Se pr&eacute;parer &agrave; agir afin de ne pas subir : depuis le vote du Brexit en juin 2016, les fili&egrave;res agricoles et agro-alimentaires fran&ccedil;aises planchent sur les cons&eacute;quences &eacute;conomiques et commerciales que pourrait engendrer cette sortie du Royaume-Uni de l'Union europ&eacute;enne. Mais les incertitudes sur la date effective de sortie ainsi que sur les conditions (avec ou sans accord) compliquent la t&acirc;che. Lors d'un d&eacute;bat organis&eacute; le 20 juin par l'APCA (Assembl&eacute;e permanente des chambres d'agricultures), la question de l'impact du Brexit sur les r&eacute;gions fran&ccedil;aises a &eacute;t&eacute; abord&eacute;. &laquo;&nbsp;En cas de non accord, la r&eacute;gion la plus touch&eacute;e serait les Hauts-de France, avec une perte de pr&egrave;s de 90 millions d'euros&nbsp;&raquo;, a&nbsp;indiqu&eacute; l'&eacute;conomiste Thierry Pouch. La r&eacute;gion Grand-Est serait la deuxi&egrave;me (- 67 millions d'euros) puis la Nouvelle Aquitaine (- 65 millions d'euros). C'est le secteur boissons et alcools qui serait le plus touch&eacute;, suivi du secteur des produits laitiers. Au total, l'APCA chiffre l'impact global du Brexit sur l'agro-alimentaire fran&ccedil;ais &agrave; 500 millions d'euros. Le calcul prend en compte le r&eacute;tablissement des frais douaniers et des barri&egrave;res non tarifaires, ainsi que les fluctuations de la livre sterling par rapport &agrave; l'euro.&nbsp;Malgr&eacute; cet impact &eacute;conomique, &laquo;&nbsp;il n'y a aucune raison que le march&eacute; des vins et spiritueux en Europe et au Royaume-Uni se modifie au niveau des habitudes de consommation&nbsp;&raquo;, a&nbsp;estim&eacute; Nicolas Ozanam, d&eacute;l&eacute;gu&eacute; g&eacute;n&eacute;ral de la F&eacute;d&eacute;ration des exportations de vins et spiritueux, ajoutant&nbsp;: &laquo;&nbsp;les palais britanniques vont continuer &agrave; appr&eacute;cier nos produits&nbsp;&raquo;. Un optimisme qui n'est pas partag&eacute; par tous les secteurs. Des inconnues demeurent, notamment sur l'&eacute;volution possible de la consommation au Royaume-Uni si les prix des produits alimentaires venaient &agrave; augmenter.&nbsp;<h2>Concurrence exacerb&eacute;e</h2>Autre risque&nbsp;: celui de la d&eacute;sorganisation du march&eacute; si des volumes ne pouvant pas entrer au Royaume-Uni se retrouvent sur le march&eacute; europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;Les produits laitiers irlandais pourraient par exemple se retrouver sur le march&eacute; europ&eacute;en au lieu du march&eacute; anglais, entra&icirc;nant une baisse des prix du lait&nbsp;&raquo;, a&nbsp;craint Berenger Guyonnet, directeur des affaires publiques de la coop&eacute;rative Sodiaal.Autre secteur directement concern&eacute; par le Brexit, la fili&egrave;re porcine se pr&eacute;pare aussi &agrave; d'&eacute;ventuels bouleversements. &laquo;&nbsp;Le Royaume-Uni est un gros importateur de produits porcins et il est d&eacute;pendant &agrave; 60% des importations, a&nbsp;rappel&eacute; Didier Delzescaux, directeur de l'interprofession Inaporc. En cas de sortie sans accord, le risque pour le porc europ&eacute;en est de se retrouver en comp&eacute;tition avec les pays du continent am&eacute;ricain, qui ont des charges de production beaucoup plus faibles...&nbsp;&raquo;<h2>Anticiper les proc&eacute;dures douani&egrave;res</h2>&laquo;&nbsp;En cas de non-accord, le Royaume-Uni devient un pays-tiers, et toutes les r&egrave;gles changent&nbsp;&raquo;, a&nbsp;rappel&eacute; Christine Dubois, de la direction g&eacute;n&eacute;rales des douanes. &laquo;&nbsp;L'administration fran&ccedil;aise s'est pr&eacute;par&eacute;e &agrave; un Brexit sans accord, en recrutant 700 agents suppl&eacute;mentaires et en cr&eacute;ant des nouveaux bureaux de douane&nbsp;&raquo; afin de faire face aux flux de camions aux fronti&egrave;res, a-t-elle&nbsp;pr&eacute;cis&eacute;. Elle a engag&eacute; les acteurs des fili&egrave;res &agrave; &laquo;&nbsp;anticiper les proc&eacute;dures douani&egrave;res&nbsp;&raquo;, qui peuvent &ecirc;tre chronophages pour les petites entreprises n'ayant pas l'habitude d'exporter vers les pays-tiers.Mais pour les soci&eacute;t&eacute;s agro-alimentaires qui commercent avec le Royaume-Uni, se projeter dans un avenir incertain n'a rien d'&eacute;vident, d'autant plus si il y a des investissements &agrave; r&eacute;aliser. Pour accompagner les entreprises et pour r&eacute;pondre aux questions concernant le Brexit, l'Etat fran&ccedil;ais a mis en place un site internet&nbsp;: &laquo;&nbsp;le Brexit en pratique&nbsp;&raquo;. Le Parlement britannique a d&eacute;sormais jusqu'au 31 octobre pour ratifier l'accord de retrait qui permettra un retrait &laquo;&nbsp;organis&eacute;&nbsp;&raquo; de l'UE, &eacute;vitant ainsi le &laquo;&nbsp;no deal&nbsp;&raquo;.


Les secteurs impliqués dans le commerce bilatéral de marchandises avec le Royaume-Uni tentent d'évaluer les pertes économiques induites par un Brexit sans accord. Les Chambres d'agriculture estiment l'impact sur l'agro-alimentaire français à 500 millions d'euros. Mais de nombreuses incertitudes persistent. 


Brexit : les filières agricoles planchent sur l'impact d'un "no deal" 

"Demain, le ministre de l'Int&eacute;rieur &eacute;voquera les communes qui vont&nbsp;&ecirc;tre class&eacute;es en catastrophe naturelles, la commission s'est r&eacute;unie, il y en a&nbsp;20&nbsp;ou 25" a d&eacute;clar&eacute; le ministre, Didier Guillaume, lors de la s&eacute;ance des&nbsp;questions orales au S&eacute;nat, en r&eacute;ponse &agrave; une question du s&eacute;nateur RDSE&nbsp;Yvon Collin.&nbsp;Cette reconnaissance permettra de d&eacute;clencher des indemnisations&nbsp;exceptionnelles pour des victimes de ces intemp&eacute;ries. Pour les agriculteurs, "&eacute;videmment, nous r&eacute;pondrons par les moyens&nbsp;habituels de calamit&eacute;s et de d&eacute;gr&egrave;vement de (taxes) sur le foncier, et&nbsp;avec des reports de cotisations (MSA, la s&eacute;curit&eacute; sociale des&nbsp;agriculteurs,&nbsp;NDLR)&nbsp;pour faire face", a assur&eacute; le ministre.&nbsp;En soulignant que beaucoup d'agriculteurs non-assur&eacute;s contre la&nbsp;gr&ecirc;le sur leurs r&eacute;coltes ne seraient pas indemnis&eacute;s, malgr&eacute; la&nbsp;reconnaissance administrative de l'&eacute;tat de calamit&eacute; agricole, le&nbsp;s&eacute;nateur LR Gilbert Bouchet a demand&eacute; du "cas-par-cas" pour "&eacute;viter des&nbsp;faillites" dans le monde agricole.&nbsp;Le ministre a reconnu que le "syst&egrave;me actuel" n'&eacute;tait "pas &agrave; la&nbsp;hauteur" et a propos&eacute; de "travailler" avec les organisations agricoles,&nbsp;le secteur bancaire et les parlementaires sur la mise en place d'un syst&egrave;me "d'assurance r&eacute;colte" qui soit "accessible" &agrave; tous les&nbsp;agriculteurs et "inter-fili&egrave;re".&nbsp;Nous ne pouvons pas continuer comme nous le faisons depuis 10 ans",&nbsp;a constat&eacute; M. Guillaume en &eacute;voquant la multiplication des al&eacute;as climatiques."Aujourd'hui, tous les risques ne sont pas assurables, par exemple&nbsp;les calamit&eacute;s de gr&ecirc;le sur verger ce n'est pas assurable" a-t-il dit.&nbsp;"Il faut mettre autour de la table les professionnels de&nbsp;l'agriculture, le secteur bancaire et les parlementaires qui devront le&nbsp;faire vraisemblablement dans le cadre d'un texte pour (...) faire en&nbsp;sorte qu'une assurance-r&eacute;colte obligatoire, ou en tous cas g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e,&nbsp;soit mise en place", a-t-il conclu.


Entre 20 et 25 communes vont être reconnues en état de "catastrophe naturelle" après la grêle et les intempéries du week-end dernier en Ardèche, dans la Drôme, l'Isère, la Savoie et la Haute-Savoie, a indiqué le ministre de l'Agriculture le 20 juin devant le Sénat. 


Intempéries : "20 ou 25 communes" vont être reconnues en état de  catastrophe naturelle

Dans un contexte de changement climatique, le maintien d'une agriculture comp&eacute;titive appelle &agrave; anticiper les &eacute;volutions et &agrave; assurer une meilleure valorisation de la ressource en eau. Comment se pr&eacute;parer ? comment anticiper ? Quelles orientations prendre ? Quelles mesures adopter ? Comment &eacute;conomiser l'eau ? Comment rendre des exploitations agricoles quasi autonomes ? C'est au lyc&eacute;e agricole d'Ahun que derni&egrave;rement a eu lieu un second s&eacute;minaire sur la th&eacute;matique de l'eau. Pr&eacute;sid&eacute;s par Madame Magali Debatte, pr&eacute;f&egrave;te de la Creuse, assist&eacute;e de Thierry Gaillard, vice-pr&eacute;sident du Conseil d&eacute;partemental charg&eacute; de l'environnement, diff&eacute;rents acteurs du d&eacute;partement sont intervenus pour expliquer les probl&eacute;matiques rencontr&eacute;es. Apr&egrave;s une premi&egrave;re rencontre en octobre 2018 sur le th&egrave;me de &laquo; l'eau et le changement climatique &raquo;, des groupes de travail se sont r&eacute;unis pendant plus de 7 mois pour avancer dans la r&eacute;flexion de cette probl&eacute;matique. Madame la pr&eacute;f&egrave;te avait d'ailleurs pris un arr&ecirc;t&eacute; &agrave; la suite d'une des r&eacute;unions en avril 2019, pour restreindre les consommations d'eau. &Agrave; ce jour, les probl&egrave;mes restent identiques ! La profession agricole reste d&eacute;sempar&eacute;e. Impossible de retenir l'eau lorsque celle-ci tombe en abondance et ceci d&ucirc; &agrave; une r&eacute;glementation et &agrave; son application draconienne. Pour exemple ce jeune agriculteur qui se morfond de ne pouvoir rendre son exploitation quasi-autonome&nbsp;: &laquo; la r&eacute;glementation m'interdit de r&eacute;cup&eacute;rer l'eau dans ma propri&eacute;t&eacute;, je ne peux pas augmenter la capacit&eacute; de retenue d'eau d&eacute;j&agrave; existante pour pouvoir arroser certaines de mes terres, en vue d'une production de ma&iuml;s semences ! Mes projets tombent &agrave; l'eau. &raquo;<h2>De la qualit&eacute; aussi !</h2>Au-del&agrave; de l'irrigation, le probl&egrave;me majeur pour les &eacute;leveurs est bien l'alimentation en eau du b&eacute;tail. Des solutions peuvent exister mais restent contraignantes. La r&eacute;cup&eacute;ration des eaux de toit serait une des solutions, mais attention, la qualit&eacute; sanitaire de l'abreuvement peut avoir des cons&eacute;quences dramatiques sur les cheptels. L'intervention de Boris Boubet, v&eacute;t&eacute;rinaire conseil au GDS Creuse, d&eacute;montre que cette solution est difficilement envisageable pour des raisons sanitaires &laquo; il ne faut pas stocker l'eau n'importe comment, pour l'abreuvement des b&ecirc;tes la qualit&eacute; est primordiale, si vous ne pouvez pas boire l'eau, vos b&ecirc;tes non plus &raquo; indique-t-il. Vif d&eacute;bat ! Les &eacute;changes entre la salle et les intervenants ont &eacute;t&eacute; houleux ! &laquo; Cette r&eacute;glementation ambigu&euml; ne permet pas aujourd'hui de r&eacute;aliser des projets, d'amener une forme d'autonomie pour l'abreuvement des animaux et pour une r&eacute;colte assur&eacute;e dans le but d'affourager notre b&eacute;tail dans des conditions p&eacute;rennes. &raquo; &laquo; Le plus bel exemple, il y a une vingtaine d'ann&eacute;e, les espagnols venaient chercher la paille en France mais ils se sont adapt&eacute;s aux &eacute;volutions climatiques en cr&eacute;ant des retenues d'eau pour irriguer une partie de leurs cultures et aujourd'hui se sont les &eacute;leveurs creusois qui vont chercher la paille en Espagne pour nourrir les b&ecirc;tes. D'autres solutions existent tels que les captages ou les forages mais sont toujours entrav&eacute;s par une pseudo-r&eacute;glementation peut lisible pour les &eacute;leveurs. &raquo; La s&eacute;ance a &eacute;t&eacute; conclue par Madame la Pr&eacute;f&egrave;te, sur des &eacute;l&eacute;ments relativement &eacute;vasifs quant &agrave; cette r&eacute;glementation et son application dans notre d&eacute;partement.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 On peut saluer la d&eacute;marche de la Pr&eacute;f&egrave;te et de son administration sur les probl&eacute;matiques de l&#039;eau et de la s&eacute;cheresse. Ce s&eacute;minaire vient bien &agrave; propos &agrave; un moment o&ugrave; nous subissons encore les cons&eacute;quences de la s&eacute;cheresse 2018 et o&ugrave; nous craignons fortement une nouvelle s&eacute;cheresse en 2019. Depuis des mois, nous interpellons l&#039;administration pour assouplir cette r&eacute;glementation pour constituer des r&eacute;serves d&#039;eau, des forages, des points d&#039;abreuvement pour assurer une autonomie tant au niveau de l&#039;abreuvement que de la constitution de stock sur nos exploitations. Force est de constater qu&#039;&agrave; ce jour, une r&eacute;glementation inadapt&eacute;e ne nous permet pas de conduire &agrave; bien ces projets. Nous craignons que certains agriculteurs conduisent des projets sans attendre que la r&eacute;glementation s&#039;adapte. 
Nous sommes d&#039;autant plus &eacute;tonn&eacute;s, qu&#039;&agrave; diff&eacute;rentes reprises, et notamment au congr&egrave;s de la FNSEA, que les propos du ministre de l&#039;Agriculture sont tout &agrave; fait ouverts sur une adaptation de nos exploitations vis-&agrave;-vis du changement climatique et des besoins en eau.
Il est absolument urgent et indispensable que les quelques projets pilotes que nous avons sur notre d&eacute;partement aboutissent rapidement pour donner naissance &agrave; de nouvelles initiatives afin d&#039;aller vers une forme d&#039;adaptation au changement climatique.
Que l&#039;&Eacute;tat nous laisse travailler&thinsp;! La FDSEA soutiendra, co&ucirc;te que co&ucirc;te, tous ces projets vitaux pour notre agriculture.
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L'eau, une problématique agricole

"On a perc&eacute; un trou dans leur estomac pour pouvoir acc&eacute;der &agrave; tout moment &agrave;&nbsp;son contenu. R&eacute;guli&egrave;rement, des employ&eacute;s viennent ouvrir le hublot pour y&nbsp;d&eacute;poser des &eacute;chantillons d'aliments ou faire des pr&eacute;l&egrave;vements", d&eacute;crit le&nbsp;pr&eacute;sentateur Nagui dans une vid&eacute;o diffus&eacute;e le 20 juin par l'association L214. Elle&nbsp;a &eacute;t&eacute; tourn&eacute;e dans le centre de recherche sur la nutrition animale de Sourches&nbsp;(Sarthe) appartenant &agrave; l'entreprise Sanders, filiale d'Avril.Les vaches sont "fistul&eacute;es" - leur estomac est perfor&eacute; d'un trou de 15 cm&nbsp;de diam&egrave;tre - pour &eacute;tudier leur digestion, indique L214 dans un communiqu&eacute;,&nbsp;en assurant que les conditions de vie des animaux &eacute;tudi&eacute;s dans ce centre,&nbsp;vaches, veaux, poules et lapins, sont "d&eacute;plorables"."Pire, ces recherches, destin&eacute;es &agrave; booster toujours plus la productivit&eacute;&nbsp;des animaux via leur alimentation, ont aussi des cons&eacute;quences sur l'ensemble&nbsp;des animaux d'&eacute;levage qui se verront appliquer le m&ecirc;me r&eacute;gime alimentaire &agrave;&nbsp;l'origine de nombreux probl&egrave;mes de sant&eacute; : boiteries, d&eacute;ficiences pulmonaires&nbsp;ou cardiaques, troubles digestifs ou encore inflammations de la peau,&nbsp;&eacute;puisement de l'organisme", selon L214.Le groupe Avril a vivement d&eacute;nonc&eacute; cette accusation. Il a "d&eacute;plor&eacute; une nouvelle fois la manipulation d'images mont&eacute;es, tourn&eacute;es&nbsp;de nuit &agrave; des fins sensationnalistes". Il assure que le proc&eacute;d&eacute; dit de fistulation, "employ&eacute; depuis longtemps en&nbsp;recherche animale", est utilis&eacute; au sein du centre d'exp&eacute;rimentation de&nbsp;Sourches "sur six vaches", et "fait l'objet de recherches devant permettre la&nbsp;mise en place de pratiques alternatives"."En France, ce proc&eacute;d&eacute; est encadr&eacute; par la r&eacute;glementation et fait l'objet&nbsp;d'une autorisation du minist&egrave;re en charge de la Recherche", indique le groupe.&nbsp;De plus, il "s'accompagne d'un suivi v&eacute;t&eacute;rinaire extr&ecirc;mement rigoureux et&nbsp;repr&eacute;sente &agrave; l'heure actuelle l'unique solution permettant d'&eacute;tudier la&nbsp;digestion des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales", ajoute Avril.<h2>Acc&egrave;s au tube digestif des ruminants</h2>Ces dispositifs "permettent l'acc&egrave;s au tube digestif des ruminants, qui est&nbsp;extr&ecirc;mement complexe avec ses quatre estomacs", a expliqu&eacute; &agrave; l'AFP&nbsp;Jean-Baptiste Coulon, pr&eacute;sident du centre Inra Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes dans&nbsp;lequel les chercheurs travaillent avec cette technique. "Pour comprendre ce fonctionnement et r&eacute;pondre &agrave; un certain nombre de&nbsp;questions li&eacute;es &agrave; l'environnement, l'alimentation et la qualit&eacute; des produits,&nbsp;on ne peut pas se contenter de regarder ce qui rentre et ce qui sort, car&nbsp;alors les informations ne sont pas adapt&eacute;es aux questions qu'on se pose",&nbsp;souligne-t-il.La pose de la canule se d&eacute;roule sous anesth&eacute;sie et dans une salle&nbsp;d'op&eacute;ration, indique le chercheur qui assure que durant leur vie, plut&ocirc;t plus&nbsp;longue que la moyenne pour une vache, les "animaux sont en &eacute;tat de bien-&ecirc;tre&nbsp;normal. On le v&eacute;rifie, sinon &eacute;thiquement on ne le ferait pas et en plus nos&nbsp;exp&eacute;riences n'auraient pas de valeur scientifique".L'Inra travaille avec une trentaine de vaches, mais est en phase de&nbsp;r&eacute;duction puisque c'est "deux fois moins qu'il y a 10 ans". "Nous travaillons en parall&egrave;le &agrave; trois types d'alternatives possibles :&nbsp;utiliser des mod&egrave;les math&eacute;matiques, faire des exp&eacute;riences in vitro et tirer&nbsp;parti des capteurs et autres outils &eacute;lectroniques connect&eacute;s", indique M.&nbsp;Coulon.L214 a affirm&eacute; en outre qu'elle "porte plainte contre ce centre&nbsp;d'exp&eacute;rimentation, interpelle le gouvernement sur ces pratiques et l'invite &agrave;&nbsp;interdire ces recherches, qu'elles soient priv&eacute;es ou publiques". Le procureur de la R&eacute;publique du Mans, Fabrice B&eacute;largent, a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP&nbsp;avoir re&ccedil;u la plainte par courriel.Interrog&eacute;s &agrave; la t&eacute;l&eacute;vision, le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume et la secr&eacute;taire d'&eacute;tat &agrave; la Transition &eacute;cologique Brune Poirson ont tous les deux affirm&eacute; que la pose des hublots sur la panse des vaches &eacute;tait "utile" &agrave; la science. "C'est choquant", mais "ce sont des pratiques scientifiques et qui ne font pas souffrir l'animal. On en est s&ucirc;r car on sait mesurer le stress chez les animaux", a assur&eacute; Mme Poirson sur la cha&icirc;ne Public S&eacute;nat. &nbsp;"Mais c'est toujours un &eacute;quilibre qui est compliqu&eacute;, difficile, parce que&nbsp;nous avons besoin de la science sur beaucoup d'aspects, y compris parfois&nbsp;paradoxalement pour d&eacute;velopper des m&eacute;dicaments qui peuvent &ecirc;tre b&eacute;n&eacute;fiques&nbsp;pour les animaux", a-t-elle ajout&eacute;.


L’association de défense des animaux L214 a diffusé le 20 juin une vidéo tournée dans un centre de recherche sur la nutrition animale appartenant au groupe Avril. Elle y dénonce notamment la pratique des « vaches à hublots », un procédé utilisé depuis longtemps dans la recherche animale. 


L214 dénonce l’expérimentation sur les animaux d’élevage

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Le constructeur s’engage à réparer les tracteurs T7 Long et T7 HD sous 48 heures. Le service s'appuie sur la connectivité du tracteur, permettant de surveiller en permanence 34 paramètres. Toute une gamme de matériels bénéficie par ailleurs d’une assistance accélérée.


Reprise du travail sous 48 heures pour New Holland

La sucrerie Say, cr&eacute;&eacute;e en 1812 &agrave; Nantes par Louis Say, fusionnera bien des d&eacute;cennies plus tard, en 1972, avec B&eacute;ghin, entreprise issue de Thumeries sucrerie fond&eacute;e en 1821 par Joseph Coget et son gendre Antoine B&eacute;ghin. Le groupe B&eacute;ghin-Say &eacute;tait n&eacute;, illustrant la vie des entreprises, fusionnant, s'absorbant, grandissant...pour parfois acc&eacute;der au rang de grand groupe de taille internationale.Il y a toutefois une originalit&eacute; qui distingue B&eacute;ghin-Say des autres groupes sucriers. Louis Say &eacute;tait le fr&egrave;re de l'illustre &eacute;conomiste, titulaire de la Chair d'&eacute;conomie industrielle au Conservatoire des Arts et M&eacute;tiers, avant d'occuper celle, la premi&egrave;re de l'histoire de la discipline, d'&eacute;conomie politique du Coll&egrave;ge de France. Il s'agit de Jean-Baptiste Say (1767-1832). Les apprentis &eacute;conomistes &ndash; d'hier, d'aujourd'hui, voire de demain &ndash; se sont, du moins faut-il l'esp&eacute;rer, &agrave; un moment ou &agrave; un autre de leur cursus, pench&eacute;s sur l'ouvrage de r&eacute;f&eacute;rence de J.-B. Say, le Trait&eacute; d'&eacute;conomie politique, dont la premi&egrave;re &eacute;dition remonte &agrave; 1803. C'est dans cette &oelig;uvre que l'on trouve la fameuse Loi des d&eacute;bouch&eacute;s de Say, consistant &agrave; montrer que toute offre cr&eacute;e sa propre demande et la porte &agrave; son niveau. Dit autrement, Say affirme que la surproduction est impossible, niant par la m&ecirc;me occasion toute possibilit&eacute; de crise sur un march&eacute;.La situation actuelle du march&eacute; sucrier infirme &ndash; mais on n'a pas attendu la crise du sucre pour s'en convaincre &ndash; la Loi des d&eacute;bouch&eacute;s de Say. En d&eacute;pit d'une demande mondiale qui reste dynamique, l'offre est suffisamment abondante pour d&eacute;s&eacute;quilibrer le march&eacute; et plonger les planteurs et les transformateurs dans les affres d'une crise. Si, par surcro&icirc;t, l'UE abroge le dispositif d'encadrement de l'offre, la divergence entre l'offre et la demande ne peut &ecirc;tre ni&eacute;e.Par un curieux concours de circonstance dont l'histoire a le secret, l'esprit de Say plane au-dessus du groupe Tereos, et donc de B&eacute;ghin-Say. A penser que la sortie des quotas sucriers offrirait l'opportunit&eacute; de produire davantage, sachant que la demande se porterait au niveau de ce surcro&icirc;t d'offre, a constitu&eacute; une grave erreur d'appr&eacute;ciation du fonctionnement r&eacute;el des march&eacute;s agricoles. Qu'elle &eacute;mane notamment d'un groupe comme B&eacute;ghin-Say montre &agrave; quel point est forte la croyance en la Loi des d&eacute;bouch&eacute;s produite par le fr&egrave;re du fondateur de ce groupe. A moins que, oubli&eacute;e par ses nombreux successeurs, elle resurgisse sous la forme d'un inconscient &eacute;conomique.Les croyances ont la vie dure. Les crises aussi. Aux &eacute;conomistes et aux entrepreneurs de faire un pas pour &eacute;changer leurs visions de l'activit&eacute; &eacute;conomique.Article extrait de la Lettre Economique juin 2019 - APCA -&nbsp;Thierry Pouch&nbsp;


La crise du marché sucrier a déjà été traitée dans un précédent numéro de la Lettre économique des Chambres d’agriculture de France. Surproduction chronique depuis quelques années, sortie des quotas sucriers en Europe, chute du prix, le tout occasionnant de belles turbulences chez les sucriers, le groupe Tereos étant particulièrement touché. Tereos, justement. L’un des plus grands groupes mondiaux du sucre, détient la marque bien connue par le consommateur, Béghin-Say.


Sucre et économie : l’histoire en écho


Sylviane Boulot, ingénieure Reproduction à l'IFIP présente en vidéo cette formation à l'échographie qu'elle animera le 3/10/2019 à la station expérimentale porcine de l'institut du porc située près de Rennes


Porcs : formation de l'IFIP à la maîtrise de l’échographie le 3 octobre 2019

Selon plusieurs sources, les chefs d'Etat de quatre pays - France, Irlande,&nbsp;Belgique, Pologne - viennent d'&eacute;crire au pr&eacute;sident de la Commission&nbsp;europ&eacute;enne, Jean-Claude Juncker, pour lui faire part de leur "pr&eacute;occupation"&nbsp;sur les risques que fait peser cet accord sur leur agriculture. La Commission europ&eacute;enne, qui n&eacute;gocie au nom des 28 Etats membres, a&nbsp;confirm&eacute; &agrave; l'AFP avoir re&ccedil;u ce courrier mais pas sa teneur.Les discussions entre l'UE et le Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay,&nbsp;Paraguay), ouvertes il y a 20 ans, pourraient aboutir &agrave; l'un des plus vastes&nbsp;accords de libre-&eacute;change jamais conclu, avec plus de 770 millions de&nbsp;consommateurs et 18 000 milliards d'euros de PIB. Et &agrave; en croire le pr&eacute;sident br&eacute;silien d'extr&ecirc;me droite Jair Bolsonaro et&nbsp;son homologue argentin de centre-droit Mauricio Macri, qui ont annonc&eacute; d&eacute;but&nbsp;juin un accord "imminent", elles sont entr&eacute;es dans leur toute derni&egrave;re ligne&nbsp;droite.Bruxelles a eu beau r&eacute;p&eacute;ter depuis que rien n'&eacute;tait jou&eacute;, l'inqui&eacute;tude a&nbsp;grimp&eacute; en fl&egrave;che chez les agriculteurs europ&eacute;ens, qui craignent une d&eacute;ferlante&nbsp;de produits sud-am&eacute;ricains avec la suppression de certains droits de douanes,&nbsp;et chez les d&eacute;fenseurs de l'environnement.<h2>"Sacrifice"</h2>"Nous avons encore des difficult&eacute;s au niveau agricole" dans les&nbsp;n&eacute;gociations, a conc&eacute;d&eacute; le 18 juin le commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture, Phil&nbsp;Hogan, citant "la viande bovine, le sucre, l'&eacute;thanol et la volaille", ainsi&nbsp;que certaines indications g&eacute;ographiques prot&eacute;g&eacute;es. Mais "si les circonstances s'y pr&ecirc;tent, d'ici la fin de la semaine&nbsp;prochaine, lors d'une r&eacute;union minist&eacute;rielle, nous aurons un accord", a-t-il&nbsp;pr&eacute;dit.&nbsp;Selon une source proche des discussions, les ministres sud-am&eacute;ricains&nbsp;pourraient rencontrer M. Hogan et la commissaire au Commerce Cecilia Malmstr&ouml;m&nbsp;d&egrave;s le 27 juin &agrave; Bruxelles."On va tout droit vers un accord afin de satisfaire les enjeux industriels&nbsp;europ&eacute;ens, pour ne pas dire allemands", s'est d&eacute;sol&eacute; Bruno Dufayet, pr&eacute;sident&nbsp;de la F&eacute;d&eacute;ration fran&ccedil;aise bovine (FNB), dans une allusion &agrave; l'industrie&nbsp;automobile. "Et pour cela, on accepte le sacrifice de l'&eacute;levage europ&eacute;en",&nbsp;a-t-il regrett&eacute;, interrog&eacute; par l'AFP. "Comment pouvons-nous envisager d'affaiblir &agrave; nouveau nos communaut&eacute;s&nbsp;agricoles europ&eacute;ennes ?", s'est pour sa part alarm&eacute; le Copa-Cogeca, principal&nbsp;syndicat agricole dans l'UE, dans une lettre ouverte &agrave; Bruxelles. Avant la lettre des quatre chefs d'Etat, l'Irlande avait d&eacute;j&agrave; fait part de&nbsp;son "grand malaise" dans un courrier &agrave; la Commission, &eacute;voquant "la perspective&nbsp;croissante d'un accord d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;, qui sapera les secteurs agricoles les&nbsp;plus vuln&eacute;rables".<h2>"Mis&egrave;res du monde"</h2>L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en n'a pas comment&eacute; cette lettre, ni celle publi&eacute;e par 340 ONG europ&eacute;ennes et sud-am&eacute;ricaines, dont Greenpeace ou Friends of the&nbsp;Earth, qui attaquent l'accord sur deux autres fronts : l'environnement et les&nbsp;droits de l'homme. Ces organisations, d&eacute;j&agrave; oppos&eacute;es pour certaines aux pr&eacute;c&eacute;dentes&nbsp;n&eacute;gociations commerciales avec les Etats-Unis ou le Canada, demandent &agrave; l'UE&nbsp;d'"interrompre imm&eacute;diatement" les discussions "en raison de la d&eacute;t&eacute;rioration&nbsp;des droits humains et de la situation &eacute;cologique au Br&eacute;sil" depuis&nbsp;l'investiture en janvier du pr&eacute;sident Bolsonaro. Elles r&eacute;clament "des mesures strictes" contre la d&eacute;forestation et "des&nbsp;engagements" en faveur de l'accord de Paris sur le climat."Les r&eacute;centes &eacute;lections europ&eacute;ennes (o&ugrave; les partis &eacute;cologistes ont&nbsp;progress&eacute;, ndlr) ont montr&eacute; que les citoyens exigent un verdissement de&nbsp;l'agenda europ&eacute;en", a soulign&eacute; Perrine Fournier, de l'ONG Fern. Ces appels ont trouv&eacute; un &eacute;cho au Parlement europ&eacute;en, o&ugrave; la d&eacute;l&eacute;gation&nbsp;Renaissance, celle du parti du pr&eacute;sident fran&ccedil;ais Emmanuel Macron, a exprim&eacute;&nbsp;ses "inqui&eacute;tudes". Quant &agrave; La France Insoumise, elle pr&eacute;dit "la mort" de&nbsp;l'agriculture europ&eacute;enne si les discussions "avec le Mercosur de Bolsonaro"&nbsp;aboutissent.La commissaire Malmstr&ouml;m avait anticip&eacute; ces critiques en affirmant le 17 juin ne&nbsp;pas &ecirc;tre "d'accord avec certaines mesures prises au Br&eacute;sil". Mais "un accord&nbsp;commercial ne peut r&eacute;soudre toutes les mis&egrave;res du monde", avait-elle ajout&eacute;. L'UE et le Mercosur ont &eacute;chang&eacute; en 2018 pour pr&egrave;s de 88 milliards d'euros&nbsp;de marchandises. Les pays d'Am&eacute;rique du sud ont essentiellement export&eacute; leurs&nbsp;produits agricoles et les Europ&eacute;ens des produits industriels et&nbsp;pharmaceutiques.


L'accord commercial UE/Mercosur, dont la conclusion est annoncée comme "imminente", suscite un malaise grandissant dans certains Etats membres face à la pression des agriculteurs et des ONG. 


Malaise grandissant autour de l'accord commercial UE/Mercosur

"On doit r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; l'avenir, c'est-&agrave;-dire trouver des solutions parce&nbsp;qu'avec le changement climatique, ces &eacute;v&eacute;nements se reproduiront",a soulign&eacute;&nbsp;la pr&eacute;sidente de la FNSEA le 19 juin lors de la visite d'une exploitation sinistr&eacute;e &agrave; G&eacute;nissieux&nbsp;(Dr&ocirc;me).&nbsp;"Et tout ce qui doit &ecirc;tre fait en terme d'assurances et d'am&eacute;lioration des&nbsp;dispositifs d'assurances doit l'&ecirc;tre aussi", a-t-elle poursuivi face &agrave; une quinzaine d'agriculteurs touch&eacute;s par le violent orage de&nbsp;gr&ecirc;le et les bourrasques qui se sont abattus sur leurs exploitations.<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">La Dr&ocirc;me martyris&eacute;e par la <a href="https://twitter.com/hashtag/tempete?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#tempete</a> de <a href="https://twitter.com/hashtag/gr%C3%AAle?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#gr&ecirc;le</a> D&eacute;g&acirc;ts inimaginables. Tout le soutien de la <a href="https://twitter.com/FNSEA?ref_src=twsrc%5Etfw">@FNSEA</a> pour des solutions d'urgence et de reconstruction! <a href="https://t.co/Y5jYZV9YHK">pic.twitter.com/Y5jYZV9YHK</a>&mdash; Christiane Lambert (@ChLambert_FNSEA) <a href="https://twitter.com/ChLambert_FNSEA/status/1141352863370817537?ref_src=twsrc%5Etfw">19 juin 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
Mme Lambert a pr&eacute;cis&eacute; qu'une "r&eacute;union politique" des organisations&nbsp;professionnelles se tiendrait en septembre "pour faire une proposition&nbsp;d'assurance qui soit plus attractive, notamment en arboriculture".&nbsp;"30% des vignobles fran&ccedil;ais sont assur&eacute;s, 30% des grandes cultures, 5%&nbsp;seulement en arboriculture : il faut qu'on am&eacute;liore ce score", estime la&nbsp;responsable syndicale.Concernant les salari&eacute;s agricoles et les saisonniers, d&eacute;sormais r&eacute;duits &agrave;&nbsp;l'inactivit&eacute;, Mme Lambert a fustig&eacute; une "r&eacute;glementation draconienne, tr&egrave;s&nbsp;complexe o&ugrave; tout est pr&eacute;vu, sauf l'impr&eacute;vu, &agrave; savoir l'al&eacute;a climatique".&nbsp;Pr&eacute;sent &agrave; ses c&ocirc;t&eacute;s, le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la pr&eacute;fecture de la Dr&ocirc;me,&nbsp;Patrick Vieillescazes, a assur&eacute; que les services de l'Etat agiraient "avec&nbsp;pragmatisme" et mettraient en oeuvre des "mesures exceptionnelles" face &agrave;&nbsp;cette "situation exceptionnelle".Le recensement des d&eacute;g&acirc;ts, qui s'&eacute;l&egrave;veront en "dizaines de millions&nbsp;d'euros", est toujours en cours, a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP le pr&eacute;sident r&eacute;gional du&nbsp;syndicat agricole, Michel Joux.&nbsp;Le pr&eacute;sident du conseil r&eacute;gional de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes Laurent&nbsp;Wauquiez a d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; un "plan d'urgence de 5 millions en soutien imm&eacute;diat&nbsp;pour les agriculteurs, qui sera doubl&eacute; par des mesures d'aides d'&agrave; peu pr&egrave;s 2&nbsp;millions d'euros pour les artisans et commer&ccedil;ants".


Christiane Lambert a appelé les assureurs à offrir aux arboriculteurs une meilleure couverture des désastres météorologiques, après les récentes chutes de grêle qui ont ravagé des exploitations de Rhône-Alpes.


Grêle : la FNSEA demande aux assureurs de faire plus pour les arboriculteurs

Plus de 1800 adh&eacute;rents sur 5 d&eacute;partements (44, 49, 85, 35, 56), 30 salari&eacute;s, un chiffre d&rsquo;affaires en &eacute;volution constante depuis 2010 (24 M&euro; en 2018) : la CAMN, coop&eacute;rative d&rsquo;approvisionnement des mara&icirc;chers nantais, se porte bien et prouve qu&rsquo;une &laquo; petite &raquo; coop sp&eacute;cialiste a toute sa place sur le territoire aux c&ocirc;t&eacute;s des grandes coops g&eacute;n&eacute;ralistes. 
Depuis le mois dernier, la CAMN a un nouveau pr&eacute;sident : Charles Vinet a remplac&eacute; Guy Lamisse, pr&eacute;sident depuis 2012. Mais la mission de la coop reste bien s&ucirc;r la m&ecirc;me :&nbsp; &laquo; On travaille toujours avec et pour les producteurs &raquo; pr&eacute;sente&nbsp; Claude Bizieux, directeur approvisionnement de la coop, lors d&rsquo;un point presse organis&eacute; en amont d&rsquo;une r&eacute;union de conseil, le 12 juin dernier. 
 
Proximit&eacute; et r&eacute;activit&eacute; 
 
'La CAMN fait&nbsp; de l&rsquo;approvisionnement exclusivement, d&eacute;di&eacute; aux productions v&eacute;g&eacute;tales sp&eacute;cialis&eacute;es : mara&icirc;chage, viticulture, arboriculture, horticulture &raquo;, poursuit Claude Bizieux, Le mara&icirc;chage, et en particulier le mara&icirc;chage nantais, reste son c&oelig;ur d&rsquo;activit&eacute;, avec 70 % du chiffre d&rsquo;affaires. Mais la viticulture et l&rsquo;arboriculture progressent, ainsi que les ventes dans l&rsquo;unit&eacute; de Brissac (49), ouverte en 2012. 
La sp&eacute;cialisation de la coop&eacute;rative, son implantation sur le terrain et sa dimension lui permettent d&rsquo;&ecirc;tre en lien &eacute;troit avec les producteurs. Les &eacute;quipes sont en veille permanente sur les plans technique, r&eacute;glementaire et commercial, pour offrir les meilleurs rapports qualit&eacute; prix et pour anticiper les &eacute;volutions. 
 
D&eacute;veloppement de solutions alternatives aux phytos 
 
C&rsquo;est notamment dans le domaine de la protection des plantes que cette veille et cette anticipation sont les plus importantes, m&ecirc;me si tout ne peut pas &ecirc;tre pr&eacute;vu (comme l&rsquo;arr&ecirc;t brutal du m&eacute;tam sodium en octobre 2018). L&rsquo;&eacute;volution en la mati&egrave;re, c&rsquo;est le biocontr&ocirc;le, pr&eacute;sent depuis 1995 &agrave; la coop, mais qui continue de se d&eacute;velopper : &laquo;&nbsp; Il repr&eacute;sente aujourd&rsquo;hui 20 % du chiffre d&rsquo;affaire en protection des plantes de notre coop&eacute;rative. A l&rsquo;&eacute;chelle nationale, c&rsquo;est plut&ocirc;t de l&rsquo;ordre de 5 % &raquo;. 
L&rsquo;utilisation d&rsquo;auxiliaires de cultures, la confusion sexuelle sont des proc&eacute;d&eacute;s bien ma&icirc;tris&eacute;s par les conseillers de la coop&eacute;rative. Tout comme les produits et techniques utilisables en agriculture biologique. &laquo;Le bio et la Protection biologique int&eacute;gr&eacute;e, c&rsquo;est un virage majeur et in&eacute;luctable pris depuis longtemps dans nos productions &raquo;. Les fronti&egrave;res ne sont pas &eacute;tanches entre les types de production (plus de la moiti&eacute; des adh&eacute;rents ont achet&eacute; au moins un produit &laquo; bio &raquo;), pas plus qu&rsquo;entre les secteurs de la coop&eacute;rative : ainsi, des solutions alternatives aux phyto peuvent &ecirc;tre trouv&eacute;es du c&ocirc;t&eacute; des amendements, des&nbsp; &eacute;quipements (filets anti insectes) ou des semences&hellip; 
 
En photo : Charles Vinet, nouveau pr&eacute;sident a remplac&eacute; Guy Lamisse, pr&eacute;sident depuis 2012. Ils sont entour&eacute;s &agrave; gauche par Herv&eacute; Valette, directeur et &agrave; droite, par Claude Bizieux, directeur approvisionnement. 
 
Plus d'informations dans l'&eacute;dition du 21 juin de Loire-Atlantique agricole 
 
 
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Leader local de l’approvisionnement pour les professionnels des productions végétales spécialisées, la Coopérative d’approvisionnement des Maraîchers nantais poursuit son développement, toujours en phase avec les préoccupations du terrain.

Loire-Atlantique - CAMN : nouveau président et toujours le même élan

Depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e, Manitou propose en standard la connectivit&eacute; sur une partie de son catalogue (*). Cette propri&eacute;t&eacute; est notamment mise &agrave; profit pour &eacute;valuer le co&ucirc;t de revient des machines, un axe sur lequel travaille le constructeur depuis 2014 avec la mise au point d'un indicateur&nbsp;: le TCO ou Total Cost of Ownership. Celui-ci d&eacute;crype toutes les charges attach&eacute;es &agrave; la possession d'un chargeur : prix d'achat, valeur de revente, nombre d'heures, taux d'emprunt, assurance, frais de carburant, de pneumatiques, de maintenance, d'homologation de s&eacute;curit&eacute; etc.&nbsp; &laquo;&nbsp;Les machines connecte&#769;es sont une source de donne&#769;es primordiale dans notre objectif de re&#769;duction du TCO pour les utilisateurs&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Olivier le Pesquer, responsable TCO pour le De&#769;veloppement Services &laquo;&nbsp;Gra&#770;ce aux mode&#768;les MLT 741 -140 V+ de&#769;ja&#768; e&#769;quipe&#769;s, nous avons constate&#769; une consommation moyenne de seulement 5,78 l/h sur l'ensemble des 4 applications d'un chariot te&#769;lescopique, a&#768; savoir chargement, route, manutention et ralenti. Cela repre&#769;sente une e&#769;conomie de plus de 4 660 &euro; sur une utilisation de 3 ans par rapport a&#768; la moyenne du marche&#769;&nbsp;&raquo;.<h2>Appli MyManitou</h2>Cet indicateur de co&ucirc;t de revient sera mat&eacute;rialisable sur l'appli mobile MyManitou que le constructeur s'appr&ecirc;te &agrave; lancer. L'appli sera dot&eacute;e de multiples fonctionnalit&eacute;s&nbsp;: localisation, consommation, niveau de carburant, d&eacute;tection de proble&#768;me technique. Afin d'e&#769;viter des temps d'immobilisation, les utilisateurs pourront e&#769;galement contacter facilement leur concessionnaire afin d'anticiper toute intervention d'un technicien sur la machine. L'ensemble des documentations attach&eacute;e &agrave; la machine sera &eacute;galement disponible, notamment la garantie, le contrat de maintenance, et le manuel d'utilisation.(*) Sauf les chariots e&#769;le&#769;vateurs industriels, mate&#769;riel de magasinage, TMM/TMT, excavatrices, nacelles ciseaux, chargeuses articule&#769;es compactes<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le constructeur inaugure en Espagne un nouveau si&egrave;ge social &agrave; proximit&eacute; de Madrid, partag&eacute; avec un Manitou Center, s&#039;&eacute;tendant sur 10.000 m2 dont 4.600 m2 b&acirc;tis. Il dispose d&#039;un amphith&eacute;&acirc;tre con&ccedil;u pour accueillir des pr&eacute;sentations et des s&eacute;minaires ainsi qu&#039;un centre de formation de 250 m2.
</aside>


La connectivité sert l’optimisation du coût de revient des machines. L’appli MyManitou concentre les informations relatives à la localisation, la consommation, l’état de fonctionnement ou encore la documentation.


Les chargeurs Manitou toujours plus connectés

Apr&egrave;s avoir sign&eacute; un premier accord en f&eacute;vrier dernier concernant les marques nationales, Lidl et Lactalis ont annonc&eacute; dans un communiqu&eacute; du 18 juin avoir conclu un nouvel engagement relatif aux marques de distributeurs.&nbsp;Scell&eacute; au 1ermai 2019, ce nouvel accord&nbsp;&nbsp;stipule que &laquo;&nbsp;Lidl France s'engage &agrave; augmenter le prix du lait &agrave; 355 euros/1000 L, prix de base, sur tous les produits de marque de distributeur livr&eacute;s par le Groupe Lactalis&nbsp;&raquo;. De son c&ocirc;t&eacute;, le collecteur s'engage &agrave; &laquo;&nbsp;reverser ce montant en int&eacute;gralit&eacute; aux &eacute;leveurs et &agrave; affecter en toute transparence son paiement de lait&nbsp;&raquo;.&nbsp;La totalit&eacute; des volumes n&eacute;cessaires &agrave; la fabrication des marques de distributeurs (Milbona, Envia, Ch&ecirc;ne d'Argent...) sont concern&eacute;s, soit 160 millions de litres de lait.&nbsp;


Le collecteur et le distributeur s’engagent, « en transparence », sur la revalorisation du prix du lait payé aux producteurs, ont-ils annoncé dans un communiqué le 18 juin. 


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