Vous avez certainement d&eacute;j&agrave; rep&eacute;r&eacute; cette pastille dor&eacute;e r&eacute;compensant les meilleurs produits fermiers. Avant d&rsquo;&ecirc;tre appos&eacute; fi&egrave;rement sur les pr&eacute;cieux fromages, saucissons, ou encore pains d&rsquo;&eacute;pices, un jury de consommateurs les &eacute;tudie attentivement, pour &eacute;lire les laur&eacute;ats.Ce jeudi 19 septembre, devant la Chambre d&rsquo;Agriculture Puyd&ocirc;moise, une petite foule s&rsquo;amasse au soleil. Apr&egrave;s quelques minutes, Alain Marty, charg&eacute; de la promotion des produits &agrave; la Chambre r&eacute;gionale d'agriculture AURA (Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes), vient leur souhaiter la bienvenue. &laquo; Cette ann&eacute;e, plus de 350 produits vont &ecirc;tre go&ucirc;t&eacute;s, et vous avez r&eacute;pondu pr&eacute;sents &raquo;, annonce-t-il, avant de rappeler que tous ces pr&eacute;cieux mets ont &eacute;t&eacute; con&ccedil;us de A &agrave; Z &agrave; la ferme : de la mati&egrave;re premi&egrave;re, &agrave; la vente, en passant par la transformation. Apr&egrave;s cette introduction, on annonce les cat&eacute;gories et leur lieu de d&eacute;gustation : Saint-Nectaire, fromage aux artisons (&laquo; Je l&rsquo;ai fait l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re ! &raquo;, souffle une jur&eacute;e), Cantal, Salers, nougat... Direction le miel de montagne, de notre c&ocirc;t&eacute;.En arrivant dans une salle de r&eacute;union r&eacute;am&eacute;nag&eacute;e en salle de d&eacute;gustation, six petits pots de miel sont d&eacute;j&agrave; dispos&eacute;s aux places des six jur&eacute;s. Parmi eux, une journaliste ind&eacute;pendante, et trois retrait&eacute;s, dont l&rsquo;une, Marie-Claire, pr&eacute;cise qu&rsquo;elle n&rsquo;ach&egrave;te ses produits qu&rsquo;en direct avec les producteurs.&nbsp; &laquo; Vous pouvez d&eacute;j&agrave; voir des diff&eacute;rences entre les miels &raquo;, commence Aude Miehe, qui animera la session.Et en effet, la couleur (du jaune p&acirc;le &agrave; l&rsquo;orang&eacute;), la transparence et la consistance varient. Tr&egrave;s peu d&rsquo;informations filtrent sur l&rsquo;origine de ces miels : ils sont tous polyfloraux, issus de la r&eacute;gion Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, et s&rsquo;ils sont certifi&eacute;s &laquo; de montagne &raquo;, c&rsquo;est qu&rsquo;ils ont &eacute;t&eacute; r&eacute;colt&eacute;s sur des communes situ&eacute;es entre 500 et 2300 m&egrave;tres d&rsquo;altitude. Mais aucun d&eacute;partement, aucun nom, aucun autre indice ne nous est pr&eacute;cis&eacute;, pour garantir la plus grande neutralit&eacute; dans la notation.<h2>Acidit&eacute;, fra&icirc;cheur, ar&ocirc;mes bois&eacute;s&hellip;</h2>Apr&egrave;s un tour de table des pr&eacute;sentations, Aude Miehe glisse quelques derniers conseils pour la d&eacute;gustation : des craquottes et de l&rsquo;eau sont en libre-service afin de &laquo; laver &raquo; le palais entre chaque miel, il est possible de revenir &agrave; un produit pour &eacute;talonner, il ne faut pas m&eacute;langer les cuill&egrave;res, et enfin, les &eacute;changes entre les jur&eacute;s sont proscrits, afin de ne pas risquer de s&rsquo;influencer. &laquo; Il n&rsquo;y a pas de bonne ou de mauvaise r&eacute;ponse &raquo;, conclut Aude : &laquo; on ne vous demande pas d&rsquo;&ecirc;tre expert, mais de dire ce qui vous pla&icirc;t ou non, de fa&ccedil;on personnelle &raquo;. Et en effet, le silence se fait au point qu&rsquo;on pourrait entendre une abeille voler au-dessus des tables. Chaque jur&eacute; observe, sent, puis go&ucirc;te attentivement les miels un par un, avant d&rsquo;apposer leur note, associ&eacute;e &agrave; des commentaires, sur la grande feuille A3 mise &agrave; disposition. Le bar&egrave;me, bien pr&eacute;cis, distingue trois aspects : l&rsquo;examen visuel, olfactif, et gustatif. C&rsquo;est ce dernier qui compte le plus dans la note finale, compos&eacute;e des trois cat&eacute;gories additionn&eacute;es, sur 20. Pour nous aider &agrave; poser des mots sur nos ressentis, des termes sp&eacute;cifiques au miel sont indiqu&eacute;s : limpide, lumineux, sirupeux, onctueux, &eacute;pais, saveur bois&eacute;e, florale, chaude, chimique, texture fondante, friable, soluble, etc.Quand tout le monde a rendu sa copie, Aude Miehe renseigne nos notes dans un tableur Excel. &laquo; Marie-Christine, vous, vous savez quand vous aimez et quand vous n&rsquo;aimez pas ! &raquo;, r&eacute;agit-elle. D&egrave;s qu&rsquo;elle nous annonce quel miel a rafl&eacute; le Fermier d&rsquo;Or, certains sont &eacute;tonn&eacute;s, et d&rsquo;autres ravis : &laquo; je l&rsquo;ai trouv&eacute; trop sucr&eacute; par rapport aux autres ! &raquo;, avance &Eacute;milie, une des jur&eacute;s. Si le groupe a &eacute;t&eacute; (presque) unanime sur le 1er prix, d&rsquo;autres ont pu diviser les consommateurs, d&rsquo;o&ugrave; les d&eacute;bats qui ont anim&eacute; la pi&egrave;ce. Vient ensuite la restitution officielle : miel par miel, tous les jur&eacute;s &eacute;changent sur ce qu&rsquo;ils ont aim&eacute;, ou non, sur la note donn&eacute;e et les commentaires qu&rsquo;ils ont faits. Le but de cet &eacute;change : r&eacute;diger un commentaire commun que le producteur de miel recevra. &laquo; Pensez &agrave; ce que vous lui diriez si vous l&rsquo;aviez en face de vous &raquo;, oriente l&rsquo;animatrice. &Agrave; l&rsquo;heure de conclure la s&eacute;ance, Marie-Christine Lebraud, fra&icirc;chement retrait&eacute;e, semble ravie du moment pass&eacute; : &laquo; C&rsquo;est une exp&eacute;rience tr&egrave;s enrichissante, on apprend des tas de choses, y compris qu&rsquo;il existe du miel r&eacute;colt&eacute; &agrave; 2300 m&egrave;tres d&rsquo;altitude ! &raquo; Une question persiste : qui sont les prim&eacute;s ? R&eacute;ponse lors du Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage, du 1er au 4 octobre prochains.&nbsp;Plus d'informations :Site internet : <a href="https://www.sommet-elevage.fr" target="_blank" title="">www.sommet-elevage.fr</a> R&eacute;seaux sociaux : <a href="https://www.facebook.com/SommetElevage/" target="_blank" title="">Facebook</a> - <a href="https://www.instagram.com/sommetelevage/" target="_blank" title="">Instagram</a> - <a href="https://www.tiktok.com/@sommetelevage?" target="_blank" title="">TikTok</a> - <a href="https://twitter.com/sommetelevage" title="">X</a> - <a href="https://fr.linkedin.com/company/sommet-de-l-elevage" target="_blank" title="">LinkedIn</a>

Reportage au cœur de la finale dans la catégorie « miel de montagne ». Les jurés bénévoles du concours Fermier d’Or se sont réunis, dans les locaux de la Chambre Régionale d’Agriculture et de la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme, pour départager les meilleurs produits fabriqués à la ferme et attribuer les fameux prix.

[Sommet de l'élevage] dans les coulisses du concours Fermiers d'Or

Bennage au moyen d&rsquo;un v&eacute;rin t&eacute;lescopique ou d&rsquo;un compas de bennage, ouverture/fermeture de la porte arri&egrave;re, ouverture/fermeture du filet, d&eacute;ploiement de la b&eacute;quille de la fl&egrave;che, alimentation de la fl&egrave;che &agrave; suspension hydraulique, alimentation du suiveur forc&eacute; &eacute;lectronique, alimentation de la barre anti-encastrement hydraulique&hellip;. Toutes ces fonctions sont d&eacute;sormais &agrave; port&eacute;e de clic sur le terminal Isobus du tracteur, gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;option Isothiev. D&eacute;velopp&eacute; en partenariat avec Dintec, l&rsquo;option est d&eacute;crite par le constructeur comme &laquo;&nbsp;la premi&egrave;re solution du march&eacute; qui permet de g&eacute;rer int&eacute;gralement toutes les fonctions hydrauliques et &eacute;lectriques de la remorque gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;Isobus du tracteur&nbsp;&raquo;.<h2>Gestion des feux et documentation des chantiers</h2>L&rsquo;option assure en prime la gestion des fonctions &eacute;lectriques telles que l'alimentation des feux, du bip de recul et des gyrophares, ainsi que le partage d&rsquo;informations par t&eacute;l&eacute;matique (compteur de distance, pes&eacute;e&hellip; ). &laquo; La gestion &eacute;lectronique du syst&egrave;me est assur&eacute;e par des calculateurs &eacute;lectroniques compatibles Isobus, ce qui nous permet d'utiliser l'interface des tracteurs pour g&eacute;rer les diff&eacute;rentes fonctions, pr&eacute;cise Nicolas Guillon, responsable commercial agricole chez Thievin. Isothiev utilise un bloc hydraulique en alimentation Load Sensing pour alimenter les diff&eacute;rentes fonctions &raquo;.L&rsquo;option Isothiev est disponible sur l&rsquo;ensemble de la gamme de remorques agricoles (Cortal, Cobra, Cobalt) et sur les mod&egrave;les de remorques travaux publics (Master, Leader et Bibenne).

Disponible sur l’ensemble des gammes agricoles et TP, l’option Isothiev permet de gérer de nombreuses fonctionnalités depuis le terminal Isobus du tracteur.

La gestion intégrale Isobus accessible sur les remorques Thievin

&laquo;&nbsp;Nous avons constat&eacute; qu&rsquo;il manquait des &eacute;l&eacute;ments importants dans la strat&eacute;gie relative au secteur biologique, comme des valeurs cibles quantifiables et des moyens de mesurer les progr&egrave;s accomplis&nbsp;&raquo;.&nbsp;Tel est le constat dress&eacute; par la Cour des comptes europ&eacute;enne dans un rapport publi&eacute; le 23 septembre. Il repose sur un audit r&eacute;alis&eacute; dans quatre pays membres de l&rsquo;UE (Autriche, Italie, Pologne, Roumanie), choisis parce que &laquo;&nbsp;la superficie consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;agriculture biologique et les perspectives de d&eacute;veloppement y sont tr&egrave;s diff&eacute;rentes&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-decroissance-c-est-pour-la-bio" target="_blank" title="">La d&eacute;croissance, c&rsquo;est pour la bio</a>
</aside>
La Cour des comptes europ&eacute;enne s&rsquo;est s&rsquo;int&eacute;ress&eacute;e &agrave; l&rsquo;AB au motif qu&rsquo;elle concentre 14,7 milliards d&rsquo;euros de soutien dans le cadre des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-plan-strategique-national-de-la-france" target="_blank">Plans strat&eacute;giques nationaux</a> (PSN) pour la p&eacute;riode 2023-2027 (apr&egrave;s les 12 milliards d&rsquo;euros pour la p&eacute;riode 2014-2022) et que l&rsquo;UE s&rsquo;est fix&eacute;e <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/avec-le-pacte-vert-l-europe-se-fait-peur" target="_blank">un objectif de 25% de SAU bio &agrave; l&rsquo;horizon 2030</a>. &laquo;&nbsp;Pour atteindre l&rsquo;objectif de 25 % d&rsquo;ici a&#768; 2030, le rythme actuel d&rsquo;adoption de pratiques agricoles biologiques devrait doubler&nbsp;&raquo;, pointe le rapport, qui d&eacute;plore par ailleurs qu&rsquo;&laquo;&nbsp;il n&rsquo;existe aucune strat&eacute;gie ni valeur cible au niveau de l&rsquo;UE pour le secteur biologique au-del&agrave; 2030&nbsp;&raquo;.<h2>Le taux de SAU bio, l'alpha et l'om&eacute;ga</h2>La Cour des comptes regrette que l&rsquo;objectif de 25% constitue l&rsquo;alpha et l&rsquo;om&eacute;ga de la politique europ&eacute;enne, au d&eacute;triment des objectifs environnementaux et de marche&#769;, insuffisamment pris en compte. Le rapport tacle au passage &laquo;&nbsp;le recours fr&eacute;quent aux d&eacute;rogations pour l&rsquo;utilisation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/2022-le-nouveau-reglement-bio-europeen-entre-en-vigueur" target="_blank">semences non biologiques&nbsp;</a>&raquo;, compris entre 23 % (pour l&rsquo;avoine) et 75 % (pour les carottes) et qui &laquo;&nbsp;n&rsquo;encourage pas les agriculteurs a&#768; produire des semences biologiques et a&#768; d&eacute;velopper ce marche&#769;&nbsp;&raquo;. La Cour rel&egrave;ve &eacute;galement des manquements en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal, s&rsquo;agissant notamment de l&rsquo;attache des bovins, les Etats membres n&rsquo;&eacute;tant pas tenus d&rsquo;informer la Commission des autorisations qu&rsquo;ils accordent, en mati&egrave;re d&rsquo;attache et de mutilations par exemple.<h2>Les trois recommandations de la Cour des comptes</h2>Dans la perspective de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-dialogue-strategique-premiere-amorce-de-la-future-reforme-de-la-pac-post-2027" target="_blank">la r&eacute;forme de la Pac post-2027</a>, dont le top d&eacute;part devrait &ecirc;tre donn&eacute; courant 2025 avec les propositions l&eacute;gislatives de la Commission europ&eacute;enne, la Cour des comptes recommande&nbsp;:- de renforcer le cadre strat&eacute;gique de l&rsquo;UE pour le d&eacute;veloppement du secteur biologique, en &eacute;tablissant un moyen de mesurer les progr&egrave;s accomplis et en d&eacute;finissant une vision au-del&agrave; de&nbsp;2030- de mieux int&eacute;grer les objectifs environnementaux et de march&eacute; dans le soutien de la Pac et de mieux cibler les fonds de l&rsquo;apr&egrave;s-2027 de sorte &agrave; d&eacute;velopper le secteur biologique&nbsp;;- de veiller &agrave; la disponibilit&eacute; de donn&eacute;es pertinentes pour &eacute;valuer le d&eacute;veloppement de l&rsquo;agriculture biologique et son incidence sur l&rsquo;environnement et le climat en utilisant plus efficacement les outils et les informations existants.

C’est le constat de la Cour des comptes européenne, critique à l’endroit des politiques nationales et de l’UE, qui se résument à une valeur cible en SAU mais sans objectifs ni environnementaux ni de marché, et sans études d’impacts, faute d’indicateurs. Et de formuler des recommandations pour la prochaine Pac.

Agriculture biologique dans l’UE : peut (beaucoup) mieux faire

"Bonjour, nous venons vous informer sur vos droits": &agrave;<a href="https://www.pleinchamp.com/meteo/36-heures/51700-igny-comblizy" target="_blank" title=""> Igny-Comblizy, petit village de la Marne</a>, la CGT distribue des tracts aux abords des vignes aux saisonniers venus d'Europe de l'Est.&nbsp;Depuis le d&eacute;but des vendanges le 7 septembre, le syndicat sillonne les communes de l'appellation &agrave; bord de son camion rouge. Son tract, disponible en huit langues (polonais, bulgare, russe, ukrainien, espagnol, italien, roumain, fran&ccedil;ais) rappelle le salaire horaire minimum, le nombre maximum d'heures de travail, les pauses obligatoires ...Sur cette m&ecirc;me parcelle de pinot noir, des salari&eacute;s de la maison de Champagne Veuve Clicquot contr&ocirc;lent leur prestataire charg&eacute; d'organiser la cueillette. En 2023, la pr&eacute;fecture de la Marne a ferm&eacute; trois h&eacute;bergements collectifs de vendangeurs jug&eacute;s "insalubres" et "indignes". "Des agisseurs voyous qui ont menac&eacute; l'image de la Champagne", condamne le copr&eacute;sident du Comit&eacute; Champagne, David Chatillon.&nbsp;Apr&egrave;s ces fermetures, deux enqu&ecirc;tes ont &eacute;t&eacute; ouvertes par le parquet de Ch&acirc;lons-en-Champagne pour "traite d'&ecirc;tre humains". Une soci&eacute;t&eacute; de prestation de services et sa g&eacute;rante comparaitront le 26 mars 2025, la seconde enqu&ecirc;te est toujours en cours. La m&ecirc;me ann&eacute;e, quatre saisonniers sont d&eacute;c&eacute;d&eacute;s dans un contexte de fortes chaleurs.<h2>"Normes trop dures"</h2>"Nous avons sonn&eacute; la mobilisation g&eacute;n&eacute;rale de toute la fili&egrave;re", assure le pr&eacute;sident du syndicat des vignerons, Maxime Toubart. L'h&eacute;bergement est l'un des enjeux centraux, explique Jos&eacute; Blanco, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l'intersyndicat CGT du Champagne. Il souligne "des am&eacute;liorations" mais rel&egrave;ve encore "des campements dans les bois". Selon lui, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-vin~champagne-trop-taxes-certains-petits-vignerons-renoncent-a-vendre-des-bouteilles" target="_blank" title="">la nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de vignerons</a> a "failli &agrave; sa mission": "beaucoup se sont d&eacute;sengag&eacute;s du logement, pointant parfois des normes trop dures", et "prennent un prestataire pour une r&eacute;colte cl&eacute; en main".Pour Maxime Toubart, les conditions d'h&eacute;bergement fix&eacute;es par les services de l'Etat - imposant par exemple une surface minimale de 4,5 m2 par vendangeur dans les chambres - sont en effet trop strictes et d&eacute;couragent les vignerons. L'encadrement de la prestation de services est l'un des axes majeurs du plan d'actions adopt&eacute; en r&eacute;ponse aux "d&eacute;rives" de 2023, comme l'h&eacute;bergement<h3>Le recrutement et la s&eacute;curit&eacute; des travailleurs.</h3>Les maisons de Champagne "doivent garder un &oelig;il sur leurs prestataires, mais beaucoup se mettent la t&ecirc;te dans le sable", d&eacute;plore Jos&eacute; Blanco, insistant sur la n&eacute;cessit&eacute; de condamner conjointement les donneurs d'ordre et les prestataires en cas de manquements. Apr&egrave;s "l'&eacute;lectrochoc", tout le monde "reprend le contr&ocirc;le sur son activit&eacute;", note Maxime Mainguet, vice-pr&eacute;sident de la f&eacute;d&eacute;ration des prestataires en Champagne, r&eacute;cemment cr&eacute;&eacute;e. Au moment de signer les contrats, les vignerons sont plus regardants, note-t-il.<h3>"difficult&eacute;s &agrave; recruter"&nbsp;</h3><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/trouvez-votre-stage-agricole-grace-au-site-stage-agricole" target="_blank" title="">Pour attirer les vendangeurs</a>, la maison de Champagne Mo&euml;t &amp; Chandon accueille dans ses propres locaux<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-proposition-de-loi-pour-pallier-le-manque-de-saisonniers-et-si-les-mineurs-etaient-la-solution" target="_blank" title=""> 1.900 saisonniers sur les 3.500 n&eacute;cessaires</a>. A Pierry, une centaine de vendangeurs loge dans l'une de ses r&eacute;sidences, &eacute;quip&eacute;e de dortoirs, sanitaires, buanderie et r&eacute;fectoire. Les travailleurs peuvent profiter de s&eacute;ances de kin&eacute;sith&eacute;rapie et d'animations comme des cours de stretching. "Il faut que les gens aient envie de venir et de revenir vendanger", insiste Fr&eacute;d&eacute;ric Gallois, directeur du vignoble et des approvisionnements de Mo&euml;t &amp; Chandon. Les salari&eacute;s gagnent entre 1.200 et 2.000 euros bruts pour une vendange de 10 jours en moyenne.Si la CGT d&eacute;plore le recours massif aux travailleurs &eacute;trangers, qui contribue &agrave; "la baisse des salaires", M. Toubart assure qu'"il n'y a pas de traitement de salaire diff&eacute;renci&eacute;" <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-livret-des-emplois-saisonniers-agricoles-2024-vient-de-sortir" target="_blank" title="">et soul&egrave;ve "les difficult&eacute;s &agrave; recruter"</a>.&nbsp;"L'appellation Champagne n'a aucun int&eacute;r&ecirc;t &agrave; mal accueillir et mal payer, il s'agit aussi de son image, on n'a pas envie de jouer avec &ccedil;a", insiste-t-il. Pour ces vendanges 2024, 22 inspecteurs du travail et 84 gendarmes sont mobilis&eacute;s quotidiennement sur le terrain, indique la pr&eacute;fecture de la Marne

Recruter et héberger 120.000 saisonniers pour vendanger 34.000 hectares de vignes à la main: la campagne 2024 est un défi pour la filière Champagne, mobilisée pour protéger sa réputation ébranlée en 2023 par la fermeture d'hébergements indignes et la
mort de quatre vendangeurs.

Vendanges en Champagne : la filière sous pression pour préserver sa réputation

Le Space de Rennes a ferm&eacute; ses portes la semaine derni&egrave;re apr&egrave;s avoir accueilli plus de 100&nbsp;000 visiteurs, 1200 exposants, mais&hellip; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/space-le-gouvernement-attendu-de-pied-ferme" target="_blank" title="">pas de ministre, ni de l&rsquo;agriculture ou ni de ministre tout court, une premi&egrave;re depuis 30 ans</a>. Malgr&eacute; cette vacance, ce salon professionnel a tenu toutes ses promesses, avec ses animaux de prestige, ses innovations technologiques, ses stands tr&egrave;s anim&eacute;s surtout &agrave; l&rsquo;heure de l&rsquo;ap&eacute;ro et ses nombreuses d&eacute;l&eacute;gations internationales. Au-del&agrave; de la technique et des &eacute;changes commerciaux, le Space s&rsquo;int&eacute;resse aussi de plus en plus au &laquo;&nbsp;facteur humain&nbsp;&raquo;, puisque c&rsquo;est ce dernier qui va conditionner l&rsquo;avenir de l&rsquo;&eacute;levage fran&ccedil;ais. C&rsquo;est pourquoi cette 38 e &eacute;dition du Space a beaucoup mis&eacute; sur la jeunesse, notamment avec son &laquo;&nbsp;Espace pour demain&nbsp;&raquo;, l&rsquo;un des espaces phare du salon.<h2>La G&eacute;n Z veut un m&eacute;tier qui a du sens&nbsp;: &ccedil;a tombe bien pour l&rsquo;agriculture&nbsp;!</h2>Au sein de cet espace, une table-ronde &eacute;tait organis&eacute;e, le mardi 17 septembre, sur la th&eacute;matique &laquo;&nbsp;Se comprendre entre g&eacute;n&eacute;rations et travailler ensemble&nbsp;&raquo;. Ce n&rsquo;est pas un secret, la g&eacute;n&eacute;ration qui va arriver en agriculture, dite g&eacute;n&eacute;ration Z (les personnes n&eacute;es entre 1995 et 2010), est assez diff&eacute;rente des pr&eacute;c&eacute;dentes, en particulier sur son rapport au travail. Pour mieux conna&icirc;tre et comprendre ce rapport au travail,<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/journees-nationales-de-l-agriculture-place-a-l-agri-2024-avec-l-anefa" target="_blank" title=""> l&rsquo;Anefa (Association nationale pour l&rsquo;emploi et la formation en agriculture)</a> du Finist&egrave;re a r&eacute;alis&eacute; r&eacute;cemment une grande enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de 840 jeunes en formation agricole. &laquo;&nbsp;Ce qu&rsquo;ils demandent en premier lieu, c&rsquo;est d&rsquo;exercer un m&eacute;tier qui a du sens et &agrave; ce titre, les m&eacute;tiers agricoles sont particuli&egrave;rement bien plac&eacute;s&nbsp;&raquo;, relate Louise Maurice, animatrice &agrave; l&rsquo;Anefa. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/8/4/6344876-1-fre-FR/9353b3827f82-pcspacejeune1-jpg" alt="" height="2160" width="2873" /><figcaption>V&eacute;ronique Vannier, charg&eacute;e de mission travail &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne et Louise Maurice, animatrice de l&rsquo;Anefa, estiment que le secteur agricole peut attirer la g&eacute;n&eacute;ration Z, particuli&egrave;rement attach&eacute;e au sens du travail. photo Catherine Perrot</figcaption></figure>

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Autres facteurs importants sur leur rapport au travail&nbsp;: cette g&eacute;n&eacute;ration n&rsquo;est pas tr&egrave;s branch&eacute;e &laquo;&nbsp;hi&eacute;rarchie autoritaire&nbsp;&raquo;&nbsp;: &laquo; ils veulent plut&ocirc;t une relation d&rsquo;&eacute;gal &agrave; &eacute;gal, leur patron id&eacute;al est compr&eacute;hensif et gentil&nbsp;&raquo;. Ces jeunes sont aussi en attente d&rsquo;autonomie et de libert&eacute;. C&rsquo;est pourquoi ils peuvent ne pas h&eacute;siter &agrave; changer d&rsquo;entreprise si quelque chose ne leur convient pas. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est la fin du culte du CDI qu&rsquo;avaient les g&eacute;n&eacute;rations pr&eacute;c&eacute;dentes &raquo;, souligne Louise Maurice.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/renouvellement-des-generations-et-si-vous-re-passiez-la-seconde" target="_blank" title=""> Enfin, cette g&eacute;n&eacute;ration se caract&eacute;rise aussi par une culture de l&rsquo;imm&eacute;diatet&eacute;</a>. &laquo;&nbsp;N&rsquo;oublions pas que ce sont des gens qui sont n&eacute;s &agrave; l&rsquo;&egrave;re du smartphone&nbsp;&raquo;.<h3>La valeur travail ne prend plus le pas sur tout</h3>Mais alors comment attirer, comment fid&eacute;liser cette g&eacute;n&eacute;ration qui ne voue pas le m&ecirc;me &laquo;&nbsp;culte au travail&nbsp;&raquo; que les pr&eacute;c&eacute;dentes&nbsp;? D&eacute;j&agrave; en acceptant cette diff&eacute;rence. &laquo; &Ccedil;a a du bon de se remettre en cause&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit V&eacute;ronique Vannier, charg&eacute;e de mission travail &agrave; la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-chambres-d-agriculture-de-bretagne-lancent-un-concours-trucs-et-astuces" target="_blank" title="">chambre d&rsquo;agriculture de Bretagne</a>. &laquo;&nbsp;Chez les anciennes g&eacute;n&eacute;rations, la valeur travail prenait le pas sur tout. Les jeunes ont envie de s&rsquo;&eacute;panouir, d&rsquo;adapter leur charge et leurs conditions de travail. Cela nous pousse &agrave; repenser l&rsquo;organisation du travail, &agrave; trouver des fa&ccedil;ons de faire diff&eacute;rentes. Et l&rsquo;am&eacute;lioration des conditions de travail, est b&eacute;n&eacute;fique pour tout le monde&nbsp;&raquo;.Pour Louise Maurice et V&eacute;ronique Vannier, en dehors de la mise en place de techniques, d&rsquo;&eacute;quipements ou d&rsquo;organisation du travail nouvelles, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-transmission-largement-abordee-lors-du-sommet-de-l-elevage-le-recit-de-passation-entre-emilie-et-michel-installes-en-haute-loire" target="_blank" title="">l&rsquo;un des enjeux principaux pour bien travailler avec la g&eacute;n&eacute;ration Z, est de mieux communiquer.</a> &laquo;&nbsp;On se rend compte que, parfois, la transmission des consignes n&rsquo;est pas claire. Et les jeunes sont en recherche de feedback sur leur travail&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Le management, cela s&rsquo;apprend&nbsp;&raquo;, poursuit V&eacute;ronique Vannier, &laquo;&nbsp;la p&eacute;dagogie, ce n&rsquo;est pas inn&eacute;&nbsp;&raquo;. De nombreux organismes para-agricoles proposent ainsi des formations qui permettent de mieux communiquer au sein d&rsquo;un collectif de travail : &laquo;&nbsp;On peut s&rsquo;exercer, progresser. Apprendre &agrave; &eacute;couter les besoins, s&rsquo;adapter, se mettre &agrave; la place de l&rsquo;autre pour se rendre compte de l&rsquo;impact de ce que l&rsquo;on dit, savoir mieux valoriser le travail de ses salari&eacute;s et de ses associ&eacute;s&nbsp;&raquo;.<h3>Une bonne image de marque qui donne envie</h3>L&rsquo;Anefa et la chambre d&rsquo;agriculture sensibilisent aussi les &eacute;leveurs, qu&rsquo;ils soient employeurs ou en recherche d&rsquo;associ&eacute;s, &laquo;&nbsp;&agrave; mettre en avant leur marque employeur&nbsp;&raquo;. Il s&rsquo;agit en effet de &laquo;&nbsp;donner envie de travailler&nbsp;&raquo;, et cela passe par un soin apport&eacute; aux abords de la ferme, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/4-materiaux-pour-stabiliser-les-chemins-d-acces-au-paturage" target="_blank" title="">aux b&acirc;tis, aux chemins d&rsquo;acc&egrave;s</a>, et, bien s&ucirc;r, &agrave; l&rsquo;existence d&rsquo;une salle de pause chauff&eacute;e avec cuisine, sanitaires et vestiaires&nbsp;: &laquo;&nbsp;Les exploitations porcines sont tr&egrave;s en avance sur ce point&nbsp;&raquo; soulignent les sp&eacute;cialistes. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/1/8/4/6344810-1-fre-FR/969dffd509bc-anefa-jpg" alt="Catherine Perrot" height="436" width="375" /><figcaption>Louise Maurice&nbsp;: &laquo;&nbsp; 20 % des jeunes qui sont en formation agricole sont venus &agrave; la suite d&rsquo;un stage de d&eacute;couverte&nbsp;&raquo;. photo Catherine Perrot</figcaption></figure>

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Donner envie de travailler, c&rsquo;est aussi savoir accueillir des stagiaires, et pas uniquement des stagiaires en formation agricole ou issus du milieu. L&rsquo;enqu&ecirc;te de l&rsquo;Anefa 29 montre en effet que 20 % des &eacute;l&egrave;ves qui sont en formation agricole ont choisi cette voie apr&egrave;s un stage de d&eacute;couverte. Les agriculteurs ont donc tout int&eacute;r&ecirc;t, aujourd&rsquo;hui, &agrave; prendre un peu de temps pour accueillir des jeunes de troisi&egrave;me ou de seconde&nbsp;: leurs futurs salari&eacute;s ou futurs associ&eacute;s figurent peut-&ecirc;tre dans leurs rangs&nbsp;!

Le Space de Rennes a accueilli plus de 100 000 visiteurs professionnels du 17 au 19 septembre dernier. L’une des thématiques majeures était le renouvellement des générations d’éleveurs, et, dans ce cadre, une table-ronde s’est tenue sur le thème « Se comprendre entre générations et travailler ensemble ».

Space : se comprendre entre générations, c’est possible

<h2>Un Projet de Vie</h2>Originaire du Finist&egrave;re, Franck a g&eacute;r&eacute; pendant 11 ans une ferme c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re bio de 130 hectares et une soci&eacute;t&eacute; de distribution de semences bio. Cherchant &agrave; retrouver un &eacute;quilibre de vie et &agrave; changer de r&eacute;gion, il choisit <a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-reguyon?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve&amp;utm_content=reguyon" title="">la ferme de Reguyon</a> pour ses vastes prairies, favorisant une rotation optimale des cultures. La localisation id&eacute;ale &agrave; Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, pr&egrave;s de Nantes, offre un cadre propice &agrave; ses ambitions agricoles.<div class="citation">
 "Dans mon projet d&rsquo;installation et pour vivre de mon m&eacute;tier, il me fallait une ferme relativement importante, c&rsquo;est pour &ccedil;a que j&rsquo;ai choisi la Ferme de Reguyon."
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<h2>Un d&eacute;fi financier</h2>Confront&eacute; aux d&eacute;fis financiers de cette reprise, Franck a fait appel &agrave; <a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve" title="">FEVE</a>, une fonci&egrave;re solidaire. Gr&acirc;ce &agrave; <a href="https://www.feve.co/transmettre-ma-ferme?utm_source=plein_champ&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=nouvelle_feve" title="">FEVE</a>, en collaboration avec La Nef et MiiMOSA, il a pu concr&eacute;tiser son projet. Ce financement innovant permet &agrave; Franck de diversifier sa production tout en pr&eacute;servant les prairies pour la vente de foin aux exploitations voisines.<h2>Engagement agro&eacute;cologique</h2>Gr&acirc;ce &agrave; cette reprise, la ferme de Reguyon sera maintenue en Agriculture Biologique. Le travail du c&eacute;dant continuera d&rsquo;&ecirc;tre valoris&eacute;. Franck pr&eacute;f&egrave;re diminuer sa surface c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re et avoir une bonne rotation pour avoir un bl&eacute; &ldquo;propre&rdquo; et &ecirc;tre s&ucirc;r d&rsquo;avoir une bonne production. La majeure partie des productions sera &agrave; destination de l&rsquo;alimentation humaine et non animale.Franck utilisera des semences anciennes pour une partie de sa production. Ces semences paysannes, non trait&eacute;es chimiquement, permettent de restaurer une diversit&eacute; vari&eacute;tale et r&eacute;sistent mieux aux conditions de leur environnement. Ce sont les meuniers partenaires qui fourniront directement ces semences. Cela lui permettra de ressemer avec des semences non hybrid&eacute;es et de meilleure qualit&eacute;.Si vous aussi vous souhaitez transmettre votre ferme, n'h&eacute;sitez pas &agrave; visiter le&nbsp;<a href="https://www.feve.co/les-feves-financees/la-ferme-de-reguyon">site officiel de FEVE</a><a href="">.</a>

Franck, après plus de 20 ans d'expérience dans la filière biologique, a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure avec la ferme de Reguyon en Loire-Atlantique. Anciennement une exploitation laitière en polyculture-élevage, il la transforme en une ferme céréalière biologique de 240 hectares, diversifiant les cultures avec du seigle, sarrasin, blé noir, épeautre, lentilles et pois chiche.

[Transmission] Histoire d'une reconversion réussie en Loire-Atlantique

&laquo;&nbsp;Je ne vais pas d&eacute;tailler maintenant mes priorit&eacute;s&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; Annie Genevard sur le perron de l&rsquo;h&ocirc;tel de Villeroy qui h&eacute;berge le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, de la souverainet&eacute; alimentaire et de la for&ecirc;t. Nomm&eacute;e par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/annie-genevard-nommee-a-l-agriculture-les-syndicats-aux-aguets" target="_blank">le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 21 septembre</a>, &agrave; la suite de Marc Fesneau et de la ministre d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e Agn&egrave;s Pannier-Runacher, la d&eacute;put&eacute;e du Doubs (Les R&eacute;publicains) &nbsp;a dit mesurer &laquo; l&rsquo;impatience&nbsp;&raquo; du monde agricole, confront&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;une crise sanitaire grave dans l&rsquo;&eacute;levage, trop d&rsquo;eau dans certaines r&eacute;gions et pas assez dans d&rsquo;autres, la baisse de rendement dans presque tous les secteurs de production. Tout cela fragilise gravement les exploitations et leur tr&eacute;sorerie&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Je vais &eacute;couter, voir, faire le point avant de parler et surtout agir. Notre mission dans ce gouvernement, c&rsquo;est d&#039;agir vite quand l&rsquo;urgence commande et d&rsquo;agir juste"
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Au-del&agrave; de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/mhe-la-strategie-vaccinale-devoilee-les-vaccins-disponibles" target="_blank">la prise en charge des vaccins</a> contre la FCO-3 et contre le MHE, les &eacute;leveurs attendent des indemnisations &agrave; la hauteur des pertes directes et indirecte que leur font subir ces deux maladies vectorielles, favoris&eacute;es par le changement climatique. En proie &agrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-moisson-2024-vers-des-recoltes-historiquement-faibles" target="_blank">la pire r&eacute;colte depuis 40 ans</a>, les c&eacute;r&eacute;aliers attendent a minima des pr&ecirc;ts &agrave; taux r&eacute;duits garantis par l&rsquo;Etat pour soulager leur tr&eacute;sorerie et assurer les emblavements d&rsquo;automne. &laquo;&nbsp;Je vais &eacute;couter, voir, faire le point avant de parler et surtout agir. Notre mission dans ce gouvernement, c&rsquo;est d'agir vite quand l&rsquo;urgence commande et d&rsquo;agir juste&nbsp;&raquo; a d&eacute;clar&eacute; la ministre, qui dit vouloir d&rsquo;abord rencontrer les organisations professionnelles et syndicales et aller sur le terrain &laquo;&nbsp;au contact de la r&eacute;alit&eacute;&nbsp;(&hellip;) Il faut aller voir, aller percevoir le terrain pour v&eacute;ritablement comprendre ce qui s&rsquo;y joue&nbsp;&raquo; a dit l&rsquo;ancienne maire de Morteau (Doubs). Un de ses premiers d&eacute;placements est programm&eacute; au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage qui se tient &agrave; Cournon (Puy-de-D&ocirc;me) du 1er au 4 octobre.<h2>Simplification et loi d&rsquo;orientation</h2>La nouvelle ministre a dit vouloir faire de la simplification normative un chantier &laquo;&nbsp;prioritaire&nbsp;&raquo;, en redonnant &laquo;&nbsp;du sens, du bon sens&nbsp;(&hellip;) Toutes les r&egrave;gles, les dates agronomiques choisies sans r&eacute;alisme, all&eacute;ger la paperasse, r&eacute;duire les interdits, je vais m&rsquo;y atteler, dans la continuit&eacute; et avec m&eacute;thode&nbsp;&raquo; a dit la ministre. &laquo;&nbsp;N&rsquo;interdisons pas avant de proposer des solutions, sinon c&rsquo;est l&rsquo;impasse &raquo; a-t-elle dit dans une allusion au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-un-risque-de-jaunisse-eleve-la-cgb-reclame-le-retour-de-l-acetamipride-autorise-dans-l-ue" target="_blank">retrait des n&eacute;onicotino&iuml;des sur betterave</a>.<div class="citation">
 "Il nous faut reconqu&eacute;rir la souverainet&eacute; alimentaire pied &agrave; pied"
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A propos de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a>, qu&rsquo;elle a elle-m&ecirc;me vot&eacute;e en mai dernier, la nouvelle ministre a affirm&eacute; vouloir la remettre &agrave; l&rsquo;agenda politique, apr&egrave;s que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere" target="_blank">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a> ait coup&eacute; son examen par le S&eacute;nat. &laquo;&nbsp;Je veux dire clairement que nous la m&egrave;nerons rapidement jusqu&rsquo;&agrave; son terme&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; la ministre pour qui &laquo; le r&ocirc;le de l&rsquo;Etat est de soutenir ceux qui nourrissent la population, pas de les d&eacute;courager (&hellip;) Notre r&ocirc;le est aussi d&rsquo;encourager notre jeunesse &agrave; aller vers ces professions qui offrent du sens et des perspectives&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/politique-s-agricole-s-gare-a-la-desherence" target="_blank" title="">Politique(s) agricole(s)&nbsp;: gare &agrave; la d&eacute;sh&eacute;rence</a>
</aside>
Au plan europ&eacute;en, &laquo;&nbsp;o&ugrave; beaucoup se jouera &raquo;, Annie Genevard entend mener &laquo;&nbsp;une action r&eacute;solue pour mieux prot&eacute;ger notre agriculture&nbsp;fran&ccedil;aise et faire valoir une vision &eacute;quilibr&eacute;e qui n&rsquo;ignore ni l&rsquo;approche environnementale ni les n&eacute;cessit&eacute;s &eacute;conomiques&nbsp;(&hellip;) Il nous faut reconqu&eacute;rir la souverainet&eacute; alimentaire pied &agrave; pied&nbsp;&raquo;. La ministre s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; &laquo;&nbsp;faire avancer le dossier des clauses miroir&nbsp;&raquo; et &agrave; en finir avec la surinterpr&eacute;tation des normes europ&eacute;ennes, alors que l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise est &laquo;&nbsp;l&rsquo;une des plus vertueuses au monde&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Nous nous glorifions d&rsquo;&ecirc;tre plus vertueux que les autres mais en r&eacute;alit&eacute; nous nous tirons une balle dans le pied&nbsp;&raquo; a-t-elle dit &agrave; propos des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-france-lance-la-chasse-aux-surtranspositions-phytosanitaires" target="_blank" title="">surtranspositions</a>.Affirmant comprendre la col&egrave;re des agriculteurs,&nbsp;Annie Genevard a dit avoir &laquo;&nbsp;une immense admiration pour cette profession difficile qui subit trop souvent des proc&egrave;s tr&egrave;s injustes&nbsp;&raquo;, condamnant au passage les &laquo;&nbsp;activistes qui d&eacute;truisent les moyens de production et outils de travail indispensables pour nous nourrir&nbsp;&raquo;, ainsi que &laquo;&nbsp;les conflits inutiles sur les sonorit&eacute;s et les senteurs de la campagne&nbsp;&raquo;. Elle a promis &eacute;galement une attention particuli&egrave;re aux <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/emmanuelle-jean-la-meuniere-qui-a-redonne-vie-au-moulin-de-la-bicane" target="_blank" title="">femmes agricultrices</a> ainsi qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;agriculture des territoires ultramarins, sans oublier la for&ecirc;t, qui figure d&eacute;sormais dans l'intitul&eacute; du minist&egrave;re, aux c&ocirc;t&eacute;s&nbsp;&laquo;&nbsp;l'agriculture&nbsp;&raquo; et de la &laquo;&nbsp;souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;.

Sans dévoiler ses priorités, la nouvelle ministre de l’Agriculture promet des résultats « dans les cours de ferme dans les semaines qui viennent », en référence aux crises sanitaires et aux récoltes en berne. Affirmant vouloir agir « vite » et « juste », Annie Genevard sera présente la semaine prochaine au Sommet de l’élevage à Cournon (Puy-de-Dôme).

Annie Genevard : « Nous mènerons rapidement la loi d’orientation agricole à son terme »

Tout commence 100 ans plus t&ocirc;t, en 1924 &agrave; La Mothe-Achard. Une communaut&eacute; de fr&egrave;res, soutenue par le syndicat des agriculteurs de Vend&eacute;e, ouvre une &eacute;cole pour former les fils d&rsquo;agriculteurs. Le projet visait &agrave; &laquo;&nbsp;apprendre aux jeunes des techniques pour mieux cultiver la terre et celle d&rsquo;autrui afin d&rsquo;en tirer le plus de profit&nbsp;&raquo;. L&rsquo;&eacute;cole, alors baptis&eacute;e Notre-Dame de la For&ecirc;t, accueille ses 18 premiers &eacute;l&egrave;ves, encadr&eacute;s par la congr&eacute;gation des fr&egrave;res de Saint-Gabriel.Face &agrave; l&rsquo;augmentation du nombre de jeunes, l&rsquo;&eacute;cole d&eacute;m&eacute;nage en 1966 de La Mothe-Achard &agrave; La Roche-sur-Yon, pr&egrave;s du lieu-dit des &Eacute;tabli&egrave;res. Elle n&rsquo;en prendra le nom qu&rsquo;en 1974. Les ann&eacute;es suivantes vont marquer un tournant avec le d&eacute;part des fr&egrave;res. L&rsquo;&eacute;cole est alors confi&eacute;e &agrave; des la&iuml;cs.&nbsp;Dix ans plus tard, en 1984, et &laquo;&nbsp;conform&eacute;ment au projet port&eacute; par ses cr&eacute;ateurs et encourag&eacute;e par la loi Rocard qui r&eacute;git le fonctionnement des lyc&eacute;es agricoles, l&rsquo;&eacute;tablissement continue son d&eacute;veloppement en ouvrant des formations sup&eacute;rieures agricoles et &eacute;largit son offre dans les domaines de l&rsquo;environnement, du tourisme ou de l&rsquo;agroalimentaire&nbsp;&raquo;, rappelle son historique retrac&eacute; &agrave; l&rsquo;occasion du centenaire. En r&eacute;ponse aux sollicitations du D&eacute;partement et des professionnels, l&rsquo;&eacute;cole ouvre plusieurs autres sites de formation sur l&rsquo;ensemble du territoire vend&eacute;en. Elle ambitionne m&ecirc;me d&rsquo;aller au-del&agrave; de ses pr&eacute;rogatives d&rsquo;enseignement.&nbsp;Des logements aussiLe manque de logements freine l&rsquo;insertion professionnelle des jeunes, l&rsquo;&eacute;tablissement d&eacute;cide d&rsquo;ouvrir sa premi&egrave;re r&eacute;sidence pour &eacute;tudiants en 1990 sous l&rsquo;&eacute;gide de l&rsquo;association Agropolis. L&rsquo;&eacute;cole devient ainsi le Groupe &Eacute;tabli&egrave;res. S&rsquo;ensuivent l&rsquo;ouverture du restaurant universitaire, du centre &eacute;questre et la cr&eacute;ation du centre aquatique Armonia en 2001 (il est d&eacute;sormais ferm&eacute;). En 2010, la premi&egrave;re &eacute;cole de production pour aider les jeunes en d&eacute;crochage scolaire, ainsi qu&rsquo;un dispositif d&rsquo;accueil pour les mineurs non-accompagn&eacute;s sont cr&eacute;&eacute;s.Aujourd&rsquo;hui, le Groupe revendique &laquo;&nbsp;plus de 65 formations dans divers domaines que sont l&rsquo;agriculture, l&rsquo;environnement, le monde animal, le cheval mais aussi l&rsquo;artisanat de niche comme la joaillerie, le commerce, la communication, le digital et le m&eacute;dico-social&nbsp;&raquo;. Chaque ann&eacute;e, les &Eacute;tabli&egrave;res accueillent plus de 1 300 apprenants r&eacute;partis sur cinq sites&nbsp;: La Roche-sur-Yon, Challans, Montaigu, Les Herbiers et Pissotte. Apr&egrave;s un si&egrave;cle d&rsquo;existence, les &Eacute;tabli&egrave;res n&rsquo;ont pas effac&eacute; leurs origines&nbsp;; le lyc&eacute;e agricole qui repr&eacute;sente l&rsquo;activit&eacute; la plus importante du groupe.Le Groupe &Eacute;tabli&egrave;res en chiffres :<ul><li>1 422 apprenants sur cinq sites de formation en Vend&eacute;e</li><li>800 logements sur dix r&eacute;sidences en Vend&eacute;e et Loir-et-Cher</li><li>237 adh&eacute;rents au centre &eacute;questre</li><li>80 % de mineurs non accompagn&eacute;s qui ont un emploi</li><li>326 collaborateurs &eacute;tabliens et &eacute;tabliennes</li></ul>

Jeudi 26 septembre, le Groupe Établières organise une journée commémorative pour marquer ses 100 ans. L’occasion de retracer l’histoire de cette école agricole emblématique en Vendée.

[Histoire] 100 ans pour cette école emblématique de Vendée, ça se fête !

L&rsquo;organisation de producteurs (OP) Yd&eacute;al a vu les choses en grand pour f&ecirc;ter son cinqui&egrave;me anniversaire. Pas moins de 300 invit&eacute;s, &laquo;&nbsp;acteurs du monde du mara&icirc;chage et plus largement du monde agricole&nbsp;&raquo; (chefs d&rsquo;entreprises, clients, partenaires, fournisseurs&hellip;), &eacute;taient convi&eacute;s jeudi 12 septembre au ch&acirc;teau de La Pigossi&egrave;re &agrave; Pont-Saint-Martin.&nbsp;La pr&eacute;sidente, Anne-Claire Goyer, est revenue sur l&rsquo;histoire de cette structure&nbsp;: &laquo;&nbsp;Des femmes et des hommes de courage&nbsp;&raquo; avec l&rsquo;ambition &laquo;&nbsp;d&rsquo;aller au bout de leurs id&eacute;es, de leurs convictions&nbsp;&raquo;. En 2019, les neuf mara&icirc;chers fondateurs ont &laquo;&nbsp;quitt&eacute; une organisation plus grande pour des raisons humaines. Il nous a fallu de la force et du courage pour choisir l&rsquo;apaisement&nbsp;&raquo;. En trois mois, &laquo;&nbsp;nous avons cr&eacute;&eacute; la structure, les outils, la marque&nbsp;&raquo; et d&egrave;s le 1er janvier 2020, &laquo;&nbsp;nous &eacute;tions pr&ecirc;ts &agrave; servir nos clients&nbsp;&raquo;. En cinq ans, les mara&icirc;chers ont d&eacute;velopp&eacute; l&rsquo;OP&nbsp;: 2 ha de serres &agrave; Saint-L&eacute;ger-les-Vignes et deux autres au Loroux-Bottereau en 2019, 4 ha &agrave; Lass&eacute; (49) en 2021, arriv&eacute;e de deux producteurs en 2022, construction du si&egrave;ge &agrave; Haute-Goulaine en 2023, ajout de 2 ha suppl&eacute;mentaires aux Sorini&egrave;res et cr&eacute;ation d&rsquo;un nouvel atelier de conditionnement (poireaux et carottes) &agrave; Divatte-sur-Loire en 2024&hellip; Aujourd&rsquo;hui, treize producteurs font partie de l&rsquo;OP Yd&eacute;al, ce qui repr&eacute;sente 900 collaborateurs r&eacute;partis sur les diff&eacute;rents sites. Malgr&eacute; &laquo;&nbsp;la lourdeur des d&eacute;marches administratives&nbsp;&raquo;, Yd&eacute;al a connu un rythme d&rsquo;investissement soutenu car &laquo;&nbsp;nous pensons qu&rsquo;une entreprise est en d&eacute;clin si elle n&rsquo;investit pas&nbsp;&raquo; et qu&rsquo;il &laquo;&nbsp;n&rsquo;y a pas de temps &agrave; perdre dans le combat de la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;. Cependant, Anne-Claire Goyer d&eacute;nonce le &laquo;&nbsp;drame fran&ccedil;ais qui p&egrave;se sur la souverainet&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;&nbsp;: la concurrence &eacute;trang&egrave;re &laquo;&nbsp;avec des co&ucirc;ts de main-d&rsquo;&oelig;uvre cinq fois moins importants qu&rsquo;en France dans certains pays europ&eacute;ens&nbsp;&raquo; voire &laquo;&nbsp;dix fois moins importants&nbsp;&raquo; hors Union europ&eacute;enne.&nbsp;Pr&eacute;parer demain&laquo;&nbsp;Et pourtant, nous d&eacute;veloppons des mesures toujours plus vertueuses&nbsp;&raquo;, insiste la pr&eacute;sidente dont l&rsquo;OP est certifi&eacute;e HVE, Global Gap, IFS Food ou encore sans r&eacute;sidu de pesticide. La structure a des atouts &agrave; faire valoir, &laquo;&nbsp;notre climat oc&eacute;anique, nos outils modernes permettent de produire le plus sainement possible&nbsp;&raquo;. Avec le changement climatique, &laquo;&nbsp;le potager de l&rsquo;Europe va se d&eacute;placer&nbsp;&raquo; donc &laquo;&nbsp;il nous faut pr&eacute;parer demain&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;trouver une place dans cette &eacute;conomie rude&nbsp;&raquo;. Au niveau national (95 % de son activit&eacute;), Yd&eacute;al a d&eacute;j&agrave; su tisser sa toile&nbsp;: l&rsquo;OP produit 31 000 t de l&eacute;gumes frais par an &agrave; destination des GMS et grossistes, poss&egrave;de 1&nbsp;400 ha de surfaces pleine champ (couverts et non-couvertes), 52 ha de serres verre et a fait progresser son chiffre d&rsquo;affaires de 20 millions d&rsquo;euros en cinq ans. L&rsquo;OP mise donc sur la qualit&eacute;, la s&eacute;curit&eacute; alimentaire, la proximit&eacute;. &laquo;&nbsp;On a trouv&eacute; notre place dans l&rsquo;&eacute;chiquier gr&acirc;ce &agrave; notre r&eacute;activit&eacute; et &agrave; la fra&icirc;cheur de nos produits&nbsp;&raquo;, souligne la directrice Anne-Lise Billant.&nbsp;Lors de cette soir&eacute;e, la pr&eacute;sidente a &eacute;galement tendu la main au D&eacute;partement et &agrave; la R&eacute;gion (repr&eacute;sent&eacute;s respectivement par Yannick F&eacute;tiveau et Fran&ccedil;ois Guyot), pour travailler ensemble. &laquo;&nbsp;Je lance le d&eacute;fi &agrave; la R&eacute;gion et au D&eacute;partement de nous permettre de fournir vos cantines. Nous faisons d&eacute;j&agrave; des animations dans les cantines des coll&egrave;ges, pourtant, les appels d&rsquo;offre ne permettent pas de vous livrer, a-t-elle pr&eacute;cis&eacute; avant de conclure son discours&nbsp;: &laquo;&nbsp;Nous sommes pr&ecirc;ts, avec le courage des premiers jours, &agrave; b&acirc;tir Ydeal.&nbsp;&raquo;

L’organisation de producteurs maraichère Ydéal a réuni environ 300 personnes pour son anniversaire.

Ydéal fête ses 5 ans

Des entra&icirc;nements renforc&eacute;s avec une meilleure protection contre les pics de charge pour les bo&icirc;tiers de cueilleurs et le rouleau d'alimentation, l&rsquo;entra&icirc;nement s&eacute;par&eacute; des bo&icirc;tiers de cueilleurs droit et gauche pour une charge homog&egrave;ne, des rouleaux cueilleurs lin&eacute;aires pour une vitesse de cueillage r&eacute;guli&egrave;re et un travail efficace dans toutes les conditions, une r&eacute;duction de r&eacute;gime de 20 % par simple remplacement des pignons du bo&icirc;tier principal et du pignon de cha&icirc;ne du rouleau d'alimentation, des pointes de capots des cueilleurs inclin&eacute;es de 17&deg; seulement pour un guidage optimis&eacute; des plantes et de meilleurs r&eacute;sultats dans le ma&iuml;s vers&eacute;, une meilleure harmonisation des r&eacute;gimes des cha&icirc;nes d'alimentation, des rouleaux cueilleurs et des broyeurs horizontaux, une &eacute;cartement des plaques cueilleuses r&eacute;glable par commande hydraulique depuis la cabine, un nouveau positionnement des broyeurs horizontaux dot&eacute;s de couteaux tranchants sur trois faces et d'un rev&ecirc;tement anti-usure&nbsp;: tels sont les caract&eacute;ristiques des nouveaux cueilleurs Rovio 4. R&eacute;sultat&nbsp;: un d&eacute;bit jusqu&rsquo;&agrave; 30% sup&eacute;rieur &agrave; celui de la g&eacute;n&eacute;ration pr&eacute;c&eacute;dente, &agrave; savoir les Corio. Les Rovio 4 sont d&eacute;clin&eacute;s en trois mod&egrave;les de 6, 8 et 12 rangs avec des interrangs de 70, 75 et 80 cm sur les versions 6 et 8 rangs et des interrangs de 70 et 75 cm sur la version 12 rangs.<h2>Auto Contour et Auto Pilot</h2>Les nouveaux Rovio 4 embarquent les syst&egrave;mes de suivi de sol Auto Contour et le guidage automatique Auto Pilot. Auto Contour permet au cueilleur de suivre le sol avec pr&eacute;cision par correction automatique de sa position sur les axes longitudinal et transversa. Le syst&egrave;me enregistre activement les irr&eacute;gularit&eacute;s du terrain &agrave; l'aide d'un palpeur qui a &eacute;t&eacute; d&eacute;plac&eacute; d'un rang vers l'int&eacute;rieur et peut d&eacute;sormais op&eacute;rer avec fiabilit&eacute; &eacute;galement en bordure de r&eacute;colte. Plac&eacute;s sur le convoyeur, des v&eacute;rins hydrauliques traduisent imm&eacute;diatement les informations envoy&eacute;es par des capteurs pour corriger la position du cueilleur sur l'axe transversal et adapter la hauteur de coupe, laquelle peut &ecirc;tre param&eacute;tr&eacute;e ais&eacute;ment sur le Cebis.Via ses palpeurs centraux, le guidage automatique Auto Pilot scanne simultan&eacute;ment deux rangs de plantes pour en d&eacute;duire les mouvements de correction &agrave; apporter &agrave; la direction. Con&ccedil;u pour des interrangs jusqu'&agrave; 80&nbsp;cm, le syst&egrave;me pilot&eacute; par commande &eacute;lectrom&eacute;canique identifie et compense les trous dans les cultures.<h2 style="text-align:justify;">Multicoupleur et syst&egrave;me d'identification automatique de l'outil frontal de s&eacute;rie</h2>Tous les cueilleurs Rovio&nbsp;4 sont &eacute;quip&eacute;s d'un multicoupleur et d'un syst&egrave;me d'identification automatique de l'outil frontal int&eacute;grant un calculateur de maintenance et des donn&eacute;es sp&eacute;cifiques &agrave; l'outil telles que des but&eacute;es de fin de course, des valeurs de consigne Auto Contour et autres informations utiles.Parmi les options figurent des rehausses lat&eacute;rales, des vis pour ma&iuml;s vers&eacute;, des caoutchoucs de retenue des &eacute;pis avec syst&egrave;me de fixation rapide sur les capots (de s&eacute;rie sur les pointes), des contre-couteaux additionnels pour les broyeurs horizontaux ou encore des brise-chaumes pour les traces de passage. Un nouvel adaptateur permet d'atteler les cueilleurs &agrave; une ensileuse Jaguar pour la r&eacute;colte de ma&iuml;s &eacute;pis.

Le constructeur annonce un débit supérieur de 30% à celui des ex-Corio, sous l’effet d’une nouvelle architecture. Les Rovio 4 sont déclinés en 6, 8 et 12 rangs.

Claas présente les nouveaux cueilleurs à maïs Rovio 4

Au lieu-dit St-Michel &agrave; Charnizay, Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu et ses deux associ&eacute;s &eacute;l&egrave;vent 420 ch&egrave;vres et une centaine de g&eacute;nisses laiti&egrave;res. &laquo; Nous avons gout&eacute; au t&eacute;lescopique d&egrave;s le d&eacute;but des ann&eacute;es 90 gr&acirc;ce &agrave; la Cuma locale, se rem&eacute;more l&rsquo;&eacute;leveur. A l&rsquo;&eacute;poque d&eacute;j&agrave; il s&rsquo;agissait d&rsquo;un Merlo, mais la gamme agricole n&rsquo;&eacute;tait pas encore cr&eacute;&eacute;e par le constructeur italien. &raquo; &nbsp;Depuis 2001, les trois &eacute;leveurs disposent de leur propre machine.&nbsp;&laquo; Il r&eacute;alise plus de 1 200&nbsp;heures par an. Un investissement collectif est donc difficilement envisageable &raquo;, reconnait l&rsquo;agriculteur, aussi pr&eacute;sident de la Cuma locale.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "Il r&eacute;alise plus de 1 200&nbsp;heures par an. Un investissement collectif est donc difficilement envisageable"
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<h6>UTILIS&Eacute; CHAQUE JOUR &nbsp;POUR LE SOIN AUX ANIMAUX&nbsp;</h6>Quotidiennement, l&rsquo;alimentation des deux cheptels lui est confi&eacute;e.&nbsp;&laquo; Nous disposons d&rsquo;un godet d&eacute;sileur pour distribuer le foin et la luzerne aux ch&egrave;vres &raquo;, t&eacute;moigne l&rsquo;&eacute;leveur.&nbsp;Equip&eacute; d&rsquo;une pailleuse, il assure le paillage de l&rsquo;aire des g&eacute;nisses.&nbsp;&laquo; Une botte ronde tous les matins durant l&rsquo;hiver, et une un jour sur deux en p&eacute;riode estivale &raquo;, d&eacute;taille Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu.&nbsp;Toutes les trois semaines &agrave; un mois, le Turbofarmer s&rsquo;att&egrave;le au curage des deux stabulations, soit 2 000 m&sup2;.&nbsp;&laquo; Une journ&eacute;e est n&eacute;cessaire pour cette t&acirc;che &raquo;, appuie-t-il. &nbsp;Malgr&eacute; une hauteur hors tout assez &eacute;lev&eacute;e qui procure une bonne visibilit&eacute; depuis le poste de conduite, l&rsquo;engin reste maniable dans les b&acirc;timents.&nbsp;&laquo; Un atout rendu possible gr&acirc;ce &agrave; ses 2,30&nbsp;m de largeur et son faible rayon de braquage &raquo;,&nbsp;poursuit-il.&nbsp;Le fumier est alors stock&eacute; en bout de champs, avant d&rsquo;&ecirc;tre repris &agrave; l&rsquo;aide du grappin pour remplir l&rsquo;&eacute;pandeur &agrave; l&rsquo;automne. &nbsp;Equip&eacute;s d&rsquo;un s&eacute;choir en grange, les associ&eacute;s se concentrent sur une r&eacute;colte d&rsquo;herbe en vrac gr&acirc;ce &agrave; une remorque autochargeuse. Ainsi, le t&eacute;lescopique d&eacute;place peu de bottes de foin,&nbsp;&laquo; except&eacute; les ann&eacute;es d&rsquo;abondance o&ugrave; nous en pressons pour la vente &raquo;, explique l&rsquo;agriculteur. C&ocirc;t&eacute; paille, les &eacute;leveurs pressent 450 bottes carr&eacute;es et environ autant de rondes. Ils appr&eacute;cient d&rsquo;ailleurs son homologation &agrave; 40 km/h pour les trajets routiers.&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "C&rsquo;est une machine qui nous permet de grandement simplifier notre m&eacute;tier en limitant le port de charges lourdes"
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&nbsp;<h6>L&rsquo;&Eacute;LEVAGE, &nbsp;MAIS PAS SEULEMENT&nbsp;</h6>Le Turbofarmer est aussi destin&eacute; aux petites t&acirc;ches r&eacute;currentes sur une exploitation d&rsquo;&eacute;levage.&nbsp;&laquo; Gr&acirc;ce &agrave; son godet &agrave; c&eacute;r&eacute;ales, il recharge chaque semaine le boisseau destin&eacute; &agrave; la ration des ch&egrave;vres,&nbsp;continue l&rsquo;&eacute;leveur.&nbsp;Nous l&rsquo;utilisons aussi pour les prestations de s&eacute;chage de ma&iuml;s que nous r&eacute;alisons pour les voisins. &raquo;&nbsp;Il y a quelques mois, l&rsquo;engin a &eacute;galement &eacute;t&eacute; utilis&eacute; pour d&eacute;couvrir un hangar avant l&rsquo;installation de panneaux photovolta&iuml;ques.&nbsp;Bien &eacute;videmment, les agriculteurs l&rsquo;utilisent en p&eacute;riode d&rsquo;&eacute;pandage des engrais min&eacute;raux et de semis&nbsp;&laquo; pour d&eacute;placer les big-bags. &raquo;&nbsp;Il lui arrive aussi, exceptionnellement, de tasser un tas de ma&iuml;s ou d&rsquo;herbe chez un voisin en pleine p&eacute;riode d&rsquo;ensilage. Il d&eacute;place quotidiennement des palettes ou tout autre objet entravant une all&eacute;e ou un passage.&nbsp;&laquo; Une &eacute;lingue reste accroch&eacute;e &agrave; la porte, relate Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu.&nbsp;C&rsquo;est une machine qui nous permet de grandement simplifier notre m&eacute;tier en limitant le port de charges lourdes. &raquo;&nbsp;<h6>DIVERSES OPTIONS</h6>&nbsp;Renouvel&eacute; tous les 24 &agrave; 36 mois, le mod&egrave;le neuf est syst&eacute;matiquement &eacute;quip&eacute; d&rsquo;une cabine suspendue. Idem pour l&rsquo;accoudoir et son joystick solidaire du si&egrave;ge qui accroit l&rsquo;ergonomie g&eacute;n&eacute;rale de la machine. &nbsp;Autre option non n&eacute;gligeable, le multicoupleur pour le branchement des flexibles.&nbsp;&laquo; Nous d&eacute;telons les outils quotidiennement. Ce type de raccord est un gain de temps important, car il permet de tout brancher en un seul geste et sans effort &raquo;, poursuit Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu qui appr&eacute;cie &eacute;galement la boite hydrostatique pour les salari&eacute;s, l&rsquo;engin s&rsquo;arr&ecirc;tant automatiquement d&egrave;s que la p&eacute;dale d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rateur est rel&acirc;ch&eacute;e,&nbsp;&laquo; un gage de s&eacute;curit&eacute;. &raquo;&nbsp;<h6>&nbsp;QUELQUES POINTS D&rsquo;AM&Eacute;LIORATION</h6>&nbsp;En revanche, Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu remarque de petites pannes fr&eacute;quentes.&nbsp;&laquo; Il s&rsquo;agit par exemple de petites fuites d&rsquo;huile &agrave; certains endroits dues &agrave; de mauvais serrages ou des capteurs de s&eacute;curit&eacute; capricieux. &raquo;&nbsp;Rien de bien m&eacute;chant en soi, mais qui peuvent s&rsquo;av&eacute;rer probl&eacute;matiques face &agrave; un engin utilis&eacute; chaque jour.&nbsp;&laquo; Certes, notre concessionnaire AEB est r&eacute;actif et nous met &agrave; disposition un mod&egrave;le de d&eacute;monstration et/ ou l&rsquo;entraide entre voisins fonctionne, mais cela chamboule tout de m&ecirc;me notre organisation du travail &raquo;,&nbsp;souligne Fr&eacute;d&eacute;ric Cadieu.&nbsp;&nbsp;Autre b&eacute;mol sur ce dernier mod&egrave;le, les gardes boues qui ne suivent plus les roues lors des changements de direction.&nbsp;&laquo; Ils ont alors tendance &agrave; frotter quand on &eacute;volue dans un b&acirc;timent &raquo;,&nbsp;d&eacute;plore-t-il. Il regrette aussi la disparition du tube plein dispos&eacute; autour de la machine pr&eacute;sent sur les anciens mod&egrave;les.&nbsp;&laquo; Il assurait une bonne protection de l&rsquo;engin &raquo;,&nbsp;rench&eacute;rit-il. Enfin, bien que l&rsquo;accoudoir soit confortable, la forme du joystick l&rsquo;est un peu moins. &laquo; D&rsquo;o&ugrave; une douleur qui peut survenir dans la main apr&egrave;s de longues journ&eacute;es de travail &raquo;, regrette l&rsquo;&eacute;leveur.&nbsp; Bien que garanti deux ans par le constructeur, les associ&eacute;s du Gaec St-Michel des Landes prennent syst&eacute;matiquement une assurance bris de mat&eacute;riel aupr&egrave;s de leur assureur historique.&nbsp;&laquo; Nous achetons ainsi la s&eacute;r&eacute;nit&eacute; &raquo;,&nbsp;compl&egrave;te l&rsquo;&eacute;leveur. C&ocirc;t&eacute; maintenance, ils la confient en int&eacute;gralit&eacute; au concessionnaire,&nbsp;&laquo; notamment pour des soucis de maintien de la garantie &raquo;,&nbsp;conclut-il.&nbsp;

Au printemps dernier, les associés du Gaec St-Michel des Landes à Charnizay (37) ont investi presque 100 000 euros dans un télescopique. Retour sur leurs impressions après 400 heures d’utilisation au volant du Merlo 42.7 CS Turbofarmer.

Des options pour améliorer le confort de travail

Port&eacute; par un groupe d&rsquo;&eacute;leveurs souhaitant r&eacute;pondre &agrave; une attente locale, le march&eacute; au Cadran de Ch&acirc;teaumeillant a ouvert ses portes en 1999 et est toujours g&eacute;r&eacute; par un groupe d&rsquo;&eacute;leveurs soutenus au quotidien par une &eacute;quipe de choc (secr&eacute;taires, commerciaux, chef des ventes et 10 &agrave; 12 bouviers).&nbsp;&laquo; On fait partie des march&eacute;s qui n&rsquo;ont pas augment&eacute; les frais de march&eacute;. Sur un animal qui va &ecirc;tre vendu sur le march&eacute;, nous pr&eacute;levons &agrave; peu pr&egrave;s 2 % de frais de march&eacute;, dont 0,75 % pay&eacute; par l&rsquo;acheteur et le reste par l&rsquo;apporteur. Cela nous permet de faire fonctionner le march&eacute;. Autre particularit&eacute; &agrave; laquelle nous tenons, c&rsquo;est le r&egrave;glement comptant. C&rsquo;est-&agrave;- dire que l&rsquo;apporteur repart avec son ch&egrave;que une fois sa ou ses b&ecirc;tes vendues &raquo;, d&eacute;taillait Charles Duchier, pr&eacute;sident du march&eacute; au Cadran, lors de la journ&eacute;e r&eacute;gionale bovine du 16 septembre. &nbsp;&nbsp;&nbsp;<div class="citation">
 "particularit&eacute; &agrave; laquelle nous tenons, c&rsquo;est le r&egrave;glement comptant. C&rsquo;est-&agrave;- dire que l&rsquo;apporteur repart avec son ch&egrave;que une fois sa ou ses b&ecirc;tes vendues"
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<h6>D&Eacute;PISTAGE EN DIRECT MHE ET FCO&nbsp;</h6>Outre les pr&eacute;l&egrave;vements de frais de march&eacute;, le Cadran pr&eacute;l&egrave;ve depuis peu des frais de d&eacute;pistage. En effet, le march&eacute; a mis en place les d&eacute;pistages pour la MHE, la FCO, et les deux selon la destination de l&rsquo;animal.&nbsp;&laquo; Notre v&eacute;t&eacute;rinaire sanitaire du march&eacute; vient sur site et d&eacute;piste les animaux avant leur d&eacute;part. Pour pouvoir exporter nos animaux, il faut r&eacute;pondre aux normes sanitaires, par cons&eacute;quent nous adaptons notre outil &agrave; la situation au fur et &agrave; mesure,&nbsp;d&eacute;veloppe Charles Duchier.&nbsp;Notre c&oelig;ur de march&eacute; c&rsquo;est l&rsquo;exportation, aussi bien en broutard qu&rsquo;en laitonne, pour l&rsquo;Italie, l&rsquo;Espagne et parfois le Maroc, comme c&rsquo;est le cas ce matin &raquo;.&nbsp;Ce 16 septembre, 470 prises de sang ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es en 6 heures de march&eacute;. En cas de cas positif, c&rsquo;est &agrave; l&rsquo;acheteur de replacer ou commercialiser l&rsquo;animal,&nbsp;&laquo; en aucun cas l&rsquo;animal revient chez son apporteur &raquo;, assure le cadran.&nbsp;<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 En cas de cas positif, c&rsquo;est &agrave; l&rsquo;acheteur de replacer ou commercialiser l&rsquo;animal,&nbsp;&laquo; en aucun cas l&rsquo;animal revient chez son apporteur
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Ce nouveau service facilite la vie des &eacute;leveurs. A d&eacute;faut, ils auraient &eacute;t&eacute; contraints de r&eacute;aliser les prises de sang plusieurs jours avant le march&eacute;, pour avoir le r&eacute;sultat le lundi, jour du march&eacute;.&nbsp;&laquo; L&agrave;, on effectue la prise de sang dans la bouverie, au niveau du nouveau parc de contention. Il est adapt&eacute; pour piquer les animaux. La navette part en fin de matin&eacute;e et on a les premiers r&eacute;sultats en d&eacute;but d&rsquo;apr&egrave;s-midi. &Ccedil;a permet aux acheteurs des b&ecirc;tes de charger les camions avec les r&eacute;sultats en main&nbsp;&raquo;, poursuit-il.&nbsp;Le fait de pratiquer les prises de sang sur place facilite aussi la vie des agents administratifs. En effet, lorsque les tests &eacute;taient r&eacute;alis&eacute;s en ferme, les apporteurs venaient au march&eacute; avec une multitude de bons, de papiers o&ugrave; tous les num&eacute;ros &eacute;taient &eacute;crits &agrave; la main, &laquo;&nbsp;souvent pas lisibles ou avec des erreurs &raquo;. &laquo; C&rsquo;&eacute;tait une usine &agrave; gaz &raquo;&nbsp;et demandait un gros travail de saisie et de v&eacute;rifications pour les secr&eacute;taires. D&eacute;sormais, depuis que le Cadran r&eacute;alise cette prestation, tout est saisi informatiquement en direct,&nbsp;&laquo; ce qui est bien plus confortable pour tout le monde &raquo;,&nbsp;reconnait Charles Duchier.&nbsp;<div class="citation">
 "on effectue la prise de sang dans la bouverie, au niveau du nouveau parc de contention"
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&nbsp;<h6>DIVERS CANAUX DE VENTES&nbsp;</h6>Maintenir les effectifs, tant en bovin qu&rsquo;en ovin, est un enjeu de taille pour les march&eacute;s tels que le Cadran de Ch&acirc;teaumeillant. &laquo;&nbsp;Ce n&rsquo;est pas toujours facile, avoue le pr&eacute;sident. Mais si on y arrive c&rsquo;est que l&rsquo;on n&rsquo;est pas mauvais au niveau commercial et qu&rsquo;apporteurs et acheteurs s&rsquo;y retrouvent &raquo;. Depuis quelques ann&eacute;es, le Cadran a mis en place un syst&egrave;me de ventes &agrave; distance. Les commerciaux vont dans les fermes filmer un lot d&rsquo;animaux, les animaux sont pes&eacute;s et le film est diffus&eacute; lors de la vente. &laquo; &Ccedil;a existe depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es et &ccedil;a a vraiment mordu ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Les &eacute;leveurs ne pouvant pas se rendre au Cadran pour X ou Y raison peuvent ainsi vendre leurs b&ecirc;tes, ce qui repr&eacute;sente 1 000 &agrave; 1 500 b&ecirc;tes par an &raquo;, pr&eacute;cise le pr&eacute;sident. &nbsp;Autre m&eacute;thode de vente : les ventes en ligne o&ugrave; l&rsquo;acheteur peut se connecter &agrave; distance &agrave; la vente et ench&eacute;rir en direct, en m&ecirc;me temps que les acheteurs pr&eacute;sents au Cadran. &laquo; Toutes ces m&eacute;thodes de ventes respectent l&rsquo;anonymat tant de l&rsquo;apporteur que de l&rsquo;acheteur. On tient aussi &agrave; la libert&eacute; et la transparence du commerce. Si le prix de vente ne convient pas &agrave; l&rsquo;apporteur, il peut refuser l&rsquo;offre faite &raquo;, souligne Charles Duchier.&nbsp;

Pour assurer les ventes et maintenir le bon fonctionnement du marché, il « est nécessaire que l’outil s’adapte à la situation sanitaire », le souligne Charles Duchier, président du marché. Pour cela, un dépistage FCO et MHE est effectué sur place, avant le départ des bêtes vers l’export notamment, soulageant ainsi les éleveurs de cette tâche.

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