2 mois avant le v&ecirc;lage, le rendez-vous incontournableLes besoins de la vache varient consid&eacute;rablement suivant le stade de gestation ou de lactation. Dans le m&ecirc;me temps, les ressources alimentaires changent suivant les saisons. Des besoins alimentaires qui s&rsquo;accroissent progressivement, &hellip;La vache allaitante est adapt&eacute;e &agrave; des fluctuations d&rsquo;&eacute;tat et une variation de poids de l&rsquo;ordre de 15 % pendant l&rsquo;ann&eacute;e peut &ecirc;tre tol&eacute;r&eacute;e, notamment en p&eacute;riode estivale ou en fin d&rsquo;hiver. C&rsquo;est moins vrai en fin de gestation o&ugrave; toute variation de plus de 5 % aura un impact ult&eacute;rieur. Sur cette p&eacute;riode, la vache a des besoins de plus en plus &eacute;lev&eacute;s, pour assurer la croissance du f&oelig;tus puis la production de lait. Pour l&rsquo;&eacute;nergie, ils sont augment&eacute;s de 1 &agrave; 2 UF pendant les 2 mois pr&eacute;c&eacute;dant le v&ecirc;lage, soit des besoins de 7 &agrave; 9 UF suivant la race, l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;entretien ou le gabarit (et de 700 &agrave; 850 grammes de PDI par jour). C&rsquo;est donc dans les 2 derniers mois de gestation qu&rsquo;il convient de rester le plus vigilant.&hellip; une capacit&eacute; d&rsquo;ingestion qui diminue&hellip;La ration des bovins doit prendre en compte trois param&egrave;tres principaux&nbsp;: la fibrosit&eacute; pour faire ruminer, les apports &eacute;nerg&eacute;tique et prot&eacute;ique. Le premier point pose rarement de probl&egrave;mes avec les rations classiques &agrave; base de foin ou d&rsquo;enrubannage. En revanche, si un fourrage moyen distribu&eacute; seul peut satisfaire les besoins d&rsquo;une vache en milieu de gestation, il sera tr&egrave;s insuffisant en fin de gestation car la capacit&eacute; d&rsquo;ingestion descend autour de 11 kg du fait du volume du veau. Et plus un fourrage est fibreux, plus il est encombrant&nbsp;! En plein air, s&rsquo;il n&rsquo;y a pas beaucoup d&rsquo;herbe, c&rsquo;est l&agrave; que les meilleurs fourrages doivent &ecirc;tre distribu&eacute;s. C&rsquo;est particuli&egrave;rement vrai cette ann&eacute;e avec des fourrages de qualit&eacute; tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. En b&acirc;timent, une compl&eacute;mentation s&rsquo;imposera souvent avec une analyse de la ration afin de d&eacute;terminer quel aliment corrigera au mieux le d&eacute;ficit, c&eacute;r&eacute;ale, tourteau ou aliment complet, avec une p&eacute;riode de transition alimentaire.&hellip; et des id&eacute;es re&ccedil;ues &agrave; combattreCertains ont peur d&rsquo;alimenter correctement les vaches dans le dernier mois de gestation par crainte de faire grossir le veau ou d&rsquo;avoir des v&ecirc;lages difficiles. Cela peut &ecirc;tre vrai en cas de suralimentation, comme lors de la mise &agrave; l&rsquo;herbe ou d&rsquo;apport excessif d&rsquo;aliment compl&eacute;mentaire, mais il n&rsquo;y a aucun impact avec une ration raisonn&eacute;e. En revanche, un d&eacute;ficit &eacute;nerg&eacute;tique de 20 % conduira &agrave; une augmentation des diarrh&eacute;es sur les veaux et un doublement de la mortalit&eacute; n&eacute;onatale, et un d&eacute;ficit de 30 % &agrave; un triplement de la mortalit&eacute; des veaux&nbsp;! Par ailleurs, la vache ne revenant en chaleur que lorsqu&rsquo;elle est en phase de reprise de poids, cela va augmenter d&rsquo;autant l&rsquo;intervalle v&ecirc;lage - saillie f&eacute;condante. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne explique la probl&eacute;matique des g&eacute;nisses qui se retardent car elles ont une capacit&eacute; d&rsquo;ingestion plus faible et des besoins plus importants du fait de leur croissance.Une min&eacute;ralisation &agrave; raisonner&hellip;Si l&rsquo;apport de sel est indispensable toute l&rsquo;ann&eacute;e, la min&eacute;ralisation peut &ecirc;tre g&eacute;r&eacute;e sur les p&eacute;riodes de besoin sp&eacute;cifique. Pour le calcium et le phosphore, une distribution sur les 4 mois entourant le v&ecirc;lage est souvent suffisante en &eacute;levage allaitant. Le choix de la composition se fera en fonction de la ration. Globalement, sur nos terrains granitiques et avec des rations &agrave; base d&rsquo;herbe, l&rsquo;accent sera mis sur le calcium plus que sur le phosphore. Pour les vaches en b&acirc;timent, une distribution quotidienne de 100 &agrave; 150 gr de min&eacute;raux est la bonne solution. En plein air, cette correction est plus compliqu&eacute;e. Si les seaux &agrave; l&eacute;cher pr&eacute;sentent des compositions int&eacute;ressantes, la quantit&eacute; ing&eacute;r&eacute;e est le plus souvent tr&egrave;s inf&eacute;rieure aux besoins, l&rsquo;app&eacute;tence ne se faisant que par le sel ou la m&eacute;lasse.&hellip; en int&eacute;grant le BACA&hellip;Le Bilan Alimentaire Cation Anion (BACA) est un &eacute;l&eacute;ment souvent m&eacute;connu mais responsable de tr&egrave;s nombreux probl&egrave;mes cliniques&nbsp;: fi&egrave;vre vitulaire, prolapsus ut&eacute;rin, &oelig;d&egrave;me mammaire, non d&eacute;livrance&hellip; Cela d&eacute;coule d&rsquo;un d&eacute;s&eacute;quilibre d&rsquo;apport entre les cations (principalement sodium et potassium) et les anions (chlore et soufre). Des rations &agrave; base d&rsquo;herbe ou de luzerne, riches en potassium, vont entrainer une alcalose m&eacute;tabolique responsable de ces troubles et que l&rsquo;on peut objectiver facilement par la mesure des pH urinaires &agrave; l&rsquo;aide de bandelettes. De mani&egrave;re empirique, avec des rations herbe, il est int&eacute;ressant d&rsquo;apporter des anions pour corriger le BACA, la solution la plus simple consistant &agrave; donner aux vaches en fin de gestation 50 &agrave; 100 g/j de chlorure de magn&eacute;sium sous forme de cure, dans l&rsquo;eau ou la ration.&hellip; sans oublier les oligo&eacute;l&eacute;mentsBien que pr&eacute;sents en tr&egrave;s faible quantit&eacute; dans l&rsquo;organisme (il y a 12 mg de cobalt dans un bovin&nbsp;!), les oligo&eacute;l&eacute;ments jouent un r&ocirc;le d&eacute;terminant dans la sant&eacute; des animaux, par leur pouvoir anti-oxydant, leur r&ocirc;le dans le fonctionnement des hormones ou l&rsquo;immunit&eacute;. On les trouve en quantit&eacute; variable dans l&rsquo;Aliment Min&eacute;ral et Vitamin&eacute; (AMV), mais souvent insuffisante pour certains. Les carences les plus importantes observ&eacute;es sur nos sols granitiques concernent le s&eacute;l&eacute;nium, l&rsquo;iode et le cuivre. Une analyse sanguine permettra d&rsquo;estimer les besoins (prise en charge &agrave; 50 % par GDS Creuse pour ses adh&eacute;rents si les pr&eacute;l&egrave;vements sont envoy&eacute;s au laboratoire Terana Creuse) et une correction sp&eacute;cifique sera mise en place.Une eau de qualit&eacute; tout au long de l&rsquo;ann&eacute;eSouvent n&eacute;glig&eacute;e, l&rsquo;eau est une composante majeure de la ration. Au-del&agrave; des risques sanitaires, une eau de mauvaise qualit&eacute; conduit &agrave; une baisse de l&rsquo;ingestion pouvant aller jusqu&rsquo;&agrave; 30 %. Ce point est donc particuli&egrave;rement important en fin de gestation. L&rsquo;eau peut &eacute;galement interf&eacute;rer dans l&rsquo;assimilation des oligo&eacute;l&eacute;ments (pr&eacute;sence importante de fer par exemple).Un parasitisme bien g&eacute;r&eacute;&hellip;Les parasites internes des bovins spolient les animaux &agrave; plusieurs niveaux&nbsp;: baisse de croissance et de production mais &eacute;galement forte consommation d&rsquo;oligo&eacute;l&eacute;ments et baisse des d&eacute;fenses immunitaires. Ce rendez-vous des 2 mois avant le v&ecirc;lage permet de faire le point. O&ugrave; les animaux ont-ils p&acirc;tur&eacute;s&nbsp;? Que donnent les r&eacute;sultats d&rsquo;analyses coproscopiques et s&eacute;rologiques&nbsp;(cf. kit diagnostic parasitaire GDS Creuse) ? Quel est le niveau d&rsquo;immunit&eacute; des vaches concern&eacute;es&nbsp;? En fonction de ces &eacute;l&eacute;ments, un traitement pourra &eacute;ventuellement &ecirc;tre instaur&eacute;.&hellip; et une maitrise des agents pathog&egrave;nesLa fin de gestation est une p&eacute;riode &agrave; risque pour le f&oelig;tus, on veillera &agrave; manipuler les animaux avec pr&eacute;caution et &agrave; limiter les contacts des m&egrave;res avec le voisinage ou des animaux introduits. Si vous avez &eacute;t&eacute; confront&eacute; sur les derni&egrave;res campagnes &agrave; des pathologies (diarrh&eacute;e n&eacute;onatale, BVD, avortements&hellip;), cela peut &ecirc;tre l&rsquo;occasion de r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; la mise en place d&rsquo;une vaccination en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, en prenant en compte l&rsquo;historique de l&rsquo;exploitation. Une vaccination FCO est fortement conseill&eacute;e, avec la circulation du s&eacute;rotype 8 et l&rsquo;arriv&eacute;e du s&eacute;rotype 3. Et il faut bien garder &agrave; l&rsquo;esprit qu&rsquo;une vaccination ne sera fonctionnelle que si l&rsquo;ensemble des mesures pr&eacute;c&eacute;dentes ont &eacute;t&eacute; mises en &oelig;uvre, car elle va d&eacute;pendre de la r&eacute;ponse immunitaire de la m&egrave;re.En r&eacute;sum&eacute;, une gestion globale pour un v&ecirc;lage r&eacute;ussiLa pr&eacute;paration au v&ecirc;lage est un moment d&eacute;terminant dans la conduite d&rsquo;un troupeau allaitant avec un point d&rsquo;attention 2 mois avant la p&eacute;riode de mise-bas. Elle fait intervenir presque tous les &eacute;l&eacute;ments d&rsquo;une bonne gestion sanitaire&nbsp;(alimentation, min&eacute;ralisation, parasitisme, immunit&eacute;, bios&eacute;curit&eacute;) pour obtenir un veau sain et r&eacute;sistant &agrave; la naissance et des colostrums de qualit&eacute;. Le bilan annuel avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, appuy&eacute; sur votre bilan sanitaire pr&eacute;rempli WebGDS, vous permet d&rsquo;analyser et d&rsquo;adapter la gestion sanitaire de votre &eacute;levage. Nous vous accompagnons d&rsquo;un point de vue technique et financier. Pour plus de renseignements, consultez l&rsquo;onglet &laquo;&nbsp;Actions BOVINS &ndash; V&ecirc;lage &ndash; Sant&eacute; du veau&nbsp;&raquo; sur notre site internet gdscreuse.fr ou n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire traitant, ou votre technicien de la Chambre d&rsquo;Agriculture pour les aspects alimentaires.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr

Une vache en bonne santé pour un vêlage réussi : Le vêlage est une étape capitale pour une vache allaitante, son veau étant son unique production de l’année. Vous mettrez donc tout en œuvre pour que la vache soit en bon état général afin qu’elle ait un veau en bonne santé, une lactation la meilleure possible et un retour en chaleur rapide.

Préparation au vêlage

Des animaux en bonne sant&eacute; avec un cadre sanitaire d&eacute;finiComme pour tout rassemblement d&rsquo;animaux, les organisateurs du Concours National Limousin (CNL) ont mis en place un r&egrave;glement sanitaire, en concertation avec la DDETSPP de la Creuse et GDS Creuse.Un arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral rassemblement &agrave; respecter&hellip;Dans tous les d&eacute;partements, les autorit&eacute;s sanitaires promulguent des arr&ecirc;t&eacute;s pr&eacute;fectoraux (AP) r&eacute;glementant les rassemblements. Il peut s&rsquo;agir d&rsquo;un document unique couvrant toutes les esp&egrave;ces ou de documents sp&eacute;cifiques par esp&egrave;ce. En Creuse, l&rsquo;AP multi-esp&egrave;ces du 13/12/2010 est compl&eacute;t&eacute; par l&rsquo;AP du 22/02/2019 pour les &eacute;quid&eacute;s. On entend par rassemblement d&rsquo;animaux tout concours, comice, manifestation, exposition, foire ou march&eacute;. L&rsquo;organisateur doit le d&eacute;clarer au moins 30 jours avant et d&eacute;signer un v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire qui couvrira la manifestation. L&rsquo;organisateur du rassemblement doit mettre &agrave; disposition des moyens de contention et des &eacute;quipements appropri&eacute;s pour le chargement et le d&eacute;chargement des animaux, et permettant de nourrir et d&rsquo;abreuver les animaux. &hellip; avec des exigences pour les animaux pr&eacute;sent&eacute;sPour les bovins, ils doivent provenir de cheptels &laquo;&nbsp;officiellement indemnes&nbsp;&raquo; de brucellose bovine, tuberculose bovine, leucose bovine enzootique et assainis en varron. Concernant l&rsquo;IBR, le cheptel doit &ecirc;tre qualifi&eacute; &laquo;&nbsp;indemne d&rsquo;IBR&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;indemne d&rsquo;IBR vaccin&eacute;&nbsp;&raquo;. Les animaux ne doivent pr&eacute;senter aucun signe clinique de maladie, doivent &ecirc;tre exempts de parasites externes et de l&eacute;sions d&rsquo;hypodermose, identifi&eacute;s et pr&eacute;sent&eacute;s avec leurs documents officiels (passeport et ASDA).Des r&egrave;gles sp&eacute;cifiques pour la tuberculoseCette maladie est malheureusement pr&eacute;sente dans certaines zones, tout particuli&egrave;rement en Nouvelle-Aquitaine. Pour les bovins issus de cheptels &laquo;&nbsp;indemnes&nbsp;&raquo; mais class&eacute;s &laquo;&nbsp;&agrave; risque&nbsp;&raquo; (cheptel ayant retrouv&eacute; sa qualification depuis moins de 5 ans apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; reconnu atteint, cheptel pour lequel un lien &eacute;pid&eacute;miologique &agrave; risque a &eacute;t&eacute; constat&eacute; avec un animal/troupeau atteint de tuberculose, cheptel pour lequel un lien &eacute;pid&eacute;miologique &agrave; risque est constat&eacute; avec un foyer confirm&eacute; de tuberculose dans la faune sauvage) ou&nbsp; de cheptels provenant de "zone &agrave; prophylaxie renforc&eacute;e", tous les bovins &acirc;g&eacute;s de plus de 6 semaines doivent pr&eacute;senter un r&eacute;sultat n&eacute;gatif &agrave; une IDC de moins de 4 mois. M&ecirc;me si ce n&rsquo;est pas une garantie absolue compte-tenu des sp&eacute;cificit&eacute;s du d&eacute;pistage de la tuberculose bovine, c&rsquo;est une s&eacute;curit&eacute; suppl&eacute;mentaire apport&eacute;e.Des garanties compl&eacute;mentaires pour l&rsquo;IBR, &hellip;La garantie &eacute;tant entretenue une fois par an lors de la prophylaxie et de plus en plus d&rsquo;animaux &eacute;tant introduits avec des d&eacute;rogations au contr&ocirc;le IBR, l&rsquo;histoire r&eacute;cente a d&eacute;montr&eacute; que des cheptels avaient pu se recontaminer entre-temps. Pour s&rsquo;assurer de leur statut favorable, tous les bovins doivent pr&eacute;senter un r&eacute;sultat n&eacute;gatif &agrave; une s&eacute;rologie individuelle sur un pr&eacute;l&egrave;vement de sang effectu&eacute; dans les 21 jours avant l&rsquo;entr&eacute;e sur le concours.&hellip; la BVD&hellip;Les exigences concernent &agrave; la fois les cheptels et les animaux. La surveillance de la BVD &eacute;tant g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e en France, les cheptels qui ne respectent pas les r&egrave;gles sont class&eacute;s &laquo;&nbsp;non conformes&nbsp;&raquo; et sont interdits de rassemblement. Les cheptels identifi&eacute;s comme &laquo;&nbsp;infect&eacute;s&nbsp;&raquo; ne peuvent participer que sous conditions&nbsp;: tous les animaux de l&rsquo;&eacute;levage ont un statut &laquo;&nbsp;bovin non IPI&nbsp;&raquo; et le dernier animal porteur de virus (IPI ou vir&eacute;mique transitoire) a &eacute;t&eacute; &eacute;limin&eacute; ou recontr&ocirc;l&eacute; n&eacute;gatif depuis au moins 30 jours. Par ailleurs, tous les bovins participant au concours doivent pr&eacute;senter un r&eacute;sultat n&eacute;gatif &agrave; une analyse virologique r&eacute;alis&eacute;e dans les 21 jours avant l&rsquo;entr&eacute;e sur le lieu du rassemblement. Cette mesure permet de g&eacute;rer en partie le risque li&eacute; &agrave; une circulation du virus dans l&rsquo;&eacute;levage d&rsquo;origine.&hellip; et la besnoitioseLa besnoitiose est une maladie vectorielle, transmise par les insectes piqueurs (taons et stomoxes principalement). Le d&eacute;pistage syst&eacute;matique des animaux pr&eacute;sent&eacute;s a un double objectif&nbsp;: identifier des animaux qui pourraient &ecirc;tre porteurs sains, le plus souvent sans que leur propri&eacute;taire le sache, et limiter le risque de transmission lors du concours. Cette mesure est d&rsquo;ailleurs compl&eacute;t&eacute;e par la d&eacute;sinsectisation n&eacute;cessaire pour g&eacute;rer la FCO et la MHE.FCO &ndash; MHE, des exigences particuli&egrave;res susceptibles d&rsquo;&eacute;voluer en fonction du contextePour la FCO s&eacute;rotype 8, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;exigence, la France &eacute;tant enti&egrave;rement en zone r&eacute;gul&eacute;e. En revanche, la progression de la FCO s&eacute;rotype 3 depuis la Belgique et l&rsquo;Allemagne va n&eacute;cessiter une gestion particuli&egrave;re au plus pr&egrave;s de la manifestation (cf. encadr&eacute;). Pour la MHE, la Creuse est en zone r&eacute;gul&eacute;e quand une partie de la France est encore en zone indemne. Un cahier des charges a &eacute;t&eacute; &eacute;tabli pour g&eacute;rer ces mouvements, en limitant les risques de contamination des animaux pendant le concours et permettant un retour chez eux facilit&eacute; &agrave; l&rsquo;issue. Les zonages actuels sont amen&eacute;s &agrave; changer d&rsquo;ici le mois de septembre en fonction de l&rsquo;&eacute;volution de ces maladies.Des exigences particuli&egrave;res pour les chevauxLe CNL servira &eacute;galement de support &agrave; la finale d&eacute;partementale des concours de chevaux bretons, ardennais et percherons. Comme indiqu&eacute;, des exigences particuli&egrave;res sont fix&eacute;es dans le cadre de l&rsquo;AP du 22/02/2019. Au-del&agrave; des r&egrave;gles classiques de bonne sant&eacute; des animaux, d&rsquo;identification et de pr&eacute;sentation des documents d&rsquo;accompagnement, tous les &eacute;quid&eacute;s pr&eacute;sents devront &ecirc;tre &agrave; jour de leur vaccination pour la grippe &eacute;quine.Au retour, un isolement &agrave; assurer pour tous les animauxLes r&egrave;gles &eacute;dict&eacute;es pour participer &agrave; ces rassemblements offrent un niveau de garantie &eacute;lev&eacute;. Mais elles ne prot&egrave;gent pas int&eacute;gralement des maladies suivies (contamination entre la prise de sang et le concours par exemple), ni de toutes les pathologies classiques en &eacute;levage (respiratoire, diarrh&eacute;e&hellip;). C&rsquo;est encore plus vrai pour des rassemblements avec des garanties moindres (comice, foire, march&eacute;&hellip;). L&rsquo;isolement pendant 15 jours de tout animal au retour d&rsquo;un rassemblement est n&eacute;cessaire, quel qu&rsquo;il soit.&nbsp;C&rsquo;est la seule mesure qui permette de g&eacute;rer les risques de contamination, et elle s&rsquo;adresse &agrave; tous les &eacute;leveurs, tous les jours.Une mobilisation de GDS Creuse pendant le CNLLes salari&eacute;s de GDS Creuse vont pr&eacute;parer en amont ce concours, en s&rsquo;assurant que les bovins inscrits r&eacute;pondent au r&egrave;glement sanitaire, et nous serons pr&eacute;sents le 12 septembre, jour d&rsquo;arriv&eacute;e des animaux pour v&eacute;rifier que tous sont conformes. Vous pourrez &eacute;galement nous retrouver pour &eacute;changer sur notre stand, situ&eacute; &agrave; c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;entr&eacute;e, du 13 au 15/09/2024. Dans l&rsquo;attente, votre v&eacute;t&eacute;rinaire, les services v&eacute;t&eacute;rinaires de la DDETSPP et nous-m&ecirc;me restons &agrave; votre disposition pour toute demande d&rsquo;information compl&eacute;mentaire.Dr Boris BOUBET &ndash; &Eacute;mile AMEAUME - GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> &nbsp;&nbsp;

CNL 2024 : Les concours sont l’occasion d’admirer des animaux d’exception dans un cadre convivial. Mais comme tous les rassemblements d’animaux, cela constitue un facteur de risque de transmission de maladies. Ils sont donc encadrés par des règles sanitaires rigoureuses, tout particulièrement pour les concours nationaux.

Concours National Limousin à La Souterraine

&laquo;&nbsp;Si la France devait un jour basculer dans le tout v&eacute;g&eacute;tal, on se presserait d&rsquo;&eacute;tudier le moyen de r&eacute;introduire l&rsquo;&eacute;levage afin de b&eacute;n&eacute;ficier de ses apports nutritionnels, &eacute;cologiques et socio-&eacute;conomiques. Aussi, ce rapport pose-t-il la question ultime de reconnaitre enfin et beaucoup mieux ses m&eacute;rites, et ce bien avant de d&eacute;plorer sa disparition&nbsp;&raquo;. Telle est la conclusion d&rsquo;un rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER), missionn&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, et consacr&eacute; aux externalit&eacute;s positives de l&rsquo;&eacute;levage, autrement dit les productions et services li&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;levage.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pourquoi-les-eleveurs-devraient-miser-sur-la-race-aubrac" target="_blank" title="">Pourquoi les &eacute;leveurs devraient miser sur la race Aubrac ?</a>
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L&rsquo;&eacute;levage produit bien &eacute;videmment des denr&eacute;es alimentaires (viande,&nbsp;produits laitiers, oeufs...) mais aussi des ingr&eacute;dients (pour les fromages), de coproduits (fertilisants organiques, pet-food), de produits p&eacute;riph&eacute;riques (graisses, g&eacute;latine, laine, peaux, cuir, plumes) ou encore des &eacute;nergies renouvelables (biom&eacute;thane, photovolta&iuml;que). Il est aussi au centre d&rsquo;un vitalit&eacute; sociale et &eacute;conomique, avec ses emplois directs (312.000 ETP soit 415.000 actifs permanents) et indirects (de 0,5 ETP en ovins lait a&#768; plus de 6 ETP dans le porc).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-plan-elevage-pour-produire-ce-que-nous-consommons" target="_blank" title="">Un Plan &eacute;levage pour &laquo; produire ce que nous consommons &raquo;</a>
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En outre, entamer le potentiel de production nationale ne ferait que renforcer le d&eacute;ficit commercial de la France en la mati&egrave;re, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-des-francais-a-baisse-de-1-4-en-2023" target="_blank">la consommation &eacute;tant relativement stable</a>. &laquo;&nbsp;La France b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;excellentes conditions d&rsquo;&eacute;levage, notamment a&#768; l&rsquo;herbe, et l&rsquo;on per&ccedil;oit mal, a&#768; consommation int&eacute;rieure stable et demande ext&eacute;rieure croissante, l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t qu&rsquo;elle baisse ses productions alors m&ecirc;me que celles-ci ne suffisent plus a&#768; son autoconsommation, lit-on dans le rapport. Quel avantage a&#768; r&eacute;duire d&rsquo;une unit&eacute;&#769; un cheptel pour lui substituer la m&ecirc;me unit&eacute;&#769;, en provenance de pays moins-disants que la France aux plans environnemental, bien-&ecirc;tre animal et sanitaire ? Si ce n&rsquo;est celui d&rsquo;alourdir notre d&eacute;ficit commercial au d&eacute;triment de notre souverainet&eacute;&#769; alimentaire et d&rsquo;exporter de la maltraitance animale&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-bovine-2023-5-3-pour-la-production-1-1-pour-le-cheptel" target="_blank" title="">La France bovine 2023 : -5,3% pour la production, -1,1% pour le cheptel</a>
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<h2>Pas d&rsquo;agriculture biologique sans &eacute;levage</h2>Outre les enjeux de souverainet&eacute;, de diversit&eacute; et de qualit&eacute; alimentaires, le rapport mentionne aussi la circularit&eacute; li&eacute;e aux coproduits de l&rsquo;&eacute;levage, &agrave; commencer par les effluents. &laquo;&nbsp;La croissance du secteur bio avant la derni&egrave;re crise et la diminution concomitante du cheptel pose le probl&egrave;me des tensions annonc&eacute;es dans l&rsquo;approvisionnement en produits fertilisants&nbsp;&raquo;, souligne la mission du CGAAER.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fertilisation-et-agriculture-bio-vers-un-desequilibre-entre-l-offre-et-la-demande" target="_blank" title="">Fertilisation et agriculture bio : vers un d&eacute;s&eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande</a>
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Le rapport rel&egrave;ve que certains experts, &laquo;&nbsp;sur la base d&rsquo;exp&eacute;rimentations dont le caract&egrave;re g&eacute;n&eacute;ralisable reste a&#768; d&eacute;montrer&nbsp;&raquo;, indiquent comme &eacute;tant possible une fertilisation des surfaces bio sans &eacute;levage, en syst&eacute;matisant les rotations et la fixation d&rsquo;azote r&eacute;sultant de leur gestion optimis&eacute;e. Mais d&rsquo;autres, qui rel&egrave;vent d&eacute;j&agrave;&#768; la d&eacute;pendance actuelle de la France (aujourd&rsquo;hui importatrice nette de ces fertilisants), jugent th&eacute;oriques les solutions de substitution envisag&eacute;es, en les consid&eacute;rant comme inadapt&eacute;es aux situations r&eacute;elles et aux facteurs socio&eacute;conomiques d&eacute;terminant le choix des cultures et des productions agricoles.<h2>Dimension culturelle et identitaire</h2>Le rapport n&rsquo;occulte pas la dimension culturelle et identitaire de l&rsquo;&eacute;levage au sein de tr&egrave;s vastes territoires. &laquo;&nbsp;Que deviendraient la r&eacute;putation et la fr&eacute;quentation de l&rsquo;Aubrac ou des C&eacute;vennes, et de leurs paysages culturels et patrimoniaux tributaires de l&rsquo;&eacute;levage, sans l&rsquo;omnipr&eacute;sence des troupeaux ?&nbsp;&raquo;, s&rsquo;interrogent les rapporteurs, qui &eacute;voquent le cas plus g&eacute;n&eacute;ral des zones de montagne o&ugrave; l&rsquo;agriculture reste domin&eacute;e par l&rsquo;&eacute;levage, notamment au sein des 58 parcs naturels r&eacute;gionaux et des 11 parcs naturels nationaux.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/politiques-agricoles-et-decarbonation-les-critiques-et-recommandations-du-haut-conseil-pour-le-climat" target="_blank" title="">Politiques agricoles et d&eacute;carbonation : les critiques et recommandations du Haut conseil pour le climat</a>
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<h2>Des faiblesses relatives</h2>Le rapport ne fait pas non plus l&rsquo;impasse sur les externalit&eacute;s n&eacute;gatives. Parmi les faiblesses sont &eacute;voqu&eacute;s l&rsquo;impact environnemental n&eacute;gatif &laquo; s&rsquo;il n&rsquo;est pas anticip&eacute; &raquo; (&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, pollution de l'eau et de l'air, consommation d'eau), le bien-&ecirc;tre animal parfois mis &agrave; l&rsquo;index, la s&eacute;curit&eacute; sanitaire (risques li&eacute;s aux densit&eacute;s d&rsquo;animaux) ou encore la sant&eacute;, la consommation de viandes rouges en trop grande quantit&eacute; et de charcuterie augmentant le risque de cancers. Mais le rapport en relativise la port&eacute;e. A propos&nbsp;des GES, la mission du CGAAER estime que le discours incriminant l&rsquo;impact de l&rsquo;&eacute;levage sur le r&eacute;chauffement atmosph&eacute;rique ne doit pas ignorer la diff&eacute;rence fondamentale entre le m&eacute;thane biog&egrave;ne &eacute;mis par les ruminants, gaz qui rel&egrave;ve d&rsquo;un cycle neutre et rapide, et le m&eacute;thane additionnel r&eacute;sultant de la consommation de stocks fossiles, dont l&rsquo;impact climatique s&rsquo;inscrit au contraire dans le temps long.<h2>Des pol&eacute;miques artificielles</h2>A propos des &laquo;&nbsp;disputes&nbsp;&raquo; autour de la consommation &laquo;&nbsp;exorbitante&nbsp;&raquo; d&rsquo;eau et les fameux 15m3 par kilo de b&oelig;uf, la mission rappelle que le chiffre correspond au rapport entre la prise de poids d&rsquo;un ruminant a&#768; l&rsquo;ensemble des pr&eacute;cipitations qui tombent sur les surfaces n&eacute;cessaires a&#768; son alimentation. Le calcul des scientifiques abouti quant &agrave; lui &agrave; 50 litres d&rsquo;eau utile (quantit&eacute; de ressource priv&eacute;e pond&eacute;r&eacute;e par un facteur territorialis&eacute; de stress hydrique) et &agrave; 550 &agrave; 700 litres d&rsquo;eau verte, autrement dit d&rsquo;eau de pluie.A propos de la nocivit&eacute; &laquo;&nbsp;suppos&eacute;e&nbsp;&raquo; de la viande pour la sant&eacute; humaine, le rapport fait r&eacute;f&eacute;rence &agrave; des &eacute;tudes scientifiques montrant que le probl&egrave;me n&rsquo;est pas d&ucirc; &agrave; une surconsommation de prot&eacute;ines animales mais plut&ocirc;t &agrave; une insuffisance de fibres v&eacute;g&eacute;tales.&nbsp; &laquo;&nbsp;Le bol alimentaire &eacute;tant par nature limit&eacute;, il convient donc d&rsquo;en r&eacute;&eacute;quilibrer la part animale et la part v&eacute;g&eacute;tale, de fa&ccedil;on &agrave; b&eacute;n&eacute;ficier de la potentialisation des aliments d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale par ceux d&rsquo;origine animale&nbsp;&raquo;.Le rapport mentionne aussi le fait que les prote&#769;ines animales sont, comparativement aux prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales, de meilleure qualite&#769; en acide amine&#769;s essentiels. &laquo;&nbsp;Pour les personnes a&#768; besoins particuliers, la qualite&#769; et la densite&#769; des prote&#769;ines de viandes restent donc incontournables&nbsp;&raquo;, notamment pour les enfants et adolescents, et plus encore s&lsquo;ils sont sportifs.<h2>Le dilemme de la consommation de terres</h2>Le rapport n&rsquo;&eacute;lude pas le d&eacute;bat sur la consommation &laquo;&nbsp;excessive&nbsp;&raquo; de terres dont serait coupable l&rsquo;&eacute;levage,&nbsp;au de&#769;triment de leur affectation &agrave; des cultures destine&#769;es a&#768; l&rsquo;alimentation humaine, la fameuse opposition classique &laquo; feed- food &raquo;, qui met en avant le chiffre de trois quarts de la SAU qu&rsquo;utiliserait l&rsquo;e&#769;levage en ne laissant donc qu&rsquo;une part minimale a&#768; notre alimentation ve&#769;ge&#769;tale. Pour les rapporteurs, cet argument ignore que 60 % de ces trois quarts sont constitu&eacute;s de pa&#770;turages souvent impropres a&#768; toute autre production ve&#769;ge&#769;tale (ainsi en est-il des zones de massif et de montagne, repre&#769;sentant au total un petit tiers du territoire franc&#807;ais), de prairies permanentes aux be&#769;ne&#769;fices environnementaux reconnus (pour la biodiversite&#769;, la qualite&#769; des eaux et le stockage de carbone qu&rsquo;elles de&#769;stockeraient si on les retournait10) et enfin de terrains a&#768; faible potentiel agronomique, e&#769;conomiquement valorisables moyennant certaines conditions (tre&#768;s grandes exploitations, acce&#768;s a&#768; l&rsquo;irrigation ou bien a&#768; certains marche&#769;s de niche). &laquo;&nbsp;46 % de ce que consomment les animaux sont constitue&#769;s de tiges et de feuilles et 86 % de mate&#769;riaux que l&rsquo;homme ne consomme pas&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve l&rsquo;&eacute;tude. Les e&#769;levages de monogastriques, et plus encore de ruminants, sont des producteurs nets de prote&#769;ines, en ce sens qu&rsquo;ils produisent plus de prote&#769;ines utilisables par l&rsquo;homme qu&rsquo;ils ne consomment de prote&#769;ines qui pourraient e&#770;tre consomme&#769;es par l&rsquo;homme&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "L&rsquo;&eacute;levage est le secteur ou&#768; la r&eacute;mun&eacute;ration a&#768; l&rsquo;heure travaille&#769;e est la plus basse"
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En guise de conclusion, le rapport estime que mod&egrave;le de production fran&ccedil;ais, &laquo;&nbsp;assis sur un lien au sol et une large part d&rsquo;autonomie alimentaire, sup&eacute;rieurs la plupart du temps a&#768; ceux de nos concurrents, a en outre comme m&eacute;rite d&rsquo;avoir conserv&eacute;&#769; des &eacute;levages de dimension humaine, sources de b&eacute;n&eacute;fices territoriaux objectifs. Il est dommage que l&rsquo;absence d&rsquo;analyses locales, r&eacute;alis&eacute;es de mani&egrave;re homog&egrave;ne et s&rsquo;int&eacute;ressant aux &eacute;levages fran&ccedil;ais dans leur diversit&eacute;&#769;, ne permette pas de d&eacute;montrer simplement les effets plus positifs de l&rsquo;&eacute;levage sur la vitalit&eacute;&#769; des territoires que ceux li&eacute;s a&#768; d&rsquo;autres sc&eacute;narios d&rsquo;&eacute;volution ou de transformation des pratiques&nbsp;&raquo;. Un v&eacute;ritable plaidoyer, qui ne ferme pas les yeux sur une autre r&eacute;alit&eacute;, &agrave; savoir les conditions contraignantes d&rsquo;exercice. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;levage est le secteur ou&#768; la r&eacute;mun&eacute;ration a&#768; l&rsquo;heure travaill&eacute;e est la plus basse&nbsp;&raquo;, rappelle le CGAAER.

Un rapport du CGAAER invite à dépasser les jugements simplistes et caricaturaux à propos des supposés « désordres » climatiques, environnementaux ou de santé publique générés l’élevage bovin et à (re)considérer à leur juste valeur ses contributions hautement stratégiques, culturelles, économiques et écologiques, sans ignorer ses faiblesses et les pistes de progrès.

Les externalités positives de l’élevage : la vache !

Kuhn &eacute;largit sa gamme de faucheuses a&#768; disques avec deux nouveaux mode&#768;les arrie&#768;re porte&#769;s a&#768; repliage vertical, les GMD 3515 et GMD 4015. Ces machines, respectivement d&rsquo;une largeur de travail de 3,50 m et 3,95 m, sont spe&#769;cialement conc&#807;ues pour les exploitations a&#768; forte dominante fourrage&#768;re. Elles peuvent e&#770;tre combine&#769;es avec une faucheuse frontale pour augmenter le de&#769;bit de chantier. Le groupe de fauche est fixe&#769; au cha&#770;ssis par son centre, ce qui permet un suivi efficace du terrain, me&#770;me dans des conditions vallonne&#769;es. En fourrie&#768;re, le groupe de fauche est releve&#769; hydrauliquement par une simple action sur un distributeur, offrant un important de&#769;gagement (350 mm) au minimum sur le premier disque pour le passage d&rsquo;andain.<h2>Lift-Control et Non-Stop</h2>Les faucheuses GMD sont dot&eacute;es du syst&egrave;me d&rsquo;alle&#768;gement hydraulique du groupe de fauche Lift-Control, qui re&#769;duit la pression au sol du lamier, pre&#769;servant ainsi le tapis ve&#769;ge&#769;tal en fonction des conditions d&rsquo;humidite&#769; du terrain. Le Lift-Control est combin&eacute; au syst&egrave;me de se&#769;curite&#769; Non-Stop. En cas d&rsquo;obstacle, le groupe de fauche recule vers l&rsquo;arrie&#768;re, entrainant un sur-alle&#769;gement permettant de franchir l&rsquo;obstacle. Une fois l&rsquo;obstacle passe&#769;, la machine se repositionne automatiquement en position de travail. En cas de choc tr&egrave;s violent d&rsquo;un disque contre un obstacle, le syst&egrave;me de s&eacute;curit&eacute; ProtectaDrive r&eacute;duit les d&eacute;lais et les co&ucirc;ts de r&eacute;paration car l&rsquo;arbre supportant le disque se sectionne au-dessus du palier gr&acirc;ce &agrave; une gorge de rupture judicieusement dimensionn&eacute;e, prot&eacute;geant les roues dent&eacute;es. Les deux mode&#768;les sont e&#769;quipe&#769;s de la barre de coupe OptiDisc Elite, sans entretien et dot&eacute;e du syste&#768;me de fixation rapide des couteaux Fast-Fit.

Les GMD 3515 et GMD 4015 sont dotées du système de réglage de pression au sol Lift-Contrôle combiné aux systèmes de sécurité ProtectaDrive et Non-Stop.

Kuhn étoffe sa gamme de faucheuses portées GMD

Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce ce 21 ao&ucirc;t la d&eacute;tection d&rsquo;un foyer d&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) au sein d&rsquo;un &eacute;levage situ&eacute; sur la commune de Camo&euml;l dans le Morbihan. &laquo;&nbsp;L&rsquo;&eacute;levage concern&eacute;, qui compte 4&nbsp;650 dindes, a &eacute;t&eacute; d&eacute;peupl&eacute;&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re. Conform&eacute;ment &agrave; la r&eacute;glementation, une zone de protection de 3 km autour du foyer et une zone de surveillance de 10 km ont &eacute;t&eacute; instaur&eacute;es par le Pr&eacute;fet.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mhe-iahp-quand-l-etat-se-pique-de-sagacite-de-reactivite-et-d-agilite" target="_blank" title="">FCO, MHE, IAHP&nbsp;: quand l&rsquo;Etat se pique de sagacit&eacute;, de r&eacute;activit&eacute; et d&rsquo;agilit&eacute;</a>
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Il s&rsquo;agit du second cas en &eacute;levage de la saison 2024-2025, apr&egrave;s la &laquo;&nbsp;remise &agrave; z&eacute;ro&nbsp;&raquo; du compteur op&eacute;r&eacute;e chaque ann&eacute;e le 1er ao&ucirc;t. Le 12 ao&ucirc;t, c&rsquo;est un &eacute;levage de 1200 volailles situ&eacute; &agrave; Combourg (Ille-et-Vilaine) qui avait &eacute;t&eacute; confirm&eacute; par le minist&egrave;re, qui &eacute;voque dans les deux cas la piste d&rsquo;une contamination par des oiseaux marins, des cas d&rsquo;IAHP ayant &eacute;t&eacute; observ&eacute;s le long des c&ocirc;tes bretonne et normande.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-etat-commande-68-millions-de-vaccins-subventionnes-a-70" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: l&rsquo;Etat commande 68 millions de vaccins, subventionn&eacute;s &agrave; 70%</a>
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Au cours de la saison 2024-2024, qui fut celle de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">la toute premi&egrave;re campagne de vaccination des &eacute;levages de canards</a>, seuls 10 foyers d&rsquo;IAHP ont &eacute;t&eacute; comptabilis&eacute;s en &eacute;levage. Le 20 ao&ucirc;t, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a annonc&eacute; le lancement de la seconde campagne de vaccination, laquelle d&eacute;marrera le 1er octobre, avec l&rsquo;ambition de vacciner pr&egrave;s de 68 millions de canards, avec un taux de prise en charge de 70% par l&rsquo;Etat.Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture rappelle que la surveillance des animaux et le strict respect des mesures de bios&eacute;curit&eacute; constituent, avec la vaccination, les trois piliers de la pr&eacute;vention contre l&rsquo;Influenza aviaire.

L’élevage de 4650 dindes a été dépeuplé, annonce le ministère de l’Agriculture, qui évoque l’hypothèse d’une contamination par des oiseaux marins touchés par le virus. Il s’agit du second foyer en élevage de la saison 2024-2025, après celui détecté en Ille-et-Vilaine le 12 août.

Un second foyer d’Influenza aviaire, détecté dans le Morbihan

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/6/2/6302645-1-fre-FR/d755ac9f7094-pcportrait-nhung1jpg-jpg" alt="Catherine Perrot" height="2214" width="2132" /><figcaption>Nhung Nguyen-Deroche, agricultrice, dans sa serre o&ugrave; pousse la vari&eacute;t&eacute; de konjac qu&rsquo;elle a s&eacute;lectionn&eacute;e. (</figcaption></figure>

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Si, &agrave; la fin des ann&eacute;es 1980, on avait dit &agrave; la jeune Nhung, qui grandissait &agrave; Bao Loc (centre du Vietnam), qu&rsquo;elle serait un jour agricultrice en France, elle n&rsquo;aurait jamais voulu le croire. Elle se voyait plus s&ucirc;rement m&eacute;decin ou chercheuse, et n&rsquo;avait aucun attrait particulier ni aucune attache avec le travail de la terre.&nbsp;Et pourtant, aujourd&rsquo;hui, Nhung Nguyen-Deroche est officiellement agricultrice, install&eacute;e depuis 2020 sur une ferme de 10 hectares, &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/49170-le-souillet-saint-jean-de-linieres" target="_blank" title="">Saint-Jean de Lini&egrave;res, &agrave; deux pas d&rsquo;Angers</a>. Dans le milieu, elle est m&ecirc;me d&eacute;j&agrave; un peu &laquo;&nbsp;connue&nbsp;&raquo;, car elle a emport&eacute; plusieurs concours en innovation v&eacute;g&eacute;tale, dont le prix des Troph&eacute;es de l&rsquo;Excellence Bio 2022 dans la cat&eacute;gorie "producteurs".<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-konjac-plante-aux-mille-vertus-s-installe-en-france" target="_blank" title="">Le konjac, plante aux mille vertus, s'installe en France</a></h4>
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Des organismes comme Angers Technop&ocirc;le,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vegepolys-valley-agit-comme-un-catalyseur-du-potentiel-de-partenariat" target="_blank" title=""> V&eacute;g&eacute;polys (p&ocirc;les de comp&eacute;titivit&eacute;</a>), la CCI&nbsp;et la chambre d&rsquo;agriculture l&rsquo;ont accompagn&eacute;e avant et pendant son installation et elle a re&ccedil;u des soutiens de collectivit&eacute;s locales. Mieux encore, elle a entra&icirc;n&eacute; quelques agriculteurs voisins dans l&rsquo;aventure qui l&rsquo;occupe depuis 7 ans&nbsp;: l&rsquo;adaptation au climat angevin &agrave; la culture du konjac.<h2>Le konjac, tubercule riche en fibres</h2>Le konjac est une plante dont on consomme le tubercule, quasi inconnue en France, mais tr&egrave;s populaire au Vietnam&nbsp;: &laquo;&nbsp;L&agrave;-bas, il est r&eacute;put&eacute; pour &laquo;&nbsp;tout soigner&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit Nhung Nguyen-Deroche. Transform&eacute; sous forme de p&acirc;tes ou de riz, le konjac est riche en un polysaccharide particulier :&nbsp;le glucomannane.&nbsp;D&rsquo;un point de vue nutritionnel, ce glucomannane est une &laquo;&nbsp;fibre&nbsp;&raquo;, c&rsquo;est-&agrave;-dire un nutriment qui n&rsquo;est pas m&eacute;tabolis&eacute; par l&rsquo;organisme humain (donc qui n&rsquo;apporte pas de calories), mais qui a des propri&eacute;t&eacute;s int&eacute;ressantes&nbsp;: favoriser la digestion, augmenter la sensation de sati&eacute;t&eacute;, contribuer &agrave; r&eacute;duire le taux de cholest&eacute;rol&hellip; Les recommandations nutritionnelles actuelles insistent sur la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;inclure davantage de fibres dans les r&eacute;gimes occidentaux. Le konjac est donc une plante prometteuse.Le parcours qui a conduit Nhung jusqu&rsquo;&agrave; la culture angevine du konjac n&rsquo;est pas commun : avant de devenir agricultrice, elle a eu une carri&egrave;re d&rsquo;enseignante-chercheuse. Venue en France pour y poursuivre ses &eacute;tudes scientifiques, elle y d&eacute;croche deux masters, puis un doctorat en biologie v&eacute;g&eacute;tale, dont la th&egrave;se porte sur les microalgues. Elle est ensuite attach&eacute;e d&rsquo;enseignement et de recherche &agrave; l&rsquo;universit&eacute; de Cr&eacute;teil, puis chercheuse &agrave; l&rsquo;&eacute;cole nationale des ponts et chauss&eacute;es.C&rsquo;est la rencontre avec son &eacute;poux, angevin d&rsquo;origine, et les difficult&eacute;s &agrave; obtenir un poste p&eacute;renne&nbsp;dans la recherche, qui l&rsquo;incitent &agrave; s&rsquo;&eacute;tablir du c&ocirc;t&eacute; d&rsquo;Angers. C&rsquo;est l&agrave; qu&rsquo;elle commence &agrave; s&rsquo;int&eacute;resser de plus pr&egrave;s au konjac : &laquo; j&rsquo;ai constat&eacute; qu&rsquo;en France, il n&rsquo;y avait aucun agriculteur qui en faisait. Je me suis dit, si je ne le fais pas, personne ne le fera&nbsp;&raquo;.&nbsp;<h3>La longue aventure de la s&eacute;lection v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;</h3>En 2016, Nhung commence donc &agrave; tester la culture de tubercules de konjac sur des micro parcelles qu&rsquo;un agriculteur lui pr&ecirc;te. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai pu constater que les tubercules import&eacute;s d&rsquo;Asie ne poussaient pas&nbsp;&raquo;. Puisqu'elle a gard&eacute; des liens dans le monde de la recherche v&eacute;g&eacute;tale, elle re&ccedil;oit d&rsquo;autres vari&eacute;t&eacute;s notamment des hybrides issus d&rsquo;un laboratoire allemand.&nbsp;Elle trouve enfin des plants de konjac qui parviennent &agrave; pousser sur ses parcelles d&rsquo;essais. Mais son chemin vers la culture de la plante n&rsquo;est pas encore termin&eacute;&nbsp;: il lui faut encore trouver une &laquo;&nbsp;bonne vari&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;, qui contient une quantit&eacute; suffisante de glucomannane, la fibre alimentaire qui fait toute la sp&eacute;cificit&eacute; du konjac. &laquo;&nbsp;Il y a une grande variabilit&eacute; parmi les vari&eacute;t&eacute;s &raquo;. L&agrave; encore, elle en a les comp&eacute;tences, et gr&acirc;ce &agrave; ses contacts en laboratoires, elle fait ses propres analyses et finit par d&eacute;nicher une vari&eacute;t&eacute; int&eacute;ressante.&nbsp;En parall&egrave;le de ses activit&eacute;s de &laquo;&nbsp;s&eacute;lectionneuse v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;&raquo;, Nhung suit une formation avec la CIAP 49 (Coop&eacute;rative d&rsquo;installation en agriculture paysanne), pour obtenir une &eacute;quivalence de dipl&ocirc;me agricole et pouvoir ainsi&nbsp;s&rsquo;installer plus facilement.&nbsp;C&rsquo;est avec ce projet concret d&rsquo;installation, et soutenue, entre autres, par le maire de la commune, qui lui permet d'acheter 10 ha de terres &agrave; Saint-Jean de Lini&egrave;res en 2020.&nbsp;<h3>Ma&icirc;triser la culture sous serre avant de passer &agrave; la pleine terre</h3>&laquo;&nbsp;J&rsquo;avais enfin un endroit &agrave; moi pour ma culture. Le temps pass&eacute; avant sur des parcelles pr&ecirc;t&eacute;es n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; perdu, car j&rsquo;ai pu exp&eacute;rimenter diff&eacute;rents types de sols&nbsp;&raquo;. L&rsquo;aventure du konjac ne fait toutefois que commencer, puisque cette plante, plant&eacute;e en mai et r&eacute;colt&eacute;e en novembre, doit &ecirc;tre cultiv&eacute;e trois ann&eacute;es de suite pour donner des tubercules exploitables.&nbsp;De plus, si, pour l&rsquo;instant,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/planification-ecologique-6-11-20-30-ou-40-de-subvention-pour-les-serres-et-leurs-equipements" target="_blank" title=""> le konjac est cultiv&eacute; sous serre</a>, le projet, &agrave; terme, est d&rsquo;en faire une culture de plein champ, pour en produire de plus grandes quantit&eacute;s. &laquo; On est en bonne voie, on a notre m&eacute;thode&nbsp;&raquo;. Etape pr&eacute;alable &agrave; mise en culture de plein champ&nbsp;: implanter des rang&eacute;es de paulownias, arbres &agrave; croissance rapide, en agroforesterie et attendre qu&rsquo;ils grandissent pour fournir de l&rsquo;ombre indispensable aux futurs plants de konjac. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/6/2/6302648-1-fre-FR/7f74420d503e-pcportraitnhung2-jpg" alt="Catherine Perrot" height="2160" width="3840" /><figcaption>Sur cette parcelle, des paulownias ont &eacute;t&eacute; plant&eacute;s ce printemps. Ils devraient &ecirc;tre suffisamment grands pour apporter de l&rsquo;ombre en mai prochain, au moment de la plantation des tubercules de konjac</figcaption></figure>

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<h3>Ma&icirc;triser la transformation</h3>En parall&egrave;le, Nhung travaille aussi depuis trois ans sur la transformation du konjac en p&acirc;tes, riz et semoules. S&rsquo;il y a&nbsp;une chose dont elle est convaincue en tant qu&rsquo;agricultrice, c&rsquo;est l&rsquo;importance de garder la valeur ajout&eacute;e sur la ferme. &laquo;&nbsp;Entre le tubercule et les nouilles, le prix peut &ecirc;tre multipli&eacute; par douze&nbsp;&raquo;.La <a href="https://france-konjac.fr/" target="_blank" title="">SAS France-Konjac</a> a donc &eacute;t&eacute; cr&eacute;&eacute;e pour faire de la transformation, au d&eacute;but, &agrave; partir de farines import&eacute;es, puis, peu &agrave; peu &agrave; partir des tubercules produits localement. L&agrave; encore, Nhung utilise sa rigueur de chercheuse pour trouver les meilleurs machines (son choix s&rsquo;est fix&eacute; sur des machines japonaises), et les meilleurs process (les plus &eacute;conomes en &eacute;nergie).Dans cette SAS, Nhung n&rsquo;est pas seule. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai re&ccedil;u beaucoup de soutiens, familles, amis et j&rsquo;ai trouv&eacute; des associ&eacute;s, qui s&rsquo;impliquent concr&egrave;tement. J&rsquo;ai fait beaucoup de belles rencontres&nbsp;&raquo;. Son principal associ&eacute; est d&rsquo;ailleurs un agriculteur, qui essaye la culture chez lui, et qui a investi dans la SAS &laquo;&nbsp;parce qu&rsquo;il y croit, parce cela lui parle, alors qu&rsquo;il pourrait aller vers des productions plus rentables &agrave; court terme. Je suis &eacute;pat&eacute;e par son implication&nbsp;&raquo;.&nbsp;De chercheuse &agrave; agricultrice, Nhung a fait les deux m&eacute;tiers, et est d&eacute;sormais convaincue qu&rsquo;il n&rsquo;y en a pas un plus prestigieux que l&rsquo;autre. A les c&ocirc;toyer de pr&egrave;s depuis plusieurs ann&eacute;es, Nhung admire les capacit&eacute;s d&rsquo;adaptation des agriculteurs, leur esprit toujours pragmatique, leur volont&eacute; de produire de la qualit&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;Ce ne sont pas des pollueurs &raquo;, assure-t-elle en regrettant l&rsquo;agribashing dont ils sont si souvent victimes, &laquo;&nbsp;alors que tout le monde utilise les fruits de leur travail&nbsp;&raquo;.&nbsp;A bien y r&eacute;fl&eacute;chir, en tenant compte de toute l&rsquo;&eacute;tendue des comp&eacute;tences dont ils doivent faire preuve, la jeune femme estime que &laquo;&nbsp;le m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur, est plus complexe qu'il n'y para&icirc;t. D&rsquo;ailleurs, j&rsquo;ai encore beaucoup &agrave; apprendre&nbsp;&raquo;.&nbsp;

Productrice et transformatrice de konjac, Nhung Nguyen-Deroche s’est installée il y a 4 ans à deux pas d’Angers. Son parcours agricole est dans la continuité de sa carrière antérieure de chercheuse : avec méthode, rigueur et persévérance, elle cherche à implanter et valoriser localement la culture du konjac.

Nhung cultive le konjac en terre angevine, une racine rentable

L&rsquo;autorisation des semences fermi&egrave;res, sous r&eacute;serve d&rsquo;une contribution et d&rsquo;un encadrement r&egrave;glementaire adapt&eacute;, est pr&eacute;f&eacute;rable &agrave; leur interdiction. La mise en place de cette contribution permet d&rsquo;am&eacute;liorer le b&eacute;n&eacute;fice global des agriculteurs et semenciers. En effet, l&rsquo;absence de contribution conduit &agrave; une utilisation excessive de semences fermi&egrave;res par les agriculteurs. Une partie des semences fermi&egrave;res est alors produite &agrave; un co&ucirc;t sup&eacute;rieur &agrave; celui des semences certifi&eacute;es, et m&egrave;ne &agrave; un sous-investissement en recherche. Telle est la conclusion d&rsquo;une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE publi&eacute;e dans la revue American Journal of Agricultural Economics.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/toujours-pas-de-ngt-en-vue-dans-l-espace-europeen" target="_blank" title="">Toujours pas de NGT en vue dans l&rsquo;espace europ&eacute;en</a>
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L&rsquo;&eacute;quipe de recherche de l&rsquo;INRAE a compar&eacute; les propri&eacute;t&eacute;s des diff&eacute;rents syst&egrave;mes existant dans les pays europ&eacute;ens et en Australie. L&rsquo;&eacute;tude prend en compte diff&eacute;rents effets de l&rsquo;arbitrage entre semences certifi&eacute;es et semences fermi&egrave;res&nbsp;: sur l&rsquo;efficacit&eacute; de la production, tant au niveau de la production des semences que de la production agricole, sur les prix des semences, et sur les investissements en recherche. Ils ont compar&eacute; les propri&eacute;t&eacute;s &eacute;conomiques de chaque syst&egrave;me de contribution gr&acirc;ce &agrave; une mod&eacute;lisation suffisamment g&eacute;n&eacute;rale pour repr&eacute;senter des situations &eacute;conomiques diverses (diff&eacute;rents pays, diff&eacute;rentes esp&egrave;ces cultiv&eacute;es, etc.).<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Les semences fermi&egrave;res proviennent de semences certifi&eacute;es prot&eacute;g&eacute;es par un certificat d&rsquo;obtention v&eacute;g&eacute;tale (COV), le droit de propri&eacute;t&eacute; intellectuelle utilis&eacute; en Europe par les entreprises de s&eacute;lection pour prot&eacute;ger les nouvelles vari&eacute;t&eacute;s. La loi autorise les agriculteurs &agrave; ressemer une partie de leur propre r&eacute;colte issue de vari&eacute;t&eacute;s prot&eacute;g&eacute;es pour 21 esp&egrave;ces. Ainsi, pour les esp&egrave;ces prot&eacute;g&eacute;es par le COV, les agriculteurs doivent verser une compensation &agrave; son d&eacute;tenteur, &agrave; l&rsquo;exception des petites exploitations dont la surface permet de produire moins de 92 tonnes de c&eacute;r&eacute;ales/an. En France, il existe un niveau de redevance unique sur les semences certifi&eacute;es pour chaque esp&egrave;ce. De plus, un pr&eacute;l&egrave;vement de 1,1 euro par tonne est actuellement effectu&eacute; sur la livraison de bl&eacute; tendre. Cette contribution participe &agrave; r&eacute;mun&eacute;rer la recherche des semenciers.
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Deux options de r&egrave;glementation ressortent des analyses. La premi&egrave;re consiste &agrave; imposer une contribution identique au niveau des redevances sur les semences certifi&eacute;es, comme c&rsquo;est le cas en Australie. La seconde option suppose que cette contribution soit fix&eacute;e par l&rsquo;&Eacute;tat ce qui s&rsquo;apparente &agrave; la pratique de certains pays europ&eacute;ens, comme la France, le Royaume-Uni ou encore l&rsquo;Espagne.L&rsquo;option australienne s&rsquo;av&egrave;re plus int&eacute;ressante dans un contexte o&ugrave; les co&ucirc;ts de recherche sont importants, conduisant &agrave; peu d&rsquo;innovation. En revanche, quand les co&ucirc;ts de recherche sont moindres, l&rsquo;intervention de l&rsquo;&Eacute;tat pour d&eacute;finir le niveau de la contribution sur les semences fermi&egrave;res devient int&eacute;ressante, car cela permet d&rsquo;influencer l&rsquo;effort de recherche des semenciers. L&rsquo;&eacute;tude souligne ainsi l&rsquo;importance d&rsquo;une r&egrave;glementation adapt&eacute;e en fonction du contexte des co&ucirc;ts de recherche.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Comme dans un syst&egrave;me de brevets, le droit d&rsquo;obtenteur accorde un droit de monopole &agrave; l&rsquo;innovateur. Cependant, ce droit d&rsquo;obtenteur, &eacute;tabli par la convention de l&rsquo;Union pour la protection des obtentions v&eacute;g&eacute;tales (UPOV) de 1991, est sp&eacute;cifique car il accorde &agrave; la fois une exemption pour la recherche et une exemption pour les agriculteurs. Avec l&rsquo;exemption pour les agriculteurs, un agriculteur peut utiliser une vari&eacute;t&eacute; prot&eacute;g&eacute;e comme source de mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique pour cr&eacute;er sa propre semence, appel&eacute;e semence de ferme ou semence fermi&egrave;re. Pour la recherche, un s&eacute;lectionneur peut utiliser une vari&eacute;t&eacute; prot&eacute;g&eacute;e comme source de mat&eacute;riel g&eacute;n&eacute;tique dans son programme de s&eacute;lection sans l&rsquo;autorisation de l&rsquo;obtenteur de cette vari&eacute;t&eacute;. 
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Fondée sur l’analyse des systèmes existants dans les pays européens et en Australie, une étude de l’INRAE conclut que la mise en place d’une contribution sur les semences fermières permet d’améliorer le bénéfice global de tous les acteurs économiques concernés, des agriculteurs aux obtenteurs de variétés protégées.

La contribution sur les semences de ferme, un modèle gagnant-gagnant

Avec ses 12 rotors balayant 13,34 m&egrave;tres de largeur de travail, la C 1340 est d&eacute;sormais la t&ecirc;te de pont de la s&eacute;rie Vendro. Et comme ses homologues, elle est dot&eacute;e du concept OptiTurn, qui se singularise par des roues de jauge positionn&eacute;es &agrave; proximit&eacute; proche du rotor afon d&rsquo;assurer un suivi optimal des reliefs du sol. Les dents &agrave; cinq spires et de 9,5mm de diam&egrave;tre sont coud&eacute;es en trois dimensions pour garantir un ratissage optimal et un d&eacute;p&ocirc;t pr&eacute;cis de la r&eacute;colte. L&rsquo;angle de piquage de chaque rotor peut &ecirc;tre r&eacute;gl&eacute; ais&eacute;ment par l&rsquo;op&eacute;rateur sur quatre niveaux, entre 13 et 19&deg;, sans outils et sans goupilles. Enfin, le chevauchement des rotors permet de maximiser l&rsquo;&eacute;parpillage, avec une dispersion large pour optimiser le s&eacute;chage la qualit&eacute; du fourrage.<h2>D&eacute;lestage hydraulique de l&rsquo;essieu</h2>De s&eacute;rie, la Vendro C 1340 est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un timon r&eacute;versible et d&rsquo;un anneau d&rsquo;attelage (diam&egrave;tre 40 mm) pour l&rsquo;attelage haut ou bas ou, en option, d&rsquo;un attelage &agrave; boule 80 ou encore sur les bras inf&eacute;rieurs. Sur la variante Plus, la C 1340 &nbsp;int&egrave;gre de s&eacute;rie un attelage deux points avec ressort de traction ainsi que le d&eacute;lestage hydraulique de l&rsquo;essieu. Pendant le travail, l&rsquo;essieu de transport travaille au plus pr&egrave;s du rayon d&rsquo;action des dents et les guide ainsi de fa&ccedil;on optimale et r&eacute;active sur tout le relief du sol. Afin d&rsquo;&eacute;viter de marquer la couche herbac&eacute;e dans les virages serr&eacute;s en bout de champ, l&rsquo;essieu de transport peut &ecirc;tre d&eacute;lest&eacute;. Le poids exerc&eacute; sur l&rsquo;essieu est alors r&eacute;duit gr&acirc;ce &agrave; un syst&egrave;me hydraulique sp&eacute;cifique. De ce fait, la couche herbac&eacute;e reste intacte mais le contact avec le sol et donc la fonction de roue de jauge avant pour les dents sont pr&eacute;serv&eacute;s.

Dotée du concept de rotor OptiTurn, la faneuse trainée peut être livrée avec un essieu de transport délesté ménageant la couche herbacée, le tout moyennant une puissance minimale de 55 ch.

La faneuse Vendro C 1340 de Krone pointe à 13,34 mètres

Le 5 septembre 2023, la fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO) a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e aux Pays-Bas. Peu apr&egrave;s, le Wageningen Bioveterinary Research (WBVR) a confirm&eacute; qu'il s'agissait du s&eacute;rotype 3 (BTV-3 ; genre Orbivirus, famille des Reoviridae), identifi&eacute; gr&acirc;ce au s&eacute;quen&ccedil;age du g&eacute;nome entier. Ce s&eacute;rotype n'avait jamais &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; aux Pays-Bas auparavant. Lors de cette &eacute;pid&eacute;mie &eacute;pizootie, une forte mortalit&eacute; a &eacute;t&eacute; constat&eacute;e chez les bovins, caprins, et surtout les ovins.&nbsp; &nbsp; Premiers cas de FCO s&eacute;rotype 3 en France Les deux premiers cas de FCO-3 ont &eacute;t&eacute; d&eacute;clar&eacute;s dans le Nord, l'Aisne et les Ardennes &agrave; Marpent (Nord) et B&eacute;zu le Gu&eacute;ry (Aisne), entra&icirc;nant la mise en place d'une zone r&eacute;glement&eacute;e. Plusieurs suspicions sont en cours dans d'autres d&eacute;partements de la zone. Ce zonage sera ajust&eacute; en fonction des nouveaux foyers. &nbsp; Vaccination Les vaccins utilis&eacute;s contre la FCO-3 permettent de r&eacute;duire les signes cliniques (les animaux sont moins malades et la mortalit&eacute; plus faible) en r&eacute;duisant la vir&eacute;mie (quantit&eacute; de virus dans le sang). Ils sont utilis&eacute;s depuis plusieurs semaines notamment aux Pays-Bas o&ugrave; la situation s&rsquo;est am&eacute;lior&eacute;e dans les &eacute;levages ayant vaccin&eacute; par rapport &agrave; ce qui avait &eacute;t&eacute; observ&eacute; l&rsquo;ann&eacute;e pass&eacute;e dans les &eacute;levages non vaccin&eacute;s (car le vaccin n&rsquo;existait pas). &nbsp;Il est donc tr&egrave;s fortement recommand&eacute; de vacciner d&egrave;s que possible les animaux afin qu&rsquo;une prochaine infection ait un impact sanitaire moins important. Il pourra y avoir des animaux malades voire des morts dans les &eacute;levages vaccin&eacute;s mais en moindre mesure. Au vu des donn&eacute;es scientifiques actuelles, les vaccins contre la FCO-3 ne permettent pas d&rsquo;emp&ecirc;cher la vir&eacute;mie. Ils ne permettent donc pas de garantir qu&rsquo;un animal vaccin&eacute; ne soit pas infect&eacute; et source de contamination pour les autres. C&rsquo;est pourquoi, &agrave; ce stade, ils ne peuvent pas &ecirc;tre utilis&eacute;s dans le cadre des mouvements (sortie de la zone r&eacute;glement&eacute;e FCO-3). Ils restent cependant tr&egrave;s importants pour limiter l&rsquo;impact clinique et la mortalit&eacute;. &nbsp; Mesures r&eacute;glementaires Les mesures pour g&eacute;rer la FCO incluent une surveillance clinique avec des analyses PCR prises en charge par l'&Eacute;tat. Les mouvements d'animaux des zones r&eacute;glement&eacute;es n&eacute;cessitent d&eacute;sinsectisation et tests PCR n&eacute;gatifs. Des d&eacute;rogations existent pour l'envoi direct &agrave; l'abattoir et certains mouvements sp&eacute;cifiques. Au niveau europ&eacute;en, les r&egrave;gles varient selon les pays, avec des exigences de d&eacute;sinsectisation et de tests PCR. Les envois vers certains &Eacute;tats membres sont restreints en raison des conditions de vaccination. &nbsp; Informations GDS France met &agrave; votre disposition plusieurs documents d'information sur la FCO, pour vous aider &agrave; mieux comprendre et g&eacute;rer cette situation. &nbsp; Retrouvez plus d'informations sur le site de GDS France :&nbsp;<a href="https://www.gdsfrance.org/fievre-catarrhale-ovine-serotype3/">Fi&egrave;vre Catarrhale Ovine s&eacute;rotype 3 - GDS France</a> Sur LinkedIn :&nbsp;<a href="https://www.linkedin.com/company/gdsfrance">https://www.linkedin.com/company/gdsfrance</a>&nbsp; Et sur notre Newsletter :&nbsp;<a href="https://www.gdsfrance.org/la-lettre-de-gds-france-juillet-2024/">La Lettre de GDS France - Juillet 2024</a>

Les deux premiers cas de FCO-3 ont été déclarés dans le Nord, l'Aisne et les Ardennes à Marpent (Nord) et Bézu le Guéry (Aisne), entraînant la mise en place d'une zone réglementée. Plusieurs suspicions sont en cours dans d'autres départements de la zone. Ce zonage sera ajusté en fonction des nouveaux foyers.

La FCO sérotype 3 arrive en France

<h3>Quelles sont les pr&eacute;visions pour cette derni&egrave;re d&eacute;cade du mois d'ao&ucirc;t 2024 ?&nbsp;</h3><h4>Mercredi 21 ao&ucirc;t&nbsp;</h4>Demain, l&rsquo;am&eacute;lioration sera rapide avec l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;une zone de hautes pressions, venant se positionner sur l&rsquo;ouest des Pays de la Loire en cours de journ&eacute;e. Le temps sec se g&eacute;n&eacute;ralisera &agrave; l&rsquo;exception peut-&ecirc;tre d&rsquo;une ou deux ond&eacute;es l&rsquo;apr&egrave;s-midi vers le Mercantour et la montagne corse. C&ocirc;t&eacute; ciel, l&rsquo;astre du jour rayonnera de tous ses feux au sud de la Loire, une fois la grisaille matinale dissip&eacute;e (parfois lente vers le Pi&eacute;mont pyr&eacute;n&eacute;en), alors qu&rsquo;au nord, nous observerons un voile de nuages &eacute;lev&eacute;s plus ou moins &eacute;pais, doubl&eacute;s de cumulus en journ&eacute;e. Les temp&eacute;ratures minimales seront stationnaires et donc toujours de saison tandis que les valeurs maximales seront en baisse et seront &eacute;galement proches des normales climatiques. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/6/3/1/6301361-1-fre-FR/f258a6252e72-anomalie-aout-jpg" alt="Donn&eacute;es de M&eacute;t&eacute;o France et graphique de Nicolas Le Friant" height="394" width="608" /></figure>

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<h4>Jeudi 22 ao&ucirc;t&nbsp;</h4>Apr&egrave;s-demain, la journ&eacute;e sera globalement tr&egrave;s ensoleill&eacute;e et s&egrave;che. Seules des averses orageuses se d&eacute;velopperont l&rsquo;apr&egrave;s-midi sur les Pyr&eacute;n&eacute;es, les Alpes du sud et le relief de la Corse. A noter, tout de m&ecirc;me, un ciel se voilant nettement par la Bretagne et le Cotentin avec l&rsquo;arriv&eacute;e de la prochaine zone perturb&eacute;e, qui occasionnera d&eacute;j&agrave; quelques gouttes en fin d&rsquo;apr&egrave;s-midi sur le Finist&egrave;re o&ugrave; le vent, de secteur sud, se l&egrave;vera. Alors qu&rsquo;il fera plut&ocirc;t frais en d&eacute;but de matin&eacute;e (d&eacute;ficit de 2 degr&eacute;s pour les valeurs minimales), en raison d&rsquo;un important rayonnement nocturne, les temp&eacute;ratures maximales, quant &agrave; elles, seront en nette hausse et passeront 2 degr&eacute;s au-del&agrave; des normales climatiques.<h4>Vendredi 23 ao&ucirc;t</h4>Les pressions atmosph&eacute;riques baisseront de nouveau plus franchement et 2 fronts (1 front chaud et 1 front froid) oc&eacute;aniques envahiront les r&eacute;gions du nord-ouest, tout en s&rsquo;accompagnant de pluies g&eacute;n&eacute;ralement faibles et intermittentes. Le tout avec un vent de sud-ouest assez fort. Ailleurs, le soleil dominera, malgr&eacute; la pr&eacute;sence de nuages &eacute;lev&eacute;s. Enfin, l&rsquo;instabilit&eacute; orageuse se d&eacute;veloppera en cours de journ&eacute;e sur les reliefs des Pyr&eacute;n&eacute;es, des Alpes et de la Corse. Les temp&eacute;ratures de l&rsquo;apr&egrave;s-midi progresseront encore l&eacute;g&egrave;rement, sauf sur le nord-ouest, et se situeront 2 &agrave; 3 degr&eacute;s au-dessus des normales climatiques &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays.<h4>Samedi et dimanche 24 et 25 ao&ucirc;t</h4>Un nouveau front oc&eacute;anique, nettement plus actif, s&rsquo;accompagnant de pluies mod&eacute;r&eacute;es (pourquoi pas accompagn&eacute;es de coups de tonnerre), traversera le pays d&rsquo;ouest en est et il en restera sous forme d&rsquo;instabilit&eacute; sur les Pyr&eacute;n&eacute;es, les Alpes et la Corse pour l&rsquo;apr&egrave;s-midi de dimanche. D&rsquo;ailleurs, il faudra se m&eacute;fier des orages pr&eacute;frontaux, qui se d&eacute;velopperont du Midi-Pyr&eacute;n&eacute;es &agrave; l&rsquo;Auvergne et &agrave; l&rsquo;Alsace/Lorraine entre samedi apr&egrave;s-midi et la nuit de samedi &agrave; dimanche. Le temps demeurera sec pr&egrave;s de la M&eacute;diterran&eacute;e, sous un voile nuageux plus ou moins &eacute;pais. Le Mistral et la Tramontane se l&egrave;veront dimanche dans leur domaine. Retour des &eacute;claircies sur le quart nord-ouest, avec quelques rares ond&eacute;es. Les temp&eacute;ratures seront de nouveau en baisse et rejoindront les normales climatiques dimanche. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/5/3/1/6301358-1-fre-FR/0b3deadb719c-meteo-aout-3-jpg" alt="ECMWF" height="221" width="606" /></figure>

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<h4>Lundi prochain</h4>Retour tr&egrave;s probable des hautes pressions par le nord-ouest de la France. En cons&eacute;quence, l&rsquo;instabilit&eacute; se calera vers les r&eacute;gions allant des Alpes &agrave; la Corse. Ailleurs, le temps sera sec et plut&ocirc;t ensoleill&eacute; malgr&eacute; la pr&eacute;sence de nuages &eacute;lev&eacute;s sur l&rsquo;ouest et le nord de la France. Le Mistral et la Tramontane souffleront toujours autour du golfe du Lion et les temp&eacute;ratures, un peu fra&icirc;ches en d&eacute;but de matin&eacute;e, repartiront &agrave; la hausse l&rsquo;apr&egrave;s-midi &agrave; la faveur d&rsquo;un meilleur ensoleillement.<h4>La fin de ce mois d&rsquo;ao&ucirc;t</h4>Elle s&rsquo;annonce nettement plus chaude, g&eacute;n&eacute;ralement ensoleill&eacute;e et s&egrave;che, &agrave; l&rsquo;exception des d&eacute;veloppements orageux attendus sur les reliefs les apr&egrave;s-midis, sous l&rsquo;influence d&rsquo;un flux de secteur sud &agrave; sud-ouest favorisant la remont&eacute;e d&rsquo;une masse d&rsquo;air chaud. En effet, la France pourrait se retrouver situ&eacute;e au sein d&rsquo;un axe anticyclonique, entre les A&ccedil;ores et les pays scandinaves, rejetant ainsi les courants oc&eacute;aniques vers le nord des &icirc;les britanniques et l&rsquo;ouest de la Scandinavie. En cons&eacute;quence, les temp&eacute;ratures pourraient &ecirc;tre situ&eacute;es nettement sup&eacute;rieures aux normales climatiques de l&rsquo;ordre de 4 &agrave; 6 degr&eacute;s.&Agrave; voir aussi :&nbsp;<h4><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/meteo-quelles-sont-les-previsions-pour-aout-2024-la-chronique-de-nicolas-le-friant-expert-meteo" target="_blank" title="">M&eacute;t&eacute;o : quelles sont les pr&eacute;visions pour ao&ucirc;t 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o</a></h4><h4>Nicolas Le Friant, expert m&eacute;t&eacute;o&nbsp;</h4> 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/0/5/8/6/6076850-1-fre-FR/e387be8f14f1-capture-d-e-cran-2024-05-03-a-16-40-27-png" alt="&copy;Nicolas le Friant" height="200" width="162" /></figure>

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"Passionn&eacute; de M&eacute;t&eacute;orologie depuis mon enfance, j&rsquo;ai appris le m&eacute;tier aupr&egrave;s d&rsquo;un M&eacute;t&eacute;orologue professionnel chez M&eacute;t&eacute;o- France. Je travaille depuis 25 ans au sein d&rsquo;entreprises priv&eacute;es de m&eacute;t&eacute;orologie avec, comme sp&eacute;cialit&eacute;s, les m&eacute;dias, les formations et la p&eacute;dagogie. Je suis &eacute;galement titulaire d'un Master en Climatologie (2010), dont le m&eacute;moire de fin d&rsquo;&eacute;tude est ax&eacute; sur le changement climatique en cours et ses&nbsp;cons&eacute;quences sur la hausse du niveau marin."&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Comme nous l’envisagions depuis quelques mois, ce mois d’août sera le plus chaud de l’été 2024 (-0,04°C en juin 2024, +0,6°C en juillet 2024). En effet, il est probable que nous le terminions avec un excédent de l’ordre de 1,6°C en liaison avec la deuxième période caniculaire observée entre le 10 et le 13 août et une fin de mois potentiellement plus chaude. L’été devrait s’achever avec un excédent de l’ordre de 0,7°C.

Météo : quelles sont les prévisions pour la fin du mois d'août 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

Quels secteurs pr&eacute;cis&eacute;ment touch&eacute;s&nbsp;? Combien de foyers&nbsp;d&eacute;tect&eacute;s&nbsp;? Combien d&rsquo;&eacute;leveurs impact&eacute;s&nbsp;? Combien d&rsquo;animaux morts&nbsp;? &laquo;&nbsp;Autant de questions sans r&eacute;ponse, d&eacute;plore Sylvie Colas, secr&eacute;taire nationale de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. En moins d&rsquo;une semaine, deux &eacute;leveurs de mon d&eacute;partement m&rsquo;ont indiqu&eacute; qu&rsquo;ils &eacute;taient touch&eacute;s par la FCO-8 &raquo;, ajoute l&rsquo;&eacute;leveuse du Gers.Le moins que l&rsquo;on puisse dire, c&rsquo;est qu&rsquo;un certain flou r&egrave;gne sur le s&eacute;rotype 8 de la FCO, r&eacute;apparu en ao&ucirc;t 2023 dans le sud du Massif central, provoquant une &eacute;pizootie importante avec plus de 2000 foyers, avant de se propager dans plusieurs r&eacute;gions fran&ccedil;aises. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/4/2/1/6301249-1-fre-FR/eb6d0b12bc6b-carte-gds-png" alt="Etat des lieux au 16 ao&ucirc;t 2024 des d&eacute;partements aux prises &agrave; des cas de cliniques de MHE et des diff&eacute;rents s&eacute;rotypes de FCO (Source : GDS France)" height="1050" width="1404" /><figcaption>Etat des lieux au 16 ao&ucirc;t 2024 des d&eacute;partements aux prises &agrave; des cas de cliniques de MHE et des diff&eacute;rents s&eacute;rotypes de FCO (Source : GDS France)</figcaption></figure>

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Ces derni&egrave;res semaines, plusieurs responsables agricoles des d&eacute;partements de l&rsquo;Ari&egrave;ge, de l&rsquo;Aude et des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, avaient lanc&eacute; l&rsquo;alerte, emboitant le pas &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne qui, le 31 juillet, r&eacute;clamait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-la-conf-reclame-une-cellule-de-crise" target="_blank" title="">des mesures de soutien pour les &eacute;leveurs du sud-ouest</a>, menac&eacute;s par une &laquo;&nbsp;recrudescence brutale&nbsp;&raquo; de la FCO. &laquo;&nbsp;On &eacute;voque la perte de 6000 brebis sur ces d&eacute;partements&nbsp;&raquo;, estime Sylvie Colas, &agrave; d&eacute;faut de statistiques officielles.<div class="citation">
 "A l&rsquo;&eacute;poque, la balance b&eacute;n&eacute;fices / risques ne plaidait pas en faveur de la vaccination, ce qui n&rsquo;est plus le cas aujourd&rsquo;hui"
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Selon l&rsquo;&eacute;leveuse, la veille sanitaire aurait &eacute;t&eacute; prise en d&eacute;faut par un variant &agrave; la virulence beaucoup forte que celui apparu en 2015, mais toujours baptis&eacute; FCO-8 (BTV-8 exactement). &laquo;&nbsp;On est sur un nouveau variant et cela n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; dit aux &eacute;leveurs, poursuit Sylvie Colas. A l&rsquo;&eacute;poque, la balance b&eacute;n&eacute;fices / risques ne plaidait pas en faveur de la vaccination, ce qui n&rsquo;est plus le cas aujourd&rsquo;hui&nbsp;&raquo;.<h2>Des cas en estive</h2>L&rsquo;irruption concomitante&nbsp;de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/maladie-hemorragique-epizootique-453-foyers-detectes-dans-6-departements-du-sud-ouest" target="_blank">la MHE &agrave; l&rsquo;automne 2023, dans cette m&ecirc;me zone g&eacute;ographique</a>&nbsp;n&rsquo;a pas facilit&eacute; la t&acirc;che, ni des &eacute;leveurs, ni des services sanitaires. FCO et MHE ont en effet des points communs&nbsp;: elles sont toutes deux caus&eacute;es par un Orbivirus qui se transmet d'un animal infect&eacute; &agrave; un autre par la piq&ucirc;re d'un moucheron du genre Culico&iuml;des. &laquo;&nbsp;On a des cas &agrave; 2000 m&egrave;tres d&rsquo;altitude. Pourquoi le moucheron est l&agrave;&nbsp;&raquo;, s&rsquo;interroge l&rsquo;&eacute;leveuse. Autre question sans r&eacute;ponse sinon l&rsquo;hypoth&egrave;se du changement climatique. &laquo;&nbsp;On ne va pas r&eacute;gler le probl&egrave;me &agrave; coups de d&eacute;sinsectisations&nbsp;&raquo;, pr&eacute;dit Sylvie Colas.<div class="citation">
 "Il faut faire boire les b&ecirc;tes malades une &agrave; une. Vous imaginez, en estive&nbsp;? C&rsquo;est un travail de dingue"
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Alors que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce le lancement de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-l-etat-commande-68-millions-de-vaccins-subventionnes-a-70" target="_blank">la prochaine campagne de vaccination contre l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne</a> (IAHP), alors que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-vaccin-autorise-contre-la-mhe" target="_blank">la vaccination des bovins contre la MHE</a> se profile &agrave; court terme, et alors que l&rsquo;irruption de la FCO-3 dans le nord-est de la France a d&eacute;clench&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-3-extension-de-la-zone-regulee-et-demarrage-de-la-vaccination" target="_blank">une r&eacute;ponse vaccinale rapide</a> de la part des autorit&eacute;s sanitaires, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne attend a minima la m&ecirc;me consid&eacute;ration pour les &eacute;leveurs frapp&eacute;s par la FCO-8.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mhe-iahp-quand-l-etat-se-pique-de-sagacite-de-reactivite-et-d-agilite" target="_blank" title="">FCO, MHE, IAHP&nbsp;: quand l&rsquo;Etat se pique de sagacit&eacute;, de r&eacute;activit&eacute; et d&rsquo;agilit&eacute;</a>
</aside>
Outre une campagne de vaccination gratuite, le syndicat r&eacute;clame la mise en place d&rsquo;une cellule de crise minist&eacute;rielle afin d&rsquo;apporter une r&eacute;ponse aux &eacute;leveurs d&eacute;sempar&eacute;s par cette &eacute;pizootie, dont le taux de mortalit&eacute; atteindrait les 30% sur les ovins. &nbsp;&laquo;&nbsp;Les b&ecirc;tes malades ne parviennent plus &agrave; s&rsquo;abreuver, il faut les faire boire une &agrave; une. Vous imaginez, en estive&nbsp;? C&rsquo;est un travail de dingue. Les &eacute;leveurs sont &eacute;puis&eacute;s&nbsp;&raquo;, alerte Sylvie Colas.&nbsp;Le syndicat a re&ccedil;u l&rsquo;assurance du minist&egrave;re que la FCO-8 serait au menu de la r&eacute;union hebdomadaire de la DGAL le 22 ao&ucirc;t.&nbsp;&laquo;&nbsp;Pour la MHE, l&rsquo;Etat a r&eacute;pondu pr&eacute;sent. Nous attendons la m&ecirc;me r&eacute;ponse pour la FCO-8&nbsp;&raquo;.

Alors que l’Etat se mobilise contre la MHE et la FCO-3, deux maladies virales transmises par des moucherons, la Confédération paysanne réclame le même traitement à l’égard de la FCO-8 qui sévit dans le sud-ouest et dont la virulence aurait été sous-estimée par les autorités sanitaires. Une réunion est programmée ce jeudi au ministère de l’Agriculture.

« Face à la FCO-8, il nous faut très rapidement  des vaccins gratuits et des mesures de soutien »

&laquo;&nbsp;Consid&eacute;rant l&rsquo;urgence &agrave; agir, l&rsquo;&Eacute;tat a d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; command&eacute; les doses de vaccin n&eacute;cessaires et prendra en charge 70 % des co&ucirc;ts g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par les trois premiers mois de cette campagne, qui d&eacute;marrera le 1er octobre&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;annonce le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 20 ao&ucirc;t.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mhe-iahp-quand-l-etat-se-pique-de-sagacite-de-reactivite-et-d-agilite" target="_blank" title="">FCO, MHE, IAHP&nbsp;: quand l&rsquo;Etat se pique de sagacit&eacute;, de r&eacute;activit&eacute; et d&rsquo;agilit&eacute;</a>
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Le minist&egrave;re a pass&eacute; commande, d&eacute;but juillet, de 67,75 millions de doses de vaccins efficaces contre l&rsquo;Influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) aupr&egrave;s des laboratoires Ceva Sant&eacute; Animale et Boehringer Ingelheim Animal Health. &laquo;&nbsp;L&rsquo;ensemble de la fili&egrave;re pourra s&rsquo;appuyer sur l&rsquo;exp&eacute;rience r&eacute;ussie et les enseignements de la campagne vaccinale 2023-2024, indique le minist&egrave;re. L&rsquo;organisation entre fournisseurs de vaccins, v&eacute;t&eacute;rinaires, organisations professionnelles agricoles et &eacute;leveurs a &eacute;t&eacute; un succ&egrave;s, alors m&ecirc;me que cette campagne de vaccination obligatoire &eacute;tait la premi&egrave;re d&eacute;ploy&eacute;e &agrave; cette &eacute;chelle contre l&rsquo;IAHP, au niveau mondial&nbsp;&raquo;.<h2>La vaccination, le 3&egrave;me pilier</h2>A l&rsquo;automne 2023, la France avait en effet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-vaccination-des-canards-contre-l-influenza-aviaire" target="_blank">une campagne vaccinale in&eacute;dite</a>, destin&eacute;e &agrave; enrayer&nbsp;une maladie en voie d&rsquo;end&eacute;misation et porteuse d&rsquo;une <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-les-defis-et-les-echeances-de-la-future-strategie-vaccinale" target="_blank">menace existentielle pour l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res avicoles</a>, avec la contamination de couvoirs et d&rsquo;&eacute;levages de reproducteurs en cours de la saison 2021-2022.&nbsp;En date du 20 ao&ucirc;t, plus de 50 millions de canards ont ainsi fait l'objet d'une vaccination contre l'IAHP.Au cours de la saison 2023-2024, seulement dix foyers ont &eacute;t&eacute; comptabilis&eacute;s en &eacute;levage et il y a fort &agrave; parier, en attendant le retour d&rsquo;exp&eacute;rience de l&rsquo;Anses, que la vaccination n&rsquo;y est pas &eacute;trang&egrave;re. &laquo; La surveillance, la bios&eacute;curit&eacute; et la vaccination sont des piliers compl&eacute;mentaires de la pr&eacute;vention de l&rsquo;IAHP&nbsp;&raquo;, explique le minist&egrave;re, qui invite tous les acteurs de la fili&egrave;re &agrave; maintenir leur &laquo;&nbsp;vigilance&nbsp;&raquo; et &agrave; respecter une application &laquo;&nbsp;stricte&nbsp;&raquo; des mesures de bios&eacute;curit&eacute;.&nbsp;Le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-premier-cas-d-influenza-aviaire-de-la-saison-2024-2025-detecte-dans-un-elevage-d-ille-et-vilaine" target="_blank">premier cas d&rsquo;IAHP de la saison 2024-2025</a> a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute; le 12 ao&ucirc;t dernier dans un &eacute;levage d&rsquo;Ille-et-Vilaine.<h2>Prise en charge &agrave; 70% contre 85% l&rsquo;an pass&eacute;</h2>Pour la prochaine campagne, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture abaissera &agrave; 70% le taux de prise en charge de la vaccination, contre 85% l&rsquo;an pass&eacute;. &laquo;&nbsp;Il faut que dans le temps, ce soit pris en charge par la fili&egrave;re, a justifi&eacute;&nbsp;Marc Fesneau sur l&rsquo;antenne de France Info le&nbsp;20 ao&ucirc;t. On ne peut pas en permanence faire appel &agrave; l&rsquo;Etat. Je rappelle que sur la grippe aviaire, l&rsquo;Etat a pris en charge pour pr&egrave;s d&rsquo;un milliard d&rsquo;euros les pertes de cette fili&egrave;re, et c&rsquo;est bien normal, qui sinon, aurait disparu en France. (...) On est le seul pays a avoir pris en charge &agrave; cette hauteur les pertes des &eacute;leveurs, a martel&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture d&eacute;missionnaire pour qui le soutien &agrave; la vaccination&nbsp;&laquo;&nbsp;permet aux &eacute;leveurs d&rsquo;avoir en entr&eacute;e de campagne une forme de r&eacute;assurance.&nbsp;Il y a beaucoup &nbsp;d&rsquo;inqui&eacute;tude et beaucoup de drames &eacute;conomiques et de drames humains derri&egrave;re la grippe aviaire &raquo; a rappel&eacute; Marc Fesneau. L&rsquo;an pass&eacute;, l&rsquo;Etat avait consacr&eacute; 100 millions d&rsquo;euros &agrave; la campagne&nbsp;de vaccination contre l'IAHP.

Obligatoire, la campagne vaccinale démarrera le 1er octobre et concernera comme l’an passé, les élevages de canards. Le ministère de l’Agriculture invite les éleveurs à ne pas relâcher leur vigilance en matière de surveillance et de biosécurité.

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