Ce nouveau plan loup a pour objectif &laquo;&nbsp;une nouvelle m&eacute;thode de gestion de l'esp&egrave;ce et des ses modes de vie pour mieux la prot&eacute;ger et permettre &eacute;galement la protection des troupeaux et des &eacute;leveurs.&nbsp;&raquo; Les &eacute;leveurs pourront dor&eacute;navant se prot&eacute;ger en cas d'attaque &laquo;&nbsp;toute l'ann&eacute;e&nbsp;&raquo; par des &laquo;&nbsp;tirs de d&eacute;fense&nbsp;&raquo; ainsi que des &laquo;&nbsp;tirs d'effarouchement&nbsp;sans formalit&eacute; administrative.&nbsp;&raquo; D&egrave;s 2019,&nbsp;le plafond annuel d'abattage sera &laquo;&nbsp;fix&eacute; &agrave; 10% de la population&nbsp;&raquo; avec la &laquo;&nbsp;possibilit&eacute; de rel&egrave;vement de 2% par le pr&eacute;fet coordonnateur en cas d'atteinte du plafond avant la fin de l'ann&eacute;e civile et dommages particuli&egrave;rement important.&nbsp;&raquo; Le plan pr&eacute;voit d'atteindre les 500 individus d'ici 2023 contre 360 actuellement.<h2>Aides et indemnisations</h2>Des aides seront apport&eacute;es pour pr&eacute;munir des attaques, par exemple &laquo;&nbsp;en finan&ccedil;ant des bergers pour le gardiennage, l'acquisition de chiens de protection des troupeaux et la mise en place de parcs &eacute;lectriques.&nbsp;&raquo;&nbsp;ces aides seront li&eacute;es au niveau de pr&eacute;dation sur le lieu de l'&eacute;levage. Un plan de soutien au pastoralisme sera mis en place. Il contient : aide &agrave; l'emploi, soutien au fili&egrave;res de produits agricoles de qualit&eacute; et mesures d'am&eacute;lioration des condition de vie des bergers. Par ailleurs, le gouvernement souhaite tester des dispositifs innovants d'effarouchement et de protection comme des fladries, pistolets d'alarme, effarouchement visuel, sonore et olfactif, lampes &agrave; p&eacute;trole, feux...C&ocirc;t&eacute; indemnisation, pour coller au droit communautaire, &laquo;&nbsp;la n&eacute;cessit&eacute; de mise en place pr&eacute;alable des mesures de protection pour percevoir une indemnisation (...) doit &ecirc;tre appliqu&eacute; de mani&egrave;re progressive et proportionn&eacute;e.&nbsp;&raquo;&nbsp;&Agrave; l'heure actuelle, les modalit&eacute;s d'indemnisation se fondent sur un d&eacute;dommagement forfaitaire.&nbsp;Les montants d'indemnisation sont en constante augmentation et ont atteint 3 200 000 &euro; en 2016, soit +60% depuis 5 ans.&nbsp;<h2>&laquo; Ruralit&eacute; sacrifi&eacute;e&nbsp;&raquo;</h2>Dans un communiqu&eacute; commun, la FNO, FNSEA et APCA ont d&eacute;nonc&eacute; &laquo;&nbsp;ruralit&eacute; sacrifi&eacute;e&nbsp;&raquo; avant de d&eacute;clarer&nbsp;&laquo; les d&eacute;cideurs politiques font le choix de l'ensauvagement des territoires au d&eacute;triment des activit&eacute;s humaines. Ce choix n'est pas le n&ocirc;tre.&nbsp;&raquo; Avant d'ajouter &laquo;&nbsp;nous subissons un revers ; mais nous n'abdiquons pas. &raquo; Les organismes demandent &agrave; l'Etat de &laquo;&nbsp;reprendre ses esprits&nbsp;&raquo; et de &laquo;&nbsp;de donner toute latitude au pr&eacute;fet coordonnateur du plan loup et aux pr&eacute;fets des d&eacute;partements pour garantir&nbsp;&raquo; le &laquo;&nbsp;z&eacute;ro attaque des troupeaux.&nbsp;&raquo;&nbsp;La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a elle d&eacute;plor&eacute; &laquo;&nbsp;une absence totale de consid&eacute;ration pour les &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;, et d'ajouter que ce Plan est&nbsp;&laquo;&nbsp;loin de remettre &laquo;&nbsp;l'&eacute;glise au milieu du village&nbsp;&raquo;, comme s'y &eacute;tait pourtant engag&eacute; Emmanuel Macron le 25 janvier dernier lors de ses v&oelig;ux au monde agricole.&raquo;Du c&ocirc;t&eacute; des pro-loups, le WWF a d&eacute;nonc&eacute; &laquo;&nbsp;un manque de courage politique.&nbsp;&raquo; Il a d&eacute;clar&eacute; sur Twitter &laquo; nous &eacute;tions en droit d'esp&eacute;rer que le gouvernement fasse le choix de favoriser la coexistence entre &eacute;levage et loups. Malheureusement il n'en est rien...&nbsp;&raquo;Pour aller plus loin, retrouvez notre dossier complet sur&nbsp;le Plan loup 2018- 2023


Le nouveau Plan loup vise une population de 500 individus d’ici 2023 et confirme le nombre d’abattages maximum à 40 loups pour l’année 2018. Ce plafond sera ensuite « réévalué en fonction du suivi hivernal de la population. » Il vise à « assurer la viabilité de l’espèce en France tout en protégeant mieux les troupeaux et les éleveurs. »


Que contient le Plan loup 2018-2023 ?

Emmanuel Macron recevra jeudi &agrave; l'Elys&eacute;e lors d'une "r&eacute;ception de la&nbsp;nouvelle g&eacute;n&eacute;ration agricole" un millier d'agriculteurs de moins de 35 ans et&nbsp;install&eacute;s l'an dernier. Interrog&eacute;e sur franceinfo sur ce que pourrait leur dire le pr&eacute;sident, la&nbsp;pr&eacute;sidente de la FNSEA, Christiane Lambert a r&eacute;pondu: "Je pense qu'il va leur&nbsp;dire qu'il les aime puisqu'il aime bien dire aux gens qu'il les aime". Mais, a-t-elle ajout&eacute;, "ils attendent un peu autre chose quand m&ecirc;me". "Nous, nous avons la veille dans toute la France une journ&eacute;e d'action&nbsp;d'agriculteurs qui disent: +sur le Mercosur M. Macron, que se passe-t-il si&nbsp;vous ouvrez les fronti&egrave;res &agrave; l'infini? Si vous virez des zones d&eacute;favoris&eacute;es&nbsp;des agriculteurs qui n'auront plus d'aides?+", a d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;sidente de la&nbsp;FNSEA. "Il y a quelques incoh&eacute;rences que nous allons pointer", a-t-elle soulign&eacute;. <h2>"Ca ne va pas si bien que &ccedil;a"</h2>Des n&eacute;gociations sont en cours entre l'Union europ&eacute;enne et les quatre pays&nbsp;du Mercosur (Br&eacute;sil, Argentine, Uruguay, Paraguay) et l'&eacute;ventuel rel&egrave;vement du&nbsp;contingent d'importation de viande bovine de ces pays inqui&egrave;te en particulier&nbsp;les &eacute;leveurs bovins. Parall&egrave;lement, nombre d'agriculteurs sont pr&eacute;occup&eacute;s par la refonte de la&nbsp;carte des zones d&eacute;favoris&eacute;es qui risque de les priver d'une indemnit&eacute;. Cette grande action nationale la veille de la rencontre avec M. Macron "&ccedil;a&nbsp;veut dire que &ccedil;a ne va pas si bien que &ccedil;a", a-t-elle ajout&eacute;. Par ailleurs, M. Macron compte "battre le record de pr&eacute;sence" des&nbsp;pr&eacute;sidents de la R&eacute;publique lors de sa visite au Salon de l'Agriculture&nbsp;samedi, a-t-elle dit. Or, "on ne mesure pas l'attention qu'il nous porte aux&nbsp;heures qu'il passe au salon. On va parler de tous les sujets avec lui", a&nbsp;indiqu&eacute; Mme Lambert.


La FNSEA, organisera mercredi des manifestations dans toute la France pour exprimer ses inquiétudes, à la veille d'une réception d'un millier de jeunes agriculteurs à l'Elysée.


Manifestation d'agriculteurs mercredi à la veille de la réception à l'Elysée (FNSEA)

Les comptes publi&eacute;s concernent notamment les soci&eacute;t&eacute;s Lactalis Services&nbsp;Management, Lactalis Investissements, Lactalis Logistique, Lactalis Nestl&eacute;&nbsp;Ultra-Frais ou le Groupe Lactalis, selon les annonces parues mercredi 14&nbsp;f&eacute;vrier au bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (Bodacc),&nbsp;r&eacute;v&eacute;l&eacute;es par le quotidien Ouest-France. Les comptes les plus r&eacute;cents concernent l'exercice 2016. Ils n'&eacute;taient pas&nbsp;encore accessibles en ligne lundi matin. Concernant les comptes de l'exercice 2017, "on se mettra en conformit&eacute; avec&nbsp;la loi", a indiqu&eacute; lundi &agrave; l'AFP le directeur de la communication de Lactalis,&nbsp;Michel Nalet.&nbsp;&nbsp; En mars 2017, l'Observatoire des prix et des marges des produits&nbsp;alimentaires avait saisi les tribunaux de commerce de Rennes et Laval afin&nbsp;qu'ils enjoignent Lactalis de publier ses r&eacute;sultats, conform&eacute;ment &agrave; la loi&nbsp;Sapin II.&nbsp;&nbsp; Fin janvier dernier, M. Nalet avait assur&eacute; aux s&eacute;nateurs que son groupe&nbsp;allait collaborer avec l'observatoire des prix et des marges. "Nous ne sommes pas oppos&eacute;s au d&eacute;p&ocirc;t des comptes mais nous sommes oppos&eacute;s&nbsp;au jeu de la communication qui pourrait en &ecirc;tre fait", avait d&eacute;clar&eacute; M. Nalet&nbsp;devant la commission des affaires &eacute;conomiques du S&eacute;nat.&nbsp;&nbsp; "L'administration fiscale conna&icirc;t tr&egrave;s bien nos comptes. Notre groupe paye&nbsp;ses imp&ocirc;ts en France. Il y a une tr&egrave;s grande transparence vis-&agrave;-vis de cette&nbsp;administration", avait-il assur&eacute;.&nbsp;&nbsp; C'est en janvier 2017 que Lactalis avait publi&eacute; ses comptes pour la&nbsp;derni&egrave;re fois, &agrave; l'occasion de la tentative de rachat des derniers 2,26% du&nbsp;capital de l'Italien Parmalat. Ces r&eacute;sultats, publi&eacute;s en italien, portaient sur 2015, avec un b&eacute;n&eacute;fice net&nbsp;de 432 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 16,8 milliards, selon le&nbsp;quotidien Le Monde.


Le géant du lait Lactalis a déposé la semaine dernière les comptes de plusieurs de ses sociétés au tribunal de commerce de Laval, a-t-il confirmé lundi à l'AFP.


Lactalis dépose une partie de ses comptes au tribunal de commerce

Les Pays-de-la-Loire sont une terre de productions l&eacute;gumi&egrave;res. Parmi toutes ces fili&egrave;res, il en est une peu connue : la production de plants de pommes de terre. Pourtant, &laquo; Plants du Bocage &raquo; (anciennement appel&eacute; Coop&eacute;rative des Epesses) produit des plants ou semences de pommes de terre depuis plus de 50 ans. 
Le plant de pommes de terre s&rsquo;int&egrave;gre dans une fili&egrave;re tr&egrave;s structur&eacute;e, de la production jusqu&rsquo;&agrave; la commercialisation.. Les professionnels de la fili&egrave;re ont mis en place un sch&eacute;ma strict de production de plants, qui fonctionne de mani&egrave;re analogue &agrave; celui des semences de c&eacute;r&eacute;ales certifi&eacute;es. 
Au total, 6500 tonnes de plants de pommes de terre sont valoris&eacute;s chaque ann&eacute;e par Plants du Bocage. Pour la prochaine campagne, de nouveaux contrats ont &eacute;t&eacute; obtenus par la coop&eacute;rative et il manque quelques surfaces en bio et conventionnel : elle recherche de nouveaux producteurs dans le sud de la Loire Atlantique avec l&rsquo;irrigation. 
Plus d&rsquo;infos / Plants du Bocage au 02 51 57 31 34 ou en appelant Philippe le technicien 06.21.94.59.67 
 
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Depuis plus de 50 ans, Plants du Bocage produit et commercialise des pommes de terre aux épesses, au cœur du bocage vendéen. La coopérative recherche de nouveaux producteurs, bio ou conventionnels, dans le sud de la Loire-Atlantique.

Loire-Atlantique- Recherche producteurs de plants de pommes de terre

Pr&eacute;sent&eacute;e &agrave; l'automne 2015, la gamme Optum comptait jusqu'&agrave; pr&eacute;sent deux mod&egrave;les 6 cylindres 6,7 l &agrave; variation continue CVX Drive. Par leur puissance (270 ch et 300 ch), leur poids (11 t) et leur empattement (2,99 m), les Optum s'ins&egrave;rent entre les gammes Puma et Magnum. Caract&eacute;ris&eacute;s par un poids total en charge de 16 t, offrant mati&egrave;re au lestage, les Optum sont capables de transmettre de la puissance au sol, tout en conservant l'agilit&eacute; et la polyvalence d'un petit gabarit. Selon le constructeur, ils r&eacute;pondent &agrave; la demande croissante de tracteurs alliant une puissance de 250-300 ch, une charge utile &eacute;lev&eacute;e et des dimensions compactes. A cet &eacute;gard, avec un poids total autoris&eacute; en charge de 16 800 kg, l'Optum 250 CVX offre une alternative de plus gros gabarit au Puma 240 CVX.<h2>Freinage surpuissant</h2>C&ocirc;t&eacute; moteur et transmission, l'Optum 250 CVX re&ccedil;oit les m&ecirc;mes dotations que ses a&icirc;n&eacute;s, &agrave; savoir le FPT six cylindres de 6,7 litres Hi-eSCR Stage IV, avec turbocompresseur et intercooler, et la transmission &agrave; variation continue CVX Drive. Idem pour le pont avant classe 4.75. Parmi les options figure le freinage avanc&eacute; antiblocage (ABS) et un syst&egrave;me de freinage moteur. Ce dernier fonctionne en association avec un ventilateur &agrave; pas variable, une solution fournissant jusqu'&agrave; 149 kW de puissance de freinage pour assurer un freinage voire un arr&ecirc;t complet rapide et s&eacute;curis&eacute; du tracteur. L'Optum 250 CVX est &eacute;quip&eacute; d'un attelage arri&egrave;re de cat&eacute;gorie 3N capable de relever jusqu'&agrave; 11&nbsp;058 kg sur toute la course. Les besoins hydrauliques sont pris en charge par une pompe de compensation de d&eacute;bit et de pression (PFC) de 165 L/minute. La taille maximale des pneus arri&egrave;re est de 2,05 m.


Le constructeur complète son entrée de gamme avec l'Optum 250 CVX, d'une puissance nominale de 250 ch et maxi de 273 ch. Doté de transmission à variation continue CVX Drive, son Ptac atteint 16,8 t.


Un 3ème Optum CVX au catalogue de Case IH

"Aujourd'hui, il est difficile de vous dire le nombre exact de communes qui&nbsp;vont sortir" du statut leur permettant de percevoir l'indemnit&eacute; compensatrice&nbsp;de handicap naturel (ICHN) hors montagne, mais avec 1.400 communes, "on est&nbsp;pr&egrave;s du compte", a d&eacute;clar&eacute; M. Travert au micro d'Europe 1. "Nous ne sommes pas au bout de l'exercice" de r&eacute;vision de la carte des&nbsp;zones d&eacute;favoris&eacute;es et &#65279;"nous pouvons rattraper &ccedil;a ou l&agrave; quelques communes" sur&nbsp;certains d&eacute;partements, a-t-il soulign&eacute;.Certains agriculteurs "perdront de l'argent", a reconnu le ministre, qui a&nbsp;assur&eacute; que les pouvoirs publics allaient les "accompagner pour faire en sorte&nbsp;que cette perte soit la moins forte possible et les aider &agrave; se restructurer, &agrave;&nbsp;travailler sur d'autres types d'agriculture". "Je ne les laisserai pas tomber", a-t-il promis, ajoutant que "13%&nbsp;d'agriculteurs vont b&eacute;n&eacute;ficier en plus" du dispositif en entrant dans le&nbsp;nouveau classement des zones d&eacute;favoris&eacute;es, c'est-&agrave;-dire soumises &agrave; des&nbsp;contraintes naturelles, dans lesquelles ils sont &eacute;ligibles &agrave; des aides&nbsp;compensatoires de l'Union europ&eacute;enne.&nbsp;&nbsp;La France va "porter devant la Commission europ&eacute;enne la carte qui soit la&nbsp;plus juste possible, avec des crit&egrave;res robustes et incontestables de&nbsp;continuit&eacute; territoriale", a-t-il assur&eacute;. La nouvelle carte, qui doit bient&ocirc;t &ecirc;tre remise par le minist&egrave;re de&nbsp;l'Agriculture au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, apr&egrave;s validation par la&nbsp;Commission europ&eacute;enne, est appel&eacute;e &agrave; remplacer au 1er janvier 2019 la carte&nbsp;actuelle, qui date de 1976. Alors que les actions de protestation contre la refonte de la carte des&nbsp;zones d&eacute;favoris&eacute;es se sont multipli&eacute;es ces derniers jours en France, le&nbsp;pr&eacute;sident Emmanuel Macron recevra jeudi &agrave; l'Elys&eacute;e environ 1.000 jeunes&nbsp;agriculteurs, deux jours avant sa visite samedi &agrave; l'ouverture du Salon de&nbsp;l'agriculture &agrave; Paris.


Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, a estimé dimanche qu'environ 1.400 communes perdraient des aides européennes après la refonte de la carte des "zones défavorisées" et a réitéré l'engagement de l'Etat à "accompagner" les agriculteurs concernés.


Zones agricoles défavorisées: environ 1.400 communes vont en sortir (Travert)

Cette rencontre vendredi &agrave; 27, sans le Royaume-Uni, doit constituer une&nbsp;&eacute;tape cl&eacute; vers la nouvelle Union, plus soud&eacute;e, que les Europ&eacute;ens veulent b&acirc;tir&nbsp;apr&egrave;s le Brexit. Mais &agrave; un an du d&eacute;part d'un de ses membres les plus importants, pr&eacute;vu en&nbsp;mars 2019, deux obstacles se dressent sur sa route: les questions budg&eacute;taires&nbsp;et le mode de nomination aux postes les plus &eacute;lev&eacute;s de l'UE. M. Juncker a &eacute;t&eacute; nomm&eacute; &agrave; la t&ecirc;te de l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en &agrave; l'issue des&nbsp;&eacute;lections europ&eacute;ennes en 2014 via le syst&egrave;me controvers&eacute; dit du&nbsp;"Spitzenkandidat". Ce terme allemand d&eacute;signe une proc&eacute;dure selon laquelle le candidat "t&ecirc;te de&nbsp;liste" du parti europ&eacute;en qui remporte le plus de voix obtient le poste. Le Parlement europ&eacute;en et M. Juncker sont favorables &agrave; ce que ce syst&egrave;me&nbsp;soit reconduit pour les &eacute;lections europ&eacute;ennes de mai 2019, car il renforce,&nbsp;selon eux, la d&eacute;mocratie en Europe. Le pr&eacute;sident du Conseil europ&eacute;en, Donald Tusk, qui coordonne les sommets et&nbsp;repr&eacute;sente les Etats membres, devrait proposer plusieurs options lors du&nbsp;sommet, notamment celle d'un maintien du "Spitzenkandidat".<h2>Divisions</h2>Mais plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sont oppos&eacute;s &agrave; ce&nbsp;syst&egrave;me, jugeant qu'il les met en marge au profit d'accords conclus en&nbsp;coulisses par des partis politiques bas&eacute;s &agrave; Bruxelles. Selon une source europ&eacute;enne, les dirigeants devraient rappeler que, selon&nbsp;les trait&eacute;s, c'est &agrave; la fois "leur droit et leur obligation" de d&eacute;signer le&nbsp;chef de la Commission, tout en prenant en compte l'avis du Parlement. Le pr&eacute;sident fran&ccedil;ais, Emmanuel Macron, s'est dit cette semaine favorable&nbsp;au respect des trait&eacute;s europ&eacute;ens en la mati&egrave;re. M. Juncker a pour sa part qualifi&eacute; le syst&egrave;me de "Spitzenkandidat" de "tout&nbsp;&agrave; fait logique". Il a aussi appel&eacute; &agrave; une fusion de son poste avec celui de M.&nbsp;Tusk.&nbsp;&nbsp; Le sujet est devenu encore plus conflictuel depuis que le Parlement s'est&nbsp;r&eacute;cemment prononc&eacute; contre le projet de listes transnationales pour les&nbsp;&eacute;lections europ&eacute;ennes de 2019, qu'Emmanuel Macron avait fermement appuy&eacute;. "Pourquoi devrions-nous avoir un +Spitzenkandidat+ si nous n'avons pas de&nbsp;listes transnationales pour les &eacute;lections?!", a twitt&eacute; le Premier ministre&nbsp;luxembourgeois, Xavier Bettel. Des divisions encore plus profondes, cette fois-ci entre Etats membres&nbsp;eux-m&ecirc;mes, risquent &eacute;galement d'appara&icirc;tre sur la question du futur budget&nbsp;pluriannuel de l'UE: comment combler le trou laiss&eacute; par le d&eacute;part du&nbsp;Royaume-Uni ? La Commission europ&eacute;enne a publi&eacute; mercredi un "catalogue" d'options pour le&nbsp;budget post-Brexit de l'UE, sorte de "menu" pour aider les dirigeants &agrave;&nbsp;d&eacute;terminer le co&ucirc;t des priorit&eacute;s qu'ils se fixeront.<h2>Epouvantail</h2>Le d&eacute;part du Royaume-Uni va laisser un vide de 12 &agrave; 15 milliards d'euros&nbsp;chaque ann&eacute;e dans les finances europ&eacute;ennes, une perte consid&eacute;rable au moment&nbsp;o&ugrave; l'UE cherche &agrave; financer de nouvelles politiques, en mati&egrave;re de d&eacute;fense ou&nbsp;de migration notamment. Le commissaire au Budget, G&uuml;nther Oettinger, a sugg&eacute;r&eacute; que les&nbsp;contributions au budget puissent atteindre 1,1% &agrave; 1,2% du PIB de l'Union,&nbsp;contre 1,0% actuellement.&nbsp;&nbsp; Les Pays-Bas, le Danemark, l'Autriche, la Su&egrave;de et la Finlande, tous&nbsp;contributeurs nets, y seraient oppos&eacute;s. Le risque serait sinon de devoir "couper" dans la Politique agricole&nbsp;commune (PAC), un &eacute;pouvantail pour la France, ou les "Fonds de coh&eacute;sion", qui&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficient aux pays les plus pauvres &agrave; l'est de l'Europe. La question d'une "conditionnalit&eacute;" entre les versements de financements&nbsp;europ&eacute;ens et le respect des valeurs fondamentales de l'UE pourrait aussi&nbsp;appara&icirc;tre vendredi au sommet. Malgr&eacute; ces tensions en arri&egrave;re-plan, l'UE continue d'insister sur le besoin&nbsp;d'unit&eacute; dans les n&eacute;gociations du Brexit. M. Tusk devrait demander vendredi aux dirigeants s'ils souhaitent aller de&nbsp;l'avant lors d'un sommet le 22 mars avec la publication d'"orientations"&nbsp;consacr&eacute;es &agrave; la future relation avec le Royaume-Uni. Les incertitudes sur ce que veut Londres, ainsi que les discussions&nbsp;difficiles sur la p&eacute;riode de transition qui suivra le Brexit, pourraient&nbsp;cependant conduire &agrave; remettre cela &agrave; plus tard.


Les dirigeants de l'UE se retrouvent cette semaine en sommet à Bruxelles pour aborder deux questions épineuses: comment combler les vides dans le futur budget post-Brexit et désigner un successeur à Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne.


A la recherche d'unité post-Brexit, l'UE face à de nouveaux défis

L'objectif de cette concertation est de faire &eacute;voluer la fiscalit&eacute; "afin&nbsp;qu'elle soit davantage adapt&eacute;e &agrave; la vie &eacute;conomique des exploitations&nbsp;agricoles, en confortant leur viabilit&eacute; et leur comp&eacute;titivit&eacute;", ont indiqu&eacute;&nbsp;les ministres dans un communiqu&eacute; commun. Lors de la r&eacute;union de lancement, le d&eacute;veloppement de l'imp&ocirc;t sur les&nbsp;soci&eacute;t&eacute;s dans le secteur agricole, l'&eacute;volution de la Dotation pour al&eacute;as (DPA)&nbsp;et de la Dotation pour investissement (DPI) ont notamment &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;es comme&nbsp;des pistes de travail importantes, selon le communiqu&eacute;. Les enjeux de la r&eacute;forme fiscale portent notamment sur l'am&eacute;lioration de la&nbsp;r&eacute;silience des entreprises face aux al&eacute;as "&agrave; travers la constitution de&nbsp;provisions ou d'&eacute;pargne de pr&eacute;caution". L'objectif sera aussi de renforcer la comp&eacute;titivit&eacute; des entreprises&nbsp;agricoles, de favoriser leur transmission et de prendre en compte la&nbsp;diversification des activit&eacute;s agricoles. Des propositions de mesures seront pr&eacute;sent&eacute;es devant les commissions des&nbsp;Finances de l'Assembl&eacute;e nationale et du S&eacute;nat d'ici &agrave; la fin du premier&nbsp;semestre, de fa&ccedil;on &agrave; &ecirc;tre pr&eacute;sent&eacute;es dans le cadre du projet de budget 2019. La FNSEA, s'est r&eacute;jouie&nbsp;vendredi soir du lancement de ce chantier qui faisait partie de ses 13&nbsp;propositions aux candidats &agrave; la pr&eacute;sidentielle de 2017. "Il est urgent et n&eacute;cessaire de permettre aux agriculteurs de disposer&nbsp;d'outils fiscaux confortant leur comp&eacute;titivit&eacute; apr&egrave;s deux ann&eacute;es aux cours&nbsp;desquelles les al&eacute;as &eacute;conomiques et climatiques ont durement touch&eacute; les&nbsp;exploitations", a estim&eacute; le syndicat dans un communiqu&eacute; vendredi. La FNSEA milite notamment pour que les agriculteurs puissent disposer d'une&nbsp;&eacute;pargne de pr&eacute;caution accumul&eacute;e les "bonnes" ann&eacute;es de r&eacute;colte avec une&nbsp;fiscalit&eacute; all&eacute;g&eacute;e, et utilisable pour permettre la gestion des exploitations&nbsp;en cas de mauvaise ann&eacute;e due &agrave; un al&eacute;a climatique ou un choc de march&eacute; (baisse&nbsp;des cours). "Il s'agit de soutenir aussi les efforts d'investissement des agriculteurs,&nbsp;d'adapter l'imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s &agrave; l'agriculture, d'accompagner la&nbsp;transmission des exploitations et l'installation" indique le syndicat.


Les ministres de l'Economie Bruno Le Maire et de l'Agriculture Stéphane Travert ont lancé vendredi la concertation sur la réforme de la fiscalité agricole, qui se déroulera sur quatre mois en y associant députés, sénateurs et professionnels agricoles.


Budget 2019: Lancement de la concertation sur la réforme de la fiscalité agricole

La Commission europ&eacute;enne vient de proposer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-niveau-de-risque-abaisse-a-modere2">trois options pour le prochain budget de la PAC</a>. Le sc&eacute;nario le plus optimiste table sur&nbsp;un maintien des d&eacute;penses allou&eacute;es &agrave; l'agriculture, tandis que deux autres options envisagent&nbsp;une r&eacute;duction de 15 &agrave; 30% du budget PAC.Ces propositions vont &ecirc;tre discut&eacute;es &agrave; l'occasion d'un d&eacute;bat informel entre les dirigeants des &Eacute;tats membres de l'UE, le 23 f&eacute;vrier. Dans un document consacr&eacute; &agrave; la question, la Commission europ&eacute;enne insiste sur le fait que &laquo;&nbsp;80% des paiements vont &agrave; 20 % des agriculteurs&nbsp;&raquo;, d'o&ugrave; l'id&eacute;e de&nbsp;&laquo;&nbsp;r&eacute;duire et de mieux cibler&nbsp;&raquo; les paiements directs. &nbsp;&nbsp;Les trois options envisag&eacute;es ne rassurent pas les syndicats agricoles. &laquo;&nbsp;Le moins que l'on puisse dire est que l'agriculture est mal trait&eacute;e dans cette communication&nbsp;&raquo; r&eacute;agit&nbsp;la FNSEA, qui se demande s'il s'agit l&agrave; d'une&nbsp;&laquo;&nbsp;tactique ou provocation&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Comment ces hypoth&egrave;ses peuvent-&ecirc;tre envisag&eacute;es alors que plus que jamais l'agriculture constitue une opportunit&eacute; &ndash; et souvent la seule- de d&eacute;veloppement &eacute;conomique des territoires mais aussi une solution extraordinairement porteuse pour la lutte contre le changement climatique&nbsp;&raquo;, poursuit le syndicat. La FNSEA en appelle &agrave; Emmanuel Macron pour que &laquo;&nbsp;la voix de la France porte une forte ambition pour l'agriculture europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;Il est inconscient d'envisager une r&eacute;duction de budget sans anticiper les cons&eacute;quences sur les exploitations agricoles d&eacute;j&agrave; lourdement mises &agrave; l'&eacute;preuve ces derni&egrave;res ann&eacute;es&nbsp;&raquo;, &eacute;crit&nbsp;la Coordination rurale. La CR rappelle &laquo;&nbsp;qu'il est urgent de se recentrer sur le march&eacute; europ&eacute;en&nbsp;&raquo;, en revenant vers une plus grande r&eacute;gulation et &laquo;&nbsp;une protection aux fronti&egrave;res de l'UE qui importe toujours plus de mati&egrave;res agricoles ou agroalimentaires&nbsp;&raquo;.&nbsp;M&ecirc;me son de cloche du c&ocirc;t&eacute; du Modef, qui&nbsp;&laquo; refuse les deux sc&eacute;narios qui r&eacute;duiraient les cr&eacute;dits de 15 &agrave; 30 % sachant que sans subvention, 60 % des exploitations auraient un r&eacute;sultat courant avant imp&ocirc;t (RCAI) n&eacute;gatif&nbsp;&raquo;. Le Modef milite pour une r&eacute;partition des aides vers les exploitations familiales, gr&acirc;ce notamment au paiement redistributif. Ce syndicat souhaite un plafonnement obligatoire des paiements directs, une convergence des aides &agrave; 100%, une augmentation de l'enveloppe des aides coupl&eacute;es et une politique d'aide pour l'autonomie fourrag&egrave;re des &eacute;levages.&nbsp;


Maintien ou réduction du budget ? Alors que cette question sera débattue lors d’un rendez-vous informel entre États membres le 23 février, les syndicats agricoles rappellent l’importance des soutiens alloués à l’agriculture. 


PAC 2020 : trois options pour le prochain budget 

"Nous n'avons eu qu'une confirmation: la quasi-sortie des Deux-S&egrave;vres des&nbsp;zones d&eacute;favoris&eacute;es", qui donnent acc&egrave;s &agrave; d'importantes aides europ&eacute;ennes, a&nbsp;dit &agrave; l'AFP Alain Chabauty, pr&eacute;sident de la FDSEA pour ce d&eacute;partement, qui&nbsp;participait &agrave; la r&eacute;union. "C'est une grosse d&eacute;ception, une grosse frustration car l'Etat n'a pas&nbsp;r&eacute;fl&eacute;chi &agrave; une sortie financi&egrave;re pour les agriculteurs. Ils ne sont pas du&nbsp;tout conscients des impacts sur un d&eacute;partement comme le n&ocirc;tre", a-t-il ajout&eacute;,&nbsp;d&eacute;non&ccedil;ant "l'amateurisme" du gouvernement. A l'annonce de l'issue de cette r&eacute;union, des &eacute;leveurs en col&egrave;re, dont&nbsp;l'aide repr&eacute;sente pour certains la moiti&eacute; des revenus, ont d&eacute;vers&eacute; jeudi soir&nbsp;du lisier sur la fa&ccedil;ade et dans la cour de la pr&eacute;fecture &agrave; Niort, ou devant le&nbsp;centre des imp&ocirc;ts &agrave; Parthenay et Bressuire. Apr&egrave;s avoir bloqu&eacute; des tron&ccedil;ons&nbsp;d'autoroute pendant trois jours, ils maintenaient vendredi des barrages sur&nbsp;des routes secondaires.&nbsp;"Sur 1.137 exploitations qui b&eacute;n&eacute;ficiaient de ces aides dans le&nbsp;d&eacute;partement, on va perdre environ 1.000 exploitants", a soulign&eacute; le&nbsp;responsable syndical.L'UE a demand&eacute; &agrave; ses membres d'actualiser cette carte des zones&nbsp;d&eacute;favoris&eacute;es (en raison du sol, du climat, de la mauvaise productivit&eacute;, etc.)&nbsp;&eacute;tablie dans les ann&eacute;es 70 pour distribuer des aides, qui b&eacute;n&eacute;ficient&nbsp;quasi-exclusivement aux &eacute;leveurs, comme dans les Deux-S&egrave;vres, zone d'&eacute;levage&nbsp;bovin. Pour accompagner cette sortie, l'Etat pr&eacute;voit le versement de 80% de l'aide&nbsp;la premi&egrave;re ann&eacute;e, puis 20% la suivante. "C'est trop brutal, dit Alain&nbsp;Chabauty, nous demandons une sortie sur au moins quatre ou cinq ans. On va&nbsp;faire en sorte que la France se batte &agrave; Bruxelles" pour obtenir de meilleures&nbsp;compensations.


Les agriculteurs des Deux-Sèvres ont fait part vendredi de leur "grande frustration" après une rencontre la veille avec des responsables du ministère de l'Agriculture sur la réforme de la carte des zones défavorisées, dont le département sera quasi-exclu.


Zones défavorisées: "frustration" dans les Deux-Sèvres après une rencontre au ministère de l'Agriculture

Le 1er février dernier, Christelle Morançais, présidente de la région des Pays de la Loire et Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes métropole, ont conjointement inauguré un nouveau bâtiment sur le campus de la Géraudière à Nantes. Vitrine de l'innovation alimentaire régionale et nantaise, il doit aider le secteur à innover et contribuer à bâtir une filière d'excellence.

VIDEO - Technocampus,  vitrine pour l'innovation alimentaire régionale

Con&ccedil;u par 5 &eacute;l&egrave;ves-ing&eacute;nieurs en Agronomie et Agro-industries d'UniLaSalle pour r&eacute;pondre aux besoins des agriculteurs, le robot H3VR sera pr&eacute;sent toute la dur&eacute;e du salon pour d&eacute;sherber et &laquo;&nbsp;suivre&nbsp;&raquo; les indications des ing&eacute;nieurs d'&eacute;tude et enseignants-chercheurs. Laissez-nous vous le pr&eacute;senter&nbsp;En savoir plus&nbsp;: https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&amp;v=4MEPGZRLDpY&nbsp;

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