Sans donner de calendrier pr&eacute;cis, le Premier ministre Edouard Philippe&nbsp;croyait sans doute pacifier la tension entre agriculteurs et d&eacute;fenseurs de&nbsp;l'environnement lundi matin: Matignon a demand&eacute; par communiqu&eacute; aux deux&nbsp;minist&egrave;res concern&eacute;s - et antagonistes - de lui pr&eacute;senter "d'ici la fin de&nbsp;l'ann&eacute;e" un rapport sur "les conditions d'un plan de sortie" de ce produit. Mais sur la sc&egrave;ne m&eacute;diatique, le Premier ministre s'est fait doubler par le&nbsp;porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, qui a affirm&eacute; sur BFMTV et&nbsp;RMC que le produit "ainsi que tous ceux qui lui ressemblent et qui menacent la&nbsp;sant&eacute; des Fran&ccedil;ais" serait interdit en France "d'ici la fin du quinquennat",&nbsp;soit 2022.&nbsp;&nbsp;Cette annonce, pr&eacute;cise, a imm&eacute;diatement d&eacute;clench&eacute; une tr&egrave;s vive r&eacute;action du&nbsp;principal syndicat agricole FNSEA, selon lequel il est "hors de question" que&nbsp;la France prenne une position "unilat&eacute;rale", diff&eacute;rente du r&eacute;sultat du vote&nbsp;europ&eacute;en pr&eacute;vu en octobre sur la reconduction (ou non) du d&eacute;sherbant dans&nbsp;l'Union europ&eacute;enne. La Commission a propos&eacute; de renouveler pour 10 ans la licence d'exploitation&nbsp;du glyphosate dans l'Union Europ&eacute;enne (qui expire fin 2017). Depuis la fin ao&ucirc;t, Paris a annonc&eacute; via le ministre de la Transition&nbsp;&eacute;cologique Nicolas Hulot, son intention de s'opposer &agrave; ce renouvellement pour&nbsp;10 ans. Sans plus de d&eacute;tail sur le calendrier de transition.En milieu de journ&eacute;e, M. Castaner a minimis&eacute; ses d&eacute;clarations initiales en&nbsp;indiquant &agrave; l'AFP que le gouvernement "s'engageait &agrave; des progr&egrave;s&nbsp;significatifs" d'ici 2022, pour tous les pesticides dont le glyphosate, mais&nbsp;en pr&eacute;cisant qu'il "n'y a pas d'autre date arr&ecirc;t&eacute;e par le Premier ministre". "L'objectif est qu'on puisse trouver des produits de substitution d'ici la&nbsp;fin du quinquennat" a-t-il d&eacute;clar&eacute;, sans donner de date-butoir pour un retrait.<h2>Distorsion de concurrence</h2>En France, l'utilisation du glyphosate par les collectivit&eacute;s dans les&nbsp;espaces ouverts au public est interdite depuis le 1er janvier 2017 et son&nbsp;emploi par les particuliers doit &ecirc;tre proscrit &agrave; partir de 2019. Class&eacute;&nbsp;"canc&eacute;rog&egrave;ne probable" en 2015 par le Centre international de&nbsp;recherche sur le cancer (OMS), le glyphosate reste tr&egrave;s utilis&eacute; en agriculture&nbsp;pour lutter contre les mauvaises herbes et maximiser les rendements des&nbsp;cultures.&nbsp;&nbsp; Des agriculteurs de la FNSEA ont manifest&eacute; vendredi &agrave; Paris sur les&nbsp;Champs-Elys&eacute;es pour s'opposer &agrave; un abandon unilat&eacute;ral par la France du produit&nbsp;au nom de "l'excellence agricole fran&ccedil;aise". D&eacute;j&agrave; affaiblis par la crise en cours, ils s'opposent &agrave; une "distorsion de&nbsp;concurrence" avec l'agriculture des pays voisins qui, elle, peut utiliser le&nbsp;produit, et donc, b&eacute;n&eacute;ficier de co&ucirc;ts de production plus bas et plus&nbsp;avantageux.&nbsp;&nbsp;Lundi, Christiane Lambert, pr&eacute;sidente de la FNSEA, a relev&eacute; aupr&egrave;s du&nbsp;ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot d'autres "incoh&eacute;rences"&nbsp;gouvernementales : "La m&ecirc;me semaine, on parle interdiction du glyphosate en&nbsp;France, mais on laisse venir, via le CETA (accord de libre &eacute;change commercial&nbsp;entre l'UE et le Canada, NDR), des produits d'autres pays, avec 43 substances&nbsp;non autoris&eacute;es en France", a-t-elle d&eacute;clar&eacute; &agrave; la presse.&nbsp;&nbsp; Le ministre de l'Agriculture St&eacute;phane Travert avait &eacute;voqu&eacute; vendredi une&nbsp;p&eacute;riode de transition possible "de cinq &agrave; sept ans", pr&eacute;cis&eacute;ment pour laisser&nbsp;le temps de mettre en place des mesures alternatives.&nbsp;&nbsp;Le ministre de la Transition &eacute;cologique Nicolas Hulot a pour sa part plac&eacute;&nbsp;les agriculteurs fran&ccedil;ais face au temps long: "La justice et l'histoire nous&nbsp;rattraperont" si rien n'est fait pour rem&eacute;dier au probl&egrave;me phytosanitaire. "Au&nbsp;pr&eacute;texte que c'est compliqu&eacute;, doit-on continuer &agrave; mettre le sujet sous la&nbsp;table?", a-t-il demand&eacute; samedi dans une interview &agrave; Ouest France.


La France a confirmé lundi son intention de réduire progressivement l'utilisation agricole du controversé glyphosate, mais peine à énoncer clairement une stratégie de remplacement et une date butoir.


La France veut arrêter le glyphosate, mais peine à clarifier son calendrier

Les semences paysannes sont des semences que les agriculteurs s&eacute;lectionnent&nbsp;eux m&ecirc;mes et cultivent d'une ann&eacute;e sur l'autre. Au contraire des hybrides&nbsp;fabriqu&eacute;s par les semenciers, les semences paysannes sont peu stables et peu&nbsp;homog&egrave;nes, ce qui leur interdit l'entr&eacute;e au catalogue officiel des esp&egrave;ces et&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s. L'int&eacute;r&ecirc;t de ces oignons roses d'Armorique, artichauts Camus du L&eacute;on,&nbsp;butternut Kouign Amann, ou rhubarbes acidul&eacute;es de Bretagne, qui seront vendus&nbsp;en grande distribution pour la premi&egrave;re fois, est qu'ils pr&eacute;sentent un maximum&nbsp;de variabilit&eacute;, leur permettant de s'adapter &agrave; des conditions naturelles&nbsp;changeantes. "En 2000, on s'est rendu compte que parmi les graines qui nous &eacute;taient&nbsp;vendues en bio certaines &eacute;taient manipul&eacute;es: on introduisait une part de radis&nbsp;dans le chou et le brocolis. Nous avons alors commenc&eacute; &agrave; faire de la s&eacute;lection&nbsp;participative, &agrave; partir de semences qui &eacute;taient dans les cong&eacute;lateurs de&nbsp;l'Inra ou chez des particuliers", explique Ren&eacute; L&eacute;a, mara&icirc;cher bio dans le&nbsp;Nord Finist&egrave;re et pr&eacute;sident de Kaol Kozh.&nbsp;&nbsp;Quand Carrefour a contact&eacute; les groupements de producteurs bretons Kaol Kozh&nbsp;et APFLBB pour distribuer ces l&eacute;gumes, les agriculteurs ont n&eacute;goci&eacute; des&nbsp;accords contractuels sur 5 ans, et un engagement sur les prix et les volumes. En effet, le co&ucirc;t de revient de ces l&eacute;gumes issus de semences paysannes&nbsp;peut &ecirc;tre sup&eacute;rieur de 30% &agrave; des l&eacute;gumes issus du catalogue, notamment parce&nbsp;qu'ils ne murissent pas tous en m&ecirc;me temps et qu'il faut plusieurs passages&nbsp;dans les champs pour les r&eacute;colter, selon M. L&eacute;a.&nbsp;"Dans le cadre de ce partenariat, nous allons les aider &agrave; d&eacute;velopper leurs&nbsp;vari&eacute;t&eacute;s pour offrir un choix plus large aux clients", ajoute Philippe&nbsp;Bernard, directeur des relations monde agricole chez Carrefour.<h2>Semenciers m&eacute;contents</h2>La Fondation Carrefour accompagnera ainsi les producteurs dans la mise en&nbsp;place d'une Maison des graines des paysans d&eacute;di&eacute;e &agrave; la recherche sur les&nbsp;esp&egrave;ces potag&egrave;res et &agrave; l'am&eacute;lioration des techniques de production de semences. Le g&eacute;ant de la distribution a &eacute;galement mis en ligne une p&eacute;tition sur&nbsp;carrefour.fr et Change.org pour qu'un paysan qui produit ses propres semences&nbsp;puisse les vendre en vente directe, alors qu'aujourd'hui il a uniquement le&nbsp;droit des les &eacute;changer, mais &eacute;galement que ces semences soient distribu&eacute;es par&nbsp;les semenciers."Cette initiative de Carrefour est la bienvenue", a indiqu&eacute; &agrave; l'AFP Guy&nbsp;Kastler, membre fondateur de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et coordinateur du&nbsp;r&eacute;seau Semences Paysannes jusqu'en 2016, en soulignant l'importance "qu'un&nbsp;op&eacute;rateur &eacute;conomique autre que les syndicats et les associations se bouge"&nbsp;pour les semences paysannes.Le Gnis, qui repr&eacute;sente les semenciers, a par contre d&eacute;plor&eacute; que cette&nbsp;campagne de Carrefour "vise &agrave; faire croire que le manque de diversit&eacute; de nos&nbsp;assiettes viendrait des semences", alors que "les s&eacute;lectionneurs publics et&nbsp;priv&eacute;s sont impliqu&eacute;s dans la pr&eacute;servation de la biodiversit&eacute;". "Chaque ann&eacute;e les 3.200 vari&eacute;t&eacute;s de l&eacute;gumes d&eacute;j&agrave; en vente, s'enrichissent&nbsp;de plus de 150 vari&eacute;t&eacute;s nouvelles". De nouvelles vari&eacute;t&eacute;s qui "r&eacute;sistent mieux&nbsp;aux maladies et aux parasites pour qu'on puisse limiter ou se passer de&nbsp;produits phytosanitaires", assure le Gnis.<h2>Campagne de com' : Carrefour se lance sur "le march&eacute; interdit"&nbsp;</h2>&nbsp;<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Qpd9PyUQgxg" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Pour accompagner la commercialisation de ces produits, le groupe Carrefour a lanc&eacute; une campagne de communication intitul&eacute;e "le march&eacute; interdit".&nbsp;D'apr&egrave;s un communiqu&eacute; du groupe Carrefour, "la l&eacute;gislation interdit aujourd'hui le commerce de plus de 2 millions de vari&eacute;t&eacute;s issues de notre patrimoine et prive ainsi le grand public d'une diversit&eacute; de choix dans son alimentation."&nbsp;&laquo;&nbsp;90% de vari&eacute;t&eacute;s cultivables ont d&eacute;j&agrave; disparu au cours du XX&egrave;me si&egrave;cle &agrave; l'&eacute;chelle mondiale &raquo; indique le communiqu&eacute;. Pour y rem&eacute;dier et afin de d&eacute;fendre la pr&eacute;servation du patrimoine agricole et alimentaire et la biodiversit&eacute;, Carrefour s'engage et veut participer &agrave; une r&eacute;vision de la loi actuelle sur deux points majeurs :&nbsp;&laquo;&nbsp;Simplifier la loi pour permettre aux petits paysans de commercialiser en circuit court leurs semences librement reproductibles et ouvrir le catalogue officiel &agrave; ces semences paysannes, pour que les fruits et l&eacute;gumes qui en sont issus puissent &ecirc;tre commercialis&eacute;s plus largement aupr&egrave;s de tous les consommateurs. Cela exige l'assouplissement des crit&egrave;res actuels d'enregistrement des semences paysannes au catalogue et une exemption de paiement de cette inscription pour les petites structures.&nbsp;&raquo;


Deux groupements de producteurs bretons ont passé un contrat avec Carrefour qui va distribuer à partir de mercredi leurs légumes issus de semences paysannes dans une quarantaine de magasins en Ile-de-France et en Bretagne.


Des légumes issus de semences paysannes vendus chez Carrefour

"L'Inra a lanc&eacute; depuis une dizaine d'ann&eacute;es huit grands +meta-programmes+&nbsp;de recherches transdisciplinaires sur les grands choix de soci&eacute;t&eacute;, tels le&nbsp;changement climatique, la protection animale ou l'alimentation mondiale. Un&nbsp;+meta-programme+ va &ecirc;tre consacr&eacute; au bio &agrave; partir de l'an prochain, &agrave;&nbsp;l'occasion de la r&eacute;vision des programmes" a indiqu&eacute; M. Mauguin &agrave; la presse&nbsp;lors du salon Tech et Bio &agrave; Bourg-l&egrave;s-Valence (Dr&ocirc;me).&nbsp;&nbsp; Les "meta-programmes" de l'INRA b&eacute;n&eacute;ficient d'un budget annuel de quelque&nbsp;500.000 euros, ce qui porte le niveau d'engagement de l'Institut &agrave; entre 4 et&nbsp;5 millions d'euros en int&eacute;grant les salaires des chercheurs, a pr&eacute;cis&eacute; M.&nbsp;Maugin.&nbsp;&nbsp; Selon lui, l'INRA est d&eacute;j&agrave; le premier institut de recherche mondial en&nbsp;nombre de publications sur le sujet de l'agriculture biologique. Le salon Tech et Bio, qui a lieu tous les deux ans depuis 10 ans dans la&nbsp;Dr&ocirc;me, est l'une des principales agoras europ&eacute;ennes r&eacute;unissant agriculteurs&nbsp;(biologiques ou conventionnels), chercheurs, banquiers, porteurs de projets et&nbsp;fournisseurs de l'agrobusiness sur le th&egrave;me de l'agriculture biologique, en&nbsp;pleine expansion actuellement. Depuis le d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, 51 programmes de recherche (cibl&eacute;s) ont&nbsp;d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute;&nbsp;&nbsp;men&eacute;es par l'Inra dans le cadre du programme Agribio.


L'Institut national de recherches agronomiques (Inra) prévoit de lancer en 2018 un vaste programme de recherches pluri-disciplinaires sur l'agriculture biologique, afin de"participer à la transformation agro-écologique de l'agriculture", selon son président Philippe Mauguin.


L'INRA prévoit un vaste programme de recherches sur l'agriculture bio

Retour en images sur les temps forts de l'interprofession laiti&egrave;re au SPACE 2017. Pour en savoir plus, rendez-vous sur Cniel Infos.Rendez-vous au Sommet de l'&Eacute;levage, du 4 au 6 octobre, &agrave; Clermont Ferrand&nbsp;!

Les temps forts de l'interprofession laitière au SPACE 2017

Environ 200 agriculteurs ont bloqu&eacute; vendredi les Champs-Elys&eacute;es pour dire leur inqui&eacute;tude de voir le gouvernement interdire l'usage de produits phytosanitaires, comme le d&eacute;sherbant glyphosate, qu'ils jugent indispensables pour conserver "l'excellence agricole fran&ccedil;aise". Sous les banni&egrave;res "Macron tue", la manifestation, organis&eacute;e par plusieurs f&eacute;d&eacute;rations d&eacute;partementales du premier syndicat agricole, la FNSEA, et l'organisation des Jeunes agriculteurs, a bloqu&eacute; partiellement la circulation &agrave; 7H00. "Soja argentin: OGM", &eacute;tait-il &eacute;crit sur un conteneur plac&eacute; &agrave; l'entr&eacute;e de l'avenue, jonch&eacute;e de paille.&nbsp;Les manifestants protestaient contre la possibilit&eacute; d'importer des produits agricoles trait&eacute;s avec des herbicides comme le glyphosate, craignant une d&eacute;cision gouvernementale interdisant unilat&eacute;ralement de tels produits en France. "Il faudrait soutenir l'agriculture fran&ccedil;aise sinon elle va dispara&icirc;tre et on aura recours massivement &agrave; des importations de produits alimentaires qui sont cultiv&eacute;s dans des conditions phytosanitaires bien plus d&eacute;plorables que les n&ocirc;tres", a d&eacute;clar&eacute; Damien Greffin, pr&eacute;sident de la FDSEA d'Ile-de-France. "M. Macron veut &ecirc;tre le M. Propre du monde mais il est le fossoyeur de l'agriculture", a affirm&eacute; Fr&eacute;d&eacute;ric Arnoult, pr&eacute;sident des Jeunes agriculteurs d'Ile-de-France.&nbsp;Le blocage a &eacute;t&eacute; lev&eacute; en milieu de matin&eacute;e apr&egrave;s qu'une d&eacute;l&eacute;gation a &eacute;t&eacute; re&ccedil;ue environ une heure &agrave; l'Elys&eacute;e par la conseill&egrave;re agricole Audrey Bourrolleau. "On a act&eacute; nos d&eacute;saccords. On a surtout bien compris qu'au sein de ce gouvernement tout le monde n'&eacute;tait pas sur la m&ecirc;me ligne", a d&eacute;clar&eacute; Damien Greffin &agrave; l'issue de la rencontre. Mme Bourolleau leur a affirm&eacute; que la sortie "progressive" du glyphosate en France se ferait "avec m&eacute;thode et dialogue", dans le cadre notamment des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation. Mais elle a r&eacute;affirm&eacute; que "l'engagement de campagne" pris par Emmanuel Macron de voter contre la proposition de la Commission Europ&eacute;enne de renouvellement de la licence du glyphosate "sera tenu", selon l'Elys&eacute;e.En juillet, la Commission europ&eacute;enne a propos&eacute; le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate qui expire fin 2017. Le vote sur l'autorisation de cet herbicide, le plus r&eacute;pandu en Europe, pourrait avoir lieu le 5 ou 6 octobre au sein d'un comit&eacute; d'experts. La France a annonc&eacute; qu'elle voterait contre la proposition de la Commission. Elle a une position-cl&eacute; car une majorit&eacute; qualifi&eacute;e est requise.Le ministre de la Transition &eacute;nerg&eacute;tique, Nicolas Hulot, honni de certains des manifestants, a rencontr&eacute; des agriculteurs, mettant en avant l'importance de la tenue des &eacute;tats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation pour r&eacute;gler le probl&egrave;me des produits phytosanitaires. "J'entends les dol&eacute;ances des consommateurs qui voudraient aussi qu'on ait ensemble une perspective (...) Mon id&eacute;e, c'est de rassembler l'ensemble des acteurs car il y a quelques responsabilit&eacute;s qu'on pourrait mieux partager", a-t-il d&eacute;clar&eacute; aux agriculteurs sortants de l'Elys&eacute;e.&nbsp;"J'ai besoin, moi, d'&ecirc;tre rassur&eacute; sur la s&eacute;curit&eacute; alimentaire et sanitaire sur le long terme. Vous connaissez comme moi les ph&eacute;nom&egrave;nes de bio-accumulation et les effets cocktails", leur a-t-il dit. En levant la manifestation, M. Greffin a dit aux agriculteurs r&eacute;unis: "Il n'y a pas grand-chose qui a chang&eacute;, on a juste mis un pied dans la porte".&nbsp;<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><a href="https://twitter.com/hashtag/D%C3%A9l%C3%A9gation?src=hash">#D&eacute;l&eacute;gation</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/agricole?src=hash">#agricole</a> re&ccedil;ue par la <a href="https://twitter.com/hashtag/conseill%C3%A8re?src=hash">#conseill&egrave;re</a> agricole d'<a href="https://twitter.com/EmmanuelMacron">@EmmanuelMacron</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/affaire%C3%A0suivre?src=hash">#affaire&agrave;suivre</a> <a href="https://t.co/YgRVEjAK7H">pic.twitter.com/YgRVEjAK7H</a>&mdash; FDSEA Ile-de-France (@FDSEAIDF) <a href="https://twitter.com/FDSEAIDF/status/911125521815277568">22 septembre 2017</a></blockquote> <script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>


Environ 250 agriculteurs, venus manifester contre la concurrence jugée injuste de produits étrangers, bloquaient vendredi l'accès à l'avenue parisienne des Champs-Elysées.


Glyphosate : les agriculteurs manifestent sur les Champs-Élysées 


La start-up a mis au point AQit-Sensor, un capteur hyperspectral capable de détecter précocement les maladies et adventices, ouvrant la voie à une optimisation des intrants en grandes cultures et en viticulture. Entre autres.


[Tech&Bio] Carbon Bee inaugure la télédétection de maladies et d'adventices

La transmission ActiveDrive 8 rejoint les deux autres options existantes, &agrave; savoir la semi-powershift quatre rapports et la variation continue sur les tracteurs Maxxum, qui ont &eacute;t&eacute; rebaptis&eacute;es respectivement ActiveDrive 4 (semi-powershift 16 rapports en marche avant et 16 en marche arri&egrave;re) et CVXDrive. Disponible sur les mod&egrave;les Maxxum Multicontroller, l'ActiveDrive 8 est &eacute;quip&eacute;e de la technologie double embrayages : 8 rapports r&eacute;partis sur 3 gammes permettent &agrave; l'utilisateur de b&eacute;n&eacute;ficier de 24 rapports sous charge, tant en marche avant qu'en marche arri&egrave;re. L'emploi de la p&eacute;dale de d&eacute;brayage n'est plus n&eacute;cessaire au changement de gamme, ce qui signifie que cette transmission est adapt&eacute;e aux t&acirc;ches requ&eacute;rant de la puissance et n&eacute;cessitant le passage de rapports sans ruptures de couple, comme l'implantation des cultures ou les coupes d'herbe avec des groupes de fauche<h2>Trois gammes de vitesses</h2>La premi&egrave;re gamme, qui couvre des vitesses jusqu'&agrave; 10,2 km/h, a &eacute;t&eacute; &eacute;tudi&eacute;e de mani&egrave;re sp&eacute;cifique pour les travaux les plus difficiles. Dans le cadre des applications sp&eacute;ciales qui requi&egrave;rent des vitesses tr&egrave;s lentes, comme les cultures mara&icirc;ch&egrave;res, l'ActiveDrive 8 dispose &eacute;galement en option de vitesses rampantes suppl&eacute;mentaires. La deuxi&egrave;me gamme, la plus utilis&eacute;e, couvre pr&egrave;s de 90 % de toutes les exigences d'applications dans les champs, les p&acirc;turages, ainsi que celles du chargeur, ce qui permet au tracteur de fonctionner &agrave; pleine charge, sans interruption de couple, de 1,6 &agrave; 18,1 km/h. Lors des d&eacute;placements sur route, la transmission est con&ccedil;ue pour d&eacute;marrer dans la troisi&egrave;me gamme, et l'utilisateur peut sauter les rapports pour &eacute;voluer plus rapidement entre les diff&eacute;rentes vitesses.<h2>V&eacute;ritable inverseur</h2>Un inverseur permet de changer de direction sans qu'il n'y ait de coupure, ce qui s'av&egrave;re tr&egrave;s utile sur les terrains en pente, lors d'op&eacute;ration de tassement sur tas d'ensilage lors des changements de direction sur des terrains en pente. Une fonctionnalit&eacute; de coupure automatique de la transmission lors de l'appui prolong&eacute; sur la p&eacute;dale de frein simplifie les op&eacute;rations lors de d&eacute;marrages &agrave; un stop, en c&ocirc;te ou encore lors des op&eacute;rations d'empilement de bottes. Le passage des rapports et l'inversion peuvent &ecirc;tre modul&eacute;s pour obtenir une r&eacute;ponse plus rapide ou plus lente en fonction de la t&acirc;che en cours.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 La r&eacute;vision de la gamme Maxxum comprend &eacute;galement un nouveau Maxxum 150 CVX 6 cylindres de 175 ch de puissance maxi. Un mod&egrave;le que le constructeur qualifie de tracteur le plus l&eacute;ger et le plus compact du secteur en 6 cylindres. Selon les mod&egrave;les, les Maxxum sont &eacute;quip&eacute;s d&#039;un moteur FPT Industrial quatre cylindres de 4,5 litres ou d&#039;un moteur six cylindres 6,7 litres avec turbocompresseur et intercooler, conforme &agrave; la norme sur les &eacute;missions Stage IV gr&acirc;ce au syst&egrave;me de r&eacute;duction s&eacute;lective catalytique Hi-eSCR.
</aside>


La transmission semi-powershift à 8 rapports sous charge dans les trois gammes s’insère entre l’ActiveDrive 4 et la variation continue CVXDrive. Celle-ci s’enrichit d’un nouveau modèle avec le Maxxum CVX 150 de 175 ch de puissance maxi.


Les Maxxum Case IH en mode ActiveDrive 8


La PME bretonne développe des effaroucheurs sonores sans risque d’accoutumance et sans nuisance. D’autres ravageurs tels que les sangliers y sont sourds. Mais peut-être pas éternellement.


[Tech&Bio] Adieu corbeaux, corneilles et étourneaux avec les effaroucheurs AgriProTech

En Creuse, la campagne de prophylaxie bovine 2017-2018 va se d&eacute;rouler du 1er octobre 2017 au 31 mai 2018. Si vous d&eacute;tenez au moins un bovin, votre &eacute;levage est soumis &agrave; la r&eacute;glementation sanitaire, la prophylaxie est donc &agrave; r&eacute;aliser durant cette p&eacute;riode. Cette derni&egrave;re va permettre la surveillance de 5 maladies&nbsp;: brucellose, leucose, IBR, varron et, nouveau cette campagne, la BVD (cf. article du 15/09/2017) auxquelles peuvent s'ajouter des recherches volontaires (paratuberculose, grande douve...).<h2>Des d&eacute;pistages bas&eacute;s sur lait ou sur sang...</h2>Pour les &eacute;levages laitiers livrant en laiterie de mani&egrave;re continue, les analyses sont effectu&eacute;es sur lait de tank. Pour les autres &eacute;levages laitiers (producteurs fermiers ne livrant pas en laiterie, production discontinue...) et les &eacute;levages allaitants, des prises de sang sont r&eacute;alis&eacute;es sur tous les bovins &acirc;g&eacute;s de 24 mois et plus (12 mois et plus pour les cheptels avec un statut IBR en cours d'assainissement ou non-conforme, cf. tableau). Sauf cas de force majeure notifi&eacute; &agrave; la DDCSPP23, la qualification des cheptels pour lesquels la prophylaxie ne sera pas termin&eacute;e au 31 mai pourra &ecirc;tre suspendue jusqu'&agrave; la r&eacute;alisation des actions correctives. Pour les pr&eacute;l&egrave;vements fractionn&eacute;s, l'&eacute;cart entre le d&eacute;but et la fin de prophylaxie ne doit pas exc&eacute;der 90 jours.<h2>... avec une contention &agrave; assurer, d'o&ugrave; une aide de GDS Creuse lors d'accident</h2>L'Arr&ecirc;t&eacute; Minist&eacute;riel fixant les mesures techniques et administratives pour la prophylaxie collective de la brucellose des bovin&eacute;s indique notamment&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il incombe aux d&eacute;tenteurs des bovin&eacute;s de prendre sous leur responsabilit&eacute; toutes dispositions n&eacute;cessaires pour aider &agrave; la r&eacute;alisation des mesures prescrites par le pr&eacute;sent arr&ecirc;t&eacute;, notamment en assurant la contention de leurs animaux&nbsp;&raquo;. Dans le cadre de notre mission de mutualisme, par l'interm&eacute;diaire de notre mutuelle sanitaire en &eacute;levage bovin, nous effectuons une prise en charge lors de fracture ou de strangulation sur les bovins soumis &agrave; intervention pendant les op&eacute;rations de prophylaxie r&eacute;alis&eacute;es avec des conditions de contention conformes.<h2>Des Documents d'Accompagnement des Pr&eacute;l&egrave;vements (DAP) pour aider v&eacute;t&eacute;rinaires et &eacute;leveurs...</h2>Les op&eacute;rations de prophylaxie sont r&eacute;alis&eacute;es par votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire. En d&eacute;but de campagne, nous lui transmettons la liste des cheptels chez lesquels une intervention est programm&eacute;e avec les dates pr&eacute;visionnelles. Des modifications peuvent intervenir en mati&egrave;re de dates pr&eacute;visionnelles, de changement de v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire (celui-ci doit intervenir avant le 1er octobre pour la campagne suivante)... Pour chaque intervention, sur demande du v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire, nous lui fournissons un DAP actualis&eacute;. La 1&egrave;re page du DAP se compose d'un r&eacute;capitulatif g&eacute;n&eacute;ral o&ugrave; sont not&eacute;es vos coordonn&eacute;es, celles de votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire et du Laboratoire D&eacute;partemental d'Analyses (le LDA de la Creuse &agrave; Ajain pour notre d&eacute;partement) ainsi que les qualifications (brucellose, leucose et tuberculose) et les appellations (IBR et varron).<h2>... avec l'int&eacute;gration du suivi BVD et l'indication du nombre de bovins &agrave; pr&eacute;lever...</h2>D&egrave;s cette campagne 2017-2018, la BVD sera recherch&eacute;e par s&eacute;rologie m&eacute;lange sur tous les bovins de 24 &agrave; 48 mois pr&eacute;lev&eacute;s ou par d&eacute;pistage sur lait de tank. Cela n'implique aucun pr&eacute;l&egrave;vement suppl&eacute;mentaire et GDS Creuse va mutualiser le co&ucirc;t de ces analyses. Pour les d&eacute;pistages IBR, vous aurez &agrave; faire pr&eacute;lever&nbsp;:<ul><li>Tous les bovins de 24 mois et plus dans les cheptels avec statut IBR indemne ou en cours de qualification.</li><li>Tous les bovins de 12 mois et plus non-connus positifs en IBR dans les cheptels avec statut IBR en cours d'assainissement ou non-conforme.</li></ul>Si votre cheptel a un statut IBR en cours d'assainissement et que vous avez &eacute;limin&eacute; vos bovins positifs avant la prophylaxie, vous pourrez limiter les pr&eacute;l&egrave;vements aux bovins de 24 mois et plus si vous r&eacute;alisez votre prophylaxie avant le 31/12/2017. Si vous &ecirc;tes concern&eacute;, nous allons vous en informer individuellement.Ce nombre de bovins &agrave; pr&eacute;lever est indiqu&eacute; avec la date retenue pour le calcul de l'&acirc;ge sur cette 1&egrave;re page du DAP. Tout motif de sous-r&eacute;alisation (pr&eacute;l&egrave;vement impossible, bovin &agrave; l'engrais devant partir &agrave; l'abattoir dans les 90 jours suivant le d&eacute;but de prophylaxie, bovin introduit depuis moins de 90 jours par rapport &agrave; la date de fin de prophylaxie...) sera indiqu&eacute; par votre v&eacute;t&eacute;rinaire, sur votre information dans le cadre &laquo;&nbsp;comm&eacute;moratifs&nbsp;&raquo;. Afin d'&eacute;viter toute relance par nos services pour sous-r&eacute;alisation, v&eacute;rifiez attentivement, avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, l'ad&eacute;quation entre le nombre de pr&eacute;l&egrave;vements pr&eacute;vu et celui r&eacute;alis&eacute;.<h2>... et les analyses pr&eacute;vues &agrave; valider par votre signature et celle de votre v&eacute;t&eacute;rinaire</h2>Une v&eacute;rification de l'ad&eacute;quation entre les analyses demand&eacute;es et les besoins de votre cheptel sera effectu&eacute;e syst&eacute;matiquement par votre v&eacute;t&eacute;rinaire et vous-m&ecirc;me. Au-del&agrave; des obligations, cela permettra de r&eacute;pondre aux autres besoins (paratuberculose, s&eacute;rologie grande douve ...). La 1&egrave;re page du DAP sera &agrave; signer par vous-m&ecirc;me et votre v&eacute;t&eacute;rinaire, cela validera ainsi les demandes d'analyses. Elle suivra tout pr&eacute;l&egrave;vement de prophylaxie au LDA qui nous transmet les informations. Le maintien en s&eacute;roth&egrave;que (3 mois) par le LDA permet de rattraper un oubli, n'h&eacute;sitez pas &agrave; y recourir rapidement en cas de besoin. Les pages suivantes du DAP se composent du listing des bovins &agrave; pr&eacute;lever avec pour chacun les analyses &agrave; effectuer. Pour les cheptels concern&eacute;s, apparaissent &eacute;galement les animaux positifs ou vaccin&eacute;s en IBR qui ne sont pas &agrave; d&eacute;pister en IBR&nbsp;; le Document d'Accompagnement des Vaccinations (DAV) est alors joint, permettant ainsi une vaccination IBR en m&ecirc;me temps que la prophylaxie.<h2>Une situation sanitaire creusoise tr&egrave;s favorable permettant des frais de prophylaxie diminu&eacute;s et des atouts commerciaux augment&eacute;s</h2>La Creuse est indemne de brucellose, tuberculose et leucose. Les all&eacute;gements de prophylaxie sont effectifs depuis 1999. Certains d&eacute;partements sont, aujourd'hui, contraints de r&eacute;aliser des intradermo-tuberculinations dans leurs cheptels. En IBR, plus de 96 % des cheptels sont certifi&eacute;s, 1,3 % d&eacute;tiennent des bovins positifs. En paratuberculose, 86 % des &eacute;levages adh&eacute;rents au HBL b&eacute;n&eacute;ficient de l'apport de garantie conforme au r&eacute;f&eacute;rentiel technique national. De prochains articles feront le point sur chacune de ces prophylaxies.<h2>Une forte implication de GDS Creuse, base de notre concept &laquo;&nbsp;Le sanitaire ... j'adh&egrave;re&nbsp;!&nbsp;&raquo;</h2>Notre implication dans les prophylaxies collectives constitue un de nos m&eacute;tiers premiers depuis notre cr&eacute;ation, il y a plus de 60 ans. Gr&acirc;ce &agrave; la mobilisation de tous, les r&eacute;sultats sont &eacute;loquents et l'action se poursuit de mani&egrave;re raisonn&eacute;e pour la sant&eacute; de nos cheptels et les atouts commerciaux conform&eacute;ment &agrave; notre adage&nbsp;: &laquo;&nbsp;pour un troupeau sain, s&ucirc;r et rentable&nbsp;&raquo;. Notre investissement est technique et financier &agrave; travers les conventions (DDCSPP, Conseil D&eacute;partemental et LDA), le tiers-payant (v&eacute;t&eacute;rinaires, LDA) qui permettent des all&egrave;gements administratifs (seuls les r&eacute;sultats de prophylaxie non-n&eacute;gatifs vous sont transmis sauf si vous en faites la demande) et financiers (co&ucirc;ts diminu&eacute;s pour les analyses, mutualisation des r&eacute;sultats positifs et maintenant des recherches BVD). Il est &eacute;galement pr&eacute;sent, en relation avec les v&eacute;t&eacute;rinaires et la DDCSPP dans les plans d'assainissement ou lors de tout r&eacute;sultat &laquo;&nbsp;discordant&nbsp;&raquo;. Pour tout renseignement compl&eacute;mentaire n'h&eacute;sitez pas &agrave; contacter votre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire ou GDS Creuse.


Prophylaxies en cheptel bovin =&gt; Afin de vous informer sur la nouvelle campagne, cet article vous présente l’organisation des prophylaxies de cheptel sur notre département actualisée selon les résultats des campagnes passées et les évolutions, notamment la mise en place du programme national d’éradication de la BVD.


Campagne de prophylaxie bovine 2017-2018 en Creuse. Du 1er octobre 2017 au 31 mai 2018

Des "gains majeurs" sont attendus sur les r&eacute;coltes en Argentine et au&nbsp;Br&eacute;sil, tandis qu'une hausse de la production de 10% est attendue en Afrique&nbsp;cette ann&eacute;e, tir&eacute;e par les r&eacute;coltes de ma&iuml;s en Afrique australe et celles de&nbsp;bl&eacute; dans les pays nord-africains, indique l'Organisation des Nations unies&nbsp;pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un communiqu&eacute;. La production c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re dans les pays &agrave; faibles revenus et &agrave; "d&eacute;ficit&nbsp;vivrier" devrait &eacute;galement augmenter de 2,2% cette ann&eacute;e, contribuant &agrave;&nbsp;r&eacute;duire les besoins en importations. Ces progressions sont "sur le point d'avoir un effet positif sur&nbsp;l'approvisionnement alimentaire mondial, mais les conflits civils en cours et&nbsp;les chocs climatiques compromettent les efforts visant &agrave; r&eacute;duire les&nbsp;souffrances li&eacute;es &agrave; la faim" ajoute la FAO. Les r&eacute;coltes seront aussi affaiblies dans les Cara&iuml;bes par les r&eacute;cents&nbsp;ouragans, et en Afrique de l'Ouest par les inondations.&nbsp;&nbsp; <h2>R&eacute;gression</h2>La semaine derni&egrave;re plusieurs agences de l'Onu, dont la FAO, ont tir&eacute; la&nbsp;sonnette d'alarme sur une brusque augmentation de la faim dans le monde en&nbsp;2016 apr&egrave;s dix ans de r&eacute;gression quasi-constante, d&ucirc;e notamment &agrave; la&nbsp;recrudescence des conflits et au r&eacute;chauffement climatique. Jeudi, apr&egrave;s avoir analys&eacute; en d&eacute;tail les perspectives de r&eacute;colte et la&nbsp;situation alimentaire mondiale, la FAO estime que 37 pays dans le monde, dont&nbsp;28 en Afrique, ont besoin d'une aide alimentaire externe: l'Afghanistan, le&nbsp;Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la R&eacute;publique centrafricaine, le Tchad,&nbsp;le Congo, la R&eacute;publique populaire d&eacute;mocratique de Cor&eacute;e, la R&eacute;publique&nbsp;d&eacute;mocratique du Congo, Djibouti, l'Erythr&eacute;e, l'Ethiopie, la Guin&eacute;e, Ha&iuml;ti,&nbsp;l'Irak, le Kenya, le Lesotho, le Lib&eacute;ria, la Libye, Madagascar, le Malawi, le&nbsp;Mali, la Mauritanie, le Mozambique, la Birmanie, le Niger, le Nig&eacute;ria, le&nbsp;Pakistan, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, le&nbsp;Swaziland, la Syrie, l'Ouganda, le Y&eacute;men et le Zimbabwe. La FAO publie quatre fois par an un "rapport sur les perspectives de&nbsp;r&eacute;colte et la situation alimentaire" qui compl&egrave;te les analyses semestrielles&nbsp;sur les "perspectives de l'alimentation" dans le monde, publi&eacute;e la semaine&nbsp;pass&eacute;e. Le prochain rapport est attendu le 7 d&eacute;cembre.


La production céréalière mondiale "devrait atteindre un niveau record en 2017", à 2,611 milliard de tonnes, a annoncé jeudi la FAO, après avoir alerté la semaine passée sur une brusque augmentation de la faim dans le monde en 2016.


Production céréalière mondiale "record" (FAO)

Bruxelles et Ottawa voient dans cet accord dit de nouvelle g&eacute;n&eacute;ration --&nbsp;"le plus ambitieux" jamais sign&eacute; par l'UE, aux dires de la commissaire&nbsp;europ&eacute;enne au Commerce Cecilia Malmstr&ouml;m -- une "r&eacute;f&eacute;rence pour les futurs&nbsp;accords internationaux". "A une &eacute;poque o&ugrave; l'on tend de plus en plus &agrave; imputer de nombreux maux de la&nbsp;plan&egrave;te aux &eacute;changes commerciaux, l'accord peut servir de mod&egrave;le pour une&nbsp;coop&eacute;ration &eacute;conomique responsable entre les pays", ont insist&eacute; Mme Malmstr&ouml;m&nbsp;et le ministre canadien du Commerce Fran&ccedil;ois-Philippe Champagne, dans une&nbsp;tribune publi&eacute;e mercredi dans plusieurs quotidiens. Face aux tendances protectionnistes des Etats-Unis de Donald Trump et &agrave; la&nbsp;concurrence jug&eacute;e d&eacute;loyale de la Chine sur le march&eacute; mondial, l'UE et le&nbsp;Canada se veulent les porte-drapeaux d'un commerce "libre et &eacute;quitable", fond&eacute;&nbsp;sur des "valeurs communes", dont ils souhaitent eux-m&ecirc;mes "fixer les r&egrave;gles".&nbsp;&nbsp; Concr&egrave;tement, le CETA supprime d&egrave;s jeudi les droits de douanes sur 98% des&nbsp;produits &eacute;chang&eacute;s entre les deux zones et &eacute;largit certains services, comme les&nbsp;transports et les t&eacute;l&eacute;coms, &agrave; la concurrence. Il permet aussi la reconnaissance de 143 produits d'origine g&eacute;ographique&nbsp;prot&eacute;g&eacute;e (AOP) au Canada, dont l'agriculture gagne &agrave; l'inverse un acc&egrave;s accru&nbsp;au march&eacute; europ&eacute;en. M&ecirc;me si certains secteurs sensibles comme la viande restent soumis &agrave; des&nbsp;quotas, l'industrie europ&eacute;enne voit d'un tr&egrave;s mauvais oeil l'arriv&eacute;e sur son&nbsp;sol de produits canadiens &eacute;labor&eacute;s selon elle de mani&egrave;re d&eacute;loyale. "Le Canada a des normes sanitaire et d'&eacute;tiquetage plus faibles que l'UE et&nbsp;son agriculture industrielle est plus fortement d&eacute;pendante des pesticides et&nbsp;des cultures g&eacute;n&eacute;tiquement modifi&eacute;es", r&eacute;sume Greenpeace, qui fait partie des&nbsp;nombreuses ONG oppos&eacute;es au texte.<h2>Impact limit&eacute;</h2>Mercredi, plusieurs d'entre elles -- les m&ecirc;mes qui s'opposent &agrave; l'accord&nbsp;n&eacute;goci&eacute; par l'UE avec les Etats-Unis, le TTIP, actuellement au point mort --&nbsp;ont jet&eacute; leurs derni&egrave;res forces dans la bataille. Elles reprochent au CETA, qui concerne au total 510 millions d'Europ&eacute;ens et&nbsp;35 millions de Canadiens, d'affaiblir les normes sanitaires et&nbsp;environnementales.&nbsp;&nbsp; En France, des d&eacute;put&eacute;s de gauche et plusieurs organisations d&eacute;favorables au&nbsp;Ceta ont pr&eacute;sent&eacute; un rapport critique lors d'une conf&eacute;rence de presse &agrave;&nbsp;l'Assembl&eacute;e nationale. Ce rapport, auquel ont notamment particip&eacute; les altermondialistes d'Attac,&nbsp;le collectif de gauche des Economistes atterr&eacute;s et l'ONG de d&eacute;fense des&nbsp;consommateurs Foodwatch, conclut que "les organisations associatives,&nbsp;environnementales, syndicales et politiques demandent solennellement la&nbsp;suspension de l'application provisoire du CETA et une r&eacute;elle consultation des&nbsp;citoyens, &agrave; travers un r&eacute;f&eacute;rendum". D&eacute;but septembre, un autre rapport, r&eacute;dig&eacute; par des experts ind&eacute;pendants &agrave; la&nbsp;demande du gouvernement fran&ccedil;ais lui-m&ecirc;me, avait regrett&eacute; un "manque&nbsp;d'ambition" du CETA sur le plan environnemental, soulignant que le climat&nbsp;&eacute;tait "le grand absent" du trait&eacute;.&nbsp;&nbsp; Ces experts avaient aussi not&eacute; que le principe de pr&eacute;caution &eacute;tait absent&nbsp;du texte, laissant planer une "incertitude" sur une possible contestation par&nbsp;le Canada. Les ONG critiquent par ailleurs les tribunaux d'arbitrages instaur&eacute;es dans&nbsp;le CETA -- comme dans chaque accord commercial -- pour trancher les litiges&nbsp;entre un Etat et une multinationale qui s'estimerait flou&eacute;e par un changement&nbsp;soudain de politique. Cette inqui&eacute;tude avait amen&eacute; fin 2016 la seule r&eacute;gion belge de Wallonie&nbsp;(sud du pays) &agrave; s'opposer au texte, retardant de quelques jours sa signature&nbsp;par l'UE apr&egrave;s une crise diplomatique avec Ottawa. Ces tribunaux n'entreront cependant en vigueur qu'une fois le texte&nbsp;d&eacute;finitif, c'est-&agrave;-dire quand il aura &eacute;t&eacute; vot&eacute; par les 38 parlements r&eacute;gionaux&nbsp;ou nationaux de l'UE. Seuls cinq pays (Lettonie, Danemark, Espagne, Croatie et&nbsp;Malte) ont pour l'instant accompli la d&eacute;marche. Si un seul pays vote "non", le texte cesse, en principe, de s'appliquer. Selon une &eacute;tude d'impact de la Commission, le PIB europ&eacute;en ne progressera&nbsp;que de 2 milliards d'euros par an avec le CETA. Une broutille si on le compare&nbsp;aux 14.600 milliards d'euros r&eacute;alis&eacute;s par l'UE en 2015.


Le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, le CETA, entre en application provisoire jeudi dans sa quasi-totalité, en dépit d'une contestation persistante d'ONG et d'organisations professionnelles.


Commerce : entrée en vigueur provisoire du CETA malgré les protestations

En visite à Tech&Bio hier soir, le ministre de l’Agriculture a apporté des précisions concernant l’avenir des aides en faveur de l’agriculture biologique, suite au comité État-Régions qui s’est tenu en début de semaine.

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