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Le 15 juin 2021, pr&egrave;s de six mois apr&egrave;s l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur du brexit, l&rsquo;Australie et le Royaume-Uni ont sign&eacute; un accord de principe pour un trait&eacute; de libre-&eacute;change. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est le premier accord post-brexit construit de A &agrave; Z. L&rsquo;accord boosterait l&rsquo;&eacute;conomie britannique globalement de 0,02 % en quinze ans&hellip;sa valeur est davantage symbolique et politique&nbsp;&raquo; a expliqu&eacute; Arnault Villaret de l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage, lors d&lsquo;un webinaire le 22 juin.&nbsp; 

Du point de vue de la fili&egrave;re viande bovine, les concessions accord&eacute;es &agrave; l&rsquo;Australie sont importantes. D&rsquo;apr&egrave;s les termes de cet accord de principe, les contingents &agrave; droits nuls de l&rsquo;Australie augmenteront graduellement sur dix ans en passant de 35&nbsp;000 tonnes &agrave; 110&nbsp;000 tonnes. Puis une clause de sauvegarde s&rsquo;appliquera pendant les cinq ann&eacute;es suivantes&nbsp;: des droits de douane de 20 % seront appliqu&eacute;s au-del&agrave; du quota annuel. &laquo;&nbsp;Au bout de quinze ans, le secteur sera sous lib&eacute;ralisation totale du c&ocirc;t&eacute; britannique&nbsp;&raquo; explique Arnaud Villaret.

Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/bovins-laustralie-entame-sa-recapitalisation">Bovins : l&rsquo;Australie entame sa recapitalisation</a>

Jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, le flux de viande bovine d&rsquo;Australie vers le Royaume-Uni est tr&egrave;s faible&nbsp;: 560 tonnes en 2020, soit seulement 0,2% des importations britanniques. En 2020, 79 % de la viande bovine import&eacute;e par le Royaume-Uni provenait d&rsquo;Irlande (191&nbsp;000 tonnes de viande bovine r&eacute;frig&eacute;r&eacute;e et congel&eacute;e).

<h3 class="MsoNormal">Un possible effet - par ricochet avec l'Irlande - sur le march&eacute; communautaire</h3>

&laquo;&nbsp;La fili&egrave;re bovine irlandaise est particuli&egrave;rement sensible aux accords sign&eacute;s par le Royaume-Uni, car ce pays repr&eacute;sente 45 &agrave; 50 % de ses d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; l&rsquo;export&nbsp;&raquo; observe Baptiste Buczinski de l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage. &laquo; Une hausse des importations britanniques depuis l&rsquo;Australie - et les autres partenaires tiers - pourrait d&eacute;tourner une partie des flux irlandais et peser sur le march&eacute; communautaire. &raquo; 

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/brexit-le-parlement-europeen-lance-laccord-commercial-definitif-avec-le-royaume-uni" target="_blank">Brexit : le Parlement europ&eacute;en lance l&rsquo;accord commercial d&eacute;finitif avec le Royaume-Uni</a>

Car le Royaume-Uni est actuellement en discussions avec la Nouvelle-Z&eacute;lande &laquo;&nbsp;qui esp&egrave;re des concessions du m&ecirc;me ordre&nbsp;que celles obtenues de l&rsquo;Australie&raquo;, &nbsp;et les n&eacute;gociations se poursuivent avec les Etats-Unis d&rsquo;une part, et le Mercosur d&rsquo;autre part. &nbsp;&laquo;&nbsp;Les ouvertures du march&eacute; britannique pourraient largement perturber les &eacute;changes entre l'UE et le Royaume-Uni&nbsp;&raquo; estime Baptiste Buczinski.

<h3 class="MsoNormal">De nombreuses &eacute;tapes &agrave; franchir avant une entr&eacute;e en application</h3>

C&rsquo;est un accord de principe qui a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; le 15 juin 2021. Le texte de l&rsquo;accord de libre-&eacute;change est encore tr&egrave;s provisoire. &laquo;&nbsp;Il concerne l&rsquo;ensemble des champs &laquo; classiques &raquo; d&rsquo;un accord et les n&eacute;gociations techniques sont &agrave; venir&nbsp;&raquo; explique Baptiste Buczinski.

L'accord de principe doit d&eacute;j&agrave; &ecirc;tre finalis&eacute; et converti en texte juridique pouvant &ecirc;tre sign&eacute; par les deux parties. Ensuite d&eacute;butera le processus de ratification. Au Royaume-Uni, cela implique une s&eacute;rie d'&eacute;tapes importantes : publication d'un expos&eacute; des motifs et &eacute;valuation d'impact examin&eacute;e de mani&egrave;re ind&eacute;pendante parall&egrave;lement au texte juridique. Ces documents sont examin&eacute;s par les commissions parlementaires comp&eacute;tentes ainsi que par la Commission ind&eacute;pendante du commerce et de l'agriculture. Le gouvernement pr&eacute;parera un rapport, comme l'exige l'Agriculture Act de 2020, sur la mesure dans laquelle les mesures de l'accord de libre-&eacute;chnage sont compatibles avec le maintien des r&egrave;glementations du Royaume-Uni pour la vie ou la sant&eacute; humaine, animale ou v&eacute;g&eacute;tale, le bien-&ecirc;tre des animaux et l'environnement. Ce rapport sera &eacute;galement d&eacute;pos&eacute; devant le Parlement. Une fois l'avis et le rapport de la Commission ind&eacute;pendante du commerce et de l'agriculture adopt&eacute;s, l&rsquo;accord sera officiellement pr&eacute;sent&eacute; devant le Parlement, pour ratification et application.

Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/brexit-lessentiel-est-preserve-pour-la-viande-bovine">Brexit : l&rsquo;essentiel est pr&eacute;serv&eacute; pour la viande bovine</a>

L'Union nationale des agriculteurs britanniques (NFU) a d&eacute;clar&eacute; dans un communiqu&eacute; du 15 juin qu'elle aurait besoin de voir les d&eacute;tails des garanties et comment elles pourraient &ecirc;tre d&eacute;ploy&eacute;es si le march&eacute; britannique &eacute;tait inond&eacute; de produits australiens. "Le test ultime de cet accord commercial sera de savoir s'il contribue &agrave; faire &eacute;voluer l'agriculture &agrave; travers le monde sur une base plus durable, ou s'il porte plut&ocirc;t atteinte &agrave; l'agriculture britannique et exporte simplement l'impact sur l'environnement et le bien-&ecirc;tre animal des aliments que nous mangeons", a d&eacute;clar&eacute; la pr&eacute;sidente de la NFU, Minette Batters. &laquo;Nous devrons en savoir plus sur les dispositions relatives au bien-&ecirc;tre animal et &agrave; l'environnement pour garantir que nos normes &eacute;lev&eacute;es de production ne soient pas compromises par les termes de cet accord.&nbsp;&raquo;

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/lirlande-developpe-sa-strategie-lexport-hors-union-europeenne" target="_blank">L'irlande d&eacute;veloppe sa strat&eacute;gie &agrave; l'export hors Union europ&eacute;enne</a>

Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/en-irlande-un-oad-prevoit-la-pousse-de-lherbe-pour-la-semaine-venir" target="_blank">En Irlande, un OAD pr&eacute;voit la pousse de l&rsquo;herbe pour la semaine &agrave; venir</a>

&nbsp;

Un accord de principe a été annoncé le 15 juin 2021 entre le Royaume-Uni et l’Australie pour un traité de libre-échange. Les négociations techniques restent à venir et beaucoup d'étapes à franchir avant une application. Une hausse des importations britanniques de viande bovine depuis l’Australie pourrait détourner une partie des flux irlandais, et peser sur le marché communautaire.

[Libre-échange] L'accord de principe entre Australie et Royaume-Uni définit volumes et conditions tarifaires pour la viande bovine

Promulgu&eacute;e le 10 f&eacute;vrier 2020, la loi Anti-Gaspillage pour une &Eacute;conomie Circulaire (AGEC) &laquo;&nbsp;entend acc&eacute;l&eacute;rer le changement de mod&egrave;le de production et de consommation afin de limiter les d&eacute;chets et pr&eacute;server les ressources naturelles, la biodiversit&eacute; et le climat&nbsp;&raquo;, explique le minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique. Son entr&eacute;e en application est pr&eacute;vue en plusieurs phases pour permettre aux entreprises de s&rsquo;adapter progressivement aux nouvelles mesures que la loi leur impose.&nbsp;La fili&egrave;re vins et spiritueux sera concern&eacute;e &agrave; partir du 1er&nbsp;janvier 2022&nbsp;via l&rsquo;harmonisation des consignes de tri sur les emballages. Le d&eacute;cret est attendu pour l&rsquo;&eacute;t&eacute;.Lire aussi "&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/recyclez-les-boites-et-sacs-de-produits-phyto-viticoles" target="_blank">Recyclez les bo&icirc;tes et sacs de produits phyto viticoles&nbsp;!&nbsp;</a>"<h3 style="text-align:left;">Le point vert sur la sellette</h3>L&rsquo;avenir du point vert, qui indique que l'entreprise qui met en vente le produit paye une contribution financi&egrave;re pour la collecte, le tri et le recyclage des emballages, est incertain. &laquo;&nbsp;Il est point&eacute; du doigt car il est tr&egrave;s confusant.&nbsp;&Agrave; la base, la loi Agec pr&eacute;voyait une p&eacute;nalit&eacute; &agrave; hauteur de 100% de la contribution financi&egrave;re &agrave; partir du 1er&nbsp;avril 2021 pour les entreprises qui l&rsquo;afficheraient. Mais ce d&eacute;lai, tr&egrave;s court, a fait monter de nombreux organismes au cr&eacute;neau, ce qui a abouti &agrave; la suspension de la p&eacute;nalit&eacute;&nbsp;&raquo;, explique Pauline Tabourel, responsable d&eacute;veloppement vins et spiritueux, chez Adelphe..D&rsquo;autant que&nbsp;cette disposition a &eacute;t&eacute; retoqu&eacute;e par l&rsquo;Union Europ&eacute;enne.&nbsp;&laquo;&nbsp;L&rsquo;Espagne continue d&rsquo;imposer le point vert.&nbsp;Cela pose un probl&egrave;me vis-&agrave;-vis de&nbsp;la libre circulation des marchandises&nbsp;dans l&rsquo;espace Schengen&nbsp;&raquo;, note Pauline Tabourel. Des discussions sont en cours &agrave; Bruxelles pour sortir de l&rsquo;impasse. En attendant, en France, le Conseil d&rsquo;&eacute;tat a &eacute;t&eacute; saisi.&nbsp;Sa d&eacute;cision est attendue sous 7 &agrave; 17 mois. &laquo; &laquo; En attendant la d&eacute;cision sur le fond du Conseil d&rsquo;Etat,&nbsp;nous conseillons d&rsquo;&eacute;couler les stocks d&rsquo;emballages qui le mentionnent, et de le retirer progressivement&nbsp;&raquo;, sugg&egrave;re la responsable.&Agrave; noter que si le point vert est remis en cause, les contributions (et leurs montants), ne le sont pas.Lire aussi "&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/lecoconception-tous-les-etages" target="_blank" title="Mati&egrave;res s&egrave;ches dans le vin: l&amp;#039;&eacute;coconception &agrave; tous les &eacute;tages ">L'&eacute;co-conception des mati&egrave;res s&egrave;ches &agrave; tous les &eacute;tages</a>"<h3 style="text-align:left;">De nouveaux visuels pour l&rsquo;info-tri et le Triman</h3>Le logo qui symbolise l&rsquo;acte de tri, appel&eacute; Triman, est obligatoire depuis 2015. Il concerne au moins un des &eacute;l&eacute;ments de l&rsquo;emballage (&eacute;tiquette, bouchon&hellip;). &laquo;&nbsp;Normalement, le futur d&eacute;cret l&rsquo;imposera sur l&rsquo;emballage. Il ne pourra donc plus &ecirc;tre d&eacute;mat&eacute;rialis&eacute; comme c&rsquo;est le cas aujourd&rsquo;hui,&nbsp;et sera obligatoirement associ&eacute; &agrave; l&rsquo;info-tri&nbsp;&raquo;, pose Pauline Tabourel. De nouveaux visuels ont &eacute;t&eacute; propos&eacute;s par les &eacute;co-organismes pour harmoniser ces diff&eacute;rents &eacute;l&eacute;ments, et sont en cours de validation aupr&egrave;s des pouvoirs publics. L&rsquo;info-tri actuelle ne sera donc plus valable apr&egrave;s le 1er&nbsp;janvier 2022. &laquo;&nbsp;&Agrave; termes, l&rsquo;objectif est de tout mettre dans la poubelle jaune.&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-retour-des-bouteilles-consignees" target="_blank" title="Le retour des bouteilles consign&eacute;es">Sauf la bouteille en verre&nbsp;</a>qui reste exempt&eacute;e de notification et qui fait l&rsquo;objet d&rsquo;un tri &agrave; part. Mais c&rsquo;est important de garder un &eacute;l&eacute;ment visuel qui mat&eacute;rialise l&rsquo;acte de tri, m&ecirc;me si tout va dans le m&ecirc;me bac&nbsp;&raquo;, affirme Pauline Tabourel.L&rsquo;entr&eacute;e en application de ce nouveau d&eacute;cret compliquera forc&eacute;ment la t&acirc;che des domaines et entreprises qui exportent. &laquo;&nbsp;Le but est que ce soit le plus simple possible, mais il est certain qu&rsquo;il y aura une info-tri pour la France et une autre pour l&rsquo;export&nbsp;&raquo;, conclut Pauline Tabourel.<h3 class="encadre" style="text-align:left;">Un macaron pour rendre visible son engagement dans le recyclage des emballages</h3>Le 17 juin dernier,&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-candidatures-pour-le-concours-de-leco-conception-millesime-2021-sont-ouvertes" target="_blank" title="Le concours sur l&rsquo;&eacute;co-conception de vins et spiritueux Mill&eacute;sime 2021 est lanc&eacute; ">l&rsquo;&eacute;co-organisme Adelphe</a>&nbsp;a annonc&eacute; le lancement d'un macaron d&rsquo;affiliation pour valoriser &laquo;&nbsp;l&rsquo;engagement de ses clients qui respectent leur obligation environnementale en finan&ccedil;ant le dispositif de recyclage de leurs emballages&nbsp;&raquo;. Ce sticker gratuit peut par exemple &ecirc;tre appos&eacute; sur les vitrines du caveau de d&eacute;gustation ou virtuellement, sur la boutique en ligne ou les r&eacute;seaux sociaux. &laquo;&nbsp;Plus qu&rsquo;une obligation, la contribution au recyclage des emballages est un engagement &eacute;cocitoyen que les entreprises clientes d&rsquo;Adelphe gagnent &agrave; valoriser aupr&egrave;s de leurs partenaires et de leurs clients&nbsp;&raquo;, indique Adelphe.Une campagne de communication sp&eacute;cifiquement d&eacute;di&eacute;e &agrave; la fili&egrave;re vin et spiritueux est pr&eacute;vue &laquo;&nbsp;dans la presse sp&eacute;cialis&eacute;e, la presse professionnelle et les num&eacute;ros sp&eacute;ciaux consacr&eacute;s aux vins&nbsp;&raquo; entre juin et septembre.

L’harmonisation des consignes de tri sur les emballages telle que prévue par la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (Agec) interviendra au 1er janvier 2022. Le décret qui en précise les modalités est attendu pour cet été. Voici ce que cela pourrait changer pour les opérateurs de la filière vin et spiritueux.

Point vert, Triman, info-tri… Ce que le décret sur les nouvelles consignes de tri pourrait changer pour les vins et spiritueux

"Ce qu'on appelle la date de floraison du ma&iuml;s, c'est le jour o&ugrave; la moiti&eacute; des plantes ont des soies visibles &agrave; l'aisselle des feuilles", rappelle Michel Moquet, ing&eacute;nieur fourrage chez Arvalis Institut du v&eacute;g&eacute;tal. C'est le premier indicateur de la pr&eacute;cocit&eacute; de la culture. Il faut aller visiter les parcelles au moment de la floraison pour en conna&icirc;tre la date pr&eacute;cise. La qualit&eacute; de l&rsquo;ensilage en d&eacute;pend !

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Cette ann&eacute;e, les floraisons devraient &ecirc;tre observ&eacute;es avec environ 5 jours de retard par rapport &agrave; 2020, ce qui correspond &agrave; une ann&eacute;e normale &agrave; l&eacute;g&egrave;rement tardive. "L'essentiel des parcelles devrait fleurir sur la derni&egrave;re d&eacute;cade de juillet, avant la mi-juillet dans le Centre-Ouest et le Nord Aquitaine, et d&eacute;but ao&ucirc;t sur la bordure maritime Nord et en Limousin". Michel Moquet rappelle une petite astuce pour ne pas se faire surprendre : "Ce stade arrive 8 &agrave; 10 jours apr&egrave;s la sortie des panicules au sommet des plantes, ph&eacute;nom&egrave;ne bien visible depuis le bord du champ."

Une fois le stade floraison not&eacute;, "il faut entre 550 et 700 degr&eacute;s-jour (base 6-30&deg;C), selon la pr&eacute;cocit&eacute; de la vari&eacute;t&eacute;, pour atteindre le stade optimal de r&eacute;colte de la plante enti&egrave;re. Cela repr&eacute;sente de 45 &agrave; 70 jours selon les r&eacute;gions et le climat", d&eacute;taille Michel Moquet.

Rappelons que le stade optimal pour r&eacute;aliser un ma&iuml;s ensilage plante enti&egrave;re se situe &agrave; 32 - 33% de mati&egrave;re s&egrave;che plante enti&egrave;re. Certaines ann&eacute;es, l&rsquo;&eacute;volution du taux de mati&egrave;re s&egrave;che peut &ecirc;tre tr&egrave;s rapide en fin de cycle. Noter avec pr&eacute;cision la date de floraison am&eacute;liore la pr&eacute;vision de la date de r&eacute;colte et permet de mieux anticiper.

<h3>Profiter des visites de parcelle pour &eacute;radiquer le datura</h3>

Michel Moquet rappelle &eacute;galement de profiter des visites de parcelles pour &eacute;radiquer le datura, une adventice tr&egrave;s concurrentielle et surtout tr&egrave;s toxique pour les hommes et les animaux, m&ecirc;me &agrave; faible dose. Il est donc tr&egrave;s important d'identifier et d'arracher les premi&egrave;res plantes, souvent en bordure de parcelles, ou dans les zones sans v&eacute;g&eacute;tation, avec des gants !

C'est le première épisode de la série de recommandations d'Arvalis Institut du végétal, pour la récolte du maïs fourrage. Bien observer la stade floraison vise à réduire le pourcentage de parcelles de maïs fourrage récoltées trop tardivement, fin de préserver la valeur alimentaire.

Maïs fourrage : bien observer la date de floraison pour prédire la date de récolte

A l&rsquo;heure de pr&eacute;senter les&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-foires-aux-vins-2019-la-relance" target="_blank">foires aux vins</a>&nbsp;(FAV) d&rsquo;automne de 2021, les enseignes de grande distribution fran&ccedil;aise ont plut&ocirc;t le sourire. Il faut dire que, malgr&eacute; les gros doutes qui pesaient sur les op&eacute;rations de fin 2020, celles-ci ont &eacute;t&eacute; un r&eacute;el succ&egrave;s. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la meilleure foire aux vins que l&rsquo;on ait faite&nbsp;&raquo;, avoue Lidl. De son c&ocirc;t&eacute;, Magasins U parle de +9 %. La th&eacute;orie selon laquelle les Fran&ccedil;ais ont puis&eacute; dans les stocks pendant le confinement et ont eu besoin de refaire leur cave se serait donc v&eacute;rifi&eacute;e. Et les enseignes s&rsquo;attendent &agrave; un ph&eacute;nom&egrave;ne similaire en 2021, les stocks &agrave; domicile ayant sous doute &eacute;t&eacute; entam&eacute;s entre novembre et mai, alors que les bars et restaurants &eacute;taient ferm&eacute;s. Du c&ocirc;t&eacute; des r&eacute;f&eacute;rencements, la tendance de la naturalit&eacute; s&rsquo;accentue. Les enseignes retiennent de plus en plus de cuv&eacute;es labellis&eacute;es HVE, bio, biodynamie ou sans sulfite. &laquo;&nbsp;40 % de notre offre de FAV est sous d&eacute;marche environnementale&nbsp;&raquo;, note-t-on chez Magasins U. Chez Casino, la part de ces vins passe de 27 % en 2020 &agrave; 37 % pour 2021. Pour Johann Boluda, responsable achat chez Lidl, &laquo;&nbsp;il est toutefois difficile de trouver en bio la qualit&eacute; et les volumes qui vont avec&nbsp;&raquo;. Un constat partag&eacute;, en particulier dans les vignobles septentrionaux, par Arnaud Mateos, aux achats chez Casino.Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/costco-des-opportunites-rares-mais-durables" target="_blank">Costco, des opportunit&eacute;s rares mais durables</a>Concernant les profils de produits, la tendance g&eacute;n&eacute;rale est toujours la m&ecirc;me&nbsp;: des vins toujours plus fruit&eacute;s, l&eacute;gers et faciles &agrave; boire. En rouge, les r&eacute;gions ayant le vent en poupe sont la Bourgogne, le Beaujolais et la Loire. Les Bordeaux et les vins de garde continuent d'&ecirc;tre &agrave; la peine, comme les vins d&rsquo;Alsace. Le segment du&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/faut-il-planter-du-blanc" target="_blank">blanc</a>&nbsp;est pourtant toujours dynamique, &laquo;&nbsp;il le redevient&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Pierre-Yves Humbert chez Casino. De m&ecirc;me pour les&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-rose-francais-passe-un-nouveau-cap" target="_blank">ros&eacute;s</a>&nbsp;style &laquo;&nbsp;Provence&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;bien qu&rsquo;il y ait eu quelques difficult&eacute;s sur le ros&eacute; l&rsquo;&eacute;t&eacute; dernier dans les magasins situ&eacute;s en zones touristiques&nbsp;&raquo;, note l&rsquo;acheteur de Casino.Autre tendance constat&eacute;e, les enseignes sont de plus en plus f&eacute;rues d&rsquo;identit&eacute; (domaines, ch&acirc;teaux&hellip;). Jean-Luc-Houdayer, des Magasins U, se r&eacute;jouit d&rsquo;ailleurs d&rsquo;avoir &laquo;&nbsp;acc&egrave;s &agrave; des vignerons qui ne voulaient pas travailler autrefois avec la grande distribution&nbsp;&raquo;. Chez U, on pr&eacute;cise &eacute;galement que la part des vins avec une m&eacute;canique promotionnelle est en constante augmentation&nbsp;: 4,07 % en 2019, 9,6 % en 2020 et plus de 15 % attendus pour 2021.Pour finir, le vin se voit f&eacute;rocement concurrenc&eacute; dans toutes les enseignes&nbsp;par la bi&egrave;re : la taille du rayon bi&egrave;re est en constante progression, encore et toujours, et cela bien souvent au d&eacute;triment du rayon vin.&nbsp;

Le mois de juin a été celui de la traditionnelle présentation des foires aux vins d’automne des différentes enseignes. L’occasion de faire le point avec les acheteurs de grande distribution (GD) sur les tendances du marché.

Certifications environnementales et vins faciles à boire sont toujours tendances en grande distribution

Avec ses 1099 mm de pluviom&eacute;trie annuelle, ses 85 ha de prairies permanentes auxquelles s&rsquo;ajoutent des surfaces pastorales, St&eacute;phane Cazenavette n&rsquo;est pas vraiment pr&eacute;occup&eacute; par l&rsquo;autonomie fourrag&egrave;re de ses 90 Blondes d&rsquo;Aquitaine et de leur suite. Mais aussi verte soit-elle, l&rsquo;herbe ne fait pas tout pour finir d&rsquo;engraisser les vaches. En 2020, avec le soutien de la Chambre d&rsquo;agriculture, l&rsquo;&eacute;leveur exp&eacute;rimente l&rsquo;association de ma&iuml;s avec le lablab, une l&eacute;gumineuse tropicale qui s&rsquo;agrippe au ma&iuml;s, dans l&rsquo;objectif de corriger son d&eacute;ficit en prot&eacute;ines. Sur une sole de 5 ha d&eacute;di&eacute;s au ma&iuml;s ensilage, 2 ha associent les deux esp&egrave;ces. R&eacute;sultats&nbsp;? &laquo;&nbsp;Le ma&iuml;s lablab est ressorti &agrave; 11,8 points de MAT contre 7 points pour le ma&iuml;s, ce qui &eacute;quivaut &agrave; une &eacute;conomie de 500 g de soja par vache et par jour, d&eacute;clare St&eacute;phane Cazenavette. Pour les gestantes, je me suis content&eacute; de rajouter un peu de paille pour atteindre une ration de 13 kilos de mati&egrave;re s&egrave;che&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/7/3/1/4001374-1-fre-FR/90781b72ef88-capture-d-e-cran-2021-06-11-a-16-25-25-jpg" alt="" height="982" width="2004" /><figcaption>St&eacute;phane Cazenavette exploite avec sa s&oelig;ur Florence 85 ha d&rsquo;herbe et 5 ha de ma&iuml;s lablab</figcaption></figure>

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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-engraissement-a-la-croisee-des-cornadis" target="_blank" title="">L&rsquo;engraissement &agrave; la crois&eacute;e des cornadis</a>
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<h2>Dans les sillons de l&rsquo;IGP Haricot tarbais</h2>En 2021, les 5 ha ont &eacute;t&eacute; convertis en ma&iuml;s lablab. L&rsquo;&eacute;leveur a l&eacute;g&egrave;rement modifi&eacute; l&rsquo;itin&eacute;raire cultural. Il a notamment fait le choix de d&eacute;composer le semis, en m&eacute;nageant 13 jours entre celui du ma&iuml;s et celui du lablab. &laquo;&nbsp;L&rsquo;an pass&eacute;, la r&eacute;partition des graines des deux esp&egrave;ces n&rsquo;&eacute;tait pas r&eacute;guli&egrave;re, se justifie-t-il. Les graines de ma&iuml;s et de lablab ont grosso modo la m&ecirc;me taille mais leur poids sp&eacute;cifique est diff&eacute;rent. L&rsquo;objectif &eacute;tait aussi de faciliter le d&eacute;sherbage. J&rsquo;ai sem&eacute; 80.000 graines/ha de ma&iuml;s et 35.000 graines/ha de lablab&nbsp;&raquo;.Pour l&rsquo;occasion, l&rsquo;&eacute;leveur a ressorti un vieux semoir Monosem en deux rangs et a positionn&eacute; le lablab &agrave; 5 cm de la ligne de ma&iuml;s. Une pratique qui n&rsquo;est pas sans rappeler celle en usage pour <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grandes-cultures~cooperative-du-haricot-tarbais-65-une-bonne-tutrice" target="_blank">le Haricot tarbais, une IGP Label rouge des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es</a>, dont le mode de culture traditionnel fait du ma&iuml;s un tuteur. A la diff&eacute;rence du haricot, le lablab ne produit pas de graines sous nos latitudes. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/3/1/4001362-1-fre-FR/86525d1571dc-monosem-jpg" alt="Le semoir deux rang, ressorti pour semer le lablab en d&eacute;compos&eacute; et en d&eacute;cal&eacute; par rapport au ma&iuml;s" height="1128" width="1962" /><figcaption>Le semoir deux rang, ressorti pour semer le lablab en d&eacute;compos&eacute; et en d&eacute;cal&eacute; par rapport au ma&iuml;s</figcaption></figure>

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<h2>Inoculer pour gagner en MAT</h2>Ce mode de conduite n&rsquo;est pas celui recommand&eacute; par Semental, un semencier fran&ccedil;ais bas&eacute; dans la Sarthe, sp&eacute;cialis&eacute; dans les fourrag&egrave;res et les couverts v&eacute;g&eacute;taux, &agrave; l&rsquo;origine de l&rsquo;introduction du lablab en France. &laquo;&nbsp;Le poids de 1000 grains est de 220 pour le lablab contre 200 &agrave; 250 pour la plupart des vari&eacute;t&eacute;s de ma&iuml;s, explique Pierre Renouf, responsable technique ma&iuml;s et sorgho chez Semental. La taille des semences est &eacute;galement similaire donc nous recommandons le semis combin&eacute;. Le lablab sortira le premier, le ma&iuml;s prendra ensuite le dessus avant d&rsquo;&ecirc;tre rattrap&eacute; par le lablab&nbsp;&raquo;. La pr&eacute;sence de deux esp&egrave;ces complique un peu le d&eacute;sherbage.Le semencier recommande par ailleurs d&rsquo;inoculer les semences car l&rsquo;inoculum inf&eacute;od&eacute; au lablab n&rsquo;est pas pr&eacute;sent en France. La pratique permet de conforter le rendement en MAT tout en faisant l&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;une majeure partie de la fertilisation azot&eacute;e. Les r&eacute;sultats de 15 essais de Semental font &eacute;tat d&rsquo;un gain moyen de 1,8 points de MAT, avec des points &agrave; 3,5 points. En ce qui concerne les rendements en mati&egrave;re s&egrave;che, Semental annonce des rendements &eacute;quivalents et escompte bien enregistrer des progr&egrave;s au fil des ans, le semencier ne disposant que de quelques ann&eacute;es de recul.&nbsp;L&rsquo;association ma&iuml;s-lablab a potentiellement vocation &agrave; se d&eacute;velopper dans toutes les zones de production de ma&iuml;s. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/3/1/4001365-1-fre-FR/19d14233a517-gariens-jpg" alt="Les graines de lablab peuvent &ecirc;tre m&eacute;lang&eacute;es aux semences de ma&iuml;s pour semer en un seul passage, selon la pr&eacute;conisation de Semental" height="1052" width="1990" /><figcaption>Les graines de lablab peuvent &ecirc;tre m&eacute;lang&eacute;es aux semences de ma&iuml;s pour semer en un seul passage, selon la pr&eacute;conisation de Semental</figcaption></figure>

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<h2>Des tourteaux quand m&ecirc;me</h2>S&rsquo;il a fait r&eacute;aliser des analyses, St&eacute;phane Cazenavette n&rsquo;a pas estim&eacute; pr&eacute;cis&eacute;ment le rendement de son ma&iuml;s lablab en premi&egrave;re ann&eacute;e, qui a en prime jou&eacute; de malchance au niveau climatique avec des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse (il cultive en sec) et de gr&ecirc;le. L&rsquo;apport de fumier permet selon lui de conforter la fertilisation et de faire l&rsquo;impasse sur l&rsquo;inoculum. L&rsquo;&eacute;leveur esp&egrave;re que la deuxi&egrave;me ann&eacute;e confortera les r&eacute;sultats enregistr&eacute;s l&rsquo;an pass&eacute;. S&rsquo;il escompte faire des &eacute;conomies sur ses factures d&rsquo;aliment, il ne pense pas s&rsquo;en soustraire compl&egrave;tement.&laquo;&nbsp;Pour avoir des concentr&eacute;s aux petits oignons, il faudrait pouvoir cultiver du soja, du lin, du colza, de la luzerne et y ajouter une dose de m&eacute;lasse&nbsp;&raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur. Le village de Sere Lanso est &agrave; quelques encablures de Lourdes mais de l&agrave; &agrave; produire des miracles... Et puis on ne change pas du jour au lendemain une formule qui gagne. Le Gaec du col de L&eacute;ret, associant&nbsp; St&eacute;phane Cazenavette et sa soeur Florence, remporte r&eacute;guli&egrave;rement des prix au concours de vaches grasses des Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es et sa viande est appr&eacute;ci&eacute;e des clients du magasin de producteurs de Lourdes ainsi que sur la c&ocirc;te basque. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/3/1/4001368-1-fre-FR/0ba04924931e-vaches-jpg" alt="Le Gaec du col de L&eacute;ret est reconnue pour la qualit&eacute; de sa viande, vendue en partie au magasin de producteurs de Lourdes" height="1120" width="2004" /><figcaption>Le Gaec du col de L&eacute;ret est reconnue pour la qualit&eacute; de sa viande, vendue en partie au magasin de producteurs de Lourdes</figcaption></figure>

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 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Tropi&rsquo;Cow pour auTonomie fouRrag&egrave;re et prOt&eacute;ique Par l&rsquo;Introduction de C&eacute;r&eacute;ales et de prOt&eacute;agineux tropicaux dans la ration des ruminants : tel est le nom du programme de recherche tout juste initi&eacute; par la Chambre d&rsquo;agriculture de Nouvelle-Aquitaine et une dizaine de partenaires (Agrinove, Agri Sud-Ouest Innovation, Bordeaux Sciences Agro, INRAE...). Le projet vise &agrave; mettre au point des itin&eacute;raires de production de fourrages mixtes d&rsquo;&eacute;t&eacute; &agrave; base de ma&iuml;s ou sorgho et de l&eacute;gumineuses tropicales (cowpea, lablab) ou m&eacute;tropolitaines pour renforcer l&rsquo;autonomie alimentaire et prot&eacute;ique des &eacute;levages de ruminants en syst&egrave;mes biologique et conventionnel. Le programme, qui court jusqu&rsquo;en 2024, abordera la fixation symbiotique, l&rsquo;identification des id&eacute;otypes de ma&iuml;s et de sorgho, les itin&eacute;raires dans diff&eacute;rents contextes p&eacute;doclimatiques, la valeur alimentaire des fourrages et les incidences &eacute;conomiques et environnementales.
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-nouveaux-fourrages" target="_blank" title="">Retrouvez tous les &eacute;pisodes de la s&eacute;rie "Nouveaux fourrages"</a>
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A Sere Lanso (Hautes-Pyrénées), Stéphane Cazenavette expérimente pour la deuxième année l’association du maïs et du lablab, une légumineuse tropicale. Malgré un itinéraire encore quelque peu empirique, les bénéfices sont déjà palpables.

Nouveaux fourrages (1/4) : « Le maïs lablab, c’est 500 g de soja en moins par jour et par vache »

Avec une hausse de 10,9% par rapport &agrave; 2019, le march&eacute; bio en France s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 13,2 milliards d&rsquo;euros en 2020. Malgr&eacute; les difficult&eacute;s &eacute;conomiques li&eacute;es &agrave; la pand&eacute;mie, la consommation des m&eacute;nages en produits bio a connu pour la cinqui&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive une croissance annuelle de plus de 1,3 milliards d&rsquo;euros, selon les chiffres r&eacute;v&eacute;l&eacute;s le 9 juillet par l&rsquo;Agence bio. &laquo;&nbsp;En 2010, le march&eacute; bio repr&eacute;sentait 3,7 milliards d&rsquo;euros en France, rappelle Laure Verdeau, directrice de l&rsquo;Agence bio. En 2020, les produits bio repr&eacute;sentent 6,5% de la d&eacute;pense alimentaire des m&eacute;nages, soit 188 euros par habitant et par an&nbsp;&raquo;. A la faveur des confinements, certains produits ont particuli&egrave;rement bien tir&eacute; leur &eacute;pingle du jeu en 2020&nbsp;: c&rsquo;est le cas des bi&egrave;res bio (+33%), des produits surgel&eacute;s bio (+30%) ou encore des produits d&rsquo;&eacute;picerie sal&eacute;e bio (+19%).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-crise-sanitaire-grossit-l-appetit-pour-les-produits-bio">La crise sanitaire grossit l&rsquo;app&eacute;tit pour les produits bio</a>
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Face &agrave; la demande en hausse, la production fran&ccedil;aise poursuit son d&eacute;veloppement. Le nombre d&rsquo;exploitations bio et en conversion augment&eacute; de 13% et s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 53&nbsp;255, ce qui repr&eacute;sente 12% des exploitations fran&ccedil;aises. Les surfaces bio atteignent 2,5 millions d&rsquo;hectares, soit 9,5% de la SAU. &laquo;&nbsp;La surface bio a doubl&eacute; en 5 ans&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve Philippe Henry, pr&eacute;sident de l&rsquo;Agence bio. Dans le d&eacute;tail, les organismes certificateurs ont enregistr&eacute; sur l&rsquo;ann&eacute;e plus de 7 800 nouvelles exploitations et environ 1 800 arr&ecirc;ts de certifications. Les arr&ecirc;ts de certification pour motif de cessation de l&rsquo;activit&eacute; agricole ou de retour au conventionnel concernent moins de 4% des fermes engag&eacute;es en 2019. &laquo;&nbsp;Sur les premiers mois de 2021, on n&rsquo;observe pas de baisse dans le nombre de conversions enregistr&eacute;es par les organismes certificateurs&nbsp;&raquo;, ajoute Philippe Henry.Selon les chiffres de l&rsquo;Agence, l&rsquo;agriculture bio repr&eacute;sente 18% de l&rsquo;emploi agricole en France. Pr&egrave;s d&rsquo;une ferme bio sur trois pratique l&rsquo;&eacute;levage. Gr&acirc;ce &agrave; la croissance combin&eacute;e de l&rsquo;offre et de la demande, &laquo;&nbsp;le taux d&rsquo;importation reste stable depuis plusieurs ann&eacute;es, &agrave; 33%&nbsp;&raquo;, indique Laure Verdeau. Un taux qui descend &agrave; 20% si on enl&egrave;ve les produits tropicaux (fruits, caf&eacute;, th&eacute;, cacao, sucre de canne). Les vins, &oelig;ufs, viandes et produits laitiers fran&ccedil;ais couvrent quasiment &agrave; 100% la demande. En revanche, le b&acirc;t blesse sans surprise pour les produits de la mer (seuls 24% d&rsquo;origine France), les fruits (41%) et dans une moindre mesure les l&eacute;gumes (78%). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/5/4/2/4052450-1-fre-FR/c72eb9da4dec-bio2020-jpg" alt="" height="635" width="1216" /><figcaption>&Eacute;volution des surfaces, des fermes et des entreprises engag&eacute;es en bio depuis 1995 (Source : Agence BIO / OC, Agreste / SAA 2020)</figcaption></figure>

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Les chiffres de production et de consommation de la filière bio en France pour l’année 2020 confirment le baromètre publié il y a quelques mois par l’Agence bio : malgré une année de pandémie marquée par la fermeture de la restauration, le marché bio poursuit sa croissance à deux chiffres.

Bio : la dynamique de conversion tient la barre

Anvol, APCA, CFA, Cifog, Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, Coordination rurale, FNC (chasseurs), FNSEA, InterProchasse, JA, Modef et bien entendu le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, auxquels il faut ajouter la R&eacute;gion Nouvelle-Aquitaine et le D&eacute;partement des Landes&nbsp;: tous ont appos&eacute; leur signature sur la feuille de route destin&eacute;e &agrave; &eacute;viter une nouvelle &eacute;pid&eacute;mie d&rsquo;influenza aviaire. Celle de l&rsquo;hiver dernier, la troisi&egrave;me en cinq ans, s&rsquo;est traduite par l&rsquo;abattage de 3,5 millions de canards et une facture, encore provisoire, de plus de 70 millions d&rsquo;euros.Actant que des progr&egrave;s &eacute;taient manifestes &agrave; tous les &eacute;tages (&Eacute;tat, op&eacute;rateurs, &eacute;leveurs...) et que le virus circule activement tous les ans au sein de l&rsquo;avifaune, il fallait changer de fusil d&rsquo;&eacute;paule. Cinq mesures phares ont &eacute;t&eacute; adopt&eacute;es. Le prochain hiver aura valeur de test avant revoyure en mars 2022.La feuille repose sur des bases scientifiques, en l&rsquo;occurrence l&rsquo;avis de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'&#8203;alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), publi&eacute; en mai dernier.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La mise &agrave; l&rsquo;abri plut&ocirc;t que la d&eacute;rogation</h2>Finies les d&eacute;rogations permettant aux &eacute;levages comptant moins de 3200 canards permettant d&rsquo;&eacute;viter la claustration en p&eacute;riode &agrave; risque. D&eacute;sormais, en p&eacute;riode &agrave; risque, les animaux devront &ecirc;tre mis &agrave; l&rsquo;abri. Il n&rsquo;y aura pas de d&eacute;rogation possible. Les contraintes et exigences seront adapt&eacute;es &agrave; la diversit&eacute; des &eacute;levages et dict&eacute;es par une analyse des risques propre &agrave; chacun. La nomenclature adapt&eacute;e, qui sera consign&eacute;e dans un arr&ecirc;t&eacute;, sp&eacute;cifie diff&eacute;rents d&rsquo;abris (b&acirc;timent, abri l&eacute;ger, parcours r&eacute;duit sous filet attenant &agrave; un petit b&acirc;timent, mise sous filet int&eacute;gral etc.), assortis d&rsquo;obligations de r&eacute;sultat (herm&eacute;ticit&eacute; &agrave; la faune sauvage, nettoyabilit&eacute;, absence de mares etc.), le tout d&eacute;clin&eacute; par esp&egrave;ces (pr&ecirc;ts &agrave; gaver PAG, gallus, gallinac&eacute;es, oies reproductrices, gibier...) et par modes de production (PAG, circuits courts, gallinac&eacute;es sous label en bio plein air), avec des seuils d&rsquo;animaux et de densit&eacute; le cas &eacute;ch&eacute;ant.Outre les conditions de mise &agrave; l&rsquo;abri, les conditions de protection de l&rsquo;alimentation et de protection des abreuvements seront &eacute;galement sp&eacute;cifi&eacute;es. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/8/2/4052853-1-fre-FR/56f24e9cf807-capture-d-e-cran-2021-07-09-a-16-34-15-jpg" alt="Extrait des conditions de mise &agrave; l&rsquo;abri des volailles et de protection de l&rsquo;alimentation et de l&rsquo;abreuvement (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)" height="972" width="1224" /><figcaption>Extrait des conditions de mise &agrave; l&rsquo;abri des volailles et de protection de l&rsquo;alimentation et de l&rsquo;abreuvement (Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture)</figcaption></figure>

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<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">T&eacute;l&eacute;d&eacute;claration des &eacute;levages et des mouvements</h2>Afin de permettre aux services de l&rsquo;&Eacute;tat de mieux organiser la r&eacute;ponse en cas d&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie, les &eacute;leveurs auront l&rsquo;obligation de t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarer les donn&eacute;es consolid&eacute;es de leur &eacute;levage ainsi que les mouvements (mises en place, d&eacute;placements, abattages) de toutes les volailles, y compris les gibiers d&rsquo;&eacute;levage.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">La cr&eacute;ation de zones &agrave; risque de diffusion</h2>Outre les modalit&eacute;s de mise &agrave; l&rsquo;abri, le futur arr&ecirc;t&eacute; d&eacute;finira des zones &agrave; risque de diffusion, autrement dit les zones o&ugrave; la densit&eacute; d&rsquo;animaux est susceptible de d&eacute;multiplier les impacts de l&rsquo;introduction du virus par l&rsquo;avifaune. Dans les zones en question et lors des p&eacute;riodes &agrave; risques, les densit&eacute;s de palmip&egrave;des gras seront diminu&eacute;es sur la base d&rsquo;un accord interprofessionnel, qui d&eacute;finira les modalit&eacute;s de production. Dans ces zones a&#768; risque de diffusion, des mesures de biose&#769;curite&#769; sp&eacute;cifiques et adapt&eacute;es au risque pour chaque esp&egrave;ce seront applique&#769;es.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Des indemnisations sous condition</h2>En cas d&rsquo;abattage sanitaire, les indemnisations seront conditionn&eacute;es au respect des mesures prescrites dans la r&eacute;glementation.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Audit et certificat de bios&eacute;curit&eacute;</h2>Le plan d&rsquo;action pr&eacute;voit la mise en place d&rsquo;un audit de bios&eacute;curit&eacute;. Il sera r&eacute;alis&eacute; par un v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire qui se r&eacute;f&egrave;rera &agrave; des grilles d&rsquo;audit adapt&eacute;es &agrave; chaque typologie d&rsquo;&eacute;levage. Le cas &eacute;ch&eacute;ant, des adaptations pourront &ecirc;tre exig&eacute;es. Un certificat de bios&eacute;curit&eacute; sera d&eacute;livr&eacute; aux &eacute;levages conformes.Les &eacute;leveurs b&eacute;n&eacute;ficieront de formations continues relatives &agrave; l&rsquo;observance des r&egrave;gles de bios&eacute;curit&eacute;. Les r&egrave;gles de bios&eacute;curit&eacute; s&rsquo;appliqueront &agrave; tous les maillons de la cha&icirc;ne (techniciens, ramasseurs, etc.).

État, syndicats, interprofessions et collectivités se sont accordés sur un plan d’actions anti grippe aviaire, ménageant la diversité des modes d’élevage. Premières mesures d’ici à septembre, clause de revoyure en mars 2022.

Influenza aviaire : cinq mesures pour gripper la fatalité

250 millions d&rsquo;euros au secteur viticole, 60 millions d&rsquo;euros aux &eacute;leveurs de bovins et 4 millions d&rsquo;euros aux producteurs de pommes de terre, le tout destin&eacute; &agrave; compenser les d&eacute;g&acirc;ts collat&eacute;raux du Covid. 80 millions d&rsquo;euros aux betteraviers pour cause de jaunisse, 73 millions d&rsquo;euros (facture provisoire) &agrave; la fili&egrave;re canards gras en d&eacute;dommagement de la grippe aviaire et sans doute encore des millions vers&eacute;s au titre de la s&eacute;cheresse 2020. Du menu fretin, compar&eacute; au Plan de relance post-Covid et au fonds de solidarit&eacute; cons&eacute;cutif au gel du si&egrave;cle : 1,2 milliards d&rsquo;euros pour le premier, 1 milliard d&rsquo;euros pour le second. A ce niveau, les cr&eacute;dits d&rsquo;imp&ocirc;t pour la bio, la HVE ou encore la sortie du glyphosate&nbsp;passeraient presque pour une op&eacute;ration pi&egrave;ces jaunes. En un an, Julien Denormandie a beaucoup, beaucoup donn&eacute;. Il pardonnera les approximations et les omissions.<h2>Du retour improbable des n&eacute;onicotino&iuml;des...</h2>Pas ingrats, les syndicats majoritaires ont donn&eacute; quitus au ministre pour son Plan strat&eacute;gique national, cr&eacute;dit&eacute;, il est vrai, de 43,7 milliards d&rsquo;euros sur la p&eacute;riode 2023-2027. Mais Julien Denormandie ne s&rsquo;est pas content&eacute; de signer des ch&egrave;ques. Il a aussi fait don de sa personne en soutenant sans rel&acirc;che les agriculteurs qui, faisant fi de leurs propres vuln&eacute;rabilit&eacute;s, ont fait front face au coronavirus et &agrave; bien d&rsquo;autres mis&egrave;res.Posture oblig&eacute;e, calcul politique&nbsp;? Bien &eacute;videmment. En tout cas, s&rsquo;il a souvent chauss&eacute; les bottes, le ministre ne s&rsquo;est jamais autoproclam&eacute; premier agriculteur de France. Et il ne s&rsquo;est jamais refait la cerise sur le dos de l&rsquo;&eacute;cologie et de son minist&egrave;re. D&rsquo;aucuns n&rsquo;ont pas eu cette &eacute;l&eacute;gance. A moins qu&rsquo;il ne s&rsquo;agisse de tactique. Qui aurait pari&eacute; un sou sur le retour temporaire et improbable (et anachronique) des n&eacute;onicotino&iuml;des sur betteraves&nbsp;? Qui a mis fin au serpent de mer sur la gestion quantitative de l&rsquo;eau en p&eacute;riode de s&eacute;cheresse, dont le d&eacute;cret est enfin sorti&nbsp;?<h2>... &agrave; l&rsquo;improbable d&eacute;fense des clauses miroirs</h2>Ne maniant ni l&rsquo;esbroufe ni l&rsquo;esquive, le ministre de l&rsquo;Agriculture n&rsquo;h&eacute;site pas &agrave; s&rsquo;attaquer &agrave; plus fort que lui, beaucoup plus fort que lui. Avec le Varenne sur l&rsquo;eau et le climat, Julien Denormandie entend normaliser et banaliser la gestion des al&eacute;as climatiques. Ni plus ni moins. C&rsquo;est lui Jupiter. Il a promis de faire des clauses miroirs (n&rsquo;importons pas l&rsquo;agriculture et l&rsquo;alimentation que nous bannissons chez nous) l&rsquo;un des totems de la pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;UE au premier semestre 2022. A part lui, personne n&rsquo;y croit. A l&rsquo;occasion du dernier trilogue, scellant la prochaine Pac, il a impos&eacute; &agrave; ses homologues europ&eacute;ens une conditionnalit&eacute; d&rsquo;un nouveau type&nbsp;: la conditionnalit&eacute; sociale. Les exploitations ne respectant pas les droits des salari&eacute;s, notamment saisonniers, seront priv&eacute;es de tout ou partie de leurs aides Pac. Anecdotique, voire d&eacute;magogique&nbsp;: les brebis galeuses se comptent sur les doigts de la main, en tout cas en France, et n&rsquo;&eacute;margent pas ou si peu aux aides Pac. Les syndicats minoritaires auraient sans doute appr&eacute;ci&eacute; que le ministre se drape aussi en justicier des petits paysans, via la redistribution, le plafonnement des aides et l&rsquo;instauration d&rsquo;une aide forfaitaire aux petites fermes. Mais qu&rsquo;on se le dise&nbsp;: le ministre peut aussi distribuer des gnons, et pas seulement du pognon.

[Edito] Depuis sa nomination il y a tout juste un an, Julien Denormandie a rallumé la flamme, et pas seulement en faisant scintiller les milliards. Il a souvent enfilé la cotte et les bottes, sans pour autant se prendre pour le premier agriculteur de France et sans se faire la cerise sur l’écologie.

Julien Denormandie, une bougie au ministère

Sur la photo de gauche &agrave; droite&nbsp;: Herv&eacute; Lapie, Pr&eacute;sident de Symbiose, Christine Gandon, Pr&eacute;sidente du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est et Philippe Lecomte, Pr&eacute;sident de RBA (R&eacute;seau Biodiversit&eacute; pour les&nbsp;Abeilles) et Vice-Pr&eacute;sident de Symbiose&nbsp;La luzerne mellif&egrave;re va permettre aux abeilles de se nourrir durant la p&eacute;riode de disette alimentaire de juin &agrave; mi-juillet, ce qui concerne pr&egrave;s de 10&nbsp;000 ruches dans le seul d&eacute;partement de la Marne.A l&rsquo;origine de Symbiose, la FDSEA 51 (F&eacute;d&eacute;ration d&eacute;partementale des syndicats d&rsquo;exploitants agricoles) a mobilis&eacute; autour d&rsquo;elle diff&eacute;rents acteurs - dont la Fondation d&rsquo;Entreprise du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est - qui contribuent &agrave; la compensation du manque &agrave; gagner pour les exploitations.C&rsquo;est ainsi qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;invitation de la FDSEA pour valoriser cette r&eacute;ussite collective, Christine Gandon, Pr&eacute;sidente du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est, s&rsquo;est rendue, le vendredi 2 juillet, sur une parcelle de luzerne &agrave; Mairy-sur-Marne, une fa&ccedil;on aussi d&rsquo;illustrer le soutien du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est au monde de l&rsquo;agriculture.

L’association Symbiose porte ce projet qui s’étend sur plus de 1 700 km de bandes de luzerne dans lequel sont engagés 3 600 agriculteurs de 9 départements dont les Ardennes et la Marne. Des bandes non fauchées où les abeilles vont butiner ; sachant qu’un hectare de luzerne nourrit plus de 100 000 abeilles.

Apiluz, une initiative unique en France pour la préservation des abeilles

&nbsp;&nbsp;Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Les v&ecirc;lages sont repartis &agrave; la hausse, mais cela ne perturbe pas trop le commerce pour le moment avec des int&eacute;grateurs qui cherchent &agrave; compenser le d&eacute;ficit de mise en place de ces derni&egrave;res semaines, avant la r&eacute;duction planifi&eacute;e pour les sorties de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Les besoins sont r&eacute;guliers, car ils anticipent &eacute;galement la faible activit&eacute; de la semaine du 14 juillet. Une reprise des hostilit&eacute;s est en revanche probable sur la seconde partie du mois avec un &eacute;quilibre offre/demande moins favorable. Pour cette semaine, les tarifs sont reconduits dans l&rsquo;ensemble des bons veaux Holsteins, Montb&eacute;liards, Normands, Abondances ou crois&eacute;s laitiers que ce soit pour le march&eacute; fran&ccedil;ais ou espagnol. Les veaux l&eacute;gers ou de moindre conformation sont un peu plus difficiles &agrave; commercialiser. La tendance est au maintien des prix dans les Taupes, gris jaunes ou Blanc bleus R de conformation et de poids convenable. Les bons crois&eacute;s U de conformation et les Charolais sont correctement valoris&eacute;s avec une offre insuffisante pour la demande.&nbsp; Dans les Limousins, le recul de l&rsquo;offre est plus favorable aux &eacute;changes.Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;L&rsquo;activit&eacute; ne soufre pas de la chaleur, ce qui permet de proposer encore de la viande de veau &agrave; des tarifs convenables dans la restauration. Le march&eacute; est &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre pour des tarifs stables. Les bons veaux sont peu demand&eacute;s pour ce d&eacute;but juillet, mais la demande devrait reprendre d&egrave;s le d&eacute;but de la saison estivale.&nbsp;&nbsp; Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;engraissement&nbsp;: La semaine du 14 juillet devrait &ecirc;tre stable avec moins d&rsquo;offre et de nombreux march&eacute;s perturb&eacute;s. &nbsp;Les int&eacute;grateurs profiteront de la semaine suivante et du report des volumes pour amorcer la baisse.Veaux de race &agrave; viande&nbsp;: Les bons crois&eacute;s et les tr&egrave;s bons Limousins seront mieux valoris&eacute;s avec des volumes limit&eacute;s. Veaux de boucherie&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme, malgr&eacute; des temp&eacute;ratures convenables. &nbsp;&nbsp;&nbsp;

Veaux : analyse commerciale sem 27-2021

Veaux : Vente normale

La m&eacute;t&eacute;o maussade reste peu favorable &agrave; la consommation (grillades). L&rsquo;animation commerciale est fortement perturb&eacute;e et p&eacute;nalis&eacute;e par un accroissement de l&rsquo;offre, avec des &eacute;leveurs qui ont cibl&eacute; la f&ecirc;te religieuse musulmane de l&rsquo;A&iuml;d El Kebir pour sortir leurs agneaux d&rsquo;herbe qui ont profit&eacute; d&rsquo;une belle croissance face &agrave; la profusion de l&rsquo;herbe. Malheureusement, cette offre est largement suffisante pour la demande, ce qui entra&icirc;ne une d&eacute;gradation marqu&eacute;e des prix dans le centre du pays. Le rapport offre/demande dans les bons agneaux de pays ou sous signe de qualit&eacute; est plus &eacute;quilibr&eacute;, mais c&rsquo;est le manque de soleil et la consommation qui p&eacute;nalise les ventes sur le grand Ouest. Le tri est marqu&eacute; dans les agneaux trop gras. En brebis, la demande &agrave; l&rsquo;export vers l&rsquo;Italie tend &agrave; se renforcer pour le d&eacute;but de la saison estivale dans les bonnes brebis. &nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Les bons m&acirc;les d&rsquo;herbe seront mieux demand&eacute;s pour l&rsquo;A&iuml;d El Kebir (19 juillet). &nbsp;

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