Rapprochant son pouce et son index de quelques centim&egrave;tres, Jyrki Katainen a d&eacute;clar&eacute;: "On est &agrave; &ccedil;a d'avoir une nouvelle association et un accord commercial entre l'Union europ&eacute;enne et le Mercosur".&nbsp;Les ministres de l'UE et du Mercosur se sont r&eacute;unis vendredi en pr&eacute;sence du pr&eacute;sident Michel Temer avec le vice-pr&eacute;sident de la Commission, pour faire avancer les discussions longtemps enlis&eacute;es sur un accord commercial.&nbsp;"A l'heure o&ugrave; certains construisent des murs, nous voulons construire des ponts", a d&eacute;clar&eacute; M. Katainen au palais pr&eacute;sidentiel du Planalto, entour&eacute; des chefs de la diplomatie du Br&eacute;sil, de l'Argentine, de l'Uruguay et du vice-ministre du Paraguay, dans une allusion transparente au pr&eacute;sident am&eacute;ricain Donald Trump. Les deux parties s'activent pour parvenir &agrave; un accord, au moins politique, le mois prochain &agrave; Buenos Aires &agrave; l'occasion de la r&eacute;union minist&eacute;rielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).&nbsp;"Nous achevons aujourd'hui un nouveau round de n&eacute;gociations, qui je l'esp&egrave;re sera le dernier ou l'avant-dernier, de mani&egrave;re que nous puissions conclure -- et ceci est notre objectif &agrave; la fois optimiste et r&eacute;aliste-- cet accord &agrave; la fin de l'ann&eacute;e", a d&eacute;clar&eacute; pour sa part le chef de la diplomatie br&eacute;silienne Aloysio Nunes. Depuis pr&egrave;s de deux d&eacute;cennies les discussions entre l'UE et les quatre pays du bloc latino-am&eacute;ricain se sont heurt&eacute;es &agrave; des divergences insurmontables. Les n&eacute;gociations avaient &eacute;t&eacute; suspendues en 2004, pour ne reprendre que six ans plus tard. Le mois dernier, l'UE avait modifi&eacute; son offre, acceptant l'entr&eacute;e &nbsp;sur son march&eacute; de 70.000 tonnes de viande bovine et de 600.000 tonnes &nbsp;d'&eacute;thanol, deux produits tr&egrave;s sensibles sur le vieux continent. Mais cette offre n'a pas satisfait le Mercosur.Des diplomates sud-am&eacute;ricains et du Br&eacute;sil ont confirm&eacute; &agrave; l'AFP vendredi qu'un accord &eacute;tait tr&egrave;s proche et r&eacute;alisable pour la r&eacute;union &nbsp;de Buenos Aires, malgr&eacute; le fait que certains biens agricoles et la propri&eacute;t&eacute; intellectuelle n&eacute;cessitent encore des discussions. La Commission europ&eacute;enne a sembl&eacute; pr&ecirc;te &agrave; faire des concessions sur &nbsp;le b&oelig;uf et l'&eacute;thanol dans l'espoir d'&eacute;largir les d&eacute;bouch&eacute;s pour son secteur automobile, ce qui inqui&egrave;te particuli&egrave;rement la France.&nbsp;


Le vice-président de la Commission européenne, Jyrki Katainen, a indiqué vendredi qu'un accord commercial entre l'Union européenne et les pays du Mercosur était proche, à l'issue d'une réunion entre les deux blocs régionaux à Brasilia.


Un accord commercial UE-Mercosur à portée de main (UE)

Le minist&egrave;re de l'agriculture a publi&eacute; un arr&ecirc;t&eacute; au Journal Officiel (JO) le jeudi 9 novembre d&eacute;finissant le p&eacute;rim&egrave;tre de restriction, ainsi qu'une zone de protection et de surveillance, autour du cas de FCO de s&eacute;rotype 4 d&eacute;tect&eacute; sur un veau dans l'Allier. Ce s&eacute;rotype s&eacute;vit actuellement en Corse et en Sardaigne ainsi qu'en Italie du Nord. L'animal provenait d'une exploitation de la commune d'Ocier, en Haute-Savoie.&nbsp;L'arr&ecirc;t&eacute; impose une &laquo;&nbsp;vaccination d'urgence&nbsp;&raquo; des ruminants, &laquo;&nbsp;prise en charge par l'Etat&nbsp;&raquo; dans 5 d&eacute;partements correspondant &agrave; la &laquo;&nbsp;zone de protection&nbsp;&raquo; : Haute-Savoie, Savoie, Ain, Doubs et Jura. Pour rappel, il faut deux injections de vaccin &agrave; 3 semaines d'intervalle par animal pour que l'animal soit vaccin&eacute;. Sept d&eacute;partements sont plac&eacute;s en &laquo;&nbsp;zone de surveillance&nbsp;&raquo; : Hautes-Alpes, C&ocirc;te-d'Or, Is&egrave;re, Rh&ocirc;ne, Haute-Sa&ocirc;ne, Sa&ocirc;ne-et-Loire, Territoire de Belfort. D'apr&egrave;s le minist&egrave;re de l'agriculture &laquo;&nbsp;le principe pour limiter la diffusion de la maladie est de restreindre les mouvements des ruminants domestiques au sein de leurs zones r&eacute;glement&eacute;es.&nbsp;&raquo;Le minist&egrave;re pr&eacute;cise dans un communiqu&eacute; qu'il s'agit du &laquo;&nbsp;premier cas de s&eacute;rotype 4 d&eacute;tect&eacute; en France continentale, contrairement &agrave; la Corse o&ugrave; l'on compte actuellement 193 foyers de s&eacute;rotype 4.&nbsp;&raquo; Avant d'ajouter&nbsp;&laquo;&nbsp;l'origine de ce cas est actuellement inconnue et les investigations compl&eacute;mentaires sont en cours.&nbsp;&raquo;La plateforme ESA indique que des pr&eacute;l&egrave;vements vont &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s dans les zones de protection et de surveillance pour rechercher la pr&eacute;sence de la maladie. Ces tests seront r&eacute;alis&eacute;s dans des &eacute;levages bovins par &laquo;&nbsp;tirage au sort dans chaque d&eacute;partement, &agrave; raison de 25 &eacute;levages par d&eacute;partement afin de disposer d'une r&eacute;partition spatiale des &eacute;levages la plus homog&egrave;ne possible.&nbsp;&raquo;&nbsp;Pour en savoir plus :&nbsp;Un cas de FCO dans l'Allier, vaccination obligatoire pour 5 d&eacute;partements


Suite à la découverte le 6 novembre, d’un veau atteint par le sérotype 4 de la FCO, le ministère de l’agriculture a imposé la vaccination des ruminants pour 5 départements correspondants à la « zone de protection. » Sept autres départements ont été placés en « zone de surveillance. »


[Carte] FCO : les départements concernés 

Le ministre de l'Agriculture, St&eacute;phane Travert, "a d&eacute;cid&eacute; d'engager la&nbsp;pr&eacute;paration d'un dispositif visant &agrave; indemniser, sur cr&eacute;dits nationaux, la&nbsp;moiti&eacute; des pertes &eacute;conomiques survenues apr&egrave;s la lev&eacute;e des restrictions&nbsp;sanitaires pour les &eacute;leveurs de gallinac&eacute;s et de palmip&egrave;des pour l'&eacute;pisode&nbsp;H5N8 du fait de l'absence de poussins et de canetons sur le march&eacute;", indique&nbsp;le minist&egrave;re dans un communiqu&eacute; diffus&eacute; vendredi. Les producteurs de foie gras, notamment, avaient demand&eacute; au gouvernement de&nbsp;prendre en compte les pertes d'exploitation apr&egrave;s la date du 29 mai, fin du&nbsp;vide sanitaire. Cette p&eacute;riode n'&eacute;tait pas comprise initialement dans les&nbsp;indemnisations.&nbsp;&nbsp;Certains &eacute;levages ont en effet mis du temps &agrave; reprendre une activit&eacute;&nbsp;normale. La faute &agrave; une p&eacute;nurie d'animaux &acirc;g&eacute;s d'un jour, caus&eacute;e par&nbsp;l'abattage pr&eacute;ventif des cheptels reproducteurs de la zone d&eacute;cid&eacute;e par les&nbsp;autorit&eacute;s sanitaires. "Cet &eacute;largissement du dispositif d'indemnisations pour les exploitations&nbsp;ayant &eacute;t&eacute; soumises aux restrictions li&eacute;es au vide sanitaire dans les&nbsp;d&eacute;partements du sud-ouest prendra la forme d'un r&eacute;gime d'aide d'&Eacute;tat et devra&nbsp;&ecirc;tre valid&eacute; par la Commission europ&eacute;enne avant de pouvoir &ecirc;tre mis en oeuvre",&nbsp;pr&eacute;cise le minist&egrave;re, qui doit rencontrer prochainement les repr&eacute;sentants des&nbsp;fili&egrave;res pour examiner les modalit&eacute;s de cette mesure.&nbsp;&nbsp;Au total, "77 millions d'euros maximum"&nbsp;seront mobilis&eacute;s pour les&nbsp;exploitations de palmip&egrave;des et de gallinac&eacute;es des d&eacute;partements du sud-ouest&nbsp;touch&eacute;s par l'influenza aviaire en 2017. Cette somme vise &agrave; prendre en charge, d'une part les pertes de production&nbsp;subies pendant les p&eacute;riodes de restrictions sanitaires, qui font l'objet d'un&nbsp;co-financement europ&eacute;en mais aussi d'avances et d'autre part les pertes&nbsp;survenues apr&egrave;s la lev&eacute;e des restrictions sanitaires, financ&eacute;es sur cr&eacute;dits&nbsp;nationaux. Alors que la migration des oiseaux sauvages a repris, le ministre demande&nbsp;aux acteurs de la fili&egrave;re "un respect strict et collectif des mesures de&nbsp;bios&eacute;curit&eacute;". La France vient tout juste de recouvrer son statut indemne d'influenza&nbsp;aviaire, ce qui lui a notamment permis de reprendre ses exportations de foie&nbsp;gras vers le Japon, un d&eacute;bouch&eacute; important.


Les éleveurs de palmipèdes et de gallinacées seront indemnisés pour les pertes liées au vide sanitaire dû à l'épizootie H5N8, mais également pour celles liées aux difficultés de redémarrage de leur exploitation à cause de la pénurie d'animaux, comme ils le réclamaient.


Influenza aviaire: les éleveurs également indemnisés pour les pertes au redémarrage

Le concept de Millenials ou de g&eacute;n&eacute;ration Y regroupe toute une g&eacute;n&eacute;ration de jeunes n&eacute;s entre les ann&eacute;es 1980 et 2000 environ. La g&eacute;n&eacute;ration Z est la suivante. Lors des Journ&eacute;es techniques des industries c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res (JTIC), Catherine Matt, directrice de Fischbein France, a donn&eacute; quelques conseils aux entreprises agroalimentaires.Celles-ci ont tout int&eacute;r&ecirc;t &agrave; attirer la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration, qui constitue &laquo;&nbsp;un levier de transformation fort&nbsp;&raquo; &agrave; ses yeux. Ces jeunes peuvent n&eacute;anmoins d&eacute;sar&ccedil;onner leur manager. Les conflits entre g&eacute;n&eacute;rations ont toujours exist&eacute;, mais les Millenials&nbsp;&laquo;&nbsp;bousculent les codes &raquo;, souligne-t-elle.Ainsi, la directrice pr&ecirc;te plusieurs traits de caract&egrave;re aux Millenials&nbsp;: &nbsp;l'argent n'est pas leur priorit&eacute;, ils refusent la hi&eacute;rarchie tout en acceptant un coach bienveillant, ils sont contre les privil&egrave;ges, ils exigent de la transparence.... L'ennui serait leur pire ennemi. Ainsi, les jeunes souhaitent organiser librement leur temps de travail, veulent travailler o&ugrave; bon leur semble, attendent de la r&eacute;activit&eacute; dans les &eacute;changes et se moquent des protocoles. Ce portrait est-il caricatural&nbsp;? Un peu sans doute. Mais beaucoup de Millenials se reconna&icirc;tront, du moins en partie.<h2>Offrir plus que de l'argent&nbsp;</h2>Olga Sieber, responsable du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/veaux-activite-tres-convenable-en-veaux-de-boucherie" target="_blank">recrutement</a> chez Neovia, donne elle-aussi plusieurs pistes pour recruter les Millenials&nbsp;: personnaliser au maximum le processus de recrutement, avoir recours &agrave; des jeux, offrir plus que de l'argent... Les jeunes sont en qu&ecirc;te de sens. La p&eacute;riode entre la signature du contrat et l'arriv&eacute;e dans l'entreprise ne doit pas &ecirc;tre n&eacute;glig&eacute;e &agrave; ses yeux, un lien doit &ecirc;tre maintenu afin de favoriser l'int&eacute;gration du nouveau salari&eacute;.Concernant la fid&eacute;lisation des recrues, Olga Sieber propose de construire des chemins de carri&egrave;re personnalis&eacute;s ou encore&nbsp;de r&eacute;compenser la performance. Selon elle, le manager&nbsp;a aussi tout &agrave; gagner &agrave; se rendre accessible et disponible.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Catherine Matt a identifi&eacute;&nbsp;&laquo;&nbsp;cinq phrases &agrave; ne jamais prononcer&nbsp;en face d&#039;un Z &raquo;&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;Respecte tes a&icirc;n&eacute;s&nbsp;&raquo;,
-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;Sois &agrave; l&#039;heure&nbsp;&raquo;,
-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;Reste dans ton bureau pour bosser&nbsp;&raquo;,
-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;Ecris un email&nbsp;&raquo;,
-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&laquo;&nbsp;Parles-en d&#039;abord &agrave; ton N+1&nbsp;&raquo;.&nbsp;&nbsp;
</aside>


Voilà une question que beaucoup de managers se posent, y compris les agriculteurs, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à manquer de main d’œuvre et à avoir recours au salariat. 


Emploi : comment attirer et fidéliser les jeunes dans son entreprise ?


Les 7 et 8 novembre, la Confédération paysanne organisait à Billère (Pyrénées-Atlantiques) un colloque sur l’influenza aviaire, réunissant des scientifiques, des vétérinaires, des élus, des représentants des services de l’Etat et bien entendu des éleveurs, plutôt fermiers.La Confédération paysanne n’exonère pas les petits élevages en circuits courts et en autarcie de leurs responsabilités en matière d’application des règles de biosécurité. Mais l’organisation syndicale estime que certaines des recommandations contenues dans l’arrêté du 8 février 2016 induisent des contingences pratiques et/ou financières peu compatibles avec la pluralité et la diversité des élevages fermiers.La biosécurité appliquée aux petits élevagesEn collaboration avec le Modef, le mouvement inter-régional des Amap, la Fnab et la Cnada (Comité national d’action et de défense des aviculteurs), la Confédération paysanne a travaillé à l’élaboration d’un guide des bonnes pratiques de biosécurité appliquées aux petits élevages en circuits courts et en autarcie. Un guide qui devrait très prochainement être validé par le ministère de l’Agriculture et l’Itavi. L’institut technique spécialisé, qui édite en ligne (ici) 50 fiches pratiques de biosécurité, n’ignorait pas les spécificités des petits élevages qui pouvaient y retrouver leurs « petits » dans de nombreuses fiches. L’avantage du guide coordonné par la Confédération paysanne est de recenser et de concentrer l’ensemble des conseils pratiques pour ce type d’élevages.Densités et transports moindresConcentrer : le mot est sans doute mal choisi s’agissant de la Confédération paysanne, qui milite par ailleurs pour une désintensification de la filière gras. Les fortes concentrations de palmipèdes au sein de grosses unités de production ainsi que la multiplication des transports liés à la spécialisation des ateliers (prêts à gaver / gavage) sont perçus comme des facteurs d’aggravation des risques d’apparition et de dissémination d’influenza aviaire, à l’opposé exact du modèle en circuits courts et en autarcie prôné par l’organisation. Les arguments de Nicolas Girod, secrétaire national de la Confédération paysanne en charge de l’élevage.


Confédération paysanne : « désintensifier le modèle de la filière gras »

Les repr&eacute;sentants des 28 &Eacute;tats membres de l'UE ont &eacute;chou&eacute; jeudi &agrave;&nbsp;s'accorder lors d'un vote pour renouveler pour 5 ans la licence de l'herbicide&nbsp;controvers&eacute;. La question va maintenant passer dans un comit&eacute; d'appel. "C'est une d&eacute;faite pour l'Europe car l'Europe n'a pas pu trouver une&nbsp;position", a estim&eacute; St&eacute;phane Travert lors de l'&eacute;mission Public Senat/AFP/Radio&nbsp;Classique/Les &Eacute;chos sur Public S&eacute;nat. "Je serai heureux et fier lorsque l'Europe aura r&eacute;ussi &agrave; se mettre d'accord&nbsp;et lorsque nous serons dans la sortie effective de ce produit et lorsque nous&nbsp;aurons trouv&eacute; les moyens d'accompagner les agriculteurs", a-t-il encore&nbsp;indiqu&eacute;. "La position du gouvernement c'est 4 ans."Fier"Mon coll&egrave;gue (Nicolas Hulot,&nbsp;NDLR) a pr&eacute;cis&eacute; qu'il souhaitait que cela puisse se faire en 3 ans. Mais la&nbsp;question aujourd'hui c'est que la France n'agit pas seule, elle doit aller&nbsp;chercher des alli&eacute;s", a assur&eacute; M. Travert. Le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot s'est dit "fier"&nbsp;jeudi que la France ait "tenu bon" face &agrave; la nouvelle proposition de la&nbsp;Commission europ&eacute;enne de r&eacute;-autoriser le glyphosate pour cinq ann&eacute;es&nbsp;suppl&eacute;mentaires, quand Paris souhaite trois ou, &agrave; la limite, quatre ans. Pour M. Travert, "la position du gouvernement est claire, c'est trouver les&nbsp;conditions d'une sortie acceptable pour les agriculteurs et faire en sorte&nbsp;qu'on puisse les accompagner dans cette sortie". "Quand j'avais propos&eacute; le 21 septembre dernier une p&eacute;riode de 5 ans, ce&nbsp;n'&eacute;tait pas pour porter ensuite un autre renouvellement, mais une p&eacute;riode de 5&nbsp;ans avec un +phasing out+, une sortie", a-t-il rappel&eacute;.


Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a évoqué "une défaite pour l'Europe" après l'échec du vote sur l'avenir du glyphosate, déclarant qu'il serait "fier" seulement quand l'UE sera d'accord sur un plan de sortie et d'accompagnement pour les agriculteurs.


Glyphosate: "une défaite pour l'Europe", selon Stéphane Travert


La Web série de myCuma et Karnott, lancée début novembre, a pour ambition d'illustrer les atouts de la digitalisation des outils pour optimiser la gestion des Cuma.Le deuxième épisode vient de paraitre. Il met l'accent sur le carnet de notes perdu, une situation vécue dans de nombreuses Cuma.Cette websérie est diffusée tous les vendredis, conjointement sur les réseaux Facebook  Cuma et  Karnott . Prochain épisode le 17 novembre 2017.Episode 2 : En complément voir la vidéo réalisée par Pleinchamp : Karnott : un boîtier connecté pour faciliter le suivi du matériel en Cuma


#macumaconnectée épisode 2

Avec la B&uuml;ffel, Fliegl est-il porteur d'une troisi&egrave;me voie en mati&egrave;re de r&eacute;colte d'herbe, aux c&ocirc;t&eacute;s des ensileuses automotrices et des remorques autochargeuses&nbsp;? Peut-&ecirc;tre. Comme la remorque autochargeuse, la B&uuml;ffel est une machine tract&eacute;e. Mais &agrave; l'inverse d'une autochargeuse, la B&uuml;ffel dispose d'un &eacute;l&eacute;vateur transf&eacute;rant la r&eacute;colte dans une benne, comme une ensileuse et sa goulotte. Mais &agrave; l'inverse d'une ensileuse, la B&uuml;ffel est une machine tract&eacute;e dont l'investissement sera sans commune mesure.<h2>Tr&eacute;mie d'attente</h2>La particularit&eacute; de la B&uuml;ffel est d'int&eacute;grer une tr&eacute;mie d'attente, qui lui offre une certaine autonomie de r&eacute;colte, entre le va-et-vient des bennes. C'est une autre diff&eacute;rence avec les ensileuses. Et comparativement aux autochargeuses, dont la productivit&eacute; de chantier est entam&eacute;e par temps de transfert entre la parcelle et le silo, la B&ucirc;ffel offre potentiellement un fonctionnement non-stop pour peu que le ballet des bennes suive peu ou prou la cadence. Le concept permet aussi de r&eacute;colter les andains dans les pointes difficilement accessibles &agrave; l'ensemble B&uuml;ffel + benne.


Tractée, la Büffel se compose d’un pick-up, d’un rotor, d’une trémie d’attente et d’un élévateur. Autrement dit, une mini-autochargeuse avec goulotte ou une mini-ensileuse avec trémie. Médaille d’argent à l’Agritechnica 2017.


La Fliegl Büffel ou l’autochargeuse non-stop

Matines qui compte actuellement 357 salari&eacute;s et 7 centres de&nbsp;conditionnement d'oeufs coquille, envisagerait de fermer son site de Branges&nbsp;(Sa&ocirc;ne-et-Loire, 58 salari&eacute;s) et de supprimer au total quelque 72 postes,&nbsp;selon "un projet d'adaptation de son activit&eacute; de conditionnement d'oeufs&nbsp;coquille" pr&eacute;sent&eacute; jeudi aux repr&eacute;sentants du personnel. La "sp&eacute;cialisation" d'une partie des activit&eacute;s du site de Naizin (Morbihan,&nbsp;54 salari&eacute;s) est &eacute;galement &agrave; l'&eacute;tude dans le cadre d'une proc&eacute;dure&nbsp;d'information-consultation. "A travers ce projet, la soci&eacute;t&eacute; entend acc&eacute;l&eacute;rer sa transformation vers&nbsp;l'oeuf alternatif et ainsi relever le d&eacute;fi majeur d'un march&eacute; de l'oeuf&nbsp;coquille en pleine mutation, marqu&eacute; notamment par la perte de vitesse de&nbsp;l'oeuf standard (issu d'&eacute;levages en cages am&eacute;nag&eacute;es)", indique la direction de&nbsp;Matines, filiale du groupe Avril.&nbsp;&nbsp; <h2>Leadership</h2>Actuellement, le groupe produit environ 70% d'oeufs de poules &eacute;lev&eacute;s en&nbsp;cages et 30% d'oeufs issus d'&eacute;levages en plein air et bio. Il souhaite &agrave; terme&nbsp;inverser cette proportion, selon un porte-parole du groupe. Par cette transformation, Matines souhaite "reconqu&eacute;rir son leadership dans&nbsp;les rayons" et s'adapter &agrave; un march&eacute; qui "tire d&eacute;sormais sa croissance des&nbsp;oeufs alternatifs", indique le groupe qui souhaite "renouer avec la&nbsp;croissance, tout en favorisant le maintien dans les territoires de l'activit&eacute;&nbsp;de nombreux partenaires producteurs au sein de la fili&egrave;re OEuf fran&ccedil;aise". La direction indique vouloir s'engager "afin de r&eacute;duire au maximum les&nbsp;pertes effectives d'emploi": "elle accompagnerait chacun des salari&eacute;s&nbsp;concern&eacute;s et donnerait la priorit&eacute; &agrave; la reconversion ou au reclassement et &agrave;&nbsp;la mobilit&eacute; au sein du groupe Avril", indique-t-elle dans un communiqu&eacute;. Le groupe rappelle avoir proc&eacute;d&eacute; en juillet 2017 &agrave; une augmentation du&nbsp;capital de Matines d'un montant de 44 millions d'euros.


Le leader français de l'oeuf de consommation Matines va accélérer sa mutation vers les oeufs dits "alternatifs, c'est-à-dire issus d'élevages de plein air et bio, une réorganisation qui devrait entraîner des suppressions de postes.


Œufs : le numéro 1 français accélère sa mutation vers les oeufs de plein air

<h2>I - Pr&eacute;ambule</h2>Lundi 8 ao&ucirc;t 2016, le Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a promulgu&eacute; la loi n&deg; 2016- 1087 pour la reconqu&ecirc;te de la biodiversit&eacute;, de la nature et des paysages commun&eacute;ment appel&eacute;e loi biodiversit&eacute;. Cette loi fonde le principe de solidarit&eacute; &eacute;cologique quarante ann&eacute;es apr&egrave;s la loi de 1976 sur la protection de la nature. Il &laquo; appelle &agrave; prendre en compte dans toute prise de d&eacute;cision publique ayant une incidence notable sur l'environnement, les interactions des &eacute;cosyst&egrave;mes, des &ecirc;tres vivants et des milieux naturels ou am&eacute;nag&eacute;s &raquo;. Il reprend en filigrane la s&eacute;quence ERC (Eviter, R&eacute;duire, Compenser) qui est applicable, en mati&egrave;re d'&eacute;valuation environnementale, &agrave; tous types de plans, sch&eacute;mas, programmes et projets dans le cadre des proc&eacute;dures administrativeset de leur autorisation (&eacute;tude d'impacts ou &eacute;tude d'incidences th&eacute;matiques notamment dans la perspective des programmes loi sur l'eau, Natura 2000, esp&egrave;ces prot&eacute;g&eacute;es,...).<h2>II - Le pr&eacute;judice &eacute;cologique &laquo; d&eacute;riv&eacute; &raquo; et &laquo; pur &raquo;</h2>Il peut &ecirc;tre appr&eacute;ci&eacute; en tant que : -&nbsp; pr&eacute;judice &eacute;cologique &laquo; d&eacute;riv&eacute; &raquo;, admis au sens large, qui autorise la prise en consid&eacute;ration des cons&eacute;quences d'une atteinte &agrave; l'environnement sur les personnes et leurs biens. Il consid&egrave;re principalement les pr&eacute;judices patrimoniaux (cons&eacute;quence sur un bien) et extrapatrimoniaux (pr&eacute;judice moral). - pr&eacute;judice &eacute;cologique &laquo; pur &raquo;, consid&eacute;r&eacute; au sens strict et qui recouvre l'hypoth&egrave;se des atteintes strictes &agrave; l'environnement, ind&eacute;pendamment de ses cons&eacute;quences sur les personnes et les biens. Reconnu depuis 2012 (arr&ecirc;t Erika / 3439 du 25 septembre 2012 / Ch. crim. C. Cassation) &agrave; travers 190 jugements et d&eacute;cisions, il est d&eacute;sormais consacr&eacute; par la loi sur la biodiversit&eacute;, aux articles 1386-19 et suivants du Code Civil et, sur le principe &laquo; pollueur-payeur &raquo;. Les d&eacute;bats en atelier ont permis de percevoir la complexit&eacute; de la t&acirc;che pour les Experts Fonciers sp&eacute;cialis&eacute;s dans ce domaine.<h2>III - Le d&eacute;cret</h2>L'arr&ecirc;t&eacute; du 10 avril 2017 acc&eacute;l&egrave;re et scelle d&eacute;sormais le principe de la r&eacute;paration du pr&eacute;judice &eacute;cologique. Il fixe la composition des dossiers d'agr&eacute;ment des sites naturels de compensation. Il offre ainsi un outil pertinent &agrave; toute personne morale, publique ou priv&eacute;e, pr&eacute;tendant &agrave; la cr&eacute;ation de sites naturels de compensation. L'article 2-alin&eacute;a 6 de cet arr&ecirc;t&eacute; expose les attendus de ces missions expertales et de ce champ nouveau d'op&eacute;rations et d'investigations &eacute;cologiques, dont la d&eacute;marche a concr&egrave;tement &eacute;t&eacute; pos&eacute;e lors de l'atelier. Expertise contradictoire d'&eacute;tat des lieux &eacute;cologique, geor&eacute;f&eacute;rencement des donn&eacute;es, caract&eacute;risation (composition - nombre - prix unitaire) des unit&eacute;s de compensation, programmation et suivi des op&eacute;rations techniques constituent de fa&ccedil;on non exhaustive, les points majeurs des dossiers d'agr&eacute;ment &agrave; construire. Ces missions sp&eacute;cialis&eacute;es impliquent des savoir-faire pr&eacute;cis dont les Experts Fonciers ont la ma&icirc;trise : engagement, comp&eacute;tences et connaissances.<h2>IV - Les op&eacute;rateurs</h2>La cr&eacute;ation au 1er janvier 2017 de l'AFB (Agence Fran&ccedil;aise de la Biodiversit&eacute;), mesure phare de la loi biodiversit&eacute;, plac&eacute;e sous tutelle du minist&egrave;re de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer conf&egrave;re &agrave; cet &eacute;tablissement public une place, avec l'ADEME, de deuxi&egrave;me grand op&eacute;rateur de l'&eacute;tat. Cette agence vise &agrave; renforcer les politiques publiques en mobilisant la soci&eacute;t&eacute; civile dans la lutte contre les&nbsp; atteintes &agrave; la biodiversit&eacute; et &agrave; son &eacute;rosion. Entrent dans la constitution de l'AFB, sur 3 p&ocirc;les nationaux : - l'Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), - l'Atelier Technique des Espaces Naturels, l'Agence des Aires Marines Prot&eacute;g&eacute;es, - les Parcs Nationaux de France (service du patrimoine naturel du Mus&eacute;um national d'Histoire naturelle et de la F&eacute;d&eacute;ration des conservatoires botaniques nationaux). L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) conserve pour l'instant, &agrave; l'initiative des F&eacute;d&eacute;rations de chasse, son autonomie en dehors de l'AFB. A court terme, il est projet&eacute; la cr&eacute;ation d'agences r&eacute;gionales de l'AFB. La loi biodiversit&eacute;, consid&eacute;r&eacute;e pour beaucoup comme trop ambitieuse et soumise &agrave; un lent processus d'applications concr&egrave;tes, prend de vitesse ses d&eacute;tracteurs par l'arr&ecirc;t&eacute; du 10 avril 2017 pr&eacute;cit&eacute;.<h2>V - Atelier &laquo; L'Expert Foncier et les proc&eacute;dures de la r&eacute;paration et de la compensation du pr&eacute;judice &eacute;cologique&raquo;</h2>l d&eacute;roulait une approche g&eacute;n&eacute;rale et m&eacute;thodologique, &eacute;clair&eacute;e de deux cas pratiques permettant aux congressistes d'appr&eacute;hender, &agrave; travers l'expos&eacute; de missions d'expertise, la posture de l'Expert Foncier : - le premier dans le contexte global d'une atteinte &agrave; l'environnement et celui plus pr&eacute;cis du pr&eacute;judice &eacute;cologique &agrave; identifier et &agrave; r&eacute;parer, - le second concernant une mission fonci&egrave;re prospective dans le cadre d'un document d'urbanisme, focalis&eacute; en l'esp&egrave;ce sur les zones humides &agrave; identifier et caract&eacute;riser. Cas n&deg;1 &ndash; Atteinte &agrave; l'environnement : &eacute;tude du pr&eacute;judice et de la r&eacute;paration La premi&egrave;re mission &eacute;tait li&eacute;e &agrave; la perte pour une collectivit&eacute; de son captage d'eau &agrave; destination de la consommation humaine suite &agrave; pollution constat&eacute;e et interdiction administrative (ARS) de distribution publique qui en a r&eacute;sult&eacute;. Les investigations de l'Expert Foncier ont confirm&eacute; et localis&eacute; l'origine de cette pollution. Celle-ci s'inscrit dans un contexte transfrontalier franco-suisse d'une aire d'alimentation de captage vulnerable, car inscrite dans un syst&egrave;me karstique, aux infiltrations et circulations des eaux de pr&eacute;cipitation, certes identifi&eacute;es, mais al&eacute;atoires. L'identification du &laquo; pollueur &raquo; s'est r&eacute;v&eacute;l&eacute;e complexe compte tenu des probl&eacute;matiques r&eacute;glementaires pos&eacute;es et des dissimilitudes administratives franco-suisse. Le mode r&eacute;paratoire ou compensatoire du dommage &eacute;cologique, en terme de pr&eacute;judice d&eacute;riv&eacute; que subit la collectivit&eacute;, demeure la partie la plus ardue de la mission de l'Expert Foncier. S'imposeront d&eacute;sormais &agrave; lui, dans le cadre de sa mission, la caract&eacute;risation du pr&eacute;judice pur : -&nbsp; les questions de la r&eacute;currence et la permanence de la pollution, -&nbsp; l'hypoth&egrave;se de la restauration du captage et de la qualit&eacute; d'eau de consommation, de son co&ucirc;t induit int&eacute;grant le principe de service rendu &agrave; l'environnement. L'expert se doit d'&ecirc;tre force de proposition afin de renforcer la port&eacute;e des mesures r&eacute;glementant les usages agricoles sur la zone. Cas n&deg;2 &ndash; Identification et r&eacute;f&eacute;rencement des zones humides dans le cadre de la r&eacute;vision d'un document local d'urbanisme Cette mission concernait le domaine particulier des zones humides et de leur inscription dans les documents d'urbanisme opposables. Apr&egrave;s en avoir rappel&eacute; les caract&eacute;ristiques, l'Expert Foncier, a indiqu&eacute; le cadre de la proc&eacute;dure et les crit&egrave;res de d&eacute;finition et de d&eacute;limitation d'une zone humide (arr&ecirc;t&eacute; du 24 juin 2008 modifi&eacute; et art. L.214- 7-1 et R.211-108). La rubrique 3.3.1.0 vis&eacute;e &agrave; l'art. R.214-1 du Code de l'Environnement a &eacute;t&eacute; pr&eacute;cis&eacute;e pour &laquo; l'ass&egrave;chement, la mise en eau, l'imperm&eacute;abilisation et les remblais en zone humide (ou de marais). &raquo; L'expos&eacute; de la m&eacute;thodologie observ&eacute;e en application de l'article R.211-108 du Code de l'Environnement en vigueur, a mis en &eacute;vidence la ma&icirc;trise intournable des proc&eacute;dures et des outils g&eacute;omatiques par l'Expert Foncier, tel le SIG (syst&egrave;me d'information g&eacute;ographique) visant la mat&eacute;rialisation des donn&eacute;es recueillies, en termes d'inventaires botaniques et de sondages p&eacute;dologiques pour les rendre opposables le cas &eacute;ch&eacute;ant. NB : Un compl&eacute;ment a &eacute;t&eacute; apport&eacute; au cours de l'atelier, sur les SIG et le mat&eacute;riel de campagne utilis&eacute; par les Experts Fonciers et les g&eacute;om&egrave;tres-experts, tel le r&eacute;cepteur Trimble GNSS avec modem int&eacute;gr&eacute;, de pr&eacute;cision d&eacute;cim&eacute;trique, utilisant les constellations Gps, Glonass, Beidou, Galileo, Qzss et compatible avec TerraSync, ArpentGIS, ArcPAD. Ce mat&eacute;riel permet des prises de vue g&eacute;o- r&eacute;f&eacute;renc&eacute;es et leur mat&eacute;rialisation sur plan. Les crit&egrave;res morphologiques du sol ont fait l'objet de pr&eacute;cisions se rapportant aux caract&eacute;ristiques d'hydromorphie, au sens de l'art. R211-108 du Code de l'Environnement, en pr&eacute;sence d'horizon histique (horloganique), ou r&eacute;ductique ou r&eacute;doxique. Rappelons que l'approche syst&eacute;mique du sol est une des cl&eacute;s de vo&ucirc;te des connaissances et des pratiques disciplinaires de l'Expert Foncier. Ont &eacute;t&eacute; abord&eacute;es, in fine, les mesures de compensation et de restauration de zones humides d&eacute;grad&eacute;es. La compensation intervient dans le cas de zones&nbsp; constructibles ayant pour cons&eacute;quence la disparition de zones humides. Le principe ERC (&eacute;viter, r&eacute;duire, compenser), pos&eacute; dans le premier volet de l'atelier, trouve ici pour l'Expert Foncier une application p&eacute;dagogique.En conclusion:Les cabinets d'Experts Fonciers sp&eacute;cialis&eacute;s en environnement et leurs r&eacute;seaux techniques ont anticip&eacute;, et de longue date, cette &eacute;ch&eacute;ance de la loi biodiversit&eacute;. La strat&eacute;gie visant &agrave; &eacute;tendre ces r&eacute;seaux au plus grand nombre dans une perspective f&eacute;d&eacute;ratrice d'optimisation de la circulation et de l'acc&egrave;s &agrave; l'information, constitue un d&eacute;fi pour l'avenir et la reconnaissance du m&eacute;tier d'Expert Foncier. Nombre de partenaires et mandataires de nos cabinets ont d&eacute;j&agrave; per&ccedil;u dans nos missions expertales, la tranversalit&eacute; des comp&eacute;tences de l'Expert Foncier, et ce potentiel en mati&egrave;re d'environnement, plus particuli&egrave;rement dans le champ des sp&eacute;cialit&eacute;s li&eacute;es &agrave; l'&eacute;cologie des milieux et des territoires. Pour la profession, la diff&eacute;rence op&eacute;ratoire d&eacute;j&agrave; lisible entre l'expertise et l'&eacute;tude dans les domaines de l'environnement, en mati&egrave;re d'objectifs et d'investigations, est vou&eacute;e &agrave; s'accentuer.R&eacute;dig&eacute; par Patrick GURY, Expert Foncier (39)


Henri HITTIER, secrétaire perpétuel de l’Académie d’Agriculture, Expert Foncier précurseur, résumait, au début du siècle dernier, les incertitudes qui contraignent aujourd’hui nos réflexions aussi cartésiennes soient-elles, en ces termes : « …nous aurions voulu mettre la main sur un livre, une brochure, …dans lequel nous aurions puisé avec de solides principes directeurs une documentation suffisante qui nous aurait permis de débroussailler le chemin sur lequel nous nous étions engagés. » L’histoire se renouvelle dans le domaine de l’environnement… et peut-être dans le champ apparemment mieux lisible, mais tout aussi complexe, de celui de l’écologie et des sciences de la vie et de la terre qui lui sont attachées.


L’Expert Foncier, un spécialiste au coeur des problématiques de l’environnement

La nouvelle proposition de r&eacute;autorisation faite par la Commission&nbsp;europ&eacute;enne, pour une p&eacute;riode deux fois plus courte qu'elle ne le souhaitait&nbsp;initialement, n'a pas convaincu les pays les plus r&eacute;ticents, comme la France&nbsp;ou l'Italie. A court d'options, la Commission renvoie le texte tel quel au sein d'un&nbsp;comit&eacute; d'appel, qui fonctionne sur les m&ecirc;mes principes que le comit&eacute; d'experts&nbsp;r&eacute;unis jeudi mais &agrave; un niveau politique "sup&eacute;rieur", c'est-&agrave;-dire avec des&nbsp;repr&eacute;sentants de chaque pays ayant plus de responsabilit&eacute;s. Les jours sont d&eacute;sormais compt&eacute;s, la licence actuelle expirant le 15&nbsp;d&eacute;cembre. "Une majorit&eacute; qualifi&eacute;e n'a pas &eacute;t&eacute; atteinte, ni pour ni contre le texte&nbsp;propos&eacute;", a indiqu&eacute; l'ex&eacute;cutif europ&eacute;en. Malgr&eacute; l'absence de d&eacute;cision, il a&nbsp;tout de m&ecirc;me not&eacute; que 14 pays, soit "une majorit&eacute; des Etats qui ont vot&eacute;", ont&nbsp;soutenu la proposition de la Commission: neuf pays ont vot&eacute; contre, mais cinq&nbsp;se sont abstenus. La proposition initiale de la Commission &eacute;tait de reconduire l'autorisation&nbsp;pour 10 ans, apr&egrave;s le feu vert donn&eacute; par l'Agence europ&eacute;enne pour la s&eacute;curit&eacute;&nbsp;des aliments (Efsa), mais elle avait fini par tenir compte des appr&eacute;hensions&nbsp;de nombreux pays. Les tergiversations de l'UE agacent l'industrie phytosanitaire, qui a fait&nbsp;part de sa "d&eacute;ception" apr&egrave;s le vote. "Si les Etats membres respectaient la science, le glyphosate aurait &eacute;t&eacute;&nbsp;approuv&eacute; pour 15 ans d&eacute;j&agrave; l'an pass&eacute;", a d&eacute;plor&eacute; Graeme Taylor, porte-parole&nbsp;de l'Association europ&eacute;enne des fabricants de pesticides (ECPA).<h2>Responsabilit&eacute; partag&eacute;e</h2>Les opposants au glyphosate se sont r&eacute;jouis de l'&eacute;chec de jeudi. Le ministre fran&ccedil;ais de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot s'est dit&nbsp;"fier" jeudi que la France, partisane d'un renouvellement pour trois ans, ait&nbsp;"tenu bon". La France, l'Italie et l'Autriche ont plusieurs fois redit leur&nbsp;opposition.&nbsp;&nbsp; "Un bon r&eacute;sultat pour notre sant&eacute; et l'environnement", s'est f&eacute;licit&eacute;e la&nbsp;ministre luxembourgeoise Carole Dieschbourg. Le Luxembourg mais aussi la&nbsp;Belgique ou encore Malte ont vot&eacute; contre. L'Allemagne, en pleine n&eacute;gociation de coalition -- avec les Verts&nbsp;notamment-- s'est abstenue. Si le comit&eacute; d'appel saisi par la Commission ne d&eacute;bouche toujours pas sur&nbsp;une majorit&eacute; claire, alors la d&eacute;cision finale reviendra &agrave; la Commission,&nbsp;malgr&eacute; les appels r&eacute;it&eacute;r&eacute;s du commissaire &agrave; la Sant&eacute; Vytenis Andriukaitis &agrave; ne&nbsp;pas assumer seul la responsabilit&eacute; de la d&eacute;cision.Les minutes de la pr&eacute;c&eacute;dente r&eacute;union &agrave; huis clos, le 25 octobre, avaient&nbsp;montr&eacute; que les opinions diff&eacute;raient largement entre Etats membres (qui n'y&nbsp;sont pas d&eacute;sign&eacute;s nomm&eacute;ment) malgr&eacute; une pluralit&eacute; de solutions avanc&eacute;es, entre&nbsp;trois et cinq ans. Plusieurs Etats membres s'&eacute;taient prononc&eacute;s en faveur d'un renouvellement&nbsp;pour 15 ans et avaient ajout&eacute; que le compromis le plus bas qu'ils pourraient&nbsp;accepter &eacute;tait de 7 ans. La Commission y notait &eacute;galement que le cadre r&eacute;glementaire ne permet pas&nbsp;de travailler sur une date de disparition progressive de la substance dans&nbsp;l'UE, r&eacute;clam&eacute;e par certains Etats membres, car une entreprise garde la&nbsp;possibilit&eacute; de red&eacute;poser une demande d'autorisation lorsque la licence arrive&nbsp;&agrave; expiration.<h2>Pr&eacute;caution</h2>Cela fait maintenant plus de deux ans que l'UE bloque sur le sujet, &agrave; la&nbsp;suite du classement de la substance comme "canc&eacute;rog&egrave;ne probable" par le Centre&nbsp;international de recherche sur le cancer, un organe de l'OMS, en 2015. Press&eacute;e de formuler une nouvelle opinion scientifique apr&egrave;s cet avis,&nbsp;l'Agence europ&eacute;enne pour la s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa) avait eu une&nbsp;conclusion inverse, ouvrant la porte &agrave; une possible r&eacute;autorisation dans&nbsp;l'Union. Les adversaires du glyphosate estiment que le principe de pr&eacute;caution&nbsp;devrait pr&eacute;valoir. Sont venues s'ajouter &agrave; la controverse les accusations d'influence exerc&eacute;e&nbsp;par le g&eacute;ant de l'agrochimie Monsanto sur le contenu des &eacute;tudes scientifiques&nbsp;publi&eacute;es. "L'&eacute;chec d'aujourd'hui, (sur un) renouvellement pour 5 ans, illustre le&nbsp;manque de large soutien politique pour sa r&eacute;autorisation. Les inqui&eacute;tudes&nbsp;fond&eacute;es sur son impact pour la sant&eacute; humaine et sur la proc&eacute;dure d'&eacute;valuation&nbsp;europ&eacute;enne ne vont pas dispara&icirc;tre", a not&eacute; Natacha Cingotti, de l'ONG HEAL&nbsp;(Alliance pour la sant&eacute; et l'environnement). Plus d'un million de personnes ont sign&eacute; une p&eacute;tition europ&eacute;enne r&eacute;clamant&nbsp;l'abandon du glyphosate. Dans l'UE, les pesticides &agrave; base de cette substance repr&eacute;sentent un march&eacute;&nbsp;d'environ un milliard d'euros. Herbicide le plus utilis&eacute; dans l'UE, le&nbsp;glyphosate est pl&eacute;biscit&eacute; par les cultivateurs pour son efficacit&eacute; et son&nbsp;faible co&ucirc;t.Pour en savoir plus :&nbsp;Le glyphosate sur la sellette


Les représentants des 28 Etats membres de l'UE ont échoué jeudi à s'accorder sur l'avenir du glyphosate lors d'un vote pour renouveler pour 5 ans la licence de l'herbicide controversé, qui va maintenant passer dans un comité d'appel.


Pas d'accord sur le glyphosate dans l'UE, la décision va en appel

La p&eacute;nurie de beurre et le manque de produits dans les rayons font la une des m&eacute;dias ces derni&egrave;res semaines. Une dizaine d'&eacute;leveurs laitiers du d&eacute;partement, &agrave; l'appel de la FDSEA de la Creuse et en collaboration avec les Jeunes Agriculteurs de la Creuse, se sont rendus jeudi 2 novembre dernier dans les grandes surfaces gu&eacute;r&eacute;toises pour expliquer aux consommateurs comment une telle situation &eacute;tait possible.<h2>Le contexte</h2>La mati&egrave;re grasse laiti&egrave;re, longtemps critiqu&eacute;e par les scientifiques, retrouve depuis ces derni&egrave;res ann&eacute;es une image positive. Ainsi, la consommation de beurre en France a augment&eacute; de 5&thinsp;% entre 2013 et 2015 et de 2,5&thinsp;% au niveau mondial. Une augmentation accentu&eacute;e par le d&eacute;veloppement de nouveaux march&eacute;s, notamment en Chine. En parall&egrave;le, depuis 2016, on constate une baisse de la production laiti&egrave;re. En cause, des d&eacute;cisions politiques&nbsp;(plan d'aide europ&eacute;en &agrave; la r&eacute;duction de la production laiti&egrave;re) et des al&eacute;as climatiques qui ont impact&eacute; les r&eacute;coltes de fourrages pour les animaux. Cette&nbsp; accumulation d'&eacute;v&eacute;nements a eu pour cons&eacute;quence des r&eacute;percussions n&eacute;gatives sur les tr&eacute;soreries des exploitations, poussant certaines vers le d&eacute;p&ocirc;t de bilan. Aujourd'hui, en France, 20&thinsp;% du lait collect&eacute; sert &agrave; fabriquer du beurre&nbsp;: 9&thinsp;% en plaquettes que le consommateur retrouve dans les grandes surfaces et 11&thinsp;% &agrave; destination des industries agroalimentaires&nbsp;(boulangeries, biscuiteries...).<h2>P&eacute;nurie... ou strat&eacute;gie&thinsp;?</h2>Le jeu de l'offre&nbsp;(qui diminue) et de la demande&nbsp;(qui augmente) tire les prix mondiaux du beurre vers des sommets et la majorit&eacute; des centrales d'achats fran&ccedil;aises refusent de le payer &agrave; sa v&eacute;ritable valeur. &laquo;&thinsp;Une fois encore, ce sont les industriels et les transformateurs qui s'en mettent plein les poches&thinsp;!&thinsp;&raquo; explique Jean-Marie Colon, pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs de la Creuse. Les industriels laitiers pr&eacute;f&egrave;rent vendre leur pr&eacute;cieux produit &agrave; l'international o&ugrave; la demande reste dynamique et les prix tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s.<h2>Quant aux &eacute;leveurs laitiers...</h2>Les producteurs, eux, n'ont vu aucune diff&eacute;rence sur leur prix de vente du lait, mati&egrave;re premi&egrave;re pour la fabrication du beurre. &laquo;&thinsp;Aujourd'hui, le cours du beurre est &agrave; 6&thinsp;000&nbsp;euros la tonne, par contre, le cours du lait lui est &agrave; nouveau en train de baisser. On est pay&eacute; 325 euros les 1&thinsp;000 litres en moyenne, alors que notre co&ucirc;t de production est de 340&nbsp;euros les 1&thinsp;000 litres&thinsp;!&thinsp;&raquo; proteste Robin Leclercq, producteur laitier &agrave; Saint-Bard. C'est pourquoi les producteurs laitiers &eacute;taient dans les supermarch&eacute;s&nbsp;: sensibiliser et expliquer les raisons de cette fausse p&eacute;nurie. Un message bien entendu par les consommateurs qui ont pr&ecirc;t&eacute; une oreille attentive aux discours des &eacute;leveurs.

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