<p><strong>Les volumes de c&eacute;r&eacute;ales export&eacute;s depuis les terminaux de Port Atlantique La Rochelle (regroupant notamment les installations de La Rochelle et de La Pallice) ont progress&eacute; de 50 % entre les campagnes 2020-2021 et 2021-2022, pour atteindre 4 Mt</strong>, selon un communiqu&eacute; du 17 juin 2022 de la Bourse maritime agricole La Rochelle-Pallice (7e &eacute;dition, 350 participants).</p>

<div class="lireaussi"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/ce-nest-pas-le-ble-produit-qui-est-surveiller-mais-sa-mobilite" target="_blank">Lire aussi&nbsp;: "Ce n&rsquo;est pas le bl&eacute; produit qui est &agrave; surveiller mais sa mobilit&eacute;"</a></div>

<p>Vincent Poudevigne, directeur g&eacute;n&eacute;ral de la Sica-Atlantique, a rappel&eacute; que la campagne 2020-2021 avait &eacute;t&eacute; <em>&laquo; une des plus faible depuis vingt ans&nbsp;&raquo;</em>, et que celle de 2021-2022 <em>&laquo;&nbsp;s'annon&ccedil;ait&nbsp;sous les meilleurs auspices&nbsp;&raquo;</em>. Malheureusement, les pluies sont survenues, retardant et &eacute;talant les r&eacute;coltes, compliquant la logistique de pr&eacute;acheminement vers les ports. La guerre en Ukraine a bien entendu ajout&eacute; son grain de sel, perturbant l&agrave; aussi les flux.</p>

<p>Il n'emp&ecirc;che que le directeur g&eacute;n&eacute;ral de la Sica-Atlantique se satisfait de cette campagne commerciale 2021-2022. <strong>Tous sites g&eacute;r&eacute;s par la soci&eacute;t&eacute; et toutes c&eacute;r&eacute;ales confondus, les exportations atteindraient 2,3 Mt</strong>, pr&eacute;cise-t-il. Le bl&eacute; tendre fran&ccedil;ais a retrouv&eacute; une bonne place au sein des clients de l'Afrique de l'Ouest et du Maghreb, les exp&eacute;ditions sur ces destinations ayant rebondi de 43 % d'une campagne &agrave; l'autre, gr&acirc;ce <em>&laquo;&nbsp;&agrave; la qualit&eacute; des bl&eacute;s originaires de l'hinterland de La Pallice, &agrave; la r&eacute;activit&eacute; et au dynamisme de notre fili&egrave;re&nbsp;&raquo;</em>, se r&eacute;jouit Vincent Poudevigne.</p>

<h2>La guerre en Ukraine a stimul&eacute; la demande en ma&iuml;s fran&ccedil;ais</h2>

<p>Fait original et li&eacute; &agrave; la guerre en Ukraine, les exportations de ma&iuml;s&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;qui repr&eacute;sentaient moins de 5 % de nos volumes annuels, ont bondi &agrave; plus de 12 % du fait de l&rsquo;absence de l&rsquo;origine Ukraine, car les pays europ&eacute;ens se sont tourn&eacute;s vers la Nouvelle-Aquitaine pour s&rsquo;approvisionner&nbsp;&raquo;,</em> explique le directeur g&eacute;n&eacute;ral de la Sica-Atlantique.</p>

<p>Concernant les orges, Vincent Poudevigne indique que les exp&eacute;ditions vers la Chine se sont bien tenues, avec toutefois une r&eacute;gression sensible du c&ocirc;t&eacute; de la qualit&eacute; brassicole.</p>

<p>Les exp&eacute;ditions de bl&eacute; dur ont progress&eacute; de 40 % entre 2020-2021 et 2021-2022, <em>&laquo;&nbsp;</em><em>malgr&eacute; une qualit&eacute; h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne</em> <em>&raquo;</em>, soul&egrave;ve ce dernier.</p>

<p><strong>Concernant les installations de Socomac (Groupe Soufflet) sur La Pallice, les volumes export&eacute;s de c&eacute;r&eacute;ales sur la campagne 2021-2022 devraient atteindre les 1,7 Mt</strong>, rel&egrave;ve Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Soufflet N&eacute;goce. <em>&laquo; </em><em>On peut se r&eacute;jouir d&rsquo;une belle campagne sur l&rsquo;orge fourrag&egrave;re et le ma&iuml;s, mais on aurait pu esp&eacute;rer mieux sur le bl&eacute; en raison d&rsquo;un manque de comp&eacute;titivit&eacute; de la place rochelaise, et plus globalement fran&ccedil;aise, de novembre &agrave; mars <em>&raquo;, </em></em>rel&egrave;ve-t-il.<em> </em>Ce dernier a d&eacute;plor&eacute; la forte concurrence de l&rsquo;Am&eacute;rique du Sud sur l&rsquo;Afrique de l&rsquo;Ouest, sp&eacute;cialement de l&rsquo;Argentine, qui avait b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une bonne r&eacute;colte.</p>

<h2>Les importateurs de bl&eacute; tendre se sont tourn&eacute;s vers la Bulgarie et la Roumanie suite &agrave; la guerre en Ukraine</h2>

<p>Alors que la guerre en Ukraine &eacute;clate le 24 f&eacute;vrier, le march&eacute; panique, et les importateurs de bl&eacute; tendre se mettent &agrave; chercher des solutions alternatives. Mais cela n'a gu&egrave;re profit&eacute; &agrave; l&rsquo;op&eacute;rateur de Socomac. En effet, la demande pour des lots hexagonaux s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e assez r&eacute;duite lors de cette seconde partie de campagne 2021-2022, les importateurs ayant pr&eacute;f&eacute;r&eacute; se tourner vers la Bulgarie et la Roumanie afin de remplacer les origines ukrainiennes et russes, regrette Jean-Fran&ccedil;ois L&eacute;py.</p>



La septième édition de la Bourse maritime agricole La Rochelle-Pallice a permis de faire le point sur la campagne commerciale française 2021-2022 de céréales sur la façade Atlantique.

Hausse de 50 % des exportations de céréales depuis les terminaux de Port Atlantique La Rochelle

<figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/o22PmaJ5gWE?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>CA MARNE</figcaption>
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<p>Les recommandations pour &eacute;viter les feux de r&eacute;coltes dans vos parcelles</p><ul><li>Disposer de moyens d&rsquo;alerte</li><li>Disposer d&rsquo;extincteurs &agrave; eau ou &agrave; poudre dans les engins</li><li>Nettoyer r&eacute;guli&egrave;rement les engins</li><li>Disposer de moyens de d&eacute;chaumage &agrave; proximit&eacute; des chantiers, et si possible de tonnes &agrave; eau</li><li>Adapter les horaires de pressage de paille</li><li>Parcelles longeant des habitations ou des bois : faucher puis, si possible, d&eacute;chaumer le long des habitations ou des bois, avant de proc&eacute;der &agrave; la r&eacute;colte du reste de la parcelle</li></ul><p><a href="https://marne.chambre-agriculture.fr/actualites/detail-de-lactualite/actualites/debut-de-moisson-en-vigilance-orange/" target="_blank">Lire l&rsquo;article complet</a></p>


La vague de chaleur actuelle augmente les risques d'incendie alors que la moisson débute. La Préfecture de la Marne a donc activé le niveau de vigilance incendie Orange.

[Vidéo] Comment limiter les feux de récolte ?

<p>Dans la lutte contre le mildiou du feuillage, le choix vari&eacute;tal est un levier important. Chaque vari&eacute;t&eacute; de pomme de terre poss&egrave;de une sensibilit&eacute; qui lui est propre. Au catalogue fran&ccedil;ais, elles sont class&eacute;es de 1 (tr&egrave;s sensible) &agrave; 9 (tr&egrave;s peu sensible) sur ce crit&egrave;re. Actuellement, on en d&eacute;nombre 62 dans une gamme de notes allant de 5 (moyennement sensible) &agrave; 9, et plus d&rsquo;une centaine si on ajoute les vari&eacute;t&eacute;s des catalogues communautaires.<br><br>C&rsquo;est cette gamme de sensibilit&eacute; qu&rsquo;il faut exploiter lorsqu&rsquo;on s&rsquo;int&eacute;resse &agrave; une protection raisonn&eacute;e de la culture, et plus particuli&egrave;rement une protection r&eacute;duite (baisse d&rsquo;IFT), comme l&rsquo;a montr&eacute; l&rsquo;essai conduit en 2021.</p><h2>42 vari&eacute;t&eacute;s mises en exp&eacute;rimentation</h2><p>En 2021, comme chaque ann&eacute;e depuis 2017, ARVALIS a en effet conduit un essai pour &eacute;valuer le comportement des vari&eacute;t&eacute;s de pomme de terre selon deux modalit&eacute;s (absence totale de protection et protection r&eacute;duite). 42 vari&eacute;t&eacute;s, couvrant tous les d&eacute;bouch&eacute;s et une large gamme de sensibilit&eacute;, ont &eacute;t&eacute; mises en exp&eacute;rimentation.<br><br>La modalit&eacute; prot&eacute;g&eacute;e s&rsquo;appuyait sur une application, d&eacute;but juin, de phosphonates (3 traitements &agrave; 2&nbsp;l de Pygmalion&reg;) suivie, d&egrave;s juillet, d&rsquo;une protection fongicide &agrave; un tiers de la pleine dose (Ranman, Revus etc.).<br><br>Tout au long de l&rsquo;essai, le pourcentage de destruction du feuillage a &eacute;t&eacute; not&eacute; pour chaque parcelle tous les 2-3 jours. Si le rendement n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; mesur&eacute; &agrave; l&rsquo;issu de l&rsquo;essai, il est bien entendu convenu qu&rsquo;une forte destruction du feuillage p&eacute;nalise le rendement d&rsquo;autant plus qu&rsquo;elle advient t&ocirc;t.</p><h2>Un effet vari&eacute;tal significatif</h2><p>Cet essai a mis en &eacute;vidence une large gamme de r&eacute;ponses aux fortes attaques de mildiou ainsi qu&rsquo;une gamme int&eacute;ressante de r&eacute;ponses &agrave; une protection r&eacute;duite.<br><br>Nous avons choisi de diviser notre analyse en 4 groupes de sensibilit&eacute; et de r&eacute;ponse au mildiou (figure 1).</p><p><a href="https://www.arvalis-infos.fr/gestion-du-mildiou-le-levier-varietal-se-marie-bien-avec-une-protection-reduite-@/view-37605-arvarticle.html">Lire la suite de l&rsquo;article</a></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Avec le début des pluies mi-mai et des averses orageuses en juin, la campagne 2021 en pomme de terre a été marquée par une forte pression mildiou sur la majeure partie du territoire. Un contexte qui a permis de mesurer l’effet variétal et l’effet d’une protection réduite dans un essai conduit en contamination naturelle.

Gestion du mildiou : le choix variétal permet de lever le pied sur la protection fongicide

<p><strong>En attendant que la hausse des co&ucirc;ts de production g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par la guerre</strong> en Ukraine se r&eacute;percute dans les contrats de vente en application de la loi Egalim 2, le gouvernement a mis en place une aide temporaire aux &eacute;leveurs fortement impact&eacute;s par l&rsquo;augmentation du co&ucirc;t de l&rsquo;alimentation animale. Elle concerne la p&eacute;riode allant du 16 mars au 15 juillet inclus.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/volailles/plan-de-resilience-un-futur-dispositif-daide-mieux-calibre-pour-les-eleveurs-de-volailles-de-chair" target="_blank">Plan de r&eacute;silience : un futur dispositif d&rsquo;aide mieux calibr&eacute; pour les &eacute;leveurs de volailles de chair</a></div>

<p><strong>Apr&egrave;s le <a href="https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Plan-de-resilience-Alimentation-animale/Alimentation-animale-eleveurs" target="_blank">premier dispositif</a> de 308,5 millions d&rsquo;euros ouvert jusqu&rsquo;au 29 juin </strong>aux &eacute;leveurs hors contrats de production, <a href="https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Plan-de-resilience-Alimentation-animale/Alimentation-animale-Integrateurs" target="_blank">le dispositif concernant les &eacute;leveurs &laquo;&nbsp;int&eacute;gr&eacute;s&nbsp;&raquo;</a> est ouvert ce jour &agrave; 12 heures sur le site de FranceAgriMer et il sera clos le 8 juillet &agrave; 14 heures.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/aide-alimentation-animale-prolongation-de-la-periode-de-demande" target="_blank">Prolongation de la p&eacute;riode de demande de l'aide "&eacute;leveur"</a></div>

<p><strong>Ce volet b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une enveloppe de 166 millions d&rsquo;euros.</strong> Avec le troisi&egrave;me dispositif concernant l&rsquo;Outremer et la Corse, le soutien total apport&eacute; par le Plan de r&eacute;silience agricole sera de 489 millions, dont 89 M&euro; en provenance de fonds europ&eacute;ens.</p>

<h3><strong>Qui peut demander l&rsquo;aide&nbsp;&laquo;&nbsp;int&eacute;grateurs&nbsp;&raquo;?</strong></h3>

<p>Les demandeurs sont&nbsp;:</p>

<p>-<strong> les personnes physiques ou morales&nbsp;qui &eacute;mettent un contrat d&rsquo;int&eacute;gration (1),</strong></p>

<p><strong>- les organisations de production porteuses de contrats de production animale,&nbsp; </strong></p>

<p><strong>- les s&eacute;lectionneurs-accouveurs, </strong></p>

<p><strong>- les entit&eacute;s juridiques avec une activit&eacute; d&rsquo;&eacute;levage</strong> et &eacute;tant propri&eacute;taires des animaux&nbsp;n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; &eacute;ligibles au dispositif &laquo;&nbsp;&eacute;leveurs&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Les demandeurs doivent avoir &agrave; une ou plusieurs activit&eacute;s poursuivant au moins un des quatre objectifs suivants&nbsp;: &eacute;conomie circulaire, <strong>gestion des nutriments</strong>, utilisation rationnelle des ressources, m&eacute;thodes de production respectant l&rsquo;environnement et le climat.</p>

<p>Les demandeurs sont immatricul&eacute;s au r&eacute;pertoire Siren de l&rsquo;Insee (num&eacute;ro Siret actif) et n&rsquo;ont pas de proc&eacute;dure judiciaire ou amiable en cours.</p>

<p>(1) selon article L. 326-1 du code rural et de la p&ecirc;che maritime <em>&laquo;&nbsp;sont r&eacute;put&eacute;s contrats d&rsquo;int&eacute;gration tous contrats accords ou conventions conclus entre un producteur agricole (ou un groupe de producteurs) et une entreprise industrielle ou commerciale comportant obligation r&eacute;ciproque de fournitures de produits ou de services&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3><strong>Quel est le montant de l&rsquo;aide&nbsp;?</strong></h3>

<p><strong>L&rsquo;aide de 60 %</strong> est calcul&eacute;e sur une <strong>assiette correspondant &agrave; 40 % des achats d&rsquo;alimentation animale entre le 16 mars et le 15 juillet</strong>. Une seule somme doit &ecirc;tre indiqu&eacute;e par dossier, m&ecirc;me si elle concerne plusieurs &eacute;leveurs en contrat.</p>

<h3><strong>Qui b&eacute;n&eacute;ficiera de l&rsquo;aide&nbsp;?</strong></h3>

<p>Selon le <a href="https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32022R0467&amp;from=FR" target="_blank">r&egrave;glement europ&eacute;en</a> encadrant cette aide<em>, &laquo;&nbsp;les &Eacute;tats membres veillent &agrave; ce que, <strong>lorsque les agriculteurs ne sont pas les b&eacute;n&eacute;ficiaires directs</strong> des paiements de l&rsquo;aide de l&rsquo;Union, <strong>l&rsquo;avantage &eacute;conomique de l&rsquo;aide de l&rsquo;Union leur soit int&eacute;gralement transf&eacute;r&eacute;</strong>.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p><strong>Les demandeurs devront documenter la r&eacute;percussion &eacute;conomique aux &eacute;leveurs avec qui ils sont en contrat,</strong> en fournissant la liste des &eacute;leveurs et des informations personnelles attest&eacute;es par un comptable&nbsp;: Siret de chaque &eacute;leveur, contrat en vigueur et num&eacute;ro, programmation de la production du 16 mars au 15 juillet, montant du transfert de l&rsquo;avantage &eacute;conomique.</p>

<p>&nbsp;</p>



Le guichet FranceAgriMer pour l’indemnisation exceptionnelle des surcoûts alimentaires à verser aux éleveurs via leurs opérateurs de contrats ouvre ce lundi 20 juin à 12 heures.

Ouverture des demandes pour le dispositif d'aide alimentation animale pour les intégrateurs en volaille

<figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>R&eacute;colte de la luzerne en foin</figcaption>
</figure>
<p>&nbsp;</p>


Une chaîne de récolte de foin de luzerne bien maîtrisée est essentielle pour garantir une bonne qualité du fourrage. Elle doit conduire à un taux de matière sèche avoisinant les 85 % tout en minimisant les pertes de feuilles. ARVALIS – Institut du végétal  a expérimenté différents outils pour définir lesquels sont les plus performants.

[Vidéo] La récolte du foin de luzerne : une opération délicate

        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/0/2/7/4557204-1-fre-FR/9130cb25b4a1-tp1-jpg" alt="" height="150" width="741" /></figure>

</div>
<h2>Motivation</h2><p>"J&rsquo;ai entendu au sein du groupe DEPHY, il y a 3 ans, que des applications de sucre (saccharose ou glucose) permettaient d&rsquo;agir contre les <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Pyrale_du_ma%C3%AFs" target="_blank" title="Pyrale du ma&iuml;s">pyrales</a>. En trouvant du sucre sur la parcelle, elles sont moins en recherche de ressources et bougent donc moins de parcelle en parcelle. En plus de cela, la dose importante de sucre ing&eacute;r&eacute;e par l&rsquo;adulte bloque la ponte. Ainsi, m&ecirc;me si on observe des adultes apr&egrave;s le traitement, cela ne veut pas dire qu&rsquo;il y aura de forts d&eacute;g&acirc;ts sur la culture. J&rsquo;ai depuis r&eacute;alis&eacute; des applications de sucre en les positionnant en fonction des vols de premi&egrave;re et de deuxi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration. Cela m&rsquo;a permis de remplacer mon traitement au CORAGEN &copy; que je faisais syst&eacute;matiquement auparavant sur le <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Ma%C3%AFs_grain" title="Ma&iuml;s grain">ma&iuml;s grain</a>. J&rsquo;ai mis en place cette strat&eacute;gie sur les premiers ma&iuml;s grain sem&eacute;s, sur environ 18 ha, pour &eacute;viter que les tiges ne cassent avant r&eacute;colte."</p><h2>L'exploitation</h2><p>Localisation&nbsp;: Bernadets-Debat (65)&nbsp; -&nbsp; SAU&nbsp;: 58 ha dont 33 ha irrigu&eacute;s&nbsp; - Polyculture &eacute;levage&nbsp;: <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Bl%C3%A9_tendre" target="_blank" title="Bl&eacute; tendre">Bl&eacute; tendre</a>, <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Ma%C3%AFs_grain" target="_blank" title="Ma&iuml;s grain">Ma&iuml;s grain</a> et <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Ma%C3%AFs_ensilage" target="_blank" title="Ma&iuml;s ensilage">ensilage</a>, <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Soja" target="_blank" title="Soja">Soja</a>, <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Tournesol" target="_blank" title="Tournesol">Tournesol</a>, <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Prairie" target="_blank" title="Prairie">Prairies</a> temporaires, <a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Luzerne" target="_blank" title="Luzerne">Luzerne</a>, Volaille, Vaches laiti&egrave;res</p><p>UTH&nbsp;: 2&nbsp; - Sol&nbsp;: Plaine limoneuse &agrave; argilo- limoneuse&nbsp; -&nbsp; Travail du sol&nbsp;: Labour</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/8/9/1/7/4557198-1-fre-FR/1b094f31d0a2-guy-doleac-chenille-de-pyrale-du-mais-jpg" alt="" height="256" width="600" /></figure>

</div>
<p style="text-align:center;">&nbsp;Chenille de pyrale du ma&iuml;s</p><h2>Mise en pratique&nbsp;&nbsp;</h2><p>Mise en place depuis 2018.</p><h3>Application de sucre pour lutter contre la pyrale du ma&iuml;s grain&nbsp;: ma fa&ccedil;on de faire</h3><p>En 2018, j&rsquo;ai commenc&eacute; &agrave; tester les applications de sucre sur 5 ha sans application d&rsquo;insecticide. Les r&eacute;sultats &eacute;tant concluants, j&rsquo;ai g&eacute;n&eacute;ralis&eacute; la pratique sur la totalit&eacute; de mes cultures de ma&iuml;s grain (environ 15ha).</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/5/9/1/7/4557195-1-fre-FR/9ce2d5bb5350-tp-jpg" alt="" height="309" width="600" /></figure>

</div>
<p>Je mets en place des pi&egrave;ges tipis et chromatiques d&egrave;s la fin juin jusqu&rsquo;&agrave; fin ao&ucirc;t, je les change toutes les semaines et j&rsquo;identifie s&rsquo;il y a des pyrales ou pas.</p><p>Trois pi&egrave;ges chromatiques par parcelle, distants chacun d&rsquo;environ 30 m&egrave;tres, sont positionn&eacute;s sur une parcelle de plus de 3 ha. Le pi&egrave;ge englu&eacute; est positionn&eacute; autour d&rsquo;une plante &agrave; environ 1,5 m&egrave;tre du sol, face englu&eacute;e cot&eacute; ext&eacute;rieur.</p><p>Pour compl&eacute;ter mes &icirc;lots cette ann&eacute;e, j&rsquo;avais aussi mis en place des pi&egrave;ges tipis &agrave; ph&eacute;romone par manque de pi&egrave;ges chromatiques.</p><p>D&egrave;s que je comptabilise deux pyrales par pi&egrave;ge, je positionne un traitement au sucre, souvent cela se d&eacute;roule au moment du 1er binage (fin juin). Je repasse un deuxi&egrave;me traitement au sucre environ 20 jours apr&egrave;s le premier (mi-juillet). Je ne suis pas &eacute;quip&eacute; d&rsquo;enjambeur automoteur donc souvent je r&eacute;alise le 2&egrave;me passage un peu trop t&ocirc;t avant le vol de la 2&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration de pyrales qui intervient r&eacute;guli&egrave;rement fin juillet.</p><p><strong>Dose</strong>&nbsp;: 2 passages &agrave; 10 mg/L. En pratique&nbsp;: Je mets dans ma cuve 100L eau et 1g de sucre.</p><p>&nbsp;</p><p><a href="https://wiki.tripleperformance.fr/wiki/Application_de_sucre_pour_lutter_contre_la_pyrale_du_ma%C3%AFs_grain_-_retour_d%27exp%C3%A9rience_(Guy_Dol%C3%A9ac_-_Aglae)" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article</a>&nbsp;</p>


Retour d'expérience de Guy Doléac, dans le cadre du projet Aglae. Il nous présente sa technique de lutte contre la pyrale du maïs grain par l'application de sucre.

[Retour d'expérience] Application de sucre pour lutter contre la pyrale du maïs grain

<p>Ouvert initialement jusqu&rsquo;au 17 juin, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; de prolonger jusqu&rsquo;au 29 juin (&agrave; 12 heures) <a href="https://pad.agriculture.gouv.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=UKRAINE_ELEVEUR_2022" target="_blank">l&rsquo;ouverture du guichet d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;alimentation animale adopt&eacute; suite au d&eacute;clenchement de la guerre en Ukraine</a>. Dot&eacute; de 308,5 millions d&rsquo;euros, le dispositif permet de compenser en partie la hausse du co&ucirc;t de l&rsquo;aliment en prenant comme r&eacute;f&eacute;rence les quatre mois compris entre le 16 mars et le 15 juillet 2021 (avec un minimum de 3000 euros de d&eacute;pense d&rsquo;aliment) en fonction du taux de d&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;aliment de chaque &eacute;levage (de 10% minimum). Ce taux s&rsquo;obtient en faisant le rapport entre les charges d&rsquo;alimentation sur les charges d&rsquo;exploitation totales. Selon le minist&egrave;re, le dispositif doit b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; plus de 100 000 &eacute;leveurs d&egrave;s cet &eacute;t&eacute;, pour un montant variant entre 1000 et 35 000 euros par exploitation selon les cas.</p><h2>180 millions d&rsquo;euros pour les int&eacute;grateurs, la Corse et les Outre-Mer</h2><p>Le minist&egrave;re ouvre par ailleurs ce lundi 20 juin (&agrave; 12 heures), et jusqu&rsquo;au 8 juillet (&agrave; 14 heures), <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=UKRAINE_INTEGR_2022" target="_blank">un second dispositif ciblant les int&eacute;grateurs, ainsi que les &eacute;leveurs de la Corse et de la R&eacute;union</a>. Il est dot&eacute; d&rsquo;un budget de 180 millions d&rsquo;euros. Pour la Corse et les Outre-mer (hors R&eacute;union), les &eacute;leveurs et pisciculteurs sont invit&eacute;s &agrave; se rapprocher de leurs Directions d&eacute;partementales des territoires et de la mer (Corse) ou Directions de l&rsquo;alimentation, de l'agriculture et de la for&ecirc;t (DROM).</p><h2>Prise en charge des cotisations sociales</h2><p style="text-align:justify;">Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce enfin le d&eacute;ploiement du dispositif de Prise en charge des cotisations sociales (PEC). Dot&eacute; d&rsquo;une enveloppe de 150 millions d&rsquo;euros, il cible les entreprises affili&eacute;es &agrave; un r&eacute;gime de protection sociale agricole les plus impact&eacute;es par l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts li&eacute;s &agrave; la guerre en Ukraine, principalement sur les postes de d&eacute;penses suivants : carburant, engrais, gaz, &eacute;lectricit&eacute;, alimentation animale et certains emballages.</p><p>D&egrave;s lors que les co&ucirc;ts constat&eacute;s en 2022 seront &eacute;gaux ou sup&eacute;rieurs de 50% &agrave; ceux support&eacute;s en 2021, une entreprise pourra demander la prise en charge de ses cotisations sociales, dans la limite de 30% des surco&ucirc;ts constat&eacute;s et d&rsquo;un plafond de 3 800 euros&nbsp;pouvant &ecirc;tre, dans certains cas exceptionnels, port&eacute; &agrave; 5 000 euros. Une premi&egrave;re enveloppe de 45 millions d&rsquo;euros est d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; pr&eacute;vue pour traiter rapidement les dossiers des entreprises en grande difficult&eacute;&nbsp;; la seconde partie de l&rsquo;enveloppe, soit 105 millions d&rsquo;euros, fera l&rsquo;objet d&rsquo;une nouvelle r&eacute;partition en octobre.</p><p>La date limite de d&eacute;p&ocirc;t des demandes est fix&eacute;e au 1<sup>er</sup> octobre,&nbsp;afin de pouvoir traiter les demandes d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2022 conform&eacute;ment aux r&egrave;gles europ&eacute;ennes.</p>


Le ministère de l’Agriculture repousse au 29 juin la date limite de dépôt des dossiers. Un guichet ciblant les intégrateurs, doté de 180 millions d’euros, est ouvert jusqu’au 8 juillet, tandis que le dispositif de Prise en charge des cotisations sociales (PEC), à hauteur de 150 millions d’euros, est en cours de déploiement.

Le plan de résilience aliment prolongé et complété

<p>La gamme de pulv&eacute;risateurs Tecnis II est d&eacute;sormais conforme au r&egrave;glement R(UE)167-2013, ce qui lui conf&egrave;re, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;Union europ&eacute;enne, l&rsquo;homologation pour rouler &agrave; 40 km/h &agrave; plein charge sur la voie publique. La nouvelle homologation approuve un syst&egrave;me de freinage pneumatique sur un essieu fixe ou suiveur et un frein de park. Le tout est compl&eacute;t&eacute; par un antivol d&rsquo;attelage emp&ecirc;chant l&rsquo;utilisation intempestive ou non-autoris&eacute;e du pulv&eacute;risateur. Outre les gages de s&eacute;curit&eacute;, le constructeur est estime que l&rsquo;homologation apporte des garanties sur la valeur de reprise de ses appareils.</p><h2>La gamme Tecnis II</h2><p>L&rsquo;homologation 40 km/h concerne la gamme de pulv&eacute;risateurs train&eacute;s Tecnis Elle se compose de trois appareils (3500 litres, 4500 litres et 6000 litres), avec des rampes de 24 m &agrave; 44 m. Le Tecnis II peut recevoir la rampe Tec-Line &agrave; quatre bras dont un en aluminium arborant un d&eacute;flecteur en aluminium am&eacute;liorant le spectre de pulv&eacute;risation.</p>


Le système de freinage pneumatique confère aux pulvérisateurs trainés l’homologation européenne, gage de sécurité et valeur à la revente.

Les Tecnis II de Tecnoma parés pour les 40 km/h dans toute l’UE

<p><strong>Le 24 mai dans la Dr&ocirc;me, Gilles Lassus</strong> a confirm&eacute; son d&eacute;part de l&rsquo;interprofession volailles de la r&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes dans laquelle il s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; depuis 17 ans. L&rsquo;Afivol continue sa route avec &agrave; sa pr&eacute;sidence H&eacute;l&egrave;ne Bombart, &eacute;leveuse de poulets certifi&eacute;s dans la Dr&ocirc;me.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/volailles/plan-de-filiere-en-auvergne-rhone-alpes" target="_blank"> Le plan de fili&egrave;re avicole sign&eacute; en Auvergne-Rh&ocirc;ne Alpes</a></div>

<p class="Standard">Tout juste &eacute;lue, la pr&eacute;sidente a confirm&eacute; que <em>&laquo;&nbsp;la r&eacute;mun&eacute;ration des &eacute;leveurs restera son cheval de bataille. Nous n&rsquo;avons pas assez fait valoir nos demandes pour que tous nos co&ucirc;ts de production soient pris en compte. C&rsquo;est un &eacute;tat d&rsquo;esprit dans la fili&egrave;re qu&rsquo;il faut changer.&nbsp;&raquo; </em></p>

<p class="Standard"><strong>Apr&egrave;s un bilan de la crise de l&rsquo;influenza aviaire</strong>, Gilles Lassus a dit combien la fili&egrave;re r&eacute;gionale redoutait des probl&egrave;mes d&rsquo;approvisionnement en poussins et canetons. <em>&laquo;&nbsp;De plus, avec l&rsquo;augmentation des prix, nous devons veiller &agrave; une meilleure r&eacute;partition des plus-values afin de p&eacute;renniser les outils de production, faute de quoi plus un b&acirc;timent ne sortira.&nbsp;&raquo; </em></p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/volailles/lenquete-avicole-sud-est-integre-toutes-les-charges" target="_blank">L'enqu&ecirc;te avicole Sud-est int&egrave;gre toutes les charges</a></div>

<h3 class="Standard">P&eacute;renniser l&rsquo;outil de production</h3>

<p class="Standard"><strong><em>C</em>es inqui&eacute;tudes ont &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;es lors d&rsquo;une table ronde</strong> par les diff&eacute;rents acteurs de la fili&egrave;re, notamment Laurent Soileux, &eacute;leveur de canards de chair et de volailles Label rouge dans l&rsquo;Ain. <em>&laquo;&nbsp;En dix ans nous n&rsquo;avons rien obtenu &ndash; z&eacute;ro &ndash; en termes de revalorisation de nos charges hors aliment et poussin. Nous l&rsquo;avons pris sur notre revenu et pouss&eacute; l&rsquo;amortissement de nos b&acirc;timents jusqu&rsquo;&agrave; 17 ans. En canard, il faudrait 5&nbsp;% d&rsquo;augmentation de prix &agrave; la production pour p&eacute;renniser nos entreprises sur 10 ans. Il faut secouer les op&eacute;rateurs et les politiques qui doivent demander des comptes aux industriels qui ont &eacute;t&eacute; aid&eacute;s&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p class="Standard"><em><strong>&laquo;&nbsp;L&rsquo;effort de solidarit&eacute; qui va &ecirc;tre n&eacute;cessaire</strong> ne concernera pas les &eacute;leveurs,</em> affirme H&eacute;l&egrave;ne Bombart. <em>La mise en place d&rsquo;un observatoire r&eacute;gional des prix et des co&ucirc;ts sera d&rsquo;autant plus importante pour voir qui peut faire des efforts&nbsp;&raquo;.</em></p>

<p class="Standard"><strong>Lors de cette assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, Gilles Lassus a montr&eacute; avec satisfaction </strong>que la situation financi&egrave;re de l&rsquo;association &eacute;tait devenue confortable.</p>

<p class="Standard">Jean-Marie Fontanet, son ex-directeur (remplac&eacute; par Fran&ccedil;ois Gaudin de la chambre d&rsquo;agriculture de la Dr&ocirc;me) a d&eacute;taill&eacute; les actions financ&eacute;es dans le cadre du Plan ambition fili&egrave;re avicole, engag&eacute; initialement pour 3 ans et reconduit en 2021 et 2022 en partenariat avec la R&eacute;gion.</p>

<p class="Standard"><strong>Le montant total des enveloppes devrait s&rsquo;&eacute;lever &agrave; 6,225 M&euro;</strong>, dont 4 M&euro; pour la r&eacute;novation du parc volailles standard.</p>



A l’interprofession Afivol, les échanges sur les conséquences de la grippe aviaire et les hausses de prix ont conclu à une nécessaire solidarité de la filière, en revalorisant la rémunération des éleveurs

Région Auvergne-Rhône Alpes : Le revenu des éleveurs de volailles prioritaire

<p>En Ukraine, le d&eacute;veloppement de la production biologique a commenc&eacute; au d&eacute;but des ann&eacute;es 2000, rapporte l'Organic Initiative, une plateforme d'acteurs cl&eacute;s de l'agriculture biologique ukrainienne, cr&eacute;&eacute;e en avril 2020.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bio/produire-mieux-plutot-que-plus-lappel-des-professionnels-de-la-bio" target="_blank">Produire mieux plut&ocirc;t que plus : l&rsquo;appel des professionnels de la bio</a></div>

<p>Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, l'Ukraine a &eacute;t&eacute; parmi les <strong>5 principaux fournisseurs de produits biologiques de l'UE</strong>. Sur la base des r&eacute;sultats de 2020, <strong>l'Ukraine se classe au 4&egrave;me rang sur 123 pays en termes de volume de produits biologiques import&eacute;s dans l'UE</strong>, repr&eacute;sentant une part de 7,8 %.</p>

<h2>217 210 tonnes de produits bio export&eacute;s vers l'UE</h2>

<p>En 2020, l'Ukraine a export&eacute; 217 210 tonnes de produits biologiques vers l'UE. Les principales cat&eacute;gories de produits sont les c&eacute;r&eacute;ales et les ol&eacute;agineux (le plus grand exportateur vers l'UE), le soja, le miel, les fruits et l&eacute;gumes et les produits transform&eacute;s. Les exportations biologiques totales de l'Ukraine en 2020 se sont &eacute;lev&eacute;es &agrave; 332 000 tonnes et 193 millions d&rsquo;euros.</p>

<div class="align-center">
  
  
            <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item">  <img src="https://www.reussir.fr/bio/sites/bio/files/styles/normal_size/public/Organic-map-of-Ukraine_EN_2020.jpg.webp?itok=N7-VD4j8" width="747" height="518" alt="" typeof="foaf:Image" /></div>
      
&copy;
    Ministry of Economy of Ukraine, 2020

</div>
<p>&nbsp;</p>

<p>Depuis le 24 f&eacute;vrier 2022 (d&eacute;but de l'invasion de l'Ukraine par la Russie), le plus gros probl&egrave;me dans de nombreuses r&eacute;gions est l'acc&egrave;s &agrave; la terre. <strong>Une part importante des terres agricoles biologiques est situ&eacute;e sur le champ de bataille ou occup&eacute;e :</strong><br />
&bull; Oblast de Kherson (environ 81 500 ha) &ndash; un leader par la superficie des terres agricoles biologiques en Ukraine ; l'oblast est actuellement presque enti&egrave;rement occup&eacute; par les troupes russes ;<br />
&bull; Oblast de Zaporizhzhia (environ 44 500 ha) ;<br />
&bull; Oblast de Kharkiv (environ 4 000 ha) ;<br />
&bull; Oblast de Tchernihiv (environ 10 000 ha).<br />
Au total, selon les chiffres de 2020, l'Ukraine disposait de 462 225 ha de terres bio (biologiques et en conversion), l'acc&egrave;s est donc limit&eacute; sur un p&eacute;rim&egrave;tre repr&eacute;sentant au moins 30 % de ces surfaces.</p>

<h2>Quid des entreprises ukrainiennes de la bio</h2>

<p>Selon une enqu&ecirc;te men&eacute;e par l'ONG Organic Ukraine du 10 au 15 mars 2022 aupr&egrave;s des entreprises ukrainiennes de la bio :</p>

<ul><li>30% des op&eacute;rateurs d&eacute;clarent avoir suspendu leur activit&eacute; et 15 % sont sur le point de le faire ;</li>
	<li>32% fonctionnent partiellement et seulement 7% n'ont aucun changement ;</li>
	<li>15% des op&eacute;rateurs donnent leurs produits bio pour soutenir l'arm&eacute;e et la population ukrainiennes, et certains d'entre eux vendent leurs produits bio au prix du conventionnel.</li>
</ul><h2>Besoin de soutien financier</h2>

<p>La demande en produits biologiques s'est logiquement affaiblie et les cha&icirc;nes d'approvisionnement ont &eacute;t&eacute; perturb&eacute;es. " Les consommateurs fid&egrave;les de bio se sont d&eacute;plac&eacute;s et le pouvoir d'achat a rapidement diminu&eacute;", pr&eacute;cise l'Organic Initiative. Pour autant, les producteurs ne semblent pas vouloir abandonner la production biologique.</p>

<p>Certains producteurs bio ont en stock des produits bio qu'ils sont pr&ecirc;ts &agrave; vendre, puis &agrave; reprendre leur production, alors que d&rsquo;autres producteurs biologiques ont besoin d'aide pour exporter leurs produits et trouver des canaux de vente.</p>

<p>"Pr&egrave;s de 70 % des producteurs interrog&eacute;s par l'ONG Organic Ukraine ont besoin d'un soutien financier &ndash; acc&egrave;s &agrave; un cr&eacute;dit &agrave; taux bas, &agrave; des investissements et/ou &agrave; un soutien d&eacute;di&eacute;. 15 % ont besoin d'un soutien &agrave; l'exportation et 7 % ont besoin d'un soutien pour la promotion sur le march&eacute; int&eacute;rieur", indique l'ONG.</p>

<p>Un programme de soutien a &eacute;t&eacute; lanc&eacute; par Organic Initiative doit permettre "d'aider les producteurs bio &agrave; surmonter la situation actuelle, &agrave; pr&eacute;server et &agrave; renforcer la capacit&eacute; du secteur ukrainien de la bio, &agrave; moyen et &agrave; long terme".<br />
"Le fonds mon&eacute;taire de ce programme est constitu&eacute; par des donations et des contributions de personnes physiques et morales (r&eacute;sidentes et non r&eacute;sidentes en Ukraine), ainsi que de contributions cibl&eacute;es de projets internationaux, de programmes d&rsquo;assistance technique et d&rsquo;autres contributions", est-il ajout&eacute;.</p>



Quelle est la situation de l'agriculture biologique en Ukraine depuis le 24 février 2022 ? L'Organic Initiative fait le point sur le quatrième fournisseur de produits biologiques de l'Union européenne.

Ukraine : Quelle situation pour les agriculteurs biologiques ?

<p>L'<a href="https://idele.fr/ipampa" target="_blank">Ipampa viande bovine</a>, indice des prix d&rsquo;achat des moyens de production agricole pour un producteur de viande bovine, vient d'&ecirc;tre mis &agrave; jour avec les donn&eacute;es du mois d'avril 2022. <strong>Il atteint la valeur de 133,6.</strong></p>

<p><em>"Son augmentation sur un an repr&eacute;sente 21,6 %. Elle est donc tr&egrave;s largement sup&eacute;rieur &agrave; l'inflation g&eacute;n&eacute;rale qui est d'environ 5 %</em>" a comment&eacute; Philippe Chotteau de l'Institut de l'Elevage, lors de la journ&eacute;e "march&eacute;s mondiaux de la viande bovine" du 1er juin 22.</p>

<p><strong>L'Ipampa viande bovine est presque stable par rapport &agrave; l'indice calcul&eacute; sur le mois de mars.<em> </em></strong><em>"Ceci est li&eacute; &agrave; la relative rechute du prix de l'&eacute;nergie sur le mois d'avril".&nbsp;</em> Une facture qui p&egrave;se tr&egrave;s lourd par rapport aux autres charges dans le panier moyen de l'&eacute;leveur allaitant.</p>

<p>Entre avril 2022 et 2021, le prix des aliments achet&eacute;s a progress&eacute; de 24,1 %, celui des engrais de 108,5 %, celui de l'&eacute;nergie et des lubrifiants de 58,5 %, celui des ouvrages (travaux, r&eacute;parations...) de 14,1 % et celui du petit mat&eacute;riel de 26,8 %. Le prix des produits v&eacute;t&eacute;rinaires et des semences changent pour leur part dans une amplitude moins forte.&nbsp;</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi </strong>: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/de-combien-augmente-le-cout-de-production-de-la-viande-bovine-avec-la-flambee-des-charges" target="_blank">De combien augmente le co&ucirc;t de production de la viande bovine avec la flamb&eacute;e des charges ?</a></div>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :&nbsp;</strong><a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/lesb-devient-un-risque-negligeable-en-france-ce-qui-change-pour-les-abattoirs" target="_blank">L&rsquo;ESB devient un &laquo; risque n&eacute;gligeable &raquo; en France </a></div>

<p>&nbsp;</p>



L'Ipampa viande bovine permet de mesurer le niveau des charges des producteurs de viande bovine, et de suivre leur évolution dans le temps.

L'ipampa viande bovine calculé sur le mois d'avril 2022 est publié

<div>
<p>Tendre vers davantage de pr&eacute;cocit&eacute; sexuelle semble aujourd&rsquo;hui une solution pour r&eacute;pondre aux d&eacute;fis de l&rsquo;&eacute;levage allaitant. Le projet Effiviande s&rsquo;est pench&eacute; sur la pr&eacute;cocit&eacute; de d&eacute;veloppement. Une exp&eacute;rimentation, in&eacute;dite en la mati&egrave;re, a ainsi compar&eacute; trois types g&eacute;n&eacute;tiques, Angus x Salers, Salers et Charolais x Salers. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;id&eacute;e &eacute;tait de mettre &agrave; profit la pr&eacute;cocit&eacute; suppos&eacute;e de l&rsquo;Angus pour favoriser, sur des taurillons abattus jeunes, la production de carcasses correctement finies avec une ration &agrave; base d&rsquo;herbe et de sous-produits&nbsp;</em>&raquo;, note Bernard Sepchat, ing&eacute;nieur au p&ocirc;le exp&eacute;rimental herbip&ocirc;le de l&rsquo;Inrae. Cette exp&eacute;rimentation a &eacute;t&eacute; r&eacute;p&eacute;t&eacute;e sur deux ans, soit un total de 72 animaux &agrave; l&rsquo;&eacute;tude.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/tester-le-croisement-angus-pour-la-production-de-boeufs-bio" target="_blank">Tester le croisement Angus pour la production de b&oelig;ufs bio</a></div>

<p>Les veaux n&eacute;s l&rsquo;hiver (janvier-f&eacute;vrier) ont &eacute;t&eacute; sevr&eacute;s &agrave; l&rsquo;automne &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de 9-10 mois, pour des poids oscillant entre 280 et 350&nbsp;kg. Apr&egrave;s une p&eacute;riode de transition, l&rsquo;engraissement a d&eacute;but&eacute; en octobre pour se finir entre avril et juillet de l&rsquo;ann&eacute;e suivante. Jusqu&rsquo;au sevrage, les broutards n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; compl&eacute;ment&eacute;s. &Agrave; l&rsquo;engraissement, les animaux ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;une ration compos&eacute;e d&rsquo;enrubannage d&rsquo;herbe (51&nbsp;%), d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe (14&nbsp;%) et de sous-produits de l&rsquo;industrie alimentaire (23&nbsp;% de pulpes de betteraves d&eacute;shydrat&eacute;es et 12&nbsp;% de dr&ecirc;ches de bl&eacute;) soit une ration &agrave; 0,88 UFV/kg MS, 167&nbsp;g/kg de MAT et &agrave; 99 PDI/UF pour un GMQ objectif de 1 500&nbsp;g/jour. <em>&laquo;&nbsp;L&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe a &eacute;t&eacute; utilis&eacute; par s&eacute;curit&eacute;, les stocks d&rsquo;enrubannage n&rsquo;&eacute;tant pas suffisants la premi&egrave;re ann&eacute;e&nbsp;&raquo;</em>, souligne Bernard Sepchat.</p>

<h3>Une bonne adaptation aux fourrages grossiers</h3>

<p>Pour mettre en &eacute;vidence l&rsquo;&eacute;ventuelle pr&eacute;cocit&eacute; de l&rsquo;Angus, les animaux ont &eacute;t&eacute; abattus selon leur note d&rsquo;&eacute;tat corporel (NEC) et non selon leur poids.<em> &laquo;&nbsp;On a choisi d&rsquo;abattre &agrave; une NEC de 3,5.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Les m&acirc;les crois&eacute;s Angus x Salers ont atteint la NEC recherch&eacute;e plus rapidement que les autres types raciaux. Ils ont donc &eacute;t&eacute; abattus plus t&ocirc;t. Ainsi, malgr&eacute; une ingestion de mati&egrave;re s&egrave;che aux 100&nbsp;kg de poids vif sup&eacute;rieure aux Salers et crois&eacute;s Charolais x Salers, ils ont consomm&eacute; un cumul de mati&egrave;re s&egrave;che inf&eacute;rieur aux autres animaux (1 750&nbsp;kg de MSI pour les crois&eacute;s Angus, 2 140 pour les crois&eacute;s Charolais et 2 172 pour les Salers). <em>&laquo;&nbsp;Avec une dur&eacute;e d&rsquo;engraissement plus courte, la quantit&eacute; de mati&egrave;re s&egrave;che ing&eacute;r&eacute;e totale des crois&eacute;s Angus est moindre. Ces chiffres confirment la meilleure capacit&eacute; d&rsquo;ingestion des Angus x Salers par rapport aux autres races ainsi qu&rsquo;une adaptation aux fourrages grossiers plus efficace&nbsp;&raquo;</em>, observe le chercheur.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/gagner-en-precocite-pour-rajeunir-lage-dabattage" target="_blank">Gagner en pr&eacute;cocit&eacute; pour rajeunir l&rsquo;&acirc;ge d&rsquo;abattage</a></div>

<p>En termes d&rsquo;efficacit&eacute; alimentaire, en grammes de gain par kilo de mati&egrave;re s&egrave;che ing&eacute;r&eacute;e, <em>&laquo;&nbsp;on constate une diff&eacute;rence d&rsquo;efficacit&eacute; significative au profit des crois&eacute;s Angus x Salers (165&nbsp;g de cro&icirc;t/kg de MSI soit +&nbsp;15&nbsp;g de cro&icirc;t/kg de MSI par rapport aux Charolais x Salers) et les autres types g&eacute;n&eacute;tiques. Statistiquement, les crois&eacute;s Angus ont mieux valoris&eacute; la ration herbag&egrave;re que les autres lots.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Des GMQ &agrave; l&rsquo;engraissement meilleurs</h3>

<p>Les m&acirc;les Charolais x Salers sont plus lourds &agrave; la naissance et au sevrage que les deux autres types raciaux. Ils b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;une meilleure croissance naissance sevrage, avec un GMQ naissance-sevrage significativement sup&eacute;rieur (1 215&nbsp;g/jour contre 1 070 pour les Salers et 1 048 pour les crois&eacute;s Angus). <em>&laquo;&nbsp;Cette diff&eacute;rence peut s&rsquo;expliquer par le type g&eacute;n&eacute;tique mais &eacute;galement par un biais exp&eacute;rimental (diff&eacute;rence de qualit&eacute; de p&acirc;turage, les animaux de la naissance au sevrage ne provenant pas tous du m&ecirc;me site). Dans des essais conduits pour une autre exp&eacute;rimentation, des crois&eacute;s Angus x Salers ont obtenu des croissances de 1 200&nbsp;g/jour de la naissance au sevrage, sans concentr&eacute;s avec une bonne qualit&eacute; d&rsquo;herbe.&nbsp;&raquo;</em></p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/des-references-venir-sur-le-croisement-terminal-avec-un-taureau-angus" target="_blank">Des r&eacute;f&eacute;rences &agrave; venir sur le croisement terminal avec un taureau Angus</a></div>

<p>&Agrave; l&rsquo;engraissement, ce sont les Angus x Salers qui ont montr&eacute; de meilleures croissances. Malgr&eacute; un delta de poids de 70&nbsp;kg en d&eacute;faveur du croisement Angus par rapport aux crois&eacute;s Charolais, cet &eacute;cart s&rsquo;est r&eacute;duit &agrave; 40&nbsp;kg en fin d&rsquo;engraissement. Les crois&eacute;s Angus affichent &eacute;galement un GMQ sup&eacute;rieur (1 487&nbsp;g/jour) de 142&nbsp;g/jour par rapport aux crois&eacute;s Charolais et de 180&nbsp;g/jour pour les Salers, proche de l&rsquo;objectif des 1 500&nbsp;g/jour. <em>&laquo;&nbsp;Cette meilleure croissance des Angus x Salers peut &ecirc;tre li&eacute;e &agrave; une croissance compensatrice en d&eacute;but d&rsquo;engraissement mais aussi &agrave; la meilleure valorisation des fourrages grossiers.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3>Des animaux finis plus pr&eacute;cocement</h3>

<p>Les Angus x Salers ont atteint l&rsquo;objectif de NEC de 3,5 &agrave; un &acirc;ge de 477 jours pour une dur&eacute;e d&rsquo;engraissement de 222 jours. Les crois&eacute;s Charolais ont &eacute;t&eacute; abattus &agrave; 521 jours (soit +&nbsp;44 jours par rapport aux crois&eacute;s Angus) et les Salers &agrave; 542 jours (soit +&nbsp;65 jours). Malgr&eacute; des dur&eacute;es d&rsquo;engraissement plus longues, les Charolais x Salers et les Salers n&rsquo;ont pas atteint la NEC objective, respectivement 3,2 et 3,1. <em>&laquo;&nbsp;On n&rsquo;a pas poursuivi plus longtemps l&rsquo;essai car l&rsquo;herbe venait &agrave; manquer (&eacute;t&eacute;) et il aurait fallu les garder encore au moins un mois de plus pour atteindre la NEC de 3,5. Ceci illustre bien la difficult&eacute; de finir des animaux jeunes &agrave; l&rsquo;herbe.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>C&ocirc;t&eacute; conformation, les crois&eacute;s Charolais sont mieux not&eacute;s, U-, contre R +&nbsp;pour les crois&eacute;s Angus et les Salers. Le croisement Angus n&rsquo;a donc rien apport&eacute; en termes de classement de carcasse. La dur&eacute;e d&rsquo;engraissement &eacute;tant plus longue, le poids carcasse des crois&eacute;s Charolais est bien entendu plus important. Les crois&eacute;s Angus ont &eacute;t&eacute; abattus &agrave; 360&nbsp;kg de carcasse, contre 436&nbsp;kg pour le croisement Charolais et 399&nbsp;kg pour les Salers.</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi :</strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/linra-teste-le-croisement-angus-salers" target="_blank"> L&rsquo;Inra teste le croisement Angus-Salers</a></div>

<p><em>&laquo;&nbsp;On observe une teneur en gras de carcasse non significativement diff&eacute;rente entre les lots en lien avec le protocole exp&eacute;rimental (abattage selon la NEC). Les Charolais x Salers ont une capacit&eacute; &agrave; d&eacute;velopper davantage de muscles que les Angus x Salers.</em>&nbsp;&raquo; Concernant la teneur en lipides, si aucune diff&eacute;rence n&rsquo;est &agrave; noter en d&eacute;but d&rsquo;engraissement, tr&egrave;s rapidement on en observe une diff&eacute;rence significative en faveur des Angus x Salers. Cette variation illustre bien la pr&eacute;cocit&eacute; d&rsquo;engraissement de ces derniers. Les animaux ayant &eacute;t&eacute; abattus trop jeunes, aucune diff&eacute;rence notoire n&rsquo;a &eacute;t&eacute; constat&eacute;e entre les trois types g&eacute;n&eacute;tiques. L&rsquo;analyse sensorielle des viandes (tendret&eacute;, flaveur, composition nutritionnelle&hellip;) reste &agrave; faire. <em>&laquo;&nbsp;La s&eacute;lection sur la pr&eacute;cocit&eacute; et la bonne valorisation des fourrages grossiers peut &ecirc;tre un moyen d&rsquo;engraisser ses animaux dans nos r&eacute;gions.&nbsp;&raquo;</em></p>
</div>

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<p>Photo : Le croisement avec une race pr&eacute;coce comme l&rsquo;Angus permet d&rsquo;obtenir des carcasses plus l&eacute;g&egrave;res avec un bon &eacute;tat d&rsquo;engraissement, tout en r&eacute;duisant la dur&eacute;e d&rsquo;engraissement et donc les charges. (prendre photo RBV 264 nov 2018 p 34)</p>

<div class="lireaussi"><strong>Lire aussi : </strong><a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/effiviande-un-projet-au-service-du-maintien-de-lelevage-bovins-allaitants" target="_blank">EffiViande : un projet au service du maintien de l&rsquo;&eacute;levage bovins allaitants</a></div>
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<h2>Projet Effiviande</h2>

<p><a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace://SpacesStore/7b919e93-5c3c-4625-bc12-cb73e5def794" target="_blank">Le projet Effiviande</a>, d&eacute;marr&eacute; en 2018 pour une fin pr&eacute;vue en 2022, vise &agrave; proposer et accompagner des syst&egrave;mes de production de viande allaitants durablement comp&eacute;titifs et adapt&eacute;s aux demandes des march&eacute;s. Une des actions du projet &eacute;tudiait les aptitudes &agrave; l&rsquo;engraissement d&rsquo;animaux pr&eacute;coces avec des fourrages herbagers et des concentr&eacute;s issus de sous-produits de l&rsquo;industrie agroalimentaire non concurrents de l&rsquo;alimentation humaine.</p>

<p>Le travail est conduit en &eacute;troite collaboration avec la profession (Interbev, FNB, La coop&eacute;ration agricole) et b&eacute;n&eacute;ficie de l&rsquo;expertise scientifique de l&rsquo;INRAE. Une dimension importante a &eacute;t&eacute; accord&eacute;e &agrave; la concertation des acteurs de fili&egrave;res pour d&eacute;terminer les meilleurs compromis et solutions mobilisables pour des productions de viandes allaitantes adapt&eacute;es aux attentes des march&eacute;s et des consommateurs.</p>
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<h2>Un co&ucirc;t de production au kilo en faveur du croisement Angus</h2>

<p class="chapo">Dans le contexte de cet essai, l&rsquo;Idele s&rsquo;est pench&eacute; sur l&rsquo;am&eacute;lioration de la multiperformance avec l&rsquo;utilisation du croisement et des rations herbag&egrave;res.</p>

<p>&nbsp;</p>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/bovins-viande/sites/bovins-viande/files/_RBV304_Elev_Alim_EFFiviande_ENC.jpg" /><figcaption>L'utilisation du croisement terminal (AngusxSalers) permet de r&eacute;duire le besoin en surfaces fourrag&egrave;res. &copy; J. Sepchat, INRAE</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>Sur le plan &eacute;conomique, les &eacute;carts de co&ucirc;ts de production constat&eacute;s dans les conditions de cet essai (co&ucirc;t alimentaire en contexte de montagne, r&eacute;duction du temps de travail en lien avec un moindre temps de pr&eacute;sence des animaux) conduisent &agrave; un avantage de 0,16 &euro;/kgc pour les animaux crois&eacute;s Angus x Salers, par rapport aux Salers, et de 0,42 &euro;/kgc de ces m&ecirc;mes animaux par rapport aux crois&eacute;s Charolais x Salers. &Agrave; noter n&eacute;anmoins que ramen&eacute;e &agrave; l&rsquo;animal, la valorisation (prix &agrave; la t&ecirc;te) reste en faveur des Charolais x Salers du fait des diff&eacute;rences de poids des carcasses.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;D&rsquo;autre part, lorsque l&rsquo;on se penche sur le besoin en surfaces fourrag&egrave;res pour produire ce type d&rsquo;animaux, on constate que l&rsquo;engraissement des crois&eacute;s Angus demande en moyenne 5,3 ares de moins par jeune bovin, par rapport aux deux autres types raciaux&nbsp;&raquo;</em>, souligne Philippe Dimon, du service production des viandes &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p>De ce fait, &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du syst&egrave;me, l&rsquo;utilisation du croisement terminal avec des rations herbag&egrave;res permet une moindre utilisation de surfaces et une meilleure valorisation des ressources non consommables par l&rsquo;homme, et pour des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s, des rotations plus rapides. <em>&laquo;&nbsp;Cela peut s&eacute;curiser le syst&egrave;me fourrager avec une meilleure r&eacute;silience face aux s&eacute;cheresses, ou permettre la vente de foin ou l&rsquo;implantation de cultures si c&rsquo;est possible. Les premiers &eacute;l&eacute;ments concernant l&rsquo;empreinte carbone indiquent un aspect positif du croisement (r&eacute;duction de temps pr&eacute;sence, valorisation de l&rsquo;herbe). Si les conduites &eacute;tudi&eacute;es r&eacute;pondent aux attentes soci&eacute;tales il reste important, avant de se lancer, de caler son projet avec les op&eacute;rateurs &eacute;conomiques des fili&egrave;res dans des d&eacute;marches de contractualisation, pour valoriser au mieux ces nouveaux produits.&nbsp;&raquo;</em></p>
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En jouant sur le type génétique (croisement Angus x Salers) et en optimisant la valeur alimentaire des fourrages, il est possible d’engraisser des animaux jeunes avec des fourrages herbagers et une faible proportion de concentrés.

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