Quatre roues motrices, quatre moteurs &eacute;lectriques de 110 W et quatre heures d'autonomie pour biner l'&eacute;quivalent 1000 m2 en une heure, soit 1 ha en 10 heures, au moyen d'une palette d'outils (bineuse &agrave; socs, &agrave; couteaux, herse &eacute;trille, rasette &agrave; brosses) et de cam&eacute;ras et lasers assurant un guidage centim&eacute;trique entre les rangs de salade, carotte, oignon etc.&nbsp;: telles sont les performances du robot d&eacute;sherbeur Oz, lequel est dot&eacute; d'un relevage arri&egrave;re et d'une boule d'attelage pouvant supporter un si&egrave;ge de r&eacute;colte ou encore une remorque &agrave; cagettes, faisant alors office d'assistant &agrave; la r&eacute;colte, gr&acirc;ce &agrave; un dispositif de suivi de la personne. Le premier exemplaire a &eacute;t&eacute; commercialis&eacute; en 2013, &nbsp;soit deux ans apr&egrave;s la cr&eacute;ation de la start-up par Aymeric Barthes et Ga&euml;tan S&eacute;verac, ing&eacute;nieurs en robotique.<h2>&laquo; Plus je me plante, plus je pousse &raquo;</h2>Quelques campagnes de crowdfounding et lev&eacute;es de fonds plus tard, la raison d'&ecirc;tre de la robotique appliqu&eacute;e au maraichage diversifi&eacute; n'a pas vari&eacute; d'un iota&nbsp;: pallier le manque de main d'&oelig;uvre, r&eacute;duire la p&eacute;nibilit&eacute;, accro&icirc;tre la productivit&eacute; par une r&eacute;duction des pertes, limiter l'usage de produits phytosanitaires, se concentrer sur des t&acirc;ches &agrave; plus forte valeur ajout&eacute;e, le tout pour un investissement de 21.000 &euro;. La start-up a relev&eacute; les d&eacute;fis technologiques pour aboutir &agrave; une production en s&eacute;rie, en faisant sienne la maxime suivante&nbsp;: plus je me plante, plus je pousse. &nbsp;Bas&eacute;e &agrave; Escalquens (Haute-Garonne), elle d&eacute;veloppe deux autres robots que sont Dino, un robot mara&icirc;cher enjambeur (1,30 m de hauteur pour 1,50 m de large) et Ted, un enjambeur de 2 m assurant l'entretien de la vigne (sol et v&eacute;g&eacute;tation). Au total, Na&iuml;o Technologies recense 150 robots en parc. L'entreprise compte 43 salari&eacute;s pour un chiffre d'affaires de 2,1 millions d'euros, avec toujours plus de vis&eacute;es &agrave; l'international.


La start-up livrera son petit robot désherbeur chez un maraîcher bio du Gard. Près de 30 livraisons sont prévues en 2019 en France et à l’étranger, sans compter les robots enjambeurs Dino en maraîchage et Ted en vigne. 


Naïo Technologies commercialise son 100ème robot Oz

La France est en recul de 4,2% avec 147 millions de bouteilles. Avec 76&nbsp;millions de cols, l'Union europ&eacute;enne se contracte l&eacute;g&egrave;rement de 0,9% tandis&nbsp;que les march&eacute;s hors Europe progressent de 2,1% &agrave; pr&egrave;s de 79 millions de&nbsp;bouteilles. Les exportations repr&eacute;sentent d&eacute;sormais plus de la moiti&eacute; des ventes&nbsp;totales, ce qui constitue selon le CIVC "un renversement de tendance par&nbsp;rapport au si&egrave;cle dernier".


Les ventes de champagne ont atteint "près de 302millions de bouteilles", soit "une baisse de 1,8% par rapport à 2017", a annoncé le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) qui estime le chiffre d'affaires à 4,9 milliards d'euros.


Champagne: un recul de 1,8% en 2018

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr">&laquo; Le fait que <a href="https://twitter.com/JeunesAgri?ref_src=twsrc%5Etfw">@JeunesAgri</a> + FNSEA aient &eacute;t&eacute; confort&eacute;s dans les urnes avec + 2 points montre que nous sommes porteurs de changement. Les <a href="https://twitter.com/hashtag/agris?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#agris</a> que nous repr&eacute;sentons attendent du <a href="https://twitter.com/gouvernementFR?ref_src=twsrc%5Etfw">@gouvernementFR</a> + de reconnaissance du syndicalisme majoritaire &raquo; <a href="https://twitter.com/ChLambert_FNSEA?ref_src=twsrc%5Etfw">@ChLambert_FNSEA</a> &agrave; l'<a href="https://twitter.com/Elysee?ref_src=twsrc%5Etfw">@Elysee</a> <a href="https://t.co/LzoqRJ0izd">pic.twitter.com/LzoqRJ0izd</a>&mdash; La FNSEA (@FNSEA) <a href="https://twitter.com/FNSEA/status/1094946503414767616?ref_src=twsrc%5Etfw">11 f&eacute;vrier 2019</a></blockquote>
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Lors d'un d&eacute;bat-citoyen organis&eacute; le 24 janvier dernier dans la Dr&ocirc;me,&nbsp;Emmanuel Macron avait d&eacute;clar&eacute; que la France ne parviendrait pas &agrave; se passer "&agrave;&nbsp;100%" du glyphosate dans les trois ans comme il s'y est engag&eacute;. "Sur la question du glyphosate, nous avons salu&eacute; le pragmatisme du&nbsp;pr&eacute;sident de la R&eacute;publique qui a dit &agrave; plusieurs reprises que sans solution,&nbsp;il y aurait des d&eacute;rogations, pour un pourcentage de situations", s'est&nbsp;f&eacute;licit&eacute;e Mme Lambert lors d'un point presse organis&eacute; au pied du perron de&nbsp;l'Elys&eacute;e, estimant que "ce retour au pragmatisme &eacute;tait indispensable". "10, 20, 30 (% de situations concern&eacute;es par des d&eacute;rogations), la question&nbsp;n'est pas tranch&eacute;e, il faut travailler et au fur &agrave; mesure, on pointera les&nbsp;impasses et il faudra &agrave; ce moment l&agrave; trouver des adaptations", a ajout&eacute; la&nbsp;pr&eacute;sidente de la FNSEA, syndicat qui, alli&eacute; aux Jeunes agriculteurs est sorti&nbsp;renforc&eacute; des derni&egrave;res &eacute;lections de chambres d'agriculture.&nbsp;&nbsp; <h2>D&eacute;gagisme</h2>"Nous sommes un interlocuteur dont il (Emmanuel Macron) tiendra compte&nbsp;d'avantage aujourd'hui", a estim&eacute; Mme Lambert, dont la liste commune avec les&nbsp;Jeunes Agriculteurs a obtenu environ 55,8% des suffrages. "Il n'y a pas eu de d&eacute;gagisme dans le domaine agricole, le pr&eacute;sident a&nbsp;salu&eacute; cette capacit&eacute; &agrave; &ecirc;tre majoritaire, et &agrave; porter des messages courageux et&nbsp;&agrave; gagner les &eacute;lections. Nous avions besoin d'entendre que les dossiers que&nbsp;nous portons pour accompagner les agriculteurs seront &eacute;cout&eacute;s d'avantage", a&nbsp;ajout&eacute; Mme Lambert.Emmanuel Macron recevait lundi, avec le ministre de l'Agriculture Didier&nbsp;Guillaume, l'ensemble des syndicats agricoles, dans le cadre du grand d&eacute;bat et&nbsp;avant le Salon de l'Agriculture qui d&eacute;marre le 23 f&eacute;vrier. Au sujet de ce grand d&eacute;bat, Mme Lambert a annonc&eacute; une "contribution" de la&nbsp;FNSEA, qui sortira avant le salon et "pointera l'attente que nous avons pour&nbsp;une agriculture fran&ccedil;aise encore plus reconnue et accompagn&eacute;e par les&nbsp;politiques publiques tant fran&ccedil;aises qu'europ&eacute;ennes".


La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a salué lundi le "pragmatisme" d'Emmanuel Macron à propos de la question de l'interdiction du glyphosate, herbicide controversé, après un entretien avec le chef de l'Etat à l'Elysée.


Glyphosate: Christiane Lambert salue le "pragmatisme" de Macron

Assurer la souverainet&eacute; alimentaire passe notamment par la pr&eacute;servation de la capacit&eacute; de production agricole et la juste r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs. Il s'agit de rendre les prix d'achat des produits agricoles plus r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les agriculteurs et d'am&eacute;liorer les relations commerciales et contractuelles entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs. C'est une mesure indispensable pour accompagner la transition des mod&egrave;les agricoles &agrave; venir.Infographie - Mieux r&eacute;mun&eacute;rer les agriculteurs pour une alimentation saine et durable<h2>Qu'est-ce que le seuil de revente &agrave; perte ?</h2>Pour rappel, le seuil de revente &agrave; perte, instaur&eacute; en 1996, interdit de vendre tout produit en dessous du prix auquel il a &eacute;t&eacute; achet&eacute; au fournisseur. Les discussions et le travail collectif des EGA ont abouti &agrave; la conclusion que le seuil actuel de revente &agrave; perte ne permettait pas de couvrir les co&ucirc;ts incontournables pour le distributeur (logistique, personnel, casse, transport). Par cons&eacute;quent,&nbsp;relever ce seuil constitue un levier pertinent, pour stopper la destruction de valeur, relancer la cr&eacute;ation de valeur&nbsp;et en assurer une &eacute;quitable r&eacute;partition entre les divers maillons de la cha&icirc;ne alimentaire. Actuellement, lorsqu'une enseigne ach&egrave;te au producteur un produit 1 euro, elle doit le revendre au minimum 1 euro en rayon. Une fois la loi entr&eacute;e en vigueur, ce m&ecirc;me produit ne pourra &ecirc;tre revendu &agrave; moins de 1,10 &euro;.<h2>Quels sont les produits concern&eacute;s ?</h2>Uniquement les denr&eacute;es alimentaires. Aujourd'hui 7% des produits alimentaires sont vendus &agrave; tr&egrave;s faible marge. Ce sont ces produits, dits &laquo;&nbsp;produits d'appel&nbsp;&raquo; qui sont concern&eacute;s par la hausse du seuil de revente &agrave; perte de 10&nbsp;% minimum.<h6>Quel est l'int&eacute;r&ecirc;t de relever le seuil de revente &agrave; perte ?</h6>&nbsp; &nbsp; &nbsp;- D'abord, permettre au distributeur de r&eacute;&eacute;quilibrer ses marges et redonner du prix aux productions agricoles (viande, lait, fruits et l&eacute;gumes);&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp;- Ce r&eacute;&eacute;quilibrage des marges devrait se faire sans modifier substantiellement le prix global du panier du consommateur. C'est l'engagement de la distribution ;&nbsp; &nbsp; &nbsp;- Ensuite, ce r&eacute;&eacute;quilibrage des marges va donner de l'oxyg&egrave;ne aux fili&egrave;res et leur permettra d'am&eacute;liorer leur offre, mais aussi d'investir pour mieux r&eacute;pondre aux besoins des consommateurs.Un m&eacute;canisme de suivi sera mis en place et la mesure ne sera p&eacute;rennis&eacute;e que si elle atteint l'objectif vis&eacute;, &agrave; savoir une meilleure r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs et une am&eacute;lioration de l'offre propos&eacute;e au consommateur.C'est pourquoi la mesure est exp&eacute;rimentale pour 2 ans.<h2>Mieux encadrer les promotions</h2>Le projet de loi pr&eacute;voit aussi un encadrement des promotions commerciales chez les distributeurs. La course aux promotions n'a cess&eacute; de s'acc&eacute;l&eacute;rer ces derni&egrave;res ann&eacute;es, passant de 14 % du volume en 2000 &agrave; 20% en 2016.Ces promotions sont destructrices de valeur en ce qu'elles ne rendent pas compte de la valeur ajout&eacute;e par chaque acteur (producteur, transformateur, logisticien, distributeur ...). Elles provoquent aussi une perte de rep&egrave;re chez les consommateurs vis-&agrave;-vis du juste prix des produits agricoles.Enfin, le consommateur n'achetant pas forc&eacute;ment les produits dont il a besoin, ces promotions engendrent du gaspillage &agrave; un niveau important, d&eacute;passant de loin l'effet positif de la baisse des prix.&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; - En cons&eacute;quence,&nbsp;les remises sur les produits alimentaires seront plafonn&eacute;es &agrave; 34% de la valeur et ne pourront concerner que 25% du volume annuel &eacute;coul&eacute; par l'enseigne ;&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;- Ainsi, l'offre commerciale, &laquo;&nbsp;1 achet&eacute;, 1 gratuit&nbsp;&raquo; devrait dispara&icirc;tre&nbsp;: seul, pour &laquo;&nbsp;2 produits achet&eacute;s, 1 offert&nbsp;&raquo; demeurerait.Ces mesures sp&eacute;cifiques devraient &ecirc;tre&nbsp;exp&eacute;riment&eacute;es durant 2 ans&nbsp;et associ&eacute;es &agrave; un dispositif de suivi. Il s'agira d'&eacute;valuer leur impact sur la fili&egrave;re agroalimentaire afin de s'assurer que la valeur d&eacute;gag&eacute;e sera mieux partag&eacute;e.


La Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable a été promulguée le 1er novembre 2018. Parmi les mesures-phares figurent notamment la majoration de 10% du seuil de revente à perte et l'encadrement des promotions.


#EGalim : comprendre le seuil de revente à perte et l'encadrement des promotions

Une cam&eacute;ra, un &eacute;clairage infrarouge, un nano-ordinateur de traitement des images, une puce de t&eacute;l&eacute;communication bas de&#769;bit ou GSM et enfin et une batterie et un panneau solaire&nbsp;: telles sont les technologies mises en &oelig;uvre par De Sangosse pour &eacute;valuer, &agrave; distance, les populations de limaces. La d&eacute;tection pr&eacute;coce,, &nbsp;quotidienne et &agrave; distance des limaces constitue une avanc&eacute;e en mati&egrave;re de lutte raisonn&eacute;e contre le ravageur, avec en prime des gages de tra&ccedil;abilit&eacute;.<h2>Pr&eacute;cision de 5 %</h2>De Sangosse cr&eacute;dite son capteur d'une pr&eacute;cision sup&eacute;rieure &agrave; celle des pi&egrave;ges manuels. Le syst&egrave;me fait le distinguo entre les jeunes et les adultes et ne comptabilise pas deux fois la m&ecirc;me limace. Le taux d'erreur annonc&eacute; est de l'ordre de 5 %.


De Sangosse a mis au point un capteur apte quantifier les populations de limaces pendant leur activité nocturne. Médaille de bronze au Sima.


Limacapt, le piège à limaces connecté de De Sangosse

Commun&eacute;ment &agrave; sa gamme c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, le produit se veut pratique d'usage, avec un temps de cuisson rapide et une longue conservation, tout en offrant une valeur nutritionnelle am&eacute;lior&eacute;e en prot&eacute;ines et micronutriments par rapport &agrave; des glucides simples. Le produit s'assimile davantage &agrave; des p&acirc;tes avec une texture dense qu'&agrave; un produit expans&eacute; rempli d'air. De par sa composition, il s'inscrit dans le cadre r&eacute;vis&eacute; des rep&egrave;res&nbsp; nutritionnels de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire, de l'alimentation et du travail (ANSES) publi&eacute; un avis en Janvier 2017, pr&eacute;conisant une consommation accrue de l&eacute;gumineuses et de c&eacute;r&eacute;ales.&nbsp;Les consommateurs sont de plus en plus en recherche de produits enrichis en prot&eacute;ines mais aussi d'alternative &agrave; la viande. Selon Kantar, 4,6 millions de nouveaux foyers fran&ccedil;ais ont achet&eacute; des produits &agrave; promesses v&eacute;g&eacute;tales en deux ans. Les ventes de produits v&eacute;g&eacute;tariens et v&eacute;gans auraient g&eacute;n&eacute;r&eacute; un chiffre d'affaires de 380 M&euro; en 2018 en grande distribution, affichant une insolente croissance de 24 %, selon&nbsp;Xerfi.&nbsp;Si les premiers d&eacute;veloppements produits associant prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et animales cherchaient &agrave; imiter la viande avec des analogues pour se faire une place dans le rayon traiteur, nous observons d&eacute;sormais un mouvement affirm&eacute; du consommateur vers le 100 % v&eacute;g&eacute;tal. Ce dernier attend d&eacute;sormais aussi plus de naturalit&eacute; autour de ces produits tr&egrave;s &eacute;labor&eacute;s. La texturisation des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales devient donc un enjeu commercial pour conserver la naturalit&eacute; des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales tout en limitant l'incorporation d'additifs de moins en moins accept&eacute;s par les consommateurs.Cet article est extrait de la revue PRISME, l'analyse de la conjoncture et de l'actualit&eacute; agricole et agroalimentaire.&nbsp;Lire tout le dossier&nbsp;:&nbsp;PRISME n&deg; 23 JANVIER 2019&nbsp;


Bien connu des consommateurs à travers ses marques Uncle Ben’s en riz blancs et Ebly en blé prêt à cuire, Mars entend accompagner la dynamique de marché dont bénéficient les protéines végétales. Il vient de breveter un procédé permettant de fabriquer par extrusion des grains composés d’un mélange de légumineuses et de céréales se cuisant comme des pâtes alimentaires.


Protéine végétale : Mars va associer les légumineuses à ses produits céréaliers faciles à cuire

"Les n&eacute;gociations commerciales en cours, gr&acirc;ce &agrave; la loi Alimentation, font&nbsp;que les prix sont en train d'&ecirc;tre relev&eacute;s pour les agriculteurs, notamment&nbsp;pour le lait", a estim&eacute; M. Guillaume sur RTL. "Sur le lait, &ccedil;a a commenc&eacute; &agrave; fonctionner. (...) Sur la viande, pas encore,&nbsp;mais il faut que dans le mois qui vient, les prix remontent chez le&nbsp;producteur. C'est tout le travail de cette loi. C'est pour &ccedil;a qu'avec Bruno Le&nbsp;Maire, nous r&eacute;unissons dans les jours qui viennent le comit&eacute; de suivi des&nbsp;n&eacute;gociations commerciales", a d&eacute;clar&eacute; le ministre, avan&ccedil;ant la date du 13&nbsp;f&eacute;vrier.&nbsp;&nbsp;"Nous allons mettre autour de la table toute la grande distribution, tous&nbsp;les syndicats agricoles et nous allons discuter de ce qu'il en est.&nbsp;Parall&egrave;lement nous allons demander au m&eacute;diateur des n&eacute;gociations commerciales&nbsp;de regarder les choses, et la directrice g&eacute;n&eacute;rale de la consommation et de la&nbsp;r&eacute;pression des fraudes va aller le constater dans les magasins", a ajout&eacute; M.&nbsp;Guillaume.&nbsp;Selon lui, les distributeurs "commencent &agrave; jouer le jeu, sur le lait ils&nbsp;l'ont tous jou&eacute;".&nbsp;&nbsp;<h2>"les grandes surfaces se +tirent la bourre+"</h2>Concernant des augmentations de prix de l'alimentation susceptibles de&nbsp;nuire au pouvoir d'achat, en pleine crise des gilets jaunes, Didier Guillaume&nbsp;a chiffr&eacute; &agrave; 80 centimes d'augmentation le panier moyen de 100 euros pay&eacute; par&nbsp;les consommateurs.&nbsp;"La valse des &eacute;tiquettes, &ccedil;a concerne les produits d'appel, ceux sur&nbsp;lesquels les grandes surfaces se +tirent la bourre+", a soulign&eacute; M. Guillaume,&nbsp;citant boissons et p&acirc;tes &agrave; tartiner.&nbsp;&nbsp;"Aujourd'hui, acheter de la viande, acheter du poisson, acheter des&nbsp;l&eacute;gumes, des fruits, &ccedil;a vaut quelque chose et on ne peut pas le payer moins&nbsp;cher" (que son co&ucirc;t de production), a insist&eacute; le ministre, souhaitant que les&nbsp;distributeurs&nbsp;"r&eacute;partissent diff&eacute;remment leur marge": "Quand ils font 40&nbsp;centimes de marge sur les produits agricoles, et quand ils ont z&eacute;ro centime de&nbsp;marge sur les produits d'appel, il y a peut-&ecirc;tre la possibilit&eacute; de bouger&nbsp;cela".


Le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume a annoncé lundi la tenue d'une réunion sur les négociations commerciales de l'alimentation, mercredi avec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.


Négociations commerciales : réunion avec Le Maire mercredi (Guillaume)

En 2017, la production de volailles de chair est devenue la premi&egrave;re viande produite dans le monde. Une production qui est constamment en hausse (en 2018 + 1,5 %) mais cette tendance devrait s'att&eacute;nuer dans les ann&eacute;es &agrave; venir.En France, la fili&egrave;re est actuellement en pleine mutation afin de s'adapter &agrave; la demande du consommateur. En effet, les volailles enti&egrave;res qui repr&eacute;sentaient 36 % des achats des m&eacute;nages dans les ann&eacute;es 2000 ne repr&eacute;sentent aujourd'hui que 24 % des volumes achet&eacute;s. Les produits &eacute;labor&eacute;s sont pass&eacute;s de 19 &agrave; 29 %. Ce constat engendre actuellement des inqui&eacute;tudes chez les producteurs. Les &eacute;leveurs de poulets labels voient leurs vides sanitaires augment&eacute;s et il est pourtant n&eacute;cessaire de produire pour rentabiliser les b&acirc;timents. Ces 2 derni&egrave;res ann&eacute;es, la fili&egrave;re &eacute;tant boost&eacute;e par les aides PCAE, les producteurs de volailles ont investis dans leur outil. Les op&eacute;rateurs les ont &eacute;galement soutenus. Suite &agrave; ces investissements, il est maintenant n&eacute;cessaire de maintenir le niveau de marge pour que les &eacute;quilibres financiers soient respect&eacute;s.En 2018, le groupe Doux a &eacute;t&eacute; mis en liquidation judiciaire. Deux tiers des surfaces consacr&eacute;s &agrave; l'export ont d&ucirc; &ecirc;tre reconvertis vers d'autres productions notamment poulets lourds ou semi lourds. C'est principalement le groupe LDC qui a propos&eacute; des contrats aux &eacute;leveurs. L'entreprise Sarthoise souhaite continuer sa progression sur le march&eacute; de la volaille standard mais ces &eacute;v&egrave;nements sont synonymes de tension et d'inqui&eacute;tude.<h2>Stabilit&eacute; des marges </h2>Selon Cerfrance Vend&eacute;e, les marges brutes en volailles de chair restent stables par rapport &agrave; 2017.Cependant, il reste des disparit&eacute;s importantes entre &eacute;leveurs en fonction de la rotation, de la densit&eacute; au d&eacute;marrage ou m&ecirc;me encore selon la productivit&eacute; au m2.<h2>Des r&eacute;sultats qui poursuivent leur progression</h2>Depuis 2014, l'EBE/UTHe progresse pour atteindre 46&nbsp;000 &euro; en 2017. Le r&eacute;sultat courant (EBE - Amortissements - Frais financiers) progresse &eacute;galement mais moins rapidement que l'EBE puisque les amortissements engendr&eacute;s par les r&eacute;cents investissements sont en hausse.<h2>Quelles perspectives pour 2019 ? </h2>Suite au scandale de la viande avari&eacute;e au Br&eacute;sil, plusieurs pays notamment la Chine, avaient ferm&eacute; leurs portes &agrave; la volaille br&eacute;silienne. En 2019, la production Br&eacute;silienne ainsi que ses exports devraient repartir &agrave; la hausse. Au niveau de l'Union Europ&eacute;enne, une stabilisation des volumes est pr&eacute;vue pour 2019. En France, les &eacute;leveurs sont mis &agrave; contribution pour le respect des r&egrave;gles de bios&eacute;curit&eacute; qui vont se traduire par des baisses de productivit&eacute; au m2. Les &eacute;leveurs attendent donc un soutien de marge pour que malgr&eacute; une baisse de production, leurs &eacute;quilibres financiers ne soient pas remis en cause. Le constat est d&eacute;sormais que les investissements sont &agrave; l'arr&ecirc;t. Que ce soit en fili&egrave;re label ou standard, il sera n&eacute;cessaire d'y voir plus clair sur les d&eacute;bouch&eacute;s pour investir dans de nouveaux outils de productions.<h2>Et apr&egrave;s 2019 ? </h2>Durant les 10 prochaines ann&eacute;es, la hausse de la consommation de viande de volailles par habitant est estim&eacute;e &agrave; 5.5 %. Cette hausse sera &eacute;galement accompagn&eacute;e par une hausse de la population mondiale. Il faudra non seulement produire pour r&eacute;pondre &agrave; ces besoins mais surtout s'adapter aux demandes des consommateurs. La part de la volaille enti&egrave;re dans un panier moyen diminuera au profit des produits &eacute;labor&eacute;s. C'est un changement, qui &agrave; court terme, n&eacute;cessite une adaptation mais qui &agrave; long terme reste un atout pour la fili&egrave;re.L'&eacute;t&eacute; dernier, des GMS ont annonc&eacute; une alliance &agrave; l'achat. Ces relations ont pour objectif d'am&eacute;liorer la gamme et la qualit&eacute; des produits &agrave; des prix plus int&eacute;ressants au profit du client. L'autorit&eacute; de la concurrence doit d&eacute;sormais &eacute;tudier l'impact de tels accords. Elle devra recenser les effets que ces accords pourront avoir pour les fournisseurs concern&eacute;s mais &eacute;galement pour ceux qui n'ont pas pris part &agrave; ces discussions. Il faudra &eacute;galement tenir compte de l'&eacute;volution des co&ucirc;ts de production qui actuellement repartent &agrave; la hausse suite &agrave; l'augmentation des cours des c&eacute;r&eacute;ales.Pour plus d'informations : www.agriculteurs-85.fr&nbsp;


En 2017, la production de volailles de chair est devenue la première viande produite dans le monde. Une production qui est constamment en hausse (en 2018 + 1,5 %) mais cette tendance devrait s’atténuer dans les années à venir. 


Une pause dans le développement et inquiétude sur les débouchés du poulet entier.

"Les agriculteurs ont lanc&eacute; un message au gouvernement", a d&eacute;clar&eacute; un&nbsp;porte-parole des manifestants Kostas Tzelas, membre de la commission grecque&nbsp;des blocus. "Nous demandons &agrave; voir le vice-Premier ministre Giannis&nbsp;Dragassakis", a-t-il ajout&eacute;, cit&eacute; par l'ANA. "Nous allons augmenter la pression sur le gouvernement", a pr&eacute;venu&nbsp;&eacute;galement Vaggelis Boutas, pr&eacute;sident de l'Union des collectifs agricoles de&nbsp;Karditsa (nord de la Gr&egrave;ce), interrog&eacute; par la cha&icirc;ne de t&eacute;l&eacute;vision ERT. Quelque 600 tracteurs ont bloqu&eacute; plusieurs routes en protestation contre le&nbsp;prix de l'essence et contre la hausse des cotisations sociales en Gr&egrave;ce. Un&nbsp;des grands axes du pays, la route nationale entre Ath&egrave;nes et Thessalonique, a&nbsp;&eacute;t&eacute; notamment bloqu&eacute; pendant deux heures. "Le dialogue est toujours ouvert, aucune porte n'est ferm&eacute;e", a d&eacute;clar&eacute;&nbsp;pour sa part le ministre de l'Agriculture Stavros Arachovis, interrog&eacute; par la&nbsp;radio de l'ANA. Il a rappel&eacute; avoir rencontr&eacute; les repr&eacute;sentants syndicaux le 14&nbsp;d&eacute;cembre pour avancer sur leurs pr&eacute;occupations.&nbsp;&nbsp; En 2017, d'importantes manifestations d'agriculteurs avaient d&eacute;g&eacute;n&eacute;r&eacute; en&nbsp;incidents &agrave; Ath&egrave;nes, devant le minist&egrave;re de l'Agriculture notamment. Les&nbsp;manifestants protestaient alors contre l'augmentation de leurs cotisations&nbsp;sociales et de leurs imp&ocirc;ts, en pleine crise de la dette.


Quelque 600 tracteurs ont bloqué samedi après-midi plusieurs routes de Grèce, en particulier dans le nord du pays, pour protester contre le prix de l'essence, avec l'intention d'"augmenter la pression sur le gouvernement", selon l'agence de presse grecque ANA.


Grèce: 600 tracteurs bloquent les routes contre le prix de l'essence

Exportations de vins, fromages, sucre et viande bovine fran&ccedil;ais, de moutons&nbsp;et de whisky britannique: les &eacute;changes et les &eacute;conomies alimentaires des deux&nbsp;pays sont "compl&egrave;tement inter-m&ecirc;l&eacute;s" depuis 40 ans, a soulign&eacute; Arnold Puech&nbsp;d'Alissac, de la FNSEA, aupr&egrave;s de l'AFP. La pr&eacute;sidente de la NFU (National Farmers Union) britannique, Minette&nbsp;Batters, et la pr&eacute;sidente de la FNSEA fran&ccedil;aise, Christiane Lambert, se sont&nbsp;rencontr&eacute;es vendredi &agrave; Paris. "Tout doit &ecirc;tre tent&eacute; pour &eacute;viter une absence d'accord de retrait. Un +no&nbsp;deal+ serait tr&egrave;s pr&eacute;judiciable aux agriculteurs fran&ccedil;ais et britanniques",&nbsp;indique un communiqu&eacute; commun des deux organisations.&nbsp;&nbsp;"Si les politiciens sont divis&eacute;s, les agriculteurs sont unis", ont soulign&eacute;&nbsp;les deux dirigeantes en appelant au "sens des responsabilit&eacute;s" les&nbsp;responsables politiques des deux c&ocirc;t&eacute;s de la Manche. Deux sujets d'inqui&eacute;tude principaux: le "maintien des &eacute;changes de biens"&nbsp;entre l'UE et le Royaume Uni, et le "respect mutuel de normes et&nbsp;r&egrave;glementations d'un niveau &eacute;lev&eacute;". <h2>Importations &agrave; prix bas</h2>Pour les agriculteurs et viticulteurs fran&ccedil;ais, les inqui&eacute;tudes portent sur&nbsp;les exportations de vins, dont la Grande-Bretagne est l'un des principaux&nbsp;clients, de fromages, de sucre et de viande bovine, a soulign&eacute; M. Puech&nbsp;d'Alissac, de la FNSEA.&nbsp;Du c&ocirc;t&eacute; des Britanniques qui exportent 40% de leurs moutons en France,&nbsp;l'instauration de droits de douane &eacute;lev&eacute;s sur la viande ovine les p&eacute;naliserait&nbsp;fortement. D'une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, les agriculteurs britanniques craignent aussi&nbsp;d'&ecirc;tre confront&eacute;s &agrave; des importations &agrave; bas prix venant de pays tiers &agrave; bon&nbsp;march&eacute;, la Grande-Bretagne important 50% de sa nourriture, dont l'essentiel&nbsp;venait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent de l'Union europ&eacute;enne.&nbsp;&nbsp;"Il faut &eacute;viter les d&eacute;s&eacute;quilibres sur les march&eacute;s, plus particuli&egrave;rement en&nbsp;cons&eacute;quence d'importations qui ne seraient pas soumises aux m&ecirc;mes conditions&nbsp;de production ou d'&eacute;levage, et qui auraient un impact n&eacute;gatif sur les revenus&nbsp;des agriculteurs", indique le communiqu&eacute;. Outre les droits de douane, ils s'inqui&egrave;tent aussi des risques de files&nbsp;d'attente gigantesques &agrave; la fronti&egrave;re pour les camions de marchandises, en&nbsp;raison d'un manque de douaniers et de v&eacute;t&eacute;rinaires pour les contr&ocirc;les&nbsp;sanitaires dans les deux sens. "Pour les produits qui se stockent, comme le whisky ou le cognac, la&nbsp;situation est g&eacute;rable, mais pour les produits frais, la situation risque&nbsp;d'&ecirc;tre probl&eacute;matique, sauf s'il y a un accord" ,a indiqu&eacute; un responsable, du&nbsp;c&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais.


Les agriculteurs français et britanniques s'inquiètent d'un "no deal" entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne qui menace les échanges alimentaires, à sept semaines de l'échéance du Brexit le 29 mars, selon les deux principales organisations agricoles française e tbritannique.


Fromages, vins, whisky, et moutons: le Brexit inquiète agriculteurs français et britanniques

Sont notamment attendus Christiane Lambert (FNSEA), J&eacute;r&eacute;my Decerle (Jeunes&nbsp;agriculteurs) ainsi que les dirigeants de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, de la&nbsp;Coordination rurale et du Modef (exploitants familiaux). De nombreux sujets d'actualit&eacute; devraient &ecirc;tre sur la table tels que&nbsp;l'application de la loi Alimentation et les relations avec la grande&nbsp;distribution, le glyphosate - dont la France ne parviendra pas &agrave; se passer "&agrave;&nbsp;100%" en trois ans, selon M. Macron -, ou le retard des versements des aides&nbsp;aux producteurs bio.&nbsp;&nbsp; Depuis le lancement du grand d&eacute;bat national mi-janvier, le chef de l'Etat a&nbsp;r&eacute;guli&egrave;rement abord&eacute; le sujet de l'avenir de l'agriculture, estimant qu'il&nbsp;fallait laisser coexister plusieurs mod&egrave;les, de l'agriculture intensive et&nbsp;exportatrice &agrave; l'agriculture bio, en passant par les circuits courts, sans&nbsp;choisir entre ces diff&eacute;rents types d'exploitation.&nbsp;&nbsp; Plusieurs arbitrages de la loi Alimentation adopt&eacute;e en octobre ont m&eacute;nag&eacute;&nbsp;le monde agricole face aux revendications &eacute;cologistes, comme sur le glyphosate&nbsp;dont l'interdiction sous 3 ans n'est pas inscrite dans la loi, la&nbsp;vid&eacute;osurveillance des abattoirs, uniquement sur une base volontaire ou&nbsp;l'interdiction des poules pondeuses en cage, limit&eacute;e aux nouveaux &eacute;levages.


Emmanuel Macron reçoit lundi, avec le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, les dirigeants des principaux syndicats agricoles, dans le cadre du grand débat et avant le Salon de l'Agriculture qui démarre le 23 février, a annoncé l'Elysée.


Macron reçoit lundi les dirigeants des syndicats agricoles

L'ann&eacute;e 2017/2018 avait vu une production record de 6.432,8 tonnes, mais la&nbsp;production moyenne de ces cinq derni&egrave;res ann&eacute;es ressortait &agrave; 4.260 tonnes. La r&eacute;colte est plus importante qu'attendue, car les conditions se sont&nbsp;r&eacute;v&eacute;l&eacute;es difficiles en 2018: la floraison tardive a entra&icirc;n&eacute; un ensoleillement&nbsp;des olives insuffisant, ce qui est un handicap pour la lipog&eacute;n&egrave;se (production&nbsp;d'huile dans l'olive). "Les rendements en huile ont donc &eacute;t&eacute; g&eacute;n&eacute;ralement en dessous de la&nbsp;moyenne. Mais ce manque d'huile dans l'olive a &eacute;t&eacute;, en partie, compens&eacute; par&nbsp;une grosse production d'olives", indique l'interprofession vendredi dans un&nbsp;communiqu&eacute;. "Compte tenu du manque d'ensoleillement, les huiles d'olive seront, de&nbsp;mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, plus douces, moins herbac&eacute;es, les ar&ocirc;mes de fruits&nbsp;(notamment fruits secs) devraient &ecirc;tre plus d&eacute;velopp&eacute;s", assure l'Afidol.&nbsp;&nbsp;Dans le d&eacute;tail, la r&eacute;gion Provence-Alpes c&ocirc;te-d'Azur pr&eacute;voit une production&nbsp;de 3.600 tonnes dont 2.000 tonnes dans les Bouches-du-Rh&ocirc;ne; l'Occitanie,&nbsp;1.210 tonnes dont 750 tonnes dans le Gard; la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, 750&nbsp;tonnes dont 600 tonnes dans la Dr&ocirc;me. La Corse et les Alpes-Maritime n'ont pas encore termin&eacute; leur r&eacute;colte,&nbsp;souligne l'interprofession. Environ un quart de la production devrait &ecirc;tre class&eacute;e en Appellation&nbsp;d'origine prot&eacute;g&eacute;e ou contr&ocirc;l&eacute;e (AOP ou AOC). C&ocirc;t&eacute; olives de bouche, la production devrait d&eacute;passer les 1.200 tonnes,&nbsp;dont la moiti&eacute; produite dans la Dr&ocirc;me (olives noires de Nyons).&nbsp;&nbsp;&nbsp;L'interprofession rappelle que la production fran&ccedil;aise repr&eacute;sente &agrave; peine&nbsp;4% de l'huile d'olive consomm&eacute;e en France. C'est donc un produit plut&ocirc;t&nbsp;confidentiel, que l'on trouve principalement aupr&egrave;s des producteurs et des&nbsp;moulins. La consommation moyenne en France sur les 5 derni&egrave;res ann&eacute;e &eacute;tait d'environ&nbsp;105.000 tonnes d'huile d'olive par an, venant principalement d'Espagne,&nbsp;d'Italie, de Tunisie et du Portugal.


La production française d'huile d'olive est attendue à environ 5.600 tonnes pour la campagne 2018/2019, plus importante que prévu selon l'association française interprofessionnelle de l'olive (Afidol).


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