<p class="x">&laquo; L&rsquo;atelier INOV&eacute; est &agrave; la fois un centre de production et d&rsquo;exp&eacute;rimentation. Avec la ma&icirc;trise de l&rsquo;ensemble de la cha&icirc;ne, de l&rsquo;approvisionnement au produit fini, notre ambition est de participer &agrave; la cr&eacute;ation de fili&egrave;res de production fran&ccedil;aise pour le march&eacute; des boissons v&eacute;g&eacute;tales &raquo;, affirme, dans un communiqu&eacute; du 26 mai, Thibaud Bombart, responsable du projet au sein du Groupe LSDH, qui repr&eacute;sente 900 M&euro; de chiffre d&rsquo;affaires, 2000 collaborateurs et 8 unit&eacute;s de production r&eacute;parties sur l&rsquo;Hexagone. Les travaux du futur site d&rsquo;extraction de jus &agrave; base de grains (soja, avoine, riz, &eacute;peautre, quinoa&hellip;) viennent de d&eacute;buter &agrave; Saint-Denis-de-l&rsquo;H&ocirc;tel (Loiret), &agrave; proximit&eacute; directe du site historique de LSDH. D&rsquo;une superficie de 9&nbsp;000 m<sup>2</sup> et d&rsquo;une capacit&eacute; de production de 450 t de jus par jour, l&rsquo;usine sera th&eacute;oriquement op&eacute;rationnelle aux alentours de juin 2022 et produira des jus bruts &agrave; destination des industries agroalimentaires et des produits finis (jus frais et jus &agrave; longue conservation) pour la grande distribution. Sofiprot&eacute;ol soutient le Groupe LSDH par une prise de participation minoritaire de 15 % dans l&rsquo;atelier INOV&eacute;, qui repr&eacute;sente un investissement global de 32 M&euro;.</p>

<div class="sequence"><a href="https://www.reussir.fr/ladepeche/sofiproteol-mise-sur-les-proteines-vegetales-et-le-bio-en-2021" target="_blank">Lire aussi : "Sofiprot&eacute;ol mise sur les prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales et le bio en 2021"</a></div>

<h3>Un approvisionnement local privil&eacute;gi&eacute;</h3>

<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;alimentation de cette unit&eacute; d&rsquo;extraction se fera au moyen de partenariat avec des producteurs fran&ccedil;ais, quand les productions pourront l&rsquo;&ecirc;tre et, dans la mesure du possible, locaux, afin de r&eacute;duire l&rsquo;empreinte environnementale globale par des chaines d&rsquo;approvisionnement les plus courtes possibles&nbsp;&raquo;, indique le communiqu&eacute;.</p>

<p class="x"><em>&laquo;&nbsp;Cette d&eacute;marche tiendra compte de la capacit&eacute; des territoires &agrave; produire les mati&egrave;res premi&egrave;res (assez proche pour le soja et, sans doute, plus lointain pour le riz)&nbsp;&raquo;</em>, pr&eacute;cise Christel Robineau, le porte-parole de LSDH. Mais en cas d&rsquo;incapacit&eacute; &agrave; s&rsquo;approvisionner localement, la strat&eacute;gie de sourcing <em>&laquo;&nbsp;d&eacute;pendra de la nature des mati&egrave;res premi&egrave;res et des cahiers des charges clients&nbsp;&raquo;</em>, sachant que &laquo;&nbsp;<em>les consid&eacute;rations RSE entreront syst&eacute;matiquement en ligne de compte&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<h3 class="x">Une contractualisation pluriannuelle et multipartite</h3>

<p>Comme LSDH (litt&eacute;ralement la Laiterie de Saint-Denis-de-l'H&ocirc;tel, cr&eacute;&eacute;e il y a cent ans) a su le faire pour la fili&egrave;re laiti&egrave;re, son objectif est de <em>&laquo;&nbsp;s&rsquo;inscrire dans la dur&eacute;e avec des contrats pluriannuels et multipartites le plus souvent possible&nbsp;&raquo;</em>, explique Christel Robineau.</p>

<p>L&rsquo;entreprise familiale prendra <em>&laquo; des engagements concrets aupr&egrave;s des agriculteurs (contractualisation longue dur&eacute;e, valorisation de l&rsquo;ensemble de la production&hellip;), des engagements forts pour la plan&egrave;te (utilisation stricte des intrants, des alternatives naturelles privil&eacute;gi&eacute;es, r&eacute;duction du bilan carbone,&hellip;) et</em> [des engagements certains pour les territoires] <em>(relocalisation des fili&egrave;res agricoles &agrave; proximit&eacute; des outils de production)&nbsp;&raquo;</em>.</p>

<p>Par ailleurs,&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;comme nous avons pu le faire pour la fili&egrave;re laiti&egrave;re, nous travaillerons &agrave; une juste r&eacute;mun&eacute;ration des producteurs tout en restant coh&eacute;rents par rapport &agrave; ce que le consommateur est en capacit&eacute; de payer&nbsp;&raquo;</em>, insiste le porte-parole de LSDH.</p>

<h3 class="x">Un centre de recherche &agrave; la clef</h3>

<p class="x">&laquo;&nbsp;Un centre de recherche appliqu&eacute;e verra aussi le jour pour explorer d&rsquo;autres d&eacute;bouch&eacute;s innovants dans le domaine du v&eacute;g&eacute;tal, tels de nouveaux produits (desserts, aides culinaires&hellip;) ou de nouveaux proc&eacute;d&eacute;s&hellip;&nbsp;&raquo;, souligne le communiqu&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Plusieurs pistes sont envisag&eacute;es, notamment la recherche de partenaire, avec des premi&egrave;res activit&eacute;s qui verront le jour d&eacute;but 2022&nbsp;&raquo;</em>, estime Christel Robineau.</p>

<p class="x">Ce projet global (usine et centre de R&amp;D) a re&ccedil;u une subvention d&rsquo;un montant de 400&nbsp;000 &euro;, dans le cadre du r&eacute;cent programme national de relance &eacute;conomique "France Relance", pr&eacute;cise le porte-parole de LSDH.</p>

<h3 class="encadre">Le Groupe LSDH, &laquo;&nbsp;leader du march&eacute; fran&ccedil;ais des boissons v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&raquo;</h3>

<div class="encadre"><em>&laquo;&nbsp;En France, nous repr&eacute;sentons une part de march&eacute; significative et l&rsquo;atelier INOV&eacute; va nous permettre de suivre l&rsquo;&eacute;volution du secteur des boissons v&eacute;g&eacute;tales&nbsp;&raquo;</em>, d&eacute;clare Christel Robineau, le porte-parole de LSDH. Les boissons v&eacute;g&eacute;tales (jus de soja, avoine, riz, amande,&hellip;) sont consomm&eacute;es aujourd&rsquo;hui par un fran&ccedil;ais sur quatre, chiffre en constante augmentation et qui devrait poursuivre son d&eacute;veloppement, les consommateurs &eacute;tant de plus en plus soucieux de varier leur alimentation, selon une &eacute;tude KantarWorldPanel datant de 2020. Sur le territoire national, le jus d&rsquo;amande repr&eacute;sente 32,8 % des parts de march&eacute; des boissons v&eacute;g&eacute;tales, devant le jus de soja (28,2 %), en perte de vitesse, d&rsquo;apr&egrave;s des donn&eacute;es de LSDH-Nielsen, arr&ecirc;t&eacute;es au 25 avril 2021. Le jus d&rsquo;avoine (12,9 %) arrive en troisi&egrave;me position, suivi par le jus de riz (8,1 %) et de noisette (5,0%). Selon la m&ecirc;me source, en GMS (tous circuits confondus), sur les douze derniers mois &agrave; fin avril 2021, le march&eacute; fran&ccedil;ais des boissons v&eacute;g&eacute;tales repr&eacute;sente 99,7 millions de litres (+8,6 % par rapport &agrave; la p&eacute;riode pr&eacute;c&eacute;dente) et 191,8 millions d&rsquo;euros (+6,6 %). L&rsquo;enqu&ecirc;te LSDH-Nielsen pr&eacute;cise que les intervenants sur le march&eacute; hexagonal des boissons v&eacute;g&eacute;tales sont Bjorg (avec 41,5 % des parts de march&eacute;), les marques de distributeur Bio (34,4 %), Alpro (12,0 %), les marques de distributeur "Classique" (7,2 %) et Sojasun (3,0 %). <em>&laquo;&nbsp;Nous travaillons pour une grande partie d&rsquo;entre eux&nbsp;&raquo;</em>, conclut Christel Robineau.</div>



Le groupe familial, en partenariat avec Sofiprotéol, compte construire une usine dédiée à la production de jus végétaux et développer des filières locales d’approvisionnement en matières premières agricoles.

LSDH : création de l’Atelier INOVé, une unité d’extraction de jus à base de grains

<p>&laquo;&nbsp;<em>Cette fois-ci, nous sommes dans la derni&egrave;re ligne droite pour conclure la PAC, sinon, c&rsquo;est que cela va d&eacute;railler s&eacute;rieusement</em>&nbsp;&raquo;, a affirm&eacute; le 23 juin l&rsquo;eurod&eacute;put&eacute; Pascal Canfin, pr&eacute;sident de la commission de l'Environnement, de la Sant&eacute; publique et de la S&eacute;curit&eacute; alimentaire du Parlement europ&eacute;en.</p>

<div class="sequence"><strong>Le point sur |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/reforme-de-la-pac-grandes-cultures-elevage-zones-intermediaires-qui-sont-les-gagnants-et-les" target="_blank" title="R&eacute;forme de la PAC : grandes cultures, &eacute;levage, zones interm&eacute;diaires... qui sont les gagnants et les perdants&nbsp;?">R&eacute;forme de la PAC : grandes cultures, &eacute;levage, zones interm&eacute;diaires... qui sont les gagnants et les perdants ?</a></div>

<p><a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/pac-les-negociations-entre-eurodeputes-et-ministres-achoppent-sur-les-mesures-environnementales" target="_blank" title="PAC : les n&eacute;gociations entre eurod&eacute;put&eacute;s et ministres achoppent sur les mesures environnementales">L&rsquo;&eacute;chec surprise des n&eacute;gociations</a> entre le Parlement, la Commission europ&eacute;enne et les ministres europ&eacute;ens, fin mai, place ces trois institutions au pied du mur si elles veulent <strong>trouver un accord sur la <a href="https://www.reussir.fr/dossier/politique-agricole-tout-savoir-sur-la-reforme-de-la-pac" target="_blank">nouvelle PAC </a>pendant la pr&eacute;sidence portugaise</strong>. Un sc&eacute;nario jug&eacute; souhaitable par la plupart des participants.</p>

<p>La principale difficult&eacute; de la prochaine &laquo;&nbsp;super-n&eacute;gociation&nbsp;&raquo; (trilogue), qui se tiendra &agrave; partir du 24 juin, sera de trouver <strong>un &laquo;&nbsp;terrain d&rsquo;atterrissage&nbsp;&raquo; sur les r&egrave;gles du verdissement</strong> de la PAC&nbsp;:</p>

<h3><strong>Quelle souplesse pour les &eacute;co-r&eacute;gimes&nbsp;?</strong></h3>

<p>Le fonctionnement de l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime, qui prendra la place du &laquo;&nbsp;paiement vert&nbsp;&raquo;, reste l&rsquo;un des sujets les plus sensibles. La part minimale du budget du premier pilier qui devra y &ecirc;tre consacr&eacute;e, a priori 25 %, semble faire consensus. Mais l&agrave; ou eurod&eacute;put&eacute;s et ministres auront &agrave; accorder leur violon, c&rsquo;est sur <strong>l&rsquo;avenir des sommes &eacute;ventuellement non utilis&eacute;es pour ces &eacute;co-r&eacute;gimes</strong>.</p>

<div class="sequence"><strong>Le point sur |</strong> <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/comprendre-les-enjeux-de-la-future-pac-en-six-questions" target="_blank" title="Comprendre les enjeux de la future PAC&nbsp;en 6 questions">Comprendre les enjeux de la future PAC en 6 questions</a></div>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Si un Etat membre n&rsquo;utilise que 21 % sur les 25 % allou&eacute;s aux &eacute;co-r&eacute;gimes, il est indispensable que les 4 % restants soient utilis&eacute;s pour du verdissement, soit en abondant les &eacute;co-r&eacute;gimes l&rsquo;ann&eacute;e suivante, soit en les utilisant pour les aides bio du second pilier, par exemple</em>, insiste Pascal Canfin. <em>Si ces sommes peuvent repartir au pot commun, ce serait une incitation &agrave; ne pas faire du vert. Ce &laquo;&nbsp;green channel&nbsp;&raquo; est pour nous une ligne rouge.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<figure role="group"><div alt="L'eurod&eacute;put&eacute; Pascal Canfin" data-embed-button="media_browser" data-entity-embed-display="media_image" data-entity-type="media" data-entity-uuid="f788c774-63f3-493d-be0b-55b818d7c59e" title="L'eurod&eacute;put&eacute; Pascal Canfin" data-langcode="fr" class="embedded-entity">  <img src="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/sites/grandes-cultures/files/Pascal-canfin-confpresse23062021.jpg" alt="L'eurod&eacute;put&eacute; Pascal Canfin" typeof="foaf:Image" /></div>
<figcaption>&laquo; Si un Etat membre n&rsquo;utilise que 21 % sur les 25 % allou&eacute;s aux &eacute;co-r&eacute;gimes, il est indispensable que les 4 % restants soient utilis&eacute;s pour du verdissement, soit en abondant les &eacute;co-r&eacute;gimes l&rsquo;ann&eacute;e suivante, soit en les utilisant pour les aides bio du second pilier par exemple, insiste le d&eacute;put&eacute; europ&eacute;en Pascal Canfin. C'est pour nous une ligne rouge. &raquo;</figcaption></figure><p><strong>Les ministres europ&eacute;ens, eux, exigent une phase transitoire &laquo;&nbsp;d&rsquo;apprentissage&nbsp;&raquo;</strong>, pendant laquelle ils b&eacute;n&eacute;ficieraient de plus de souplesse, avec la possibilit&eacute; de ne pas respecter toutes les r&egrave;gles. Le Parlement europ&eacute;en semble dispos&eacute; &agrave; une telle p&eacute;riode transitoire &laquo;&nbsp;d&rsquo;un ou deux ans&nbsp;&raquo;, avec une mont&eacute;e en puissance de la part minimale des aides du premier pilier &agrave; consacrer &agrave; ces &eacute;co-r&eacute;gimes.</p>

<h3><strong>&laquo;&nbsp;Coh&eacute;rence&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;contribution&nbsp;&raquo; aux objectifs des l&eacute;gislations climato-environnementales&nbsp;?</strong></h3>

<p>Autre point d&rsquo;achoppement entre ministres et eurod&eacute;put&eacute;s&nbsp;: la &laquo;&nbsp;mise en conformit&eacute;&nbsp;&raquo; des d&eacute;clinaisons nationales de la PAC (appel&eacute;es PSN, pour plan strat&eacute;gique national) et des l&eacute;gislations environnementales et climatiques europ&eacute;ennes.</p>

<p><strong>Pour le Conseil des ministres, les PSN doivent &laquo;&nbsp;<em>contribuer&nbsp;</em>&raquo; &agrave; ces objectifs</strong>. Terme inacceptable selon les eurod&eacute;put&eacute;s, qui exigent celui de &laquo;&nbsp;<em>coh&eacute;rence&nbsp;</em>&raquo;. Un d&eacute;tail de vocabulaire qui a toute son importance. &laquo;&nbsp;<em>Si on parcourt 50 m&egrave;tres sur un marathon de 40 kilom&egrave;tres, on y a contribu&eacute;, mais on n&rsquo;a pas fait le marathon</em>&nbsp;&raquo;, estime Pascal Canfin. L&rsquo;eurod&eacute;put&eacute; voit dans l&rsquo;approche qui pr&eacute;vaut actuellement l&rsquo;une des raisons pour laquelle les objectifs environnementaux ne sont pas atteints.</p>

<p>Le dernier rapport de la Cour des comptes de l&rsquo;UE apporte de l&rsquo;eau au moulin des parlementaires. &laquo;<em> Alors que plus d'un quart de l'ensemble des d&eacute;penses agricoles de l'UE de la p&eacute;riode 2014-2020 &ndash; soit plus de 100 milliards d'euros &ndash; ont &eacute;t&eacute; allou&eacute;es &agrave; la lutte contre le changement climatique, <strong>les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre d'origine agricole n'ont pas baiss&eacute; depuis 2010</strong></em><strong> </strong>&raquo;, souligne le rapport, regrettant le financement de mesures au &laquo; faible potentiel d'att&eacute;nuation du changement climatique &raquo;, voire qui &laquo; <em>contribuent davantage au maintien des &eacute;missions qu'&agrave; leur r&eacute;duction </em>&raquo;.</p>

<div class="sequence">Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/les-depenses-de-la-pac-ne-rendent-pas-lagriculture-plus-verte-selon-la-cour-des-comptes-europeennes" target="_blank">Les d&eacute;penses de la Pac ne rendent pas l&rsquo;agriculture plus verte&nbsp;(Cour des comptes europ&eacute;enne)</a></div>

<p>Pour le Parlement, il faudrait ainsi que, &agrave; partir de 2025, les PSN soient jug&eacute;s &laquo;&nbsp;<em>coh&eacute;rents&nbsp;</em>&raquo; avec les l&eacute;gislation environnementale et climatique sur la base d&rsquo;une &eacute;valuation men&eacute;e par la Commission europ&eacute;enne. Les parlementaires demandent que la coh&eacute;rence soit jug&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des textes europ&eacute;ens, l&eacute;gislatifs ou non l&eacute;gislatifs.</p>

<p>L&rsquo;absence de coh&eacute;rence par rapport &agrave; des textes l&eacute;gislatifs pourrait entra&icirc;ner <strong>la non-approbation du PSN</strong>. Les cons&eacute;quences seraient moins dures en cas de non-conformit&eacute; avec des textes qui n&rsquo;ont pas de valeur l&eacute;gale, par exemple avec <a href="https://www.reussir.fr/grandes-cultures/strategie-de-la-ferme-la-table-la-commission-europeenne-place-la-barre-environnementale-haut" target="_blank" title="Strat&eacute;gie &laquo; de la ferme &agrave; la table &raquo; : Bruxelles place la barre environnementale haut">la strat&eacute;gie de la Ferme &agrave; la table (qui pr&eacute;voit de baisser de 50 % l&rsquo;usage des produits phytosanitaires d&rsquo;ici &agrave; 2030, et de faire passer la part de la SAU en bio &agrave; 25 %</a>). &nbsp;</p>

<h3><strong>Quelles obligations de rotation des cultures et de zones non productives&nbsp;?</strong></h3>

<p>Sur les r&egrave;gles de la conditionnalit&eacute;, les lignes semblent s&rsquo;assouplir. Initialement, le Parlement voulait rendre obligatoire la rotation de cutures. Les ministres ont plaid&eacute; pour la possibilit&eacute; de remplacer cette notion par celle de &laquo;&nbsp;diversification&nbsp;&raquo;.</p>

<p>Les eurod&eacute;put&eacute;s, qui ont d&eacute;j&agrave; l&acirc;ch&eacute; sur l&rsquo;obligation d&rsquo;introduire des l&eacute;gumineuses, reconnaissent que &laquo;<em>&nbsp;<strong>la diversification peut faire sens</strong> pour les contextes agricoles o&ugrave; la rotation est impossible, d&egrave;s lors qu&rsquo;elle permet d&rsquo;atteindre les objectifs agronomiques et environnementaux vis&eacute;s par la rotation</em>&nbsp;&raquo;. Pour le d&eacute;put&eacute; europ&eacute;en J&eacute;r&eacute;my Decerle, ancien pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs, &laquo;<em>&nbsp;il reste du chemin &agrave; parcourir sur la conditionnalit&eacute;, d&eacute;put&eacute;s et ministres europ&eacute;ens ne se sont pas assez parl&eacute;</em>&nbsp;&raquo;.</p>

<h3><strong>R&egrave;gles de r&eacute;ciprocit&eacute; pour les importations dans l&rsquo;UE&nbsp;?</strong></h3>

<p>Les institutions europ&eacute;ennes devront par ailleurs se mettre d&rsquo;accord sur <strong>la part des aides &agrave; consacrer aux aides coupl&eacute;es</strong>, au rythme de <strong>convergence interne</strong> des paiements de base dans les Etats.</p>

<p>&Eacute;galement sur la table des n&eacute;gociations&nbsp;: l&rsquo;int&eacute;gration de <strong>r&egrave;gles de r&eacute;ciprocit&eacute; pour les &eacute;changes commerciaux dans les textes de l&rsquo;organisation commune de march&eacute;</strong>. Les parlementaires sont &eacute;galement favorables &agrave; des mesures emp&ecirc;chant l&rsquo;importation de produits dont les m&eacute;thodes de production ne respectent pas les r&egrave;gles impos&eacute;es aux agriculteurs europ&eacute;ens.</p>



Après l’impasse des négociations en mai, le Parlement européen et le Conseil des ministres doivent trouver un compromis sur les règles du verdissement pour conclure un accord sur la PAC entre le 24 et le 26 juin. Au risque d’un « déraillement de la PAC » dans le cas contraire.

PAC : 3 jours déterminants pour les règles vertes que vous devrez respecter

<p style="text-align:justify;">Si le Covid-19 donne un s&eacute;rieux coup de frein &agrave; bien des activit&eacute;s, force est de constater qu&rsquo;il est plut&ocirc;t b&eacute;n&eacute;fique &agrave; l&rsquo;activit&eacute; fonci&egrave;re. C&rsquo;est en tout cas ce qui ressort de la conf&eacute;rence de presse sur le prix des terres de la Safer Occitanie, organis&eacute;e en visioconf&eacute;rence, jeudi 10 juin.</p><p style="text-align:justify;">&laquo; <em>Le premier semestre 2020 a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s perturb&eacute; par le confinement avec une baisse d&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;ordre de 20% </em>&raquo;, constate le pr&eacute;sident de la safer Occitanie r&eacute;cemment r&eacute;&eacute;lu, Dominique Granier (lire notre &eacute;dition du 3 juin). &laquo; <em>Mais cet effet a &eacute;t&eacute; vite absorb&eacute; par la dynamique du march&eacute; et nous avons op&eacute;r&eacute; un rattrapage spectaculaire de l&rsquo;activit&eacute; au second semestre. Cette tendance se poursuit, et s&rsquo;accro&icirc;t m&ecirc;me en 2021 </em>&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">Comme au niveau national, le nombre de transactions et les surfaces engag&eacute;es en Occitanie sont en l&eacute;ger retrait (-3,33% des transactions en Occitanie, contre -3% en France par rapport &agrave; 2019). Mais le montant des transactions, lui, pointe clairement vers le haut (+4,39% en Occitanie, contre +5% en France, par rapport &agrave; 2019).</p><p style="text-align:justify;"><strong>La Safer, c&rsquo;est aussi du territoire</strong></p><p style="text-align:justify;">&laquo; <em>Avec le Covid, les citadins quittent les villes pour s&rsquo;installer &agrave; la campagne </em>&raquo;, souligne Christian Roussel, directeur op&eacute;rationnel de la Safer Occitanie. &laquo; <em>C&rsquo;est un effet que nous continuons de constater en 2021 </em>&raquo;. Les zones &agrave; proximit&eacute; imm&eacute;diate des m&eacute;tropoles toulousaine et montpelli&eacute;raine sont particuli&egrave;rement sollicit&eacute;es, le Tarn, l&rsquo;Ari&egrave;ge ou encore le Lot. &laquo; <em>Les gens ont compris qu&rsquo;ils sont mieux confin&eacute;s &agrave; la campagne plut&ocirc;t que dans une tour de la D&eacute;fense </em>&raquo;, image Dominique Granier. &laquo; <em>La Safer, ce n&rsquo;est pas que de l&rsquo;agricole, c&rsquo;est du territoire. Nous sommes dans une r&eacute;gion attractive qui accueille 40 000 nouvelles personnes chaque ann&eacute;e. Nous devons trouver l&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;installation des agriculteurs et l&rsquo;accueil des personnes et des entreprises qui font vivre nos territoires. Notre mission est de garder la terre nourrici&egrave;re et du foncier pour accueillir les entreprises et les habitants de demain </em>&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">La moiti&eacute; de l&rsquo;activit&eacute; de la Safer repose n&eacute;anmoins sur le march&eacute; agricole : terres et pr&eacute;s, ainsi que les vignes*. &laquo; <em>La demande est plus soutenue vers des terres irrigables et &agrave; fort potentiel agronomique </em>&raquo;, observe Christian Roussel. &laquo; <em>Les &eacute;carts se creusent entre ces terrains et les autres parcelles plus pentues &agrave; potentiel agronomique limit&eacute; </em>&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    La safer Occitanie<br>en 2020, c&rsquo;est :<br>- 213 millions d&rsquo;euros de chiffre<br>d&rsquo;affaires<br>- 19 172 ha r&eacute;troc&eacute;d&eacute;s, dont 6 833<br>en installation (pour 454 agris)<br>- 2 125 transactions<br>- 171 collaborateurs<br>- 13 d&eacute;partements
</aside>
<p style="text-align:justify;">Dans le secteur du Lauragais, o&ugrave; le niveau de prix des terres nues avait atteint jusqu&rsquo;&agrave; 14 000 &euro;/ha, un effet de tassement est constat&eacute;. &laquo; <em>Dans le triangle Carcassonne-Albi-Toulouse, on observe des prix plus raisonnables qui se rapprochent de 10 &agrave; 12 000 &euro;/ha, c&rsquo;est une baisse notoire &agrave; signaler </em>&raquo;, indique Christian Roussel. Cela reste les terres c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res les plus ch&egrave;res de la r&eacute;gion.</p><p style="text-align:justify;">Dominique Granier proph&eacute;tise : &laquo; <em>La prochaine pand&eacute;mie c&rsquo;est l&rsquo;absence d&rsquo;eau ! Le changement climatique fait qu&rsquo;on ne peut plus produire comme avant. Quand je me suis install&eacute; en tant que viticulteur, aucune vigne n&rsquo;&eacute;tait irrigu&eacute;e. Aujourd&rsquo;hui, on ne peut plus rien faire d&rsquo;une terre sans eau. M&ecirc;me la lavande et le thym ne poussent plus sans eau dans le Gard !</em>&raquo;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>- La Safer Occitanie a d&eacute;cid&eacute; de mettre en place une rallonge de 1 000&euro; &agrave; son fonds d&rsquo;aide &agrave; l&rsquo;installation pour tout jeune agriculteur qui souscrit une assurance r&eacute;colte. - Un nouveau site internet www. le-prix-des-terres.fr permet de conna&icirc;tre le prix moyen des terres et pr&eacute;s, vignes, for&ecirc;ts et maisons &agrave; la campagne dans toute la France.</p>
</aside>
<p style="text-align:right;"><strong>David MONNERY Le Paysan Tarnais</strong></p><p style="text-align:justify;"><em>* </em><em>Les autres march&eacute;s g&eacute;r&eacute;s par la Safer Occitanie sont les for&ecirc;ts, les maisons &agrave; la campagne et l&rsquo;artificialisation.</em></p><p style="text-align:justify;">&nbsp;</p>


L’effet Covid a renforcé l’intérêt pour les terres de la région Occitanie. Mais, changement climatique oblige, le marché agricole se tourne désormais davantage vers les terres irriguées.

Foncier en Occitanie : Le prix des terres ne connaît pas la crise

<p>Connue pour sa gamme de margarine, St Hubert, fond&eacute;e en 1904 et install&eacute;e principalement &agrave; Ludres (Meurthe-et-Moselle), a lanc&eacute; en avril une gamme de desserts (nature, citron, framboise et chocolat) dans laquelle le soja a &eacute;t&eacute; remplac&eacute; par de l&rsquo;avoine. Les nouveaux produits sont &eacute;galement 100 % v&eacute;g&eacute;taux.</p>

<p>C&rsquo;est pour r&eacute;pondre &agrave; la demande croissante des consommateurs fran&ccedil;ais en produits &agrave; base de v&eacute;g&eacute;tal et en produits r&eacute;pondant &agrave; leurs pr&eacute;occupations en mati&egrave;re de sant&eacute; et d&rsquo;environnement que St Hubert a travaill&eacute; sur ce segment. &laquo; En pratique, leurs envies de v&eacute;g&eacute;tal se heurtent &agrave; une offre d&rsquo;ultra-frais v&eacute;g&eacute;tal qui manque de diversit&eacute; : les produits propos&eacute;s, surtout dans le domaine des desserts, sont majoritairement &agrave; base de soja<strong>. </strong>Or le soja fait face depuis plusieurs ann&eacute;es &agrave; de nombreuses pol&eacute;miques autour de la sant&eacute; et de l&rsquo;environnement. De plus en plus de consommateurs se questionnent sur les bienfaits de cette base v&eacute;g&eacute;tale&nbsp;&raquo; signale St Hubert dans la documentation explicative de lancement de ce nouveau produit.</p>

<p>St Hubert met en avant bien d&rsquo;autres qualit&eacute;s propres &agrave; l&rsquo;avoine&nbsp;: elle est riche en fibre, pousse facilement sur une grande vari&eacute;t&eacute; de sols, contribue &agrave; r&eacute;duire l&rsquo;&eacute;rosion des sols sur lesquels elle est cultiv&eacute;e gr&acirc;ce &agrave; sa couverture v&eacute;g&eacute;tale et facilite le contr&ocirc;le des mauvaises herbes ce qui permet de limiter les besoins en herbicides pour les cultures qui lui succ&egrave;dent.</p>

<h3>Avoine en provenance d'Europe du Nord</h3>

<p>Le dessert, qui peut aussi se consommer au petit-d&eacute;jeuner ou au go&ucirc;ter, est disponible dans les commerces depuis le d&eacute;but du mois d'avril. Il ne contient aucun ar&ocirc;me artificiel ou colorant, et a re&ccedil;u la note A ou B au Nutri-Score. Deux formats existent&nbsp;: par quatre pots de 100 grammes chacun ou en pot individuel de 350 grammes chacun. &nbsp;&laquo; Nous avons travaill&eacute; sur ce projet pendant 18 mois pour enfin voir aboutir un produit 100% v&eacute;g&eacute;tal&nbsp;&raquo; assure Bertille Dupuy, chef de produit innovation pour St Hubert.</p>

<p>&laquo;&nbsp;L&rsquo;avoine utilis&eacute;e dans les produits provient d&rsquo;une fili&egrave;re Europe du Nord, Finlande et Su&egrave;de. Nous n&rsquo;utilisons pas d&rsquo;avoine fran&ccedil;aise car, &agrave; date, nous n&rsquo;avons pas trouv&eacute; de fournisseur capable de transformer l&rsquo;avoine en farine utilisable pour nos desserts. Mais nous y travaillons&nbsp;&raquo; a pr&eacute;cis&eacute; une porte-parole de l&rsquo;entreprise.</p>

<p>Parmi les ingr&eacute;dients servant &agrave; la fabrication de St Hubert Avoine nature, on trouve de la farine et des fibres d&rsquo;avoine donc mais aussi des huiles v&eacute;g&eacute;tales de coprah, de colza et de lin, des concentr&eacute;s de prot&eacute;ines v&eacute;g&eacute;tales comme le pois ou encore un &eacute;mulsifiant sous forme de l&eacute;cithine de tournesol.</p>

<p>St Hubert souhaite s'engager &laquo;&nbsp;au service du plaisir, du go&ucirc;t et de la nutrition&nbsp;&raquo;, en continuant &agrave; innover sur les march&eacute;s sur lesquels ils sont d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents, mais aussi en explorant de nouveaux territoires. &laquo;&nbsp;Les march&eacute;s v&eacute;g&eacute;taux, offrant des alternatives aux produits laitiers, en font &eacute;videmment partie&nbsp;&raquo;.</p>



L’entreprise lance une gamme de quatre parfums 100 % végétal et fabriquée en France.

St Hubert remplace le soja par l’avoine dans ses desserts

<p><strong>Les enjeux de la Chaire</strong></p><p>Le contexte&nbsp;: les fili&egrave;res animales et leurs syst&egrave;mes d'&eacute;levages s'adaptent &agrave; un environnement en forte &eacute;volution pour r&eacute;pondre &agrave; de nouveaux d&eacute;fis</p><p>La croissance projet&eacute;e de la demande mondiale en produits alimentaires (viande, produit laitier, &oelig;uf) et l'&eacute;volution des r&eacute;gimes alimentaires constituent des opportunit&eacute;s pour les fili&egrave;res animales fran&ccedil;aises.</p><p>Dans un environnement en forte &eacute;volution, les acteurs des fili&egrave;res animales travaillent &agrave; relever des d&eacute;fis cl&eacute;s&nbsp;: bien-&ecirc;tre animal, impact sur l'environnement et la biodiversit&eacute;, concurrence pour l'utilisation des terres, origines des produits, mod&egrave;les d'&eacute;levage innovants...</p><p>Les syst&egrave;mes d'&eacute;levages doivent s'adapter et anticiper ces &eacute;volutions pour r&eacute;pondre aux demandes des march&eacute;s dans un d&eacute;lai permettant de conduire ces mutations, tout en assurant un niveau de r&eacute;mun&eacute;ration suffisant pour les &eacute;leveurs et l'ensemble des acteurs des fili&egrave;res.</p><p>Dans ce contexte de nombreux &eacute;leveurs s'interrogent sur la n&eacute;cessaire &eacute;volution de leur m&eacute;tier et ses perspectives face &agrave; un renouvellement difficile des g&eacute;n&eacute;rations, avec un nombre d'agriculteurs qui a recul&eacute; de 75 % en 40 ans et 55 % des agriculteurs qui ont aujourd'hui plus de 50 ans (INSEE, 2019).</p><p>***</p><p><strong>Comprendre les mutations.</strong><br><strong>Anticiper les changements.</strong><br><strong>Accompagner les acteurs des fili&egrave;res d'&eacute;levages.</strong><br>&nbsp;</p><p><strong>Une d&eacute;marche&nbsp;scientifique sur 4 ans</strong></p><p>La premi&egrave;re phase de la d&eacute;marche aura comme principal objectif d'identifier les sc&eacute;narii possibles et les dynamiques des transformations pass&eacute;es et futures des syst&egrave;mes et des fili&egrave;res d'&eacute;levages, en partant d'un &eacute;tat des lieux des travaux prospectifs existants. En parall&egrave;le ce sont les attentes des consommateurs, l'&eacute;volution des r&egrave;glementations et l'impact de l'innovation technologique et num&eacute;rique qui seront analys&eacute;s.</p><p>Cette approche permettra de mettre en lumi&egrave;re les grandes tendances et sc&eacute;narii possibles d'&eacute;volutions des syst&egrave;mes de production animale en France et &agrave; l'international. Une &eacute;quipe multi disciplinaire, rassemblant &eacute;conomistes, gestionnaires, sociologues et sp&eacute;cialistes des productions animales, sera mobilis&eacute;e.</p><p>La deuxi&egrave;me phase se focalisera sur une ou plusieurs de ces th&eacute;matiques identifi&eacute;es pour chacun de ces sc&eacute;narii. Cette phase am&egrave;nera &agrave; une mise en place d'indicateurs pour mieux appr&eacute;hender des tendances socio&eacute;conomiques, soci&eacute;tales et technologiques. Ainsi une vision plus fine des &eacute;volutions en cours permettra de mieux appr&eacute;hender les mouvements conjoncturels et les tendances structurelles de la consommation et de la transformation du secteur, avec pour objectif une plus grande r&eacute;activit&eacute; et une capacit&eacute; d'anticipation accrue pour les acteurs des fili&egrave;res et des syst&egrave;mes d'&eacute;levage.</p><p>&nbsp;</p><p>Financ&eacute;s par Avril au travers d'un m&eacute;c&eacute;nat, ces travaux, d'int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral, seront rendus publics au travers de diff&eacute;rentes communications.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Le partenariat&nbsp;entre Avril &amp; UniLaSalle : une &eacute;vidence&nbsp;!</strong><br>Avril et ses filiales Sanders, MiXscience et FeedAlliance, et UniLaSalle pr&eacute;sentent une proximit&eacute; de longue date de par leur engagement mutuel aupr&egrave;s du monde agricole.</p><p>De nombreux stagiaires et Alumni sont r&eacute;guli&egrave;rement accueillis au sein d'Avril. L'implantation r&eacute;cente d'UniLaSalle &agrave; Rennes &agrave; proximit&eacute; du campus Avril de Bruz a renforc&eacute; ce partenariat.</p><p><a href="https://www.unilasalle.fr/chaire-mutation-des-filieres-d-elevages-enjeux-societaux">Pour en savoir plus, consultez&nbsp;</a><a href="">la page de la chaire !</a></p><p>Cr&eacute;dits Photo : Aur&eacute;lien Mahot</p>


Cette chaire portera sur : " Mutation des filières d'élevages & enjeux sociétaux "

Le Groupe Avril & UniLaSalle s'unissent au travers d'une chaire de recherche !

<p>Roquette Ventures, cr&eacute;&eacute;e en 2015 et sp&eacute;cialiste des investissements pour favoriser le d&eacute;veloppement de technologies pionni&egrave;res dans les domaines de l&rsquo;alimentation, de la nutrition et de la sant&eacute;, a annonc&eacute;, mardi 1<sup>er</sup> juin 2021, un investissement de d&eacute;marrage (seed round) dans l&rsquo;entreprise londonienne Magellan Life Sciences Ltd, sp&eacute;cialiste de la biologie de synth&egrave;se, cr&eacute;&eacute;e en 2014.</p>

<h3>Une prot&eacute;ine issue d&rsquo;un arbuste d&rsquo;Afrique</h3>

<p>L&rsquo;op&eacute;ration porte sur le d&eacute;veloppement d&rsquo;un proc&eacute;d&eacute; de fermentation pour cr&eacute;er un &eacute;dulcorant (substitut de sucre) &agrave; partir de la plateforme technologique propri&eacute;taire XSeed de Magellan, qui pourra &ecirc;tre utilis&eacute;e aussi bien dans le domaine de l&rsquo;alimentation que des boissons.</p>

<p>D&rsquo;apr&egrave;s l&rsquo;entreprise, cr&eacute;&eacute;e par Abhiram Dukkipati (ex-universit&eacute; d&rsquo;Oxford et Trinity College de Dublin) et Laxmi Wagle &agrave; l&rsquo;origine en Inde o&ugrave; elle poss&egrave;de toujours son centre de R&amp;D, le produit est 1&nbsp;200 fois plus sucrant que le sucre ordinaire tout en ayant un go&ucirc;t identique au sucre naturel classique, avec z&eacute;ro calorie, et est stable &agrave; la chaleur et pour son pH. Autre avantage non n&eacute;gligeable, Brazzein &ndash; c&rsquo;est son nom &ndash; ne pr&eacute;sente pas d&rsquo;impression d&rsquo;amertume ou m&eacute;tallique en arri&egrave;re-go&ucirc;t, le proc&eacute;d&eacute; de fermentation &eacute;vitant donc des adjonctions d&rsquo;agent masquant et r&eacute;duisant ainsi la formulation et les co&ucirc;ts de production.</p>

<p>Brazzein est en fait le nom d&rsquo;une prot&eacute;ine que l&rsquo;on trouve naturellement dans Pentadiplandra brazzeana, une esp&egrave;ce d&rsquo;arbuste grimpante pr&eacute;sent en Afrique centrale et au Gabon en particulier. Le fruit, une baie, donne une sensation extr&ecirc;me de sucre sans contenir un seul gramme de sucre en r&eacute;alit&eacute;. Le go&ucirc;t sucr&eacute; provient de deux prot&eacute;ines agissant &agrave; faible dose (pentadine et brazz&eacute;ine). La baie est baptis&eacute;e &laquo;&nbsp;oubli&nbsp;&raquo; dans les langues locales gabonaises car, dit la l&eacute;gende, l&rsquo;enfant qui en mange oublie de revenir au village vers sa m&egrave;re.</p>

<h3>Acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;acc&egrave;s au march&eacute;</h3>

<p>L&rsquo;op&eacute;ration financi&egrave;re, dont le montant n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; publi&eacute;, associe Roquette Ventures &agrave; SOSV, un fonds d&rsquo;investissement international de 800 M$ qui avait d&eacute;j&agrave; apport&eacute; les tous premiers fonds &agrave; Magellan, et &agrave; trois business angels (investisseurs personne physique priv&eacute;e). Elle doit permettre d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;entr&eacute;e sur le march&eacute; des nouveaux produits de Magellan tout en industrialisant le proc&eacute;d&eacute; de fabrication.</p>

<p>Les technologies de Magellan reposent sur une biblioth&egrave;que de mol&eacute;cules utilisant les propri&eacute;t&eacute;s de&nbsp; signalisation cellulaire<strong>, </strong>un syst&egrave;me complexe de communication qui r&eacute;git les processus fondamentaux des cellules et coordonne leur activit&eacute;. Magellan travaille particuli&egrave;rement les cellules de type procaryote (bact&eacute;rie, arch&eacute;e), un microorganisme unicellulaire dont la structure ne comporte pas de noyau, et presque jamais d'organites membran&eacute;s.</p>



La structure d’investissements vient d’annoncer un financement dans une entreprise britannique

Roquette Ventures investit dans les édulcorants issus de la biologie de synthèse

<p>D&eacute;coctions, extraits de plantes obtenus par pression ou mac&eacute;ration, purins&hellip; Les techniques utilis&eacute;es &agrave; partir de plantes pour stimuler les processus naturels des plantes ou du sol sont nombreuses. Souvent incontournables pour les agriculteurs engag&eacute;s en agriculture biologique ou dans des pratiques &eacute;conomes en intrants, elles permettent de renforcer la r&eacute;sistance des plantes avec des produits d&rsquo;origine naturelle. Elles peuvent constituer un appoint ou une alternative aux traitements phytosanitaires. L&rsquo;article loi Egalim d&rsquo;octobre 2018 ent&eacute;rinait le principe d&rsquo;une proc&eacute;dure simplifi&eacute;e destin&eacute;e &agrave; favoriser la fabrication, la commercialisation et l&rsquo;utilisation des pr&eacute;parations naturelles peu pr&eacute;occupantes (PNPP) &agrave; usage biostimulant produites &agrave; partir de parties consommables de plantes. L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 17 juin 2021 en d&eacute;finit le cahier des charges.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/produits-de-biocontrole-et-pnpp-les-evaluer-pour-mieux-les-utiliser" target="_blank" title="">Produits de biocontr&ocirc;le et PNPP : les &eacute;valuer pour mieux les utiliser</a>
</aside>
<h2>Mati&egrave;res premi&egrave;res et proc&eacute;d&eacute;s autoris&eacute;s</h2><p>Les produits ou leurs composants sont pr&eacute;par&eacute;s exclusivement &agrave; partir de parties consommables de plantes utilisables en alimentation animale ou humaine, &agrave; l&rsquo;&eacute;tat sec, frais ou congel&eacute;. On entend par &laquo; plantes &raquo; les plantes et parties de plantes, y compris les fruits et l&eacute;gumes, les semences et les algues. Sont consid&eacute;r&eacute;es comme consommables les parties de plantes qui peuvent &ecirc;tre consomm&eacute;es et qui ne pr&eacute;sentent pas de toxicit&eacute; pour l'animal ou pour l'homme, &agrave; la quantit&eacute; &agrave; laquelle elles sont habituellement ing&eacute;r&eacute;es. Les mati&egrave;res premi&egrave;res peuvent &ecirc;tre cultiv&eacute;es ou r&eacute;colt&eacute;es par le fabricant ou acquises aupr&egrave;s de fournisseurs. Son exclues des mati&egrave;res premi&egrave;res autoris&eacute;es les plantes ou parties de plantes g&eacute;n&eacute;tiquement modifi&eacute;es, provenant de cultures ou zones faisant l'objet de restrictions sanitaires ou phytosanitaires, pr&eacute;sentant un niveau de r&eacute;sidus sup&eacute;rieur aux limites maximales et celles ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;un traitement ou d&rsquo;une contamination susceptibles de les rendre impropres &agrave; la consommation animale ou humaine.</p><p>Sont interdites la fabrication, l&rsquo;incorporation, l&rsquo;utilisation et la cession &agrave; titre gratuit ou des charges des huiles essentielles approuv&eacute;es pour un usage phytopharmaceutique ainsi que celles r&eacute;serv&eacute;es aux pharmaciens.</p><p>A noter que les produits contenant des huiles essentielles ne doivent pas &ecirc;tre appliqu&eacute;s &agrave; moins de 5 m&egrave;tres d'un point d'eau (puits, bassin, mare, ruisseau, rivi&egrave;re, foss&eacute;...), une distance port&eacute;e &agrave; 20 m en arboriculture et culture de houblon. Ils ne doivent pas non plus &ecirc;tre appliqu&eacute;s en pr&eacute;sence d'insectes pollinisateurs et/ou auxiliaires (abeilles, bourdons, coccinelles...).</p><p>Les proc&eacute;d&eacute;s de fabrication reposent exclusivement sur des moyens manuels, m&eacute;caniques ou gravitationnels, par la dissolution dans l'eau ou dans l'alcool, la flottation, l'extraction par l'eau ou par l'alcool, la distillation &agrave; la vapeur ou le chauffage uniquement pour &eacute;liminer l'eau. Sont notamment autoris&eacute;s les proc&eacute;d&eacute;s tels que la fermentation, la mac&eacute;ration, la d&eacute;coction, l&rsquo;infusion et le pressage.</p><h2>Auto-production et mise sur le march&eacute;</h2><p>Le pr&eacute;parateur d&rsquo;une PNPP destin&eacute;e &agrave; son propre usage doit remplir une fiche d&rsquo;enregistrement listant les mati&egrave;res premi&egrave;res, solvants (eau, &eacute;thanol, huiles...) et autres ingr&eacute;dients utilis&eacute;s, ainsi que les traitements appliqu&eacute;s, &agrave; conserver au minimum trois ans. Il doit s'assurer de la conformit&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res, stocker les mati&egrave;res premi&egrave;res et les produits finis de mani&egrave;re &agrave; pr&eacute;venir tout risque de d&eacute;gradation ou de contamination susceptibles de les rendre impropres &agrave; leur utilisation, ma&icirc;triser les conditions de fabrication et d&eacute;finir la date de p&eacute;remption ou d&rsquo;utilisation optimale &agrave; compter de la date de fin de fabrication. Les lots non-conformes doivent &ecirc;tre d&eacute;truits.</p><p>En cas de mise sur le march&eacute;, le pr&eacute;parateur doit s&rsquo;assurer&nbsp;que les conditions de fabrication et de conservation garantissent l&rsquo;absence de corruption du produit avant la date de p&eacute;remption indiqu&eacute;e sur l&rsquo;&eacute;tiquetage. Doit aussi d&eacute;terminer un d&eacute;lai avant r&eacute;colte appropri&eacute; permettant d&rsquo;assurer la qualit&eacute; sanitaire de la culture trait&eacute;e.</p><h2>Strat&eacute;gie nationale biocontr&ocirc;le</h2><p>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture consid&egrave;re le cahier des charges PNPP comme une nouvelle &eacute;tape de son Plan d&rsquo;actions sur les produits phytopharmaceutiques et une agriculture moins d&eacute;pendante aux pesticides pr&eacute;sent&eacute; en avril 2018. En novembre dernier, il avait pr&eacute;sent&eacute; sa <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-biocontrole-a-son-plan" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale de d&eacute;ploiement du biocontr&ocirc;le</a>, visant &agrave; consister &agrave; soutenir la recherche et l&rsquo;exp&eacute;rimentation de nouvelles solutions.</p><p>Selon IBMA France, l&rsquo;Association fran&ccedil;aise des entreprises de produits de biocontr&ocirc;le, le biocontr&ocirc;le repr&eacute;sente 12% du march&eacute; de la protection des plantes en France, en hausse de 12% par rapport &agrave; 2019. En t&ecirc;te des familles de produits figurent les substances naturelles (67&nbsp;% du march&eacute;), devant les m&eacute;diateurs chimiques (15&nbsp;%), les macro-organismes (10 %) et les micro-organismes (8&nbsp;%). Le classement par usages fait ressortir les insecticides (37% du march&eacute;), les anti-limaces (26%), les fongicides (13%) et les herbicides (3%).</p><p>Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, 40 % des usages sont couverts avec au moins un produit de biocontr&ocirc;le et 15 % des usages avec au moins trois produits. IBMA France vis une part de march&eacute; de 30% &agrave; l&rsquo;horizon 2030.</p>


L’arrêté du 17 juin 2021 fixe les critères à respecter pour les substances naturelles à usage biostimulant issues de parties consommables de plantes utilisées en alimentation animale ou humaine, non soumises aux procédures d’évaluation.

PNPP : le cahier des charges est publié

<p>Les deux coop&eacute;ratives rappellent dans un communiqu&eacute; de presse commun que :</p>

<p>La CLS (implant&eacute;e en Deux-S&egrave;vres) transforme son lait de vache en beurre, cr&egrave;me et lait UHT, et son lait de ch&egrave;vre en fromage traditionnel.</p>

<p>L'ULVV (implant&eacute;e en Vend&eacute;e) transforme son lait en fromage au lait de vache ou au lait de ch&egrave;vre.</p>

<p><em>"Chacune des coop&eacute;ratives<strong> pr&eacute;voit un accroissement de ses fabrications</strong>, n&eacute;cessitant <strong>un approvisionnement de lait en hausse</strong>."</em> Il leur faut donc maintenir les producteurs de lait et les sites de transformation. L'accord doit permettre d'am&eacute;liorer leur performance et le prix pay&eacute; aux producteurs adh&eacute;rents. Il consiste en :</p>

<p><em>"Une partie importante du lait de vache de l'ULVV, en zone AOP Charentes-Poitou, sera collect&eacute;e pour &ecirc;tre transform&eacute;e en beurre et lait UHT sur les sites de la CLS. Et une partie du lait de ch&egrave;vre de la CLS sera collect&eacute; pour &ecirc;tre transform&eacute; sur le site de l'ULVV."</em></p>



La Coopérative laitière de la Sèvre (CLS) et l'Union laitière de la Venise verte (ULVV) ont signé un accord de collaboration et d'échanges de lait afin d'améliorer leurs performances.

En Vendée et Deux-Sèvres, deux coopératives laitières signent un accord de collaboration

<p>&nbsp;L&rsquo;H&eacute;micycle a approuv&eacute; le texte valid&eacute; en commission des Affaires sociales, le 8 juin, avec quelques retouches. La proposition de loi &eacute;tablit un montant unique de pension major&eacute;e de r&eacute;f&eacute;rence (PMR), quel que soit le statut du non-salari&eacute; agricole et pour tous les retrait&eacute;s actuels et futurs. Concr&egrave;tement, cela signifie que la PMR des conjoints collaborateurs et aides familiaux passera de 555,50 &euro; &agrave; 699,07 &euro; - au m&ecirc;me niveau que la PMR des chefs exploitants. Le seuil d&rsquo;&eacute;cr&ecirc;tement de la PMR est d&eacute;sormais align&eacute; sur le montant de l&rsquo;allocation de solidarit&eacute; pour les personnes &acirc;g&eacute;es (Aspa) -ou Minimum vieillesse- pour une personne seule (906,81 &euro;).<br>Un amendement, introduit par le gouvernement, oblige les caisses de retraite &agrave; informer leurs assur&eacute;s de leur droit &agrave; toucher l&rsquo;Aspa durant l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dant leur &eacute;ligibilit&eacute; &agrave; l&rsquo;allocation. Enfin, la limitation de dur&eacute;e du statut de conjoint collaborateur &agrave; cinq ans concernera tant les nouveaux retrait&eacute;s que les retrait&eacute;s actuels, &agrave; compter du 1er janvier 2022.</p><p><br><strong>Unanimit&eacute; politique</strong></p><p><br>" C&rsquo;est un grand pas dans la bonne direction " a salu&eacute; la FNSEA et ses sections des agricultrices et anciens exploitants. D&eacute;bouchant sur une augmentation moyenne de 100&euro; des pensions d'environ 210 000 conjoints collaborateurs et aides familiaux, dont 2/3 de femmes, la PPL parcourt "la moiti&eacute; du chemin ", nuance toutefois la FNSEA dans un communiqu&eacute; le 18 juin. " Nous visons en effet une revalorisation des retraites des membres de la famille &agrave; carri&egrave;re compl&egrave;te &agrave; hauteur de 75% du Smic (913 &euro; par mois) ". Le syndicat majoritaire demande que ce texte soit d&eacute;sormais " discut&eacute; le plus rapidement possible au S&eacute;nat ". Un objectif partag&eacute; par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, qui r&eacute;clame une entr&eacute;e en vigueur "d&egrave;s le 1er janvier 2022.&nbsp;" Pour une carri&egrave;re compl&egrave;te, aucune retraite ne doit &ecirc;tre inf&eacute;rieure &agrave; l&rsquo;Aspa (Minimum vieillesse), "&nbsp;quel que soit le statut !", demande-t-elle &eacute;galement.<br>Pour Andr&eacute; Chassaigne, "&nbsp;p&egrave;re&nbsp;" de cette r&eacute;forme, "&nbsp;le texte final, amoindri par le gouvernement, n&rsquo;est qu&rsquo;une &eacute;tape vers l&rsquo;objectif d&rsquo;aligner la retraite des aides familiaux et conjoints collaborateurs sur celles des chefs d&rsquo;exploitation, soit &agrave; un niveau de 85 % du SMIC &agrave; la suite de la proposition de loi adopt&eacute;e en juillet 2020, qui sera mise en &oelig;uvre au 1er novembre 2021&nbsp;" explique-t-il dans un communiqu&eacute; du 17 juin.<br>Le groupe GDR et ses d&eacute;put&eacute;s communistes disent vouloir "&nbsp;continuer le combat pour que soit men&eacute;e &agrave; terme cette mesure de justice sociale qui mobilise l&rsquo;ensemble des organisations syndicales agricoles&nbsp;".</p><p>&nbsp;</p>


L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, le 17 juin, la proposition de loi (PPL) du député du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, visant à revaloriser les pensions de retraites agricoles les plus faibles.

La PPL Chassaigne adoptée  en première lecture à l’Assemblée

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<p>Les achats en volume en porc frais, charcuterie de porc et saucisserie sont rest&eacute;s soutenus d&egrave;s la survenue de la crise sanitaire pour atteindre au cumul en 2020 par rapport &agrave; 2019 respectivement +7&nbsp;%, +5&nbsp;% et +14&nbsp;%. Avec un taux de p&eacute;n&eacute;tration &eacute;lev&eacute; chez les m&eacute;nages et un positionnement d&rsquo;esp&egrave;ce &eacute;conomique par rapport &agrave; la viande bovine, la viande de porc a jou&eacute; le r&ocirc;le de produit refuge.</p>

<p class="accroche">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/porc/les-francais-favorables-la-provenance-locale" target="_blank">Les Fran&ccedil;ais sensibles &agrave; la provenance locale</a></p>

<p>En viande de porc brute, les m&eacute;nages ont &eacute;t&eacute; plus nombreux &agrave; acheter (+2,6&nbsp;%) et en plus grandes quantit&eacute;s (+4,5&nbsp;%). En comparaison, la viande bovine hors hach&eacute; n&rsquo;a gagn&eacute; que +2,1&nbsp;% en 2020 par rapport &agrave; 2019.</p>

<p>Ces chiffres d&eacute;montrent un retournement de tendance par rapport aux ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes. En effet, entre&nbsp;2014 et&nbsp;2019, l&rsquo;&eacute;rosion des achats en volume des produits du porc s&rsquo;&eacute;tait traduite en consommation &agrave; domicile par un recul de 20&nbsp;% en viande de porc brute, de 7&nbsp;% en charcuterie et de 2&nbsp;% en saucisserie. Le vieillissement d&eacute;mographique, le transfert de consommation vers les produits traiteurs et snacking ainsi que l&rsquo;adoption par les <a href="https://www.reussir.fr/lesmarches/etude-sur-la-deconsommation-de-viande-en-france-en-2020" target="_blank">flexitariens</a> ou v&eacute;g&eacute;tariens de r&eacute;gimes limitant la viande sont autant de facteurs qui contribuaient &agrave; expliquer cette baisse de consommation.</p>

<h3>Le porc a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de reports de consommation</h3>

<p>En 2020, le coup de frein sur l&rsquo;activit&eacute; de la restauration hors domicile (RHD) et l&rsquo;augmentation du t&eacute;l&eacute;travail ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; une baisse de chiffre d&rsquo;affaires estim&eacute;e &agrave; 40&nbsp;% en restauration commerciale et &agrave; 17&nbsp;% en restauration collective, avec un report partiel vers la consommation &agrave; domicile.</p>

<p>Cependant, avec environ 15&nbsp;% des volumes consomm&eacute;s en RHD en France, le porc est moins d&eacute;pendant de ce march&eacute; que le b&oelig;uf ou la volaille. De plus, la RHD absorbe une part importante des importations de viande de porc. Sa mise &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t a favoris&eacute; la renationalisation de l&rsquo;offre avec une baisse de 4,7&nbsp;% des importations de produits de porc transform&eacute;s en 2020 comparativement &agrave; 2019.</p>

<p>Le porc a &eacute;galement profit&eacute; d&rsquo;un transfert de consommation de viande bovine, les morceaux nobles (entrec&ocirc;tes, filets) habituellement consomm&eacute;s en RHD n&rsquo;ayant pas de d&eacute;bouch&eacute;s &agrave; domicile.&nbsp;En parall&egrave;le, le confinement a entra&icirc;n&eacute; une baisse de consommation des produits de snacking (salades, plats cuisin&eacute;s individuels et sandwiches industriels) en grandes surfaces alimentaires (-7,1&nbsp;% des ventes en 2020 par rapport &agrave; 2019, selon Nielsen).</p>

<p>Les familles ont pass&eacute; plus de temps &agrave; la cuisine, favorisant les aides culinaires et les produits semi-&eacute;labor&eacute;s. La hausse des volumes d&rsquo;achat des m&eacute;nages &agrave; domicile a dynamis&eacute; la charcuterie&nbsp;avec +12&nbsp;% en lardons poitrine bacon, +8,9&nbsp;% en saucisses p&acirc;tes fines, +8,6&nbsp;% en rillettes et +9,1&nbsp;% en saucissons secs. Ces derniers ont par ailleurs capitalis&eacute; sur le succ&egrave;s de l&rsquo;ap&eacute;ritif et des pauses sal&eacute;es autour de nouvelles formes de convivialit&eacute; &agrave; distance. De m&ecirc;me, la saucisserie a profit&eacute; de l&rsquo;essor du barbecue (+14&nbsp;% en un an).&nbsp;</p>

<p>Cependant, les r&eacute;sultats sont contrast&eacute;s entre le libre-service et la coupe. Ainsi, le p&ocirc;le traditionnel des grandes surfaces alimentaires&nbsp;a subi la fermeture partielle de ses rayons et la d&eacute;saffection de son c&oelig;ur de cible, les seniors, compte tenu du risque sanitaire per&ccedil;u. La charcuterie coupe a recul&eacute; de 3,3&nbsp;% en volume d&rsquo;achat&nbsp;au profit du libre-service (+7,8&nbsp;%) et perdu 2 points de part de march&eacute; en volume, passant de 25&nbsp;% &agrave; 23&nbsp;% du total charcuterie.</p>

<h3>Retour de la sensibilit&eacute; au prix</h3>

<p>En 2020, avec deux tiers des consommateurs au pouvoir d&rsquo;achat fragilis&eacute; ou inquiets face &agrave; l&rsquo;avenir, la sensibilit&eacute; au prix et revenue&nbsp;en force. Lors du premier confinement, un resserrement de l&rsquo;offre au profit des marques distributeurs (MDD) et des marques nationales &agrave; forte rotation s&rsquo;est op&eacute;r&eacute;.&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble de l&rsquo;ann&eacute;e 2020, les MDD progressent en volume d&rsquo;achat de 12,6&nbsp;%, les marques nationales de 2,1&nbsp;% et les premiers prix de 5,4&nbsp;% par rapport &agrave; 2019, selon Kantar Worldpanel.</p>

<h3>Acc&eacute;l&eacute;ration du e-commerce</h3>

<p>Les restrictions &agrave; la mobilit&eacute; ont aussi amen&eacute; le consommateur &agrave; privil&eacute;gier l&rsquo;accessibilit&eacute; de l&rsquo;offre. Il a modifi&eacute; son parcours d&rsquo;achat au profit du e-commerce qui a ainsi gagn&eacute; de nouveaux acheteurs (+8,6&nbsp;% en 2020). En effet, seulement&nbsp;6&nbsp;% des Fran&ccedil;ais vivent &agrave; moins de 5 minutes d&rsquo;un hypermarch&eacute; contre 28&nbsp;% pour les supermarch&eacute;s et 32&nbsp;% pour les magasins de proximit&eacute; selon Nielsen.</p>

<p>En 2020, en charcuterie, le e-commerce vu sa part d&rsquo;acheteurs passer de 7,8&nbsp;% &agrave; 13,9&nbsp;%, r&eacute;duisant d&rsquo;autant la part des points de vente physiques. En part de march&eacute; volume, le e-commerce a gagn&eacute; en charcuterie 1,9 point en un an, avec un transfert massif en provenance des hypermarch&eacute;s qui ont&nbsp;perdu 2,2 points. Les commerces de&nbsp;proximit&eacute; et les supermarch&eacute;s ont gagn&eacute; respectivement +0,7 et +0,1 point de part de march&eacute; alors que les EDMP (Enseigne &agrave; dominante marques propres), mod&egrave;les purement physiques, ont perdu 0,5 point.</p>

<p>Au-del&agrave; de ces mod&egrave;les, le confinement a conduit de nombreux acteurs des circuits sp&eacute;cialis&eacute;s &agrave; se reconfigurer par le d&eacute;veloppement intensif des technologies num&eacute;riques d&rsquo;information. Ainsi, les boucheries traditionnelles, les sp&eacute;cialistes du frais et de la vente directe ont d&eacute;velopp&eacute; le &laquo;&nbsp;click and collect&nbsp;&raquo; et la livraison &agrave; domicile.</p>

<p>L&rsquo;adoption par les consommateurs de nouvelles routines au travers du e-commerce, devrait &ecirc;tre amen&eacute;e &agrave; se p&eacute;renniser.&nbsp;Autre effet notable de la crise sanitaire, le lien entre alimentation et sant&eacute;, propice au d&eacute;veloppement de d&eacute;marches de qualit&eacute; des produits du porc, s&rsquo;est renforc&eacute;. Cependant, la mont&eacute;e des pr&eacute;occupations li&eacute;es au pouvoir d&rsquo;achat et le retour aux fondamentaux pourraient freiner cet &eacute;lan.</p>

<div class="note">Sources&thinsp;: NPD Crest, Xerfi Precepta, Kantar Worldpanel, Nielsen.</div>
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<h2>&Eacute;volution mensuelle des volumes d&rsquo;achat &agrave; domicile en porc frais brut, charcuterie de porc et saucisserie.</h2>

<h2>&nbsp;</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO288_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1_INFO01.jpg" /></figure><div class="note">Kantar Worldpanel</div>
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<h2>Part de march&eacute; en volume d&rsquo;achat &agrave; domicile par circuit de distribution en charcuterie de porc (hors gros hachage) cumul 12 mois 2020 et &eacute;volution 20/19</h2>

<h2>&nbsp;</h2>

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<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/porc/sites/porc/files/_RPO288_ESSE_TECHPORC_CONSO_NIV1_INFO02.jpg" /></figure><div class="note">Source&thinsp;: Kantar Worldpanel</div>
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Le confinement et la tension budgétaire chez les ménages les plus fragiles ont favorisé l’engouement pour les produits du porc en 2020. Le e-commerce a attiré de nouveaux consommateurs, accélérant ainsi son développement.

Les Français ont consommé plus de porc en 2020

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<p>Depuis la suppression des quotas laitiers, <strong>la production de lait de vache a recul&eacute;, passant de 25,1 milliards de litres en 2015 &agrave; 24,2 Md l en 2019</strong>. En comptant les importations de lait et de cr&egrave;me vrac, la ressource laiti&egrave;re transform&eacute;e en France a recul&eacute; de 3% en volume de lait, et de seulement 1% en MSU (mati&egrave;re s&egrave;che utile) du fait de l'am&eacute;lioration du taux de mati&egrave;re grasse dans le lait collect&eacute; (+1g &agrave; 41,8 g/l) et de mati&egrave;re prot&eacute;ique (+0,5 g &agrave; 33,6 g/l).</p>

<p>Sur cette p&eacute;riode, il y a eu une diminution des <strong>fabrications </strong>de lait conditionn&eacute; (-7%), un peu moins d'ultra-frais fabriqu&eacute;s : -3%. Les ingr&eacute;dients secs ont baiss&eacute; de -5%. En revanche, les fabrications de cr&egrave;me conditionn&eacute;e ont progress&eacute; de 11%. Dans la grande famille des fromages (stable), la mozzarella a fait un bond de 14%, les p&acirc;tes press&eacute;es +3% et les fondus prennent +5%. Par contre, les fromages frais baissent (-8%). Les fabrications de p&acirc;tes molles sont stables.</p>

<h3>Les exportations ont progress&eacute; en valeur</h3>

<p><strong>Entre 2014 et 2019, les importations ont augment&eacute;</strong> et compens&eacute; l'&eacute;rosion de la production nationale.&nbsp;Ce sont surtout des ingr&eacute;dients achet&eacute;s par l'industrie agroalimentaire (IAA) non laiti&egrave;re.<a href="https://www.reussir.fr/lait/lexport-les-laiteries-cherchent-la-valeur-avant-tout" target="_blank"> Les <strong>exportations </strong>fran&ccedil;aises de produits laitiers ont l&eacute;g&egrave;rement progress&eacute; en valeur</a>, pour atteindre 7,56 Md&euro; en 2019. Mais elles ont recul&eacute; en volume.<strong> L'exc&eacute;dent commercial de la France s'est &eacute;rod&eacute; depuis 2014</strong>, &agrave; +3,45 Md&euro; en 2019. Il s'est fortement d&eacute;grad&eacute; avec certains pays de l'UE : Pays-Bas et Irlande. A contrario, il s'am&eacute;liore avec les pays tiers.</p>
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<strong>L'étude de l'Institut de l'élevage Où va le lait de vache</strong> collecté et transformé en France ? chiffre les grandes évolutions des produits laitiers entre 2015 et 2019.

Produits laitiers : Les importations françaises ont augmenté face à la baisse de la production

<p>Mauvaise nouvelle&nbsp;: l&rsquo;agriculture de conservation en bio, m&eacute;nageant des couverts permanents et vivants, cela ne marche pas. C&rsquo;est R&eacute;gis H&eacute;lias, ing&eacute;nieur et animateur de la fili&egrave;re AB chez Arvalis qui l&rsquo;affirme. On n&rsquo;a &eacute;videmment aucune raison d&rsquo;en douter, surtout lorsque l&rsquo;on observe les adeptes de l&rsquo;agriculture de conservation des sols s&rsquo;escrimer &agrave; s&rsquo;affranchir du dernier litre de glyphosate, pas forc&eacute;ment pour basculer en bio, mais au minimum pour se pr&eacute;munir d&rsquo;un &eacute;ventuel retrait de la mol&eacute;cule.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-une-faucheuse-innovante-pour-gerer-un-couvert-permanent-en-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Vid&eacute;o] Une faucheuse innovante pour g&eacute;rer un couvert permanent en agriculture biologique</a>
</aside>
<p>Bonne nouvelle&nbsp;: la partie n&rsquo;est pas perdue. Depuis 2015, Arvalis teste un nouveau syst&egrave;me cultural, intercalant un rang sur deux une culture de rente annuelle (bl&eacute;, bl&eacute; dur, avoine, tournesol, colza de printemps sem&eacute; &agrave; l&rsquo;automne), dans une l&eacute;gumineuse permanente de service (luzerne, lotier, sainfoin, tr&egrave;fle violet). La technique consiste &agrave; assurer la croissance inversement proportionnelle de la l&eacute;gumineuse et de la culture jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;colte de celle-ci, apr&egrave;s quoi la l&eacute;gumineuse est invit&eacute;e &agrave; prendre ses aises jusqu&rsquo;&agrave; l&rsquo;&eacute;mergence de la culture suivante. Tout sauf une formalit&eacute; mais que le constructeur Eco-Mulch a r&eacute;solue, au moyen d&rsquo;une faucheuse inter-rangs, assortie d&rsquo;un robuste syst&egrave;me de t&eacute;l&eacute;guidage RTK.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/7/1/4021702-1-fre-FR/9a60aa73d670-eco-mulch-jpg" alt="Eco-Mulch a con&ccedil;u un porte-outils apte &agrave; r&eacute;aliser de multiples fa&ccedil;ons m&eacute;caniques et thermiques inter-rang" height="1478" width="1994" /><figcaption>Eco-Mulch a con&ccedil;u un porte-outils apte &agrave; r&eacute;aliser de multiples fa&ccedil;ons m&eacute;caniques et thermiques inter-rang</figcaption></figure>

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<h2>Rendements, qualit&eacute; et co-b&eacute;n&eacute;fices</h2><p>Arvalis dispose d&rsquo;un recul de quelques ann&eacute;es sur une parcelle de 5000 m2, qui a vu le rendement bl&eacute; passer de 13,6 q/ha &agrave; 40 q/ha en l&rsquo;espace de trois campagnes. &laquo;&nbsp;<em>Ce syst&egrave;me implique un raisonnement &agrave; l&rsquo;oppos&eacute; de nos r&eacute;flexes d&rsquo;agronome</em>&nbsp;&raquo;, explique R&eacute;gis H&eacute;lias. <em>Dans ce sch&eacute;ma, il faut commencer par la culture la moins exigeante pour laisser &agrave; la luzerne le temps de constituer de la biomasse et de restituer de l&rsquo;azote&nbsp;</em>&raquo;. Sous l&rsquo;angle de la qualit&eacute; des r&eacute;coltes, le syst&egrave;me s&rsquo;en sort plut&ocirc;t bien. &laquo;&nbsp;<em>On a r&eacute;ussi &agrave; atteindre les objectifs demand&eacute;s en meunerie bio et en semoulerie bio s&rsquo;agissant du bl&eacute; dur, sans aucune fertilisation organique. Quand on connait la probl&eacute;matique de la fertilisation en bio, sa disponibilit&eacute;, son co&ucirc;t et son efficience toute relative, la technique m&eacute;rite que l&rsquo;on s&rsquo;y int&eacute;resse</em>&nbsp;&raquo;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/6/1/4021699-1-fre-FR/9750037ca53f-capture-d-e-cran-2021-06-22-a-23-17-58-jpg" alt="Le projet Graal va permettre &agrave; Arvalis de tester le syst&egrave;me sur la dur&eacute;e (2021-2025) et dans plusieurs contextes p&eacute;do-climatiques" height="1248" width="1982" /><figcaption>Le projet Graal va permettre &agrave; Arvalis de tester le syst&egrave;me sur la dur&eacute;e (2021-2025) et dans plusieurs contextes p&eacute;do-climatiques</figcaption></figure>

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<h2>Projet Graal</h2><p>Arvalis vient justement de d&eacute;crocher un projet Casdar, qui va permettre &agrave; l&rsquo;institut de tester le syst&egrave;me sur la dur&eacute;e (2021-2025) et dans plusieurs contextes p&eacute;do-climatiques, au sein de cinq stations exp&eacute;rimentales et de six observatoires p&eacute;riph&eacute;riques. Le premier objectif consistera &agrave; &eacute;valuer la faisabilit&eacute; et les services rendus aux plans agronomique (rendements, qualit&eacute;, gestion des adventices, fertilisation azot&eacute;e, fertilit&eacute; des sols) et environnemental. Le projet permettra notamment de mieux qualifier les esp&egrave;ces et les vari&eacute;t&eacute;s les plus adapt&eacute;es. La dimension &eacute;conomique ne sera pas occult&eacute;e. En Lorraine, l&rsquo;exp&eacute;rimentation participera la reconnexion entre &eacute;levage et grandes cultures gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;exploitation fourrag&egrave;re de la luzerne. &laquo;&nbsp;<em>On ouvre tout un champ de possibles</em>&nbsp;&raquo;, estime R&eacute;gis H&eacute;lias. <em>Le projet suscite l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de nombreux agriculteurs. Je re&ccedil;ois au moins un appel par jourset notre <a href="https://www.facebook.com/arvaliscpmab" target="_blank">page Facebook Arvalis Couverts permanents bio</a> est consult&eacute;e dans une vingtaine de pays &agrave; travers le monde</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>Parmi les &eacute;cueils figurent les risques sanitaires inh&eacute;rents &agrave; la luzerne, limitant le syst&egrave;me &agrave; une partie de l&rsquo;assolement. A noter que le retour d&rsquo;une m&ecirc;me culture deux ann&eacute;es successives (le bl&eacute; en l&rsquo;occurrence), interdit en bio, b&eacute;n&eacute;ficie d&rsquo;une d&eacute;rogation, du fait de la pr&eacute;sence d&rsquo;une culture associ&eacute;e. Puisse le projet Graal d&eacute;boucher sur un ABC de l&rsquo;ABC.</p>


L’Agriculture biologique de conservation (ABC) du sol est encore une chimère. Arvalis ne désespère de décrocher le Graal, du nom du projet Casdar qui va jauger la faisabilité et la multi-performance d’un couvert permanent de légumineuse en inter-rang d’une culture principale.

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