Les viticulteurs Saint-Pour&ccedil;inois ne voient pas forc&eacute;ment changer leur vie professionnelle avec la continuit&eacute; des travaux quotidiens que r&eacute;clame la vigne. On peut m&ecirc;me&nbsp;ajouter que les ph&eacute;nom&egrave;nes li&eacute;s &agrave; l'agribashing ont, pour le moment, disparu. Un climat plut&ocirc;t propice avec une m&eacute;t&eacute;o tr&egrave;s cl&eacute;mente en ce moment. Dans quelques mois, ce seront sans doute les probl&egrave;mes li&eacute;s aux manques d'eau qui se feront sentir. Une vigne, qui avec le soleil, commence &agrave; bien bourgeonner, ce qui est plut&ocirc;t encourageant. Le gel est, &agrave; priori, &eacute;cart&eacute; pour cette saison. Les vignerons qui restent toutefois tr&egrave;s prudents, jusqu'&agrave; la r&eacute;colte, p&eacute;riode jusqu'&agrave; laquelle tout peut arriver. Un orage de gr&ecirc;le, une temp&ecirc;te violente, m&ecirc;me tr&egrave;s localis&eacute;e, peut an&eacute;antir toutes les plantations comme on aura pu le voir ces jours derniers dans le Bordelais.30 % du chiffre d'affaires habituelComme pour bon nombre d 'entreprises et d' acteurs &eacute;conomiques, les mesures li&eacute;es au Covid-19 ont fortement impact&eacute; l'activit&eacute; de la Cave de l'Union des vignerons de Saint-Pour&ccedil;ain, qui voit son business litt&eacute;ralements'effondrer, comme le confirme Fr&eacute;d&eacute;ric Germain, son directeur :&laquo; Nos relations commerciales se font beaucoup au travers des festivit&eacute;s locales qui sont malheureusement toutes annul&eacute;es. Un chiffre d'affaire qui ne repr&eacute;sente plus que 30 % du chiffre habituel &raquo;. La cave qui a la chance d'avoir une client&egrave;le GMS de proximit&eacute;, qui, pour ce secteur affiche plut&ocirc;t de bons chiffres. Des ventes,vers ces structures, qui permettent de pr&eacute;server les emplois de la cave coop&eacute;rative qui compte dix-sept personnes : &laquo; Malheureusement, sept employ&eacute;s sont en cong&eacute;s ou en ch&ocirc;mage partiel. Une &eacute;quipe restreinte qui n'assure l'ouverture de la cave que trois jours et demi par semaine. L'activit&eacute; ne permettant pas d'assurer suffisamment de travail. Un d&eacute;calage des charges a cependant &eacute;t&eacute; n&eacute;goci&eacute;, mais nous ne pourrons pas y avoir recours ind&eacute;finiment &raquo;.Un drive pour assurer les ventesUne fermeture de la boutique qui&nbsp;s'est produite le soir des annonces du Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique avec arr&ecirc;t total des activit&eacute;s. Depuis trois semaines, le pr&eacute;sident de l'Union des Vignerons de Saint-Pour&ccedil;ain, Jean-Marc Josselin, a pris la d&eacute;cision de rouvrir avec le personnel disponible et d&eacute;cid&eacute; de mettre en place un drive. Il a fallu alors assurer la protection sanitaire du personnel, op&eacute;ration qui s'est av&eacute;r&eacute;e compliqu&eacute;e et que regrette Jean-Marc Josselin : &laquo; Le gel hydroalcoolique et les masques &eacute;tant r&eacute;serv&eacute;s aux personnels soignants. Nous en avons donc command&eacute;s mais nous ne les avons toujours pas re&ccedil;us et c'est bien regrettable &raquo;. Un syst&egrave;me de drive qui se p&eacute;rennisera et qui&nbsp;correspond aux attentes modernes du commerce d'aujourd'hui. Une situation qui n'est pas pr&ecirc;te &agrave; s'am&eacute;liorer, m&ecirc;me apr&egrave;s le 11 mai, et qui risque d'impacter pour de longs mois l'&eacute;conomie fran&ccedil;aise et celle de la cave de Saint-Pour&ccedil;ain.Renseignements :vignerons-saintpourcain.comS&Eacute;BASTIEN JOLY L'ALLIER AGRICOLE<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En moyenne, les diff&eacute;rents producteurs de vin de Saint-Pour&ccedil;ain enregistrent des pertes de 60 %. Une situation li&eacute;e aux caves qui voient la totalit&eacute; de leurs ventes tout simplement au point mort. Des ventes qui se font principalement en direct, au caveau, et par les r&eacute;seaux des restaurants et des cavistes.
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Suite au confinement, les ventes de vin s’effondrent. L’union des vignerons de Saint-Pourçain est particulièrement touchée et tente de s’adapter pour limiter les dégâts.


La cave de Saint-Pourçain s’adapte avec les ventes en ligne

Deux ans apr&egrave;s leur accord de principe, l'Union europ&eacute;enne et le Mexique ont achev&eacute;, le 28 avril 2020, les n&eacute;gociations visant &agrave; moderniser le trait&eacute; de libre-&eacute;change qui r&eacute;git leurs relations commerciales depuis 2000.Ce nouvel accord exempte de droits de douane la quasi-totalit&eacute; des &eacute;changes de biens entre l'UE et le Mexique, y compris les produits agricoles. Il promet un acc&egrave;s facilit&eacute; au march&eacute; mexicain pour les produits europ&eacute;ens comme le lait en poudre, le poulet, le fromage, le porc, les pommes et les p&ecirc;ches, et entend prot&eacute;ger 340 appellations g&eacute;ographiques comme le Champagne, les pruneaux d'Agen, le jambon de Parme, le gouda, etc.Pour le Mexique, l'accord pr&eacute;voit un acc&egrave;s accru au march&eacute; europ&eacute;en pour la viande bovine, le poulet, les &oelig;ufs, le porc, les bananes, le miel, ou encore le sucre et l'&eacute;thanol.&laquo;&nbsp;Ces derniers temps, la lutte que nous menons dans la crise du coronavirus mobilise toute notre &eacute;nergie, mais nous avons aussi fait progresser notre programme en faveur d'un commerce ouvert et &eacute;quitable, qui n'a rien perdu en importance, s'est f&eacute;licit&eacute; le commissaire europ&eacute;en charg&eacute; du commerce, Phil Hogan, dans un communiqu&eacute; de presse. Nous aurons encore plus besoin de cette ouverture, de ces partenariats et de cette coop&eacute;ration pour reconstruire nos &eacute;conomies apr&egrave;s la pand&eacute;mie&nbsp;&raquo;.<h2></h2>Un accord que l'interprofession fran&ccedil;aise de l'&eacute;levage et de la viande (Interbev)&nbsp;d&eacute;nonce comme &eacute;tant en incoh&eacute;rence avec les discours actuels autour de la souverainet&eacute; alimentaire. &laquo; Nous, professionnels de la fili&egrave;re fran&ccedil;aise de l'&eacute;levage et des viandes, avons entendu le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique d&eacute;clarer, au d&eacute;but de la crise du Covid 19, que 'd&eacute;l&eacute;guer &agrave; d'autres notre alimentation serait une folie', &eacute;crit Dominique Langlois, pr&eacute;sident d'Interbev, dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 29 avril. Nous partageons pleinement cette vision et sommes au travail, chaque jour, pour approvisionner les citoyens en viandes de qualit&eacute;, en quantit&eacute; suffisante. Nous attendons en retour que la France et l'Europe mettent d&eacute;sormais en coh&eacute;rence leurs actes avec leurs discours, pour nous prot&eacute;ger de la concurrence d&eacute;loyale de viandes import&eacute;es et nous permettre de poursuivre notre mission nourrici&egrave;re du pays. &raquo;Interbev d&eacute;nonce l'introduction, dans le nouvel accord, de l'ouverture du march&eacute; europ&eacute;en &agrave; 20&nbsp;000 tonnes de viande bovine mexicaine &agrave; 7,5% de droits de douane. &laquo;&nbsp;Et ce, alors que les viandes bovines mexicaines, qui ne pr&eacute;sentent pas de garanties suffisantes sur le plan sanitaire, &eacute;taient jusqu'&agrave; aujourd'hui exclues des &eacute;changes commerciaux entre l'UE et le Mexique&nbsp;&raquo;.L'interprofession en appelle &agrave; l'intervention d'Emmanuel Macron pour &laquo;&nbsp;s'opposer &agrave; ce nouvel accord&nbsp;&raquo;, dont le texte devra maintenant &ecirc;tre ratifi&eacute; &agrave; la fois par le Parlement europ&eacute;en et par les parlements nationaux des Etats de l'Union europ&eacute;enne.


En pleine crise du coronavirus, la conclusion de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Mexique, annoncée le 28 avril, crispe l’interprofession française de l’élevage et de la viande, qui dénonce l’ouverture du marché européen à 20 000 tonnes de viande bovine mexicaine.


Malgré l’épidémie, l’UE et le Mexique bouclent un accord commercial

"Le pr&eacute;sident Trump signe un d&eacute;cret lui donnant comp&eacute;tence pour assurer un approvisionnement ininterrompu en b&oelig;uf, porc et volaille aux Am&eacute;ricains", a annonc&eacute; la pr&eacute;sidence dans un communiqu&eacute;. M. Trump a invoqu&eacute; le "Defense Production Act" pour classer ce secteur comme crucial dans la grave crise &eacute;conomique que traversent les Etats-Unis. Le gouvernement f&eacute;d&eacute;ral s'engagera de son c&ocirc;t&eacute; &agrave; fournir des &eacute;quipements de protection pour les employ&eacute;s du secteur. "Je devrais le signer dans l'heure", avait d&eacute;clar&eacute; M. Trump dans l'apr&egrave;s-midi en &eacute;voquant ce d&eacute;cret lors d'un &eacute;change avec les journalistes &agrave; la Maison Blanche.Les fermetures d'abattoirs se multiplient aux Etats-Unis en raison de la contamination de salari&eacute;s, alimentant les inqui&eacute;tudes sur la cha&icirc;ne d'approvisionnement. Le g&eacute;ant am&eacute;ricain de la viande Tyson Foods a annonc&eacute; jeudi la fermeture temporaire d'un abattoir suppl&eacute;mentaire &agrave; cause du Covid-19. Son concurrent JBS USA avait annonc&eacute; quelques jours plus t&ocirc;t la fermeture d'une usine abattant 20.000 porcs par jour dans le Minnesota, en plus d'un autre site abattant des bovins dans le Colorado. Le syndicat repr&eacute;sentant les salari&eacute;s du secteur agro-alimentaire, l'UFCW, a demand&eacute; mardi que le d&eacute;cret pr&eacute;sidentiel soit accompagn&eacute; de mesures pour augmenter les tests Covid-19 et les mesures de distanciation sociale dans les usines. "La r&eacute;alit&eacute; est que ces travailleurs mettent leur vie en jeu tous les jours pour nourrir notre pays durant cette &eacute;pid&eacute;mie meurtri&egrave;re", a soulign&eacute; son pr&eacute;sident Marc Perrone. Selon ce dernier, au moins 20 employ&eacute;s du secteur sont morts du coronavirus et plus de 5.000 autres ont &eacute;t&eacute; hospitalis&eacute;s ou ont pr&eacute;sent&eacute; des sympt&ocirc;mes.


Le président américain Donald Trump a signé mardi 28 avril un décret ordonnant aux producteurs de viande de maintenir leur activité, sur fond de crainte de pénuries en raison du coronavirus, a indiqué la Maison Blanche.


Trump ordonne aux producteurs de viande de maintenir leur activité

Sur les faucheuses arri&egrave;re, des syst&egrave;mes tels que le d&eacute;placement hydraulique lat&eacute;ral ou bien encore des bras d'attelage pivotants inf&eacute;rieurs permettent de corriger des d&eacute;calages de largeurs de coupe dans les virages et en pente. Toutefois, il arrive que la bande de fourrage laiss&eacute;e &agrave; l'avant par la faucheuse frontale dans un virage soit en partie &eacute;cras&eacute;e par les roues du tracteur avant le passage de l'unit&eacute; arri&egrave;re. Une partie de la bande est &eacute;cras&eacute;e et reste non fauch&eacute;e, et sujette &agrave; l'incorporation de terre au fourrage.<h2>Un kit facilement adaptable</h2>Avec la contribution du fabricant d'attelage frontaux Has Sauter, Claas a trouv&eacute; la parade au moyen de bras inf&eacute;rieurs &agrave; pivotement hydraulique, permettant un d&eacute;placement lat&eacute;ral de la faucheuse frontale de 30&nbsp;cm, vers la gauche comme vers la droite. La faucheuse frontale pivote de fa&ccedil;on active vers l'int&eacute;rieur dans les virages proportionnellement au braquage des roues du tracteur, &eacute;vitant le chevauchement du fourrage. Pour la fauche en pente, le d&eacute;calage li&eacute; &agrave; la pente peut &ecirc;tre rattrap&eacute; en faisant pivoter les bras d'attelage.Le kit s'ins&egrave;re dans les supports de bras standards et ne requiert aucune modification de la structure de la faucheuse frontale, en l'occurrence les Disco de Claas, quelle que soit leur g&eacute;n&eacute;ration. Une connexion double effet est n&eacute;cessaire. Pour les trajets sur route, les bras inf&eacute;rieurs pivotants sont s&eacute;curis&eacute;s par un bloc d'arr&ecirc;t. S'ils ne sont pas utilis&eacute;s, ils sont pivot&eacute;s en position haute et verrouill&eacute;s.


Le pivotement de 30 cm vers la droite ou la gauche de la faucheuse frontale permet d’éviter à la roue arrière du tracteur de fouler le fourrage non fauché, dans les virages et dans les pentes. 


L’herbe plus verte avec les bras d’attelage pivotants de Claas

&laquo;&nbsp;Les fili&egrave;res canard, pintade, caille, pigeon et poulet de Bresse sont dans des situations catastrophiques, alerte l'interprofession de la volaille de chair (Anvol) dans un communiqu&eacute; le 27 avril. Les ventes ont diminu&eacute;, atteignant jusqu'&agrave; -80 % pour certaines fili&egrave;res&nbsp;&raquo;.Tandis que sur le march&eacute; du poulet et de la dinde, une partie des volumes traditionnellement destin&eacute;s &agrave; la restauration hors domicile a pu &ecirc;tre r&eacute;orient&eacute;e vers la distribution, les petites fili&egrave;res p&acirc;tissent de la fermeture de la restauration. La fili&egrave;re canard &agrave; r&ocirc;tir, dont la France est le premier producteur europ&eacute;en, a par exemple perdu 70% de ses d&eacute;bouch&eacute;s, indique l'interprofession.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les restaurants fran&ccedil;ais, qui repr&eacute;sentent 35 % du march&eacute;, ont ferm&eacute; leurs portes jusqu'&agrave; nouvel ordre, tandis que les exportations qui repr&eacute;sentent habituellement 50 % des commandes ont marqu&eacute; un coup d'arr&ecirc;t avec la chute de la demande internationale&nbsp;&raquo;, explique-t-on chez Anvol.Sans accompagnement, ce sont plus de 35 % des &eacute;leveurs et des ateliers de reproduction qui pourraient faire faillite d'ici l'&eacute;t&eacute;, tandis que les autres continueraient &agrave; travailler &agrave; perte durant un minimum d'un &agrave; deux ans, alerte l'interprofession. Des abattoirs et des couvoirs sp&eacute;cialis&eacute;s pourraient &eacute;galement d&eacute;poser le bilan d'ici la fin de l'ann&eacute;e si aucune action d'accompagnement n'&eacute;tait mise en place. La fili&egrave;re indique avoir sollicit&eacute; les pouvoirs publics &laquo;&nbsp;pour l'aider &agrave; financer un plan de sauvegarde des fili&egrave;res en difficult&eacute;&nbsp;&raquo;. Ce plan pr&eacute;voira les modalit&eacute;s de pr&eacute;servation des reproducteurs et les aides pour accompagner les &eacute;leveurs en difficult&eacute;.<h2></h2>Globalement, la profession estime que les stocks de viande de volaille &agrave; fin juin pourraient atteindre 40 000 tonnes et s'inqui&egrave;te dans ce contexte du maintien des importations. &laquo;&nbsp;La France doit obtenir de la Commission europ&eacute;enne l'ajustement des importations en provenance des pays tiers pour le second semestre 2020, indique Anvol dans son communiqu&eacute;. La profession ne peut pas accepter que les &eacute;leveurs soient au ch&ocirc;mage alors que les importations se poursuivent normalement&nbsp;&raquo;.La fili&egrave;re demande &eacute;galement la possibilit&eacute; de recourir au stockage priv&eacute; pour la volaille, &agrave; l'obligation d'&eacute;tiquetage de l'origine des viandes sur les produits transform&eacute;s et &agrave; la possibilit&eacute; de privil&eacute;gier l'origine de produits dans les commandes publiques (une demande partag&eacute;e par les interprofessions bovine et ovine).


Face à la baisse drastique des ventes dans les filières canard, pintade, caille, pigeon ou encore poulet de Bresse, l’interprofession de la volaille de chair demande à l’Etat une aide financière pour mettre en œuvre un plan de sauvegarde, ainsi que l’aide au stockage privé et la régulation des importations. 


Canard, pintade, poulet de Bresse… des situations "catastrophiques"

C'est face &agrave; un h&eacute;micycle &agrave; moiti&eacute; plein, distanciation physique oblige, que le Premier ministre Edouard Philippe a pr&eacute;sent&eacute; le plan national de d&eacute;confinement. Ce dernier qui reposera sur le triptyque&nbsp;: "Prot&eacute;ger - Tester - Isoler", devrait entrer en vigueur le 11 mai. Rien n'est moins s&ucirc;r. En effet, Edouard Philippe a insist&eacute; "je le dis aux Fran&ccedil;ais : si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne d&eacute;confinerons pas le 11 mai, ou nous le ferons plus strictement."&nbsp;La d&eacute;cision d&eacute;finitive sera communiqu&eacute;e le 7 mai, mais Edouard Philippe a pr&eacute;venu "la vie apr&egrave;s le 11 mai ne sera pas un retour &agrave; la normale."Il a ensuite ajout&eacute; "nous allons proc&eacute;der au d&eacute;confinement progressivement et en diff&eacute;renciant en fonction des territoires." En effet, d&egrave;s jeudi les d&eacute;partements seront class&eacute;s par couleur : "rouge" ou&nbsp;"vert"1. Dans le premier cas (rouge), le d&eacute;confinement sera encore strict, tandis que pour les d&eacute;partements &eacute;tiquet&eacute;s "vert", il sera moins contraignant. Les d&eacute;placements sans attestation seront d&eacute;sormais possibles et limit&eacute;s &agrave; 100 km du domicile, hors motif imp&eacute;rieux, familial ou professionnel. Enfin, "les grands salons professionnels, ne pourront se tenir avant le mois de septembre" a-t-il pr&eacute;cis&eacute;.&nbsp;<h2>Cahier des charges strict</h2>Globalement,&nbsp;"tous les commerces, sauf les bars, caf&eacute;s et restaurants, pourront ouvrir &agrave; compter du 11 mai."&nbsp;Et ce, &agrave; condition de respecter un cahier des charges strict,&nbsp;"limitant le nombre de personnes pr&eacute;sentes en m&ecirc;me temps dans le magasin et organisant les flux, afin de faire respecter la r&egrave;gle de la distance minimale d'un m&egrave;tre par personne sans contact autour d'elle". Le port du masque grand public sera &eacute;galement recommand&eacute; pour le personnel et les clients, si les mesures de distanciations physiques ne peuvent &ecirc;tre appliqu&eacute;es.&nbsp;Enfin, les commer&ccedil;ants pourront interdire l'acc&egrave;s &agrave; leur magasin aux personnes d&eacute;pourvues de masque, a-t-il pr&eacute;venu.&nbsp;Autre pr&eacute;cision, "les march&eacute;s, pour lesquels l'interdiction est aujourd'hui la r&egrave;gle et l'autorisation l'exception, seront en g&eacute;n&eacute;ral autoris&eacute;s, sauf si les maires ou les pr&eacute;fets estiment qu'ils ne peuvent faire respecter les gestes barri&egrave;res", a d&eacute;clar&eacute; Edouard Philippe.&nbsp;Visionner l'int&eacute;gralit&eacute; de la strat&eacute;gie nationale de d&eacute;confinement :<blockquote class="twitter-tweet">EN DIRECT | Pr&eacute;sentation de la strat&eacute;gie nationale de d&eacute;confinement par <a href="https://twitter.com/EPhilippePM?ref_src=twsrc%5Etfw">@EPhilippePM</a> &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale. <a href="https://t.co/wVHqzihUGe">https://t.co/wVHqzihUGe</a>&mdash; Gouvernement (@gouvernementFR) <a href="https://twitter.com/gouvernementFR/status/1255119591220469760?ref_src=twsrc%5Etfw">April 28, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
1 : Trois crit&egrave;res sont &agrave; l'&eacute;tude pour le classement des d&eacute;partements en "rouge" ou&nbsp;"vert"&nbsp;:&nbsp;"la circulation du virus reste active", "les capacit&eacute;s hospitali&egrave;res en r&eacute;animation restent tendues" et "le syst&egrave;me local de tests et de d&eacute;tection des cas contacts ne soit pas suffisamment pr&ecirc;t".


Tous les marchés de plein air, halles couvertes et commerces, pourront rouvrir à partir du 11 mai s'ils sont en mesure de faire respecter les distances de sécurité entre les consommateurs, a annoncé mardi 28 avril Edouard Philippe, lors de la présentation du plan national de déconfinement à l'Assemblée nationale. 


Déconfinement : marchés et commerces autorisés à rouvrir à partir du 11 mai

Le Modef accuse les grandes et moyennes surfaces (GMS) de &laquo;&nbsp;sp&eacute;culer en augmentant fortement leurs marges&nbsp;&raquo; sur les produits alimentaires, se faisant ainsi &laquo;&nbsp;encore plus d'argent facile sur le dos des consommateurs et des agriculteurs, ce qui est un scandale !&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce Raymond Girardi, vice-pr&eacute;sident du Modef, dans un communiqu&eacute; de presse le 27 avril.Et le syndicat de citer quelques exemples d&eacute;montrant &laquo;&nbsp;l'ind&eacute;cence des pratiques des centrales d'achat et de vente qui profitent de la situation de d&eacute;tresse des consommateurs&nbsp;&raquo;&nbsp;: &laquo;&nbsp;les fraises gariguette : prix producteur de 5 &agrave; 7 &euro;/kg, prix &agrave; l'&eacute;talage 15 &euro;/kg et plus&nbsp;&raquo; ou encore &laquo;&nbsp;les tomates : prix producteur 2,5 &euro;/kg, prix &agrave; l'&eacute;talage 6 &agrave; 7 &euro; /kg&nbsp;&raquo;.Face &agrave; ce constat, le Modef &laquo;&nbsp;exige que l'on mette en place imm&eacute;diatement pour cette p&eacute;riode exceptionnelle un coefficient multiplicateur comme il existait jusqu'en 1986. Ce coefficient avait &eacute;t&eacute; mis en place apr&egrave;s la guerre 39/45 pour contr&ocirc;ler les marges des revendeurs qui profitaient de la situation de p&eacute;nurie (pour les fruits et l&eacute;gumes ce taux &eacute;tait de 1,5 maximum)&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;Le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique parle de situation de guerre, c'est le moment de mettre en place des mesures de ce niveau qui sont d'int&eacute;r&ecirc;t majeur pour notre pays et le pouvoir d'achat des consommateurs&nbsp;&raquo;, argue Raymond Girardi.Le Modef demande &eacute;galement &agrave; l'&Eacute;tat de garantir le prix pay&eacute; aux producteurs. &laquo; Il nous faut absolument obtenir la cr&eacute;ation de stocks de s&eacute;curit&eacute; pour lutter contre les variations excessives des prix et assurer la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, poursuit Raymond Girardi dans le communiqu&eacute;. Ces stocks pourraient &ecirc;tre aliment&eacute;s par le d&eacute;clenchement du m&eacute;canisme d'intervention lorsque les prix des march&eacute;s deviennent inf&eacute;rieurs aux co&ucirc;ts de production, de sorte de garantir un prix plancher&nbsp;&raquo;.


Le syndicat dénonce les marges de la grande distribution dans le contexte du confinement, et demande à l’Etat de mettre en place un coefficient multiplicateur « pour contrôler les marges des revendeurs qui profitaient de la situation de pénurie ».


Le Modef dénonce les marges de la GMS sur les produits alimentaires

Lourdement touch&eacute;e par les mesures de confinement, la fili&egrave;re cidricole indique avoir interpell&eacute; le gouvernement afin que des mesures soient prises &laquo;&nbsp;rapidement et massivement&nbsp;&raquo;, fait-elle savoir dans un communiqu&eacute; de presse le 27 avril.&laquo;&nbsp;Les ventes de cidre, en recul en grande distribution et largement d&eacute;pendantes de la consommation hors domicile (restaurants, caf&eacute;s...), des circuits de proximit&eacute;, du tourisme et de l'exportation, sont en baisse de pr&egrave;s de 50 %, alerte l'interprofession cidricole. Les spiritueux (dont le Calvados), et les autres produits issus de la pomme &agrave; cidre sont &eacute;galement durement touch&eacute;s. Pour certains op&eacute;rateurs, les ventes sont &agrave; l'arr&ecirc;t&nbsp;&raquo;.La fili&egrave;re craint &eacute;galement &laquo;&nbsp;une deuxi&egrave;me vague de difficult&eacute;s majeures&nbsp;&raquo; apr&egrave;s la prochaine r&eacute;colte cet automne, qui apportera &laquo;&nbsp;des surplus importants que les transformateurs, en cidre comme en spiritueux, ne pourront absorber dans un march&eacute; d&eacute;j&agrave; exc&eacute;dentaire&nbsp;&raquo;.La fili&egrave;re demande des mesures de d&eacute;gagement du march&eacute; par le retrait de cidres (&agrave; travers la distillation industrielle, notamment) et de pommes &agrave; cidre. &laquo;&nbsp;Les volumes &agrave; retirer du march&eacute; sont aujourd'hui estim&eacute;s &agrave; 200 000 hectolitres de cidre et 100 000 tonnes de pommes&nbsp;&raquo;, indique l'interprofession.Les organisations de producteurs souhaitent &eacute;galement voir r&eacute;inscrire le cidre sur la liste des produits &agrave; base de fruits et l&eacute;gumes transform&eacute;s dans l'OCM Fruits et L&eacute;gumes. Le cidre &laquo;&nbsp;a &eacute;t&eacute; indument &eacute;cart&eacute; depuis quelques ann&eacute;es alors qu'il repr&eacute;sente la majorit&eacute; des volumes et de la valorisation des pommes &agrave; cidre&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore l'interprofession, qui demande aussi des mesures d'appui financier &agrave; la communication de crise telles que pr&eacute;vues notamment dans le cadre de FranceAgriMer.


L’interprofession cidricole interpelle le gouvernement afin de réclamer des dispositifs de soutien à la filière durement touchée par les mesures de confinement liées à l’épidémie de coronavirus. Les ventes de cidre seraient en baisse de près de 50%.


Coronavirus : lourdement touchée, la filière cidricole réclame des mesures


os experts suivent au plus près l'évolution de la situation des filières viande et lait dans ce contexte épidémique. Pendant la durée du confinement, Tendances Lait &amp; Viande devient ebdo ! Retrouvez chaque semaine dans des numéros hors-séries spéciaux, créés tout spécialement, leurs analyses actualisées sur les marchés français et européens.


Les marchés des viandes bovines en France et en Europe dans la tourmente du COVID-19 -  : Tendances Lait Viande - Hebdo n°4 

Fond&eacute;e en 1912, l'entreprise japonaise Yanmar s'est d&egrave;s les ann&eacute;es 1930 sp&eacute;cialis&eacute;e dans la fabrication de petits moteurs diesel. Pr&egrave;s d'un si&egrave;cle plus tard, et malgr&eacute; sa diversification dans &eacute;quipements de construction, les syst&egrave;mes &eacute;nerg&eacute;tiques, la marine, machines-outils et composants, cette orientation demeure sa marque de fabrique, le motoriste &eacute;quipant de nombreux automoteurs (tracteurs compacts, chargeurs, v&eacute;hicules SSV...). Yanmar est &eacute;galement tractoriste avec toute une gamme de mini-tracteurs et de tracteurs compacts.En 2018, le constructeur &eacute;tait doublement sorti doublement de son pr&eacute;-carr&eacute; en pr&eacute;sentant des tracteurs d&eacute;passant les 100 ch, et dou&eacute;s d'une conduite autonome (technologie ICT), sous le contr&ocirc;le d'une tablette. Pr&eacute;cision&nbsp;: il ne s'agissait pas de prototype mais de mod&egrave;les bel et bien au catalogue du constructeur.<h2>Projet Smash</h2>Le dernier projet en cours, baptis&eacute; Smash (Smart machine for agricultural solutions hightech) est d&eacute;velopp&eacute; au sein de son centre de recherche europ&eacute;en bas&eacute; &agrave; Florence (Italie), en coop&eacute;ration avec dix partenaires universitaires et industriels. Smash se compose d'une base mobile, d'un bras robotis&eacute; comprenant des manipulateurs et des syst&egrave;mes de vision, d'un drone et d'une station au sol auxiliaire. En plus de toutes les fonctions pouvant &ecirc;tre ex&eacute;cut&eacute;es par le bras robotis&eacute;, des accessoires peuvent &ecirc;tre mont&eacute;s &agrave; l'arri&egrave;re du v&eacute;hicule pour le d&eacute;sherbage m&eacute;canique ou le travail du sol, tout assurant la surveillance des cultures et la d&eacute;tection de maladies et ravageurs, &agrave; commencer par la vigne et les &eacute;pinards. Le projet Smash est conduit sur une dur&eacute;e de deux ans.


Après les tracteurs automnes, le constructeur japonais Yanmar développe en Italie une plateforme robotique alliant collecte de données et réalisation de différentes tâches. La vigne et les épinards constituent son terrain d’exploration.


Yanmar poursuit ses investissements dans la robotisation

Le pays avait d&eacute;cid&eacute; d&eacute;but avril de limiter ses exportations de c&eacute;r&eacute;ales &agrave; sept millions de tonnes jusqu'au 30 juin, s'attirant les critiques d'organisations multilat&eacute;rales telles que la FAO, l'OMC et l'OMS, qui craignaient que ces restrictions par temps de pand&eacute;mie ne cr&eacute;ent des p&eacute;nuries alimentaires. Mais, dimanche, ces quotas avaient &eacute;t&eacute; "enti&egrave;rement &eacute;puis&eacute;s", a pr&eacute;cis&eacute; le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute;. Aussi, les exportations de c&eacute;r&eacute;ales "seront suspendues jusqu'au 1er juillet 2020", a-t-il soulign&eacute;. <h2></h2>La Russie est le premier exportateur mondial de bl&eacute; et l'un des principaux producteurs et exportateurs de c&eacute;r&eacute;ales du monde. Le gouvernement russe avait indiqu&eacute; mi-mars envisager de mettre en place des restrictions d'exportations sur certains produits alimentaires en raison de la pand&eacute;mie du nouveau coronavirus, afin d'assurer la stabilit&eacute; du march&eacute; national. Cette d&eacute;cision risque de faire monter encore les cours, d&eacute;j&agrave; hauts : vendredi sur Euronext, la tonne de bl&eacute; tendre se n&eacute;gociait 199 euros sur l'&eacute;ch&eacute;ance rapproch&eacute;e de mai et celle de ma&iuml;s en juin &agrave; 165,75 euros.


La Russie, premier exportateur mondial de blés, va suspendre ses exportations de plusieurs variétés de céréales (blé, seigle, orge et maïs) jusqu'au 1er juillet, a annoncé dimanche 26 avril le ministère russe de l'Agriculture.


La Russie suspend ses exportations de céréales jusqu'au 1er juillet

&laquo;&nbsp;Au moment o&ugrave; nous reprenons les activit&eacute;s de production &agrave; Beauvais en ce lundi 27 avril, nous ne ferons aucun compromis avec la sant&eacute; de nos salari&eacute;s&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Thierry Lhotte, Vice-Pr&eacute;sident et Directeur G&eacute;n&eacute;ral Massey Ferguson Europe &amp; Moyen-Orient. &laquo;&nbsp;Le red&eacute;marrage de la production est absolument essentiel pour la durabilit&eacute; de l'ensemble de notre chaine de valeur mais il doit &ecirc;tre men&eacute; sous des conditions optimales et durables. C'est pourquoi ce red&eacute;marrage n'a &eacute;t&eacute; rendu possible que par ce que nous avons &eacute;t&eacute; capables de r&eacute;unir deux conditions critiques&nbsp;&raquo;.Les activit&eacute;s de production avaient cess&eacute; le 17 mars dernier. Le constructeur avait seulement maintenu ses activit&eacute;s de service envers ses concessionnaires. Le centre de distribution de pi&egrave;ces de rechange europ&eacute;en d'Ennery (Moselle) &eacute;tait ainsi rest&eacute; op&eacute;rationnel, moyennant le respect des r&egrave;gles sanitaires inh&eacute;rentes au coronavirus.<h2>Mesures de s&eacute;curit&eacute;</h2>A Beauvais (Oise), le red&eacute;marrage de l'usine s'est bien &eacute;videmment accompagn&eacute; de mesures de pr&eacute;vention et de protection, lesquelles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;finies en collaboration avec des &eacute;quipes internes, les repr&eacute;sentants du personnel et la m&eacute;decine du travail. Ces mesures incluent notamment le contr&ocirc;le de la temp&eacute;rature de chaque employ&eacute;, le respect des gestes barri&egrave;res, la distanciation sociale, la disponibilit&eacute; de masques et autres &eacute;quipements de protection tels que visi&egrave;res et gel hydro-alcoolique, une organisation diff&eacute;rente du travail dans les ateliers de production et dans les bureaux. Le t&eacute;l&eacute;travail reste privil&eacute;gi&eacute; d&egrave;s lors qu'il est possible.En amont, Massey Ferguson s'est assur&eacute; de pouvoir disposer des pi&egrave;ces et composants pour garantir la mont&eacute;e en charge de la production.Durant cette p&eacute;riode d'inactivit&eacute;, le constructeur avait assur&eacute; un soutien &agrave; sa communaut&eacute; locale par le don de masques chirurgicaux, de gants, de sur-blouses et de visi&egrave;res de protection imprim&eacute;es en 3D.


L’usine qui emploie plus de 2500 personnes pour une production d’environ 18 000 tracteurs par an a été remise en service ce lundi 27 avril, après sept semaines d’interruption pour cause d’épidémie de coronavirus.


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