quelques heures de retard, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique entame une d&eacute;ambulation sous haute escorte (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1504" width="2388" /><figcaption>Le 24 f&eacute;vrier, apr&egrave;s un d&eacute;bat improvis&eacute; et quelques heures de retard, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique entame une d&eacute;ambulation sous haute escorte (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En mars, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mars-on-plante-des-haies-et-en-octobre-on-plante-le-pacte" target="_blank">on plante des haies et en octobre, on plante le Pacte</a></h2><p>Cr&eacute;dit&eacute; de 110 millions d&rsquo;euros pour 2024, le Pacte en faveur la haie entend faire table rase du pass&eacute; pour faire sortir de terre un gain net de 50.000 km de lin&eacute;aire de haies d&rsquo;ici &agrave; 2030. En octobre, le budget est amput&eacute; des trois-quarts. En d&eacute;cembre, il n&rsquo;y a plus de budget. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mars-on-plante-des-haies-et-en-octobre-on-plante-le-pacte" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/1/0/6680112-1-fre-FR/ff5610a7af23-haistris0324-jpg" alt="La haie, sacrifi&eacute;e depuis des lustres par les remembrements et les arasements au nom des gains de productivit&eacute;, allait de nouveau barrer l&rsquo;horizon des mornes plaines (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1334" width="2406" /><figcaption>La haie, sacrifi&eacute;e depuis des lustres par les remembrements et les arasements au nom des gains de productivit&eacute;, allait de nouveau barrer l&rsquo;horizon des mornes plaines (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En avril, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a></h2><p>Six mois apr&egrave;s le lancement de la vaccination des canards, seulement 10 foyers d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) sont d&eacute;tect&eacute;s en &eacute;levage contre plus de 300 un an plus t&ocirc;t. Une &eacute;tude de l&rsquo;Ecole nationale v&eacute;t&eacute;rinaire de Toulouse d&eacute;montrera que 700 foyers ont &eacute;t&eacute; &eacute;vit&eacute;s gr&acirc;ce &agrave; la vaccination, laquelle sera reconduite d&egrave;s octobre. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/1/0/6680115-1-fre-FR/8847bb041f08-04raccourc-jpg" alt="Le ministre de l&#039;Agriculture Marc Fesneau, vaccinant un canard et inaugurant la premi&egrave;re campagne vaccinale, le 2 octobre 2023, dans un &eacute;levage des Landes (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="1506" width="2708" /><figcaption>Le ministre de l&#039;Agriculture Marc Fesneau, vaccinant un canard et inaugurant la premi&egrave;re campagne vaccinale, le 2 octobre 2023, dans un &eacute;levage des Landes (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>En mai, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pour-12-jours" target="_blank">la loi d&rsquo;orientation agricole adopt&eacute;e&hellip; pour&nbsp;12 jours</a></h2><p>Percut&eacute; par la crise agricole puis par la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, le projet de loi aura surv&eacute;cu 12 jours &agrave; son adoption au palais Bourbon. En septembre, la nouvelle ministre de l&rsquo;Agriculture, reconduite en d&eacute;cembre, reprendra le flambeau. Pour ne pas dire le lambeau.&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pour-12-jours" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/7/4/0/6680479-1-fre-FR/94b44faa1325-inte0524-jpg" alt="Le d&eacute;fi et l&rsquo;urgence de renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier attendront encore un peu, beaucoup&hellip; (Cr&eacute;dit photos&nbsp;: R. Lecocq)" height="1330" width="2126" /><figcaption>Le d&eacute;fi et l&rsquo;urgence de renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; du m&eacute;tier attendront encore un peu, beaucoup&hellip; (Cr&eacute;dit photos&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En juin, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert" target="_blank">la bio atteint son plafond de vert</a></h2><p>Pour la premi&egrave;re fois dans l&rsquo;histoire r&eacute;cente de la bio, les surfaces certifi&eacute;es AB reculent et ram&egrave;nent le taux de SAU bio &agrave; 10,36% en 2023 contre 10,50% en 2022. La faute &agrave; la crise inflationniste, &agrave; la faiblesse de la commande publique ou encore &agrave; la profusion-confusion de labels, alors que les bienfaits comme les vocations ne se d&eacute;mentent pas. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/8/0/6680887-1-fre-FR/a137b737d412-inte0624-jpg" alt="A l&rsquo;heure o&ugrave; la mont&eacute;e en gamme est malmen&eacute;e par la qu&ecirc;te de descente en prix et par la foire aux mentions priv&eacute;es plus ou moins fantaisistes, la bio est victime de d&eacute;croissance (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1106" width="1586" /><figcaption>A l&rsquo;heure o&ugrave; la mont&eacute;e en gamme est malmen&eacute;e par la qu&ecirc;te de descente en prix et par la foire aux mentions priv&eacute;es plus ou moins fantaisistes, la bio est victime de d&eacute;croissance (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En juillet, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juillet-la-pire-moisson-depuis-40-ans" target="_blank">la pire moisson depuis 40 ans</a></h2><p>Cons&eacute;quence d&rsquo;un interminable enchainement d&rsquo;al&eacute;as m&eacute;t&eacute;orologiques, la production de bl&eacute; tendre passe sous les 26 millions de tonnes, du jamais vu depuis 1983. Comble de malchance, la r&eacute;colte mondiale est pl&eacute;thorique et les cours atones, pendant que le gouvernement, d&eacute;missionnaire, &laquo;&nbsp;chaume&nbsp;&raquo;. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juillet-la-pire-moisson-depuis-40-ans" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/4/1/6681448-1-fre-FR/4ecb19ae2568-inte0724-jpg" alt="En 2024, les c&eacute;r&eacute;aliers ont subi la double peine avec des rendements en chute libre et des cours atones (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1504" width="2394" /><figcaption>En 2024, les c&eacute;r&eacute;aliers ont subi la double peine avec des rendements en chute libre et des cours atones (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En ao&ucirc;t, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-aout-les-maladies-vectorielles-cernent-la-france-ruminante" target="_blank">les maladies vectorielles cernent la France ruminante</a></h2><p>L&rsquo;irruption du s&eacute;rotype 3 de la FCO &agrave; la fronti&egrave;re belge accroit la pression sur les &eacute;levages de ruminants, confront&eacute;s &agrave; la FCO-8 dans le sud-ouest et, depuis la fin 2023, &agrave; la MHE sur la moiti&eacute; du territoire, ouvrant une nouvelle br&egrave;che de vuln&eacute;rabilit&eacute; pour des fili&egrave;res d&eacute;j&agrave; fragiles, avec pour d&eacute;nominateur commun, le changement climatique. En attendant les Assises du sanitaire animal. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-aout-les-maladies-vectorielles-cernent-la-france-ruminante" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/5/7/2/6682754-1-fre-FR/17a925ae778a-inte0824-jpg" alt="Les maladies vectorielles ont aliment&eacute; la pouss&eacute;e de fi&egrave;vre agricole de l&rsquo;ann&eacute;e 2024, avant de d&eacute;boucher, d&eacute;but 2025, sur les Assises du sanitaire animal (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1294" width="2200" /><figcaption>Les maladies vectorielles ont aliment&eacute; la pouss&eacute;e de fi&egrave;vre agricole de l&rsquo;ann&eacute;e 2024, avant de d&eacute;boucher, d&eacute;but 2025, sur les Assises du sanitaire animal (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En septembre, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-septembre-le-loup-perd-une-canine" target="_blank">le loup perd une canine</a></h2><p>Le Comit&eacute; des repr&eacute;sentants permanents de l&rsquo;UE se prononce en faveur du d&eacute;classement d'un cran du statut du loup, de &laquo; strictement prot&eacute;g&eacute; &raquo; &agrave; &laquo; prot&eacute;g&eacute; &raquo;, ce que la Convention de Berne actera en d&eacute;cembre. Reste &agrave; adapter le Plan loup en cons&eacute;quence. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-septembre-le-loup-perd-une-canine" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/3/3/6683329-1-fre-FR/ddb6feb15fdf-inte0924-jpg" alt="La d&eacute;cision du Comit&eacute; permanent de la Convention de Berne, qui doit encore &ecirc;tre transpos&eacute;e dans le droit communautaire et notamment dans la Directive Habitat, ouvre la voie &agrave; des mesures de r&eacute;gulation du loup (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1390" width="2140" /><figcaption>La d&eacute;cision du Comit&eacute; permanent de la Convention de Berne, qui doit encore &ecirc;tre transpos&eacute;e dans le droit communautaire et notamment dans la Directive Habitat, ouvre la voie &agrave; des mesures de r&eacute;gulation du loup (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En octobre, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-octobre-rien-ne-vin-plus060125" target="_blank">rien ne &laquo;&nbsp;vin&nbsp;&raquo; plus</a></h2><p>La France enregistre sa plus petite r&eacute;colte depuis des d&eacute;cennies mais c&rsquo;est encore trop, car dans le m&ecirc;me temps, elle lance un programme d&rsquo;arrachage qui effacera un peu moins de 30.000 hectares de la carte, apr&egrave;s avoir massivement distill&eacute;. En attendant une vision strat&eacute;gique de long terme&hellip; et le retour de Trump aux affaires am&eacute;ricaines. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-octobre-rien-ne-vin-plus060125" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/7/5/6685745-1-fre-FR/8b3b3b3680b7-inte1024-jpg" alt="27.461 hectares vont &ecirc;tre effac&eacute;s de la carte viticole dont la moiti&eacute;, 14.794ha exactement, en Languedoc-Roussillon (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1472" width="2404" /><figcaption>27.461 hectares vont &ecirc;tre effac&eacute;s de la carte viticole dont la moiti&eacute;, 14.794ha exactement, en Languedoc-Roussillon (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En novembre, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-novembre-des-pesticides-au-robinet-de-10-millions-de-francais" target="_blank">des pesticides au robinet de 10 millions de Fran&ccedil;ais</a></h2><p>C&rsquo;est le constat &eacute;tabli dans un rapport interminist&eacute;riel, invitant &agrave; couper le robinet aux phytos, &agrave; d&eacute;faut de prot&eacute;ger les aires d&rsquo;alimentation de captages. Celles-ci font justement l&rsquo;objet d&rsquo;une attention particuli&egrave;re dans la Strat&eacute;gie Ecophyto 2030, d&eacute;voil&eacute;e quelques mois plus t&ocirc;t, apr&egrave;s la &laquo;&nbsp;pause&nbsp;&raquo; d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e en pleine crise hivernale. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-novembre-des-pesticides-au-robinet-de-10-millions-de-francais" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/2/7/6687248-1-fre-FR/430f19014cb3-inte1124-jpg" alt="Dans les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, un captage d&rsquo;eau potable class&eacute; &laquo;&nbsp;prioritaire&nbsp;&raquo;, cern&eacute; de miscanthus, une culture &agrave; bas niveau d&rsquo;intrant (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1364" width="2402" /><figcaption>Dans les Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es, un captage d&rsquo;eau potable class&eacute; &laquo;&nbsp;prioritaire&nbsp;&raquo;, cern&eacute; de miscanthus, une culture &agrave; bas niveau d&rsquo;intrant (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>En d&eacute;cembre, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-decembre-en-guise-de-feu-d-artifice-la-finalisation-de-l-accord-ue-mercosur" target="_blank">en guise de feu d&rsquo;artifice, la finalisation de l&rsquo;accord UE-Mercosur</a></h2><p>La conclusion de l&rsquo;accord de libre-&eacute;change parach&egrave;ve une ann&eacute;e toute en menaces existentielles, aux plans &eacute;conomique, climatique, sanitaire mais aussi politique, Matignon ayant vu passer quatre Premiers ministres au cours de l&rsquo;ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;On marche sur la t&ecirc;te&nbsp;&raquo;, scandaient, visionnaires, les agriculteurs 12 mois plus t&ocirc;t. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-decembre-en-guise-de-feu-d-artifice-la-finalisation-de-l-accord-ue-mercosur" target="_blank">Lire la suite</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/8/3/8/6688383-1-fre-FR/7ceebec917f5-couv1224-jpg" alt="Le 6 d&eacute;cembre &agrave; Montevideo (Uruguay), les pays du Mercosur et l&rsquo;UE finalisent un accord de libre-&eacute;change initi&eacute; en 1999 &copy; X" height="1378" width="2392" /><figcaption>Le 6 d&eacute;cembre &agrave; Montevideo (Uruguay), les pays du Mercosur et l&rsquo;UE finalisent un accord de libre-&eacute;change initi&eacute; en 1999 &copy; X</figcaption></figure>

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Malmenée par les aléas climatiques et sanitaires, ballotée par les errances politiques avant d’être crucifiée par l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, l’agriculture française a pris cher en 2024.

[Rétro 2024] Les 12 temps forts d'une année agricole sacrificielle

<p>Des pluies r&eacute;guli&egrave;res et continues du semis jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte (+40% en moyenne en France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es), une forte pression des adventices et des maladies, et pour finir, une baisse du rayonnement affectant une grande partie du territoire (-7% en moyenne sur la France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es et jusqu&rsquo;&agrave; -15%)&nbsp;: tel est le bilan agro-climatique de la campagne 2023-2024, &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;une des campagnes les plus compliqu&eacute;es &agrave; g&eacute;rer sur une p&eacute;riode aussi longue&nbsp;</em>&raquo; juge Arvalis. &laquo;&nbsp;<em>Ces conditions climatiques ont ainsi fortement affect&eacute; le fonctionnement des cultures et donc la production </em>&raquo;. Tel est <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-une-prevision-de-64q-ha-pour-le-ble-tendre-soit-13-par-rapport-a-2023" target="_blank">le constat dress&eacute; par l&rsquo;institut technique d&egrave;s le d&eacute;but du mois de juillet</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-2024-allons-nous-vers-une-annee-noire" target="_blank" title="">Moissons 2024 : allons-nous vers une ann&eacute;e noire ?</a>
</aside>
<p>Au fil des mois, les statistiques &eacute;gren&eacute;es par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture ne feront que confirmer le marasme. la derni&egrave;re estimation, publi&eacute;e d&eacute;but novembre, &eacute;tablit &agrave; 25,5 millions de tonnes la production de bl&eacute; tendre, en chute de 27,2% par rapport &agrave; 2023 et de 26,1% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023. Il faut remonter &agrave; 1983 pour tomber plus bas, avec 24,5 Mt. En 2016, dernier traumatisme en date pour les c&eacute;r&eacute;aliers, la r&eacute;colte &eacute;tait de 26,7Mt et le rendement moyen de 53,8q/ha. En 2024, le rendement moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 61,0q/ha contre 73,7q/ha en&nbsp;2023, soit une baisse de 17,2%.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-l-attentisme-des-pouvoirs-publics" target="_blank" title="">En 2024, le printemps le plus pluvieux depuis 2008, les c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver en souffrance</a>
</aside>
<p>Mais la collecte est aussi affect&eacute;e par la baisse des emblavements, due en partie <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempete-ciaran-l-etat-sera-present-aux-cotes-des-agriculteurs-touches" target="_blank">aux intemp&eacute;ries automnales</a>, la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France subissant par ailleurs les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempetes-et-inondations-les-annonces-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">temp&ecirc;tes Ciaran et Domingos</a>. La sole de bl&eacute; tendre tombe ainsi &agrave; 4,2Mha contre 4,8Mha en 2023, soit un d&eacute;crochage de 12,0%. Comme un malheur n&rsquo;arrive jamais seul, la disette hexagonale intervient sur fond de production quasi pl&eacute;thorique au plan international, ayant pour effet de plomber les cours. En juillet, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-prix-du-ble-tendre-passent-en-dessous-des-220-t-sur-euronext" target="_blank">le bl&eacute; tendre passes sous les 220&euro;/t sur Euronext</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/4/1/6681445-1-fre-FR/7b8abab14956-fesneau0724-jpg" alt="Le ministre de l&rsquo;Agriculture (d&eacute;missionnaire) Marc Fesneau aupr&egrave;s de c&eacute;r&eacute;aliers d&rsquo;Eure-et-Loir le 29 juillet (Cr&eacute;dit photo : X - FNSEA28)" height="1454" width="2142" /><figcaption>Le ministre de l&rsquo;Agriculture (d&eacute;missionnaire) Marc Fesneau aupr&egrave;s de c&eacute;r&eacute;aliers d&rsquo;Eure-et-Loir le 29 juillet (Cr&eacute;dit photo : X - FNSEA28)</figcaption></figure>

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<h2>Toutes les cultures ou presque impact&eacute;es</h2><p>S&rsquo;il n&rsquo;y avait que le bl&eacute; tendre. En fait, aucune esp&egrave;ce ne va &ecirc;tre &eacute;pargn&eacute;e, comme en atteste l&rsquo;&eacute;volution des rendements moyens entre 2023 et 2024 : -19,8% pour l&rsquo;orge (55,3q/ha), -7,8% pour le bl&eacute; dur (50,8q/ha), -9,3% pour le ma&iuml;s grain (93,4q/ha), -9,4% pour le sorgho grain (51,0q/ha), -7,4% pour le ma&iuml;s fourrage (12,8tMS/ha), -8,2% pour le colza (29,2q/ha), -11,1% pour le tournesol (22,3q/ha), -12,4% pour le pois prot&eacute;agineux (28,8q/ha), -1,5% pour la betterave sucri&egrave;re (82,0t/ha), -1,8,0% pour les pommes de terre de conservation (42,8t/ha) : tels sont les rendements moyens estim&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en date du 1<sup>er</sup>&nbsp;ao&ucirc;t. Seul le soja (25,9q/ha, +5,3%) tire son &eacute;pingle du jeu. Les &eacute;leveurs sont en revanche mieux lotis&nbsp;: <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-l-herbe-jamais-plus-verte-ou-presque" target="_blank">la production cumul&eacute;e des prairies permanentes est sup&eacute;rieure de 31% &agrave; la moyenne observ&eacute;e sur la p&eacute;riode 1989-2018</a>, la deuxi&egrave;me meilleure performance en 35 ans, apr&egrave;s 2007.</p><h2>Des &laquo;&nbsp;affaires courantes&nbsp;&raquo; aux &laquo;&nbsp;affaires urgentes&nbsp;&raquo;</h2><p>Si le pire sera &eacute;vit&eacute; au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-la-qualite-a-peu-pres-sauve" target="_blank">plan qualitatif</a>, les organisations professionnelles ne manquent &eacute;videmment pas d&rsquo;interpeler les pouvoirs publics. Sauf qu&rsquo;en pleine moisson, pr&eacute;cis&eacute;ment entre le 16 juillet et le 5 septembre, la France doit composer avec un gouvernement d&eacute;missionnaire, pour cause de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere">dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a>, r&eacute;duit &agrave; g&eacute;rer les &laquo;&nbsp;affaires courantes&nbsp;&raquo; quand <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fourrages-et-moissons-2024-l-alarmisme-des-syndicats" target="_blank">la profession r&eacute;clame un minist&egrave;re des &laquo;&nbsp;<em>affaires urgentes</em>&nbsp;&raquo;</a>.</p><p>En d&eacute;placement dans une exploitation d&rsquo;Eure-et-Loir le 29 juillet, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-l-attentisme-des-pouvoirs-publics" target="_blank">le ministre de l&rsquo;Agriculture Marc Fesneau temporise</a>, renvoyant au &laquo;&nbsp;<em>bilan &agrave; l&rsquo;issue des moissons&nbsp;</em>&raquo;, avant, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moissons-en-berne-le-gouvernement-donne-du-grain-a-moudre" target="_blank">deux semaines plus tard de donner du grain &agrave; moudre</a> et de d&eacute;gainer des reports sinon la prise en charge de cotisations MSA, le d&eacute;gr&egrave;vement de TFNB, la mobilisation de la DEP versement le cas &eacute;ch&eacute;ant de l&rsquo;Indemnit&eacute; de solidarit&eacute; nationale d&egrave;s l&rsquo;automne ou encore le versement d&rsquo;avances Pac &agrave; compter du 16 octobre.</p><h2>Deux dispositifs d&rsquo;aides &agrave; la tr&eacute;sorerie</h2><p>A la mi-novembre, le gouvernement de Michel Barnier annoncera le lancement d&rsquo;un &laquo; <em>dispositif exceptionnel de soutien &agrave; la tr&eacute;sorerie</em> &raquo; &eacute;labor&eacute; avec les &eacute;tablissements bancaires, et prenant la forme de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/aides-d-urgence-des-prets-bonifies-jusqu-a-50-000-ou-garantis-jusqu-a-200-000" target="_blank">pr&ecirc;ts bonifi&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; 50.000&euro; ou garantis jusqu&rsquo;&agrave; 200.000&euro;</a>. Le dispositif est bien entendu ouvert &agrave; tous les exploitants, qu&rsquo;ils soient c&eacute;r&eacute;aliers, &eacute;leveurs ou viticulteurs, les deuxi&egrave;mes &eacute;tant aux prises &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mhe-les-eleveurs-appellent-a-l-aide" target="_blank">la FCO et &agrave; la MHE</a> et les troisi&egrave;mes &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-climat-deconsommation-geopolitique-rien-ne-vin-plus" target="_blank">une crise sans pr&eacute;c&eacute;dent</a>.</p><p>Press&eacute;e par les syndicats qui se remobilisent, avec <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-les-mobilisations-les-syndicats-rattrapes-par-l-agenda-des-elections-aux-chambres" target="_blank">des arri&egrave;res pens&eacute;es &eacute;lectoralistes</a> mais &eacute;galement atterr&eacute;s par la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-gouvernement-barnier-renverse-l-agriculture-atterree" target="_blank">la valse des Premiers ministres</a>, la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard assistera le 12 d&eacute;cembre &agrave; la signature d&rsquo;un premier pr&ecirc;t accord&eacute; &agrave; un jeune agriculteur de l&rsquo;Oise.</p><h2>Une fili&egrave;re d&rsquo;excellence fragilis&eacute;e</h2><p>Les c&eacute;r&eacute;aliers ne sont pas &agrave; la veille d&rsquo;oublier cette moisson 2024, qui a enfonc&eacute; un coin dans une fili&egrave;re d&rsquo;excellence qui, en 2023 a g&eacute;n&eacute;r&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2023-l-excedent-agroalimentaire-en-baisse-de-36-a-6-5-milliards-d-euros">un solde commercial positif de plus de 7 milliards d&rsquo;euros</a>, et qui fait de la France le 1<sup>er</sup> producteur europ&eacute;en de c&eacute;r&eacute;ales, le 8<sup>&egrave;me</sup> mondial et le 6<sup>&egrave;me</sup> exportateur mondial de bl&eacute; tendre. Outre l&rsquo;affaiblissement des exploitations et la fragilisation des march&eacute;s export, la piteuse moisson 2024 va enfoncer un peu plus les r&eacute;f&eacute;rences historiques de rendement des exploitations, talon d&rsquo;Achille de l&rsquo;assurance climatique et&nbsp;indispensable b&eacute;quille de r&eacute;silience.</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><p><strong>Les 12 temps forts de 2024, ann&eacute;e erratique&nbsp;:</strong></p><p>En janvier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-janvier-les-paysans-sur-le-bitume-le-premier-ministre-sur-la-paille" target="_blank">les paysans sur le bitume, le Premier ministre sur la paille</a></p><p>En f&eacute;vrier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-fevrier-le-soulevement-de-terriens-au-salon-de-l-agriculture" target="_blank">au Salon de l&rsquo;agriculture, le soul&egrave;vement de terriens</a></p><p>En mars, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mars-on-plante-des-haies-et-en-octobre-on-plante-le-pacte" target="_blank">on plante des haies et en octobre, on plante le Pacte</a></p><p>En avril, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">la France gagne une bataille contre l'Influenza aviaire</a></p><p>En mai, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-mai-la-loi-d-orientation-agricole-adoptee-pendant-12-jours" target="_blank">la loi d&rsquo;orientation agricole adopt&eacute;e&hellip; pendant 12 jours</a></p><p>En juin, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juin-la-bio-atteint-son-plafond-de-vert" target="_blank">la bio atteint son plafond de vert</a></p><p>En juillet, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-juillet-la-pire-moisson-depuis-40-ans" target="_blank" title="">la pire moisson depuis 40 ans</a></p></td></tr></tbody></table>


Conséquence d’un interminable enchainement d’aléas météorologiques, la production de blé tendre passe sous les 26 millions de tonnes, du jamais vu depuis 1983. Comble de malchance, la récolte mondiale est pléthorique et les cours atones, pendant que le gouvernement, démissionnaire, « chaume ».

[Rétro 2024] En juillet, la pire moisson depuis 40 ans

<p>Tous les six ans, les chefs d&rsquo;exploitation et assimil&eacute;s (coll&egrave;ge 1) mais &eacute;galement 9 autres coll&egrave;ges (propri&eacute;taires et usuriers, salari&eacute;s de la production agricole, salari&eacute;s des groupements professionnels agricoles, anciens exploitants&hellip;), soit plus de 2,2 millions d&rsquo;&eacute;lecteurs, &eacute;lisent leurs repr&eacute;sentants aux 88 Chambres d&eacute;partementales, interd&eacute;partementales et territoriales d&rsquo;agriculture et aux deux Chambres d&rsquo;agriculture de&nbsp;r&eacute;gion (Ile-de-France et Corse).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/7/1/6681789-1-fre-FR/24740f35b611-reparti-jpg" alt="R&eacute;partition des diff&eacute;rents coll&egrave;ges &eacute;lectoraux composant la session d&rsquo;une Chambre d&rsquo;agriculture d&eacute;partemental et territoriale (Source&nbsp;: Chambres d&rsquo;agriculture France)" height="726" width="1368" /><figcaption>R&eacute;partition des diff&eacute;rents coll&egrave;ges &eacute;lectoraux composant la session d&rsquo;une Chambre d&rsquo;agriculture d&eacute;partemental et territoriale (Source&nbsp;: Chambres d&rsquo;agriculture France)</figcaption></figure>

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<p>Les Chambres d&rsquo;agriculture comptent entre 34 et 37 si&egrave;ges dont 18 issus du coll&egrave;ge des chefs d&rsquo;exploitation et assimil&eacute;s. La liste arriv&eacute;e en t&ecirc;te obtient la moiti&eacute; des 18 si&egrave;ges, l&rsquo;autre moiti&eacute; &eacute;tant r&eacute;partie &agrave; la proportionnelle entre toutes les listes, y compris celle arriv&eacute;e en t&ecirc;te.</p><p>Les &eacute;lections aux Chambres d&rsquo;agriculture d&eacute;terminent la repr&eacute;sentativit&eacute; des syndicats pour les 6 ans &agrave; venir et leur influence respective aupr&egrave;s de tr&egrave;s nombreuses instances, &agrave; commencer par les Chambres d&rsquo;agriculture mais &eacute;galement les Commissions d&eacute;partementales d'orientation de l'agriculture (CDOA), les Commissions d&eacute;partementales de pr&eacute;servation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF), les Safer etc.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-les-mobilisations-les-syndicats-rattrapes-par-l-agenda-des-elections-aux-chambres" target="_blank" title="">Apr&egrave;s les mobilisations, les syndicats rattrap&eacute;s par l&rsquo;agenda des &eacute;lections aux Chambres</a>
</aside>
<p>Le scrutin est &eacute;galement lourd d&rsquo;enjeux financiers puisque les r&eacute;sultats conditionnent la r&eacute;partition des 14 millions d&rsquo;euros allou&eacute;s annuellement par l'Etat aux&nbsp;syndicats, selon un ratio de 75/25 entre le nombre de voix et le nombre de si&egrave;ges.</p><h2>Les temps forts &agrave; venir</h2><p>Depuis la mi-d&eacute;cembre, les listes de candidats sont disponibles sur les sites des pr&eacute;fectures. La campagne officielle d&eacute;marrera le 7 janvier et se terminera le 29 janvier &agrave; minuit, le d&eacute;partement de Mayotte mis &agrave; part, le scrutin &eacute;tant report&eacute; suite au passage du cyclone Chido. Courant janvier, chaque &eacute;lecteur recevra le mat&eacute;riel de vote ainsi qu'une information sur les modalit&eacute;s de vote possibles.</p><p>Le vote par correspondance d&eacute;butera mi-janvier et les bulletins devront &ecirc;tre envoy&eacute;s avant le 31 janvier &agrave; minuit pour &ecirc;tre pris en compte. Le vote &eacute;lectronique sera ouvert quant &agrave; lui du 15 janvier jusqu&rsquo;au 31 janvier 2025 &agrave; minuit, offrant une solution rapide et s&eacute;curis&eacute;e.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/2/8/1/6681820-1-fre-FR/afcf9684b851-processus-png" alt="Le processus &eacute;lectoral en r&eacute;sum&eacute; (Source : Chambres d&rsquo;agriculture France)" height="1448" width="1512" /><figcaption>Le processus &eacute;lectoral en r&eacute;sum&eacute; (Source : Chambres d&rsquo;agriculture France)</figcaption></figure>

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<p>Le minist&egrave;re de l'Agriculture, en collaboration &eacute;troite avec les pr&eacute;fets et Chambres d'agriculture France, veille &agrave; la mise en &oelig;uvre d&rsquo;un processus &eacute;lectoral rigoureux et transparent. Un prestataire national assurera la centralisation des r&eacute;sultats pour garantir une annonce rapide et fiable. Les r&eacute;sultats seront proclam&eacute;s le 6 f&eacute;vrier, au plus tard le 8 f&eacute;vrier.</p><h2>Le scrutin de janvier 2019</h2><p>En 2019, moins d&rsquo;un exploitant sur deux (46,22%) avait vot&eacute;. L&rsquo;union entre la FNSEA et les JA avait obtenu 54,94% des suffrages (soit 97 Chambres), devan&ccedil;ant la Coordination rurale (20,17%, 3 Chambres), la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne (18,66%, 1 Chambre) et le Modef (1,92%).</p>


Le scrutin sera ouvert à la mi-janvier et se clôturera le 31 janvier. Le vote pourra s’opérer par voie électronique ou par correspondance. Les résultats seront proclamés le 6 février, au plus tard le 8 février.

Elections des Chambres d’agriculture : un mois pour préparer son vote

<p>Le r&eacute;pit aura &eacute;t&eacute; de courte dur&eacute;e. Le 17 d&eacute;cembre dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-la-veille-de-l-hiver-la-france-indemne-d-influenza-aviaire" target="_blank">la France se d&eacute;clarait indemne d&rsquo;IAHP</a> aupr&egrave;s de l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; animale (OMSA) au motif qu&rsquo;elle n&rsquo;avait pas connu de nouveau foyer depuis 28 jours. Une situation in&eacute;dite en p&eacute;riode de risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo; et apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es marqu&eacute;es par une tr&egrave;s forte circulation du virus, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-on-n-a-pas-reussi-a-y-echapper" target="_blank">traumatisant des milliers d&rsquo;&eacute;leveurs</a>, g&eacute;n&eacute;rant l&rsquo;abatage, pour l&rsquo;essentiel pr&eacute;ventif <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-l-influenza-aviaire-la-filiere-ne-se-resout-pas-a-l-impuissance" target="_blank">de dizaines de millions d&rsquo;animaux</a>, et faisant courir un risque existentiel aux fili&egrave;res &oelig;uf, poulet de chair et foie gras, sous l&rsquo;effet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-l-influenza-aviaire-la-filiere-ne-se-resout-pas-a-l-impuissance" target="_blank">la contamination des couvoirs et des &eacute;levages de reproducteurs</a>.</p><p>Cette ann&eacute;e, seuls 12 foyers ont &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;s en &eacute;levage depuis le 1<sup>er</sup> ao&ucirc;t. Mais coup sur coup, deux foyers ont &eacute;t&eacute; identifi&eacute;s, le 27 d&eacute;cembre dans l&rsquo;Eure, et le 28 d&eacute;cembre dans le Calvados, selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture,&nbsp;qui indique que le r&egrave;glement sanitaire pr&eacute;valant (d&eacute;peuplement, d&eacute;sinfection, zonage de protection et de surveillance) a &eacute;t&eacute; mis en &oelig;uvre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retro-2024-en-avril-la-france-gagne-une-bataille-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank" title="">[R&eacute;tro 2024] En avril, la France gagne une bataille contre l&rsquo;Influenza aviaire</a>
</aside>
<p>A ce stade, l&rsquo;&eacute;pizootie demeure encore largement sous contr&ocirc;le, ce que le minist&egrave;re attribue &agrave; la surveillance &eacute;pid&eacute;miologique du virus, aux mesures de bios&eacute;curit&eacute; et la la strat&eacute;gie vaccinale inaugur&eacute;e en 2023, obligatoire pour la seconde ann&eacute;e cons&eacute;cutive dans les &eacute;levages d&eacute;tenant plus de 250 canards (Barbarie, mulard et P&eacute;kin) dont les produits (viande et foie gras) sont destin&eacute;s &agrave; la vente. L&rsquo;Etat prend &agrave; sa charge <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-la-prise-en-charge-de-70-de-la-vaccination-se-poursuit-en-2025" target="_blank">70% du co&ucirc;t de la vaccination</a> durant toute la campagne.</p>


La détection successive de deux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) dans l’Eure et le Calvados, portant à 14 le nombreux de foyers en élevage depuis le 1er août, fait perdre à la France son statut de pays indemne recouvré il y a quelques jours.

Avec deux nouveaux foyers d’Influenza aviaire, la France perd son statut de pays indemne

<p style="text-align:justify;">L&rsquo;inf&eacute;condit&eacute; en &eacute;levage constitue une source de pertes &eacute;conomiques cons&eacute;quente. Trois causes principales risquent d'entra&icirc;ner une mauvaise f&eacute;condit&eacute; du troupeau : l&rsquo;infertilit&eacute; des femelles, des vaches fertiles mais avec un probl&egrave;me de conduite de troupeau (retard &agrave; la mise &agrave; la reproduction, mauvaise observation des chaleurs dans le cas d'ins&eacute;mination artificielle&hellip;) et l'infertilit&eacute; des m&acirc;les, trop souvent sous-&eacute;valu&eacute;e. Un m&acirc;le f&eacute;condant de nombreuses femelles, une d&eacute;ficience dans sa capacit&eacute; reproductrice aura une plus grande incidence sur la productivit&eacute; du troupeau qu&rsquo;un probl&egrave;me de fertilit&eacute; des femelles.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>Une pubert&eacute; variable suivant les </strong><strong>individus</strong></h2><p style="text-align:justify;">La pubert&eacute; d&eacute;pend de l&rsquo;&acirc;ge, du poids corporel et de la race. En revanche, la circonf&eacute;rence scrotale &agrave; la pubert&eacute; demeure constante, autour de 30&nbsp;cm sur les taureaux et de 25 cm sur les b&eacute;liers. Les m&acirc;les commencent &agrave; manifester un int&eacute;r&ecirc;t sexuel environ trois semaines avant la pubert&eacute; et ils sont aptes &agrave; s&rsquo;accoupler environ six semaines apr&egrave;s. M&ecirc;me s&rsquo;ils peuvent saillir des femelles, leur capacit&eacute; de reproduction s&rsquo;am&eacute;liore avec la maturit&eacute; et cela se traduit par une augmentation de la circonf&eacute;rence scrotale. Un nombre de femelles sup&eacute;rieur &agrave; 25/30 par taureau, surtout s'il est jeune, est un facteur d'inf&eacute;condit&eacute; par absence de saillie ou par diminution de la qualit&eacute; du sperme.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>La spermatog&eacute;n&egrave;se, un proces</strong><strong>sus complexe&hellip;</strong></h2><p style="text-align:justify;">Les spermatozo&iuml;des sont continuellement produits par les testicules et entrepos&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;pididyme. Il faut environ 8 semaines pour qu&rsquo;ils parviennent &agrave; maturit&eacute;. La temp&eacute;rature corporelle &eacute;tant trop &eacute;lev&eacute;e pour leur production, les testicules sont situ&eacute;s &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur de la cavit&eacute; abdominale (3&deg; &agrave; 5&deg;C en moins). Selon les variations de la temp&eacute;rature ambiante, les testicules sont remont&eacute;s ou abaiss&eacute;s dans le scrotum afin de conserver une temp&eacute;rature ad&eacute;quate. La prostate, les v&eacute;sicules s&eacute;minales et les glandes bulbo-ur&eacute;trales (glandes de Cowper) s&eacute;cr&egrave;tent la partie liquide du sperme. Pendant l&rsquo;accouplement, le p&eacute;nis sort de l&rsquo;&eacute;tui p&eacute;nien &agrave; la suite de l&rsquo;effacement du S p&eacute;nien ; les spermatozo&iuml;des sont transport&eacute;s des testicules jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;ur&egrave;tre par le canal d&eacute;f&eacute;rent et sont expuls&eacute;s par le p&eacute;nis.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; sensible &agrave; certaines </strong><strong>maladies</strong></h2><p style="text-align:justify;">Chez le taureau, des agents infectieux sp&eacute;cifiques (vibriose, IBR, trichomonose) peuvent provoquer de l&rsquo;infertilit&eacute; mais ils sont rares dans la pratique quotidienne. Chez le b&eacute;lier, les principales maladies abortives (<em>Brucella ovis, Brucella melitensis</em>,&nbsp;<em>Salmonella abortus ovis, Chlamydia abortus, Coxiella burnetii</em>) peuvent entrainer des l&eacute;sions testiculaires. Mais toute pathologie qui se traduit par une hyperthermie importante entraine un risque de st&eacute;rilit&eacute;. Des &eacute;tudes en cours confirment malheureusement le r&ocirc;le tr&egrave;s n&eacute;faste des virus de FCO et de MHE sur les m&acirc;les. Du fait de la dur&eacute;e de la spermatog&eacute;n&egrave;se, l&rsquo;impact pourra &ecirc;tre diff&eacute;r&eacute; de quelques semaines. On observe des l&eacute;sions de calcification testiculaires, conduisant &agrave; une st&eacute;rilit&eacute; partielle ou totale.</p><h2><strong>L&rsquo;&eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral, facteur d&eacute;termin</strong><strong>ant pour la fertilit&eacute; des m&acirc;les&hellip;</strong></h2><p style="text-align:justify;">La Note d&rsquo;&Eacute;tat Corporel (NEC) id&eacute;ale est autour de 3 (graduation de 0 &agrave; 5). Une alimentation &eacute;quilibr&eacute;e en &eacute;nergie, prot&eacute;ines, oligo&eacute;l&eacute;ments et vitamines est n&eacute;cessaire pour la production de spermatozo&iuml;des et pour l&rsquo;activit&eacute; physique associ&eacute;e &agrave; la reproduction. Pendant la saison de monte, les animaux ont tendance &agrave; manger moins, ils utilisent alors leur gras corporel comme source d&rsquo;&eacute;nergie. Cela n&eacute;cessite une pr&eacute;paration, avec &eacute;ventuellement flushing, si l&rsquo;on veut que le reproducteur ait des r&eacute;serves suffisantes. En revanche, un engraissement excessif est associ&eacute; &agrave; une faible capacit&eacute; &agrave; saillir. Les animaux ayant gard&eacute; une activit&eacute; physique r&eacute;guli&egrave;re sont plus fonctionnels, &agrave; l&rsquo;inverse, des blessures douloureuses (lombalgies, l&eacute;sions articulaires, boiteries) entrainent une incapacit&eacute; &agrave; effectuer le saut. Un parage syst&eacute;matique un mois avant la mise &agrave; la reproduction est conseill&eacute;.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et la lib</strong><strong>ido</strong></h2><p style="text-align:justify;">De nombreux facteurs peuvent expliquer un manque de libido&nbsp;: pubert&eacute; tardive, comp&eacute;tition entre m&acirc;les, animaux en mauvais &eacute;tat g&eacute;n&eacute;ral, environnement climatique (pluviom&eacute;trie importante, temp&eacute;ratures tr&egrave;s froides ou canicule). Son &eacute;valuation fait partie des crit&egrave;res &agrave; observer (cf. illustration).</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>En cas de doute, un ex</strong><strong>amen clinique&hellip;</strong></h2><p style="text-align:justify;">En cas de retour en chaleur de plusieurs femelles dans un lot donn&eacute;, l&rsquo;&eacute;leveur sollicitera un examen du m&acirc;le, notamment l&rsquo;examen visuel et la palpation du scrotum. Les l&eacute;sions peuvent concerner le p&eacute;nis (d&eacute;viation, rupture des corps caverneux, pr&eacute;sence de tumeur v&eacute;n&eacute;rienne, &hellip;) ou le fourreau. On examine ensuite la peau du scrotum, pour identifier d&rsquo;&eacute;ventuelles l&eacute;sions&nbsp;; des cro&ucirc;tes ou des abc&egrave;s sont annonciateurs de probl&egrave;mes &eacute;ventuels. Enfin, on palpe et manipule les testicules, en v&eacute;rifiant qu&rsquo;ils sont pr&eacute;sents tous les deux, avec une attention particuli&egrave;re pour la zone de l&rsquo;&eacute;pididyme. De petits testicules indiquent un d&eacute;veloppement insuffisant du tissu s&eacute;cr&eacute;teur de spermatozo&iuml;des. Si leur mobilit&eacute; est alt&eacute;r&eacute;e &agrave; cause de d&eacute;p&ocirc;ts de gras, de tissu cicatriciel ou d&rsquo;un petit scrotum, la thermor&eacute;gulation sera affect&eacute;e, ce qui peut nuire &agrave; la qualit&eacute; du sperme. On recherche d&rsquo;&eacute;ventuelles s&eacute;quelles d&rsquo;orchite (inflammation des testicules), de calcification ou des tumeurs. Des testicules mous annoncent une d&eacute;g&eacute;n&eacute;rescence des tissus et une mauvaise qualit&eacute; de sperme.</p><h2 style="text-align:justify;"><strong>&hellip; &eacute;ventuellement compl&eacute;t&eacute; par </strong><strong>un testage de la fertilit&eacute;</strong></h2><p style="text-align:justify;">Toute anomalie testiculaire doit amener &agrave; se poser la question de la fertilit&eacute; du m&acirc;le et &eacute;ventuellement envisager son testage. Cet examen se fait suite &agrave; pr&eacute;l&egrave;vement de sperme, deux techniques peuvent &ecirc;tre employ&eacute;es&nbsp;:</p><ul><li>&Eacute;jaculation sur vache en chaleur. Cette m&eacute;thode demande la pr&eacute;paration de plusieurs femelles pour s&rsquo;assurer d&rsquo;en avoir au moins une en chaleur le jour du testage. Plusieurs techniques m&eacute;dicales sont possibles pour les synchroniser.</li><li>Application d&rsquo;un &eacute;lectro-&eacute;jaculateur. Cela n&eacute;cessite un mat&eacute;riel sp&eacute;cifique mais peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; plus facilement.</li></ul><p style="text-align:justify;">Si le m&acirc;le n&rsquo;a pas eu d&rsquo;activit&eacute; depuis longtemps, il est conseill&eacute; de le faire saillir une fois avant le pr&eacute;l&egrave;vement. Une fois le recueil effectu&eacute;, le sperme est examin&eacute; au microscope. On identifie la concentration de spermatozo&iuml;des, leur motilit&eacute;, leur viabilit&eacute;, les anomalies observ&eacute;es (forme, flagelle). Cela permet d&rsquo;avoir une id&eacute;e assez pr&eacute;cise de la fertilit&eacute; de l&rsquo;animal &agrave; ce moment, m&ecirc;me si certaines st&eacute;rilit&eacute;s sont r&eacute;versibles. Plusieurs structures proposent ce service, que ce soit pour les taureaux ou les b&eacute;liers, nous tenons &agrave; disposition des &eacute;leveurs une liste. Les tarifs varient en fonction de l&rsquo;esp&egrave;ce, du nombre d&rsquo;animaux pr&eacute;lev&eacute;s et de la distance parcourue. Dans un contexte de circulation de virus FCO et MHE, le conseil d&rsquo;administration de GDS Creuse a vot&eacute; la prise en charge &agrave; hauteur de <strong>100 &euro; pour le premier et 50 &euro; pour les 2 suivants pour les taureaux et 25 &euro; pour le premier et 20 &euro; pour les 4 suivants pour les b&eacute;liers, pour l&rsquo;ann&eacute;e 2025</strong> et sur pr&eacute;sentation de facture acquitt&eacute;e. Pour plus de renseignements, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; &eacute;changer avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou prendre contact avec nos services. Et toute l&rsquo;&eacute;quipe de GDS Creuse vous souhaite une bonne ann&eacute;e 2025.</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET - GDS Creuse - <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> </strong></p><p>&nbsp;</p>


Stérilité des mâles : Dans un contexte de circulation de virus FCO et/ou MHE, il faut rester vigilant sur la fertilité des mâles. Cela passe par un examen visuel qui peut être complété par un prélèvement de sperme pour examen microscopique.

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