
Faciliter la commande d’insémination ou encore déclarer une sortie d’animal : telles sont les premières applications développées par Adventiel avec Zen’Bots, les premiers robots conversationnels dédiés à l’agriculture.


[Space] Zen’bots, les premiers assistants virtuels agricoles

"Ce rapport, j'en prends acte. Je prends acte de vos questions &eacute;galement", s'est content&eacute; de r&eacute;pondre M. Bigard &agrave; une salve de questions concernant un rapport sur le mal-&ecirc;tre des salari&eacute;s dans un abattoir de la Somme et sur l'opacit&eacute; des comptes du groupe, pos&eacute;es par les d&eacute;put&eacute;s Fran&ccedil;ois Ruffin et Richard Ramos.Interrog&eacute; par Fabien Di Filippo, d&eacute;put&eacute; LR de la Moselle, sur la r&eacute;partition de la valeur dans la fili&egrave;re entre agriculteurs-&eacute;leveurs et abatteurs, M. Bigard s'est content&eacute; de r&eacute;pondre: "Nous achetons 25.000 bovins par semaine que nous payons toutes les semaines". "On est dans &laquo;&nbsp;le Parrain&nbsp;&raquo; ou on est dans une commission d'audition &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale?", s'est alors exclam&eacute; M. Ruffin, d&eacute;put&eacute; LFI de la Somme.Revenant &agrave; la charge, il a clam&eacute;:&nbsp;"Ce rapport, j'imagine que vous l'avez d&eacute;j&agrave; eu entre les mains, il porte des accusations assez lourdes sur le comportement de l'encadrement de la direction du groupe Bigard &agrave; l'&eacute;gard de ses salari&eacute;s, on peut quand m&ecirc;me avoir aujourd'hui une r&eacute;action du groupe Bigard!""Nous sommes ici dans la fabrique de la loi, la loi vous oblige &agrave; d&eacute;poser vos comptes, vous ne r&eacute;pondez pas &agrave; la question (de savoir) si vous les d&eacute;posez, donc je consid&egrave;re que votre non-r&eacute;ponse est une r&eacute;ponse. Comment voulez-vous qu'on puisse travailler avec vous dans la transparence, si vous m&ecirc;me, devant la repr&eacute;sentation nationale, les &eacute;lus que nous sommes, vous ne r&eacute;pondez pas &agrave; nos questions?", a pour sa part ass&eacute;n&eacute; M. Ramos, d&eacute;put&eacute; MoDem du Loiret."Nous abattons aujourd'hui 100% d'animaux fran&ccedil;ais, nous suivons, concernant les produits &eacute;labor&eacute;s, la r&eacute;glementation fran&ccedil;aise qui est beaucoup plus contraignante que la r&eacute;glementation europ&eacute;enne, nous suivons la r&eacute;glementation de tous les organismes de contr&ocirc;le de l'Etat", a simplement pr&eacute;cis&eacute; Maxence Bigard lors de cette audition.&nbsp;"On peut vous remercier d'&ecirc;tre venu, &ccedil;a c'est la bonne nouvelle, m&ecirc;me si j'aurais aim&eacute; que les r&eacute;ponses soit plus loquaces", a conclu le pr&eacute;sident de la commission Roland Lescure (REM).<h2>Applaudissements</h2>Interrog&eacute; &agrave; sa suite, le repr&eacute;sentant du grand groupe laitier priv&eacute; Lactalis a lui aussi fermement refus&eacute; la divulgation des comptes du groupe en justifiant cette opacit&eacute; par la concurrence "f&eacute;roce" qui r&egrave;gne en Europe. "En quoi la connaissance d&eacute;taill&eacute;e des comptes consolid&eacute;s ou des marges du groupe permettrait une discussion plus sereine sur le prix du lait?" a d&eacute;clar&eacute; Michel Nalet, directeur de la communication et des relations ext&eacute;rieures de Lactalis, qui ne d&eacute;pose pas ses comptes aux tribunaux de commerce."Nous sommes en concurrence assez f&eacute;roce en Europe" a-t-il dit, en rappelant que le groupe exporte 40% de sa collecte, est "pr&eacute;sent dans 47 pays", et "paye ses imp&ocirc;ts en France". "L'administration fiscale connait nos comptes (...) Je ne crois pas que la publication des comptes permet au producteur d'avoir un meilleur revenu &agrave; la fin du mois, ce qui permet d'avoir un meilleur revenu c'est que les prix augmentent et que le march&eacute; soit plus porteur" a-t-il dit.Sensibles &agrave; la forme plus avenante, apr&egrave;s le mutisme de M. Bigard, les d&eacute;put&eacute;s ont fini par applaudir M. Nalet, simplement pour ne pas avoir &eacute;lud&eacute; les questions. La loi Sapin 2, vot&eacute;e sous le gouvernement pr&eacute;c&eacute;dent, oblige les groupes agroalimentaires &agrave; rendre publics leurs comptes.


Maxence Bigard, fils du PDG du numéro un français de la viande Jean-Paul Bigard, a provoqué un tollé jeudi lors d'une audition à l'Assemblée nationale en refusant de répondre aux questions des députés, notamment sur la non-publication des comptes de son entreprise.


Le groupe Bigard provoque un tollé en refusant de répondre aux députés

"Nous pouvons accepter que sur certains produits agricoles", comme le porc ou le lait, "on puisse fixer des prix de crise et s'y tenir pour donner de la visibilit&eacute; aux agriculteurs", a expliqu&eacute; M. Leclerc. Mais pour cela, "il faudra en parall&egrave;le revoir certains aspects du droit de la concurrence europ&eacute;enne", a-t-il soulign&eacute; lors d'auditions &agrave; l'Assembl&eacute;e nationale dans le cadre des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation.M. Leclerc a &eacute;galement dit ne "pas &ecirc;tre contre" une modification de la loi encadrant les n&eacute;gociations entre industriels et distributeurs - r&eacute;clam&eacute;e par certains syndicats agricoles - mais il demande une "&eacute;tude d'impact pr&eacute;alable" sur les cons&eacute;quences. "S'il faut passer par une modification de la loi, pas de probl&egrave;me, mais il faudra l'assumer. Si on augmente les prix de mani&egrave;re brutale, il faut faire attention, car le pouvoir d'achat lui n'augmentera pas", a-t-il dit. "On ne me fera pas avaler que d'augmenter le prix du Nutella ou de la Volvic de 15%, &ccedil;a va permettre d'augmenter le revenu des agriculteurs", a-t-il ajout&eacute;. M. Leclerc se dit &eacute;galement pr&ecirc;t &agrave; participer &agrave; un fonds de soutien pour aider les producteurs en difficult&eacute;."Les centres Leclerc sont pr&ecirc;ts &agrave; participer &agrave; un fonds de soutien et &agrave; des m&eacute;canismes de solidarit&eacute; pour aider prioritairement ceux qui sont dans la d&eacute;tresse" et plus largement &agrave; "moderniser l'agriculture". "Mais ce ne sont que des solutions provisoires" qui ne doivent pas emp&ecirc;cher de r&eacute;fl&eacute;chir "aux probl&egrave;mes de fond" que traverse l'agriculture fran&ccedil;aise, dans un contexte de d&eacute;r&eacute;gulation des march&eacute;s internationaux ou d'un productivisme &agrave; outrance.Le distributeur plaide pour la mise en place de "solutions pragmatiques de long terme" pour recr&eacute;er de la valeur, "par exemple en cr&eacute;ant des interprofessions auxquelles sera int&eacute;gr&eacute;e la grande distribution". "Trouvons une forme de partenariat plut&ocirc;t que de s'&eacute;charper entre nous", a-t-il plaid&eacute;.Concernant la proposition de la pr&eacute;sidente de la FNSEA d'encadrer les promotions, "il faut s'assurer qu'il y a bien une unanimit&eacute; d'opinion sur ce point c&ocirc;t&eacute; producteurs", car les promotions leur servent &eacute;galement &agrave; &eacute;couler leurs stocks, a expliqu&eacute; Michel-Edouard Leclerc.


Michel-Edouard Leclerc, patron de la chaine d'hypers et supermarchés, s'est dit mercredi prêt à accepter la fixation de "prix de crise" sur certains produits comme le porc ou le lait, afin de soutenir les agriculteurs.


Etats généraux: Leclerc prêt à des "prix de crise" sur certains produits agricoles

En achetant l'&oelig;uf, le consommateur sauve la poule. La soci&eacute;t&eacute; Poulehouse a-t-elle trouv&eacute; un nouveau cr&eacute;neau de d&eacute;marcation&nbsp;en proposant un oeuf deux fois plus cher que le bio, mais dont la poule ne sera pas abattue apr&egrave;s r&eacute;forme&nbsp;? C'est ce que pense Fabien Sauleman, pr&eacute;sident de la nouvelle soci&eacute;t&eacute;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous avons test&eacute; le march&eacute; et nous avons rapidement re&ccedil;u beaucoup de r&eacute;ponses&nbsp;&raquo;, raconte-t-il.La soci&eacute;t&eacute; a &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e en f&eacute;vrier et elle a fait appel &agrave; un site de crowdfunding&nbsp;pour financer son activit&eacute;. Quelques mois plus tard, quatre &eacute;leveurs sont engag&eacute;s dans la d&eacute;marche, soit 9000 poules. Les &oelig;ufs sont d&eacute;sormais disponibles dans l'enseigne Biocoop. Les scandales &agrave; r&eacute;p&eacute;tition autour de l'&eacute;levage de poules en cage ont sans doute contribu&eacute; au d&eacute;veloppement de ce nouveau concept.&nbsp;&laquo;&nbsp;En France, nous allons revenir vers du plein air et du Bio, est convaincu Fabien Sauleman. Nous avons voulu aller un cran plus loin, car l'agriculture biologique ne prend pas en compte l'avenir de l'animal&nbsp;&raquo;.Concr&egrave;tement, que vont devenir toutes ces poules&nbsp;qui vont &eacute;chapper &agrave; l'abattoir&nbsp;?&nbsp;&laquo;&nbsp;Elles vont aller dans un refuge, nous avons achet&eacute; 16 hectares de terrain, pour accueillir jusqu'&agrave; 18 000 poules&nbsp;&raquo;, explique Fabien Sauleman. Tout en entrevoyant les limites d'un tel syst&egrave;me de production&nbsp;:&nbsp;&laquo;&nbsp;nous savons qu'il nous faudra trouver des solutions avec les &eacute;leveurs, afin qu'ils gardent les poules plus longtemps avant de les r&eacute;former. Mais c'est encore trop t&ocirc;t pour cr&eacute;er un nouveau processus de production&nbsp;&raquo;. Actuellement, les poules sont souvent r&eacute;form&eacute;es autour de l'&acirc;ge de 18 mois, car jug&eacute;es moins productives.


Poulehouse lance un nouveau produit dans les magasins Biocoop : un œuf dont la poule ne sera pas abattue quand elle aura atteint l’âge limite.


L'œuf qui promet de ne plus tuer la poule


Le Corn sillage processing score ou CSPS : c’est le taux d’éclatement des grains de maïs ensilage. Après la longueur de brin, le taux d’éclatement s’invite dans la caractérisation des ensilages. Avec des incidences économiques non négligeables. Illustration avec Elvup et son Indice de Fragmentation du Grain.


[Space] Elvup passe au crible l’éclatement des grains de maïs

La plus vaste surface de battage, la plus grande tr&eacute;mie &agrave; grains et le d&eacute;bit de vidange le plus &eacute;lev&eacute;&nbsp;du march&eacute;&nbsp;: c'est ce que revendique Massey Ferguson, chiffres &agrave; l'appui, &agrave; savoir respectivement + 31 %, + 18 % et + 32 %, comparativement aux machines du march&eacute; les mieux dot&eacute;es sur ces trois param&egrave;tres. Les MF Ideal sont le fruit d'un programme de recherche et d&eacute;veloppement lanc&eacute; il y a 6 ans et auquel ont &eacute;t&eacute; associ&eacute;s des agriculteurs de 12 pays europ&eacute;ens, dont la France. Con&ccedil;ues et construites dans le centre d'excellence europ&eacute;en pour le mat&eacute;riel de r&eacute;colte d'Agco &agrave; Breganze, en Italie, la production des MF Ideal d&eacute;marrera en 2018 avec une mont&eacute;e en charge progressive jusqu'en 2019.<h2>Ideal 7,8 et 9</h2>L'Ideal 7 est une mono-rotor anim&eacute;e par un moteur AgcoPower 9,8 l d&eacute;veloppant 451 ch. Les Ideal 8 et 9 sont des machines &agrave; deux rotors Dual Helix longs de 4,84 m, des rotors &agrave; basse pression r&eacute;servant un maximum d'espace autour de chacun pour a&eacute;rer la paille puisse et lib&eacute;rer le grain. Les tables IdealBalance allongent la pr&eacute;-s&eacute;paration, facilitent le travail de la grille et du ventilateur pour obtenir un grain propre &agrave; haut d&eacute;bit. La distance parcourue et la chute de la paille par gravit&eacute; directement dans le broyeur r&eacute;duisent la puissance requise sans briser la paille. Le broyeur ShortCut assure la r&eacute;partition de la paille jusqu'&agrave; 12&nbsp;m &agrave; l'aide de la fonction unique ActiveSpread. C&ocirc;t&eacute; grain, les capacit&eacute;s de tr&eacute;mie de 12 500 l peuvent &ecirc;tre port&eacute;es &agrave; 17 100 l et le d&eacute;bit de vidange de 140 l/s &agrave; 210 l/s gr&acirc;ce au Streamer 210 (option).<h2>R&eacute;glage automatique</h2>Propos&eacute;e en option, l'application l'IdealHarvest assure le r&eacute;glage automatique des param&egrave;tres de la moissonneuse-batteuse. &Agrave; l'aide de la cam&eacute;ra de contr&ocirc;le de la qualit&eacute; du grain et de 52&nbsp;capteurs MADS (Mass Acoustic Detection Sensors) et &agrave; l'application SmartConnect, qui permet &agrave; l'op&eacute;rateur de choisir le niveau de qualit&eacute;, de performance et de propret&eacute; de sa r&eacute;colte, la moissonneuse-batteuse ajuste elle-m&ecirc;me le r&eacute;gime du rotor et du ventilateur, l'&eacute;cartement du contre-batteur et l'ouverture des grilles pour r&eacute;gler au mieux les param&egrave;tres choisis.<h2>Connectivit&eacute; Fuse</h2>Les trois mod&egrave;les peuvent &ecirc;tre livr&eacute;s dans la configuration Paralevel (avec tr&eacute;mie de 12 500 l et Streamer 140 l/s) corrigeant une inclinaison de 15 %, sous l'effet du d&eacute;placement de l'essieu. L'Ideal peut recevoir la table MF PowerFlow &agrave; tapis motoris&eacute;s, d'une largeur maximale de 12,2&nbsp;m. La fonction AutoDock permet de r&eacute;aliser les connexions m&eacute;caniques, &eacute;lectriques et hydrauliques depuis la cabine, gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me robotis&eacute; d'attelage depuis le sol ou le chariot. L'Ideal est bien entendue connect&eacute;e via la plateforme Fuse du groupe Agco.


Le constructeur aborde le segment non conventionnel avec trois moissonneuses-batteuses haut débit à un ou deux rotors. En lien avec 52 capteurs, l’application l’IdealHarvest assure automatiquement les réglages. Médaille d’Argent à Agritechnica.


Des mensurations record pour la série Ideal à battage axial de Massey Ferguson


Développé en partenariat avec la Chambre d’agriculture du Loiret, le robot suisse Ecorobotix intègre un système de reconnaissance et de traitement des adventices. Bientôt dans les champs de colza et betterave ?


[Space] La dose herbicide divisée par 20 grâce à Ecorobotix

"Nous appelons &agrave; un sursaut, c'est maintenant qu'il faut mettre les choses &agrave; plat", a d&eacute;clar&eacute; Mme Lambert, auditionn&eacute;e dans le cadre des Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation par la Commission des affaires &eacute;conomiques de l'Assembl&eacute;e nationale, comme l'ensemble des repr&eacute;sentants agricoles. "Il faut tenir compte des co&ucirc;ts de production franco-fran&ccedil;ais et, ensuite, en confiance, retisser et reconstruire des prix en marche avant, entre les producteurs et les industriels, puis entre les industriels et les distributeurs, et convaincre les consommateurs que payer un ou deux centimes de plus sa tranche de jambon ou son litre de lait, c'est p&eacute;renniser des exploitations", a d&eacute;clar&eacute; Mme Lambert, prenant l'exemple du producteur de lait "C'est qui le patron", une voie "qu'on pourrait d&eacute;velopper".Mardi, le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert&nbsp;"a dit que beaucoup de choses d&eacute;pendaient du consommateur", a-t-elle soulign&eacute;:&nbsp;"oui c'est vrai, mais il y a aussi beaucoup de choses qui d&eacute;pendent du l&eacute;gislateur", a-t-elle ajout&eacute; devant les &eacute;lus de toutes sensibilit&eacute;s venus &eacute;couter et questionner le monde agricole.D&eacute;signant en creux la grande distribution comme principale responsable de la crise aig&uuml;e de l'agriculture, Mme Lambert a appel&eacute; les parlementaires &agrave; l&eacute;gif&eacute;rer pour revoir &agrave; la fois l'encadrement des promotions en grande surface, le seuil de revente &agrave; perte (SRP), les prix minimums, et les clauses de ren&eacute;gociation des contrats qui "ne sont pas appliqu&eacute;es". "Dans notre pays, pour la formation du prix, depuis de nombreuses ann&eacute;es, le dogme du prix bas pr&eacute;vaut", a d&eacute;plor&eacute; Mme Lambert, qui affirme que, "loi apr&egrave;s loi sur l'am&eacute;lioration des relations commerciales, nous avons fait le constat qu'il y a eu toujours une d&eacute;flation importante et un &eacute;crasement des prix".Selon elle, l'Observatoire des prix et des marges a chiffr&eacute; &agrave; 1 milliard d'euros la valeur d&eacute;truite sur la derni&egrave;re ann&eacute;e:&nbsp;"c'est un milliard de moins dans l'industrie agro-alimentaire, un milliard de moins qui remonte dans les exploitations agricoles", a alert&eacute; Mme Lambert, pour qui "bon nombre de producteurs aujourd'hui vendent leurs produits en dessous de leur co&ucirc;ts de production", une situation qui conduit &agrave; une acc&eacute;l&eacute;ration des cessations d'activit&eacute;.


La présidente de la FNSEA Christiane Lambert a appelé mercredi le Parlement à l'aider à lutter contre "le dogme du prix bas" dans l'alimentation, qui contribue à la crise de longue date que vit le monde paysan.


La FNSEA appelle le législateur à la rescousse contre le "dogme du prix bas"

&laquo;&nbsp;Je crains qu'il y ait des frustrations en mati&egrave;re de valorisation&nbsp;&raquo;, affirme Olivia Le Lamer, adjointe au chef de l'unit&eacute; &laquo;&nbsp;grains et sucre&nbsp;&raquo; chez FranceAgriMer. La r&eacute;colte fran&ccedil;aise de bl&eacute; est meilleure que l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, gr&acirc;ce &agrave; un rendement moyen et une qualit&eacute; exceptionnelle. De quoi se r&eacute;jouir&nbsp;? Pas vraiment, &agrave; en croire l'experte.&nbsp;&laquo;&nbsp;Le march&eacute; mondial est loin d'&ecirc;tre acquis&nbsp;&raquo;, pr&eacute;vient-elle. En cause&nbsp;: l'&eacute;norme r&eacute;colte russe &ndash; 81 millions de tonnes - qui pourrait bien engendrer &laquo;&nbsp;un raz-de-mar&eacute;e&nbsp;&raquo; sur le march&eacute; mondial. Surtout, rien ne laisse penser &agrave; ce jour que le bl&eacute; russe rencontre des probl&egrave;mes de qualit&eacute;. Le contexte est donc celui d'une&nbsp;&laquo;&nbsp;concurrence exacerb&eacute;e sur le march&eacute; mondial&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Olivia Le Lamer. D'o&ugrave; la tr&egrave;s forte pression sur les prix.Celle-ci tient quand m&ecirc;me &agrave; relativiser les pr&eacute;visions de FranceAgriMer&nbsp;: &laquo;&nbsp;en ce d&eacute;but de campagne, rien n'est jou&eacute;&nbsp;&raquo;. Les incertitudes sont nombreuses et de nouveaux &eacute;v&egrave;nements peuvent encore venir bouleverser le march&eacute;.&nbsp;<h2>10,2 millions de tonnes vers pays tiers</h2>En bl&eacute; tendre, la production nationale est d&eacute;sormais estim&eacute;e &agrave; 37,8 millions de tonnes. La campagne de commercialisation 2017/2018 se concr&eacute;tise par des exports d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute;s vers l'Alg&eacute;rie (993 kt), Cuba (95 kt) et l'&Eacute;gypte (58 kt). Ainsi, au 11 septembre, 1,355 millions de tonnes de bl&eacute; ont &eacute;t&eacute; embarqu&eacute;es depuis les ports fran&ccedil;ais vers pays tiers.Le bilan pr&eacute;visionnel de campagne fait &eacute;tat de 10,2 millions de tonnes export&eacute;es vers pays tiers.&nbsp;&laquo;&nbsp;Cette pr&eacute;vision peut para&icirc;tre faible par rapport au volume disponible. Elle peut aussi para&icirc;tre &eacute;lev&eacute;e au regard de la comp&eacute;titivit&eacute; prix du bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, note Olivia Le Lamer. Il est &eacute;galement pr&eacute;vu 7,9 millions de tonnes export&eacute;es vers l'Union europ&eacute;enne, 5,3 millions de tonnes vers la fabrication d'aliments pour le b&eacute;tail (FAB), 4,8 millions de tonnes &agrave; destination de la meunerie, 2,9 millions de tonnes vers l'amidonnerie.<h2>44 % des volumes class&eacute;s en premium</h2>&laquo;&nbsp;L'ombre du bl&eacute; russe&nbsp;&raquo; plane sur les cours, admet Jean-Paul Bordes, directeur R/D chez Arvalis. Mais celui-ci rappelle que la qualit&eacute; est au rendez-vous cette ann&eacute;e, ce qui va aider les exportateurs de bl&eacute; fran&ccedil;ais.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous avons une belle marchandise &agrave; offrir au march&eacute; int&eacute;rieur et ext&eacute;rieur. Si cela n'avait pas &eacute;t&eacute; le cas, on aurait eu du mal &agrave; se pr&eacute;senter face aux acheteurs&nbsp;&raquo;, souligne-t-il.L'enqu&ecirc;te &laquo;&nbsp;qualit&eacute; des bl&eacute;s&nbsp;&raquo; qui vient d'&ecirc;tre rendue publique par FranceAgriMer fait &eacute;tat, en moyenne, d'une teneur en prot&eacute;ines de 12,3 %, de poids sp&eacute;cifiques de 77,2 kg/hl, d'une teneur en eau de 13,1 % et de tr&egrave;s bons indices de chute de Hagberg. 44 % des volumes collect&eacute;s sont class&eacute;s en premium, ce qui fait de cette derni&egrave;re moisson une r&eacute;colte exceptionnelle sur le plan qualitatif.&nbsp;


Le blé français est d’une exceptionnelle qualité en 2017, mais la récolte record en Russie assombrit les cours et risque de compliquer la tâche des exportateurs de céréales. C’est ce qui ressort du dernier conseil spécialisé des céréales de FranceAgriMer, le 13 septembre. 


Exportations de blé : « le marché mondial est loin d’être acquis » 

Salon aux champs vid&eacute;o d'avant &eacute;v&eacute;nementVid&eacute;o en live du salon


Vidéos de notre agri youtuber préféré !


Retour sur le Salon aux champs

Mme Lambert a cit&eacute; une petite phrase sur la fin des produits phytosanitaires que le Premier ministre, Edouard Philippe, aurait prononc&eacute;e, selon elle, lors de sa visite &agrave; la foire de Chalons, et l'annonce, par le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot, que la France s'opposera &agrave; l'utilisation du glyphosate. Elle a d&eacute;nonc&eacute; des d&eacute;clarations "faites pour servir des postures parisiennes et politiques, mais qui tournent le dos aux agriculteurs", et qui provoquent&nbsp;"inqui&eacute;tude, amertume, et col&egrave;re". "Ces petites phrases intempestives, c'est tueur de d&eacute;mocratie", dit la pr&eacute;sidente de la FNSEA. "Cela ressemble &agrave; une pr&eacute;emption du deuxi&egrave;me chantier des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation (EGA)", a-t-elle ajout&eacute;.Evoquant les EGA, elle affirme : "nous sommes pr&ecirc;ts &agrave; travailler en confiance, mais pas &agrave; nous faire entourlouper ! Si tout est jou&eacute; d'avance qu'on nous le dise, on ne fera pas de figuration". "Transformation est un mot qui nous va bien, mais si la transformation se fait sans nous, elle se fera contre nous", dit-elle. "C'est quoi le projet? on n'a pas eu le temps d'y r&eacute;pondre que d&eacute;j&agrave; on parle d'interdire" les phytosanitaires, a encore d&eacute;clar&eacute; Mme Lambert. Celle-ci a demand&eacute; &agrave; rencontrer le Premier ministre et le pr&eacute;sident, Emmanuel Macron, avant son intervention le 11 octobre dans la Manche, pour annoncer ses propositions &agrave; l'issue du premier chantier des EGA.La pr&eacute;sidente de la FNSEA informe &eacute;galement avoir&nbsp;"demand&eacute; un rendez-vous &agrave; M. Hulot, il y a 15 jours, mais n'avoir aucune nouvelle". "M. Hulot, ne peut pas parler autant d'agriculture sans rencontrer les principaux int&eacute;ress&eacute;s", dit-elle.&nbsp;Les &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation voulus par le pr&eacute;sident Emmanuel Macron se d&eacute;rouleront en deux temps en octobre et novembre : le premier chantier en septembre porte sur la cr&eacute;ation et la r&eacute;partition de la valeur, donc les prix agricoles, le second doit permettre de proposer des solutions pour une alimentation&nbsp;"saine, s&ucirc;re, durable et accessible &agrave; tous".


La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, s'est inquiétée mardi à Rennes, après les propos de plusieurs membres du gouvernement concernant l'usage des produits phytosanitaires, l'un des sujets du deuxième chantier des états généraux de l'alimentation, à partir de mi-octobre.


[Space] Etats généraux: La FNSEA inquiète pour l'issue du deuxième chantier

"La situation est aujourd'hui insoutenable pour certaines exploitations et entreprises qui ont travers&eacute; une p&eacute;riode d'inactivit&eacute; forc&eacute;e allant pour certaines de 6 &agrave; 10 mois", a soulign&eacute; le Cifog dans un communiqu&eacute;, pr&eacute;cisant que plusieurs d'entre elles "sont aujourd'hui en tr&egrave;s grande difficult&eacute; financi&egrave;re".Pour l'interprofession du foie gras, cette situation s'est&nbsp;"aggrav&eacute;e par les lourds investissements n&eacute;cessaires &agrave; la mise en oeuvre des nouvelles r&egrave;gles de production et de bios&eacute;curit&eacute; d&eacute;cid&eacute;es par le Minist&egrave;re de l'Agriculture" pour faire face &agrave; l'&eacute;pid&eacute;mie d'influenza aviaire qui a touch&eacute; le sud-ouest cet hiver.Les professionnels demandent au gouvernement "de prendre en compte les pertes d'exploitation dans certains &eacute;levages qui n'ont pas pu reprendre leur activit&eacute;" et de&nbsp;"mettre en oeuvre de toute urgence le plan d'accompagnement financier des entreprises de transformation les plus impact&eacute;es par la pr&eacute;c&eacute;dente crise". De nombreux &eacute;leveurs de palmip&egrave;des &agrave; foie gras fran&ccedil;ais ont d&ucirc; vider leurs &eacute;levages pendant plusieurs semaines cette ann&eacute;e pour tenter d'&eacute;radiquer l'&eacute;pid&eacute;mie, d&eacute;tect&eacute;e fin 2016.L'ensemble des professionnels a &eacute;t&eacute; touch&eacute; par l'arr&ecirc;t d'activit&eacute;,&nbsp;naisseurs, &eacute;leveurs, gaveurs, abattoirs, fabricants de foie gras et la fili&egrave;re commerciale. Ils avaient d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; frapp&eacute;s par une premi&egrave;re &eacute;pid&eacute;mie d'un autre virus en 2015-2016.


Le Comité interprofessionnel français du foie gras (Cifog) a alerté mardi le gouvernement sur le redémarrage difficile de la filière après la crise aviaire, avant leur rencontre jeudi avec le ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert.


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