En mati&egrave;re de <a href="https://www.cogedis.com/actualites/les-locations-meublees-tva-et-regime-fiscal/" target="_blank" title="">location saisonni&egrave;re</a>, la r&eacute;glementation deviendrait plus stricte pour les propri&eacute;taires bailleurs. Leurs locations seraient, en premier lieu, soumises aux m&ecirc;mes obligations en mati&egrave;re de r&eacute;novation &eacute;nerg&eacute;tique que les locations classiques &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e.En effet, les meubl&eacute;s de tourisme devraient &ecirc;tre, a minima, class&eacute;s D, dans le Diagnostic de performance &eacute;nerg&eacute;tique et auraient 10 ans pour atteindre ce score car cette r&eacute;glementation s&rsquo;appliquerait en 2034.<h2>Quid des avantages fiscaux ?</h2><h3>Pour les logements non class&eacute;s meubl&eacute;s de tourisme :</h3>Avant son passage au S&eacute;nat, le projet de loi pr&eacute;voyait un abattement de 30 % pour les revenus de locations en meubl&eacute;s de tourisme non class&eacute;es de courte dur&eacute;e, d&egrave;s lors que le montant de ces derniers &eacute;tait inf&eacute;rieur &agrave; 15 000 &euro;. Afin d&rsquo;unifier ce seuil avec celui applicable pour d&eacute;finir les loueurs en meubl&eacute;s professionnels, les S&eacute;nateurs l&rsquo;ont relev&eacute; &agrave; 23 000 &euro;. Ces recettes b&eacute;n&eacute;ficieraient d&rsquo;un abattement de 30%.<h3>Pour les logements class&eacute;s meubl&eacute;s de tourisme&nbsp;</h3>La loi de finances 2024,&nbsp;accordait un abattement de 92 % lorsque ces biens &eacute;taient situ&eacute;s dans les zones class&eacute;es de tourisme en zones tr&egrave;s peu denses ou bien dans des communes class&eacute;es communes de sports d&rsquo;hiver ou d&rsquo;alpinisme.&nbsp;Le projet de loi &ldquo;march&eacute; locatif&rdquo; modifiant ce texte,&nbsp;pr&eacute;voyait que les revenus continueraient &agrave; relever du r&eacute;gime de la micro-entreprise dans une limite de recettes de 30 000 &euro; et de b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un abattement de 30 %.Le S&eacute;nat a tranch&eacute;, d&eacute;sormais, les revenus des locations de tous les&nbsp;biens class&eacute;s meubl&eacute;s de tourisme&nbsp;rel&egrave;veraient d&rsquo;un r&eacute;gime micro-entreprise jusqu&rsquo;&agrave; un seuil de recettes&nbsp;inf&eacute;rieures &agrave; 77 700 &euro; quelle que soit la dur&eacute;e de la location et d&rsquo;un taux de 50 % d&rsquo;abattement. Cette mesure permet de conserver un caract&egrave;re incitatif au classement, et de prendre en compte le diff&eacute;rentiel de charge existant entre un meubl&eacute; class&eacute; et un meubl&eacute; non class&eacute;.<h3>Pour les chambres d&rsquo;h&ocirc;tes&nbsp;</h3>La location de chambres d&rsquo;h&ocirc;te continuerait &agrave; relever&nbsp;du seuil de 188 700 &euro; et &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;un abattement de 71 %. Le projet de loi pr&eacute;voyait&nbsp;&eacute;galement que le&nbsp;montant des amortissements d&eacute;duits seraient r&eacute;int&eacute;gr&eacute;s dans le calcul des plus-values imposables. Cet amendement n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; retenu.Quoi qu&rsquo;il en soit, les modifications apport&eacute;es au r&eacute;gime par la loi de finances 2024 ont &eacute;t&eacute; supprim&eacute;es pour les revenus des locations meubl&eacute;es 2024 : les anciennes dispositions redeviennent applicables.

Adoptée par le Sénat, une proposition de loi prévoit une nouvelle modification de la réglementation pour les locations meublées touristiques. Renvoyée à l’Assemblée Nationale, son avenir reste incertain, suite à l’actualité politique.

Location meublée touristique : suite de la saga ?

M&ecirc;me s&rsquo;ils sont majeurs, le Code civil impose aux parents de subvenir aux besoins de leurs enfants s&rsquo;ils ne peuvent le faire eux-m&ecirc;mes. Loger gratuitement un enfant r&eacute;pond &agrave; cette obligation l&eacute;gale et n&rsquo;a pas de cons&eacute;quence fiscale.&nbsp;Cependant, h&eacute;berger gratuitement un enfant qui a des revenus stables peut &ecirc;tre vu comme une &ldquo;donation indirecte&rdquo;.&nbsp; Pour qu&rsquo;une telle requalification ait lieu , il faut caract&eacute;riser une intention lib&eacute;rale (= donner volontairement), l&rsquo;appauvrissement du donateur et l&rsquo;enrichissement du donataire. Toutefois, prouver l&rsquo;intention lib&eacute;rale est complexe, ce qui rend la requalification rare. La jurisprudence reconna&icirc;t que loger un enfant majeur &agrave; domicile n&rsquo;est pas une donation si l&rsquo;intention lib&eacute;rale n&rsquo;est pas d&eacute;montr&eacute;e.<h2>Bail &agrave; loyer modique</h2>Un loyer symbolique peut &ecirc;tre requalifi&eacute; en donation d&eacute;guis&eacute;e, exposant les parties &agrave; des risques fiscaux et civils. En cas de contr&ocirc;le fiscal, un redressement peut &ecirc;tre encouru si le loyer est jug&eacute; trop bas par rapport &agrave; la valeur locative du bien. Mieux vaut &eacute;viter cette pratique pour ne pas subir de redressement fiscal. Toutefois, si l&rsquo;enfant ne dispose pas de ressources suffisantes, la r&eacute;duction ou l&rsquo;absence de loyer peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme une pension alimentaire d&eacute;ductible fiscalement sous certaines conditions.<h2>D&eacute;ductibilit&eacute; fiscale</h2>Si l&rsquo;enfant est dans le besoin, la mise &agrave; disposition gratuite peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme une pension alimentaire, d&eacute;ductible de l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu dans certaines limites. Par exemple, si votre enfant majeur est c&eacute;libataire et sans ressources, vous pouvez d&eacute;duire jusqu&rsquo;&agrave; 6 368 &euro; par an. Si votre enfant est mari&eacute; ou pacs&eacute; et que vous subvenez seul aux besoins du couple, cette d&eacute;duction peut atteindre 12 736 &euro;.<h2>Risques successoraux</h2>Lors de la succession, les co-h&eacute;ritiers peuvent contester la mise &agrave; disposition gratuite comme une lib&eacute;ralit&eacute;. Toutefois, prouver l&rsquo;intention lib&eacute;rale reste difficile. En pratique, cette intention est souvent consid&eacute;r&eacute;e comme une simple g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; naturelle ou un devoir familial, ce qui &eacute;carte g&eacute;n&eacute;ralement la requalification en donation.Loger son enfant gratuitement est donc possible sans risque majeur, &agrave; condition de bien comprendre les implications fiscales et l&eacute;gales. En suivant ces conseils, vous pouvez offrir un logement &agrave; votre enfant. Assurez-vous de bien encadrer juridiquement la mise &agrave; disposition du logement pour vous prot&eacute;ger.

Loger son enfant gratuitement dans un bien immobilier peut sembler être une évidence, mais cet acte a des conséquences fiscales et légales. Voici comment éviter les pièges.

Loger son enfant gratuitement et sans risque : c’est possible ?

&laquo;&nbsp;Un agriculteur qui aurait pu &ecirc;tre contr&ocirc;l&eacute; plusieurs fois dans une m&ecirc;me ann&eacute;e sur son stock de produits phytosanitaires, ses b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage, l&rsquo;identification des animaux, la conditionnalit&eacute; des aides Pac (les BCAE), la directive nitrate, la directive oiseaux et habitats, les Indemnit&eacute;s compensatoires de handicaps naturels (ICHN), l&rsquo;aide laiti&egrave;re ou bovins allaitants, la police de l&rsquo;eau&hellip;. pour ne citer qu&rsquo;une partie des points de contr&ocirc;le existants sur une exploitation, n&rsquo;aura d&eacute;sormais plus qu&rsquo;un seul de ces contr&ocirc;les dans l&rsquo;ann&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; la programmation des contr&ocirc;les par le Pr&eacute;fet&nbsp;&raquo;. Telle est l&rsquo;annonce faite par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. Le dispositif entre &laquo;&nbsp;imm&eacute;diatement&nbsp;&raquo; en action, la ministre de l&rsquo;Agriculture Annie Genevard ayant sign&eacute; la circulaire au sein-m&ecirc;me d&rsquo;une exploitation agricole, le 31 octobre dans l&rsquo;Essonne.&nbsp;D&rsquo;autres annonces de simplification seront faites &laquo;&nbsp;dans les semaines qui viennent&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise le minist&egrave;re.<blockquote class="twitter-tweet">La simplification est en marche. J&rsquo;ai sign&eacute; cet apr&egrave;s-midi la circulaire ordonnant la mise en place du contr&ocirc;le administratif unique. C&rsquo;est la fin des multiples contr&ocirc;les qui emp&ecirc;chent nos agriculteurs de travailler ! <a href="https://t.co/HpdpF2g1Yw">pic.twitter.com/HpdpF2g1Yw</a>&mdash; Annie Genevard (@AnnieGenevard) <a href="https://twitter.com/AnnieGenevard/status/1852035957165359545?ref_src=twsrc%5Etfw">October 31, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
En cosignant cette instruction avec le Premier Ministre, Annie Genevard a d&eacute;clar&eacute; vouloir &laquo;&nbsp;changer la vie des agriculteurs, leur enlever des charges inutiles et surtout renouer ce lien de confiance indispensable entre l&rsquo;Etat et les paysans, garants de notre souverainet&eacute; alimentaire et de la vie de nos territoires.&nbsp;&raquo;. Tout en r&eacute;affirmant &laquo;&nbsp;le respect qui est d&ucirc; aux fonctionnaires charg&eacute;s des contr&ocirc;les&nbsp;&raquo;, les autorit&eacute;s esp&egrave;rent enlever &laquo;&nbsp;le poids de la suspicion ressentie par les agriculteurs&nbsp;&raquo; en r&eacute;duisant la r&eacute;p&eacute;tition des contr&ocirc;les et leur complexit&eacute; et en contribuant &agrave; &laquo;&nbsp;une meilleure acceptation&nbsp;&raquo; et &agrave; &laquo;&nbsp;l&rsquo;apaisement&nbsp;&raquo; des visites.<h2>17 organismes sous la tutelle d&rsquo;une &laquo;&nbsp;Misa&nbsp;&raquo;</h2>Concr&egrave;tement, la mise en &oelig;uvre du contr&ocirc;le unique va s&rsquo;op&eacute;rer dans le cadre d&rsquo;une Mission interservices agricole (Misa), sous l&rsquo;autorit&eacute; des pr&eacute;fets de d&eacute;partement, donc &laquo;&nbsp;au plus pr&egrave;s du terrain&nbsp;&raquo;. La Misa aura pour r&ocirc;le d&rsquo;organiser un programme g&eacute;n&eacute;ral des contr&ocirc;les en coordonnant pas moins de 17 organismes et services tels que les services d&eacute;concentr&eacute;s de l&rsquo;Etat (DDPP, DDTM, DAAF, DDETS, DEAL&hellip;), l&rsquo;Agence de service et de paiement (ASP), Agences de l&rsquo;eau, OFB, FranceAgriMer, INAO&hellip; La proc&eacute;dure exclut les contr&ocirc;les relevant du champ judiciaire, fiscal et de l&rsquo;inspection de travail ainsi que de la MSA, qui rel&egrave;ve du droit priv&eacute;, mais cette derni&egrave;re fait bel et bien partie du p&eacute;rim&egrave;tre de la Misa.<h2>Pas &laquo;&nbsp;moins&nbsp;&raquo; mais &laquo;&nbsp;mieux&nbsp;&raquo; de contr&ocirc;les</h2>Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, l&rsquo;instauration du contr&ocirc;le unique ne va pas engendrer une baisse du nombre de contr&ocirc;les, dont le taux est &laquo;&nbsp;souvent impos&eacute; par la r&eacute;glementation communautaire&nbsp;&raquo;. La masse des contr&ocirc;les sera mieux r&eacute;partie et surtout tiendra mieux compte de la situation de terrain. Les pr&eacute;fets pourront moduler la temporalit&eacute; et la r&eacute;partition g&eacute;ographique de la campagne de contr&ocirc;le dans la limite des exigences r&eacute;glementaires qui s&rsquo;attachent aux diff&eacute;rents types de contr&ocirc;les, en prenant en compte les difficult&eacute;s &eacute;conomiques ou morales de certain exploitants, la charge calendaire des travaux agricoles, les d&eacute;sordres m&eacute;t&eacute;orologiques&hellip; La circulaire minist&eacute;rielle demande aux pr&eacute;fets d&rsquo;&eacute;tablir une charte des contr&ocirc;les en agriculture afin de partager les bonnes pratiques entre la profession agricole et les diff&eacute;rents corps de contr&ocirc;le. Elle les invite &eacute;galement &agrave; organiser des &laquo;&nbsp;contr&ocirc;les &agrave; blanc&nbsp;&raquo; en d&eacute;but de campagne ainsi qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;occasion de la mise en place d&rsquo;une nouvelle norme ou r&eacute;glementation ou encore des &laquo;&nbsp;d&eacute;monstrations de contr&ocirc;le&nbsp;&raquo; dans des exploitations agricoles volontaires ou des lyc&eacute;es agricoles.

Le ministère de l’Agriculture a donné aux préfets l’instruction de coordonner l’ensemble des contrôles administratifs concernant le secteur agricole avec l’objectif d’un seul passage par an et par exploitation, à l’exclusion des contrôles relevant du champ judiciaire, fiscal et de l’inspection de travail, ainsi que de la MSA.

Simplification : un contrôle unique par exploitation et par an

Apr&egrave;s un mois de septembre le plus arros&eacute; de ces 25 derni&egrave;res ann&eacute;es, marqu&eacute; par une pluviom&eacute;trie moyenne de 119mm, de 60% sup&eacute;rieure aux normales 1991-2020, le mois d&rsquo;octobre est caract&eacute;ris&eacute; par un nouvel exc&eacute;dent pluviom&eacute;trique, atteignant +40%, avec en moyenne 132 mm de pluie &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays, selon les chiffres de M&eacute;t&eacute;o-France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-l-annee-meteo-2024-douchee-coulee" target="_blank" title="">[Dossier] L&rsquo;ann&eacute;e m&eacute;t&eacute;o 2024 : douch&eacute;e, coul&eacute;e !</a>
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Lors de ce mois d&rsquo;octobre, plusieurs &eacute;pisodes pluvieux intenses ont touch&eacute; l&rsquo;ensemble du pays, entra&icirc;nant souvent des crues et inondations, &agrave; commencer par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ouragan-kirk-une-catastrophe-pour-les-agriculteurs" target="_blank">la d&eacute;pression Kirk</a>, avec des cumuls de pluie en 24 heures sup&eacute;rieurs &agrave; ceux enregistr&eacute;s en un mois, comme par exemple 74mm &agrave; Noirmoutier (Vend&eacute;e), 73mm &agrave; Le Perray (Yvelines) et 72 mm &agrave; Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) le 9 octobre. Mi-octobre, un &eacute;pisode c&eacute;venol a frapp&eacute; l&rsquo;Ard&egrave;che, avec un cumul de 700mm enregistr&eacute; &agrave; Mayres tandis qu&rsquo;un &eacute;pisode m&eacute;diterran&eacute;en intense a touch&eacute; le Var et les Alpes-Maritimes &agrave; la fin du mois, avec un pic de 119mm en une heure &agrave; Vidauban (Var). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/4/7/8/6388744-1-fre-FR/3ef406653848-carte-jpg" alt="(Source&nbsp;: M&eacute;t&eacute;o-France)" height="1200" width="1200" /><figcaption>(Source&nbsp;: M&eacute;t&eacute;o-France)</figcaption></figure>

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La pluie impacte significativement <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/intemperies-gros-retards-pour-les-recoltes-de-mais-grain-et-les-semis-de-cereales" target="_blank">les chantiers de r&eacute;colte et de semis</a>. &nbsp;Selon le bulletin C&eacute;r&eacute;&rsquo;Obs&rsquo; (FranceAgriMer), en date du 28 octobre, 41% des semis de bl&eacute; tendre &eacute;taient r&eacute;alis&eacute;s contre 60% &agrave; la m&ecirc;me date en 2023. Pour l&rsquo;orge d&rsquo;hiver, les chiffres sont respectivement de 62% et 74%. En ce qui concerne la r&eacute;colte du ma&iuml;s grain, seulement 38% des parcelles &eacute;taient battues contre 89% l&rsquo;an pass&eacute;.Cependant, plusieurs r&eacute;gions pr&eacute;sentent une pluviom&eacute;trie d&eacute;ficitaire sur les 10 premiers mois de l&rsquo;ann&eacute;e, notamment le Languedoc-Roussillon, la Corse, la Basse-Normandie ou Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es, indique M&eacute;t&eacute;o-France. Dans le Calvados, Caen cumulait fin octobre 624 mm de pluie depuis le 1er janvier contre une normale annuelle 740 mm,&nbsp;soit un d&eacute;ficit 16 %.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-dans-les-po-sur-cette-syrah-on-a-perdu-de-l-argent-en-la-vendangeant" target="_blank" title="">S&eacute;cheresse&nbsp;dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales&nbsp;: &laquo;&nbsp;Sur cette syrah, on a perdu de l&rsquo;argent en la vendangeant &raquo;</a>
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Dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-sept-projets-d-amenagements-pour-adapter-les-pyrenees-orientales-a-la-rarefaction-de-l-eau" target="_blank" title="">les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, en proie &agrave; une s&eacute;cheresse depuis plus de deux ans</a>, la ville de Perpignan enregistre un cumul de 300 mm de pluie depuis le 1er janvier contre une normale annuelle 578 mm, soit 48 % de d&eacute;ficit. Cependant, la pluie a fait son retour en toute fin de mois sur les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, notamment dans l&rsquo;int&eacute;rieur des terres, o&ugrave; 132mm ont &eacute;t&eacute; mesur&eacute;s en 24 heures &agrave; Perpignan le 28 octobre. Il est ainsi tomb&eacute; en 24 heures la moiti&eacute; du cumul de l&rsquo;ann&eacute;e 2023 (245 mm) sur la pr&eacute;fecture&nbsp;catalane.&nbsp;&laquo;&nbsp;Les pluies de ces derniers jours n&rsquo;inversent pas la tendance d&rsquo;un tr&egrave;s fort d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations depuis deux ans&nbsp;&raquo;, relativise M&eacute;t&eacute;o-France.

A deux mois du bilan annuel, la pluviométrie a dépassé les normales 1991-2020 dans de nombreuses villes et régions, à l’exception du Languedoc-Roussillon, de la Corse, de la Basse-Normandie ou encore de Midi-Pyrénées.

Une pluviométrie excédentaire de 40% en octobre, les normales annuelles déjà dépassées

Agneaux &ndash; Les disponibilit&eacute;s sont plus en accord avec la demande des abatteurs pour cette semaine amput&eacute;e d&rsquo;un jour d&rsquo;activit&eacute;. Les abatteurs sont confront&eacute;s comme dans la viande bovine &agrave; un s&eacute;rieux recul des ventes sur cette fin de mois. Le commerce reste n&eacute;anmoins assez fluide avec des tarifs toujours attractifs dans les bons agneaux. Les agneaux &eacute;carts (lourds, gras ou l&eacute;gers et maigres) sont peu demand&eacute;s. En brebis, le commerce est fluide. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre sera favorable &agrave; la fermet&eacute; des prix des agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – L’offre est insuffisante pour la demande.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les sorties se renforcent avec des &eacute;leveurs qui rentrent leurs animaux &agrave; l&rsquo;abri et se s&eacute;parent de ceux qu&rsquo;ils ne veulent pas hiverner. La qualit&eacute; saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre s&rsquo;en ressent, avec des animaux qui ne trouvent plus leurs places en abattoirs ou pour des tarifs d&eacute;valu&eacute;s. La tension observ&eacute;e sur le march&eacute; de la viande durcit le commerce dans le b&eacute;tail de choix secondaire ou bas de gamme. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s ont &eacute;galement moins de besoins, face &agrave; un flux ralenti vers les abattoirs, mais les animaux lourds pour une rotation rapide restent correctement valoris&eacute;s.Broutards &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est tr&egrave;s variable, avec des &eacute;carts de prix plus significatifs entre les animaux vaccin&eacute;s FCO et MHE, les sujets qui ont des PCR n&eacute;gatives pour les march&eacute;s exports et la marchandise non test&eacute;e ou positive qui reste sur le march&eacute; int&eacute;rieur. L&rsquo;offre saisonni&egrave;re tend &agrave; se renforcer, mais les volumes &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;export demeurent contenus. Les niveaux de prix restent &eacute;lev&eacute;s pour les Charolais, Limousins destin&eacute;s au march&eacute; italien. La demande espagnole est forte, mais ne peut &ecirc;tre satisfaite dans l&rsquo;attente d&rsquo;animaux vaccin&eacute;s en nombre suffisant. Sur le march&eacute; int&eacute;rieur, l&rsquo;accroissement de l&rsquo;offre permet une meilleure couverture de la demande avec des engraisseurs tr&egrave;s pr&eacute;occup&eacute;s par la qualit&eacute; des ma&iuml;s r&eacute;colt&eacute;s. Les premi&egrave;res baisses observ&eacute;es ont fait reculer les mises en place chez les &eacute;leveurs accapar&eacute;s par la r&eacute;colte de ma&iuml;s et les semis de bl&eacute;. Face au recul des prix, ils se mettent en position d&rsquo;attente pour profiter de tarifs plus abordables. Cet accroissement de l&rsquo;offre entra&icirc;ne une tension sur les prix dans les Charolais, les Limousins, les Aubrac, les Salers ou les crois&eacute;s. Dans les Blonds d&rsquo;Aquitaine, les tarifs se replient l&eacute;g&egrave;rement. La demande reste soutenue dans les femelles avec des tarifs toujours tr&egrave;s fermes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les bonnes femelles lourdes resteront demand&eacute;es, mais les tarifs seront &agrave; la baisse dans le b&eacute;tail de second choix. Broutards&nbsp;: Les tarifs resteront soutenus &agrave; l&rsquo;export pour les animaux pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export, mais la demande int&eacute;rieure va se tasser pendant les travaux de saison. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – L’export tient le marché.

Bovins de boucherie &ndash; La tendance commerciale de ces derni&egrave;res semaines se durcit dans un contexte &eacute;conomique toujours tendu pour les m&eacute;nages &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e (chauffage, taxe fonci&egrave;re&hellip;).Les industriels de la viande vont r&eacute;duire leurs activit&eacute;s avec les deux jours f&eacute;ri&eacute;s de novembre. Ils vont en profiter pour d&eacute;gonfler les stocks. Le niveau de la demande est &eacute;galement moins soutenu dans la boucherie traditionnelle, mais cela est habituel &agrave; la saison. L&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande permet une relative stabilit&eacute; des prix dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Aubrac, Limousines ou Charolaises lourdes ou de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les abatteurs mettent en revanche la pression sur les Charolaises, Aubrac, Salers ou Rouges des Pr&eacute;s R de conformation et dans l&rsquo;ensemble des crois&eacute;es de choix secondaire. Cette tension est due &agrave; des sorties saisonni&egrave;res plus abondantes dans les r&eacute;gions o&ugrave; les animaux sont rentr&eacute;s &agrave; l&rsquo;abri pour l&rsquo;hiver. La pression est marqu&eacute;e dans le bas de gamme qui subit la forte tension mise sur les laiti&egrave;res.R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; L&rsquo;anticyclone, qui apporte enfin une p&eacute;riode sans pluie, va accaparer les &eacute;leveurs qui le peuvent dans les ensilages de ma&iuml;s et les semis de bl&eacute;. Les &eacute;leveurs lib&egrave;rent toujours des volumes, alors que la demande est r&eacute;serv&eacute;e dans les abattoirs face aux stocks accumul&eacute;s. Les industriels (qui ne travaillent pas encore sur 4&nbsp;jours) vont r&eacute;duire leurs activit&eacute;s en profitant des f&eacute;ri&eacute;s de la Toussaint et du 11&nbsp;Novembre. La d&eacute;gradation des prix se poursuit dans l&rsquo;ensemble des r&eacute;formes laiti&egrave;res.Jeunes bovins &ndash; Le flux vers l&rsquo;Allemagne, l&rsquo;Italie ou la Gr&egrave;ce reste soutenu. La consommation int&eacute;rieure demeure port&eacute;e par une demande constante pour le halal notamment en d&eacute;but de mois (abattage de cette semaine). Les volumes disponibles sont insuffisants pour satisfaire la demande. La tendance est positive pour l&rsquo;ensemble des jeunes bovins, Charolais, Limousins, Blonds d&rsquo;Aquitaine et autres races &agrave; viande. Les tarifs se stabilisent dans les JB laitiers.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le commerce sera tr&egrave;s calme avec un tassement des prix pour les Charolaises. &nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les abatteurs vont chercher &agrave; maintenir la pression malgr&eacute; le recul de l&rsquo;offre. Jeunes bovins&nbsp;: La fermet&eacute; de la demande &agrave; l&rsquo;export restera favorable pour une poursuite de la hausse. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Les tarifs sont à la hausse dans les jeunes bovins.

Une premi&egrave;re mondiale&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que Kuhn pr&eacute;sente la nouvelle fonctionnalit&eacute; des presses VB s&eacute;rie 7100 et qui vaut au constructeur de figurer au palmar&egrave;s des &laquo;&nbsp;Eima Technical Innovation Award 2024&nbsp;&raquo;. Gr&acirc;ce &agrave; la fonction Section Control, le pick-up est automatiquement pilot&eacute; par GPS et n&rsquo;est abaiss&eacute; que lorsqu'il y a un andain &agrave; ramasser, ce qui a pour effet de m&eacute;nager le confort du conducteur et la m&eacute;canique, en particulier lors des demi-tours en bout de champ.<h2>Fonction TIM</h2>Cette nouvelle fonctionnalit&eacute; s&rsquo;ajoute &agrave; celles inh&eacute;rentes &agrave; la fonction TIM qui permet &agrave; la presse de commander l&rsquo;arr&ecirc;t du tracteur lorsque la chambre est pleine et durant le liage, ainsi qu&rsquo;en cas de blocage du rotor. L&rsquo;automatisation du process de pressage int&egrave;gre en prime l&rsquo;&eacute;jection automatique de la balle et le nettoyage des couteaux. L&rsquo;Isobus permet par ailleurs de cartographier et de documenter toutes les informations &agrave; la production de balles, et de transf&eacute;rer les informations au logiciel de gestion d&rsquo;exploitation. Outre l&rsquo;automatisation des presses, Kuhn propose une nouvelle interface utilisateur permettant notamment de visualiser le processus de pressage. A noter enfin la fonction Commande auxiliaire qui permet de piloter la position du pick-up, l&rsquo;ouverture de la porte arri&egrave;re et de la trappe DropFloor, et le contr&ocirc;le des couteaux, via le joystick du tracteur sinon le joystick CCI A3.

Outre la fonction TIM permettant à la presse de prendre l’ascendant sur le tracteur, la série VB série 7100 intègre une fonctionnalité GPS ayant pour effet d’abaisser le pick-up uniquement en présence d’un andain. L’innovation est primée à l’Eima de Bologne.

Les presses Kuhn VB série 7100 toujours plus automatisées

A Terrats (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales), Amaury Paraire incarne potentiellement la 6&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration de viticulteurs. Potentiellement car le jeune homme est encore &eacute;tudiant. &laquo;&nbsp;Mon p&egrave;re et mon grand-p&egrave;re m&rsquo;ont dit&nbsp;: fais quelque chose &agrave; c&ocirc;t&eacute;&nbsp;&raquo;. Ce pas de c&ocirc;t&eacute;, ce sera kin&eacute;sith&eacute;rapeute, dont il ach&egrave;vera le cursus &agrave; l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2025. En attendant, l&rsquo;&eacute;tudiant donne la main &agrave; l&rsquo;exploitation familiale qui compte 35 hectares&nbsp;de vignes. &laquo;&nbsp;Cette syrah, qui a &eacute;t&eacute; plant&eacute;e il y a plus de dix ans, elle a une certaine maturit&eacute;, mais cet &eacute;t&eacute;, elle a &eacute;t&eacute; foudroy&eacute;e par le soleil. On a perdu de l&rsquo;argent en la&nbsp;vendangeant&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/9/7/6387962-1-fre-FR/9b77d5b8966d-canigou-jpg" alt="Aux dires de certains, le plan de r&eacute;duction du potentiel viticole pourrait concerner 8000ha dans les seules Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales" height="1480" width="2410" /><figcaption>Aux dires de certains, le plan de r&eacute;duction du potentiel viticole pourrait concerner 8000ha dans les seules Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</figcaption></figure>

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Selon les premi&egrave;res estimations, le rendement moyen du vignoble des PO pourrait tomber &agrave; 20 hl/ha en 2024, une chute brutale d&rsquo;un tiers sur un an, s&rsquo;expliquant par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-roussillon-la-vigne-ne-pisse-plus-elle-saigne" target="_blank" title="">l&rsquo;effet cumulatif d&rsquo;une s&eacute;cheresse qui n&rsquo;en finit pas depuis le printemps 2022</a>. Selon le Syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon, l&rsquo;ann&eacute;e hydrologique 2023-2024 (septembre &agrave; ao&ucirc;t) s&rsquo;est achev&eacute;e avec un cumul pluviom&eacute;trique de seulement 301mm &agrave; Perpignan, soit la moiti&eacute; de la normale (578mm). En 2022-2023, le cumul avait plafonn&eacute; &agrave; 280mm, le tout faisant na&icirc;tre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/niveau-des-nappes-la-france-en-bleu-le-roussillon-dans-le-rouge" target="_blank">un risque de salinisation des nappes</a>, point&eacute; par le BRGM. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/0/8/6388021-1-fre-FR/19c52adc169e-paraireinterieur-jpg" alt="Dans un an, Amaury sera-t-il nanti d&rsquo;un num&eacute;ro Adeli (professionnel de sant&eacute;) ou d&rsquo;une affiliation &agrave; la MSA ? &laquo; Dans l&rsquo;id&eacute;al, les deux, agriculteur le matin, kin&eacute; l&rsquo;apr&egrave;s-midi &raquo;" height="1484" width="2406" /><figcaption>Dans un an, Amaury sera-t-il nanti d&rsquo;un num&eacute;ro Adeli (professionnel de sant&eacute;) ou d&rsquo;une affiliation &agrave; la MSA ? &laquo; Dans l&rsquo;id&eacute;al, les deux, agriculteur le matin, kin&eacute; l&rsquo;apr&egrave;s-midi &raquo;</figcaption></figure>

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<h2>L&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance du 13 novembre</h2>Le d&eacute;partement des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales est aux avant-postes des m&eacute;faits du changement climatique, &agrave; telle enseigne que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-sept-projets-d-amenagements-pour-adapter-les-pyrenees-orientales-a-la-rarefaction-de-l-eau" target="_blank">le gouvernement a d&eacute;clench&eacute; au printemps dernier un &laquo;&nbsp;plan de r&eacute;silience pour l&rsquo;eau&nbsp;&raquo;</a>, cr&eacute;dit&eacute; de 10 millions d&rsquo;euros, allou&eacute;s notamment &agrave; la r&eacute;novation de canaux d&rsquo;irrigation et &agrave; la&nbsp;r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es. Mais dans le m&ecirc;me temps, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture enclenchait, au plan national, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachage-definitif-de-vignes-l-essentiel-du-dispositif" target="_blank">un dispositif de r&eacute;duction d&eacute;finitive du potentiel viticole</a>, assorti d&rsquo;une aide forfaitaire de 4000 &euro;/ha au mieux &agrave; l&rsquo;arrachage d&eacute;finitif de parcelles.<div class="citation">
 "Ce plan d&rsquo;arrachage, c&rsquo;est quelque chose que l&rsquo;on est forc&eacute; de regarder&nbsp;"
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Alors que le dispositif est cens&eacute; offrir une bou&eacute;e &agrave; des exploitations fragilis&eacute;es par la m&eacute;vente du vin, dans les PO, la profession s&rsquo;inqui&egrave;te d&rsquo;un potentiel succ&egrave;s retentissant, qui pourrait araser jusqu&rsquo;&agrave; 8000 ha de vignes aux dires de certains, et achever de sabrer la viticulture, qui concerne une exploitation sur deux, et o&ugrave; un exploitant sur trois a 60 ans ou plus. Entre 2010 et 2020, le vignoble a d&eacute;j&agrave; perdu 29% de sa superficie (19.840 ha en 2020). Autant dire que l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance du 13 novembre, date de cl&ocirc;ture du dispositif, est scrut&eacute;e de pr&egrave;s par l&rsquo;ensemble des institutions. &laquo;&nbsp;Ce plan d&rsquo;arrachage, c&rsquo;est quelque chose que l&rsquo;on est forc&eacute; de regarder&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de Amaury Paraire. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/7/9/7/6387971-1-fre-FR/a2355fdab11b-oliviers-jpg" alt="Si la famille Paraire n&rsquo;est pas compl&egrave;tement indiff&eacute;rente au plan d&rsquo;arrachage, c&rsquo;est pour &eacute;ventuellement en exploiter le volet offensif, consistant &agrave; arracher des parcelles en souffrance pour les convertir par exemple &agrave; la culture de l&rsquo;olivier" height="1344" width="2412" /><figcaption>Si la famille Paraire n&rsquo;est pas compl&egrave;tement indiff&eacute;rente au plan d&rsquo;arrachage, c&rsquo;est pour &eacute;ventuellement en exploiter le volet offensif, consistant &agrave; arracher des parcelles en souffrance pour les convertir par exemple &agrave; la culture de l&rsquo;olivier</figcaption></figure>

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<h2>La friche, future culture n&deg;1 des PO&nbsp;?</h2>Quel que soit l&rsquo;impact du dispositif, il grossira encore un peu plus <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-occitanie-2-5-des-terres-agricoles-sont-en-friche" target="_blank">le r&eacute;servoir de friches qui occuperaient 15,5% de la SAU des PO</a>, soit 10.559 ha, selon l&rsquo;outil d&rsquo;inventaire et de suivi WaSaBi. Derri&egrave;re les prairies, la friche deviendrait ainsi la &laquo;&nbsp;culture&nbsp;&raquo; n&deg;1 du d&eacute;partement, devant la vigne, l&rsquo;arboriculture et le maraichage. Au-del&agrave; des r&eacute;percussions &eacute;conomiques, et paysag&egrave;res, c&rsquo;est l&rsquo;identit&eacute; m&ecirc;me de tout un territoire qui serait &eacute;branl&eacute;e, avec quelques p&eacute;pites comme les vins doux naturels (Banyuls, Maury, Rivesaltes et Muscat de Rivesaltes) ou encore ses pittoresques vignobles en terrasses de Banyuls et Collioure plongeant dans la M&eacute;diterran&eacute;e. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/9/7/6387965-1-fre-FR/f33fbe936ce3-figuier-jpg" alt="A Banyuls-sur-Mer, la vigne partage d&eacute;j&agrave; ses terrasses avec le figuier de barbarie" height="1448" width="2380" /><figcaption>A Banyuls-sur-Mer, la vigne partage d&eacute;j&agrave; ses terrasses avec le figuier de barbarie</figcaption></figure>

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Si la famille Paraire n&rsquo;est pas compl&egrave;tement indiff&eacute;rente au plan d&rsquo;arrachage, c&rsquo;est pour &eacute;ventuellement en exploiter le volet offensif, consistant &agrave; arracher des parcelles en souffrance pour les convertir par exemple &agrave; la culture de l&rsquo;olivier. Il s&rsquo;agit l&agrave; d&rsquo;une diversification que l&rsquo;exploitation a entam&eacute;e il y a quelques ann&eacute;es, mais qui ne la soustrait pas pour autant aux probl&eacute;matiques hydriques. D&rsquo;o&ugrave; les friches et le pessimisme ambiant dans le d&eacute;partement face au &laquo;&nbsp;mirage&nbsp;&raquo; de la diversification. Amaury Paraire lorgne sur d&rsquo;autres esp&egrave;ces telles que le figuier de barbarie et l&rsquo;Aloe vera, deux esp&egrave;ces inf&eacute;od&eacute;es aux territoires arides. Aux grands maux les grands rem&egrave;des. Et dans un an, le jeune homme sera-t-il nanti d&rsquo;un num&eacute;ro Adeli (professionnel de sant&eacute;) ou d&rsquo;une affiliation &agrave; la MSA&nbsp;? &laquo;&nbsp;Dans l&rsquo;id&eacute;al, les deux, agriculteur le matin, kin&eacute; l&rsquo;apr&egrave;s-midi&nbsp;&raquo;, devise Amaury. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/0/6/8/6388606-1-fre-FR/44b414bcecee-huile-jpg" alt="La famille Paraire s&rsquo;est diversifi&eacute;e dans la production d&rsquo;olives, qu&rsquo;elle fait presser &agrave; fa&ccedil;on, avant d&rsquo;assurer la vente de l&rsquo;huile" height="1562" width="2398" /><figcaption>La famille Paraire s&rsquo;est diversifi&eacute;e dans la production d&rsquo;olives, qu&rsquo;elle fait presser &agrave; fa&ccedil;on, avant d&rsquo;assurer la vente de l&rsquo;huile</figcaption></figure>

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Le Ciel pourrait aussi y mettre du sien&nbsp;: la pluie a fait son retour en toute fin du mois d&rsquo;octobre sur le d&eacute;partement, notamment dans l&rsquo;int&eacute;rieur des terres, o&ugrave; 132 mm ont &eacute;t&eacute; mesur&eacute;s en 24 heures &agrave; Perpignan le 28 octobre selon M&eacute;t&eacute;o-France. Il est ainsi tomb&eacute; en 24 heures la moiti&eacute; du cumul de l&rsquo;ann&eacute;e 2023 sur la cit&eacute; catalane (245 mm). Puissent ces millim&egrave;tres se convertir en hectolitres en 2025.

[Reportage] Dans les Pyrénées-Orientales, après trois années de sécheresse, le rendement moyen est tombé autour de 20 hl/ha, bien en-deçà des seuils de rentabilité. Le plan d’arrachage pourrait effacer la vigne du territoire, sans autre alternative que la friche… sinon les cactus.

Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : « Sur cette syrah, on a perdu de l’argent en la vendangeant »

Les JNAgri, reflets de la diversit&eacute; et des apports de l&rsquo;agriculture &agrave; la soci&eacute;t&eacute;Moments privil&eacute;gi&eacute;s d&rsquo;&eacute;changes entre l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole et l&rsquo;ensemble de la soci&eacute;t&eacute;, les Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;Agriculture ont l&rsquo;ambition d&rsquo;&eacute;veiller les consciences et d&rsquo;informer les Fran&ccedil;aises et les Fran&ccedil;ais sur tout ce que leur apporte le secteur au quotidien : productions diversifi&eacute;es, excellence alimentaire, production d&rsquo;&eacute;nergie, contribution &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie des territoires, souverainet&eacute; alimentaire, environnement&hellip; Lanc&eacute;es en 2021, les JNAgri, coorganis&eacute;es par <a href="https://agridemain.fr/" target="_blank">#agridemain</a> et <a href="https://make.org/FR" target="_blank">Make.org Foundation</a>, sous le haut patronage du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, de la Souverainet&eacute; alimentaire et de la For&ecirc;t, sont devenues un rendez-vous incontournable pour le public et l&rsquo;ensemble des professionnels du secteur agricole, avec des rencontres sur le terrain.Renforcer le lien entre les Fran&ccedil;ais et le monde agricolePartout en France, au moment de la fenaison, quand les fruits et l&eacute;gumes d&rsquo;&eacute;t&eacute; commencent &agrave; arriver sur les &eacute;tals et que les premi&egrave;res moissons de c&eacute;r&eacute;ales s&rsquo;annoncent, des visites libres ou comment&eacute;es d&rsquo;exploitations agricoles, de centres de recherche, d&rsquo;entreprises de fournitures agricoles, de sites de production agroalimentaire&hellip; Ou encore des ateliers p&eacute;dagogiques, des balades d&eacute;couverte, des tables rondes autour des enjeux de l&rsquo;agriculture de demain, mais aussi des f&ecirc;tes, march&eacute;s et d&eacute;gustations de produits seront propos&eacute;s aux curieux pour des rencontres festives et conviviales.Lors de l&rsquo;&eacute;dition 2024, quelque 180000 visiteurs ont pris part aux plus de 1700 &eacute;v&eacute;nements organis&eacute;s partout en France, en m&eacute;tropole et outremer, par les acteurs du monde agricole et leurs fili&egrave;res dans le cadre des JNAgri.De nombreux m&eacute;c&egrave;nes, partenaires et soutiens mobilis&eacute;sIls soutiennent les JNAgri en 2025&nbsp;:Grands m&eacute;c&egrave;nes : Coop&eacute;rative U Enseigne, Bonduelle et PanzaniM&eacute;c&egrave;nes : March&eacute; international de RungisSoutiens : INRAE, Agence Bio, Invivo, Axema, R&eacute;gion &Icirc;le-de-France, Mutualia, Fondation Avril et SemaePour en savoir plus sur les Journ&eacute;es Nationales de l&rsquo;Agriculture Toute l&rsquo;ann&eacute;e, retrouvez les informations sur les JNAgri sur le site&nbsp;: <a href="https://journeesagriculture.fr/" target="_blank">journeesagriculture.fr</a>

Les 6, 7, 8 et 9 juin prochains se tiendra, sur l’ensemble du territoire, la 5e édition des Journées Nationales de l’Agriculture. La thématique retenue pour les JNAgri 2025 est « Mieux comprendre l’agriculture pour mieux consommer ». Techniques de production et équilibre de l’exploitation, labels et travail en filière, respect des saisons et défi de la météo, importations et circuits courts…L’objectif ? Donner à chacun les clés pour faire des choix éclairés, tout en soutenant une agriculture durable et responsable.

Les Journées Nationales de l’Agriculture reviennent pour une 5e édition du 6 au 9 juin autour de la thématique « Mieux comprendre l’agriculture pour mieux consommer »

Les pullulations de campagnols terrestres en Auvergne sont cette campagne dans le creux de la vague. Le Cantal et le Puy-de-D&ocirc;me sont relativement &eacute;pargn&eacute;s tandis qu'en Haute-Loire les pr&eacute;mices d'une reprise ont &eacute;t&eacute; observ&eacute;s sur le M&eacute;zenc, indique la <a href="http://www.fredon.fr/aura/" target="_blank">Fredon Auvergne</a>. Un calme qui promet donc d'&ecirc;tre de courte dur&eacute;e puisque le cycle de pullulation devrait red&eacute;marrer avant de ralentir de nouveau quelques ann&eacute;es plus tard.<h2>Hypoth&egrave;ses sur le cycle de pullulation des campagnols</h2>Les recherches en cours d&eacute;montrent d'ailleurs que cette activit&eacute; cyclique &eacute;tal&eacute;e sur 5 &agrave; 6 ans, ne serait pas le fait d'un d&eacute;litement naturel du nombre d'individus apr&egrave;s une phase de surpopulation. Adrien Pinot, biologiste &agrave; <a href="https://www.vetagro-sup.fr/" target="_blank">VetAgro Sup</a> avance une autre hypoth&egrave;se. &laquo;&nbsp;Nous avons pu observer lors de nos observations qu'apr&egrave;s chaque port&eacute;e, &agrave; l'&acirc;ge adulte, les petits sont pouss&eacute;s "hors du nid".&nbsp;&nbsp;&raquo; Les jeunes rongeurs coloniseraient alors les alentours du terrier m&egrave;re.&nbsp;Le d&eacute;clin de la population r&eacute;sulterait de ces "d&eacute;m&eacute;nagements" et surtout du manque de v&eacute;g&eacute;tation inh&eacute;rent &agrave; la surpopulation.<h2>Pissenlit, tr&egrave;fle et dactyle... Des mets de choix</h2>Adrien Pinot et ses &eacute;quipes ont d'ailleurs d&eacute;couvert une corr&eacute;lation entre le d&eacute;placement des populations de rats et la densit&eacute; de pissenlit. "Dans le r&eacute;seau de galeries des campagnols terrestres, les rongeurs &eacute;tablissent des zones de stockages dans lesquelles nous avons retrouv&eacute; beaucoup de pissenlits. L'analyse des contenus stomacaux (de l'estomac Ndlr) confirme cette th&eacute;orie : le pissenlit mais aussi le dactyle et le tr&egrave;fle, pr&eacute;sentent davantage d'int&eacute;r&ecirc;ts pour le rat que d'autres plantes. &raquo;Les prochaines observations du biologiste vont s'attacher &agrave; l'analyse du r&eacute;gime alimentaire du rongeur finalement peu connu dans le d&eacute;tail. Pourquoi le pissenlit est-il attractif pour le campagnol ? Les jeunes rongeurs quittant le nid recherchent-ils en priorit&eacute; une zone avec un certain type de v&eacute;g&eacute;tation? Autant de questions aujourd'hui sans r&eacute;ponses mais qui ne sont pas sans importance selon Adrien Pinot. "Mieux comprendre quelles sont les habitudes des campagnols, peut nous aider &agrave; d&eacute;terminer des strat&eacute;gies de lutte et/ou de pr&eacute;vention. &raquo;<h2>La robotique au secours des agriculteurs ?</h2>Du c&ocirc;t&eacute; des moyens de lutte, la recherche se poursuit doucement mais s&ucirc;rement puisque certains financements en attente, ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s il y a quelques semaines.&nbsp;L'<a href="https://www.inrae.fr/recherche?inrae_prod%5Bquery%5D=campagnol" target="_blank">INRAe</a> et VetAgro Sup d&eacute;veloppent la lutte robotis&eacute;e. L'institut des sciences agronomiques s'est rapproch&eacute; du constructeur clermontois de tracteurs &eacute;lectriques, Sabi Agri, pour &eacute;laborer un d&eacute;p&ocirc;t autonome d'app&acirc;ts empoisonn&eacute;s. Dans le m&ecirc;me esprit, la pose et la rel&egrave;ve robotis&eacute;e de pi&egrave;ges sont aussi &agrave; l'&eacute;tude. Les chercheurs rencontrent d'ailleurs davantage de difficult&eacute;s de faisabilit&eacute; sur ce deuxi&egrave;me projet puisque plusieurs t&acirc;ches successives sont demand&eacute;es &agrave; la machine.L'immunocontraception, le projet le plus attendus des agriculteurs, est pour l'instant au point mort en raison d'une carence en moyens humains.Les agriculteurs du Massif Central devront donc attendre encore un peu avant de voir &eacute;merger d'autres moyens de lutte contre les campagnols terrestres.

Les recherches autour de la lutte contre le campagnol terrestre se poursuivent entre connaissances biologiques et robotique.

Les campagnols sous la loupe des chercheurs

Le 22 et 24 octobre dernier, s&rsquo;est tenu le 16e sommet des BRICS+ &agrave; Kazan, en Russie. Cette rencontre a eu lieu dans un contexte g&eacute;opolitique tendu, marqu&eacute; par le conflit entre la Russie et l&rsquo;Ukraine, ainsi que par les enqu&ecirc;tes anti-dumping men&eacute;es par la Chine contre certains produits canadiens et fran&ccedil;ais. L&rsquo;objectif principal de ce sommet &eacute;tait de renforcer l&rsquo;influence de ce &ldquo;club&rdquo; afin de rivaliser &eacute;conomiquement et politiquement avec les pays du G7. Mais pour Vladimir Poutine, ce rendez-vous annuel avait surtout pour vocation de montrer aux yeux du monde qu&rsquo;il n&rsquo;est pas isol&eacute; et que les sanctions internationales n&rsquo;impactent pas la Russie.<h2>Nouvelle monnaie, nouvelle ind&eacute;pendance </h2>Le Br&eacute;sil, la Russie, l&rsquo;Inde, la Chine, l&rsquo;Afrique du Sud, ainsi que plusieurs nouveaux partenaires (les Emirats arabes unis, l&rsquo;Egypte, l&rsquo;Ethiopie et l&rsquo;Iran), cherchent &agrave; s&rsquo;affranchir de la d&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de la Banque mondiale et du dollar am&eacute;ricain - monnaie dominante des &eacute;changes mondiaux - soup&ccedil;onn&eacute;s d&rsquo;&ecirc;tre trop conciliants avec les pays occidentaux. Leur objectif est de cr&eacute;er leur propre monnaie de r&eacute;serve pour leurs &eacute;changes, rempla&ccedil;ant ainsi les devises locales lors de leurs transactions commerciales.Ce projet, en gestation depuis 2011, semble avoir pris un nouvel &eacute;lan lors du 16e sommet des BRICS+. L&rsquo;id&eacute;e de cette monnaie commune, peut-&ecirc;tre index&eacute;e sur l&rsquo;or, vise &agrave; faciliter les &eacute;changes entre les pays membres, sans les contraintes impos&eacute;es par le Fonds Mon&eacute;taire International. Une nouvelle &egrave;re d&eacute;bute, celle de la d&eacute;dollarisation.<h2>La bourse des c&eacute;r&eacute;ales, faut-il en avoir peur ?</h2>Concernant l&rsquo;agriculture mondiale et les impacts probables de cette alliance renforc&eacute;e des BRICS+, Vladimir Poutine souhaite cr&eacute;er une bourse des c&eacute;r&eacute;ales qui serait &agrave; terme &eacute;tendue &agrave; d&rsquo;autres produits agricoles. Cette plateforme d&rsquo;&eacute;change alternative des c&eacute;r&eacute;ales faciliterait les transactions entre les pays BRICS+ et leurs alli&eacute;s, mais surtout elle pourrait renforcer le poids des pays membres sur le march&eacute; mondial. A tr&egrave;s long terme, elle voudrait concurrencer les bourses existantes comme le Chicago Board of Trade. Il ne faut pas oublier que les BRICS+ repr&eacute;sentent d&eacute;sormais 36% du PIB mondial et cette tendance &agrave; la hausse devrait s&rsquo;accentuer dans les ann&eacute;es &agrave; venir.<h2>Impact potentiel de la nouvelle plateforme d&rsquo;&eacute;changes des BRICS+ sur les agriculteurs fran&ccedil;ais </h2>Il est encore trop t&ocirc;t pour &eacute;valuer avec pr&eacute;cision l&rsquo;impact que cette bourse des c&eacute;r&eacute;ales qu&rsquo;aura sur l'Europe. Cependant, la mont&eacute;e en puissance des BRICS+ pourrait avoir des r&eacute;percussions significatives sur le march&eacute; agricole mondial et donc in fine, sur les revenus des agriculteurs fran&ccedil;ais. De plus, les pays membres comptent parmi eux de gros pays producteurs comme la Russie ou le Br&eacute;sil. Si ces pays privil&eacute;gient exclusivement les &eacute;changes entre eux, cela pourrait r&eacute;duire les opportunit&eacute;s d&rsquo;exportation de produits europ&eacute;ens et donc de la France. Par exemple, pour la campagne 2024-2025, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-de-cereales-pourquoi-la-chine-est-en-retrait" target="_blank" title="">la France n'a export&eacute; aucune tonne de bl&eacute; ou d&rsquo;orge vers la Chine</a>. Bien que cette derni&egrave;re ait eu de bonnes r&eacute;coltes cette ann&eacute;e, et dispose de stocks cons&eacute;quents, elle privil&eacute;gie les &eacute;changes avec son partenaire russe. Enfin, les BRICS+ soutiennent ardemment les pays en d&eacute;veloppement et voient en eux de futurs partenaires &agrave; leur alliance au d&eacute;triment du G7.<h2>Jouer sur la peur </h2>Dans un avenir (tr&egrave;s) hypoth&eacute;tique, le monde pourrait se scinder en deux blocs majeurs : d&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, le G7 (peut-&ecirc;tre agrandi), domin&eacute; par les Etats-Unis, et de l&rsquo;autre, un bloc du &ldquo;Sud global&rdquo; men&eacute; par les BRICS+ avec la Chine en ma&icirc;tre d&rsquo;&oelig;uvre. Mais la r&eacute;ussite de ce projet, aussi ambitieux soit-il, reste extr&ecirc;mement compliqu&eacute; &agrave; appliquer. L&rsquo;harmonisation des droits de douane, des r&eacute;glementations ou encore des sanctions entre les &Eacute;tats membres repr&eacute;sente une t&acirc;che ardue ! De plus, l&rsquo;entente des pays du BRICS+ entre eux n&rsquo;est pas au beau fixe. La Chine et l&rsquo;Inde se regardent en chiens de fa&iuml;ence. L&rsquo;&eacute;largissement de ce &ldquo;club&rdquo; ne s&rsquo;annonce pas comme un long fleuve tranquille et pourrait compromettre le bon fonctionnement de la bourse aux c&eacute;r&eacute;ales. Enfin, est-ce que les diff&eacute;rents membres accepteront la domination de la Chine, qui repr&eacute;sente l'essentiel du PIB ? Quid de la Russie ? Et comment &eacute;clipser l&rsquo;h&eacute;g&eacute;monie du dollar sans r&eacute;percussion pour les BRICS+ ? Rappelons que les disparit&eacute;s &eacute;conomiques entre les pays membres du bloc constituent aussi un frein cons&eacute;quent &agrave; la mise en place de leur propre monnaie commerciale.Pour l&rsquo;instant, nos agriculteurs n&rsquo;ont pas lieu de s&rsquo;inqui&eacute;ter. Si la r&eacute;colte 2024 a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement difficile, elle l&rsquo;a &eacute;t&eacute; aussi pour d&rsquo;autres. L&rsquo;inflation, les crises et le changement climatique poussent aussi certains pays &agrave; la prudence et &agrave; ne pas s&rsquo;engager avec l&rsquo;un ou l&rsquo;autre. Toutefois, la mont&eacute;e en puissance des BRICS+ est &agrave; surveiller mais il faudra sans doute plusieurs ann&eacute;es avant qu&rsquo;il y ait des r&eacute;percussions significatives sur les cours. Pour l&rsquo;instant, les bourses ne se sont pas affol&eacute;es. Le dollar se porte bien et le revenu de nos agriculteurs ne sera ni impact&eacute; aujourd'hui, ni dans les proches ann&eacute;es &agrave; venir.

[Edito] L'élaboration d'une plate-forme privilégiée d'échanges de grains entre les membres du BRICS+, initiée par la Russie, a fait l’effet d’une bombe. Pourra-t-elle concurrencer les échanges mondiaux en mettant l’Europe sur la touche ? La campagne 2024-2025 a été particulièrement difficile pour les agriculteurs français mais malgré l’actualité géopolitique, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Voici pourquoi.

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