
Le rapport USDA pour la nouvelle campagne, a été publié jeudi soir. Quels sont les éléments clés ? Quels sont les autres éléments de soutien ? Eléments de réponse avec Arthur Portier, expert chez Agritel.


Blé : "des stocks de fin 18/19 au plus bas depuis 6 ans" (Point des marchés)


<p>Ce fromage de 450 grammes est fabriqu&eacute; par la soci&eacute;t&eacute; Fromagerie Chabert,&nbsp;pr&eacute;cise un communiqu&eacute; du distributeur, alert&eacute; par un signalement de Sant&eacute;&nbsp;publique France. &nbsp;</p><p><em>"Les consommateurs &eacute;tant en possession de ce produit ne doivent pas le&nbsp;consommer et sont invit&eacute;s &agrave; le rapporter dans leur centre E.Leclerc"</em>, souligne&nbsp;le communiqu&eacute;, pr&eacute;cisant qu'un num&eacute;ro vert a &eacute;t&eacute; mis &agrave; leur disposition&nbsp;(0800.011.100).&nbsp;&nbsp; </p><p>Le 26 avril, une autre soci&eacute;t&eacute;, la Fromagerie du Plessis, avait annonc&eacute; le&nbsp;rappel d'un lot de camembert de Normandie AOP commercialis&eacute; sur tout le&nbsp;territoire national, &agrave; la suite d'un contr&ocirc;le ayant r&eacute;v&eacute;l&eacute; la pr&eacute;sence de&nbsp;cette m&ecirc;me bact&eacute;rie (Escherichia coli). &nbsp;</p><p>Les Escherichia coli O26:H11 peuvent entra&icirc;ner, dans la semaine qui suit la&nbsp;consommation, des gastroent&eacute;rites &eacute;ventuellement h&eacute;morragiques, accompagn&eacute;es&nbsp;ou non de fi&egrave;vre, et pouvant &ecirc;tre suivies de complications r&eacute;nales s&eacute;v&egrave;res&nbsp;chez les jeunes enfants (syndrome h&eacute;molytique et ur&eacute;mique).&nbsp;&nbsp; </p><p>Les personnes qui auraient consomm&eacute; les produits concern&eacute;s et qui&nbsp;pr&eacute;senteraient ce type de sympt&ocirc;mes sont invit&eacute;es &agrave; consulter sans d&eacute;lai leur&nbsp;m&eacute;decin traitant en lui signalant cette consommation et la nature du germe&nbsp;contaminant.</p>



Les centres E. Leclerc ont annoncé vendredi procéder au rappel d'un reblochon AOP vendu sous sa marque distributeur "Nos régions ont du talent", à la suite de " plusieurs cas" d'intoxication alimentaire "grave" par la bactérie E. coli 026.


Bactérie Escherichia coli: rappel de reblochon AOP vendu chez Leclerc


<p>Les stagiaires ont suivi avec assiduit&eacute; dix s&eacute;ances anim&eacute;es par le GRETA, sur la p&eacute;riode de d&eacute;cembre&nbsp; 2017 &agrave; mars 2018 dans les locaux du coll&egrave;ge de Chambon-sur-Voueize.<br>Cette action avait pour but d'apporter de nouveaux savoirs, de favoriser l'acc&egrave;s aux droits et &agrave; l'information et de faciliter les d&eacute;marches administratives de plus en plus d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute;es.<br>Un expert en cyber-criminalit&eacute; a abord&eacute; &eacute;galement les bonnes pratiques d'internet.<br>L'ambiance&nbsp; chaleureuse et les &eacute;changes nombreux ont permis de d&eacute;passer l'appr&eacute;hension des participants pour qui internet n'a dor&eacute;navant plus de secret.<br>La MSA envisage de renouveler cette formation sur d'autres territoires en 2018.</p>



Un groupe de onze retraités agricoles a participé à une formation d’initiation à l’informatique intitulée « Coup de Pouce Connexion Seniors » proposée par le Service Action Sociale de la MSA du Limousin.


Coup de Pouce Connexion pour les seniors


<p>Voil&agrave; qui devrait conforter le rang de Same sur le segment des tracteurs sp&eacute;cialis&eacute;s. L'an pass&eacute;, le constructeur s'&eacute;tait hiss&eacute; &agrave; la troisi&egrave;me place du podium national, avec une progression de 2,1 % de part de march&eacute; (&agrave; 9,3 %) quand le march&eacute; se contractait de 5,3 %. Il faut dire que le Frutteto avait d&eacute;j&agrave; des arguments pour lui, tel que la suspension de pont avant Active Drive &agrave; roue ind&eacute;pendantes et contr&ocirc;le actif. Avec ses fonctions &laquo;&nbsp;anti-dive&nbsp;&raquo; (anti-enfoncement du train avant au freinage) et &laquo;&nbsp;anti-rolling&nbsp;&raquo; (anti-roulis) et ses positions &laquo;&nbsp;champ&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;transport&nbsp;&raquo;, l'Active Drive&nbsp; offre des pr&eacute;r&eacute;glages en mati&egrave;re de garde au sol et de rigidit&eacute; de la suspension, gages de stabilit&eacute;, de s&eacute;curit&eacute;, de man&oelig;uvrabilit&eacute; (angle de braquage de 53&deg;) et confort.</p><h2>Transmission CVT </h2><p>Au jeu des diff&eacute;rences, le Frutteto CVT S se distingue par l'adoption d'une transmission &agrave; variation continue (vitesse maxi de 40 km/h &agrave; 1630 tr/mn). Il suffit de r&eacute;gler la vitesse d&eacute;sir&eacute;e et d'utiliser l'acc&eacute;l&eacute;rateur pour l'atteindre. Le moteur et la transmission se synchronisent ensuite automatiquement pour trouver le point d'efficacit&eacute; maximale en fonction des charges. La fonction Cruise permet de m&eacute;moriser et rappeler une vitesse de travail. Cruise-on : le tracteur d&eacute;marre de l'arr&ecirc;t &agrave; la vitesse r&eacute;gl&eacute;e. Cruise-off : il s'arr&ecirc;te et reste en position (m&ecirc;me en pente) &agrave; vitesse nulle gr&acirc;ce &agrave; la fonction PowerZero. A noter que la CVT est associ&eacute;e &agrave; une prise de force proportionnelle &agrave; la vitesse d'avancement. En outre, la commande de l'inverseur peut &eacute;galement &ecirc;tre reproduite sur le joystick du MaxCom &agrave; l'aide des boutons suppl&eacute;mentaires.</p><h2>Accoudoir multifonctions MaxCom </h2><p>L'accoudoir MaxCom&nbsp;: c'est l'une des autres particularit&eacute;s du Frutteto CVT S, in&eacute;dit dans cette cat&eacute;gorie de tracteurs selon Same. D'une largeur contenue (20 cm), int&eacute;gr&eacute; au si&egrave;ge et r&eacute;glable en longueur, l'accoudoir est prolong&eacute; par un joystick (orientable) permettant de piloter quatre distributeurs tandis que les leviers &laquo; fingertip &raquo; dispos&eacute;s en ligne permettent d'actionner les distributeurs suppl&eacute;mentaires ainsi que les relevages avant et arri&egrave;re.</p><h2>Cabine suspendue &agrave; quatre montants</h2><p>Gr&acirc;ce &agrave; la transmission CVT compacte et &agrave; profil bas, la structure de la cabine ne surmonte plus la bo&icirc;te de vitesses, ce qui permet d'obtenir un grand plancher plat et l'&eacute;limination totale du tunnel central. La suspension est assur&eacute;e par quatre Hydro Silent-Block. &agrave; fluide hydraulique int&eacute;gr&eacute; isolant la cabine du corps du tracteur et r&eacute;duisant le bruit et les vibrations dans l'habitacle. La structure &laquo; tout en verre &raquo;, avec pare-brise monobloc et sans montant central, garantit une visibilit&eacute; avant optimale dans toutes les directions, tandis que l'extension vers le haut permet &eacute;galement de contr&ocirc;ler les outils frontaux. Parmi les options figurent un si&egrave;ge &agrave; suspension pneumatique ainsi que le niveau de protection &nbsp;Classe 4 (le plus &eacute;lev&eacute;) contre les embruns de pulv&eacute;risation.</p><h2>Moteur et hydraulique</h2><p>C&ocirc;t&eacute; moteur, le Frutteto CVT S re&ccedil;oit un bloc SDF Tier 3 &agrave; 3 cylindres 2,9 litres dans les versions 88 ch et 97 ch (puissance maxi) et un 4 cylindres 3,9 litres dans les versions 88 ch, 012 ch et 113 ch. Gr&acirc;ce &agrave; un potentiom&egrave;tre d&eacute;di&eacute;, l'op&eacute;rateur peut s&eacute;lectionner de nombreux modes de gestion du moteur, allant d'&laquo; Eco &raquo;, qui r&eacute;duit la consommation de diesel, &agrave; &laquo; Power &raquo;, qui optimise les performances du tracteur. Le circuit hydraulique repose sur une pompe principale Load Sensing de 100 l/min, d&eacute;di&eacute;e aux relevages et aux distributeurs. Une seconde pompe de 42 l/min est d&eacute;di&eacute;e &agrave; la direction assist&eacute;e, pour un braquage progressif et modulable, m&ecirc;me au ralenti, ind&eacute;pendant des autres utilisateurs hydrauliques. &Agrave; l'arri&egrave;re, on peut disposer de 5 distributeurs &eacute;lectrohydrauliques &agrave; gestion &eacute;lectrohydraulique (10 voies), tandis que 8 autres voies peuvent &ecirc;tre install&eacute;es &agrave; l'avant, d'o&ugrave; il est possible de rajouter 2 distributeurs &agrave; haut d&eacute;bit (un double effet et un simple effet), dupliqu&eacute;s par autant de voies arri&egrave;re et deux retours libres. Le relevage arri&egrave;re, &agrave; commande &eacute;lectronique, offre une capacit&eacute; maximale de 2 600 kg contre 1500 kg pour l'avant (option). Laprise de force dispose, de s&eacute;rie, d'un embrayage &eacute;lectrohydraulique modul&eacute; et pr&eacute;voit 3 modes de travail (540, 540 ECO et 1000 tr/min). Elle est &eacute;quip&eacute;e de s&eacute;rie de la fonction PdF Auto qui automatise l'embrayage et le d&eacute;brayage en fonction de la position de l'outil raccord&eacute; &agrave; l'attelage trois-points. Dans sa version S (vignes larges), sa largeur hors tout affiche 1369 mm.</p>



Outre la transmission à variation continue, le Futteto CVT S intègre un accoudoir multifonctions et une cabine à quatre montants et quatre points de suspension hydraulique. Il est décliné en 5 modèles d’une puissance maxi comprise entre 88 ch et 113 ch.


Le Same Frutteto en version CVT


<p>10&nbsp;000 ha, soit pr&egrave;s d'un quart de la SAU&nbsp;: c'est la surface de terres arables non exploit&eacute;es et donc vou&eacute;es &agrave; la jach&egrave;re en Guadeloupe. Qu'on l'envisage sous l'angle de la perte de richesses (produits agricoles et agroalimentaires, emplois), du d&eacute;faut de couverture du march&eacute; local par des produits &laquo;&nbsp;peyi&nbsp;&raquo;, du potentiel d'exportation de produits tels que sucre et melons ou encore de l'installation de jeunes agriculteurs, cette jach&egrave;re confine au g&acirc;chis &agrave; grande &eacute;chelle. La faute en grande partie &agrave; l'indivision successorale, qui pr&eacute;vaut en Guadeloupe mais &eacute;galement en Martinique, en Guyane ou &agrave; la R&eacute;union. Dans un rapport de l'Assembl&eacute;e Nationale datant du 10 janvier dernier (indivision successorale en Outre-mer), le d&eacute;put&eacute; de martiniquais Serge Letchimy en d&eacute;crit les origines et les m&eacute;faits. &laquo;&nbsp;Le droit civil pr&eacute;voit, &agrave; la suite de chaque d&eacute;c&egrave;s, le partage des biens du d&eacute;funt entre les h&eacute;ritiers, chacun disposant d'un titre de propri&eacute;t&eacute; en bonne et due forme &agrave; l'issue d'une p&eacute;riode plus ou moins longue d'indivision&nbsp;&raquo;, &eacute;crit-il.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cette succession des g&eacute;n&eacute;rations s'est gripp&eacute;e outre-mer&nbsp;en l'absence r&eacute;p&eacute;t&eacute;e d'intervention d'un magistrat ou d'un officier minist&eacute;riel pour l'enregistrement des partages, de sorte que les transactions n'ont pas &eacute;t&eacute; formalis&eacute;es. Il en r&eacute;sulte&nbsp;une disjonction entre l'occupation d'un terrain et sa propri&eacute;t&eacute; valid&eacute;e par un titre&nbsp;&raquo;.</p><p><strong>Remobiliser le foncier</strong></p><p>Per&ccedil;ue pendant longtemps et non sans fondement comme un moyen de prot&eacute;ger le patrimoine familial, l'indivision est aujourd'hui totalement contre-productive et lourde de cons&eacute;quences&nbsp;: brouillage de la qualit&eacute; de propri&eacute;taire, fragilisation par d&eacute;faut de jouissance du patrimoine, rar&eacute;faction et inflation des prix du foncier, engorgement des tribunaux sous l'effet des contentieux, d&eacute;faut de recouvrement de la fiscalit&eacute; aff&eacute;rente, gel des terres (40 % en Martinique) et des logements, l'immobilier &eacute;tant fortement impact&eacute; par le ph&eacute;nom&egrave;ne. Vot&eacute;e &agrave; l'unanimit&eacute; par l'Assembl&eacute;e Nationale le 18 janvier et adopt&eacute;e par le s&eacute;nat le 28 mars, la proposition de loi du d&eacute;put&eacute; martiniquais devrait faciliter la sortie de l'indivision successorale, en rempla&ccedil;ant la r&egrave;gle de l'unanimit&eacute; par une majorit&eacute; &agrave; 50 % plus une voix pour tout acte de vente ou de partage pour les successions ouvertes depuis plus de cinq ans. Si la port&eacute;e et les effets sur la mobilisation du foncier agricole prendront du temps, c'est un signal positif pour l'agriculture. D'autant que d'autres initiatives politiques s'inscrivent dans la m&ecirc;me direction en Guadeloupe, telles que le projet de cr&eacute;ation d'une Zone agricole prot&eacute;g&eacute;e (ZAP) sur la commune de Saint-Fran&ccedil;ois sur Grande-Terre (voir encadr&eacute;), destin&eacute; plus particuli&egrave;rement &agrave; lutter contre la r&eacute;tention fonci&egrave;re &agrave; vis&eacute;e sp&eacute;culative. Il y a d'autres &eacute;l&eacute;ments de blocage, au sein des Groupements fonciers agricoles (GFA) notamment. &laquo;&nbsp;Les GFA ont &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;s pour g&eacute;rer la r&eacute;partition des terres apr&egrave;s les fermetures successives de sucreries, propri&eacute;taires de plantations&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Dominique Darton, pr&eacute;sident de la Coordination rurale de Guadeloupe. &laquo;&nbsp;Lorsqu'un agriculteur prend sa retraite au sein d'un GFA, ses parts et ses terres sont le plus souvent reprises par d'autres membres du GFA qui cherchent &agrave; s'agrandir, ce qui p&eacute;nalise l'installation de jeunes agriculteurs&nbsp;&raquo;.</p><h2>Les fruits et l&eacute;gumes, marchepied &agrave; l'installation</h2><p>L'installation, c'est l'un des marqueurs des difficult&eacute;s de l'agriculture guadeloup&eacute;enne, qui a install&eacute; seulement cinq jeunes en 2016. Sur la commune de Saint-Fran&ccedil;ois, la famille Kichenassamy connait bien le probl&egrave;me. G&eacute;rard et son p&egrave;re Marcel, 77 ans, exploitent 4 ha de d'igname, de patates douces, de tomates, d'aubergines etc. &laquo; L'exploitation est trop petite pour accueillir mon fils Sylvio, titulaire d'un BTA&nbsp;&raquo;, explique G&eacute;rard Kichenassamy. &laquo;&nbsp;Pour pouvoir l'installer, il nous faudrait monter &agrave; 10 ha, mais c'est impossible de trouver de la terre&nbsp;&raquo;. La famille Kichenassamy a la chance de se situer dans une zone indemne de chlord&eacute;cone, l'organochlor&eacute; anti-charan&ccedil;on des bananes &agrave; l'origine d'une pollution durable des sols et des eaux (durable ou bio la banane fran&ccedil;aise change de peau). Une donn&eacute;e qui ne facilite pas la mobilisation du foncier dans les zones impact&eacute;es (14&nbsp;000 ha en Guadeloupe) mais qui a pour effet d'accroitre les tensions dans les zones indemnes. C'est d'autant plus dommageable que les surfaces n&eacute;cessaires pour s'installer en mara&icirc;chage sont toutes relatives et que, s'agissant de la famille Kichenassamy, qui &eacute;coule 100 % de sa production en vente directe, les r&eacute;sultats &eacute;conomiques sont au rendez-vous.</p><h2>L'INRA et l'Agriculture de petite &eacute;chelle biodiverse</h2><p>Il faut dire que la population locale est friande de fruits, l&eacute;gumes et tubercules, qu'elle consomme dans des proportions respectivement sup&eacute;rieures de 40 %, 36 % et 100 % &agrave; celles de l'Hexagone. La surproduction n'est pas non plus &agrave; craindre. Selon l'Office de d&eacute;veloppement de l'&eacute;conomie agricole d'outre-mer (Odeadom), le taux de couverture en fruits et l&eacute;gumes &eacute;tait de 74 % en 2015 (hors bananes). Sachant que la SAU moyenne par exploitation est de 4,5 ha, on imagine le potentiel d'installation et de production inh&eacute;rents aux milliers d'ha en friche. Depuis quelques ann&eacute;es, le Centre INRA Antilles-Guyane porte un nouveau regard sur cette agriculture de petite &eacute;chelle. &laquo;&nbsp;Cette agriculture d&eacute;ploy&eacute;e sur des surfaces comprises entre 2 ha et 5 ha a trop longtemps &eacute;t&eacute; ignor&eacute;e&nbsp;&raquo;, juge son directeur Harry Ozier-Lafontaine. &laquo;&nbsp;Or elle repr&eacute;sente 70 &agrave; 80 % des syst&egrave;mes d'exploitation et du tissu agricole de la Guadeloupe. Elle a &eacute;t&eacute; consid&eacute;r&eacute;e &agrave; tort comme une agriculture de subsistance alors qu'elle peut au contraire faire &eacute;merger des exploitations viables et r&eacute;mun&eacute;ratrices, susceptibles d'attirer les jeunes, au service d'une agriculture durable et biodiverse, produisant des denr&eacute;es saines et de qualit&eacute; et rompant avec la monoculture&nbsp;&raquo;.</p><h2>Micro-ferme climato-intelligente</h2><p>Ce concentr&eacute; d'agro&eacute;cologie &agrave; la mode tropicale fait l'objet d'un projet de recherche int&eacute;grant en prime le changement climatique, dont les effets en Guadeloupe se traduisent par l'exacerbation des &eacute;pisodes de pluie et de s&eacute;cheresse, des cyclones plus intenses ou encore l'&eacute;mergence de nouveaux parasites tels que la bact&eacute;rie responsable du citrus greening (HLB), qui a d&eacute;cim&eacute; les plantations d'agrumes et que le CIRAD s'att&egrave;le &agrave; relancer, via un programme de recherche de vari&eacute;t&eacute;s tol&eacute;rantes et de productions de plants sains et certifi&eacute;s. De son c&ocirc;t&eacute;, l'INRA, sous la conduite de Stan Selbonne, doctorant &agrave; l'Universit&eacute; des Antilles, vient de mettre en place un projet de micro-ferme climato-intelligente. &laquo;&nbsp;La parcelle de 6&nbsp;000 m2 est scind&eacute;e en blocs d&eacute;di&eacute;s &agrave; la culture de canne &agrave; sucre d'industrie et de bouche, de bananes, de tubercules, de l&eacute;gumes, de fruits, ainsi qu'un bloc d&eacute;di&eacute; au p&acirc;turage de ruminants&nbsp;&raquo;, explique le jeune doctorant. &laquo;&nbsp;Dans une logique de bio&eacute;conomie, la parcelle re&ccedil;oit un amendement massif de compost issu du recyclage de diff&eacute;rents r&eacute;sidus v&eacute;g&eacute;taux produits sur l'&icirc;le ainsi que de palettes. La micro-ferme sous-entend 0 engrais min&eacute;ral, 0 pesticide, des esp&egrave;ces et des cultivars locaux. Ce compost a la facult&eacute; de retenir l'eau et de rel&acirc;cher des nutriments. La pr&eacute;sence de ruminants permet de valoriser la biomasse non alimentaire produite sur la micro-ferme. Pass&eacute; les deux &agrave; trois ans de transition, un tel syst&egrave;me peut s'av&eacute;rer tr&egrave;s productif et fournir du travail &agrave; deux actifs&nbsp;&raquo;. Verdict dans deux ans. &laquo;&nbsp;Pendant des ann&eacute;es, on a simplifi&eacute; les syst&egrave;mes &agrave; l'extr&ecirc;me&nbsp;&raquo;, argumente Harry Archim&egrave;de, directeur de recherche &agrave; l'INRA. &laquo;&nbsp;Nous sommes en train de les recomplexifier parce que nous pensons que les exploitations seront ainsi plus robustes. La banane ou le manioc par exemple g&eacute;n&egrave;rent des co-coproduits qui ne sont pas commercialis&eacute;s mais qui peuvent &ecirc;tre valoris&eacute;s par les animaux qui en retour fourniront des fertilisants. L'objectif premier n'est pas de produire de la viande mais la production de viande peut s'inviter dans ce sch&eacute;ma d'exploitation. Nous essayons de trouver un &eacute;quilibre entre productions v&eacute;g&eacute;tales et animales qui soit proche de celui que nous avons dans nos assiettes&nbsp;&raquo;. L'INRA int&egrave;gre par ailleurs la dimension &eacute;nerg&eacute;tique en jaugeant, sur sa station de Petit-Bourg, la m&eacute;thanisation sinon la pyrolyse pour valoriser les parties non digestibles des produits v&eacute;g&eacute;taux.</p><h2>Structuration croissante en fruits et l&eacute;gumes</h2><p>Il y a malheureusement aussi des denr&eacute;es maraich&egrave;res et fruiti&egrave;res qui se soustraient &agrave; la chaine alimentaire, du fait des pertes post-r&eacute;colte et de l'insuffisance d'entreprises de transformation sur l'&icirc;le. C'est l'une de faiblesses des fili&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales dites de diversification, par opposition &agrave; la canne et &agrave; la banane. Mais l'&eacute;quation &eacute;conomique est d&eacute;licate, comme en t&eacute;moigne Tony Mohamedaly, g&eacute;rant de Cara&iuml;bes Croc Saveurs, qui produit de la 4<sup>&egrave;me</sup> gamme depuis un peu plus de 10 ans. &laquo;&nbsp;C'est tr&egrave;s compliqu&eacute; de rentabiliser une unit&eacute; de fabrication de 4<sup>&egrave;me</sup> gamme&nbsp;&raquo;, confie-t-il. &laquo;&nbsp;Notre ligne fonctionne trois jours par semaine quand des unit&eacute;s m&eacute;tropolitaines fonctionnent 6 jours sur 7 et en 3 X 8 heures. La commercialisation se r&eacute;partit entre McDonalds, les GMS et la restauration collective et hors foyer. Nous contribuons &agrave; la r&eacute;duction des importations mais nous pourrions faire davantage en ralliant davantage de producteurs&nbsp;&raquo;. On touche l&agrave; un talon d'Achille de la fili&egrave;re fruits et l&eacute;gumes, p&eacute;nalis&eacute;e par un manque de structuration et la pr&eacute;&eacute;minence de certaines formes de vente comme le bord de route, tirant les prix vers le bas. Dans son programme 2017, le POSEI, le Programme d'options sp&eacute;cifiques &agrave; l'&eacute;loignement et &agrave; l'insularit&eacute;, l'&eacute;quivalent de la PAC pour les r&eacute;gions ultrap&eacute;riph&eacute;riques de l'UE, pointe &laquo;&nbsp;le d&eacute;faut de structuration des march&eacute;s de gros et de d&eacute;tail. En raison de sa cr&eacute;ation r&eacute;cente, le secteur organis&eacute; a encore un poids &eacute;conomique insuffisant pour assurer une r&eacute;gularit&eacute; des approvisionnements et une stabilit&eacute; des prix des circuits de proximit&eacute;&nbsp;&raquo;. Dans le secteur des fruits et l&eacute;gumes (hors bananes), la Guadeloupe compte quatre organisations de producteurs (OP) reconnues et b&eacute;n&eacute;ficiaires des diff&eacute;rentes aides du POSEI &agrave; la structuration, l'organisation, le conditionnement, la transformation, le transport, la promotion... (5,6 M &euro; en 2014). M&ecirc;me si le nombre d'adh&eacute;rents progresse, les quatre OP totalisent moins de 200 producteurs. Des r&eacute;sultats sont n&eacute;anmoins tangibles pour des productions en particulier comme le melon, une fili&egrave;re tr&egrave;s bien structur&eacute;e, forte d'un IGP depuis 2012 et alimentant le march&eacute; local et l'export &agrave; contre-saison. Un projet de March&eacute; d'int&eacute;r&ecirc;t r&eacute;gional, port&eacute; par la R&eacute;gion, devrait prochainement voir le jour. Derri&egrave;re ces initiatives collectives, il y a aussi des d&eacute;marches individuelles tr&egrave;s surprenantes, comme celle de George Walpole, ex-maraicher, reconverti en g&eacute;rant de deux supermarch&eacute;s &Ocirc; March&eacute; de 900 m2 et 700 m2, d&eacute;di&eacute;s &agrave; la vente de fruits et l&eacute;gumes frais et de produits secs. &laquo;&nbsp;C'est un signal envoy&eacute; &agrave; la grande distribution&nbsp;&raquo;, souligne-t-il. &laquo;&nbsp;En Guadeloupe, il est encore possible de cr&eacute;er des points de vente. Les agriculteurs doivent investir dans cette voie pour ma&icirc;triser leurs marges. Si je tiens compte des co&ucirc;ts de production des mara&icirc;chers ? Bien s&ucirc;r&nbsp;!&nbsp;&raquo;, assure l'ex-mara&icirc;cher. &laquo;&nbsp;Je peux ne pas marger sur certains produits &agrave; certains moments pour privil&eacute;gier les produits locaux&nbsp;&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Surface agricole utile ou utilis&eacute;e&nbsp;? La nuance est importante. A Saint-Fran&ccedil;ois, la SAU est de l&#039;ordre de 3000 ha mais la surface r&eacute;ellement utilis&eacute;e est de 1486 ha, soit la moiti&eacute;. Une situation &agrave; laquelle ne se r&eacute;sout pas son maire, Laurent Bernier, qui souhaite r&eacute;fr&eacute;ner l&#039;artificialisation des terres. &laquo;&nbsp;Nous avons lanc&eacute; le chantier de cr&eacute;ation d&#039;une Zone agricole prot&eacute;g&eacute;e&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare l&#039;&eacute;dile dans les locaux de l&#039;OP Sicacfel, qui f&eacute;d&egrave;re une quarantaine de producteurs de la commune et alentours. &laquo;&nbsp;Nous voulons sanctuariser le foncier agricole pour permettre &agrave; des agriculteurs de s&#039;installer et de se d&eacute;velopper et offrir ainsi &agrave; nos concitoyens et aux touristes des produits locaux et de qualit&eacute;&nbsp;&raquo;. Le classement en ZAP est inscrit dans la Loi d&#039;orientation agricole du 9 juillet 1999. La mairie de Saint-Fran&ccedil;ois a d&#039;ores et d&eacute;j&agrave; transmis son projet de zonage au pr&eacute;fet, pr&eacute;alable &agrave; la consultation des organismes agricoles, &agrave; l&#039;enqu&ecirc;te publique et le cas &eacute;ch&eacute;ant &agrave; l&#039;arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral final. Le pari n&#039;est pas encore gagn&eacute; mais la volont&eacute; politique est affirm&eacute;e haut et fort. Verdict d&#039;ici &agrave; fin 2018. Avec le tourisme et la p&ecirc;che, l&#039;agriculture est le 3&egrave;me pilier de l&#039;&eacute;conomie de la cit&eacute; baln&eacute;aire. Apr&egrave;s le cyclone Maria de septembre dernier, Saint-Fran&ccedil;ois avait d&eacute;j&agrave; manifest&eacute; son appui aux agriculteurs en montant une cellule d&#039;accompagnement destin&eacute;e &agrave; constituer les dossiers de d&eacute;dommagement.</p>
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Un projet de loi vise à faciliter la sortie de l’indivision successorale, source de paralysie du foncier. Une libération dont pourrait profiter la filière fruits et légumes, toujours mieux structurée, propice à l’installation de jeunes agriculteurs et qui peine à satisfaire le marché local. L’INRA y apporte son concours en prônant de nouveaux écosystèmes d’exploitation.


Guadeloupe : terres en vue


<p>L'Union europ&eacute;enne est la <strong>premi&egrave;re puissance agricole mondiale</strong>. (Source Agreste et Eurostat)&nbsp;En 2016, la production agricole europ&eacute;enne repr&eacute;sentait 405 milliards d'euros. Sur le podium des plus gros producteurs&nbsp;: la France qui r&eacute;alise 12% de la production agricole europ&eacute;enne, suivie par l'Italie et l'Allemagne produisant chacune 13%. En 2015, les productions animales repr&eacute;sentaient plus de 161 milliards d'euros et les productions v&eacute;g&eacute;tales pr&egrave;s de 213 milliards d'euros.&nbsp;</p><p>En 2015, les <strong>exportations de produits agroalimentaires</strong> &eacute;taient de 129 milliards d'euros. En t&ecirc;te les boissons, vins et alcool (25,1 milliards d'euros<sup>1</sup>), suivi du lait et produits laitiers (10,8 milliards d'euros<sup>1</sup>) et des pr&eacute;parations &agrave; base de c&eacute;r&eacute;ales (10,1 milliards d'euros<sup>1</sup>).</p><p>En 2013, l'Union europ&eacute;enne comptait 10,8 millions d'exploitations r&eacute;parties sur plus de 174 millions d'hectares de surface agricole. Toujours en 2013, la main d'&oelig;uvre agricole comptait plus de 9 millions d'ETP (&eacute;quivalent temps plein).</p><h2>Drapeau Bleu aux &eacute;toiles d'or</h2><p>A l'occasion du 9 mai, journ&eacute;e de l'Europe, l'Arc de Triomphe s'est par&eacute; des couleurs du drapeau bleu aux &eacute;toiles d'or. De nombreuses animations seront &eacute;galement organis&eacute;es dans la soir&eacute;e sur les champs Elys&eacute;es, &agrave; Paris.&nbsp;</p>&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/9Mai?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#9Mai</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/Journ%C3%A9eDelEurope?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Journ&eacute;eDelEurope</a>   Et vous, quelle est votre Europe ? Participez aux consultations citoyennes, prenez la parole   <a href="https://t.co/fWca3iz2gL">https://t.co/fWca3iz2gL</a> <a href="https://t.co/qnk6uf0oqT">pic.twitter.com/qnk6uf0oqT</a></p>&mdash; Alim'Agri (@Min_Agriculture) <a href="https://twitter.com/Min_Agriculture/status/994118202463543296?ref_src=twsrc%5Etfw">9 mai 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p><sup>1&nbsp;</sup>: Chiffres de 2014</p>



Le 9 mai, c’est la journée de l’Europe, l’occasion de rappeler que l’Union européenne est la première puissance agricole mondiale. 


[Infographie] #JournéeDelEurope : l’UE première puissance agricole mondiale


<p>L'&Eacute;tat a fait appel vendredi du jugement du tribunal administratif de&nbsp;Cergy-Pontoise, a indiqu&eacute; une source judiciaire, confirmant une information de&nbsp;la radio France Bleu. Parall&egrave;lement, Grand Paris Am&eacute;nagement a aussi fait appel, selon le&nbsp;directeur g&eacute;n&eacute;ral d'Europacity, Beno&icirc;t Chang, sur Twitter. <em>"Cet am&eacute;nagement du&nbsp;Triangle de Gonesse est une chance pour ce territoire et c'est le sens de&nbsp;l'appel de l'&Eacute;tat et de GPA"</em>, d&eacute;clare-t-il dans un communiqu&eacute;. &nbsp;</p>&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">[Communiqu&eacute;] &quot;De notre cot&eacute;, le projet avance et nous pourrons prochainement annoncer des accords avec des op&eacute;rateurs majeurs et embl&eacute;matiques de notre ambition pour cette nouvelle destination touristique majeure <a href="https://twitter.com/hashtag/GrandParis?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#GrandParis</a>&quot; - Benoit Chang, DG <a href="https://twitter.com/hashtag/EuropaCity?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EuropaCity</a> c/ <a href="https://twitter.com/gpamenagement?ref_src=twsrc%5Etfw">@gpamenagement</a> &#10548;&#65039; <a href="https://t.co/R76MljEkOU">pic.twitter.com/R76MljEkOU</a></p>&mdash; EuropaCity (@EuropaCity) <a href="https://twitter.com/EuropaCity/status/994195587707875328?ref_src=twsrc%5Etfw">9 mai 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>Le 6 mars, la justice avait donn&eacute; raison aux d&eacute;tracteurs de ce projet, un&nbsp;m&eacute;ga-complexe de commerces et de loisirs au nord de Paris, d&eacute;cri&eacute; pour son&nbsp;<em>"gigantisme" et "l'artificialisation"</em> de terres agricoles. &nbsp;</p><p>Immochan, filiale du groupe Auchan, et le conglom&eacute;rat chinois Wanda&nbsp;pilotent ce projet de 80 hectares &agrave; 3,1 milliards d'euros qui, s'il se&nbsp;concr&eacute;tisait, serait le plus grand investissement priv&eacute; en France depuis la&nbsp;construction de Disneyland Paris en 1992.&nbsp;&nbsp; </p><p>Dans son jugement, le tribunal avait annul&eacute; l'arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral du 21&nbsp;septembre 2016 cr&eacute;ant la zone d'am&eacute;nagement concert&eacute; (ZAC) du triangle de&nbsp;Gonesse, port&eacute;e par l'&eacute;tablissement public Grand Paris Am&eacute;nagement. Dans sa d&eacute;cision, le tribunal estimait que la population et les autorit&eacute;s&nbsp;auraient d&ucirc; &ecirc;tre mieux inform&eacute;es <em>"eu &eacute;gard &agrave; l'impact potentiel sur&nbsp;l'environnement" de cette ZAC "qui se traduit notamment par la suppression de&nbsp;280 hectares de terres agricoles". &nbsp;</em></p><p>Les promoteurs avaient d&eacute;j&agrave; int&eacute;gr&eacute; depuis fin f&eacute;vrier qu'Europacity ne&nbsp;pourrait pas ouvrir comme esp&eacute;r&eacute; en 2024, quand Paris accueillera les jeux&nbsp;Olympiques. Alors qu'ils ont toujours li&eacute; le projet &agrave; la pr&eacute;sence d'une gare du Grand&nbsp;Paris Express desservant le triangle de Gonesse - gage d'un acc&egrave;s au site&nbsp;respectueux de l'environnement - le gouvernement a d&eacute;cid&eacute; d'en reporter la&nbsp;construction de trois ans, &agrave; 2027.</p>



L'État a fait appel d'une décision de justice qui avait annulé début mars la création de la zone d'aménagement devant accueillir le méga-complexe contesté Europacity au nord de Paris, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.


Europacity: l'Etat fait appel du jugement annulant la zone d'aménagement du mégaprojet


<p>Organis&eacute;e en partenariat avec GDS Creuse et la Chambre d'Agriculture de la Creuse, cette sensibilisation a concern&eacute; plus de 200 apprenants du Lyc&eacute;e Agricole.</p><h2><strong>Une n&eacute;cessaire adaptation de nos pratiques</strong></h2><p>Le monde de l'&eacute;levage a connu et conna&icirc;t de profonds changements, tant en mati&egrave;re d'&eacute;volution des effectifs que d'environnement soci&eacute;tal, r&eacute;glementaire et technico-&eacute;conomique. Les crises sanitaires, les attentes des consommateurs vis &agrave; vis de la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et du respect de l'environnement, les r&eacute;centes mises en cause de l'utilisation du m&eacute;dicament v&eacute;t&eacute;rinaire, notamment vis &agrave; vis de l'antibior&eacute;sistance... nous imposent d'adapter nos pratiques pour associer imp&eacute;ratifs techniques, rentabilit&eacute; &eacute;conomique et attentes soci&eacute;tales.</p><h2><strong>&laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; pour un bien-&ecirc;tre animal am&eacute;lior&eacute;</strong></h2><p>Une zone et un troupeau sain, ce sont des r&eacute;sultats &eacute;conomiques renforc&eacute;s, un bien-&ecirc;tre animal am&eacute;lior&eacute;, des pathologies et, ainsi, des utilisations de m&eacute;dicaments diminu&eacute;es. Mettre en &oelig;uvre le concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; dans votre &eacute;levage, c'est r&eacute;pondre de mani&egrave;re synergique &agrave; nos besoins internes (techniques et &eacute;conomiques) et externes (besoins commerciaux, attentes soci&eacute;tales). Il associe bilan, analyse, apport de garanties, protection avec les outils disponibles, notamment la &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse&nbsp;&raquo; d&eacute;velopp&eacute;e et mise &agrave; disposition en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires, le laboratoire d&eacute;partemental, le service sant&eacute; animale de la DDCSPP. Il participe au renforcement de notre coop&eacute;ration pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable. Cela demande une implication particuli&egrave;re de l'&eacute;leveur et de son v&eacute;t&eacute;rinaire dans cette d&eacute;marche. Les r&eacute;sultats sont patents... pourtant la marge de progression reste encore cons&eacute;quente d'o&ugrave; l'imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; d'intervenir d&egrave;s la formation de nos futurs &eacute;leveurs ou techniciens&nbsp;!</p><h2><strong>&laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; au Lyc&eacute;e Agricole d'Ahun avec des r&eacute;sultats probants</strong></h2><p>A l'initiative de Laurent Rougier, Directeur de l'Exploitation, cette d&eacute;marche est effective depuis f&eacute;vrier 2014 en relation avec le Cabinet V&eacute;t&eacute;rinaire d'Ahun et l'implication d'&Eacute;ric Vivion en charge du suivi des troupeaux bovins. Cette action a &eacute;t&eacute; initi&eacute;e du fait de la pr&eacute;sence de probl&eacute;matiques de reproduction pour les ateliers bovins laitier et allaitant et de pathologies n&eacute;onatales pour l'atelier laitier. Le suivi de la m&eacute;thodologie et l'implication de chacun a permis d'obtenir des r&eacute;sultats probants. Ainsi, les apprenants, accompagn&eacute;s de leurs enseignants, ont pu d&eacute;couvrir les diff&eacute;rents outils d'aide au diagnostic mis en place au niveau de l'exploitation du lyc&eacute;e et les r&eacute;sultats obtenus.</p><h2><strong>Une pr&eacute;sentation aux apprenants en deux phases, en d&eacute;butant par la d&eacute;marche &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;...</strong></h2><p>En salle, Didier Gu&eacute;rin, directeur de GDS Creuse, a pr&eacute;sent&eacute; ce qu'est la bios&eacute;curit&eacute; (cf. illustration), base de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; compos&eacute; de 4 &eacute;tapes&nbsp;: faire votre bilan reproduction et sanitaire afin de conna&icirc;tre le niveau d'&eacute;quilibre ou de d&eacute;s&eacute;quilibre de votre cheptel et identifier la priorit&eacute; sanitaire, mettre en place une analyse pour identifier les facteurs d&eacute;terminants et favorisants propres &agrave; votre troupeau, apporter des garanties dans un cadre collectif avec ses sp&eacute;cificit&eacute;s li&eacute;es au profil de votre exploitation, &eacute;viter l'introduction de nouvelles maladies avec des notions de bios&eacute;curit&eacute; et les apports de la &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils&nbsp;&raquo; GDS Creuse. Les apprenants ont pu ainsi tester leurs connaissances gr&acirc;ce &agrave; des boitiers interactifs leur permettant de s'impliquer dans le d&eacute;roulement de la pr&eacute;sentation.</p><h2><strong>... suivi d'un &eacute;tat des lieux de la d&eacute;marche &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; dans les ateliers bovins du Lyc&eacute;e Agricole d'Ahun</strong></h2><p>Dans la stabulation vaches allaitantes, 3 ateliers ont &eacute;t&eacute; propos&eacute;s &agrave; partir des r&eacute;sultats de l'application du concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; au sein de l'exploitation du lyc&eacute;e.</p><p>Boris Boubet, v&eacute;t&eacute;rinaire conseil &agrave; GDS Creuse, est intervenu sur la sant&eacute; du veau avec, d'une part, la mesure de la qualit&eacute; du colostrum, son lien avec le capital immunitaire du veau et, d'autre part, la dynamique de contamination en lien avec la pression infectieuse. Il a pr&eacute;sent&eacute; les r&eacute;sultats du plan d'action pour les veaux laitiers avec un passage du taux de mortalit&eacute; de 17 &agrave; 3 % de 2013 &agrave; 2017 et du taux de veaux malades de 48 % en 2013 &agrave; 15 % en 2015 avec une remont&eacute;e de ce taux de veaux malades en 2016 et 2017 li&eacute;e essentiellement &agrave; la difficult&eacute; de la gestion du capital immunitaire en &eacute;levage laitier.</p><p>Marien Bataille, technicien &agrave; GDS Creuse, a sensibilis&eacute; les &eacute;l&egrave;ves sur la gestion du parasitisme avec la pr&eacute;sentation de plusieurs parasites et des outils de d&eacute;pistage. Le kit parasitisme a &eacute;t&eacute; appliqu&eacute; sur les ateliers laitiers et allaitants tant au niveau des adultes (r&eacute;sultats s&eacute;rologiques n&eacute;gatifs pour la grande douve et analyses de f&egrave;ces montrant une faible infestation en paramphistomes) que des g&eacute;nisses de 1<sup>&egrave;re</sup> et 2<sup>&egrave;me</sup> ann&eacute;es (pas d'&oelig;ufs de strongles dans les analyses de f&egrave;ces mais des dosages de pepsinog&egrave;ne montrant une charge parasitaire &eacute;lev&eacute;e). Cela a montr&eacute; l'int&eacute;r&ecirc;t du kit analytique pour l'adaptation annuelle du plan antiparasitaire.</p><p>Renaud Selles, conseiller b&acirc;timent de la Chambre d'Agriculture, a pr&eacute;sent&eacute; les bases d'un b&acirc;timent d'&eacute;levage et d&eacute;taill&eacute; les principes d'un &laquo;&nbsp;diagnostic b&acirc;timent&nbsp;&raquo; avec, notamment, la d&eacute;monstration avec des fumig&egrave;nes.</p><h2><strong>Un plan d'action qui se poursuit</strong></h2><p>Le plan d'action d'application de cette d&eacute;marche &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; se poursuit avec une implication plus importante des apprenants et du corps enseignant du Lyc&eacute;e dans la d&eacute;marche avec une utilisation des supports (affiches &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;bios&eacute;curit&eacute;&nbsp;&raquo;, GDS Creuse M&eacute;mo...) accompagn&eacute; d'un affichage plus d&eacute;taill&eacute; de la m&eacute;thode et de ses r&eacute;sultats.</p>



Journées biosécurité =&gt; Dans le cadre du partenariat Lycée Agricole d’Ahun-GDS Creuse, deux journées sur le thème de la biosécurité en élevage se sont déroulées au Lycée Agricole d’Ahun les 24 et 25 avril dernier.


« Le sanitaire… j’adhère ! » au Lycée Agricole d’Ahun


<p>Lors d'une r&eacute;union sur ce sujet sensible r&eacute;unissant mardi &agrave; la Maison&nbsp;Blanche des repr&eacute;sentants des deux camps ainsi que le ministre de&nbsp;l'Agriculture et le directeur de l'Agence de protection de l'environnement&nbsp;(EPA), un compromis semble toutefois s'&ecirc;tre esquiss&eacute;. Ted Cruz, s&eacute;nateur de l'Etat p&eacute;trolier du Texas, s'est f&eacute;licit&eacute; dans un&nbsp;tweet de la "tr&egrave;s bonne d&eacute;cision" prise lors de cette rencontre. Son homologue&nbsp;de l'Etat rural de l'Iowa, Chuck Grassley, s'est montr&eacute; un peu plus r&eacute;serv&eacute;,&nbsp;estimant que "le diable se cache dans les d&eacute;tails".&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Au coeur de leur dispute: une loi sur les biocarburants (Renewable Fuel&nbsp;Standard) appliqu&eacute;e depuis 2007 et for&ccedil;ant les raffineries &agrave; utiliser de plus&nbsp;en plus en plus d'&eacute;thanol fabriqu&eacute; &agrave; partir de ma&iuml;s, ou &agrave; d&eacute;faut &agrave; acheter des&nbsp;cr&eacute;dits baptis&eacute;s RIN (Renewable identification number). Mais la consommation de carburant aux Etats-Unis n'a pas augment&eacute; autant&nbsp;que pr&eacute;vu initialement, pour cause notamment de crise financi&egrave;re et de&nbsp;nouvelles normes anti-pollution impos&eacute;es aux constructeurs automobiles.&nbsp;&nbsp;</p><p>Et si les raffineries ont pu assez facilement int&eacute;grer environ 10%&nbsp;d'&eacute;thanol dans l'essence, elles sont r&eacute;ticentes &agrave; augmenter encore plus cette&nbsp;proportion. Les v&eacute;hicules et stations-service ne sont pas forc&eacute;ment adapt&eacute;s,&nbsp;font-elles principalement valoir. R&eacute;sultat: le prix des RIN a explos&eacute;, grimpant de quelques cents le gallon&nbsp;au d&eacute;but du programme &agrave; plus de 1 dollar en 2013. Il &eacute;volue actuellement aux&nbsp;environs de 30 cents.</p><h2>Promesse &eacute;lectorale</h2><p><em>"Le prix des RIN a &eacute;t&eacute; pendant longtemps suffisamment bas pour que les&nbsp;raffineries ne s'en pr&eacute;occupent pas vraiment, mais les enjeux financiers sont&nbsp;d&eacute;sormais plus importants"</em>, remarque Christopher Knittel, professeur&nbsp;d'&eacute;conomie au Massachusetts Institute of Technology. Toutefois, ajoute-t-il, <em>"il a &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute; que la hausse du prix des RIN&nbsp;est r&eacute;percut&eacute;e sur les prix de gros des carburants, au d&eacute;triment des&nbsp;consommateurs"</em>. Il n'emp&ecirc;che, lorsqu'une grande raffinerie de la c&ocirc;te est des Etats-Unis,&nbsp;PES, a d&eacute;pos&eacute; le bilan en d&eacute;but d'ann&eacute;e, elle a bl&acirc;m&eacute; le co&ucirc;t de ces cr&eacute;dits.</p><p>L'industrie p&eacute;troli&egrave;re, qui milite depuis plusieurs ann&eacute;es pour une&nbsp;modification des obligations impos&eacute;es aux raffineries, <em>"a senti une nouvelle&nbsp;opportunit&eacute; avec la nouvelle administration"</em>, estime M. Knittel. &nbsp;Le s&eacute;nateur Ted Cruz de l'Etat p&eacute;trolier du Texas a notamment beaucoup&nbsp;milit&eacute; pour imposer un plafond aux prix des RIN. <em>"Il est compl&egrave;tement insens&eacute; de conduire des entreprises am&eacute;ricaines &agrave; la&nbsp;faillite, de licencier des ouvriers et des ouvri&egrave;res, &agrave; cause d'une&nbsp;r&eacute;glementation d&eacute;ficiente"</em>, d&eacute;clarait-il fin avril &agrave; l'occasion d'un point&nbsp;presse. Mais le pr&eacute;sident r&eacute;publicain a aussi promis lors de sa campagne de&nbsp;prot&eacute;ger le programme de soutien aux biocarburants. Ce projet est cher aux&nbsp;&eacute;lecteurs de l'Iowa, un Etat-cl&eacute; dans toute &eacute;lection pr&eacute;sidentielle.&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>D&eacute;j&agrave; secou&eacute;s par une forte baisse de leurs revenus, au plus bas depuis&nbsp;2006, et les menaces chinoises de riposter aux sanctions commerciales&nbsp;am&eacute;ricaines en surtaxant les importations de soja, les agriculteurs s'opposent&nbsp;&agrave; toute tentative de r&eacute;forme. En leur faveur, le pr&eacute;sident a accept&eacute; mardi d'autoriser la vente de&nbsp;carburant contenant jusqu'&agrave; 15% d'&eacute;thanol toute l'ann&eacute;e et a rejet&eacute; l'id&eacute;e&nbsp;d'un plafond sur les prix des RIN, selon le s&eacute;nateur Grassley.</p><p>Mais la question de la multiplication des exemptions accord&eacute;es ces derniers&nbsp;mois par l'EPA aux petites raffineries d&eacute;montrant qu'elles sont affect&eacute;es&nbsp;financi&egrave;rement <em>"de fa&ccedil;on disproportionn&eacute;e"</em> par les obligations impos&eacute;es par la&nbsp;loi ne semble pas compl&egrave;tement r&eacute;solue. Selon l'Association am&eacute;ricaine des biocarburants, l'administration envisage&nbsp;notamment de comptabiliser comme cr&eacute;dits les exportations d'&eacute;thanol, ce qui&nbsp;serait &agrave; ses yeux <em>"extr&ecirc;mement probl&eacute;matique".</em></p>



Les agriculteurs et producteurs d'éthanol du Midwest d'un côté, l'industrie pétrolière et les ouvriers de ses raffineries de l'autre: deux populations au coeur de l'électorat de Donald Trump se déchirent sur le dossier des biocarburants et en appellent à son arbitrage.


Sur les biocarburants, Trump tiraillé entre agriculteurs et raffineurs


<p>"Le Double SteelRunner permet une reconsolidation et une destruction&nbsp;tr&egrave;s efficace&nbsp;des mottes de terre, c'est un compl&eacute;ment int&eacute;ressant &agrave; nos autres rouleaux&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Magnus Samuelsson, d&eacute;veloppeur de concepts chez V&auml;derstad. &laquo;&nbsp;Gr&acirc;ce &agrave; son design, la terre s&egrave;che plus rapidement ce qui permet &agrave; l'agriculteur de rentrer plus rapidement dans la parcelle". Le Double SteelRunner est un rouleau tr&egrave;s agressif qui fonctionne sur tous les types de sols, y compris en conditions humides. Le Double SteelRunner cr&eacute;&eacute; une reconsolidation compl&egrave;te en profondeur et une destruction compl&egrave;te des mottes de terre. Le Carrier L/XL de V&auml;derstad est un d&eacute;chaumeur tra&icirc;n&eacute; &agrave; disques de 510 mm ou 610 mm de diam&egrave;tre, avec des angles de disque r&eacute;glables &agrave; 11&deg;, 13&deg; ou 17&deg;.</p>



Le rouleau double SteelRunner est proposé sur les déchaumeurs à disques Carrier L/XL de 4,25 m à 6,25 m.


De nouveaux rouleaux pour les Carrier de Väderstad


<p>L'accord n'a <em>"absolument pas &eacute;t&eacute; mis au frigo"</em>, a assur&eacute; &agrave; l'AFP la&nbsp;commissaire su&eacute;doise. "<em>Nous avons progress&eacute; dans beaucoup de domaines la semaine pass&eacute;e"</em>,&nbsp;a-t-elle ajout&eacute;, disant toujours esp&eacute;rer que les n&eacute;gociations aboutiront en&nbsp;2018.&nbsp;&nbsp; </p><p>Les n&eacute;gociateurs en chef de l'UE et du Mercosur se sont rencontr&eacute;s fin&nbsp;avril &agrave; Bruxelles pour tenter de d&eacute;bloquer les discussions sur cet accord, qui&nbsp;serait le plus important jamais n&eacute;goci&eacute; par l'UE.&nbsp;&nbsp; </p><p>Mais les &eacute;changes se sont achev&eacute;s sur une impasse, butant en particulier&nbsp;sur le secteur automobile, &agrave; cause d'un d&eacute;saccord entre l'UE et le Br&eacute;sil. </p><p>Les deux parties se sont mis d'accord pour rester en contact, mais aucune&nbsp;date n'a &eacute;t&eacute; fix&eacute;e en vue d'une prochaine rencontre. <em>"Nous avons conclu un accord avec le Mexique. Beaucoup pensaient que ce ne&nbsp;serait pas possible"</em>, a rappel&eacute; Mme Malmstr&ouml;m vendredi. </p><p>Les discussions entre l'UE et le Mercosur, qui ont d&eacute;but&eacute; voici 20 ans, se&nbsp;sont acc&eacute;l&eacute;r&eacute;es en 2017, dans un contexte favoris&eacute; par le vide laiss&eacute; par les&nbsp;Etats-Unis depuis l'arriv&eacute;e &agrave; la Maison-Blanche du protectionniste Donald&nbsp;Trump.</p>



L'accord commercial entre l'Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) n'a pas été mis "au frigo" malgré l'impasse des dernières discussions fin avril, a affirmé la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström vendredi.


L'accord commercial UE/Mercosur "pas mis au frigo", selon Malmström


<p><em>"Avec le Nutri-Score c'est plus facile de manger mieux"</em>, dit cette&nbsp;publicit&eacute; de 30 secondes, diffus&eacute;e &agrave; la t&eacute;l&eacute;vision pendant trois semaines. Les lettres, color&eacute;es du vert au rouge, &eacute;valuent de mani&egrave;re simple le&nbsp;contenu d'un produit en <em>"nutriments et aliments &agrave; favoriser"</em> (fibres,&nbsp;prot&eacute;ines, fruits et l&eacute;gumes, ol&eacute;agineux) et <em>"nutriments &agrave; limiter"</em> (acides&nbsp;gras satur&eacute;s, sucres, sel, calories excessives). Mais certains industriels rejettent l'initiative, pr&eacute;f&eacute;rant leur propre&nbsp;syst&egrave;me. C'est le cas de six multinationales de l'alimentation, Nestl&eacute;,&nbsp;Coca-Cola, PepsiCo, Mars, Mondelez et Unilever.</p><p>En mettant en avant la simplicit&eacute; du Nutri-Score, l'&Eacute;tat esp&egrave;re convaincre&nbsp;l'opinion. <em>"Par cette campagne, les pouvoirs publics, soutenus par plus de 50&nbsp;entreprises d&eacute;j&agrave; engag&eacute;es, les associations de consommateurs, les&nbsp;professionnels de sant&eacute; et la communaut&eacute; scientifique en France adressent un&nbsp;message fort aux industriels et distributeurs pour qu'ils rejoignent cette&nbsp;d&eacute;marche de transparence, en vue d'am&eacute;liorer la sant&eacute; de toute la population",</em>&nbsp;a &eacute;crit Sant&eacute; publique France. <em>"Plus de 50 entreprises se sont engag&eacute;es &agrave; faire figurer le logo sur leurs&nbsp;produits d'ici &agrave; 2019"</em>, rappelle l'agence sanitaire. &nbsp;</p><p>L'Organisation mondiale de la sant&eacute; d&eacute;signe l'"<em>augmentation de la&nbsp;consommation d'aliments tr&egrave;s caloriques riches en lipides"</em> parmi les&nbsp;principales causes de la progression de l'ob&eacute;sit&eacute;, &agrave; l'origine de graves&nbsp;probl&egrave;mes de sant&eacute; publique. En France, pr&egrave;s de la moiti&eacute; (49%) des adultes sont en surpoids, et un sur&nbsp;six (17%) est ob&egrave;se.</p>&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/D9rFCgZa9zs" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>




Parce que tous les yaourts ne se valent pas, il y a le Nutri-Score, qui note leur qualité nutritionnelle de A à E: Santé publique France a lancé lundi une campagne pour promouvoir cet étiquetage qui suscite des réticences.


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