<h3>120 ha et 45 vaches allaitantes engag&eacute;s en bio depuis mai 2019</h3>

<p>Apr&egrave;s avoir travaill&eacute; dans un magasin de mat&eacute;riaux &eacute;cologiques pour la construction, Beno&icirc;t Leprovost a repris la ferme familiale &agrave; Vendes, dans le Calvados. Cette ferme, qui compte aujourd&rsquo;hui 120 ha et 45 vaches allaitantes, a &eacute;t&eacute; engag&eacute;e en agriculture biologique en mai 2019.<br />
&laquo; Quand j&rsquo;envisageais mon projet bio, j&rsquo;avais surtout peur du salissement des cultures. J&rsquo;ai donc essay&eacute; de produire de l&rsquo;avoine, du bl&eacute; sans traitement de semences, et du m&eacute;teil &agrave; ensiler avant de me lancer en bio. Aujourd&rsquo;hui, je cultive en bio des associations c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux, du triticale, du ma&iuml;s, du lin, de l&rsquo;orge de printemps, des m&eacute;langes prairiaux, de la luzerne et des betteraves fourrag&egrave;res. &raquo;</p>

<h3>J&rsquo;ai fait une &eacute;tude de conversion pour v&eacute;rifier la faisabilit&eacute; et la viabilit&eacute; de mon projet</h3>

<p>Beno&icirc;t raconte : &laquo; avant de me lancer en bio, je me suis inform&eacute;, j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; &agrave; des portes ouvertes pour aller voir sur le terrain. C&rsquo;est mon conseiller de gestion qui m&rsquo;a parl&eacute; de l&rsquo;&eacute;tude de conversion bio, et un agriculteur bio m&rsquo;a conseill&eacute; d&rsquo;appeler Thierry M&eacute;tivier, conseiller bio &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture du Calvados. La r&eacute;gion Normandie aide les producteurs en prenant en charge 80 % du co&ucirc;t HT des &eacute;tudes de conversion &agrave; l&rsquo;agriculture biologique dans le cadre du dispositif CASE &ndash; Conseil Agricole Strat&eacute;gique et Economique. J&rsquo;en ai profit&eacute; pour faire une &eacute;tude de conversion, afin de m&rsquo;assurer que mon projet &eacute;tait r&eacute;alisable sur mon exploitation et si &eacute;conomiquement, &ccedil;a allait le faire (surtout apr&egrave;s les 5&nbsp;ans d&rsquo;aides &agrave; la conversion).<br />
Lors de cette &eacute;tude, j&rsquo;ai compris que je devais supprimer l&rsquo;atelier d&rsquo;engraissement de jeunes bovins. Nous avons &eacute;tudi&eacute; deux sc&eacute;narios (&eacute;lever des b&oelig;ufs ou vendre des broutards), ce qui m&rsquo;a beaucoup aid&eacute; pour r&eacute;pondre aux questions que je me posais c&ocirc;t&eacute; stocks : je ne voulais pas refaire de cl&ocirc;tures et je ne me voyais pas affourrager en vert&hellip; &raquo;</p>

<h3>Des &eacute;changes riches avec mon conseiller bio</h3>

<p>L&rsquo;agriculteur ajoute : &laquo; gr&acirc;ce &agrave; nos &eacute;changes avec Thierry M&eacute;tivier, j&rsquo;ai&nbsp; &eacute;t&eacute; bien conseill&eacute; au niveau de la rotation : j&rsquo;aurais s&ucirc;rement mis moins de prairies dans mes rotations, voire pas du tout ! Alors qu&rsquo;implanter une c&eacute;r&eacute;ale derri&egrave;re une luzerne, c&rsquo;est l&rsquo;id&eacute;al ! Ces &eacute;changes m&rsquo;ont &eacute;galement permis de d&eacute;couvrir les associations c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux que je cultive maintenant. Ce sont d&rsquo;ailleurs les cultures qui fonctionnent le mieux aujourd&rsquo;hui : en cas de disparition de la f&eacute;verole, il me reste du triticale.<br />
Cette phase d&rsquo;&eacute;change avec un conseiller qui a du recul, sur mon exploitation, a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s importante pour moi. J&rsquo;ai appr&eacute;ci&eacute; nos &eacute;changes, le fait de voir l&rsquo;exploitation ensemble, de peser le pour et le contre de mon projet en regardant aussi bien la partie technique qu&rsquo;&eacute;conomique, car tout est li&eacute;. &raquo;</p>

<h3>Apr&egrave;s l&rsquo;&eacute;tude, j&rsquo;ai attendu 1 an avant de m&rsquo;engager en bio</h3>

<p>&laquo; Je n&rsquo;avais pas pris la d&eacute;cision de passer en bio avant de faire l&rsquo;&eacute;tude. L&rsquo;aspect &eacute;conomique m&rsquo;a rassur&eacute;&nbsp;: le fait de payer moins de charges op&eacute;rationnelles me plaisait bien, et m&ecirc;me sans les aides, &ccedil;a collait. Il faut pr&eacute;ciser que ma situation de d&eacute;part &eacute;tait saine &eacute;conomiquement.<br />
A ce jour, c&rsquo;est le poste semences le plus fort, mais il avait &eacute;t&eacute; anticip&eacute; dans l&rsquo;&eacute;tude, et l&rsquo;EBE est&nbsp; mieux que celui qui avait &eacute;t&eacute; pr&eacute;vu dans l&rsquo;&eacute;tude, ce qui est positif. J&rsquo;ai choisi pour l&rsquo;atelier allaitant de faire la moiti&eacute; des m&acirc;les vendus en broutard et l&rsquo;autre moiti&eacute; gard&eacute;e sur la ferme en b&oelig;ufs.<br />
Entre l&rsquo;&eacute;tude et mon engagement en bio, je suis all&eacute; voir sur le terrain, j&rsquo;ai fait quelques essais et quand j&rsquo;ai senti que c&rsquo;&eacute;tait le bon moment, j&rsquo;ai saut&eacute; le pas, sans regret. L&rsquo;&eacute;tude m&rsquo;a servi avant et pendant la conversion. Mon seul regret : ne pas avoir pu b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une visite de suivi, 1 ou 2 ans apr&egrave;s mon &eacute;tude de conversion &agrave; l&rsquo;AB&hellip; &raquo;</p>

<div class="encadre"><strong>Nouveau : en 2021, la R&eacute;gion prend partiellement en charge une visite de suivi en plus de l&rsquo;&eacute;tude de conversion bio</strong><br />
Depuis janvier 2021, le nouveau dispositif d&rsquo;aide CAS2E - Conseil Agricole Strat&eacute;gique Environnemental et Economique - propos&eacute; par la r&eacute;gion Normandie, continue de prendre en charge 80 % du co&ucirc;t HT de l&rsquo;&eacute;tude de conversion, et int&egrave;gre une visite de suivi dans l&rsquo;ann&eacute;e qui suit la r&eacute;alisation de l&rsquo;&eacute;tude.<br />
Ce dispositif permet d&eacute;sormais aux producteurs qui le souhaitent d&rsquo;&eacute;tudier leur projet bio, et de se faire accompagner dans les mois qui suivent. Les Chambres d&rsquo;agriculture de Normandie proposent par ailleurs des offres de conseil en individuel ou en groupe et des formations qui permettent d&rsquo;accompagner les agriculteurs dans la dur&eacute;e apr&egrave;s leur conversion.</div>

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<p><strong>Etude de conversion &agrave; l&rsquo;Agriculture Biologique&nbsp; </strong><br />
Vous souhaitez &eacute;valuer l&rsquo;opportunit&eacute; de votre passage en AB, identifier les atouts de votre syst&egrave;me et les pratiques &agrave; adapter pour respecter le cahier charges AB, mais aussi conna&icirc;tre les d&eacute;marches &agrave; effectuer (r&eacute;glementations et aides potentielles) et les conditions de r&eacute;ussite ?<br />
L&rsquo;accompagnement &agrave; la conversion Bio des Chambres d&rsquo;agriculture de Normandie peut vous y aider ; d&rsquo;autant qu&rsquo;il s&rsquo;inscrit dans les prestations financ&eacute;es par la R&eacute;gion Normandie via le Conseil Agricole Strat&eacute;gique Environnemental et Economique (C.A.S.2.E).<br />
Pour plus d&rsquo;information, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; vous rapprocher du conseiller bio de votre chambre d&rsquo;agriculture :<br />
&bull; Calvados : Thierry Metivier - 06 30 22 13 90 et Jacques Girard - 06 74 09 25 98<br />
&bull; Eure : Fabien Jouenne - 06 33 62 97 53<br />
&bull; Manche : Caroline Tostain - 06 45 55 88 08<br />
&bull; Orne :&nbsp; Amandine Guimas - 06 30 57 52 78<br />
&bull; Seine-Maritime : Camille Lecuyer - 06 31 99 84 07<br />
Ou rendez-vous sur le site des Chambres : https://bit.ly/3peTnep</p>
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Avant d’engager sa ferme en bio, en mai 2019, Benoît Leprovost a réalisé une étude de conversion à l’agriculture biologique avec la Chambre d’agriculture, pour se rassurer, et se projeter. Aujourd’hui, il ne regrette pas son choix.

Etudier mon projet m’a permis de sécuriser mon passage en bio

<p>Parce que le nombre d&rsquo;&eacute;leveurs laitiers ne cesse de diminuer et qu&rsquo;un tiers des &eacute;leveurs en Normandie va partir &agrave; la retraite d&rsquo;ici<br />
2025, il y a urgence &agrave; pr&eacute;parer la rel&egrave;ve. C&rsquo;est la mission pour laquelle s&rsquo;est engag&eacute; Faire Bien, la marque de yaourts bio, solidaires et &eacute;quitables.</p>

<p><strong>Rendre accessible le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur aux personnes non issues du milieu agricole</strong><br />
Apr&egrave;s avoir mis en place en 2018, une action visant &agrave; am&eacute;liorer la qualit&eacute; de vie des &eacute;leveurs en leur offrant 7 jours de remplacement annuel, Faire Bien et les organismes professionnels normands (Service de remplacement, CFPPA de Coutances, Bio en Normandie, Chambres d&rsquo;agriculture et PAI) ont imagin&eacute; un parcours adapt&eacute; aux personnes qui ne connaissent pas l&rsquo;&eacute;levage bovin lait et qui envisageraient un changement de vie &agrave; la campagne. Le dispositif s&rsquo;adresse &agrave; des personnes non issues du milieu agricole ou des fil(le)s d&rsquo;agriculteurs qui n&rsquo;ont aucune exp&eacute;rience agricole et qui, apr&egrave;s une carri&egrave;re men&eacute;e dans un autre secteur professionnel, souhaitent d&eacute;sormais se r&eacute;orienter vers l&rsquo;&eacute;levage.</p>

<p><strong>La p&eacute;pini&egrave;re, c&rsquo;est un parcours progressif et individualis&eacute;</strong><br />
Le dispositif, appel&eacute; &laquo; La P&eacute;pini&egrave;re&nbsp;&raquo;, est un parcours progressif qui commence par 1 semaine de d&eacute;couverte avec des visites d&rsquo;exploitations et des t&eacute;moignages d&rsquo;&eacute;leveurs. Il se poursuit par 2 semaines d&rsquo;immersion pour vivre le m&eacute;tier de l&rsquo;int&eacute;rieur et une formation professionnelle mixant th&eacute;orie et pratique qui dure de 1 &agrave; 2 ans avec des p&eacute;riodes de salariat ou non et qui visent l&rsquo;obtention de la capacit&eacute; professionnelle agricole. L&rsquo;objectif du parcours est d&rsquo;apprendre le m&eacute;tier en privil&eacute;giant le terrain et&nbsp; en faisant vivre les valeurs du Bio en Normandie.</p>

<p><strong>Retour sur les candidats de l&rsquo;&eacute;dition pass&eacute;e</strong><br />
En 2020, 28 personnes s&rsquo;&eacute;taient inscrites au voyage D&eacute;couverte. Les difficult&eacute;s li&eacute;es au contexte sanitaire et la s&eacute;lection des dossiers ont finalement permis &agrave; 8 candidats de participer au voyage du 19 au 23&nbsp;octobre 2020. Les jeunes (entre 21 et 39 ans) venus de Normandie (5 sur 8) ou d&rsquo;ailleurs (Alpes-Maritime, Nord, Allemagne) ont visit&eacute; 7&nbsp;exploitations normandes en lait bio.<br />
Ils ont &eacute;chang&eacute; avec des &eacute;leveurs et se sont initi&eacute;s &agrave; la traite. Les &eacute;changes &eacute;taient riches et constructifs d&rsquo;autant que la moiti&eacute; des participants n&rsquo;avaient aucun lien direct avec l&rsquo;agriculture ni exp&eacute;rience dans le domaine. &laquo; C&rsquo;&eacute;tait vraiment tr&egrave;s int&eacute;ressant, et j&rsquo;ai &eacute;t&eacute; tr&egrave;s satisfaite par cette exp&eacute;rience: j&rsquo;ai eu le sentiment d&rsquo;une vraie opportunit&eacute; et d&rsquo;avoir acc&egrave;s &agrave; quelque chose qui est normalement difficile d&rsquo;acc&egrave;s&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne Sybille participante en 2020. &laquo; Les &eacute;leveurs &eacute;taient tr&egrave;s ouverts au dialogue, ils ont vraiment pris le temps de montrer leur exploitation et de parler avec nous &raquo;.<br />
A l&rsquo;issu du voyage D&eacute;couverte, les candidats se sont confront&eacute;s &agrave; la pratique et la r&eacute;alit&eacute; du m&eacute;tier en effectuant 2 semaines d&rsquo;immersion sur des fermes laiti&egrave;res afin de confirmer ou d&rsquo;infirmer le projet de reconversion professionnelle. Le bilan de cette initiative est positif, car 50&nbsp;% des participants travaillent aujourd&rsquo;hui en agriculture dont 2 avec des projets concrets d&rsquo;installation et 2 embauch&eacute;es comme salari&eacute;es en &eacute;levage.<br />
&laquo; Pour des personnes non issues du milieu agricole, une possibilit&eacute; pour se reconvertir en &eacute;levage bovin laitier est de s&rsquo;int&eacute;grer dans un &eacute;levage d&eacute;j&agrave; existant, et donc de s&rsquo;associer avec des &eacute;leveurs &raquo;, poursuit Sybille. &laquo; Ceux-ci ont d&eacute;j&agrave; toute la connaissance technique : la personne va pouvoir apprendre plus facilement que si elle &eacute;tait seule, ou avec d&rsquo;autres personnes non issues du milieu agricole &raquo;.</p>

<div class="encadre"><strong>Il est encore temps de s&rsquo;inscrire&hellip;</strong><br />
Si vous avez un projet de reconversion professionnelle en &eacute;levage bovin lait, n&rsquo;h&eacute;sitez pas il reste encore des places pour le prochain voyage pr&eacute;vu du 5 au 9 juillet.<br />
L&rsquo;inscription se fait aupr&egrave;s du CFPPA de Coutances : cfppa.coutances@educagri.fr ou via le formulaire en ligne : https://bit.ly/3cakp1c</div>



En 2020, la marque Faire Bien, en partenariat avec le Service de Remplacement Normandie, le CFPPA de Coutances, Bio en Normandie et la Chambre d’agriculture de Normandie, a créé un parcours de découverte et de formation innovant. Soutenu par l’Agence de l’eau et des fonds européens Nefertiti, le projet vise à faire connaître le métier d’éleveur de bovins lait en agriculture biologique et susciter des vocations.

Un voyage découverte pour attirer des futurs éleveurs de demain

<p>Dominique et Jocelyne Lecerf ont pris leur retraite au 1er janvier 2019. Un tournant dans la vie de ces agriculteurs install&eacute;s &agrave; Le Grand-Celland. Mais avant de passer la main, le couple n&rsquo;a pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; aller chercher de l&rsquo;information pour pr&eacute;parer au mieux cette &eacute;tape. D&rsquo;ailleurs, c&rsquo;est en allant &agrave; une session de formation que Dominique Lecerf a appris qu&rsquo;il pourrait partir plus vite qu&rsquo;il ne pensait. &laquo; Ayant &eacute;t&eacute; huit ans aide familial, je ne pensais pas partir &agrave; la retraite de bonne heure &raquo;, confie-t-il.</p>

<h3>Une vingtaine de demandes</h3>

<p>En &eacute;changeant avec le conseiller de la MSA, Dominique Lecerf comprend qu&rsquo;il peut partir &agrave; 60 ans, compte tenu de la r&eacute;glementation &agrave; l&rsquo;&eacute;poque. Les trimestres travaill&eacute;s avant 20 ans pouvaient &ecirc;tre pris en compte. Un soulagement pour cet agriculteur qui s&rsquo;&eacute;tait install&eacute; d&egrave;s 1981 sur la ferme qu&rsquo;ont lou&eacute;e auparavant ses parents et ses grands-parents, et qu&rsquo;il avait achet&eacute;e en 1994. Alors, tr&egrave;s rapidement, le couple a d&eacute;cid&eacute; de mettre la ferme &agrave; vendre. &laquo;&nbsp;Nous nous sommes inscrits au RDI (registre d&eacute;part installation) de la Chambre d&rsquo;agriculture afin de pouvoir accueillir des visiteurs, et surtout un repreneur &raquo;, indique-t-il. Au total, il aura eu une vingtaine de demandes de renseignements, avec 14 visites &agrave; la cl&eacute;, dont 5 &agrave; 6 personnes int&eacute;ress&eacute;es. Et &laquo; c&rsquo;est un jeune de l&rsquo;&acirc;ge de mes enfants qui nous succ&egrave;de et le premier qui a visit&eacute; &raquo;, explique-t-il.</p>

<h3>S&rsquo;y prendre en avance</h3>

<p>Avant de passer &agrave; la signature, la famille Lecerf a d&rsquo;abord fait &eacute;valuer l&rsquo;exploitation. &laquo; Je ne souhaitais pas que l&rsquo;exploitation soit d&eacute;mantel&eacute;e, ou parte &agrave; l&rsquo;agrandissement. Nous estimions qu&rsquo;il s&rsquo;agissait d&rsquo;une surface humaine qui permettait &agrave; une personne de vivre de son m&eacute;tier &raquo;, ajoute-t-il. Une fois la d&eacute;cision de vendre le site et de louer les terres, la famille Lecerf a vendu du mat&eacute;riel parce que le repreneur n&rsquo;en avait pas besoin, tout comme une partie des animaux. Quant au dossier retraite, Dominique et Jocelyne Lecerf pr&eacute;conise de &laquo; s&rsquo;y prendre en avance&nbsp;&raquo;. Un conseil que les diff&eacute;rents partenaires mart&egrave;lent &eacute;galement lors des r&eacute;unions d&rsquo;informations. &laquo; Il faut &ecirc;tre rigoureux et ne pas h&eacute;siter &agrave; se renseigner &raquo;, conclut l&rsquo;agriculteur &agrave; la retraite.</p>

<h3>Une journ&eacute;e d&rsquo;information</h3>

<p>C&rsquo;est justement dans l&rsquo;objectif d&rsquo;&eacute;changer et de transmettre des informations que le CRDA de la Baie organise une journ&eacute;e d&eacute;di&eacute;e &agrave; la pr&eacute;paration &agrave; la retraite. Diff&eacute;rents aspects seront abord&eacute;s comme la fiscalit&eacute;, l&rsquo;&eacute;conomie, la communication, l&rsquo;aspect psychologique&hellip; &laquo;&nbsp;C&rsquo;est une &eacute;tape importante qu&rsquo;il est n&eacute;cessaire de pr&eacute;parer en amont, car plus elle est travaill&eacute;e sur le long terme, plus le dossier est facile &agrave; d&eacute;m&ecirc;ler &raquo;, indiquent les responsables du CRDA. Rendez-vous le 17 juin.</p>

<p>&nbsp;</p>

<div class="encadre"><strong>Pratique. </strong>Jeudi 17 juin de 10 h 30 &agrave; 15 h 30, salle socioculturelle de Pont-sous-Avranches. Inscription obligatoire avant le 11 juin aupr&egrave;s de Isabelle Emond, 02.33.79.41.76. isabelle.emond@normandie.chambagri.fr (d&eacute;jeuner convivial &agrave; charge des participants 14 &euro;).</div>



Un grand nombre d’agriculteurs partira à la retraite dans les dix prochaines années. Pour aborder les différentes questions, le CRDA de la Manche et plus particulièrement le groupe Agri-nanas de la Baie propose une journée d’échanges le 17 juin 2021, avec le témoignage de Dominique et Jocelyne Lecerf, en retraite depuis 2019.

Journée d’informations avant la retraite

<p><strong>&gt;&gt; Qui peut b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;aide s&eacute;cheresse ?</strong><br />
Dans l&rsquo;Orne, 254 communes sont concern&eacute;es et reconnues en &eacute;tat de s&eacute;cheresse agricole pour les fourrages. Pour b&eacute;n&eacute;ficier de l&rsquo;aide, il faut justifier de 13 % au moins de perte de valeur du produit brut d&rsquo;exploitation. Et d&rsquo;un taux de perte de production de : 36 % sur prairies permanentes, 40 % sur prairies temporaires, 43 % sur ma&iuml;s fourrage, 20 % sur les autres fourrages &eacute;ventuels. Les aides sont issues du fonds national de gestion des risques en agriculture.</p>

<p><strong>&gt;&gt; De combien de temps disposent les agriculteurs pour demander leur aide s&eacute;cheresse </strong>?<br />
Nous avons obtenu que l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance pour envoyer les dossiers papier soit repouss&eacute;e de dix jours, soit jusqu&rsquo;au 15 juin 2021. Les t&eacute;l&eacute;d&eacute;clarations peuvent &ecirc;tre faites jusqu&rsquo;au 30 juin, soit un report de quinze jours. Les documents sont sur le site de la DDT. Nous encourageons les &eacute;leveurs &agrave; passer par internet. Pr&egrave;s de 500 dossiers sont d&eacute;j&agrave; enregistr&eacute;s.</p>



Dans l’Orne, 254 communes sont reconnues en état de calamité sécheresse agricole, pour la campagne 2020, par le ministère de l’Agriculture. La procédure d’indemnisation est ouverte depuis avril. La FDSEA vient de gagner une rallonge de plusieurs jours. Questions à Anne-Marie Denis, présidente de la FDSEA.

Sécheresse 2020 : « demandez les aides, nous avons obtenu un délai »

<p>Mammites, boiteries, d&eacute;r&egrave;glements hormonaux, troubles du comportement, refus de fr&eacute;quenter tout ou partie de la stabulation, refus de se pr&eacute;senter au robot de traite&nbsp;: tels sont quelques-uns des sympt&ocirc;mes associ&eacute;s &agrave; l&rsquo;exposition des animaux aux champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques. Ceci &eacute;nonc&eacute;, on per&ccedil;oit d&rsquo;embl&eacute;e une des complexit&eacute;s du sujet. &laquo;&nbsp;<em>La science a du mal a&#768; e&#769;tablir un lien direct entre les difficulte&#769;s constate&#769;es et l&rsquo;exposition des animaux a&#768; des champs e&#769;lectromagne&#769;tiques en l&rsquo;absence de sympto&#770;me pathognomonique</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans un rapport de l&rsquo;Office parlementaire d&rsquo;&eacute;valuation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Saisi par la Commission du de&#769;veloppement durable et de l&rsquo;ame&#769;nagement du territoire de l&rsquo;Assemble&#769;e nationale, l&rsquo;OPECST a dress&eacute; un bilan des connaissances scientifiques entourant l&rsquo;impact des champs e&#769;lectromagne&#769;tiques sur la sante&#769; des animaux d&rsquo;e&#769;levage. Ses conclusions reprennent et comple&#768;tent les recommandations d&rsquo;un rapport du CGEDD (*) et du CGAAER (**) publi&eacute; en novembre dernier, et d'un premier rapport publi&eacute; en 2010.</p><h2>Renforcer la connaissance</h2><p>Selon le rapport, la contribution des champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques aux troubles de comportement des animaux n&rsquo;est pas d&eacute;montr&eacute;e par la science. S&rsquo;agissant des effets directs (effets thermiques, ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;induction), aucune e&#769;tude scientifique n&rsquo;a e&#769;tabli un lien de causalite&#769; direct entre la proximite&#769; d&rsquo;une ligne e&#769;lectrique et la sante&#769; des animaux. En outre, toutes les tentatives visant a&#768; relier les champs e&#769;lectromagne&#769;tiques a&#768; des dysfonctionnements du syste&#768;me immunitaire ou au stress physiologique restent infructueuses. En ce qui concerne les effets indirects (courants parasites), des e&#769;tudes sur les modifications comportementales des animaux en re&#769;ponse a&#768; des courants e&#769;lectriques induits concluent a&#768; des re&#769;ponses de stress, mode&#769;re&#769;es a&#768; se&#769;ve&#768;res, qui varient selon les espe&#768;ces. Par ailleurs, les e&#769;tudes commandite&#769;es par l&rsquo;ANSES (***) pour caracte&#769;riser l&rsquo;exposition des animaux d&rsquo;e&#769;levage aux champs e&#769;lectromagne&#769;tiques ont conclu a&#768; des niveaux d&rsquo;exposition largement en-dessous des valeurs limites d&rsquo;exposition de&#769;finies au niveau europe&#769;en.</p><p>Face&nbsp;aux difficult&eacute;s de certains &eacute;leveurs, l&rsquo;OPECST propose d&rsquo;am&eacute;liorer la connaissance des ph&eacute;nom&egrave;nes et de leurs origines en renfor&ccedil;ant la recherche, en r&eacute;alisant des exp&eacute;rimentations au sein des &eacute;levages concern&eacute;s et enfin en cr&eacute;ant un observatoire national destin&eacute; &agrave; inventorier, caract&eacute;riser et documenter les exploitations concern&eacute;es.</p><h2>Pr&eacute;venir et sensibiliser</h2><p>En France, un peu moins de 60 &eacute;levages se sont signal&eacute;s aupr&egrave;s de l&rsquo;Association nationale &nbsp;des animaux sous tension (Anast).</p><p>L&rsquo;OPECST recommande de syst&eacute;matiser la pr&eacute;vention, en ge&#769;ne&#769;ralisant la re&#769;alisation de diagnostics ge&#769;ologique et e&#769;lectrique avant la construction de ba&#770;timents d&rsquo;e&#769;levage et/ou leur re&#769;ame&#769;nagement, mais e&#769;galement avant l&rsquo;installation d&rsquo;infrastructures e&#769;lectriques ou de te&#769;le&#769;communication (re&#769;seaux e&#769;lectriques, e&#769;oliennes, panneaux photovoltai&#776;ques, antennes relais de te&#769;le&#769;phonie mobile). Les Chambres d&rsquo;agriculture sont invit&eacute;es &agrave; &laquo;&nbsp;<em>renforcer leurs compe&#769;tences afin de pouvoir informer les agriculteurs et, le cas e&#769;che&#769;ant, les conseiller lorsque des difficulte&#769;s qui semblent lie&#769;es a&#768; l&rsquo;impact de champs e&#769;lectromagne&#769;tiques</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Am&eacute;liorer la prise en charge</h2><p>L&rsquo;OPECST recommande enfin d&rsquo;am&eacute;liorer la prise en charge des &eacute;leveurs confront&eacute;s au ph&eacute;nom&egrave;ne. Cette mission est d&eacute;volue depuis 1999 au Groupe permanent de s&eacute;curit&eacute; &eacute;lectrique (GPSE), association fond&eacute;e par RTE, Enedis, l&rsquo;APCA, le Syndicat des &eacute;nergies renouvelables et France &eacute;nergie &eacute;olienne, avec une repr&eacute;sentation des minist&egrave;res concern&eacute;s (agriculture, transition &eacute;cologique, &eacute;nergie). L&rsquo;association n&rsquo;a pas de mission de service public mais propose son expertise aux e&#769;leveurs confronte&#769;s a&#768; une suspicion de courants parasites lie&#769;s a&#768; un e&#769;quipement e&#769;lectrique exte&#769;rieur a&#768; l&rsquo;exploitation. Elle n&rsquo;intervient pas sur les troubles suppose&#769;s lie&#769;s aux antennes relais.</p><p>La m&eacute;thode d&rsquo;investigation du GPSE s&rsquo;appuie sur un audit &eacute;lectrique, un bilan sanitaire complet et une expertise zootechnique. Les pr&eacute;conisations du GPSE portent quasi syst&eacute;matiquement sur des mises aux normes des installations priv&eacute;es. Une fois ces actions effectu&eacute;es, une am&eacute;lioration est g&eacute;n&eacute;ralement constat&eacute;e. Toutefois, la suppression des courants parasites, qu&rsquo;ils proviennent des installations priv&eacute;es des agriculteurs ou des infrastructures publiques &eacute;lectriques, ne permet pas toujours de faire dispara&icirc;tre toutes les difficult&eacute;s. Autres critiques point&eacute;es&nbsp;&agrave; l&rsquo;encontre du GPSE&nbsp;: son intervention tardive et sa de&#769;pendance vis-a&#768;-vis des ope&#769;rateurs e&#769;lectriques pour le financement de ses expertises. &laquo;&nbsp;<em>Il peut arriver que les financements soient insuffisants pour mener une &eacute;tude &agrave; son terme, voire qu&rsquo;ils soient refus&eacute;s si l&rsquo;op&eacute;rateur estime que l&rsquo;intervention du GPSE n&rsquo;est pas justifi&eacute;e</em><em>&nbsp;</em>&raquo;, rel&egrave;ve l'OPECST.</p><p>L'Office recommande de faire &eacute;voluer le statut du GPSE et d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer la prise en charge des probl&egrave;mes exprim&eacute;s par les &eacute;leveurs. Il sugg&egrave;re la mobilisation du Fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE). Il recommande par ailleurs une structuration du m&eacute;tier de g&eacute;obiologue, qui traite des relations entre le vivant d&rsquo;une part et, d&rsquo;autre part, l&rsquo;environnement, les constructions et les modes de vie. Cette discipline, convoqu&eacute;e pour r&eacute;pondre aux angles morts de la science, ne fait pas l&rsquo;unanimit&eacute;, m&ecirc;lant science, subjectivit&eacute; et ressenti. Afin de gagner en le&#769;gitimite&#769;, l&rsquo;OPECST juge que la profession de ge&#769;obiologue doit se structurer, notamment pour e&#769;carter ceux qui s&rsquo;en revendiquent dans une de&#769;marche mal intentionne&#769;e.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Les antennes relais de t&eacute;l&eacute;communications g&eacute;n&egrave;rent des champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques hautes fr&eacute;quences quand les lignes haute tension induisent des champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques basses fr&eacute;quences. Pour une tension donn&eacute;e, les interactions des champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques avec l&rsquo;environnement varient consid&eacute;rablement en fonction de leur fr&eacute;quence. Les champs &eacute;lectromagn&eacute;tiques g&eacute;n&egrave;rent des effets directs et indirects. Les effets directs des champs hautes fr&eacute;quences sont des effets thermiques, alors que ceux des champs basses fr&eacute;quences sont des ph&eacute;nom&egrave;nes d&rsquo;induction. Les effets indirects concernent les courants &eacute;lectriques induits qui peuvent cr&eacute;er des courants ind&eacute;sir&eacute;s, appel&eacute;s courants parasites, qui se propagent dans les structures m&eacute;talliques lorsque la mise a&#768; la terre n&rsquo;est pas optimale. Ces courants parasites peuvent avoir une origine interne, lie&#769;e a&#768; l&rsquo;activite&#769; de l&rsquo;e&#769;levage, ou/et externe, imputable aux lignes e&#769;lectriques avoisinantes.</p>
</aside>
<p>* Conseil ge&#769;ne&#769;ral de l&rsquo;environnement et du de&#769;veloppement durable</p><p>** Conseil ge&#769;ne&#769;ral de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;agriculture et des espaces ruraux</p><p>*** Agence nationale de se&#769;curite&#769; sanitaire de l&rsquo;alimentation, de l&rsquo;environnement et du travail</p>


L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques recommande de renforcer l’expertise scientifique et la prévention. La prise en charge des éleveurs impactés par les ondes électromagnétiques est aussi perfectible.

Des pistes pour appréhender l’effet des ondes en élevage

<p>St&eacute;phane Meunier est un passionn&eacute; de la Cou-clair du Berry. Il y a deux ans, il fait sa connaissance par hasard sur les r&eacute;seaux sociaux (d&eacute;j&agrave;&nbsp;!). Le lendemain, il ach&egrave;te des chevrettes pleines. Depuis, cet &eacute;leveur install&eacute; &agrave; Vigoux dans l&rsquo;Indre a introduit 50 Cou-Clair du Berry dans son troupeau de 300 ch&egrave;vres en production.</p>

<div data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="view_mode:media.embedded" data-entity-type="media" data-entity-uuid="3766de82-db92-4c68-bed1-6b3d0f74f2b8" class="align-center embedded-entity" data-langcode="fr"><div>
  
  
            <div class="field field--name-embed-code field--type-string-long field--label-hidden field__item"><blockquote class="twitter-tweet element-hidden" lang="en" data-conversation="none" xml:lang="en" xml:lang="en">
  <a href="https://twitter.com/YvesSouben/statuses/1400364483814514695"><img src="https://www.reussir.fr/chevre/modules/contrib/media_entity_twitter/images/icons/twitter.png" width="180" height="180" typeof="foaf:Image" /></a>
</blockquote>
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<p><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une ch&egrave;vre&nbsp;qui a de tr&egrave;s bons taux, facile &agrave; &eacute;lever, rustique, avec un caract&egrave;re marqu&eacute;</em>, sourit-il.<em> Elle n&rsquo;a pas fait l&rsquo;objet d&rsquo;un programme g&eacute;n&eacute;tique, il y a donc un potentiel &agrave; d&eacute;couvrir. C&rsquo;est d&eacute;j&agrave; une productrice dans la moyenne des races locales&nbsp;: entre 2,2 et 2,5 litres par jour en lactation.&nbsp;&raquo;</em></p>

<h3 class="sequence">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/chevre/dossier/les-races-locales-jouent-collectif" target="_blank">Les races locales jouent collectif</a></h3>

<p><em>&laquo;&nbsp;Nous sommes pass&eacute;s de 150 &agrave; 600 sujets en deux ans, </em>poursuit St&eacute;phane Meunier, aujourd&rsquo;hui tr&eacute;sorier de l&rsquo;<a href="http://chevre-du-berry.e-monsite.com/" target="_blank">Association pour le renouveau de la ch&egrave;vre Cou-clair du Berry (ARCCB)</a>.<em> Avec l&rsquo;association, nous avons mis en place un programme qui comprend notamment un volet de communication important. Et si nous ne sommes pas &agrave; l&rsquo;origine de ces affichettes, nous sommes contentes que cela fasse parler de la Cou-clair du Berry&nbsp;!&nbsp;Au-del&agrave; de la communication, nous avons &eacute;galement bien s&ucirc;r un programme de sauvegarde, avec l&rsquo;engagement d&rsquo;&eacute;lever toutes les chevrettes, et une technicienne de l&rsquo;<a href="https://www.tresorsvivantsducentre.com/" target="_blank">Union pour les ressources g&eacute;n&eacute;tiques du Val de Loire (URGC)</a> fait le suivi des accouplements. Nous classons toutes les chevrettes.&nbsp;&raquo;</em></p>

<p>Pour r&eacute;ussir &agrave; la faire reconna&icirc;tre, plusieurs &eacute;tapes restent &agrave; franchir, notamment l&rsquo;effectif, qui doit d&eacute;passer les 1 000 sujets.</p>



De nombreux signalements d’une Cou-clair du Berry recouvrant des affiches électorales du Rassemblement National ont été rapportés dans l’Indre et le Cher. Si l’auteur de cette campagne reste inconnu, la chèvre, elle, fait le buzz sur les réseaux sociaux et attire le regard des médias. L’occasion de parler d’une population méconnue.

La chèvre Cou-clair du Berry fait parler d’elle sur les affiches électorales !

<p><em>&laquo;&nbsp;La bio c&rsquo;est tr&egrave;s bien. La HVE c&rsquo;est tr&egrave;s bien. Je trouve que c&rsquo;est une folie d&rsquo;opposer les modes d&rsquo;agriculture. D&rsquo;autant que pour beaucoup, ces guerres sont fratricides&nbsp;&raquo;.</em> A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence venant conclure le d&eacute;bat public ImPACtons&nbsp;le 7 juin, le ministre de l&rsquo;Agriculture Julien Denormandie a longuement d&eacute;fendu<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-les-arbitrages-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank" title=""> les choix effectu&eacute;s dans le Plan strat&eacute;gique national (PSN)</a> de la prochaine Pac et notamment sur la question de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Certains disent que dans la prochaine Pac, HVE et bio seront trait&eacute;s pareil. Ce n&rsquo;est pas vrai. Il ne faut pas oublier que dans le deuxi&egrave;me pilier, le seul mod&egrave;le agricole qui a des aides d&eacute;di&eacute;es est la bio. Et elle est dot&eacute;e de 340 millions d&rsquo;euros. Il n&rsquo;y a pas de budget sp&eacute;cifique pour la HVE&nbsp;&raquo;,</em> a-t-il expos&eacute;.</p><p><em>&laquo;&nbsp;Concernant le premier pilier et l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, qui est la conditionnalit&eacute;, dire que seul la bio peut avoir acc&egrave;s &agrave; la totalit&eacute; de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime, cela reviendrait &agrave; dire &agrave; un agriculteur qui met en place des haies, qui produit davantage de l&eacute;gumineuses, qui fait de la diversification culturale, qui fait des investissements pour la HVE&nbsp;: "c&rsquo;est tr&egrave;s bien ce que vous faites, mais vous n&rsquo;aurez jamais la totalit&eacute; des aides directes". &Ccedil;a ne peut pas marcher&nbsp;&raquo;</em>, a poursuivi le ministre.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pac-2023-2027-la-contre-proposition-de-la-fnab-sur-l-ecoregime" target="_blank">Pac 2023-2027 : la contre-proposition de la Fnab sur l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime</a>
</aside>
<p>Le ministre a aussi rappel&eacute; avoir engag&eacute; un travail sur<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-revision-du-referentiel-hve" target="_blank" title=""> la r&eacute;vision du r&eacute;f&eacute;rentiel HVE</a>.<em> &laquo;&nbsp;On sait qu&rsquo;il faut revoir un certain nombre de crit&egrave;res&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il dit.</p><p>Pour Julien Denormandie, opposer la bio et la HVE occulte les autres modes d&rsquo;agricultures vertueuses mais d&eacute;nu&eacute;es de labels. <em>&laquo;&nbsp;Je trouve par exemple tr&egrave;s important l&rsquo;agriculture de conservation, qui permet de capter davantage de carbone. Ou encore la culture de l&eacute;gumineuses qui capte l&rsquo;azote de l&rsquo;air. Ou encore l&rsquo;&eacute;levage extensif, qui est le meilleur alli&eacute; du pompier car il permet de d&eacute;broussailler les sous-bois l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Est-ce qu&rsquo;on consid&egrave;re que l&rsquo;agneau du Quercy n&rsquo;a pas d&rsquo;impact environnemental&nbsp;?&nbsp;&raquo;</em></p><h2>Bataille de chiffres</h2><p>Le ministre a &eacute;galement d&eacute;plor&eacute; que les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-a-poil-la-fnab-manifeste-a-paris" target="_blank" title="">r&eacute;centes manifestations d&rsquo;agriculteurs bio</a> ont <em>&laquo;&nbsp;&eacute;t&eacute; fond&eacute;es sur des chiffres faux&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Faire croire qu&rsquo;on diminue de 66% les aides bio est faux et archi-faux. Dans la prochaine Pac, le poste qui augmente le plus &agrave; part les prot&eacute;ines, c&rsquo;est le bio. L&rsquo;enveloppe d&eacute;di&eacute;e aux aides &agrave; la conversion passe de 250 &agrave; 340 millions d&rsquo;euros. On peut ne pas &ecirc;tre d&rsquo;accord sur l&rsquo;ambition - certains voulaient 450 millions d&rsquo;euros - ou ne pas &ecirc;tre d&rsquo;accord sur les instruments - faire le choix de concentrer les financements sur les exploitations bio existantes ou ouvrir &agrave; de nouvelles exploitations. Mais faire croire aux Fran&ccedil;ais que le gouvernement r&eacute;duit de 66% les aides bio alors qu&rsquo;on les augmente de 36%, je trouve &ccedil;a totalement irresponsable&nbsp;&raquo;</em>, a-t-il ass&eacute;n&eacute;.</p><p>Et de rappeler les objectifs de la prochaine programmation Pac&nbsp;: un pourcentage de 18% de surfaces bio d&rsquo;ici 2027 et une conversion de 20&nbsp;000 agriculteurs suppl&eacute;mentaires. <em>&laquo;&nbsp;Ma conviction, c&rsquo;est que les pouvoirs publics doivent accompagner ceux qui souhaitent se convertir&nbsp;&raquo;. </em></p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fin-de-l-aide-au-maintien-une-victoire-pour-la-bio" target="_blank">La fin de l&rsquo;aide au maintien, une victoire pour la bio</a>
</aside>



« C’est une folie d’opposer les modes d’agriculture », a estimé Julien Denormandie à l’occasion du débat public ImPACtons. Le ministre de l’Agriculture a défendu ses choix pour la prochaine Pac et son ambition pour l’agriculture biologique.

Bio et HVE : « stop aux guerres fratricides »

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Alors que les dispositifs d&rsquo;aide &agrave; la conversion des agro&eacute;quipements (135 millions d'euros) et aux mat&eacute;riels permettant de soutenir la production de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales (2X20 millions d'euros) sont &eacute;puis&eacute;s, <a href="https://pad.franceagrimer.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=PR_ALEASCLIM" target="_blank">le dispositif d&rsquo;aide pour lutter contre les al&eacute;as climatiques reste op&eacute;rationnel</a>. Selon FranceAgriMer, en charge de la proc&eacute;dure, en date du 2 juin, 32,9 millions d'euros&nbsp;avaient &eacute;t&eacute; consomm&eacute;s sur un total de 70 millions d'euros.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Suite au gel d&rsquo;avril dernier, le gouvernement a annonc&eacute; le d&eacute;blocage d&rsquo;une nouvelle enveloppe de 70 millions d'euros, au titre du Fonds de solidarit&eacute;.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les mat&eacute;riels &eacute;ligibles</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les mat&eacute;riels &eacute;ligibles englobent de nombreux moyens de lutte contre le gel, tels que b&acirc;ches anti-gel, br&ucirc;leur &agrave; gaz avec turbine, convecteurs &agrave; air chaud, &eacute;oliennes mobiles, tours &agrave; vent fixes ou mobiles, fils de palissage chauffants, mat&eacute;riel d&rsquo;aspersion et de micro-aspersion antigel, syst&egrave;mes d&rsquo;alerte, haies naturelles brise vent, thermon&eacute;bulisateurs tract&eacute;s, toiles, b&acirc;ches et tunnels d&rsquo;hivernage...</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Contre la gr&ecirc;le sont &eacute;ligibles des filets, des grillages de protection sous vitrage pour la protection contre les chutes de verre bris&eacute; ou encore des radars de d&eacute;tection des cellules orageuses.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Parmi les mat&eacute;riels subventionn&eacute;s pour lutter contre la s&eacute;cheresse figurent des asperseurs basse pression, des syst&egrave;mes d&rsquo;automatisation, des compteurs communicants, des dispositifs de stockage et de traitement des eaux de pluie, des &eacute;quipements d&rsquo;ombrage, goutte &agrave; goutte, impluvium, mat&eacute;riels de micro-irrigation et de ferti-irrigation, n&eacute;cessaires pour retenues d&rsquo;eau, pivots et rampes de pr&eacute;cision ou basse pression, sondes etc.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Les conditions d&rsquo;octroi</h2><p>Tous ces &eacute;quipements sont subventionn&eacute;s &agrave; hauteur de 30%, moyennant un plafond de d&eacute;penses &eacute;ligibles de 40.000 &euro; HT (400.000 &euro; pour les Cuma). Le montant minimal des d&eacute;penses par demande est fix&eacute; &agrave;&nbsp;2.000 &euro;<strong>&nbsp;</strong>HT. Le taux d&rsquo;aide est major&eacute; de 10 points pour les jeunes agriculteurs, les nouveaux install&eacute;s et les Cuma.</p>


Au titre du Plan de relance, le programme d’aide à l’investissement dans des matériels de protection contre les aléas climatiques réserve encore 37 millions d'euros, sans compter les 70 millions annoncés dans le cadre du Fonds de solidarité consécutif au gel.

Il reste des fonds pour parer aux aléas climatiques

<div>
<p>Dans une p&eacute;riode o&ugrave; l&rsquo;on d&eacute;bat de la r&eacute;affectation des aides de la future PAC, il est utile de savoir d&rsquo;o&ugrave; l&rsquo;on part. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a fait l&rsquo;Inrae en dressant, &agrave; partir des donn&eacute;es du Rica (R&eacute;seau comptable d&rsquo;information agricole), une <strong><a href="https://hal.inrae.fr/hal-03213474/file/INRAE-2021-La%20r%C3%A9orientation%20des%20aides%20dans%20le%20cadre%20de%20la%20future%20PAC%20post-2023%20%28003%29.pdf" target="_blank">photographie des aides et des revenus </a></strong>des diff&eacute;rents syst&egrave;mes de production. Cet &eacute;tat des lieux dress&eacute; en 2019, mais aussi sur la p&eacute;riode 2010-2019, montre d&rsquo;abord <strong>une grande h&eacute;t&eacute;rog&eacute;n&eacute;it&eacute; de revenu.</strong></p>

<div class="seqFleche">
<h3>&Agrave; lire aussi:<a href="https://www.reussir.fr/lait/les-dix-points-savoir-sur-la-prochaine-pac" target="_blank"> Les dix points &agrave; savoir sur la prochaine PAC</a></h3>
</div>

<p><strong>En moyenne sur dix ans</strong>, les exploitations sp&eacute;cialis&eacute;es bovins lait<sup>(1)</sup> d&eacute;gagent un revenu par actif familial de 24&nbsp;600 euros (en euros constants), inf&eacute;rieur de 5 000 euros &agrave; la moyenne nationale. C&rsquo;est deux fois moins que ce que d&eacute;gagent les exploitations de grandes cultures<sup>(2) </sup>ou viticoles. En revanche, les exploitations de c&eacute;r&eacute;ales-ol&eacute;oprot&eacute;agineux ont un revenu par actif familial &agrave; peine plus &eacute;lev&eacute; (27&nbsp;000 &euro;/actif familial)&nbsp;: il est en forte baisse sur la p&eacute;riode 2010-2019 (-56 % entre le d&eacute;but et la fin de la p&eacute;riode).</p>

<h3>Remise en cause de l&rsquo;efficacit&eacute; des aides coupl&eacute;es</h3>

<p><strong>Le poids des aides directes dans la formation du revenu est tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;,</strong> en particulier dans les exploitations de ruminants.<strong> En bovins lait, il est de 87 % en moyenne sur dix ans. </strong><em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est moins qu&rsquo;en c&eacute;r&eacute;ales-prot&eacute;agineux (114 %), qu&rsquo;en ovins-caprins (126 %) &nbsp;et surtout qu&rsquo;en bovins viande (195 %), un secteur qui a vu le poids des aides augmenter ces derni&egrave;res ann&eacute;es pour atteindre 250 % en 2019&nbsp;</em>&raquo;, souligne Vincent Chatellier, &eacute;conomiste &agrave; l&rsquo;Inrae. Ces pourcentages sup&eacute;rieurs &agrave; 100 % am&egrave;nent l&rsquo;institut de recherche &agrave; porter un regard tr&egrave;s critique sur les aides coupl&eacute;es, notamment les aides aux vaches allaitantes. Malgr&eacute; leur augmentation, le revenu n&rsquo;augmente pas. Les aides coupl&eacute;es &eacute;chapperaient en grande partie aux &eacute;leveurs pour &ecirc;tre r&eacute;cup&eacute;r&eacute;es par l&rsquo;aval de la fili&egrave;re en maintenant des prix bas.</p>

<p>En 2019, le montant des aides directes par exploitation, toutes productions confondues (y compris celles comme la viticulture peu aid&eacute;es) s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve en moyenne &agrave; 30&nbsp;700 euros, contre 36&nbsp;500 euros en bovins lait. Mais <strong>quand on ram&egrave;ne les aides &agrave; l&rsquo;actif,</strong> les laitiers font partie des moins bien lotis avec 19&nbsp;100 &euro;/UTA d&rsquo;aides directes. Les exploitations bovines allaitantes sont les plus soutenues avec 37&nbsp;100 &euro;/UTA.</p>

<h3>Une grande diversit&eacute; d&rsquo;aides pour les laitiers</h3>

<p>Si l&rsquo;on s&rsquo;int&eacute;resse &agrave; la structure des aides en 2019, il y a l&agrave; aussi de grosses diff&eacute;rences entre secteurs. Le secteur laitier b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une grande diversit&eacute; de formes d&rsquo;aides, contrairement au secteur des cultures. &laquo;&nbsp;<em>Ce sont ces diff&eacute;rences qui rendent la r&eacute;forme compliqu&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, commente Vincent Chatellier.</p>

<div class="seqFleche">
<h3>&Agrave; lire aussi <a href="https://www.reussir.fr/lait/pac-pour-la-fnpl-des-premieres-propositions-qui-vont-dans-le-bon-sens-pour-les-eleveurs-laitiers" target="_blank">PAC : Pour la FNPL, des premi&egrave;res propositions qui vont dans le bon sens pour les &eacute;leveurs laitiers mais insuffisantes</a></h3>
</div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Des travaux ont &eacute;t&eacute; men&eacute;s &agrave; partir de ces donn&eacute;es par l&rsquo;Inrae avec <strong>diff&eacute;rents sc&eacute;narios extr&ecirc;mes</strong> pour estimer l&rsquo;impact sur les revenus de diff&eacute;rents choix&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise le chercheur. Ils montrent notamment que les laitiers gagnent beaucoup en mettant les aides coupl&eacute;es dans un pot commun et en les redistribuant &agrave; l&rsquo;UGB (en moyenne + 4&nbsp;000 &euro;/exploitation). Et que les &eacute;cor&eacute;gimes de la future PAC pourraient permettre de redistribuer davantage d&rsquo;aides que les outils de redistribution classiques (convergence, paiement redistributif&hellip;).</p>

<div class="note">(1) Otex 4500&nbsp;: repr&eacute;sente 80 % des 52&nbsp;000 exploitations bovines laiti&egrave;res.</div>

<div class="note">(2) c&eacute;r&eacute;ales, ol&eacute;o-prot&eacute;agineux, pommes de terre, betteraves sucri&egrave;res, l&eacute;gumes de plein champ.</div>
</div>

<div>&nbsp;</div>



Comment se positionnent les exploitations laitières par rapport aux autres exploitations ? L’Inrae dresse un état des lieux instructif sur les aides PAC et les revenus moyens des différents systèmes de production.

PAC: 80 % d'aides en moyenne dans le revenu 2019 des exploitations laitières

<div>
<p>Le groupe Lactalis a pr&eacute;sent&eacute; <em>&laquo; des r&eacute;sultats 2020 satisfaisants, dans la continuit&eacute; des ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes &raquo;</em>. <a href="https://www.reussir.fr/lait/face-au-covid-19-des-situations-tres-disparates-dans-la-filiere-laitiere" target="_blank">L'ann&eacute;e 2020 a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par les perturbations li&eacute;es au coronavirus</a>. <a href="https://www.reussir.fr/lait/lactalis-covid-19-nous-craignons-une-baisse-de-la-valorisation-du-lait-moyen-terme" target="_blank">Lactalis s'est adapt&eacute;</a> et son<strong> chiffre d'affaires a augment&eacute; de 5,9 % par rapport &agrave; 2019</strong>. Le r&eacute;sultat courant, &agrave; 1,2 milliards d'euros est stable. Le r&eacute;sultat net consolid&eacute; du groupe (2 % du CA) augmente par rapport &agrave; 2019, mais se situe dans la moyenne des cinq derni&egrave;res ann&eacute;es.</p>

<p><strong>En 2020</strong>, Lactalis s'est <strong>renforc&eacute; dans les AOP europ&eacute;ennes</strong>, avec l'acquisition de l'Italien Nuova Castelli. Le groupe, d&eacute;sormais pr&eacute;sent dans 38 AOP r&eacute;parties dans quatre pays (France, Italie, Gr&egrave;ce, Espagne), est leader mondial de la distribution de fromages AOP. <strong>En France, le groupe a investi 200 millions d'euros dans ses usines</strong>. &Agrave; noter, la construction d'une tour de s&eacute;chage de s&eacute;rum pour l'alimentation humaine &agrave; Verdun ; et &agrave; Lisieux, une unit&eacute; de fabrication de fromage Quark (7 000 t).</p>

<div class="seqFleche">
<h3>Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/lait/prix-du-lait-lactalis-dresse-son-propre-bilan-2020" target="_blank">Prix du lait, Lactalis dresse son propre bilan 2020</a></h3>
</div>

<p><strong>En 2021</strong>, Lactalis <strong>finalisera quatre r&eacute;centes acquisitions</strong>.</p>

<p><strong>1 - La division yaourt du canadien Agropur</strong> (CA de 180 M&euro;) : <em>&laquo; Nous devenons leader des yaourts bio au Canada, comme nous le sommes d&eacute;j&agrave; aux &Eacute;tats-Unis &raquo;</em>, indique Philippe Palazzi, directeur g&eacute;n&eacute;ral Lactalis.</p>

<p><strong>2 -</strong> <strong>Cativa</strong>, un des leaders de la collecte et de la transformation du lait dans l'&Eacute;tat du Parana au <strong>Br&eacute;sil </strong>(360 Ml lait collect&eacute;s).</p>

<p><strong>3 - Leerdammer</strong> (500 M&euro; de CA) en Europe. Cette marque de fromage tr&egrave;s connue des consommateurs europ&eacute;ens passe dans le giron de Lactalis. Le groupe reprend toutes les activit&eacute;s Leerdammer et celles de Shostka (Ukraine).</p>

<h3>Le poids des Am&eacute;riques se renforce</h3>

<p><strong>4 - La plus importante acquisition</strong> : la division <strong>fromages naturels et r&acirc;p&eacute;s de Kraft aux &Eacute;tats-Unis</strong> (1,5 Md &euro; de CA) : <em>&laquo; Une fois cette acquisition int&eacute;gr&eacute;e au groupe, les &Eacute;tats-Unis deviendront notre deuxi&egrave;me pays en chiffre d'affaires. &raquo;</em></p>

<p>Enfin, le groupe fait sa croissance par des multiples innovations : nouvelles recettes, &eacute;volution des emballages vers plus d'&eacute;coconception.</p>
</div>

<div class="encadre">
<h2>Forte implication dans les fili&egrave;res diff&eacute;renci&eacute;es</h2>

<p><strong>Le groupe Lactalis dans le monde</strong>, c'est :</p>

<div class="relance">21,1 Md&euro; de chiffre d'affaires (CA), dont 56 % en Europe et 26 % aux Am&eacute;riques</div>

<div class="relance">21,7 Md de litres de lait collect&eacute;s (98 % lait de vache) pour 266 sites de production dans 51 pays</div>

<div class="relance">35 % du CA en fromages et 25 % en lait conditionn&eacute;</div>

<div class="relance">1er acteur des AOP et fromages au lait cru et 3e acteur en lait bio</div>

<p><strong>La France est le 1er pays du groupe </strong>avec <strong>:</strong></p>

<div class="relance">4,5 Md&euro; de CA, pour 5,5 Md de litres collect&eacute;s et 66 laiteries</div>

<div class="relance">26 AOP</div>

<div class="relance">Un prix du lait moyen pay&eacute; de 369 &euro;/1 000 l en 2020, tous laits confondus. &Agrave; titre de comparaison, le prix du lait r&eacute;el FranceAgriMer &eacute;tait de 373 &euro;/1 000 l en 2020 pour tous les laits de vache fran&ccedil;ais : conventionnel, bio, AOP (-2,5 &euro;/1 000 l/2019).</div>
</div>



À 427 millions d'euros, le résultat net consolidé du groupe Lactalis se situe dans la moyenne des cinq dernières années.

Lactalis : un résultat courant stable en 2020

<div>
<p>Le pilotage de l&rsquo;irrigation &agrave; partir de capteurs est une solution pour &eacute;conomiser l&rsquo;eau et r&eacute;pondre au mieux aux besoins de la culture. <strong>Depuis dix ans, de grosses avanc&eacute;es ont eu lieu</strong> avec le d&eacute;veloppement de capteurs connect&eacute;s de plus en plus fiables et robustes, la transmission des donn&eacute;es par diff&eacute;rents r&eacute;seaux de communication, permettant de couvrir l&rsquo;ensemble du territoire, m&ecirc;me les zones les plus isol&eacute;es, et la mise au point par deep learning d&rsquo;algorithmes autorisant une analyse fine de toutes les donn&eacute;es et une anticipation des besoins en irrigation. En plus d&rsquo;alertes pr&eacute;-&eacute;tablies par les irrigants, ces outils <strong>deviennent ainsi de v&eacute;ritables Outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision</strong> (OAD), de plus en plus assortis de pr&eacute;conisations. En moyenne, il est ainsi possible d&rsquo;&eacute;conomiser 20 &agrave; 30&nbsp;% d&rsquo;eau tout en r&eacute;pondant au mieux aux besoins du verger ou de la culture.</p>
</div>

<p>&nbsp;</p>

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<h2>Challenge Agriculture</h2>

<p><strong>Pilotage tensiom&eacute;trique de l&rsquo;irrigation aspersion et goutte-&agrave;-goutte</strong></p>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL416_EQUIP_IRRIGATIONChallengeAgriculture.jpg" /><figcaption>&copy; Challenge Agriculture</figcaption></figure>
Challenge Agriculture propose des solutions de pilotage de l&rsquo;irrigation &agrave; partir de tensiom&egrave;tres. 8 ou 16 sondes Watermark<sup>&reg;</sup> sont pos&eacute;es &agrave; des profondeurs de 25&nbsp;cm, 50&nbsp;cm, plus &eacute;ventuellement 75&nbsp;cm et 100&nbsp;cm pour observer les remont&eacute;es capillaires. Les donn&eacute;es sont stock&eacute;es et transmises en GSM par le Monitor R2-DX sur une plateforme web o&ugrave; l&rsquo;irrigant peut suivre la disponibilit&eacute; de l&rsquo;eau dans son sol. <strong>Il peut notamment voir en graphe et vid&eacute;o l&rsquo;&eacute;volution du bulbe d&rsquo;irrigation.</strong> Il re&ccedil;oit aussi un conseil hebdomadaire concernant la programmation de la semaine suivante. Enfin, le Monitor R2-DX-smart ouvre directement les &eacute;lectrovannes, uniquement quand l&rsquo;irrigation est n&eacute;cessaire.

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<h2>CoRHIZE</h2>

<p><strong>Pr&eacute;conisations &agrave; trois jours</strong></p>

<figure><img alt="" height="434" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL416_EQUIP_IRRIGATIONCoRHIZE-IrrigAssistant_completserrE.jpg" width="400" /><figcaption>&copy; CoRHIZE</figcaption></figure>
CoRHIZE propose des kits de pilotage de l&rsquo;irrigation bas&eacute;s sur des sondes capacitives AquaCheck de 20&nbsp;cm &agrave; 1,50&nbsp;m, d&eacute;sormais garanties cinq ans, et sur un bo&icirc;tier positionn&eacute; sur un m&acirc;t t&eacute;lescopique, &eacute;ventuellement accompagn&eacute; d&rsquo;un pluviom&egrave;tre. Les donn&eacute;es sont transmises par Sigfox ou GPRS 3G sur la plateforme Colombus, o&ugrave; elles sont actualis&eacute;es en continu et accessibles sur PC et smartphone. En 2021, CoRHIZE lance un nouveau service de Colombus, l&rsquo;IrrigAssistant<sup>&reg;</sup>, qui affiche une pr&eacute;vision de la consommation d&rsquo;eau (en&nbsp;% et mm) heure par heure sur les 72&nbsp;heures &agrave; venir, <strong>ainsi qu&rsquo;une pr&eacute;conisation d&rsquo;irrigation pour les trois jours tenant compte des facteurs agronomiques et climatiques pass&eacute;s et &agrave; venir.</strong> Les pr&eacute;visions et pr&eacute;conisations sont actualis&eacute;es en temps r&eacute;el. De m&ecirc;me l&rsquo;AspaView, OAD d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;asperge, qui permet de contr&ocirc;ler l&rsquo;irrigation et la gestion des paillages, donne plusieurs indicateurs qualitatifs et quantitatifs pendant la p&eacute;riode de r&eacute;colte. Autre nouveaut&eacute;&thinsp;: la sonde Nutrisens qui permet de suivre en continu le niveau de NO<sub>3</sub> et K dans le sol.

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<h2>Telaqua</h2>

<p><strong>Une application ouverte &agrave; tous</strong></p>

<figure><img alt="" height="500" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL416_EQUIP_IRRIGATIONTelaquamapmobile.jpg" width="400" /><figcaption>&copy; Telaqua</figcaption></figure>
Telaqua propose de mesurer en continu la pression et le d&eacute;bit d&rsquo;eau aux endroits cl&eacute;s du syst&egrave;me d&rsquo;irrigation gr&acirc;ce &agrave; des capteurs connect&eacute;s. Il est ainsi possible de surveiller &agrave; distance que les vannes et pompes s&rsquo;ouvrent et se ferment comme programm&eacute;es et de rep&eacute;rer les fuites, filtres bouch&eacute;s ou toute autre anomalie. Les donn&eacute;es sont transmises par r&eacute;seau bas d&eacute;bit LoRaWan &agrave; la plateforme IrrigEasy. En 2021, Telaqua ouvre son application IrrigEasy &agrave; tous les agriculteurs et tous les capteurs li&eacute;s &agrave; l&rsquo;irrigation (tensiom&egrave;tres, sondes capacitives&hellip;). <strong>Tant que l&rsquo;agriculteur entre manuellement ses donn&eacute;es, IrrigEasy est gratuite.</strong> L&rsquo;agriculteur peut cr&eacute;er ses plannings d&rsquo;irrigation, suivre ses donn&eacute;es sur une carte, un graphique&hellip; Et s&rsquo;il dispose de capteurs connect&eacute;s, IrrigEasy permet une surveillance en continu du syst&egrave;me et des alertes, pour un forfait de 5&nbsp;&euro;/mois/capteur. Autre nouveaut&eacute;&thinsp;: le Mano, manom&egrave;tre connect&eacute;, sans fil, qui remonte sur IrrigEasy les mesures de pression faits aux endroits cl&eacute;s et qui s&rsquo;adapte &agrave; tous les syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation.

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<h2>TCSD</h2>

<p><strong>Suivi du flux de s&egrave;ve</strong></p>

<figure><img alt="" height="533" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL416_EQUIP_IRRIGATIONTCSDIMG_5131.JPG" width="400" /><figcaption>&copy; TCSD</figcaption></figure>
L&rsquo;interface WebCOMSAG de TCSD centralise les donn&eacute;es issues d&rsquo;une part de stations m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;es, d&rsquo;autre part de capteurs install&eacute;s dans le sol et enfin de capteurs install&eacute;s sur le tronc des arbres. Les donn&eacute;es peuvent &ecirc;tre transmises par GPRS, 3G, 4G, Sigfox, Lora&hellip; Les stations m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;es (temp&eacute;rature, pluviom&eacute;trie, vent) permettent de mesurer l&rsquo;&eacute;vapotranspiration (ETP). Les capteurs de sol (tensiom&egrave;tres, sondes capacitives) permettent le suivi de l&rsquo;&eacute;tat hydrique des sols. Enfin <strong>les capteurs install&eacute;s sur les arbres mesurent le flux de s&egrave;ve dans le v&eacute;g&eacute;tal (dendrom&eacute;trie)</strong>. Le croisement de toutes les donn&eacute;es sur WebCOMSAG permet de g&eacute;rer les apports d&rsquo;eau, de voir s&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;exc&eacute;dent ou de d&eacute;ficit d&rsquo;eau et &eacute;ventuellement d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer ou de ralentir les irrigations pr&eacute;-programm&eacute;es. La dendrom&eacute;trie est disponible pour l&rsquo;instant en kiwi, pomme, noisette, noix, prune, cerise. TCSD travaille aussi sur le suivi en continu du grossissement du fruit par dendrom&eacute;trie, technique qui pourrait &ecirc;tre disponible en 2022.

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<h2>Weenat</h2>

<p><strong>Pilotage &agrave; partir de tensiom&egrave;tres ou sondes capacitives connect&eacute;s</strong></p>

<figure><img alt="" height="400" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL416_EQUIP_IRRIGATIONWeenat-sonde_capacitive-2.JPG" width="603" /><figcaption>&copy; Weenat</figcaption></figure>
Weenat propose un syst&egrave;me de pilotage de l&rsquo;irrigation &agrave; partir de tensiom&egrave;tres connect&eacute;s mesurant le potentiel hydrique sur une profondeur de 15 &agrave; 60&nbsp;cm. En 2021, <strong>Weenat &eacute;largit son offre avec des sondes capacitives connect&eacute;es de 30 ou 60&nbsp;cm mesurant la teneur en eau volumique tous les 10&nbsp;cm.</strong> Les donn&eacute;es sont transmises en temps r&eacute;el sur l&rsquo;application Weenat via les r&eacute;seaux Sigfox ou Lora. Depuis son mobile et son ordinateur, l&rsquo;utilisateur pilote l&rsquo;irrigation gr&acirc;ce &agrave; des indicateurs simples d&rsquo;interpr&eacute;tation. L&rsquo;outil affiche en temps r&eacute;el et en historique l&rsquo;&eacute;tat hydrique de la parcelle selon quatre seuils&thinsp;: saturation, confort, vigilance, stress. L&rsquo;agriculteur peut aussi param&eacute;trer des alertes pour &ecirc;tre pr&eacute;venu d&egrave;s que l&rsquo;&eacute;tat hydrique d&rsquo;un horizon franchit un seuil.

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<h2>Aquasys</h2>

<p><strong>D&eacute;mat&eacute;rialisation des demandes d&rsquo;autorisation de pr&eacute;l&egrave;vement</strong></p>

<figure><img alt="" height="369" src="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/sites/fruits-legumes/files/_FEL416_EQUIP_IRRIGATIONAquasys.jpg" width="400" /><figcaption>&copy; Aquasys</figcaption></figure>
Aquasys lance MyliaQ - Gestion des pr&eacute;l&egrave;vements d&rsquo;eau, application d&eacute;di&eacute;e &agrave; la gestion collective de l&rsquo;irrigation et des pr&eacute;l&egrave;vements d&rsquo;eau agricoles tels que les prises directes en cours d&rsquo;eau, captages de source, forages, puits. A chaque pr&eacute;campagne, <strong>l&rsquo;irrigant saisit sur l&rsquo;application mobile ses besoins en eau en indiquant ses cultures, ses sols et les surfaces qu&rsquo;il pr&eacute;voit d&rsquo;irriguer.</strong> Ces informations sont transmises au gestionnaire de l&rsquo;eau (Chambre d&rsquo;agriculture, OUGC&hellip;) qui a ainsi une vision pr&eacute;cise des besoins sur le secteur. Il peut les croiser avec la disponibilit&eacute; en eau, proposer une r&eacute;partition &eacute;quitable des pr&eacute;l&egrave;vements et transmettre automatiquement ces propositions &agrave; la pr&eacute;fecture pour validation. L&rsquo;application a &eacute;t&eacute; d&eacute;ploy&eacute;e pour la premi&egrave;re fois par la Chambre d&rsquo;agriculture de Vaucluse en 2019.

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Le pilotage de l’irrigation à partir de capteurs connectés est de plus en plus pratiqué en arboriculture mais aussi en production de légumes de plein champ. Les solutions se multiplient et deviennent plus précises.

Six outils pour piloter l'irrigation des cultures de fruits et légumes

<p><a href="https://www.bovinsdescombrailles.fr/zoom-sur/" target="_blank">Bovins des Combrailles</a> a d&eacute;marr&eacute; en 2017 en cr&eacute;ant une convention tripartite qui r&eacute;unit les &eacute;leveurs et acheteurs associ&eacute;s d&rsquo;Elvea Nord Auvergne et l&rsquo;Intermarch&eacute; de Combronde, dans le Puy-de-D&ocirc;me.</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Si la marque ne s&rsquo;interdit rien pour l&rsquo;avenir, les huit &eacute;levages engag&eacute;s depuis le d&eacute;but suffisent pour le moment &agrave; assurer les besoins des clients du magasin&nbsp;&raquo; </em>explique Sylvain Thomas, directeur de l&rsquo;Intermarch&eacute; de Combronde et fondateur de la marque. Les animaux sont abattus &agrave; Roanne et les &eacute;levages sont situ&eacute;s &agrave; 15 km maximum autour du seul point de vente. Difficile de faire plus pour la proximit&eacute;&nbsp;!</p>

<p><em>&laquo;&nbsp;Cette marque vise &agrave; promouvoir la qualit&eacute; de la viande bovine locale &agrave; travers un circuit court et des proc&eacute;dures formalis&eacute;es. Aucun frais n&rsquo;est factur&eacute; aux &eacute;leveurs - nous les prenons en charge - et ils re&ccedil;oivent une plus-value d&rsquo;en moyenne 50 centimes au-dessus des cours &raquo;</em> explique aussi Sylvain Thomas. <em>&laquo;&nbsp;Bovins des Combrailles instaure une relation de confiance &agrave; long terme entre consommateurs et producteurs, sans jamais baisser le niveau d&rsquo;excellence de la viande propos&eacute;e&nbsp;&raquo;.&nbsp; </em></p>

<p class="sequence"><strong>Lire aussi </strong>:<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/je-suis-raisonnablement-optimiste-pour-notre-aop-fin-gras-du-mezenc" target="_blank"> "Je suis raisonnablement optimiste pour notre AOP fin gras du M&eacute;zenc"</a></p>

<p><strong>Charolaise, blonde, aubrac et limousine sont repr&eacute;sent&eacute;es</strong>. Ceci est plut&ocirc;t per&ccedil;u comme un avantage pour les bouchers qui font d&eacute;couvrir ainsi la diversit&eacute; des races &agrave; leurs clients. <em>&laquo;&nbsp;Nous nous sommes aussi associ&eacute;s au chef Fr&eacute;d&eacute;ric Huret, toque d&rsquo;Auvergne et enseignant en lyc&eacute;e h&ocirc;telier. Les bouchers suivent une formation sur les cuissons avec lui. Le conseil et la relation avec les clients en rayon en est enrichi.&nbsp;&raquo; </em>&nbsp;La charte Bovins des Combrailles mentionne notamment un engraissement avec du tourteau de lin et l&rsquo;interdiction de l&rsquo;ensilage, un engagement dans le plan ecoantibio, le respect de la Charte des bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage&hellip; autant de sujets de conversation avec les clients.</p>

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<p><iframe allowfullscreen="true" frameborder="0" height="612" scrolling="no" src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FBovinsdesCombrailles%2Fphotos%2Fa.1499690753451427%2F3966712040082607%2F&amp;show_text=true&amp;width=500" width="500"></iframe></p>

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<p>Aujourd&rsquo;hui, la marque Bovins des Combrailles repr&eacute;sente environ la moiti&eacute; des volumes de viande bovine &agrave; l&rsquo;ann&eacute;e pour l&rsquo;intermarch&eacute; de 1500 m2.<em> &laquo;&nbsp;Nous atteindrons peut-&ecirc;tre les 80 % dans quelques ann&eacute;es, une partie du rayon restant r&eacute;serv&eacute;e aux promotions SVA li&eacute;es &agrave; l&rsquo;enseigne&nbsp;&raquo;</em> explique Sylvain Thomas. <strong>Une promotion importante de la marque</strong> est assur&eacute;e avec un site internet, une campagne d&rsquo;affichage sur le secteur des Combrailles (mai et octobre), des cartes postales avec recettes autour du b&oelig;uf, une chaine Youtube, une page Facebook.. Des visites d&rsquo;&eacute;levage ont aussi d&eacute;j&agrave; &eacute;t&eacute; organis&eacute;es pour des enfants en centre d&rsquo;animation.</p>

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<p class="encadre"><strong>Charte Bovins des Combrailles </strong>:- Elevage qualifi&eacute; Charte des bonnes pratiques d&rsquo;&eacute;levage, signataire du plan Ecoantibio, p&acirc;turage pendant au minimum six mois sur les douze pr&eacute;c&eacute;dents la phase de finition</p>

<p class="encadre">- Races &agrave; viande ou croisement de races &agrave; viande ou mixte, Vaches de maximum 60 mois et g&eacute;nisses &agrave; partir de 32 mois, pH inf&eacute;rieur &agrave; 6, 360 kg de carcasse minimum, conformation R= minimum, note d&rsquo;engraissement 2 ou 3</p>

<p class="encadre">- Engraissement de 90 jours minimum&nbsp;; tourteau de lin &agrave; hauteur de 15 % de la ration&nbsp;; ration de base&nbsp;: herbe, foin, enrubannage d&rsquo;herbe, paille&nbsp;; compl&eacute;mentation&nbsp;sans OGM</p>

<p class="sequence">Lire aussi :<a href="https://www.reussir.fr/bovins-viande/yves-carpentier-directeur-de-cevinor-garder-une-implication-regionale-avec-la-signature-de-contrats" target="_blank"> Yves Carpentier, directeur de Cevinor&thinsp;: "Garder une implication r&eacute;gionale avec la signature de contrats tripartites label rouge"</a></p>



Dans le Puy-de-Dôme, une convention tripartite réunit huit élevages, Elvea Nord Auvergne et l’Intermarché de Combronde. Depuis 2017, environ 1000 femelles ont été commercialisées sous la marque Bovins des Combrailles.

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