Il s'agit du "premier cas de s&eacute;rotype 4 d&eacute;tect&eacute; en France continentale",&nbsp;tandis qu'en Corse on compte actuellement "193 foyers" de ce m&ecirc;me s&eacute;rotype,&nbsp;pr&eacute;cise le communiqu&eacute; de la pr&eacute;fecture. La FCO ou maladie de la langue bleue compte 27 s&eacute;rotypes diff&eacute;rents. La&nbsp;France continentale n'&eacute;tait jusqu'alors touch&eacute;e que par le s&eacute;rotype 8,&nbsp;largement pr&eacute;sent depuis 2015. La Corse est &eacute;galement touch&eacute;e par les s&eacute;rotypes 1, 2, 4 et 16, plus&nbsp;dangereux, et proc&egrave;de &agrave; des vaccinations syst&eacute;matiques de son cheptel. Afin de limiter la diffusion de la maladie, plusieurs mesures ont &eacute;t&eacute;&nbsp;prises par les autorit&eacute;s sanitaires, concernant en priorit&eacute; "l'&eacute;levage&nbsp;d'origine du bovin, situ&eacute; en Haute-Savoie". Dans l'Allier, l'animal concern&eacute; a &eacute;t&eacute; "euthanasi&eacute;" et le reste du cheptel&nbsp;"mis en quarantaine". Il fera "l'objet d'analyses compl&eacute;mentaires (une&nbsp;centaine de pr&eacute;l&egrave;vements sanguins au sein du cheptel) pour d&eacute;celer une&nbsp;&eacute;ventuelle diffusion du virus dans l'&eacute;levage", pr&eacute;cise encore la pr&eacute;fecture. &nbsp;Sur ce dossier, le minist&egrave;re de l'Agriculture et de l'Alimentation r&eacute;alise&nbsp;actuellement une analyse de la situation:&nbsp;"le CNOPSAV (Conseil national&nbsp;d'orientation de la politique sanitaire animale et v&eacute;g&eacute;tale) a &eacute;t&eacute; convoqu&eacute;"&nbsp;ce jeudi "pour faire un point de la situation et d&eacute;cider des mesures de&nbsp;ma&icirc;trise sanitaire" &agrave; prendre. Transmise par des insectes vecteurs du type culico&iuml;des (moucherons), la FCO&nbsp;est strictement animale et touche les ruminants domestiques (ovins, bovins,&nbsp;caprins) et sauvages. Elle n'affecte pas l'homme et n'a aucune incidence sur la qualit&eacute; des&nbsp;denr&eacute;es (viande, lait, etc) mais ferme cependant les portes de certains pays &agrave;&nbsp;l'exportation des viandes fran&ccedil;aises, venant s'ajouter &agrave; la crise que conna&icirc;t&nbsp;d&eacute;j&agrave; le secteur de l'&eacute;levage bovin fran&ccedil;ais.Dans un arr&ecirc;t&eacute; publi&eacute; au JO ce jeudi, le minist&egrave;re de l'agriculture impose la vaccination des ruminants dans 5 d&eacute;partements correspondant &agrave; la "zone de protection" : Haute-Savoie, Savoie, Ain, Doubs et Jura. Sept d&eacute;partements vont &ecirc;tre plac&eacute;s en "zone de surveillance" : Hautes-Alpes, C&ocirc;te-d'Or, Is&egrave;re, Rh&ocirc;ne, Haute-Sa&ocirc;ne, Sa&ocirc;ne-et-Loire, Territoire de Belfort.


Un cas de FCO (Fièvre catarrhale ovine), maladie animale virale guérissable et non transmissible à l'homme, a été détecté et confirmé lundi sur un bovin introduit récemment dans un élevagede l'Allier, a annoncé mardi la préfecture. Mercredi, le ministère de l'Agriculture a imposé la vaccination des ruminants de 5 départements, selon arrêté publié au journal officiel (JO).


Un cas de FCO dans l'Allier, vaccination obligatoire pour 5 départements

Ce nouvel outil vient compl&eacute;ter la d&eacute;marche entreprise dans un outil pr&eacute;c&eacute;dent, B&acirc;tiSant&eacute;, application smartphone t&eacute;l&eacute;chargeable gratuitement sous Android ax&eacute; sur les liens entre gestion des b&acirc;timents et sant&eacute; des porcs. Le PorciSant&eacute; est, quant &agrave; lui, centr&eacute; sur l'animal et les interventions qui lui sont li&eacute;es. Trois th&eacute;matiques sont abord&eacute;es&nbsp;: les interventions sur les truies, celles sur les porcs en croissance et les traitements v&eacute;t&eacute;rinaires.L'architecture g&eacute;n&eacute;rale et l'ergonomie des deux outils sont les m&ecirc;mes. L'originalit&eacute; de ces outils tient principalement &agrave; leur caract&egrave;re tr&egrave;s visuel&nbsp;; pour chaque item &agrave; analyser, deux photographies sont propos&eacute;es &agrave; l'utilisateur&nbsp;: une situation favorable, l'autre d&eacute;favorable. Il s'agit alors simplement de choisir la photographie la plus proche de la situation observ&eacute;e, puis de passer &agrave; l'item suivant. A la fin du test, un scoring est &eacute;tabli &agrave; partir d'une grille de notation et dirige l'utilisateur vers des fiches techniques, simples et tr&egrave;s illustr&eacute;es, proposant des mesures correctrices en relation avec les probl&egrave;mes observ&eacute;s.Cet outil d'autodiagnostic, ludique et simple, permet une &eacute;valuation rapide de la situation et, au-del&agrave;, consolide l'assimilation de concepts g&eacute;n&eacute;raux, parfois abstraits ou mal compris, tels que les r&egrave;gles d'hygi&egrave;ne &agrave; respecter lors d'une ins&eacute;mination, d'une mise bas ou d'un traitement.Il s'agit donc &agrave; la fois d'un outil op&eacute;rationnel et d'un support p&eacute;dagogique favorisant la diffusion de &laquo;&nbsp;fondamentaux&nbsp;&raquo; vers les diff&eacute;rents utilisateurs.D&egrave;s le d&eacute;but de 2018, le PorciSant&eacute; sera t&eacute;l&eacute;chargeable gratuitement, sous format papier, sur le site internet de l'IFIP. Une application pour smartphone suivra rapidement.Ce projet a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du soutien financier du plan Ecoantibio.&nbsp;yvonnick.rousseliere@ifip.asso.fret collaborateurs du p&ocirc;le Techniques d'&eacute;levage


PorciSanté est un outil d’autodiagnostic pour les éleveurs, les conseillers techniques et les apprenants, soulignant l’intérêt de la qualité des interventions sur les animaux pour préserver leur santé.


PorciSanté : un autodiagnostic ludique des pratiques d’élevage

La directive&nbsp;NEC instaure des plafonds nationaux d'&eacute;mission gazeuses par les &eacute;levages porcins&nbsp;; elle va donc imposer, &agrave; l'horizon de 2020, la mise en place de solutions permettant de r&eacute;duire les rejets atmosph&eacute;riques. Le lavage d'air est d&eacute;j&agrave; une solution connue et efficace pour r&eacute;duire les &eacute;missions d'ammoniac, d'odeurs et de particules des b&acirc;timents d'&eacute;levage. Cependant, leur d&eacute;veloppement est consid&eacute;rablement frein&eacute; par, outre le contexte &eacute;conomique difficile de la fili&egrave;re, diverses contraintes techniques et/ou &eacute;conomiques&nbsp;: l'augmentation des consommations d'eau (entre 150 et 200 litres d'eau par porc produit) et d'&eacute;lectricit&eacute; (+ 1 &euro; par porc produit), l'investissement n&eacute;cessaire (20&nbsp;&euro; par place). Le niveau de ces co&ucirc;ts est directement li&eacute; au dimensionnement des unit&eacute;s de lavage&nbsp;: les laveurs actuels sont con&ccedil;us pour traiter la totalit&eacute; de l'air extrait des salles concern&eacute;es, avec une efficacit&eacute; qui leur permet de r&eacute;duire de 40 &agrave; 70 % les rejets d'ammoniac et plus de 70 % ceux de particules. Pour r&eacute;duire la dimension de ces &eacute;quipements et donc leur co&ucirc;t, ce projet ambitionne de d&eacute;velopper un nouveau type de laveur, de taille plus r&eacute;duite, car traitant seulement 30 % de l'air, extrait sous le caillebotis &agrave; la surface du lisier (soit l'air le plus charg&eacute;)&nbsp;; le reste de l'air extrait &eacute;tant pomp&eacute; dans la masse et &eacute;vacu&eacute; directement vers l'ext&eacute;rieur sans&nbsp;lavage.Les objectifs op&eacute;rationnels du projet CleanR3 sont de&nbsp;:-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; R&eacute;duire le co&ucirc;t de l'investissement repr&eacute;sent&eacute; par le laveur-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; R&eacute;duire les consommations d'eau et d'&eacute;nergie aff&eacute;rentes-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Obtenir le m&ecirc;me niveau de r&eacute;duction des &eacute;missions d'ammoniac et de particules vers l'atmosph&egrave;re qu'un laveur conventionnel-&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Ouvrir de nouvelles perspectives au d&eacute;veloppement de ces &eacute;quipements et r&eacute;pondre ainsi plus massivement aux objectifs de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne.Ce projet, laur&eacute;at de l'appel &agrave; projet CASDAR Recherche et Technologie, d&eacute;marrera en janvier 2018 pour une dur&eacute;e de 18 mois en collaboration avec Sodalec et Sodis.&nbsp;yvonnick.rousseliere@ifip.asso.frnadine.guingand@ifip.asso.frmichel.marcon@ifip.asso.fr

CleanR3 : pour diviser par trois le coût d’un laveur d’air !!

Dans le domaine sanitaire, vous connaissez les diff&eacute;rents enjeux actuels&nbsp;: contraintes d'utilisation des m&eacute;dicaments, notamment les antibiotiques&nbsp;; &eacute;volutions de l'environnement soci&eacute;tal, r&eacute;glementaire, technico-&eacute;conomique et &eacute;pid&eacute;miologique de l'&eacute;levage et donc des attentes avec une approche plus pr&eacute;ventive vis-&agrave;-vis des maladies ou syndromes et une utilisation plus raisonn&eacute;e des m&eacute;dicaments. Dans ce contexte, la journ&eacute;e annuelle GDS Creuse/GTV 23 a &eacute;t&eacute; consacr&eacute;e &agrave; deux actualit&eacute;s&nbsp;: l'&eacute;volution de l'approche de la BVD avec un passage de la ma&icirc;trise des points &agrave; risque &agrave; son &eacute;radication et la gestion antiparasitaire &agrave; adapter pour de meilleures efficacit&eacute; et pr&eacute;vention des r&eacute;sistances. Ont &eacute;t&eacute; &eacute;galement pr&eacute;sent&eacute;es &agrave; vos v&eacute;t&eacute;rinaires les adaptations et les nouveaut&eacute;s des outils GDS Creuse mis &agrave; votre disposition.<h2>La BVD, ses caract&eacute;ristiques, les objectifs et les outils de la pr&eacute;vention</h2>Le Dr Guillaume BELBIS de l'Ecole Nationale V&eacute;t&eacute;rinaire d'Alfort a fait un point sur le virus BVD, ses principales caract&eacute;ristiques, sa diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique, ses modes de transmission, et ses cons&eacute;quences cliniques (inf&eacute;condit&eacute;, avortements, malformations cong&eacute;nitales, retards de croissance). Il a rappel&eacute; le contexte de formation des Infect&eacute;s Permanents Immunotol&eacute;rants (IPI), &laquo;&nbsp;bombes &agrave; virus&nbsp;&raquo; et des infect&eacute;s transitoires. Un certain nombre d'IPI, le plus souvent entre 6 mois et 2 ans, vont d&eacute;velopper une diarrh&eacute;e incurable avec &eacute;volution mortelle, la maladie des muqueuses. Un point a &eacute;t&eacute; fait sur les modalit&eacute;s de choix des protocoles analytiques pour identifier des animaux vir&eacute;miques ou mettre en &eacute;vidence une circulation virale. D'un point de vue collectif, la pr&eacute;vention est &agrave; orienter autour des objectifs suivants&nbsp;: ne pas introduire d'IPI, r&eacute;former les IPI, contr&ocirc;ler l'absence de (r&eacute;)infection et &eacute;viter la formation d'IPI en s'appuyant sur les outils suivants&nbsp;: la bios&eacute;curit&eacute;, la d&eacute;tection des IPI, le suivi des cheptels et la vaccination. Pour mieux appr&eacute;hender cette maladie, consultez le dossier BVD sur le site www.gdscreuse.fr, &laquo;&nbsp;onglet bo&icirc;te &agrave; outils &ndash; bovins&nbsp;&raquo;.<h2>Face &agrave; une maladie d'impact clinique et &eacute;conomique important avec un contexte europ&eacute;en en pleine &eacute;volution...</h2>En Europe, l'&eacute;radication de la BVD est finalis&eacute;e en Norv&egrave;ge, Su&egrave;de, Finlande, Suisse, Danemark et Autriche, elle est d&eacute;but&eacute;e en Allemagne, Irlande, Luxembourg et Belgique.Le co&ucirc;t de la maladie pour la ferme France est &eacute;valu&eacute; &agrave; plus de 30 millions d'euros par an. A l'&eacute;chelle de l'&eacute;levage, ses co&ucirc;ts sont en moyenne de 8.000 euros en atelier laitier et 3.000 euros en allaitant avec des pertes observ&eacute;es jusqu'&agrave; 45.000 euros. Les &eacute;volutions d'effectifs et, surtout, les modifications de p&eacute;riodes de v&ecirc;lages font que les implications cliniques et donc &eacute;conomiques de cette maladie sont de plus en plus importantes.Pr&egrave;s de 3 millions de bovins sont introduits chaque ann&eacute;e dans les &eacute;levages fran&ccedil;ais, avec des contacts en estive, en p&acirc;tures, sur les march&eacute;s, dans les centres d'allotement... Ils peuvent alors s'infecter, devenir infect&eacute;s transitoires et infectants dans les 15 jours qui suivent d'o&ugrave; l'importance de l'isolement lors de tout retour de rassemblement, d'estive collective, d'introduction...<h2>... un plan national d'&eacute;radication de la BVD</h2>Les mesures actuelles ne permettent pas d'&eacute;radiquer la maladie. Seule une dimension collective et nationale de la lutte le permettra d'o&ugrave; la mise en place du programme national d'&eacute;radication en France avec les objectifs r&eacute;sum&eacute;s ainsi&nbsp;: stopper les pertes sanitaires et &eacute;conomiques de la BVD et assurer la valorisation commerciale de nos bovins en France et &agrave; l'&eacute;tranger. Les mesures pr&eacute;vues visent &agrave;&nbsp;faire chuter rapidement le nombre d'IPI, qualifier tous les bovins avec la garantie &laquo;&nbsp;bovin non-IPI&nbsp;&raquo; et &eacute;viter les contaminations entre &eacute;levages. Le conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;(CNOPSAV) du 12/10/2017 a valid&eacute; son principe. Un arr&ecirc;t&eacute; minist&eacute;riel fixant des mesures de pr&eacute;vention, de surveillance et de lutte contre la BVD est en cours de finalisation. Il devra &ecirc;tre mis totalement en place dans les 4 ans qui suivront sa parution. Au cours de la campagne 2017-2018, vont se d&eacute;rouler sa pr&eacute;paration et sa d&eacute;clinaison en Creuse (cf. article du 15/06/2017). Ses &eacute;l&eacute;ments techniques et financiers ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s aux v&eacute;t&eacute;rinaires lors de cette journ&eacute;e.<h2>Une gestion antiparasitaire &agrave; adapter et une pr&eacute;vention des r&eacute;sistances &agrave; renforcer</h2>Nos ruminants sont confront&eacute;s aux parasites de p&acirc;tures. Les strongles (digestifs ou respiratoires) et les tr&eacute;matodes (douves et paramphistome) sont ceux avec le plus d'impact. Les plans de lutte sont indispensables pour limiter leurs effets. Comme observ&eacute; chez les ovins pour les strongles digestifs depuis de nombreuses ann&eacute;es, en Creuse notamment, l'utilisation r&eacute;p&eacute;t&eacute;e et syst&eacute;matique d'antiparasitaires entra&icirc;ne l'apparition de parasites r&eacute;sistants &agrave; ces traitements. Contre les strongles digestifs chez les bovins laitiers, des baisses d'efficacit&eacute; des ivermectines et apparent&eacute;es viennent d'&ecirc;tre identifi&eacute;es. Dans son expos&eacute;, Jean-Marc LE MER, docteur v&eacute;t&eacute;rinaire des services techniques de Boehringer Ingelheim a ainsi indiqu&eacute; le n&eacute;cessaire changement d'approche &agrave; d&eacute;velopper en mati&egrave;re de gestion antiparasitaire appuy&eacute; sur trois piliers&nbsp;: mieux traiter (plan antiparasitaire raisonn&eacute; appuy&eacute; notamment sur les analyses s&eacute;rologiques et de f&egrave;ces), limiter le risque parasitaire au p&acirc;turage (&eacute;viter le p&acirc;turage trop ras, notions de densit&eacute; et rotation des p&acirc;tures, parcelles non-contamin&eacute;es pour les jeunes non-immuns) et stimuler l'immunit&eacute; de l'h&ocirc;te (notion de temps de contact effectif (TCE), alimentation et apports prot&eacute;iques optimaux, gestion des maladies intercurrentes).Deux prochains articles (strongles, rendez-vous d'automne le 17/11/2017 &ndash; grande douve et paramphistome le 24/11/2017) expliciteront cette nouvelle approche.<h2>Une bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse qui &eacute;volue</h2>Dans un objectif de d&eacute;veloppement de l'approche collective du troupeau, avec notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;, en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires et les autres partenaires, nous avons mis &agrave; votre disposition la &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse&nbsp;&raquo;. Ses composantes &eacute;voluent en relation avec les &eacute;l&eacute;ments &eacute;voqu&eacute;s ci-dessus et la disponibilit&eacute; d'autres outils analytiques. Ainsi, le nouveau billet de garantie conventionnelle (avec recherche des paratuberculose, BVD, besnoitiose et n&eacute;osporose) et les nouveaux kits strongles (dosage du pepsinog&egrave;ne pour les bovins des deux premi&egrave;res saisons de p&acirc;ture), maladies respiratoires bovines (recherche de 8 pathog&egrave;nes), avortement bovin (passage de 5 &agrave; 11 valences recherch&eacute;es) ont &eacute;t&eacute; pr&eacute;sent&eacute;s. Pour mieux conna&icirc;tre l'ensemble de cette &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse&nbsp;&raquo; pour les diff&eacute;rentes esp&egrave;ces, consultez le site www.gdscreuse.fr. Vous les retrouverez &eacute;galement dans votre prochain GDS Creuse M&eacute;mo actualis&eacute; que vous allez recevoir en fin d'ann&eacute;e. Pour plus de renseignements, n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou GDS Creuse.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 retrouvez tous nos articles sur notre site www.gdscreuse.fr
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Journée GDS Creuse/GTV 23 =&gt; Pour la 18ème journée annuelle, l’ensemble des vétérinaires intervenant en Creuse était invité à venir échanger sur l’éradication de la BVD, la gestion du parasitisme et l’évolution des outils GDS Creuse mis à votre disposition.


BVD, parasitisme, outils GDS Creuse… Des infos aux vétos pour mieux vous accompagner !

Initi&eacute;e par l'Irstea (Institut National de Recherche en Sciences et Technologies pour l'Environnement et l'Agriculture) et soutenue par Axema, l'Union des industriels de l'agro&eacute;quipement, l'association RobAgri est n&eacute;e officiellement le 20 octobre dernier. Elle est l'aboutissement d'une r&eacute;flexion engag&eacute;e il y a plusieurs ann&eacute;es par les acteurs de la fili&egrave;re, consciente tout &agrave; la fois des enjeux de la robotique et des facteurs limitant son d&eacute;veloppement. &laquo; C'est un domaine nouveau pour les agro&eacute;quipementiers qui ont du mal &agrave; investir dans la recherche et d&eacute;veloppement et la programmation&nbsp;&raquo;, explique Guillaume Bocquet, responsable du P&ocirc;le technique d'Axema. &laquo;&nbsp;D'autre part, l'utilisation de robots en milieu ouvert suppose de r&eacute;soudre certains probl&egrave;mes, notamment de fiabilit&eacute; et de s&eacute;curit&eacute;. &raquo; Comment faire travailler le robot en autonomie &agrave; une vitesse compatible avec celle des travaux actuels ? Comment peut-il intervenir quelles que soient la nature du terrain, la m&eacute;t&eacute;o, les situations ? Comment d&eacute;tecter les limites du terrain et la pr&eacute;sence humaine pour &eacute;viter les accidents ? Autant de questions qui m&eacute;ritent des d&eacute;veloppements technologiques, sans oublier les aspects r&eacute;glementaires et l'acceptation soci&eacute;tale.<h2>Pas d'objet commercial...</h2>Avant de d&eacute;crire dans le d&eacute;tail les raisons d'&ecirc;tre de RobAgri, autant commencer par dire ce qu'elle n'est pas&nbsp;: une entreprise de fabrication et de commercialisation de robots. L'association pour objectifs de produire des connaissances, des m&eacute;thodes, des solutions technologiques op&eacute;rationnelles, de favoriser les rencontres entre les sph&egrave;res de R&amp;D, du monde acad&eacute;mique et des bureaux d'&eacute;tudes, de porter une vision d'avenir sur les agro&eacute;quipements du futur et en particulier sur la robotique agricole et enfin de d&eacute;velopper une coh&eacute;rence dans les travaux de groupes qui seront men&eacute;s collectivement. Avec RobAgri, les industriels vont pouvoir disposer de sous-ensembles et de briques intelligentes, n&eacute;cessaires &agrave; la conception des robots agricoles fonctionnels du futur. Ils pourront &eacute;galement partager leur analyse des standards et de la r&egrave;glementation existants, afin de proposer des actions visant &agrave; les adapter &agrave; la conception et &agrave; l'utilisation de ces nouvelles technologies.<h2>...mais un enjeu &eacute;conomique majeur</h2>Le consortium RobAgri compte des industriels de l'agro&eacute;quipement (Carr&eacute;, Jeantil, Kuhn, MX...) des &eacute;quipementiers et int&eacute;grateurs d&eacute;veloppant des sous-ensembles ou modules utiles &agrave; la robotisation (Actia Automotive, Agrotronix,...), des start-up sp&eacute;cialis&eacute;es (Cabon Bee Ag-Tech, Vitibot...), des p&ocirc;les de comp&eacute;titivit&eacute; impliqu&eacute;s dans la robotique ou l'agriculture (ViaM&eacute;ca, ID4CAR, Club Sully...), le r&eacute;seau national de plateformes exp&eacute;rimentales de robotique Robotex, des groupes coop&eacute;ratifs (Acolyance...), des instituts techniques (CTIFL), organismes institutionnels (Sofiproteol...), sans oublier &nbsp;l'AgroTechnop&ocirc;le de Clermont-Ferrand &ndash; Montoldre. Forte de cet &eacute;cosyst&egrave;me et de ce consortium, la France entend faire &eacute;merger une nouvelle fili&egrave;re industrielle g&eacute;n&eacute;ratrice d'emplois et de comp&eacute;titivit&eacute; et occuper sur le plan international une place majeure dans l'offre de solutions robotiques &agrave; destination de l'agriculture.


Près de 40 acteurs publics et privés ont l’ambition de lever les freins au développement de la robotique, considérée comme un levier de la transition écologique en agriculture. Autre objectif stratégique : créer une filière porteuse d’emplois et peser sur la scène internationale.


La filière agroéquipement crée le consortium RobAgri

<h2>Exploitation moyenne sp&eacute;cialis&eacute;e</h2>En comparaison &agrave; 2015, la tendance est &agrave; l'agrandissement et &agrave; l'intensification. Les facteurs de production (surface et cheptel) augmentent de fa&ccedil;on croissante avec le degr&eacute; d'intensification du syst&egrave;me (naisseurs : +5 %, naisseurs-engraisseurs : +10 %). La main-d'&oelig;uvre augmente quant &agrave; elle moins vite. T&eacute;moignant ainsi de la strat&eacute;gie d'accroissement de la productivit&eacute; qui fait face &agrave; la perte de rentabilit&eacute;.<h2>R&eacute;sultats &eacute;conomiques et financiers</h2>Peu d'&eacute;l&eacute;ments ont &eacute;t&eacute; favorables en 2016 : prix de la viande au plus bas, mauvaise ann&eacute;e c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re, fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO)... La capacit&eacute; de r&eacute;silience et les tr&eacute;soreries des exploitants ont de nouveau &eacute;t&eacute; sollicit&eacute;es.Pour autant, le produit se stabilise &agrave; l'&eacute;chelle des exploitations et les r&eacute;sultats se maintiennent au niveau de l'an pass&eacute;. Alors que la dynamique des r&eacute;formes a marqu&eacute; le pas, au profit d'une capitalisation, ce sont les aides exceptionnelles per&ccedil;ues par les &eacute;leveurs qui ont assur&eacute; une relative stabilit&eacute; des performances.Au fil des d&eacute;parts &agrave; la retraite, du recours au salariat, ainsi que des agrandissements, la concentration des capitaux continue (dans la moyenne des derni&egrave;res ann&eacute;es). Les capitaux ont augment&eacute; de pr&egrave;s de 30 000 &euro; / UTH sans lien avec le syst&egrave;me. La rentabilit&eacute; des exploitations de bovins allaitants est la plus faible des fili&egrave;res agricoles avec 9 &euro; de capitaux pour d&eacute;gager 1 &euro; d'EBE.Soulevant autant de questionnements quant &agrave; la transmissibilit&eacute; des outils de production. C&ocirc;t&eacute; march&eacute;s, les abattages de vaches progresseraient en lien avec un cheptel allaitant stable et un cheptel laitier toujours en restructuration. La production europ&eacute;enne serait &eacute;galement haussi&egrave;re avec en particulier l'Irlande (Brexit) et les Pays-Bas (r&eacute;forme de 9 % du cheptel laitier par rapport &agrave; la directive nitrates).Depuis le 1er janvier, la baisse des abattages de vaches (-2 % tec) et des importations (-4 %, Agreste) ont particip&eacute; &agrave; la remont&eacute;e des cours (+20 &agrave; +25 cts selon la cat&eacute;gorie). Leur niveau reste toutefois inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne 2011-2015.<h2>Caract&eacute;ristiques d'exploitation</h2>.<h5>Pour consulter l'int&eacute;gralit&eacute; du document, t&eacute;l&eacute;charger le gratuitement ici : &laquo;&nbsp;Analyse et perspectives &ndash; &Eacute;conomie rurale r&eacute;gionale&nbsp;&raquo;</h5>


La filière allaitante des Pays de la Loire est caractérisée par une large diversité de systèmes. Mais malgré une bonne dynamique de production, sa sensibilité face à la crise se ressent toujours à l’échelle des exploitations.


Résultats économiques : Production de viande bovine

Dans ses nouvelles lignes directrices publi&eacute;es mardi, l'OMS d&eacute;fend "une r&eacute;duction globale de l'utilisation de toutes les classes d'antibiotiques importants pour la m&eacute;decine humaine chez les animaux de rente" et pr&ocirc;ne "une restriction compl&egrave;te de l'utilisation de ces m&eacute;dicaments en tant que promoteurs de croissance et &agrave; titre pr&eacute;ventif en l'absence de diagnostic"."Les animaux sains ne devront recevoir d'antibiotiques que pour pr&eacute;venir une maladie diagnostiqu&eacute;e chez d'autres animaux du m&ecirc;me troupeau, du m&ecirc;me &eacute;levage ou de la m&ecirc;me population dans le cas des poissons", stipule-t-elle. L'OMS esp&egrave;re ainsi "pr&eacute;server l'efficacit&eacute; des antibiotiques importants pour la m&eacute;decine humaine en r&eacute;duisant leurs usages inutiles chez l'animal".D'apr&egrave;s l'agence onusienne, l'utilisation excessive ou inadapt&eacute;e d'antibiotiques chez l'homme et l'animal contribue &agrave; l'amplification de la menace &eacute;manant de la r&eacute;sistance aux antibiotiques. Or ce ph&eacute;nom&egrave;ne pourrait causer dix millions de d&eacute;c&egrave;s par an d'ici &agrave; 2050, selon une &eacute;tude britannique r&eacute;cente.Les recommandations de l'OMS se basent sur des dizaines de rapports d'experts et sur une &eacute;tude publi&eacute;e mardi dans la revue The Lancet. Cette &eacute;tude a montr&eacute; que la restriction de l'utilisation d'antibiotiques chez des animaux de rente destin&eacute;s &agrave; l'alimentation humaine parvenait &agrave; une r&eacute;duction de la pr&eacute;sence de bact&eacute;ries r&eacute;sistantes chez ces animaux allant jusqu'&agrave; 39%.<h2>Un fl&eacute;au mondial</h2>La r&eacute;sistance aux antibiotiques, &eacute;galement appel&eacute;e antibior&eacute;sistance, survient lorsqu'une bact&eacute;rie &eacute;volue et devient r&eacute;sistante aux antibiotiques utilis&eacute;s pour traiter les infections. Ce fl&eacute;au mondial est surtout li&eacute; &agrave; la surconsommation d'antibiotiques et &agrave; leur mauvaise utilisation par l'homme mais aussi par les &eacute;leveurs, selon l'OMS. "Un manque d'antibiotiques efficaces est une menace pour la s&eacute;curit&eacute; sanitaire aussi grave qu'une flamb&eacute;e soudaine d'une maladie mortelle", a affirm&eacute; le directeur g&eacute;n&eacute;ral de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus."Le volume d'antibiotiques utilis&eacute;s chez les animaux continue de cro&icirc;tre partout dans le monde, sous l'effet de la demande grandissante en aliments d'origine animale, provenant souvent d'&eacute;levages intensifs", a d&eacute;plor&eacute; pour sa part le Dr Kazuaki Miyagishima, directeur du d&eacute;partement S&eacute;curit&eacute; sanitaire des aliments &agrave; l'OMS.Pour remplacer les antibiotiques dans la pr&eacute;vention des maladies chez l'animal, l'OMS propose d'am&eacute;liorer l'hygi&egrave;ne et l'utilisation des vaccins et de modifier les pratiques d'h&eacute;bergement et d'&eacute;levage des animaux. Par ailleurs, l'OMS demande que les antibiotiques administr&eacute;s aux animaux malades soient s&eacute;lectionn&eacute;s parmi ceux recens&eacute;s par l'OMS comme les "moins importants" pour la sant&eacute; humaine. Depuis 2005, l'agence publie en effet une liste d'antibiotiques d'importance critique pour la m&eacute;decine humaine, afin d'encourager une utilisation prudente de ces m&eacute;dicaments pour pr&eacute;server leur efficacit&eacute;.Pour en savoir plus : les &eacute;levages fran&ccedil;ais utilisent moins d'antibiotiques


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté mardi les éleveurs à ne plus du tout utiliser des antibiotiques si les animaux sont sains, afin de prévenir la propagation de la résistance des microbes à ces médicaments.


L'OMS en campagne contre l'usage des antibiotiques dans l'élevage

Dans l'&oelig;il du grand public, transport et bien &ecirc;tre animal ne font pas bon m&eacute;nage. Pour Luc Marabito, chef de projet bien-&ecirc;tre animal &agrave; l'Institut de l'&eacute;levage &laquo;&nbsp;&ccedil;a fait 30 ans qu'on parle du transport&nbsp;&raquo; mais c'est un sujet qui reste &laquo; socialement extr&ecirc;mement sensible&nbsp;&raquo;. Preuve en est, des articles sont r&eacute;guli&egrave;rement publi&eacute;s dans la presse g&eacute;n&eacute;raliste d&eacute;non&ccedil;ant les mauvaises conditions de transport des animaux. Pourtant des documents existent, le probl&egrave;me est qu'ils sont nombreux et diff&eacute;rents selon les pays.Dans le but d'avoir une vision homog&eacute;n&eacute;is&eacute;e du transport, la commission europ&eacute;enne a lanc&eacute; &laquo;&nbsp;animal transport guides&nbsp;&raquo; impliquant une quinzaine de partenaires. Le groupe projet est constitu&eacute; de 16 membres, issus de 10 pays europ&eacute;ens (scientifiques, associations, op&eacute;rateurs) tous impliqu&eacute;s dans le domaine du transport des animaux.&nbsp;Le projet a pour objectif d'aboutir &agrave; des documents partag&eacute;s et diffus&eacute;s sur le terrain, pour &eacute;valuer l'aptitude des animaux au transport&nbsp;et les bonnes conditions de prise en charge. Le premier travail a &eacute;t&eacute; de recenser et de synth&eacute;tiser les bonnes et tr&egrave;s bonnes pratiques de la quarantaine de documents disponibles dans l'Union Europ&eacute;enne.&nbsp;<h2>Un guide digeste</h2>Le guide du transport animal est compos&eacute; de 70 pages comprenant 350 recommandations qui couvrent toutes les &eacute;tapes relatives au transport : rappels administratifs, planification et pr&eacute;paration au transport, manipulation des animaux et chargement... Pour que ce document, que Luc Marabito appelle &laquo;&nbsp;la Bible&nbsp;&raquo;, soit digeste pour les transporteurs, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;clin&eacute; sous forme de fiches pratiques consacr&eacute;es aux points cl&eacute;s du transport (chargement/d&eacute;chargement) ou aux animaux &agrave; risque (veaux ou vaches en lactation) ou encore aux transports sp&eacute;cifiques (transport de longue dur&eacute;e) et enfin une checklist &agrave; destination des conducteurs pour la pr&eacute;paration au transport. Derni&egrave;re phase du projet, la v&eacute;rification de la bonne application des pratiques recommand&eacute;es.&nbsp;Au total, 17 fiches pratiques sont disponibles pour toutes les productions, dans les langues des pays europ&eacute;ens ayant particip&eacute; au projet.Pour l'instant des zones d'ombre existent tout de m&ecirc;me. A titre d'exemple, il n'existe que peu de documents en mati&egrave;re de transport maritime.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Ce vendredi 10 novembre, comme l&#039;avait annonc&eacute; la commission europ&eacute;enne, aura lieu la deuxi&egrave;me rencontre du bien-&ecirc;tre animal &laquo;&nbsp;plateforme europ&eacute;enne du bien-&ecirc;tre animal &raquo; dans lequel un sous groupe sera cr&eacute;&eacute; pour travailler sp&eacute;cifiquement sur les probl&eacute;matiques de transport. Cette plateforme a &eacute;t&eacute; initi&eacute;e &agrave; la demande des Allemands, N&eacute;erlandais et Danois et regroupe les experts scientifiques, les ONG des 28 dans le but d&#039;&eacute;changer et harmoniser sur les th&eacute;matiques du bien-&ecirc;tre animal.
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Afin d’homogénéiser les bonnes pratiques dans le transport des animaux vivants, une dizaine de pays européens ont travaillé à la rédaction d’un guide européen. 


Un guide et une checklist pour le transport des animaux

Le commissaire enqu&ecirc;teur a relev&eacute; des "manquements au dossier qui n&eacute;cessitent de nombreuses reprises", une "absence d'&eacute;tude &eacute;conomique fiable pour l'activit&eacute; de pr&eacute;paration &agrave; l'export" ainsi qu'une "impossibilit&eacute; d'acc&eacute;der au site pour les poids lourds", a indiqu&eacute; une porte-parole de la pr&eacute;fecture de Sa&ocirc;ne-et-Loire. Apr&egrave;s une enqu&ecirc;te publique d'un mois, l'avis a &eacute;t&eacute; remis au pr&eacute;fet lundi, qui devra se prononcer sur le projet "dans les trois mois (...) soit jusqu'au 6 f&eacute;vrier 2018", d&eacute;lai qui peut &ecirc;tre prolong&eacute; de deux mois si n&eacute;cessaire, a ajout&eacute; la m&ecirc;me source.Entre 300 et 400 personnes s'&eacute;taient rassembl&eacute;es mardi &agrave; l'appel de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne &agrave; Digoin, la commune o&ugrave; ce projet pourrait voir le jour. "Ferme usine ni ici, ni ailleurs", "non &agrave; l'&eacute;levage concentrationnaire" ou encore "trois petites fermes valent mieux qu'une grande", pouvait-on lire sur les pancartes.<h2>De jeunes bovins pour l'export</h2>Le projet "contribue &agrave; enfermer les &eacute;leveurs bovins dans un mod&egrave;le qui a d&eacute;j&agrave; conduit nombre d'entre eux au d&eacute;sastre", a d&eacute;nonc&eacute; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans un communiqu&eacute;. "Ce centre d'allotement g&eacute;ant, suite logique &agrave; l'industrialisation des &eacute;levages et des abattoirs, n'est que de la poudre aux yeux des &eacute;leveurs." Selon la demande d'autorisation adress&eacute;e &agrave; la pr&eacute;fecture par l'&eacute;leveur, le projet consiste &agrave; "accueillir des bandes de jeunes bovins, pour mise en quarantaine sanitaire durant cinq semaines avant d'&ecirc;tre export&eacute;s vers des centres d'engraissement en France ou &agrave; l'&eacute;tranger", notamment vers les "pays du Maghreb (plus particuli&egrave;rement Alg&eacute;rie, Maroc) et la Turquie". "Au terme du projet de d&eacute;veloppement, l'effectif instantan&eacute; pourra atteindre un maximum de 3.910 bovins en pr&eacute;paration &agrave; l'exportation", en plus du troupeau existant de 320 vaches allaitantes et 240 bovins &agrave; l'engraissement, pr&eacute;cise le document. L'&eacute;leveur n'avait pu &ecirc;tre joint mardi.Ce projet est aussi d&eacute;nonc&eacute; par les riverains, qui s'inqui&egrave;tent des nuisances et ont mont&eacute; une association, et par la fondation Brigitte Bardot, qui faisait fin ao&ucirc;t un parall&egrave;le avec la ferme des "1.000 vaches" qui fait pol&eacute;mique dans la Somme. Une p&eacute;tition de l'association Agir pour l'environnement s'y oppose &eacute;galement et a recueilli plus de 67.000 signatures. Le pr&eacute;fet de Sa&ocirc;ne-et-Loire avait en revanche re&ccedil;u en juillet un avis favorable de la direction r&eacute;gionale de l'environnement (DREAL).


Un projet de ferme en Saône-et-Loire, qui pourrait accueillir plus de 4.000 bovins destinés notamment à l'export, a reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur, a-t-on appris mardi auprès de la préfecture, alors que plusieurs centaines de personnes manifestaient le même jour à proximité du site.


Ferme aux 4.000 bovins : avis défavorable du commissaire enquêteur

<h2>Exploitation moyenne sp&eacute;cialis&eacute;e</h2>Entre exc&egrave;s de pr&eacute;cipitations et manque de chaleur avant la r&eacute;colte,&nbsp;les conditions climatiques ont affect&eacute; les rendements des cultures de vente sur 2016. Apr&egrave;s deux ann&eacute;es correctes, la production r&eacute;gionale de c&eacute;r&eacute;ales accuse une&nbsp;baisse de l'ordre de 20 %.&Agrave; cela s'ajoute une situation de march&eacute; tendue qui p&egrave;se sur la rentabilit&eacute; des cultures. Sans compter les&nbsp;r&eacute;factions de prix dues au manque de qualit&eacute; qui ont &eacute;t&eacute; importantes dans certains cas.Dans ce contexte, les r&eacute;sultats 2016 s'&eacute;tablissent &agrave; nouveau &agrave; un faible niveau. Ils avoisinent 20 000 &euro; en moyenne/UTHF, bien en de&ccedil;&agrave; de la moyenne quinquennale.<h2> Regard sur les tendances mondiales</h2>Dans la continuit&eacute; de 2014 et 2015, et alors que les stocks restent modestes dans l'Union Europ&eacute;enne, 2016 s'affiche comme une ann&eacute;e record &agrave; l'&eacute;chelle mondiale. Avec des r&eacute;coltes en hausse chez les principaux exportateurs, les stocks d&eacute;j&agrave; confortables en d&eacute;but de campagne se sont alourdis. Pesant d'autant sur les march&eacute;s, avec des prix &agrave; la peine.Dans ce contexte, l'Union Europ&eacute;enne peine &agrave; trouver sa place dans les &eacute;changes mondiaux. Malgr&eacute; l'affaiblissement de l'euro sur 2016, et le maintien du baril de p&eacute;trole &agrave; pr&egrave;s de 50 $, le dynamisme de l'offre et la d&eacute;gradation de qualit&eacute; des c&eacute;r&eacute;ales p&eacute;nalisent les exportations des principaux producteurs europ&eacute;ens.<h2>Quelques cultures au crible</h2>Alors que la chute des cours p&egrave;se sur les performances &eacute;conomiques depuis 2014, les conditions climatiques ont accentu&eacute; la tendance. Avec des&nbsp;rendements en nette baisse, exception faite des ol&eacute;agineux, les marges brutes par hectare diminuent sensiblement pour la r&eacute;colte 2016. Alors qu'elles passent la barre des 500 &euro; / ha en colza, les marges c&eacute;r&eacute;ales n'atteignent pas ce cap.<h5 style="text-align:center;">Pour consulter l'int&eacute;gralit&eacute; du document, t&eacute;l&eacute;charger le gratuitement ici : &laquo;&nbsp;Analyse et perspectives &ndash; &Eacute;conomie rurale r&eacute;gionale&nbsp;&raquo;</h5>

Résultats économiques : Les grandes cultures

Le rendement moyen pour la r&eacute;colte de ma&iuml;s grain est &eacute;valu&eacute; &agrave; 103 quintaux par hectare, selon les estimations d'Arvalis-Institut du v&eacute;g&eacute;tal. C'est un bon r&eacute;sultat, tr&egrave;s bon m&ecirc;me, en hausse de 15 % par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re.Les pr&eacute;cipitations ont &eacute;t&eacute; globalement d&eacute;ficitaires mais la pluie est arriv&eacute;e &agrave; des moments-cl&eacute;s, ce qui a permis de constituer un bon rendement, y compris dans les parcelles non irrigu&eacute;es. &laquo;&nbsp;Le progr&egrave;s g&eacute;n&eacute;tique est un facteur important&nbsp;&raquo; explique Gilles Espagnol, en charge du ma&iuml;s &agrave; Arvalis &ndash; Institut du v&eacute;g&eacute;tal. La fili&egrave;re a r&eacute;alis&eacute; d'importants efforts de s&eacute;lection vis-&agrave;-vis de la tol&eacute;rance au stress hydrique.<h2>Des prix &laquo;&nbsp;sous pression&nbsp;&raquo;</h2>De tels r&eacute;sultats devraient ravir les producteurs de ma&iuml;s, mais ceux-ci font face &agrave; des prix&nbsp;&laquo;&nbsp;sous pression&nbsp;&raquo;, explique l'Association g&eacute;n&eacute;rale des producteurs de ma&iuml;s (AGPM). La r&eacute;colte a battu des records en Am&eacute;rique du Sud, ce qui engendre de fortes disponibilit&eacute;s &agrave; l'export. Aux &Eacute;tats-Unis, les rendements sont aussi au rendez-vous. En cons&eacute;quence, sur le march&eacute; mondial, la concurrence est exacerb&eacute;e.Dans l'Union europ&eacute;enne, le rythme des importations a tr&egrave;s fortement augment&eacute; par rapport &agrave; l'ann&eacute;e derni&egrave;re, malgr&eacute; le d&eacute;clenchement de&nbsp;droits de douane&nbsp;depuis le mois d'ao&ucirc;t. &laquo; Les droits de douane sont le dernier filet de s&eacute;curit&eacute; pour les producteurs europ&eacute;ens&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Matthieu &Ccedil;aldumbide, directeur adjoint de l'AGPM. Ce dernier appelle donc &agrave; &laquo;&nbsp;pr&eacute;server&nbsp;&raquo; cet outil, notamment dans le cadre des n&eacute;gociations autour d'un trait&eacute; de libre-&eacute;change avec le Mercosur.<h2>Un chiffre d'affaires moyen qui stagne</h2>&laquo;&nbsp;La baisse des prix vient absorber la hausse de rendement que nous observons, quasi totalement&nbsp;&raquo;, conclut Matthieu &Ccedil;aldumbide. Celui-ci table sur une augmentation du chiffre d'affaires moyen de l'ordre de 5 %, sous r&eacute;serve d'un maintien des prix.&nbsp;Les producteurs de ma&iuml;s sont ainsi &laquo;&nbsp;pour la quatri&egrave;me ann&eacute;e dans une situation &eacute;conomique difficile&nbsp;&raquo;, insiste Anne-Claire Vial. Cette ann&eacute;e 2017 se r&eacute;sume ainsi par&nbsp;&laquo;&nbsp;des quintaux sans les prix&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;On reste totalement motiv&eacute;s&nbsp;&raquo;, ajoute-t-elle, rappelant que les producteurs de ma&iuml;s sont engag&eacute;s dans les <a href="http://Retrouvez%20l%E2%80%99ensemble%20des%20signataires%20des%20Pr%C3%A9sidents%20de%20Chambres%20d%E2%80%99agricultures%20d%C3%A9partementales%20et%20r%C3%A9gionales%20en%20page%202" target="_blank">&eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation.</a> Dans ce cadre, l'AGPM propose un plan d'investissement dans le stockage de l'eau, une assurance r&eacute;colte revisit&eacute;e, une &eacute;volution de la dotation pour al&eacute;as (DPA), l'engagement de l'&Eacute;tat &agrave; n'accepter aucune distorsion de concurrence intra-europ&eacute;enne, un investissement soutenu dans la recherche. L'AGPM souhaite enfin un renforcement des agences d'&eacute;valuation.&nbsp;&laquo;&nbsp;Il faut sortir de l'&eacute;motionnel et redonner de la cr&eacute;dibilit&eacute; &agrave; la parole scientifique&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Anne-Claire Vial.&nbsp;


Avec un rendement moyen estimé à 103 quintaux, la récolte de maïs grain 2017 est l’une des meilleures de l’histoire. Néanmoins, cette campagne est marquée par des prix sous pression. 


Récolte de maïs grain : « des quintaux sans les prix » (AGPM) 

A 10h30 pr&eacute;cises, pour l'ouverture de la campagne d'hiver du plus grand march&eacute; au gras de France, ils sont des centaines &agrave; se pr&eacute;cipiter dans les all&eacute;es de la halle r&eacute;serv&eacute;e aux foies gras. Le sc&eacute;nario s'&eacute;tait d&eacute;roul&eacute; &agrave; l'identique une heure plus t&ocirc;t, dans "la halle aux carcasses" de canards et d'oies, qui ne resteront que quelques dizaines de minutes sur les tables d'inox, le temps que les clients se les arrachent, &agrave; quelques semaines des f&ecirc;tes de fin d'ann&eacute;e. Une p&eacute;riode sur laquelle mise toute la fili&egrave;re pour se relancer.Le froid n'a pas rebut&eacute; les acheteurs: dans la halle, le thermom&egrave;tre peine &agrave; grimper. Avec les 5 degr&eacute;s ambiants, pas besoin de r&eacute;frig&eacute;rateur. "Le froid naturel suffit &agrave; conserver &agrave; temp&eacute;rature naturelle", assure le v&eacute;t&eacute;rinaire charg&eacute; de l'inspection de la marchandise, Didier Villate. De toutes mani&egrave;res, les foies ne restent pas longtemps dans les caisses: en &agrave; peine une demi-heure, Laurence Barella, &eacute;leveur-gaveur &agrave; La Sauvetat, pr&egrave;s de Condom, a vendu quasiment la totalit&eacute; de la cinquantaine de pi&egrave;ces qu'elle avait apport&eacute;e, qui a trouv&eacute; preneur &agrave; 38 euros le kilo. "Je suis plut&ocirc;t contente", confie-t-elle. Une semaine auparavant, les foies de canard s'&eacute;changeaient entre 30 et 35 euros le kilo, sur ce march&eacute; qui se tient tous les lundis de l'ann&eacute;e, selon les services de la ville.Sous la halle, la fracture est nette entre ceux dont l'exploitation a &eacute;t&eacute; &eacute;pargn&eacute;e par les &eacute;pisodes de grippe aviaire, &eacute;vitant l'abattage des b&ecirc;tes et le vide sanitaire d&eacute;cr&eacute;t&eacute;s par le gouvernement pour tenter d'endiguer l'&eacute;pid&eacute;mie, et ceux qui les ont pris de plein fouet. Un tiers du d&eacute;partement du Gers n'a pas &eacute;t&eacute; touch&eacute; par l'&eacute;pizootie, selon le Dr Villate.<h2>"Tr&eacute;soreries &agrave; plat"</h2>Si le moral de Laurence est "plut&ocirc;t bon", celui de Sandra, comme celui de Jo&euml;l, est en berne. Aucun de ces deux producteurs ne consent &agrave; dire son nom, ni le lieu de son exploitation, se contentant de les situer "dans le Gers". "La grippe aviaire a commenc&eacute; &agrave; 15 km de chez nous et s'est r&eacute;pandue comme une tra&icirc;n&eacute;e de poudre", en d&eacute;cembre dernier, se rem&eacute;more Sandra. "En janvier, on n'a pas pu reprendre", et l'exploitation n'a pas re&ccedil;u de b&ecirc;tes pendant neuf mois.Avec son mari, "on a repris le gavage seulement en novembre", dit-elle. "Donc on a perdu des march&eacute;s et en plus, on n'a pas eu droit aux subventions", les indemnisations promises par le gouvernement, car le couple est salari&eacute; &agrave; l'ext&eacute;rieur. "On a assez pleur&eacute;", dit-elle. Le sourire est un peu revenu sur son visage &agrave; la fin du march&eacute;: ses foies de canard ont trouv&eacute; preneur &agrave; 40 euros le kilo. Peu de chances toutefois qu'&agrave; court terme son mari, qui pensait abandonner son travail pour ne se consacrer qu'au gavage, franchisse le pas. "Le moral, non, parce qu'on ne gagne plus d'argent, les tr&eacute;soreries sont &agrave; plat", assure de son c&ocirc;t&eacute; Jo&euml;l, qui vient tout juste de recommencer le gavage."Le moral n'&eacute;tait pas bon, mais &ccedil;a repart", affirme un deuxi&egrave;me v&eacute;t&eacute;rinaire, Michel Bonnotte, qui rappelle que les producteurs ont &eacute;t&eacute; oblig&eacute;s de r&eacute;aliser des investissements pour se conformer aux r&egrave;gles de bios&eacute;curit&eacute; afin d'&eacute;viter toute nouvelle &eacute;pid&eacute;mie. Une menace bien pr&eacute;sente dans les esprits. "On n'a pas de vaccin", dit encore M. Villate. "Alors il ne faudrait pas un troisi&egrave;me &eacute;pisode de grippe aviaire. L&agrave;, on est mort &eacute;conomiquement", assure-t-il.&nbsp;"L'optimisme est en train de revenir &agrave; condition que rien ne se passe cet hiver", confirme Didier, gaveur &agrave; Barran (Gers).


"Il faut garder le sourire", dit Laurence, derrière son étal de foie gras. Au marché au gras de Samatan (Gers), la foule et les prix de la précieuse marchandise sont venus au secours lundi du moral des producteurs, marqués par deux épisodes de grippe aviaire.


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