De s&eacute;rie car le constructeur a d&eacute;cid&eacute; de passer &agrave; la phase de production. En s&eacute;rie parce que les robots Xaver sont des petits robots &eacute;lectriques autonomes de moins de 400 kg exer&ccedil;ant une pression au sol r&eacute;duite &agrave; 200 g/cm2. Pr&eacute;sent&eacute;s &agrave; Agritechnica, les robots Xaver sont les descendants directs du projet initial Mars (Mobile agricultural robot swarms) port&eacute; par Fendt et l'Universit&eacute; des sciences appliqu&eacute;es d'Ulm, avec le soutien de l'Union europ&eacute;enne. Fendt a d&eacute;cid&eacute; de passer &agrave; la production en s&eacute;rie sous l'appellation Xaver, en hommage &agrave; l'un des fr&egrave;res fondateurs de l'entreprise bavaroise qui, en 1930, commercialisait son premier tracteur, le Dieselross d&eacute;veloppant 6 ch et coupl&eacute; ou &agrave; une charrue ou &agrave; une faucheuse.<h2>Conduite en essaim pour semer du ma&iuml;s</h2>Les mini-robots Xaver reposent sur le concept de la conduite en essaim, la multiplicit&eacute; du nombre d'unit&eacute;s &agrave; l'&oelig;uvre dans une parcelle compensant la faible productivit&eacute; relative de chacun. Le Cloud assure la communication entre les robots et l'unit&eacute; logistique en bord de champ. La supervision de la flotte et du chantier est assur&eacute;e par l'algorithme OptiVisor avec contr&ocirc;le depuis une tablette. Le r&eacute;approvisionnement en semences de ma&iuml;s et le rechargement de la batterie (400 W) s'op&egrave;re dans l'unit&eacute; en bord de champ, celle-ci faisant &eacute;galement office de v&eacute;hicule de transport de la flotte. Outre l'automatisation du chantier (24/24), le concept pr&eacute;sente des gages environnementaux du fait de la r&eacute;duction de la compaction et de la suppression des &eacute;missions de particules et du bruit.


Le constructeur développe le concept d’essaims de petits robots autonomes. Première application dédiée au semis de maïs.


Xaver, les robots de série (et en séries) de Fendt

"Il y a &eacute;ventuellement une possibilit&eacute; de r&eacute;guler (la surench&egrave;re des investisseurs &eacute;trangers sur les terres agricoles), c'est le d&eacute;cret Montebourg qui reconna&icirc;t l'enjeu strat&eacute;gique de certains secteurs, car le foncier agricole c'est aussi la souverainet&eacute; alimentaire", a indiqu&eacute; S&eacute;bastien Richard, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint des jeunes agriculteurs, devant la mission d'information sur le foncier agricole, pr&eacute;sid&eacute;e par le d&eacute;put&eacute; REM Jean-Bernard Sempastous."Quand c'est un citoyen fran&ccedil;ais qui ach&egrave;te, il y a une possibilit&eacute; de regarder la destination des terres", a d&eacute;clar&eacute; le deuxi&egrave;me vice-pr&eacute;sident de la FNSEA, Henri Bi&egrave;s P&eacute;r&eacute;, qui a lui aussi demand&eacute; &agrave; ce que le d&eacute;cret Montebourg soit &eacute;tendu au foncier agricole.En f&eacute;vrier, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annonc&eacute; que le d&eacute;cret d'Arnaud Montebourg de 2014, qui oblige les investisseurs &eacute;trangers &agrave; obtenir, pour certains secteurs sensibles, une autorisation pr&eacute;alable de Bercy, g&eacute;n&eacute;ralement accord&eacute;e en contrepartie d'engagements, serait &eacute;tendu aux secteurs de l'intelligence artificielle, du spatial, du stockage des donn&eacute;es, aux semi-conducteurs et aux infrastructures financi&egrave;res.Le co-rapporteur de la mission, le d&eacute;put&eacute; socialiste Dominique Potier, sans se prononcer sur la possibilit&eacute; d'&eacute;tendre le d&eacute;cret Montebourg aux terres agricoles, a cependant rappel&eacute; que les d&eacute;put&eacute;s allaient "prendre le temps" pour ne "pas rater" cette loi sur le foncier, attendue en 2019 au moins, mais qu'il fallait "des solutions pour &eacute;viter les d&eacute;rives &agrave; court terme".Le Pr&eacute;sident Macron avait assur&eacute; en f&eacute;vrier que les terres agricoles &eacute;taient des "investissements sensibles et strat&eacute;giques" auquel il allait apporter des "verrous r&eacute;glementaires" car on "ne peut pas laisser des centaines d'hectares rachet&eacute;s par des puissances &eacute;trang&egrave;res sans qu'on sache la finalit&eacute; de ces rachats".&nbsp;Il avait indiqu&eacute; que des mesures concernant le foncier agricole et l'installation des jeunes seraient prises "pour le mois de mai pour qu'il puisse y avoir une coh&eacute;rence de tous nos instruments".


La FNSEA et les Jeunes agriculteurs ont fait part jeudi de leur souhait que le gouvernement étende au foncier agricole le dispositif d'Arnaud Montebourg pour protéger les avoirs français jugés stratégiques, lors d'une audition parlementaire sur ce sujet.


FNSEA et JA veulent que le décret Montebourg s'étende aux terres agricoles

La le&ccedil;on a &eacute;t&eacute; cruelle : les deux ann&eacute;es cons&eacute;cutives de gel en 2016 et 2017 ont prouv&eacute; que d&eacute;sormais, cet al&eacute;a &eacute;tait &agrave; prendre en compte en production viticole. 
M&ecirc;me si personne n'esp&egrave;re un nouveau gel, en cette ann&eacute;e 2018, plusieurs vignerons se sont &eacute;quip&eacute;s en mat&eacute;riels de protection : surtout des &eacute;oliennes mobiles, mais &eacute;galement des bougies (4000 chez Laurent Perraud, ici en photo en train de les installer) et des appareils comme le Viti-protect. Ceux qui avaient des &eacute;quipements d&eacute;j&agrave; fonctionnels : &eacute;olienne fixe, ou aspersion, se tiennent &eacute;galement pr&ecirc;ts &agrave; les faire fonctionner car ils prouv&eacute; leur efficacit&eacute;.

Une int&eacute;gration exceptionnelle dans le PCAE

Certains de ces &eacute;quipements nouvellement acquis ont pu b&eacute;n&eacute;ficier d'une subvention de 30 % de la r&eacute;gion, au titre du PCAE. L'ajout de mat&eacute;riel contre le gel dans le PCAE r&eacute;gional (Plan de comp&eacute;titivit&eacute; et d'adaptation des entreprises agricoles, initialement &eacute;tabli sur 2015-2020) a &eacute;t&eacute; possible gr&acirc;ce &agrave; l'ARFV, Association r&eacute;gionale de la fili&egrave;re vin. 
La R&eacute;gion a concentr&eacute; son financement sur les &eacute;quipements pouvant &ecirc;tre acquis en collectif. En Loire-Atlantique, gr&acirc;ce &agrave; ce dispositif, une vingtaine d'&eacute;oliennes mobiles ont &eacute;t&eacute; achet&eacute;ess en Cuma. La Profession viticole appr&eacute;cie l'effort de la R&eacute;gion. Mais elle note que certains vignerons ne peuvent pas investir en outils collectifs : quand ils disposent d'un grand parcellaire group&eacute;, ou quand ils sont les seuls vignerons de leur commune ! Elle souhaite faire &eacute;voluer les choses, afin de permettre au Vignoble nantais de mieux assurer sa production.

Pour en savoir plus sur certains &eacute;quipements contre le gel, lire le dossier sp&eacute;cial &agrave; para&icirc;tre dans l'&eacute;dition du 6 avril de Loire-Atlantique Agricole. Plus de photos et vid&eacute;os de ces &eacute;quipements<a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1904201012986415.1073741843.147802165292984&amp;type=1&amp;l=d4c7e2ac69"> ici,</a> sur notre page facebook.

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Après deux années de gel des vignes, certains vignerons ont investi dans des équipements de protection. Dans certains cas, ils ont eu une aide de la Région.

Loire-Atlantique - Vignoble nantais : le gel n'a qu'à bien se tenir !

Le mois de mars a &eacute;t&eacute; arros&eacute; et froid retardant quelque peu les semis de betteraves. Le bl&eacute; d'hiver, un peu &agrave; la tra&icirc;ne dans certains secteurs,attend le d&eacute;sherbage. D'ores et d&eacute;j&agrave;, on note des diff&eacute;rences de croissance entre les c&eacute;r&eacute;ales du sud et du nord Limagne.Brassac-les-Mines&laquo; Les conditions m&eacute;t&eacute;o ne sont pastrop mal ! &raquo; Dans les sols alluvionnaires et de terrasses anciennes de St&eacute;phane Gallaud, l'eau est pass&eacute;e sans rester et les rares rayons de soleil ont suffi &agrave;r&eacute;chauffer les racines. La v&eacute;g&eacute;tation a donc pleinement red&eacute;marr&eacute;. Les colzas de l'agriculteur donnent leurs premi&egrave;res fleurs, et ce, apr&egrave;s le passage des m&eacute;lig&egrave;thes. &laquo; Je n'ai pas fait d'insecticide parce que j'avais tr&egrave;s peu de captures dans la cuvette. Maintenant, le stade &agrave; risque est pass&eacute;. &raquo; Quant &agrave; ses c&eacute;r&eacute;ales, bl&eacute; et triticale, elles sont au stade &laquo; &eacute;pi 1cm &raquo; et profitent pleinement de leur deuxi&egrave;me apport d'azote. D&eacute;sormais,St&eacute;phane Gallaud attend la mi-avril pour semer ses tournesols.Saint-R&eacute;my-de-ChargnatLe mois dernier, Didier Manlhiot craignait que sa culture de lin n'ait gel&eacute;. &laquo; Elle red&eacute;marre. Elle sera un peu tardive et irr&eacute;guli&egrave;re mais elle reste correcte. Quant au rendement, il est encore trop t&ocirc;t pour dire s'il sera ou non impact&eacute;. &raquo;Malgr&eacute; les conditions humides, il a pu implanter ses lentilles semences le 10 mars. Une courte fen&ecirc;tre de beau temps, lui a &eacute;galement permis il y a une dizaine de jours, de r&eacute;aliser un insecticide sur ses colzas contre le charan&ccedil;on. &laquo; J'en avais beaucoup dansla cuvette. Je n'ai donc pas attendu les recommandations et pr&eacute;f&eacute;r&eacute; traiter. &raquo; En revanche contre les m&eacute;lig&egrave;thes, l'agriculteur utilise une m&eacute;thode peu commune. Lors du semis, il a int&eacute;gr&eacute; &agrave; la vari&eacute;t&eacute; commerciale, une vari&eacute;t&eacute; plus pr&eacute;coce faisant office de leurre. Celle-ci, d&eacute;j&agrave; en cours de floraison, attire les insectes et pr&eacute;serve la seconde, jusqu'&agrave; ce que le stade critique soit pass&eacute;. Il s'&eacute;pargne ainsi l'utilisation d'un insecticide suppl&eacute;mentaire. Du c&ocirc;t&eacute; des bl&eacute;s, ils poursuivent leur avancement sans difficult&eacute;. Ayant r&eacute;alis&eacute; son d&eacute;sherbage durant l'hiver, Didier Manlhiot patiente d&eacute;sormais 10 jours pour r&eacute;aliser les rattrapages et venir &agrave; bout des chardons.AntoingtChez Claude Jacob, on a jou&eacute; &agrave; la loterie ! L'int&eacute;gralit&eacute; des betteravesa &eacute;t&eacute; sem&eacute;e les 7 et 8 mars in-extremis entre le coup de gel. &laquo; Nous n'&eacute;tions pas tranquilles durant la p&eacute;riode de froid. Heureusement, les temp&eacute;ratures ne sont pas descendues en dessous de -4&deg;C. &raquo; A ce jour, suivant les parcelles, entre 60% et 80% ont germ&eacute;. L'agriculteur attend maintenant de pouvoir semer ses tournesols dont les parcelles, situ&eacute;es sur les coteaux, sont pr&ecirc;tent &agrave;recevoir les graines.Ludesse-PlauzatLes terres argilo-calcaires d' Etienne Arnaud sont encore tr&egrave;s humides bloquant bon nombre d'interventions. &laquo; Je ne peux faire aucun d&eacute;sherbage, ni sur bl&eacute;, ni sur orge en partie parce que les sols ne sont pas portants. J'ai quand m&ecirc;me trouv&eacute; une fen&ecirc;tre pour faire l'insecticide sur le colza.&raquo; Si son bl&eacute;, au stade &eacute;pi 1cm, n'a souffert ni du froid ni de la pluie, le colza en revanche a &eacute;t&eacute; impact&eacute; par les derni&egrave;res gel&eacute;es. &laquo; Une de mes parcelles a &eacute;t&eacute; lourdement touch&eacute;e. Je ne vais pas la ressemer mais son rendement s'annonce d&eacute;j&agrave; bien r&eacute;duit.&raquo;VertaizonThierry Fourvel a encore les deux pieds dans ses vignes. Apr&egrave;s la taille, il poursuit les travaux d'attache &agrave; d&eacute;faut de pouvoir d&eacute;sherber. Contrairement &agrave; 2017, la culture n'est pas en avance. &laquo; On &eacute;vitera ainsi les d&eacute;g&acirc;ts d&ucirc;s au gel tardif. &raquo; L'agriculteur a tout de m&ecirc;me trouv&eacute; le temps de r&eacute;aliser l'insecticide sur les colzas, le deuxi&egrave;me apport d'azote sur les c&eacute;r&eacute;ales et de poursuivre la pr&eacute;paration de sol en vue des semis de tournesol. &laquo; Les terres &eacute;taient bien ressuy&eacute;es sauf celles tr&egrave;s argileuses.J 'esp&egrave;re pouvoir semer aux alentours de mi-avril. &raquo;Saint-BeauzireLes betteraves &eacute;taient en terre au 25 mars chez Christophe Cautier. Apr&egrave;s cinq pr&eacute;parations de sols, l'agriculteur est parvenu &agrave; saisir une fen&ecirc;tre de semis. &laquo; On reste quand m&ecirc;me sur le pied de guerre. C'est difficile d'avoir deux jours de beau de suite. &raquo; Le d&eacute;sherbage post-semis/pr&eacute;-lev&eacute;e inqui&egrave;te particuli&egrave;rement le c&eacute;r&eacute;alier. La betterave &eacute;tant sensible &agrave; ce genre d'intervention, il est pr&eacute;f&eacute;rable de la r&eacute;aliser avant qu'elle ne sorte de terre. Dans le m&ecirc;me temps, Christophe Cautier devra sans doute d&eacute;sherber ses bl&eacute;s.MaringuesLa m&eacute;t&eacute;o n'aide pas Patrice Quinty, qui n'a pas encore eu l'occasion de semer ses betteraves. L'agriculteur a profit&eacute; de bonnes conditions pour implanter le 22mars sa culture de lentille semence. &laquo; Il faudrait une augmentation des temp&eacute;ratures pour avoir une belle germination. Or les terres sont encore froides... &raquo; De ce fait, l'agriculteur note un l&eacute;ger retard de ses bl&eacute;s m&ecirc;me s' &laquo; ils ne sont pas vilains &raquo;. Comme bon nombre de ses coll&egrave;gues, il esp&egrave;re pouvoir les d&eacute;sherber assez rapidement.Saint-Cl&eacute;ment-de-R&eacute;gnat&laquo; Les bl&eacute;s, surtout ceux derri&egrave;res ma&iuml;s sont en retard, mais rien de tr&egrave;s significatif. Au contraire, ce d&eacute;calage m'offre une marge de manoeuvre plus importante pour le d&eacute;sherbage. &raquo; R&eacute;my Petoton ne s'inqui&egrave;te gu&egrave;re de ses bl&eacute;s pour l'instant. En revanche, son lin l'interroge puisqu'il a souffert du froid. &laquo; Je verrai le r&eacute;sultat dans un mois, s'il repart ou non. &raquo; Le jeune agriculteur pr&eacute;voit de planter des pommes-de-terre entre le 1er et le 15 avril si les conditions ne sont pas trop humides.M&Eacute;LODIE COMTEPour des raisons d'&eacute;dition de l'Auvergne Agricole, ces interviews ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es vendredi 30 mars. Suivant les conditions climatiques, certaines interventions (d&eacute;sherbage bl&eacute; et semis de betterave) seront peut-&ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es lors de la parution.


De la pluie et encore de la pluie… Mars a été humide et froid ralentissant quelquepeu les travaux dans les champs notamment le semis des betteraves et le désherbage du blé.


Des travaux en suspens faute de soleil

"Une r&eacute;union est pr&eacute;vue ce vendredi au minist&egrave;re sur le calendrier de mise en oeuvre des mesures d'accompagnement pour les paysannes et paysans qui perdent cette aide dans les 1.341 communes sortantes", a indiqu&eacute; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans un communiqu&eacute;. Des informations confirm&eacute;es dans l'entourage du ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert, o&ugrave; on rappelait toutefois que ce chiffre est encore susceptible de diminuer. Pour ce qui est des communes perdant l'&eacute;ligibilit&eacute; mais situ&eacute;es dans une zone par ailleurs enti&egrave;rement class&eacute;e, la Commission europ&eacute;enne a accept&eacute; la prise en compte d'un crit&egrave;re de continuit&eacute; territoriale pour les faire r&eacute;int&eacute;grer, dans la limite de 70.000 hectares.La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a rappel&eacute; que les paysans sortants toucheraient "80% des aides en 2019, 20% en 2020 puis plus rien", d&eacute;non&ccedil;ant "la brutalit&eacute; de cette d&eacute;gressivit&eacute;" et r&eacute;clamant &agrave; l'&Eacute;tat de "compenser cette perte". "Pour accompagner les paysannes et paysans concern&eacute;s et compenser dans la dur&eacute;e la perte de l'ICHN, le gouvernement doit faire preuve de bien plus d'ambition pour la prochaine PAC", conclut le syndicat. L'entourage de St&eacute;phane Travert a rappel&eacute; pour sa part que la nouvelle carte faisait passer le nombre de b&eacute;n&eacute;ficiaires &agrave; ce jour de 53.000 &agrave; 60.000.La nouvelle carte, qui doit bient&ocirc;t &ecirc;tre remise par le minist&egrave;re de l'Agriculture au pr&eacute;sident de la R&eacute;publique, apr&egrave;s validation par la Commission europ&eacute;enne, est appel&eacute;e &agrave; remplacer au 1er janvier 2019 la carte actuelle, qui date de 1976. La refonte de cette carte a suscit&eacute; de nombreuses actions de protestation au cours des derniers mois, la perte de l'ICHN repr&eacute;sentant parfois un manque &agrave; gagner consid&eacute;rable pour les agriculteurs sortants.


Le calendrier d'accompagnement des paysans sortant des zones défavorisées simples et qui perdent en conséquence le bénéfice d'une aide européenne sera au centre d'une réunion au ministère de l'Agriculture, vendredi, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.


Zones agricoles défavorisées: calendrier d'accompagnement discuté vendredi

"L'&eacute;tablissement d'un lien de causalit&eacute; entre la survenue d'une pathologie et l'exposition aux produits phytopharmaceutiques est d&eacute;licat", note la mission parlementaire, qui souhaite&nbsp;"disposer de donn&eacute;es document&eacute;es et notamment d'&eacute;tudes &eacute;pid&eacute;miologiques". A cet effet, elle souhaite "renforcer les dispositifs de surveillance &eacute;cotoxicologique afin de disposer de donn&eacute;es plus compl&egrave;tes et suivies des diff&eacute;rents milieux ainsi que des esp&egrave;ces &agrave; surveiller en priorit&eacute;".Elle souhaite &eacute;galement&nbsp;"mettre en place un dispositif national de surveillance des pesticides dans l'air et fixer un seuil de d&eacute;tection des produits phytopharmaceutiques". ATMO France, qui f&eacute;d&egrave;re les associations de surveillance de la qualit&eacute; de l'air, avait d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; fin novembre une campagne de mesure des pesticides dans l'air en 2018.La mission note toutefois dans son rapport que&nbsp;"plusieurs &eacute;tudes r&eacute;centes montrent, sans doute possible, les d&eacute;g&acirc;ts" occasionn&eacute;s par une&nbsp;"large utilisation" des pesticides, &eacute;voquant la disparition d'une large part des insectes, oiseaux et autres pollinisateurs. Elle insiste par cons&eacute;quent sur "la n&eacute;cessit&eacute; de r&eacute;duire drastiquement l'usage des pesticides pour tendre aussi rapidement que possible vers leur abandon".Mais elle temporise aussit&ocirc;t, &eacute;crivant que "le processus prendra du temps". Ainsi, sur l'exemple embl&eacute;matique du glyphosate, herbicide controvers&eacute;, les rapporteurs jugent&nbsp;"n&eacute;cessaire d'acc&eacute;l&eacute;rer les travaux de recherche et de d&eacute;veloppement pour trouver des alternatives cr&eacute;dibles", estimant implicitement qu'il n'y en a pas. Le rapport sugg&egrave;re "d'interdire, dans l'imm&eacute;diat, l'utilisation du glyphosate dans sa fonction dessiccative au niveau national", soit l'usage sur les plantes pour les d&eacute;shydrater et faciliter leur r&eacute;colte.<h2>Les ONG d&eacute;noncent un "retrop&eacute;dalage"</h2>Mais, &agrave; en croire les producteurs de bl&eacute;, cette utilisation n'a presque jamais cours sur les c&eacute;r&eacute;ales de l'Hexagone et une telle interdiction serait donc sans effet.&nbsp;"Nous, on ne l'emploie qu'apr&egrave;s moisson sur les champs", explique &agrave; l'AFP Philippe Pinta, pr&eacute;sident de l'AGPB (producteurs de bl&eacute;). Il explique que "c'est le soleil qui fait le boulot" pour d&eacute;shydrater la plante, contrairement &agrave; ce qui se passe dans d'autres pays comme le Canada.&nbsp;"L'usage dessiccant est d&eacute;j&agrave; interdit, c'est vraiment de la poudre aux yeux!", a r&eacute;agi Carmen Etcheverry, charg&eacute;e agriculture pour l'ONG FNE (France Nature Environnement), qui a &eacute;galement d&eacute;nonc&eacute; un "retrop&eacute;dalage" sur le glyphosate."On a l'impression qu'ils ont act&eacute; les effets inacceptables (des phytosanitaires), ils reconnaissent une dangerosit&eacute; mais &ccedil;a se g&acirc;te dans les moyens mis en oeuvre, qui ne sont pas &agrave; la hauteur voire induisent des reculs", a d&eacute;clar&eacute; &agrave; l'AFP Fran&ccedil;ois Veillerette, directeur de G&eacute;n&eacute;rations Futures. A l'inverse, Eric Thirouin, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral adjoint &agrave; la FNSEA, s'est r&eacute;joui de la teneur de ce rapport qui tend &agrave; "trouver des solutions plut&ocirc;t que des interdictions".La d&eacute;put&eacute;e socialiste et ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho avait annonc&eacute; jeudi sa d&eacute;mission de la vice-pr&eacute;sidence "parce que le projet de rapport ne pr&ocirc;ne pas la sortie du glyphosate ni m&ecirc;me son interdiction dans trois ans", contrairement &agrave; ce que promettait l'ex&eacute;cutif il y a quelques mois &agrave; peine.Les parlementaires proposent &eacute;galement la cr&eacute;ation d'un fonds d'indemnisation des victimes des produits phytosanitaires, objet d'une proposition de loi PS adopt&eacute;e d&eacute;but f&eacute;vrier au S&eacute;nat contre l'avis du gouvernement. Les auteurs du rapport ne disent toutefois pas comment ce fonds sera financ&eacute;.


La mission parlementaire française d'information sur les pesticides prône, dans son rapport rendu public mercredi, une meilleure prévention et information concernant les dangers occasionnés par ces produits, mais restreint considérablement le périmètre d'interdiction envisagé d'un des plus controversés d'entre eux, le glyphosate.


Les parlementaires français prônent une interdiction limitée du glyphosate

&laquo;&nbsp;Un Etat au service d'une soci&eacute;t&eacute; de confiance&nbsp;&raquo;, tel est le titre du projet de loi en cours de relecture au Parlement. L'esprit g&eacute;n&eacute;ral de ce texte, qui englobe de nombreux sujets, s'inscrit dans le grand mouvement de r&eacute;forme voulue par le Gouvernement et avec la volont&eacute; de rendre l'administration plus lisible, plus ouverte et plus moderne. Le point majeur de cette loi est l'instauration du &laquo;&nbsp;principe du droit &agrave; l'erreur au b&eacute;n&eacute;fice des usagers". Aujourd'hui, si une erreur est commise, l'administration fiscale r&eacute;clame des p&eacute;nalit&eacute;s &agrave; l'entreprise, qu'elle soit de bonne foi ou non. Ce droit &agrave; l'erreur doit permettre d&eacute;sormais &agrave; l'entreprise de voir ses p&eacute;nalit&eacute;s r&eacute;duites par l'administration si elle commet une erreur, de bonne foi. Les p&eacute;nalit&eacute;s seraient ainsi r&eacute;duites de 30 % pour une erreur de d&eacute;claration jug&eacute;e de bonne foi, et de 50 % si l'entreprise rectifie elle-m&ecirc;me l'erreur. Autre nouveaut&eacute; : ce sera &agrave; l'administration, dor&eacute;navant, de faire la preuve de la mauvaise foi de l'usager. Par contre, les r&eacute;cidives, ainsi que les erreurs qui portent atteinte &agrave; la sant&eacute; publique, &agrave; l'environnement ou &agrave; la s&eacute;curit&eacute; des personnes et des biens par exemple, sont exclues de ce principe du droit &agrave; l'erreur.<h2>Droit au contr&ocirc;le</h2>Le projet de loi pr&eacute;voit &eacute;galement un droit au contr&ocirc;le. Concr&egrave;tement, une entreprise pourra demander un contr&ocirc;le &agrave; l'administration afin de v&eacute;rifier qu'elle respecte bien les proc&eacute;dures, sans risque de sanction aggrav&eacute;e. Les conclusions rendues par l'administration &agrave; l'entreprise seront opposables, sur le mod&egrave;le du rescrit fiscal. Ce principe de rescrit devrait &ecirc;tre simplifi&eacute; et &eacute;largi &agrave; d'autres domaines.Par ailleurs, l'inspection du Travail pourrait d&eacute;sormais d&eacute;livrer un avertissement &agrave; l'entreprise avant de la sanctionner s'il n'y a pas d'intention frauduleuse. En cas de r&eacute;cidive, l'administration pourrait cependant sanctionner plus lourdement l'entreprise avec une amende major&eacute;e de 50 %.<h2>D&eacute;mat&eacute;rialisation</h2>Le projet de loi institue aussi une obligation de r&eacute;sultats, et non plus de moyens, pour les entreprises, sous la forme d'un "permis de faire". Les entreprises du b&acirc;timent et des travaux publics pourront d&eacute;roger aux r&egrave;gles de construction si elles parviennent &agrave; un r&eacute;sultat &eacute;quivalent &agrave; celui pr&eacute;vu par la r&egrave;gle.Afin de faciliter le parcours des usagers, il est pr&eacute;vu la mise en place d'un r&eacute;f&eacute;rent unique. Il aura pour r&ocirc;le de faire traiter les demandes par les diff&eacute;rentes administrations. Dans le m&ecirc;mes esprit de simplification, le projet de loi pr&eacute;voit un objectif z&eacute;ro papier pour 2022 pour les relations avec l'administration. Cette d&eacute;mat&eacute;rialisation devrait s'accompagner d'un changement dans les horaires d'ouverture des administrations, afin de tenir davantage compte des contraintes horaires des usagers.


Le projet de loi “pour un Etat au service d’une société de confiance” vise à modifier les liens avec l’administration. Grande nouveauté : il crée un droit à l’erreur pour les entreprises.


Fiscalité : le droit à l’erreur arrive

Autonomie, productivit&eacute;, polyvalence,&nbsp;&eacute;quilibre des masses : tels sont les avantages des tr&eacute;mies frontales. La Solitaire 23 se caract&eacute;rise par son syst&egrave;me de dosage &agrave; vis, r&eacute;servant un volume utile de pr&egrave;s de 2000 litres. Quatre unit&eacute;s de dosage assurent la r&eacute;partition des semences ou d'engrais. Un &eacute;quipement additionnel permet un semis exact des semences fines. Gr&acirc;ce &agrave; la pes&eacute;e automatique (en option), l'utilisateur &agrave; tout moment peut consulter d'un coup d'&oelig;il la densit&eacute; sem&eacute;e ainsi que la quantit&eacute; de semence restante.<h2>R&eacute;partition des masses</h2>Parmi ses fonctionnalit&eacute;s la combinaison avec la herse rotative et la barre de semis port&eacute;e&nbsp;pour le semis de colza et de c&eacute;r&eacute;ales. L'alimentation de la rampe de semis, reli&eacute;e &agrave; la tr&eacute;mie avant se connecte rapidement gr&acirc;ce &agrave; des connecteurs. Pour optimiser la r&eacute;partition des masses, la Solitair 23 peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;e d'un tasse-avant et de masses avant modulaires.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 C&#039;est la progression de l&#039;activit&eacute; enregistr&eacute;e par Lemken en 2017. Le chiffre d&#039;affaires du constructeur allemand pointe ainsi &agrave; 360 millions, r&eacute;alis&eacute; &agrave; 70 % &agrave; l&#039;export. Si la France demeure l&#039;un de ses premiers march&eacute;s, sa croissance est tir&eacute;e &agrave; l&#039;Est. Lemken dispose depuis 2012 d&#039;une usine en Inde d&eacute;di&eacute;e &agrave; la fabrication de charrues et de d&eacute;chaumeurs et depuis 2014 d&#039;une unit&eacute; d&#039;assemblage en Chine. Le constructeur &eacute;tudie la possibilit&eacute; de construire une usine en Russie. L&#039;entreprise, qui dispose de trois sites de production en Allemagne, emploie 1470 personnes.
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Ses quatre unités de dosage assurent une répartition précise des semences ou d'engrais, avec un dosage pouvant atteindre 500 kg/ha, avec l’option pressurisée.


Solitair 23, une trémie frontale de 1900 l au catalogue de Lemken

"De nouveau les enseignes fran&ccedil;aises rebattent les cartes dans le match international o&ugrave; le commerce &eacute;lectronique ne cesse de progresser. Ne nous trompons pas, dans la cha&icirc;ne alimentaire, quand les maillons forts deviennent encore plus forts, les producteurs en sont toujours les victimes collat&eacute;rales", assure le syndicat agricole dans un communiqu&eacute;.Si les trois enseignes pr&eacute;cisent que ce partenariat ne concernera pas les produits frais traditionnels, ni les produits de marque nationale des PME ou des entreprises de taille interm&eacute;diaire (ETI), cela ne convainc pas les agriculteurs.&nbsp;"Quelles que soient les bonnes intentions affich&eacute;es par les protagonistes, la FNSEA reste extr&ecirc;mement vigilante sur les cons&eacute;quences de ce nouveau rapport de forces pour les producteurs". "D'autant que cette alliance a un caract&egrave;re in&eacute;dit pour les parts de march&eacute; qu'elle repr&eacute;sente (32,6%) et le nombre d'acteurs qu'elle regroupe", assure le syndicat."Depuis les premiers regroupements de centrales d'achats, la FNSEA ne cesse d'alerter sur les dangers qu'ils repr&eacute;sentent", car&nbsp;"l'exp&eacute;rience nous montre que ces mouvements ne sont jamais neutres pour les agriculteurs". Sur l'insistance de la FNSEA, l'Autorit&eacute; de la Concurrence a rendu en 2015 un avis motiv&eacute;&nbsp;"pour pointer du doigt la destruction de valeur &agrave; chaque &eacute;tage de la cha&icirc;ne alimentaire, cons&eacute;cutive &agrave; ce type de concentration", rappelle le syndicat.Aussi le syndicat agricole demande &agrave; la pr&eacute;sidente de l'Autorit&eacute;, Isabelle De Silva, de "statuer au plus vite sur la l&eacute;galit&eacute; de cette op&eacute;ration, pour veiller &agrave; l'absence d'abus de position dominante, et pour s'assurer que cette concentration &agrave; l'international ne permette pas de contourner nos lois fran&ccedil;aises". La FNSEA met tous ses espoirs dans la future loi Alimentation, issue des <a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202" target="_blank">Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'Alimentation</a>, pour "r&eacute;&eacute;quilibrer les relations commerciales dans notre pays".


La FNSEA s'est inquiétée mercredi de l'alliance en préparation entre Auchan, Casino et Système U pour regrouper certains achats, estimant que les producteurs en seraient les "victimes collatérales". 


Centrale d'achat Auchan-Casino-Système U: la FNSEA inquiète pour les producteurs

"Mettre en avant une production originale." C'est l'id&eacute;e qui sera abord&eacute;e lors de l'assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du syndicat des &eacute;leveurs cantaliens de race limousine. Puisqu'il revenait au secteur d'Aurillac-Ch&acirc;taigneraie d'accueillir ce rendez-vous annuel, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; de se rendre vendredi 6&#8200;avril chez Sylvain et Aur&eacute;lie Caumon &agrave;&#8200;Leynhac -&#8200;entre Marcol&egrave;s et Maurs. Des &eacute;leveurs qui ont &agrave; la fois un recul de 20&#8200;ans sur une production labellis&eacute;e bio, et fait le choix de diversifier les revenus de leur exploitation du lieu-dit "La Martory". "&Ccedil;a illustre bien la limousine avec sa diversit&eacute; de production, en veau, en vache adulte et sous signe officiel de qualit&eacute;", justifie Jean-Paul Portal, pr&eacute;sident des &eacute;leveurs limousins du Cantal.&#8200;"On produit notamment du veau ros&eacute; bio, sur le mod&egrave;le de l'Aveyron, engraiss&eacute; &agrave; la ferme avec nos c&eacute;r&eacute;ales et vendu &agrave; moins de huit&#8200;mois", confirme Sylvain Caumon. Un produit diff&eacute;renci&eacute; qui se retrouve notamment sur les &eacute;tals de magasins de type Biocoop, parfois un peu &eacute;loign&eacute;s du lieu de production, comme le regrettent les &eacute;leveurs, faute de fili&egrave;re d'abattage bio dans le d&eacute;partement.&#8200;<h2>Veaux, g&eacute;nisses, vaches&#8200;</h2>"La plupart des vaches adultes sont achet&eacute;es par la soci&eacute;t&eacute; bouch&egrave;re Faget, qui choisit sur pieds, de ferme en ferme avant de redistribuer notamment sur la fa&ccedil;ade Ouest", poursuit Sylvain, qui commercialise &eacute;galement des g&eacute;nisses d'&eacute;levage &agrave; destination du Tarn ou de l'Aveyron.&#8200;"Des animaux trapus et aux bonnes qualit&eacute; maternelles, mais dont la premi&egrave;re des qualit&eacute;s est aussi d'&ecirc;tre tr&egrave;s dociles", insiste-t-il. Quant au choix de la race, il la doit &agrave; son p&egrave;re qui, d&egrave;s 1979, avait opt&eacute; pour la limousine. "Lors de mon installation, en 2003, j'ai pu constater en effet sa polyvalence entre qualit&eacute;s bouch&egrave;res et qualit&eacute;s maternelles et des vaches qui v&ecirc;lent seules." &#8200; Du vinaigre dans la ration&#8200; En Gaec depuis que son &eacute;pouse Aur&eacute;lie l'a rejoint sur l'exploitation, le couple &eacute;l&egrave;ve une cinquantaine de m&egrave;res sur 80&#8200;ha, dont 10&#8200;ha de c&eacute;r&eacute;ales (2&#8200;ha de c&eacute;r&eacute;ales panifiables pour la consommation humaine et 8&#8200;ha en m&eacute;teil).&#8200;Avec toujours un bon stock fourrager afin de garantir l'autonomie alimentaire du troupeau.&#8200;"Ce que j'aime, c'est cr&eacute;er des liens entre les productions", confie Sylvain. "Comme je suis passionn&eacute; des arbres, j'en ai plant&eacute;s et pas seulement pour faire de l'ombre au troupeau quand il fait chaud. J'ai des pommiers avec lesquels je fais du jus et du cidre, mais aussi du vinaigre de cidre que j'int&egrave;gre en cure durant l'hiver &agrave; la ration de tous les animaux, pour ses qualit&eacute;s de digestibilit&eacute;, de fixation des min&eacute;raux, pour l'&eacute;quilibre du PH dans la panse et beaucoup d'antioxydants. Ing&eacute;r&eacute; avec du chlorure de magn&eacute;sium, le r&eacute;sultat sanitaire est spectaculaire&#8200;: regain de brillance au niveau du pelage et plus besoin de fermifuge." &#8200;<h2>Vive le bois&#8200;</h2>Dans le m&ecirc;me esprit, le bois issu d'&eacute;lagage de haies(1) ou autres est broy&eacute;, avec la complicit&eacute; de la Cuma d&eacute;chiq'bois, pour devenir liti&egrave;re. "On enregistre beaucoup moins de glissades, d'accidents, de boiteries...&#8200;En plus, le paillage de plaquettes de bois absorbe les jus&#8200;; l'atmosph&egrave;re du b&acirc;timent s'en trouve assaini, sans odeurs d'ammoniaque&#8200;; m&ecirc;me les dalles en b&eacute;ton vieillissent mieux&#8200;!" Les &eacute;leveurs de Leynhac gagnent aussi en temps de travail&#8200;: plus de fosse &agrave; purin &agrave; sortir&#8200;; pas d'&eacute;pandage &agrave; pulv&eacute;riser...&#8200;Du temps gagn&eacute; pour d'autres activit&eacute;s. &Agrave; la production de jus de pomme, de cidre et vinaigre, et de quelques ch&acirc;taignes, s'ajoutent jusqu'&agrave; 1&#8200;000&#8200;poulets produits par an, 3&#8200;&agrave; 4&#8200;tonnes de farine bio, ainsi qu'une activit&eacute; d'agro-tourisme qu'Aur&eacute;lie prend plus particuli&egrave;rement en charge, avec visite de la ferme, location de g&icirc;tes et de chambres d'h&ocirc;tes class&eacute;s 3&#8200;&eacute;pis aux G&icirc;tes de France.&#8200; (1) La ferme de La Martory a replant&eacute; 2&#8200;km de haies depuis 2008.&#8200;


Les éleveurs cantaliens de race limousine préparent leur assemblée générale, le 6 avril à Leynhac.


La limousine, apte à couvrir une diversité de marchés

Quelques heures apr&egrave;s la publication mardi par l'administration Trump d'une liste provisoire de produits import&eacute;s susceptibles d'&ecirc;tre soumis &agrave; de nouveaux droits de douane, P&eacute;kin a r&eacute;pliqu&eacute; avec sa propre liste visant des importations du m&ecirc;me montant annuel: 50 milliards de dollars. Ces nouveaux droits de douane marquent une nette escalade vers une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, qui avait pris soin jusqu'&agrave; pr&eacute;sent de ne pas viser des importations majeures comme le soja et les automobiles.Le montant cumul&eacute; des produits vis&eacute;s par les deux pays atteint d&eacute;sormais les 100 milliards de dollars, soit environ 17% des 580 milliards d'&eacute;changes commerciaux bilat&eacute;raux enregistr&eacute;s en 2017. "Les Etats-Unis ont viol&eacute; leurs obligations internationales et mis la Chine dans une situation d&eacute;licate", a expliqu&eacute; le minist&egrave;re chinois du Commerce en annon&ccedil;ant les nouvelles taxes. Seul b&eacute;mol: le minist&egrave;re a pr&eacute;cis&eacute; que la date de l'entr&eacute;e en vigueur de ces mesures serait annonc&eacute;e ult&eacute;rieurement.Pas moins de 106 familles de produits seront frapp&eacute;es de droits de douane de 25%, parmi lesquels automobiles, dont plusieurs types de 4X4, produits chimiques, whisky, cigarettes, soja et avions de moins de 45 tonnes, ce qui exclut a priori le g&eacute;ant Boeing des mesures de r&eacute;torsion chinoises.P&eacute;kin avait d&eacute;j&agrave; annonc&eacute; des mesures de r&eacute;torsion contre des produits am&eacute;ricains, mais en ce qui concerne le soja, l'enjeu est de taille: la Chine a achet&eacute; en 2017 pour 14 milliards de dollars de soja am&eacute;ricain. C'est, en montant, le premier produit que le pays asiatique importe des Etats-Unis et le tiers des exportations am&eacute;ricaines de soja.Mardi, Washington avait publi&eacute; une liste provisoire de produits chinois vis&eacute;s dans diff&eacute;rents secteurs dont l'a&eacute;ronautique, les technologies de l'information et de la communication ou encore la robotique et les machines. La liste provisoire identifie quelque 1.300 biens mais elle reste soumise &agrave; un processus d'examen d'au moins 30 jours avant la publication d'une liste d&eacute;finitive.<h2>&laquo;&nbsp;Totalement infond&eacute;&nbsp;&raquo; &nbsp;</h2>En r&eacute;ponse, le minist&egrave;re chinois du Commerce avait brocard&eacute; dans un communiqu&eacute; "un comportement totalement infond&eacute;, typiquement unilat&eacute;raliste et protectionniste, auquel la Chine s'oppose en le condamnant fermement". L'ambassade de Chine &agrave; Washington a averti que P&eacute;kin saisirait la proc&eacute;dure des r&egrave;glements des diff&eacute;rends de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).Le pr&eacute;sident Donald Trump a sign&eacute; le 22 mars "un memorandum ciblant l'agression &eacute;conomique de la Chine". Il avait alors &eacute;voqu&eacute; des mesures punitives contre des importations chinoises d'un montant pouvant atteindre "60 milliards de dollars" pour mettre un terme &agrave; ce qu'il affirme &ecirc;tre la concurrence "d&eacute;loyale" de P&eacute;kin et le "vol" de propri&eacute;t&eacute; intellectuelle. Il avait charg&eacute; le repr&eacute;sentant pour le Commerce (USTR) de lui soumettre une liste provisoire sous quinze jours, soit avant jeudi.Les Etats-Unis, dont la comp&eacute;titivit&eacute; d&eacute;pend de leur capacit&eacute; &agrave; innover, ont ouvert en ao&ucirc;t 2017 une enqu&ecirc;te au titre de l'article 301 de leur l&eacute;gislation commerciale sur des violations suppos&eacute;es des droits de propri&eacute;t&eacute; intellectuelle. Washington s'inqui&egrave;te en particulier du syst&egrave;me de coentreprises impos&eacute; par P&eacute;kin aux entreprises am&eacute;ricaines: en contrepartie d'un acc&egrave;s au march&eacute; chinois, ces firmes sont oblig&eacute;es de partager avec des partenaires locaux une partie de leur savoir-faire technologique.L'annonce de mardi intervient alors que l'offensive commerciale entre Washington et P&eacute;kin &eacute;tait d&eacute;j&agrave; mont&eacute;e d'un cran cette semaine. Le g&eacute;ant asiatique a en effet annonc&eacute; lundi avoir pris des mesures de r&eacute;torsion contre 128 produits am&eacute;ricains dont des fruits et la viande de porc repr&eacute;sentant quelque 3 milliards de dollars. Elles r&eacute;pondaient &agrave; l'imposition le 8 mars de taxes am&eacute;ricaines de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium.M. Trump fait r&eacute;guli&egrave;rement du colossal d&eacute;ficit commercial am&eacute;ricain (375,2 milliards de dollars en 2017) avec P&eacute;kin un cheval de bataille. Il a exhort&eacute; les responsables chinois "&agrave; r&eacute;duire, imm&eacute;diatement, ce d&eacute;ficit de 100 milliards de dollars".


La Chine a sorti l'artillerie lourde mercredi dans son conflit commercial avec Washington, annonçant des droits de douane sur les importations américaines de nombreux produits dont le soja, l'automobile et l'aéronautique, qui pèsent lourd dans la balance.


Guerre commerciale: Pékin sort l'artillerie lourde contre Trump


En cas de contamination des plants - ou du sol - par le rhizoctone brun, la gale argentée et/ou la dartrose, le choix du traitement doit tenir compte du débouché de la production de pomme de terre : transformation, fécule ou marchés du frais. Présentation en vidéo des moyens de lutte actuellement disponibles pour se prémunir de ces maladies.


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