Apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-mise-en-place-d-une-zone-regulee-le-long-de-la-frontiere-belge" target="_blank" title="">la d&eacute;tection le 5 ao&ucirc;t dernier d&rsquo;un foyer de s&eacute;rotype 3 de Fi&egrave;vre catarrhale ovine (FCO</a>) dans le Nord puis d&rsquo;un deuxi&egrave;me et d&rsquo;un troisi&egrave;me le 8 ao&ucirc;t respectivement dans l&rsquo;Aisne et les Ardennes, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;&eacute;tendre la zone r&eacute;gul&eacute;e &agrave; 25 d&eacute;partements et d&rsquo;anticiper la campagne de vaccination. A compter de ce 12 ao&ucirc;t, les v&eacute;t&eacute;rinaires sanitaires peuvent commander et prescrire les vaccins aux &eacute;leveurs concern&eacute;s et volontaires pour faire vacciner leur troupeau. A l&rsquo;int&eacute;rieur de la zone r&eacute;gul&eacute;e, les vaccins sont gratuits et administrables par les &eacute;leveurs eux-m&ecirc;mes.&nbsp;Les visites de d&eacute;tection ainsi que les analyses de laboratoire sont &eacute;galement prises en charge par l&rsquo;Etat. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/4/0/6290421-1-fre-FR/cdb96d3a276a-carte-jpeg" alt="D&eacute;limitation de la zone r&eacute;gul&eacute;e inh&eacute;rente &agrave; la FCO-3 (Source&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="2480" width="3507" /><figcaption>D&eacute;limitation de la zone r&eacute;gul&eacute;e inh&eacute;rente &agrave; la FCO-3 (Source&nbsp;: minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2>1,1 million d&rsquo;ovins et 5,3 millions de bovins</h2>La zone r&eacute;gul&eacute;e englobe les r&eacute;gions Hauts-de-France, Grand-Est, Ile-de-France et chevauche partiellement la Normandie, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comt&eacute;. Elle correspond au territoire qui avait &eacute;t&eacute; atteint en d&eacute;cembre 2007 par la FCO-BTV8 suite &agrave; son introduction via la Belgique en juillet 2007. Cette fois, il s&rsquo;agit du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-une-campagne-de-vaccination-volontaire-et-gratuite-dans-la-zone-regulee-du-nord-est" target="_blank">s&eacute;rotype 3, d&eacute;tect&eacute; pour la premi&egrave;re fois en Europe aux Pays-Bas en octobre 2023 avant gagner la Belgique puis la France</a>. Par anticipation, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture avait command&eacute; des vaccins aupr&egrave;s des deux laboratoires ayant d&eacute;pos&eacute; une demande d&rsquo;autorisation d&rsquo;utilisation en France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fco-la-conf-reclame-une-cellule-de-crise" target="_blank" title="">FCO&nbsp;: La Conf&rsquo; r&eacute;clame une cellule de crise</a>
</aside>
D&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, 1,1 million d&rsquo;ovins et 5,3 millions de bovins pourront potentiellement &ecirc;tre vaccin&eacute;s, l&rsquo;immunit&eacute; s&rsquo;installant trois semaines apr&egrave;s l&rsquo;injection (la seconde dans le cas des bovins). &laquo;&nbsp;La priorit&eacute; est d&rsquo;assurer une couverture vaccinale maximale pour la protection des cheptels ovins qui sont les plus impact&eacute;s en terme de morbidit&eacute; et mortalit&eacute;, l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de la vaccination des bovins restant r&eacute;el au vu des donn&eacute;es disponibles sur les impacts sanitaires&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise dans un communiqu&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.<h2>Restrictions de mouvements</h2>Les mouvements d&rsquo;animaux depuis la zone r&eacute;gul&eacute;e vers le reste du territoire national sont restreints : les animaux sensibles &agrave; la FCO (bovins, caprins, ovins) doivent avoir fait l&rsquo;objet d&rsquo;un traitement de d&eacute;sinsectisation (le vecteur de la maladie est un insecte) deux semaines avant leur d&eacute;part et avoir obtenu un test de d&eacute;pistage n&eacute;gatif.Pour les &eacute;changes intra-europ&eacute;ens, les mouvements depuis la zone r&eacute;gul&eacute;e pourront se poursuivre vers les &Eacute;tats membres acceptant la d&eacute;sinsectisation et le test de d&eacute;pistage n&eacute;gatif. Pour les autres &Eacute;tats membres n&rsquo;acceptant que des animaux vaccin&eacute;s, les mouvements seront suspendus depuis la zone r&eacute;gul&eacute;e.

Après la découverte d’un foyer du sérotype 3 dans le Nord puis dans l’Aisne et les Ardennes, la campagne de vaccination, volontaire et gratuite, est lancée ce 12 août dans la zone régulée, couvrant 25 départements du quart nord-est.

FCO-3 : extension de la zone régulée et démarrage de la vaccination

A Brion, 6 ao&ucirc;t, plusieurs batteuses s&rsquo;affairaient dans les parcelles de lentilles. Sur celle de Nicolas Roger, c&rsquo;est Eric Massay, producteur et entrepreneur, qui &eacute;tait aux manettes de la batteuse.&nbsp;&laquo; Je suis venu &agrave; plusieurs reprises appr&eacute;cier la maturit&eacute; de la culture, mais soit c&rsquo;&eacute;tait encore trop vert, soit les tests de r&eacute;colte effectu&eacute;s avec ma batteuse n&rsquo;&eacute;taient pas concluants. Et le travail que j&rsquo;avais initi&eacute; ne me plaisait pas, je laissais trop de grains au sol. Je ne pouvais pas suffisamment descendre ma barre de coupe pour aller chercher au plus pr&egrave;s du sol sans risquer de monter tous les cailloux &raquo;,&nbsp;explique Nicolas Roger, au pied de sa remorque. Le producteur a fait appel &agrave; un coll&egrave;gue entrepreneur &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une batteuse dot&eacute;e d&rsquo;une barre de coupe capable d&rsquo;effleurer sans mal la surface du sol sans encombre.&laquo; Ma barre de coupe de 10,70 m est flexible, c&rsquo;est-&agrave;-dire qu&rsquo;elle suit les courbes du terrain gr&acirc;ce une adaptation continue de la pression qu&rsquo;elle exerce sur le sol. Ce qui me permet de r&eacute;colter &agrave; 2 cm du sol &raquo;,&nbsp;d&eacute;taille Eric Massay. De plus, cette barre est &eacute;quip&eacute;e de tapis roulants entrainant la culture vers le centre de la machine, ce qui permet de&nbsp;&laquo; r&eacute;cup&eacute;rer un maximum de marchandise &raquo;, appr&eacute;cie Nicolas Roger, tout en limitant&nbsp;&laquo; la bourre caus&eacute;e par les adventices, comme avec les outils plus classiques &raquo;,&nbsp;poursuit-il, esp&eacute;rant engranger autour de 20 q/ha sur cette parcelle.&nbsp;<div class="citation">
 "on y va d&egrave;s qu&rsquo;on voit qu&rsquo;il y a plus de 70 % de m&ucirc;r"
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<h5>ENTRE 20 ET 40 QUINTAUX&nbsp;</h5>De son c&ocirc;t&eacute; l&rsquo;entrepreneur, gr&acirc;ce au mat&eacute;riel embarqu&eacute;, constate que par endroits aucune lentille ne monte dans la tr&eacute;mie.&nbsp;&laquo; Ce n&rsquo;est pas trop une surprise, en raison de la diversit&eacute; de stade &raquo;,&nbsp;souligne-t-il. Avec l&rsquo;humidit&eacute; ambiante, par endroits elle repart en vert, voire en fleur.&nbsp;&laquo; Dans ces cas-l&agrave;, on y va d&egrave;s qu&rsquo;on voit qu&rsquo;il y a plus de 70 % de m&ucirc;r &raquo;, pr&eacute;cisent les producteurs. &nbsp;&laquo; Cette ann&eacute;e, les lentilles sur les tufs comme &agrave; Brion sont pas mal, elles n&rsquo;ont pas souffert de l&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;eau. Sur les terres franches, plus profondes, l&rsquo;exc&egrave;s d&rsquo;eau a p&eacute;nalis&eacute; la culture &raquo;, observe Eric Massay. Sur la centaine d&rsquo;hectares qu&rsquo;il a pour l&rsquo;heure fauch&eacute;s, pour son propre compte et par entreprise depuis dix jours, les rendements oscillent entre&nbsp;&laquo; 21 q pour les moins bonnes, jusqu&rsquo;&agrave; 40 q. On ne va pas faire la r&eacute;colte du si&egrave;cle, mais &ccedil;a sera moins mal que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes &raquo;, commente-t-il. C&ocirc;t&eacute; qualit&eacute;, les graines semblent un peu petites mais&nbsp;&laquo; elles sont lourdes, avec un 73 de PS &raquo;,&nbsp;pr&eacute;cise-t-il.&nbsp;<h5>&nbsp;</h5><div class="citation">
 "On ne va pas faire la r&eacute;colte du si&egrave;cle, mais &ccedil;a sera moins mal que les ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes"
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<h5>UNE BRUCHE &nbsp;BIEN TROP PR&Eacute;SENTE</h5>Le volume est l&agrave;, mais&nbsp;&laquo; il va y avoir gros de tri &raquo;,&nbsp;estiment Nicolas Roger et Eric Massay. Les bruches n&rsquo;ont une nouvelle fois pas &eacute;pargn&eacute; les lentilles,&nbsp;&laquo; par endroits, d&egrave;s qu&rsquo;on secoue les lentilles, on a une nu&eacute;e de bruches qui s&rsquo;envolent. Peu importe la date de semis, elles &eacute;taient l&agrave;. Nous avons peu de leviers pour lutter contre ce ravageur &raquo;, relate Nicolas Roger, qui a sem&eacute; ses 17 ha au 20 mars. D&eacute;sormais, les lentilles r&eacute;colt&eacute;es sont livr&eacute;es &agrave; l&rsquo;usine de tri de Cib&egrave;le.&nbsp;&laquo; Si l&rsquo;ensemble des producteurs, soit l&rsquo;&eacute;quivalent de pr&egrave;s de 1 000 ha engag&eacute;s, ont un bon rendement, c&rsquo;est positif pour l&rsquo;appellation. Cela permettra &agrave; C&eacute;cile Taillandier&nbsp;(ndlr : la responsable commerciale de Cib&egrave;le)&nbsp;d&rsquo;honorer les contrats client&egrave;les, voire d&rsquo;aller en chercher d&rsquo;autres &raquo;, esp&egrave;rent les deux producteurs.

Depuis une dizaine de jours, les batteuses s’aventurent dans les parcelles de lentilles vertes du Berry. Les rendements s’annoncent meilleurs que les années précédentes. Ce qui « est positif pour l’appellation », pointent Nicolas Roger et Eric Massay, tous les deux producteurs.

Lentilles vertes du Berry : « c’est mieux que les années précédentes »

&ldquo; Les semis de colzas vont &ecirc;tre compliqu&eacute;s cette ann&eacute;e. Il faut encore une fois s&rsquo;adapter &agrave; la situation climatique. On passe de l&rsquo;humidit&eacute; &agrave; tr&egrave;s sec. Il y a ceux qui ont pu pr&eacute;parer les terres pr&eacute;cocement et b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de pluies tout d&eacute;but ao&ucirc;t, qui s&egrave;ment d&eacute;j&agrave; et ceux qui vont devoir attendre &raquo;, informe Guillaume Houivet. Du fait des exc&egrave;s d&rsquo;eau de ces derniers mois, 2024 ne ressemble pas &agrave; une autre ann&eacute;e, les conditions de pr&eacute;paration des sols seront diff&eacute;rentes et &laquo; extr&ecirc;mes dans certains cas &raquo;, selon le directeur de la FDGEDA du Cher. &nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "ceux qui ont pu pr&eacute;parer les terres pr&eacute;cocement et b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de pluies tout d&eacute;but ao&ucirc;t, qui s&egrave;ment d&eacute;j&agrave; et ceux qui vont devoir attendre"
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<h5>DES HYBRIDES PLUT&Ocirc;T QUE DES LIGN&Eacute;ES</h5>&laquo; Le but &eacute;tant de garantir une bonne lev&eacute;e au 1er septembre, insiste-t-il et sachant qu&rsquo;il est important de restructurer le sol cette ann&eacute;e, apr&egrave;s orge ou bl&eacute;, certaines pr&eacute;conisations sont &agrave; suivre. &raquo;En sols tr&egrave;s argileux, il est compliqu&eacute; de restructurer car il y a de &laquo; forts niveaux de compaction avec une humidit&eacute; des sols importantes au-del&agrave; de 5 cm. Il faut travailler avec des outils &agrave; dents sans lisser, en passant plusieurs fois, recommande Guillaume Houivet, et il faudra attendre quelques pr&eacute;cipitations avant de semer car ces interventions auront ass&eacute;ch&eacute; les sols &raquo;. En sols limoneux ou limoneux-sableux, &laquo; il est possible de labourer pour faire remonter la fra&icirc;cheur et de semer dans la foul&eacute;e &raquo;, continue-t-il.<div class="citation">
 "forts niveaux de compaction avec une humidit&eacute; des sols importantes au-del&agrave; de 5 cm."
</div>
La FDGEDA du Cher pr&eacute;conise aussi de ne pas semer si le sol est dess&eacute;ch&eacute; au-del&agrave; de 4 cm, auquel cas il faudra attendre un &eacute;pisode pluvieux. &nbsp;Concernant le choix des vari&eacute;t&eacute;s, il doit &ecirc;tre adapt&eacute; au terroir, mais Guillaume Houivet sugg&egrave;re de&nbsp;privil&eacute;gier les hybrides plut&ocirc;t que les lign&eacute;es. &nbsp;La FDGEDA conseille un semis &agrave; une densit&eacute; de 25 &agrave; 30 pieds au m&sup2; et &agrave; 4 cm de profondeur. &laquo; De suite apr&egrave;s, il faudra absolument passer le rouleau pour maintenir l&rsquo;humidit&eacute; &raquo;, tient-il &agrave; pr&eacute;ciser. Un apport de phosphore doit &ecirc;tre envisag&eacute; en fonction des teneurs mesur&eacute;es dans les parcelles, &laquo; c&rsquo;est recommand&eacute; enfoui en pr&eacute;-semis ou dans la ligne de semis &raquo;, ajoute-t-il. &nbsp;&nbsp;<h5>DES COLZAS ROBUSTES D&Egrave;S L&rsquo;AUTOMNE</h5><aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 epuis dix ans on s&egrave;me plus t&ocirc;t pour que la plante atteigne 4 feuilles au 15 septembre et 6/8 feuilles au 10 octobre.
</aside>
Il faut garder en m&eacute;moire que la capacit&eacute; d&rsquo;enracinement et la structure de peuplement conditionnent une bonne vigueur des colzas &agrave; l&rsquo;automne. Cette robustesse est un &eacute;l&eacute;ment cl&eacute;&nbsp;pour lutter contre les ravageurs&nbsp;d&rsquo;automne. Et c&rsquo;est ce qui doit guider la date de semis.&nbsp;S&rsquo;il y a vingt ans on semait le colza &agrave; partir du 25 ao&ucirc;t et jusqu&rsquo;au 15 septembre, depuis dix ans on s&egrave;me plus t&ocirc;t pour que la plante atteigne 4 feuilles au 15 septembre et 6/8 feuilles au 10 octobre. &laquo; Si on a des pluies significatives, comme c&rsquo;est le cas f in juillet depuis deux ans, il faut implanter le colza dans la foul&eacute;e pour qu&rsquo;il profite ensuite de cette humidit&eacute; &raquo;, conseille Guillaume Houivet.Certes avec des semis pr&eacute;coces, on s&rsquo;expose &agrave; un risque d&rsquo;&eacute;longation des colzas, qu&rsquo;il est facile, le cas &eacute;ch&eacute;ant, de r&eacute;guler. Bien plus facile que de s&rsquo;affranchir des probl&egrave;mes des ravageurs d&rsquo;automne !

La FDGEDA du Cher rappelle que tout doit être mis en œuvre pour garantir une bonne levée au 1er septembre au plus tard. La difficulté de l’année réside dans la nécessité, parfois, de restructurer le sol, tout en conservant une certaine humidité afin d’assurer une levée dès le mois d’août.

Faire du sur-mesure pour préparer  ses semis de colza

Alors que l'&eacute;levage fait face &agrave; des critiques croissantes, il est crucial de promouvoir une communication positive sur ses b&eacute;n&eacute;fices pour nos territoires. En maintenant des prairies qui pi&egrave;gent le carbone, en pr&eacute;servant les paysages, en dynamisant l'&eacute;conomie locale et en assurant notre souverainet&eacute; alimentaire, un dialogue constructif peut faire &eacute;voluer la perception de l'&eacute;levage et apaiser les tensions.<h3><a href="https://audiofiles.ausha.co/fr-par/17/QUSOMdwTf9JUvUkR9npm09Sm1zCcGUFmQNwz8YXn.mp3?token=1723125288-KX3OHxHMCjiF1Fow59aMuLI%2FXne%2F9ob3LRVKVyE61fE%3D" target="_blank" title="">Ecoute ici</a></h3>&nbsp;

[Podcast] réconcilier élevage et société, un dialogue nécessaire pour l'avenir de nos Territoires

Ovins &ndash; La m&eacute;t&eacute;o de ce d&eacute;but de mois est plus conciliante pour les pi&egrave;ces &agrave; griller, mais le chass&eacute;-crois&eacute; sur les routes va r&eacute;duire les commandes pour ce week-end. Les volumes disponibles sont assez modestes et permettent une meilleure tenue des cours dans les bons agneaux. Les transactions sont r&eacute;guli&egrave;res dans les brebis bien conform&eacute;es de plus de 60kg avec une demande &agrave; l&rsquo;export sur l&rsquo;Italie ou pour le sud du pays. Les tarifs se maintiennent dans les ordinaires.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le commerce restera r&eacute;gulier dans les bons agneaux. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Léger mieux dans les agneaux.

Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Si les int&eacute;grateurs ont moins d&rsquo;ateliers d&rsquo;engraissement disponibles au c&oelig;ur de l&rsquo;&eacute;t&eacute;, le niveau de l&rsquo;offre n&rsquo;est pas surabondant pour enclencher la pression sur les prix. Cette derni&egrave;re sera d&eacute;cal&eacute;e dans le temps (apr&egrave;s le 15 ao&ucirc;t). L&rsquo;offre est un peu plus charg&eacute;e avec des n&eacute;gociants qui anticipent la fermeture des march&eacute;s la semaine prochaine, pour &eacute;viter une surcharge de marchandise pour la semaine 34. L&rsquo;export vers l&rsquo;Espagne est stable avec des tarifs qui restent &eacute;lev&eacute;s, que ce soit dans les Montb&eacute;liards, les bons veaux laitiers ou dans l&rsquo;ensemble des crois&eacute;s. Les int&eacute;grateurs maintiennent leurs prix dans les bons veaux Prim&rsquo;Holsteins ou Normands, m&ecirc;me si le tri est plus s&eacute;v&egrave;re dans les lots de veaux en &eacute;cartant les veaux plus l&eacute;gers ou sans potentiel. Les tarifs restent &agrave; de tr&egrave;s bons niveaux pour les crois&eacute;s laitiers ou mixtes R et O de conformation. La tendance est &eacute;galement au maintien des prix dans les veaux jaunes ou Blanc Bleus viand&eacute;s et bien conform&eacute;s. Dans les tr&egrave;s bons veaux Limousins, les tarifs sont facilement reconduits face &agrave; des disponibilit&eacute;s &agrave; la baisse. Veaux de boucherie &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste tendue, mais la belle activit&eacute; de la restauration pendant les JO permet de limiter la pression des abatteurs, avec des niveaux tarifaires qui restent tr&egrave;s convenables.&nbsp; Les int&eacute;grateurs ont peu de retards dans les sorties et la rentr&eacute;e qui se profile dans un mois devrait remettre les pendules &agrave; l&rsquo;heure face &agrave; des mises en place plus modestes.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce sera tr&egrave;s calme avec des &eacute;changes qui vont se faire directement chez les int&eacute;grateurs car les march&eacute;s seront ferm&eacute;s. Veaux de boucherie&nbsp;: Le commerce restera calme avant la rentr&eacute;e. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – Les intégrateurs mettent la pression

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; L&rsquo;activit&eacute; commerciale est ralentie. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s ont des besoins tr&egrave;s pr&eacute;cis dans les bonnes femelles d&rsquo;avenir ou lourdes &agrave; finition rapide (besoins de rotation) avec des tarifs stables. En revanche, les &eacute;changes restent assez fluides pour la saison pour le b&eacute;tail de conformation plus commune.Broutards &ndash; Avec la p&eacute;riode de cong&eacute;s d&rsquo;&eacute;t&eacute; concentr&eacute;s autour des 15 premiers jours d&rsquo;ao&ucirc;t, de nombreuses structures commerciales sont &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t. Les quelques op&eacute;rations commerciales se font avec des acheteurs qui anticipent la fermeture des march&eacute;s sur la semaine du 15 ao&ucirc;t. Les tarifs se maintiennent dans les bons broutards Charolais ou Limousins de 350/450kg. La tendance est l&eacute;g&egrave;rement baissi&egrave;re dans les plus de 400kg, mais pour des niveaux encore tr&egrave;s convenables. En femelles, les tarifs se tiennent dans les bonnes Charolaises vaccin&eacute;es recherch&eacute;es pour l&rsquo;export sur l&rsquo;Italie. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: l&rsquo;ensemble des march&eacute;s seront ferm&eacute;s la semaine prochaine. Broutards&nbsp;: l&rsquo;ensemble des march&eacute;s seront ferm&eacute;s la semaine prochaine. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Très faible activité

Bovins de boucherie - Sur les march&eacute;s, l&rsquo;offre est modeste, et permet une reconduction des prix. Pour cette semaine le march&eacute; reste &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Aubrac ou Limousines avec des tarifs stables. Les &eacute;changes sont une peu plus r&eacute;guliers avec des tarifs qui se maintiennent avec plus de facilit&eacute;s dans les bonnes g&eacute;nisses, ainsi que pour les bonnes vaches Charolaises jeunes et viand&eacute;es. Dans le secteur des r&eacute;formes allaitantes de choix secondaire, les besoins commerciaux sont plus r&eacute;guliers sur les zones de vill&eacute;giatures, alors que l&rsquo;offre de son c&ocirc;t&eacute; tend &agrave; faire d&eacute;faut. Les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s sont fortement sollicit&eacute;s pour pallier au manque d&rsquo;offre apport&eacute;e par le n&eacute;goce. Les tarifs sont un peu plus fermes dans ces cat&eacute;gories. &nbsp;R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Face au recul des disponibilit&eacute;s avec de nombreuses entreprises de n&eacute;goce en vacances, les abattoirs peinent &agrave; trouver les volumes n&eacute;cessaires pour assurer leurs commandes. La concurrence est plus forte entre les entreprises et cela commence toujours dans les campagnes o&ugrave; les &eacute;leveurs sont tr&egrave;s sollicit&eacute;s. Le commerce est fluide et les tarifs se raffermissent. Les industriels ont d&eacute;j&agrave; le regard tourn&eacute; vers la rentr&eacute;e, et anticipent les commandes n&eacute;cessaires aupr&egrave;s de leurs plus gros fournisseurs.Jeunes bovins &ndash; La demande italienne est plus ferme pour la pr&eacute;paration de la c&eacute;l&eacute;bration des &laquo;&nbsp;Ferragosto&nbsp;&raquo; qui se d&eacute;roule le jour de l&rsquo;Assomption de Marie le 15 ao&ucirc;t. Les achats sont principalement Italiens, mais les commandes aupr&egrave;s des abatteurs fran&ccedil;ais sont plus fermes avec des tarifs tr&egrave;s comp&eacute;titifs. Ce pays a mis en place un mod&egrave;le &eacute;conomique plus favorable aux &eacute;leveurs qui d&eacute;tiennent les animaux plus de six mois dans leurs ateliers avec une certification de viande &eacute;lev&eacute;e en Italie. Cette d&eacute;marche commence &agrave; se mettre en place sur la France, sauf que pour le moment les prix ne suivent pas les co&ucirc;ts de production. Le commerce de la semaine est plus r&eacute;gulier avec des tarifs mieux d&eacute;fendus dans les Charolais. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: L&rsquo;activit&eacute; sera plus ferme dans les Charolaises &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Le commerce sera plus actif avec des tarifs en progression faute d&rsquo;offre suffisante. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Jeunes bovins&nbsp;: Les besoins seront moins soutenus a l&rsquo;export, mais le recul de l&rsquo;offre sera favorables &agrave; une remont&eacute;e des prix &nbsp; <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Les abatteurs peinent à couvrir leurs besoins

Depuis quelques ann&eacute;es, le 15 ao&ucirc;t est une date butoir pour de nombreux producteurs de colza, en particulier dans &nbsp;les secteurs concern&eacute;s par les probl&eacute;matiques d&rsquo;insectes d&rsquo;automne. La date est en effet consid&eacute;r&eacute;e par Terres Inovia comme la limite pour semer l&rsquo;ol&eacute;agineux, en vue d&rsquo;assurer sa lev&eacute;e avant la fin ao&ucirc;t et se mettre potentiellement &agrave; l&rsquo;abri des grosses altises, toujours plus difficiles &agrave; combattre sous l&rsquo;effet du retrait de mol&eacute;cules (chlorpyriphos, phosmet) et de la r&eacute;sistance aux pyr&eacute;thrino&iuml;des.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-petit-coup-de-pousse-de-30-unites-d-azote-pour-des-colzas-robustes" target="_blank" title="">Un petit coup de &laquo; pousse &raquo; de 30 unit&eacute;s d&rsquo;azote pour des colzas robustes</a>
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Selon Terres Inovia, la d&eacute;cision de semer avant le 15 ao&ucirc;t repose sur trois param&egrave;tres que sont la pr&eacute;sence de fraicheur dans l&rsquo;horizon qui se trouve au contact et en dessous de la profondeur de semis, l&rsquo;&eacute;tat du lit de semence (affin&eacute; ou motteux et/ou n&eacute;cessitant un travail de sol avant le semis) et les cumuls de pr&eacute;cipitations pr&eacute;vus dans les 14 prochains jours.<h2>Trois zones distinctes</h2>Pour mieux comprendre l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;humidit&eacute; des sols, il faut regarder les cumuls pluviom&eacute;triques depuis d&eacute;but juillet, avec une tendance montrant un faible cumul sur la partie ouest et sud-ouest, qui s&rsquo;oppose &agrave; un cumul important sur le centre et surtout l&rsquo;est de la France. Cette tendance se maintient pour les cumuls de pluie depuis le 20 juillet dernier, et qui permet d&rsquo;expliquer le contexte m&eacute;t&eacute;orologique et d&rsquo;humidit&eacute; des sols actuels dans les diff&eacute;rents secteurs. En date du 8 ao&ucirc;t, Terres Inovia distingue ainsi trois zones&nbsp;: une zone 1 avec des cumuls faibles (de 0 &agrave; 20mm), une zone 2 avec des cumuls moyens (de 30 &agrave; 50mm) et une zone 3 avec des cumuls plus &eacute;lev&eacute;s (entre 60 et 120mm). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/2/8/6288230-1-fre-FR/24dde4343d49-carteconseil-png" alt="Carte de pr&eacute;conisation de semis de colza, &eacute;tablie sur la base des cumuls de pluviom&eacute;trie enregistr&eacute;s depuis le 20 juillet (Source : Terres Inovia)" height="1740" width="1396" /><figcaption>Carte de pr&eacute;conisation de semis de colza, &eacute;tablie sur la base des cumuls de pluviom&eacute;trie enregistr&eacute;s depuis le 20 juillet (Source : Terres Inovia)</figcaption></figure>

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<h2>Les 4 conseils de semis</h2>- conserver la fra&icirc;cheur&nbsp;: dans un contexte de sol frais et d&rsquo;absence de pluie significative annonc&eacute;e post-semis, semer dans la foul&eacute;e en cas de travail du sol et rouler apr&egrave;s le semis (en sol sensible, attention au risque de battance en cas de pluie tardive si les lev&eacute;es ne sont pas rapides ou &eacute;chelonn&eacute;es, en fonction de la r&eacute;gularit&eacute; de la profondeur de semis)- ne pas semer superficiellement : l&rsquo;objectif est de positionner la graine au plus pr&egrave;s de la fra&icirc;cheur, m&ecirc;me &agrave; 4-5cm, tout en l&rsquo;&eacute;loignant de la zone superficielle de risque d&rsquo;ass&egrave;chement (horizon 0-4cm selon la m&eacute;thode de semis utilis&eacute;e). Attention, en cas de semis de plantes compagnes avec le colza, les semis profonds peuvent p&eacute;naliser la lev&eacute;e des petites graines (tr&egrave;fles notamment). Privil&eacute;gier les semis au semoir monograine qui s&eacute;curise la lev&eacute;e en conditions s&egrave;ches de surface- adapter sa strat&eacute;gie d&eacute;sherbage : en l&rsquo;absence de pluie, les conditions de fra&icirc;cheur du sol apr&egrave;s le semis peuvent &ecirc;tre plus ou moins favorables &agrave; l&rsquo;absorption des produits racinaires de pr&eacute;lev&eacute;e (surtout dans les programmes contre le ray-grass) selon les situations. En cas de forte pression ray-grass, il sera n&eacute;cessaire de trouver un compromis en positionnant au mieux une strat&eacute;gie de pr&eacute;-semis incorpor&eacute; ou de pr&eacute;lev&eacute;e adapt&eacute;e. En situation de semis direct avec pr&eacute;sence de paille, et/ou de strat&eacute;gie contre le vulpin, et/ou de pr&eacute;sence de plantes compagnes : possibilit&eacute; de d&eacute;caler les applications d&rsquo;herbicides racinaires en post-lev&eacute;e pr&eacute;coce. Attention &agrave; l&rsquo;absence de s&eacute;lectivit&eacute; des programmes de pr&eacute;-semis incorpor&eacute; (napropamide) sur les plantes compagnes en dehors de la f&eacute;verole- surveiller les limaces : les conditions de forte humidit&eacute; du sol au printemps et la forte pr&eacute;sence de r&eacute;sidus de paille sont particuli&egrave;rement favorables &agrave; la multiplication et &agrave; l&rsquo;activit&eacute; des limaces. Evaluer le niveau de risque par observation ou si n&eacute;cessaire par pi&eacute;geage avant le semis.

Le déclenchement des semis avant le 15 août pour une levée avant le 1er septembre est une stratégie de contournement ou d'atténuation des attaques d’insectes d’automne, mais qui obéit à plusieurs règles. Les conseils de Terres Inovia.

Colza : les semoirs dans les starting-blocks

Ces deux familles d&rsquo;insectes appartiennent &agrave; l&rsquo;ordre des hym&eacute;nopt&egrave;res, tout comme les abeilles. Ils pr&eacute;sentent un pouvoir pathog&egrave;ne direct par les piq&ucirc;res qu&rsquo;ils infligent avec leur dard, notamment si on passe &agrave; proximit&eacute; du nid, et par la pr&eacute;dation qu&rsquo;ils exercent sur les ruchers pour les frelons asiatiques.<h2 style="text-align:justify;">Les gu&ecirc;pes, une famille avec de tr&egrave;s nombreuses esp&egrave;ces</h2><h2 style="text-align:justify;">Plus de 200.000 esp&egrave;ces ont &eacute;t&eacute; d&eacute;crites dans le monde, les esp&egrave;ces les plus fr&eacute;quentes en Europe appartenant &agrave; la famille des vespid&eacute;s. Les gu&ecirc;pes sociales&nbsp;vivent&nbsp;en colonies, elles construisent un nid, plus ou moins &eacute;labor&eacute;, pouvant contenir en fin de saison plusieurs milliers d'individus. La colonie a une organisation de type reine &ndash; ouvri&egrave;res st&eacute;riles avec naissance de m&acirc;les et de femelles f&eacute;condes &agrave; l&rsquo;automne. Leur nid a un aspect&nbsp;en "papier m&acirc;ch&eacute;" marron. La gu&ecirc;pe fabrique cette p&acirc;te &agrave; papier en m&eacute;langeant sa salive avec de la cellulose qu'elle r&eacute;colte en rognant de fa&ccedil;on tr&egrave;s superficielle du vieux bois et de l'&eacute;corce de jeunes rameaux. Leur nid peut se trouver quasiment n'importe o&ugrave;, occupant tout ou partie du volume disponible, tout en &eacute;pousant les formes du support. Chaque ann&eacute;e, les gu&ecirc;pes abandonnent leur ancien nid et en reconstruisent un nouveau. Ces nids sont donc &agrave; usage unique et ne seront jamais recolonis&eacute;s l'ann&eacute;e d'apr&egrave;s.</h2><h2 style="text-align:justify;">Le frelon commun (ou frelon europ&eacute;en), une esp&egrave;ce end&eacute;mique&hellip;</h2>Vespa crabo est un proche cousin des gu&ecirc;pes et on le distingue principalement par sa taille, beaucoup plus importante. Il m&egrave;ne une vie sociale, comme les abeilles et les gu&ecirc;pes, au sein d'une communaut&eacute; de 100 &agrave; 200 individus (certaines colonies peuvent atteindre plus de mille individus). Le nid, toujours ouvert vers le bas, est g&eacute;n&eacute;ralement construit dans un tronc creux ou sous un abri, parfois dans le sol, mais jamais en haut des grands arbres. Les nids sont souvent compos&eacute;s de 5 &agrave; 10 (voire 12) rang&eacute;es de plateaux superpos&eacute;s constitu&eacute;s d'alv&eacute;oles. La couleur et les motifs du papier varient selon la fibre v&eacute;g&eacute;tale collect&eacute;e par les ouvri&egrave;res. Les nids construits dans les endroits non prot&eacute;g&eacute;s sont couverts d'une &eacute;paisse enveloppe brune, compos&eacute;e principalement de grosses fibres de bois pourri malax&eacute;es, et, par cons&eacute;quent, sont tr&egrave;s fragiles. C&rsquo;est un pr&eacute;dateur utile qui se nourrit principalement de mouches et beaucoup plus rarement d&rsquo;abeilles. Le frelon commun n'est pas un insecte agressif, ni un piqueur spontan&eacute;. En principe, il n'attaque pas sauf si on s'approche trop pr&egrave;s de son nid (moins de 3 m) ou si on s'affole en faisant de grands mouvements &agrave; son approche.<h2 style="text-align:justify;">&hellip; et le frelon &agrave; pattes jaunes (ou frelon asiatique), une menace pour les insectes&hellip;</h2>Vespa velutina&nbsp;est apparu en 2004 dans le sud de la France et il a colonis&eacute; une grande partie du territoire. C&rsquo;est une esp&egrave;ce diurne qui, contrairement au frelon commun, interrompt toute activit&eacute; &agrave; la tomb&eacute;e de la nuit. Il se nourrit de fruits m&ucirc;rs et capture des insectes qu&rsquo;il ram&egrave;ne au nid pour nourrir les larves. Une seule colonie consomme en moyenne plus de 10&nbsp;kg d&rsquo;insectes en une saison. Il s&rsquo;attaque &agrave; diff&eacute;rentes familles de mouches, gu&ecirc;pes sociales mais surtout aux abeilles domestiques. Vespa velutina&nbsp;n&rsquo;est pas agressif et il est possible d&rsquo;observer son nid &agrave; 4 ou 5&nbsp;m de distance sans risque.&hellip; et plus particuli&egrave;rement les abeillesLes colonies d&rsquo;abeilles domestiques Apis mellifera souffrent de la pr&eacute;sence du frelon &agrave; pattes jaunes. En vol stationnaire &agrave; une vingtaine de centim&egrave;tres de l&rsquo;entr&eacute;e de la ruche, une ouvri&egrave;re de&nbsp;Vespa velutina&nbsp;succ&egrave;de r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; une autre pour capturer les butineuses qui reviennent charg&eacute;es de pollen. Le frelon tue l&rsquo;abeille, la d&eacute;p&egrave;ce et ram&egrave;ne le thorax au nid. La conformation des ruches permet de r&eacute;duire la p&eacute;n&eacute;tration des frelons mais la pr&eacute;dation s&rsquo;exerce sur les abeilles adultes avec une pr&eacute;sence insistante, parfois en grand nombre (15 &agrave; 20), devant les ruches. Cela stresse les abeilles, r&eacute;duisant leurs sorties, ce qui limite les r&eacute;coltes de nectar et de pollen &agrave; un moment o&ugrave; elles &eacute;l&egrave;vent leurs derni&egrave;res ouvri&egrave;res de l&rsquo;ann&eacute;e et font leurs r&eacute;serves.<a id="Nutrition"></a><a id="Reproduction"></a> En cas d&rsquo;affaiblissement de la ruche, les frelons finissent par y p&eacute;n&eacute;trer et la d&eacute;truisent.Un cycle biologique commun&hellip;C&rsquo;est en automne (octobre &agrave; novembre) que les femelles reproductrices de la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration quittent le nid en compagnie des m&acirc;les pour s&rsquo;accoupler&nbsp;; elles sont les seules &agrave; hiverner tandis que les m&acirc;les, les derni&egrave;res larves et les ouvri&egrave;res meurent. Les femelles f&eacute;cond&eacute;es hivernent isol&eacute;ment ou par groupes de deux ou trois enterr&eacute;es ou dans des troncs pourris. Au printemps (f&eacute;vrier &agrave; mai), chaque reine fondatrice &eacute;bauche un nouveau nid, pond quelques &oelig;ufs et soigne ses premi&egrave;res larves qui deviendront, un mois &agrave; un mois et demi plus tard selon la temp&eacute;rature, des ouvri&egrave;res adultes capables de prendre en charge la construction du nid et l&rsquo;entretien de la colonie. La reine consacrera alors le reste de sa vie &agrave; pondre.&hellip; avec une particularit&eacute; pour le frelon &agrave; pattes jaunesLes jeunes nids, de la taille d&rsquo;une orange, sont install&eacute;s sur le rebord d&rsquo;un toit, dans divers abris ou des ruchettes vides. Ils comptent une dizaine de cellules entour&eacute;es d&rsquo;une fine coupole de papier puis d&rsquo;une enveloppe sph&eacute;rique. 70&nbsp;% des colonies d&eacute;m&eacute;nagent, courant ao&ucirc;t, lorsque le nid primaire est plac&eacute; trop pr&egrave;s du sol ou dans un endroit confin&eacute;&nbsp;; la colonie s&rsquo;installe alors dans un nouveau nid construit par les ouvri&egrave;res souvent &agrave; plus de 10&nbsp;m dans un arbre, sous une charpente ou dans les chemin&eacute;es. Avec l&rsquo;apparition des ouvri&egrave;res, l&rsquo;activit&eacute; de la colonie s&rsquo;intensifie et la taille du nid augmente pour atteindre son maximum au d&eacute;but de l&rsquo;automne. Les nids apparaissent en moyenne cinq fois plus populeux que ceux du frelon commun. Les plus grands peuvent produire plus de 13.000 individus au cours de la saison (d&rsquo;avril &agrave; novembre) et peuvent contenir &agrave; l&rsquo;automne pr&egrave;s de 2.000 ouvri&egrave;res qui &eacute;l&egrave;vent entre 500 et 1.000 futures fondatrices et autant de m&acirc;les.<h2 style="text-align:justify;"><a id="DistributionGeo"></a>Un guide national de lutte contre le frelon asiatique &agrave; pattes jaunes</h2>Vespa velutina est une esp&egrave;ce figurant sur la liste des esp&egrave;ces exotiques envahissantes pr&eacute;occupantes pour l&rsquo;Union Europ&eacute;enne (r&egrave;glement d&rsquo;ex&eacute;cution 2016/1141). Elle est &eacute;galement inscrite sur l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 14 f&eacute;vrier 2018 relatif &agrave; la pr&eacute;vention de l&rsquo;introduction et de la propagation des esp&egrave;ces animales exotiques envahissantes sur le territoire m&eacute;tropolitain. GDS France et Fredon France, r&eacute;unis dans le cadre de l&rsquo;AFSE, ont publi&eacute; en f&eacute;vrier 2024 un guide de &laquo;&nbsp;Strat&eacute;gie et plan national de lutte contre le frelon asiatique &agrave; pattes jaunes&nbsp;&raquo;. Le Comit&eacute; de pilotage d&eacute;partemental r&eacute;unit GDS, GDS apicole et FREDON. L&rsquo;utilisation relative des diff&eacute;rents outils est &agrave; raisonner en fonction de la densit&eacute; de frelon dans la zone consid&eacute;r&eacute;e.Un pi&eacute;geage de printemps des reines&hellip;Une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e entre 2016 et 2019 par l&rsquo;ITSAP - Institut de l&rsquo;Abeille et ses partenaires sur trois d&eacute;partements fran&ccedil;ais, a r&eacute;v&eacute;l&eacute; que le pi&eacute;geage des fondatrices permettait de faire diminuer le nombre de nids. Le pi&eacute;geage, qui ne permet pas l&rsquo;&eacute;radication, doit &ecirc;tre cibl&eacute; et renouvel&eacute; chaque ann&eacute;e dans le cadre d&rsquo;un plan g&eacute;n&eacute;ral de lutte incluant la pr&eacute;vention, la surveillance et la lutte. Actuellement, il n&rsquo;existe pas de pi&egrave;ges efficaces et parfaitement s&eacute;lectifs contre les frelons &agrave; pattes jaunes. On choisira des pi&egrave;ges r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s comme &eacute;tant de s&eacute;lectivit&eacute; suffisante afin de ne pas nuire &agrave; la biodiversit&eacute;.&hellip;compl&eacute;t&eacute; par une r&eacute;duction du stress des ruchers&hellip;Les outils de protection des colonies sont les outils les plus efficaces pour r&eacute;duire le stress des colonies. L&rsquo;id&eacute;al est de les associer. Tous les ruchers doivent &ecirc;tre &eacute;quip&eacute;s avec plusieurs syst&egrave;mes compl&eacute;mentaires : des restrictions d'entr&eacute;e, des museli&egrave;res et des harpes &eacute;lectriques. En cas de forte infestation, on peut compl&eacute;ter avec des pi&egrave;ges s&eacute;lectifs &agrave; proximit&eacute; des ruchers.&hellip; et la destruction des nidsEn cas de risque pour la population, les animaux domestiques et de rente ou les abeilles, la destruction des nids primaires ou secondaires&nbsp;reste la m&eacute;thode la plus efficace. Elle est d&rsquo;ailleurs impos&eacute;e par certains R&egrave;glements Sanitaire D&eacute;partementaux. Plusieurs techniciens de Farago Creuse ont &eacute;t&eacute; form&eacute;s aux m&eacute;thodes de lutte contre les gu&ecirc;pes et les frelons et sont &eacute;quip&eacute;s avec du mat&eacute;riel performant pouvant atteindre des nids jusqu&rsquo;&agrave; 30 m&egrave;tres de hauteur. Nous pouvons &eacute;galement fournir des pi&egrave;ges s&eacute;lectifs ou des moyens de protection des ruchers. N&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; nous contacter pour tout renseignement compl&eacute;mentaire ou pour prendre rendez-vous pour la destruction de nid.Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> Aur&eacute;lien LEGRAND &ndash; Farago Creuse &ndash; <a href="http://www.faragocreuse.fr/">www.faragocreuse.fr</a>

Guêpes et frelons : La proximité d’un nid peut présenter un risque pour l’homme, les animaux domestiques et de rente voire une prédation sur les colonies d’abeilles. Leur destruction reste alors la seule solution.

Guêpes et frelons. La destruction des nids recommandée en cas de risque

-15,5% pour le bl&eacute; tendre (62,4q/ha), -18,8% pour l&rsquo;orge (57,6q/ha), -9,8% pour le bl&eacute; dur (49,4q/ha), -10,7% pour le ma&iuml;s grain (87,8q/ha), -10,2% pour le ma&iuml;s fourrage (12,4tMS/ha), -6,9% pour le colza (29,5q/ha), -7,4% pour le tournesol (23,2q/ha), -11,5% pour le pois prot&eacute;agineux (29,3q/ha), -7,4% pour la f&eacute;verole (24,9q/ha), -3,0% pour les pommes de terre de conservation (42,3t/ha) : tels sont les rendements moyens estim&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en date du 1er ao&ucirc;t. Seul le soja (25,1q/ha, +2,8%) tire son &eacute;pingle du jeu, en attendant de connaitre les estimations pour la betterave sucri&egrave;re.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-recolte-de-ble-tendre-estimee-a-25-1mt-la-plus-faible-depuis-40-ans" target="_blank" title="">La r&eacute;colte de bl&eacute; tendre estim&eacute;e &agrave; 25,1Mt, la plus faible depuis 40 ans, selon Argus Media</a>
</aside>
Le d&eacute;nominateur commun au marasme annonc&eacute; n&rsquo;est autre que la m&eacute;t&eacute;orologie, &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-une-prevision-de-64q-ha-pour-le-ble-tendre-soit-13-par-rapport-a-2023" target="_blank">une des campagnes les plus compliqu&eacute;es &agrave; g&eacute;rer sur une p&eacute;riode aussi longue</a>&nbsp;&raquo; jugeait Arvalis d&eacute;but juillet, &eacute;voquant des pluies r&eacute;guli&egrave;res et continues du semis jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte (+40% en moyenne en France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es), une forte pression des adventices et des maladies, et pour finir, une baisse du rayonnement affectant une grande partie du territoire (-7% en moyenne sur la France par rapport aux 20 derni&egrave;res ann&eacute;es et jusqu&rsquo;&agrave; -15%).<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-assurance-recolte-victime-collaterale-de-la-piteuse-moisson-2024" target="_blank" title="">L'assurance r&eacute;colte, victime collat&eacute;rale de la piteuse moisson 2024 ?</a>
</aside>
<h2>La plus faible r&eacute;colte de bl&eacute; tendre depuis 40 ans</h2>R&eacute;sultat&nbsp;: avec une pr&eacute;vision 26,3Mt en 2024, la r&eacute;colte de bl&eacute; tendre pourrait &ecirc;tre la plus faible jamais enregistr&eacute;e depuis 1983 (24,5 Mt), en retrait de 24,9% sur un an (avec 10,8% de SAU en moins) et de 23,9% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023. Le bl&eacute; tendre ne fait malheureusement pas exception, l&rsquo;orge pointant &agrave; -15,3% (10,4Mt), le bl&eacute; dur &agrave; -8,3% (1,2Mt). Si le ma&iuml;s grain tire son &eacute;pingle du jeu (+9% hors semences, 13,7Mt),&nbsp;&agrave; la faveur d&rsquo;une hausse des surfaces (+23,6%),le ma&iuml;s ensilage est &agrave; la peine (-7,8%, 16Mt). En prot&eacute;agineux, la production chute de 23% (685.000t). C&ocirc;t&eacute; ol&eacute;agineux, le colza abandonne 7,6% (3,9Mt), le tournesol 10,1% (1,85Mt) et le soja 4% (372.000t). Sous&nbsp;l&rsquo;effet d&rsquo;une augmentation des surfaces (178.000ha, +15,6%), la production de pommes de terre de conservation augmenterait de 15,6% sur un an et de 15,3% sur cinq ans.

Conséquence d’un interminable enchainement d’aléas climatiques, les céréales à pailles, le maïs grain encore les oléo-protéagineux voient leur rendement moyen s’effondrer, pointant à -18,8% pour l’orge et -15,5% pour le blé tendre, selon les prévisions du ministère de l'Agriculture. La récolte hexagonale de blé tendre serait la plus faible depuis 40 ans.

Moisson 2024 : des chutes de rendement généralisées à toutes les espèces

Selon les estimations du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;tablies au 1er ao&ucirc;t, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/moisson-2024-des-chutes-de-rendement-generalisees-a-toutes-les-especes" target="_blank" title="">la production 2024 de bl&eacute; tendre d&eacute;crocherait de 24,9% sur un an, &agrave; 26,1Mt</a>, avec un rendement moyen de 62,4q/ha. Elles corroborent <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-recolte-de-ble-tendre-estimee-a-25-1mt-la-plus-faible-depuis-40-ans" target="_blank">les pr&eacute;visions d&rsquo;Argus Media, faisant &eacute;tat d&rsquo;une production 25,1Mt</a>, sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de la baisse des surfaces (-11% sur un an) et de la chute du rendement moyen estim&eacute; par le cabinet sp&eacute;cialis&eacute; 59,3q/ha contre 73,8q/ha en 2023, soit -19,6%. Dans tous les cas, il s&rsquo;agit de la plus mauvaise r&eacute;colte engrang&eacute;e depuis 40 ans. Il faut remonter &agrave; 1983 pour tomber plus bas, avec 24,5 Mt. En 2016, dernier traumatisme en date pour les c&eacute;r&eacute;aliers, la r&eacute;colte &eacute;tait de 26,7Mt et le rendement moyen de 53,8q/ha. Comme un malheur n&rsquo;arrive jamais seul, la disette hexagonale intervient sur fond de production quasi pl&eacute;thorique au plan international, ayant pour effet de plomber les cours, alors que les co&ucirc;ts de production n&rsquo;ont toujours pas atterri, apr&egrave;s la double secousse g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par le Covid-19 puis la guerre en Ukraine.<h2>Jeter l&rsquo;assurance&nbsp;avec l&rsquo;eau dans laquelle ont baign&eacute; les bl&eacute;s&nbsp;?</h2>La moisson 2024 va ind&eacute;niablement fragiliser notre march&eacute; export qui, bon an mal an, absorbe 50% de la production de bl&eacute; tendre. Elle va aussi impacter significativement les tr&eacute;soreries et les bilans des exploitations. Car avec une chute du rendement moyen de 15 % &agrave; 20%&nbsp;selon les estimations, et des cours au plancher, inutile de dire que de nombreux producteurs ne vont pas couvrir leur prix de revient. 20%, c&rsquo;est aussi <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank" title="">le seuil de d&eacute;clenchement de l&rsquo;assurance multirisque climatique</a>. Pas de chance. Faut-il jeter l&rsquo;assurance r&eacute;colte avec l&rsquo;eau dans laquelle ont trop baign&eacute; les bl&eacute;s cette campagne&nbsp;? Assur&eacute;ment non. D&rsquo;abord parce que nombreux sont ceux qui vont enregistrer des pertes bien sup&eacute;rieures &agrave; 20%. Ensuite parce que l&rsquo;assurance est subventionn&eacute;e &agrave; 70% et qu&rsquo;elle int&egrave;gre un m&eacute;canisme de solidarit&eacute; nationale &agrave; hauteur de plusieurs centaines de millions d&rsquo;euros par an d&rsquo;argent public (et il n&rsquo;est pas assur&eacute; que l&rsquo;Etat, qui a accouch&eacute; de cette r&eacute;forme au bout de dix ans, en la voulant &laquo;&nbsp;universelle et accessible&nbsp;&raquo; au plus grand nombre, remette ind&eacute;finiment au pot &agrave; coup de d&eacute;gr&egrave;vements, d&rsquo;all&eacute;gements et autres exon&eacute;rations). Enfin parce que la r&eacute;currence et l&rsquo;intensit&eacute; des al&eacute;as climatiques sont promises &agrave; s&rsquo;accentuer dans les ann&eacute;es &agrave; venir et que l&rsquo;assurance est une r&eacute;elle b&eacute;quille de r&eacute;silience.<h2>Pass&eacute;e la tr&ecirc;ve, haro sur la moyenne</h2>Pour autant, la piteuse moisson 2024 va g&eacute;n&eacute;rer un autre d&eacute;g&acirc;t collat&eacute;ral&nbsp;: la d&eacute;gradation des r&eacute;f&eacute;rences historiques de rendement des exploitations. Celles-ci sont &eacute;tablies sur la meilleure valeur entre le rendement triennal sur les trois derni&egrave;res ann&eacute;es et la moyenne dite olympique sur les cinq derni&egrave;res ann&eacute;es, en excluant la meilleure et la plus mauvaise r&eacute;colte. Une arithm&eacute;tique mise &agrave; mal par le changement climatique et qui pourrait entraver la dynamique de souscription &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte, qui couvre aujourd&rsquo;hui 1 ha sur 3 de grandes cultures, la r&eacute;forme pr&eacute;cit&eacute;e visant un ratio de 6 sur 10 en 2030. Pour en changer, il faudra que l&rsquo;UE porte le sujet &agrave; l&rsquo;OMC, &laquo;&nbsp;pr&eacute;occupation&nbsp;&raquo; que le gouvernement fran&ccedil;ais (d&eacute;missionnaire) s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; &agrave; porter.&nbsp;Il n&rsquo;y plus qu&rsquo;&agrave; esp&eacute;rer que les prochains gouvernants d&eacute;crocheront cette m&eacute;daille dor&eacute;e comme les bl&eacute;s, une fois la tr&ecirc;ve et la vacance pass&eacute;es.

[Edito] Outre l’affaiblissement des exploitations et la fragilisation des marchés export, la piteuse moisson 2024 va enfoncer un peu plus les références historiques de rendement des exploitations, talon d’Achille de l’assurance climatique, indispensable béquille de résilience.

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