Les deux PDG du Suisse B&uuml;hler AG, bien connu des meuniers via leurs machines servant aux diff&eacute;rentes &eacute;tapes de la production de la farine, et de l&rsquo;Allemand DIL Deutsches Institut f&uuml;r Lebensmitteltechnik e. V. (technologie alimentaire), un institut de recherche sur les technologies alimentaires et les sciences de l&rsquo;alimentation en Allemagne, ont annonc&eacute; le 30 ao&ucirc;t l&rsquo;inauguration d&rsquo;un centre des technologies consacr&eacute; aux prot&eacute;ines du futur.

Cette nouvelle entit&eacute;, situ&eacute;e &agrave; Quakenbr&uuml;ck outre-Rhin, porte notamment sur les technologies permettant de produire des substituts de viandes extrud&eacute;s (texturation s&egrave;che de prot&eacute;ines, texturation humide de prot&eacute;ines, encapsulation d'ingr&eacute;dients actifs, extrusion de cuisson de produits de snacking) &agrave; partir des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales. Elle b&eacute;n&eacute;ficiera des technologies les plus modernes en mati&egrave;re de recherche, de test et d&rsquo;infrastructure de production dans le domaine ainsi que d&rsquo;&eacute;quipes d&rsquo;experts de tout premier plan. La structure est op&eacute;rationnelle et les premiers clients peuvent d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; adresser leurs premi&egrave;res demandes et requ&ecirc;tes.

<h3>Des services pour les grandes structures et les startups</h3>

L&rsquo;id&eacute;e est de pouvoir permettre &agrave; des entreprises et des porteurs de projets de rapidement passer d&rsquo;un concept ou d&rsquo;un projet &agrave; la mise au point et &agrave; la capacit&eacute; de produire de fa&ccedil;on industrielle et fiable tout en ma&icirc;trisant les aspects de durabilit&eacute;, d&rsquo;environnement ou encore de consommation de ressources afin de r&eacute;pondre &agrave; l&rsquo;exigence de consommateurs responsables. Les outils mis &agrave; disposition dans ce centre permettront notamment de traiter les questions de la mise au point d&rsquo;aliments sains, go&ucirc;teux et produits de fa&ccedil;on durable.

Outre les aspects de cr&eacute;ation de prototypage des solutions d&rsquo;extrusion, de d&eacute;finition des crit&egrave;res de production de masse, de contractualisation de la fabrication, les services fournis aussi dans ce nouveau centre technologique concernent le conseil en &eacute;quipement et machines pour g&eacute;rer la future production. La totalit&eacute; de la future production sera conduite selon les protocoles et les normes de type GMP (bonnes pratiques et industrielles) et HACCP (analyse des risques et ma&icirc;trise des points critiques). D&rsquo;autres services seront &eacute;galement disponibles&nbsp;: analyses chimiques, microbiologiques et physiques des mati&egrave;res premi&egrave;res mais aussi analyses des produits extrud&eacute;s (texture&hellip;).

Pour l&rsquo;ouverture du centre de recherche, les deux structures ont lanc&eacute; un concours, le &laquo; Scale it up innovation challenge&nbsp;&raquo; en partenariat avec Cargill et Givaudan, afin de permettre &agrave; des startups de venir &eacute;talonner leurs nouvelles innovations set solutions dans le domaine des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales.

Avec la cr&eacute;ation d&rsquo;outils tel que celui propos&eacute; par B&uuml;hler/DIL et l&rsquo;implication grandissante des g&eacute;ants de l&rsquo;agroalimentaire et des ingr&eacute;dientistes dans des projets divers et vari&eacute;s (lancement de concours, R&amp;D d&eacute;di&eacute;e, partenariat avec des jeunes pousses&hellip;), l&rsquo;arriv&eacute;e des prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales comme source de production alternative aux produits laitiers et carn&eacute;s devient chaque jour un peu plus une r&eacute;alit&eacute;.

<table class="Table"><tbody><tr><td>
			&nbsp;
			</td>
		</tr><tr><td>&nbsp;</td>
		</tr></tbody></table>

Les deux entités renforcent leur partenariat sur le segment des nouvelles protéines

Bühler AG et DIL lancent un centre des technologies pour produire les protéines du futur

<div>
Fin juillet, le conseil d&rsquo;Etat a d&eacute;cid&eacute; de l&rsquo;annulation de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; de 2019 fixant les ZNT, zones de non-traitement, correspondant aux distances &agrave; respecter avec les riverains pour les &eacute;pandages de produits phytosanitaires. L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; est jug&eacute; ill&eacute;gal car il ne pr&eacute;voit pas de mesures de protection&nbsp;des personnes travaillant &agrave; proximit&eacute; des zones d&rsquo;utilisation des produits. Le gouvernement dispose d&eacute;sormais de six mois pour revoir sa copie. Dans ses d&eacute;cisions, le conseil d&rsquo;Etat a &eacute;galement ajout&eacute; les substances class&eacute;es CMR &laquo;&nbsp;suspect&eacute;es&nbsp;&raquo; (CMR2) &agrave; la liste des produits dont ayant 20&nbsp;m de ZNT (sont d&eacute;j&agrave; concern&eacute;s les produits CMR, CMR 1A, CMR 1B).

A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/reglementation-znt-le-conseil-detat-annule-les-zones-de-non-traitement-pour-mieux-les-renforcer">R&eacute;glementation ZNT - Le Conseil d&rsquo;Etat annule les zones de non-traitement pour mieux les renforcer</a>

Selon la FNSEA, cette d&eacute;cision concerne plus de 500 produits. Le conseil d&rsquo;Etat annule aussi une grande partie du d&eacute;cret de 2019 encadrant les chartes de riverains et &laquo;&nbsp;retoque&nbsp;&raquo; l&rsquo;exp&eacute;rimentation de l&rsquo;&eacute;pandage de produits phytosanitaires par drone, toujours en raison du manque de protection des personnes &agrave; proximit&eacute; des parcelles. Ces d&eacute;cisions suscitent de nouvelles inqui&eacute;tudes dans le monde agricole. Pour certaines associations environnementales, il s&rsquo;agit d&rsquo;une &laquo;&nbsp;d&eacute;cision majeure&nbsp;&raquo;.
</div>

La décision du conseil d'Etat fin juillet d'annuler la réglementation sur les zones de non-traitement risque d'étendre les surfaces agricoles concernées.

Vers un renforcement des ZNT

&laquo;&nbsp;Malgr&eacute; des temp&eacute;ratures et des pr&eacute;cipitations globalement favorables aux betteraves, l&rsquo;important d&eacute;ficit d&rsquo;ensoleillement n&rsquo;a pas permis un d&eacute;veloppement optimal de la racine et de la concentration en sucre jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent&nbsp;&raquo;, estime la CGB dans un communiqu&eacute; de presse. L&rsquo;ensoleillement a en effet &eacute;t&eacute; globalement d&eacute;ficitaire sur la France, tant au mois de juillet qu&rsquo;au mois d&rsquo;ao&ucirc;t. Le d&eacute;veloppement des betteraves a aussi &eacute;t&eacute; limit&eacute; par la pr&eacute;sence de cercosporiose sur une large partie du territoire, les d&eacute;g&acirc;ts li&eacute;s au gel, les quelques situations de jaunisse dans le sud de Paris ou encore les probl&egrave;mes sanitaires.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ete-2021-le-bilan-meteo" target="_blank">Et&eacute; 2021 : le bilan m&eacute;t&eacute;o</a>
</aside>
&laquo; Si le sucre n&rsquo;est pas encore l&agrave;, l&rsquo;usine &agrave; &laquo; photosynth&egrave;se &raquo; est en place pour permettre la poursuite de la croissance du pivot et la concentration en sucre, indique Franck Sander, pr&eacute;sident de la CGB. Mais nous avons encore besoin de soleil et donc que les d&eacute;buts de campagne soient les plus tardifs possibles pour permettre l&rsquo;expression de ce potentiel agronomique. C&rsquo;est capital pour les betteraviers, c&rsquo;est &eacute;galement capital pour la fili&egrave;re dans son ensemble alors que les prix du sucre connaissent une dynamique tr&egrave;s positive. &raquo;

Les derniers prélèvements réalisés par la Confédération Générale des planteurs de betteraves (CGB) révèlent une quantité de sucre inférieure de 8% en moyenne par rapport à la moyenne 2015-2019 sur l’ensemble de la France betteravière. Une situation qui contraste avec la présence d’un bouquet foliaire nettement plus important que la normale.

Betteraves : beaucoup de feuilles mais peu de sucre

Les derniers chiffres de la MSA, compil&eacute;s par la FNSEA, montrent que le vieillissement des actifs agricoles est toujours une r&eacute;alit&eacute;. Aujourd&rsquo;hui, un agriculteur sur cinq a plus de 60 ans et parmi eux, un ne trouvera pas de repreneur pour son exploitation. Si cette tendance n&rsquo;est pas nouvelle, elle conna&icirc;t une acc&eacute;l&eacute;ration pr&eacute;occupante&nbsp;: en dix ans elle a augment&eacute; de 58 %. En effet, en 2010, 90 % des agriculteurs avait moins de 60 ans. Autre fait inqui&eacute;tant, l&rsquo;installation des moins de trente cinq ans stagne, voire diminue, m&ecirc;me si elle est en partie compens&eacute;e par l&rsquo;installation des moins de 25 ans qui est en hausse. La Nouvelle-Aquitaine n&rsquo;est pas la r&eacute;gion la plus touch&eacute;e par ce ph&eacute;nom&egrave;ne. Cependant, la part des plus de 60 ans parmi les exploitants y est conforme &agrave; la moyenne nationale&nbsp;(21 %). C&rsquo;est en Corr&egrave;ze que la situation est la plus pr&eacute;occupante&nbsp;: la proportion des plus de 60 ans, d&eacute;j&agrave; importante, progresse fortement. D&rsquo;autres d&eacute;partements montrent une dynamique diff&eacute;rente. La Gironde et le Lot-et-Garonne ont une forte proportion de plus de 60 ans mais qui &eacute;volue peu. A contrario, les Landes ont une proportion de plus de 60 ans assez faible mais qui progresse vite. La situation varie aussi selon les fili&egrave;res consid&eacute;r&eacute;es. Les grandes cultures, la viticulture, l&rsquo;arboriculture, l&rsquo;horticulture et la production bovine mixte sont particuli&egrave;rement vieillissantes. La production bovins viande et la polyculture-&eacute;levage, tr&egrave;s pr&eacute;sentes en Nouvelle-Aquitaine, restent dans la moyenne. Enfin, les fili&egrave;res ovine, caprine, porcine, volaille/lapin, mara&icirc;chage et bovins lait semblent se rajeunir avec une proportion d&rsquo;exploitants de moins de 35 ans sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne. Pour Ga&euml;tan Bodin, pr&eacute;sident de JA Nouvelle-Aquitaine, l&rsquo;enjeu est majeur. &laquo; Pour assurer le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations, Il faudrait transmettre toutes les exploitations &agrave; reprendre. Or, pour l&rsquo;instant, la transmission reste le parent pauvre des politiques publiques, explique-t-il. Il existe de nombreux outils&nbsp;: rep&eacute;rage des c&eacute;dants, partage de foncier&hellip; Ils fonctionnent mais ils ont besoin de renforts. D&eacute;but 2021, Emmanuel Macron a annonc&eacute; la mise en place d&rsquo;un groupe de travail sur l&rsquo;installation. Jeunes agriculteurs travaille activement sur la question et plusieurs rencontres ont eu lieu avec les diff&eacute;rentes OPA. Un groupe de travail national aura lieu le 1er&nbsp;septembre. Il portera sur diff&eacute;rents th&egrave;mes&nbsp;: le rep&eacute;rage des c&eacute;dants, le diagnostic des exploitations, le volet foncier et &eacute;galement l&rsquo;aspect fiscal et social. C&rsquo;est un gros travail port&eacute; par JA. Mais seuls, nous ne ferons rien. Il faut que l&rsquo;ensemble des organisations agricoles travaillent en commun pour porter la voix du monde agricole. Ce que l&rsquo;on remarque aussi dans ces chiffres, c&rsquo;est le lien fort entre les revenus et l&rsquo;installation. Les d&eacute;partements o&ugrave; la production bovins viande est majoritaire sont aussi ceux ou les revenus sont les plus bas&hellip;&nbsp; C&rsquo;est l&agrave; un autre enjeu crucial. &raquo;

Le renouvellement des générations demeure un dossier préoccupant pour les syndicats FNSEA et JA. Entre vieillissement des chefs d’exploitation et manque d’installations, l’enjeu est de taille.

Le vieillissement des actifs agricoles est toujours une réalité

La m&eacute;thode label bas carbone &laquo;&nbsp;grandes cultures&nbsp;&raquo; d&eacute;crit l&rsquo;ensemble des leviers de r&eacute;duction des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre pouvant &ecirc;tre mis en &oelig;uvre par les producteurs ainsi que les pratiques visant &agrave; stocker davantage de carbone dans les sols. Ces leviers sont de natures diverses : fertilisation azot&eacute;e min&eacute;rale et organique (choix de la forme des engrais, r&eacute;duction des doses via une meilleure efficience des apports ou l&rsquo;insertion de l&eacute;gumineuses&hellip;), consommation de carburant (travail du sol, &eacute;nergie n&eacute;cessaire au pompage de l&rsquo;eau d&rsquo;irrigation&hellip;), accroissement du retour de carbone au sol (couverts v&eacute;g&eacute;taux, r&eacute;sidus de cultures, apport de produits r&eacute;siduaires ou insertion de prairies temporaires&hellip;).La m&eacute;thode permet &agrave; une exploitation agricole individuelle ou plus certainement &agrave; un collectif d&rsquo;exploitations, de proposer un projet qui pourra &ecirc;tre financ&eacute; par des acteurs priv&eacute;s ou publics (collectivit&eacute;s) engag&eacute;s dans des d&eacute;marches volontaires pouvant viser diff&eacute;rents objectifs : contribution &agrave; l&rsquo;effort collectif de neutralit&eacute; carbone, r&eacute;duction des &eacute;missions sur l&rsquo;ensemble de sa cha&icirc;ne de valeur, ou d&eacute;marches de compensation carbone.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/semis-direct-quel-impact-sur-le-stockage-de-carbone" target="_blank">Semis direct : quel impact sur le stockage de carbone ?</a>
</aside>
<h2>Des cr&eacute;dits carbone pour les grandes cultures</h2>Cette m&eacute;thode &laquo; grandes cultures &raquo; vient s&rsquo;articuler avec les m&eacute;thodes d&eacute;j&agrave; approuv&eacute;es (comme <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-decroche-son-premier-label-bas-carbone" target="_blank">&laquo;&nbsp;Carbon Agri&nbsp;&raquo;</a> qui concerne la fili&egrave;re bovine, ou <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-label-bas-carbone-attribue-aux-haies-et-aux-nouveaux-vergers" target="_blank">la m&eacute;thode &laquo;&nbsp;haies&nbsp;&raquo;</a>) ou en cours de r&eacute;daction dans le secteur agricole (comme la m&eacute;thode M&eacute;thanisation).&laquo;&nbsp;Les porteurs de projets disposent enfin d&rsquo;un guide robuste pour permettre aux producteurs de grandes cultures de produire des cr&eacute;dits carbone et leur permettre de disposer ainsi d&rsquo;une nouvelle perspective de valorisation de leurs efforts de transition&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouissent dans un communiqu&eacute; commun l&rsquo;AGPB, l&rsquo;AGPM, la CGB, et la FOP.Cette m&eacute;thode est le fruit d&rsquo;un travail coordonn&eacute; par Arvalis, avec Terres Inovia, l&rsquo;ITB, l&rsquo;ARTB, Agrosolutions et un consortium regroupant une cinquantaine d&rsquo;experts (recherche publique, instituts techniques agricoles&hellip;) et une centaine de parties prenantes (futurs porteurs de projets et financeurs, firmes de l&rsquo;agrofourniture, ONG, administration, pouvoirs publics&hellip;).

Attendue depuis le début de l’année 2021, la reconnaissance par le ministère de l’Ecologie de la méthodologie bas carbone pour les grandes cultures a été approuvée le 26 août. Les porteurs de projets (groupements d’agriculteurs, coopératives, négoces…) peuvent désormais s’y référer pour quantifier les gaz à effet de serre évités et le carbone nouvellement stocké dans les sols grâce aux pratiques qu’ils déploieront.

Label bas carbone : la méthode « grandes cultures » est officiellement approuvée

MECAELEVAGE LE 2 SEPTEMBRE EN NORMANDIE DANS LA MANCHE A VERGONCEY un &eacute;v&eacute;nement gratuit avec la billetterie en ligneDEUX moments forts que nous vous proposons lors des d&eacute;monstrations DANS UN PREMIER TEMPS la pr&eacute;sentation dynamique de mat&eacute;riels comment&eacute;e par un expert en agro&eacute;quipement. DANS UN DEUXI&Egrave;ME TEMPS d&eacute;couvrez en direct les d&eacute;monstrations sur parcelles expliqu&eacute;es par un expert sur le travail fait sous vos yeux. Mat&eacute;riels de d&eacute;monstrations pr&eacute;sent&eacute;s : &bull; Semoirs simplifi&eacute;s et semoirs de semis direct &bull; Tonnes &agrave; lisier avec &eacute;quipements / &eacute;pandage sans tonne et automoteurs d&rsquo;&eacute;pandage &bull; Epandeurs de fumier L'EMPLOI EN CUMA La prestation complete a l&rsquo;honneur Nous sommes mobilis&eacute;s pour vous accueillir autour des th&egrave;mes du d&eacute;veloppement de la prestation compl&egrave;te, de l&rsquo;accompagnement &agrave; l&rsquo;emploi partag&eacute; et sur l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t des projets collectifs. Avec 40 groupes d&eacute;silage en Normandie, le d&eacute;silage sera mis en avant avec la pr&eacute;sentation des chantiers complets des cuma locales. Les ateliers techniques Les forums d&eacute;bat et technique et le village exposants MECAELEVAGE : L'ACTUALIT&Eacute; retrouver ici l'&eacute;v&eacute;nement qui se d&eacute;roulera le 2 septembre en Normandie <a href="http://www.mecaelevage.cuma.fr/" target="_blank">&gt; je regarde</a> MECAELEVAGE : LES VID&Eacute;OS pour donner envie de venir, ils ont pris la parole pour vous <a href="http://www.mecaelevage.cuma.fr/videos/305" target="_blank">&gt; je visionne</a> MECAELEVAGE : MON ENTR&Eacute;E GRATUITE on passe &agrave; l'action, on prend son billet et on se retrouve &agrave; Vergoncey (50) <a href="https://www.weezevent.com/mecaelevage-2021" target="_blank">&gt; je m'inscris</a>

L'ÉVÉNEMENT DE LA RENTRÉE C'EST ÇA :

J-4 : billet d'entrée gratuit pour le MécaElevage

Le cadmium est un contaminant connu pour ses effets n&eacute;fastes, canc&eacute;rog&egrave;nes et mutag&egrave;nes. Une hausse de l&rsquo;exposition de la population au cadmium et un d&eacute;passement de la dose hebdomadaire tol&eacute;rable (DHT) ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;s.3

Le futur r&egrave;glement europ&eacute;en sur les fertilisants, dont l&rsquo;entr&eacute;e en vigueur&nbsp;est pr&eacute;vue pour juillet 2022, pr&eacute;voit de fixer la teneur maximale &agrave; 60 mg cadmium/kg P2O5 dans les engrais phosphat&eacute;s.

Mais l&rsquo;Anses, dans des travaux d&rsquo;expertise sur l&rsquo;exposition au cadmium (2019), recommande de ne pas d&eacute;passer la limite de 20 mg cadmium/kg P2O5, qui appara&icirc;t indispensable pour r&eacute;duire l&rsquo;accumulation du cadmium dans les sols et son transfert vers les cultures et les eaux superficielles et souterraines, selon l&rsquo;Agence nationale. Certains pays comme la Finlande, la Hongrie, la Slovaquie ont d&eacute;j&agrave; adopt&eacute; cette limite basse.

<h3 class="normal">Des fertilisants&nbsp;garantis bas cadmium, appos&eacute;s du Green Label</h3>

<a>Avec des teneurs infimes en cadmium, les fertilisants phosphat&eacute;s </a><a href="https://www.phosagro.com/fr/greenlabel/" target="_blank">PhosAgro</a> se situent bien en de&ccedil;&agrave; des limites et recommandations &eacute;voqu&eacute;es. Ils sont identifiables gr&acirc;ce au &laquo; Green Label &raquo; qui garantit des teneurs maximales inf&eacute;rieures &agrave; 5 mg cadmium/kg P2O5.

Ils apportent par ailleurs, une solution concr&egrave;te &agrave; la n&eacute;cessaire ma&icirc;trise des risques de contamination des aliments par les m&eacute;taux lourds comme le cadmium, pr&eacute;conis&eacute;e dans le cahier des charges de nombreuses fili&egrave;res et d&eacute;marches agro-environnementales, nationales et internationales.

1Selon l&rsquo;Efsa&nbsp;, 2009, 2012 (Efsa&nbsp;: Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments)

2Anses&nbsp;: Agence Nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail

3EAT2 Etude de l&rsquo;alimentation totale des Fran&ccedil;ais publi&eacute;e en 2001

<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/oK2umnBY8Mg" title="YouTube video player" width="560"></iframe>

<div class="encadre">Pour en savoir plus 
Les fertilisants phosphat&eacute;s PhosAgro sont appos&eacute;s du Green Label, signe de qualit&eacute; qui garantit des teneurs en cadmium inf&eacute;rieures &agrave; 5 mg cadmium/kg P2O5. 
Les autres impuret&eacute;s contaminantes g&eacute;n&eacute;ralement associ&eacute;es aux phosphates (comme l&rsquo;arsenic, le chrome hexavalent, le mercure, le plomb, etc) se trouvent aussi en quantit&eacute;s infimes dans les fertilisants PhosAgro, qui figurent ainsi parmi les plus purs du march&eacute;.
&nbsp;
</div>

La principale source d’exposition de la population au cadmium est l’alimentation (hors tabac)1. Selon l’Anses2, elle peut être réduite en limitant la teneur de ce contaminant dans les intrants agricoles, notamment dans les engrais phosphatés.

[Contenu partenaire] Limiter le risque de transfert du cadmium vers la chaîne alimentaire

Chez Fendt la gamme de presses &agrave; balles rondes est constitu&eacute;e de mod&egrave;les a&#768; chambre fixe Rotana 130 F et de deux presses enrubanneuses combin&eacute;es, les Rotana 130 F Combi et Rotana 160 V Combi. Le constructeur les dote de nouvelles options, &agrave; commencer, pour la Rotana 130 F, du liage film. Avec cette option, les balles sont press&eacute;es et li&eacute;es uniquement avec du film, ce qui a pour effet de r&eacute;duire les pertes de fourrage. L&rsquo;option de liage filet reste toutefois disponible, le positionnement des rouleaux permettant de passer rapidement entre le liage film et le liage filet.<h2>Liage filet &agrave; tapis mobile sur la Rotana V</h2>Sur les presses &agrave; chambre variable, la position du m&eacute;canisme de liage par filet a &eacute;t&eacute; modifi&eacute;e pour am&eacute;liorer le d&eacute;roulement du filet, m&ecirc;me dans des conditions de r&eacute;colte difficiles, avec une s&eacute;curit&eacute; renforc&eacute;e.Les Fendt Rotana 130 F, 160 V et 180 V sont par ailleurs disponibles en option avec un deuxi&egrave;me jeu de couteaux avec porte-couteaux.Une b&eacute;quille hydraulique optionnelle facilite l&rsquo;attelage et le d&eacute;telage de la Fendt Rotana 130 F Combi et de la Fendt Rotana 160 V Combi. Un bidon d&rsquo;eau claire avec distributeur &agrave; savon est &eacute;galement propos&eacute; sur toute la gamme.

La Rotana 130 F Combi est proposée avec l’option pour liage film tandis que la Rotana 160 V Combi hérite d’un nouveau mécanisme de liage filet améliorant son déroulement.

De nouvelles options sur les presses Rotana de Fendt

La F&eacute;d&eacute;ration des industries du verre participe aux c&ocirc;t&eacute;s de 19 industriels europ&eacute;ens producteurs de verre d&rsquo;emballage au projet Furnace for the future (F4F). S&eacute;lectionn&eacute; parmi 311 projets candidats au Fonds Europ&eacute;en pour l&rsquo;Innovation, F4F a pour objectif de cr&eacute;er un four verrier fonctionnant majoritairement &agrave; l&rsquo;&eacute;nergie d&eacute;carbon&eacute;e. Alors qu&rsquo;aujourd&rsquo;hui l&rsquo;&eacute;nergie utilis&eacute;e provient &agrave; 80&nbsp;% de gaz et &agrave; 20&nbsp;% d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute;, le nouveau four devrait permettre d&rsquo;inverser compl&egrave;tement ce ratio.Lire aussi "&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-tonnes-de-verre-economisees-grace-aux-bouteilles-allegees" target="_blank" title="Des tonnes de verre &eacute;conomis&eacute;es gr&acirc;ce aux bouteilles de vin all&eacute;g&eacute;es">Des tonnes de verre &eacute;conomis&eacute;es gr&acirc;ce aux bouteilles de vin all&eacute;g&eacute;es&nbsp;</a>"<h3 class="field_LQ5445C" style="text-align:left;">Un four qui permet de r&eacute;duire les &eacute;missions de C02&nbsp;de 60&nbsp;%</h3>Cette technologie permettra &agrave; l&rsquo;industrie verri&egrave;re de &laquo;&nbsp;baisser de 60&nbsp;% les &eacute;missions de C02&nbsp;du four [&hellip;] r&eacute;duisant ainsi fortement l&rsquo;empreinte carbone du verre d&rsquo;emballage&nbsp;&raquo;, indique la Chambre Syndicale des Verreries M&eacute;caniques de France dans un communiqu&eacute;. Le but est &eacute;galement d&rsquo;int&eacute;grer davantage de verre recycl&eacute; sans limiter les possibilit&eacute;s en termes de teinte. &laquo;&nbsp;Le four que nous d&eacute;veloppons n&rsquo;est pas un pilote mais bien une machine industrielle. Les r&eacute;sultats sont attendus pour 2023&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Jacques Bordat, pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration des industries du verre. La construction du four est confi&eacute;e &agrave; la soci&eacute;t&eacute; allemande Ardagh Group, mais tous les partenaires financiers du projet pourront b&eacute;n&eacute;ficier de la technologie &agrave; l'issue des recherches. C'est la premi&egrave;re fois que l&rsquo;industrie verri&egrave;re europ&eacute;enne adopte une approche collaborative dans laquelle les plus grands fabricants mettent en commun ressources et financements

Le projet européen Furnace for the future doit permettre la construction d'un four alimenté à 80% par de l’électricité renouvelable. L'empreinte carbone de ce four verrier serait ainsi réduite de 60%. Les premiers résultats sont attendus pour 2023.

L’industrie verrière prépare sa transition vers le bas carbone

Petit rappel avec Fran&ccedil;ois LATRU, conseiller Agro-Environnement de la Chambre d'agriculture de la Marne.<figure style="text-align: left;">
 <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/WkcVp4RfgGs?autoplay=0"
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 <figcaption>&eacute;pandage</figcaption>
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Réalisés après la moisson, les épandages engendrent parfois des mauvaises odeurs. Pour limiter ces nuisances, différentes pratiques sont préconisées.

Bonnes pratiques : comment limiter les odeurs lors des épandages ?

Parmi le produits, services et équipements présentés par près de 1000 exposants au Space, voici une sélection de ceux destinés aux éleveurs laitiers à découvrir sur place du 14 au 16 septembre.

Space : La sélection pour l'élevage laitier à découvrir au parc expo de Rennes

Agriculteur bio en polyculture-&eacute;levage-m&eacute;thanisation &agrave; Pigerolles (Creuse), Jouany Chatoux cultive du chanvre (Cannabis sativa L.) sur son exploitation depuis trois ans. Il est l'un des 1300 producteurs de chanvre en France, pays leader europ&eacute;en de cette production, avec pr&egrave;s de 18 000 ha cultiv&eacute;s. La culture du chanvre est en constante progression depuis 30 ans, mais elle est toutefois loin des 176 000 ha qu'elle occupait au milieu du XIX&deg; si&egrave;cle.<h2>En France, des vari&eacute;t&eacute;s sans THC</h2>Comme tous ses coll&egrave;gues fran&ccedil;ais et europ&eacute;ens, Jouany Chatoux ne peut cultiver que des vari&eacute;t&eacute;s qui ne produisent que tr&egrave;s peu de t&eacute;trahydrocannabinol ou THC, substance recherch&eacute;e par certains consommateurs pour son effet psychotrope. Comme tous ses coll&egrave;gues, il est aussi astreint &agrave; une tra&ccedil;abilit&eacute; totale de sa culture et a 30 % de chances de faire l'objet d'un contr&ocirc;le sur ses plants au mois d'ao&ucirc;t, afin de prouver que leur teneur en THC ne d&eacute;passe pas les 0,2 % r&eacute;glementaires fran&ccedil;ais.En revanche, l&rsquo;itin&eacute;raire technique de Jouany Chatoux, avec seulement 1 pied par m2, diff&egrave;re de celui de la majorit&eacute; des chanvriculteurs. Ces derniers destinent en effet plut&ocirc;t leurs plantes &agrave; l'industrie, produisant en moyenne 1 tonne de ch&egrave;nevis (graines) et 7 tonnes de paille par hectare. Les graines de chanvre sont valoris&eacute;es en alimentation humaine et animale, et en cosm&eacute;tique&nbsp;; la paille sert &agrave; faire des liti&egrave;res, des biomat&eacute;riaux ou du textile. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/8/0/4160818-1-fre-FR/06fcf11ef946-pcchanvre2jpg-jpg" alt="La conduite du chanvre (Cannabis sativa l.) s&#039;apparente &agrave; celle du ma&iuml;s : une croissance rapide en 4 mois, des besoins en engrais (organiques), en eau et en chaleur, mais pas en pesticides. Le chanvre participe &eacute;galement &agrave; une bonne structuration du sol" height="1080" width="1080" /><figcaption>La conduite du chanvre (Cannabis sativa l.) s&#039;apparente &agrave; celle du ma&iuml;s : une croissance rapide en 4 mois, des besoins en engrais (organiques), en eau et en chaleur, mais pas en pesticides. Le chanvre participe &eacute;galement &agrave; une bonne structuration du sol</figcaption></figure>

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L'itin&eacute;raire qu'a choisi Jouany Chatoux vise &agrave; favoriser la concentration de cannabidiol (CBD) dans les fleurs. L'agriculteur fait en effet partie des gens qui ont fait le &laquo;&nbsp;pari du CBD&nbsp;&raquo;, un march&eacute; tr&egrave;s florissant au niveau mondial, mais dont la production &eacute;tait, jusqu'&agrave; pr&eacute;sent, interdite en France, via&nbsp; notamment l'interdiction de r&eacute;colte des fleurs de chanvre.Ils seraient quelques centaines de producteurs comme lui &agrave; avoir fait ce pari du CBD sur des petites surfaces et &agrave; avoir un peu &laquo;&nbsp;devanc&eacute;&nbsp;&raquo; l'autorisation de ce produit et des fleurs de chanvre, la partie de la plante qui en contient le plus. Comme d'autres compos&eacute;s issus de plantes (val&eacute;riane, passiflore...), le CBD aurait des vertus anxiolytiques et favoriserait le sommeil. Il peut se consommer sous forme d'huile, mais aussi en fumant des fleurs de chanvre, ou en pr&eacute;parant des tisanes. C'est ce que l'on nomme l'usage &laquo;&nbsp;bien-&ecirc;tre&nbsp;&raquo; du cannabis.<h2>Le CBD&nbsp;n'est ni stup&eacute;fiant, ni nuisible &agrave; la sant&eacute; </h2>&laquo;&nbsp;Nous ne sommes pas des hurluberlus&nbsp;&raquo;, insiste Jouany Chatoux. Tous les espoirs &eacute;taient en effet permis &agrave; ces pionniers, puisque l'OMS reconna&icirc;t que le CBD n'est pas un stup&eacute;fiant et ne pose pas de probl&egrave;me de sant&eacute; publique. Sur le plan l&eacute;gal, ces producteurs fran&ccedil;ais ont &eacute;t&eacute; confort&eacute;s par une d&eacute;cision de la Cour de justice europ&eacute;enne datant de novembre dernier&nbsp;: elle affirme que l&rsquo;huile de CBD ne constitue pas un produit stup&eacute;fiant, qu'elle peut &ecirc;tre vendue dans des boutiques (les CBD-shop qui fleurissent un peu partout depuis quelques mois), et, en gros, que la France a tort d'interdire la commercialisation de CBD issu du chanvre.<div class="citation">
 "C&rsquo;est un peu comme si des viticulteurs produisaient du raisin sans pouvoir le transformer en vin, avec obligation de le vendre au n&eacute;goce"
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La France &eacute;tait donc dans l'obligation de revoir son arr&ecirc;t&eacute; son Arr&ecirc;t&eacute; du 22 ao&ucirc;t 1990 qui r&eacute;gissait la culture et la commercialisation du chanvre et interdisait toute utilisation des fleurs.Le projet de refonte de l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; a &eacute;t&eacute; notifi&eacute; &agrave; l&rsquo;Union europ&eacute;enne le 20&nbsp;juillet dernier. Pour Jouany Chatoux et&nbsp; ses coll&egrave;gues qui souhaitaient faire de la vente directe ou en circuits courts de leurs fleurs, c'est une douche froide&nbsp;: l'arr&ecirc;t&eacute; autorise certes la production et la commercialisation de produits contenant des extraits de chanvre, fleurs et feuilles comprises, mais interdit la vente de fleurs et de feuilles brutes. En gros&nbsp;: les chanvriculteurs pourront r&eacute;colter leurs fleurs, mais uniquement pour les vendre &agrave; des industriels avec qui ils auront pass&eacute; des contrats. Le projet de d&eacute;cret interdit toute circulation des fleurs brutes, sous pr&eacute;texte que parmi celles-ci pourraient se cacher des fleurs riches en THC. Les CBD-shop sont &eacute;galement p&eacute;nalis&eacute;s, car ils ne pourront plus vendre de fleurs (ils en vendaient, mais non issues de producteurs fran&ccedil;ais).`` 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/2/8/0/4160821-1-fre-FR/24bbff13f4c9-capture-d-e-cran-2021-08-26-a-17-24-33-jpg" alt="Toutes les vari&eacute;t&eacute;s de chanvre mises en culture en France (et en Europe) sont pauvres en THC, compos&eacute; psychotrope. Chaque ann&eacute;e, 30 % des surfaces sont contr&ocirc;l&eacute;es pour v&eacute;rifier que les plantes ne d&eacute;passent pas le taux de 0,2 % de THC" height="1432" width="2002" /><figcaption>Toutes les vari&eacute;t&eacute;s de chanvre mises en culture en France (et en Europe) sont pauvres en THC, compos&eacute; psychotrope. Chaque ann&eacute;e, 30 % des surfaces sont contr&ocirc;l&eacute;es pour v&eacute;rifier que les plantes ne d&eacute;passent pas le taux de 0,2 % de THC</figcaption></figure>

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&laquo; C&rsquo;est un peu comme si des viticulteurs produisaient du raisin sans pouvoir le transformer en vin, avec obligation de le vendre au n&eacute;goce &raquo;, s'indigne Jouany Chatoux, qui voit, dans ce projet d'arr&ecirc;t&eacute;, une volont&eacute; des industriels de conserver les utilisations actuelles du chanvre, et &eacute;ventuellement, de s'accaparer en plus le march&eacute; du CBD.&nbsp; Lui qui a longtemps travaill&eacute; aux c&ocirc;t&eacute;s de l'interprofession InterChanvre estime qu'elle n'a pas assez d&eacute;fendu les producteurs. &laquo;&nbsp;Aujourd'hui, c'est tendu avec eux&nbsp;&raquo;.<h2>&laquo; L&rsquo;&Eacute;tat ne veut pas s'emb&ecirc;ter&nbsp;&raquo;</h2>Cette interdiction au producteur de commercialiser en direct ses fleurs de chanvre, Marc Vanpouille, conseiller &agrave; la chambre d'agriculture des Pays de la Loire, trouve &eacute;galement cela &laquo;&nbsp;&eacute;trange&raquo;. Depuis un an, cet agronome &eacute;tudie la faisabilit&eacute; d'une fili&egrave;re &laquo;&nbsp;cannabis bien-&ecirc;tre&nbsp;&raquo; r&eacute;gionale et a pu constater que de nombreuses personnes &eacute;taient int&eacute;ress&eacute;es&nbsp;: des producteurs, soucieux de diversifier leurs cultures ou souhaitant innover, mais aussi des vendeurs de CBD, qui veulent s'approvisionner en circuits courts.La Chambre d'agriculture des Pays de la Loire a m&ecirc;me lanc&eacute; des exp&eacute;rimentations en microparcelles, testant plusieurs vari&eacute;t&eacute;s de chanvre et itin&eacute;raires pour d&eacute;terminer lesquels seraient les mieux adapt&eacute;s pour la production de produits riches en CBD.&nbsp; L'interdiction qui se profile de commercialisation de fleurs brutes limite donc consid&eacute;rablement l'int&eacute;r&ecirc;t d'une fili&egrave;re r&eacute;gionale. &laquo;&nbsp;L'Etat ne veut pas s'emb&ecirc;ter&nbsp;&raquo;, regrette-t-il.<h2>Des qualit&eacute;s agronomiques</h2>Malgr&eacute; tout, le chanvre reste int&eacute;ressant pour les agriculteurs. Marc Vanpouille vante par exemple sa pertinence dans les rotations pour casser les cycles des maladies, son caract&egrave;re tr&egrave;s couvrant&nbsp; qui la dispense de pesticides, sa croissance rapide&nbsp;: en 4 mois, les plants peuvent atteindre 3,5 m de haut. &laquo;&nbsp;C'est une culture comparable au ma&iuml;s&nbsp;&raquo;, estime pour sa part Jouany Chatoux, qui remarque aussi son effet positif sur la structure du sol et la facilit&eacute; de sa conduite en bio.Marc Vanpouille esp&egrave;re que l'autorisation du &laquo;&nbsp;CBD industriel&nbsp;&raquo;&nbsp; pourra apporter une valorisation suppl&eacute;mentaire aux chanvriculteurs actuels. C'est par exemple d&eacute;j&agrave; le cas de Philippe Collin, agriculteur &agrave; Breuvannes-en-Bassigny (Haute-Marne)&nbsp;: il produit du chanvre fibre et graines depuis cinq ans, et vient de d&eacute;crocher un contrat suppl&eacute;mentaire avec un op&eacute;rateur suisse (la Suisse autorise le CBD depuis longtemps) pour 0,1 ha&nbsp; conduit avec un itin&eacute;raire sp&eacute;cial.<h2>Une perte pour l'agriculture fran&ccedil;aise</h2>Pour Jouany Chatoux, en revanche, toute la &laquo;&nbsp;plus-value CBD&nbsp;&raquo; va &eacute;chapper aux agriculteurs et m&ecirc;me &agrave; la fili&egrave;re, car il estime que les industriels ne voient&nbsp; le CBD que comme un co-produit. Selon lui, le &laquo;&nbsp;mod&egrave;le bien-&ecirc;tre&nbsp;&raquo; qu'il voulait d&eacute;velopper pourrait g&eacute;n&eacute;rer 100 000 &euro;/ha et cinq cr&eacute;ations d'emploi (&eacute;tude d'une association suisse), contre 1500 euros par ha et z&eacute;ro emploi pour le &laquo;&nbsp;mod&egrave;le&nbsp; industriel&nbsp;&raquo; pr&eacute;vu &agrave; partir de 2022.<div class="citation">
 "On a dix ans de retard sur les autres pays "
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D&eacute;termin&eacute; &laquo;&nbsp;&agrave; ne pas se laisser faire&nbsp;&raquo;, &agrave; pr&eacute;sent d&eacute;sign&eacute; comme porte-parole&nbsp; de l'Association Fran&ccedil;aise des Producteurs de Cannabino&iuml;des, Jouany Chatoux reconna&icirc;t qu'il engage un bras de fer avec l&rsquo;&Eacute;tat. Lui et ses coll&egrave;gues se battent sur diff&eacute;rents fronts, dont celui des vari&eacute;t&eacute;s (certaines vari&eacute;t&eacute;s riches en CBD ne sont toujours pas autoris&eacute;es en France), de la labellisation bio, de la l&eacute;gitimit&eacute; de l'interprofession...&laquo;&nbsp;On a dix ans de retard sur les autres pays&nbsp;&raquo;, estime-t-il. Dans son combat, l&rsquo;agriculteur regrette de ne pas avoir le soutien des syndicats agricoles, mais il pourra peut-&ecirc;tre compter sur la <a href="https://www2.assemblee-nationale.fr/15/missions-d-information/missions-d-information-communes/reglementation-et-impact-des-differents-usages-du-cannabis/(block)/65727i" target="_blank">trentaine de d&eacute;put&eacute;s qui ont conduit pendant deux ans une mission d'information sur les diff&eacute;rents usages du cannabis</a>Dans leur rapport final, ils se montraient tout &agrave; fait favorables au d&eacute;veloppement d'une fili&egrave;re bien-&ecirc;tre en France, avec des produits transform&eacute;s ou non. Ils n'ont aucunement &eacute;t&eacute; entendus.

Cultivé en France par 1300 agriculteurs, le chanvre va prochainement bénéficier d'un nouveau débouché : la production de CBD à partir de ses inflorescences. Interdite jusqu'à présent en France, la récolte des fleurs sera autorisée à partir de 2022. Toutefois, la déception est immense chez une partie des producteurs : cette récolte devra être livrée à des industriels avec lesquels ils seront sous contrats. Impossible pour eux de vendre leurs fleurs en direct ou en circuits courts.

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